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SOMMAIRE INTRODUCTION ……………………………………………………………………………. 2 QU’EST-CE QUE LE BETON ? …………………………………………………………... 3 POURQUOI INNOVER DANS LE BETON ? ……………………………………………… 4 COMMENT INNOVER DANS LE BETON ? ………………………………………………. 5 LES INNOVATIONS DEVELOPPEES PAR LAFARGE DANS LE BETON ………..…….. 9
• Chronolia
• Extensia
• Agilia
• Artevia
• Ductal
Crédits photos : Couverture : Cyrille Dubreuil – Eric Tourneret – p.2 : Jacques Grison – p.3 : Eric Tourneret / Rapho – p.6 : Benoît Fougeirol – p.5, 6 : DR – p. 7 : Laurence Prat – p.8, 11 : DR – p.12 : Hamilton de Oliveira / Rea – p. 14 : Eric Tourneret –Claude Cieutat – p. 16 : Alain Sauvan / Rudy Ricciotti architecte (MUCEM) –Philippe Ruault (Seonyu)
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INTRODUCTION Dans le cadre du plan stratégique Excellence 2008, l’innovation dans le béton est clairement
identifiée comme l’une des priorités stratégiques du Groupe pour les années à venir.
Bruno Lafont, Président-Directeur général de
Lafarge :
« L’innovation doit être l’un des moteurs de
notre stratégie. Nous voulons creuser encore
plus la distance par rapport à nos concurrents
en exploitant au mieux la puissance de notre
recherche et notre capacité à lancer de
nouveaux produits sur le marché, porteurs de
valeur ajoutée pour nos clients. »
Pionnier dans l’innovation béton, Lafarge a introduit plusieurs nouveaux produits béton au
cours des dernières années, tels que Ductal, Agilia et Artevia, qui sont aujourd’hui des
marques mondiales. Ces innovations ont été rendues possibles par une connaissance
approfondie du ciment, des adjuvants, des granulats et de l’interaction de ces différents
matériaux dans le béton, développée par Lafarge ces 15 dernières années.
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QU’EST-CE QUE LE BETON ? Le béton… un mélange de ciment, de pierre broyée (granulats) et de sable, auquel on ajoute de l’eau, formant un matériau minéral aussi résistant que la pierre. Derrière cette formulation en apparence simple se cache un matériau aux propriétés exceptionnelles, également appelé « pierre liquide » ou « pierre reconstituée ». Logements, bureaux, hôpitaux, routes, ponts, tunnels, barrages, ports, etc. sont autant de réalisations qui ne pourraient voir le jour sans béton, dont les qualités et performances constantes l’ont élevé au rang de produit le plus utilisé au monde après l’eau. Des propriétés exceptionnelles Le succès du béton dans le monde d’aujourd’hui – et vraisemblablement de demain – s’explique essentiellement par un ensemble unique et inégalé de qualités tout particulièrement recherchées par les professionnels de la construction :
- la résistance mécanique : le béton dispose d’une très bonne résistance à la compression, allant de 20 MPa (ou 2 kg/mm2) jusqu’à 200 MPa pour les bétons les plus performants, ce qui le rend parfaitement adapté, par exemple, pour les fondations d’un immeuble ou les piles d’un pont. Son association avec des armatures en acier confère au « béton armé » des qualités de traction qui en font un matériau d’une très grande souplesse constructive.
- la durabilité du béton : grâce aux travaux menés sur la formulation du béton et à une maîtrise accrue de ses mécanismes de comportement, ses performances de durabilité ont été améliorées, permettant ainsi de garantir sur plus de 100 ans des ouvrages aussi importants que le Viaduc de Millau ou le Tunnel sous la Manche.
- l’inertie thermique d’un matériau est sa capacité à emmagasiner des flux thermiques pour les restituer ultérieurement, une propriété fortement recherchée dans les bâtiments car elle permet d’atteindre un confort thermique et de réaliser des économies de climatisation ou de chauffage, et donc de lutter contre le changement climatique. Le béton, une forme de pierre reconstituée, a une forte densité
(2400 kg/m3), qui lui confère une grande capacité à accumuler et amortir la chaleur.
- le confort acoustique : le béton, matériau dense, ne transmet pas les vibrations des ondes sonores, ce qui le rend par exemple parfaitement adapté pour les murs anti-bruits des autoroutes.
- la résistance au feu : sous l’effet des flammes et de la chaleur, le béton ne « fond » ni ne brûle, et ne dégage donc pas de vapeurs ou de gaz toxiques. De plus, sa faible conductivité thermique empêche la propagation de la chaleur dans le bâtiment.
Le béton est un matériau très souple qui s’adapte à des besoins très différents et offre une solution unique à la créativité architecturale grâce à des formulations « sur mesure ».
église Saint Pierre de Firminy, conçue par Le Corbusier et réalisée en
Agilia blanc en 2006
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POURQUOI INNOVER DANS LE BETON ? Le béton, en apparence un matériau simple, est en réalité très complexe, avec des milliers
d’applications et de formulations différentes. Ces dernières années ont vu une révolution
dans le domaine du béton, avec l’apparition de bétons à ultra-hautes performances, plus
ductiles, plus durables, plus résistants, et de bétons auto-plaçants qui améliorent
considérablement l’esthétique et la mise en œuvre sur chantier. Ces innovations n’auraient
pu voir le jour sans un important travail de recherche, qui a permis de développer une
connaissance à l’échelle nanométrique des mécanismes de comportement du béton.
Répondre aux demandes de plus en plus complexes des clients
Ces matériaux aux qualités exceptionnelles répondent aux demandes
de plus en plus complexes des architectes, bureaux d’études, maîtres
d’œuvre et constructeurs. Ceux qui conçoivent et construisent avec le
béton cherchent à faire des structures plus légères, des formes plus
sophistiquées, à mettre en œuvre des bétons plus esthétiques. Ils
recherchent des bétons plus durables, plus résistants, avec des
performances thermiques et acoustiques accrues.
Limiter l’impact environnemental
Le secteur du bâtiment est à l’origine de 40% des émissions mondiales de gaz à effet de
serre. Il faut donc trouver de nouvelles solutions pour réduire l’empreinte écologique des
bâtiments. Cela passe évidemment par une réduction des émissions de CO2 liées à la
production des matériaux de construction. Lafarge y travaille déjà depuis plusieurs années,
avec notamment un engagement volontaire de réduire ses émissions mondiales de 20% par
tonne de ciment entre 1990 et 20101.
Mais environ 80% des émissions de CO2 d’un bâtiment viennent de son exploitation tout au
long de sa durée de vie. Il est donc nécessaire de repenser les systèmes constructifs pour
concevoir des bâtiments moins consommateurs d’énergie. Le béton a un rôle important à y
jouer, notamment grâce à ses propriétés d’inertie thermique ; par ailleurs, Lafarge travaille à
la mise au point de nouveaux bétons plus légers, plus résistants et plus performants, et dont
la production nécessite moins de matière première et d’énergie.
1 A fin 2006, ces émissions s’établissaient en baisse de 14,2% par rapport à 1990.
pièce de Ductal
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COMMENT INNOVER DANS LE BETON ?
Le béton est un mélange de ciment, de granulats, et de sable. Lorsque l’on ajoute de l’eau à
ce mélange, il se produit une « prise », c'est-à-dire que le mélange durcit. Par le passé, on
n’avait jamais approfondi la science très pointue derrière ce processus : on mettait au point
des formules, on les mettait en œuvre, et on observait le résultat. C’était donc une approche
empirique.
On observe aujourd’hui une intensification des recherches sur les ciments et bétons, en
adoptant une approche de compréhension scientifique ; Lafarge a été pionnier dans ce
domaine en décidant il y a plusieurs années d’orienter sa recherche sur le produit et en
suscitant de nombreuses collaborations avec les plus prestigieuses universités et centres de
recherche mondiaux.
Aujourd’hui, on s’attache à identifier les phénomènes
physiques, chimiques, physico-chimiques qui sous-tendent le
comportement du béton et à les comprendre. Cela est
possible grâce aux techniques ou instruments développées
au cours des dernières années : la résonance magnétique
nucléaire, la microscopie électronique à balayage ou à
transmission, la microscopie à force atomique, la
nanoindentation, le rayonnement synchrotron…
Tous ces outils permettent d’observer et de mieux comprendre les phénomènes physico-
chimiques des matériaux à l’échelle nanométrique. Il est donc aujourd’hui possible de
produire un matériau mieux structuré, avec des propriétés considérablement améliorées par
rapport à celles qu’on obtenait il y a vingt ans. Elles permettent la construction d’ouvrages
comme le Viaduc de Millau, dont la réalisation est en soi une prouesse technologique qui
n’aurait pas été possible il y a dix ans. Au total, Lafarge a fourni 35 000 tonnes de ciment et
du béton pour les semelles et les piles de l’édifice – la plus haute atteignant 245 mètres - ,
qui se marient au métal du tablier et des pylônes et allient technologies de pointe et
élégance.
L’innovation chez Lafarge : une organisation performante de la Recherche et du
Développement produit
A travers le monde, plus de 500 personnes, au sein de Lafarge, se consacrent à la
Recherche & Développement et travaillent dans un seul but : inventer pour mieux construire
demain, en apportant de nouvelles solutions qui créent de la valeur pour toute la profession
de la construction et diminuent l’empreinte environnementale.
Côté Recherche, le Groupe dispose aujourd’hui du premier laboratoire de recherche du
monde sur les matériaux de construction avec le Centre de Recherche de Lafarge (LCR) à
l’Isle d’Abeau, qui abrite 6000 m2 de laboratoires équipés d’instruments d’essais et
d’analyses extrêmement sophistiqués. Fondé en 1990, il regroupe aujourd’hui plus de 200
hydrates d’une pâte de ciment dans un béton
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chercheurs, d’une dizaine de nationalités différentes, qui travaillent sur la compréhension
des mécanismes fondamentaux et la validation des ruptures technologiques.
L’activité du Centre de Recherche est organisée par domaine d’activité – Ciment,
Granulats & Bétons, Plâtre – et par domaine de compétence, optimisant ainsi l’allocation des
ressources et les synergies entre les équipes. Celles-ci mènent aussi bien des travaux de
compréhension des mécanismes physiques ou chimiques qui interviennent dans les
matériaux que des projets de développement produits et des études exploratoires à long
terme dans quatre pôles de compétences multiproduits :
• Composants actifs (minéralogie ; physico-chimie des ciments, plâtres et
adjuvants, technologie des poudres)
• Matériaux structurés (rhéologie des bétons, mortiers et plâtres ; micro-mécanique
des matériaux durcis)
• Formulation et mise en œuvre (génération de règles de formulation ; interface
matériaux-procédés)
• Analyses et Mesures (techniques de caractérisation : DX, FX, MEB, granulométrie
laser, etc…)
Les recherches menées actuellement sur le béton
portent sur la mise au point d’une nouvelle gamme de
bétons afin de mieux répondre aux enjeux des clients :
fissuration des bétons, maîtrise de la prise et du
durcissement, productivité sur le chantier, robustesse,
résistance, durabilité, esthétique. Pour cela, les
équipes du Centre de Recherche travaillent également
sur l’amélioration des propriétés du ciment
(consistance, facilité d'utilisation, durée de prise,
résistance durant les premières heures, etc.) pour une
meilleure maîtrise et une utilisation mieux adaptée.
Les recherches ne sont pas poursuivies si le produit final n'est pas supérieur ou au moins
équivalent au produit existant en termes de développement durable. Il s'agit notamment de
réduire l’impact environnemental des matériaux, de préserver les ressources naturelles, de
généraliser l'utilisation des matières premières recyclées et de réduire la facture énergétique.
test sur produit mené au LCR
le Centre de Recherche Lafarge à L’Isle d’Abeau
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Les équipes de recherche de Lafarge travaillent en collaboration avec les plus prestigieuses
universités et écoles d’ingénieurs au monde. On peut citer parmi celles-ci l’Ecole
Polytechnique, l’Ecole des Ponts, le MIT (Massachusetts Institute of Technology), Berkeley
et l’Université de Princeton aux Etats-Unis, les universités Laval ou Sherbrooke au Canada,
l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne.
En 2002, Lafarge a signé un accord-cadre avec le CNRS (Centre National de la Recherche
Scientifique), le plus important centre de recherche fondamentale en Europe. Il vise à faciliter
et encourager la mise en place de projets de recherche communs en permettant par
exemple les détachements entre personnels, le cofinancement de thèses, ou encore la
création d'Unités Mixtes de Recherche (UMR). Ainsi, pour Ductal, une dizaine de
laboratoires du CNRS a travaillé avec Lafarge sur le thème des Bétons de Poudres
Réactives.
Côté Développement, les Centres Techniques, organisés par activité et par région, ont pour
mission de travailler au développement et à l’industrialisation de nouveaux produits en
liaison avec les équipes de recherche et les équipes industrielles, permettant le transfert des
connaissances et des savoir-faire techniques entre les pays. Pour cela, chaque centre
technique dispose de son propre laboratoire d’analyse ainsi que d’un laboratoire
d’application produits et s’appuie sur des experts de haut niveau, compétents dans les
domaines techniques fondamentaux de nos métiers.
Dates clés de l’innovation béton chez Lafarge
1887 1980 2000 2006
1972 1990 2004 2007
Fondation du Laboratoire de
Recherche, le plus ancien centre de
recherche au monde dans l'industrie
cimentière
Mise au point d’adjuvants réducteurs d’eau, à la base des bétons fluides
Contribution à la mise au
point des bétons à
haute performance
(BHP)
Lancement de deux innovations majeures : Ductal (béton à ultra-hautes performances)
et Agilia (béton autoplaçant ou autonivelant)
Création du Centre de recherche à l’Isle d’Abeau : la R&D se concentre désormais
sur les produits et non plus sur les processus de
production
Lancement
d’Extensia, béton destiné aux grandes surfaces,
et de Chronolia, béton à prise ultra
rapide
Lancement
d’Artevia, gamme de
bétons décoratifs pour aménagement
extérieur
Lancement de
Sensium, gamme de
ciments technologiques sans poussière
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Travailler en partenariat avec d’autres structures
Aujourd’hui, Lafarge considère que son engagement envers la société doit dépasser les
frontières de ses propres sites industriels et s’étendre à l’ensemble de la chaîne de création
de valeur de la construction, de ses fournisseurs aux clients finaux, pour mieux appréhender
l’impact de ses produits sur l’ensemble de leur durée de vie.
Lafarge s’inscrit dans cette logique en travaillant avec de nombreux partenaires afin de
promouvoir et de travailler, ensemble, sur des matériaux plus durables :
• Créé en 2004, le réseau européen de recherche Nanocem fédère douze
industriels européens du ciment – dont Lafarge – et 21 institutions académiques
afin d’aller plus loin dans la connaissance des matériaux de construction.
L’association de la R&D des entreprises à la recherche scientifique européenne
et la fédération des énergies et des moyens permet de disposer d’outils et de
compétences indispensables à l’identification, l’analyse et la compréhension des
mécanismes fondamentaux de comportement du ciment et du béton, matériaux
les plus utilisés au monde mais néanmoins encore trop mal connus.
• En 2006 a été fondée une Chaire d’enseignement et de recherche sur la
« Science des matériaux pour une construction durable », alliant les
compétences scientifiques de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Ponts à
l’expertise du Centre de recherche (LCR) de Lafarge. La Chaire vise à
développer les bases scientifiques nécessaires à l’approche interdisciplinaire et
multi-échelle de l’ingénierie des matériaux de construction tout en s’ouvrant à
d’autres horizons, avec l’organisation au MIT d’un séminaire scientifique de haut
niveau sur les perspectives offertes par le calcul moléculaire, et offrant de
nombreuses possibilités d’échanges formels et informels entre étudiants,
enseignants et chercheurs de différents instituts d’enseignement et de recherche.
• Avec le WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) qui
réunit 180 entreprises, Lafarge a impulsé la création et anime le programme
d’action quinquennal « Vers une industrie du ciment durable ». Les 19 cimentiers
impliqués, dans une initiative sectorielle exemplaire, recherchent des solutions
pour protéger le climat, réduire la consommation des combustibles et des
matières premières.
• En 2006, Lafarge s’est uni à United Technologies Corp. au sein du WBCSD pour
faire naître le projet EEB – Energy Efficiency in Buildings (Efficacité
énergétique des bâtiments), visant à déterminer les changements nécessaires à
la conception de bâtiments autosuffisants sur le plan énergétique.
• Avec les architectes, Lafarge a également engagé de
nombreuses collaborations. Un important travail est
entrepris avec ces professionnels pour faire progresser les
modes de construction (esthétique, hauteur, nouvelle
conception, efficacité énergétique) et tracer la voie de la
construction durable. A titre d’exemple, le Groupe a travaillé
en association avec Jacques Ferrier au concept d’un
immeuble de grande hauteur pour un monde durable :
« Hypergreen ».
Hypergreen
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LES INNOVATIONS DEVELOPPEES PAR LAFARGE DANS LE BETON
Au cours des dix dernières années, Lafarge a produit des innovations fondamentales,
notamment dans le béton avec Agilia, une gamme de bétons autoplaçants ou autonivelants,
et Ductal, un béton à ultra-hautes performances, mais aussi dans le plâtre, avec Signa,
une plaque de plâtre révolutionnaire, ou dans le ciment avec Sensium, gamme de ciments
technologiques sans poussière. Des innovations majeures ont également été développées
pour améliorer les processus de production et diminuer ainsi la consommation d’énergie et
l’impact sur l’environnement lors de la fabrication des matériaux.
Dans la lignée du plan stratégique Excellence 2008, Lafarge a développé deux nouveaux
produits, Chronolia et Extensia, qui sont de véritables sauts scientifiques et des ruptures
technologiques pour le secteur de la construction. Ces deux produits, qui répondent chacun
à une problématique spécifique du secteur du bâtiment, sont le fruit de plusieurs années de
travail au Centre de Recherche de L’Isle d’Abeau et de tests sur le terrain pour valider les
travaux de nos chercheurs. Ces deux produits à haute valeur ajoutée seront déployés dans
un premier temps en France, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord.
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Chronolia est un béton prêt-à-l’emploi à durcissement rapide, développé pour répondre à
une problématique clé dans le secteur du bâtiment : gagner du temps sur un chantier.
Chronolia réunit deux caractéristiques demandées par les clients et jusqu’à présent
contradictoires : il ne réagit pas durant 2h après sa fabrication et peut donc être transporté et manipulé dans les conditions normales de chantier comme un béton fluide ordinaire, avant de devenir « hyper-réactif » pour développer très rapidement des résistances mécaniques élevées une fois mis en place. Concilier ces deux contraintes était un vrai défi technologique, rendu possible par les progrès faits dans les nanotechnologies et dans la compréhension de la croissance cristalline, et en tirant au mieux parti des nouvelles molécules d’adjuvants et des concepts de chimie de la formulation développés dans le Centre de Recherche de Lafarge.
Un béton capable de monter en résistance en un temps record …
Chronolia est un béton complètement nouveau, hyper performant, et capable de monter en
résistance dans des temps record. Là où il faut entre 12h et 20h avant de pouvoir décoffrer
un béton classique, Chronolia est ‘décoffrable’ 4h seulement après sa fabrication.
Avec des temps de travail
aussi rapides, Chronolia
permet non seulement de
réaliser des économies de
temps mais aussi de
repenser entièrement un
chantier.
… mais qui a la même souplesse d’utilisation qu’un béton prêt à l’emploi traditionnel
Chronolia offre deux heures d’ouvrabilité, comme un béton prêt à l’emploi traditionnel, et sa
consistance fluide permet une mise en place classique. On peut le transporter, le manipuler
et le couler pendant deux heures sans que ses caractéristiques de maniabilité ne changent
et quelles que soient les conditions climatiques. Il peut donc être utilisé pour toutes les
applications classiques du béton prêt à l’emploi.
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décoffrage d’un voile réalisé avec
Chronolia
De multiples avantages pour le client
Grâce à Chronolia, il devient possible de doubler le
nombre de rotations journalières de coffrage / décoffrage
sur un chantier traditionnel, et donc de gagner
considérablement en productivité. Par exemple, des
poutres peuvent être mises en charge sur un mur le jour
même, sans attente, et sans que le travail soit reporté au
lendemain ; pour des travaux de génie civil, une route
peut être remise en service trois fois plus rapidement
qu’avec un béton traditionnel. Cela permet également de
rattraper un éventuel retard pris sur chantier, par
exemple en cas d’intempérie, et d’éviter ainsi des
pénalités de retard.
Chronolia offre en outre la possibilité de repenser
totalement l’organisation d’un chantier en amont, en
termes de délais, temps de cycle et d’utilisation des
équipements et au final de coût, par exemple en temps
de location d’outils de coffrage s’ils peuvent tourner deux
fois plus rapidement.
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Extensia est un béton à faible retrait destiné à la construction de dalles, principalement
des surfaces à usage industriel et commercial.
Extensia a été conçu pour réduire les fissures dans les dalles en béton et limiter ainsi les
joints, inesthétiques et coûteux, par rapport au béton traditionnel.
Des surfaces jusqu’à 400m2 sans joint
Les sols industriels en béton sont composés de surfaces de béton de 5 x 5 mètres séparées
par des joints. Avec les bétons traditionnels, un entretien spécifique de ces joints est
nécessaire. Avec Extensia, les joints sciés peuvent être espacés jusqu’à 20 x 20 mètres.
Avec moins de joints à entretenir, une plus grande résistance à l’abrasion et une moindre
déformation au niveau des joints (retrait moins important) que les bétons traditionnels,
Extensia permet de réduire les frais d’entretien de façon significative.
Une mise en œuvre facilitée pour une mise en charge accélérée
Extensia dispose de trois qualités essentielles qui permettent un gain de temps
considérable tout d’abord sur le chantier puis au niveau de la mise en charge :
- aucune opération préalable de ferraillage n’est requise
- la fluidité d’ Extensia le rend plus facile à mettre en œuvre qu’un béton traditionnel
- le temps de prise d’Extensia est plus court que celui d’un béton traditionnel et offre
un niveau de résistance permettant une finition plus rapide et une mise en charge
après seulement deux semaines, alors que le double de temps est nécessaire avec
un béton traditionnel.
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Une résistance mécanique plus élevée
Extensia présente de meilleures performances mécaniques que les bétons traditionnels en
matière de résistance à la traction et à la compression, ce qui permet de réduire l’épaisseur
de la dalle par rapport au béton traditionnel. De plus, cette résistance accrue d’ Extensia lui
offre une palette plus large d’utilisations finales pour un sol donné.
Un impact réduit sur l’environnement
Un sol réalisé en Extensia pouvant être moins épais qu’un dallage classique, il nécessite
moins de matières premières. Cette quantité plus faible de matières premières, associée à
l’absence d’armature ou de fibres métalliques, permet de réduire les émissions de CO2
associées à la production d’une dalle en Extensia.
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Juin 2007
Agilia® est un béton autoplaçant et auto-nivelant, lancé sur le marché français en 2000 et aujourd’hui commercialiséen France, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada et Turquie. Agilia® sera lancé au Chili et en Espagne courant 2007.
AGILIA®, le premier béton auto-plaçant et auto-nivelant au monde
• Facilité d’utilisation, esthétique et ergonomique pour des résultats de qualité supérieure
• Grande fluidité, permettant de remplir tous les coins et les espaces sans effort dans un coffrage ou un moule, et éliminant certaines étapes physiques et bruyantes comme la vibration
• Rapidité dans la mise en œuvre, et laissant paraître des parements de bonne qualité dans le cadre d'une mise en œuvre soignée
• Générant de la valeur pour les clients, en permettant un réduction des coûts globaux de construction par des gains de productivité
• Illustre le succès de la stratégie d’intégration verticale de Lafarge : Ciment / Granulats / Béton
• Agilia® pour un immeuble résidentiel à VancouverColombie-Britannique, qui renferme une combinaison de produits Agilia® Architectural, Agilia® vertical et horizontal. Agilia® a été utilisé pour les murs intérieurs ainsi que pour tous les murs extérieurs, y compris les 22 figures en béton coulé sur place.
• Agilia® pour le plus grand aquarium au monde l’aquarium Georgia à Atlanta (USA) abritant plus de 100 000 animaux, vivant dans des millions de litres d’eau retenus par des parois construites en Agilia®.
• Agilia® au service de Le Corbusier. Classée Monument historique, l’église St Pierre de Firminy(Rhône-Alpes) illustre la vision d’un architecte dont l'utilisation de lignes obliques célèbre l’harmonie entre les édifices et la nature. La fluidité d’Agilia® le prédispose aux structures complexes.
AGILIA®, quelques exemples de réalisations
AGILIA® en chiffres
• Agilia® a représenté en 2006 2,4% des volumes et 12% du COI de l'activité Béton
• Volumes vendus en 2006 : 1million de m3
• Prévisions pour 2008 : chiffre d’affaires et bénéfices doublés
• Lafarge North America détient actuellement le record de la plus grande dalle coulée en continu avecAgilia® : 3 114 m3 à Toronto
• En 2006, les ventes d’Agilia® ont augmenté de 33%
Pour plus d’information : http://www.lafarge-betons.com/
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ARTEVIA® , des bétons esthétiques
• Artevia Empreinte est un béton qui peut être utilisé pour la structuration de surfaces avec des motifs variés (pavés, dalles…).
• Artevia Color est un béton teinté dans la masse qui offre une grande liberté de création et trouve sa place dans les aménagements extérieurs.
• Artevia Sable est un mélange à base de sable et de ciment clair qui donne l’aspect rustique du sable sans les inconvénients (ni boue ni poussière.)
ARTEVIA®, des bétons décoratifs
• Artevia Relief est un béton qui procure un bel effet de matière grâce à la mise en relief de ses granulats.
• Artevia Roche est un béton qui permet d’obtenir un aspect de surface proche de la pierre naturelle taillée.
• Artevia Poli est un béton décoratif dont l’aspect final est proche du poli marbre. Il peut être utilisé en intérieur.
Juin 2007
Artevia® est une gamme de bétons décoratifs pour aménagement extérieur qui offre des solutions esthétiques économiques et durables grâce aux qualités du matériau béton. Lancé en 2004, Artevia® est aujourd’hui disponible dans une douzaine de pays. En 2006, les ventes d’Artevia ont augmenté de 35%. La gamme de bétons décoratifs Artévia® comprend : Artevia Roche, Artevia Poli, Artevia Color, Artevia Empreinte, Artevia Sable.
• S’intègre esthétiquement dans le site en respectant son environnement architectural
• Renforce le caractère régional de l’aménagement grâce à l’utilisation des granulats issus de la pierre de construction locale
• Donne une grande liberté de création grâce àl’utilisation de teintes et d’aspects de surface variés.
Les avantages d’ARTEVIA®
• Excellente adaptation aux formes complexes
• Pose rapide et entretien simplifié
• Durabilité de l’aménagement en béton
• Résistance de la surface à l’usure
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• La Passerelle de Seonyu à Séoul ou Passerelle de la Paix, a une portée de 130 mètres, n’est épaisse que de 3cm pour 1,30m de hauteur statique en poutre de rive. Conçue par l’architecte Rudy Ricciotti et inaugurée en avril 2002, elle enjambe le fleuve Han pour rallier l’île Sunyudo, parc naturel, au cœur de la capitale sud coréenne.
• Hypergreen, un concept de tour respectueuse de l’environnement, est capable de générer l’essentiel de l’énergie nécessaire à ses propres besoins. Développée en partenariat avec l’architecte Jacques Ferrier, elle a été présentée au MIPIM en 2006.
• MUCEM, Musée des Civilisations d’Europe et de la Méditerranée, est « un bâtiment minéral dans un désert de lumière », selon l’architecte Rudy Ricciotti, qui le conçoit comme un carré vitré, enserré dans une mantille de Ductal®. Il s’installera à Marseille d’ici 2011, au pied du fort Saint-Jean, à l’entrée du port de la Joliette.
DUCTAL®, un matériau durable
• Ses propriétés thermiques contribuent à réduire les dépenses énergétiques dans l’habitat et donc les émissions de gaz à effet de serre
• Sa production requiert moins de ressources naturelles et d’énergie que celle du béton traditionnel, ce qui limite les émissions de CO2 liées à la production
Juin 2007
Ductal® est un béton à ultra-hautes performances commercialisé depuis 2001. Ductal® associe grâce à sa résistance mécanique élevée, sa souplesse et sa facilité de mise en œuvre, performance technique et esthétisme.
DUCTAL®, un béton fibré renforcéà ultra-hautes performances (BFUHP)
• Résistance à la compression : 6 à 8 fois plus qu’un béton traditionnel
• Résistance à la flexion : 10 fois plus qu’un béton traditionnel
• Ductilité : aptitude à la déformation sous des poids excessifs sans rupture
• Qualité de surface supérieure
• Longévité : résistant aux agressions, Ductal®
connaît une durabilité100 fois supérieure aux normes de références
• Fluide et facile à couler : il peut épouser les moindres détails des coffrages.
DUCTAL®, quelques exemples de projets et de réalisations
Pour plus d’information : http://www.ductal-lafarge.com/
• Centre-bus RATP de Thiais, habillé d’une peau de Ductal®, ce bâtiment de type périurbain concilie fonctionnalité et intégration. Tout en s’inscrivant dans l’environnement, il constitue un pôle visuel moderne et attractif. Il a été signé par les architectes Emmanuel Combarel et Dominique Marrec.
Comparaison entre une solution Ductal et une solution mixte béton/acier pour la construction d’un pont, en termes de consommation de matières premières, consommation énergétique et émissions de CO2
GROUPE LAFARGE
Communication Externe
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Tél : 01 44 34 92 32
Relations Presse
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Tél : 01 44 34 19 47
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