Le retraitement à froid, technique de recyclage pour la réhabilitation ...
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LE RETRAITEMENT À FROID: technique de recyclage pour la réhabilitation à long terme des chaussées technique de recyclage pour la réhabilitation à long terme des chaussées
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LE RETRAITEMENT À FROID:
technique de recyclage pour la réhabilitationà long terme des chaussées
technique de recyclage pour la réhabilitationà long terme des chaussées
Le retraitement à froid: technique de recyclagepour la réhabilitation à long terme des chaussées
Mémoire présentéau Ministère des Transports
par le regroupementdes entreprises spécialisées en retraitement
le 22 mai 2003
Observations
• Le retraitement ne s’est pas rentabilisé depuis 15 ans au Ministère des Transports
• Seul le décohésionnement est en croissance, le retraitement est en chute libre depuis 1995
• Le retraitement à froid répond au besoin de réhabilitation du réseau, car il est performant
• Un plan d’action est requis pour valoriser à sajuste valeur le retraitement
Sujets traités
• Définitions• Historique• État de la situation• Les conséquences pour l’industrie• Avantages des techniques de retraitement• Résultats des démarches• Conclusion
Définitions• Réhabilitation
– Terme général désignant toutes interventions en vued’améliorer l’état d’une route ou d’une chaussée
• Décohésionnement– Opération technique qui consiste à fragmenter une surface
d’enrobé bitumineux et de les malaxer avec une partie de la fondation granulaire sous-jacente
• Planage– Opération de décohésionnement partielle, qui consiste à
fragmenter l’enrobé bitumineux• Stabilisation
– Opération technique qui consiste à doser, injecter et malaxer un liant hydrocarboné ou un liant mixte avec des matériauxmeubles d’une chaussée
Définitions
• RetraitementTechnologie de recyclage à froid ou à chaud de chaussée, qui consiste à réutiliser des matériauxfragmentés auxquels on fait subir une opérationde stabilisation, sur place ou hors site
Retraitement = ajout d’un agent stabilisant
Nomenclature de la réhabilitation de chaussée
Béton bitumineux Béton de ciment
Réfectiontraditionelle
À chaud À froid
Retraitement
Réhabilitationde chaussée
Nomenclature du retraitement à froid
En surface En profondeur
Stabilisation
Tamisage
Concassage
En centrale
Stabilisation
Planage
En surface
Stabilisation
Décohésionnment
En profondeur
En place
Retraitementà froid
Historique
• L’arrivée de puissantes machines dans le marché de l’équipement - 1988
• Les premiers projets en 1989 dans les municipalités
• En 1990 au MTQ
Développement de procédés performants et concurrentiels dans les années 90
– Le bitume mousséadapté au retraitement
Développement de procédés performantset concurrentiels dans les années 90
– Le bitume mousséadapté au retraitement
– Technologie Stabicol
Développement de procédés performantset concurrentiels dans les années 90
– Le bitume mousséadapté au retraitement
– Technologie Stabicol– Technologie émulsion-
coulis de cimentWirtgen
Développement de procédés performantset concurrentiels dans les années 90
– Le bitume mousséadapté au retraitement
– Technologie Stabicol– Technologie émulsion-
coulis de cimentWirtgen
– Technologie Recyflex
Développement de procédés performantset concurrentiels dans les années 90
– Le bitume mousséadapté au retraitement
– Technologie Stabicol– Technologie émulsion-
coulis de cimentWirtgen
– Technologie Recyflex– Technologie du train
de recyclage
Variétés d’équipements modernes
Retraitement en profondeur
Retraitement en surface
État de la situation
• Investissement de l’industrie en 15 ans– 20 millions $ / 12
entreprises27 décohésionneuses24 planeuses
État de la situation
• Investissements de l’industrie– 20 millions$ /12
entreprises27 décohésionneuses24 planeuses
– 5 millions $ add./5 entreprises – systèmesinj.
État de la situation
• Investissements de l’industrie– 20 millions $ /12
entreprises27 décohésionneuses24 planeuses
– 5 millions $ add./5 entreprises – systèmes inj.
• Recherche et développement– 10 millions $ en 10 ans
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1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
km (7
200
m2 /k
m) Retraitement
en surface
Décohésionnement& Retraitement en
profondeur
Bilan du retraitementen place et en centraleau MTQ de1990 à 2002
Retraitementen profondeur
Décohésionnement
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1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
km (7
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m2 /k
m)
Retraitement en surface
Bilan du retraitementau MTQ de 1997 à 2004
Retraitementen profondeur
Décohésionnement
Régression du retraitement
• Baisse du volume de retraitement• Les matériaux planés et décohésionnés sont
utilisés surtout comme granulaire• Peu d’optimisation par le retraitement
Conséquences pour l’industrie
• Révision à la baisse des effectifs dans les entreprises
• Diminution du parc d’équipement , ré-affectation du personnel
• Perte d’expertise unique• Manque à gagner majeur face à l’investissement
Avantages des techniques de retraitement
• Économiques• Techniques performantes• Elles sont rentables au plan énergétique
Avantages
• Économique– Matériaux récupérés et recyclés à froid en base
bitumineuse présentent un coût 50% moins cher qu’un enrobé à chaud fait de matériaux neuf
– Tout type de retraitement présente des économies de l’ordre de 20 à 40% par rapport aux solutions conventionnelles avec matériaux neufs
Les économies tirés des MR
25.00$/tRemplacement d’une base bitumineuse
MR-7t
20.00$/tRemplacement d’une base bitumineuse
MR-5t
5.00$/tonneEn remplacement d’un agrégatneuf
MR-5
ÉconomieDescriptionMR
Production provinciale de MR en 2002
4 750 000250 0005 000 000Total
900 000100 0001 000 000MR-7
3 850 000150 0004 000 000MR-5
Non TraitéRetraité-tonnes
Production 2002-tonnes
Type
Impact économique d’un programme de retraitement
• En 2002, 250 000 tonnes traités génère 5 millions $ d’économie p.r.p à une base bitumineuse fait de matériaux neufs
• Si 50% de la production total des MR étaientretraités, l’économie serait de l’ordre de 50 millions de dollars
Avantages• Performance exemplaire des retraitements
– Retraitement en profondeur• ¨l’utilisation de la technique de retraitement(…) se
traduit par des performances équivalentes, sinon meilleures, à celle d’une chaussée neuve ou reconstruite¨ DLC ,Vol.5,no 4
– Retraitement en surface• ¨comparativement à un recouvrement bitumineux
conventionnel, on estime que la technique durecyclage à froid des enrobés prolonge la vie utile d’une chaussée de six ans¨ DLC,Vol.6,no4
Avantages
• Écologique– Le retraitement à froid
consomme 5 fois plus d’énergie qu’unprocédé à chaud
– Produit moins de gaz àeffet de serre
– Préservation des matières non-renouvelables
Couches de base
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140
Enrobébitumineux à
chaud
Stabilisationà l'émulsion
Stabilisationau ciment
Matériaugranulaire
Retraitement Retraitementen place en
surface
Retraitementde surface
en profoneur
Type de MatériauCo
nsom
mati
on én
ergi
tique
(th/
t)
Agrégat neufLiantFabricationTransportMise en place
- Source : "Les émulsions de bitume - Généralités et applications" SFERB, 1998, Graphique tiré du chapitre 14 "L'émulsion et l'énergie"
- - - - - - - - - - - - en centrale - - - - - - - - - - - - -
L’approche proposée au MTQ
• Sur le réseau de 30 000 km du Ministère nousproposons d’intervenir sur le tiers du réseaupendant 10 ans avec des solutions à long terme, 20 ans +
• Le besoin financier se situe autour de 50% de l’enveloppe de conservation ,soit 170 millions$
Retraitement: intervention à long terme
126 00018.00$9.00$25Retrait.en profondeur+ couchede base et surf.
4
112 00016.00$7.00$20Retrait. en surface + couche de base et surf.
3
91 00013.00$7.00$15Retraitement en surface+couche d’usure
2
63 0009,00$7Couche de correction+couche d’usure
1
Coût/km -$
Coûttotal /m²
Coût duretrait. /m²
Vie utile-ans
InterventionsType
L’approche proposée au MTQ
• Pour une intervention à long terme de type 4 de 126 000$ majorée de 33%(travaux connexes) on prévoit 160 000 $/km
• Pour 170 million$/an on améliore 1100 km/an duréseau avec une durabilité de 20-25 ans
• On rattrape la dégradation et on passe au mode conservation en même temps
La réponse du MTQ
• La validité de la technique de retraitement estacceptée
• La DGMO et la DGQE propose aux gestionnairesd’investir 12% du budget de conservation en retraitement dès 2004, soit 40 millions $
• Le MTQ entrevoit également la pertinence d’accroître ce budget à 15 et 20 % dans les annéessubséquentes
Les chiffres de 2004
• Seulement 16 Millions de travaux incluant duretraitement furent réalisé
• Si on ajoute 8,6 Millions de travaux incluant dudécohésionnement seulement
• Il manque un montant de 15,4 Millions $• Déception pour les entreprises, car il y a peu
d’amélioration
Prévision pour 2005
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1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
km (7
200
m2 /k
m)
Retraitement en surface
Bilan du retraitementau MTQ de 1997 à 2004
Retraitementen profondeur
Décohésionnement
Constatations
• L’objectif de 40 millions $ pour supporter le retraitement n’a pas été atteint en 2004
• L’horizon de 2005 est encore plus décevant• Le déclin du volume est inacceptable pour une
industrie qui a mis en place avec le MTQ unetechnologie d’avant-garde qui demeure sous-utilisée
• La nécessité d’une politique de gestion des interventions à l’échelle provinciale
Les causes
• La structure administrative actuelle fait obstacle àl’implantation d’une politique de gestion provinciale
• Les régions n’ont pas de réflexes automatiques vers les solutions à long terme quand l’orientation,l’encadrementet les budgets sont déficients
• Planification tardive des travaux - obstacle au retraitement
• Aucun incitatif au retraitement et à l’optimisation de celui-ci
Les causes
• Manque de continuité dans le financement des méthodesinnovatrices
• Manque de vision et de politique à long terme
Conclusion
DEUX PÔLES DE TRAVAIL
• Une politique d’utilisation des retraitementsobligatoire
• Des montants dédiés pour ces interventions renouvelables annuellement
