LE PARTI N’A DÉPOSÉ QUE 38 LISTES SUR LES 52 … Un match de suspension pour Hakim Sebaa ... a...

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C M J N C M J N C M J N QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2017 - N°4680 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BOUZEGUÈNE ISSN 1112-3842 «Le dossier des vacataires est désormais clos !» Page 2. BRAHIM BADER, DIRECTEUR DE L ÉDUCATION DE LA WILAYA DE B ÉJAÏA «On a fait l’histoire avec le sang et la misère» Page 6. AOMAR Un homme arrêté pour détournement de mineure Page 4. En hommage à Lounis Aït Menguellet CULTURE 9 ÈME É DITION DU F ESTIVAL D E L A CHANSON ET DE LA MUSIQUE KABYLES Les traditions ancestrales revisitées TIZI-OUZOU O UVERTURE HIER DU 2 E S ALON DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL Page 4. Des bénéficiaires de logements sociaux en sit-in Page 11. Page 5. ÉLECTIONS LOCALES LE PARTI N’A DÉPOSÉ QUE 38 LISTES SUR LES 52 POSSIBLES LE RCD DEVANCÉ PAR LE FLN ET LE RND À BÉJAÏA Page 3. BOUIRA T ÉMOIGNAGE D ' UN ANCIEN CONDAMNÉ À MORT (1 ÈRE PARTIE )

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2017 - N°4680 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BOUZEGUÈNE

ISS

N 1

112-

3842

«Le dossier des vacataires est désormais clos !»Page 2.

BRAHIM BADER, DIRECTEUR DE L’ÉDUCATION DE LA WILAYA DE BÉJAÏA

«On a fait l’histoireavec le sang et la misère»

Page 6.

AOMAR

Un homme arrêtépour détournementde mineure

Page 4.

En hommage à Lounis Aït Menguellet

CULTURE 9ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DELA CHANSON ET DE LA MUSIQUE KABYLES

Les traditions ancestrales revisitéesTIZI-OUZOU OUVERTURE HIER DU 2E SALON DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL

Page 4.

Des bénéficiairesde logementssociaux en sit-in

Page 11.

Page 5.

ÉLECTIONS LOCALES LE PARTI N’A DÉPOSÉ QUE 38 LISTES SUR LES 52 POSSIBLES

LE RCD DEVANCÉ PAR LE FLN ET LE RND À BÉJAÏA

Page 3.

BOUIRA TÉMOIGNAGED'UN ANCIEN CONDAMNÉÀ MORT (1ÈRE PARTIE)

Les joueurs du MOB ont repr is le travail,avant-hier, au stade de l’unité maghrébi-

ne de Béjaïa, sous la conduite de MustaphaBiskr i et avec la présence de tous les joueurs.Cette séance s’est déroulée dans une trèsbonne ambiance apr ès les bons r ésultatsrécoltés lors des quatre premières journées.Avant le début de l’entrainement, le coachs’est réuni longuement, dans les vestiaires,avec les joueurs où il les a remercié pour leseffor ts consentis lors du dernier match contrel’ABS et les a invité à l’oublier rapidementtout en les appelant à se concentrer sur le pro-chain match contre le CABBA, prévu ce ven-dredi à 16H, au stade du 20 août de Bordj.Tous les joueurs se sont entrainés à l’excep-tion de Noubli et Belkacemi, le premiersouffre des adducteurs et le second de sontalon, ils sont pr is en charge par le staff médi-cal tout au long de la séance d’entrainementdans le but de les récupérer pour le prochainmatch. Mustapha Biskr i essayera lors desentrainements la meilleure tactique possiblepour tenir tête aux cr iquets Bordjis et reveniravec le meilleur résultat possible, ce vendredi,

afin de garder cette cadence de bons résultatset confirmer la 3e place qu’occupent actuelle-ment les crabes au classement général. Ladirection du MOB veut accompagner l’équipedans cette marche pour décrocher de bonsrésultats en les récompensant à temps. Lapr ime de l’ABS peut être versée dans lescomptes des joueur s avant le match duCABBA, une manière de les encourager àaller de l’avant et décrocher d’autres bonsrésultats. D’après une source proche de l’en-tourage du club, Mustapha Rezki réserveraune for te pr ime en cas de victoire, vendrediprochain. Les suppor ters du MOB comptentenvahirent la ville de Bordj Bou Arrer idjpour soutenir les camarades de Bencher if enespérant qu’ils réalisent un bon résultat cequi reste dans leurs cordes sur tout que lemoral est au beau fixe et une victoire ouvregrand la por te pour jouer une place des trois,synonymes d’accession en ligue Une mobilis.

Un match de suspension

pour Hakim Sebaa

La commission de discipline de la LNF quis’est réunie lundi dernier a sanctionné l’en-traineur des gardiens du MO Béjaïa, HakimSebaa par un match de suspension et uneamende de 30 000 dinars suite à la contesta-tion de la décision de l’arbitre lors du derniermatch contre l’ABS. Sebaa ne sera pas cevendredi sur le banc devant le CABBA etdevra suivre la par tie à par tir des tr ibunes.

Départ pour Sétif

demain après-midi

Afin de mettre la délégation mobiste dans debonnes conditions pour affronter le CABBA,la direction en concer tation avec le staff tech-nique a décidé que le dépar t pour Sétif auralieu jeudi après-midi, après l’entrainementmatinal, et l’hébergement se fera à l’hôtel ElHidhab. Les crabes rallieront la ville deBordj vendredi, après la grande pr ière, pouraffronter à 16 heures le CABBA.

Z. H.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 26 Max : 12 Max : 26 Max : 19

Min : 16 Min : 25 Min : 10 Min : 11QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2017 N°4680

«ON EST TOUS RESPONSABLES»FAYÇAL ABDAT, défenseur de la JSK

MO BÉJAÏA La reprise dans une bonne ambiance

Le CABBA en ligne de mire

Le montant global des dettes desclubs professionnels des Ligues 1 et

2 s’élève à "plus de 500 millions DA",à moins de trois mois de l’expiration dudélai qui leur a été accordé afin d’assai-nir leur situation financière, a indiqué laFédération algérienne de football (FAF)lundi. Les clubs de Ligue 1 Mobilis sontendettés de 285 millions DA (28 mil-liards et demi d’anciens centimes) etplus de 225 millions DA (22 milliards etdemi d’anciens centimes) pour les clubsde Ligue 2 Mobilis, précise la mêmesource. Au total, 13 clubs de Ligue 1 et 13 de Ligue 2 Mobilis sont endettésenvers des joueurs et/ou entraîneurs,dont certains "lourdement", a expliquéLouiza Madani, présidente de laCommission des finances et membre dela Commission de résolution des litiges,lors de la réunion du Bureau fédéral dela FAF. La représentante de la CRL ademandé à ce que les frais de traitementdes dossiers soient déduits par la Liguede football professionnel (LFP) desdroits de retransmission des clubs, ceque la LFP a accepté, selon la mêmesource. Le Bureau fédéral, présidé parKheïreddine Zetchi et réuni dimancheà Sidi Moussa (Alger), a relevél’"ampleur" des dettes des clubs à moinsde trois mois de l’expiration du délai qui leur a été accordé afin d’assainirleur situation financière. Il a réitéré ladétermination de la FAF à appliquer larègle de l’"accession administrative" quiconsiste à ne pas valider l’accessionsportive d’un club, professionnel soit-ilou amateur, qui n’aurait pas assaini sasituation financière. Une dernière miseen demeure sera envoyée aux clubsconcernés avant la saisine de laCommission de discipline pour l’appli-cation de la réglementation qui prévoit,dans pareils cas, une défalcation depoints, voire même une rétrogradationadministrative.

Ligues 1 et 2 Mobilis

La Fédération algérienne de football(FAF) a décidé de mettre en place

un comité de suivi de la sélection natio-nale que présidera le vice-président del'instance fédérale Bachir Ould Zemirli,a indiqué la FAF lundi sur son site.Cette décision a été prise sur "insistan-ce" du président de la FAF pour "uneplus grande implication des membres du Bureau fédéral dans la gestion de lasélection nationale", précise la FAF dontle Bureau fédéral s'est réuni di mancheà Sidi Moussa (Alger). "Ce comité s'oc-cupera du suivi de la sélection au quoti-dien et de la mise en place d'une straté-gie à moyen terme destinée à reconstrui-re une sélection conquérante et compéti-tive digne des qualités individuelles de sa composante", souligne la mêmesource. Outre Bachir Ould Zemirli, ce comité de suivi est composé deMohamed Maouche, Hakim Medane,Rachid Gasmi, Larbi Oumamar et AmarBahloul.

Équipe nationale

Les clubs professionnelsendettés de plus de 500 millions DA

Ould Zemirli à la tête d'uncomité de suivi

La Dépêche de Kabylie : Votreéquipe a concédé une défaiteface au NAHD, vous êtes sûrement très déçu ?

Fayçal Abdat : Cette défaite nousa fait très mal, on aurait pu avoirun meilleur score lors de cetterencontre. On s’est créé plusieursoccasions et on pouvait tuer lematch en première pér iode.Néanmoins, on a commis deser reurs qu’on a payé cache. Ondoit apprendre de nos er reurs etéviter de reproduire le même scé-nar io lor s des prochaines ren-contres.

Votre équipe encaisse à chaquerencontre et la défense estdevenue le maillon faiblede l’équipe. Partagez-vous cet avis ?

Cer tes, la défense est devenue lemaillon faible de l’équipe. Il est

aussi vr ai que nous avonsencaissé plusieur s buts qu’onpouvait éviter. On doit travaillerdavantage pour combler noslacunes. Avec de la persévéranceet beaucoup de travail, je resteconfiant pour que la défense secompor tera mieux lors des pro-chains rendez-vous.

Certains reprochent à la défen-se le manque de cohésion…

Notre équipe encaisse malheu-reusement les buts et c’est toutel’équipe qui assume les er reursdéfensives. Le premier défenseurc’est l’avant centre comme le pre-mier attaquant est le gardien debut. La responsabilité est par -tagée et on assume toutes leser reurs commises. Cependant, letravail fourni aux entrainementsnous per mettr a, espérons-le,d’améliorer le rendement de l’é-

quipe dans les prochaines ren-contres.

Vu les résultats négatifs enregistrés lors des deuxderniers matchs, ne craignez-vous pas que le doutes’installe au sein du groupe ?

Je ne pense pas que le doute puis-se s’installer, car nous sommesqu’en début de saison. Malgré lesrésultats négatifs on continuera àtravailler en préparant convena-blement les prochains matchs. Legroupe est conscient et on ne lési-nera pas sur les effor ts pour amé-liorer nos résultats.

Comment se présentele match de samediface au DRB Tadjenanet ?

Evidemment, apr ès deux fauxpas nous sommes condamnés ànous r acheter face au DRBTadjenanet. Ce match sera trèsimpor tant et difficile face à uneéquipe qui cherchera le rachataussi. Quoiqu’il en soit, on évo-luera sur notre ter rain et on doitgagner ce match pour renoueravec les bons résultats.

Les supporters craignent toujours de revivre le scénariode la saison dernière…

Les suppor ter s doivent êtrepatients et soutenir cette équipequi est rajeunie à 80% . Avec leursoutien, le groupe r éussir a debelles choses inchaalah. En tantque joueurs notre seul objectif estd’enregistrer les bons résultatspour les satisfaire. On fera toutpour battre Tadjenanet.

Entretien réalisé parMustapha Larfi

À l’instar de sescoéquipiers, le

défenseur FayçalAbdat était très

déçu par la défaitede son équipeface au NAHD.

Dans cet entretien,il parle de la

défense qui estdevenue, selon lui,

le maillon faiblede l’équipe.

BADER BRAHIM, directeur de l’éducation de Béjaïa

C’est ce qu’a déclaré BrahimBader, directeur del’éducation de la wilaya de

Béjaïa, lors de la conférence depresse qu’il a animée, avant-hiermatin, au siège de son institution.À cet effet, il soulignera que lesélèves dont les parents bénéficientde l’allocation de solidar ité de 3000 dinars ouvrent droit aux livresgratuitement. 71 000 parents sontinscr its et il est attendu uner allonge de 15 000 aides. Parailleur s, dans le sillage de lasolidar ité, 12 600 trousseauxscolaires ont été offer ts par les

services de la direction de l’actionsociale et 6 217 autres offer ts par lawilaya. Bien que la gestion descantines relève désor mais desmair ies pour le palier du pr imaire,n’empêche qu’elles ont, dans leurmajor ité, assuré le déjeuner auxélèves dès la première semaine dela rentr ée, souligner a Br ahimBader. Le conférencier donneraégalement une situation chiffrée deson secteur. C’est ainsi que noussaurons que 106.289 élèvesfr équentent les 561 écolespr imaires, dont 17 327 aupréscolaire et 17 012 en classe de5e, c'est-à-dire en classe d’examen.Parmi ces derniers, 34 564 étudientTamazight dans 547 écoles sur les561 existantes. Pour le cycle

moyen, 59 683 élèves suivent leurscours dans les 158 collèges de lawilaya dont 49 959 étudientTamazight. Le nombre des élèvesqui s’appr êtent à subir lesépreuves du BEM, en juinprochain, est de 11 915.Concernant le troisième palier, les64 lycées enregistrent 31 729élèves, dont 11 801 en classes determinale. La moyenne des élèvespar classe oscille entre 25 et 26pour l’ensemble des trois paliers,mais il subsiste des classessurchar gées dans cer tainsétablissements d’Akbou ou desécoles pr imaires de Sidi Ali Lebheret Taghzouyt, au chef-lieu dewilaya, fer a remarquer BezaBenmansour, secrétaire général de

la DE. Celui-ci enchaîner a enexpliquant la str atégie mise enplace, à savoir la multiplication derencontres avec l’encadrementavant même la rentrée scolaire.Ceci s’est traduit par l’affectationde 920 professeurs d’enseignementpr imaire puisés de la liste d’attentede 2016, dont 750 ont obtenu leurchoix. Le mouvement opér é atouché, globalement, près de 4 000fonctionnaires et cela a donné desrésultats satisfaisants pour 92%d’entre eux, a déclaré le numéro 2de l’académie. La pr ise en chargedes situations administratives etfinancières des fonctionnaires a étéégalement pr ésentée sous sesmeilleures facettes. Pour l’orateur,4 112 fonctionnaires de la direction

de l’éducation ont eu droit à desr égular isations d’échelons et depromotions, en plus du cas des 2900 vacataires dont le dossier «estdésor mais clos à Béjaïa».D’ailleur s, dans le cadre desdébats, répondant à une questiond’un confrère, le chef du serviceGestion des paies a déclar équ’aucun retard n’est enregistré àson niveau, hormis une fois par anlors de la mise en place des créditspour l’exercice. Concer nant leslogements indument occupés, lesresponsables de l’académiedéclareront que les 124 logementsdits «Dantin» ont fait l’objet d’undésistement et que la direction desdomaines a établi des baux etrefuse leur cession. Pour les autres,122 logements d’astreinte ont étélibérés et 73 autres sont en cours delibération par voie judiciaire. Pource qui est des résultats scolaires, lesresponsables du secteur au niveaude la wilaya de Béjaïa se disentsatisfaits et les résultats par lentd’eux-mêmes, feront-ils savoir,sauf que pour le pr imaire, Béjaïan’a pas eu les résultats escomptés.A une question au sujet du cas desélèves du pr imaire qui seretrouvent à la rue entre midi et13h alors que ceux des collèges etlycées sont gar dés dans lesétablissements, Brahim Bader diraqu’il prendr a attache avec lesinspecteur s et les directeur sd’écoles pour essayer de trouverune solution. Il enchaînera endisant qu’il compte faire par t duproblème aux autor itéssupér ieures et initier l’opérationà Bejaia.

A Gana.

«Hormis les livresde Tamazight pour

les classes de1ère à la 3e année

du moyen et leslivres de maths

pour les 2e et 3eannées du moyen,

qui serontdistribués d’ici la

fin de semaine,tous les manuelsscolaires ont été

mis à ladisposition de

l’ensemble desélèves.»

Mercredi 27 septembre 2017L’ÉVÉNEMENT2

«Le dossier des vacatairesest désormais clos»

Bouira

Le bilan des activités du secteur de la jeu-nesse et des spor ts pour les années 2016 et

2017 a été exposé, hier, à l'occasion d'uneconférence de presse, la première au niveaude la wilaya, tenue au niveau de la maison desjeunes Mohamed Issiakhem du centre-ville deBouira. Les directeurs : de la jeunesse et desspor ts, M. Djamal Djender, de l'Office desétablissements des jeunes (ODEJ), M. HamalHocine, et de l'OPOW, M. Daba FouadLahcen, y ont présenté un bilan global desactivités de leur s structures durant cettepér iode. Concer nant l’ODEJ , M. HamalHocine a assuré que le plan d'action prévu aété concrétisé dans sa globalité. Selon l' inter -venant, ce secteur, qui compte 71 différentsétablissements à travers la wilaya, compteplus de 70 000 jeunes adhérents structurésdans des associations et clubs locaux. M.Hamal ajoutera que pas moins de 57 000jeunes de la wilaya ont bénéficié des disposi-tifs du " Plan Bleu" pour les vacances. «De lapér iode allant de juin à août, le Plan Bleu aregroupé des sor ties quotidiennes au profitdes jeunes vers les wilayas côtières. Il a aussicompor té l'organisation de 6 campings dejeunes au niveau de 5 wilayas, en plus de l' ins-tallation de trois piscines mobiles au niveaudes communes de Bouir a, Djebahia etM'Chedallah. Plus de 900 jeunes ont bénéficiédu Plan en allant à Béjaïa et J ijel», a-t-ildétaillé. M. Hamal ajoutera que les établisse-ments des jeunes de la wilaya ont aussi orga-

nisé des campagnes de sensibilisation, de net-toyages et de plantation d'arbres, en plus desactivités de loisir s organisées régulièrement :«Notre politique reste celle de l'ouver ture.Tous nos établissements sont ouver ts auxjeunes, qui activent à travers les associationset les ligues agr éées, dans différentsdomaines, tels l' or ganisation de tour noisspor tifs, de soirées ar tistiques, de journéespor tes-ouver tes, de formations et de cam-pagnes d' information et de sensibilisation.Plus de 600 jeunes ont aussi pr is par t à lacaravane de la wilaya pour la commémora-tion du Congrès de la Soummam, à Ifr iOuzlaguen». M. Hamal ajouter a que lesjeunes adhérents aux établissements dejeunes se sont impliqués dans l'organisationdu grand défilé du 5 juillet à Bouira. Il s'estattardé, par ailleurs, sur la mise en place dunouveau dispositif pour le transfer t de la ges-tion des établissements des jeunes pat lesassociations : «Actuellement, nous avons deuxétablissements de jeunes gérés par deux asso-ciations au niveau des communes d'AthMansour et Hadjra Zargua. Notre objectif estde généraliser cette démarche très impor tan-te, à condition qu'on trouve des associationssér ieuses et compétentes. Les associationsseront libres d'agir, d'organiser des activitéset d'utiliser les locaux et les moyens de nosétablissement», a-t-il indiqué. Pour la pro-chaine année, M. Hamal affirmera qu'un pro-gramme d'action a d'ores et déjà été adopté et

il sera mis en application à par tir du mois dejanvier 2018. Ce nouveau programme com-por te plusieur s activités avec notammentl' implication du mouvement associatif de lawilaya. Concernant l'OPOW, le directeur M.Daba Fouad Lahcen, mettra en exergue leprogramme estival consistant notamment enl'ouver ture des 10 piscines que compte lawilaya. Selon-lui, pas moins de 30 000 jeunes,âgés entre 8 et 22 ans, ont bénéficié de ce pro-gramme : «C'est une première à l’échellenationale. Toutes les piscines dont dispose lawilaya ont été ouver tes, gratuitement et 6jours sur 7. Nous avons établi un programmepour chaque commune, le tr anspor t étaitassuré par les autor ités locales et l’assurancepar l’ODEJ de Bouira», a expliqué M. Daba,qui ajoutera que la DJS de Bouira a établi unprogramme de formation de jeunes dans lanatation, en collaboration avec l’institut spé-cialisé en natation. «Ces jeunes ont ensuite étéemployés par le biais de contrats renouve-lables et ils ont pallié le manque des enca-dreurs qualifiés en natation, dans les piscinesde la wilaya, puisque ces derniers ont assuréconvenablement leur mission durant toute lapér iode estivale», dir a le responsable quiajoutera : «Ce sont des jeunes impliqués dansdes associations spor tives que nous avons sol-licités et formés durant une pér iode d’un moisà Alger. Ils ont assuré cette mission convena-blement durant cette pér iode et seront proba-blement maintenus dans leurs postes après

l’ouver ture de la saison hiver nale».L’intervenant soulèvera, cependant, le pro-blème de manque de ressources financièrespour ces piscines, dont les responsablesétaient obligés de faire appel à la contr ibutiondes autor ités locales, afin de régler les fraisdes énergies et de l’entretien : «L’électr icité,le gaz et l’eau nous reviennent très cher etcomme nous n’avons pas de ressources finan-cières impor tantes, nous avons fait appel à lacontr ibution des municipalités qui nous ontaidés à tenir le coup durant cette longuepér iode». Pour sa par t, le DJS de Bouira, M.Djamel Djender, exposera la situation généra-le des clubs spor tifs et des associations spor -tives de la wilaya. Selon lui, la wilaya deBouira recense plus de 230 clubs et associa-tions spor tifs, qui activent dans différentesdisciplines. M. Djender soulèvera cependantle problème du retard qu’enregistrent cesclubs pour déposer leurs engagements finan-ciers au niveau de la DJS. Il ajoutera que seu-lement 5 clubs ont déposé leurs engagementsdurant ce mois de septembre. «Souvent, lesresponsables de ces clubs dénoncent l’absencede subventions de la DJS, mais il faut savoirque ces clubs ne sont pas à jour dans leursdossiers», a-t-il expliqué, avant de rassurerqu’une subvention supplémentaire pour lesclubs spor tifs de la wilaya a été allouée sur lebudget de la wilaya.

Oussama Khitouche

La DJS et l'ODEJ font leur bilan

ÉLECTIONS LOCALES 284 listes enregistrées à la DRAG de Béjaïa

Mercredi 27 septembre 2017 L’ÉVÉNEMENT 3

Le RCD devancépar le FLN et le RND

Pour les 43 sièges de l’assem-blée populaire de wilaya,hormis les deux listes indé-

pendantes, il y aura dans la cour -se, le FFS, le RCD, l’ANR, leRND, le PT, le MEN, le FLN, lePST, le MPA, le HMS, l’allianceTAJ et le Front de l’avenir. Pource qui est des communales, le FFS

prend la tête des listes avec laprésence du par ti au niveau de 50communes sur les 52 que comptela wilaya. Il est suivi du RNDavec 49 listes, le FLN avec 43, leRCD avec 38, le TAJ avec 20listes, le MPA avec 14 listes, leMEN avec 10, le Front de l’aveniravec 5, le PT avec 3, le PST avec 2et, avec une liste chacun, les par -

tis Talai El Hour iate, HMS,Mouvement Islah, FBG et FMN.Les 33 listes indépendantes, elles,sont répar ties à travers 25 com-munes. El Kseur, Amizour etTifr a enregistrent chacune 2listes indépendantes, alors que lescommunes d’Aokas, Ouzellaguenet le chef-lieu de wilaya en enre-gistrent 2 chacune. Les listes res-

tantes sont r épar ties, à r aisond’une par localité, sur 18 com-munes. Ce qu’il faut retenir deces préparatifs, c’est l’engoue-ment sans précédent des listesindépendantes et la multiplica-tion des candidats postulants auxcommandes des APC et del’APW. Bejaia a enregistré 602candidats titulaires pour seule-ment 43 sièges à l’APW. De mêmepour les communes où cer tainesont vu le nombre des candidatsatteindre des chiffres record. ATifra et Aokas, des communesdont le nombre d’habitants estinfér ieur à 20 000, pour ne citerque celles-ci, il y aura plusieurslistes en course. En tout, ce sontquelque 6 000 candidats qui pos-tuleront à la gestion des 52 com-munes et quelque 800 qui leferont pour l’assemblée populairede wilaya.

A Gana.

À l’expiration dudélai de dépôt

des candidaturesaux prochaines

élections locales,la DRAG de

Béjaïa aenregistré ledépôt de 272

listes, dont 33indépendantes,

pour lescommunales et

14 listes pourl’APW, dont deuxindépendantes et

12 partisanes.

Le nombre des candidats aux électionslocales du 23 novembre prochain a

atteint 165 000 candidats pour les APC et16 600 pour les APW, a indiqué, avant-hier,le Secrétaire général du ministère del’Intérieur, M. Salah-Eddine Dahmoune. Lenombre de candidats aux élections locales aatteint 165.000, dont 51,5 % sont âgés demoins de 40 ans, 4,5% âgés de plus de 60ans, 25% ont un niveau universitaire, 59%ont un niveau secondaire et 16% ont unniveau primaire, tandis que le nombre decandidates à cette échéance électorale est de18%, a précisé M. Dahmoune lors d’uneconférence de presse. L’intervenant a souli-gné que les chiffres avancés «sont provi-soires et seront arrêtés conformément auxdélais légaux fixés dans la loi organiquerelative aux élections». En ce qui concerneles listes électorales déposées pour ce ren-dez-vous, le responsable a précisé qu'ellesétaient au nombre de 9.562 listes, dont8.728 listes de partis politiques, 717 listesd'alliances et 151 listes d'indépendants.Quant aux élections des Assemblées popu-laires de wilaya (APW), il a fait savoir que16.600 candidats étaient en lice, précisantque 48% d'entre eux ont moins de 40 ans,4,8% d'entre eux ont plus de 60 ans et 28%sont des femmes. Parmi ces candidats,34,5% ont un niveau universitaire, 52,5 ontun niveau secondaire et 13% ont un niveauprimaire. S'agissant des listes déposées pourles élections des APW, le nombre des listesa atteint, selon le secrétaire général duministère, 620 listes dont 510 listes de partispolitiques, 72 listes des alliances et 24 listesdes indépendants. Le même responsable aindiqué que le nombre d'électeurs avant lafin de la révision exceptionnelle des listesélectorales a atteint «22,296.037 électeursdont 691 727 nouveaux inscrits». S'agissantdes alliances en lice pour les prochainesélections locales (APC et APW), il indiqueraque ses services avaient enregistré quatrealliances. Il s'agit de l'alliance El Fethregroupant 5 partis «Parti national algérien,Parti patriotique libre, Mouvement descitoyens libres, Front national pour la justicesociale et le Front du militantisme national»,de l'Alliance El Binaa qui regroupe 3 partis«Mouvement En-Nahda, Front de la justiceet du développement et le Mouvement ElBinaa», de l'Alliance El Fadjr (Front del'Algérie Nouvelle et Parti El Fadjr ElDjadid), et de l'Alliance Tadj (Front desjeunes démocrates, Parti Ennour El Djazairi,Rassemblement national républicain etTajamou Amel Al Djazair). Il a par ailleursrecensé 12 457 centres de vote dont 342nouveaux centres, 55 866 bureaux de votedont 3.111 nouveaux bureaux, ainsi que4 734 salles et lieux publics réservés à lacampagne électorale dont le lancement estprévu le 29 octobre. Le secrétaire généraldu ministère a réitéré "l'engagement" dudépartement de l'Intérieur à garantir la trans-parence et l'impartialité de l'administrationpour la réussite de ce rendez-vous électoral,en application des dispositions de laConstitution et en consécration des réformespolitiques initiées par le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika.

165 000 candidatspour les APC et 16 600 pour les APW

L’Algérien n’est pas perméable à l’intox du jourPointS. Ait Hamouda

Le plus haut degré dans les dédales del’informel reste l’impunité dont il bénéfi-

cie en amont et dans la permissivité dontjouissent la plupart des «promoteurs» del’informel. Qu’il soit de jure ou de facto, lelaxisme avec lequel ils doivent compter nese mesure qu’à l’aune des difficultés qu’al’Algérien pour boucler ses fins de mois difficiles, délicates et éprouvantes. Et celane fait que commencer. Qu’il (l’Algérien)

patiente, cela est à son honneur. Il est connupour ses réserves de patience inépuisables,mais en profiter, ne semble pas être indiquéni même conseillé. Le commun des mortelsvous le dira, l’Algérien peut tout acceptersauf à le prendre pour un demeuré. Le résul-tat à la fin des courses il le connait, mais ilne peut réduire à sa plus simple expressionles bourdes dont il n’est pas responsable, àmoins de le réduire à l’état végétatif. Et pource faire, il faudrait carrément lui faire assu-mer l’opprobre comme le bien à des niveaux

acceptables. Lui faire admettre le pondérableet l’impondérable à force de convictions etde persuasion à travers un discours, dont lemoins qu’on puisse dire, est juste avec lavéracité imparable de l’Etat. En dehors, iln’est pas question de jouer avec ses convic-tions patriotiques. La dernière trouvaille detrottoir-sat, de la rumeur qui spécule avec lafoi des Algériens ne peut pas durer. De plus,le tapage auquel il assiste ne fera qu’exacer-ber sa colère et sa rancœur dut elle se nourrird’ «on dit» n’ayant aucune existence légale.

On répète comme une arlésienne la rumeuret l’on sème ainsi les graines d’une substancetoxique dans l’opinion pour l’empoisonnerjusqu’à la lie et la monter contre son pays.C’est à croire le peuple prêt à se souleverpour tout et n’importe quoi. Il en fautd’autres pour que n’importe quel quidampuisse installer le doute chez lui. Il en vaainsi des Algériens.S. A. H.

Le bond du RND et du MPAPrésent dans une cinquantaine de com-

munes, le FFS perd une commune parrappor t aux élections locales de 2012. Durantcelles-ci, le plus vieux par ti de l’oppositionavait présenté des listes dans 51 communessur les 52 que compte la wilaya de Béjaïa.Contacté, Rachid Chabati, député et secrétai-re fédéral du par ti à Béjaïa, a justifié cela par«la situation conflictuelle qui a prévalu àTaour ir t Ighil et par l’absence de structura-tion du par ti à Ath Mellikeche». Toutefois, ilrestera optimiste en déclarant que son par tiréussira, cer tainement, à rafler une trentainede communes. Pour ce qui est de l’APW, enoptant pour le maire d’Akfadou, MeheniHaddadou, le FFS souhaite la garder sous saprésidence, comme le soulignera le fédéral quiavance un taux major itaire tant dans les APCqu’à l’APW. Mais sera-t-il en mesure de lefaire, sachant que la formation chère à feuHocine Aït Ahmed a perdu de son aura ? Lefrère ennemi, le RCD en l’occur rence, seraprésent dans 38 communes, soit trois com-munes de plus que 2012. Cela se justifie, selonAziz, un proche de la direction du par ti àBéjaïa, par le retour de quelques anciens mili-tants qui étaient élus sous la bannière d’autresformations politiques en 2012, à l’instar de latête de liste du chef-lieu de wilaya. Mais celareste en deçà des oppor tunités dont disposaitla formation à l’époque de Saïd Sadi. Lawilaya de Béjaïa était considérée comme lefief du RCD et aujourd’hui, les luttes intes-tines ont eu raison des vér itables militants quiont été, major itairement, écar tés des instances

dir igeantes. Par contre, le RND qui n’avaitprésenté que 28 listes aux communales de2012, a réussi le par i d’être présent dans 49communes sur les 52 que compte la wilaya.Une vér itable per formance à mettre sur lecompte du travail de proximité entamé depuisquelque temps par l’actuel bureau de wilaya.Pour Kamel Bouchoucha, secrétaire de wilayade la formation d’Ahmed Ouyahia à Béjaïa,que nous avons eu au téléphone, «cetteavancée permettra au par ti d’avoir des élusdans une vingtaine de communes, avec la pos-sibilité d’en gérer la moitié et d’y être associédans l’autre moitié.» Alors qu’en 2012, il diraque le par ti avait géré, par alliance, deux com-munes seulement. Pour ce qui est de l’APW,c’est l’actuel vice-président de l’APW sous labannière du RND, Hocine Kerrouche, quiconduira la liste. Le MPA a, de son côté, faitune vér itable percée en présentant des listesdans 14 communes alors qu’en 2012, il n’a pule faire que dans sept. C'est-à-dire qu’il a dou-blé le nombre de communes à gérer, éventuel-lement. Selon Yacine Ramdani, actuel maired’Oued Ghir, l’une des deux communesgérées par son par ti, qui a été sollicité par sapopulation pour rempiler pour un autre man-dat, le MPA compte s’imposer dans toutes lescommunes où il se présentera, en plus d’unimpor tant nombre de sièges à l’APW dont laliste sera menée par Abdellah Kaci, directeurd’hôpital, qui était élu à l’actuelle APW sousla bannière du FLN. Il y aura dans cette listeun autre élu à l’APW sous l’étiquette du RNDet un candidat malheureux, mais qui a fait

trembler les candidats à for t ancrage, enratant de peu son investiture, aux récenteslégislatives sous la bannière du par ti pour labonne gouvernance. Des dissidents qui ontrejoint le MPA pour étoffer ses effectifs. Notreinter locuteur est très optimiste en annonçantque l’APW sera dir igée par l’alliance prési-dentielle dont en fait par tie sa formation poli-tique. Le FLN, présent dans 43 communesalors qu’il était dans 48 en 2012, a fait un pasen ar r ière en «perdant cinq communes auniveau de la vallée», fera savoir un proche dupar ti. Probablement que la création de deuxMouhafadhas y est pour quelque chose.D’ailleurs, au niveau de la commune d’Aokas,deux listes ont été confectionnées et ce n’estque le dernier jour, au soir, que la liste défini-tive qui se présentera dans cette commune aété dévoilée. De même pour l’APW où onavait annoncé l’actuel président de l’APWcomme tête de liste alors qu’en définitif, il aété décidé d’y mettre un ancien militant en lapersonne de Hamid Belhocine, ex-directeurde la SNLB. Sinon, mis à par t les autres for -mations politiques à moindre ancrage, il yaura deux listes indépendantes : l’initiativecitoyenne, par r ainée par le néo-députéBrahim Bennadji et menée par AbdelhamidYoubi qui était annoncé, un cer tain moment,au par ti d’Ali Benflis, puis celle qui por te leslogan «Ensemble construisons l’avenir» quedr iver a Zahir Attouche, actuel maire deTibane.

A. G

Élections 2012 - Élections 2017

TIZI-OUZOU Ouverture du 2e Salondu patrimoine culturel immatériel

Àquelques jour s deTaachour t, les or ganisa-teurs du Salon ont voulu

qu’il soit placé sous le thème de«La tradition, la solidar ité et de lacommunion». La manifestation estaxée sur les différentes facettes denotre hér itage patr imonial, à tra-ver s des expositions, des confé-rences, des démonstr ations etreprésentations ar tistiques, de lapoésie, du conte et du chant…», aexpliqué la directr ice de la culture,Mme Goumeziane Nabila. L’on apar ailleurs indiqué que pour cette2e édition, c’est la fête deTaachour t qui est mise à l’honneur.L’élan de solidar ité et de par tagequi la car actér ise ser a mis enexergue, pour démontrer toutes lesvaleurs por tées par cette fête reli-gieuse et traditionnelle à la fois.L’objectif étant, selon la respon-sable, de «renforcer le sentimentde communion et d’échange» et«lutter contre la perdition». Pouratteindre ce but, selon la respon-sable de la culture, «l’implicationde tous les acteurs de la culture et

du mouvement associatif est indis-pensable». Afin de rendre ce patr i-moine immatér iel oral transmis-sible aux prochaines générations,les responsables de la culture dansla wilaya de Tizi-Ouzou œuvrenten collaboration avec les associa-tions. «L’édition est le meilleurmoyen», selon la directr ice de la

culture. Le patr imoine culturelimmatér iel comprend «les tradi-tions, les expressions orales, l’ar tdes spectacles, le savoir-faire ar ti-sanat, les pratiques sociales, lesr ituels et événements festifs et lesconnaissances et pratiques concer -nant la nature et l’univer s», aencore expliqué Mme Nabila

Goumeziane, dans son allocutiond’ouver ture. Elle ajoutera : «Lepatr imoine immatér iel se présentesous forme d’une diversité d’ex-pressions et d’éléments physiquesgestuels, de formules, de récita-tions, de chants et danses, de vête-ments spécifiques, de processions,de sacr ifice d’animaux, ainsi qued’aliments par ticuliers». Pour cequi est de la transmission de cepatr imoine, la directr ice de la cul-ture expliquera que «celle-ci estfaite de génération en génération etprocure un sentiment d’appar te-nance, d’identité et de continuitécontr ibuant ainsi à promouvoir lerespect de la diversité culturelle etla créativité humaine». Plusieursexpositions et activités, telles que«Acewiq n lxalat», des démonstra-tions de pratiques et r ituels deTaachour t (habits, henné, platstraditionnels, chants religieux…)ont marqué l’ouver ture de ceSalon. Soulignons qu’à l’occasionde ce Salon, un hommage a étérendu à M. El Hadi Ait Ouares, dela troupe de Lakhwane d’AïtYahia.

Kamela Haddoum.

Mercredi 27 septembre 2017ACTUALITÉ4

Les traditions ancestrales revisitées

La 2e éditiondu Salon du

patrimoineimmatériel

s’est ouverteofficiellement,

hier, à la Maisonde la culture

Mouloud Mammeride Tizi-Ouzou.

Bouzeguène

Un jeune homme de 22 ans, demeu-rant à Azazga, a été arrêté, mercre-

di dernier, par la police de Bouzeguènepour «détournement d’une mineure».L’arrestation de cet individu est interve-nue suite à une plainte déposée par lepère de la victime au commissariaturbain de ladite localité. «Les forcesde la police de la sûreté de daïra deBouzeguène ont ouvert une enquêtequi a permis de confondre et arrêterl’auteur, âgé de 22 ans, demeurant àAzazga», est-il mentionné dans un com-muniqué rendu public, hier, par la sûretéde wilaya de Tizi-Ouzou. Celle-ci sou-ligne que «l’individu incriminé a faitconnaissance avec la victime sur leréseau social Facebook, et au fil deséchanges, il l’a détournée et l’a incitéeà la débauche en usant de chantage».Sitôt appréhendé, le jeune homme s’estvu instruire à son encontre une procédu-re judiciaire pour «viol sur mineure,acte contre nature, incitation à ladébauche, atteinte à la vie privée par laprise de photos et vidéos sans consente-ment, et confection de scènes obscènes àdes fins de diffusion». Présenté, jeudi 21septembre dernier, au parquet d’Azazga,l’individu à été mis en détention préven-tive, conclut le communiqué.M.A.T.

Un homme arrêtépour détournementde mineure

Lakhdaria

Dans le cadre de la lutte contre letrafic de stupéfiants, les éléments

de la brigade mobile de la police judi-caire (BMPJ) de Lakhdaria ont arrêté,cette semaine, au centre-ville deLakhdaria, un dealer de drogue répon-dant aux initiales S. A, âgé de 22 ans.C’est ce qu’a annoncé la cellule decommunication de la sûreté de wilaya.Selon la même source, la police a agisuite à des renseignements faisantétat de la présence d’un individu quis’adonnait à la commercialisation dela drogue près du centre commercialdu centre-ville. Suite à cela, les élé-ments de la BMPJ sont intervenuspour arrêter l’individu en possessiond’une quantité de drogue estimée,selon la police, à plusieurs dizaines degrammes de kif. Après enquête, l’indi-vidu a été présenté devant le procureurde la République près le tribunal deLakhdaria qui a ordonné sa mise endétention à la maison d’arrêt de laville de l’ex-Palestro. D. M.

Arrestation d’undealer de drogue

ADE de Bouira

Les communes de Bordj Okhriss,Mesdour et Taguedit, situées au sud

de la wilaya de Bouira, seront touchéespar une coupure d’eau, aujourd’huimercredi. C’est ce qu’a annoncé, hier,l’Algérienne des eaux (ADE) de Bouiradans un communiqué. Selon l’ADE,cette rupture en eau est due à une cou-pure de courant programmée au niveaude la station de pompage (SP4) de Tiza,alimentant ces trois communes du sudde la wilaya. L’ADE assure qu’elle mettra en œuvre tous les moyens néces-saires pour assurer la continuité duservice et rétablir au plus vite la distri-bution en eau.D. M.

Avis de coupured’eau pour troiscommunes

Rendez-vous des visas pour l'Espagne

Modification de la procédure dès le 5 octobre Le Consulat général d'Espagne en

Algér ie et BLS International sont heu-reux d'annoncer la mise en œuvre d'unemodification du processus de demande devisa pour l’Espagne, avec effet au 5octobre 2017. BLS International, encollaboration avec le Crédit Populaired'Algér ie (CPA), a introduit la nouvelleprocédure qui vise à aider les voyageursauthentiques à prendre rendez-vous plusfacilement et à éviter toute utilisationfrauduleuse

Étapes à suivreAvant de prendre un rendez-vous en lignesur le site Web de visa BLS pourl’Espagne, le demandeur est tenu de payerles frais du service BLS International àl'agence CPA la plus proche. Le dépôt se fera sur le compte bancaire:004 00174 4000029582 clé 19La Banque fournira au demandeur unreçu bancaire pour chaque paiement. Ce

reçu compor te un numéro de sér ie. Cenuméro sera considéré comme numéro de référence pour les réservations derendez-vous sur le site internet de BLSInternational: https://alger ia.blsspainvi-sa.com/french/index.phpUne fois le paiement effectué à CPA, ledemandeur doit attendre 24 à 48 heuresavant de commencer le processus de réser -vation en ligne en utilisant les détails dureçu bancaire.Les versements bancaires pour ront sefaire dès le 2 Octobre prochain.

Instructions importantesLe reçu bancaire est valable pour huit (08)jours à par tir de sa date d'émission. Au-delà de ce délai, les reçus ne seront plusvalides et le paiement n'est pas rembour-sable. BLS International invite sesaimables requérants à planifier leurs datesde voyage avant d’initier leur réservationde rendez-vous

Le candidat doit présenter l'or iginal dudocument de voyage (c'est-à-dire le passe-por t) à la Banque. Ceci est obligatoire,sinon le paiement ne sera pas accepté auCPA... Une attention par ticulière estaccordée au dépôt familial. Dans ce cas, le chef de famille (père ou tuteur légal)doit présenter une preuve de parenté oude tutorat (Fiche familiale, décision de lajustice...) et faire un dépôt distinctif pourchacun des membres de sa famille.Il n'y a pas de frais supplémentaires endehors des frais de service prélevés parBLS international pour l'utilisation de ceservice. Quiconque offre ce service encontrepar tie de tout paiement supplémen-taire le fait illégalement et est sujet à desactions en justice. BLS International n'estpas responsable de cette décision si elle estinitiée par le demandeur

Grogne des armateurs de pêcheDans une déclaration datée du 25 septembre en

cours, dont une copie nous a été remise, les arma-teurs de pêche du port de Béjaïa dénoncent «les agisse-ments et le comportement du directeur de la pêche etdes ressources halieutiques de la wilaya de Béjaïaenvers la profession et les partenaires sociaux». Groupésdans l’organisation du patronat et des entrepreneurs,section pêche (Onpe), les armateurs de la pêche repro-chent dans le même document au responsable local dusecteur son «refus de collaboration, le manque d’infor-mation, le refus d’accompagnement pour trouver dessolutions aux problèmes socioprofessionnels que ren-

contrent les armateurs de pêche, l’entrave aux activitéspar la fermeture des portes du dialogue, le mépris enversle partenaire social Onpe.» Par cette déclaration, notentles rédacteurs du document, «nous attirons l’attention deMonsieur le ministre la Pêche et des ressources halieu-tiques sur les pratiques indélicates de ce responsable.»Les armateurs de pêche du port de Béjaïa sollicitentdans leur déclaration l’intervention du ministre «pourlever tous les obstacles et redémarrer avec des basessolides.» B. Mouhoub

Port de Béjaïa

du jourMercredi 27 septembre 2017 ACTUALITÉ 5

ABDERRAHMANE RAOUYA, ministre des Finances, avertit

«Les réserves de chan-ge étaient à 105,8milliards de dollars

à fin juillet 2017 et elles pour -ront reculer à 97 milliards dedollars à la fin décembre 2017»,a affirmé M. Raouya, lors deson inter vention devant laCommission des finances et dubudget de l'Assemblée populai-re nationale (APN) pour pré-senter le projet de loi por tantamendement de l'ordonnancerelative à la monnaie et au cré-dit. Il est à rappeler que lePremier ministre, AhmedOuyahia, avait souligné, jeudidernier devant l'APN, que «lesréserves de change du pays s'é-taient établies à 103 milliardsde dollars à fin août 2017 etqu'elles devraient reculer à 102milliards de dollars à fin sep-tembre 2017». Le matelas de

devises de l'Algér ie était à 114,1milliar ds de dollar s à findécembre 2016 contre 144,1milliards de dollars à fin 2015.Après de successives et considé-

rables hausses, les réserves dechange de l’Algér ie ont com-mencé à connaître un fléchisse-ment depuis 2014, sous l’effetcombiné de la baisse des cours

pétroliers et des expor tationsdes hydrocarbures ainsi qu'unehausse fulgurante des impor ta-tions. L' élan que prenait leniveau du matelas de devisesfut freiné dès le début 2014,lorsque le niveau des réservess’approchait des 195 milliardsusd à fin mar s 2014 maisamorça, par la suite, une ten-dance baissière en s’établissantà 193,27 mds usd à fin juin2014, avant de descendre enco-re à 185,27 mds usd à fin sep-tembre de la même année.Aupar avant, et par ticulière-ment depuis 2006, les réservesde change montaient à hauteurpar fois de 20 milliards usdsannuellement en s’établissant à77,8 mds usd en décembre2006, à 110,2 mds usd à fin2007, à 143,1 mds usd à fin2008, à 147,2 mds usd à fin2009, à 162,2 mds usd à fin2010, à 182,2 mds usd à fin2011, à 190,6 mds usd à fin 2012et à 194 mds usd à fin 2013.

Samira Saidj

Selon le ministredes Finances,

AbderrahmaneRaouya, lesréserves de

change del'Algérie

pourraientreculer à 97milliards dedollars à la

fin 2017.

«Les réserves de change risquent de reculer à 97 mds $»

Présentation du projet demain au gouvernement

Le projet de Loi de finances 2018 sera présentédemain mercredi au gouvernement par le ministre

des Finances, a indiqué hier à la presse le ministredes Finances, Abderrahmane Raouya, en marge de saprésentation du projet de loi portant amendement del'ordonnance relative à la monnaie et au crédit devantla Commission des finances et du budget del'Assemblée populaire nationale (APN). Pour rappel,le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait déclaréjeudi dernier à l'APN que le budget de fonctionne-

ment prévu pour l'exercice 2018 ne serait pas aug-menté, et ce, contrairement au budget d'équipementqui sera revu à la hausse du fait de l'augmentation ducoût des projets de développement des communes et des crédits du Fonds spécial du Sud et des Hauts-plateaux, ainsi que l'assainissement des dettes desentreprises. Le gouvernement prévoit aussi l'introduc-tion des chèques islamiques dans le Trésor public autitre du projet de Loi de finances 2018.

Loi de finances 2018

Le contrôle et le suivi de miseen oeuvre du financement

non conventionnel seront assuréspar une commission qui ser aplacée auprès du ministère desFinances, a indiqué hier mardi àAlger le ministre des Finances,Abder r ahmane Raouya.Inter venant devant laCommission des finances et dubudget de l'Assemblée populairenationale (APN) pour présenterle projet de loi por tant amende-ment de l'ordonnance relative àla monnaie et au cr édit, M.Raouya a assuré que l'utilisationdu financement non convention-nel devrait être " r igoureuse-ment encadrée et soumise à unsuivi continu" . Le contrôle de lamise en oeuvre se fera à traversle suivi de cr itères de per forman-ce. Pour rappel, le projet de loipor tant amendement de l'ordon-nance relative à la monnaie et aucrédit modifie et complète l'or -donnance de 2003 en introdui-

sant un ar ticle 45 bis qui stipuleque " la Banque Algér ie procède,dès l'entrée en vigueur de la pré-sente disposition, à titre excep-tionnel et durant une pér iode decinq années, à l'achat directe-ment auprès du Trésor, de titresémis par celui-ci, à l'effet de par -ticiper, notamment à la couver tu-re des besoins de financement duTr ésor, au financement de ladette publique inter ne et aufinancement du Fonds Nationald' Investissement (FNI)." Enoutre, l'ar ticle 45 bis note que" ce dispositif est mis en oeuvrepour accompagner la réalisationd'un progr amme de r éfor messtr ucturelles économiques etbudgétaires devant aboutir, auplus tard, à l' issue de la pér iodesusvisée, notamment, au rétablis-sement des équilibres de la tréso-rer ie de l'Etat et de l'équilibre dela balance des paiements. Unmécanisme de suivi de la mise enoeuvre de cette disposition, par le

Trésor et la Banque Algér ie, estdéfini par voie réglementaire" .En vue d' introduire ce nouvelinstrument, le Gouvernement aélaboré ce projet de loi por tantamendement de la loi sur la mon-naie et le crédit dont l'objectif estd'autor iser la Banque d'Algér ie,à titre exceptionnel et durant unepér iode de cinq années, à procé-der à l'achat direct de titres émispar le Trésor. Il s'agira de cou-vr ir les besoins de financementdu Trésor, de financer le rem-boursement de la dette publiqueinterne, et ce, en par ticulier, lestitres de l'Empr unt nationalpour la croissance levé en 2016,les titre du Trésor émis en contre-par tie du rachat de la dette ban-caire de Sonelgaz et les titres duTr ésor émis au profit de laSonatrach en compensation dudifférentiel sur les pr ix des car -burants impor tés et de l'eau des-salée. Il s'agit aussi, dans le caséchéant, de permettre au Trésor

de doter en ressources le FondsNational d' Investissement (FNI),au titre des pr ises de par ticipa-tion de l'Etat dans des investisse-ments ou de financements à longterme de programmes publicsd' investissements. Cet instr u-ment non conventionnel dontl'objet est de permettre la mobili-sation par le Trésor de finance-ments exceptionnels revêt uncaractère transitoire, limité dansle temps à cinq années. Lerecours à cet instrument est des-tiné à accompagner un program-me de réformes structurelles éco-nomiques et budgétaires qui,grâce à une rationalisation de ladépense publique et à une opti-misation des recettes fiscales,doit aboutir, au plus tard à l' issuede la pér iode considérée, au réta-blissement des équilibresmacroéconomiques et financiers(les équilibres de la Trésorer ie del'Etat et l'équilibre de la balancedes paiements).

Financement non conventionnel

Le ministre de la Communication, DjamelKaouane a déclaré, lundi à Alger que les

mesures prévues dans le plan d'action du gou-vernement sur l'information, soulignent l'intérêtaccordé par l'exécutif au champ médiatiquenational et sa détermination à relancer ce sec-teur "important". Dans une déclaration en margede la présentation par le Premier ministreAhmed Ouyahia, du plan d'action du gouverne-ment devant les membres du Conseil de lanation, M. Kaouane a indiqué que "le plan pré-voit plusieurs mesures qui soulignent l'intérêtparticulier qu'accorde le gouvernement auchamp médiatique national et son souci de ledévelopper et de renforcer sa composante, entant que secteur important dans la vie nationale,et en application du programme du présidentde la République, Abdelaziz Bouteflika". Leministre a indiqué que le plan d'action du gou-vernement "accorde une importance particulièreà la promotion de la liberté de la presse consa-crée par la Constitution algérienne", soulignantque dans le cadre de la régulation du secteur, ledocument adopté jeudi dernier par les membresde l'Assemblée populaire nationale (APN), prévoit, outre la "consécration du rôle effectifde l'Autorité de régulation de l'audio visuel", la mise en place d'une Autorité de régulation dela presse écrite et la relance du fonds de soutienà la presse. Ce sont là les engagements duPrésident de la République, AbdelazizBouteflika que le gouvernement tend à concréti-ser dans les meilleurs délais à travers leministère de la communication. Le Premierministre, Ahmed Ouyahia avait annoncé lors desa présentation du plan d'action, l'installationd'une autorité de régulation de la presse écriteavant la fin de l'année en cours avec la relance,l'année prochaine, du fonds de soutien à la pres-se. Il a ajouté que le document prévoit égale-ment "l'engagement à fournir davantage d'ef-forts pour améliorer la situation de l'informationen Algérie en commençant par l'améliorationde l'action du gouvernement et des institutions de l'Etat dans le domaine de la communication".Le Premier ministre a annoncé également la"promulgation d'une nouvelle loi" au courantde l'année prochaine à même de faciliter auxmédias l'accès à l'information et aux documentsofficiels conformément aux dispositions de laconstitution amendée, outre le soutien de l'Etatà l'information à travers la formation dans lesdifférents instituts d'enseignement supérieur.

Près de cinquante personnes, des bénéficiairesde logements sociaux, ont tenu un sit-in,

hier matin, devant le siège de l’OPGI de Bouira,pour exiger leurs clés qu’ils attendent depuisplus de 17 mois. Les contestataires venusd’Aomar disent en effet attendre «depuis février2016» la remise de leurs clés, après l’affichagede leurs noms sur la liste des bénéficiaires. «Ces 120 logements sont raccordés aux réseauxd’assainissement, de gaz naturel, d’électricitéet d’AEP, mais à chaque fois que nous nous ren-dons à l’APC d’Aomar ou même au siège dela wilaya pour exiger nos clés, nous sommesorientés vers l’OPGI», ont-ils expliqué. Deguerre lasse et après avoir frappé à toutes lesportes, c’est donc devant l’OPGI de Bouira queles mécontents sont venus protester. «Nous vou-lons savoir exactement à qui nous devons nousadresser pour pouvoir enfin occuper nos loge-ments… Nous louons des appartements depuisfévrier 2016, date de l’affichage de la liste desbénéficiaires et la période des recours estarrivée à terme. Pendant ce temps, nos loge-ments restent fermés alors qu’ils sont prêts et nedemandent qu’à être occupés. Sur ces 120 loge-ments, une quarantaine seulement sont occupéspar leurs bénéficiaires. Pour les 80 logementsrestants, c’est un vrai mystère… Pourquoiautant de retard dans l’opération de remise des clés ?», s’interroge un des bénéficiaires.Hafidh B.

Djamel Kaouane

Le Gouvernement déterminé à relancer lesecteur de l'information

BOUIRA Grogne desbénéficiaires des logementssociaux d’Aomar

Sit-in devant l’OPGI

Une commission de contrôle sera mise en place

Mercredi 27 septembre 2017HISTOIRE 6

BOUIRA Témoignage d'un ancien condamné à mort (1ère partie)

«On a fait l’histoire avecle sang et la misère»

La Dépêche de Kabylie :Comment avez-vous vécu votreenfance dans la ville d’AïnBessem, surtout que c’était uneville coloniale par excellence ?

Ali Drafli : Aïn-Bessem était le fiefdes colons. Pour les visiteurs decette époque, c’était un paradistaillé sur mesure pour ces colons.En exploitant nos r ichesses, par ti-culièrement agr icoles et notremain d’œuvre, ils se permettaientcer tains excès de la vie qu’ils nepouvaient pas se permettre mêmedans leurs rêves les plus fous. Àtitre d’exemple, il y avait une cer -taine dame, qui s’appelait MmeJourdèce, qui s’habillait tout letemps en burnous et qui prenaitdes bains de lait de vache pouradoucir sa peau. Ces colons nousconsidéraient comme des bêtes. Ilsnous exploitaient à fond.D’ailleurs, les responsables locauxdu par ti communiste fr ançais(PCF) dénonçaient cette exploita-tion inhumaine, notamment par leslogan : «Vous exploitez le bur -nous !» Le travail des Algér iens,dans les champs ou ailleurs, com-mençait de 4h du matin jusqu’à20h. Ils assuraient des tâches trèsdures, mais ces colons nous exploi-taient aussi pour assurer leur ali-mentation et celle de la France,car Aïn-Bessem était pour eux «ungrenier de la France». Moi, je suisné en 1935, issu d’une de cesfamilles algér iennes dont le pèretravaillait dans une fonction libé-rale. Mes oncles sont mor ts pourla France. Pendant la premièreguer re mondiale, nous avions

per du mon oncle pater nel(Ahmed). D’ailleurs, ce dernier estenter r é à Ver dun. Dur ant ladeuxième guer re mondiale, lesFrançais ont mobilisé de forcemon oncle maternel. Et pour reve-nir au contexte où j’ai grandi,par ticulièrement durant la pér io-de de la deuxième guer re mondia-le, le peuple algér ien commençaità s’éveiller sér ieusement. Nousétions choqués par la répressionfrançaise, au point où nous avionsaccusé une pr ise de consciencejamais égalée à travers notre his-toire. Nous savions à ce moment-làque la colonisation féroce de laFrance était plus sauvage et bar -bare que celle des Romains. Nouscommencions à comprendre quela seule solution pour nous étaitl’indépendance et la lutte armée.Per sonnellement, à l’âge de 10ans, j’ai été à l’école et j’avais unamour ter r ible pour l’école. Ceuxqui nous enseignaient et por taientnotre honneur étaient LakhdarBrahimi (à ne pas confondre avecle diplomate Lakhdar Brahimi),Kadour Belkacem, ChikhMohammed Ameziane etDjaâdane. Le maire d’Aïn-Bessema tout fait pour interdire notrescolar isation et l’ouver ture d’uneécole libre ici, mais nous avionsrésistés. On avait aussi les mili-tants des par tis de Messali L’hadj(l’étoile nord afr icaine) et ceux deFerhat Abbas (l’union démocra-tique du manifeste algér ien), dontles leadeurs sont venus ici à Aïn-Bessem en 1943. Ces mêmes mili-tants, au même titre que les com-munistes du PCF, nous ont forméstout simplement à l’indépendance,à la résistance et à la lutte. À l’é-cole, nous étions attirés par la cul-ture de nos enseignants, leur cul-ture et leur engagement aussi.Nous étions aussi attirés par letableau, car c’était pour nouscomme un luxe, une chance depouvoir écr ire sur un tableau avecde la craie, même sans moyens. Jeme souviens toujours quand le

Cheikh Mohammed-Amezianenous a appr is à chanter «Min dji-balina», le champ révolutionnairede cette époque. Le colonelOuamrane, Dhilis, Si Lakhdar etGhar bi El-Guemr aoui, qui onttous grandi dans notre r égion,activaient à cette époque dans laclandestinité. Ils étaient des lea-deurs et des exemples à suivre.Avec le temps, on a commencé àhaïr les Fr ançais, par ticulière-ment ces colons. Nous noussommes impliqués de plus en plusau sein des par tis politiques algé-r iens, car nous étions enfin prêts àprendre les armes pour la patr ie.Ces Français ont fait tant de mal,pas seulement aux musulmansmais aussi à la communauté juived’Aïn-Bessem, qui était aussiper sécutée et c’est nous lesMoudjahidine qui les avaientprotégés de ces colons. Je voudraisajouter, cependant, que la villed’Aïn-Bessem, malgr é tous ceséléments, a fourni plus de 1 000mar tyrs à la Révolution, tout çagr âce au tr avail du ColonelOuamrane, qui vivait ici et qui alaissé sa trace, même dans notremémoire collective. D’ailleurs, ilvoulait être enter r é ici à Aïn-Bessem.

Vous avez souvenirs de vos premiers pas au sein de l’ALN?

Ah oui ! Ce n’est pas quelquechose qu’on oublie. Je me rappel-le que nous avions pr is attache,moi et deux autres camarades declasse, avec les repr ésentantslocaux du mouvement national.Nous leur avions, donc, signifiénotre volonté de prendre lemaquis et ils nous ont exigé deliquider un Harki pour pouvoirrejoindre les Moudjahidine. Nousétions d’accord et nous avons pré-paré une embuscade contre unHar ki local, qui s’appelait El-Gouffi. Si M’hammed Bouguer ra,chef local de l’ALN, nous a fourniun fusil de chasse et nous avonstenu notre embuscade sur la route

menant ver s Souk El-Khemis.Après la mor t de ce Harki, nousavions directement pr is le maquisà Souflat (entre Souk El-Khemiset El-Mokrani), c’était en octobre1955. À ce moment, c’était lar égion 4 et Si M’hammedBouguer ra était notre responsablemilitaire direct. Nous étions 32Moudjahid dans ce groupe etnotre ter r itoire s’étendait du ver -sant sud du Djurdjura jusqu’àBéni Slimane, dans la wilaya deMédéa. Nous souffr ions d’unmanque accr u d’ar mes. Nousn’avions que quelques fusils dechasse et Si M’hammed avait unemitrailleuse STEN. La seule façonpour nous d’avoir de nouvellesarmes était d’opérer des attentascontre les militaires français. Nousrecevions aussi des cours obliga-toires le soir, car tous les maqui-sards de l’ALN devaient savoirlire et écr ire. Malgré le manque demoyens et le nombre très restreintde notre groupe, nous avions uncourage ter r ible. D’ailleurs, nousnous sommes accrochés avec lesmilitaires fr ançais à plusieur srepr ises, mais sans grande per tede notre côté. L’opération la plusréussie que j’ai moi-même dir igéeétait, sans doute, celle contre lecolon August qui détenait une car -r ière d’agr égats pr ès de BirGhbalou, en 1956. Nous étionsseulement deux, moi et le défuntSi Ahmed. Nous avons opéré denuit et après nous être introduits àl’intér ieur de la car r ière, nousavons tué son chien de garde,coupé la ligne téléphonique etc’est moi-même qui ai abattu lecolon August avec quatre balles. Àcette époque, je n’avais même pas19 ans. Au maquis, nous avons étérejoints, quelques mois après, parSmail Lamar i et Si El-HachemiCher if, deux éléments qui étaientdoués d’une intelligence énorme.

Voulez-vous revenir sur lesconditions de votre arrestationpar l’armée française ?

Je me rappelle très bien, c’était le16 mar s 1956 bien avant lecongrès de la Soummam. Nousétions onze éléments près du villa-ge Ouled Si Slimane dans larégion de Mtenane, à proximitéd’Aïn-Bessem, et nous avons étéencerclés par un bataillon et ilsétaient très nombreux et excep-tionnellement équipés, notam-ment par des chars d’assaut etappuyés par l’aviation. Nous, nousn'avions que nos fusils de chasse,mais nous avions tenu de 7h dumatin jusqu’à 16h. D’ailleurs, lecolonel de ce bataillon a tenu ànous avoir vivants et il nous amême posé la question «commentavez-vous fait pour tenir ?» Nousavions tué onze soldats français etsix de nos Moudjahidine étaienttombés en mar tyrs et trois étaientblessés, Si Mokrane des Ouadhias(Tizi-Ouzou), Si Boussaâd deM’Chedallah et moi-même. Nousavons été interpellés et conduitsdirectement au tr ibunal militaired’Alger. Nous n’avions même pasdroit aux soins. D’ailleur s, SiBoussaâd, qui avait une plaie pro-fonde dans le ventre, a été recousupar un jeune sergent fr ançais.Pour son acte, ce dernier a étéar rêté et radié de l’armée françai-se. À l’intér ieur de la pr ison deBarberousse, c’était Rabah Bitatqui s’est occupé de nous, en nousprodiguant notamment des petitssoins et de nouveaux vêtements àla place de nos vêtements sales ettachés de sang. Au tr ibunal mili-taire, le colonel nous disait enr iant : «Vous allez être guillotinés»et moi aussi je r igolais et je luidisais : «Je n’ai pas peur de votreguillotine !» Nous avions, bizar re-ment, eu le droit à des avocats. Onavait les maîtres Zer tal, Hamad etBen Toumi. J ’étais très fier de moiau même titre que mes camaradeset c’est comme ça que la sentenceest tombée, nous sommes devenuscondamnés à mor t. Avec le recul,je repense à notre moral à cemoment là… et bien nous étionstrès heureux ! Nos avocats pleu-raient ce jugement, mais pas nous.Nous avions un courage phénomé-nal. Pour nous, la guer re, la pr i-son, la tor ture, l’atrocité desFrançais, c’était une par tie deplaisir ! Car nous étions déter -minés. Nous avions en tête nosparents, nos familles et nosépouses. Nous étions très fiers denos femmes, sur tout celles quipor taient les armes à nos côtés.Nous avions toutes ses images quitournaient devant nos yeux. Àl’intér ieur du tr ibunal, nous chan-tions «Aker A miss n Lzayer»(Debout oh fils de l’Algér ie), quenous avions appr is du colonelOumrane.

Entretien réalisé parOussama Khitouche.

(À suivre la 2e partie dansnotre édition de demain).

Né en 1935, dansla ville d’Aïn

Bessem, dans lawilaya de Bouira,

Ali Drafli est unancien moudjahid

de la premièrerégion historique,

la wilaya IV. Anciencondamné à mort

et patriote de lapremière heure

durant les années1990, Ali Drafli

revient dans cetentretien sur le

climat général quirégnait en Algérie

avant la révolutionet sur les

circonstancesl’ayant conduit à

prendre le maquisun certain octobre

1955. Il estprésentement vice-

président del’association

nationale desanciens

condamnés à mort.

L’ouver ture de la conférencea été faite en présence duSG de la Wilaya, du repré-

sentant du ministère du commer-ce, des responsables de la direc-tion du commerce, des élus del’APW et d’un appréciable publicdont de nombreux cur ieux. Lethème d’expor tation attire lacur iosité des citoyens qui veulenten savoir un peu plus sur le com-merce extér ieur. Pour AmezianeMedjkouh, directeur de la CCID,«cette rencontre est très impor-

tante pour les PME Algér iennes,notamment celles qui sont dansune situation cr itique». Les PMElocales ou à l’échelle nationale sedébattent dans les mêmes situa-tions d’instabilité, étant la situa-tion financière du pays n’est sireluisante. «Notre mission est deconseiller les jeunes promoteurs etles accompagner afin que cesPME/PMI puissent faire face àune compétition sur le marché

intér ieur et une ouver ture écono-mique sur le marché internatio-nal», dira-t-il. Le directeur de laCCID croit savoir que «lacontrainte économique du pays àprovoquer un déclic dans l’analy-se et sur la réflexion de nos mana-gers. Ils se mettent désormais àrevoir leur s str atégies managé-r iales, et à penser à l’expor t. Sansles contr aindre à aucunedémarche qui puisse ne pas les

ar r anger, notre rôle est de lesor ienter dans leurs démarches quinous semblent à même d’êtres lesplus idoine». S’agissant des expor-tations justement, M. Medjkouhne cache pas son malaise étant«nous sommes toujours et éternel-lement sous la bar re des deux mil-liards de dollars». Ce qui le laissedire que «cet état de fait ressembleà s’y méprendre à un plafond dever re qui est placé au-dessus del’économie algér ienne !». À ceteffet, il est indispensable, pr imor-dial et vital de penser aux expor ta-tions hors hydrocarbures : «Nosentrepr ises doivent faire un lienentre le marché intér ieur et lemarché international». Inter rogésur les produits susceptibles d’êtreexpor tés, il cite : «les détergents,les produits de l’agro-alimentaire,l’huile d’olive. Des associationsqui innovent et souhaitent expor-ter des produits ar tisanaux quitouchent à tous les secteurs d’au-tant plus que nous avons despotentialités non négligeables auniveau de la wilaya et les por tes

sont ouver tes». De son coté,Mohand Achir, économiste, ferason analyse en révélant qu’«auniveau de la wilaya, nous relevonsde nombreuses et diverses poten-tialités de PME, notamment dansl’agro-alimentaire tels que les pro-duits laitiers et leurs transforma-tions, malheureusement notrewilaya ne dispose pas encore depotentialités expor tables, c’est-à-dire les moyens d’acheminementd’expor tation». L’économiste pro-pose, à ce sujet, des solutions avecla création d’une offre impor tanteet la multiplication des PME.«Aujour d’hui, les pouvoir spublics prennent conscience de lanécessité absolue de la chose,peut-être tardivement, car la cr iseéconomique est là, la cr ise finan-cière aussi. Nous sommes r at-trapés par le temps et devons tra-vailler en collaboration avec tousles par tenaires soucieux afin derelever le défi», précisera-t-il. M.Rachid Guerbas, de l’associationéconomique Espace promotion del’investissement, pr éciser a que«l’association à déjà entamée letravail depuis une année, sur despépinières dans le domaine du tex-tile et de sa tr ansfor mation,notamment la robe kabyle. Unsalon est prévu à cet effet et noustravaillerons afin de trouver dessolutions pour améliorer et la qua-lité et les pr ix pour aboutir à uneexpor tation et le comment gérerune entrepr ise». L’autre écono-miste à intervenir est M. Chenanequi croit savoir, de son coté, que«le problème réside dans la gou-vernance. Et qu’il faut réunir tousles acteurs concernés pour adop-ter une str atégie basée sur ladiversité de la spécificité locale.»Pour lui, un diagnostic est pr imor-dial selon les régions. Et que deuxfilières se pr ésentent pourl’Algér ie : les engrais et l’énergiesolaire.

M.A.Tadjer

Mercredi 27 septembre 2017 KABYLIE 7La

Kabyl

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AHNIFILLOULA OUMALOUBOUDJELLIL

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Des vergersravagés parles sangliers

Enfin des lignes de transport pourIghil Nath Ameur !

Les transporteursde voyageurs en grève

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Une rencontreayant pour thème

«Exportabilité,Excellence

Opérationnelle etInnovation» a été

assurée, avant-hier,par la Chambre de

Commerce etd’Industrie du

Djurdjura (CCID),en partenariat

avec le Club del’Excellence

Algex et la CACI(Chambre

algérienne ducommerce etd’industrie), à la Maison

de la cultureMouloud Mammeri.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:03 12:35 15:58 18:38 19:59FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:49 12:31 15:54 18:33 19:51Bouira 05:03 12:35 15:59 18:34 19:57

Encourager les PME à l’export

TIZI-OUZOU Rencontre d’experts en économie et commerce

Ouverture d’un tronçon prévue en octobre

BÉJAÏA Pénétrante Akbou - Seddouk

Un tronçon de la pénétrante reliant le por t deBéjaïa à l'autoroute est-ouest entre la ville

d'Akbou et la commune de Seddouk (zone Takr it)sera ouver t à la circulation au début d'octobreprochain, a-t-on annoncé lundi dans un commu-niqué du ministère des Travaux publics. La livrai-son et l'ouver ture à la circulation routière de cetronçon début octobre intervient dans le cadre del'achèvement du projet de la pénétrante reliant le

por t de Béjaïa à l'autoroute est-ouest, précise lamême source. Ce tronçon de 10 km vient s'ajou-ter aux 42 km déjà livrés et ouver ts à la circula-tion (du transformateur de la ville d'Ahnif àAkbou), ajoute le communiqué. Ce tronçon revêtune impor tance majeure en ce sens qu’il permetde désengorger la RN26 qui connait un intensetrafic notamment de poids lourds, explique lecommuniqué.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Mercredi 27 septembre 2017BÉJAÏA8

Préparation de la récolte des olives

Le désherbage a commencé !

Avec la tombée des premiersor ages automnaux, lesmauvaises herbes qui ont

poussé sous les arbres, notammentles oliviers commencent à perdreleurs épines et à devenir moinsagressives. Dans les villages del’ar r ière pays de Béjaïa, où larécolte des olives débute dès la findu mois d’octobre, les fellahs com-mencent déjà à sor tir leurs outilsde sarclage des mauvaises herbescomme, entre autres, les faucilles,les haches, les râteaux, les houes etles sécateurs. Ils par tent tôt, à lafaveur de la fraicheur matinale,préparer leurs oliviers au ramas-sage des olives et à la pose desfilets de récolte. Contrairement àce que cer tains pour raient croire,ce n’est pas une mince affaire.Souvent abandonnés à leur sor t

depuis la cueillette de l’an dernier,les arbres ont développé beaucoupde rejets à la base de leurs troncs.Rejets qu’il faut enlever soit à lahache soit au sécateur suivant lediamètre de la tige. Les mauvaises

herbes sont à ar racher à la houe età éloigner de l’arbre à l’aide dur âteau. Par fois, quand l’her ben’est pas très haute, le fellah peut

se servir seulement d’une faucille.Mais les épines sont toujours là,comme souvent on néglige le por tdes gants, elles pénètrent doulou-

reusement dans la peau des doigts.Da Boualem, ancien fellah etancien moudjahid, qui aimebichonner ses olivier s, mar tèleque «beaucoup de gens ne mér i-tent pas les fruits que leurs oli-viers leur donnent». Ils ne les visi-tent qu’au moment de la récolte.Ils ne les nettoient pas, ils ne lesbinent pas, ils ne les taillent pas,quant à les ar roser ou à creuserune fosse au pied de l’arbre pourrecueillir les eaux de pluie, ils n’ypensent même pas. En plus, aumoment de la récolte, au lieu detailler intelligemment les oliviers,c'est-à-dire couper à la scie lesbranches qui empêchent l’ar r ivéede la lumière et de l’air aux fruits,ils font du massacre en s’en pre-nant seulement aux branches dontils ne peuvent atteindre les olives.Et puis, ajoute Da Boualem, unfellah qui respecte son olivier doitcueillir les fruits à la main et nonles frapper avec une gaule quirend aléatoire la récolte de l’annéeprochaine.

B. Mouhoub

Dans les villagesde l’arrière-pays,

les fellahs commencent déjà

à sortir leurs outils de sarclage

des mauvaisesherbes pour

préparer leurschamps

d’oliviers à larécolte.

Tibane

Le réseau AEP prochainement renforcéEn dépit d’un amoindr issement

substantiel des ressourcesbudgétaires allouées par l’Etatcentral au profit de la commune deTibane, le staff en char ge desaffaires de la collectivité a entre-pr is des projets d’investissementdans plusieurs secteurs d’activités,dont celui de l’hydraulique. «Notrecommune ne fonctionne que grâceaux subventions de l’Etat, malheu-reusement, elles ont accusé unebaisse significative par r appor taux exercices pr écédents. Cettecontrainte nous a imposé d’or ien-ter le budget pr incipalement versla satisfaction des besoins de base,tels que l’alimentation en eaupotable et l’évacuation des eauxusées», a indiqué un élu à l’APC.C’est ainsi qu’en matière d’AEP,informe-t-il, deux projets ont étéretenus au progr amme. «Nousavons unanimement convenu de laréhabilitation d’un linéaire de 1180mètres de réseau au profit de cer -taines localités, dont les canalisa-tions sont sujettes à des fuites àrépétition, en raison de leur vétustéavérée», explique le responsable de

l’APC. Selon notre source, uneopération de réhabilitation ciblerale réseau du village Ait Oubelaid,et por tera sur la réfection de 880mètres linéaires de canalisations.Une opération similaire, fait-onsavoir, est projetée à hauteur deslocalités Tassaft et Ahr ik, relevantdu village Tibane. Le tronçon ciblépar les travaux est d’une longueurde 300 mètres. Le membre de l’exé-cutif informera, par ailleurs, que ledémar r age de ces projets, quiétrennent leur phase de consulta-tion, n’interviendra qu’après for -

malisation des contrats avec lesmaitres d’œuvres et l’approbationdu contrôleur financier. Réagissantpar r appor t à ces projets, uncitoyen du village Ait Oubelaids’est dit soulagé, tout en appelantde ses vœux leur concrétisationproche, afin de «libérer les foyersde l’étreinte de la soif». Tout en sefélicitant de l’inscr iption de cesprojets, un autre villageois fait étatd’un approvisionnement en eau«er ratique et insuffisant».

N. M.

Boudjellil

Des vergers ravagés par les sangliersLes propr iétaires de vergers au niveau de

la commune de Boudjellil sontconfrontés, ces derniers jours, aux incur -sions impromptues et nocturnes de hordesde sangliers. Ils détruisent tout sur leur pas-sage. «J 'en peux plus ! Chaque matin jeconstate des dégâts sur les arbres fruitiers.Les figuiers et les vignes sont quasimentdétruites par les sangliers qui s' introduisentdans mon jardin», fulmine un fellah deLarbâa Takdimt. Pour ce villageois, «le faitd’être loin des agglomérations et habitantprès des pineraies, où ces bêtes pullulent en

toute quiétude, les sangliers y trouvent leurpleine liber té d’agir. J 'ai beau clôturer monjardin mais peine perdue». Ce problème estvécu par tous les r iverains dont les habita-tions sont situées en pér iphér ie des villages,près des forêts de pins d'Alep, où les san-gliers se reproduisent en grand nombre.«Lorsqu’ils pénètrent dans les vergers ilssiphonnent tout: fruits et légumes plantés,déchets ménagers, feuillages des arbres,écorces des troncs arbres,...Bref, ils ne lais-sent r ien au hasard. Et par dessus tout, ilsdétruisent les clôtures en gr illage et les

défoncent pour pénétrer en hordes incon-trôlables», témoigne un autre cultivateur deTala Lbir. Ce dernier fera remarquer que«même les chiens de garde n'y peuvent r ien.Nous sommes vraiment à bout de nos forceavec ce problème lancinant», peste-t-il, nonsans expr imer son sentiment de résignation.Cet état de fait est par tagé par des dizainesde citoyens de cette région qui est entouréed'espaces sauvages constitués de pineraies,de maquis et de gar r igues en sus d'unefaune r iche est var iée: sangliers, chacals,lièvres, hér issons, perdr ix, porcs-épics, fau-

cons,...Cependant, le problème avec les san-gliers est qu’ils ne soient pas «inquiétés»outre mesure, nonobstant leur caractèrenuisible. Des chasseurs manquent à exter -miner les autres espèces endémiques qui,elles, ne nuisent pas comme les sangliers.Aucune battue n'est organisée pour aumoins diminuer leur nombre pour un équi-libre faunistique. Au contraire, les chas-seurs exterminent les perdr ix, les lièvres, lesporcs-épics,... et ce pour leur chair.

Syphax Y.

Les habitants de Remla bloquent la route

Indignés par la dégradation de leur cadre de vie et l’étatlamentable dans lequel se trouve leur quar tier, des dizaines

d’habitants de Remla, banlieue du chef-lieu de wilaya, ont blo-qué, dimanche dernier, la route menant vers le centre-ville deBéjaïa, pour réclamer des autor ités municipales la pr ise encharge de leurs doléances. Ces dernières sont liées essentielle-ment à l’aménagement de leur quar tier populeux, et notam-ment la réhabilitation d’une conduite d’assainissement deseaux usées et la réfection des ruelles. Ces protestataires, quiont bar ré un axe routier très fréquenté par les automobilistespour rejoindre le centre-ville, dénoncent «l’indifférence et l’in-souciance des responsables concernés». Cela fait plusieurs moisqu’une conduite d’évacuation des eaux usées s’est éclatée, sansque ce problème, pour tant jugé «urgent», ne soit pr is en chargesér ieusement. «Les eaux usées coulent à ciel ouver t empestantles maisons par des odeurs nauséabondes. Nous avons aler té lesautor ités, qui ont pr is du temps pour intervenir. Les travauxengagées par une entrepr ise désignée pour réhabiliter ce réseaud’assainissement trainent en longueur», a-t-on déploré. Leshabitants de ce quar tier disent que leur vie est «empoisonnéepar les odeurs se dégageant de ce réseau d’assainissementdéfectueux.»B. S.

Béjaïa

Fermé et transféré provisoirement vers lesiège communal, le bureau de poste de

Timizar t n’a toujour s pas rouver t sespor tes. Cette situation perdure depuis plusde neuf mois et les responsables d’Algér iePoste ne semblent guère pressés dans leursdémarches pour la réfection et la réhabilita-tion de la poste affectée par l’infiltrationdes eaux pluviales. Pour rappel, le P/APCM. Amar Tiouchichine a décidé, en début del’année en cours, «de mettre à la dispositiond’Algér ie poste des bureaux au niveau dusiège communal, suite à la décision de cettedernière d’entamer des travaux de réfec-tion et de réhabilitation de la poste de SoukEl Hed, après l’infiltration des eaux plu-viales. Cette décision est pr ise pour ne paspénaliser les usagers et permettre la conti-nuité des services», lit-on dans le communi-qué de l’APC. À cet effet, deux bureauxmobiles de l’APC, destinés au préalable auservice biométr ie, ont été cédés à titre pro-visoire aux employés de la poste afin d’as-surer, un tant soit peu, la continuité des ser -vices. Mais ce qui n’était au début qu’unesituation provisoire et temporaire est deve-nue avec le temps un calvaire quotidien qui

dure tant pour les employés que les usagers,vu les conditions où on est contraint d’ef-fectuer les différentes transactions postales.Ainsi, les deux bureaux mobiles sont ins-

tallés à découver t, dans la cour de la mair ieen proie à tous les aléas climatiques. «Poureffectuer un simple retrait, on est obligéd’attendre une heure voire plus, à l’exté-r ieur, exposé au soleil brulant de l’été et aufroid glacial de l’hiver», lance un retraitérencontré sur place. Les usagers endurentles pires désagréments pour le moindre ser -

vice que ce soit un retrait, une demanded’avoir ou bien même payer une factured’électr icité ou de téléphone. «Au début, onnous a informé qu’il s’agissait d’une solu-tion provisoire et que la situation ne dure-rait que le temps des réparations de la toi-ture de la poste, 9 mois sont, depuis, passéset les travaux de restauration n’ont mêmepas commencé», s’écr ie un jeune deTimizar t, et d’ajouter : «le comble est quedepuis le transfer t de la poste au siège com-munal, elle n’ouvre plus le samedi qui est

pour tant une journée de travail pour lesbureaux de poste. Le motif est pour lemoins stupide, le por tail de la mair ie estfermé par les employés de l’APC !». Neufmois après, r ien ne semble être fait poursolutionner le problème. Les travaux de laréfection de l’étanchéité de la toiture nesont pas encore lancés au niveau du bureaupostal et la situation r isque de durer encoreplus longtemps que prévu. Les citoyens res-tent, comme à chaque fois, les premièresvictimes d’un tel laxisme. Ahmed Oulagha

Mercredi 27 septembre 2017 TIZI-OUZOU 9

Illoula Oumalou

Les transporteurs en grève

L’action de ces tr anspor teur sinter vient apr ès que «desdémarches visant à trouver des

solutions aux revendications que nousavons soulevés, aient été ignorées»,précise un chauffeur de taxi. Ce der -nier souligne qu’un préavis de grèveadressé aux autor ités concernée, le 16

septembre dernier, au nom du «collec-tif des tr anspor teur s de voyageur sd’Illoula Oumalou», n’a pas eu desuite. Selon Hamid Oumoussa, prési-dent de l’Union nationale algér iennedes chauffeurs de Taxis (UNACT) de lawilaya de Tizi-Ouzou, le mouvementainsi entamé, durera sous forme de«grève illimitée jusqu’à satisfactiondes revendications» comme annoncédans une déclaration, dont nous déte-nons une copie. Le premier point, citépar l’avis affiché, concerne la réalisa-tion d’une station de fourgons à IlloulaOumalou et de son aménagement,selon les normes requises. Par ailleurs,l’état déplorable de cer tains tronçonsroutiers a conduit les protestataires àrevendiquer leur entretien et leurréfection. Il s’agit entre autres du CW9menant de Boubhir vers Mezeguene.Les grévistes font état des chemins

communaux menant à Abourghes, AitLahcène et Hidjeb qui, selon eux,nécessitent une attention par ticulièrede la par t des responsables. Les protes-tataires n’omettent pas de s’excuserauprès de leurs usagers : «nous adres-sons nos excuses à la population desdésagréments occasionnés et nous leurprésentons nos sincères remerciementspour leur soutien», est-il encore men-tionné dans le document. Hélas, lespremiers pénalisés par de ce genre demouvement sont, bien entendu, les usa-gers des transpor ts en commun qui seretrouvent ainsi coincés dans leurs vil-lages. Si cer tains se rabattent sur lesclandestins dont ils louent discrète-ment les services, les autres trouventune excellente occasion de se mettre àla marche. Pour les longs trajets, onattendra le retour à la normal.

A. O. T.

Les transporteurs devoyageurs d’Illoula

Oumalou, dans ladaïra de Bouzeguène,

sont en grève illimitée depuis

le 23 septembre dernier.

Tizi-Gheniff

Des cours payantstous azimuts

Àpeine l’année scolaire en cours boucle sa troisièmesemaine que des annonces et affiches pullulent sur les

murs et vitres des magasins, annonçant la dispense descours de soutien. C’est le constat fait, ces deux derniersjours, à Tizi Gheniff où des avis collés sur les murs de laville annonçant les inscr iptions à ces cours payants. Bienque l’on l’entende, à chaque rentrée scolaire, les respon-sables du secteur de l'éducation par ler de ce phénomèneet son éradication, r ien ne semble fait. Au contraire, onvoit ici et là, des garages, des hangars, des logements, dessous-sols transformés en salles de classes de for tune. Dupr imaire jusqu'au lycée, en passant par l'enseignementmoyen, des professeurs ne manquent pas et dans toutesles disciplines. Cer tains ont transformé leur logement defonction en «école pr ivée» d'autant plus que plusieursmatières y sont enseignées. Dans cette ville, comme par -tout ailleurs, à peine un mois après la rentrée scolaire,toutes les places sont déjà pr ises. «Je cherche un ensei-gnant de langue française à mes deux filles qui sont scola-r isées au pr imaire. J 'ai fait le tour de la ville. Tout lemonde affiche complet», constate un parent d'élève venudu village d'Ath Itchir ne connaissant pas ces «écolespr ivées», car cer tains enseignants ne précisent pas leursadresses sur les affiches à l'exception du numéro de télé-phone. Seulement, ce sont sur tout les disciplines ditesessentielles, à savoir les mathématiques, les sciences natu-relles et les sciences physiques qui sont sollicitées par lesparents, notamment pour les élèves de terminale. Dureste, même si ces professeurs exigent par fois des tar ifsexorbitants, les parents n'hésitent pas à leur confier leursenfants. «Depuis que mes deux enfants fréquentent cescours, leurs résultats se sont améliorés. Maintenant, quecette facture est réglée, cela est synonyme de sacr ificepour eux. L'essentiel est qu' ils réussissent», nous répondun parent d'élève cadre d'une administration publique.De leur côté, ces enseignants expliquent que donner descours leur ser t à ar rondir leurs fins de mois. «Il ne fautpas croire qu'on s'enr ichit en donnant ces cours. Il nefaut pas oublier que nous payons la location du garage,les frais des polycopies et autres matér iels didactiques.Cela fait maintenant une dizaine d'années que je donnedes cours, mais r ien n'a changé dans ma vie sur le planmatér iel», nous confie un enseignant qui dit déployer d'é-normes effor ts pour mettre à niveau les élèves qui ar r i-vent chez lui. À ce sujet, nous avons approché aussi uninspecteur qui nous répond sous couver t d'anonymat :«écoutez, c'est une activité que personne ne peut contrô-ler. Le ministère n'a aucun moyen pour mettre un terme àce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Ilfaut peut-être seulement réglementer cette activité». «Ilserait temps de canaliser ce créneau dans l' intérêt detous, car beaucoup d'enfants ont besoin de cours deconsolidation d'autant plus que dans des classes plétho-r iques, leurs instituteurs ne peuvent recour ir à une péda-gogie différenciée, ceci d'une par t, et d'autre par t, lesparents ne sont satisfaits que lorsque leur progénitureobtient des résultats satisfaisants, notamment dans lesexamens de fin de cycle», dira encore notre inter locuteur. Amar Ouramdane

Alors que jusqu’à peu, les clients de l’agence d’Algérie télécométaient très satisfaits de tous les services, il n’en demeure pas

moins que ces derniers jours, un changement total a été observé.Ainsi, rencontré alors qu’il s’apprêtait à se rendre à l’intérieur del’agence située à l’ancienne poste, ce client d’un certain âge quiparaissait très en colère, fulminera : «cela fait deux jours que je necesse d’appeler l’agence pour signaler le dérangement de ma lignetéléphonique, mais personne ne daigne prendre l’appareil pour merépondre, alors qu’auparavant, c’était une affaire de quelquessecondes et une ou deux heures après, les techniciens chargés des

réparations arrivaient chez moi et tout rentrait dans l’ordre sans avoirà me déplacer», précisant qu’il en était de même pour le numéro 100qui ne répond plus. À l’intérieur de la salle d’attente, plusieurs clientssont là, tenant leurs tickets et attendant que leur numéro s’affiche surle tableau lumineux. Alors que sur les quatre guichets, un seul estfonctionnel avec l’assistance d’un préposé à la caisse, tous les autresbureaux sont vides. Pour expliquer cette situation, plus qu’inhabituel-le, on nous dira que presque la totalité du personnel avait pris soncongé !Essaid Mouas

Draâ El-Mizan

Que se passe-t-il à l’agence d’Algérie télécom ?

TIMIZART Transférée pour travaux

La poste toujours pas réouverte

Mercredi 27 septembre 2017BOUIRA10

SAHARIDJ Pression sur l’agence du chef-lieu

Deux agents pour fairefonctionner la poste !

L' un des deux agentsaffectés est une jeunefemme rémunérée dans le

programme du pré-emploi et lesecond est le receveur-distr ibu-teur appelé à vaquer à d'autrestâches hor s guichet. Ce quirevient à conclure que ce bureaude poste central tourne avec unseul agent en permanence auniveau des guichets qui enre-gistre de fréquentes affluences,notamment entre le 18 et le 25 dechaque mois avec les versementsdes salaires, retraites et autrespensions. À l’intér ieur de lastructure, la préposée au guichetétait affairée avec une charge de

travail allant crescendo, notam-ment durant les jours de pointe.Si l'on se fie au tableau des pres-tations de services affiché aumur bien en vue des usagers, pasmoins de 23 opérations diversessont assurées par cet unique gui-chet et l’on se demande com-ment une seule employée pour-rait, à elle seule, accomplir tousces services et r épondre à lademande sans cesse grandissan-te des usagers d’Algér ie Poste. Ilconvient de noter que ce bureaude poste du chef-lieu de commu-ne couvre les prestations de ser -vice pour une population qui

frôle les 6000 habitants sachantque Sahar idj-centre, un anciencamp de concentration aménagépar les forces coloniales, abr iteenviron 60 % de la populationde cette municipalité de prés de10.000 âmes. En plus des usa-gers de la commune, des routiersde la RN30, en bor dure delaquelle est implanté ce bureaude poste, marquent souvent unehalte pour effectuer des retraits,versements ou toute autre opé-ration qu' il assure. D’aucuns àSahar idj souhaitent le renforce-ment en per sonnel dans cebureau de poste. Il faut signaler

que les autres bureaux de posteimplantés dans cer tains chefs-lieux communaux sont bienmieux lotis que celui deSahar idj. Celui de Chorfa parexemple dispose de plus de per -sonnel. L’on souhaite l’installa-tion d’un distr ibuteur automa-tique de billets (DAB) au niveaude cette municipalité. A signalerque la direction d’Algér ie Postea installé récemment pas moinsde huit appareils à travers plu-sieurs communes de la wilaya,mais Sahar idj ne figurait pasparmi ces communes.

Oulaid Soualah

Le bureau deposte du

chef-lieu de lacommune de

Saharidj, à l’Estde la wilaya deBouira, où est

enregistréeune grande

concentration dela population,

tourne avecdeux agents

seulement.

Ahnif

Enfin des lignes de transport pour Ighil Nath Ameur !La région de Tamellaht, située au sud du

chef-lieu de la commune d'Ahnif,souffre encore de l'enclavement et de l' isole-ment à cause du manque de transpor t col-lectif de voyageurs. Seule une poignée detranspor teurs desservent, cahin-caha, lesdifférentes localités de cette région charniè-re de la municipalité d'Ahnif. En consé-quence, des usagers perdus et en pleindésar roi, sur tout les élèves et les tr a-vailleurs, font le poireau, chaque matin,devant les différents ar rêts pour rejoindreles destinations voulues. Cependant, leschoses ne sont pas si simples pour ces usa-gers, du moment que les fourgons ne sont

pas disponibles en nombre suffisant pourtranspor ter des dizaines de personnes. Ducoup, l'on se rabat sur l'auto-stop commepis-aller, mais là encore il faudra comptersur la bonne foi des conducteurs qui vou-draient bien les prendre avec eux. «Ce cal-vaire de la rareté du transpor t de voyageursdure depuis des années sans qu'une solutionne soit trouvée. Je ne sais pas si le problèmeréside dans le manque de lignes de trans-por t où la déser tion de ce créneau par lestranspor teurs. En tout cas, nous souffronsénormément de ce problème lancinant. Ilfaut vraiment être véhiculé pour fuir l' isole-ment, autrement c'est le calvaire au quoti-

dien», déplore un habitant de Tikesraï, unvillage confronté à un problème aigu dumanque de tr anspor t de voyageur s.Néanmoins, si les choses sont restées tellesqu'elles sont dans cer tains villages de lacommune en matière de transpor t, le villa-ge Ighil Nath Ameur a vu, ces derniersjours, ce problème réduit drastiquement, etce, à la faveur de l'octroi par la directiondes transpor ts de la wilaya de Bouira denouvelles lignes de transpor t au bénéficedes tr anspor teur s. En effet, selon nossources, ces nouvelles lignes ont étéoctroyées, récemment, ce qui a contr ibué àdésenclaver ce village qui était en proie à

l' isolement. «C'est une bonne nouvelle pournous (les habitants du village Ighil NathAmeur, ndlr ) de voir de nouveaux transpor-teurs faire la navette entre notre village et lechef-lieu d'Ahnif. Cela va nous permettrede voyager à toute heure», affirme un usa-ger rencontré à l'ar rêt de fourgons d'Ahnif-centre. La direction des transpor ts devraitsonger à octroyer de nouvelles lignes auxtranspor teurs pour desservir les autres vil-lages de Tamellaht et atténuer un tant soitpeu le manque de transpor t en commun.

Y. Samir

M'Chedallah

Le centre de formation profes-sionnelle Mansour i Hocine,

dans la commune deM’Chedallah, a or ganisé,dimanche dernier, une cérémoniesymbolique de repr ise des cours etouver ture de la session 2017/2018.Ainsi, ont été conviés à cette acti-vité les comités des sages de deuxvillages de Tader t et IghzerIwakuren, l' or ganisation desMoudjahidines, le mouvementassociatif et enfin les anciensretraités du CFPA. La réception a

débuté par l’hymne national et lapr ise de parole de la directr iceMme Ait Abbas Kahina. Cettedernier a souhaité la bienvenueaux invités et a présentée une fichetechnique du centre. On appren-dra que le CFPA assure un total depas moins de 160 places pédago-giques avec 60 stagiaires en for -mations à plein temps, c’est-à-direen mode résidentiel et le reste enapprentissage, toutes filièresconfondues. Le centre compte parailleurs un nombre de 20 spécia-

lités dont la couture, la cuisine etla maintenance informatique. Enmarge de la cérémonie, la respon-sable fera par t du raccordement,cette année, de l'établissement auréseau du gaz naturel, une com-modité qui faisait cr uellementdéfaut par le passé. Elle déplorecependant l'état des ateliers et dessalles de cours dont le plafond esten zinc non isolant. Cette situationfait de ces salles une fournaise enété et de vér itables " chambrefroides" en hiver. Mme Ait Abbas

a tenu à souligner la nécessitéabsolue à ce que les plafondssoient remplacés en faux plafondsynthétique pour réduire de sesnuisances. Il est utile de préciserque dans la commune deM’Chedallah, le secteur de la for -mation professionnelle va se ren-forcer en févr ier 2018 par l’ouver -ture d’un institut national spécia-lisé de formation professionnelle(INSFP). Cette str ucture estdédiée aux métiers du bâtiment etdes travaux publics (BTP). Cette

annonce a été faite, dimanche der -nier, par la directr ice par intér imdu secteur en marge de la cérémo-nie du lancement de la rentréeprofessionnelle. Cette nouvellestructure va permettre de diversi-fier l’offre de formation dans ladaïra et ouvr ir de nouvelles pers-pectives aux jeunes de la régiondésireux de poursuivre une for -mation dans le domaine du BTP.

O. S.

Le CFPA Mansouri Hocine fait sa rentrée

Ath-Leqsar

Don de fournituresscolaires auxélèves nécessiteux Une action de solidar ité au profit

d’élèves issus de familles démunieset nécessiteuses, de l’ensemble des vil-lages des communes d’Ath-Leqsar etd’Ath-Rached, a lieu avant-hier, grâceaux dons rassemblés par l’associationsocioculturelle Izuran, de la communed’Ath-Leqsar. Selon M. Amar Ouali,membre de ladite association, cette pre-mière action a consisté en la distr ibutiond’ar ticles scolaires aux élèves des diffé-rents paliers recensés auparavant. Lesbénévoles de l’association ont fait le tourde l’ensemble des établissements sco-laires de cette région, à la rencontre deces élèves nécessiteux pour leur remettreainsi des ar ticles scolaires. «Nous avonsentamé notre opération au niveau desétablissements scolaires du chef-lieu dela commune d’Ath-Leqsar, des écolespr imaires, les deux CEM et enfin aulycée Mohammed Boudiaf. Nous avionspar la suite sillonné les établissementsscolaires des villages de cette commune.Nous avons distr ibués des fournituresscolaires de premières nécessités », et desouligner : «Notre opération se poursui-vra dans les villages de la commune voi-sine d’Ath-Rached. Nous allons essayerd’atteindre chaque élève qui aura besoinde notre aide même si elle est symbo-lique», ajoute M. Ouali, qui précise quel’ensemble des fournitures distr ibués àces élèves, ont été offer ts par une entre-pr ise pr ivée de fabr ication de fourniturescolaire, sise à Tizi-Ouzou. Notre inter -locuteur, précise, par ailleurs, qu’ils’agit d’une première étape inscr ite dansle cadre du programme de solidar itétracé par cette association, récemmentcréée. «Nous prévoyons d’établir unprogramme de cours de soutien, dansplusieurs matières, au profit des élèvesde notre région. Ces cours seront dis-pensés gratuitement et assurés par desenseignants qualifiés ou des universi-taires», conclut-il. Oussama Khitouche

Mercredi 27 septembre 2017 CULTURE 11

BÉJAÏA Coup d’envoi de la 9e édition duFestival de la musique et de la chanson kabyles

Le coup d’envoi de ce fes-tival sera donné aujour -d’hui, vers 15h, avec un

spectacle de rue qu’animerontdes troupes folklor iqueslocales. Au progr amme decette première journée, uneexposition ser a ouver te aupublic dans le hall de laMaison de la culture TaosAmrouche, por tant sur l’histo-r ique de la chanson kabyle, unspectacle retraçant l’évolutionde la chanson kabyle de l’an-cienne à la nouvelle généra-tion, puis un gala ar tistiquequi sera animé, de 20h jusqu’à23h, par des ar tistes locaux, àsavoir Hamel Saïd, DjamelChir, Anissa, Aouhid Youcef etAomar Baïche. BoudjemâaRabah a également annoncéqu’un hommage sera consacréà Lounis Aït Menguellet. «AïtMenguellet, qui vient de célé-brer ses 50 ans de car r ière,sera notre invité d’honneur,Nous lui rendrons hommage à

l’occasion de ce Festival. Nousavons prévu au programmeune table ronde consacrée auxmélodies de cet immense ar tis-te. Trois professeur s demusique vont explorer lamusique de Lounis, même s’ilse considère lui-même pluscomme poète que musicien», aexpliqué le commissaire duFestival. Nous apprenons éga-lement que des universitaires,qui ont traité dans leurs thèsesla poésie et la pensée d’AïtMenguellet, ont été invitéspour par ler des conclusions deleurs travaux. Par ailleurs, au-delà des moments de joie et deplaisir que ce Festival va créer,tout au long des quatre pro-chains jours, les organisateursdisent avoir comme autreobjectif la formation et l’en-cour agement des jeunesar tistes. «Notre ambition ne selimite pas à offr ir des momentsde joie et de distraction aupublic, nous voulons aussi for -

mer la nouvelle génér ationd’ar tistes. D’ailleurs, la nou-veauté cette année est que lefestival prendr a en char ge,sous forme d’un contrat, un ande formation des lauréats dansune école de musique», a enco-re annoncé Boudjemaâ Rabah,tout en précisant que l’ar tisteKamel Hamadi sera présent auFestival pour donner desconseils et des or ientations auxjeunes ar tistes. Dans son inter -

vention, le commissaire duFestival est revenu sur lemanque de moyens financiersqui a obligé les organisateurs àlimiter le nombre de galas.«Malheureusement, nous nepouvions pas inviter un grandnombre d’ar tistes pour animerdes galas. Et le cachet offer taux chanteurs est symboliqueà cause du manque d’argent»,a-t-il regretté.

Boualem S.

En hommage à LounisAït Menguellet

«Malgré la crise économique quifrappe le pays, nous avons tout fait

pour que la 9ème édition du Festivallocal de la musique et de la chanson

kabyles ait lieu», a soulignéBoudjemâa Rabah, commissaire du

Festival, lors d’un point de presseorganisé hier à la Maison de la

culture de Béjaïa, qui abritera cetévènement artistique dès

aujourd’hui et jusqu’au30 septembre.

La génér ale de la pièce de théâtre" Omer ta" , une comédie dramatique

qui dénonce le pouvoir absolu de la mon-dialisation et ses méfaits sur les peuples,réduits à subir dans le silence les affres dudespotisme et de l'oligarchie, a été pré-sentée samedi dernier à Alger devant unpublic nombreux. Accueilli à la salleMustapha-Kateb du Théâtre nationalMahieddine-Bachtarzi, le spectacle, mis enscène et réécr it par Brahim Chergui sur untexte proposé par Missoum Medjahr i a étédédié à la mémoire du célèbre comédien etmetteur en scène Hamid Remas, disparu en2016 et qui " devait en assurer la concep-tion" . Dans le r ire et la dér ision, la réalitédu monde actuel, rendue dans un microcos-me, a été scrutée à travers l'histoire d'uneéléphante," El Fila" , à la botte d'un roityrannique, dressée pour semer la mor t,dans une fable menée par six comédienstalentueux qui ont réussi à mettre à nu, 60mn durant, les travers d'un ordre mondialdémesuré, mené par une puissance mal-veillante aux desseins dévastateurs, exé-

cutés par les mains sales du sionisme," opprobre de l'humanité" . Sur ordre d'unroi en retrait, soucieux d'asseoir son hégé-monie, campé par Foued Zahed, " El Fila" ,rendue par Faïza Amel, dépouille, à chacunde ses passages, les ter res agr icoles et lesgens de leurs biens, décapitant les récalci-trants d'entre eux, sans aucune pitié enversune population sans défense, jusqu'au jouroù elle élimine la mar i et le bébé d'unefemme rebelle, br illamment interprétée parNabila Ibrahim... Le temps de la révolteétant venu, la veuve malheureuse, convain-cue de la nécessité de changer les choses, vacompter sur la loyauté et la déterminationd'" El Wafi" , joué par Yacine Zaïdi, et deTahar Lani et Massilia Ait Ali, deux autrespersonnages sans noms. Dans une interpré-tation comique bien menée, Br ahimChergui, auto distr ibué dans le rôle du" peureux" , opposant au projet d' insur rec-tion, va d'abord tout faire pour empêcher larévolte avant de basculer dans la trahison etse soumettre, bâton à la main " en référenceau grand Rouiched dans +L'Opium et le

bâton+" , à El Fila et au roi. Occupant tousles espaces de la scène dans un jeu dyna-mique et rythmé, les comédiens ont bienpor té la densité du texte qui a nour r i unetrame aux situations métaphor iques, avecdes dialogues ascendants et directs, agré-mentés par moments, par des expressionsanthologiques renvoyant aux gr andesoeuvres du Théâtre et du Cinéma algér iens,à l' instar de " Ya Khadra..." , de " Aâfr it ouHaffouh" , " Yaw âalikoum leblindi" , de" Patrouille à l'Est" ou encore " Ya bni laâ-ziz ya bni" , de " L'Opium et le bâton" . Unextrait de la complainte " Thametuth b'umjahed" (la femme du moudjahid), unautre " clin d'oeil" à la poésie du ter roirkabyle, a été déclamé avec une voix chaudeet étoffée, par Tahar Lani, au milieu d'unescénographie, signée Brahim Chergui, faited'un décor à plusieurs sémantiques, allantdu jeu de petites chaises suspendues symbo-lisant le " destin compromis des +petits+peuples" , au r ideaux transparents dressésde haut en bas et de par t et d'autre de lascène renvoyant à la " str icte ver ticalité des

différentes or ientations et options à suivre"qui datent, selon le scénographe-metteur enscène, du " temps des hiéroglyphes et desanciennes écr itures" placardées tout enhaut, au devant de la scène. L'éclairage deMohamed Belaouer et la bande son deMohamed Zami ont été concluants, réussis-sant à créer les atmosphères adéquates à laconception du metteur en scène qui a, a-t-ildéclaré, " renseigne sur un stratagème delongue date engendrant les injustices dumonde d'aujourd'hui " . En présence duministre de la Culture, Azzedine Mihoubi,le public a longtemps applaudi les comé-diens, faisant ainsi par t de son adhésion ausujet traité. Scénar iste, comédien et metteuren scène, Brahim Chergui oeuvre dans le 4ear t depuis une trentaine d'années. Jouissantd'un parcours jalonné de succès, il compte àson actif plusieurs pièces dont " Dar ElFordja" (2013), " Rana Djinek" (2014) et" Safia (2015). Produite par le Tna," Omer ta" est reconduite dimanche etlundi, au même endroit et aux mêmeshoraires.

Omerta ou les effets du silence face à la mondialisation, en avant-première à AlgerThéâtre

Réaliser des films sur les martyrs de laRévolution libératrice est ''le moins que l’on

puisse faire pour la mémoire historique'', aaffirmé le producteur et réalisateur BachirDerrais. Lors de son passage samedi soir à l’é-mission le "‘Forum de Constantine"‘, dans lacadre de la seconde édition de la manifestation‘‘Houna Quassantina’’, M. Derrais a estimé qu’ilest temps de produire des films qui dépoussièrentl’histoire de la Révolution pour la faire connaitreà la nouvelle génération". Il a précisé que faireconnaitre les personnalités historiques est "lamoindre des choses à entreprendre eu égard auxsacrifices immenses qu’ils ont consentis pour lepays". Le réalisateur, dont le parcours artistique aplus de 30 ans, a évoqué également son prochainfilm sur le parcours et la vie du chahid MohamedLarbi Ben M’hidi, en cours de tournage, révélantque cette réalisation est ''en voie d’être finalisée''.A ce propos, M. Derrais a fait savoir qu’il a faitappel à des historiens connus et crédibles ainsiqu'à des témoignages de compagnons du chahidet de membres de sa famille pour les besoins dufilm afin de mettre davantage l’accent sur le côtéhumain de Ben M’hidi, assurant qu’une fois lesdernières retouches apportées, le film sera pré-senté à plusieurs historiens pour avoir leur avisavant sa projection devant le grand public. Il aajouté que cette œuvre cinématographique histo-rique a nécessité 5 ans de travail avant d’entamerles principales phases du tournage qui ont étéréalisées en Algérie et en Tunisie, en plus desopérations de casting menées à travers 20wilayas du pays pour choisir les acteurs du film.Affirmant que ce film a nécessité la participationde cinq scénaristes (trois algériens et deux étran-gers) ''pour apporter un plus à l'oeuvre et la valo-riser'', il a soutenu que le titre du film n’a pasencore été défini pour l’instant. Ce réalisateur aprofité aussi de l’occasion pour révéler un autreprojet artistique en cours de réalisation, portantsur le chantre de la chanson amazigh, MaâtoubLounès, assassiné en juin 1998. Au cours de ceforum organisé au "café riche", situé dans lequartier de la Casbah de Constantine, desséquences exclusives du film sur le chahid BenM’hidi ont été projetées, en plus d’un hommagerendu au réalisateur Bachir Derrais. La manifes-tation "Houna Quassantina", organisée à l’initia-tive de l’association ‘‘Numidi-Arts’’ en collabo-ration avec les Editions du champ libre, a pourobjectif de se pencher sur la réalité de la ville deConstantine pour tenter d’opérer un changementvers le meilleur, apporter le plus souhaité pourcette cité deux fois millénaires, mais aussi demettre sous les feux de la rampe les parcoursprofessionnels de plusieurs éminentes personna-lités dans différents domaines.

Forum de Constantine

"Réaliser des films surles martyrs est le moinsque l’on puisse faire"

Coin cuisine

Yasmine s’approcha àpas rapides de Hour ia.Celle-ci finit par se

tourner dans sa direction etpar voir sa belle-sœur. Yasmineconstata que son visagedemeura sans expression alorsque d’habitude lorsqu’elle lavoyait, elle lui sour iait. Arr ivéeà son niveau, elle lui demanda:- Qu’y a-t-il, Hour ia ? Que sepasse-t-il ? Pourquoi tout cemonde ?Hour ia écarquilla les yeux etsour it jaune :- Finalement, Yazid a raisonquand il dit que tu as desœillères… Tu es ici, tu vois toutce monde qui r it et qui fait lafête et tu ne sais pas ce qu’il se

passe ? Excuse-moi, mais avecce que tu viens de dire, je réa-lise que Yazid a eu raison defaire ce qu’il a fait.- Qu’est-ce qu’il a fait ?Hour ia éclata de r ire.- Celle-là, c’est la meilleure !Puis à voix basse, elle conseillaà Yasmine.- Ne répète jamais ce que tuviens de dire.- Pourquoi ?- Ton mar i prend une secondeépouse qui se trouve depuisune heure dans ta chambre ettu ne t’en es pas aperçue ? Oh! Mon Dieu ! Et dire que c’estmaman qu’on prenait pourune folle au point de la faireexaminer par un psychiatre deChéraga.

Le visage de Yasmine pâlit ettout son corps se mit à trem-bler comme sous l’effet d’unséisme intér ieur… puis d’unevoix à peine audible, elle bal-butia :- C’est quoi cette plaisanter ie ?- Mais ce n’est pas une plaisan-ter ie, Yasmine… Tu as aban-donné le domicile conjugalsous pr étexte que tu avaispeur que maman fasse du malà sa petite-fille… C’est plusque suffisant pour que Yazidt’efface de son livret de famil-le…et te remplace.Yasmine regar da encoreautour d’elle et se dit qu’elleétait victime d’un cauchemarqui s’en irait dès qu’elle seréveillerait. Pour se réveiller,

elle commença à se donner depetites gifles et à se pincer.- Cesse de te donner en spec-tacle, Yasmine… ce que tu visc’est la réalité. Je pense que tuferais mieux de retourner cheztes parents…C’est tout le bienque tu peux te faire pour lemoment.Tout en s’efforçant de ne paspleurer, Yasmine répondit :- Oui…je vais m’en aller…mais je veux d’abord prendrece qu’il m’appar tient… Deseffets personnels.- Tes effets personnels ne sontplus dans ta chambre…- Où sont-ils?- Suis-moi…

NNS (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous(10ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

L’épreuve paternelle

Mercredi 27 septembre 2017 DESTINS DE VIES 13

Dernière volontéd’une mère meurtrie

(217ème partie)

Au bout d’un moment, une fois qu’il eutretrouvé son souffle, Ali dit à l’aigle :

- Je te remercie de m’avoir attendu ; dès quela por te a été refermée par une des créaturesqui ont surgi, c’est à toi que j’ai pensé aus-sitôt. Je me suis dit que tu serais tellementconvaincu de l’échec de ce que j’avais entre-pr is que tu t’en irais.- Non… j’étais convaincu que tu réussiraisdans ton entrepr ise. Et puis, si je t’abandon-nais dès le premier problème que tu ren-contres, je serais indigne de ma réputation etde la promesse que je t’ai faite de t’aider. Jesuis un aigle pas une poule !- Bon, maintenant que j’ai l’épée, qu’est-ceque je dois faire ?- Maintenant, je t’emmène auprès de l’oi-seau d’or. Il doit être en train de se promenerdans un jardin…- Ah ! S’il vole de branche en branche, j’au-rais du mal à mettre la main dessus…- Non…il ne vole pas de br anche en

branche…tu dois le trouver se promenantdans le jardin de sa maîtresse, entre les fleurset les plantes…- L’oiseau d’or appar tient à une femme ?- Oui, moi, je ne l’ai pas vue, mais on dit quesa beauté n’a d’égale nulle par t. Et elle aimetellement son oiseau qu’elle a, parait-il, tuétous ceux qui ont osé s’en approcher. Maisr ien n’est sûr…je ne te dis là que ce que lesfils d’Adam comme toi ne cessent de répéteret de colpor ter. Si tu découvres un jour quece que je t’ai dit est mensonge, je n’y suispour r ien.L’aigle ar r iva au-dessus d’un châteauentouré d’un petit jardin.- Voilà le jardin où rode l’oiseau d’or… J’aientendu dire que sa maîtresse veille sur lui àpar tir d’une de ces fenêtres. Je vais survolerle château et j’essaierai de voir ce qu’elle faiten ce moment.Au bout de quelques instants, l’aigle dit à Ali- Mon jeune ami, tu as beaucoup de chan-

ce…la pr incesse est en train de faire sa sies-te. En faisant vite comme pour l’épée, tupeux prendre l’oiseau sans qu’elle s’enaperçoive.- Hum… comme elle tient beaucoup à sonoiseau, je crois que je la prendrai aussi… jene les séparerai pas. Tu peux nous prendretous les deux sur ton dos ?- Je ne pourrai te répondre que quand vousserez sur mon dos tous les deux…mais qu’as-tu l’intention de faire ? Si tu essaies d’enle-ver la pr incesse, elle se mettra à hur ler et tuauras aussitôt tous les gardes du palais der -r ière toi.- Je sais…Je sais aussi comment les repous-ser… Toi, mon ami, tiens-toi prêt à recevoirdeux personnes sur ton dos…- Ainsi que l’oiseau d’or.- Lui, il sera dans une de mes poches… Il nedoit pas être lourd.- Qu’est-ce que tu en sais ?

NNS (à suivre…)

Yasmine, une excellente élève de 16 ans, passe en 1ère année

secondaire avec 18 sur 20 demoyenne générale. Comme le

lycée se trouve loin de la maison,son père décide de lui fairearrêter ses études. Yasmine

tombe alors malade et sesparents l’emmènent chez un

médecin. Le médecin en questionest une femme qui arrive à

convaincre les parents de lanécessité de laisser leur fille

poursuivre ses études. La jeunefille est alors inscrite dans un

lycée de filles. Mais elle ne tardepas à attirer l’attention d’une

famille très riche, qui la désirepour son fils. Yasmine ne veut

pas se marier. Elle n’a que 16 anset elle veut obtenir le Bac et

suivre des études supérieures.De plus, Djamila découvre que

Nora, l’éventuelle belle-mère desa fille Yasmine, est d’un

caractère exécrable. Elle aussiest contre toute forme d’alliance

avec la famille prétendante. Le temps passe. Yasmine obtient

sonbac, elle a 18 ans, et la familleprétendante renouvelle sa

demande en mariage et fait desconcessions : Yasmine tout enétant mariée pourra continuerses études. Yazid et son père

ont aidé au maximum Yasmine et sa famille pour que le

mariage ait lieu dans les plusbrefs délais. Le mariage

a lieu dans de bonnes conditions.Et dès le lendemain, le jeunecouple s’en va à Oran pour ypasser un petit séjour intime.

Résumé

Allaoua, Allal et Ali, troisjeunes princes, font part àleur père de leur intention

d’entreprendre un longvoyage dans le but de

découvrir le monde.Celui-ci accepte et leurapprend que ce voyage

sera pour eux une épreuve.Celui qui l’emportera luisuccédera sur le trône.

Allaoua arrive devant ungrand et beau jardin

entourant une belle maisonque le maître des lieuxpromet de lui offrir s’il

satisfait à une épreuve.

Résumé

Coin cuisine

Mercredi 27 septembre 2017 SPORT 21

Les années se suivent et seressemblent pour le RealMadr id et Cr istiano

Ronaldo en Ligue desChampions. Les Merengue,devenus la saison passée lapremière équipe à avoir rempor téla C1 deux fois d'affilée depuisl'AC Milan en 1989 et 1990, ontpor té à 28 leur nombre dematches de groupes consécutifssans défaite en battant l'ApoelNicosie (3 - 0), mercredi soir auSantiago-Bernabeu.

Le film du match

Leur attaquant por tugais,suspendu depuis le début duChampionnat d'Espagne, a lancésa saison en marquant ses 106e et107e buts en 141 matchs dans lacompétition, confor tant un peuplus son statut de meilleur buteurde l'histoire de la C1. Il suffisaitde voir la déter mination aveclaquelle il est allé chercher leballon apr ès avoir inscr it sondeuxième, sur penalty, pourcomprendre qu' il ne compte pass'ar rêter là.

Le classement du groupe HEn l'absence de Kar im Benzemaet Marco Asensio, blessés, le duoBale-CR7 a fonctionné à pleinrégime et le dernier, bien servitout au long du match par le

premier, aur ait pu alourdir lescore (14e, 33e, 46e). C'est unautre habitué, Sergio Ramos, quis'en est chargé (61e) sur un beauretourné acrobatique. Evoquantson geste le défenseur centr alestime que le Real Madr id est allécrescendo pour dominerl'APOEL Nicosie (3-0) pour sonentr ée en lice en Ligue deschampions. Il est revenu sur sonbut en retour né.Ser gio Ramos(capitaine du Real Madr id,vainqueur de l'APOEL Nicosie 3-0, au micro de la télévisionespagnole) : «Au début du match,nous avons eu du mal à ouvr ir lescore. Ils étaient très repliés, ils nepressaient pas, il ne laissaient pasd'espaces. Mais nous avons insistéen passant par les ailes, sur tout enseconde pér iode, et après notrepremier but nous sommes allés

crescendo et les autres sontar r ivés.(Sur Cr istiano Ronaldo)Cela faisait quelques matches oùon ne marquait pas beaucoupmais on ne peut pas gagner tousles matches de cinq ou six butsparce que l' adver saire nouscomplique les choses. Cr istiano ale sens du but, on l' a vu, etj ' espère qu' il va gar der cettedynamique. Son niveau estincontestable chaque saison et leReal s'en rendra compte. (Sur lebut de Ramos d'un joli ciseau)J 'aime appor ter le surnombre enattaque, quand un défenseur faitça cela surprend toujours. J 'aimarqué pour plier le match, avecun geste qui m'a toujours réussi,le retourné acrobatique.» De soncôté coach Zizou avant de serendre sur la pelouse du BorussiaDor tmund, prépare encore sonéquipe sur une pelouse où il ne l’ajamais empor té. Il a notammentencensé un de ses joueurs avecune comparaison plutôt flatteuse." Oui, on peut le comparer àMakelele ou Deschamps, a lâchél’ancien milieu de ter rain dans lescolonnes de Marca. A chaque foisqu’un joueur donne de l’équilibreentre l’attaque et la défense, ileffectue un travail comme eux lefaisaient. Ce qu’il fait nesurprend plus personne. Il est enpleine confiance et chaque jour,chaque année, il est encoremeilleur"

Le Real Madrid,double tenant du

titre de la Liguedes champions, adébuté la défense

de son trophée parune victoire (3 - 0)

face à l'ApoelNicosie. Des

records etdes séries

invraisemblables.

La belle entame du Real et Ronaldo

Arsenal

Aaron Ramsey encense Lacazette

Thierry Henry

«Aguero est le seul attaquant de classe mondiale»

Thier ry Henry a marqué la Premier League.Attaquant reconnu pour ce qu’il a accompli avec

Arsenal, il garde un œil attentif sur ses compèrestoujours en activité. Il a notamment reconnu letalent de Ser gio Aguero, l’avant-centre deManchester United. «Le seul qui est un attaquant declasse mondiale, ou a été un attaquant de classemondiale, c’est Aguero, a commenté l’ancienGunner au micro de Sky Spor ts. Il est resté constantdans ce qu’il a réalisé dans ce championnat, annéeaprès année. Vous devez lui accorder un peu decrédit. Par fois, nous traitons Aguero comme s’il

n’avait pas r éussi.» Les joueur s que l’ancieninter national fr ançais voit atteindre le niveaud’Aguero ne sont pas nombreux : «Lukaku vientseulement d’ar r iver à Manchester United, il n’a pasbeaucoup joué en Ligue des champions, a-t-ilcontinué. Pour Harry Kane, la saison dernière a étécour te en C1, de même qu’en Europa League etpendant l’Euro. Morata a souvent été sur le banc àMadr id. Il a vécu une bonne saison à la Juve mais iljouait au côté de Llorente et Tevez. Ils seront auniveau et nous devons nous réjouir d’avoir cesjoueurs dans ce championnat.»

Le nombre de penalties a triplé en dix ansEntre les éditions 2006-2007 et 2016-2017, le

nombre de penalties accordés en Ligue deschampions a plus que triplé, passant de 17 à 53.Le parallèle est marquant : 53 penalties, au total, ontété sifflés lors de la dernière édition de la Ligue deschampions, remportée par le Real Madrid, tandis queles arbitres n'en avaient accordé que 17, en C1, lors dela saison 2006-2007, soit trois fois moins. Les chiffresont été dévoilés ce jeudi par le quotidien britanniqueThe Guardian, qui s'appuie sur une étude de la

compagnie Granote Sports.Pour expliquer cetteaugmentation, l'introduction des arbitres de surface, en 2010 concernant la Ligue des champions, estévoquée. L'écart grandissant de niveau entre leséquipes est une autre piste. À force de subir ladomination des cadors européens, les «petits» clubsfinissent souvent par craquer. Par exemple, le Paris SG et le Bayern Munich ont chacun inscrit un butsur penalty lors de la première journée de la nouvelleédition.

Ligue des champions Bayern - PSG

Robben incertain !

Rummenigge

«Le Bayern a plusd’expérience que le PSG»

Incertain pour le déplacement du BayernMunich à Paris mercredi soir en Ligue des

champions (20h45), Arjen Robben a notam-ment déclaré mardi que «l'argent ne marquepas de buts». «L'argent ne marque pas debuts, c'est la qualité sur le terrain qui comp-te», a lancé la star de Munich Arjen Robbenmardi, à la veille du match du Bayern contrele Paris SG en Ligue des champions au Parcdes Princes pour lequel il est incertain.Interrogé sur l'attaque parisienne, où évoluentdeux joueurs, Neymar et Mbappé, qui ontcoûté plus de 400 millions à deux, leNéerlandais est resté serein : «L'importantc'est la performance de l'équipe, il ne s'agitpas de se concentrer sur tel ou tel joueur».Son patron Karl-Heinz Rummenigge, aumoment de monter dans l'avion pour Paris,s'est dit pour sa part convaincu que le Bayernpourrait obtenir un un bon résultat à Paris. «Jeconnais notre équipe, dans ce genre de match,elle est surmotivée et concentrée. Je suisconvaincu que nous pouvons ramener quelquechose», a déclaré l'ancien joueur vedette duclub, alors que le champion d'Allemagne restesur un triste nul 2-2 à domicile en champion-nat contre le modeste Wolfsburg. AvecNeymar-Cavani-Mbappé, le PSG «possèdeévidemment des joueurs de classe mondiale,qu'il va falloir contrôler. Mais nous avonsl'expérience», a ajouté le président du direc-toire du Bayern. «C'est un match de prestige,mais une chose est claire : ce n'est pas là quela Ligue des champions va se décider. Nousvoulons d'abord créer les conditions pour ter-miner premiers de notre groupe», a poursuiviRummenigge, qui a plusieurs fois critiqué lePSG ces derniers mois pour ses dépensesfaramineuses sur le marché des transferts. LeBayern, sous sa coupe et celle du présidentUli Hoeness, qui a critiqué lundi «ceux quidépensent avec fracas», s'en tient pour l'ins-tant au modèle économique qui a fait sonsuccès : ne pas se livrer à un investisseur toutpuissant et ne pas faire de dettes, mais comp-ter sur ses propres forces et ses propres reve-nus pour rester au plus haut niveau.

Karl-Heinz Rummenigge ne manquejamais une occasion de donner son point

du vue sur le Paris Saint-Germain. Cette fois,le patron du Bayern Munich s’est contentéd’évoquer le terrain et la confrontation entreles deux clubs mercredi soir en Ligue deschampions. Une opposition qui, selon lui,pourrait lui sourire. «Je connais notre équipe.Lors de tels matches, elle est surmotivée etconcentrée. Je suis convaincu que nous pour-rons ramener quelque chose avec nous à lamaison. Bien sûr, ils ont une ligne offensiveavec des joueurs de classe mondiale. Nousdevrons les contrôler mais nous avons plusd’expérience.»

Pauleta

«Un jour, le PSGgagnera la Liguedes champions»

Pedro Miguel Pauleta sera un observateurattentif lors de la 2e journée de Ligue des

champions durant laquelle le PSG recevra leBayern Munich. Désireux de remporter lacompétition, le club parisien a tout mis enœuvre cet été, en recrutant notammentNeymar et Mbappé. Pour le Portugais, cela leplace parmi les grands d’Europe. «Il y a beau-coup de favoris. Il ne faut jamais oublier leReal Madrid, le FC Barcelone et le BayernMunich, commente-t-il dans les colonnes duParisien ce mercredi. Pourquoi ? Parce qu'ilssont toujours présents ! […] Ils ont aussi degrands joueurs. Mais je suis persuadé qued'autres clubs peuvent la gagner, et notam-ment le PSG. [..] Je suis sûr qu'un jour Parisgagnera la Ligue des champions. Je ne saispas quand, mais ça va arriver.»

Àpeine ar r ivé et déjà adopté.Avec quatre réalisations en

Premier League depuis le débutde la saison, Alexandre Lacazetteréussit peu à peu son adaptationen Angleter re. Il a été le grandar tisan du succès 2-0 des Gunnerslundi soir face à West Bromwichpour l' ultime rencontre de lasixième jour née. Ce probantsuccès per met aux hommes

d'Arsène Wenger de remonter àla septième place, en embuscadepour les places européennes.Aaron Ramsey, à l' issue dumatch, a tenu à mettre en avant laper for mance de l' inter nationalfrançais. " C'est un joueur fantas-tique. Il a des pr ises de balle abso-lument délicieuses et sait où sontses coéquipiers der r ière lui, et ill'a prouvé ce soir. Nous sommes

heureux de voir sa for me debuteur en ce moment, et on espè-re qu' il continuer a ainsi."Prochain rendez-vous pour lesGunners et Lacazette : un dépla-cement en Biélor ussie pouraffronter le BATE Bor isov dans lecadre de l'Europa League, avantde retrouver la Premier League etla réception du promu Br ighton& Hove Albion.

Chelsea

Fabregas ausoutien deDiego Costa

Cesc Fabregas va devoirs’y faire. Diego Costa

n’est désormais plus soncoéquipier en club.L’Espagnol a en effet quittéChelsea, après de longuessemaines d’attente, pourrejoindre l’Atlético deMadr id. En froid avec sonentraîneur, l’avant-centre atrouvé un renfor t en la per -sonne de Fabregas, quiaffrontera les hommes deDiego Simeone mercredi enLigue des champions. «Cesdernières années, il n’y aeu aucun attaquant purmeilleur que lui», lâche-t-ildans les colonnes de Marcace mardi. Il comprend lejeu, lie bien les passes et leplus impor tant, il marque.Avec Diego, ce n’est passimplement ce qu’il donnesur le ter rain, mais aussison caractère. Il appor tebeaucoup au groupe."Diego Costa devra cepen-dant se montrer patientavant d'appor ter auxColchoneros. Sous le coupd'une interdiction de recru-tement dans le cadre duFair-play financier, ces der -niers ne pourront pas fairejouer leur nouvelle recrueavant janvier 2018.

Coup de théâtre dans la maison del’Olympique N’Ath Yirathen, club

pensionnaire de la division pré-hon-neur de Tizi-Ouzou. Puisque le duo dustaff technique des seniors, nommé cetété, en l’occurrence Chaba Achour etHammaz Sofiane, a été remercié par ladirection du club, avant même le débutde la saison sportive 2017-2018. C’estle coach Karim Azzouz qui reprendl’équipe en main. Ce dernier a déjàdrivé l’équipe première de l’ONY, lasaison dernière. Du coup, les techni-ciens Chaba Achour et HammazSofiane n’ont pas fait long feu eneffectuant à peine la préparation del’équipe pendant presque deux moisaprès leur nomination, avant qu’ils nesoient remerciés il y a 48h, par les responsables du directoire composé de Mermouchi Mourad, TerkoucheChabane, Hassen Mezdad et AkliAbdelkader. C’est un vrai coup dethéâtre chez le club de l’OlympiqueN’Ath Yirathen, mais le revenantKarim Azzouz connait bien la maisonet le groupe et saura, certainement,comment relever le défi, celui de l’ac-cession en division honneur, après leséchecs consommés des deux précé-dentes saisons. Alors est-ce la bonnesaison de l’ONY ? On le saura dès lecoup d’envoi de l’exercice sportif2017-2018 prévu le 6 et 7 du mois prochain.M. B.

Mercredi 27 septembre 2017SPORT22

O N’Ath Yirathen

Le coach KarimAzzouz de retour

La commune de Sidi-Ayad,dans la daïra de Sidi-Aïch,sera représentée par deux

équipes en championnat de wilayade football de Béjaïa dans sa divi-sion pré-honneur. En effet, unenouvelle association spor tive,dénommée Union Spor tive de SidiAyad (USSA), vient de voir le jour,renfor çant ainsi le mouvementspor tif en général et local en par ti-culier. Cette association jouera, àpar tir de la saison prochaine, dansle championnat de la wilaya deBéjaïa pour venir s’ajouter ausecond club représenté par le clubathlétique de Sidi Ayad (CASA)qui, r appelons-le, avait ter minéder nier lor s de la compétition2016/2017. L' idée de cr éer unsecond club amateur de football àSidi-Ayad est venue d'un grouped'amoureux du football, composéde Salim Benmamas, Tahar Salhi,Mouloud Chouaf et Kar im TalaIghil. Ses initiateur s entendentdans un premier temps se lancerdans la formation. «L'objectif n'estpas de créer la concurrence avecl'autre club de la commune, maisd'encadrer et de canaliser les éner -gies des jeunes mais aussi de per -mettre à d'autres jeunes de la loca-lité d'étaler leurs talents tout en

contr ibuant à la formation», dira leprésident de l’association, Kar imTala Ighil. «Cette équipe, selon cedernier, ne sera pas la r ivale de sacousine, le CASA, bien au contrai-re elle complètera le travail établiau niveau de Sidi-Ayad», a assuréKar im Tala Ighil. «Ce ser a unvivier pour les clubs de la région»,pour suit-il. De son côté, SalimBenmamas, l’un des membres fon-dateur, dira : «Un club de foot, c'estgénér alement 25 joueur s, alor squ' ils sont plus nombreux dansnotre commune qui sont fou dufoot». Dès la constitution de ce clubspor tif amateur, le président Kar imTala Ighil et ses membres n'ont pas

attendu pour entamer lesdémarches aupr ès des instancesconcernées. «Nous avons accomplitoutes les démarches et nous noussommes engager auprès de la liguedans toutes les catégor ies pour lasaison prochaine», précisera le pré-sident du CSA. Et de poursuivre :«Actuellement, nous activons pourboucler les listes des effectifs detoutes les catégor ies, allant desminimes en passant par les cadets,juniors jusqu’aux seniors». «Nousne visons pas de résultats, noustablons sur la formation et l’éduca-tion. Cer tes ce sera difficile sansstade et sans moyens, mais pasimpossible. La tâche n'est pas aussi

aisée, mais grâce à la volonté detous ceux qui nous ont encouragésà la création de ce club, tout irabien car nous avons les compé-tences nécessaires», ajouter a lepr ésident du CSA/USSA. Selonnotre inter locuteur, l’USSA vientd’avoir le OK du P/APC deTimezr it et sera domiciliée au stadede Timelahine de Timezr it.Inter rogé sur la composante del'USSA, Kar im Tala Ighil dira que«ce sont tous des jeunes de larégion». Il n’y aura sans douteaucun problème pour constituerson effectif qui ser a appelé àdéfendre les couleur s du club,sachant que des jeunes pétr is dequalités ne manquent pas auniveau de la région de Sidi Ayad,Timezr it, Sidi-Aïch. Enfin, en dépitdu manque de moyens, les jeunesde l'USSA comptent bousculer lahiérarchie. Pour rappel, l’US SidiAyad est la huitième nouvelle for -mation à s'engager pour l’exerciceprochain en championnat dewilaya, apr ès le RC Akhnak,l’ASTI Dar gina, le WRBOuzellaguen, le NRB Semaoun,l'Olympique de M’Cisna, l’ES IghilAli et le CR Bouhamza. Pour ter -miner, le président fera savoir quel’installation officielle des staffstechnique, administratif et médicalest déjà effectuée.

Samy H.

LIGUE DE BÉJAÏA (Pré-honneur)

L’US Sidi-Ayadtente l’aventure

Désormais, lawilaya de Béjaïa

s’enorgueillitd’avoir une autre

associationsportive qui vients’ajouter à celles

déjà existantes.

EN AMICAL ASI Frikat 5 - ES Assi Youcef 0

L’ASI Fr ikat qui évolue en division pré-hon-neur, a disputé, avant-hier lundi, son pre-

mier test amical, face au nouveau promu endivision honneur, l’ES Assi Youcef. Un matchqui a été bénéfique pour les deux équipes et pourleurs staffs respectifs, l’occasion pour eux defaire tourner leurs effectifs, et voir à l’œuvre lesjoueurs. Les gars de Fr ikat, qui ont joué sur lapelouse de leur stade qui a fait peau neuve avecla pose du tar tan, ont réussi une démonstrationde force, en s’imposant sur le score large de 5 à0. Les buts de l’ASI Fr ikat ont été les œuvres deRafik H., Ali B., Amer B., Salim B. et de Yacine

M. Une belle per formance pour cette équipe quiannonce d’ores et déjà la couleur. Quant auxgars d’Assi Youcef, ces derniers sont appelés àrevoir leur copie avant l’entame de la saison quise profile à l’hor izon, sur tout qu’ils auront à endécoudre avec des équipes d’un bon niveau endivision honneur du championnat de wilaya deTizi-Ouzou. Une expér ience qui sera cer taine-ment r ude et difficile pour l’équipe d’AthVoughardane (Assi Youcef). Le club cher àMourad Belaidi (ASI Fr ikat) compte cette fois-ci jouer à fond ses chances pour accéder en divi-sion honneur, après avoir évolué en dehors de

ses bases lors des précédentes saisons, en rece-vant tantôt à Draâ El Mizan, tantôt à Tizi-Gheniff et même à Boghni. Avec la réception dustade de Fr ikat, l’ASI Fr ikat aura son mot à direen championnat de wilaya, cette saison, de ladivision pré-honneur. Les suppor ters de ce clubrêvent déjà du sacre final à l’issue de cet exerci-ce footballistique 2017-2018, car ils l’attendentdepuis plusieurs années et ils espèrent que cettefois sera la bonne.

Massi Boufatis

Démonstration de force de l’ASI Frikat

Gouraya Béjaïa

Un mois après la repr ise effecti-ve des entraînements, le nou-

veau pensionnaire de la régionale 1n’a pas trop traîné pour entrerdans le vif du sujet et entamer leprogramme minutieusement éla-boré par le staff technique en pré-vision de la saison 2017-2018. Eneffet, l'effectif actuel composé d’an-ciens éléments constituant l’ossatu-re du club, renforcé par de nou-velles recrues (13 au total), a étésoumis pendant deux semaines àun travail physique avant d’enta-mer la dernière étape dite pré-compétitive, dur ant laquelle lecoach a axé sur le volet technico-tactique avec la programmation detests amicaux. Le coach MouloudBouchetta qui commence à avoirune idée sur la valeur de ses élé-ments, a tenu à expliquer qu’il n’apas eu beaucoup de difficultés à

synchroniser les différentes étapesdans la mesure où l’ossature a étépréservée, ce qui constitue sans nuldoute un paramètre très impor tantpour la continuité du tr availentamé la saison écoulée. Aussi, lescoéquipiers de Hassani, transfugede l'USMB, devront néanmoinsfournir beaucoup d’effor ts pouratteindre leur rythme. De toutefaçon, les inconditionnels deGouraya, qui ont cru en leur équi-pe la saison dernière, sont aussidéterminés à être présents lors duprochain exercice en régionale 2.Pour les protégés du duoBouchetta - Bensidhoum, appa-remment, on a sur tout compr isqu’il ne fallait sur tout pas casser ladynamique enclenchée la saisondernière. En somme, on pr ivilégiela continuité et ce sera d’ailleurs leleitmotiv chez tous les acteurs. À

une semaine de l’entame de lacompétition officielle, le présidentSaid Bouchafa se veut rassurant.«Avec le maintien de l’ossature et lerecrutement que nous avons effec-tué, l'équipe aura fière allure laprochaine saison. Les suppor terspeuvent être rassurés quant à leuréquipe», a-t-il confié. Pour l’heure,la troupe à Bouchetta a disputé pasmoins de quatre rencontres ami-cales avec un bilan d'une défaiteface aux espoirs du MOB et troisvictoires, dont la dernière face à laJS Tichy (0 - 1). C’est donc une for -mation bougiote pleine d’ambitionsqui se prépare pour effectuer unerentrée à la mesure des espoir splacés en elle. À commencer par lapremière sor tie en coupe,dimanche prochain, face à la JSAkbou.

Treize nouvelles recruesAfin d'assurer un meilleur par -cours possible dans ce dur palier dela régionale 2, les dir igeants deGouraya ont renforcé l'équipe danstous ses compar timents. Ainsi, trei-ze éléments ont été recrutés. Ils' agit de Hadjar a, Ait Allaoua,Sadji, Belhocine, Hassani, Azzag,Bahr i, Belabid, Lar bi Bacha,Ouacif, Zer mani, Boutaleb etBourai. Un renfor t de qualité quiper mettr a au duo Bouchetta -Bensidhoum de choisir le meilleuronze possible qui défendra les cou-leurs de Gouraya, à commencerpar le premier challenge qui attendl'équipe en déplacement en ter reamizouroise face à la JS Akbou,pour le compte du premier tourrégional de coupe d'Algér ie.

Zahir Ait Hamouda

Les ambitions revues à la hausse

JS Tadmaït

La JS Tadmaït drivée par l’entraî-neur chevronné Arezki Khelouat

continue sa préparation en prévision dela nouvelle saison, avec une grandedétermination de réussir un bon par-cours. Même si le coach est inquietquant aux absences répétés aux entraî-nements de certains joueurs, en raisonde leurs obligations professionnelles,mais l’équipe enchaîne avec les bonsrésultats en matchs amicaux. Le clubcher à la ville des 1000 martyrs(Tadmaït) cartonne durant cette pério-de de préparation et avertit ses futursadversaires. En battant l’OlympiqueMakouda, l’ES Ath Ouanèche, l’USMizrana, pour ne citer que ces équipes,la JS Tadmaït est bien partie pourrefaire surface, cette saison, et retrou-ver sa place en division honneur dès leprochain exercice. Le coach ArezkiKhelouat déclare à ce sujet : «il y a dela patte au sein du groupe, même si ona perdu plusieurs cadres cet été, quiont préféré changer d’air. On est sur labonne voie, mais les joueurs doivents’entraîner pour qu’on puisse réaliserl’objectif du club, à savoir l’accessionen division honneur», et de conclure,«si les joueurs se montrent sérieux etconcentrés sur leur travail, je reste per-suadé que la JST aura son mot à dire.Il faut aussi une motivation de la partde la direction, pour relever ce défi. Jecrois qu’il est temps que la JS Tadmaïtretrouve sa réelle place en divisionhonneur. Je dirai même que ce clubdevrait jouer dans des paliers supé-rieurs comme l’US Béni Douala, la JSAzazga en DNA ou en inter-régions, etce, si on se réfère à son histoire».Malgré le manque de moyens finan-ciers, les dirigeants de la JST, à leurtête le très actif président du CSAMohamed Choubane dit Moh Rougi,font de leur mieux pour que toutes lescatégories soient prises en chargecomme il se doit.Massi Boufatis

Khelouat multiplie les matchs amicaux

Mercredi 27 septembre 2017 SPORT 23

Faire du sport avec les rapaces !

BOUZEGUÈNE Retour sur le 3e Championnat d’Algérie de parapente

Au-delà de la compétition, les52 par apentistes dont 4filles, issus de 14 wilayas

d’Algér ie, ont offer t au public venudes villages voisins d’Aswel N’AthZiki, site d’envol, un spectacle qua-lifié d'" exceptionnel" par cer tains.Des familles qui ont afflué pardizaines vers cet endroit panora-mique ont pu découvr ir ce spor taér ien à la fois redouté et désiré.Sur la route qui mène au site dedécollage, un rapace plane au-des-sus de la route ailes déployées dansun vol majestueux. Mais depuis ledébut de la compétition, les rapacesnotamment des vautour s quinichent en haut de la falaise cernantle site côté Est et qu’on aperçoitpar fois tournoyer au-dessus du pla-teau d’Aswel en quête d’un repas,ont cédé leur espace aér ien à l'hom-me. Les uns après les autres, lesparapentistes courent pour fairedéployer leurs voiles avant de sejeter au-dessus de la falaise à par tird’Aswel situé à 1578 mètres d’alti-

tude. Les par ticipants à l’épreuved’atter r issage de précision, doiventsur voler quelque 800 mètres dedénivelée pour atter r ir sur la ciblequi se trouve au stade Sahel. Aupremier jour du championnat, lespilotes avaient du mal à toucher lacible et rares sont ceux qui ont pu lefaire, mais les deux jours suivants,la major ité des par ticipants à l’é-preuve d’atter r issage de précisionont réussi à atter r ir dans la zonedélimitée par la Fédération algé-r ienne des spor ts aér iens (FASA)qui a organisé cette troisième édi-tion du championnat national deparapente, en collaboration avec ladirection de la J eunesse et desSpor ts de Tizi-Ouzou et le club desspor ts aér iens et de montage deBouzguene. L’épreuve de distance,qui demande beaucoup de techni-cité, a été marquée, au premier jourde compétition, par un seul décolla-ge exécuté par le championd’Algér ie-2016 de par apente,Djaffar Hamouche. " Pas la peine dele chercher sur le site, il a déployé savoile et s’est envolé. Il doit avoirparcour u plusieur s kilomètresdéjà" , a plaisanté Hocine Bouayad,membre du club des spor ts aér ienset de montagne de Bouzguene, enguise de réponse à ceux qui deman-daient après ce pilote. Pour son pre-mier vol de distance, DjaffarHamouche a atter r i à Haïzer(Bouira), a indiqué le directeur decour se Aziz Chennane, ajoutantqu’au deuxième jour du challenge,quatre autres pilotes ont par ticipé àl’épreuve de distance : un a volé jus-qu’à Sidi Aïch (Béjaïa), un autre aatter r i à Akbou (Béjaïa) et les deuxderniers dans la région de Souamaa(Tizi-Ouzou).

Première participationféminine

Quatre filles (trois issues de lawilaya de Béjaïa et la quatr ième deTlemcen) ont par ticipé pour la pre-mière fois au championnat nationalde parapente. Jeunes et confiantes,elles disent ne plus pouvoir s’enpasser car voler leur procure " unesensation de légèreté et de liber té etleur colle à la peau" . Sara Mahi, laparapentiste de Tlemcen qui a àpeine un an dans cette discipline, adéjà dans son CV six ans de para-moteur. " Le parapente est un spor tà r isque, que ce soit pour la fille oupour le garçon. Le pilote doit s’é-couter pour savoir s’il est dans debonnes dispositions physiques afinde voler" , a-t-elle expliqué. Mahiest tombée sous le charme du vol enparapente dès son premier essai etdepuis, elle ne peut plus s’en passer,a-t-elle confié. " Au-delà de lacompétition, je vole d’abord pour leplaisir. Après mon premier essai,j’ai su que je ne pourrais plus cesserde voler. Quand je suis dans le cielet avant même d’entamer l’atter r is-sage, je pense au prochain envol,avec cette volonté de vouloir tou-jours faire plus et repousser meslimites" , s' enthousiasme-t-elle.Souad Aïssat et Nour a Raghdi,

toutes deux de Béjaïa et amatr icesdes spor ts extrêmes, ont visé unemédaille dur ant la compétitiond’atter r issage de précision tout enavouant que le niveau des hommesétait " plus élevé car plus expér i-mentés" . S’agissant des r isques liésà cette discipline, Noura Raghdirépond que le parapente est un" spor t comme les autres" et pour -suit avec un large sour ire qu'elletrouve " la boxe plus dangereuseque le parapente" .

Le parapente pour développer le tourismedans la régionde Bouzeguène

Le championnat national de para-pente à Bouzguene est une oppor tu-nité pour développer le tour isme etles spor ts de montagne dans cettebelle région du Djurdjura, espèrentle pr ésident du club de spor tsaér iens et de montagne deBouzguene, Kar im Allili et HoucineBouayad, membre de ce même club." Les gens commencent à connaîtrele site d’Aswel N’Ath Ziki et à levisiter, ce qui est de bon augure

pour le développement de la régionà travers l’écotour isme qui profite-ra notamment aux commerçants ettr anspor teur s de la r égion entreautres" , a espér é Bouayad.D’ailleurs, un groupe de randon-neurs de la wilaya de Skikda estar r ivé jeudi dans la r égion deBouzguene, avec au programme desvisites guidées au musée du villageTakoucht et ses huit moulins à eau,de l’Oued Assif Oughendjour, dessources de la région et une virée ausite d'Aswel N’Ath Ziki, avec nuitau bivouac. Pour sa par t, Kar imAllili a observé que le championnatnational de parapente attirait " deplus en plus de gens, ce qui pour racontr ibuer à développer le tour ismedans la wilaya qui a beaucoupd’atouts dans ce secteur et les spor tsaér iens permettraient de dévoiler labeauté de cette région" . Il a sou-haité la r éalisation d’un centrenational des spor ts aér iens à Tizi-Ouzou, pour le montage de modèlesréduits d’avions, d’ULM (planeursultra-légers motor isés) et de para-moteurs et même la fabr ication devoiles, ce qui aura un impact positifsur l’économie locale.

Planer avec lesrapaces au-dessus

du Djurdjura,déployer sa voile,

prendre de lahauteur et se

laisser emporterpar le vent: les

participants au 3eChampionnat

d'Algérie deparapente, disputé

du 19 au 23septembre àBouzeguène

(Tizi-Ouzou), ontconnu beaucoup

d'émotions et vécudes momentsinoubliables.

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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CB BNA ROUIBAN° 641-0300-300-149-11

Le club omnisport (CSOB) de Bouzeguène, à l’Est deTizi-Ouzou, s’attèle à mettre les dernières retouches

pour la réussite du tournoi pluridisciplinaire en hommageau chahid Ferrat Ramdane, prévu à partir de ce vendredi.Les organisateurs ont retenu plusieurs compétitions spor-tives qui seront lancées après le dépôt de gerbes de fleurssur la tombe du défunt et la lecture de sa biographie. Enathlétisme, du cross au profit des garçons et des filles seratenu sur l’axe Houra - Bouzeguène. Les vétérans aurontaussi à chausser leurs baskets pour honorer la mémoire dudéfunt. Une autre compétition concernera les amateurs duvo-vietnam et se tiendra à la salle du lycée Colonel

Mohand Oulhadj. Les organisateurs ont également pro-grammé des activités culturelles au centre culturel quiporte le nom du chahid. Il est aussi question d’une expo-sition, d’activités culturelles et de témoignages sur ledéfunt et la révolution de novembre. Le président du clubque nous avons rencontré a indiqué : «Nos objectifs à tra-vers ce tournoi sont multiples. Nous tenons avant tout àhonorer la mémoire du chahid Ramdane Ferrat. Ensecond lieu, nous souhaitons vulgariser la pratique sporti-ve et culturelle dans notre région et au même temps déce-ler de nouveaux talents sportif».H. T.

En hommage à Ramdane Ferrat HOURA Un tournoi pluridisciplinaire dès après-demain