La Rotonde - Édition du 20 janvier 2014
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8/13/2019 La Rotonde - dition du 20 janvier 2014
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dition du lundi 20 janvier 2013 | VOLUME LXXXII NO 15
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Les coups de hacheque les gouvernementsassnent systmatique-
ment au nancementde la recherche scien-tique (et soit dit enpassant celui des pro-grammes sociaux) sontsouvent justis par larcession conomiqueet les dcits budg-taires. Soit! Dbattredune telle questionimplique des opposi-tions idologiques in-contournables et quipendant des dcennies
nont pas port fruit.Cependant, lors des dernires
annes, nous avons pu relever, en-tre autres au Canada, que cette jus-tication shypertrophie pour mueren une toute autre rhtorique. Cetterhtorique est celle que vous pouvezretrouver de temps en temps dansdes commentaires fustigeant les insti-tutions acadmiques et scientiquesqui seraient un peu trop friandes detaxpayers money, voire les profes-seurs qui seraient surpays .
Lmergence dun tel argumen-taire nest pas trangre la politiqueet la propagande des dits gouverne-ments. Il sagit dune vritable attaqueorganise contre la science et contre
son rle de support fondamental dela gestion de la chose publique. Danscet assaut vhment sinscrivent lafermeture programme de plusieursbibliothques dpendant de ltat,labandon en masse darchives rsul-tant de la recherche publique et bienentendu, la suppression des fondsprcdemment allous plusieursprogrammes scientiques.
Un trait idologique
Le 18 juin 2012 avait eu lieu lafameuse manifestation clbrantla mort de lvidence scientique(death of evidence tait le nom dela manifestation et est mme de-
venu le nom dun site web). Lesraisons qui ont pouss chercheurs
et acadmiciens dferler dans lesrues de la capitale, scandant leurmcontentement, taient princi-palement les multiples suppres-sions de programmes. Lune despancartes alors souleves dlivraitun message qui pointe le cur dela question. Il y tait crit No Sci-ence, No Evidence, No Truth, NoDemocracy. Pourquoi considre-t-on que le premier budget passer la trappe doit tre celui de la re-cherche publique? Deux lmentsde rponse semblent merger assezrapidement. Un grand nombre des
programmes supprims concernantdes lments dcris de la politiquedu gouvernement, en loccurrencela pollution de leau, la gestion desressources minires, le rapport
la faune et la ore, etc. Ce fait,coupl la difcult daccs auxarchives et aux documents aupara-
vant trs facilement disponibles surles sites gouvernementaux, nousamne dduire que le conseil desministres souhaite viter la propa-gation dinformations quon pour-rait utiliser an de lincriminer.
La deuxime partie delexplication rside dans le fait quunegrande partie de ces recherches,en particulier celles qui portent surlexploitation des ressources et quitraitent de linuence de lactivitconomique sur lenvironnement,aboutiraient la ncessit dimposerplus de rgulations certaines indus-tries, ce qui videmment est contra-dictoire avec la politique conomique
de la majorit parlementaire.Une tendance qui seconrme
En avril dernier, lancien con-seiller stratgique conservateur,
Allan Gregg, navait pas mnagle pouvoir en place en intervenantsur la question. Il avait point lefait que les dcisions gouverne-mentales taient dsormais de plusen plus souvent aux antipodesde ce que dmontrent les statis-tiques. Lexemple le plus agrant
tait daugmenter le budget dela lutte anticriminelle alors quetoutes les donnes publies parStatistiques Canada dmontrentque le taux de criminalit est sur
une pente descendante depuis1991. Ce qui veut dire que dsque les donnes de recherche etles faits scientiquement prouvsne conviennent pas aux convic-tions idologiques, on en tientplus compte, on les limine, mmequon les discrdite. Toute pro-portion garde, ce nest pas sansrappeler les drives totalitaires duXXe sicle, o laxiome pous parle sommet de la hirarchie se trans-forme en une fondamentale impla-cable sur laquelle se btit la maniredont ladministration des affairespubliques se fait. Ds lors, le critreselon lequel telle ou telle dcisionest prise nest plus du paradigmede ce qui peut tre rationnellementadmis, mais dcoule directement du
fantasme idologique selon lequella conviction est synonyme de lavrit et du bien de ce qui doit tre.Le pouvoir vite dutiliser les rsul-tats de recherche mais il doit aussiviter de les laisser accessibles auxcommuns des citoyens, car autre-ment, il aurait une srieuse misre justier ces agissements. Cettestratgie est particulirement anti-dmocratique, do la rfrence aufait que sans une science vulgariseet accessible, les citoyens ne peu-
vent exercer leur droit de regardsur ceux qui dirigent.
L DITORIAL Ghassen Athmni | [email protected]
20 janvier 2014
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La gouvernance irrationnelle TABLE DES MATIRActualitsOpposition la Charte lU dO Confrence sur le G20 Conflit lUniversit du Nouveau-BrunswicEspionnage au Canada Archives scientifiques abandonnesLle Chaudire vendue Dbat Chronique Revue de presse
Arts et cultureLa face cache du thtre Dubstep au Troquet Lexposition Proverbes Pandalon bientt lU dO Entrevue avec Maxime McGraw Chronique Critiques
SportsLimportance de la Classique de la CapitaleBasket-ball masculin
Basket-ball fminin Hockey fminin Tirs de barrage avec Caleb Agada Chronique Classements
pigrammesDpartement des analphabtes1. Un soir dt
LabyrinthesOr
OpinionsLettre de Ralph Goodale Chronique europenne Les FTX de Troubles
Photo courtoisie de deathofevidence.ca
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ACTUALITS [email protected]
20 janvier
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Un vnement contlindustrie du tabacDavid Beaudin HyppiaChef de pupitre
Le mercredi 22 janvier, de 1 h 2 h 30, aura lievnement de Gle lindustrie, un groupe de jeunpartout au Canada qui souhaitent bannir les prode tabac aromatiss.
Lvnement se produira sur le campulUniversit dOttawa. Il sagira dune prsentatiomandant la participation des passants. Effectivemun grand carton avec une image reprsentant leants de lindustrie du tabac sera dress et les ants pourront ensuite lancer des boules de neige pousser un ballon gant qui va dmolir lindu
et dtruire les tactiques trompeuses qui rendenjeunes dpendants de leurs produits mortels.Il y aura une ptition disponible et des c
dinformations pour que les tudiants puissent porter la campagne. Visitez le site web du grGle lindustrie au www.gelelindustrie.com pourdinformations.
EN BREF
David Beaudin Hyppia etMarc-Andr Bonneau
Aprs avoir connu de gravesproblmes administratifs etnanciers tout juste aprs sarouverture au dbut du se-
mestre dernier, le Caf Nostal-gica semble de retour sur pied.
Permis dalcool
Le caf, qui avait perdu son permis detravail ainsi que son permis dalcool le se-mestre dernier, a reu son permis de tra-
vail en novembre dernier et a maintenantfait une demande ofcielle la ville pourobtenir son permis dalcool. La demandeofcielle est afche dans la fentre deldice, bien visible au public. Aj Besler,la coordonnatrice des activits politiqueset des communications de la GSAED,ntait pas en mesure de nous donner une
date exacte laquelle le caf pourra ven-dre des produits alcooliss lgalement,mais cette dernire a afrm que le per -mis devrait tre reu autour du mois demars. La vente dalcool, qui constituaitune grosse part du chiffre daffaires ducaf, a t suspendue en novembre 2013.Ltablissement na cependant pas reudamende pour son infraction, commenous la afrm Mme Besler. Le Caf napas reu damende, on a eu affaire desgens patients et comprhensifs.
Soutien de la GSAED
Le caf a aussi connu plusieurs prob-lmes administratifs. Il a connu une priode travers laquelle un bon nombre employna pas t pay, et ce, pendant plus de deuxsemaines. Pour rsoudre ces problmes, laGSAED avait fait un prt denviron 130000 dollars au caf pour quil puisse re-mdier cette situation. Maintenant, lesemploys ont t pays, et la nouvelle direc-tion a pris des mesures pour ne plus faireface une telle situation.
Mme Besler nous a donn plus de pr-cisions quant ces changements. Largentemprunter la GSAED a t utilis pourpayer les employs qui navaient pas reuleurs paiements, et aux fournisseurs deproduit pour le caf continu avoir de lanourriture. [] On est en train de planiernotre programmation pour quand on varecevoir notre permis, on a fait un sondageauprs dassociations pour savoir ce quilsaimeraient avoir au caf. On a embauchun nouveau gestionnaire, Dave Breiten-herdt, lancien chef cuisinier, qui avait de
lexprience dans la gestion de restaura-tion. Il travaillait l depuis plusieurs moiset il connait dj les gens qui travaillaientl. Ce nouveau gestionnaire uvre aussi dvelopper un plan daction, qui seraprsent au CA.
La majorit des changements entre-prise au caf ne seront pas visibles pour lesconsommateurs, mais plutt pour les em-ploys et les fournisseurs. Ce ne sont pasdes changements qui vont [seront perus]par les gens qui viennent au caf, mais ce
sont des modications qui se feront danslorganisation. On a chang des pratiquespour faire en sorte que largent du caf soitbien dpens , a prcis la reprsentantede la GSAED.
En ce moment non, on travaille fortsur notre plan pour faire en sorte que lecaf soit durable et indpendant, et ventu-ellement payer le prt. Ctait vraiment unemesure durgence pour payer ce qui avaitbesoin dtre pay, a indiqu Mme Besler.
Un incontournable
Au fur et mesure que les affairessamlioreront, le caf devrait changer sesheures douverture ainsi qutre ventuel-lement ouvert la n de semaine, notam-ment dans le but de servir des djeunes.Les heures douverture prolonges serontralisables une fois que le nouveau permisdalcool sera obtenu.
Les verres bire sont maintenantutiliss pour contenir les ustensiles, et destuques de Nol tentent de camouer lespompes bires pression. Ldice tait
bien rempli notre passage, malgr uneheure tardive de laprs-midi. Tout enportant la gestion tumultueuse quil a ex-primente, le caf est toujours un incon-tournable sur le campus.
Ltablissement semble fonctionnelmalgr les divers problmes qui y sont ar-rivs. Ses djeuners disponibles en touttemps et ses portions gnreuses tententtoujours dattirer le plus grand nombredtudiants. La chaleur bohmienne tudi-ante qumane du lieu demeure.
RETOUR SUR LE CAF NOSTALGICA
On travaille fortsur notre plan
Une nuit sous le tipSara Ghalia
Adjointe actualits
Lune des activits proposes par le Service dcommunautaire de lUniversit dOttawa durant letival des neiges est un concours un peu atypique in Une nuit sous le tipi . Une activit conue pouplus aventuriers , comme lafrme le site intern
lUniversit. Les places taient trs limites et les instions avaient lieu jusquau 10 janvier.Les participants dormiront donc sous un tip
couleurs de lUniversit dOttawa, sur la pelouse dle pavillon Tabaret. Lactivit devrait se drouler du 23 janvier 20 h jusquau vendredi 24 7 h.
Le tipi tant un abri utilis traditionnellemencertaines tribus amrindiennes, l'appropriation cultudu lieu reste questionnable. Ceci dit, il est depuis longtemps utilis comme moyen d'attirer une clietouristique curieuse de passer quelques nuits dans u
vironnement nouveau (idem pour les yourtes. etc.)
Photos Ayoub Ben
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20 janvier 2014 [email protected] ACTUALIT
Marc-Andr BonneauAdjoint actualits
Plusieurs universi-ts ont afrm dansles dernires semainesleur opposition laCharte des valeursqubcoises du gou-
vernement pquiste.Cest notamment lecas de certains mem-bres de la commu-
naut de lUniversitdOttawa (U dO), quiont contest le projet.
Une soixantaineduniversitaires sont signatairesdun mmoire qui prend posi-tion contre la Charte. Parmi eux,Sbastien Grammond, doyen dela section de droit civil de lUdO, a pris position en appuy-ant le mmoire, comme lontfait dautres membres du corpsprofessoral de lUniversit otta-
vienne.En entrevue avec La Ro-
tonde, M. Grammond a vo-
qu quil considrait le projetpquiste comme une violationdes droits de la personne. Cesdroits reprsentent un aspect
fondamental du contrat socialentre les individus et ltat. Jepense que lorsquune politique
viole les droits fondamentaux,cest une indication quon napas sufsamment rchi cequon veut accomplir . Selonce dernier, plusieurs aspects dece projet demeurent tre ques-tionns. Quels sont les moyensquon veut utiliser? Sont-ils lesmeilleurs moyens? Est-ce quona vraiment les bons objectifs?
Le doyen de la section dedroit civil espre que la mobili-sation du monde universitaire vaavoir une inuence importantesur le dbat public . M. Gram-mond a prcis que ce nestpas seulement pour empcherle gouvernement de faire deschoses [que cette oppositionest manifeste], mais pour con-tribuer au dbat public .
En partenariat avec dautresprofesseurs de droit dautresuniversits, M. Grammond acrit une lettre qui a notammentt publie dans La Presse, quiquestionne latteinte que porte laCharte des valeurs la libert dereligion. On peut y lire que la
vritable question est de savoir sicette atteinte est justie, auquelcas la Charte sera nalement ju-ge compatible avec les chartesdes droits.
En dcembre, un grandnombre duniversits qub-coises ont montr leur opposi-tion au projet. Parmi celles-ci,
lon compte lUniversit deMontral, lUniversit Concor-dia, lUniversit McGill ainsi quelUniversit de Sherbrooke.
Luce Samoisette, rectricede lUniversit de Sherbrooke,a soulign que cest le rle deluniversit de confronter toutesces ides . De son ct, la prin-cipale de lUniversit McGill,Suzanne Fortier, sest prononcesur la Charte en prsentant que dinterdire nos professeurset employs [] de porter dessignes religieux, mme sils sontfacilement visibles, est contraire nos principes et najoute enrien la stricte neutralit reli-gieuse et politique de McGill .
Le pre de la Charte ca-nadienne des droits et liberts,Roger Tass, sest diffrenci deces critiques en indiquant que laCharte nest pas une source de
violation des droits de lhomme,puisquelle ne dfend pas la pra-tique daucune religion. Ce derni-er a afrm que le Parti Qub-cois pouvait croire que la Chartedes valeurs ressorte gagnantedun combat juridique entre lesdeux chartes.
Le projet de loi 60 sera d-battu par diffrents participantsen commission parlementairejusquau 7 fvrier. Parmi ceux-ci, lUniversit de Montral et
lUniversit Concordia viendrontprsenter leur dsaccord quantau projet du gouvernement Ma-rois.
CHARTE DES VALEURS QUBCOISES
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20 janvier ACTUALITES [email protected]
Samuel LafontaineAdjoint actualits
partir du 13 janvier minuit et une minute,les professeurs tempsplein de lUniversit duNouveau-Brunswicksont entrs en grveaprs lchec des ngo-ciations concernant lerenouvellement de leurconvention collective.
Anne Brown, professeureau Dpartement dtudesfranaises et au programme
dtudes des femmes delUniversit du Nouveau-Brunswick, explique les de-mandes de son syndicat et deses collgues enseignants : Il y a eu une perte de profes-seurs ces dernires annes lUNB. Ce que nous voulons,cest prserver la rputationde lUniversit en attirant dejeunes professeurs avec demeilleurs salaires, qui seraientcomparables ceux des au-tres universits, et de meil-leures conditions de travail.
Aujourdhui, le manque denouveaux professeurs entrainedes coupures lintrieur desprogrammes et ce sont les tu-diants qui en souffrent .
Les demandes salarialesdes professeurs nont pas t
assouvies par les propositionspatronales et aprs deux ren-contres tenues les 8 et 10 jan-
vier, les deux partis en sont ar-rivs un protocole encadrantla grve.
Cependant, il nest pluspossible de parler de grvepuisqu partir du 14 janvier sept heures du matin, les grv-istes ont t mis en lock-out parleur employeur.
En plus du lock-out, la di-
rection de lUniversit a aussiengag la rme de scuritprive AFIMAC pour assurerla scurit de tous durant leconit. Ds mardi (14 janvier2014), des agents de scuritont t aperus sur les campusde Fredericton et de St-Jean.
Le conit de travail estquelque peu complexe, maispour les tudiants, la situationsexplique ainsi : cette grvedevenue lock-out les empchedaccder leurs cours sur lescampus de Fredericton, St-
Jean, Bathurst et Moncton.Certains, mais pas tous, descours offerts en ligne sontsuspendus et les cours of-ferts Miramichi continuentnormalement. Les cours non-crdits ne sont galement pas
affects.Cependant, une demandepatronale qui aurait permis delaisser enseigner les profes-seurs du programme de soinsinrmiers an de ne pas p-naliser le cheminement par-ticulier des tudiants de ceprogramme aurait t refusepar le syndicat des professeurs(AUNBT).
Cest le lock-out qui estvenu empcher les professeurs
temps partiel denseigner.Notre grve concernait seule-ment les professeurs tempsplein puisque les professeurs temps partiel ont dj signune nouvelle convention col-lective avec notre employeur ,afrme Mme Brown.
Puisque la majorit des tu-diants na pas accs ses cours,lUniversit a rpondu unedemande de lassociation tu-diante UNBSU en reportantindniment la date de paie-ment des frais de scolarit pourles tudiants qui ne les auraientpas dj acquitts.
Faute de moyen nancier,le journal tudiant The Bruns-wickan a annonc quil cessaitde publier des ditions papiersjusqu la n du conit, tout
en continuant de publier r-gulirement sur son site inter-net. Il faut dire que le journaltire ses principaux revenus dela contribution nancire delassociation tudiante. Cettecontribution tant faite partirde la cotisation paye par lestudiants en mme temps queleurs frais de scolarit.
En signe de solidarit avecles professeurs, les facteurssyndiqus des compagnies
UPS et Purolator ont an-nonc le 15 janvier quils nefranchiraient pas les piquetsde grve pour livrer le cour-rier et les colis. LUniversitdu Nouveau-Brunswick adonc annonc un nouveauprotocole an que les tudi-ants puissent avoir accs cequils ont command. La sallede courrier de lUniversit
va aller chercher tout ce quidevait tre livr directement lentreposage des compag-nies.
Pour ceux et celles qui se-raient intresss en savoirplus sur le conit et en suivrelactualit, il est possible deconsulter un site internet crpar lUniversit en allant auhttp://www.unblabour.ca/ ou sur
le site du journal tudiant auhttp://thebruns.ca/Le conit qui se droule
prsentement lUNB neva pas sans rappeler le con-it avort de lt dernier lUniversit dOttawa, o lesngociations entre les profes-seurs et la direction ont -nalement abouti un accordpermettant aux tudiants decommencer leur semestrecomme prvu.
CONFLIT DE TRAVAIL LUNB
Les professeurs mis enlock-outpar la direction
Universit dOttawa | University of Ottawa
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Sinda GarzizAdjointe actualits
Le Groupe des vingt (G20)regroupant les ministres des
nances et les gouverneursdes banques centrales, quireprsente environ 85 % duproduit intrieur brut, plusde 75 % du commerce et lesdeux tiers de la population, l'chelle mondiale, est con-traint aujourd'hui changerses paramtres de gestion poursauver le march international.
Avec l'mergence de la Chine,la gouvernance mondiale setrouve dans une situation ocette puissance jouerait le rlede stabilisateur systmique enutilisant une approche trs u-ide et diversie.
Vu les dimensions actuellesdu phnomne de globalisationet d'un manque de collabora-
tion entre les institutions desdiffrents pays, cela tmoignede labsence d'une alternativeglobale pour faire face aux pro-blmes cologiques.
Pour le professeur agr-g de sciences politiques l'Universit de la Colombie-Britannique, Yves Tiberghien, l'infrastructure actuelle desinstitutions de la gouvernance
mondiale exprime aujoun besoin urgent de rpd'extension et d'adaptat
La gouvernance diale est en train de
un dilemme trs impD'une part il y a unscience gnrale qui ique ce systme ne mplus correctement, e
volont de remettre ention l'utilisation despublics mondiaux, maentraine la reconnaque les forces conointernationales ont chapays. Ces forces conone sont plus l'Allemales tats-Unis, mais pChine, le Brsil et l'Ind
Par ailleurs, Brucedor, un des participanconfrence, mentionn tant que les tan'admettront pas qu
politique intrieure ait nsystme et n'accepterola collaboration, et tal'Union europenne nenaitra pas qu'elle n'est centre du monde et quetique interne avec la mofront national en Franexemple, est en train dau systme global, le cment ne se fera pas .
CONFRENCE SUR LE G20
Un laboratoirede collaboratioinstitutionnelle
Mardi dernier, dans les enceintesFacult des sciences sociales de l'Unive
d'Ottawa, le Centre d'tudes en politiinternationales (CPI), en collaboravec le Rseau de recherche en conpolitique internationale (RPI), a oris une confrence intitule Le G20laboratoire de coopration institunelle entre les pays crateurs du G20 pays mergents . Le professeur Yveberghien a prsent les forces et les limde cette coopration et certaines altetives qui visent surmonter ces lacun
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20 janvier 2014 [email protected] ACTUALIT
Samuel LafontaineAdjoint actualits
Au dbut du mois, le service de tlcom-munications canadien a reconnu avoir espion-n par accident certains citoyens canadiens.
Dans le but de faire le point sur les rv-lations apprises lors de laffaire Snowden, LeCentre de la s curit des tlcommunicationsCanada (CSTC) a commenc dvoiler, surson site internet, peu avant les vacances dutemps des Ftes, un peu plus dinformationssur ses activits, selon les informations delAgence QMI.
Le CSTC a notamment dvoil que la Loisur la dfense nationale lautorise espionnerdes citoyens canadiens dans certaines condi-tions. Parmi ces conditions, nous pouvons
citer lexemple dun tranger s ous surveillancedu CSTC qui contacterait un citoyen canadien.
Le CSTC est galement en droit de prterassistance aux services secrets canadiens telsque le Service canadien du renseignement descurit, la Gendarmerie royale du Canadaou lAgence des services frontaliers. Cettecollaboration avec les services secrets peutgalement tre un prtexte pour espionner et/ou intercepter des Canadiens souponns decrimes.
Michel Juneau-Katsuya, ancien de laGRC et de la SCRS, professeur tempspartiel lUniversit dOttawa et expert enscurit nationale et internationale, se dit tonn que linformation soit sortie [sur lesite internet du CSTC] et il explique que leCSTC est lquivalent de la National Security
Agency (NSA) amricaine . Le CSTC estlorganisation la plus secrte au Canada. Sonrle est de protger les informations du gou-
vernement et dintercepter des communica-tions de tout acabit , explique-t-il.
savoir si le CSTC espionne consciem-ment les Canadiens, il afrme que la NSAnespionne pas les Amricains et que le CSTCnespionne pas les Canadiens. Leur travailest despionner des trangers. Donc la NSAsurveille les Canadiens et le CSTC fait demme aux tats-Unis, pour que les deux paysschangent ensuite les informations .
M. Juneau-Katsuya juge trs importante laffaire Snowden et parle mme dun ef-fet Snowden pour dcrire le poids qua eula rvlation de milliers de documents secretsconcernant divers services de renseignements
travers le monde. Pour lui, cette asoulev beaucoup de questions et la pportante dentre elles est de savoir jule gouvernement peut aller pour assureprotection. Il est important de trouquilibre entre protection et vie prive
Laffaire Snowden est nomme cet informaticien amricain, ex-emploservices secrets de son pays et qui aau dbut de lt 2013 des informatiosecrtes sur les pratiques de ses ancieployeurs, soit la CIA et la NSA.
Au Canada, il existe un comit appmit de surveillance des activits de gnement de scurit. Il sagit dun mcde contrle mis en place pour encadre
vail des services de scurit et de renment canadiens.
RVLATIONS SUITE LAFFAIRE SNOWDEN
Les services secretssintressent vous
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Sara GhaliaAdjointe actualits
La fermeture de plu-sieurs bibliothques sci-entiques de Pches etOcans Canada fait dbatchez les scientiques. Legouvernement Harperest accus de dtruire unhritage culturel impor-tant. Depuis avril 2013,date laquelle le gou-
vernement fdral a of-ciellement annonc lafermeture de sept desonze bibliothques dePches et Ocans Can-ada, plusieurs questionsse posent sur les raisonsde cette dcision et surla manire dont elle estmise en pratique.
Coupures nancires et
tensions
La fermeture des bibliothquesfait partie des maintes coupuresbudgtaires dcides par le gouver-nement Harper pour diminuer ledcit. Cela sauverait peu prs 443000 dollars pour l'anne 2014-2015,sur un total de 80 millions de dol-lars d'conomies, rsultat des autrescoupures faites au ministre Pcheset Ocans Canada.
Kelden Formosa, prsidentdu club Conservateurs uOttawaajoute que la grande majorit despersonnes qui utilisaient les bib-liothques, c'est les employs dudpartement [de Pches et OcansCanada]. Il y avait typiquement peuprs 12 personnes hors du dparte-ment qui les utilisaient sur une baseannuelle . Il explique que les em-ploys ont t consults au sujet deslivres, et que l'accs ces livres allaittre assur via une base de donnes
virtuelle. Est-ce qu'on a besoin de ces
bibliothques-l ? , observe PatrickFafard, professeur agrg l'colesuprieure d'affaires publiques etinternationales et spcialiste en poli-tique canadienne et en science et san-
t (entre autres). Il prcise que desversions en ligne des livres seraientplus faciles d'accs et que l'entretienserait aussi plus conomique.
Au niveau procdural, le gou-vernement se trouve mal pris ,ajoute tout de mme M. Fafard. Ilestime que la procdure a t mal-adroite , mais que ce n'est pas scandaleux .
M. Fafard reconnait toutefois que
le gouvernement s'intresse beau-coup moins mettre le Canada sur lascne de la recherche internationale,surtout en matire d'environnement.
D'ailleurs, plusieurs scienti-ques qui se sont entretenus avecdivers mdias ont fortement criti-qu la dcision du gouvernement.L'un d'entre eux a dclar au the
Tyee : Tout ce capital intellectuelest maintenant parti. C'est comme
un autodaf. C'est la destruction denotre hritage culturel. D'aprs M.Fafard, cette tension entre la com-munaut scientique et le gouverne-ment fdral s'explique de plusieursfaons, et n'est pas seulement relie la fermeture des bibliothques. Ilexplique que depuis trois ou quatreans, on a un phnomne o la com-munaut scientique, surtout ceuxqui s'intressent l'environnement,
font une critique de fond dvernement canadien. Les conancires au niveau de la recet des postes (exemple de la des lacs exprimentaux enavec l'arrt du nancement fla limitation du droit de paroltique et etc. amplient la quNanmoins, M. Fafard estimest peut-tre prmatur dclure que le gouvernement la science .
Des techniques typiqment conservatrices
Kelden Formosa expliqbien que ces coupures peuve
idologiquement controversnous avons une diffrente ptive sur les questions environtales, nous voulons faire des concrtes. [] Nous voyons sont les responsabilits constnelles du gouvernement. Ilqu'il n'est pas toujours nque le gouvernement soit impqu'il est parfois meilleur pourstitutions prives qui se concsur l'environnement de s'en oEst-ce une manire typiqueconservatrice de penser?
Sur cette question, M. prcise qu'il n'y a pas de lienentre lidologie conservatricfermeture des bibliothques.
surtout d'une rduction de ltion publique, chose sur laqgouvernement Harper a beinsist ces dernires annes.
D'ailleurs, les coupurdpartement Pches et Canada auront supprim plupostes, notamment les patrousurveillance des activits de p
Terre-Neuve, plusieurs progrlis la recherche sur la poindustrielle de l'eau (Rgion dexprimentaux), l'tude des ibiologiques des contaminantscides et l'industrie du gaz et trole. Nanmoins, d'aprs lenes publies en juin 2013 bureau du directeur parlemenbudget (DPB), l'agence des sfrontaliers du Canada s'est ade plus de 5200 employs, suiService correctionnel Canas'est largi de 4,516 employson suivi des dpenses pour lime trimestre de 2013-2014, a not qu'il na pas encore rla part des ministres et des ismes fdraux, les donnepltes sur les niveaux de servsont ncessaires lvaluatio
viabilit nancire des comprprvues dans le budget de 20
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COUPURES FINANCIRES AU MINISTRE DES PCHES ET OCANS CANADA
La fermeture des bibliothquesune procdure maladroite
Photo Ayoub Ben Sassi
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Sinda Garziz etMarc-Andr Bonneau
Situs sur lleChaudire, ap-
partenant la commu-naut algonquine eto encore aujourdhuicette dernire contin-ue de se runir pourfaire ses prires, lesterrains de lentrepriseDomtar ont t ven-dus un groupedOttawa Windmill,qui promet dy crerun milieu de vie du-
rable et diversifi. Legroupe de dveloppe-ment aura pour but deregrouper les commu-nauts, ce qui aura unimpact influence surla rgion de la capi-tale.
Windmi ll, un gr oupe de dvel-oppement bas Ottawa, a sign,au dbut de dcembre, une en-tente avec Domtar afin dencadrerla vente des terrains de lle
Chaudire. La socit dOttawa aprsent diffrents projets pourles lieux. Le cofondateur de Wind-mill, Jonathan Westeinde, a an-nonc quil dsire crer une com-munaut diverse et durable.
Une premire consultationpublique a eu lieu au Muse cana-dien des civilisations le 11 dcem-bre dernier, ayant regroup tousles fondateurs du groupe Wind-mill et Claudette Commanda,conseillre de la communaut al-gonquine. Aucun temps navaitt prvu pour Mme Commandaparmi les intervenants, mais suite sa demande de prendre la parole,les organisateurs lui ont accord15 minutes pour ouvrir la consul-
tation.Elle a commenc son discours
par une salutation dans la languealgonquine et a cit les noms deschefs de sa communaut au Qu-bec et Ottawa. Elle a ensuite en-chain en disant que les Algon-quins ne sont pas invisibles. Cenest pas parce quils ont t placsdans des rserves quils nexistentpas. Nous nous retrouvonsaujourdhui sur des terres non c-des et tant ouverts au dveloppe-
ment et lamnagement de cettele, jaccueill e le groupe Windmillau dialogue afin de trouver une en-tente sur un projet commun, avecle chef de la communaut Gilbert
Whited uck et moi-mme en tant
que conseillre de la communaut a-t-elle affirm.
Mme Commanda a t remer-cie pour son discours et la parolefut ensuite donne aux fondateursde Windmill pour prsenter leurconception du site de lle.
Il faut savoir tout dabord quelentente signe par Domtar et
Windmi ll demeure condi tionnelleau re-zonage de lle, pour que cesacqureurs puissent dvelopperun projet de communaut mixte,comme il est prvu. Lapprobationde zonage, qui repose la fois surla Ville de Gatineau et la VilledOttawa, pourrait prendre prsdun an.
Notre groupe dsire apporterune vie et une nergie nouvelle ce secteur, ainsi que crer unecommunaut usage mixte la plussoutenable du Canada, ici dansla capitale nationale , expliqueM. Westeinde. La populationdOttawa et de Gatineau pourraenfin vivre une nouvelle faondapprcier une des plus grandesrivires du monde, la rivire desOutaouais.
Dans les plans prsents, desdiffrents petits commerces, desbars, une plage publique et unport de plaisance taient prvus.Pour le groupe Windmill, ce siteest un des meilleurs endroits danstout le Canada et avoir la chance
de lacqurir, cest un rve devenuralit . la fin de la prse ntation,
des ateliers ont t prvus avecle public pour quil puisse donnerdes propositions et des sugges-tions pouvant amliorer les plansprsents. Une des suggestionsqui a t retenue est la construc-tion dun centre des PremiresNations sur lle Victoria. Cesterres, qui ont jou un rle impor-tant dans lhistoire des PremiresNations, sont considres commesacres. Le centre est un projet dudfunt Chef William Commanda,et les dtails de la constructionde ldifice ont t dsigns larchitecte Douglas Cardinal. Ce
dernier a aussi conu le Muse descivilisations.
Par contre, le projet du ChefWilliam Commanda ne se r sumai tpas seulement un centre symbol-isant la prsence de la culture desPremires Nations, mais il tendaitplus au renforcement de cetteculture en rendant le site de lleChaudire un centre autochtone,lieu de runion et dapprentissagequi regroupera les citoyens au-tochtones et non autochtones.
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David Beaudin HyppiaChef de pupitre
Solution plausible que vous proposez ici, mais leproblme reste quand mme dans linstant prsent.Si Postes Canada vise liminer plus 8000 emploispar attrition, cela cr un grave problme, car dansla majorit des emplacements o la clientle estrare, la population lest tout autant, et donc les em-plois aussi. Les emplois qui seront limins dans lesrgions loignes des grands centres urbains serontdifcilement remplaables contrairement ceuxdes grandes villes. Si plus de 15 000 personnes vontprendre leur retraire dici les cinq prochaines an-nes, et que dautres emplois seront ncessairementcoups, arriveront nous voir des villages qui nepossdent plus de bureau de poste? Deuxime pro-
blme, quarrivera-t-il alors dans les grands centresurbains? La livraison domicile tant limine etremplace par des boites de collecte communau-taire, comme a se fait dans certaines banlieues,cause un problme pour les handicaps. Les boitesdevront tre facilement accessibles pour les chais-es roulantes, mme dans les vieux quartiers de la
ville qui ne sont pas tous comparable s aux bellesrues droites des banlieues. Combien cela va couter Postes Canada, non seulement dinstaller lesboites, mais de sassurer que tous les boites soientaccessibles aux handicaps? Surement beaucoupdargent, et comme la socit na pas dargent, cesinstallations seront certainement problmatiquespour les handicaps. Vous parlez ici de la manirede rgler le problme financier, et cest peut-trela seule chose faire court terme pour sauverPostes Canada, mais cela ne rglera pas les pro-
blmes de gestion qui ont certainement caus cesproblmes. Comme la dit notre rdacteur en chefdans la dernire dition, Postes Canada devrait di-
vers ifier ses effectifs pour pouvoi r avoir plus derevenus et demprises dans divers services. Aussiserait-il possible de faire enqute lintrieur dePostes Canada pour voir si des emplois de hautsgestionnaires soient vraiment ncessaires, au lieude couper les emplois des travailleurs canadiens,les vrais contribuables. Je ne suis pas contre votreide de privatisation, mais jai bien peur quelle nerglera pas les problmes viscrales une telle or-ganisation.
Nicolas GauvinBnvo le
On a appris juste avant les Ftes que Postes Can-ada arrterait de faire sa livraison de courrier domi-cile. La situation financire trs prcaire de la socitdtat serait derrire ce brusque changement (dficitdun milliard de dollars par anne jusquen 2020, sanslapplication de ces mesures, comme le mentionnaitMarc-Andr Bonneau la semaine dernire) de mmeque le changement des habitudes des Canadiens. Lesdputs du NPD sont alors monts aux barricades d-plorant cette mesure et sexclamant que Postes Canadaest un service essentiel . entendre les dputs duNPD, les services postaux canadiens seraient aussiessentiels que lassurance maladie. Le NPD semblecroire que la socit dtat reprsente un service si es-
sentiel, quil en oublie la situation trs prcaire. Dansune tude commande auprs du Conference Boardof Canada, on y apprend que la croissance du marchde la livraison de colis ne pourra pas palier les pertesencourues par la socit dtat. On y apprend gale-ment que mme une hausse des tarifs de 10 % par an-ne laisserait un dficit de 600 millions de dollars. EnGrande-Bretagne, les services postaux (la Royal Mail)taient dans une situation similaire. Le gouvernementbritannique a dcid de les privatiser. La Royal Mailpossdait un capital humain et logistique immense.Cependant, tant une socit dtat, elle navait pas lalibert ncessaire pour accumuler un capital financiersuffisant sur le march qui aurait pu la moderniser. En2011, le gouvernement britannique dcide de vendre51 % de la socit dtat. En procdant une vente endeux temps, le gouvernement britannique sassure queles actions restantes augmentent en valeur et puissent
attirer des capitaux avant de les vendre. Dix pourcentsdes actions de la socit dtat furent rservs auxemploys. La population est galement encourage acheter des actions. Nest-ce pas l un exemple suiv-re? Pendant combien de temps les contribuables cana-diens vont devoir faire les frais des dboires de PostesCanada? Avec une privatisation calque sur celle de laRoyal Mail, nos services postaux gagneraient en effi -cacit (augmentation de la productivit) tout en assain -issant nos finances publiques. Les citoyens canadiensen tant que consommateurs et contribuables seraientalors bien servis. Jexhorte nos politiciens prendrecette option en considration.
Postes Canada : quand la
privatisation?
Bientt,jen ai bien
peur
La Rotondesouhaite remercier
les contributeurs de la semaine :
Alex Jrgen Thumm
Myriam Bourdeau-Potvin
Kathleen Macfarlane
Les Fauteux de TroublesRaph Koukamboulou-YoYo
Mademoiselle Fif
Brigitte Delisle
Nicolas Gauvin
Ralph Goodale
Alexandra Vienneau
Louise Guillot
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REVUE DE PRESSE
La Colombie-Britannique et la ngociation pour la securit des
infirmiresThe Navigator, Universit de lle de Vancouver
Le Syndicat des inrmires et inrmiers de la Colombie-Britan-nique (BCNU) est en ngociations avec le gouvernement pour tenirla promesse pour la dotation en effectifs. Le syndicat cherche liminer la surcapacit de soins, alors que certains patients sont trai-ts dans les couloirs, et sassurer que le gouvernement tienne sapromesse dembaucher plus dinrmires. La promesse est dans laconvention collective entre le BCNU et lAssociation des employ-eurs de la sant de la Colombie-Britannique (HEABC), a dclarPatti Mcghee, une inrmire de Squamish, en Colombie-Britannique. La ngociation se concentre galement sur des questions tellesque la semaine de travail de 37,5 heures, ce qui affaiblit la scuritdemploi, lassurance-mdicaments (un manque de couverture desmdicaments sur ordonnance), et le grand nombre de bureaux desant mentale ferms , a ajout Mme Mcghee. Les gains anticipscomprennent des postes plus rguliers, la capacit de remplacer les
inrmires en vacances, en cong de maternit ou de maladie, et detraiter galement la question de la surcapacit. Selon le site de BCNU,les reprsentants de rotation vont travailler avec des spcialistes delemployeur an de crer de nouveaux programmes de rotation quirespectent toujours les droits collectifs de laccord des inrmires.
Un tudiant dans lespace
Quartier Libre, Universit de Montral
La gamme de produits Axe a organis un concours interna-tional dans 60 pays, rcompensant 22 individus en les envoyantdans lespace. Parmi eux, un tudiant des HEC Montral, Tho
Abbaci. Pour pouvoir tre slectionn, il fallait recueillir le plusgrand nombre de votes sur un prol sur le site de la compagnie.Cest par le biais de vidos YouTube que Tho sest fait con-natre. Ltudiant de 20 ans a propos aux internautes le con-cept Un petit truc tout con o il prsente des capsules vidohumoristiques sur les choses simples du quotidien. En obtenantle plus de votes, il a t slectionn pour participer un campdentranement spatial en Floride pour dterminer sil tait apte devenir astronaute dun jour avec un autre concurrent cana-dien. Le camp dentranement mettait lpreuve ltudiant dansdes sries de mise en scne possible dans lespace.
Cette exprience a t une russite pour Tho puisque celui-ci a quitt la Floride avec sa place dans la navette spatiale sub-
orbitale nomme Lynx, de lentreprise Space Expedition Cor-poration. Les 22 gagnants iront plus de 100 kilomtres danslespace an de redescendre sur Terre avec le statut dastronaute.Le voyage est prvu pour la n 2014 et durera 1 h 30, assez pourque Tho soit dans lespace le temps de sept minutes.
Au palmars de Qubec ScienceLe Fil, Universit Laval
Une perce effectue par des chercheurs de la Facultmdecine associs lInstitut universitaire de sant mentalQubec fait partie des dix dcouvertes de lanne 2013 du mazineQubec Science. Cette quipe, rassemble autour du proseur Yves De Koninck, a lucid la cause de lhypersensib la douleur induite par la morphine. Dans un article puen janvier 2013 dansNature Neuroscience, les 17 chercheursuniversits Laval, Queens, de Toronto et de Turin expliqcomment le plus rput des analgsiques peut en arriver menter la douleur plutt que de la calmer. Les chercheursmis en lumire une cascade de ractions, impliquant pripalement deux protines, qui expliquerait ce phnomnerecours des molcules qui stimulent lune de ces protpourrait attnuer le phnomne dhypersensibilit induite pmorphine. Outre le professeur De Koninck, les membres dcommunaut universitaire qui ont particip cette dcouvsont Francesco Ferrini, Sophie Laffray, Thomas DelGuidLouis-tienne Lorenzo, Annie Castonguay, Nicolas Do
Antoine Godin, Karen Vandal et Jean-Martin Beaulieu. Channe, lquipe du magazineQubec Sciencesalue le meilleula science de la province en slectionnant les perces les
marquantes parmi toutes les propositions provenant des versits, centres et instituts de recherche qubcois. Le compos de scientiques et de journalistes, appuie son chsur la rigueur scientique, loriginalit et les dimensions in
vatrices et utilitaires des dcouvertes proposes.
CHRONIQUE
Aprs-midi causerieavec le diable (suite)David Beaudin HyppiaChef de pupitre
Farfelue chronique que celle de la semaine dernire,
beaucoup disaient quil navait pas compris le sens ou laraison de ce texte. Cest pourtant bien simple, il ny en apas. En fait, oui il y en a un, mais il se situe lextrieurdu texte. Laissez-moi vous expliquer : Aprs avoir lu leManifeste du surralisme dAndr Breton, jai constat quilavait compris que la seule forme de libert totale se trou-
vait dans limaginaire. Il arrivait la mme conclusion quebien des penseurs anarchistes de la pense de la librationde limaginaire. Ces mmes conclusions me semblent deplus en plus rationnelles. Si briser une fentre reste illgal,limaginer ne lest toujours pas.
Limaginaire transmet un message qui prend forme,le plus souvent, dans lart. Andr Breton lavait bien com-pris. En librant limaginaire, on engendre pas seulementla diffrence, mais la possibilit. Cest cette possibilit qui,prenant forme dans limaginaire, vient faire raliser quece que lon voit, comprend, ou encore cogite dun ph-nomne nest quune seule possibilit parmi tant dautres,et donc que la ralit qui safche devant peut devenir autre
chose si on le veut. Mon texte aprs-midi causerie avec lediable pointait dans cette direction.
La mise en situation incongrue permet de crer unetoute autre comprhension dun phnomne qui se produitdans la ralit. Un phnomne prenant place dans la ralitmme est conditionn par un minimum dacceptation decette ralisation. Ce que je veux dire par l, cest que montexte prend place dans un ensemble de contextes qui peu-
vent tre compris par tous ceux qui connaissent le diable,par exemple. Une conversation avec le diable en joual devi-ent extraordinaire lorsquon entre dans lhistoire totalement; on doit commencer questionner tout ce qui se produiten continuant la logique interne qui est cre par lauteur.
Voici donc la suite et la n :
Jsais pas quoi penser srieux, wow Jme de-mande vraiment quest-ce que le diable dirait si je luidemandais comment ctait avant, avant tout a. Lu-cifer ctait quand mme lange favori de Dieu, ctaitle meilleur des archanges. Peut-tre que le diable -nalement, y joue un rle quy peut pas dvoiler. Dansune logique manichenne, lquilibre se fait partirde deux opposs. Je suis certain que seul Luciferpouvait devenir lincarnation du mal, justement parcequil tait le meilleur des anges. Dieu a d le choisir et
lui dire quil voulait quil devienne le mal, seulementparce quil savait quil allait comprendre son rle danslunivers. Lucifer a d trouver ca difcile de devoirquitter le paradis, a doit tre trange de devoir fairele mal quand on est le deuxime reprsentant du bienaprs Dieu.
ce moment-l, la serveuse vient me voir et medemande si je veux quelque chose dautre boire surun ton mielleux. Je lui rponds que non, mais que je
vais prendre laddition. Elle sourit et se dirige vers latable voisine.
Elle est vraiment belle la serveuse, elle ma souri.Heille, elle a souri lautre gars la table l-bas aussi,jme sentais spcial pour un petit bout mais non -nalement a me donne une ide. Je suis sr que lediable tait le meilleur des anges parce quil tait telle-ment en adoration avec Dieu et quil voulait toujoursque Dieu le regarde. Mais Dieu a d lui dire quil ne
pouvait pas lui prter plus dattention lui qu cesautres crations. Et le diable la pas pris. Ahah, le di-able tait en amour avec Dieu. Cest pour a quil estobsd avec lui! Il arrtait pas de parler de Dieu defaon pjorative, mais nalement, cest toujours luiqui est au cur de ce quil dit. Le diable est en peinedamour. Damn, a cest trange.
La serveuse revient vers moi. Le gars avec quittais t lheure, yavait comme un ptit look di-abolique dans ses yeux.
Ahah ouais, ctait le diable. H ben
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Lysane CaouetteChef de pupitre
Le bar Le Troquet a accueilli jeudi dernier trois DJde Dubstep, dont les artistes locaux Disco-Nekt et Mr.
The Cat, dans le cadre de la soire-thme les Jeudredislectroquet. De passage au pays, le DJ de Baltimore JoeNice, pionnier du Dubstep en Amrique du Nord, taitravi de performer pour la premire fois dans la rgiondOttawa/Gatineau.
Jai jou dans quelques grandes villes au Canada,comme Toronto et Montral, mais jamais Ottawa. afait quelques annes dj que je pense venir jouer ici,et cest nalement arriv! Je suis trs excit de performerici, de connatre la ville, et surtout de connatre les gensdOttawa , mentionne lartiste. Il a dailleurs continu sa
visite Montral vendredi et Calgary samedi dernier.
Le DJ Disco Nekt a allum la soire feu doux alorsque les quelque 75 personnes et plus se prsentaient lasoire. Sen est suivi de la musique de Mr. The Cat, qui achauff la soire jusqu larrive de Joe Nice.
Les amateurs de Dubstep dit underground ont puapprcier des passages indits tels que des DJ Goth-
Trad, Mala et Coki, et ce dans une ambiance trs intimequoffre le petit bar du vieux-Hull. En effet, plusieursartistes partagent avec le DJ amricain des dubplates ,la premire version dun vinyle, de pices qui ne sont pasencore sur le march.
Le groupe Bass Pro Shoppe, organisateur delvnement en collaboration avec Dub la Franaise, sedit trs heureux de la venue de Joe Nice.
Je suis honor quil vienne dans la rgion. En tantque DJ, cest un de mes idoles. Ctait de loin le premier faire a, et qui continue encore aujourdhui faire a, explique David Walker, un des membres du groupe.
Lide de crer un groupe damateurs de Bass musica t lance au mois de juillet dernier lors dune discus-
sion entre amis. On a ralis quil y avait du monde Ottawa qui cherchait le mme son que nous. Quily avait une certaine demande, mais que personne nerpondait cette demande , explique Cdrik Simonyi,qui fait galement partie du groupe.
Ils ont dailleurs fait venir prcdemment un artistenomm Truth, venant tout droit de la Nouvelle-Zlandeet qui est de plus en plus en demande sur la scne duDubstep.
On fait a pour nous, puis en mme temps, onfait a pour le reste du monde qui apprcie ce son-l ,amne David Walker.
Bass Pro Shoppe prvoit organiser trs prochaine-ment la venue dun DJ de Montral, ainsi que quelquesshows avec des DJ locaux.
LE DUBSTEP LHONNEUR AU TROQUET
Une secousselectrisante de
BASS
music
Photos Arian
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20 janvier ARTS et CU LTURE [email protected]
Myriam Bourdeau-PotvinBnvole
Les Artistes en tech-niques mixtes dOttawa(OMMA) prsentaient Proverbes le 14 jan-
vier dernier la Galeriedu Thtre Centrepointe.Lexposition, regroupantplus de 45 uvres de div-ers artistes de la rgion, setiendra jusquau 12 fvrier.
OMMA est n il y a maintenant 12 ansgrce au travail ardu de Suzanne WarrenPowell. Cette artiste et enseignante avait
pour mission de donner de la visibilit auxartistes contemporains en techniques mixtesainsi que damliorer leurs techniques ,retrace Marie-Paul Thorn, coordonnatricedes expositions. lorigine, OMMA a tfond pour rpondre un manque [quil yavait] du ct de lart contemporain et destechniques mixtes , ajoute-t-elle.
Depuis, lorganisation a fait son cheminet sest taill une place sur la scne des arts
visuels ontariens. Certains membres se sontjoints plus rcemment, et dautres y sont
prsents depuis ses dbuts. Deborah Guth-rie, par exemple, est inscrite depuis main-tenant dix ans. Avant, ctait petit et onconnaissait tout le monde. Maintenant, noussommes beaucoup plus nombreux, maisnous gardons des liens trs rapprochs grce des vnements comme celui de ce soir ,sexalte Mme Guthrie, gagnante de lun desprix du juriste.
Plusieurs prix ont t remis pendantla soire. Le plus prestigieux de tous taittrs certainement celui dlivr JungHeeLee-Marles, pour sa toile illustrant le prov-erbe Visez haut dans votre carrire, maisrestez humble dans votre cur . Membredepuis six ans, lartiste a dabord beaucoupuvr au Manitoba. Puisque les proverbesntaient aucunement imposs et que cha-cun avait la possibilit de crer partir de
la citation qui leur plaisait, Mme Lee-Mar-les a pu choisir cet idiome quon lui avaitappris lors de son adolescence. StephanieHuckabone, prsidente du comit excu-tif, est amuse par les divergences agran-tes en rsultats. Cest amusant dessayerde deviner quel proverbe est associ quelle toile .
En plus davoir carte blanchcernant leurs proverbes, les avaient comme seule restrictidevoir reprsenter une uvre a
moins deux mediums diffrentscertains ont utilis du collage dautres une varit de papier dou dautres encore sont sortis du leurs choix dissemblables. Cestde Mme Guthrie, qui a utilis dlant pour donner du relief au bqui gure sur sa toile intitule avons deux oreilles et une boucde pouvoir couter plus et parler. Quant Holly Dean, artiste rdaire du prix dexcellence, elle cie ce genre dexposition puisqu inspirant de voir le travail de monde. Il est fascinant de consquel point les travaux sont difet quil ny a pas un proverbe rpte . Selon Mme Huckabonavait, mardi soir dernier, une
clectique de peintures . Cest dce qui fait la signature des expode techniques mixtes, selon Mar
Thorn. [La varit] se retrouvecoup sur les diverses toiles : leniques mixtes permettent de gimprovisations. Il y a autant de vquil y a de matriaux. Et dart
ARTS VISUELS
Proverbes
Photos Yulia Mikhailovna Teryaeva
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La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction
Maxime McGraw, un jeune homme de 26ans originaire de Tracadie-Sheila au Nouveau-Brunswick, commence percer la scne musi-cale canadienne avec un tout premier album austyle pop rock folk, sorti en fvrier 2013.
La Rotonde a prot de son passage la se-maine dernire Contact Ontarois, un vne-ment de rseautage et de rencontres profession-nelles, pour lui poser quelques questions.
La Rotonde : Que penses-tu des vne-ments comme Contact Ontarois?
Maxime McGraw : Cest bien pour les ar-tistes. a donne la chance de prsenter son ma-triel. Cest sr que cest difcile de prsenterun spectacle en 20 minutes, mais a donne unaperu de ce que a peut avoir lair.
LR: Comment as-tu commenc ta car-rire de musicien?
MM : Jai commenc ma carrire lge de14 ans, mais jai commenc chanter un peuplus jeune. Ctait mon grand-pre qui mavaitlanc un d daller passer des auditions pourun festival de par chez nous. Il mavait dit quesi je passais des auditions, lui il en passerait aussi.Cest comme a que je suis mont pour la pre-
mire fois sur une scne.
LR : Comment ont ragi tes prochesquand tu leur as dit que tu te lanais dansla musique?
MM : Mes parents mont toujours soutenudans ma musique. Je nai pas eu dexplication ul-time leur donner. Pour eux, si ctait a que je
voulais faire et que jtais heureux l-dedans, ilstaient trs contents de me soutenir.
LR: Que penses-tu de la scne musicalecanadienne?
MM : Elle samliore de jour en jour. Cestsr quon vit dans un milieu qui est trs anglicis,donc cest un peu plus difcile. Mais je trouve
que danne en anne, a samliore norm-ment. On a beaucoup dartistes et on a beaucoupde gens qui sont prts aller voir des spectacles,donc je trouve que cest quand mme extraor-dinaire de russir grandir l-dedans malgr lescirconstances.
LR: Quand tu sors de la Pninsule aca-dienne pour des spectacles, est-ce important
pour toi dtre reconnu comme Acadien?MM : Oui, je suis quand mme trs er
dtre Acadien. Jaime sortir des frontires unpeu et tre en quelque sorte un porte-parole,cest un honneur.
LR: Les gens doivent souvent te parlerde ton accent acadien. Est-ce quelque chosequi tnerve?
MM : Non, a ne mnerve pas du tout. Jepense que les gens aiment a aussi lentendre. Ilfaut que je dise que je nai pas ncessairement unaccent prononc, mais des fois, en spectacle, je
vais mamuser avec a et le sortir un peu plus. Entemps normal, les gens aiment bien a.
LR : De quoi tinspires-tu pour crire teschansons?
MM : Du ct de linspiration musicale, chezmoi, mes parents coutaient toutes sortes demusique. a pouvait passer du rock une journe
au folk une autre journe. Donc jai grandi avecun bon bagage musical.
LR: Est-ce quil y a des artistes acadiensqui tinspirent?
MM : Oui il y en a plusieurs. Je crois que Wil-fred [LeBouthillier] a donn un gros coup avecStar Acadmie. a a mis lAcadie sur la map, sion peut dire a. Non seulement mettre lAcadiesur la map, mais aussi donner conance aux au-tres jeunes qui voulaient faire de la musique et quintaient pas certains quil y avait de la place poureux. Wilfred a prouv que a ne drange pas dotu viens et que si tu veux vraiment, tu peux le faire.
Louise GuillotBnvole
Forme en 2009 par les deux frres Frdric(claviers et voix) et Jean-Philippe (batterie et voix)Levac, ainsi que leur ami Marc-Andr Labelle
(guitare), Pandalon est une formation franco-ontarienne originaire de St-Bernardin. Aprs avoircommenc par interprter des reprises, les troisgarons se sont rapidement dirigs vers la com-position originale et ils crent aujourdhui un univ-ers unique, pluriel et trs personnel. Ils ont sortien juin 2013 leur premier EP, comportant cinqchansons, et ils sont actuellement en prparationpour l'enregistrement d'un second album, prvudans le courant de l'anne.
Le groupe jongle entre le rock, l'alternatif etdes parties plus exprimentales, commedans leur chanson Coropsy,par exemple. Il trans-porte les auditeursdans
un univers et une atmosphre onirique, parfoispar le biais de sonorits un peu psychdliques,abordant alors des thmes centrs autour de lanature, la ruralit, mais aussi les contrastes en-tre ville et campagne, tout en restant trs imagdu point de vue des paroles. Ces trois garons
prsentent une nature la fois prophtique etdominant l'homme, une nature contempler: les admirateurs se trouveront ainsi entransdans les grands espaces canadiens. Le destin etla thmatique de l'horizon reviennent galementdans leurs chansons, comme autant de moyenspermettant de faire de nouvelles d-couvertes : il faut se laisserguider par sa bous-sole intrieure.
l'aise avec les gures de style, Pandalonjoue avec les mots en utilisant notammentla personnication : par exemple, du silence,fouettant les vagues dans Boussoleou qui rai-sonne perte de vue dans Aot. Les troisacolytes chantent exclusivement en franais et
parcourent des mlodies parfois trs douces(Miel Honey), parfois plus dynamiques (Tach),retant leurs variations vocales comme autantleurs humeurs oscillantes.
Pandalon accorde une grande importla scnographie et essaye dinsrer la natuscne au travers d'ombres et de silhouetla fort. De passage Ottawa pour un coau Centre national des Arts le 30 janviertoutefois dans un cadre plus intimiste que
pourrez retrouver Frdric, Jean-PhilipMarc-Andr le 23 janvier prochain sur la du Caf Nostalgica l'Universit d'Ottawa
EN CONCERT AU CAF NOSTALGICA LE 23 JANVIER PROCHAIN
Au cur de la fort avec Pandalon
ENTREVUE AVEC MAXIME MCGRAW
Un Acadien lev dans la musique
Pandalon - Photo Alexandre Lauzon
Maxime-McGraw - Photo Dominic Bo
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20 janvier ARTS et CU LTURE [email protected] DALBUM
High HopesparBruce Springsteen
La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction
Le Boss est de retour avec un nouvelalbum compos de reprises et de chansons quiavaient t mises de ct lors de lcriture decertains albums prcdents. High Hopes, sorti le14 janvier dernier, tait un pari risqu, pourtantil mrite dtre cout avec attention.
Bruce Springsteen a su bien sentourerpour la production de ce 18e opus avec TomMorello, le guitariste de Rage Against the Ma-chine. On peut y entendre ds les premiressecondes de lalbum le son clair et lectrisantde sa guitare dans la pice ponyme, qui an-nonce un produit intressant. Harrys Place, unepice qui avait au dpart t crite pour TheRising, sorti en 2002, suit avec des sonoritstypiques du Boss. Puis, moment fort de lopus,Springsteen prsente une reprise de sa chan-son emblmatique, American Skin (41 Shots).LAmricain livre des compositions correctes,telles que Frankie Fell In Love et This Is YourSword, sans plus.
En bref, High Hopes propose tout demme des chansons de qualit, mais il donnelimpression dtre un ramassis de chansonsrecycles.
CHRONIQUE
Rclamer la libertdexpression jusququel point?Lysane CaouetteChef de pupitre
Il y a de cela environ trois semaines que sur-gissait dans les mdias le cas de Dieudonn, hu-moriste franais ayant choqu un bon nombrede personnes par ses blagues haineuses lgarddes Juifs. Au l des semaines, les reprsenta -tions de son spectacle controvers Le Mur, quitaient prvues notamment Nantes et Tours,sont tombes les unes aprs les autres, interditespar la main forte de la justice. Ctait vritable-ment une lutte mdiatise de part entire, o lapresse opposait le polmiste comique contre leministre de lIntrieur Manuel Valls, sobjectantfermement son discours humoristique qui trouble lordre public .
ce jour, Dieudonn a abandonn sonspectacle Le Mur, mais revient vers ses fans avec
Asu Zuo, son nouveau spectacle, considr com-me quasi identique au premier, mais avec
les propos antismites en moins . Pendant quecertains soffusquent du plus haut point devantle phnomne Dieudonn, considrant que lespectacle nadhrait aucunement aux valeursde la Rpublique, dautres qualient ces inter-dictions comme tant une censure de la part deltat.
Mais jusqu quel point pouvons-nousrclamer la libert dexpression? Jusqu quelpoint une socit peut permettre aux gensdexprimer des propos qualis de controversspar la pense publique? En France comme auCanada, la libert dexpression et de pense estaccessible tous, promouvant ainsi une socithtrogne, que ce soit en matire de convic-tions, de croyances, ou bien dopinions. Of-frir une tribune un humoriste qui promeut labanalisation dun rabaissement racial nagit enaucun nom dune quelconque libert de pen-se. Cest plutt un dtournement complet dela question de la libert dexpression que depropager publiquement des propos haineux.
Un humoriste peut se mettre dans une po-sition dinuence face au public qui lapprciebien. Il dtient une certaine forme de pouvoirtacite, celui damener ses spectateurs rchir,en relevant par exemple un sujet tabou de la so-cit qui, au dpart, dbutait tout simplementpar une blague. Un processus qui, dans un sens,peut tre positif lgard dune socit ou qui,comme le dmontre le cas de Dieudonn, peutsavrer faire leffet contraire.
LUNDI 20Yoga :Art of Living,90 rue Universit, 18hFestival des neiges :en face du Pavillon Tabaret,11h 16h (du lundi au
vendredi)
MARDI 21Dner : Cabane sucre,Pavillon Tabaret, 11h30Sport : Classique de laCapitale 2014, CentreCanadian Tire, 18h
MERCREDI 22Confrence : Con-frence Le futur delapprentissage en ligne par Sir John Daniel, Pavil-lon Vanier, 15hArts visuels :Portes ou-
vertes : Inauguration desnouveaux espaces en arts,100 avenue Laurier, 15h
JEUDI 23Concerts :PandalonCaf Nostalgica, 19h30Mamselle Ruiz, Centrenational des Arts, 19h30Confrence :Confrence-midi du Laboratoire derecherche interdisciplinaire surles droits de lenfant (LRIDE),Pavillon Fauteux, 11h30
VENDREDI 24Musique :10e concertanniversaire du StandingRoom Only Big Band,First Unitarian Church,2h
SAMEDI 25Improvisation : CrushImprov Capital Crush,
Thtre Centrepointe,20hMusique : NicolasPellerin, Centre des ArtsShenkman, 19h30
DIMANCHMusique :The R
Alberta Advantageconcert, Ritual NigClub, 20h45
CALENDRIER CULTURELL
CRITIQUE DALBUM
Images Du Futur deSuuns
Lysane CaouetteChef de pupitre
Le groupe de Montral Suuns nprsent en mars 2013 un tout nouveaucelui de leur deuxime album en carrireDu Futur. Les quatre musiciens, soit Bemie, Max Henry, Liam ONeill et Josemush, plongent leur auditoire dans leurdu futur, un futur aux tonalits sombres antes, accompagn dune guitare percutase marie merveille avec une voix de rLa formation sest inspire pour cet alblatmosphre de la mtropole pendant lemps rable, moment lors duquel ils taprocessus de cration. Malgr la foule tures musicales quexplorent les quatrebres, lalbum est plus mis sur le minimque le premier, tant moins brute ,punk, et plutt davantage rchi.
On peut retrouver lessence mluvre travers les chansonsEdies Dreque de la pice ponyme lalbum, maavec Holocene City etMusic Wont Save Youparticulirement intressantes. Images dnest pas un album qui est model pour FM. Il ny a aucune tentative de frlerradiophoniques. Et cest ce qui fait son c
CRITIQUE DE BD
Johnny Hiro : HalfAsian, All HerodeFred Chao
Louise GuillotBnvole
Paru en juillet 2012 aux ditions Tor (NewYork), Johnny Hiro : Half Asian, All Hero, nousprsente les aventures du jeune Hiro et de sa -ance Mayumi, tous les deux enfants d'immigrsasiatiques aux tats-Unis. L'auteur, Fred Chao,nous plonge dans le Brooklyn des annes 2000,o Hiro est serveur dans un restaurant de sushimais caresse l'espoir de passer enn derrire lesfourneaux. Mayumi travaille quant elle dansune maison d'dition. Un couple banal a priori,mais ce n'tait sans compter sur l'incroyableimagination de l'auteur. En effet, Hiro devienthros malgr lui en devant faire face un Go-zadilla , ressemblant trangement au Godzilladu lm dIshir Honda (1954), ainsi qu' unehorde de froces Samouras pendant un concert
d'opra. Le lecteur reconnatra donc l'inuencede la culture japonaise et du manga, la fois autravers des personnages choisis mais aussi dansle dessin, et tout ceci admirablement intgr l'univers du comics amricain appuy par le d-cor new yorkais.
Au-del du mlange russi qui contenteraautant les amateurs de manga que ceux de comics , Fred Chao aborde les questions dediscrimination et d'immigration, par exemplelorsque Mayumi se voit refuser un projet parceque l'anglais n'est pas sa langue maternelle. Al-ors, si vous souhaitez avoir un aperu de cesdeux styles, Johnny Hiro est pour vous!
Trs prochainement,
La Rotonde sera de retour sur les ond
de CHUO 89,1 FM.
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Louis-Charles PoulinChef de pupitre
Le 21 janvier, les Gee-Gees de lUniversitdOttawa (U dO) et lesRavens de lUniversitCarleton saffronterontdans le cadre de la 8eClas-sique de la Capitale debasket-ball. Lvnementattire quelques milliersde spectateurs au Centre
Canadian Tire chaqueanne.
La Classique sera notre chancede nous reprendre contre Carleton ,avait afrm Stephanie MacDonald delquipe fminine de basket-ball, aprsune dfaite crve-cur contre Car-leton le semestre dernier. La Gee-Geeexpliquait que cette dfaite reprsen-tait pour elle et son quipe le pire mo-ment de la saison jusqu prsent. Duct de lquipe masculine de lU dO,elle aussi avait encaiss un revers faceaux Ravens de Carleton. Les joueursde lquipe semblaient sentendre surle fait quils avaient failli leur tcheaux niveaux des rebonds accords et
de leur couverture dfensive. Nousdevons apprendre de nos erreurs etles corriger, sinon on va tre dansle trouble , avait con lentraneur
James Derouin.Mardi, les deux quipes de basket-
ball de lU dO auront loccasion dese reprendre et de prouver quils ontappris de leurs erreurs. Les Gee-Geesrenoueront leur rivalit avec les Ra-
vens de Carleton pour une dernirefois cette saison au Centre Canadian
Tire. Pour lquipe fminine, ce seraloccasion de dpasser les Ravensau classement, pour sapproprier lapremire position, tandis que pourlquipe masculine, ce sera loccasionde rejoindre les Ravens de Carletonpour tre galit avec eux au premierrang. Lancien Gee-Gee. Dax Des-sureault, qui a port les couleurs delquipe de 2004 2009, explique quechaque anne, lenjeu de la premireplace au classement refait surface lorsde la Classique de la Capitale : Cestsouvent le match qui dtermine lameilleure quipe au pays.
Dessureault a galement par-ticip aux trois premires ditionsde la Classique de la Capitale. LesGee-Gees ont remport la premireet les Ravens les deux autres matchs
auxquels jai particip. Je me souvi-ens que les deux premiers matchsavaient t trs serrs. La premireClassique de la Capitale est la seule avoir t remporte par lquipemasculine des Gee-Gees. On avaitgagn avec un lancer la toute n,par deux points, et il y avait prs de10 000 spectateurs. Ctait sans au-cun doute notre plus gros match ,se remmore Dessureault. Il ajoutequun match dune telle envergureprpare bien les athltes en vue desmatchs liminatoires. a permetdtre dj familier avec un tel en-
vironnement, lorsque tu arrives auxnationaux , soutient-il. Carletona toujours t dans les meilleuresquipes au pays et chaque fois, onmodiait notre faon de jouer pourse coller eux et a ne marchait pas
vraiment. On a remarqu quil fallaitplutt simposer avec notre style dejeu et ne pas se laisser dconcentrerparce quils taient au sommet duclassement , ajoute Dessureault.
Lhistoire se rpte aujourdhuipuisque Carleton trne encore ausommet de la ligue cette anne. En
vue de la 8e dition de lvnement,Caleb Agada, actuellement danslquipe des Gee-Gees, explique queson quipe ne compte rien changerde son style de jeu contre les Ravens. Pour ce match, ce que nous vou-lons faire, cest jouer notre faonet ne rien modier. mon avis, ilfaudra juste augmenter notre niveaude concentration et jouer comme lhabitude , explique le joueur dedeuxime anne.
En basket-ball fminin, lU dOna remport quune seule fois le duelentre les deux quipes prsent auCentre Canadian Tire, soit en 2012.Le volet fminin ntait pas prsentlors de la premire dition en 2007,mais a t ajout lanne suivante.
La Classique de la Capitale est re-connue chaque anne comme tantlun des faits marquants de la saisonde basket-ball du Sport interuniver-
sitaire canadien (SIC). Les quipesmasculine et fminine de lU dO et deCarleton sont toujours classes parmiles dix meilleures quipes au Canadaet avec la rivalit, a reprsente touteune opportunit. Un vnementcomme celui-l permet nos pro-grammes de samliorer et de montreraux gens quils sont un produit dequalit , croit le directeur du Servicedes sports de lU dO, Luc Glineau.Selon lui, lvnement est n en 2007car les gymnases des deux universi-ts ne permettaient pas de rpondre la demande des partisans qui sou-haitaient assister aux affrontementsentre les deux clubs. Il fait remar-quer que le gymnase de lUniversitCarleton tait bond lors du dernieraffrontement entre les deux rivaux la n dcembre. En 2007, et encoreaujourdhui, lorsquil y a un affronte-ment de basket-ball entre Ottawaet Carleton, cest toujours prsent guichet ferm. lpoque, le clubdes Snateurs a propos de faire un
partenariat trois, entre eux, let Carleton. On cherchait amun autre niveau les rencontre
wa-Carleton. Les Snateurs vonous aider et taient prts ple risque la premire anne. Cmoment l quon a commencactivit-l , raconte M. Glinpremire dition avait accueilpartisans. La seule dition avmieux est la troisime avec partisans prsents, ce qui repun record dassistance pour unde saison rgulire du SIC. Ladernire, le nombre de specavait diminu 6208 specCette anne, le Service des spmarque une hausse dans la vebillets par rapport lanne dce qui laisse prsager une pluassistance. Pour terminer, le des sports croit que lenjeu ppar les deux rencontres, expliqhaut dans larticle, devrait atnombreux partisans ce mardi tre Canadian Tire.
CLASSIQUE DE LA CAPITALE
Un match dune grande importance
Mike LAfricain - Photo darchives Jrm
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Les Gee-Gees de
lUniversit dOttawa(U dO) ont vaincu lesRams de Ryerson 90 86 domicile. Terry
Thomas a livr une per-formance spectaculaireen enchanant des smashset en inscrivant 29 pointspour son quipe, un re-cord en carrire.
Samedi soir, les Gee-Gees ontrussi conserver une mince avancetout au long du match face aux Rams,classs quatrimes au pays. Lquipemasculine de lU dO sest rapidementoffert une avance dune dizaine depoints en dbut de rencontre. Nousavons amorc la rencontre avec beau-coup dnergie et Caleb et Terry taientsur tous les jeux en dbut de match.Notre bon dpart a pay en n derencontre , dnote lentraneur-chefdes Gee-Gees, James Derouin. Autroisime quart, les Rams de Ryerson
ont marqu 21 points et rduit lcartconsidrablement. Nous avonsconnu quelques difcults avec notrejeu de transition. Nous avons connuplusieurs revirements en zone neutreen raison de mauvaises dcisions , re-marque Derouin. Au quatrime quart,Ryerson a menac les Gee-Gees de
prendre les devants plusieurs repris-es. Selon lentraneur, la performancede ses cinq joueurs partants a fait ladiffrence. Ctait vraiment spectacu-laire de les voir tous au mme momentsur le terrain , souligne-t-il. Notrejeu dquipe a fait la diffrence, on estrests groups et on a fait beaucoup de
jeux de passe , explique le joueur par-tant Gabriel Gonthier-Dubue.
Le joueur de quatrime anneTerry Thomas a t le joueur le pl usproductif, ayant marqu 29 pointset certains de faon spectaculaire,au plaisir des partisans prsents audomicile des Gee-Gees. Jaime
faire des smashs et a appomomentum mon quipe. Jque cest contagieux et a inccoquipiers lever leur nivjeu , avance Thomas. On es
me une famille et lorsquun gquelque chose de bien, a se sur toute lquipe. Nous avobelle chimie et du plaisir josemble , indique Mike LAqui a effectu plusieurs jepressionnants avec laide de
Thomas. Le garde Caleb Agalement connu un bon mamarquant 14 points et en rcudix rebonds.
Vendredi soir, les Gee-Ggalement reu la visite des Varside Toronto. Le Double G sest dominant en lemportant 113 qui reprsente le plus haut poinlquipe cette saison. Il sagissa50e victoire pour lquipe avecDerouin ses commandes. Il cette marque en 76 rencontresfait de lui lentraneur avoir ob
victoires le plus rapidement la lquipe masculine de basket-badO. Lors de ce match, sept joulU dO ont inscrit plus de 10 po
Aprs ces deux victoiresmicile, le Gris et Grenat relaction mardi soir au Centredian Tire pour y affronter ses rivaux, les Ravens de Carleton.
Alexandra VienneauBnvole
Aprs une dfaite dif-cile de 52-45 contre le
Varsity Blues de Toronto,les Gee-Gees ont gagncontre les Rams de Ry-erson samedi soir par lamarque nale de 70-55.
Le match a commenc sous unmauvais augure alors que Catherine
Traer, Katherine Lemoine et Kellie Ringdevaient rester sur le banc en raison deblessures. a a dnitivement un im-pact sur lquipe. Parfois a prend unmoment avant de sajuster et je crois quenous commenons bien sajuster aufait que nous naurons pas ces joueusespour les prochains matchs , a com-ment lentraneur-chef, Andy Sparks.De ce fait, Francesca Bellehumeur-Moyafaisait partie de lalignement de dpart. Japprcie davoir plus de temps de jeu,mais cest difcile. On est toutes vrai-ment fatigues, mais on veut se pousser
et se donner 100 % chaque fois quandmme , explique lathlte des Gee-Gees.
Malgr lavance constante dans lepointage du Gris et Grenat, les Ramsont offert un jeu trs physique, alors queles joueuses ont souvent d se battre ausol pour rester en possession du ballon. [Vendredi], nous avons vcu une dfaiteassez dcevante, donc aujourdhui notreobjectif ctait vraiment dtre plus con-centres et de mieux comprendre notresystme dfensif, parce que hier ctait vrai-ment affreux , cone Bellehumeur-Moya.
Du trs bon basket durant
trois quarts
Les Gee-Gees ont entam la partieavec une performance solide. Elles ontdomin plus de la moiti du quart, lorsquilne restait que trois minutes avant la n,Ottawa menait 17 6. Mais la joueusetoile des Rams, Keneca Pingues-Giles,a ensuite enchain deux sauts en suspen-sion de trois points russis pour termineravec la marque de 17 12. Du ct duGris et Grenat, Tilk et Bellehumeur-Moyaont men le premier quart, comptabilisantcinq points chacune.
Durant le deuxime quart, Tilk et
Bellehumeur-Moya ont continu nepas chmer sur le terrain, assistes parleur coquipire Charlotte Mackenzie.
Je pense quon tait vraiment meilleuresque [vendredi]. On tait plus concen-tres. On a tabli un systme de jeu sousle let avec les joueuses de centre An-gela Tilk, Maddie Stephen et CharlotteMacKenzie et a a t bnque pournous. On sentait quon avait un avantage cette position , a soulign Sparks.
Le troisime quart a t la hauteurdes deux premiers. Ottawa a domin surle terrain alors que Ryerson na pu mar-quer quune dizaine de points.
Une victoire dquipe
Lors du dernier quart, Sparks a don-n du temps de jeu deux de ses recrues,Kellie Forand et Sophie Bruyere, puisquelquipe avait une avance numriqueconsidrable. Durant trois quarts, nousavons jou du trs bon basket-ball. Ryer-son a une trs bonne quipe cette anne.Elles sont solides. Alors davoir eu unavantage dau moins 30 points un cer-tain moment dans le match, a dmontreque nous avons beaucoup de potentiel ,a expliqu lentraneur-chef.
Aprs une tentative dgaliser dela part des Rams, mene par Pingues-Giles, Sokoloff et Nunes, les Gee-Gees ont quand mme termin par lamarque de 70 55. Ctait une victoiredquipe. [Vendredi] soir et les derni-ers matchs, nous avons eu de la dif-cult sur les jeux individuels, mais nousavons travaill notre attaque en quipeet notre dfensive en quipe. En bref,
on a concentr nos nergies quipe. [] Je crois que toute lacaractrise par les ajustementsjuste un autre ajustement faire ment Tilk.
Les Gee-Gees affronteront vens de Carleton ce mardi duransique de la Capitale au Centre C
Tire et recevront vendredi Yorkcile.
BASKET-BALL MASCULIN
Victoire pique face Ryerson
BASKET-BALL FMININ
Les Gee-Gees rebondissen
Terru Thomas - Photo Yulia Mikhailovna Teryaeva
Sarah Besselink, Charlotte MacKenzie et Danielle Marion - Photo Photo Yulia Mikhailovna
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Lquipe de basket-ball masculine seraen action mardi pour affronter les Ravensde Carleton au Centre Canadian Tire dansle cadre de la 8e Classique de la Capitale.Pour loccasion, La Rotondea rencontr lejoueur de deuxime anne, Caleb Agada,pour quil rponde nos questions.
La Rotonde: Cela fait deux annes que tu es un Gee-Gee.Quaimes-tu le plus de ton quipe?
Caleb Agada : Jaime vraiment le fait que nous sommes vrai-ment comme une famille et que tout le monde peut compter surles autres membres de lquipe lorsquils en ont besoin.
LR: Est-ce que a fait longtemps que tu joues au basket-ball?
CA : Jai commenc quand jtais tout petit, lorsque ma mrema apport au YMCA qui se trouve tre une organisation quipermet aux enfants de pratiquer des activits physiques. Depuislge de six ans, je nai jamais cess de jouer au basket-ball, quece soit lcole primaire, secondaire ou luniversit. Jadore cesport et jai toujours aim le pratiquer et tant que je vais aimera, je vais continuer de mamliorer et dy jouer. Jen apprends
encore aujourdhui et je fais plein de belles rencontres et jesprecontinuer de jouer pour encore longtemps.
LR : Tes tu beaucoup amlior au l des annes?CA : Jtais aussi bon que la moyenne des joueurs au primaire.
ma premire anne de secondaire, je me considrais sous lamoyenne, par contre, plus les annes ont avanc et plus monniveau de jeu sest lev. Aujourdhui, je peux dire que je suis unmeilleur joueur que je ltais avant, mais quil y a encore moyenque je mamliore.
LR: Quelle est ta meilleure performance en carrire?CA : ma dernire anne lcole secondaire, jai marqu 44
points dans un seul match et javais fait gagner mon quipe. Jusqumaintenant, a reste ma meilleure performance en carrire.
LR: Cette semaine aura lieu la Classique de la Capitale
contre Carleton. Comment abordes-tu ce match?CA : Cest diffrent puisquil y a beaucoup de monde. Lannedernire, cela me rendait nerveux, par contre, cette anne je mesens plus prpar et moins stress. Jai bien hte ce match et jecrois quil va falloir tre concentrs sur le match si on veut gagner.
Je vais donner mon 100 %, comme je le fais chaque match.
LR: Dici la n de la saison, quoi devons-nous nousattendre de lquipe masculine de basket-ball?
CA : Nous pensons pouvoir accomplir de grandes chosescette anne. Nous esprons battre Carleton mardi et rester in-
vaincus la maison. Je crois que si lon joue comme le semestredernier, on peut avoir une place au championnat national.
TIRS DE BARRAGE
Caleb Agada : Je vais donner mon 100%
Caleb Agada - Photo Ayoub Be
iiiiiiiiiiii TIRS DE BARRage iiiiiiiiiiii
La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction
Aprs stre inclines9-2 Montral vendredi,les Gee-Gees nont paspu rebondir alors que lesMartlets de lUniversitMcGill taient de passage Ottawa. Lquipe localesest incline 5-2, malgrun effort soutenu.
La premire priode est restenulle grce un solide travail de lacerbre ottavienne, Stphanie Mercier,qui a reu 15 lancers. De lautre ctde la patinoire, Andrea Weckman napas vu beaucoup daction durant lepremier vingt, puisque les Gee-Geesont seulement russi latteindre qua-tre fois.
En deuxime priode, les Martletsont dmontr pourquoi elles taient
les meilleures au pays. Elles ont djoutrois fois Mercier en un peu plus de cinqminutes, protant de quelques petites
erreurs dexcution de la part du Griset Grenat et dun avantage numriquepour le deuxime but. Ottawa ne sesttout de mme pas laiss abattre. Lorsdun double avantage numrique, Ca-
mille Pauck-Therrien a marqu, alorsquil y avait beaucoup de trac devant lagardienne adverse et que cette derniretait au sol. Puis, fouett par ce but inat-tendu, le Double G a redoubl dardeurpour rduire la marque seulement unbut. Carol-Ann Upshall a prot dunautre avantage numrique des siennes
pour djouer Weckman, grce unepasse de Vickie Lemire. tendue detout son long sur la patinoire, la gardi-enne de McGill navait aucune chancedarrter le lancer.
Ds le dbut de la troisime pri-ode, Upshall a failli galiser la marque,mais Weckman sest impose pour
garder son quipe dans le matbrielle Davidson, de lUniversGill, y est alle de deux buts dutroisime priode. Elle a termincontre avec quatre buts.
Lune des joueuses toiles
Gill, Leslie Oles, a dmontravait un sale caractre, rcoltant utes de punition. Vers la n duelle a quitt la patinoire en trombpant tout sur son passage et ilarbitre aprs avoir reu une pdextrme inconduite de partie de punitions pour coup de bconduite antisportive.
Ce soir dans le fond, onvaill trs fort. On a eu une gadu caractre. On a bien rebondnotre dfaite difcile vendredi. jamais arrt. On a jou les 60 m, a dclar la capitaine, Camille
Therrien aprs le match. Il y a des leons tirer de
match et vendredi ctait un moublier. On tait tous conscientLes lles ont mis a de ct. Jeque a a montr beaucoup de rde revenir fort comme aujourdajout lentraneur, Yanick Evol
HOCKEY FMININ
Une fin de semaine oublier
Vickie Lemire - Photo Yulia Mikhailovna Teryaeva
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TOILES DE LA SEMAINETerry Thomas : Basketball M
Terry Thomas a tabli un recordpersonnel en marquant 29 points samedisoir dans un match chaudement disputface aux Rams de Ryerson. Il a galementeffectu plusieurs smashs spectaculairesau plaisir des partisans des Gee-Gees.
Angela Tilk : Basketball F
Lattaquante a connu deux bonnesperformances la fin de semaine dernireface au Varsity Blues de Toronto et auxRams de Ryerson. Tilk a rcolt 14points et 12 rebonds dans chacune desdeux rencontres.
Moe Ismail : Basketball M
Le garde de deuxime anne qu 22 points face au Varsity Bluedredi soir domicile. Il a aid son lemporter 113 75, ce qui reprspointage le plus lev pour les Gecette saison.
LUFC etle contrleantidopageLouis-Charles PoulinChef de pupitre
Le combattant George St-Pierre a
fait une sortie dans les mdias la semaine
dernire pour critiquer le manque de con-
trle dantidopage dans lUltimate Fight-
ing Championship (UFC). Lex-champion
de lorganisation avait pris linitiative de
se soumettre plusieurs tests rigoureux
avant son dernier combat, quelque chose
que lUFC net pas apprci. Le manque
dencadrement au sein de lorganisation par
rapport aux contrles antidopage est lune
des raisons qui a pouss St-Pierre sclipser
de lUFC. Je voulais faire quelque chose
pour le sport. Je vois la direction que cela
prend, et cela n'a aucun sens, c'est dbile.J'ai des informations l'int erne, et cela m'a
du , a-t-il affirm. Il semble que le com-
battant montralais laisse sous-entendre
quil est au courant de quelque chose que
lUFC souhaite peut-tre cacher?
Cela parat encore plus clair aprs avoir
entendu St-Pierre dire ceci : Il y a des cho-
ses que je ne peux pas dire. Je ne veux pas
me mettre l'UFC dos parce que c'est mon
employeur. Cependant, je ne prends pas les
journalistes pour des cons. Ils sont capables
de lire entre les lignes. Ils sont capables de
voir ce qui se passe. Il me semb le que si
lUFC na rien cacher, elle aurait int-
rt encourager George St-Pierre dans sesdmarches et imposer des mesures plus
strictes pour contrler lusage de drogues.
Une initiative comme celle-l amliorerait
limage de lorganisation. Pour les combat-
tants, cela aurait aussi leffet positif de les
placer sur un pied dgalit. a me drange
un peu de combattre contre des gars qui
utilisent des produits dopants, parce que ce
n'est pas juste , a dclar St-Pierre. Il a rai-
son et il est facile de constater quun athlte
dop est nettement avantag par rapport
un autre qui ne lest pas. Le cycliste Lance
Armstrong la bien montr en remportant
sept Tours de France sous leffet de sub-
stances illicites.Dun autre ct, je peux comprendre
la position de lUFC de ne pas vouloir tes-
ter ses combattants. Advenant le cas o un
athlte serait test positif, cela reprsenter-
ait des pert