La revue trimestrielle de mes voyages à travers le...

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CHINE - XINJIANG Pamir Camp de base du Mustag Ata TREKKING reportage La revue trimestrielle de mes voyages à travers le monde Retrouvez mes autres voyages sur mon site http://pagesperso-orange.fr/philippe.cabau Copyright © 2009 Philippe CABAU de Fauroune

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C H I N E - X I N J I A N GP a m i r

C a m p d e b a s e d u M u s t a g A t a

TREKKING reportageLa revue trimestrielle de mes voyages à travers le monde

Retrouvez mes autres voyages sur mon site http://pagesperso-orange.fr/philippe.cabau

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Généralités

En remontant la vallée de la rivière Gez, les points de vue sur la face nord du massif du Kongur sontnombreux et extraordinaires.

Page précédente : Reflets du Mustag Ata (7546 m) dans les eaux turquoises du lac Karakol (3652 m).1

Situation :

Difficultés :

Saison :

Durée :

Droit d'accès :

Accès :

Conseils :

Altitude mini:

Altitude maxi:

Chine de l’ouest (Sinkiang) -Kashgar - Chaîne du Pamir dontle plus haut sommet est le MontKongur (7719 m).Il n’y a aucun problème poureffectuer les deux parcours,sinon qu’il faut être acclimaté àl’altitude pour atteindre le campde base et poursuivre au de là.Le parcours s’effectue sur unesente bien tracée et en pentedouce la plupart du temps.

La meilleure période de l’annéese situe entre la mi-juin et la finseptembre.

Un jour autour du lac Karakol etun jour pour le camp de base duMustag Ata.

Il faut payer un droit d’entréepour pénétrer dans la réservenaturelle du Mustag Ata, quis’affranchit à Subax. Le montantest faible.

Depuis Kashgar, prendre laKarakoram Highway en directiondu Pakistan (route en très bonétat). On remonte ainsi la valléede la rivière Gez puis celle de laKengxuwar jusqu’au lac Karakol(180 km depuis Kashgar).

Par beau temps, cet endroit estune merveille de la nature. Lesreflets des hautes montagnes(massifs du Kongur (7719 m) etdu Mustag Ata (7546 m)) dansle lac Karakol vous laisseront unsouvenir impérissable. Il estpréférable de dormir dans lesyourtes au bord du lac pourprofiter du calme et du coucherde soleil sur les glaciers.

3650 m au bord du lac Karakol.

4547 m (moraine du glacierKmatolja - au dessus du campde base).

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Carte du Trek

3Cartographie : On trouve des cartes au 1/100 000e (Xi’An Cartography - KongurTagh - Muztag Ata) qui couvrent la totalité du trek, à Kashgar, dans certainesagences de voyage.

NN

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Introduction

Nous poursuivons notre visite de l’Asie centraleen arrivant à Bishkek, capitale du Kirghizstan.Ce pays de nomades a peu conservé de tracesde son passé. Néanmoins, le site de Burananous donne un aperçu de ce qu’il fut au X°siècle. A cette époque, les Turcs s’implantèrentdans cette région du continent. La dynastieKarakhanid créa alors Belesagun, aujourd’huiBurana. Cette ville prospère traversa les sièclestant et si bien qu’elle impressionna, au XIII°siècle, l’envahisseur Gengis Khan qui larebaptisa Gobilik, la belle cité. Le pays desKirghizes était également l’un des passagesobligés de la Route de la Soie, notamment entrela Chine proche et les grandes cités deSamarcande et Boukhara. Les caravanes venantde l’est devaient traverser les Tien Shan. Enplein coeur de ses nombreuses chaînes demontagnes, se cache le caravansérail de TashRabat qui servit de refuge aux commerçantsnomades, accessible après le passage d’un colperché à quatre mille mètres d’altitude. Onimagine alors quelles furent les conditions devoyage en hiver, alors que la région étaitcouverte de neige et que le froid était saisissant. Notre voyage se poursuit, après une courtevisite de la capitale, jusqu’au lac Song Köl,

perché à 3000 mètres. Les conditions climatiques sont très continentales. Sur les rives, desbergers passent l’été avecleurs troupeaux de moutons,chèvres, chevaux etchameaux. Ils habitent dansdes yourtes et quittent leslieux aux premières neiges.Nous faisons quelquesrandonnées à la journée, surles sommets voisins. Notreguide Timur nous montre despétroglyphes qui représententdes bouquetins, vestigesd’une époque bien lointaine. Quelques jours plus tard, nousrallions Naryn, grandebourgade entourée de collinesdésertiques. Ce pays est unesuccession de chaînes demontagnes, sur presque toutson territoire. Notre visite se

poursuit vers l’est, au bord du deuxième plus grand lac d’altitude au monde : l’Issik Köl. Il estentouré par les chaînes des Terskey Alatau et des Küngey Alatau qui culminent toutes deux àplus de 4500 m. Les abords sud du lac sont des collines entaillées de canyons dans lesquels

La tour de Burana fut rénovée par les Russes en1974. De raides escaliers intérieurs permettentd’accéder à la plateforme sommitale.

Le lac Song Köl est un refuge pour certains oiseaux et le poisson que lesbergers y pêchent avec leurs barques est excellent.

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coulent des oueds lorsqu’il pleut.Nous en profitons pour explorerles environs avant de rejoindreTash Rabat, dans la chaîne d’AtBashi. Nous y passons trois jourspour faire des randonnées à piedet à cheval jusqu’au col deKarakol, à 4000 m d’altitude. Delà, on peut admirer l’immense lacde Chatyr Köl et la frontièrechinoise. Nous quittons ensuite leKirghizstan et poursuivons enChine, via la passe de Torugart.Nous sommes dans le pays desOuighours, peuple de confessionmusulmane, sur les traces descaravanes de la Route de la SoieNous rejoignons Kashgar, célèbre

cité sur cette voie mythique. Autrefois oasis perdue dans ces immenses étendues désertiques,elle est devenue une grande ville animée où la population han (chinois de l’est) est de plus enplus nombreuse. La visite des marchés avec notre guide ouighour Abdulah demeure un bonsouvenir. On y vend de tout, des ustensiles de cuisines à la pharmacie en passant par la viandeet les légumes. Le dimanche est le jour du marché aux animaux. Les acheteurs sont nombreuxet le spectacle intéressant. En périphérie, on mange la pastèque à côté du barbier ou dumaréchal ferrant. L’ambiance est bruyante. Les coups de klaxon des voitures n’arrangent rienà tout cela. La vielle ville, dont les anciennes habitations sont en terre, est plus calme. On yvisite les artisans qui travaillent le bois, les métaux et les tissus. Les ateliers sont souvent depetites tailles, collés les uns aux autres.Le lendemain, nous visitons le mausolée d’Abakh Hoja qui regroupe quelques soixante-dix

tombes. Les jardins extérieurs oùl’on peut se promener rappellentceux d’Istambul ou de l’Alhambrade Grenade. Il y a d’autresmonuments, notamment unemosquée dont les colonnes sonten bois sculpté et peint. Endehors de l’enceinte, un artisansur soie nous montre toutes lesétapes de fabrication, depuis lecocon du vers à soie jusqu’auproduit fini. Un secret bienpréservé pendant des siècles etqui fit alors la richesse de laChine.Nous quittons Kashgar. Nous laretrouverons dans quelquesjours. En attendant, nous partonspour le lac de Karakol, situé àcent cinquante kilomètres de là,plus au sud, sur la route qui reliela Chine à son voisin le Pakistan.

Paysage frontalier entre la Chine et le Kirghizstan, non loin du col deTorugart. Ici, le sommet culminant à 5106 m.

Marché de Kashgar : la pastèque est consommée à même le sol. C’estun fruit qui pousse en abondance dans toute l’Asie centrale.

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Introduction

La route est en bon état.Nous traversons lesfaubourgs sur plusieurskilomètres. Après lesderniers villages, c’est ledésert : d’immensesétendues incultes à perte devue. A l’horizon, on aperçoitdéjà le Pamir chinois, distantd’une centaine dekilomètres. Il n’y a pas unnuage à l’horizon. Parendroit, un village a réussi às’implanter au bord d’unerivière. On les reconnaîtfacilement, car elles sontbordées de hauts peupliersqui projètent au sol uneombre bienfaitrice. Lescultures de diverses céréalessont nombreuses. La mainde l’homme a réussi

ponctuellement à gagner sur le désert. Plus loin, la vallée se rétrécit. Nous remontons la valléede la rivière Gez qui prend sa source dans les glaciers des hautes montagnes. Bientôt, nousvoici au pied du massif du Kongur (7719 m), point culminant du Pamir. Les parois sont raideset couvertes de glace. Il forme une barrière naturelle sur plusieurs kilomètres à plus de 6500mètres. Nous le contournons. Au détour d’un virage, des montagnes de sable attirent notreregard. Le décor est de tous les côtés extraordinaires. Au désert de sable s’oppose le désert de

glace. La vallée est à présentplus large. A plus de 3000mètres, le lit de la rivière esttapissé d’herbe verte oùpaissent tranquillement lesyacks. Puis, nous atteignonsle lac Karakol, entouré demontagnes. La vue sur lesmassifs du Kongur et duMustag Ata (7546 m) aubord du lac est à couper lesouffle ! Les touristes sontnombreux à cette heure-cide la journée, mais ilsquittent les lieux en milieud’après midi. L’idéal est dedormir sur place, si l’on a letemps. C’est ce que nousfaisons puisque nous

resterons ici trois jours. Nous louons une yourte pour dormir. Nous y laissons nos affaires etallons manger au restaurant-hôtel. Lors de notre repas, bien au chaud, nous ne perdons riendu spectacle puisque les murs sont ajourés de grandes baies vitrées. Après le repas, nouspréparons nos petits sacs à dos pour nous promener.

Sur la route qui nous mène au lac Karakol, un spectacle surprenant s’offre ànous : des montagnes sont couvertes de sable !

Au pied du massif du Kongur, les yacks broutent une bonne herbe grasse.

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Les nuages sont peu nombreux et lavue sur les sommets estextraordinaire. Depuis l’hôtel aubord du lac où nous avons mangé,nous rejoignons la rive. Le cheminn’est pas bien compliqué puisquenous devons contourner le lac. Parmoment, lorsque le vent se calme,les montagnes se reflètent dansl’eau. Nous passons devant quelqueshabitations de bergers qui gardentdes chèvres et des moutons. Ellessont en pierres sèches. Par endroits,des yacks broutent tranquillement etne sont pas dérangés par notreprésence. Nous enjambons leruisseau par lequel s’écoule les eauxdu lac de Karakol (15h30 - 3650 m).Nous nous dirigeons vers la collinequi culmine à 4046 m, et en passonsla base. Par moment, en seretournant, la vue sur le glacier duKongur est grandiose. Au loin, nousapercevons des tâches noires dansles pâturages. C’est un grandtroupeau de yacks. Il y a même deschameaux. Nous évitons detraverser cette zone qui est parendroit marécageuse. Pour cela,nous nous éloignons du lac pourrallier le village de Subax, dominépar l’imposante masse neigeuse duMustag Ata. Dans le village (16h45 -3660 m), nous faisons un court arrêtà l’épicerie puis suivons la piste quinous ramène sur la route principale.De cette dernière, il suffit d’unepetite heure pour rejoindre notrepoint de départ. La foule de touristesest partie et le calme est revenu.Depuis la terrasse du restaurant,nous profiterons du coucher du soleilmalgré un froid saisissant.

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Diaporama

3660 m - 14h15 : Vue sur le massif du Kongur (7719 m).

Sensations du jour :Nous effectuerons le tour complet du lac deKarakol afin de parfaire notre acclimatation.Le spectacle sera à couper le souffle.

Difficultés : AucuneDénivelé à la montée : 40 mDénivelé à la descente : 40 mDurée : 4h00

Jour 1 : Autour du lac de Karakol (3652 m)

3655 m - 15h50 : Devant nous, le Mustag Ata (7746 m) domine le lac.

3670 m - 17h00 : Nous quittons le village de Subax.

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Depuis notre campement, nousempruntons, en voiture, laKarakoram Highway vers le sud, surune dizaine de kilomètres jusqu’auxpâturages de Subax. C’est l’entréede la réserve naturelle du MustagAta, point de départ de notrerandonnée (8h30 - 3725 m). Nousmarchons sur la piste en direction duvillage de Subax. Devant nous,s’étend un immense plateau, couvertd’herbes rases. Un pont enjambe lalarge rivière qui se déverse dans lelac Karakol. Nous arrivons ensuiteaux premières habitations que nouslaissons sur notre gauche. De lafumée s’échappe des cheminées desmaisons. Les nuits à cette altitudeson très froides. Nous frôlons lecimetière et poursuivons vers unesorte de large col, situé à la gauchede la colline Alaky. La températureest agréable et il n’y a pas un soufflede vent. Nous atteignons le col (9h30- 3820 m), perdons quelques mètreset continuons jusqu’au hameau deSirkatech, déserté en cette périodede l’année. Nous en profitons pourfaire une halte. Au dessus desmaisons, nous suivons, en directiondu sud, la sente qui monte. Elles esttrès bien tracée et ne pose aucunproblème. La vue sur le Mustag Ata(7546 m) et le Kuksay (7184 m) est7 3740 m - 9h00 : Nous voici à Subax, village habité, avec en toile de

fond le massif du Kongur, point culminant du Pamir.

3740 m - 8h40 : Nous nous dirigeons vers le village de Subax (àgauche) puis au pied de la colline Alaky (3934 m), sur notre droite.

Sensations du jour :

Nous évoluerons dans un milieudésertique, au pied du Mustag Ata. Lespentes ne seront jamais bien raides.Pour mieux apprécier le glacierKmatolja, nous gravirons uneéminence à 4547 mètres d’altitude. Leretour s’effectuera par un cheminlégèrement différent.

Difficultés : Aucune

Dénivelé à la montée : 850 m

Dénivelé à la descente : 850 m

Durée : 7h00

Jour 2 : De Subax (pâture) (3725 m) au Camp de Base du Mustag Ata (4400 m)

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bien différente de celle du bord dulac. Ici, les deux sommets sontséparés par un large col dont lespentes sont recouvertes par leglacier de Kmatolja. Un peu plus tard(10h30 - 3970 m), nous devonstraverser la rivière Kukwuyuk, issuedu glacier. Son lit est large, mais ence mois de septembre, le débit estfaible. Ceci n’empêche pas que satraversée n’est pas si facile. Nousdevons trouver le passage le plusfacile et remontons pour cela sa rivesur quelques mètres. Nous évoluonsà présent dans une zone de dômesparsemée de gros blocs rocheux decouleur noire. La vue sur le glacierKmatolja est magnifique. Bienqu’encore éloigné, on devine lesnombreux pénitents blancs qui enjonchent la surface crevassée. Onvoit très bien les moraines frontaleet latérales, couvertes de débris deroches noires. Sur notre chemin,nous croisons une caravane dedromadaires qui transporte lematériel d’une expédition chinoise.Notre guide Abdulah discute unmoment avec le chamelier. Ilspoursuivent ensuite leur descente.Nous les voyons peu à peu s’éloignerdans ce désert minéral dominé àl’horizon par le massif du Kongur. Lasente vire insensiblement vers l’est,en direction du Mustag Ata. Nousavons fini de longer ses flancs. Unpeu plus loin, nous arrivons à labase d’un vallon que nous devonsremonter (11h30 - 4250 m). Parmoment, nous laissons la piste quirejoint, elle aussi, le camp de base.La pente est régulière, ce quin’empêche pas notre guide deralentir son rythme. Il n’estmalheureusement pas acclimatécomme nous et il ressent déjà lespremiers effets de l’altitude(premiers maux de tête et envie devomir). Nous diminuons aussi notrecadence pour rester avec lui. A la findu vallon, la sente vire sur la droite.Le camp de base est situé peu après 8

Diaporama

3920 m - 10h15 : La sente, bien tracée, traverse une vaste zone dedômes dans un milieu aride

3970 m - 10h30 : Le passage de la rivière Kukwuyuk n’est pas desplus aisés.

4100 m - 11h00 : Nous virons à présent vers l’est, en direction duMustag Ata qui trône devant nous.

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(12h00 - 4400 m). Il y a une maisonet une petite rivière qui coule à côté.L’endroit est plat et bien agréable.Nous sommes au pied de la morainelatérale d’un autre glacier. Après lerepas et sous un soleil généreux,nous allons gravir une éminence surla moraine latérale du Kmatolja. Elleest bien visible depuis le camp debase et n’est qu’à une demi-heure delà. Elle est cotée à 4547 m. Descairns en indiquent le sommet. Sonaccès n’est pas toujours facile car iln’y a pas de sente et l’on évolueensuite dans une moraine. La vues’étend sur 360°. Les nombreusescrevasses du glacier Kmatolja sontbien ouvertes. Plus bas, deux petitslacs glacières sont nichés dans cedécor torturé. Nous retournons aucamp de base et ne tardons pas àrepartir par le vallon le plus proche.C’est donc par un autre chemin, bientracé, que nous descendons. Parendroit, nous coupons une piste.Plus bas, nous enjambons la rivièredu glacier Kalaxong (14h20 - 4120m), au niveau d’un plateau qui abritele hameau déserté de Tchaltamak.En nous éloignant du Mustag Ata, cedernier ressemble à un large dôme,dont il est difficile de différencier lessommets, comme le Kalaxong (7277m) ou le Koskulak (7028 m). Nouspartons ensuite plein nord, passonsla rivière Kukwuyak (15h40 - 3920m), un vaste plateau et retrouvons lechemin de ce matin, peu avant le colde la colline Alaki. Encore une heurede marche pour rejoindre notre minibus, à l’entrée de la réserve. Le venta forci et les nuages ont envahi leciel qui masquent le massif duKongur. Le Mustag Ata sera ledernier à être attaqué. A notrearrivée au lac de Karakol, où nouspasserons une nouvelle nuit, leshautes montagnes qui faisaient labeauté de cet endroit, ontcomplètement disparu. Le lendemainla pluie tombera. Nous reviendronsalors à Kahgar.9

4250 m - 11h30 : Nous remontons le vallon au bout duquel se situele camp de base. Devant nous, le sommet du Mustag Ata (7546 m).

4547 m - 12h50 : Vue sur le glacier du Kmatolja depuis le haut de lamoraine latérale. Au fond à gauche, le Kuksay (7184 m).

3900 m - 15h20 : Depuis le vaste plateau que nous venons detraverser, nous observons le Kuksay et le Mustag Ata.

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Galerie

< Mustag Ata (7546 m)

Emergeant du désert environnant, cesommet est couvert de glaciers sur tousses flancs. Son ascension dont il ne fautpas sous estimer la difficulté, peut êtreréalisée en raquettes ou en ski derandonnée.

Kogur (7719 m) >

C’est le sommet voisin du Mustag Ata.C’est également le point culminant duPamir.

< Canyon de Boum

Dans la chaîne Kirghiz, certainesmontagnes rappellent l’ouest américain.C’est ce type de paysage que l’onrencontre dans le canyon de Boum, enKirghizie.

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^ Mausolée d’Abakh Hoja

Les couleurs de ce détail de l’architecture ouïghour sontliées à la religion musulmane.

Chameau >

Alors que le dromadaire a une seule bosse, le chameau enpossède deux. Il servit d’animal de bât durant de nombreuxsiècles, et formaient les nombreuses caravanes de la Route de laSoie.

< Yacks

Malgré leur apparente tranquillité,des conflits éclatent entre certainsmâles. Le différend se règle alors encroisant les cornes.

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Galerie

Dans les jardins de Kashgar >

Cette jeune fille porte une des tenues traditionnellesdu peuple ouïghour. Ce type de vêtements ne se porteplus de nos jours, sauf dans certains lieuxtouristiques.

^ Pierre tombale

Les anciennes tombes que l’on rencontre en Asiecentrale avaient une forme circulaire. Chacuned’elles possédait une pierre tombale représentant unvisage humain.

Tenue kirghize >

Différente de celle des Ouïghours, elle se portaitencore il n’y a pas si longtemps. Elle est en soiebrodée.

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< Une mère et sa fille

De tradition musulmane, les femmesouïghours portent ce voile qui leurrecouvre les cheveux. Pour les jeunesenfants, il leur sert de protection contre lefroid ou le soleil.

Discussions >

Au marché aux bestiaux de Kashgar,les tractations vont bon train entre lesmarchands et les acheteurs potentiels.Bien que parfois animées, lesdiscussions se déroulent dans unebonne ambiance.

< En altitude

Dans les hautes montagnes du Pamirchinois, perdues dans des contréesmagnifiques mais inhospitalières,certaines personnes ont certains traits quirappellent ceux des Tibétains.

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