La Gazzetta della - lancia-classic-club.com · Flaminia Sport et une non moins attirante Fulvia...

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LANCIA CLASSIC CLUB (Association loi de 1901) 6 Rue du Parisis - 95270 LUZARCHES

LLaa GGaazzzzeettttaa ddeellllaa

Sommaire :

Editorial p 1

Salons de Rouen et Automédon p 2

3ème Delta Championne du Monde p 4

Salon de Barcelone (4 au 8 décembre 09) p 6

Annonces / évènements p 7

Focus sur la Flaminia Zagato p 10

Actualité Lancia p 13

Miniatures p 18

Revue de Presse p 19

Cher amis Lancistes, L'automne fut chargé avec nos beaux salons de Rouen puis d'Automédon. Il y avait aussi quelques évènements intéressants comme les bourses italiennes d'Imola et de Padoue. Il faut cependant admettre que l'hiver arrive et il nous faudra mieux choisir nos journées pour sortir avec nos belles sans les soumettre à trop d'intempéries. Le bilan de l'année sera bientôt à faire et je le résumerai ainsi : positif coté salons, soit par nous même ou en collaboration avec les autres clubs Lancia ; renouveau en terme d'adhésions avec un flirt au niveau des 70 adhérents ; peut mieux faire pour le nombre de participants aux sorties. Nous aurons l'occasion de vous présenter cela lors de l'Assemblée Générale du début d'année, dont on a le projet qu'elle se tienne sur notre stand au salon Rétromobile le samedi 30 janvier à 15H00 sur le stand Lancia Héritage. Une convocation vous est jointe à cette Gazzetta avec un pouvoir si vous ne pouviez vous y rendre. Les refabrications en cours d’étude (support de plaque AR pour Flavia coupé et collecteur pour Fulvia) ont pris un peu de retard tout comme le lifting de notre site internet. Par contre nous avons désormais une esquisse de ce que pourrait être notre nouvel autocollant de club, ainsi qu'un badge et écusson. Pour le programme 2010, vous pourrez le trouver dans les pages de cette Gazetta avec notamment un week-end de regroupement national de Lancistes les 29 & 30 Mai 2010 et notre rallye annuel qui glissera en octobre pour aller voir les belles couleurs de l'automne en Alsace. Pour les amateurs de circuit, on rejoindra les Alfistes à Dijon et, si confirmé, notre ami et adhérent Alain TOILLON à la Châtre. En espérant que tout cela vous mette d’ores et déjà l'eau à la bouche, à bientôt ! Et bon hiver à tous !

Votre président, Stéphane LOUAZE

Coupé Flaminia Touring GT 1963

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Week-end de l’Excellence Automobile à Reims (26 / 27 sept.2009) : Le temps d’un week-end, le circuit avait retrouvé ses couleurs d’antan, ses sonorités roques et violentes, ses odeurs de gomme brulée, de freins surchauffés, d’essence et d’huile...

Il suffisait de regarder le sourire des spectateurs, venus nombreux profiter du spectacle à grande vitesse sous le soleil champenois, pour comprendre que cette 3ème édition fut un succès.

30 000 entrées, 5 séries de voitures présentées, et 2 séries motos. Voilà qui appuie l’intérêt et la pertinence du récent classement du circuit aux monuments historiques... Comme l’a si bien dit Monsieur Taittinger au dîner d’ouverture chez Pommery, le circuit a une valeur patrimoniale de premier ordre, ce qui génère des retombées économiques pour l’ensemble de la région; celle-ci doit faire ménage à trois maintenant: la cathédrale, le champagne et le circuit de Reims-Gueux , de la spiritualité, des bulles, et de la vitesse : le trio d’Excellence...

Comme beaucoup autour de la piste, certains se sont pris à chronométrer Jabouille et Jaussaud qui se sont partagés le baquet de la Rondeau Inaltéra (victorieuse au Mans 80). Nombreux ont été ceux qui ont pu rencontrer les pilotes, un Pescarolo très accessible et un Saby qui partageait des anecdotes avec ses fans réunis ici ce week-end. Que dire de Jean-François Balde à part qu’il est toujours aussi sympathique et qu’il a toujours autant d’allure sur la piste. A propos d’allure, on ne saurait oublier Agostini et Read qui continuent de régner en maître sur l’asphalte des courbes rémoises. Eux ont assuré un show permanent tant sur leurs motos que dans les paddocks. Sans oublier les magnifiques Jaguar prêtées par le Musée Heritage Trust de Coventry, qui ont tourné en formation sur le circuit pour notre plus grand plaisir.

L ’année prochaine, l’organisation prévoit une manifestation composée de 50% d’autos et 50% de motos.

Les salons de Rouen et Automédon ROUEN 2009 :

Zagato était à l’honneur de cette édition 2009 avec une superbissime Flaminia Sport et une non moins attirante Fulvia Sport série 1.

Notre ami Jean Berger au volant de son fidèle destrier qu’est son coupé Fulvia Zagato 1600

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AUTOMEDON 2009 :

Pour ceux qui comme moi se sont posés la question,, Automédon, dans la mythologie grecque, est le fils de Diorès. Il est le conducteur du char d'Achille lors de la guerre de Troie, puis de son fils Néoptolème.

Son nom est passé dans le langage courant, un « automédon » désignant un bon conducteur d'attelage...

L’édition 2009 fut un fort beau succès, puisque LANCIA HERITAGE disposait cette année d'un stand de près de 90 m2 sur lequel on pouvait admirer une rarissime HYENA (designed by ZAGATO), la DELTA HF INTEGRALE ex-usine de Maku Alen, une BETA MONTECARLO découvrable série 2 et une AUTOBIANCHI A112 première série.

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3ème Delta Championne du monde (22/11/09) : Pour célébrer les 30 ans de la LANCIA DELTA et les 20 ans du 3ème succès mondial de l'INTEGRALE en rallyes, Christophe RIO avait choisi les Ardennes pour sa traditionnelle manifestation de fin d’année, clôturant le 22 novembre une saison riche en manifestations organisées par les clubs Lancia.

Ce rallye en Ardennes (belges et françaises) fut certainement l’un des plus beaux sur le plan purement touristique et l’un des plus aboutis sur un plan strictement sportif. Un déroulé quasi ininterrompu de paysages magnifiques alternait de vertes pâtures, des points de vue à couper le souffle et de jolis villages pour qui n’est pas insensible au charme d’un tel environnement.

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Des petites routes sinueuses en diable où s’enchaînent courbes, virages et lacets avec des montées abruptes et des descentes de toboggan, de l’asphalte recouvert d’un très glissant mélange de terre boueuse et de feuilles humides constituaient le support idéal pour mettre en valeur la redoutable efficacité de la DELTA HF INTEGRALE.

Venues de France, du Luxembourg, de Belgique et des Pays-Bas, 38 LANCIA étaient au rendez-vous pour décliner toute la gamme DELTA de 1979 à 2009. Un plateau composé de DELTA 1ère série avec plus de 20 INTEGRALE, 1 HF TURBO et des 1600 auxquelles venaient s’ajouter un trio de DELTA 2 et une DELTA « 3 ». Quelques Fulvia, Beta, Montecarlo et Thema 8.32 étaient de la partie ainsi qu’une toujours très élégante Aurelia B 20.

Remerciements :

• à Christophe RIO et Laura CAMERINO pour l’organisation remarquable de cet anniversaire, • aux représentants des clubs : François COPPOLA (DELTA INTEGRALE PASSION), Benoît GUYOT (ITALIAN CARS CLUB), Arnaud

GLENET (LANCIA.NET) ainsi qu'aux membres de leurs clubs. • aux membres des LANCIA CLUB NEDERLAND et LANCIA CLUB BELGIO • à tous les autres participants pour la qualité de leurs voitures. • à l'AUTOMOBILE CLUB de NAMUR pour son chaleureux accueil.

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26ème salon Auto Retro Barcelone : Un salon qui mérite le détour pour nos amis du Sud Ouest de la France, avec encore une fois une assez bonne représentativité de la marque, comme vous pouvez en juger par vous-même....

De la Belna à la 037 en passant par les habituelles Delta Intégrales et l’Appia berline 1ère série, l’on pouvait aussi admirer ce coupé Beta étrangement transformé en cabriolet… Merci à notre reporter local, Pedro Vallado !

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Annonces / évènements :

Evenement Date Organisateur

Traversée de Paris 10 janvier Vincennes en Anciennes

Salon Rétromobile 22 au 31 janvier Lancia Héritage

Salon Champenois du véhicule d'époque (Reims) 13-14 mars Lancia Classic Club

Sortie dégomage en Val d'Oise 11 avril Lancia Classic Club

Giornata Lancia (journée interclubs dans l'Allier) 30 mai Lancia Héritage + tous clubs

Le Mans Classic 9-10-11 juillet

Salon de Rouen 25-26 septembre Lancia Classic Club

Salon Automedon (Le Bourget) 16-17 octobre Lancia Héritage + LCC

Rallye annuel Lancia Classic Club (Alsace) 9-10 octobre Lancia Classic Club

Calendrier prévisionnel des sorties/évènements 2010

Salon Rétromobile

Pour sa 35ème édition, Rétromobile vous donne rendez-vous du 22 au 31 janvier 2010 porte de Versailles hall 7/3, pour 10 jours de passion et de rêve autour des véhicules de collections.

Comme d’habitude depuis maintenant quatre ans, nous y serons, sous l’égide de Lancia Héritage !

Si vous êtes intéressés par des places à 10 Eur au lieu de 13, n’hésitez pas à nous le faire savoir avant le 7 janvier.

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Salon de Reims Le Club y sera également, même stand que l’an dernier, avec une Lancia et une Autobianchi. Nous vous y attendrons bien évidemment autour d’un verre de Champagne . . . Entrée 10€

Mettez dès maintenant une croix sur vos agendas 2010 ! Le 30 mai aura la première journée nationale des tous les clubs affiliés à Lancia Héritage. Vous en saurez davantage très bientôt… Cette journée sera l’occasion de fêter comme il se doit le cinquantenaire de la Flavia !

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Classic Days 2010

Les 1er et 2 mai 2010, à l'occasion des Classic Days, un grand rassemblement d'Alfa Romeo est prévu pour célébrer le centenaire de la marque. L'Alfa Classic Club de France ainsi que le Club Alfa Romeo de France y seront présents. Au programme : - parc dédié à toutes les Alfa Romeo présentes - expositions des différents modèles de la marque - parade Alfa Romeo sur la piste, le samedi en fin de journée - sessions de roulage libre sur la piste Grand Prix - rallye touristique suivi d’une soirée de gala Véhicules admissibles :

-Tous véhicules avant 1980 - Formule 1 : toutes époques - De 1980 à 2010 : sur dossier (photos et caractéristiques de la voiture par mail à [email protected])

Animation et renforcement du réseau du club

Afin de renforcer la cohésion au sein du club, nous souhaitons fédérer notre réseau via des responsables d'antenne régionale ou départementale, dont la charte vous est proposée ci-dessous :

• Promulguer le club et faciliter les adhésions

• Faire remonter les aspirations des adhérents

• Organiser et representer le club à un salon local pour anciennes

• Venir représenter régulièrement le club à un rendez régulier d'anciennes (4 à 8 fois par an)

• Trouver des leaders-coordinateur pour que le club se regroupe lors de manifestations (Le Vigeant, l'Age d'Or, etc.)

• Collecter les adresses de professionnels locaux pour aider les membres à faire réparer leurs voitures (carrossiers,

selliers, garages, refection de pièce, etc.)

• Proposer un rallye localement, voire présenter un projet de rallye annuel.

• Connaitre les compétences techniques des membres du club et savoir router les adhérents pour des conseils par

modèles

• Faire remonter des articles ou compte-rendu de rallye pour leur publication dans notre Gazzetta.

PS : inutile de se voiler la face, rare sont ceux qui pourraient tenir l'ensemble de ces rôles, mais chacun pourra y faire son choix et adapter selon son temps libre et ses préférences.

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Focus sur la Flaminia Zagato (Extrait de l’article de Gazoline d’octobre 2009) Attention, chef-d'œuvre ! C'est ainsi que l'on présente généralement la Flaminia Super Sport, sortie des ateliers Zagato. Une ligne sublime signée Ercole Spada, alors jeune élève du maître carrossier, tout en rondeurs, un haut degré de finition associé à une noble mécanique qui développe plus de 150 ch : c'est de loin la plus belle, la plus rapide et la plus puissante Lancia jamais produite. La plus chère aussi, car plus bourgeoise que réellement sportive, la compétition ne faisant plus partie des préoccupations d'un constructeur venant d'être racheté par un cimentier.

A gauche, la construction méticuleuse des Flaminia Zagato (ici une Sport). A droite, la seule Flaminia Zagato à châssis tubulaire destinée à Elio Zagato lui-même (1962)

Comment a-t-on pu en arriver là ? Lancia au bord du gouffre. Le porte-drapeau du luxe automobile italien étranglé par les dettes, incapable de redresser la barre, malgré son excellence technique et un savoir-faire toujours aussi admiré par la concurrence. En ce milieu des années 50, nombreux sont ceux qui désignent cependant du doigt le responsable de cette situation catastrophique : Gianni Lancia, le propre fils du fondateur de la marque, décédé en 1937 d'une attaque cardiaque. Depuis 1948, il a repris les rênes de l'entreprise familiale, un simple diplôme d'ingénierie en poche. Il n'a alors que 24 ans, et déjà une obsession : briller en compétition, un domaine que son père a rapidement abandonné, conscient de l'énergie et de l'argent qu'il fallait dépenser pour être au premier rang. N'écoutant que sa propre volonté, il fonde une écurie, d'abord modeste, autour du tout nouveau coupé Aurelia B20, dont quatre exemplaires sont engagés aux Mille Miglia 1951. Sous une pluie battante, l'équipage Bracco/Maglioli termine à la deuxième place, à un souffle de la Ferrari de Villoresi. Aux 24 Heures du Mans qui suivent, le même Bracco termine premier de sa catégorie, pourtant invité à participer à la dernière minute par les organisateurs, suite au forfait d'un concurrent. Les performances des B20 et de leurs pilotes incitent Gianni Lancia à passer la surmultipliée, en lançant, dès février 1952, les études d'une voiture de course à part entière. Ce sera la berlinette D20, qui fait son apparition aux Mille Miglia d'avril 1953, obtenant une honorable troisième place, avant de gagner la Targa Florio grâce à Umberto Maglioli. Elle est ensuite remplacée par la barquette D23, puis par la D24, cette dernière remportant enfin les Mille Miglia en 1954, avec au volant un Alberto Ascari des grands jours (il réparera le ressort de rappel de l'accélérateur avec un fixe-chaussette fourni par un spectateur !). Mais ces victoires ne suffisent pas à Gianni, qui veut imposer Lancia en Formule 1. Hier comme aujourd'hui, les investissements nécessités par ces longs sprints sont considérables. Et parce qu'il veut pouvoir disposer des meilleurs pilotes, il offre à Gigi Villoresi et Alberto Ascari des sommes déraisonnables pour qu'ils ne répondent pas aux propositions de Ferrari. La D50 à moteur V8 de 2.486 cm3 et 255 ch qui apparaît alors ne connaîtra pourtant qu'une carrière éphémère. Après des débuts prometteurs au Grand Prix d'Espagne 1954 (Ascari doit abandonner au 9e tour, sur fuite d'huile, alors qu'il est largement en tête), elle ne court que cinq fois avant le tragique accident qui coûte la vie à Ascari, le 26 mai 1955, alors qu'il effectuait des essais à Monza. Le manque de résultats, la mort de son pilote fétiche, les difficultés financières : c'en est trop pour Gianni Lancia, qui finit par jeter l'éponge. Les monoplaces (six voitures complètes, deux châssis et des pièces) sont vendues à Ferrari, qui les exploitera sous la dénomination Lancia-Ferrari avant de voler de ses propres ailes. L'ambitieux programme compétition a fait débourser à l'entreprise des sommes énormes au plus mauvais moment, mais il a aussi masqué des problèmes

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structurels plus profonds auxquels personne ne s'est intéressé. Depuis la fin de la guerre, Lancia perd de l'argent sur chacune des Aurelia produites, cette auto avant-gardiste et profondément technologique ayant nécessité des investissements qui ne seront jamais rentabilisés. La division camions a accumulé tellement de dettes que ses chaînes n'ont pu être modernisées. Pour ne rien arranger, la firme a été la seule parmi les grandes entreprises italiennes à refuser le soutien du plan Marshall, au prétexte que l'accepter aurait nui à l'indépendance de sa gestion. Et, last but not least, Gianni lui-même semble avoir préféré investir dans... l'immobilier plutôt que dans l'automobile. Les difficultés qui s'amoncellent le poussent alors à céder ses parts au cimentier Carlo Pesenti, et à se retirer rapidement en Argentine pour fuir la colère de ses sœurs Nori et Maria, qu'il avait "omis" de prévenir de sa décision. Elles cesseront d'ailleurs toute relation avec lui, et mettront près de trois ans à négocier leurs propres parts avec Pesenti. C'est dans cette ambiance délétère que naît la Flaminia, censée remplacer l'Aurelia. Pesenti est manifestement à l'origine du projet, et il a déjà une idée bien précise de ce qu'il souhaite, séduit qu'il a été par le coupé Florida dessiné par Pinin Farina en 1955 sur une base d'Aurelia B56. Pour la première fois dans l'histoire du constructeur, la calandre n'est pas verticale mais horizontale, et surtout, ses lignes anguleuses tranchent avec le style rondouillard jusque-là à la mode. Quelques mois plus tard, au Salon de Paris, une deuxième Aurelia Florida est exposée, cette fois en version berline. Elle est suivie par plusieurs études croisées entre Pinin Farina et Lancia, servant à finaliser le passage de témoin entre ce qui n'était qu'un prototype et la future voiture de série. Les portières antagonistes, héritées de l'Aurelia, sont ainsi abandonnées au profit de quatre portes s'ouvrant très classiquement d'arrière en avant, avec montant central participant à la rigidité de la caisse. La partie mécanique est supervisée par Antonio Fessia, qui remplace Vittorio Jano, parti avec armes et bagages chez... Ferrari pour s'y occuper des D50. Bien qu'inconditionnel de la traction-avant, qu'il a déjà exploitée sur la Cemsa Caproni F11 de 1947, il doit composer avec un cahier des charges lui laissant peu de latitude. Pour l'essentiel, il doit reprendre les caractéristiques mécaniques de l'Aurelia (moteur V6 ouvert à 60°, ensemble boîte-pont, freins in board en sortie de différentiel). Il parvient malgré tout à imposer une nouvelle suspension AV, les traditionnelles colonnettes verticales réglables laissant place à des bras superposés soutenus par un berceau censé limiter les vibrations de la caisse. A l'AR, le pont De Dion rigide avec barre Panhard et ressorts à lames longitudinaux reste lui d'actualité. Le tout étant associé à des barres antidévers, absentes sur l'Aurelia. Le moteur est directement dérivé du 2,5 litres des Aurelia B20 (coupé) et B24 (spider), mais son alésage a été rallongé (80 mm au lieu de 78) et sa course raccourcie (81,5 mm contre 85,5). Sa puissance tombe à 102 ch à 5.000 tr/mn, la cylindrée gagnant 7 petits cm3 à 2.458 cm3, et le couple maxi étant légèrement augmenté à 19,5 mkg à 3.000 tr/mn. Pas de quoi soulever l'enthousiasme, comme peuvent vite s'en rendre compte les acheteurs de la Flaminia (à l'instar de l'Aurelia et l'Appia, son nom évoque une route consulaire romaine), présentée en mars 1957 au Salon de Genève. L'auto est plus bourgeoise que puissante, dotée de raffinements subtils, à l'image de l'orientation des vitres de custode commandées par un bouton-poussoir à gauche du volant, ou du double système d'essuie-glaces de lunette AR (deux balais à l'extérieur, deux à l'intérieur). Les clients qui vont l'acquérir l'ont bien compris : ils achètent la plus luxueuse et la plus imposante des berlines italiennes. Le prix à payer, ce sont des performances qui n'ont rien de sportives, même si la vitesse de pointe est annoncée à 160 km/h

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La Flaminia Zagato SuperSport est l’un des modèles les plus rares et recherchés de la marque.

La berline Flaminia, "vaisseau-amiral" de Lancia dans les années soixante, visait une clientèle très aisée à travers une technologie avancée: une Flaminia coûtait trois fois le prix d'une DS, et 15% à 20% plus cher qu'une berline Jaguar ou Mercedes. Plusieurs versions coupé furent présentées, toutes signées par les plus grands stylistes: Pinin Farina, Touring, Zagato.

Le coupé Zagato et plus encore la SuperSport, la plus rapide de toutes, figurait à l'époque dans la crème des voitures de sport Italiennes. La version V6 2,8 litres, associé à une carrosserie en aluminium et sa magnifique ligne profilée au toit en "double bulle" typique de ce carrossier, la SuperSport fut la première Lancia de route à franchir les 200 km/h.

Le dessin est signé du célèbre Ercole Spada, qui dessina aussi l'Aston-Martin DB4GT Zagato. La Carrozzeria Zagato fabriqua également quelques exemplaires spécifiquement destinés à la compétition.

Texte de Marco Visani

Bonnes adresses :

.Amortisseurs de marque AVO pour les Fulvia : Site de l'importateur français : http://www.avofrance.com/

Mieux que les Koni, ils sont réglables par une simple molette!

Les prix sont TVAC et +/- 12 euro de frais de port pour les 4.

PS: la photo sur le site est non contractuelle

Refabrications du club :

Entourage de plaque arrière de coupé Flavia :

L’étude de refabrication de l’entourage de plaque AR est toujours en cours. Des essais de polissage/vernissage de l’alu sont actuellement réalisés. Si vous êtes intéressés par cette refabrication, n’hésitez à nous le faire savoir en contactant Gilles au 06 88 35 87 94. Housse de roue de secours pour coupé Flavia :

Une reproduction fidèle de la housse de secours est disponible auprès d’un artisan tapissier qui en a déjà réalisé le patron, au tarif de 105€. La housse est en skaï renforcé, noir, avec doublure intérieure, noire également. Disponible auprès de : « Le Fil de Magali » (78 Septeuil) Tel. 06 20 66 75 10. E-mail : [email protected] Refabrication de pipes d'admission pour Fulvia : (sur une initiative d’Alexandre Gillon)

L’étude de la refabrication du collecteur compatible avec carburateur Weber (diamètre 40 mm) a peu avancé depuis l’été dernier car l'entreprise a été accaparée par un autre développement plus urgent . Les essais du prototype sont donc reprogrammés pour fin décembre 2009. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite

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des évènements. D’ici là, patience...

Actu :

Fiat pourrait vendre ses Lancia sous la marque Chrysler

Selon son directeur général, cité par Automotive News Europe, Fiat pourrait choisir de ne conserver sa marque Lancia qu’en Italie, en France et en Belgique. Dans le reste du monde, ses véhicules se verraient apposer le logo de Chrysler, dont l’italien a pris le contrôle. Lancia pourrait aussi devenir une sous-marque de Chrysler en Europe. En 2008, Lancia a vendu 108 000 voitures, dont 93 000 en Italie.

Les Échos 7/12/2009

Décès d’Elio Zagato

Le 15 Septembre dernier nous apprenions non sans une petite larme à l’œil le décès d’Elio Zagato, survenu dans sa 89 ème année.

Fils de Ugo Zagato, fondateur de la fameuse carrosserie Milanaise, et connu dans le monde entier depuis 1919 pour ses carrosseries maison, Elio était un personnage d’une grande importance dans le monde du design automobile et des courses de « Gran Turismo » d’après-guerre.

Entrepreneur, préparateur, pilote et gentleman driver, il gagne sa première épreuve à Piacenza en 1947, au volant d’une Fiat recarrossée qui venait de lui être offerte en guise d’encouragement par son père..

C’est à partir de là que nait sa passion pour les GT, sur lesquelles il travaillera toute la semaine et effectuera des essais le week-end.

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C’est donc au début des années 1950 qu’il commence à développer les berlinettes et GT les plus désirées au monde.

Parmi toutes, nous nous souvenons particulièrement de la Fiat 8V Zagato, laquelle il disait être sa favorite, mais aussi l'Alfa Roméo 1900SSZ qui fut sa rivale lors de nombreuses courses, sans oublier les légendaires Ferrari 250 GTzs, Maserati A6G, Aston Martin DB4 GTZ et bien d'autres encore. Il pris part à l'âge d'or des compétitions courues avec casques et vestes illustrés de noms tels qu'ASCARI, FANGIO, GALLUZZI, NUVALORI, STAGNOLI et bien d'autres encore. Enzo FERRARI l'appelait "ZAGATINO".

Avec son ami Ercole SPADA, ils développèrent les légendaires Alfa Roméo SZ, TZ, TZ2s, et les Lancia Sports sur les bases des châssis d'Appia, Flavia, Flaminia et Fulvia. Innovateur intarissable, et avec la complicité de son père Ugo, ils inventèrent le célèbre double bossage de toit, marque de fabrique du couturier Milanais, le coda tronca, fenêtre de plexiglas et un nombre incalculable d'autres solutions que l'on retrouve toujours sur les voitures d'aujourd'hui.

Elio participa à 150 courses, en gagna 82 et fut 5 fois champion des « GT series ». Il fut victorieux à la Targa Florio, à 8 coupes Intereuropa, prit trois 1ères places à la coupe d'or des Dolomites, et arriva 1er au circuit d'Avus à berlin 1955.

Promoteur du concept minimaliste Milanais doublé d'un design fonctionnel, Elio définissait ses Zagato avant tout comme des créations originales. Quiconque lui demandait de résumer l'esprit d'une de ses carrosseries, il leur répondait immanquablement : « vous voyez cette voiture ? Est ce qu'elle est différente d'une autre voiture ? Dans ce cas c'est une Zagato ».

Les fils d’Ugo Zagato,Gianni, à gauche, et Elio, posent en compagnie de l’Appia GTE.

Aujourd'hui, et en ce 90e anniversaire de la firme Zagato, Andrea et Marella Zagato conservent l'esprit de l'atelier intact, une tradition qu'Elio a perpétué de son père Ugo et qui l'a porté tout au long de sa brillante carrière.

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Lancia di Lancia : un bateau de 1120 ch !

Réalisée avec la firme italienne SACS (fabricant de bateaux pneumatiques semi-rigides) et le designer Christian Grande, Lancia di Lancia dispose d'une puissance de 1 120 chevaux grâce à ses deux moteurs Fiat Powertrain Technologies de 560 chevaux chacun. Ces 6 cylindres en ligne Common Rail offrent à la vedette Lancia une vitesse maxi de 48 noeuds et une vitesse de croisière de 30 noeuds (outre la lance en italien, Lancia signifie également vedette, canot). D'une capacité de 11 personnes, Lancia di Lancia dispose d'un toit rétractable qui permet à ses invités de goûter aux joies de la vitesse et de la liberté mais qui, selon les caprices de la météo, sait les protéger de la pluie ou du soleil. A l'intérieur, la table et le canapé se transforment en couchage pour 2 par la simple pression sur un bouton.

CARACTERISTIQUES

Longueur 13,1 m Largeur 3,83 m Tirant d’eau 0,80 m Poids total en charge 8,5 Tonnes Motorisation 1 120 ch (2 x 560 ch FPT N67-560) Propulsion Jolly Drive Marine Réservoir de carburant 1 000 litres Réservoir d’eau potable 120 litres Nombre de personne max 11 Vitesse maximum 48 noeuds Vitesse de croisière 30 noeuds Nombre de couchette 2

MOTEURS

Modèle FPT N67-560 Puissance 560 ch (412 kW) Cylindrée 6 700 cm3 Type 6 cylindres en ligne Alésage x course 104 x 132 mm Distribution 24 valvole Injection Common Rail Poids 650 Kg

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Lancia : plan gamme 2010-2011

Depuis son entrée dans le capital de Chrysler, Fiat affiche des ambitions américaines. La firme turinoise développe ainsi ses marques tous azimuts. Mais si Fiat et Alfa Romeo s'implanteront outre-Atlantique, Lancia restera européen avec une berline, un coupé cabriolet et surtout un 4 x 4 de loisirs qui viendra s'intercaler entre l'Ypsilon et la Delta. C'est le mariage de l'été ! En juin, le groupe Fiat (Alfa Romeo, Fiat, Lancia) est devenu propriétaire de 20 % du capital du groupe Chrysler (Chrysler, Dodge, Jeep). Et cela sans débourser un seul centime. Cette participation passera à 35 % dès que l'italien aura atteint ses objectifs, puis grimpera à 51 % lorsque l'État américain, qui possède 55 % de Chrysler, se sera retiré. Cet accord « donnant/donnant » sauve l'ex-géant de Detroit de la faillite et permettra à la firme turinoise de s'implanter outre-Atlantique prochainement. Chrysler bénéficiera du savoir-faire de Fiat dans la fabrication des petits véhicules, et notamment de la nouvelle technologie « multi-air » que recevra le nouveau bicylindre de 900 cm3. Et toujours au chapitre motorisation, il profitera de l'expertise de l'italien en matière de moteurs diesels. Chrysler, quant à lui, mettra à disposition de Fiat les plates-formes techniques de ses grandes limousines, un segment dans lequel le groupe de Turin répond pour l'instant aux abonnés absents ; et surtout son réseau de concessionnaires, lequel lui permettra de distribuer la Fiat 500 aux États-Unis. Souhaitons à la puce italienne le même succès que celui des Mini et Smart, devenues les coqueluches d'une clientèle branchée de la côte Est comme de la côte Ouest. Ce sera ensuite au tour d'Alfa Romeo d'entrer en lice. Pourquoi pas pour fêter son centenaire en 2010 ? Une imposante limousine prendra le relais de la 166, sur laquelle on trouvera une plate-forme proche de celle de la Chrysler 300 C. Quant au duo 8C et 8C roadster, il sera idéal pour lui donner une véritable image de marque. Enfin, la compacte Milano/149 sera introduite au pays de l'oncle Sam après sa première apparition publique au Salon de Genève au printemps prochain. Seconde marque premium du groupe Fiat, Lancia profitera également de cette synergie italo-américaine. Néanmoins, ses modèles ne seront distribués qu'en Europe, car elle est quasiment inconnue de l'autre côté de l'Atlantique. Le plan produit s'appuiera dès l'automne 2010 sur une nouvelle génération de la polyvalente Ypsilon, laquelle sera déclinée uniquement en carrosserie à 5 portes dans un gabarit proche de 3,80 m.

Sur le plan esthétique, sa poupe rappellera celle de sa grande sœur la compacte Delta dont la longueur de 4,50 m l'apparente pratiquement à une familiale du segment supérieur. Dès lors, il existe un créneau vacant dans lequel une auto longue de 4,20 m est à même de se glisser. Ce projet reposera sur trois silhouettes complémentaires. Un coupé cabriolet reprendra l'appellation Fulvia, les nostalgiques du modèle éponyme des années soixante apprécieront. Mais il ne partagera aucun élément esthétique ou technique avec le concept car présenté au Salon de Genève en mars 2003. A l'époque, Lancia souhaitait développer un coupé sportif sur la base technique de la Fiat Barchetta, mais ce châssis est aujourd'hui totalement obsolète.

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Une berline, qui pourrait prendre l'apparence d'un coupé à quatre portes, et un véhicule de loisirs doté d'une transmission intégrale compléteront l'offre.

Commercialisation fin 2011. Moteurs de 100 à 165 ch. A partir de 18 000 € (estimation) Ce chic SUV s'appuiera sur le partenariat Fiat/Suzuki. Avec la plate-forme de la Fiat Sedici, déjà déclinée en version 4 x 4, mais également des modèles à traction avant, lesquels permettent de limiter les excès de CO2. Avec ce baroudeur compact, Lancia compte bien suivre les traces du japonais Nissan Qasqhai, qui est une réussite commerciale totale. Néanmoins, avec son positionnement davantage haut de gamme et son intérieur élégant, le SUV Lancia trouvera sur son chemin la Peugeot 3008 arrivée à mi-carrière.

Design : Lancia Delta HF par Luis Camino En plus de sa proposition de Ford Fiesta RS, Luis Camino a également déposé un autre projet lors du concours Berman Autostyle 2009. On sent que le personnage a la culture du rallye puisqu'il s'est penché sur le sort de la nouvelle Lancia Delta qui est invariablement reliée au rallye par tous les trentenaires aujourd'hui. Certes, ce n'était pas autrefois la vocation de la marque mais dans la fin des années 60 et jusqu'au début des années 90, la marque s'est forgé un palmarès remarquable en Rallye. Bref, tout le monde se souvient de ces Delta HF Integrale de série qui étaient très proches de celles que l'on voyait sur les spéciales du championnat du monde. La nouvelle Delta n'a pas cette vocation sportive et verserait plutôt dans le luxe et la classe à l'italienne.

Mais dans les mains de Luis Camino, elle (re)devient la bête sauvage jaune étincelante que l'on connaissait et fait remonter quelques images vieilles de près de 20 ans maintenant. Et j'avoue que je ne regarderai plus une Delta actuelle de la même façon après ça ...

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Miniatures :

A quelques semaines de Noël, (cela tombe bien…) Norev nous gratifie de quelques nouveautés 1/43ème fortes sympathiques... au menu donc, Appia Sport Z GTE 1961, Appia Convertible Vignale 1959, et Flavia berline 2ème série 1967. Prix approximatif : 30€

Et comme une bonne nouvelle ne va jamais seule, Minichamps sort la Fulvia 1600 HF en blanc... espérons que d’autres coloris soient bientôt disponibles.

Rappelons qu’il existe aussi la version proposée par AUTO ART au 1/18ème en bleu azur et en version Monte-Carlo :

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Revue de presse :

Gazoline publie dans son numéro de décembre un article sur le Coupé Flavia 1500. Le modèle présenté est équipé du Kit Nardi à tubulure d'admission, carburateurs Weber, et filtres à air d'Aurélia.

Ne ratez pas le dossier consacré à SANDRO MUNARI dans Automobilismo d’Epoca !

Tandis que Rétroviseur consacre son dossier de Décembre à la Fulvia coupé dans toutes ses versions….

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