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MONDES EN VF La cravate de Simenon

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Si Leopold a trouvé du travail, c’est grâce à cette cravate. S’ il a découvert sa vocation d’ écrivain, c’est encore grâce à elle. Avant lui déjà, son père avait soin de la porter dans les moments décisifs de l’existence. Ce qu’ elle a de spécial ? Son origine : elle aurait appartenu à Georges Simenon, le célèbre écrivain belge !Mais lorsque le père de Leopold tombe gravement malade, la pauvre cravate semble impuissante…À moins que ?Un roman tour à tour drôle et émouvant sur une relation pleine de pudeur entre un père et son fils.

La cravate de SimenonNICOLAS ANCION

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La cravate de SimenonNICOLAS ANCIONNICOLAS ANCION

44 5403 9

ISBN 978-2-278-07248-4

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La cravate de Simenon

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© Les Éditions Didier, Paris, 2012

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La cravate de SimenonROMAN

NICOLAS ANCION

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À PROPOS DE L’AUTEUR

Nicolas Ancion a grandi dans les coulisses du théâtre de marionnettes qu’animaient ses parents en Belgique, à Liège, dans la ville qui a vu naître Simenon. C’est là qu’il a étudié la littérature et écrit son premier roman, avant de beaucoup voyager et de déménager souvent. Il a notamment fait étape à Bruxelles, Madrid et Montréal, avant de s’installer en famille dans un petit village du Sud de la France et se consacrer entièrement à l’écriture. Ses romans, sa poésie et ses nouvelles sont à la fois drôles et cruels, mélange étonnant d’émotion et de férocité où des personnages très ordinaires vivent des aventures hors du commun. Ses livres ont été récompensés par de nombreux prix littéraires.

Dans la collection Mondes en VF

Papa et autres nouvelles, VASSILIS ALEXAKIS, 2012 (B1)

Quitter Dakar, SOPHIE-ANNE DELHOMME, 2012 (B1)

Pas d’Oscar pour l’assassin, VINCENT REMÈDE, 2012 (A2)

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LA COLLECTION MONDES EN VF

Collection dirigée par Myriam Louviot

Docteur en littérature comparée

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d’écriture avec :

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• des fi ches de synthèse sur des genres littéraires, des

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« Pour Axelle, Lucie et Joseph,

qui ont quitté Liège en même temps que moi

mais ne l ’oublieront jamais non plus. »

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MON PÈRE

Quand j’étais gamin 1, nous n’avions pas la télévision à la maison. Pourtant, ma grand-mère et tous mes copains avaient la leur. Ils passaient les fins d’après-midi et les soirées devant les feuilletons et les films dont je ne voyais que de petits morceaux. Mais mon père détestait ça. Il préférait la lecture. Dans la maison, il y avait des étagères chargées de livres partout et des sièges confortables pour s’enfoncer avec un épais roman. C’était la fin des années 1970 : les lampes étaient en plastique, les jupes courtes et les téléviseurs allumés tous les soirs. Sauf chez moi.

Un jour, alors que j’allais avoir douze ans, toute la famille était réunie à table pour le repas du soir, c’est-à-dire ma mère et moi, puis notre chien, Moustique, sans doute allongé près du four

1. Gamin ( n.m.) : Enfant. (fam.)

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encore chaud. Mon père s’est levé de sa chaise et a déclaré, d’un ton solennel :

– Magali mon cœur, Baudouin mon grand, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer : demain, j’irai au magasin d’électroménager acheter un téléviseur.

Comme je le regardais, les yeux ronds comme des assiettes et la bouche ouverte, il a continué :

– Oui, tu m’as bien entendu, Baudouin. Et tu peux m’accompagner, si tu veux.

Tous les poils de sa moustache semblaient dressés pour souligner l’importance de ses paroles. Je n’ai jamais su pourquoi il avait changé d’avis ce soir-là. Mais j’étais trop content de sa décision pour m’en tracasser. Il s’est rassis, a saisi cou-teau et fourchette pour achever, dans un silence bruyant, son poulet, sa compote de pommes et sa purée de pommes de terre. Et avec ça un bon demi-litre de bière brune.

Moi, j’avais la tête pleine de dessins animés et de films de guerre. De concours télévisés et de jeux vidéo. Je jouais souvent chez un copain. Peut-être qu’un jour, moi aussi, j’aurais droit à ma console. Nous avons achevé le poulet – je n’ai rien goûté du tout, j’avalais la nourriture sans y faire attention, ma tête était ailleurs – puis ma mère a coupé une pomme et nous l’avons partagée. Après le repas, j’ai filé dans ma chambre, jouer

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avec mes cow-boys en plastique les scènes d’un film imaginaire.

Le lendemain, mon père installait la télévi-sion dans le salon, face au grand canapé en faux cuir beige. Il n’y avait pas besoin de l’allumer, rien que sa présence suffisait à me rassurer : notre famille venait d’entrer, enfin, dans la modernité.

Nous avons regardé les informations tous les trois. L’image était en noir et blanc et le pré-sentateur apparaissait deux fois côte à côte mais nous avions l’impression d’assister à un miracle 2.

Je me souviens de ce moment comme si c’était hier. Nos trois corps un peu raides dans le canapé, serrés les uns contre les autres, moi entre mon père et ma mère : un instant surgi du passé, qui refuse d’y retourner parce qu’il me fait du bien.

*

Mon père n’était pas grand. Il mettait chaque matin une de ses chemises bleu clair que je voyais ma mère repasser en fin d’après-midi, quand la soupe réduisait sur le feu. Il portait des lunettes à montures épaisses, légèrement fumées, et des pantalons en matière synthétique, un peu larges

2. Miracle ( n.m.) : Fait extraordinaire, magique.

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dans le bas, étroits aux hanches. Au-dessus de tout cela, il affichait des cheveux trop longs au goût de ma grand-mère et une épaisse moustache châtain. Il aurait très bien pu être dans l’une de ces séries américaines que nous pouvions main-tenant regarder sur notre télévision. Sans doute n’aurait-il pas mérité le rôle principal. À l’époque, on n’imaginait pas raconter l’histoire d’un comp-table 3 employé au guichet d’une agence bancaire de quartier. Les feuilletons étaient peuplés de policiers en voiture ou à moto, de gangsters et d’espions prêts à tout pour sauver leur pays. Mon père, avec sa chaîne en or, son portefeuille marron et sa montre dorée aurait pu à la limite jouer un indicateur 4, un revendeur de bijoux ou un figurant à la table de poker d’un café enfumé.

Peut-être que dans sa tête à lui il interprétait un peu tous ces rôles à la fois. Et c’est sans doute pour cela qu’il avait choisi comme voiture une Opel Commodore orange vif, aux ailes traversées par deux fines bandes noires. La voiture parfaite pour un petit truand 5 dans une série diffusée l’après-midi.

3. Comptable (n.m.) : Employé en charge des finances, des comptes d’une entreprise.4. Indicateur (n.m.) : Personne qui donne des informations à la police.5. Truand ( n.m.) : Personne qui commet des crimes.

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Tous les copains de l’école trouvaient mon père super cool. Ils auraient voulu avoir le même à la maison.

Mais ils ne l’avaient pas.Je ne l’aurai sans doute plus, très bientôt,

moi non plus. Quand les ambulanciers l’ont emmené dans leur camionnette blanche, sur un brancard à roulettes, il était blanc comme le drap dont il était couvert. Sa moustache était traversée par des poils gris, ma mère lui a retiré sa montre de peur qu’on ne la lui vole à l’hôpital.

Sale truc dans les poumons 6, qui a irra-dié dans le reste du corps. Cette maladie ne mérite pas qu’on la nomme. On devrait refu-ser de lui prêter des mots, de laisser le diction-naire l’accueillir parmi les noms communs de la langue française. Encore moins dans les noms propres. Cette maladie ne devrait pas faire partie de l’aventure humaine. Elle est exactement le contraire de la vie.

On devrait l’appeler la maladie de la mort. Tout serait bien plus clair.

*

6. Poumon ( n.m.) : Organe utilisé pour respirer.

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Dans toutes les circonstances, mon père avait toujours gardé le moral 7. Mieux encore, c’est lui, justement, qui remontait le moral des autres, avec ses blagues 8 stupides et son grand rire qui prenait toute la place. Il était toujours au centre de l’attention, sauf quand il prenait le chien sur les genoux, pour lui parler au creux de l’oreille. Il avait imposé cette habitude à tous ses copains poilus. Il les tutoyait comme de vieux amis, com-mentant à longueur de journées les idées qui lui passaient par la tête. Après Moustique, il y avait eu Cannelle, puis Arabica et enfin Noisette. Au fil des années, ils étaient partis l’un après l’autre rejoindre le paradis des chiens, cette sorte de grand jardin dans les nuages où ils doivent aboyer à longueur d’éternité. Tous ces chiens auxquels il s’attachait et qui disparaissaient après quelques années, cela aurait dû l’aider à comprendre.

Personne n’est là pour toujours.Pas même mon père.

*

J’ai pourtant cru pendant de longues années qu’il était indestructible 9. Jamais malade, jamais

7. Garder le moral (expr.) : Rester positif et de bonne humeur.8. Blague (n.f.) : Histoire drôle, plaisanterie.9. Indestructible ( adj.) : Qu’on ne peut pas détruire.

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faible, il partait à la banque dans sa Commodore orange, la veste en cuir sur le dos, comme s’il filait rejoindre ses collègues au poste de police dans une voiture banalisée, pour passer la jour-née à pister les voyous 10, avalant café sur café, grillant 11 cigarette sur cigarette.

Parce que, question tabac, il était imbat-table.

Mon père achetait ses paquets de ciga-rettes au Luxembourg où ils étaient moins chers. L’Europe n’était pas encore vraiment en place, chaque pays avait son propre système de taxes et des douaniers aux frontières. On affichait un air détendu au volant, on croisait les doigts 12 pour qu’ils ne fouillent pas la voiture. Mon père se rendait une fois par mois au Luxembourg, dans la filiale locale de sa banque, en compagnie des bons clients de l’agence. C’était du trafic 13 bon enfant : il remplissait le coffre 14 d’alcool et de tabac, déposait les titres, les actions ou les bons d’état, et revenait souriant, comme un bandit qui vient de réussir le casse 15 du siècle.

10. Voyou (n.m.) : Personne qui commet des délits, des crimes, des vols.11. Griller une cigarette (expr.) : Fumer une cigarette.12. Croiser les doigts (expr.) : Geste pour porter chance.13. Trafic ( n.m.) : Commerce interdit.14. Coffre ( n.m.) : Partie de la voiture où on met les bagages.15. Casse ( n.m.) : Vol.

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Quand nous partions en vacances, ma mère était assise devant, la carte sur les genoux avec son nécessaire de couture 16, toujours silencieuse. Moi, j’étais seul à l’arrière, allongé sur la large ban-quette en skaï tandis que mon père manipulait le volant 17 d’un geste détaché, comme si c’était son occupation favorite. Il s’arrêtait au bord des routes nationales pour fumer ses cigarettes Belga, un pied posé sur la roue avant. Il y a dans la cuisine de la maison de mes parents une photo de lui dans cette position, probablement prise par ma mère un jour où nous roulions vers la traditionnelle villa en Espagne pour rejoindre, comme chaque année, le troupeau de cousins, d’oncles et de tantes. Sur la photo, mon père ne porte pas de chemise bleue : il est en t-shirt à manches courtes et, sur son biceps replié, on devine un bout de tatouage.

J’imagine qu’à la banque, il passait pour un original. Il avait étudié la comptabilité et s’était fait engager avant même de partir au service militaire. C’était une époque bien différente de la nôtre : on passait encore de longs mois à saluer le drapeau et à enfiler son uniforme mais on trouvait du boulot 18 sans effort, on embauchait

16. Nécessaire de couture (n.m.) : Matériel pour coudre des vêtements.17. Volant ( n.m.) : Pièce pour conduire une voiture.18. Boulot ( n.m.) : Travail. (Fam.)

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partout. On avait peur des Soviétiques, peur de la bombe qui allait exploser, peur des terroristes rouges qui enlevaient les patrons 19, mais c’étaient de gentilles peurs dociles. D’un côté il y avait les méchants ; de l’autre, les gentils. Chaque chose était à sa place, l’univers était stable et l’avenir s’annonçait radieux 20.

C’est dans ce monde-là que j’ai grandi. La crise du pétrole puis toutes les autres crises l’ont fait disparaître peu à peu pour laisser place au monde d’aujourd’hui, plus rapide, presque ins-tantané et constamment angoissé par la peur d’avoir peur.

Parfois, je me dis que j’ai de la chance. Beaucoup de chance, à vrai dire, même si je ne sais pas exactement pourquoi je le pense.

La télévision que mon père avait achetée marchait bien mais nous n’avions pas le câble. Nous n’avions à l’époque accès qu’à une seule chaîne, celle de la télévision belge, qui n’émettait pas toute la journée. Je continuais à lire beaucoup, du coup, surtout des romans policiers aux pages jaunies, qui sentaient la vieille armoire 21 jamais ouverte et la caisse en carton. Quand j’entends aujourd’hui des lecteurs réclamer le plaisir du livre

19. Patron ( n.m.) : Celui qui commande. Chef.20. Radieux ( adj.) : Beau.21. Armoire ( n.f.) : Meuble où on range les vêtements.

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papier, je me dis qu’on n’a pas dû avoir la même bibliothèque. Mes Arsène Lupin dégageaient une odeur de moisissure, comme mes romans de Dumas et mes Agatha Christie. Et comme mes Simenon, aussi.

Mais ça, c’est bien différent. Il faudra que je vous en parle plus tard.

Il faudrait que je vous raconte tellement de choses. Mais je n’ai pas le temps, là, il faut que je garde un œil sur la route.

Je ne voudrais pas envoyer la voiture dans le décor 22. Non, pas aujourd’hui, car, cette fois, c’est moi qui tiens le volant. Et mon père qui est sur la banquette arrière, les poumons en feu mais un large sourire sur le visage.

22. Envoyer dans le décor (expr.) : Avoir un accident.

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Crédits

Principe de couverture : David Amiel

Adaptation de couverture et iconographie : Vivan Mai

Maquette intérieure : Vivan Mai

Crédits iconographiques de la couverture : CSA Plastock/Getty images ;

Antonio M. Rosario/Getty images

Mise en pages : IGS-CP

Enregistrement, montage et mixage : Studio EURODVD

Texte lu par : Patrick Kuban

« Le photocopillage, c’est l’usage abusif et collectif de la photocopie

sans autorisation des auteurs et des éditeurs.

Largement répandu dans les établissements d’enseignement, le pho-

tocopillage menace l’avenir du livre, car il met en danger son équilibre

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« La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, au terme des alinéas 2 et 3 de

l’article 41, d’une part, que les copies ou reproductions strictement

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un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction

intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses

ayants droit ou ayants cause, est illicite. » (alinéa 1er de l’article 40) –

« Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,

constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et

suivants du Code pénal. »

ISBN 978-2-278-07248-4 – Imprimé en France

Achevé d’imprimer en mai 2012 par EMD S.A.S. – Dépôt légal : 7248/01

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Si Leopold a trouvé du travail, c’est grâce à cette cravate. S’ il a découvert sa vocation d’ écrivain, c’est encore grâce à elle. Avant lui déjà, son père avait soin de la porter dans les moments décisifs de l’existence. Ce qu’ elle a de spécial ? Son origine : elle aurait appartenu à Georges Simenon, le célèbre écrivain belge !Mais lorsque le père de Leopold tombe gravement malade, la pauvre cravate semble impuissante…À moins que ?Un roman tour à tour drôle et émouvant sur une relation pleine de pudeur entre un père et son fils.

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