La Commission des Citoyens pour les Droits de L’homme

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    LA COMMISSION DESCITOYENS POUR LESDROITS DE LHOMME

    Sauvegarder les droits de lhommedans le domaine de la sant mentale

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    INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

    La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PAS

    DE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence

    de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

    2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-

    BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.

    Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne

    sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies. LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques.

    3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINE

    DES TROUBLES . Dimportantes organisationspsychiatriques, tels lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troubles

    mentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le

    patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.

    Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie.

    4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES

    MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI-MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,

    NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante.

    5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DES

    PROBLMES DE LA VIE. Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-

    possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.

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    LA COMMISSION DES CITOYEN

    POUR LES DROITS DE LHOMMSauvegarder les droits de lhomm

    dans le domaine de la sant menta

    TABLE DES MATIREIntroduction : Un comit desurveillance pour la sant mentale .......

    Chapitre un : Lutter pourles droits fondamentaux .......................

    Chapitre deux : Protgerles droits des enfants ...........................

    Chapitre trois : Dvoileret divulguer le gnocide ......................1

    Chapitre quatre : Obtenir le droitdinformation pour les patients ............1

    Chapitre cinq : Divulguer lesactes criminels psychiatriques ..............2

    Chapitre six : Parvenir la sant desprit ...............................2

    Dclaration des droits

    de la sant mentale ................................2

    Recommandations ..............................3

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    La Commission des Citoyens pour les Droits delHomme (CCDH) a t fonde en 1969 pourenquter et divulguer les violations des droitsde lhomme commises par la psychiatrie etpour assainir le domaine de la sant mentale.

    Pendant prs dun sicle, les thories psychiatriques ontsoutenu que puisquil tait impossible de mesurer lesmanifestations spirituelles et lesprit laide dinstru-ments physiques, ils nexis-

    taient pas et navaient pasleur place dans les traite-ments de sant mentale.

    La pratique psychia-trique consistait alors trai-ter les patients comme desanimaux on les dpouillaitde leurs droits lgaux et deleurs possessions, on les bru-talisait et les dtenait dansdes conditions avilissantes.On terrorisait les personnesinternes au moyen dun

    traitement par lectrochocs,inflig souvent titre depunition et sans consente-ment. Les lobotomies etautres mthodes psychochirurgicales dtruisaient lespritet la vie des patients. De puissants neuroleptiques provo-quaient des lsions irrversibles du systme nerveux, cequi rendait les patients lthargiques, apathiques et moinsvivants.1 De plus, les patients taient agresss et on abu-sait deux sexuellement en guise de thrapie . Touteprtention dans ce contexte scientifique ntait quimpos-ture.

    Il suffit de se remmorer lhistoire de lactrice holly-woodienne Frances Farmer qui, dans les annes 40, apparut

    dans 18 films, 3 pices Broadway et 30 missions de radioen six ans, tout cela alors quelle navait pas encore vingt-sept ans. Par la suite, alors quelle avait subi plusieurs

    checs sentimentaux et souffrait daccoutumance auxamphtamines quelle prenait pour maintenir son poids,Frances Farmer fut admise dans un hpital psychiatriquede ltat de Washington. Elle y fut viole par des garons desalle, prostitue par le personnel hospitalier des soldatsdune base militaire de la rgion, enferme dans une cage etfut contrainte de subir des lectrochocs et des traitements linsuline ; on lui administra des bains glacs, des drogues

    aussi puissantes que dbili-

    tantes et de la psychochirur-gie. La personnalit deFrances Farmer de mmeque sa carrire furent bri-ses.

    Mais contrairement beaucoup, Frances Farmersurvcut et fut capable deraconter ce qui lui tait arri-v : Ne vous rassurez pasen croyant que la terreurest passe, car elle est aussimalfaisante aujourdhui

    quelle la t lpoque deBedlam (ndt : asile anglaisdu XIXe sicle). Mais je medois de faire le rcit des hor-

    reurs telles quelles sont restes dans ma mmoire, danslespoir que quelque force se mette en marche pour lhu-manit afin de librer jamais les malheureuses craturesqui sont encore emprisonnes dans les arrire-salles dta-blissements dlabrs.

    Cette force, cest la Commission des Citoyens pourles Droits de lHomme.

    Sinspirant du philosophe visionnaire Ron Hubbard,qui a identifi les abus inhrents aux actions de la psy-chiatrie en dclarant : Il ne doit exister aucun groupe

    influent qui se consacre la dgradation de lhomme , laCCDH est aujourdhui le principal organisme internatio-nal de surveillance de la psychiatrie.

    ... Je me dois de faire le rcit des

    horreurs telles quelles sont restes dans

    ma mmoire, dans lespoir que quelque

    force se mette en marche pour

    lhumanit afin de librer jamais les

    malheureuses cratures qui sont encore

    emprisonnes dans les arrire-salles

    dtablissements dlabrs.

    Actrice Frances Farmer,victime dabus psychiatrique, 1940

    C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

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    Un comit de surveillancepour la sant mentale

    INTRODUCTION

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    tablie par lglise de Scientologie en tant que groupeindpendant de rforme sociale et co-fonde par leDr Thomas Szasz, professeur mrite de psychiatrie, la CCDHa suscit des centaines de rformes internationales. En tmoi-gnant devant des commissions lgislatives, en menant sespropres enqutes sur les abus psychiatriques et en collabo-rant avec les mdias, les organismes chargs de lapplicationdes lois et les officiels du monde entier, de rels changementsont pu tre oprs dans le domaine de la sant mentale.

    Cette publication prsente quelques unes des enqutes,combats majeurs et rformes auxquels la CCDH a contribu.Grce aux rsultats quelle a obtenus, des milliers de victimesont pu tre secourues, des patients ont recouvr leurs droitslgaux et civils, le domaine de la sant mentale a fait lobjet,dans le monde entier, de dcrets interdisant lusage arbitrai-re de traitements par lectrochocs, psychochirurgie et a pro-hib les cures de sommeil (narcose) et les chocs linsuline.Il existe dsormais une lgislation qui veille ce que le violdun patient par un psychiatre soit jug devant un tribunalpnal et des centaines de victimes de traitements psychia-triques ont t indemnises.

    Aujourdhui, les psychiatres ont le pouvoir de

    contraindre les parents administrer leurs enfants desdrogues psychotropes extrmement dangereuses. Cettevolution condamne notre socit senfoncer toujoursplus dans une culture fonde sur les drogues et sur la sub-version de la cellule familiale. De par le monde, dix-septmillions denfants reoivent des antidpresseurs causantdes comportements violents et suicidaires. Parmi eux, ontrouve des enfants de moins dun an qui on prescritaujourdhui des drogues modifiant le comportement. Desmillions dautres doivent absorber un stimulant encoreplus puissant que la cocane. Cest pourquoi la tche de laCCDH demeure colossale et son rle dorgane de sur-veillance destin prvenir tout abus des droits de lhom-me est de plus en plus vital.

    La CCDH est le dernier espoir de maintes victimes dela psychiatrie ; elle reprsente le seul groupe dsireux de lescouter et de ne pas imputer leurs trs graves dolances aux

    hallucinations de la maladie mentale. Le travail de laCCDH a permis de sauver dinnombrables vies, de prser-ver de nombreuses autres de la dgradation conscutiveaux traitements psychiatriques.

    Aujourdhui, la CCDH est fire de poursuivre son rle

    de surveillance et compte non moins de 130 antennes dansplus de 30 pays un chiffre augmentant danne en anne.Toutes ces antennes sont engages dans un combat globalpour la dignit et le respect de lhomme. Plus indispensableque jamais, le travail de la CCDH ne sachvera que lorsquecesseront les pratiques frauduleuses de la psychiatrie etquelle sera tenue pour responsable de ses traitements des-tructeurs et de ses violations des droits de lhomme.

    Sincrement,

    Jan EastgatePrsidente de la Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme internationale

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    Depuis ses origines, la CCDH cherche faireappliquer la loi et obtenir le soutien de

    lopinion publique grce aux mdias pourmettre un terme aux violations continuelles desdroits de lhomme commises par la psychiatrie

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    En dcrivant ceux qui taient tiquets maladesmentaux comme dangereux envers eux-mmeset les autres, les psychiatres ont convaincu lesgouvernements et les tribunaux que priver detels individus de leur libert tait une ncessit

    pour la scurit de tous. Partout o cette thse fut accep-te, il en a rsult de nombreuses atteintes aux droits delhomme. En 1956, les psychiatres ont sournoisement

    essay dobtenir lecontrle total de lapopulation amricaine.

    En janvier 1956, leCongrs amricain a votdiscrtement lunani-mit l Alaskan MentalHealth Act (loi Alaskasur la sant mentale), uneloi rdige et pousse parles responsables psychia-triques amricains. Cetexte prvoyait lachat et

    la clture de 500 000 hec-tares en Alaska pourconstruire un tablisse-ment psychiatrique ganto tout citoyen aurait putre intern contre songr par un psychiatre.Ron Hubbard, le fondateur de la religion de Scientologie,a compar ce plan infme cher aux psychiatres un campde dportation en Sibrie, pour y enfermer quiconquecontre sa volont et quil surnomma le plan USA-Sibrie . Il prit la tte dune coalition, constitue par desmembres de lglise de Scientologie et des groupesciviques, qui mena une campagne de grande ampleur

    contre ce plan tendant rendre lgale la violation globale

    des droits de lhomme. Le projet fut rejet au Snat.Pendant des annes pourtant, des psychiatres ont conti-nu de se rfrer ce plan Sibrie en tant que lgislationmodle en matire dinternements sous contrainte.

    En 1966, la Convention des droits civils et politiquestait adopte par lassemble gnrale des Nations unies larticle 9 stipule que: Toute personne a le droit lalibert et la protection. Personne ne devrait tre sujet

    des arrestations ou desdtentions arbitraires.Personne ne devrait trepriv de sa libert saufsur les fondements et enaccord avec les proc-dures dfinies par la loi.

    Cest peu aprs etsur ces principes mmesque fut fonde la CCDH.Il a toujours fait partie deses missions prioritairesde protger les individus

    contre les lois psychia-triques facilitant larresta-tion et linternement.

    En 1969, un rfugiHongrois, Victor G. futintern contre sa volontdans un tablissement

    psychiatrique de Pennsylvanie, dshabill, maintenu enisolement puis forc subir des lectrochocs. On lui refu-sa le droit de voir un avocat. Avec laide du D r Szasz,dorigine hongroise, il fut tabli que les psychiatresavaient diagnostiqu que Victor G. tait un schizophr-ne tendances paranoaques simplement parce quil nepouvait pas parler anglais. La CCDH ayant dpos une

    plainte, le directeur de lhpital a abandonn et a relch

    En 1969, le rfugi hongroisVictor G. a t intern abusivement,attach nu, maintenu en isolementcontre sa volont et ensuite soumis

    des lectrochocs. La CCDH estintervenue et a obtenu sa libration

    en montrant que Victor G. avaitt diagnostiqu comme

    schizophrne avec tendanceparanoaque simplement

    parce quil ne parlait pas anglais.

    C H A P I T R E U NL u t t e r p o u r l e s d r o i t s f o n d a m e n t a u x

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    CHAPITRE UNLutter pour

    les droits fondamentaux

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    Victor G.2 Sans laide de la CCDH, linternement deVictor G. serait devenu une condamnation vie.

    La mort par contention

    dans les hpitaux psychiatriquesDans les hpitaux psychiatriques, de nombreuxpatients de tout ge meurent des suites des procduresbrutales de contentions, prtendument thrapeutiques.

    La CCDH travaille avec des procureurs et des lgis-lateurs pour dnoncer ces actes criminels et sassurerque des protections sont mises en place afin de protgerles patients contre ce qui est devenu une agression normale .

    De nouveaux droits obtenusSuite aux efforts de la CCDH, de nombreuses pro-

    tections juridiques ont t tablies pour viter lenferme-

    ment arbitraire et les procdures violentes de contention. Annes 1970-1980 : Des investigations menes par

    la CCDH ont conduit louverture denqutes publiquesdans de nombreux tablissements psychiatriques deCalifornie, dHawa, de lIllinois, du Michigan et duMissouri. A la suite de ces enqutes eurent lieu des ren-vois dadministrateurs et de psychiatres de certains ta-blissements, louverture de poursuites judiciaires, la fer-meture de grandes sections psychiatriques dans les hpi-taux et des rformes pour protger les droits des patients.

    En Australie dans les annes 1980, une lgislationrendit obligatoire que les gens devant tre interns soientreprsents lgalement aux frais de ltat, quils aient un

    droit dappel et le droit de faire venir des tmoins pourleur dfense. De plus, personne ne pouvait plus treintern pour ses croyances et ses pratiques religieuses,culturelles ou politiques.

    En 1980, une cour fdrale de Californie tablit queles personnes internes contre leur volont avaient ledroit de refuser un traitement.3

    En 1993, le Texas a durci sa lgislation sur les inter-nements abusifs, tablissant une peine de deux ans deprison pour tout psychiatre qui sen rendrait coupable.

    En 1999, la CCDH contribua dvoiler et divul-guer une sinistre ralit : 150 cas de mort par contentionont lieu chaque anne rien quaux tats-Unis, dont prsde 10 % sont des enfants, certains gs de 6 ans.4 Des

    rglementations fdrales ont t passes cette anne

    DNONCER CEUXQUI VIOLENT LESDROITS DELHOMMELa CCDH ne connat

    pas de frontires pourpoursuivre les psychiatrescriminels en justice, commece fut le cas lorsque sesenquteurs exposrentlinternement, lutilisation de mesures decontention et de drogues sur des patients

    par des psychiatres japonais. Ci-dessus droite : Le directeur de la CCDH Japon,Koji Minami, tmoigne au nom des

    victimes. Plusieurs tablissementspsychiatriques furent ferms, leurspsychiatres responsables reconnus

    coupables et emprisonns.

    Une chane dhpitaux qui avait tablides factures de soins pour 400 patientsqui nexistaient pas futcondamne payer desmilliards de yens.(photo du bas).

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    qui ont prohib lusage de la contention physique etchimique utilise pour contraindre ou discipliner lespatients. Ces rglementations ont aussi ordonn demettre en place un systme de rapport national et desuprimer les aides tout organisme qui ne sy soumet-trait pas.5

    Au Danemark, la CCDH a contribu faire librerdes individus interns tort et qui avaient subi des vio-lences, notamment par lusage dun lit de contention.6

    Aprs que fut rvle laffaire des hpitaux psy-chiatriques privs japonais qui retenaient souscontrainte et traitaient avec violence des personnes

    ges, des lois furent adoptes en 2000 pour empcherlutilisation de moyens physiques de contention sur lespersonnes ges.7

    En 2000, ltat de Caroline du Nord adopta une loipour rglementer lutilisation de la contention et de liso-lement et mit en place un systme obligeant dclarer cesmesures, sous peine damende.

    En 2003, la CCDH a travaill avec dautres orga-nisations pour contrer une loi sur linternement souscontrainte en Russie qui aurait autoris les psychiatres interner les citoyens, y compris des adolescents, dansdes centres psychiatriques et cela sans la moindre pro-cdure lgale.

    De nombreuses garanties lgales,des protections contre les

    internements psychiatriquesarbitraires et contre les procdures

    dhospitalisation force, tels sont lesrsultats des efforts de la CCDH.

    PROTECTION DES DROITSDE LHOMME EN RUSSIE:Un historien russe, Anatoli Prokopenko(ci-dessous) dclare : La rpression politiqueutilisant des moyens psychiatriques est encoreen usage en Russie aujourdhui . Un outragedes temps modernes que la CCDH a misen lumire dnonant les internements abusifsdans ce pays.

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    Au niveau mondial, les campagnes dinformation de laCCDH ont aid les parents protger leurs enfantsqui avaient reu de faux diagnostics psychiatriques et

    des psychotropes nocifsEncadr : En Pennsylvanie, une commission dexperts

    prside par Bruce Wiseman, prsident de la CCDHdes tats-Unis (au centre), a prsent un rapport sur

    les abus psychiatriques contre les enfants

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    C H A P I T R E D E U XP r o t g e r l e s d r o i t s d e s e n f a n t s

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    Un rle important de la CCDH a t de prot-ger les droits des parents et des enfants faceaux actions coercitives et blessantes des psy-chiatres. La CCDH tmoigne, lors dau-diences devant des membres du gouverne-

    ment et du congrs, au sujet de ltiquetage psychiatriquedes enfants donnant limpression quil existe une pidmiede maladie mentale chez les enfants.

    A cause du DSM IV, (Diagnostic and Statistical Manualof Mental Disorders) Manuel diagnostique et statistique destroubles mentaux. 4) ra-l is par l Associationamricaine de psychia-trie (APA), le comporte-m e n t h a b i t u e l d e senfants agitation, tr-moussement, le fait deparler sans autorisation,de perdre ses jouets ouses stylos, ne pas finirson travail, courir par-

    tout de faon excessive-est arbitrairement quali-fi de trouble mental.

    Cest le cas notam-ment du trouble dhy-peractivit de dficit dattention (THADA).

    Malgr labsence complte de preuves scientifiques,la psychiatrie a dclar que les troubles dapprentissa-ge tels que le THADA rsulteraient en vrit dun dsquilibre chimique ou de quelque autre problmeavec le cerveau des enfants.

    Le Dr Sydney Walker III, psychiatre, neurologue etauteur de lImposture affirme que lhyperactivit nestpas une maladie. Cest une imposture perptre par les

    psychiatres qui nont aucune ide du problme rel queprsentent les enfants. 8

    partir de ce diagnostic et dautres diagnostics erro-ns de la psychiatrie infantile, des millions denfantsdge scolaire travers le monde prennent chaque jourleur dose de drogue psychiatrique prescrite. Certaines deces substances appartiennent la famille des narcotiqueset sont si puissantes quelles peuvent conduire les jeunes commettre des actes de violence ou se suicider. La tristeconsquence de cette tromperie est que les coles de nom-

    breux pays ressemblent plus des cliniques psychia-triques qu des lieux denseignement.

    Au niveau internatio-nal, la CCDH a donn desinformations et a aid lesparents protger leursenfants face aux faux dia-gnostics de la psychiatrieet aux effets nfastes desdrogues.

    Des parents

    sexprimentDes psychologues etdes psychiatres scolaires ontforc Patricia Weathers,New-Yorkaise, droguer

    son enfant de 10 ans, Michael, aprs quil ait t diagnos-tiqu THADA . Au bout de six mois, il tait retir delcole, ntait plus scolaris avec les autres enfants, avaitperdu son apptit et ne pouvait plus trouver le sommeil.Quand sa mre cessa de lui administrer des drogues, lesservices de protection de lenfance laccusrent de ngli-gence mdicale.

    Elle conserva la garde de son enfant grce un rap-port mdical indpendant dmontrant que les problmes

    de son fils taient lis la prise de drogue et quil avaitjuste besoin dtre scolaris.

    La CCDH est une organisation

    remarquable, dvoue

    de grandes causes...

    Protger nos enfants des

    drogues psychiatriques.

    Dr Samuel Blumenfeld,ducateur et auteur

    CHAPITRE DEUXProtger les droitsdes enfants

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    La CCDH a apportson aide Mme Weathers enobtenant que les mdiascouvrent cette horriblesituation. Suite cela, elle acr avec succs un groupeparental. Je voudraisremercier la CCDH. Sansvotre soutien continuel, jenaurais pas pu divulguermon histoire au grand jour a dit Mme Weathers.

    En Allemagne, durant lanne 2000, la CCDH a

    apport son aide Mme

    S. dont le fils avait des problmesavec la psychiatrie. Elle a crit : ... Je veux adresser messincres remerciements la CCDH pour son aide qui estarrive au bon moment. [Mon fils et moi-mme] nau-rions certainement pas t capables de rsoudre par nous-mmes les problmes qui se sont prsents. Vos connais-sances et votre comptence sur le sujet de la psychiatrie etdes drogues psychiatriques, ainsi que vos conseils pourfaire face ce problme, nous ont beaucoup clairs.Nous sommes trs heureux que la Commission ait t l, nos cts, pour nous aider.

    Cest galement en Allemagne quune administra-tion a retir aux Erfurt, durant lanne 2000, leurs deuxenfants, Feliz et Michael, gs de 10 ans et 14 ans, en

    dclarant que madame Ertfurt les avait rendus maladesparce quelle souffrait dun prtendu trouble psychia-trique appel syndrome de Munchhausen . Quoiquilen soit, des rapports mdicaux ont montr que depuis lanaissance, les deux enfants avaient t traits dans unhpital universitaire pour de lpilepsie et une raremaladie mtabolique. Les psychiatres ignoraient cettevidence et avaient envoy les deux enfants dans unhpital psychiatrique, les privant de lamour familialpendant plus de deux ans.

    La CCDH et un mdecin sensibilis au problme ontapport de laide la famille dans cette bataille juridiqueet en 2002, un tribunal ordonna que les enfants soientlibrs. Lan des enfants a dclar :

    Les retrouvailles ont t trs mouvantes ; nous

    tions tous en pleurs. Pour la premire fois depuis 30mois, les enfants ressentaient enfin le bonheur de pouvoirenlacer et embrasser leurs parents.9 Le moins que lon puis-se dire, cest que le diagnostic psychiatrique a t ridiculis.

    Une mre de Nouvelle-Zlande a lu le livret de laCCDH Psychiatry : Betraying and Drugging Children(Psychiatrie, trahir et droguer les enfants). Elle a crit : Jailu cette publication... il y a deux ans ; elle a cr un groseffet sur nous. cette poque, le diagnostic tait que monfils avait le THADAet il tait sous Ritaline pendant la jour-ne et prenait un autre mdicament pour dormir la nuit...Aprs que jai lu votre publication, jtais horrifie. Quest-ce que jtais en train de faire mon fils ? Jai appel le sp-

    cialiste qui soccupait de

    mon fils pour savoir ce quilpensait. Il jouait au grandpatron, tait narquois etarrogant.

    Notre conversationsest termine assez mal.Jai arrt tous les mdica-ments que prenait monfils... et nous avons essayles mthodes alternatives...aujourdhui mon fils vient

    de recevoir des rcompenses pour ses bons rsultats lcole et son comportement... Merci infiniment pour

    votre publication qui a chang notre vie. Protger le futur des enfants

    Les campagnes de la CCDH contre les abus psychia-triques qui consistent droguer les enfants ont eu pourrsultat de nombreuses rformes de protection, en voiciquelques exemples :

    En 1999, la CCDH a montr comment les droguespsychiatriques et les programmes psychologiques sur lamort avaient entran les adolescents Eric Harris etDylan Klebold tuer douze coliers et un professeur aulyce de Columbine, Colorado avant de se donner lamort. En travaillant avec Patricia Johnson, membre duBureau de lducation de ltat du Colorado, une rsolu-

    tion faisant jurisprudence a t vote, qui demandait auxenseignants dutiliser des solutions pdagogiques pluttque des drogues pour rgler les problmes de comporte-ment, dattention et de difficults scolaires.10 Dautrestats et pays ont alors pris des mesures similaires.

    Entre les annes 2000 et 2003, sept tats des tats-Unis Colorado, Connecticut, Illinois, Minnesota, Oregon,Texas et Virginie ont vot des lois interdisant aux colesde contraindre les parents ou dexpulser leur enfant silsrefusaient de le mettre sous drogue psychiatrique. Le

    La CCDH vient enaide aux parents qui

    a retir, tort, la gardeleurs enfants, ou ceuxdont les enfants ont t

    forcs de prendre despsychotropes, tels que

    z Erfurt, en Allemagne(ci-dessus), Angela

    stillo (en haut droite)et Fred Ehrlich.

    Les campagnes de la CCDH contre

    les abus psychiatriques ont eu pour

    rsultat de nombreuses rformes

    de protection.

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    Texas, lArizona et lUtah ont galement vot des lois quistipulaient quun parent ne pouvait pas tre accus dengligence mdicale ou dabus parce quil refusait demettre un enfant sous drogue psychiatrique. Dix lois dansneufs tats protgent maintenant les enfants pour quon ne

    puisse plus leur imposer des drogues psychiatriques. Plusieurs lois interdisent galement aux services deprotection de lenfance denlever aux parents la garde deleurs enfants ou de les accuser de dlit parce quils ont refu-s de soumettre leurs enfants aux drogues psychiatriques.

    La campagne dinformation publique de la CCDH ausujet du nombre croissant denfants faussement diagnosti-qus comme ayant un trouble dapprentissage et quisont drogus en Europe a fourni des preuves lAssembleParlementaire du Conseil de lEurope, qui avait diligentune enqute ce sujet. En 2002, le rapport de lAssembleParlementaire demandait quun contrle plus strict soit exerc sur les diagnostics et les traitements concernantces troubles . Il recommandait galement que plus de

    recherches soient menes sur les formes alternatives detraitements tels que les rgimes.11

    Au Royaume-Uni en 2003, le Bureau de contrle dela mdecine a attir lattention des docteurs ne pas pres-crire certains antidpresseurs aux mineurs en rappelantles tendances suicidaires induites par les drogues. lasuite de quoi, les agences dapprobation des mdica-ments en Australie, au Canada et en Europe, ont gale-ment tir la sonnette dalarme contre lusage des droguespour les enfants.

    En mars 2004, la FDA Amricaine (Food and DrugAdministration) a mis un avertissement public que lesantidpresseurs inhibiteurs de la Srotonine pouvaient

    causer un comportement suicidaire et violent chez lesenfants et les adultes. En octobre 2004, la FDA (Food anddrug administration) a ordonn qu'une mise en garde soitplace de faon trs visible sur les emballages des ISRS : cesmdicaments peuvent mener au suicide. Ce Sous-Comit agalement enqut sur la dcision de la FDA de ne pasrvler les rsultats de ltude montrant que les droguespouvaient rendre les enfants fortement suicidaires. Uneaudience par un groupe de conseillers de la FDA a suivi,dans laquelle une douzaine de parents ont tmoign queles mdicaments avaient caus le suicide de leurs enfants.Le Comit a recommand, comme premire tapeimmdiate, quune tiquette noire trs visible soit placebien en vue sur les bouteilles dantidpresseurs pour attirer

    lattention sur le fait que ces drogues peuvent pousserau suicide.

    La CCDH continue lever la conscience des gens surce sujet tant donn que le fait dattirer lattention par cettetiquette ne va pas empcher les enfants de mourir, de sen-tretuer ou de devenir dpendants cause de ces anti-dpresseurs ou dautres drogues psychiatriques. Leur futursera seulement prserv quand les faux troubles men-taux ne seront plus diagnostiqus et que ces psychotropesdangereux seront interdits.

    Ricardo Rocha

    Journaliste dinvestigation, Mexique : CCDH ma aid comprendre le problme de laconsommation de drogues chez les enfants. Je savais quectait un gros problme aux tats-Unis et, je le confesse,au dbut je ne pensais pas que cen tait aussi un gros auMexique. Nous avons commenc enquter sur le sujet etjai dcouvert une situation qui saggravait. Il y a de trsgros laboratoires et un march important pour les drogues- lgales - partout dans le monde. Je suis absolumentconvaincu que nous avons l lun des plus grands pro-blmes pour les gnrations futures.

    Bob Simonds, Th. D.Prsident de lAssociation NationaleAmricaine des ducateurs Chrtiens :

    Nous remercions grandement la CCDH qui a nonseulement men le combat contre les abus psychiatriquesdans les coles publiques de nos enfants, mais qui a aussiservi de catalyseur pour tous les groupes religieux, deparents, de mdecins, pour lutter contre ces abus. Sans larecherche et la crdibilit de la CCDH, ces groupes nau-raient pas pu tre aussi efficaces.

    Raymond N. HaynesAssemble de ltat de Californie :

    La CCDH est renomme pour la persistance de sonaction, surtout dans la prvention de ltiquetage inappro-pri et la mise sous drogue des enfants... Les contributionsque la Commission des Citoyens pour les Droits delHomme Internationale a faites au niveau local, nationalet international dans le domaine de la sant mentale sontinestimables et refltent une organisation dvoue auxplus hauts idaux en matire de services pour la santmentale.

    Remerciements

    chaleureux la CCDH

    Ricardo Rocha (centre) visite une exposition de la CCDH sur la psychiatrie Los An

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    Les campagnes dducation de la CCDH dnoncentlidologie de puret raciale utilise par Hitler dans

    les programmes deuthanasie, et plus tard, pourjustifier la purification ethnique dans les Balkans.

    Encadr gauche : Lexposition de la CCDHsur la psychiatrie Turin en Italie.

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    Le 20 novembre 1945, le procureur amricainRobert Jackson a dit au Tribunal MilitaireInternational conduisant le procs des mdecinsnazis : Les maux que nous cherchons condamner et punir ont t si calculs, si mal-

    veillants et si dvastateurs que la civilisation ne peut pastolrer de les ignorer car elle ne pourra pas survivre leurrptition. 12

    Tandis que la psychiatrie a essay de cacher toutrapport avec le gnocide racial de lHolocauste nazi, laralit est que la psychia-trie a engendr leug-nisme presque troisdcennies avant que lesNazis naient pris le pou-voir en 1933. Lvidencehistorique montre quecest la psychiatrie qui atransform les nazis enbouchers. Et son idolo-gie a continu causer

    des bouleversementssociaux et politiquescatastrophiques dans lemonde entier, commelapartheid en Afrique du Sud, les goulags politiquesen Russie, les conflits en Bosnie et au Kosovo, lesasiles psychiatriques concentrationnaires en Italie et lapsychiatrie joue maintenant un rle dcisif dans lamonte du terrorisme international.

    Cependant, suite aux recherches et aux publica-tions de la CCDH, la population est maintenanten gnral capable de connatre et de reconnatrela marque de lidologie rpugnante psychiatriquequi prcipite ces horreurs et den empcher leur

    rptition.

    LAllemagne, le passsombre de la psychiatrie

    Le groupe allemand de la CCDH a conduit unerecherche approfondie qui a tabli dfinitivement queles principaux psychiatres allemands ont fourni la jus-tification scientifique et limpulsion Hitler et augouvernement nazi pour dtruire la vie indignedtre vcue .

    Ils ont pos les bases de lHolocauste en ayantfait lbauche essentielle de la loi sur la strilisation

    de 1933 et la loi sur lapuret de la race de 1935,qui ont sonn le glaspour les Juifs et les gens infrieurs de mourirdans les camps deconcentration. Les psy-chiatres allemands ontcr lunit T-4 poursupprimer la vieexempte de valeur , et

    en 1940 ont commenc liminer des groupes demalades mentaux pourtester lefficacit des m-

    thodes de meurtres en masse, utilisant les douches etles fours spciaux en vue du gazage massif des gens,deux annes avant que la confrence sur la solutionfinale ne dcide de lancer lHolocauste. Alors quil yavait 320 000 patients dans les asiles psychiatriquesallemands en 1939, seulement 40 000, soit 12,5 %,taient encore en vie en 1945. cette poque, les psy-chiatres navaient aucun scrupule se vanter de lex-termination des Juifs impurs et dautres personnestiquetes de la sorte, leur plan a toujours t celui-l,

    et Hitler a t leur bras arm. Ernst Rudin, le

    Suite aux recherches et auxpublications de la CCDH, la

    population est maintenant engnral capable de connatre et de

    reconnatre la marque de lidologiepsychiatrique rpugnante quiprcipite ces horreurs, et den

    empcher leur rptition.

    C H A P I T R E T R O I SD v o i l e r e t d i v u l g u e r l e g n o c i d e

    13

    CHAPITRE TROISDvoiler et divulguer

    le gnocide

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    psychiatre qui a t le fer de lance de leffort dex-termination et qui a co-crit la loi sur la strilisation,a proclam firement en 1944 : Le Fhrer est le seul quiait fait de notre rve vieux de 30 ans dune hygine racialeapplique la socit une ralit.

    Malgr leur rle actif dans les massacres, les psy-chiatres ont russi viter que le public et la justice sin-tressent eux. Seuls quatre psychiatres ont t recon-nus coupables pendant le procs de Nuremberg. Lesautres ont tranquillement pass travers les mailles dufilet pour occuper des positions dans des tablissementspsychiatriques allemands, la Fdration Mondiale de laSant Mentale ou dans le domaine de la sant publique.Quand la CCDH et dautres ont attir lattentionpublique sur cette injustice, dans les annes 1990, leprsident de la Socit allemande des psychiatres,Johann Meyer-Lindenberg a reconnu que les victimes avaient souvent d rencontrer ceux qui, par le pass,les avaient tortures .

    En 1978, le psychiatre nazi Heinrich Gross a tretrouv dans le plus grand centre psychiatriquedAutriche titre d expert psychiatre auprs des tribu-naux . Gross a t forc de dmissionner quand laCCDH a divulgu sa responsabilit dans le meurtre den-fants pendant la Seconde Guerre mondiale. En avril 2000,il a t condamn pour le meurtre de ces enfants, maisune expertise psychiatrique de ses pairs a indiqu queGross souffrait de dmence , et donc tait inapte trejug ou tenu responsable.

    En 1980, la CCDH aide par certaines personnes, aforc un ancien SS, Heinrich Harrer, dmissionner du comit dorganisation dune confrence mondiale

    sur la psychiatrie . Pendant la guerre, Harrer avait injectdans des cerveaux humains le liquide provenant du cer-veau de porcs avec ltrange prtexte que ce liquide pou-vait amliorer leur intelligence.

    En 1997, la CCDH suisse a divulgu comment lebillet de banque suisse de 1000 francs avait t orn delimage dun des fondateurs de lidologie nazie le psy-chiatre suisse-allemand August Forel. Huit mois aprs, levisage de Forel a t enlev des billets.

    Vingt ans de recherches et de documentation en pro-fondeur faites par la CCDH ont abouti la publication dePsychiatres : les hommes derrire Hitler, livre acclam et quia incit le prsident de la Socit allemande des psy-chiatres demander au gouvernement allemand de faire

    taire la CCDH, en vain bien sr.

    AUGUST FOREL :Huit mois aprs que la CCDHa attir lattention sur le faitque le visage de ce psychiatre nazise trouvait sur les billets suisses,son visage fut retir des billets.

    La CCDH a divulgu quun desmembres de haut rang de laConfrence Mondiale de laPsychiatrie tait le SS

    ; cela la forc

    dmissionner en 1980.

    Les psychiatresnazis traqus

    HEINRICH GROSS :

    En 1978, il a dmissionn aprs que

    la CCDH a dcouvert que ce

    psychiatre nazi travaillait encore

    dans lun des plus grands

    tablissements

    psychiatriques

    dAutriche, et il a

    divulgu ses crimes de

    guerre (le meurtre

    denfants hospitaliss).

    GERHART HARRER:

    Gerhart

    Harrer

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

    17/40

    LAfrique du Sud

    Le principal groupe de la CCDH en Afrique du Sud,en investiguant dans les annes 70 les camps de travauxforcs de sant mentale a dcouvert que la mme ido-logie psychiatrique qui tait la base de lHolocauste avaitengendr la politique dtestable de lapartheid. HendrickVerwoerd, qui enseignait ce quil appelait la psycholo-gie applique , tait larchitecte en chef de lapartheidalors quil tait ministre de lducation et des autochtoneset entre 1958 et 1964, Premier ministre du pays. Verwoerdavait tudi dans les universits allemandes durant lesannes 1920, quand les psychiatres perfectionnaient alorsleurs ides de puret raciale. En effet, Verwoerd tait un teladmirateur de lAllemagne quun tribunal la accusdavoir aid la machine de propagande allemande durant

    la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, il nest pas surprenant

    quon puisse lire dans ses ides sur lapartheid le plannazi sur la race suprieure.

    Les membres de lglise de Scientologie et la CCDHont dcouvert que des dizaines de milliers de Noirsavaient t incarcrs contre leur volont dans des minesdextraction dsaffectes converties en camps psychia-

    triques ; ils taient fortement drogus et soumis deslectrochocs douloureux pratiqus sans anesthsie. Ilsavaient t embauchs dans des socits pour excuter dutravail non rmunr comme la fabrication de cintres, debrosses, de tapis, de draps et autres articles sous lecamouflage de thrapie industrielle . Scandaliss quelon dcouvre leurs camps cachs desclaves, les psy-chiatres coupables ont convaincu le gouvernement delapartheid de rviser la loi sur la sant mentale et din-venter un nouveau dlit pour tout rapport ou photogra-phies qui seraient faits sur les conditions de vie dans leshpitaux psychiatriques. Ne voulant pas quon lui inter-dise de sexprimer par un dcret dictatorial, la CCDH estsortie du pays et a montr ses vidences lOrganisation

    Mondiale de la Sant (OMS). LOMS a alors ragi par uneinvestigation des camps psychiatriques et en 1983,

    C H A P I T R E T R O I SD v o i l e r e t d i v u l g u e r l e g n o c i d e

    15

    Le Premier ministrlapartheid, le psychHendrik Verwoerd(en haut gauche)tudi leugnisme les universits allemdans les annes 20ouvrant la voie lapartheid, et pourdizaines de milliersNoirs sud-africainlexploitation par l

    psychia tres da ns decamps de travaux fo(ci-dessus).La CCDH prsendocumentation sur

    faits et sur d autresabus de lapartheid

    Commission sud-afde Vrit et deRconciliation ( g

    Hendrik Verwoerd

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

    18/40

    a publi un rapport : il a confirm les rapports et les consta-tations de la CCDH, a condamn lutilisation des patientspour le travail non rmunr, et a dclar : Cette situationna aucune comparaison dans lhistoire et dans ltat pr-

    sent des soins psychiatriques mais elle a certainement unparallle dans la possession et le commerce des esclaves.

    En 1997, aprs lapartheid, la CCDH a prsent untmoignage verbal et crit la Commission sur la Vrit etla Rconciliation dAfrique du Sud concernant les crimescommis par les psychiatres et les psychologues durant lesjours sombres de la sgrgation raciale. Confronte despreuves indiscutables, la Socit Psychologique dAfriquedu Sud a finalement d admettre que des tudes psycho-logiques avaient t faites dans le but de discrditer desNoirs comme tant intellectuellement infrieurs. En cons-quence, en 1998, la lgislation a t change pour liminer

    tous les tests psychologiques racistes.En 2001, le nouveau gouvernement sud-africain a

    abrog linterdiction faite au temps de lapartheid, de pho-tographier ou dcrire un rapport sur les abus psychia-triques. La psychiatrie ne peut plus se protger de toutregard extrieur.

    Les Balkans

    La CCDH de France effectua une recherche intensivesur la purification raciale en Bosnie et au Kosovo car lesconflits raciaux sont souvent causs par une troisime enti-

    t non identifie par les deux opposants qui se battent entreeux. La CCDH fit un rapport de ses constatations tay pardimportantes preuves pour crimes de guerre au Tribunalde La Haye et au Conseil de lEurope.

    Ils dcouvrirent que les vieilles ides psychiatriquessur lhygine raciale et leugnisme ont encore un pouvoirdvastateur. Ce conflit, qui dura dix ans, fit des dizaines de

    milliers de morts et laissaplus dun million de per-sonnes dans la rue, avait la racine les mmes idespsychiatriques. Les poli-

    tiques apparaissaient auxyeux du monde commeles instigateurs de cesguerres. Cependant, ce quintait gnralement pasconnu, cest que JovanRaskovic, le fondateur duparti ultra nationalisteSocial Dmocrate (SDP) etRadovan Karadzic, leader

    durant cette priode de guerre, taient tous les deux despsychiatres. Ce qui tait aussi inconnu, cest que le prsi-dent Milosevic, lhomme fort de la Serbie pendant lesannes de guerre, avait t le patient de Karadzic pendant

    25 ans. Aprs la mort de Raskovic et lentre dans la clan-destinit de Karadzic (il est recherch par lONU pour trejug pour crimes contre lhumanit), Milosevic continua leconflit lencontre des minorits ethniques. Il fut arrt etdfr au Tribunal de la Haye pour son rle dans le gno-cide en Bosnie et au Kosovo.

    En septembre 1999, des membres du Conseil delEurope signrent une rsolution reconnaissant les psy-chiatres comme les architectes de la campagne de purifica-tion ethnique. La rsolution encourageait et invitait lesmembres du Conseil tudier les documents rassemblset trouvs par la section franaise de la Commission des

    citoyens pour les droits de lhomme .13

    Des camps de concentrationcontemporains en Italie

    La section italienne de la CCDH, en compagnie demembres du Parlement et de fonctionnaires du gouverne-ment, fit une enqute sur les conditions concentration-naires dans les asiles psychiatriques du pays. Ceci se ter-mina par leur fermeture par dcret.

    En avril 1991, en compagnie de ces personnes et dereprsentants des mdias, les membres de la CCDH se

    prsentrent sans avoir t annoncs dans un asile de cetype. Ils trouvrent des centaines de personnes vivantcomme des btes, enfermes nues dans des chambresavec des murs caills, des tables et des chaises sales.Les lits taient couverts dexcrments et tremps durine.Le personnel avait empoch largent du gouvernement aulieu de le dpenser pour le soin des patients. Le snateurEdo Ronchi a dclar : Les asiles que jai vus taient des

    Aprs avoir examin lesarticles publis par la

    CCDH sur les Balkans,des membres du Conseil

    delEurope ont sign unesolution reconnaissant les

    psychiatres Karadzic etRaskovic comme les

    artisans de la purificationethnique en Bosnie et la

    rsolution recommande ses membres dtudier les

    informations de laCCDH. Le prsident

    Milosevic - un patient de

    Karadzic - a organis etfinanc un programme

    depurification ethniqueauKosovo.

    Jovan Raskovic

    Radovan Karadzic

    Slobodan Milosevic

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    camps de concentration... Nous ne pouvons pas sparerlarbre des fruits quil produit et nous devons juger le systmepar ses fruits. Ce que jai vu de la psychiatrie ne me permetpas darriver une autre conclusion Pendant les trois annesqui suivirent, plus de vingt visites ont t effectues dans

    les asiles oublis de lItalie, des dizaines de milliers de per-sonnes furent retrouves incarcres dans des conditionssimilaires. Une fois consciente de lvidence, la CCDH tra-vailla avec tnacit pour que ces services psychiatriquessoient ferms.

    Ses efforts furent rcompenss en 1996, quand le gou-vernement italien vota une rsolution ordonnant la fermetureet la vente de 97 asiles psychiatriques.14 Ainsi les gens quiavaient t ngligs et dont on avait abus ont retrouv leurdignit : beaucoup dentre eux ont t aids et ont appris lireet crire et peuvent maintenant travailler et prendre soindeux-mmes pour la premire fois de leur vie. La CCDH areu une dcoration pour ses efforts humanitaires.15

    Le Docteur Szasz, cofondateur de la CCDH ( gauche ci-dessus), et les reprsentantsde la CCDH, apportent des preuves des violations des droits de lhomme et despropositions de rformes au Conseil de lEurope et dautres oreganismes europens.

    Ci-dessus : La CCDH a dnoncet alert le public et les officiels propos des abus psychiatriquescommis dans les tablissements

    psychiatriques italiens, quelquefoisen organisant des visites inopines

    par des journalistes. droite : Rcompense remise la

    CCDH Italie par le maire deGarbagnate pour ses actions

    humanitaires au sein de lacommunaut.

    Simon Wiesenthal,Chasseur de nazis de rputation internationale :

    Japprcie du fond du cur votre projet de dnoncer acti-vement et publiquement les mauvais traitements de la psychia-trie... Mme de nos jours, des personnes considres comme maladaptes [ont t] enleves et enterres vivantes ; il est importantque les crimes de la psychiatrie soient rendus publics et que toutce qui est possible soit fait pour les faire cesser.

    Dr Ben Ngubane,Ancien ministre sud-africain des arts, de la culture,des sciences et de la technologie :

    Je flicite CCDH pour avoir su voir les traitements inhu-mains infligs aux malades mentaux et leur campagne infati-gable pour les porter lattention du monde. En tant que pays etgouvernement, nous travaillerons avec des organismes tels queCCDH, cherchant protger tous les citoyens des horreurs et deloppression subies par la majorit des citoyens dAfrique du Suddurant lapartheid.

    Il est important queles crimes psychiatriques

    soient rendus publics...

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    Avant la CCDH, les lectrochocs et la psychochirurgiepouvaient tre pratiqus arbitrairement sur des patients,

    sans leur consentement. Maintenant, plus de 100 loisprotgent les patients de ces pratiques dangereuses.

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    Les droits de lhomme incluent le fait de ne passubir de brutalit, de cruaut, de traitementdgradant et inhumain et une protectionquitable devant la loi . Il ny a aucun douteque les principaux traitements psychiatriques

    sont des abus des droits de lhomme et exigent au mini-mum le consentement clair des personnes avant deleur administrer ceux-ci.

    En mdecine, par opposition la psychiatrie, leconsentement clair du patient comprend le fait de com-muniquer la nature et lebut de la procdure ou dutraitement propos, lesrisques et les bienfaits deces traitements et les alter-natives, indpendam-ment de leur cot ou desfrais du traitement cou-verts par lassurance mala-die . Lorsque la CCDH at cre en 1969, les

    patients sujets la psy-chochirurgie, aux lectro-chocs et aux drogues psy-chiatriques ne bnfi-ciaient pas du consen-tement clair comme lespatients de mdecine gnrale.16

    Alors que les mdecins ne peuvent pas forcer leurspatients se faire oprer de lappendicite, ou recevoirde la chimiothrapie pour un cancer, les psychiatres ontacquis un pouvoir incroyable leur permettant de forcerles citoyens subir, non seulement des lectrochocs, dela psychochirurgie et des traitements de drogues, maisgalement de srieux dommages physiques et mentaux

    pendant le procd et tout a sans avoir rpondre deleurs actes. Un des premiers objectifs de la CCDH a tdatteindre le droit au consentement clair pour tousles patients dans le domaine de la sant mentale avantquils ne puissent subir un quelconque procd psychia-trique, submergeant et destructeur.

    La CCDH a t la pointe de la rvlation des effetssecondaires des traitements psychiatriques. Par

    exemple, les traitements par lectrochocs (ECT) provo-quent une convulsion trs douloureuse dans le corps

    avec lapplication de 180 460 volts dlectricit travers le cerveau. ladiffrence de la chirurgieneurologique utilisepour des conditions phy-siques lgitimes telle unetumeur, o le cerveau estvisiblement dtrior, lapsychochirurgie tentedaltrer le comporte-

    ment en dtruisant lesparties du cerveau quisont en trs bonne sant -en les enlevant avec unscalpel, en les brlantavec des implants dlec-

    trodes ou, moins communment, en dtruisant les lobesfrontaux avec un pic glace miniature. Le taux demortalit de la psychochirurgie est suprieur 10 %.

    Jusqu ce que la CCDH et ses militants pour lesgroupes de victimes et pour les droits de lhomme met-tent en place une protection ncessaire - les lectrochocset la psychochirurgie taient administrs de manireinvraisemblable et arbitraire sans consentement clair.

    Personne ne comprend...

    prcisment comment les

    lectrochocs agissent, mais

    il ny a pas de doute que

    llectrochoc provoque des

    dommages au cerveau. Colin Ross, psychiatre

    C H A P I T R E Q U A T R EO b t e n i r l e d r o i t d i n f o r m a t i o n p o u r l e s p a t i e n t s

    19

    CHAPITRE QUATREObtenir le droit dinformationpour les patients

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    Les protectionslgales obtenues

    95 anciens patients delUnit psychiatrique pouradolescents et enfants de

    Lake Alice, en Nouvelle-Zlande ont obtenu desdroits. En effet, dans lesannes 70, ces patientsavaient reu des traite-ments par lectrochocsdans les jambes, bras, par-ties gnitales et souventsans anesthsie.17 La CCDHa obtenu louverture dune enqute magistrale et ainsi laprocdure qui crait des dommages fut arrte et lunitferme. Depuis 2001, 6,5 millions de dollars ont t verss des dizaines denfants victimes.18

    Dans les annes 70 aux tats-Unis, un rglement

    fdral a t vot qui interdisait que la psychochirurgiesoit pratique dans les tablissements fdraux sur lesprisonniers.

    En 1976, la premire loi protgeant les patientscontre les lectrochocs subis de force et la psychochirur-gie tait vote en Californie, demandant le consentementclair avant que tout lectrochoc ou psychochirurgie soitpratiqu. Elle interdit lusage de cette pratique barbaresur tout enfant g de moins de 12 ans. Cette lgislationdevint une loi modle adopte en substance par toutes leslgislations au travers des tats-Unis et au-del.

    Une enqute du gouvernement concernant la psy-chochirurgie faite dans la Nouvelle-Galles du Sud, en

    Australie et en 1977 mit en vidence les dires dune infir-mire qui avait assist des oprations brutales et qui lesdcrivait comme pires que les camps de lhorreur .Lenqute recommandait une lgislation rigoureuse pour

    protger contre lusagearbitraire de ces proc-ds qui avaient coursdans tout le pays.

    Entre 1979 et 1983,

    30 tats amricains ontgalement vot des loisaccordant aux patients ledroit de refuser des lec-trochocs et des psycho-chirurgies. Durant cettepriode, 13 tats suppl-mentaires ont vot deslois et bien quelles ne

    spcifiaient pas la psychochirurgie ou les lectrochocs,elles accordaient aux patients le droit de refuser touteintervention ou traitement chirurgical.

    Au cours des annes 80, le choc linsuline futinterdit dans plusieurs tats dAustralie en raison de

    leurs effets mortels sur les patients, ce que la CCDH a lar-gement contribu faire connatre.

    En 1993, la loi la plus restrictive contre les lectro-chocs fut vote au Texas augmentant lge limite pourrecevoir un lectrochoc 16 ans et obligeant les psy-chiatres alerter par crit leurs patients des risquespotentiels de dcs ou/et de pertes de mmoire dfiniti-ve aprs avoir reu un lectrochoc. Entre autrescontraintes, les psychiatres doivent prsent fournir desrapports dautopsie sur les dcs dans les 14 jours quisuivent llectrochoc. Au moins 16 tablissements psy-chiatriques ont de ce fait cess lusage de llectrochocrien que dans ltat du Texas.

    Dans les annes 90 en Norvge, des milliers dedollars ont t donns par le gouvernement en aide aux500 survivants de lobotomie dans le pays, pour les souf-frances vcues et ltat dbilitant dus ce procd.19

    En Italie, berceau des lectrochocs, le parlement dela rgion du Pimont rpondait aux informations diffu-ses par la CCDH par un vote unanime en 1999 pourinterdire lusage de llectrochoc pour les enfants, les per-sonnes ges et les femmes enceintes. En Toscane, en 2002,la loi rgionale n39 restreignait srieusement lusage dellectrochoc et de la psychochirurgie.

    En janvier 2003, le National Health Board (Comit National de la Sant) du Danemark a galementinstitu des contrles troits sur llectrochoc rclamant

    des rapports sur chaque traitement par lectrochocs.

    En Italie, berceau des lectrochocs, le

    parlement de la rgion du Pimont

    rpondait aux informations diffuses par

    la CCDH par un vote unanime en 1999pour interdire lusage de llectrochoc pour

    les enfants, les personnes ges et les

    femmes enceintes.

    En 1993, le gouverneur du Texas avec des lgislateurs de ltat, et leprsident de la CCDH du Texas (dernire range droite) signentune nouvelle loi, interdisant les lectrochocs sur les enfants de moinsde 16 ans, et imposant des rapports sur lusage des lectrochocs, leurseffets secondaires et les dcs occasionns.

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

    23/40

    En novembre 2003, la Cour constitutionnelleitalienne a accept les demandes de la CCDH et arglement le fait que les patients devaient bnficier duconsentement clair avant ladministration de tout

    lectrochoc.

    Depuis plus dune dizaine dannes, la CCDH a t le ferde lance dune campagne pour rendre justice aux victimes

    des cures de sommeil. En 1988-90, une commissiondenqute du gouvernement australien a dbouch sur desrformes profondes. Depuis lors, les cures de sommeil sontinterdites et des centaines de victimes ont t indemnises.

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    Aux tats-Unis, o 40 % des psychiatres seront poursuivis pourfaute professionnelle et o un praticien de la sant mentale estemprisonn toutes les 48 heures, la CCDH aide a rvler et

    faire instruire des affaires criminelles telles que celle deCarl Lichtman (ci-dessus), un psychologue du New Jersey qui

    a escroqu 36 compagnies dassurance pour 3,5 millions dedollars pour des sances de thrapie qui nont jamais eu lieu.

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    C H A P I T R E C I N Q D i v u l g u e r l e s a c t e s c r i m i n e l s p s y c h i a t r i q u e s

    23

    Ce sont les abus sexuels lencontre depatients motionnellement fragiles quignrent une indignation grandissante lgard des psychiatres et des psychologues et ceux ci nont en gnral pas rpondu de

    leurs actes du fait de la protection de leurs confrres. Il eststupfiant de constater que parmi les professionnels de la sant mentale, il y ait 10 % dentre eux qui admettentavoir abus sexuellement de leurs patients, adultes et

    enfants. Daprs une tude faite, le chiffre pourrait sle-ver 25 %.

    La CCDH a divulgudes crimes horribles et a faitune campagne pour que lespraticiens de sant mentalequi violent ou abusentsexuellement leurs patientssoient envoys devant lajustice. Ceux-ci se cachentderrire leur rle de thra-peute afin dattnuer leurscrimes.

    Au cours de ces investigations, la CCDH a galementdcouvert des complots frauduleux au niveau de la santmentale tels que :

    Facturer des compagnies dassurance pour avoirabus sexuellement dune patiente et appeler ceci une thrapie ;

    Facturer une compagnie dassurance pour une th-rapie de sant mentale alors que le patient est dans lecoma ou mort ;

    Donner tous les jours des sances de thrapiede groupe qui consistaient en fait prendre un caf,discuter et couter de la musique. Des patients plusgs taient facturs pour regarder la tlvision oujouer au loto.

    propos de lescroquerie de la sant mentale organi-se par les psychiatres et les psychologues, Paul Mc Devitt,

    un conseiller du Massachusetts, expliqua, Ces gensnont aucune thique, ni aucune morale. Ils font penseraux pilleurs de tombes de la veille Angleterre qui four-nissaient des cadavres aux coles de mdecine. 20

    La CCDH dcouvre continuellement des actionscriminelles dans le domaine de la sant mentale et aideles patients dnoncer ces abus criminels auprs de lapolice et des autorits. Ils soutiennent les procureurs enfaisant des recherches et en leur fournissant des vi-

    dences. La CCDH a recens plus de 1 000 condamna-tions de psychiatres,psychologues et de psy-chothrapeutes entreles annes 1998 et 2004 ;43 % des condamna-tions ont t faites pourescroquerie, vol et d-tournement de fonds ;32 % pour des crimessexuels ; 7 % pour agres-sions et crimes violentssur des patients ; 6 %

    pour des dlits en rapport avec la drogue et galement6 % pour homicide involontaire et meurtre.

    La protectiondes patients

    En protgeant les patients des escroqueries et dabussexuels, les protections suivantes ont t obtenues :

    Des dizaines de textes de loi sur les crimes ont tpromulgus par rapport au nombre croissant de crimessexuels commis par les psychiatres et les psychologuesaux tats-Unis, en Australie (Victoria), en Allemagne, enSude et en Isral.

    La loi sudoise vote en 1994, prvoit 6 ans de pri-

    son pour le thrapeute qui est condamn pour abussexuel sur un patient.

    Ces gens nont aucune valeurthique. Ils sont sans moralit. Ils sontcomme ces pilleurs de tombes de la

    veille Angleterre qui fournissaient descadavres aux coles de mdecine.

    Paul McDevitt,Conseiller du Massachusetts

    CHAPITRE CINQDivulguer les actes

    criminels psychiatriques

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    Des investigations de la CCDH sur le pillage orches-tr par la psychiatrie et leurs pratiques lucratives ont abou-ti une enqute ralise par 14 organismes dtat sur unechane dhpitaux amricains privs. Des chasseurs deprime avaient t engags, des gens retenus contre leurvolont et leur police dassurance vide. Cette chane dh-

    pitaux privs a t condamne payer 740 millions de dol-lars de dommages.21 De nombreuses investigations sur desescroqueries dans le domaine de la sant mentale ont tconduites aux tats-Unis qui ont abouti au vote de loisinterdisant lutilisation de chasseurs de primes pourdcouvrir des individus couverts par une bonne assurance.

    Le scandale causa une raction en chane aux tats-Unis ayant pour rsultat que de nombreux hpitaux psy-chiatriques privs aient payer des millions de dollars enremboursements, condamnations ou transactions. En sep-tembre 1998, la compagnie dassurance Medicare a interdit 80 centres de sant mentale communautaire localissdans 9 tats de soccuper des personnes ges et des per-

    sonnes faibles suite la dcouverte descroqueries mas-sives.22

    En 2000, le Dpartement de la Justice amricainemena une enqute sur un autre groupe de cliniques psy-chiatriques prives, Charter Behavioral Systems, Inc., pourescroquerie et abus. La socit accepta de payer au gou-vernement la somme de 7 millions de dollars pour mettrefin aux accusations de surfacturation de lassurancepublique et dautres programmes fdraux. 23

    En 2004, le Service dInvestigation CriminelAmricain pour la Dfense a mis un rapport rvlantquils avaient trouv une augmentation de la fraudeconcernant les soins fournis dans le domaine de la santmentale, aussi bien dans les hpitaux, les cliniques et chez

    les praticiens privs. 24La fraude nest pas limite aux tats-Unis.

    Il est malhonnte de prtendre quesoigner un malade mental de manire

    coercitive va systmatiquement laider, etque sabstenir de cette coercition revient

    empcher tout traitement ... LHistoirenous apprend nous mfier des bienfaiteurs

    qui privent de libert leurs protgs. Thomas Szasz, professeur mrite de psychiatrie

    DESCENTE DE POLICE DANSUN TABLISSEMENT PSYCHIATRI QUELe 26 aot 1993, cinq agences gouvernementales, incluant le FBI, ontperquisitionn le sige et les btiments dune grande chane amric aine de

    liniques prives, la National Medical Entreprises (NME). En 1994,du fait dnormes abus psychiatriques et descroqueries, la NME a payune amende record de 740 millions de dollars.

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    Au Japon, en 1998, on dcouvrit que les hpitauxpsychiatriques privs fraudaient grande chelle et aug-mentaient le nombre de mdecins et dinfirmiers dans leurstablissements pour obtenir plus de financement du gou-vernement. Ceci se solda par larrestation et lemprisonne-

    ment de plusieurs psychiatres. Le 1er dcembre 1998, la police a perquisitionn troishpitaux psychiatriques privs Ticino, en Suisse et a arr-t un psychiatre de renom, le docteur Renzo Realini, pourfraude et falsification de documents.25 Des registres ontmontr que Realini avait factur ses patients raison de 30 heures de traitement par jour.

    Extorsion, agression, viol, meurtre sont commis auquotidien par des psychiatres prtendant soigner . Ilsengloutissent des milliards pris sur le budget du gouverne-ment, pour ne fournir aucun vritable rsultat. Afin das-sainir le domaine de la sant mentale, les psychiatres, lespsychologues, leurs hpitaux et associations doivent tretenus pour responsables de la mauvaise utilisation des

    budgets et de leurs pratiques dangereuses.

    Les crimes sexuels sont rpandus dans le monde de la sant mentale. Lespsychiatres ci-dessous ont t condamns pour violence sexuelle sur

    enfants et ont t condamns un total de plus de 130 annes de prison.

    Erica-Irene Daes,Rapporteur spcial aux Nations uniespour la Commission des Droits de lHomme :

    La fonction principale de la CCDH a t dobtenir rformes dans le domaine de la sant mentale et de prserver droits des individus selon la Dclaration Universelle des DroitslHomme. La CCDH a t lorigine de nombreuses rformimportantes. Au moins 30 projets de loi [plus de 115 maintenadans le monde, qui auraient encore plus rduit le droit des patienou auraient donn plus de pouvoir la psychiatrie pour inter

    des minorits et des individus contre leur volont, ont t mischec par les actions de la CCDH.

    Robert ButcherAvocat en Australie :

    Jai travaill avec la CCDH pendant 24 ans et je sais qusagit dune organisation dvoue qui travaille pour que les gequi sont malades mentalement aient des droits. La CCDH a cdes propositions au gouvernement pour reformer la loi sursant mentale, a galement lev le niveau de conscience public propos des rglements sur la sant mentale et a encoug et motiv les gens afin dobtenir un meilleur systme, p

    fiable et plus efficace.

    Jonathan LubellAvocat de New York, ancien prsidentde LAssociation nationale des avocats,Bureau de New York :

    Je me suis familiaris avec les travaux de CCDH concernantdroits de lhomme et les abus de la psychiatrie Jai dcouvert qCCDH tait implacable dans ses efforts pour dnoncer les fautifsmettre un terme leurs activits. Les efforts de CCDH pour dfendles victimes des abus psychiatriques ont t impressionnants. En ttat de cause, il est parfaitement clair que ce sont des principes fods sur le respect des droits de lhomme qui motivent CCDH.

    La CCDH a t lorigine de

    nombreuses grandes rforme

    Diffrentes organisations gouvernementales ont reco30 annes de travail efficace de la CCDH pou

    dfense des droits de lhomme dans le domaine de la sant men

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    Le cofondateur de CCDH, lminentThomas Szasz et Tom Cruise les cri-tiques de la psychiatrie les plus intarissables au monde clbrent le galaannuel de rcompenses de CCDH .

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    CHAPITRE SIXParvenir la sant desprit

    C H A P I T R E S I XP a r v e n i r l a s a n t d e s p r i t

    27

    L e droit de recevoir un examen physique et cli-nique complet par le mdecin gnraliste deson choix, pour sassurer que son propre tatmental ne fait pas suite une maladie phy-sique, une blessure ou une malformation nondiagnostique, ni traite, et le droit de bnficier dunsecond avis mdical donn par un mdecin de sonchoix. Article 3, Dclaration de la CCDH pour les

    droits la sant mentale.La CCDH a t de longue date partisane de diagnos-

    tics mdicaux bien tablis,non psychiatriques, sur lespersonnes souponnesdavoir des problmesmentaux. Des problmesphysiques non diagnosti-qus et non traits peuventse manifester comme dessymptmes psychiatri-ques . En 1982, la CCDHa men une campagne en

    faveur du projet de loi 929du Snat en Californie, quia tabli un projet pilotepour faire un examenmdical aux personnes dans les hpitaux psychiatriquespublics.26 La CCDH tait reprsente au sein du Comitconsultatif tabli pour superviser le projet. Les conclu-sions, officiellement publies en 1989, montrent que 39 %sur plus de 500 patients tudis avaient une maladie phy-sique qui navait pas t diagnostique par les profession-nels de la sant mentale.

    Charles B. Inlander, prsident de la Peoples MedicalSociety, a crit dansMedicine on Trial (la Mdecine en pro-cs) : Le gens avec de rels ou supposs problmes psy-

    chiatriques ou troubles du comportement sont mal dia-gnostiqus, et affects, un degr incroyable... Beaucoup

    dentre eux nont pas de problmes psychiatriques maismanifestent des symptmes physiques qui peuvent res-sembler un trouble mental, et ainsi ils sont mal diagnos-tiqus, traits avec des drogues psychiatriques, enfermsdans un hpital psychiatrique, et envoys l do ils pour-raient ne jamais revenir... 27

    Par la large dissmination des publications de laCCDH (livres, lettres dinformation, livrets, brochures) et

    son site Internet, de plus en plus de patients, familles, pro-fessionnels, lgislateurs, et un nombre incalculable

    dautres citoyens intressssont informs sur ce questvraiment la psychiatrie, etque quelque chose peut etdoit tre fait ce sujet.

    Les publications de laCCDH montrent limpactdestructeur de la psychia-trie sur lducation, lesfemmes, les enfants, leracisme, la justice, la mora-

    le, les personnes ges, lareligion, les arts et la soci-t dans son ensemble.

    J o h a n n a R e e v e -Alexander, un mdecin nutritionniste au centre de santTara en Australie-Mridionale, dclare : Jai vu dans laCCDH une quipe humanitaire, dvoue, efficace, de per-sonnes professionnelles qui aident mettre en pleinelumire certaines vrits choquantes concernant des pra-tiques psychiatriques...

    Sans la CCDH, rvlant et braquant un projecteur surces pratiques via leur documentation, leurs campagnesdinformation, leur intervention au niveau du gouverne-

    ment, et leur recherche continuelle, le public ne conna-trait pas les mauvais traitements de cette mdecine.

    La tche essentielle de la CCDH est

    dobtenir des rformes dans le domaine de

    la sant mentale et la sauvegarde des droits

    individuels tels quils sont dfinis dans

    la Dclaration universelle des droits

    de lhomme... La CCDH a t lorigine

    de nombreuses grandes rformes.

    Erica-Irene Daes, rapporteur spcial,compte-rendu aux Nations unies, 1986

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    L e code Nuremberg et la Dclaration universelledes droits de lhomme ont t crits respecti-vement en 1947 et 1948, pour empchernotamment que ne se reproduisent des atroci-ts telles que les exprimentations mdicaleset le gnocide dont furent complices les psychiatres nazisdurant la seconde guerre mondiale.

    Les dispositions suivantes de la Dclaration

    Universelle des Droits de lHomme expriment bien lesintentions rellement uni-verselles de leurs auteurs :

    Article 3 : Chaque personne a

    le droit la vie, la libertet la scurit.

    Article 5 : Personne ne devrait

    tre soumis des torturesou des traitements oupunitions cruels, inhu-mains ou dgradants.

    Article 7 : Tout le monde estgal devant la loi et a le droit une protection galedevant la loi, sans discrimination.

    Le Code de Nuremberg a trait aux lois et lthiqueen matire dexprimentation humaine. Larticle 1 ducode tablit le droit lmentaire des patients tre prot-gs contre lexprimentation mdicale force.

    Au cours des annes, de nombreux psychiatres se sontefforcs de saper les principes exprims dans ces deuxcodes essentiels. Aujourdhui, il est devenu frquent quedes psychiatres violent dans leur pratique quotidienne lesprincipes fondamentaux de la Dclaration universelle desdroits de lhomme et du code de Nuremberg.

    Que ce soit coup dtiquettes qui stigmatisent, dediagnostics non scientifiques, dinternements abusifs et de traitements brutaux et dpersonnalisants, des milliersde personnes travers le monde sont victimes chaque jourde ce systme psychiatrique coercitif. Cest un systme quiillustre ce que sont les abus des droits de lhomme. La psy-chiatrie moderne na toujours pas de fondement scienti-fique, elle le sait et le reconnat. Pourtant, ce cirque psy-chiatrique continue avec pour but son seul profit.

    Informations supplmentairessur la CCDH

    La CCDH enqute, documente et divulgue lespsychiatriques. Des milliers de personnes contchaque anne la CCDH pour tmoigner sur les crimviolences psychiatriques, incluant emprisonneescroquerie, abus sexuels, agressions, et tout traitinhumain dans les tablissements psychiatrique

    investigations menes par la CCDH ont eu pour rla poursuite de centainpsychiatres et de pslogues devant les naux. Cela a condulgislateurs et les nismes dassurance smettre en place des des rglements pour ger les individus condangers de la psychia

    La CCDH apaussi son tmoignag

    experts du gouverneLa CCDH rassemblstatistiques, des rapports et des preuves pour les gonements afin quils renforcent les lois de protectiopatients. La CCDH informe galement le public patermdiaire des mdias. Elle travaille avec des indiet des groupes qui partagent les mmes opinionsquavec la police, les corps lgislatifs et judiciairedpartements de la sant et les associations mddans le but de faire respecter les droits de lhommele domaine de la sant mentale.

    La CCDH conseille aux personnes qui souffreeffets des traitements psychiatriques de recherche

    soins auprs de mdecins non psychiatres.

    Notre Commission, constitue de citoyens et dfessionnels, comprend en son sein des docteudautres spcialistes mdicaux, des experts en droit dfenseurs des droits de lhomme et des droits civIls nous conseillent et nous aident rpondre auxtions nes de lapplication des programmes humande la CCDH.

    Personne ne devrait tre

    soumis des tortures ou des

    traitements ou punitions cruels,

    inhumains ou dgradants. Article 5, Dclaration universelle

    des droits de lhomme

    Dclaration des droitsde la sant mentale

    PROTGER LA LIBERT

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    La Dclarationdes droits mentaux

    En 1969, la CCDH a crit sa Dclaration des droits enSant mentale. Le but de cette dclaration est de dfinir,de populariser et de dfendre les droits en sant mentalepour ceux qui sont perturbs.

    Ces droits comprennent notamment le fait que : Personne ne doit subir de traitement psychiatrique

    ou psychologique contre sa volont. Personne ne peut se voir priv de sa libert indivi-

    duelle en raison dune prtendue maladie mentale, sansavoir bnfici dun procs quitable dans lequel la per-sonne sest faite reprsente.

    Personne ne devrait tre admis ni retenu dans unhpital psychiatrique en raison de ses croyances et de sespratiques politiques, culturelles ou religieuses.

    Tout patient a le droit dtre trait avec dignit en tantqutre humain, de recevoir un examen complet physiqueet clinique par un mdecin gnraliste comptent de sonchoix ; daccepter ou de refuser un traitement et en particu-lier de refuser la strilisation, les lectrochocs, les chocs

    linsuline, les lobotomies (ou toute intervention chirurgica-le du cerveau), la thrapie par aversion, la narcothrapie, lathrapie du sommeil profond, les drogues psychiatriques.

    Un patient a le droit de disposer des copies de sondossier mdical psychiatrique et dentreprendre touteaction lgale pour dnoncer toutes les fausses informa-tions qui y sont contenues et qui pourraient causer du tort sa rputation.

    Un patient a le droit de poursuivre les psychiatres,leurs associations et leurs collges, lhpital psychiatrique

    ou le personnel pour dtention illgale, diffamation etmensonges ainsi que pour traitement nocif.

    Un patient a le droit de bnficier dun environne-ment scuris dans lequel il ny aurait pas de personnesau pass criminel.

    Un patient a le droit lducation ou la formationde faon devenir plus capable de gagner sa vie quand ilsera libre, et il a le droit de choisir quelle sorte dduca-tion ou de formation il veut recevoir, et

    Le droit de recevoir des visiteurs ainsi quunministre du culte de sa propre religion.

    Dr Lois AchimovichPsychiatre consultant :

    Cest travers lducation, les actions communau-taires et la dfense des droits que la CCDH a contribu defaon authentique au changement des personnes pertur-bes par la psychiatrie grce son engagement humain etvolontaire.

    Dans toutes les actions que jai menes avec laCCDH, depuis le milieu des annes 1980, jai pu constater quel point les membres taient professionnels et por-taient leur attention sur les informations pour dfendre

    les droits des patients.

    Hon. Le Anna WashingtonCommonwealth en Pennsylvanie :

    Alors que, [la CCDH] oeuvre pour prserver les droitsdes individus tels quils sont dfinis par la Dclaration univer-selle des droits de lhomme et pour protger les individus detraitements cruels, inhumains et dgradants... La Chambre desreprsentants de Pennsylvanie flicite la CCDH. Les reprsen-tants de la Chambre se souviendront longtemps des noblesefforts humanitaires de la CCDH.

    Rosa Anna CostaPimont, Italie, Conseillre rgionale,Commission pour la sant :

    Nous devons continuer parler pour ceux qui ne lepeuvent pas... En tant quorganisation, nous devons fairepreuve de responsabilit, et mener le combat. Je reconnaisvraiment le travail de la CCDH dans ce domaine... Je consi-dre que [les efforts de la CCDH] devraient tre dveloppspour permettre plus de personnes de voir quelles sortesdabus sont pratiqus par des docteurs pas-si-thiques... Jeveux remercier la CCDH pour ce quelle fait.

    Reconnaissances obtenues par la CCDH

    LeAnna Washington

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    ACCOMPLIR NOTRE MISSIONCCDH en action

    2 3

    4

    Des clbrits sebattent pour lesdroits des enfants

    P

    lusieurs clbrits soutiennent la campagne de CCDHvisant protger les enfant

    des abus psychiatriques : 1) lchanteuse et compositrice LiseMarie Presley tmoignant devanle conseil des rformes du gouvernement amricain sur ladministration de drogues aux enfants pales psychiatres ; 2) le chanteuDavid Pomeranz, plusieurs foircompens au Grammy Awardsse produisant lors dun concert dcharit ; 3) les actrices KristiAlley et Kelly Preston menant lmarche de CCDH pour les droitdes enfants.

    ExpositionsLe sige international d

    CCDH Los Angeles abrite unexposition permanente avec dedocumentaires sur divers aspectde la psychiatrie. 4) Douze expositions itinrantes ont fait tape dande nombreux pays, et notammensur le site du mmorial du campde concentration de Dachau eAllemagne.

    1

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    LA COMMISSION DESCITOYENS POUR LES

    DROITS DE LHOMMELa Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme effectue des enqutes

    divulgue les violations des droits de

    lHomme commises en psychiatrie. Elle

    travaille de concert avec des organismes et dindividus partageant la mme aspiration,

    dont le but commun est dassainir le domai

    de la sant mentale. Elle poursuivra son

    action jusqu ce que disparaissent lespratiques abusives et coercitives de la

    psychiatrie et que les droits et la dignit d

    tous soient respects.

    Commissaires de la CCDH

    Parmi les membres de CCDH figurent des mde-cins, des avocats, des dfenseurs des droits de lhommeet des clbrits qui font entendre leur voix pour fairevaloir les diverses causes humanitaires de la commis-

    sion : 5) lavocat Kendrick Moxon prsidant des audi-tions publiques sur les mauvais traitements psychia-triques ; 6) le Dr Robert Cestari, prsident de CCDHItalie, sadressant aux mdias aprs avoir inspect untablissement psychiatrique ; 7) le Dr Giorgio Antonucci,dItalie, collabore avec CCDH pour montrer que les per-sonnes mentalement dranges peuvent tre aides pardes traitements respectueux de lindividu et mdicauxnon psychiatriques ; 8) le chanteur, compositeur etacteur Isaac Hayes et 9) lcologiste Lawrence Anthonysexpriment tous deux haut et fort contre les atrocits dela psychiatrie.

    5

    6 7

    8 9

    LA MISSIONDE LA CCDH

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    La CCDH a lincroyable chance de travailler avec despersonnes partageant ses efforts pour assainir ledomaine de la sant mentale. Ce sont des personnes au

    courage indniable qui, faisant preuve dintgrit et dunevolont dagir, ont rsist des attaques personnelles et ontmaintenu leur position dans ladversit. Chaque anne, laCCDH Internationale prsente des rcompenses pour lesdroits de lhomme de telles personnes. Parmi ceux-ci oncompte des lgislateurs, des ducateurs, des mdecins, des

    journalistes, des avocats et des auteurs. Ci-dessous les dcla-rations de quelques-uns dentre eux.

    Beverly Eakman

    Cofondatrice du consor-tium national amricain

    pour lducation et

    auteur :

    Selon mon exprience,la CCDH est la seule orga-nisation agissant efficace-ment contre la fraude et lesabus psychiatriques. Ctaitla premire rellementlancer un mouvementcontre cela. Elle a ferme-ment insist sur le droit

    constitutionnel de la per-sonne la libert deconscience. Elle travaille darrache-pied pour protger ledroit de tous les parents diriger lducation de leursenfants. Je rends hommage la CCDH pour son incroyablepersistance .

    Elvira MantheySeule survivante de ltablissement

    psychiatrique nazie Brandenburg-Havel, 2000 :

    Tout au long de mon parcours la recherche de lajustice et pour regagner la dignit humaine dont masur et moi avons t prives (ma sur tant morte dans

    les chambres gaz), jai rencontr beaucoup de genshonntes et bien intentionns. Les membres de la CCDHcomptent parmi eux. Si les gens qui se battent pour lebien et pour la libert, sunissaient, taient vigilants etalertaient les autres, alors cette horreur pourrait nejamais arriver nouveau. Puisse autant de douleur, dedestruction et de mal ne jamais se reproduire. Japprcievotre aide, elle me donne la puissance et le courage decontinuer jusquau jour o les psychiatres allemandsassumeront enfin leur responsabilit pour les crimes deleurs prdcesseurs.

    Janice HillFondatrice de lassociation Overload Network,un groupe cossais qui duque les parents sur labus

    de drogues psychiatriques donnes aux enfants :

    La CCDH est une bonne chose pour nos enfants, noscoles et nos communauts. Cest le genre de groupe ayantdu bon sens et qui-dit-les-choses-telles-quelles-sont. Jesouhaite que tous les parents et professeurs continuentdtre informs avec les informations concrtes de laCCDH. Jespre aussi que chaque parent et professeur a cur de suivre les excellents conseils de la CCDH. Ne per-mettez pas aux diagnostics psychiatriques dangereux, aux

    traitements ou auxdrogues de dtruire la vie

    dun enfant ou son avenir.

    Docteur Mary Ann BlockAuteur, No More ADHD(Plus de THADA), 2002 :

    Je suis trs fire ettrs flatte dtre associe cette remarquable organisa-tion. Le niveau dimplica-tion et de sincrit quimane de chaque individuest vraiment extraordinaire.

    Jai de la chance devous avoir trouve, mais jesais que cela devait se faire. Jai pris conscience du fait queje ntais pas seule dans mon combat pour les droits desenfants, et que je pouvais travailler avec la CCDH pouratteindre les mmes buts. Un travail formidable a taccompli avec les efforts combins de la CCDH et desautres personnes associes cette organisation.Malheureusement, il reste encore une tche importante accomplir.

    Docteur John Breeding,Auteur, The Wildest Colts Make the Best Horses(Les poulains les plus sauvages font les meilleurs

    chevaux) , 2003 : Je suis honor de prendre part aux efforts continus de

    la Commission des Citoyens pour les Droits de lHommequi nous dfend contre les mensonges et les pratiques dan-gereuses de la psychiatrie. Une grande partie de mon travaila t faite en collaboration avec la CCDH et japprcie vive-ment toute son quipe. Il y a une gigantesque discrimina-tion cache de la psychiatrie aujourdhui, dont noussommes tous victimes. La bonne nouvelle est que de plus enplus de gens en sont conscients et que nous sommes de plusen plus nombreux nous mettre laction.

    Tout au long de mon parcours larecherche de la justice et pour regagner

    la dignit humaine dont ma sur et

    moi avons t prives (ma sur tant

    morte dans les chambres gaz) jai

    rencontr beaucoup de gens honntes

    et bien intentionns. Les membres

    de la CCDH comptent parmi eux. Elvira Manthey

    Survivante de leuthanasie nazie

    LA COMMISSION DES CITOYENSPOUR LES DROITS DE LHOMME

    Rcompense le combat pour les Droits de lHomme

    Beverly Eakman

    Mary Ann Block

    Elvira Manthey

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    RECOMMANDATIONSRecommandations

    C O M M I S S I O N D E S C I T O YE N S P O U R L E S D R O I T S D E L H O M M ER e c o m m a n d a t i o n s

    3 3

    Les citoyens et les groupes concerns devraient sans relche dfendre les protections lgaleset rglementaires qui obligent la psychiatrie respecter le droit de chaque individu tre trai-t avec humanit et respect et de reconnatre la dignit inhrente la personne. Ceci inclut laprotection contre une exploitation conomique, sexuelle ou de toute autre forme.

    Des protections juridiques devront tre mises en place pour sassurer que les psychiatres etles psychologues ne peuvent violer la possibilit de chaque personne exercer ses droitscivils, politiques, conomiques, sociaux et culturels tels quils sont dfinis dans la dclaration

    Universelle des droits de lHomme, dans la Convention Internationale sur les droits civils etpolitiques et par dautres instances, tel que lEnsemble des Rgles de Protection pour lesDtenus et les Personnes Emprisonnes.

    Personne ne devrait tre forc recevoir des lectrochocs, de la psychochirurgie, destraitements psychiatriques coercitifs, ou des traitement sous contrainte au moyen de psycho-tropes. Les parents ne peuvent tre contraints autoriser des psychiatres donner des drogues leurs enfants dans les coles. Les gouvernements devraient rendre illgaux de tels abus.

    Les responsables officiels des agences de rgulation et de contrle devraient tre tenus pourresponsables pnalement pour tout dommage caus par des drogues psychiatriques et autres traitements psychiatriques, sil est tabli quils connaissaient ou auraient d connatreleurs effets destructifs.

    Chaque personne qui a t soumise de tels abus devrait tre assiste dans ces dmarchespour dposer plainte auprs de la police et des organismes professionnels, et pour fairequune enqute soit diligente et instruite. Elle devrait aussi obtenir des conseils juridiquesappropris pour dposer une plainte civile pour dommages contre tout psychiatre concern,son hpital, son association ou organisme denseignement.

    Les Nations Unies, les ONG, les groupes de droits de lhomme et les citoyens concernsdevraient travailler ensemble pour crer une nouvelle convention internationale des Droitsde lHomme, signe et ratifie par les tats pour protger les individus contre le contrle

    mental et les abus psychiatriques.

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    Pour plus dinformations :CCHR International

    6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.

    Tlphone : (323) 467-4242 (800) 869-2247www.cchr.org e-mail : [email protected]

  • 8/8/2019 La Commission des Citoyens pour les Droits de Lhomme

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    FAITS IMPORTANTSau sujet de la psychiatrie

    F A I T S I M P O R T A N T Sa u s u j e t d e l a p s y c h i a t r i e

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    La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cepen-dant, dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence

    de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

    2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue