H2 9 a
-
Upload
zahir-hadji -
Category
Engineering
-
view
43 -
download
1
Transcript of H2 9 a
SE TRA - 02608_A_F - Rév. 0 27/06/2005
I - TRAVAUX EN HAUTEUR - ÉQUIPEMENTS UTILISÉS........................................................... 1
1 - Travaux en hauteur ...................................................................................................................... 12 - Équipements utilisés .................................................................................................................... 13 - Risques des travaux en hauteur................................................................................................... 34 - Critères de sélection..................................................................................................................... 45 - Réglementation ............................................................................................................................ 4
II - ÉCHELLES - ESCABEAUX - MARCHEPIEDS ......................................................................... 5
1 - Limites d’utilisation ....................................................................................................................... 52 - Échelles........................................................................................................................................ 6
III - LES ÉCHAFAUDAGES ............................................................................................................. 8
1 - Différents types d’échafaudages .................................................................................................. 82 - Échafaudages de pied ................................................................................................................. 83 - Montage des échafaudages de pied .......................................................................................... 15
IV - PRÉVENTION DANS LA PRÉPARATION ET L’EXÉCUTION DES TRAVAUXSUR ÉCHAFAUDAGES .......................................................................................................... 17
1 - Différentes phases ..................................................................................................................... 172 - Évaluation préalable ................................................................................................................... 173 - Établissement du cahier des charges pour le montage d’échafaudages ................................... 184 - Notice du fabricant ..................................................................................................................... 185 - Réception des échafaudages ..................................................................................................... 186 - Utilisation des échafaudages et contrôle journalier .................................................................... 217 - Modifications d’échafaudages .................................................................................................... 23
V - ÉCHAFAUDAGES ROULANTS .............................................................................................. 24
VI - ÉCHAFAUDAGES VOLANTS ................................................................................................. 25
VII - PLATES-FORMES ÉLÉVATRICES MOBILES DE PERSONNES (PEMP) ............................ 26
1 - Catégories de PEMP.................................................................................................................. 262 - Réglementation .......................................................................................................................... 273 - Vérification et utilisation des PEMP ........................................................................................... 28
VIII - TRAVAUX SUPERPOSÉS - TRAVAUX SUR TOITURE ........................................................ 30
1 - Travaux superposés ................................................................................................................... 302 - Travaux sur toitures ................................................................................................................... 31
IX - ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE .............................................................. 32
1 - Harnais et système d’arrêt de chute........................................................................................... 322 - Formation des travailleurs .......................................................................................................... 343 Vérification des EPI .................................................................................................................... 34
HH 22 -- 99 // AASÉCURITÉ DANS LES TRAVAUX
TRAVAUX EN HAUTEUR
Sécurité dans les Opérations
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
Ce document comporte 35 pages
Ingénieurs enSécurité Industrielle
02608_A_F
1
I - TRAVAUX EN HAUTEUR - ÉQUIPEMENTS UTILISÉS
1 - TRAVAUX EN HAUTEUR
Les travaux en hauteur couvrent une large gamme d’opérations réalisées :
- dans diverses structures industrielles en cours d’exploitation ou à l’arrêt- dans les capacités (colonnes, réservoirs, sphères, etc.)- dans la construction de nouveaux projets- dans la construction ou la réfection d’ouvrages ou de bâtiments
2 - ÉQUIPEMENTS UTILISÉS
Les travaux en hauteur nécessitent l’utilisation :
- d’échelles, escabeaux, marchepieds- d’échafaudages roulant, de pied ou volant- de cordes et harnais- de nacelles- de plates-formes élévatrices mobiles de personnes (PEMP)
D SE
C 32
16 A
Échelles
D SE
C 31
88 A
Escabeau
D SE
C 31
89 A
Corde et harnais
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
2
D SE
C 31
91 A
Échafaudage volant
D SE
C 31
90 A
Échafaudage roulant
D SE
C 32
17 A
Échafaudage de pied
D SE
C 31
92 A
Plate-forme élévatrice mobile de personnes (PEMP)
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
3
3 - RISQUES DES TRAVAUX EN HAUTEUR
Les risques liés aux travaux en hauteur sont nombreux, ils comprennent entre autre :
- la chute de personnes- la chute d’objets- l’effondrement partiel ou complet de l’échafaudage- le renversement de l’échafaudage- l’exposition aux dangers environnants avant évacuation- la manutention de matériel et de matériaux lourds et encombrants- l’électrisation
D SE
C 31
93 A
Risque de chute de personnes
D SE
C 31
94 A
D SE
C 31
95 A
Risque de renversement de l’échafaudage
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
4
4 - CRITÈRES DE SÉLECTION
Le Code du Travail donne la priorité aux mesures de protection collective par rapport aux mesuresde protection individuelle.
C’est-à-dire qu’il faut privilégier :
- les échafaudages et les plates-formes pourvues de garde corps et de plinthe- les plates-formes élévatrices mobiles de personnes (PEMP)
par rapport aux harnais et aux cordes.
Lors de la préparation de travaux en hauteur, il est obligatoire de choisir les protections les mieuxadaptées et de prendre en compte les critères suivants :
- durée et utilisation du poste de travail
- risques
- moyens d’accès :
• adapté à la fréquence d’utilisation, à la hauteur à atteindre, à l’ergonomie• permettant de porter rapidement secours et d’évacuer rapidement en cas d’urgence
5 - RÉGLEMENTATION
À la suite de la directive européenne n°2001/45/CE du 27 juin 2001, la réglementation française achangé en 2004.
Les chapitres du décret n°65-48 du 8 janvier 1965 concernant les échelles et les échafaudages ont étéabrogés.
La nouvelle réglementation comprend :
- le décret n°2004-924 du 1er septembre 2004 (nouveaux articles R 233-13-20 à R 233-13-37ajoutés au Code du Travail)
- l’arrêté du 21 décembre 2004 fixant les conditions de vérification
- la recommandation n° R408 de la CNAMTS du 10 juin 2004 (voir H2-9/B)
Les nouvelles exigences réglementaires recouvrent les points suivants :
- les besoins de chacun des utilisateurs doivent être pris en compte dans la demande (cahierde charges) d’un échafaudage
- la notice du fabricant, le plan de montage et la note de calculs doivent être disponibles surle chantier
- la formation et l’habilitation de tous les travailleurs affectés au montage, au démontage et àla transformation par des travailleurs formés et habilités
- les procédures de réception, de vérification et d’entretien des échafaudages
- la formation des travailleurs ayant accès aux échafaudages
- le renforcement de certaines exigences techniques
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
5
II - ÉCHELLES - ESCABEAUX - MARCHEPIEDS
1 - LIMITES D’UTILISATION
En règle générale, les échelles, les escabeaux et les marchepieds ne doivent pas être utiliséscomme poste de travail, mais uniquement comme moyen d’accès.
Toutefois l’utilisation d’échelles, d’escabeaux et de marchepieds est tolérée :
- en cas d’impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protectioncollective des travailleurs
- lorsque l’évaluation du risque établi que ce risque est faible et qu’il s’agit de travaux decourte durée ne présentant pas de caractère répétitif
Les échelles, les escabeaux et les marchepieds doivent être :
- d’une solidité et d’une résistance adaptée à l’emploi
- utilisés dans des conditions adaptées du point de vue ergonomique
- assurés d’une bonne stabilité au cours des accès et de l’utilisation
- pourvus de marches ou d’échelons horizontaux
Un travailleur doit porter un harnais lorsqu’il utilise une échelle comme poste de travail en élévation. Ildoit être accompagné obligatoirement d’une personne pouvant lui porter secours.
D SE
C 31
96 A
Harnais si l’échelle est un poste de travail
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
6
2 - ÉCHELLES
a - Différents types
Il existe différents types d’échelles pour lesquels il est nécessaire de définir les conditions d’utilisation :
- les échelles fixes : il faut faire une évaluation du risque au regard de la hauteurd’ascension et prévoir des paliers de repos convenablement aménagés. La CNAMTSrecommande de privilégier l’utilisation d’échelles inclinées
- les échelles portables, elles doivent être :
• appuyées et reposées sur des supports stables, résistants et de dimensionsadéquates, afin de demeurer immobile
• fixées dans la partie supérieure ou inférieure de leurs montants, soit être maintenuesen place au moyen de dispositif antidérapant
- les échelles suspendues : elles doivent être attachées de manière sûre et, à l’exceptionde celles en corde, de façon à ne pas se déplacer et à éviter les mouvement debalancement
- les échelles composées ou les échelles à coulisse
Leurs différents éléments doivent être immobilisés les uns par rapport aux autres. Lalongueur de recouvrement des échelles à coulisse doit être suffisante pour assurer leurrigidité (longueur recommandée 1 mètre minimum)
b - Règles d’utilisation
Les échelles d’accès doivent être d’une longueur telle qu’elles dépassent d’au moins 1 mètre le niveaud’accès, à moins que d’autres mesures aient été prises pour garantir une prise sûre.
Elles doivent être utilisées de façon à permettre aux travailleurs de disposer à tout moment d’une priseet d’un appui sûrs. En particulier le port de charges doit rester exceptionnel et limité à des chargeslégères et peu encombrantes. Il ne doit pas empêcher le maintien d’une prise sûre.
Les échelles inclinées doivent former un angle 70° à 75° à l’horizontale. L’échelle doit donc êtreplacée de telle sorte que la distance de son pied à la paroi verticale est comprise entre 1/3 et 1/4 de salongueur.
1 m
75°5
L4
L
70°5
L3
LAu moins
1 m
D SE
C 11
48 A
Dépassementd'une échelle fixe Échelle à coulisse Inclinaison normale des échelles
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
7
Il est interdit de monter plus haut que le 4ème échelon supérieur (équivalent à 1 m à partir du sommetde l’échelle).
Il faut monter et descendre face à l’échelle en se tenant aux échelons et en portant l’outillage dans unsac en bandoulière.
D SE
C 31
97 A
D SE
C 31
98 A
Portage des outils Utilisation des échelles
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
8
III - LES ÉCHAFAUDAGES
1 - DIFFÉRENTS TYPES D’ÉCHAFAUDAGES
Un échafaudage est un équipement de travail, composé d’éléments montés de manière temporaireen vue de constituer des postes de travail en hauteur et permettant l’accès à ces postes ainsi quel’acheminement des produits et matériaux nécessaires à la réalisation des travaux.
Il existe différents types d’échafaudages :
- les échafaudages de pied avec planchers métalliques ou planchers de planches en bois
- les échafaudages roulants
- les échafaudages volants
2 - ÉCHAFAUDAGES DE PIED
a - Constitution
D SE
C 31
99 A
Échafaudage de pied
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
9
Poutre de soutien
Longerons (moises)
Contreventementlatéral
Contreventementhorizontal
ContreventementlongitudinalTravée
Console
Nœuds
Garde corps
Montant
Montant
Plinthe
Ancrage parétrésillon
Amarrage
Poteau
Semelle réglable Semelle non réglable
Traversesprincipales
Bracon, jambe de forceou contre-fiche
Traverse intermédiaire(boulin)
Lisse
Sous-lisse
D SE
C 11
52 B
Constitution d’un échafaudage de pied
Les échafaudages métalliques préfabriqués comportent 6 classes adaptés aux types de travaux :
- classe 1 : pour contrôles et travaux avec outils légers et sans stockage de matériaux sur lesplanchers
- classes 2 à 5 : pour situations intermédiaires. En règle générale, les planchers de classe 4sont prescrits dans les raffineries et les industries chimique et pétrochimique
- classe 6 : travaux lourds (par exemple la maçonnerie) et stockage de matériaux sur lesplanchers
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
10
Le tableau ci-dessous explicite ces 6 classes.
Charges de calcul pour les planchers de travail
Classe
Chargeuniformément
répartie
Charge concentréesur une surface
500 mm × 500 mm
Charge concentréesur une surface
200 mm × 200 mm
Charge sur une surfacepartielle
kN/m2 kN kN kN/m2surface partielle A
m2
1 0,75 1,50 1,00 pas applicable
2 1,50 1,50 1,00 pas applicable
3 2,00 1,50 1,00 pas applicable
4 3,00 3,00 1,00 5,00 0,4 . A
5 4,50 3,00 1,00 7,50 0,4 . A
6 6,00 3,00 1,00 10,00 0,5 . A
Tableau extrait de la norme NF HD 1000
Classes d’échafaudages
b - Appuis et supports
– Il faut accorder une grande attention aux appuis qui doivent être de résistance suffisante.
– L’extrémité des montants reposant sur le sol est soutenue par une embase. Les embases reposentsur une cale qui compensent les irrégularités de l’appui.
– Certains montants doivent être pourvus d’un vérin de réglage.
– Les montants (ou poteaux) doivent être parfaitement verticaux.
– Il faut utiliser des éléments compatibles de même origine et dans les conditions où ils ont ététestés.
c - Planchers
• Planchers métalliques
Il faut prescrire de préférence les plateaux métalliques préfabriqués.
Un choix judicieux permet :
- de réduire le temps de montage
- de s’assurer que la charge utile est indiquée de manière visible et inaltérable sur chaqueélément de plancher
- d’offrir des éléments de planchers avec adhérence maximale
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
11
- les plateaux métalliques préfabriqués du plancher doivent être bien fixés aux cadres avecun dispositif anti-soulèvement
Attention : certains monteurs omettent de placer ces dispositifs pour réduire le tempsde montage. Ils doivent être repérés et mis en demeure de se conformer à laréglementation. La vie des utilisateurs d’échafaudages est en jeu.
- les planchers doivent être horizontaux. Il faut prévoir une largeur minimum de 0,90 m pourla circulation sur plancher
• Planchers en planches de bois
– À défaut, l’utilisation ponctuelle de planchers en planches de bois est tolérée.
– Les planches jointives doivent avoir un écart inférieur à 2,5 mm entre planches immobilisées.
– L’épaisseur des planches doit être de 40 mm minimum, leur largeur de 20 cm minimum.
– Les extrémités des planches doivent être gaufrées (ferrage).
– Les planches doivent être en bon état et exemptes de nœuds.
Au m
oins
40 m
m
Au moins200 mm
Nœud plat Nœud double
Nœud non adhérant Nœud avec amorcede fissure
Dimensions
Ferrage aux abouts
Planches à éliminer
OUI
OUI
D SE
C 11
54 B
Caractéristiques des planches d’échafaudage
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
12
– Pour les planches se recouvrant partiellement, il faut prévoir un recouvrement de 20 cm minimum,soit 10 cm de part et d’autre du boulin support.
– Pour les planches installées bout-à-bout, il faut prévoir deux boulins à 20 cm l’un de l’autre et à 10cm du bord de celles-ci.
– La portée maximum entre 2 boulins ne peut pas dépasser 1,50 m.
– Les boulins doivent être fixés à leurs extrémités.
Minimum0,20 m
0,10 m
0,10 m 0,10 m
1,50 m
Plus d'1,50 m
0,10 m
D SE
C 11
53 B
Montage des planches d’échafaudage
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
13
d - Accès
– Il faut prévoir une distance maximale de 20 m entre 2 accès.
– Il faut privilégier :
• les tours d’accès avec palier et portillon• les escaliers• les échelles inclinées, trappes auto-rabattables et garde-corps supplémentaire côté vide
Montant en tube aciermaintenu par colliers surstructure
Plinthe réglableen hauteur
500
Portillon en profilé d'aluminiummonté sur axes inclinés et désaxéspour assurer une fermeture automatique
D SE
C 11
55 B
1 m
500
Disposition des échelles (droites) pour accès sur échafaudage à paliers multiples
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
14
3
2
1
Plancher de travail
Dispositif anti chute
Mini 2 m
Min
i 1 m
Chicane
Palier intermédiaire
Palier intermédiaire
Nota : 1 • Les chicanes sont toujours parallèles aux échelles 2 • Si travaux sur palier intermédiaire montage obligatoire de dispositif anti-chute
D SE
C 11
56 B
Disposition des échelles (inclinées) pour accès sur échafaudage à paliers multiples
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
15
e - Protections collectives
La prévention des chutes est assurée par des garde-corps, placés à une hauteur comprise entre 1 et1,10 m et comportant :
- une plinthe de butée de 10 à 15 cm- une main courante- une lisse intermédiaire à mi-hauteur
3 - MONTAGE DES ÉCHAFAUDAGES DE PIED
• Formation des monteurs
Les échafaudages doivent être montés, démontés ou modifiés sous la direction d’un personnecompétente et par des travailleurs ayant reçu une formation adéquate et spécifique,conformément à l’annexe 3 de la R408.
• EPI du personnel de montage
Le personnel de montage est équipé en permanence de ses EPI :
- un harnais de préférence avec deux longes (le personnel s’attache à partir de 1 m au-dessus du sol)
- un casque avec mentonnière
- un gilet de sauvetage, si le travail a lieu au-dessus de l’eau
• Travail isolé interdit
Un monteur ne peut jamais travailler isolément sur un échafaudage.
• Proximité de lignes électriques aériennes
La distance réglementaire à respecter pour éviter l’électrisation est de :
- 3 m min si tension < 50 kV- 5 m min si tension = ou > 50 kV
• Vérifications
Avant tout montage, l’entreprise de montage doit vérifier le bon état des éléments à la sortie dumagasin et à l’arrivée sur le site de montage. Le matériel endommagé et/ou rouillé ne doit pas êtreréparé, mais mis au rebut et détruit.
Tous les éléments de l’échafaudage doivent être correctement fixés entre eux. Vérifier que toutes lesclavettes de fixation sont bien montées. Vérifier que les planchers et les plinthes sont bienimmobilisés.
Tous les éléments doivent être compatibles, de même origine et utilisés dans des conditions où ils ontété testés.
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
16
• Échafaudage installé contre un ouvrage
Lorsqu’un échafaudage est installé contre un ouvrage ou une façade, il est interdit de laisser un videsupérieur à 20 cm entre le bord du plancher et l’ouvrage contre lequel il est établi. Si le vide estsupérieur à 20 cm, il faut installer un garde corps.
1 m
ètre
0,45
m 0,15
m
Moins de0,20 m
D SE
C 11
53 C
Échafaudage sur ouvrage
• Signalisation
Au début du montage d’un échafaudage, une pancarte “accès interdit” doit être posée aux pieds dece dernier en attendant la vérification et la réception de conformité technique.
La zone de montage ou de démontage doit être balisée par le personnel de l’entreprise de montage.
D SE
C 32
00 A
Échafaudage nonconforme.
Accès interdit
Balisage lors du montage d’un échafaudage
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
17
IV - PRÉVENTION DANS LA PRÉPARATION ET L’EXÉCUTION DE TRAVAUX SURÉCHAFAUDAGES
1 - DIFFÉRENTES PHASES
Différentes phases dans la préparation et l’exécution de travaux sur échafaudages sont à prendre encompte :
- évaluation préalable
- établissement du cahier des charges pour l’appel d’offres
- étude, notice du fabricant, plans et note de calcul
- montage
- vérification avant mise en service
- utilisation, vérification périodique, maintenance
- modification (à éviter, sauf si nécessaire) ; elle doit être suivie d’une vérification aprèsmodification pour renouveler l’autorisation d’utilisation
- vérification avant remise en service
- démontage
2 - ÉVALUATION PRÉALABLE
Aujourd’hui, la prévention concernant l’utilisation d’un échafaudage passe par une évaluationpréalable des techniques d’accès et des moyens les plus appropriés ; elle comprend :
- le choix du matériel en conformité avec les normes européennes de fabrication
- l’implication de tous les utilisateurs et une meilleure prise en compte de leurs besoinsspécifiques lors de la préparation des travaux lors de l’élaboration du cahier des charges
- une meilleure prise en compte des contraintes de site
- la disponibilité obligatoire sur chantier de :
• la notice du fabricant
• des notes de calcul
• des configurations types d’échafaudages ou des plans de montage, d’utilisation etde démontage
- la formation adéquate et spécifique des travailleurs montant les échafaudages
- la formation adéquate et spécifique des travailleurs ayant accès aux postes de travailsur échafaudages
- les procédures de réception
- la prise en compte de la co-activité
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
18
3 - ÉTABLISSEMENT DU CAHIER DES CHARGES POUR LE MONTAGED’ÉCHAFAUDAGES
La recommandation R408 présente en annexe 8 un modèle de “Notice descriptive à compléter par lesprescripteurs” d’échafaudages. S’il est prévu plusieurs utilisateurs de l’échafaudage, chaqueentreprise concernée doit transmettre ses besoins spécifiques au donneur d’ordres.
4 - NOTICE DU FABRICANT
L’annexe 1 de la R408 résume le contenu de la notice du fabricant. Il ne faut pas confondre lesfabricants d’échafaudages avec les monteurs d’échafaudages. Les fabricants vendent ou louent dessystèmes d’éléments d’échafaudage de leur conception aux entreprises de montage d’échafaudages.
La notice du fabricant doit être disponible sur le chantier pour consultation par toute personne désirantvérifier de manière détaillée la conformité du matériel ou du montage d’un échafaudage lors de savérification avant mise en service, lors de son utilisation, de sa modification ou à la suite d’un accident.La notice du fabricant doit être imprimée sur papier plastifié pour augmenter sa longévité et sa facilitéd’utilisation.
5 - RÉCEPTION DES ÉCHAFAUDAGES
a - Vérifications
L’arrêté du 21 décembre 2004 définit le contenu, les conditions d’exécution et la périodicité desvérifications générales périodiques, des vérifications lors de la mise en service et de la remise enservice après toute opération de démontage et remontage ou modification d’un échafaudage.
La réglementation distingue :
- les vérifications avant mise ou remise en service. À faire par le donneur d’ordres et lemonteur. Elles comportent :
• un examen d’adéquation (échafaudage approprié aux travaux, risques évalués, …)• un examen de montage (conforme à la notice de montage, plans de montage, …)• un examen de l’état de conservation (vérification technique, ancrages, …)
- faire un PV de réception et consigner dans le registre de sécurité (voir annexes 6-7 R408)
- les vérifications journalières se résument à un examen d’état de conservation (consignersur le registre de sécurité si réparation)
- la vérification trimestrielle, qui se résume à un examen d’état de conservation avecconsignation sur le registre de sécurité
- la vérification par un organisme agréé sur demande de l’inspection du travail avecconsignation sur le registre de sécurité
• Examen d’adéquation
Cet examen consiste à vérifier que l’échafaudage est approprié aux :
- travaux que l’utilisateur prévoit d’effectuer- risques auxquels les travailleurs sont exposés
Cet examen consiste également à vérifier que les opérations prévues sont compatibles avec lesconditions d’utilisation définies par le fabricant.
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
19
• Examen de montage et d’installation
Cet examen consiste à vérifier que l’échafaudage est monté et installé de façon sûre :
- conformément à la notice d’instructions du fabricant
- conformément au plan de montage établi par une personne compétente, lorsque laconfiguration de montage ne correspond pas à un montage prévu par la notice du fabricant
• Examen de l’état de conservation
Cet examen consiste à vérifier que les éléments constitutifs sont en bon état de conservation pendanttoute la durée de l’installation :
- présence et bonne installation des dispositifs de protection collective et des moyens d’accès
- absence de déformation permanente ou de corrosion
- présence des éléments de fixation ou de liaison, absence de jeu décelable
- bonne tenue des éléments d’amarrage (ancrage, vérinage), absence de désordre au niveaudes appuis et des surfaces portantes
- présence de tous les éléments de calage et de stabilisation
- bonne fixation des filets et des bâches, continuité du bâchage
- continuité, planéité, horizontalité et bonne tenue des planchers
- visibilité des indications relatives aux charges admissibles
- absence de charges dépassant ces limites admissibles
- absence d’encombrement des planchers
b - Pose des panneaux d’autorisation d’accès réglementé
Une fois l’échafaudage réceptionné, il faut enlever les panneaux “accès interdit” et les remplacer parles panneaux d’autorisation “accès réglementé” à proximité de chaque accès à l’échafaudage. Lesmodèles de panneaux adoptés par le GIES sont en annexe.
Les panneaux mentionnent :
- le numéro repère de l’échafaudage ou le numéro de procès verbal
- le nom de l’entreprise de montage
- le nom du donneur d’ordres
- la date de réception par le monteur et le donneur d’ordres
- les conditions d’utilisation (limites de charges autorisées)
- le nom des entreprises autorisées à utiliser l’échafaudage
- le nom du responsable à contacter en cas de constat d’anomalies
- le nom et la signature des vérificateurs du monteur et du donneur d’ordres
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
20
IDENTIFICATION DU CONSTRUCTEUR
ECHAFAUDAGE CONFORMEau cahier des charges et adapté aux besoins
des entreprises utilisatrices.Modification interdite par du personnel non
qualifié MONTEUR
CHARGE ADMISSIBLEUniformément répartiesur planchers
IDENTIFICATION DU DEMANDEUR
ACCES UNIQUEMENT AUTORISE AUXUTILISATEURS DECLARES
Tout utilisateur de l'échafaudage doit avoir reçu une formationet posséder une attestation de compétence de son employeur.
La vérification journalière est confiée aux entreprises utilisatrices.
ENTREPRISES UTILISATRICESAUTORISEES
ACCES REGLEMENTE
AUTORISATION D'ACCES SUR UN ECHAFAUDAGEN° de l'Echafaudage :........................... ..................N° du Procès Verbal :...............................................
Les utilisateurs doivent s'assurer avant d'utiliser unéchafaudage que la réception par le constructeur et ledonneur d'ordre a bien été effectuée.
Nom du responsable échafaudeurà joindre en cas de non conformité :
Vérification trimestrielle effectuée par le constructeur
ENTREPRISE
SIGNATURE
ENTREPRISE
SIGNATURE
Date de réception
Date de réception..................................................
.......................................................
Kg/m2
D SE
C 32
01 A
Exemple de panneau d’autorisation d’accès
c - Réception des échafaudages par les entreprises qui les utilisent
Lorsqu’un échafaudage est utilisé par plusieurs entreprises, il n’est pas nécessaire que ces entreprisesréalisent les vérifications avant utilisation et les vérifications trimestrielles à condition que :
- les vérifications aient été réalisées en tenant compte de leurs besoins et de leurs conditionsd’utilisation
- ces conditions ne mettent pas en cause les résultats des vérifications
Le responsable de chaque entreprise utilisatrice doit s’en assurer. Il s’assure que l’échafaudage estconforme pour répondre à son besoin et il s’engage à ne pas le modifier.
Dans le cas où une ou plusieurs entreprises n’ont pas communiqué leurs besoins spécifiques audonneur d’ordres lors de l’élaboration du cahier des charges, le responsable de chacune de cesentreprises doit réaliser les vérifications nécessaires telles que décrites ci-dessus et demanderl’autorisation d’utiliser l’échafaudage au maître d’œuvre.
Par ailleurs, chaque chef d’entreprise doit toujours être en mesure de présenter les documents faisantétat des conditions de réalisation des vérifications ainsi que de leurs résultats.
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
21
d - Formation du personnel travaillant sur échafaudage
Les travailleurs accédant à un échafaudage et l’utilisant comme poste de travail doivent être formés àcet effet.
Par conséquent, les chefs d’entreprise devraient délivrer une attestation de formation à leursemployés appelés à utiliser un échafaudage comme poste de travail.
Le référentiel de compétences des personnels travaillant sur échafaudages est défini à l’annexe 5 dela recommandation R408.
6 - UTILISATION DES ÉCHAFAUDAGES ET CONTRÔLE JOURNALIER
Tout utilisateur effectue un contrôle journalier de l’échafaudage. Les points suivants sontexaminés :
- s’assurer que les limites de charges ne sont pas dépassées
- maintenir l’échafaudage en sécurité et prendre les mesures compensatoires lorsquecertaines protections collectives ont été déposées pour les besoins d’une intervention
- tenir compte de la co-activité en ne créant pas de risque pour les travailleurs avoisinant
- signaler toutes les anomalies et les faire rectifier par le monteur
Pour toute anomalie constatée lors d’une utilisation d’un échafaudage, le vérificateur (qui peut êtrel’utilisateur ou le donneur d’ordres) contacte le responsable désigné de l’entreprise de montage.
Ce responsable peut être représenté par du personnel spécialement mis à la disposition desentreprises utilisatrices dans le but de modifier et de maintenir les échafaudages conformes.
Il est interdit de :
- déverser du matériel contre les poteaux
- laisser tomber du matériel sur le plancher
- courir et sauter sur le plancher
- encombrer les planchers
- laisser tomber du matériel du haut d’un plancher
- monter sur les garde-corps ou les plinthes
- grimper sur l’échafaudage pour accéder au plancher
- travailler à partir des moyens d’accès
- disposer des planches sur les lisses ou les sous-lisses pour rehausser le niveau du postede travail
- se pencher à l’extérieur des garde-corps
- utiliser l’échafaudage pour des travaux différents de ceux pour lequel il a été conçu
- accéder à l’échafaudage sans autorisation
- enlever ou changer de place les panneaux d’interdiction ou d’autorisation d’accès
- prolonger un échafaudage ou réunir 2 échafaudages par un plateau
- enlever les protections collectives sans compensation
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
22
D SE
C 32
04 B
80 kg 160 kg 400 kg
Quelques situations à risques
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
23
7 - MODIFICATIONS D’ÉCHAFAUDAGES
Les échafaudages ne peuvent être montés, démontés ou sensiblement modifiés que sous la directiond’une personne compétente et par des travailleurs qui ont reçu une formation adéquate et spécifiquesaux opérations envisagées (articles R231-36 et R231-37 du Code du Travail).
Il est interdit aux utilisateurs de rester sur un échafaudage en cours de modification.
Pour toute modification d’échafaudages, il faut :
- évacuer le personnel utilisant l’échafaudage
- remplacer le panneau “accès réglementé” par un panneau “accès interdit” apposé demanière très visible
- bloquer les accès avec du ruban de balisage
- exécuter la modification par le personnel habilité de l’entreprise de montage
Après modification, il faut procéder à une nouvelle réception de l’échafaudage (vérification avantremise en service).
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
24
V - ÉCHAFAUDAGES ROULANTS
La réglementation relative aux échafaudages de pied est applicable aux échafaudages roulants.
Le déplacement ou le basculement inopiné des échafaudages roulants lors du montage, du démontage et del’utilisation doivent être empêchés par des dispositifs appropriés.
En pratique, il faut :
- caler et fixer les échafaudages roulants pendant leur utilisation de manière à empêcher toutdéplacement
- déployer les dispositifs (telles que béquilles métalliques) empêchant leur basculement
- bloquer les roues pour éviter qu’elles tournent ou pivotent
- limiter la hauteur du plancher le plus élevé à 3 fois la largeur de la base développéeavec les béquilles
- avant tout déplacement, faire descendre les travailleurs avec leurs matériels et leurs outils.Il est interdit de demeurer sur un échafaudage roulant lors de son déplacement
D SE
C 32
15 A
Échafaudage roulant avec béquilles et blocage des roues
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
25
VI - ÉCHAFAUDAGES VOLANTS
Assez rarement utilisés dans l’industrie hormis :
- sur les bacs de stockage (peinture)- lors de travail de BTP
Ils doivent respecter certaines règles de construction et d’utilisation telles que :
Maximum 3,50 m
Maximum 8 m
Maximum 1,75 m
Maximum 0,50 m
D SE
C 11
49 A
1 m
0,15 m
0,15 m
Côté façade
Côté extérieur
0,45 m
0,70 m
D SE
C 11
50 A
Échafaudage volant
D SE
C 32
05 A
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
26
VII - PLATES-FORMES ÉLÉVATRICES MOBILES DE PERSONNES (PEMP)
1 - CATÉGORIES DE PEMP
Il existe 6 catégories (3 types et 2 groupes) de PEMP :
Catégorie 1A Catégorie 1B
Catégorie 2A Catégorie 2B
Catégorie 3A Catégorie 3BD'après doc OPPBTP
D SE
C 15
43 A
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
27
- 3 types de PEMP en fonction de la position de la plate-forme de travail lors de la translation(déplacement)
Type Position de la plate-forme lors du déplacement
1 Déplacement du châssis support est admis uniquement avec la plate-forme en position de transport (position repliée)
2Déplacement du véhicule support est admis avec plate-forme enposition élevée ; la commande de translation est localisée uniquementen bas sur le chariot porteur (véhicule)
3Déplacement du chariot est admis avec la nacelle en position élevée ;la commande de translation du chariot est possible depuis la nacelleet depuis le chariot porteur
Types de PEMP
- 2 groupes en fonction du type d’élévation
Groupe Type d’élévation
A Élévation uniquement suivant l’axe vertical
B Élévation multidirectionnelle
2 - RÉGLEMENTATION
a - Textes et décrets
La réglementation comprend :
- le décret n°98-1084 du 2 septembre 1998 (les articles R 233-13-01 à R 233-13-19 et lesarticles R 233-32 à R 233-41) ont été ajoutés au Code du Travail
- l’arrêté du 30 novembre 2001 fixe les conditions de vérification
- la recommandation R386 de la CNAMTS (décembre 1999) définit les conditions d’utilisationet les habilitations requises pour les utilisateurs de PEMP
b - Levage de personnes
– Il n’est permis qu’avec les équipements de travail et les accessoires prévus à cette fin.
– Toutefois, des équipements de travail non prévus pour le levage de personnes peuvent être utiliséslorsque :
- il y a impossibilité technique d’utiliser un équipement conçu pour le levage des personnes
- les opérations pour lesquelles l’emploi d’un équipement conçu pour le levage despersonnes exposeraient celles-ci à un risque plus important
- il faut porter secours en urgence et/ou évacuer des personnes
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
28
c - Autorisation de conduite et habilitation des opérateurs de PEMP
Chaque opérateur de PEMP doit être en possession d’une autorisation de conduite délivré par sonemployeur.
Pour se faire, le chef d’entreprise doit s’assurer que l’opérateur :
- possède un CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité)
- et déclaré médicalement apte pour un travail en hauteur
- a reçu les instructions sur les conditions d’utilisation du PEMP
3 - VÉRIFICATION ET UTILISATION DES PEMP
a - Vérification des PEMP
Les PEMP doivent être vérifiés lors de la mise ou remise en service.
Cette vérification comprend :
- un examen d’adéquation
- un examen de l’état de conservation
- une épreuve statique
- une épreuve dynamique
Une vérification doit également être effectuée dans les cas suivants :
- lors d’un changement du site d’exploitation
- lors d’un changement des conditions d’utilisation sur le même site
- après le démontage et le remontage de l’appareil de levage
- après un remplacement, une réparation ou une transformation importante
b - Utilisation des PEMP
En plus des risques liés aux travaux en hauteur, il faut prendre en compte les risques propres àl’utilisation des PEMP :
- risques liés aux mouvements de la nacelle et du chariot porteur (lorsque l’appareil estcommandé depuis la nacelle)
- risques de basculement de l’appareil sur un sol non horizontal
- risques de coincement de l’opérateur en nacelle
- risques de chute de l’opérateur
C’est pourquoi il faut respecter les dispositions suivantes :
- pour une PEMP de types 1A, 1B, 3A et 3B, il faut prévoir une équipe de 2 personnes,l’opérateur et le surveillant :
• l’opérateur, titulaire d’une autorisation de conduite, manœuvre la plate-forme
• le surveillant au sol, titulaire d’une autorisation de conduite, guide l’opérateur, alerteles secours en cas de besoin et assure la surveillance de l’environnement
• le poste de commande de secours des PEMP de type 3A et 3B situé en bas sur lechariot porteur doit être manœuvrable à tout moment
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
29
- pour une PEMP de types 2A et 2B, il faut prévoir une équipe de 3 personnes, l’opérateur,le surveillant et le conducteur du véhicule porteur :
• l’opérateur en plate-forme, titulaire d’une autorisation de conduite
• le surveillant au sol, titulaire d’une autorisation de conduite, chargé d’aider en cas demanœuvre délicate, ou en situation d’urgence (secours et dépannage)
• le conducteur du véhicule, titulaire d’une autorisation de conduite
De plus, les opérateurs travaillant en hauteur sur la plate-forme mobile doivent porter leurséquipements de protection individuelle (EPI) et être munis d’un harnais et d’un casque avec jugulaire.
Garder sesdistances
Habilitation
Chauffeur :permis
poids–lourd
Chauffeuren double
poste
GIES
ATTENTION
DANGER
D SE
C 32
07 A
Utilisation d’une PEMP de catégorie 2B
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
30
VIII - TRAVAUX SUPERPOSÉS - TRAVAUX SUR TOITURE
1 - TRAVAUX SUPERPOSÉS
Ils peuvent être réalisés à l'extérieur ou à l'intérieur de capacités et nécessitent le respect desdispositions suivantes :
- travaux à l'extérieur :
• protéger les niveaux par des filets ou des platelages étanches
• bien veiller au placement des groupes de soudages ou compresseurs d'air afin queles gaz d'échappement n'incommodent pas les exécutants en hauteur
• attacher les outils et autres matériels de démontage ou de remontage
• en cas de soudage ou sablage en hauteur, protéger l'environnement par des bâches
D SE
C 32
08 A
Filets de protection Outils attachés
Dispositions prises lors de travaux superposés
- travaux dans les capacités :
• chaque niveau de travail sera séparé du supérieur et inférieur par des planchesétanches
• chaque niveau de travail aura sa ventilation propre
Si ces conditions ne peuvent être remplies, il faudra faire intervenir les exécutants, chacun à leur tourafin d'éviter tout risque.
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
31
2 - TRAVAUX SUR TOITURES
Le décret du 8 Janvier 1965 traite des problèmes posés par ces travaux (dangers de glissades, rupturedes matériaux peu résistants, chutes).
Lors d'opérations sur couvertures en matériaux peu résistants, "les travailleurs … doivent travailler surdes échafaudages, plates-formes, planches ou échelles leur permettant de ne pas prendre directementappui sur ces matériaux".
… "lorsque l'observation des prescriptions précédentes est reconnue impossible … il y a lieu soit demettre des ceintures ou baudriers de sécurité à la disposition des travailleurs soit d'installer au-dessusde la toiture … des dispositifs destinés à retenir les travailleurs en cas de chute" (Art. 159).
La recommandation R 343 de la CNAM "travaux sur couvertures en matériaux peu résistants" apportedes précisions techniques à ce sujet.
Enfin l'article R 232-1-5 du C.T. (applicable le 1er Janvier 1996) impose : "l'accès et l'intervention surles toits en matériaux fragiles, n'offrant pas une résistance suffisante ne peuvent se faire que dans lesconditions définies par la réglementation en matière de protection et de salubrité applicable auxtravaux du bâtiment et des travaux publics, prévue par le décret du 8 Janvier 1965 modifié".
Les travaux sur toitures font très souvent, à l'heure actuelle, dans les grandes entreprises industrielles,l'objet d'un permis de travail spécifique.
D SE
C 32
09 AButée de
sécuritéGarde-corps
Eclissage
Filet
Exemples de protections collectives lors de travaux sur toiture
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
32
IX - ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
1 - HARNAIS ET SYSTÈME D’ARRÊT DE CHUTE
a - Limite d’utilisation
Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent pas être mis en œuvre, la protection destravailleurs doit être assurée au moyen d’EPI :
- harnais
- système d’arrêt de chute (système de liaison) ne permettant pas de chute de plus d’unmètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d’une chute de plus grande hauteur
Lorsqu’un travailleur fait usage d’un équipement de protection individuelle pour un travail en hauteur,ce travailleur ne doit jamais rester seul et il faut pouvoir lui porter secours dans un tempscompatible avec la préservation de sa santé.
b - Harnais
Seul le harnais est autorisé pour les travaux en hauteur. Les ceintures (sangle tour de taille) et lesbaudriers (ceinture à bretelles) sont à proscrire compte tenu des efforts exercés sur le corps lors de lachute.
Il comporte généralement une ou deux longes de 1 mètre. Les longes plus longues doivent êtrepourvues d’un amortisseur de chute limitant les effets de la chute à 1 mètre.
D SE
C 32
12 A
Harnais de sécurité
Ceinture
Bretelles
Pointd'ancrage
Systèmede liaison
Harnais
Sous-fessières
Cuissards
D SE
C 32
10 A
Détail d’un harnais de sécurité
D SE
C 32
11 A
Longe de 1 m avec boucles
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
33
c - Système amortisseur de chute
Les systèmes de liaison sont répertoriés en 3 classes :
- classe I : systèmes antichutes à dispositif de coulissement et blocage sur un supportd’assurance sensiblement vertical (corde, câble ou rail métallique)
- classe II : systèmes antichutes à dispositif tendeur automatique d’enroulage/déroulage etblocage d’une loge (câble, corde ou sangle)
- classe III : systèmes à frein spécifique absorbeur d’énergie cinétique associé à une longesouple (corde ou sangle)
Les systèmes antichutes (classes I et II) ne doivent être employés que si l’on dispose de pointsd’ancrage au-dessus de l’utilisateur, sinon il faut utiliser les systèmes de classe III.
• Connecteur/antichute à rappel automatique/harnais(maximum 20° avec la verticalité)
• Ancrage/longe/absorbeur d'énergie/harnais
D SE
C 11
83 B
Système antichute à rappel automatique (EN 360) Système avec absorbeur d'énergie (EN 355)
• Support d'assurance-flexible/antichutemobile/longe/harnais
• Support d'assurance-rigide/antichutemobile/(longe)/harnais
D SE
C 11
83 C
Système avec antichute mobile sur supportd'assurance flexible (EN 353-2)
Système avec antichute mobile sur supportd'assurance rigide (EN 353-1)
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
02608_A_F
34
Les points d’ancrage doivent être sûrs. S’il n’en existe pas au voisinage au poste de travail, un câbled’assurance (ligne de vie) doit être mis en place. Les recommandations R166, R167 et R167 bis de laCNAMTS précisent la détermination et l’utilisation de tels câbles.
D SE
C 11
83 D
Ligne de vie
2 - FORMATION DES TRAVAILLEURS
L’employeur doit préciser dans une notice les points d’ancrage, les dispositifs d’amarrage prévuspour la mise en œuvre de l’équipement de protection individuelle ainsi que les modalités de sonutilisation.
Les travailleurs, qui utilisent un équipement de protection individuelle (EPI) contre les risques de chute,doivent donc être formés avec un entraînement au port de cet EPI. Ils doivent également êtreinformés :
- des risques contre lesquels ils sont protégés- des consignes d’utilisation des EPI- des instructions ou consignes concernant les EPI- de leurs conditions de mise à disposition
3 - VÉRIFICATION DES EPI
L’arrêté du 19 mars 1993 s’adresse aux EPI soumis à vérification périodique et notamment auxsystèmes de protection individuelle contre les chutes de hauteur (harnais et cordes). Il prescrit :
- une vérification de l’état général des coutures et des modes de fixation est requisedepuis moins de 12 mois au moment de leur utilisation
- le respect des instructions de stockage, élimination des équipements périmés
- la vérification doit être effectuée par des personnes qualifiées dont la liste est tenue àdisposition de l’inspecteur du travail
- le résultat des vérifications générales périodiques est consigné dans le registre de sécurité
- après une chute, il faut vérifier toutes les coutures du harnais et remplacer la longe. Unelonge qui a été sollicitée une seule fois est irrécupérable et doit être immédiatementéliminée et détruite
HH 22 -- 99 // AA
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training