Fedelec magazine 168 - FR
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© E
aton
MEMBER OF:
ANNEE 31 - AVR/MAI/JUI 2015
168magazineFEDELEC
be
GROUPE TECHNORD
L’expertise locale au service
d’une ambitieuse fusion
hospitalière
ELECTRO VERBEKE
D’un couvent à un centre de
soins résidentiels
ELECTRO VAN DE PUTTE
Techniques plus performantes
et savoir-faire pour la Maison de
Repos ‘Val de Fleurs'
Bureau de dépôt Ostende X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
tebis.quicklinkQuand l'évolution devientsynonyme de simplicité !
tebis.quicklink désigne le nouveau mode de configuration des produits radios. Il ne nécessite ni formation, ni outil de configuration spécifique.Les produits tebis.quicklink sont destinés à enrichir les installations électriques traditionnelles grâce à une combinaison complète d'émetteurs (ex : détecteurs de mouvement solaires), de récepteurs et d'émetteurs-récepteurs.Ils font tous partie du standard KNX et restent donc programmables par le TX100B ou ETS.
www.hager.be
Ann_quicklink_A4_Belge_FR_pro_Layout 1 02/04/12 08:28 Page1
tebis.quicklinkQuand l'évolution devientsynonyme de simplicité !
tebis.quicklink désigne le nouveau mode de configuration des produits radios. Il ne nécessite ni formation, ni outil de configuration spécifique.Les produits tebis.quicklink sont destinés à enrichir les installations électriques traditionnelles grâce à une combinaison complète d'émetteurs (ex : détecteurs de mouvement solaires), de récepteurs et d'émetteurs-récepteurs.Ils font tous partie du standard KNX et restent donc programmables par le TX100B ou ETS.
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Colofon
Chers lecteurs,
En tant que nouveau Président de Fedelec, c’est la première fois que je m’adresse à
vous par le biais du magazine.
C’est un grand honneur mais aussi une grande responsabilité d’exercer la prési-
dence d’une organisation professionnelle qui entretemps compte plus de 1500
membres.
Qu’il s’agisse d’indépendants, de PME ou de toutes grandes entreprises, elles
représentent ensemble toutes les spécialités au sein de la branche de l’électrotech-
nique. Cela fait de nous une organisation sectorielle très représentative pour les
installateurs.
A ce sujet, je souhaite avant tout remercier mon prédécesseur, Monsieur Antoine
Van Lierop, pour son dévouement pendant de longues années. Au cours de sa pré-
sidence, il a pris l’initiative de remettre en question le fonctionnement de Fedelec et
de donner le départ pour la mise en place d’une nouvelle structure.
Le but est de préciser ensemble avec les membres la vision et la stratégie de Fedelec
et de mieux mettre au point l’organisation en fonction de cette stratégie.
Notre positionnement au sein de la plateforme STS et à l’égard de la Confédération
construction est compris dans cet exercice.
Ce sont de nombreux points importants pour une fédération sectorielle telle que
Fedelec qui ont été amorcés sous la direction de mon prédécesseur et auxquels
nous continuerons à travailler avec le Conseil d’administration en entier ainsi qu’avec
l’équipe de Fedelec.
Nous vivons dans un monde en constante évolution, aussi et surtout sur le plan
technologique.
La tâche de Fedelec est de suivre cela de très près. Quels sont les dangers pour
notre secteur, quelles sont les opportunités et comment pouvons-nous y répondre?
Qu’attendent les membres précisément de nous?
Via le fonctionnement au sein de nos comités sectoriels et groupes de travail, nous
essayons de formuler des réponses à ce sujet. L’avis de nos membres est d’un inté-
rêt capital et détermine nos actions.
A ce niveau, des démarches importantes ont déjà
été entreprises et en tant que nouveau Président de
Fedelec, je compte bien m’y consacrer afin de les déve-
lopper plus loin.
Karl Neyrinck,
PrésidentMEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONPhilip Declercq, Rudy GunstT 056 77 13 10 | F 056 77 13 11E [email protected]
PUBLICITE - CONSEILFCO Media,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]
CONCEPTION GRAPHIQUEMarieke VeysE [email protected]
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEUR RESPONSABLEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
MAGAZINE OFFICIEL DE FEDELEC: FEDERATION NATIONALE DES ENTREPRENEURS INSTALLATEURS-ELECTRICIENS
DIRECTEUR FEDELECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
preface
product news 48
FEDELEC en ACTIon 05 - 11
TECNOLEC informe
FEDELEC dossier
ProjeTS
events
Plafonds fiscaux 2015 13
Réforme du soutien aux installations photovoltaïques grandes puissances 14
Nouveaux membres 17
VOLTA la nouvelle organisation centrale du secteur de l’électrotechnique! 18
Armatures - caractéristiques optiques 20
Aménagements malins pour véhicules professionnels 23
’expertise locale au service d’une ambitieuse fusion hospitalière 24
“Les défis de l’installateur-électricien sont également les nôtres” 28
D’un couvent à un centre de soins résidentiels 30
L’Académie TRILUX ouvre ses portes aux installateurs-électriciens (Benelux) 34
Techniques plus performantes et savoir-faire
pour la Maison de Repos ‘Val de Fleurs' 36
Plateforme d’alimentation électrique pour les mariniers 40
New Security: succès sur toute la ligne 42
Journée promotionnelle de l’éclairage durable 2015 45
Smart Building: mythe et réalité 47
contenu
45
23
40
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Depuis longtemps déjà, nous avons
des membres installateurs qui siègent
dans un jury d’écoles. Certains parmi
eux ont attiré notre attention sur le fait
que certains jeunes n’étaient pas vrai-
ment prêts au niveau professionnel à la
fin de leurs études.
Les raisons à cela sont multiples: soit
il s’agit de l’attitude des jeunes, soit le
programme des cours n’est pas donné
comme il se doit, soit l’école ne dispose
pas (ou peu) de matériel adapté aux
cours pratiques, soit ni le professeur, ni
les jeunes n’ont pu suivre suffisamment
de stages appropriés. La raison peut
certes aussi se trouver ailleurs.
Notre section régionale Fedelec
Flandre orientale a pris l’initiative, il y a
quelques années, de réunir différents
acteurs afin d’analyser la situation,
d’en tirer des conclusions et d’élaborer
des solutions. C’est ainsi que naquit le
E-consortium.
Cette initiative connut un succès
énorme grâce surtout au dévoue-
ment des “pionniers” dont Johan
FEDELEC veut participer à l’amélioration des parcours d’apprentissage pour les jeunes qui veulent devenir électricien
Lambrechts, Christiaan Crucke et
André Overdulve.
C’est pour cette raison qu’il a été déci-
dé d’étendre l’initiative à toutes les pro-
vinces et de confier la “coordination” du
projet à Formelec.
Quel en est le but? Nous voulons,
en concertation, avec les écoles, les
entreprises, les industries (fabricants)
et les organismes de contrôle, partir à la
recherche d’un certain nombre de cri-
tères pour que les cours et les stages se
déroulent de manière plus qualitative.
Nous voulons ainsi atteindre une posi-
tion de conduite étendue à toutes les
provinces.
Cette concertation provinciale a
démarré en mars 2015 et toutes les
provinces seront impliquées au fur et à
mesure.
Après une première enquête et sur
base des résultats, des actions seront
menées pour préparer les entreprises
le mieux possible à l’apprentissage sur
le lieu de travail et pour atteindre un lieu
de travail de qualité.
Une nouvelle action pourrait être le
développement d’un bon parcours
d’apprentissage pour les entreprises.
D’autres actions en cours comme
proposer un e-module en matière de
coaching seront optimalisées dans ce
cadre. A côté de cela, les bonnes pra-
tiques émanant des entreprises seront
rassemblées et distribuées aux entre-
prises, écoles et centres de formation.
Fedelec est convaincu que l’apprentis-
sage sur le lieu de travail est fondamen-
tal pour pouvoir avoir une bonne forma-
tion. Nous allons donc soutenir à fond
les actions coordonnées à partir de
Formelec et veillerons à ce que les lieux
d’expérience professionnelle soient les
plus qualitatifs possibles.
En ce moment, nous sentons nous-
mêmes que nos entreprises ont besoin
d’un accompagnement supplémen-
taire à ce niveau.
FEDELEC en action
Assemblée générale de Fedelec Liège
Le 9 mars dernier, pour son Assemblée
Générale, la section de Fedelec Liège
avait invité Mr. Monsieurs de SGS à
présenter les dernières évolutions du
RGIE.
Après avoir présenté le champ d’appli-
cation et les différentes définitions du
RGPT devenu RGIE, Michel Monsieurs
a évoqué l’Arrêté Royal du 4 décembre
2012 concernant les prescriptions mini-
males de sécurité des installations élec-
triques sur les lieux de travail, à savoir
l’évaluation des risques et les mesures
de préventions générales (Section II).
Il a ensuite évoqué le contrôle des ins-
tallations électriques, la compétence et
la formation des travailleurs et enfin les
dispositions finales.
Toute ancienne installation élec-
trique devait satisfaire au plus tard le
31/12/2014 aux dispositions de la sec-
tion II et au plus tard le 31/12/2016 aux
dispositions des articles 8 et 9.
L’employeur pouvant cependant
"dépasser cette date avec un délai
maximum de 2 ans seulement en ce qui
concerne les dispositions des articles 8
et 9, à condition que soit établit avant
l’expiration de cette date un plan détaillé
d’exécution".
L’exposé particulièrement complet n’a
pas manqué de faire réagir les nom-
breux installateurs présents et s’est ter-
miné par un repas convivial.
Fedelec magazine | 5
Identification du personnel et enregistrement des présences sur chantier. Qu’en est-il exactement pour les installateurs-électriciens?
Les électriciens peuvent-ils donc se le
procurer?
La réponse est non, car le
Construbadge n’est disponible que
pour les entreprises qui ressortent de
la CP de la construction (CP 124, RSZ-
préfixe 024, 026, 044 ou 054).
Que doivent donc bien avoir les élec-
triciens?
Avant tout, il faut faire une nette distinc-
tion entre l’identification des personnes
et l’enregistrement obligatoire des pré-
sences sur les chantiers dont le mon-
tant est supérieur à 800.000 euros.
En ce qui concerne l’identification,
le secrétaire d’état a fait savoir qu’il a
l’intention d’imposer l’obligation d’une
identification visuelle à tous ceux qui
travaillent sur un chantier. Le secteur
de la construction a développé un sys-
tème particulier et basé sur initiative
volontaire, à savoir le Construbadge en
question.
D’autres secteurs, dont le nôtre,
peuvent également mettre au point un
badge propre à leur secteur, mais est-
ce bien recommandé?
Lors d’une discussion récente avec le
secrétaire d’état, nous avons posé la
question s’il ne serait pas plus logique
d’utiliser la carte d’identité électronique
(e-ID) comme moyen d’identification.
Vu que tout le monde doit avoir sa carte
d’identité en poche, disposer d’un
badge supplémentaire a-t-il un sens ou
pas?
En fait, il est vrai que la carte d’iden-
tité électronique peut en théorie servir
comme moyen d’identification mais
certaines données ne sont pas consul-
tables pour le moment, entre autres
celles se rapportant à l’employeur.
Les services du secrétaire d’état exa-
minent en ce moment si la carte d’iden-
tité électronique peut être adaptée (ce
qui demande aussi quelques adapta-
tions légales) afin qu’elle puisse égale-
ment servir comme moyen d’identifica-
tion sur les chantiers.
Ceci en ce qui concerne la partie “iden-
tification”.
Abstraction faite de ceci, il y a l’obliga-
tion d’enregistrement des indépen-
dants, employeurs et intérimaires sur
les chantiers au-dessus des 800.000
euros (qui correspondent au montant
total des travaux).
Bien que la législation n’impose aucun
système d’enregistrement, l’ONSS met
bien à la disposition des personnes
concernées un outil d’enregistrement
“Checkinatwork”.
Celui-ci peut être utilisé de 4 manières
différentes:
1. Le service en ligne: via un PC qui se
trouve au siège de l’entreprise, l’enre-
gistrement de la présence de chaque
personne se trouvant sur le chantier se
fait via un accès sécurisé sur le portail
de la sécurité sociale.
2. Le gateway: les présences sont enre-
gistrées sur un PC central qui se trouve
sur le chantier et qui dispose d’une
connexion internet et d’un lecteur de
carte pour e-ID. Chaque personne pré-
sente sur le chantier enregistre via ce
PC sa présence sur le chantier (e-ID,
numéro de registre national ou numéro
Limosa pour le personnel détaché).
3. Le service mobile en ligne: chaque
personne enregistre sa présence sur le
chantier au moyen d’un smartphone ou
d’une tablette via un accès sécurisé sur
le portail de la sécurité sociale.
4. Le service Web: votre système
d’enregistrement existant (planning,
track-and-trace, badge de travail,…)
communique avec le service Web pour
enregistrer la présence.
En tant qu’installateur-électricien, vous
disposez donc déjà de diverses pos-
sibilités afin de remplir vos obligations
légales.
N’y aura-t-il donc pas de badge propre
à notre secteur?
Cela dépendra finalement des pro-
chaines discussions dans ce dossier.
Ou bien, ce sera tout simplement la
carte d’identité électronique légale-
ment et fortement sécurisée qui sera
utilisée comme moyen d’identification
et avec laquelle on pourra également
s’enregistrer, mais s’il s’avérait que ce
n’est pas possible, il faudra vraisembla-
blement mettre au point un système de
badge excédant le secteur, en d’autres
termes identique pour différents sec-
teurs.
Beaucoup de questions nous par-
viennent encore concernant cette
matière, surtout parce que les ouvriers
du secteur de la construction dis-
posent maintenant du “Construbadge”
qui leur permet de s’identifier sur le
chantier.
FEDELEC en action
6 | Fedelec magazine
Le 25 février, à l’initiative de la section
de Fedelec Verviers, a eu lieu une ren-
contre entre Mr Paque de RESA et les
installateurs-électriciens de Fedelec.
Près de 40 entreprises étaient inscrites
pour assister à l’évènement.
Mr Paque a répondu à toutes les ques-
tions de la salle mais, pour faciliter sa
tâche, Fedelec avait bien fait les choses
en demandant aux installateurs d’en-
voyer avec leur bulletin d’inscription
leur(s) question(s).
Celles-ci ont donc pu être fournies
à RESA la veille pour que Mr Paque
puisse se préparer au mieux.
Parmi les nombreuses demandes
des installateurs, ceux-ci souhaitent
que les coordonnées de RESA soient
plus facilement accessibles. Il a aussi
été demandé que des personnes de
contact soient déterminées, notam-
Soirée RESA
ment pour les installations de grande
puissance photovoltaïque.
Enfin, Mr Paque a souvent renvoyé les
installateurs au règlement C1/107 du
Synergrid pour justifier les positions de
RESA.
Globalement, cette soirée a permis
aux installateurs et au gestionnaire
de réseau de mieux appréhender les
contraintes auxquelles chacun est
confronté.
La soirée aura été un franc succès au
point que l’expérience pourrait être réé-
ditée dans le futur, notamment avec
ORES. Elle s’est terminée autour de
petits pains et de quelques verres.
FEDELEC en action
Fête de Nouvel An pour les membres de Fedelec Bruxelles-Hal-Vilvorde
Le 6 février 2015 la section régionale de
Fedelec Bruxelles-Hal-Vilvorde a organi-
sé comme chaque année une rencontre
entre les membres pour célébrer la nou-
velle année de travail.
Place to be: Bowling Stones à Wemmel.
Les membres y furent accueillis par les
administrateurs de la section locale sous
la direction du Président François Léon.
Après la réception, les membres purent
exercer leurs talents sur la piste de bow-
ling.
Fedelec magazine | 7
17ème Nuit des Electriciens - What a Night!
Le vendredi 27 mars 2015 dans les
Salons Waerboom, fut tenue l’Assem-
blée générale statutaire extraordi-
naire suivie de la traditionnelle Nuit
des Electriciens. Pour cette édition, ce
fut au tour de la section régionale de
Fedelec Bruxelles-Hal-Vilvorde d’or-
ganiser, avec le soutien du secrétariat
national, cet évènement annuel.
Durant l’Assemblée générale, Willy
Pauwels, directeur de Fedelec, a don-
né un aperçu du rapport d’activités de
l’année 2014 en mettant l’accent sur la
manière d’aborder des matières spé-
cifiques au secteur et sur les services
que nous pouvons donner. Il a égale-
ment fait un exposé quant au dévelop-
pement et au rajeunissement de la nou-
velle équipe administrative. La nouvelle
composition du Conseil d’administra-
tion ainsi que le changement de pré-
sident furent également entérinés.
Pendant que les administrateurs assis-
taient à l’assemblée, leurs partenaires
purent assister à une présentation du
maître chocolatier Marc Nevens de la
Maison du Chocolat d’Alost. Outre sa
démonstration, une dégustation cir-
constanciée permit aux personnes pré-
sentes de goûter aux différentes prépa-
rations et saveurs chocolatières.
Après la réunion et la présentation
des chocolats, tout le monde prit part
à la réception du banquet et 240 invi-
tés prirent ensuite place à table pour
déguster le délicieux repas. Pendant le
repas se tinrent les discours d’usage.
En premier lieu, ce fut le président de
la section organisatrice de Fedelec
Bruxelles-Hal-Vilvorde, Monsieur
Francois Léon, qui prit la parole pour
remercier les personnes présentes ain-
si que les partenaires pour leur soutien
à cet évènement. Ensuite, ce fut au tour
du président sortant Monsieur Antoine
Van Lierop d’exprimer ses remercie-
ments pour les expériences qu’il a
pu partager pendant ces 5 dernières
années et d’annoncer le nouveau pré-
sident de Fedelec national, Monsieur
Karl Neyrinck. Celui-ci loua à son tour
son prédécesseur pour le travail qu’il a
accompli et insista sur la solide colla-
boration et le respect au sein de l’orga-
nisation et l’intégration dans les struc-
tures de la Confédération construction.
Après ces discours et que le dessert
fut consommé, les invités purent se
déhancher au son de l’orchestre. Et les
amateurs furent nombreux!
Nous remercions tous les sponsors !
FEDELEC en action
8 | Fedelec magazine
FEDELEC a organisé des speeddatings moyenne et haute tension
Fedelec a organisé quelques ses-
sions d’information en Flandres et en
Wallonie au cours des mois d’avril et de
mai selon la formule speeddating, un
concept qui partage les participants en
petits groupes; ils peuvent ainsi obtenir
de la part de chaque exposant les infor-
mations nécessaires.
Le sujet abordé lors du speeddating
concernait les installations de moyenne
et haute tension, comment les instal-
ler correctement, les entretenir et les
enclencher.
Par cette initiative, Fedelec s’adressa
aussi bien aux installateurs électrotech-
niques qui ont déjà de l’expérience en
moyenne et haute tension mais aussi
aux installateurs qui n’ont pas encore
d’expérience pratique en MT & HT mais
qui voudraient bien accéder à ce mar-
ché pour pouvoir installer eux-mêmes
des installations MT & HT. Fedelec veut
aussi qu’ils aient ainsi une meilleure vue
de cette partie du cahier de charges ou/
et pour qu’ils aient des notions suffi-
santes des méthodes et matériaux pour
pouvoir enclencher les transforma-
teurs existants chez des clients dans le
cadre de travaux à exécuter ou après
un délestage dû à une interruption ou à
une chute de tension. Les entreprises
disposant d’une connexion haute ten-
sion propre, les bureaux d’étude ainsi
que les grandes entreprises générales
et gestionnaires de distribution furent
également invités.
Ce fut à chaque fois Kris Van Dingenen
(directeur adjoint de Fedelec) qui se
chargeât de souhaiter la bienvenue aux
participants et de donner les commen-
taires pratiques quant au déroulement
de cette soirée. Ensuite ce fut au tour du
responsable du gestionnaire de réseau
de distribution régional de prendre la
parole et de commenter les nouvelles
prescriptions techniques, Synergrid
C2/112, pour le raccordement au
réseau de distribution HT. Ensuite, les
différents groupes (environ 10 installa-
teurs par groupe) purent prendre place
et s’arrêter aux stands de DEBA, EME,
SCHNEIDER ELECTRIC, SIEMENS et
VINCOTTE. Au cours du réseautage qui
eut lieu ensuite, les participants mon-
trèrent encore beaucoup d’intérêt pour
les modules de démonstration mis en
place.
COMPOSITION DU NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Anvers: De Prins Peter, Administrateur
Anvers: Ennekens Jan, Administrateur
Brabant Flamand: Corbeels Fanny, Administrateur
Brabant Flamand: Robert Roger, Administrateur
Brabant Wallon: Millet Charles, Administrateur
Brabant Wallon: Focant Luc, Délégué complémentaire
Bruxelles: Leon François, Administrateur
Bruxelles: Rassaerts Yvan, Administrateur
Flandre Occidentale: Desauw Vera, Administrateur
Flandre Occidentale: Vanden Berghe Lode, Administrateur
Flandre Occidentale: Neyrinck Karl, Président
Flandre Orientale: Pieters Jan, Administrateur
Flandre Orientale: Overdulve André, Administrateur
Hainaut Ouest: Bontems Jean-Marie, Administrateur
Hainaut Sud: Colonnello Danilo, Administrateur
Limbourg: Thijs Erik, Administrateur
Limbourg: Berings Freddy, Délégué complémentaire
Liège: Carabin José, Administrateur
Liège: Wittevrongel Christian, Délégué complémentaire
Namur: Hallaux Delphine, Administrateur
Namur: Dekoninck Nicolas, Délégué complémentaire
Verviers: Laurent Jean-Pierre, Administrateur
Verviers: Loop Henri, Délégué complémentaire
FEDELEC en action
Fedelec magazine | 9
FEDELEC en action
Les achats groupés pour des pro-
duits standards destinés aux
consommateurs (mazout, électricité,
gaz naturel, pellets, bois de chauf-
fage, etc…) constituent un phéno-
mène de société inévitable. C’est
un moyen d’atteindre en une seule
action un grand nombre de clients
potentiels. Nous constatons aussi
que depuis peu des achats groupés
sont proposés pour des installations
techniques. Mais dans ce cas, selon
Fedelec, nous sommes dans une
toute autre situation.
Une installation technique exige dans
la plupart des cas une analyse indi-
viduelle avec une dimension particu-
lière pour laquelle il faut tenir compte
en outre de l’environnement dans
lequel cette installation sera réalisée.
De plus, il ne faut pas omettre l’as-
pect service et entretien inhérent aux
nouvelles installations.
En d’autres termes, ce n’est pas si
évident à réaliser de manière opti-
male via une formule d’achats grou-
pés. Des conditions liées doivent être
déterminées en fonction de la tech-
nologie et être respectées.
Voici les conditions liées les plus
importantes pour les organisateurs
d’achats groupés pour des installa-
tions d’énergie renouvelable:
• Exigences de qualité
- Prévoir dans les documents d’ins-
cription pour les installateurs des cri-
tères où peuvent participer unique-
ment les entreprises qui répondent à
des exigences de qualité liées à l’ins-
tallation de l’énergie renouvelable en
question.
- Prévoir dans les documents d’ins-
cription pour les installateurs des
contrôles sous forme d’audit sur le
travail fourni, au prorata du nombre
d’installations effectivement exécu-
Les installations d’énergie renouvelable: Achats groupés
tées et prévoir des mesures de correction
(avec contrôles a posteriori).
• Contrôle des installateurs inscrits
- Ont-ils un accès à la profession (inscrip-
tion BCE)? (Peuvent-ils en réalité effec-
tuer les installations d’énergie renouve-
lable en question?)
Contrôler sur: http://kbopub.economie.
fgov.be/kbopub/zoekwoordenform.
html?lang=fr
- Ont-ils des dettes auprès du
Gouvernement (risque de faillite)?
Fisc: https://eservices.minfin.fgov.be/
portal/fr/public/citizen/services/attests
ONSS: https://www.socialsecurity.be/
web7/ppr/?lang=fr
• Opter pour des installateurs locaux
Non seulement cela peut se révéler
important lors de l’installation mais cela
limitera également les déplacements
pour le service après-vente et pour la
maintenance ce qui est aussi bien pour
l’environnement que pour le budget du
client final.
• N’accepter qu’un seul niveau de sous-
traitance (pas de sous-traitant d’un sous-
traitant) et exiger les mêmes conditions
des sous-traitants que des entrepreneurs
principaux. Faites que les installateurs
intéressés voulant travailler avec un sous-
traitant, les mentionnent lors de la phase
d’inscription.
• Exiger qu’il y ait toujours quelqu’un pré-
sent sur le chantier parlant la langue de la
Région du client (français ou néerlandais).
• Grouper les inscriptions dans des lots
n’excédant pas 200 prospects en fonc-
tion de leur situation géographique. Ceci
est plus abordable pour les installateurs
de petite taille mais qui sont bien organi-
sés.
• Laisser la possibilité aux installateurs
de faire offre pour autant de lots qu’ils
veulent mais limiter finalement le nombre
maximal de lots qui peuvent leur être
attribués à 2 ou 3 par exemple. De cette
manière, pourra être évité qu’une grande
entreprise recueille tous les lots avec des
sous-traitants qui ne fourniraient peut-
être pas la qualité souhaitée à cause de
prix contraignants.
• Préciser très clairement ce qui est com-
pris dans le prix et ce qui ne l’est pas.
• Autoriser que la fixation du prix soit dif-
férenciée. Ainsi une installation de pan-
neaux photovoltaïques sur un toit plat ou
sur un toit en pente auront des prix dis-
tincts. La toiture sur laquelle l’installation
est réalisée aura également une influence
notable.
Projet concret CLEAR de Test-Achat:
Achats groupés pour des installations
PV en Belgique
CLEAR est l’acronyme de “enabling
Consumers to Learn about, Engage with
and Adopt Renewable energy technolo-
gies”. Ce projet européen concerne cinq
pays: la Belgique, l’Espagne, l’Italie, le
Portugal et les Pays-Bas. Les consom-
mateurs de ces pays semblent encore
hésitants face au discours relatif aux
énergies renouvelables. L’expérience et la
connaissance de différentes associations
européennes de consommateurs (Test-
Achat en Belgique) ont permis d’identifier
trois facteurs constituant des obstacles
majeurs:
• les consommateurs connaissent mal les
avantages des systèmes d’énergie renou-
velable et ne disposent pas d’information
suffisante et personnalisée permettant de
franchir le pas;
• le manque de confiance, tant dans les
technologies que dans les installateurs/
vendeurs;
• le coût d’achat élevé de ces systèmes.
Les deux premiers obstacles identifiés
Position de Fedelec: Des achats groupés pour les installations en ENR acceptables uniquement sous conditions.
10 | Fedelec magazine
Il faut un cadre de qualité plus large que RESCert
Fedelec a organisé en collaboration
avec les fédérations ICS (chauffa-
gistes et sanitaristes) et UBF-ACA
(techniciens du froid) fin 2014 et
début 2015 dif férentes réunions
d’information et de concertation en
Flandre et en Wallonie via les diffé-
rents comités de filière:
- Comité de filière installations photo-
voltaïques
- Comité de filière pompes à chaleur
- Comité de filière installations ther-
miques solaires
Outre la discussion des cadres de
soutien et de la publicité nécessaire
pour stimuler les installations d’éner-
gie renouvelable, il y eut discussion
au sujet de RESCert.
RESCert
RESCert représente la transposition
belge de la directive européenne
2009/28/EG du 23 avril 2009 pro-
mouvant l’utilisation de l’énergie
émanant de sources renouvelables.
RESCert signifie Renewable Energy
System Certification et détermine la
certification de personnes (agréation
de compétences) qui installent des sys-
tèmes d’énergie renouvelable de petite
taille (voir www.rescert.be).
Il s’agit de 6 technologies:
- Installations photovoltaïques
- Installations solaires thermiques pour la
préparation d’eau chaude sanitaire
- Installations solaires thermiques pour
systèmes combinés (CC/ECS)
- Pompes à chaleur
- Systèmes géothermique peu profonds
- Chaudières biomasses
Il y a grosso modo 3 conditions pour pou-
voir comme personne être considérée en
tant que RESCert:
- Remplir les conditions pour l’accès à la
profession
- Avoir une expérience professionnelle de
3 ans (non applicable pour les certificats
comme candidat)
- Suivre la formation et réussir l’examen
dans un centre agréé
Le certificat coûte 250 euros et est valable
pendant 5 ans. Kris Van Dingenen
David Germani
devront être levés en impliquant les
consommateurs dans des commu-
nautés web sur les technologies renou-
velables et en publiant les résultats de
tests et d’informations pertinentes sur
les énergies renouvelables: voir www.
my-renewable-energy.org. Ce lien vous
permettra de voir que des communau-
tés web ont également été mises en
place pour les chauffe-eaux solaires, les
pompes à chaleur et les poêles à pel-
lets. Pour le moment, il n’y aura qu’un
achat groupé pour les installations PV.
La dernier obstacle concerne le coût
des achats et doit être levé, selon le pro-
jet, en organisant des achats groupés.
Concrètement, Test-Achat a lancé un
appel à candidatures pour participation
à des achats groupés d’installations de
panneaux photovoltaïques <10KW pour
particuliers ou personnes morales. Ces
achats groupés font partie intégrante du
projet CLEAR.
• Les candidatures des installateurs
de systèmes photovoltaïques sont à
envoyer par courrier sous simple enve-
loppe scellée au plus tard pour le 29 mai
2015 à 16h00, le cachet de la poste fai-
sant foi, à Test-Achats – département
CCPS P&A à l’attention de Mr Christian
Dedoncker – 13, rue de Hollande 1060
Bruxelles.
• Le grand public pourra s’inscrire à
partir du 15 juin jusqu’au 31 août pour
l’achat groupé d’installations PV de
CLEAR (Test-Achat).
Toutes les informations ainsi que les
conditions et les documents de parti-
cipation seront disponibles sur le site
internet de Fedelec:
- CLEAR présentation générale
- Appel à candidature
- Annexe 1 Contrat type
- Annexe 2 Descriptif installation -
cahier de charges
- Annexe 3 Descriptif de la procédure
d’enchères
- Annexe 4 Feuille de route
FEDELEC en action
Points noirs selon Fedelec, ICS
et UBF-ACA
- L’obligation de suivre des forma-
tions Energie Renouvelable par
des personnes ne donne aucune
garantie que le résultat (= l’installa-
tion) sera en ordre. Il faut plus qu’une
simple formation pour obtenir une
installation de qualité.
- Les entreprises d’installation esti-
ment qu’il est inutile que chaque
intéressé, quelle que soit la connais-
sance préalable éventuelle, doive
participer à une formation préétablie
(bien qu’étendue) avant de pouvoir
participer à un examen qui abou-
tit à un certificat de compétence.
Plus particulièrement, les certificats
de compétences sur la personne
augmentent le risque "d’acheter"
des membres du personnel, ce qui
constitue souvent un frein pour les
entreprises qui veulent procéder à la
formation des membres de leur per-
sonnel.
Fedelec magazine | 11
12 | Fedelec magazine
Construire est dans notre ADNNotre service le prouve aussi
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Epargne à long terme
La prime maximale de l'épargne à long
terme (assurances Pension et Décès) est
calculée en fonction des revenus profes-
sionnels nets imposables. Pour l'année
de revenus 2015 (exercice d'imposition
2016), elle s'élève à € 169,20 + 6 % des
revenus professionnels nets imposables,
montant plafonné à € 2 260. La marge fis-
cale disponible doit toutefois être évaluée
en tenant compte des avantages fiscaux
éventuels liés au remboursement d'un
crédit hypothécaire.
Epargne-pension
Dans le cadre de l'épargne-pension (Vita
Pension chez Fédérale Assurance), la
prime annuelle maximale pour l'année de
revenus 2015 s'élève à € 940.
Engagement individuel de pension
pour travailleurs salariés
La cotisation patronale pour un enga-
gement individuel de pension en faveur
de travailleurs salariés (VIP Plan chez
Fédérale Assurance) est plafonnée à
€ 2 330 (taxe de 4,4 % comprise) pour
Les assurances-vie et les crédits hypothécaires offrent des perspectives
intéressantes d'un point de vue fiscal. Voici un condensé des principaux
plafonds fiscaux en vigueur pour l'année 2015 (exercice d'imposition
2016).
l'année de revenus 2015. Dans les limites
de la règle des 80 %, les cotisations
payées par le travailleur lui-même ne sont
soumises à aucune limitation.
Pour l'épargne-pension, l'épargne à long
terme et l'engagement individuel de pen-
sion, l'avantage fiscal est de 30 % de la
prime versée.
Pension complémentaire libre pour
indépendants (PCLI)
Pour la PCLI (Vita PCLI), la prime maxi-
male s'élève à 8,17 % des revenus pro-
fessionnels nets imposables revalorisés
d'il y a 3 ans (revenus 2012 donc), avec un
montant maximal de € 3 027,09 (plafond
2015), ce qui représente € 756,77 par
trimestre. Les primes sont déductibles
au titre de charges professionnelles, de
sorte que les avantages fiscaux sont cal-
culés au taux d'imposition marginal. Le
revenu sur base duquel les cotisations
sociales sont calculées est diminué du
montant de la prime PCLI, ce qui vous
permet de payer moins de cotisations
sociales.
Crédit hypothécaire: déduction
pour habitation propre et unique
Depuis le 1er janvier 2015, la déduction
fiscale accordée pour un crédit hypothé-
caire s'élève à
• Wallonie et Bruxelles: € 3 050
• Flandres:
- emprunts contractés jusqu'au
31.12.2014: € 3 040
- emprunts contractés à partir du
01.01.2015: € 2 280
moyennant toutefois certaines condi-
tions. La déduction est majorée de € 80
pour les familles ayant au moins 3 enfants
à charge. La déduction fiscale pour habi-
tation propre et unique est forfaitaire et
indépendante du montant des revenus
ou de l'emprunt. En fait, les montants for-
faitaires cités ci-dessus se composent
de deux parties: un montant de base et
un montant complémentaire de € 760
applicable pendant les 10 premières
années du crédit (ou jusqu'à l'année où
l'assujetti devient propriétaire d'une deu-
xième résidence). Le montant déduc-
tible global comprend tant les intérêts
et les amortissements en capital que les
primes d'assurance-vie.
(Par Federale Assurance)
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Plafonds fiscaux 2015
fedelec dossier
Fedelec magazine | 13
Réforme du soutien aux installations photovoltaïques grandes puissances
Cette révision comprend 3 nouvelles
dispositions concernant l'octroi de cer-
tificats verts aux nouveaux projets pour
les différentes filières d'énergie renouve-
lable:
- Préalablement à la réalisation du pro-
jet, le porteur de projet doit réserver ses
certificats verts à l'avance auprès de
l'administration. La notification de cette
réservation par l'Administration garan-
tit au futur producteur l'octroi de certifi-
cats verts pour ses futures productions
vertes;
- La méthode de calcul du nombre de CV
octroyé a changé; le nombre de certifi-
cats verts auxquels le producteur a droit
est le produit de sa production d'électri-
cité par un facteur Keco tenant compte
de l'investissement réalisé, par un facteur
Kco2 tenant compte des émissions de
CO² et par un coefficient correcteur qui
tient compte du prix de l'électricité;
- La garantie de rachat des certificats
verts auprès d'ELIA est automatique
pour les nouveaux projets qui ont été
réservés et ne nécessite plus l'introduc-
tion d'un dossier auprès de l'Administra-
tion comme auparavant; ainsi, l’octroi sur
10 ans est désormais automatique et ne
nécessite plus un examen de la rentabi-
lité du projet par l’Administration.
Dans le détail, voici les étapes à suivre
pour l’installateur:
La réservation
Elle s’effectue auprès de l’Administration
dans la limite de l'enveloppe annuelle
globale de certificats verts. Pour 2015,
l’enveloppe de CV est de 79.600, soit
environ 400 projets sur la base de la taille
moyenne des installations photovol-
taïques grandes puissances réalisées
jusqu’ici.
L’enveloppe est déterminée par le
Gouvernement Wallon de manière à
atteindre une production de 8.000 GWh
d'électricité renouvelable en Wallonie à
l'horizon 2020. Cette enveloppe annuelle
globale est répartie dans chaque filière
de production d'électricité verte.
Le premier jour de chaque trimestre, l'Ad-
ministration publie sur le site:
- le nombre de dossiers de demande
s'étant vu ouvrir le droit à l'obtention de
certificats verts;
- la quantité annuelle estimée de cer-
tificats verts pour chaque filière par an
ayant fait l'objet d'une réservation;
- le volume de certificats verts estimés
restants pour chaque filière;
- le nombre de dossiers en liste d'attente
pour chaque filière.
De cette manière, vous pourrez savoir
si votre projet est susceptible de rentrer
En 2014, le Gouvernement Wallon a décidé de réformer le mécanisme de soutien aux énergies renou-
velables, grandes puissances. Une nouvelle procédure administrative est d’application depuis le
1er janvier 2015 (on parle ici de projets dont la date RGIE se situe après le 1er janvier 2015 inclus).
Pour faire le point sur toutes ces modifications, Fedelec avec EDORA ont été à l’initiative d’une session
d’information présentée par la CWaPE et l’Administration en février dernier. La plus grande salle de réu-
nion de la CWaPE eut les plus grandes difficultés à recevoir tous les installateurs intéressés par le sujet.
Ceux-ci purent assister aux présentations puis poser leurs questions.
fedelec Dossier
14 | Fedelec magazine
dans l'enveloppe de certificats verts pour
la filière concernée.
S'il n'y a plus de disponibilité dans l'enve-
loppe pour votre projet, le dossier est mis
en attente.
Le 1er septembre de l'année en cours,
tous les certificats verts qui n'ont pas
été réservés sont rassemblés sur une
enveloppe « inter-filière » où chaque filière
peut en bénéficier à hauteur de 115% de
l'enveloppe filière initiale. L'enveloppe
« inter-filière » sert à octroyer des certi-
ficats verts aux projets qui sont mis en
attente et à ceux qui sont introduits après
cette date. S'il n'y a plus de disponibilité
dans l'enveloppe « inter-filière », le dos-
sier est reporté sur l'enveloppe de l'an-
née suivante.
L'Administration dispose de 45 jours à
la réception d'un dossier complet au
sein de l'Administration pour analyser
le dossier et vérifier que la demande
de certificats verts rentre dans l'enve-
loppe. L'Administration notifie alors au
demandeur sa décision par courrier et
la décision est également transmise à la
CWaPE.
Enfin, lorsque votre installation est
construite, vous devez obtenir un cer-
tificat de garantie d'origine (à ne pas
confondre avec le «label de garantie
d'origine») relatif à votre installation de
production d'électricité verte, établi par
un organisme agréé pour les certificats
verts en Wallonie. Vous devez donc
adresser à la CWaPE une demande pré-
alable d'octroi des labels de garanties
d'origine (voir plus bas).
Attention: Votre site de production ne
bénéficiera d'un octroi de CV et, le cas
échéant, de LGO pour une période de
production de 10 ans qu'à dater du relevé
d'initialisation des compteurs réalisé par
votre organisme agréé certificats verts.
A qui s’adresser?
Le demandeur doit être la personne phy-
sique ou morale qui peut prétendre au
droit de réservation des certificats verts
pour le site de production concerné dans
la demande.
Il faut utiliser le formulaire correspondant
à l’énergie utilisée (celui-ci est à téléchar-
ger sur le site de l’Administration:
http://energie.wallonie.be/fr/
panneaux-photovoltaiques-d-
une-puissance-superieure-a-10-kw.
html?IDD=96292&IDC=8141).
Où adresser le formulaire?
DGO4 - Direction de l'organisation
des marchés régionaux de l'énergie
Chaussée de Liège,140-142
5100 JAMBES
Certification de votre installation
(CGO)
Préalablement à l’octroi de certificats
verts, vous devez obtenir un Certificat de
Garantie d'Origine (CGO) relatif à votre
installation de production d'électricité
verte établi par un organisme agréé pour
les certificats verts en Wallonie.
L’organisme agréé, que vous aurez choisi
pour établir ce CGO, va attester que votre
installation réponde aux prescriptions du
code de comptage. Ce code de comp-
tage énonce les principes et méthodes
applicables en matière de mesures des
quantités d’énergie qui entrent en ligne
de compte dans le calcul du nombre de
certificats verts octroyés aux installations
de production d’électricité verte.
Dans ce cadre, l’organisme agréé vous
demandera de compléter une série de
formulaires établis par la CWaPE et à
joindre au CGO.
L’octroi des certificats verts et
labels de garantie d’origine
Une fois que votre organisme agréé
aura établi le CGO, il enverra l’original à
la CWaPE et au producteur. Cet envoi
fait office de demande d’octroi de CV et
LGO. Aucune demande ne devra être
envoyée directement par le producteur
auprès de la CWaPE.
Dès lors, la CWaPE pourra vérifier si votre
site de production répond aux conditions
et notifiera sa décision par courrier dans
un délai de 30 jours.
Calcul du taux d’octroi de
certificats verts, coefficient
économique Keco
Le nombre de certificats verts pour les
unités de production, toutes filières
confondues, soumises à la procédure de
réservation des certificats verts, est don-
né par une formule que les plus coura-
geux d’entre vous pourront retrouver sur
le site de la CWaPE,
(http://www.cwape.be/?dir=3.10).
La règlementation prévoit une révision
bisannuelle par la CWaPE des coeffi-
cients Keco pour les filières non solaire
photovoltaïque.
Ces valeurs pourront toutefois faire l’ob-
jet d’une révision par le Gouvernement
Wallon sur proposition de la CWaPE si
celle-ci constate une évolution particu-
lièrement forte d’un paramètre affectant
la rentabilité de référence prévue pour
l’une ou l’autre filière et/ou classe de puis-
sance.
Fedelec magazine | 15
A cette fin, une mise à jour semestrielle
des caractéristiques technico-écono-
miques de l’ensemble des filières est réa-
lisée par la CWaPE.
Soutien au solaire Photovoltaïque
Grandes Puissances:
Quelques remarques importantes
Que faire si je modifie mon projet après
la réservation?
A tout moment, le producteur informe
l'Administration des éventuelles modifi-
cations apportées à son dossier. Deux
points sont importants:
1. Tout déplacement de la date de pre-
mière mise en service entraînera une
diminution de la durée d'octroi des certifi-
cats verts à hauteur de la durée du retard;
2. Toute modification entraînant une aug-
mentation de la puissance de l'installa-
tion entraînera l'introduction d'un nou-
veau dossier.
Qu'est-ce qu'une ligne directe?
12 avril 2001 - Décret relatif à l'organisa-
tion du marché régional de l'électricité -
Art. 2:
24° ligne directe: une ligne d'électri-
cité reliant un site de production isolé
à un client isolé ou une ligne d'électri-
cité reliant un producteur d'électricité et
une entreprise de fourniture d'électricité
pour approvisionner directement leurs
propres établissements, filiales et clients
éligibles;
Dans quels cas peut-on installer une
ligne directe?
L'installation d'une ligne directe relève
d'un caractère exceptionnel, elle est
conditionnée par le refus d'accès au
réseau ou par l'absence d'une offre d'uti-
lisation du réseau à des conditions éco-
nomiques ou techniques raisonnables;
ces critères sont évalués par la CWaPE.
Si la demande est pertinente, la CWaPE
délivre au demandeur une autorisation
pour l'établissement d'une ligne directe.
(source: Administration wallonne, DGO4)
Les statistiques du marché
On constate que le marché a crû de
manière quasi exponentielle depuis
2009, contrairement au marché résiden-
tiel. Il est important de noter que les don-
nées de 2014 sont incomplètes.
Beaucoup d’installations n’ont pas
encore été prises en comptes pour des
raisons administratives.
Le nombre total d’installations pour 2014
devrait être connu définitivement dans
quelques semaines.
(cet article est une synthèse des documents
disponibles sur les sites de la Cwape et de la
DGO4)
Taille CV attribués
0-10 Non applicable
10-250 2.4
250-500 2.1
500-750 2
750-1.000 1.9
>1.000 Sur dossier
fedelec Dossier
16 | Fedelec magazine
be
1420 BRAINE-L'ALLEUD
1831 MACHELEN (BRAB.)
4347 FEXHE-LE-HAUT-CLOCHER
4400 FLÉMALLE
5580 HAVRENNE
6060 CHARLEROI
6181 COURCELLES
6800 LIBRAMONT-CHEVIGNY
6856 PALISEUL
6880 BERTRIX
7040 QUÉVY
7100 LA LOUVIÈRE
7540 TOURNAI
1730 ASSE
2000 ANTWERPEN
2235 HULSHOUT
2235 HULSHOUT
2560 NIJLEN
2600 ANTWERPEN
2600 ANTWERPEN
3270 SCHERPENHEUVEL-ZICHEM
3500 HASSELT
S.C.R.L. Be-Cool
S.A. Honeywell
M. Roberti Julien
S.P.R.L. Maj-Elec
M. Decelle Rémy
M. Vaccaro Olivier
S.P.R.L. Fab Energy
S.P.R.L. Ardenne-Elec
M. Arnould Jérôme
M. Maziers Christophe
M. Desmarets Geoffrey
S.P.R.L. D&c Tec
M. Dubois Jérémy
B.V.B.A. Cassiman Steven
C.V.O.A. Acertif
B.V.B.A. Telcom Groene Energie
B.V.B.A. Goossens Electro
B.V.B.A. R.V.D.S.
De Hr Kowalczyk Zbigniew
De Hr Van Vyve Mikaël
B.V.B.A. Jaco
N.V. Limburgse Boringen
3530 HOUTHALEN-HELCHTEREN
3530 HOUTHALEN-HELCHTEREN
3530 HOUTHALEN-HELCHTEREN
3581 BERINGEN
3582 BERINGEN
3582 BERINGEN
3740 BILZEN
3920 LOMMEL
8200 BRUGGE
8400 OOSTENDE
8501 KORTRIJK
8530 HARELBEKE
8600 DIKSMUIDE
8620 NIEUWPOORT
8730 BEERNEM
8750 WINGENE
8770 INGELMUNSTER
8790 WAREGEM
8820 TORHOUT
8860 LENDELEDE
8972 POPERINGE
9400 NINOVE
9420 ERPE-MERE
9850 NEVELE
9880 AALTER
9890 GAVERE
NEERLANDOPHONES
FRANCOPHONES B.V.B.A. Centrale
Verwarming L. Jaspers
N.V. Plees Roger
B.V.B.A. G.S.F.
B.V.B.A. Ebr
B.V.B.A. City Shop.
B.V.B.A. Goxl
B.V.B.A. Connectivity Solutions
De Hr Alen Joris
De Hr De Witte Jelle
N.V. G. de Preter
De Hr Blomme Steven
N.V. Tele Signal Electronics
B.V.B.A. Installatiebedrijf Electro Verhelst
B.V.B.A. Vacre
B.V.B.A. Demoustiez
B.V.B.A. Elektro Buttenaere
B.V.B.A. Elektro Desschans
B.V.B.A. Project O
B.V.B.A. Het Energiehuis
B.V.B.A. Electro Geert Vandezande
N.V. Elektro Cappoen
N.V. Planet-Eco
De Hr Roevens Antoon
N.V. Deba
De Hr Van De Walle Rik
N.V. Vertronics
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Fedelec magazine | 17
fedelec Dossier
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tien de la formation, l’organisation de soirées d’information ou
d’études stratégiques, l’apport de conseils et services techno-
logiques et le développement de collaborations avec l’enseigne-
ment et les opérateurs de formation pour jeunes et adultes, le
paiement des indemnités complémentaires, la gestion des pen-
sions sectorielles...
En opérant à partir d’une seule et même structure organisation-
nelle centrale, VOLTA peut mettre en œuvre tous ces moyens de
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secteur électrotechnique fort et performant.
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18 | Fedelec magazine
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Tecnolec informe
LIGHT OUTPUT RATIO
Diagramme de rayonnement
ou d’intensité
Pour la détermination du diagramme de
rayonnement, on considère la source
lumineuse – dans ce cas l’armature com-
plète – comme une source ponctuelle,
une approximation qui reste valable en
pratique tant que l’observateur se trouve
à une distance de la source maintes fois
supérieure aux dimensions de la source
même. Le diagramme de rayonnement
représente l’intensité de rayonnement
(watt par stéradian) ou l’intensité lumi-
neuse (candela = lumen par stéradian)
en fonction de l’angle d’émission. Un
diagramme de rayonnement est tridi-
mensionnel et ne peut donc être ren-
du sur une simple feuille de papier.
Traditionnellement, on représente néan-
moins ces diagrammes sous la forme de
coupes bidimensionnelles faites selon
certains plans C, appelées alors courbes
d’éclairement (voir Figure 1).
Light Output Ratio (LOR)
Le rendement lumineux normalisé ou
Light Output Ratio (LOR) d’une arma-
ture est le rapport entre le flux lumineux
(lumen) émis par l’armature globale et le
flux lumineux émis par la ou les lampes
fonctionnant hors de l’armature dans
des conditions normalisées; les flux sont
mesurés à température ambiante de
25°C. Le LOR est souvent donné sous
forme d’un pourcentage.
Le LOR est donc une mesure de l’effica-
cité avec laquelle une armature extério-
Armatures - caractéristiques optiques
Un luminaire ou une armature d’éclairage remplit de nombreuses
fonctions. Il ou elle fait office d’enveloppe pour la source lumineuse
et les éventuels circuits électriques ou électroniques nécessaires
à son fonctionnement. Cette enveloppe peut être purement décorative ou
offrir un indice de protection IP élevé (étanchéité à l’eau, à la poussière,…).
L’armature renferme un dispositif optique qui distribue la lumière produite par
la source selon une courbe d’éclairement ou un diagramme bien établi, limi-
tant par là même les effets de gêne (éblouissement, éclat) dans la mesure du
possible. En outre, l’armature doit permettre une bonne gestion de la chaleur
pour que l’éclairage puisse fonctionner de façon fiable et - on peut l’espérer -
économique. En général, l’armature est considérée comme étant l’ensemble
de l’appareil d’éclairage avec tous ses composants électriques, optiques et
décoratifs mais sans la source lumineuse, parce que la longévité de l’arma-
ture dépasse maintes fois celle de la lampe, du moins dans le cas d’une source
lumineuse traditionnelle. Dans le cas des LED (Light Emitting Diode) par
contre, la distinction entre armature et source lumineuse n’est pas toujours
facile à faire. Cet article décrit certaines caractéristiques optiques des arma-
tures d’éclairage.
© a
rchi
tblo
g.b
e - R
IBA
G
Figure 1: Quatre coupes selon quatre plans C différents du diagramme de rayonnement asy-métrique d’une armature. L’armature est repré-sentée par le point, au centre de la figure. Les
cercles concentriques correspondent chacun à une valeur donnée de l’intensité lumineuse (candela). Les angles de 0° à 180°, aussi bien en sens horaire qu’antihoraire, indiquent les
directions de rayonnement de la lumière.
20 | Fedelec magazine
rise le flux lumineux produit par la ou les
lampes. Si le LOR est élevé, cela signifie
qu’il y a peu d’absorption optique dans
l’armature. Remarquons ici que le LOR
ne nous apprend rien quant à l’orienta-
tion correcte - ou voulue - du flux lumi-
neux sortant; le LOR ne contient aucune
information directionnelle, pour cela il
faut étudier de plus près le diagramme de
rayonnement. On scinde parfois le LOR
en ULOR (Upward Light Output Ratio) et
DLOR (Downward Light Output Ratio)
pour donner, au moins, une idée approxi-
mative de la distribution lumineuse.
Le terme ‘luminous efficacy’
Le flux lumineux spécifique d’une source
lumineuse est le rapport entre le flux
lumineux produit par la source et la puis-
sance électrique P consommée par la
même source. Il est à remarquer que l’on
ne tient pas compte ici de la consomma-
tion d’un éventuel ballast électronique,
par exemple, sauf si le ballast fait par-
tie intégrante de la lampe (comme c’est
le cas pour une ampoule fluorescente
économique à culot E27). L’unité dans
laquelle le flux lumineux s’exprime est
donc ‘lumen par watt’.
Flux lumineux spécifique
(luminous efficacy):
En combinant le flux lumineux spéci-
fique d’une lampe avec le degré d’effi-
cience de l’électronique nécessaire à son
fonctionnement, et en combinant ceci
avec le LOR de l’armature, on obtient un
nombre que l’on pourrait appeler ‘flux
lumineux spécifique pour l’ensemble de
l’armature’, en d’autres termes le rap-
port entre le flux lumineux total produit
par l’armature et la puissance électrique
totale consommée par l’armature (égale-
ment en lumen par watt). Pour avoir une
armature efficace du point de vue éner-
gétique, il faut un LOR élevé, mais un LOR
élevé ne garantit pas à lui seul que l’arma-
ture, dans son ensemble, soit efficiente.
Sur le marché professionnel de l’éclai-
rage généraliste (bureaux, grands ate-
liers, etc.), on propose, dans la catégo-
rie supérieure de prix, des armatures à
LOR>90%. De toute façon, et pour un
éclairage professionnel généraliste, on
ne devrait plus accepter des armatures à
LOR<75%. Elles seraient encore accep-
tables pour des applications spéciales,
où certains effets recherchés priment sur
l’efficacité (p.ex. l’emploi de filtres chro-
matiques pour éclairages commerciaux).
Sur le marché résidentiel, l’esthétique de
l’armature et son prix de vente jouent un
rôle important, bien que l’aspect d’effica-
cité énergétique gagne en notoriété.
Comme le LOR est le rapport du flux
lumineux produit par l’armature au flux
lumineux de la lampe même, on s’at-
tend à ce que la valeur maximale du
LOR atteigne 100%, étant donné les
inévitables pertes. Pourtant, et dans
des cas exceptionnels, on peut avoir un
LOR>100%. L’explication réside dans les
conditions de mesure des flux lumineux,
en particulier la température normalisée
de 25°C. Le flux lumineux de la lampe
‘nue’ se mesure d’abord dans un espace
à 25°C, après quoi la lampe est montée
dans son armature pour que l’on puisse
mesurer le flux lumineux de l’ensemble
dans le même espace et à la même
température ambiante. A l’intérieur de
l’armature néanmoins, la température
de fonctionnement peut être nettement
supérieure aux 25°C normalisés: lors
de la deuxième mesure, la source lumi-
neuse est donc exposée à une tempéra-
ture plus élevée que lors de la première
mesure de référence à 25°C. En fonction
du type de lampe, le flux lumineux pro-
duit peut augmenter, diminuer ou res-
ter constant lorsque la température de
mesure augmente. Si l’élévation de tem-
pérature dans l’armature fait monter suf-
fisamment le flux lumineux de la lampe et
que le système optique de l’armature est
suffisamment efficace, on peut obtenir
exceptionnelement un LOR>100%. La
Figure 2 représente le flux lumineux d’une
lampe traditionnelle T5-HO (High Output)
et d’une lampe T5-HO CONSTANT en
relation avec la valeur maximale du flux
lumineux. A température ambiante de
25°C, la T5-HO n’arrive qu’à 90% envi-
ron du flux lumineux maximal mais atteint
100% vers les 35°C. Si la température
interne d’une armature équipée d’un tel
type de lampe atteint 35°C environ et que
cette armature dispose d’une optique
efficace, elle peut donner un LOR>100%.
La même armature équipée cette
fois d’une T5-HO CONSTANT a
un LOR<100%. La lampe de type
CONSTANT s’emploie surtout à l’exté-
rieur. Encore une remarque en guise d’in-
formation: des lampes similaires peuvent
se comporter de façon complètement
différente. Les lampes T8, par exemple,
réagissent de façon opposée: leur flux
lumineux baisse lorsque la température
ambiante de la lampe passe de 25°C à
35°C.
Figure 2: Flux lumineux d’une lampe T5-HO et d’une lampe T5-HO CONSTANT par rap-port à la valeur maximale du flux lumineux. Remarquez que la T5-HO traditionnelle ne fournit que 90% du flux maximal à 25°C et
que le maximum est atteint aux températures situées entre 30 et 40°C.
(source: www.osram.com)
Armatures - caractéristiques optiques © a
rchi
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IBA
G
Fedelec magazine | 21
Tecnolec informe
LIGHT ENERGY RATIO (LER)
Armatures LED
Les armatures modernes à LED sont
bien souvent des systèmes scellés où
il n’est plus possible de changer des
composants sans endommager irré-
médiablement l’armature. Il est donc
exclu de ‘remplacer en vitesse la lampe’.
Idéalement, cette opération devrait être
superflue vu la longévité exceptionnelle
des LED – à condition bien sûr que les
composants soient de bonne qualité et
le concept thermique bien étudié. Une
armature LED scellée devrait être opti-
malisée pour fournir un flux lumineux
d’intensité voulue selon un diagramme
de rayonnement voulu tout en consom-
mant un minimum d’énergie. D’où la pro-
position, faite au monde de l’éclairage, de
considérer ces armatures comme une
source lumineuse en soi, et non comme
un appareil d’éclairage avec des compo-
sants discrets de type électrique, optique
et thermique. Dans la logique de ce rai-
sonnement, la distinction entre LOR,
flux lumineux spécifique et rendement
du système électronique n’a plus aucun
sens. On définit, pour ce type d’éclai-
rage, le Light Energy Ratio (LER), étant le
rapport du flux lumineux total produit par
l’appareil à la puissance électrique totale
consommée par le même appareil.
Armatures à source lumineuse
traditionnelle
Le concept LER ne s’emploie pas pour
les armatures traditionnelles mais cor-
respond à ce que l’on a défini plus haut
comme ‘luminous efficacy of the lumi-
naire’. Vu que ces armatures ne sont
pas des systèmes scellés, cette ‘effica-
cy’ peut être modifiée par d’autres que
le fabricant, par exemple en montant
un autre type de lampe ou de système
optique.
REFERENCES
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2003, Visions Communications
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Narrow Beam Reflector for a Two-Dimensional Array of Power Light Emitting Diodes, LEUKOS, vol
4, no 4, April 2008, pp 243 – 254
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• EN 50160, “Voltage characteristics of electricity supplied by public distribution systems”, novem-
ber 1999
(ParGuy Durinck, 'Laboratorium voor Lichttechnologie',
KU Leuven Campus Gent - KAHO Sint-Lieven)
Pho
to: E
tap
Ligh
ting
22 | Fedelec magazine
L’activité principale de Sortimo est la
vente B2B d’aménagements spéciaux
pour véhicules professionnels. A l’échelle
planétaire, des marques réputées telles
que Bosch Blue, Stihl, etc sont les par-
tenaires établis de ce fabricant de la
région d’Augsbourg. Leurs matériels
sont compatibles avec ceux de Sortimo.
Vu la forte croissance des activités dans
notre pays, la filiale Belux de Vilvoorde
a dû ouvrir plusieurs nouvelles succur-
sales. La première, Sortimo-West, avait
déjà ouvert ses portes à Sint-Eloois-
Vijve en 2008, suivie par Sortimo-Oost
à Tessenderlo en 2012. En Wallonie et
au Luxembourg, plusieurs stations de
montage fonctionnent en collaboration
avec des partenaires locaux. L’entreprise
d’utilité publique Infrax est le plus gros
client Sortimo de notre pays.
Tous les installateurs ne se
ressemblent pas
Dès qu’un client nous notifie son besoin,
nous commandons tous les composants
en Allemagne. Trois semaines plus tard
environ, le colis sera livré dans une des
succursales Sortimo ou directement
chez le client. Le matériel peut être déjà
monté ou préassemblé à la livraison, ou
nous parvenir en pièces détachées. Tout
est réalisé sur mesure, la hauteur pou-
vant être adaptée en modules de 17 mm.
Le matériel est garanti 3 ans, le montage
2. “Il y a un grand nombre d’installateurs
parmi nos clients. En général, les installa-
teurs-électriciens se contentent d’amé-
nagements relativement légers pour
leurs véhicules, alors que les installa-
teurs en sanitaire et CVCA&R ont besoin
d’un matériel plus solide vu le poids des
équipements et des composants qu’ils
transportent. Leurs nombres respec-
tifs, néanmoins, se valent. Nos propres
camionnettes sont de petites salles d’ex-
position mobiles dans lesquelles nos
représentants se font un plaisir d’élabo-
rer les offres sur mesure pour le client”,
explique Nick Van Dessel, coordinateur
marketing chez Sortimo Belux.
Leasing également possible
Dans ce créneau fort concurrentiel,
Sortimo se démarque à plusieurs points
de vue”, poursuit Van Dessel. “Il y a tout
d’abord l’extrême réactivité de nos repré-
sentants et le service après-vente bien
charpenté. La qualité, elle aussi, reste
primordiale. Les solutions Sortimo sont
toujours modulaires, avec un support
central autour duquel s’articulent tous les
autres composants. Ceci permet d’ap-
préciables économies de poids. La sécu-
rité est cruciale: tous nos produits ont
subi des essais de collision. La législation
a beau stipuler que la cargaison doit être
arrimée sur un véhicule, elle ne précise
pas comment. L’assujettissement et la
sécurisation des cargaisons sont donc
des sujets que la loi laisse encore dans
le vague. Aidés en cela par les fédéra-
tions professionnelles, nous organisons
régulièrement des soirées informatives
à ce sujet. Et qu’une solution ‘leasing’
soit également possible pour l’aménage-
ment et pour le véhicule, voilà un point qui
mérite d’être mieux connu, lui aussi.”
(Par Philip Declercq)
www.sortimo.be
Le fabricant allemand bien connu pour ses coffres bleus à casiers amo-
vibles en matière plastique propose une vaste gamme d’aménage-
ments pour véhicules professionnels. Sortimo est un acteur de répu-
tation mondiale dans cette branche et vend son matériel, entre autres, aux
installateurs en électrotechnique, sanitaire et CVCA&R. A l’occasion de son
40ième anniversaire, la marque lance la série Sortimo HD, où HD sont non
seulement les initiales du fondateur Herbert Dissinger mais aussi du vocable
‘Heavy Duty’.
projets
Sortimo HD à Climatechno
14 & 15 octobre 2015
A Climatechno, Sortimo présentera
pas moins de trois nouvelles lignes
de produits. L’attraction principale
sera la série Sortimo HD, réalisée
en matériaux composites à la fois
robustes, légers et ignifuges. Les
plateaux supportent des charges
jusque 120 kg. Cette solution vise le
marché de l’industrie lourde et des
ateliers mobiles. La WorkMo est une
station de travail mobile que tout
artisan peut employer sur chantier:
empilable et pourvue d’un module
à tiroirs, entre autres. Simpleco est,
comme son nom l’indique, une solu-
tion simple pour camionnettes de
petite et moyenne taille.
Aménagements malins pour véhicules professionnels ©
Sor
timo
© P
DC
Fedelec magazine | 23
PROJETs
A Tournai, la situation hospitalière actuelle subit un important rema-
niement. Sur le site principal ‘Union’ du Centre Hospitalier de
Wallonie Picarde, la firme TEI – qui fait partie du groupe tournai-
sien TECHNORD – est responsable des travaux d’électricité générale pour
la phase d’extension et aussi, dans le cadre d’une association momentanée
avec les partenaires Balteau et Nizet, de l’installation de divers systèmes
techniques.
Disposant bientôt de trois sites hospi-
taliers et d’une polyclinique, le Centre
Hospitalier de Wallonie Picarde est une
des entités soignantes les plus impor-
tantes de Wallonie. Ce vaste complexe
occupe 2.500 personnes, dont 300
médecins, et enregistre quelque 24.500
journées d’hospitalisation par an. Un
Masterplan fut élaboré, il y a quelques
années déjà, dans le but de rationaliser
et d’optimaliser le fonctionnement des 4
sites - Union, DORCAS, Notre-Dame et
IMC – et de ramener ce chiffre à 3. Depuis
2009, d’importants travaux de réno-
vation et d’extension sont en cours sur
le site Union. La phase principale de ce
chantier devrait se clôturer fin 2015, date
à laquelle les 42.000 m² de construc-
tions neuves – l’équivalent d’environ 246
habitations d’une superficie de 200 m² -
devraient être terminés et les 6.500 m² de
superficie rénovée opérationnels. Cette
partie accueillera entre autres le Pôle
Mère-Enfant, un important bloc techni-
co-médical et plusieurs unités de soins.
Simultanément, les activités sur les sites
Notre-Dame et IMC se poursuivent et on
commence aussi à transférer progressi-
vement les activités du site Dorcas – qui
disparaîtra à terme – vers les trois autres.
Le ‘Centre de Consultation’ de Péruwelz,
lui, reste opérationnel afin de perpétuer
sur place une assistance médicale de
qualité.
CHwapi
Comme en de nombreux autres endroits,
la communauté tournaisienne cherche
à améliorer la synergie de ses activités
hospitalières. Dans le cadre d’un meil-
leur service aux patients, les hôpitaux de
Tournai ont donc uni leurs forces, ce qui a
donné le ‘Centre Hospitalier de Wallonie
Picarde’ – CHwapi en abrégé. L’objectif
final est néanmoins de concentrer toutes
les activités sur les sites Union et Notre-
Dame. Comme les constructions neuves
sur le site Union ne peuvent compter que
six niveaux – l’urbanisme faisant loi – il est
impossible d’y transférer tous les ser-
vices. Par conséquent, on rénovera aussi
le site Notre-Dame. Sur le site Union, les
activités se poursuivront pendant toute la
durée du projet de concentration. C’est
pourquoi les travaux de construction
(nouveaux bâtiments) et de réaména-
gement (bâtiments existants) devront se
faire en phases successives. La première
phase – la plus importante de toutes –
sera suivie par des phases complémen-
taires dont la réalisation dépendra des
subsides alloués par les autorités com-
pétentes. A terme, le CHwapi disposera
de nombreux lits agréés.
Rendement énergétique, touche
locale dans la mesure du possible
Pour le gros œuvre, on fait appel en pre-
mier lieu à des produits locaux tels que
la brique de façade Barry, la pierre bleue
de Soignies, etc. Pour des raisons éco-
énergétiques évidentes, l’isolation a été
particulièrement soignée. Des toits verts,
visibles des chambres, apportent non
seulement une touche esthétique mais
régulent aussi l’évacuation des eaux
de pluie en cas de forte averse. Un sys-
tème de cogénération fournira le courant
requis à l’hôpital. La chaleur de récupé-
ration servira à chauffer les bâtiments et
l’eau sanitaire. Deux grands réservoirs-
tampon recueilleront jusqu’à 60.000
litres d’eau de pluie. Les chambres sont
Les constructions neuves sur le site Union ne peuvent compter que six niveaux – l’urbanisme faisant loi
L’expertise locale au service d’une ambitieuse fusion hospitalière
24 | Fedelec magazine
refroidies via des plafonds froids, un dis-
positif qui s’avère plus économique, plus
esthétique et plus confortable pour les
patients qu’une climatisation tradition-
nelle. Les alentours du site Union seront
convertis en une zone verte variée.
Famille Foucard
Dans la procédure d’adjudication du
projet ‘Union’, le lot 6 ‘Travaux d’électri-
cité’ a été attribué à TEI – en association
momentanée avec les entreprises d’ins-
tallation Balteau et Nizet. TEI (Technique
Electrique Industrielle) était, à l’ori-
gine, une petite entreprise familiale du
Tournaisis, fondée en 1945. Dans les
années 80, l’entreprise fut rachetée par
Michel Foucard – à ce moment directeur
technique – qui reprit également 25 tra-
vailleurs. Foucard ne se contenta pas de
racheter les parts sociales des action-
naires, il fit aussi des investissements
et étendit l’éventail des activités en fon-
dant plusieurs entreprises connexes.
Parallèlement à TEI qui se concentre
en particulier sur l’électricité indus-
trielle – haute tension, fabrication de
tableaux, éclairage – pour les marchés
résidentiel et de contrat, Foucard fonda
Technord Automation, une entreprise
active en informatisation industrielle,
et La Technique, un commerce en gros
de matériel électrique pour particuliers,
installateurs et services publics. Toutes
ces entreprises ont été regroupées dans
un cluster baptisé Technord. A ce jour,
Technord – qui est toujours une entre-
prise familiale dirigée depuis 4 ans par
Philippe Foucard – a des filiales à Liège,
Lille, Lyon et Genève. Le groupe compte
quelque 360 collaborateurs fixes, dont
250 chez TEI à Tournai. Il s’adresse sur-
tout aux entreprises de secteurs indus-
triels comme le ciment, la pharmaceu-
tique, la chimie, l’alimentation, les travaux
publics… ainsi que celui des soins.
Ville et région
Le Masterplan du Centre Hospitalier
Wallonie Picarde a été établi par le
bureau d’architectes Emile Verhaegen
de Bruxelles et le bureau d’étude
Marck & Roba Engineering, égale-
ment de la capitale. Grâce aux liens de
TECHNORD et de la famille Foucard
avec la ville et la région – et aussi grâce
à la qualité de son offre en adjudication
– le groupe TECHNORD s’est vu attri-
buer le lot 6 (Travaux d’électricité). Les
travaux concernent la haute tension, la
construction de tableaux, l’éclairage,
etc. le tout à concurrence de 12 millions
d’euros. Jean-Marie Bontems, directeur
commercial régional de TECHNORD,
explique: “Il s’agit d’un projet de grande
Sur le site Union, on a installé pas moins de 7 tableaux basse tension principaux de puissances considérables, variant entre 2700 A et 5000 A.
Depuis 2009, d’importants travaux de rénovation et d’extension sont en cours sur le site Union. La phase principale de ce chantier devrait se clôturer fin 2015.
L’expertise locale au service d’une ambitieuse fusion hospitalière
“Les liens historiques entre la ville de Tournai et la famille Foucard en font un projet unique en son genre” Jean-Marie Bontems
Fedelec magazine | 25
envergure, avec un important chantier
de construction neuve sur le site Union
- plus de 42.000 m² - ainsi que plusieurs
petits projets secondaires sur d’autres
sites, par exemple la rénovation du hall
d’entrée de l’hôpital Notre-Dame. Rien
que du point de vue logistique, ce pro-
gramme exige une planification rigou-
reuse et réfléchie. Le coût total du projet
dépasse le milliard d’euros.”
Puissance: 4000 ampères
Xavier Bertrand, responsable de l’Atelier
de Câblage chez TEI: « Sur le site Union,
on a installé pas moins de 7 tableaux
basse tension principaux de puissances
considérables, variant entre 2700 A et
5000 A. Rien que cela nous a déjà coû-
té près de 200 heures de travail ‘bureau
d’étude’ et quelque 2500 heures dans
notre atelier de câblage. L’installation
sur chantier a également été réalisée par
nos soins. Nous avions en moyenne de
six à sept ouvriers sur place. Près de 10
kilomètres de câbles ont été posés. Les
TECHNORD & FEDELEC
Le Groupe Technord est un clus-
ter d’entreprises appartenant à la
famille tournaisienne Foucard, et
fondé en 1988. Il compte quelque
360 collaborateurs fixes, dont 250
chez TEI à Tournai. Sa filiale TEI
est membre de Fedelec depuis
1963. Jean-Marie Bontems repré-
sente Technord depuis 2000 dans
le conseil d’administration de
Fedelec-Hainaut et aussi dans celui
de la Confédération Construction
Wallonne. Jean-Marie Bontems est
d’ailleurs le vice-président actuel
de Fedelec-Hainaut. TECHNORD
est également membre des
Installateurs Electriques de Belgique
(IEB), association qui chapeaute les
40 plus grandes entreprises d’instal-
lation du pays.
goulottes et échelles à câbles de ce pro-
jet sont de fabrication Vergokan. La fabri-
cation des tableaux, elle aussi, s’est faite
en régie propre. Ainsi, nous garantissons
un maximum de flexibilité et de réactivité
face à d’éventuels problèmes inattendus.
On a, par exemple, élaboré une solution
qui fait fonctionner trois transfos simulta-
nément. Il y a aussi un tableau auxiliaire
qui permet de démarrer un groupe de
secours dès qu’il y a un problème avec
un des autres tableaux. Un basculement
automatique de la source principale vers
la source d’appoint a également été pré-
vu. Même chose pour tous les circuits
d’importance cruciale dans un hôpi-
tal: blocs opératoires, urgences… En
cas de panne d’électricité, le groupe de
secours démarre automatiquement, ce
qui rétablit l’alimentation des différents
tableaux.” Eclairage, détection incen-
die, contrôle d’accès, etc ont été ins-
tallés en partenariat avec l’association
momentanée (Balteau en Nizet) dont il fut
déjà question. Pour l’éclairage intérieur
et extérieur, on a choisi des armatures
traditionnelles, principalement. Il s’agit
de quelque 7.000 armatures en tout. La
détection incendie est assurée par un
système VLV à trois centrales (Bat 100,
Bat 200 et Zone Parking), comprenant
près de 2.000 points de surveillance.
Le système de contrôle d’accès – de
marque Salto – se limite principalement
au rez-de-chaussée.
Goulot d’étranglement
Les travaux d’électricité sur chantier ont
connu quelques problèmes, certains
d’entre eux typiques d’un environnement
hospitalier. “Une des difficultés clas-
siques consiste à savoir - à temps - où et
comment les différentes solutions tech-
niques doivent être installées de préfé-
rence. Ces informations nous sont com-
muniquées par le bureau d’étude qui,
lui, doit les obtenir des médecins spé-
cialistes. Ces derniers doivent en effet
décider où, dans les blocs opératoires
par exemple, prévoir des points d’alimen-
tation électrique, combien, etc. Et c’est
cette information que l’on met parfois
très longtemps à obtenir. D’autre part, le
suivi et la coordination entre les différents
entrepreneurs actifs sur les chantiers
peut générer des problèmes de qualité
ou de finition, et cela est principalement
dû à l’envergure du projet”, conclut Jean-
Marie Bontems.
(Par Philip Declercq - Photos: PDC)
www.technord.com
PROJETs
Jean-Marie Bontems, Directeur Commercial Régional de TECHNORD, et Xavier Bertrand, responsable de l’Atelier de Câblage chez TEI.
26 | Fedelec magazine
projets
Grand spécialiste en ‘power management’, le groupe Eaton propose
des solutions performantes pour toutes les entreprises qui veulent
gérer leur énergie électrique de façon plus efficace. Nous avons
interviewé Kris Beyen, le compatriote qui est à la tête de toutes les équipes
de vente Eaton, au sujet de la récente acquisition de Cooper Industries, des
évolutions du marché, de l’organisation Benelux intégrée et des dernières
innovations Eaton.
“Les défis de l’installateur-électricien sont également les nôtres”
Eaton propose aujourd’hui des solutions
de ‘power management’ à l’échelle pla-
nétaire. Fondé en 1911 par J.O. Eaton, ce
groupe coté en bourse et actuellement
dirigé par le CEO Alexander M. Cutler,
occupe quelque 102.000 personnes.
Le groupe développe, fabrique et com-
mercialise des systèmes électriques,
mais aussi des produits hydrauliques et
pneumatiques réputés pour leurs perfor-
mances, leur économie de fonctionne-
ment et leur sécurité intrinsèque. Dans
le secteur de l’électricité et de l’automa-
tisation en particulier, Eaton est un acteur
d’envergure mondiale. La marque est
également associée aux solutions pour
centres de données, industries manu-
facturières, entreprises d’utilité publique,
génie civil, IT, constructions mécaniques,
etc.
Forte croissance par rachats
Au cours de la dernière décennie, Eaton
connut une forte croissance grâce à plu-
sieurs rachats stratégiques. En décembre
2007, le groupe reprit les activités de la
firme bruxelloise Schréder-Hazemeyer.
En 2008, ce fut au tour de la firme PK
Electronics, qui représentait dans notre
pays les activités d’Eaton Powerware, et
de l’important groupe allemand Moeller.
Fin 2012, le rachat de Cooper Industries
était un fait. L’intégration complète prit
environ trois ans. En 2014, on procéda à
la fusion des organisations de vente sur
l’ensemble de l’Europe. Avec le rachat
de Cooper Industries, le groupe Eaton
réaffirme sa position prédominante en
matière de ‘power management’ et pro-
pose aujourd’hui un des portefeuilles de
produits et de services les mieux fournis
du marché.
Une organisation orientée sur les
segments du marché
Dorénavant, toutes les activités de vente
des firmes susmentionnées dans notre
pays sont dirigées à partir du site Eaton
Industries Belgium de Grand-Bigard.
Kris Beyen, VP Sales EMEA Electrical
Sector, y est à la tête de toutes les
équipes commerciales Eaton d’Europe,
du Moyen-Orient et d’Afrique. Il nous
explique comment fonctionne l’orga-
nisation intégrée au niveau Benelux:
“L’organisation Benelux a des bureaux
de vente en Belgique, aux Pays-Bas
et au Luxembourg et dispose, pour
chaque segment du marché, d’un point
de contact spécifique. Pour le segment
résidentiel et les PME, Eaton suit une stra-
tégie canalisée passant par le commerce
électrotechnique en gros. Eric Nelis est
Sales Manager pour ce segment tandis
que Manuel Dutrieux prend en charge
les sièges principaux de ces grossistes.
“En proposant aux installateurs-électriciens des produits qui se démarquent par leur effica-cité et leur fiabilité, Eaton se démarque automa-
tiquement aussi de la concurrence”, affirme Kris Beyen, VP Sales Eaton Electrical Sector.
Armature LED NexiTech: pourvue de LED haute puissance dirigées vers le bas.
28 | Fedelec magazine
“Les défis de l’installateur-électricien sont également les nôtres”
Chris Janse dirige une équipe active sur
les marchés industriels et Ron Golhof fait
de même pour le segment tertiaire. Sous
la direction de Mattieu Terlouw, Eaton
se concentre sur le segment ‘Power
Quality’ dans lequel le groupe propose
entre autres des UPS, des Racks, des
ePDU et de l’infrastructure convergente
aux centres de données, hôpitaux et
autres gros clients IT. Notre Field Service
Team est dirigé par Bart Van der Goten”,
explique encore Kris Beyen.
Des conseillers qui font un effort de
réflexion
Eaton s’adresse aux grossistes, tableau-
tiers, installateurs… Comment décrire les
contacts avec les installateurs-électri-
ciens? Kris Beyen: “En tant que conseil-
lers des installateurs-électriciens, nous
ne nous limitons pas à l’aspect pure-
ment commercial: nous faisons un effort
permanent de réflexion pour mieux
comprendre les défis et les problèmes
auxquels ils sont confrontés. En leur pro-
posant des produits qui se démarquent
par leur efficacité et leur fiabilité, Eaton se
démarque automatiquement aussi de la
concurrence. Notre rôle ne se limite pas
à la livraison de composants. Nos com-
merciaux évaluent systématiquement les
aspects d’efficacité, de fiabilité, de maî-
trise des coûts et de rendement au profit
du client. Les retours d’information que
nous recevons le confirment: malgré sa
taille, le groupe Eaton reste très ‘acces-
sible’. Les relations personnelles avec le
client sont primordiales.”
Fiabilité
Le service Eaton est porté par deux
piliers: fiabilité et sécurité. La fiabilité est
garantie par diverses activités sur le plan
du service à la clientèle. "L’équipe 'Field
Service Operations’ fait entre autres
des reconnaissances techniques sur
site (p.ex. analyse des installations élec-
triques pour déterminer la puissance
requise d’une UPS) et se charge aussi du
commissionnement des UPS et de l’éclai-
rage de secours. Divers services ad-hoc
sur UPS, éclairages de secours, répara-
tions, contrats d’assistance et télésur-
veillance font également partie de leurs
tâches. Pour nos clients professionnels
avec contrat d’assistance, nous propo-
sons des dépannages 24 heures par jour,
365 jours sur 365 pour leurs UPS, éclai-
rages de secours, composants indus-
triels, basse et moyenne tension."
Sécurité:
une question de formation
La sécurité est, aussi, fonction de la qua-
lité du produit. Kris Beyen explique la
vision Eaton à ce sujet: “Nous refusons
d’exposer nos clients à des risques et
faisons tout ce qui est en notre pouvoir
pour livrer des produits sûrs à 100%.
C’est la seule façon de garantir la sécurité
d’emploi et d’entretien des installations.
Pour les installations basse et moyenne
tension, Eaton fournit non seulement
des systèmes mais aussi des services
spécialisés tels que l’analyse ‘Arc Flash’.
Nous faisons aussi un sérieux effort de
formation sécuritaire. En 2014, il y eut les
sessions ‘Lunch & Learn’ organisées sur
place chez les clients. Dans le ‘menu’ que
nous avions établi, le client pouvait choi-
sir à sa guise les sujets des séances de
formation. En 2015, nous prévoyons plu-
sieurs séminaires au niveau Benelux. Les
sujets sont toujours d’actualité et nous
proposons aussi des cours sur mesure.
Vu sa taille, Eaton dispose d’un spécia-
liste pour absolument chaque sujet.
Mentionnons aussi les formations pra-
tiques qui aident le client à programmer,
installer et monter nos produits/services.”
Cette année, Eaton Benelux compte par-
ticiper, entre autres, aux évènements
suivants: Cebeo Technologie, Ingram in
the Loop, Techdata Meet IT, Kannegieter
Kennismarkt, 2BY2 et ADI expo.
Produits innovateurs
Eaton ne cesse d’innover dans les dif-
férents segments du marché. Le pro-
gramme xEffect est une série de dis-
joncteurs d’installation (FAZ) et de
disjoncteurs différentiels innovateurs. A
partir de janvier 2017, les petits moteurs
électriques à compter de 0,75 kW devront
également satisfaire au niveau IE3 ou IE2,
en combinaison avec un convertisseur
de fréquence. Eaton a développé dans
ce but un nouveau démarreur de moteur
‘DE1’ à vitesse variable qui, grâce à ses
connexions et son format standardisés,
remplace aisément les combinaisons de
démarrage existantes. Parmi les nou-
veautés, on remarque aussi l’armature
LED moderne NexiTech aux multiples
applications: signalisation de sorties de
secours et éclairage efficace des routes
d’évacuation, grâce aux LED grande
puissance dirigées vers le bas. Les cof-
frets de distribution BP-O font partie du
programme de livraison xEnergy Basic et
sont livrables en trois versions: à encas-
trement, à montage mural et à montage
debout. Comme l’espace thermique pour
composants électriques est amplement
suffisant, la conformité à l’EN-IEC 61439
est garantie.
(Par Philip Declercq - Photos: eaton)
www.eaton.be
Démarreur de moteur DE1 à vitesse variable, avec Smartwire.
Fedelec magazine | 29
PROJETs
Les sœurs dominicaines sont établies
dans le centre historique de Bruges
depuis 1860 déjà. En 1994, la décision
fut prise de construire un nouveau cou-
vent destiné à accueillir toutes les sœurs
de l’Ordre encore en vie, mais résidant
en différents endroits. Vu le déclin numé-
rique de la Congrégation, les sœurs
furent suffisamment prévoyantes que
pour envisager un ‘plan B’. A l’occasion
d’un projet de transformation datant du
milieu des années 90, il fut décidé, en
accord avec l’architecte-ingénieur bru-
geois Gino Debruyne, de prévoir déjà
certaines dispositions matérielles telles
que des portes coupe-feu, des toilettes
pour chaque chambre, des couloirs
élargis, etc. Par la même occasion ceci
ouvrit de nouvelles perspectives quant
à un éventuel réemploi futur de l’infras-
tructure. Vers la fin des années 2000,
seules 24 sœurs dominicaines étaient
encore en vie et le couvent était devenu
bien trop grand pour elles. En 2008, un
accord fut conclu entre la Congrégation
et les Mutualités Chrétiennes de Bruges.
Les mutualités prirent l’engagement
d’exploiter le site comme centre de soins
résidentiels, baptisé WZC Engelendale,
étant entendu que les sœurs pourraient
également y résider.
Une nouvelle destination
En février 2011, on engagea Rik Coture,
depuis 25 ans directeur d’une autre
maison de repos, pour mener le projet
à bien. Il prit donc la direction du WZC
Engelendale. Plusieurs équipements
utiles furent achetés et de petits travaux
d’aménagement réalisés: nouvelles
rampes d’escalier, nouveau système
d’appel de soignants... Le 1er juin 2011,
on fêta l’inauguration officielle du ‘WZC
Engelendale’ mais sa capacité d’ori-
gine - 40 lits agréés - s’avéra rapidement
insuffisante. Le grand jardin, pourtant,
offrait des possibilités intéressantes.
On procéda aussi – et petit à petit – au
rachat de certaines propriétés avoisi-
nantes dans un but évident d’exten-
sion. Un nouveau concept permit alors
d’intégrer (les bâtiments existants de) la
Congrégation et les nouvelles acquisi-
tions immobilières. En 2012, on lança le
chantier de construction des nouveaux
bâtiments et la rénovation du noyau d’ori-
gine. L’entrepreneur ‘gros œuvre’ prin-
cipal était le groupe Artes, et SDK (De
Klerck Engineering) le bureau d’étude en
charge. Le centre résidentiel ainsi étendu
et remanié fut déclaré opérationnel en
septembre 2014. Une date non dénuée
d’importance vu le changement de légis-
lation qui décida du transfert des compé-
tences ‘gériatriques’ vers le niveau déci-
sionnel régional, le 1er juillet 2014.
Quatre groupes de résidents
Dans son concept pour l’extension –
rez-de-chaussée plus deux étages de
constructions neuves – l’ingénieur-
architecte Gino Debruyne n’a perdu de
vue ni l’aspect fonctionnel ni l’aspect
esthétique. L’objectif était d’arriver à une
centaine de résidents. On opta pour un
fractionnement de cette population en
quatre groupes de 24 résidents – en
tenant compte aussi des possibilités
d’emploi du personnel. Comme il s’agit
Le centre de soins résidentiels situé Vlamingdam à Bruges a ses origines
dans un ordre ecclésiastique dont l’histoire remonte loin. Les Mutuelles
Chrétiennes de Bruges et l’asbl Cultureel Dienstbetoon Sint-Dominicus
Zusters Dominicanessen ont fait construire – à côté des bâtiments conven-
tuels existants – un nouveau centre de soins résidentiels qui, entre-temps,
accueille déjà une centaine de personnes. La firme Electro Verbeke de Deinze
– bien ancrée dans le secteur gériatrique – a été chargée du concept et de la
réalisation des installations électriques.
Un nouveau concept a permis d’intégrer (les bâtiments existants de) la Congrégation et les
nouvelles acquisitions immobilières.
D’un couvent à un centre de soins résidentiels
30 | Fedelec magazine
d’une construction neuve attenante à un
bâtiment existant, certains choix impor-
tants devaient être faits. Le personnel a,
entre autres, d’assez longues distances
à parcourir à pied.
Portes coupe-feu à fermetures
automatiques
La sécurité incendie, elle aussi, est
d’une importance capitale. Très peu
de maisons de repos disposaient à ce
moment-là de portes coupe-feu à ferme-
tures automatiques pour les chambres.
“Nous étions à cheval sur l’ancienne et la
nouvelle législation. Les portes coupe-
feu ‘normales’ ne sont pas sans danger
pour les résidents. En pratique, elles
sont presque toujours laissées ouvertes,
car dépourvues de fermetures automa-
tiques. Il était donc important de pré-
voir, dans tout le complexe, des portes
coupe-feu à fermetures électriques.
Mais dans la partie rénovée surtout, cette
solution n’était pas évidente à installer
vu la hauteur des plafonds. Le problème
fut résolu à l’aide d’une élégante solu-
tion architecturale à base de ‘goulottes
murales’ renfermant l’éclairage et le
câblage. Il fallut aussi respecter la législa-
tion sur le compartimentage (partiel). En
matière de détection d’incendie, on opta
pour la centrale analogique adressable
MD 2400 de Limotec. Le câblage requis a
été installé et certifié selon la norme NBN
S21.100, la certification la plus rigoureuse
dans ce domaine.
Détection d’errance &
contrôle d’accès
Dans chacun des quatre groupes de
résidents, les repas du matin et du midi
sont pris en commun et des activités,
communes également, organisées. Le
système d’appel de soignants, qui opère
à partir des chambres et autres locaux,
est de marque Televic. Deux divisions en
particulier ont été équipées pour accueil-
lir des personnes souffrant de démence.
Ici, les sorties sont sécurisées à l’aide de
claviers à code. Et comme de plus en
plus de résidents souffriront de démence
dans les années à venir, l’accès principal
est également sécurisé par une boucle
de détection d’errance. Dès qu’un
résident s’approche de la porte d’accès,
il est détecté par le système easywave
de Televic, basé sur des boucles de
détection et la technologie Axio-tec. Un
membre du personnel soignant, averti
via son smartphone, ira de toute façon
voir sur place. “En ce qui concerne le
contrôle d’accès, et vu qu’il n’était pas
aisé d’amener le câblage (électrique et
autre) jusqu’aux différentes portes, on a
retenu le matériel FSB. La solution de ce
fabricant spécialisé est basée unique-
ment sur la clenche et fonctionne à par-
tir d’une petite pile incorporée. Comme
plusieurs dispositifs FSB étaient déjà
opérationnels sur site, on a opté pour une
extension du système”, explique Olivier
Demets d’Electro Verbeke (voir encadré),
la firme responsable des installations
technico-électriques. Au moment de la
réalisation, il n’était pas possible de com-
biner les technologies FSB et Televic sur
le même badge: le personnel d’Engelen-
dale dispose donc de deux badges.
Mais, un an plus tard, cette possibilité
n’est toujours pas exclue.
70 pourcent de LED
Electro Verbeke commença les travaux
au WZC Engelendale en mars 2013 et
avait alors en moyenne de 4 à 8 colla-
borateurs sur chantier. Olivier Demets:
“On a commencé par les traditionnels
et fastidieux travaux de taille et de rainu-
rage. Ils furent réalisés en deux phases,
tout d’abord dans le bâtiment existant
et ensuite dans la construction neuve.
Ensuite, nous avons posé les câbles et
assemblé, puis installé sept tableaux.
Les travaux ont bien avancé, heureuse-
ment car la législation était sur le point
de changer. Le nouveau centre de soins
résidentiels devait ouvrir ses portes
avant la fin août 2014." Christophe Feys,
responsable de chantier chez Electro
Verbeke poursuit ses explications: “Pour
l’éclairage, nous avons choisi une com-
binaison d’armatures LED et fluores-
centes. Les chambres, les postes de
soins, les salles à manger et la cafeteria
sont éclairés à l’aide de LED. Seuls les
couloirs sont pourvus d’un éclairage TL.
Nous avons employé des treillis à câbles PEMSA, fournis par Stagobel, parce qu’ils sont faciles à installer et très pratiques lorsqu’il s’agit
de router les câbles.”, explique Christophe Feys.
Pas moins de sept tableaux électriques ont été assemblés et installés dans le WZC
Engelendale rénové.
D’un couvent à un centre de soins résidentiels
Fedelec magazine | 31
PROJETs
Toutes les armatures, de type Linaria,
sont de fabrication Zumtobel. L’éclairage
extérieur, lui aussi, a été installé par nos
soins. Quelques chiffres pour se fixer les
idées: on compte près de 25 kilomètres
de câblages de données, 30 kilomètres
de câbles électriques et 15 kilomètres
de câbles pour la détection d’incen-
die. Nous avons employé des treillis à
câbles PEMSA, fournis par Stagobel,
parce qu’ils sont faciles à installer et très
pratiques lorsqu’il s’agit de router les
câbles.”
Une solution intégrée
pour les techniques
“La haute technologie n’a fait son entrée
en gériatrie que très récemment”, affirme
ELECTRO VERBEKE & FEDELEC
Electro Verbeke, firme établie à Deinze, a été fondée en 1971 par Jozef Verbeke.
Son beau-fils, Olivier Demets le rejoignit début des années 2000 en qualité de
responsable de projet et il reprit la firme définitivement en 2012. Cette entreprise
familiale, qui occupe 19 personnes dont deux collaborateurs technico-adminis-
tratifs, s’est progressivement spécialisée dans les maisons de repos et les projets
industriels et utilitaires. L’entreprise est membre de Fedelec depuis 1975.
Le fondateur, Jozef Verbeke, fut même président de Fedelec Flandre-Orientale
en son temps. Aujourd’hui, sa fille Isabelle Verbeke, qui se charge des aspects
administratifs et financiers de l’entreprise, est également active dans la division
Flandre-Orientale. Le chiffre d’affaires annuel d’Electro Verbeke se situe entre 3,5
et 4 millions d’euros.
Rik Coture, directeur du WZC Engelendale avec, à droite, Olivier Demets le directeur et, à gauche, Christophe Feys, le responsable de chantier d’Electro Verbeke.
Rik Coture.”Les développements positifs
ne manquent pas dans ce domaine mais
j’ai l’impression que les vraies solutions
- intelligentes et efficaces - n’ont pas
encore percé. Ce qui ne nous empêche
pas de suivre de près certaines évolu-
tions. Comme je suis infirmier de forma-
tion, j’ai un faible pour certaines solu-
tions pragmatiques, comme la détection
d’errance. Je trouvais tout aussi impor-
tant qu’on embauche, comme assistant
d’entretien du centre, une personne avec
une formation électronique, bien qu’elle
soit chargée aussi de tâches très diffé-
rentes comme l’entretien du jardin, par
exemple! J’estime qu’un système immo-
tique (y compris l’éclairage des couloirs)
est un bon investissement, à condition
que le projet ait une certaine envergure
(minimale) et qu’il faille coupler plusieurs
bâtiments - 2 dans notre cas - entre eux.
Sur ce site, le chauffage, la détection
d’incendie et le contrôle d’accès du cou-
vent d’une part et du WZC Engelendale
d’autre part sont effectivement couplés
entre eux, tandis que les deux installa-
tions électriques sont restées séparées.
Je préfère néanmoins les solutions inté-
grées où toutes les techniques (centrale
de détection d’incendie, appel de soi-
gnants, contrôle d’accès…) sont centra-
lisées. Grâce à l’excellente et rigoureuse
coordination de la part de l’architecte, la
dissociation ‘gros œuvre-techniques’ fut
une bonne chose. Ce projet associe l’es-
thétique à la meilleure fonctionnalité que
l’on puisse obtenir. Il est toujours pos-
sible d’investir plus, mais il y a une limite
aux dépenses”, affirme Coture en guise
de conclusion.
(Par Philip Declercq)
www.electroverbeke.be
Quelques chiffres pour se fixer les idées: 7 tableaux, plus de 25 kilomètres de câbles de données, 30 kilomètres de câbles électriques et 14 à 15 kilomètres de câbles pour la détec-
tion d’incendie
32 | Fedelec magazine
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projets
Après avoir fêté son troisième anniversaire l’année dernière, l’Acadé-
mie TRILUX en est arrivée à une autre étape importante. Dans ses
trois établissements du Benelux (Malines, Namur et Amersfoort, aux
Pays-Bas), les installateurs-électriciens belges, et autres pros de l’éclairage,
peuvent dorénavant profiter des facilités offertes par la nouvelle Académie
TRILUX.
L’Académie TRILUX ouvre ses portes aux installateurs-électriciens du Benelux
Plus complexe, plus diversifié et
plus spécifique
Le monde de l’éclairage évolue dans
le sens de la complexité. Les tâches
visuelles deviennent toujours plus diver-
sifiées et plus spécifiques, les normes
changent constamment, les exigences
énergétiques se font de plus en plus
lourdes et les limites du design ne
cessent de reculer. Le développement
rapide de la technologie LED implique
qu’une solution d’éclairage faite sur
mesure doit répondre à un nombre sans
cesse croissant de critères. En ligne avec
l’approche pratique prônée par la TRILUX
Akademie d’Arnsberg (Allemagne), fon-
dée en 2011, la firme TRILUX propose
dorénavant aussi aux spécialistes de
l’éclairage du Benelux un vaste assor-
timent de formations professionnelles.
Vulgariser un savoir-faire ‘éclairage’
complexe, communiquer une bonne
dose d’enthousiasme pour les nouvelles
possibilités technologiques et modeler
l’avenir de la lumière: voilà en bref les mis-
sions de l’Académie TRILUX.
Programmes de formation efficaces
Des méthodes rigoureuses et péda-
gogiquement justifiées permettent aux
instructeurs de transmettre un savoir-
faire considérable – par exemple au sujet
des technologies LED, des avantages
du Human Centric Lighting, des tech-
niques de planification ou des exigences
en matière de confort visuel. Il s’agit de
programmes de formation qui ont fait
leurs preuves dans la pratique. En plus
des installateurs, tous les architectes et
gestionnaires d’installations du Benelux
ont dorénavant la possibilité de suivre
les formations de l’Académie TRILUX
plus près de chez eux et de mettre ainsi
à jour leurs connaissances. Que ce soit
à Malines, Namur (cours en français) ou
Amersfoort, l’Académie TRILUX peut
satisfaire à l’énorme demande de forma-
tions dans le monde de l’éclairage.
Le L de ‘Lebenslanges lernen’
(Apprendre tout au long de la vie)
Après l’ouverture officielle de l’Aca-
démie TRILUX Benelux par Willem
Dammers et Jan Van Riel, respective-
ment Directeur Général et Directeur
d’Académie chez TRILUX Benelux,
ce fut au tour de Catherine Lootens de
la KU Leuven, figure de proue de l’asbl
Groen Licht Vlaanderen, de prendre la
parole. “Dans le monde de l’éclairage,
presque tout commence par la lettre L.
Lumière, lumen, LED… mais aussi le leit-
motiv original de l’Akademie allemande
‘Lebenslanges lernen’ (‘Apprendre tout
au long de la vie’). Une multitude de
nouveaux sujets s’offre à nous: indice
de rendu des couleurs, métrique, tolé-
rances, éblouissement… et ceci rien
que sous le vocable ‘LED’. Il ne faut pas
sous-estimer non plus l’importance des
‘visual lighting communications’ (trans-
mission de données via l’éclairage) et
de l’internet des objets. L’approche des-
cendante (‘top down’) - ce que fait Groen
Licht Vlaanderen - autant qu’ascendante
(‘bottom up’) - la politique de l’Académie
TRILUX - sont toutes deux nécessaires et
souhaitables dans un cadre de formation
permanente.”
Débusquer les besoins de
connaissance
Jan van Riel, qui connaît bien les besoins
de connaissance des différents groupes-
cibles de l’Académie TRILUX, est aussi
chargé de la direction de ses nouveaux
établissements: "Mon objectif est de
structurer l’offre des formations pour
34 | Fedelec magazine
pros de l’éclairage de façon à ce que les
connaissances acquises contribuent
directement à l’optimalisation de leurs
tâches quotidiennes. La plupart des
formations ne prennent qu’un jour, cer-
taines d’entre elles un demi-jour à peine."
Depuis lors, l’Académie TRILUX Benelux
a déjà organisé les séminaires ‘Cours de
base LED’, ’Comment vendre les techno-
logies LED’ et ‘DIALux’ – voir plus loin.
Formules flexibles
Les cours de recyclage/perfectionne-
ment se donnent sous différentes formes
à l’Académie TRILUX Benelux: journées
thématiques, séminaires et webinaires.
Jan Van Riel y va d’un mot d’explication:
“Les journées thématiques s’adressent
à tous ceux qui veulent avoir un aperçu
général et acquérir un ensemble com-
pact de connaissances pratiques sur
un thème professionnel particulier. Nos
experts renommés ne négligent aucun
aspect de la pratique, ce qui permet aux
participants de prendre connaissance
des différents points de vue, souvent
opposés dans leur approche. Nos sta-
giaires proviennent de groupes profes-
sionnels très variés: les journées théma-
tiques sont donc aussi une excellente
plateforme de réseautage. Les sémi-
naires, eux, s’adressent plutôt à ceux qui
recherchent un appui technique spécia-
lisé, ciblé sur les échanges de savoir-faire
et l’interactivité, en petits groupes de 15 à
20 participants. Une assistance person-
nalisée est ainsi possible. Les webinaires,
pour conclure, répondent aux besoins
de ceux qui veulent suivre une formation
sans quitter leur lieu de travail, et donc
économiser temps et argent. En moins
d’1 heure, on parvient ainsi à se mettre
au fait des thèmes actuels en matière
d’éclairage. Pour pouvoir exploiter à fond
les possibilités de cette méthode en ligne,
les webinaires sont donnés par des ins-
tructeurs ou ‘e-trainers’ spécialisés. Ici
aussi, l’interactivité fait partie intégrante
du concept didactique.”
A vos marques!
Entre-temps, les premiers séminaires ont
déjà été organisés à Amersfoort, Malines,
Namur et Luxembourg. Johan Van Zeist,
Marketing Manager TRILUX Benelux:
“Chez TRILUX, on peut être fiers du suc-
cès de ces évènements. A Amersfoort
et à Malines, l’inauguration a attiré les
foules et les réactions furent unanime-
ment positives. Mêmes réactions lors de
nos séminaires. Notre premier séminaire
‘Cours de base LED’ a été suivi par plus
de soixante personnes à Amersfoort,
Malines, Namur et Luxembourg. Les
groupes les mieux représentés étaient
les bureaux-conseil, les installateurs, les
ingénieurs et les responsables de projet.
Après coup, les participants avaient l’oc-
casion de remplir un formulaire d’évalua-
tion: on nous a attribué un score moyen
de 8. Un bon résultat, sans aucun doute.”
Agenda
On ne chôme pas à l’Académie TRILUX
Benelux! Après les journées théma-
tiques ‘Industrie’ du 16 et du 17 avril à
Amersfoort et Malines, les organisateurs
ont déjà prévu la suite: les journées thé-
matiques ́Comment vendre la technolo-
gie LED´ auront lieu fin mai à Amersfoort,
Malines, Namur et Luxembourg.” En
automne, des activités sont planifiées
dans les différents sièges, entre autres
sur les thèmes ‘Planification d’éclai-
rages intérieurs à l’aide de DIALux 4, pour
débutants’, et ‘Plannerupdate’.
(Par Phiilip Declercq - Photos: TRILUX)
www.trilux-akademie.com
L’Académie TRILUX Benelux est officiellement ouverte par Heiner Hans, Jan Van Riel et Willem Dammers, respectivement Directeur de la TRILUX Akademie Allemagne, Directeur d’Académie
Benelux et Directeur Général de la firme TRILUX Benelux.
L’Académie TRILUX ouvre de nouveaux sièges, entre autres à Malines et Namur.
Fedelec magazine | 35
PROJETs
Bientôt, les habitants de la maison de repos ‘Val de Fleurs’ à Berchem-
Sainte-Agathe quitteront l’infrastructure actuelle pour réaménager
dans un nouvel immeuble situé de l’autre côté de l’avenue Selliers de
Moranville. Dans cette construction neuve en forme de V - un projet commun
du bureau d’architectes AR-TE et du bureau d’étude STABO de Louvain - tous
les travaux d’électricité générale, de domotique et de réseautique ont été
réalisés par la firme Electro Van De Putte sprl de Ruiselede.
Techniques plus performantes et savoir-faire pour la Maison de Repos ‘Val de Fleurs’
La nouvelle maison de repos ‘Val de
Fleurs’ – qui compte quelque 120 lits
agréés – est érigée sur un terrain à bâtir,
propriété de la commune de Berchem-
Sainte-Agathe en Région bruxelloise.
Maîtres d’ouvrage sont le CPAS et l’ad-
ministration communale. La maçonne-
rie de façade est constituée de briques
gris-brun-beige nuancées, les structures
de façade et terrasses étant réalisés en
béton lisse gris-blanc. Dans les niches,
les bardages sont en fibres-ciment de
couleur blanche. Les maîtres d’ouvrage
et architectes ont opté pour une huisse-
rie en aluminium de couleur grise, des
vitrages isolants pare-soleil et des écrans
pare-soleil complémentaires en fibre de
verre plastifiée. Les murs de séparation
intérieurs sont en gyproc.
Techniques
Sur le plan des techniques, le choix
s’est porté sur un système de ventila-
tion type D dont le système de récupé-
ration de chaleur et d’humidité fait appel
à une roue thermique et un échangeur
à plaques. Les chambres des habitants
sont chauffées à l’aide de radiateurs,
les espaces communs ou polyvalents à
l’aide d’un système de chauffage/refroi-
dissement par le sol. Un léger refroidisse-
ment de l’air pulsé à 22° permet de limi-
ter la température dans les chambres. A
terme, on envisage aussi l’installation de
panneaux PV.
Structures en béton apparentes
Les travaux d’électricité générale, de
domotique et de réseautique ont été réa-
lisés par la firme Electro Van De Putte de
Ruiselede (voir encadré ‘Electro Van De
Putte & Fedelec’). Tijl Van De Putte, le
directeur de cette PME située en Flandre-
Occidentale, explique: “La majeure par-
tie des projets que nous réalisons ont
un lien avec le secteur public et passent
donc par des adjudications publiques.
Dans le cas de cette maison de repos,
on nous a impliqués dans le projet dès les
travaux de gros œuvre. En moyenne, de
5 à 15 de nos collaborateurs étaient pré-
sents sur chantier. Dès que l’entrepre-
neur de gros œuvre Strabag coulait une
structure en béton, nos ouvriers devaient
y incorporer les boîtiers d’encastrement
et les fourreaux d’attente, ce qui impli-
quait immédiatement les travaux de taille
et de rainurage requis. Les structures en
béton du bâtiment resteront, en effet,
apparentes.”
Cabine haute tension de 400 kVA
Electro Van De Putte a installé, en rez-
de-chaussée, une cabine haute tension
de 400 kVA. Une dizaine de tableaux
électriques sont répartis sur l’ensemble
du bâtiment. L’étape suivante fut l’ins-
tallation du câblage (données et autres).
Tijl Van De Putte: “En ce qui concerne la
réseautique, on parle d’une cinquantaine
de kilomètres au moins, car le système
d’appel de soignants (voir plus loin) passe
également par les câblages de don-
nées (de fabrication Nexans). Les deux
La nouvelle Maison de Repos est équipée du très performant système d’appel de soignants
et de contrôle d’accès Televic interAxio.
36 | Fedelec magazine
Techniques plus performantes et savoir-faire pour la Maison de Repos ‘Val de Fleurs’
armoires de distribution destinées aux
réseaux de données ont été installées
dans deux locaux à serveurs distincts.
Reliées via des câbles en fibre optique,
elles forment un réseau virtuel. Les tra-
vaux préparatoires – la fabrication des
tableaux de distribution – se font dans
notre atelier. Le montage des connec-
teurs, par contre, se fait sur chantier. Les
composants sont de marque Schneider
Electric. Pour les autres équipements,
on a retenu entre autres des goulottes à
câbles Stagobel.” La détection d’incen-
die est assurée par un système Limotec
d’Ardovlam. Répartis sur l’ensemble du
bâtiment, on dénombre pas moins de
370 détecteurs d’incendie, installés par
Electro Van De Putte et mis en service
par des collaborateurs d’Ardovlam.
1700 armatures d’éclairage
Pour Electro Van De Putte, les dernières
tâches à réaliser sur chantier sont la
mise au point des différents systèmes et
le raccordement des - vous lisez bien! -
1700 armatures d’éclairage. Tijl Van de
Putte poursuit: “Les maîtres d’ouvrage
et architectes ont opté pour une combi-
naison d’éclairages LED et fluorescents.
Ainsi, les couloirs sont pourvus d’arma-
tures linéaires à LED ‘Multiline’. Dans les
chambres, on a installé des armatures
RSB et, dans les bureaux, des luminaires
Zumtobel Lighting.”
Appel de soignants et contrôle
d’accès
La nouvelle maison de repos est équipée
du très performant système d’appel de
soignants et de contrôle d’accès Televic
interAxio. Tous les appareils individuels
sont, d’abord, installés par Electro Van
De Putte et, ensuite, mis en service par
des collaborateurs Televic. Tijl Van De
Putte: “Le système d’appel de soignants
se compose de plusieurs éléments et
sous-systèmes. En plus du prisme de
signalisation, monté à côté de la porte de
chambre, et de la poire d’appel, on a aus-
si le terminal de chambre qui sert égale-
ment de poste de traitement. En d’autres
termes, le dossier médical de l’habitant
peut se consulter sur place, via ce ter-
minal: quels soins doivent être donnés,
par qui, etc. Si l’appel reste endéans les
limites de l’unité de soins, on peut égale-
ment y répondre via l’intercom et parler
à l’habitant dont provient l’appel. Le sys-
tème Televic comprend en outre les uni-
tés de gestion installées dans les postes
de soins, la détection de matelas et la
détection d’errance. Ces deux derniers
systèmes se retrouvent principalement
dans la division pour personnes souffrant
de démence. En outre, le système d’ap-
pel est couplé aux téléphones mobiles
que les soignants portent sur eux.”
Vidéophonie & installation de
sonorisation
On a prévu des postes de rue vidéo-
phoniques de marque Fasttel à l’entrée
principale et à l’entrée des fournisseurs.
“Les postes intérieurs ont été installés
dans certaines unités de soins conve-
Les deux armoires de distribution destinées aux câblages de données ont été installées dans deux locaux à serveurs distincts.
Fedelec magazine | 37
nues, dans la cuisine et dans le hall
d’entrée. Après les ‘heures de bureau’,
le vidéophone peut se brancher sur les
téléphones mobiles que les soignants
portent sur eux, ainsi que sur les postes
de gestion dans les unités de soins. La
maison de repos a le libre choix du pro-
gramme de soins qu’elle utilise. Le sys-
tème d’appel de soignants Televic est
couplé à une sonorisation de marque
AUDAC. Différentes zones audio sont
prévues et elles requièrent des réglages
dédicacés pour lesquels un ou plusieurs
panneaux de commande ont été prévus
par zone. Pour chaque zone audio spé-
cifique, on peut sélectionner le signal
d’entrée (tuner, CD, MP3,…) et régler le
volume, à l’exception des zones où seuls
les appels publics sont permis”, nous
explique la directrice adjointe Ilse Belaen.
Une croissance ‘contrôlée’
En 12 ans à peine, Electro Van De Putte
sprl a déjà réalisé un très beau parcours.
Comment Tijl Van De Putte voit-il l’ave-
nir de son entreprise? “Pour le moment,
nous déployons nos activités dans plu-
sieurs secteurs: soins (maisons de
repos, centres résidentiels, crèches…),
ELECTRO VAN DE PUTTE & FEDELEC
La firme Electro Van De Putte sprl a été fondée en 2002 par Tijl Van De Putte et
son épouse Ilse Belaen. L’entreprise est certifiée pour l’installation de réseaux de
données et a aussi l’agréation requise pour pouvoir octroyer des certifications
de réseau de données et d’installations d’ensemble jusque 25 ans. La PME de
Ruiselede est agréée Classe1, Catégorie S – Sous-catégories D4- P1-P2-P4-
S1-S2-S3-T2. En matière d’autorisations spéciales, Electro Van De Putte peut
se targuer en outre d’une attestation de formation VCA-SCO (Sécurité Cadres
Opérationnels), d’une attestation pour la rédaction d’analyses de risque et d’une
attestation pour l’emploi du logiciel de calcul d’éclairage Dialux. L’entreprise
compte actuellement 16 collaborateurs. Electro Van De Putte est membre de
Fedelec depuis mars 2004. D’autres projets actuels sont, entre autres, la réno-
vation des bureaux du service de jardinage de la ville de Sint-Niklaas, la nouvelle
bibliothèque d’Evergem, une nouvelle école primaire à Wondelgem et un établisse-
ment commercial dans le centre historique de Bruges. “Notre rayon d’action inclut
en principe les Flandres Orientale et Occidentale et la région qui s’étend jusque
Bruxelles et Anvers. Actuellement, le marché de contrat tourne plutôt au ralen-
ti dans les provinces de Flandres Orientale et Occidentale, tandis que Bruxelles
connaît un plus grand nombre de projets”, explique encore Tijl Van De Putte.
infrastructures sportives, bibliothèques,
immeubles à appartements, com-
merces… Les temps sont difficiles, il
n’est donc pas évident de prévoir com-
ment notre entreprise se portera à l’ave-
nir. J’espère pourtant que nous conti-
nuerons à grandir de façon prudente
et ‘contrôlée’ pour arriver, à terme, à un
maximum de 20 collaborateurs environ.
Aujourd’hui, nos projets sont généra-
lement initiés par les pouvoirs publics
et ils dépendent donc d’adjudications
publiques eux aussi. Les travaux admi-
nistratifs préparatoires, la mise en chan-
tier du projet, les réunions/discussions
et le suivi sont des tâches qui, toutes,
incombent provisoirement encore à mon
épouse (Mme Ilse Belaen, réd). Les pro-
jets du secteur privé, par contre, sont
nettement moins exigeants du point de
vue administratif”, conclut Tijl Van De
Putte. (Par Philip Declercq)
www.electro-vandeputte.be
‘Actuellement, le marché de contrat tourne plutôt au ralenti dans les provinces de Flandres Orientale et Occidentale, tandis que Bruxelles
connaît un plus grand nombre de projets’, explique Tijl Van De Putte d’Electro
Van De Putte.
PROJETs
38 | Fedelec magazine
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projets
Suite aux nouvelles directives européennes concernant le CO2 et les
nuisances dues au bruit, les bateliers ne pourront plus, dans un avenir
proche, utiliser leur générateur diesel pour leurs besoins en énergie
lorsqu’ils sont à quai. Tout bateau amarré doit donc utiliser l’énergie élec-
trique du réseau. Cela ne pose pas de problèmes techniques mais bien des
difficultés de traitement et de facturation. La société Techelec d’Anvers en
collaboration avec Schneider Electric introduit un système innovant sur le
marché, pour lequel l’étranger marque de l’intérêt.
Plateforme d’alimentation électrique pour les mariniers
Quai 75
Le premier quai sur lequel ce système
a été installé est le quai 75 dans le port
d’Anvers. Les mariniers qui attendent un
nouveau chargement s’y amarrent. De là,
ils repartent ensuite essentiellement vers
la Belgique, la France, l’Allemagne et les
Pays-Bas.
L’électricité uniquement depuis les
quais
Les bateliers qui doivent attendre
quelques jours leur chargement sou-
haitent bien entendu disposer de l’élec-
tricité à bord. Jusqu’ici, les mariniers
devaient acheter une carte prépayée à la
Maison du Port pour recevoir de l’élec-
tricité. Cependant, nombre d’entre eux
choisissaient leur générateur diesel pour
leurs besoins énergétiques. L’union euro-
péenne impose de nouvelles réglemen-
tations qui vont restreindre ces habitudes
nuisibles à l’environnement. Bientôt,
l’électricité ne pourra être obtenue qu’à
partir des quais.
La plateforme Techmetrys
L’administration portuaire a contacté la
société anversoise Techelec pour la réa-
lisation d’un projet pilote. Techelec est
spécialisé dans l’électricité et l’automa-
tisation des bateaux et a déjà travaillé en
collaboration avec le port. Nicolas Broos
(project manager chez Techelec) a déve-
loppé la plateforme d’alimentation à quai
Techmetrys qui est plus que satisfaisante
pour les bateliers, l’administration du
port et Techelec. Les bateliers doivent
d’abord s’inscrire pour que les factures
puissent ultérieurement leur être adres-
sées. Lors de l’amarrage, le marinier doit
uniquement transmettre par SMS, le
code unique d’identification du bateau et
le numéro de la prise d’alimentation. La
plateforme utilise une connexion 3G. Le
batelier reçoit directement un message
de retour qui confirme la transaction.
Si un problème survient, le batelier et
Techelec en sont immédiatement infor-
més. Techelec dispose en temps réel
des informations de la borne telles que
la tension, le courant, l’utilisation, la tem-
pérature et le taux d’humidité. De plus,
Techelec peut voir, grâce à la plateforme,
ce qui se passe réellement dans la borne.
Un des grands problèmes qui apparaît
avec d’autres systèmes est le courant de
fuite. Régulièrement, lorsque le marinier
se connecte, le différentiel déclenche. Il
essaie alors une autre borne et le même
phénomène apparaît car le problème
réside souvent dans l’installation du
bateau et pas dans l’armoire de distribu-
tion. Le technicien de service doit alors
faire son tour et réenclencher les diffé-
rentiels. Avec le système Techmetrys,
lorsque le problème apparaît, le skipper
et Techelec reçoivent un message d’er-
reur. Le skipper peut réarmer lui-même
deux fois le différentiel. Techelec peut
aussi réenclencher à distance le différen-
tiel lorsque l’origine du défaut a été élimi-
née. Cette procédure apporte un gain de
temps énorme.
Actuellement sept armoires d’alimen-
Nicolas Broos (project manager chez Techelec) a développé la plateforme d’ali-mentation à quai Techmetrys qui est plus que satisfaisante pour les bateliers, l’administration du port et Techelec.
40 | Fedelec magazine
Plateforme d’alimentation électrique pour les mariniers
tation sont à disposition des skippers.
Chacune possède 4 bornes de raccor-
dement de 32A. Au total, 28 bateaux
peuvent donc se connecter simultané-
ment. Deux armoires supplémentaires
offrent de plus grandes puissances.
Chacune a trois bornes dont deux auto-
risent 63A et une permet une connexion
de 125A pour les bateaux avec refroi-
dissement ou pompage permanent de
leur cargaison. Lorsqu’il part, le skipper
envoie un SMS pour arrêter la fourni-
ture. La consommation totale est ensuite
envoyée à l’administration portuaire qui
dispose des données de facturation. De
plus, un historique des consommations
de chaque bateau peut être consulté
ainsi que diverses données enregistrées.
La technique de Schneider Electric
Schneider Electric a collaboré étroite-
ment à ce projet car Techelec est un
client de longue date. La plupart des
éléments utilisés dans ce projet sont
des composants de Schneider Electric.
La base de ce système est un automate
programmable Modicon M340 associé à
du matériel de coupure Acti 9 et des dis-
joncteurs MCB qui peuvent communi-
quer par RCA (Remote Control Auxiliary)
avec la plateforme Techmetrys. Il y a éga-
lement un compteur d’énergie iEM3000
qui récolte les paramètres importants du
système. Le matériel est monté et câblé
dans des coffrets Universal Enclosures
prévus pour toutes les conditions atmos-
phériques. Enfin, un UPS assure la conti-
nuité du service.
L’approvisionnement en eau aussi
En plus de l’alimentation en électricité,
un système semblable, commandé par
Waterlink, a été installé pour l’approvi-
sionnement en eau. Dans les coffrets
existants, une commande par automate
programmable, associé à différents
composants, communique les para-
mètres principaux à la plateforme. La dif-
férence essentielle est que cet approvi-
sionnement est actuellement gratuit.
L’intérêt des pays étrangers
Il va sans dire que le système Techmetrys
est un projet ‘win-win’ pour toutes les
parties. Les bateliers sont certains
d’obtenir de l’électricité quelle que
soit leur heure d’arrivée à quai. De plus
cette source d’énergie est moins cou-
teuse que le générateur diesel: l’électri-
cité à partir de la borne de quai revient
à 0.27 euro par kWh alors que les coûts
de l’énergie à partir du générateur diesel
peuvent atteindre 0.46 euro par kWh.
L’administration portuaire dispose main-
tenant d’informations claires et précises
concernant la consommation de chaque
bateau et peut donc aisément factu-
rer. Pour Techelec enfin, le système est
efficace car la plupart des problèmes
peuvent être résolus à partir de la plate-
forme. Les réactions sont jusqu’à pré-
sent élogieuses de toutes parts, aussi
bien des bateliers que du port. Le succès
vient également du grand intérêt mani-
festé aussi bien en Belgique qu’à l’étran-
ger pour ce type de solution. Cet intérêt
est en partie dû au fait que le système
Techmetrys peut être acheté comme un
tout par l’installateur. Il y a des demandes
pour le quai d’attente d’Evergem ainsi
qu’un réel attrait au Danemark, en France
et aux Pays-Bas.
www.schneider-electric.com
www.techelec.eu
L’installation permet d’intervenir à distance lorsqu’un problème survient.
Actuellement sept armoires d’alimentation sont à disposition des skippers. Chacune possède 4 bornes de raccordement de 32A.
Fedelec magazine | 41
La première édition de New Security dans sa nouvelle mouture a dépas-
sé les attentes. Ce salon professionnel du secteur de la sécurité,
organisé par votre magazine spécialisé, a été repensé en profondeur:
bisannuel, nouveau plan du salon, nouvelles heures d'ouverture, programme
annexe généreusement étoffé et thème clairement défini: 'La sécurité dans
les immeubles, les infrastructures et à proximité'. Des changements très
appréciés tant par les exposants que par les visiteurs.
New Security: succès sur toute la ligne
EVENTS
Les 26 et 27 février 2015, New Security
a accueilli plus de 1520 visiteurs, attei-
gnant ainsi les objectifs des organisa-
teurs. "On n'est jamais sûr à l'avance de
la manière dont le marché va réagir à des
modifications d'un concept existant",
explique Filip Cossement de FCO Media.
"Mais nous étions relativement sûrs de
nous, car nous avions agi après une
concertation approfondie avec de nom-
breuses parties prenantes. Ces contacts
nous avaient permis de déduire que le
marché de la sécurité restait deman-
deur d'un salon professionnel, mais sous
une forme offrant davantage de valeur
ajoutée à l'exposant et au visiteur. C'est
pourquoi nous nous sommes claire-
ment positionnés pour une combinai-
son congrès/salon professionnel. Nous
avons une fois encore pu valider le fait
qu'un programme annexe de qualité ren-
force le salon proprement dit. Vu le suc-
cès de la formule, nous ne manquerons
pas de remettre cela lors de la prochaine
édition qui aura lieu en février 2017."
Et la nouvelle formule a également plu
aux exposants, car l'enthousiasme
régnait dans les allées du salon. "Dans le
nouveau format, nous avons aussi prévu
des conférences sur le thème de la sécu-
rité dans la conception d'un bâtiment",
poursuit Bart Dewijn, administrateur de
Lobeco Fire + Security sprl. "Ce sémi-
naire s'adressait aux bureaux d'études,
aux architectes et aux facility managers.
New Security était donc un salon intéres-
sant pour non seulement l'installateur,
mais aussi l'utilisateur final professionnel
et les organismes de conseil."
Feedback du marché
Sur son stand Lobeco avait fait place
à quelques fabricants dont elle dis-
tribue les produits. Ainsi, Eric Evers,
International Sales Director de Ksenia
Security srl, a présenté une gamme
complète de produits de protection
combinant technologie et design. "New
Security permet de rencontrer les clients
existants et potentiels. On peut y mener
des conversations professionnelles dans
une ambiance agréable, se plonger dans
l'actualité, les besoins et les souhaits du
marché, dont le feedback constitue une
base pour l'avenir. Dans un salon profes-
sionnel, on rencontre des clients, mais
aussi des installateurs qui ne sont pas
clients. C'est l'occasion de se demander
pourquoi ils ne le sont pas. Est-ce parce
qu'ils ne vous connaissent pas, ou y a-t-il
d'autres raisons?"
"Créer une situation idéale"
Pour Hans van Hooijdonk, Distributor
& Tender Desk Manager chez EAL SA,
New Security est véritablement un salon
digne de ce nom. "Le salon idéal com-
bine professionnalisme et convivialité.
C'est la meilleure situation possible pour
avoir des entretiens fructueux avec les
visiteurs. Qu'il s'agisse d'une simple
conversation amicale ou de s'étendre sur
la technologie de nos appareils d'enre-
gistrement vocal, de contrôle d'accès et
de communication de données mobiles,
ces deux journées sont vraiment pas-
sionnantes."
"Miser à fond sur l'objectif final d'un
salon professionnel"
ADI global distribution, qui est un des
leaders mondiaux de la distribution
de matériel de protection, occupait un
stand sortant du lot implanté au centre
du salon. "Quand nous faisons quelque
chose, nous le faisons bien", sourit Bram
Soete, Channel Marketing Manager
Belgium & Luxembourg. "Ce stand
42 | Fedelec magazine
New Security: succès sur toute la ligne
conçu spécifiquement pour New Security nous donne la possi-
bilité de miser à fond sur l'objectif final d'un salon professionnel:
faire se rencontrer l'exposant et le visiteur."
Public de qualité
Sébastien Boeynaems de Sabelco sprl, importateur et distribu-
teur de matériel de protection électronique anti-intrusion et de
vidéosurveillance, est particulièrement satisfait de la qualité du
public. "Nos produits et services ne sont proposés qu'aux instal-
lateurs professionnels qui constituent le public de New Security.
C'est la raison de notre participation au salon: il offre au visiteur
et à l'exposant une occasion unique de développer une collabo-
ration professionnelle." (Par Rudy Gunst)
www.new-security.be
Ces contacts nous avaient permis de déduire que le marché de la sécurité restait demandeur d'un salon professionnel, mais sous une forme offrant davantage de valeur ajoutée à l'exposant et au visiteur.
Fedelec magazine | 43
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
SpaLiège
Prüm/Trèves
Brxl
sN
am
ur
Hasselt Maastricht
E25
E42
Malmedy
E40
Bastogne
eicher
44 | Fedelec magazine
Le développement et la production des LED ont révolutionné le monde de l’éclairage.
Depuis lors, les innombrables aspects de la lumière ont été maintes fois catalogués
et étudiés. Confort d’éclairage, système de gestion, rendement et entretien: ce ne
sont que quelques-uns des points dont il faut tenir compte dans un ‘projet d’éclairage’
moderne. Le 26 mars dernier, ENERGIK et l’asbl ‘Groen Licht Vlaanderen’ ont organisé une
journée promotionnelle de l’éclairage durable à Louvain, en présence de plus de 250 parti-
cipants.
Journée promotionnelle de l’éclairage durable 2015
© T
rilux
© X
icat
o
La journée promotionnelle compre-
nait une dizaine d’exposés et une petite
exposition permanente avec une quaran-
taine de stands, informant les visiteurs au
sujet des dernières évolutions du sec-
teur. La majeure partie de la journée fut
consacrée aux trois sujets suivants:
1. L’éclairage LED arrive à maturité.
La coqueluche est passée et les histoires
à dormir debout n’ont plus cours. Les
fabricants sérieux font tout leur possible
pour accentuer les possibilités réelles de
la technologie LED et couper court aux
affirmations insuffisamment nuancées,
voire même incontrôlables qui circulent
en coulisses.
Par conséquent, les orateurs insistèrent
systématiquement sur les difficultés de
faire des mesures fiables en environne-
ment réel et sur les différences entre les
LED pour applications professionnelles
et celles que l’on retrouve sur le marché
domestique et dans des gadgets, où le
manque de sérieux prédomine encore.
“Groen Licht Vlaanderen 2020”
est un consortium regroupant plus
de 60 entreprises flamandes, unies
dans un trajet coopératif VIS de
l’IWT.
Dans un tel trajet VIS (Vlaams
Innovatie Samenwerkingsverband),
les partenaires tentent, sur base
d’une problématique concrète ou
d’un besoin formulé par les entre-
prises elles-mêmes, d’élaborer des
solutions innovatrices apportant
une plus-value évidente au secteur.
Ici, il s’agit non seulement d’acquérir
un savoir-faire, mais aussi de le ven-
tiler le plus largement possible au
sein du groupe-cible.
Pour l’expertise technique et
la recherche, “Groen L icht
Vlaanderen” fait appel au labo-
ratoire des technologies d’éclai-
rage (Laboratorium voor Licht-
technologie) de la KUL, campus
technologique de Gand.
www.groenlichtvlaanderen.be
www.lichttechnologie.be
2. Les aspects de la lumière sont
légion et, grâce à ses possibilités
de gestion/réglage, la LED peut
répondre à la plupart des aspira-
tions dans ce domaine. La commande
de couleur d’éclairage ouvre d’intéres-
santes perspectives sur le plan du bien-
être humain. Un défi futur pour écoles,
bureaux, maisons de repos et hôpitaux
où le confort résidentiel est important!
3. L’OLED avance, mais sur la pointe
des pieds. Les coûts de production
restent élevés et on ne connaît toujours
pas de processus de fabrication stan-
dardisé. Les superficies dépassant 1
m² sont encore difficiles à réaliser et le
rendement lumineux est limité. Il faut
déjà une surface importante (un plafond
entier) pour obtenir un niveau d’éclai-
rage acceptable. D’autre part, le substrat
flexible offre de nombreuses possibilités
aux designers et artistes en tous genres.
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
SpaLiège
Prüm/Trèves
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E25
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E40
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EVENTS
Fedelec magazine | 45
La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs …
étroitement liée à la comptabilité Bob50 mais également à
PlanningPME BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction, BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite avec la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale/analytique des factures/NC/caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures, etc…) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien, dépanneur, installateur ou par équipe.
Importation, modification groupée et comparaison d’articles d’un ou plusieurs fournisseurs
Ø Gestion des catalogues de fournisseurs - lien entre les articles proposés par le fournisseur et les articles repris par l’entreprise
Ø Importation de listes de prix fournisseurs depuis Excel, dBase ou fichier texte
Ø Consultation et comparaison entre les différents fournisseurs + export automatique en commercial/devis
Ø Suppression ou modification groupée (initialisation des prix de ventes, des coefficients de bénéfice,... )
Ø Mise à jour des articles proposés - définition des états nouveau, inchangé, modifié, périmé
Ø Tri des articles par fournisseur, référence, désignation, catégorie, prix d’achat, prix de vente, coefficient,...
Ø Génération des codes BC-PRO (codes internes) Ø Exportation dans la gestion commerciale et devis
Etablissement des Devis et soumissions
Ø Organisation des devis en arborescence, par poste, sous poste, position, local ou autre unité d’organisation
Ø Création de positions spécifiques regroupant les articles, les dimensions, la main d’œuvre, la sous-traitance et frais nécessaires
Ø Modifications groupées sur les différents niveaux du devis des marges bénéficiaires séparément sur mat./main d’œuvre, sous-traitance. et coef. de difficulté à appliquer aux dimensions/temps
Ø Fonction copier / coller évite de devoir réencoder des parties de devis identiques ou même de recopier de devis modèles aussi par simple copier/coller.
Ø Passage en commande auprès des fournisseurs et gestion de stock automatique pour chaque devis établi
Ø Modèles d’impressions multiples adaptés aux secteurs privé et publiques, avec ou sans détails, modifiables à souhait. Des modèles internes existent aussi + impression automatisée d’une page de garde reprenant un récapitulatif pour chaque projet : descriptif travaux, coordonnées, …
Ø Importation de devis externes ou de soumissions transmises au format Excel par l’administration, bureaux d’études.
Ø Jusqu’à 99 rectificatifs après passage en commande pour des rectifications demandées par le client ou avenants à proposer.
Ø Exportation de devis vers MS Project pour une gestion approfondie de l’échelonnement des tâches
Suivi de chantier et état d’avancement
Ø Suivi de chantier avec gestion de stock (introduction des quantités approvisionnées et réellement utilisées) : les approvisionnements -retours peuvent aussi être géré via un lecteur barcode portatif
Ø Passage en bon de livraison/retour avec mise à jour des stocks Ø Gestion en temps réel du chantier, du commencement jusque la
fin, par poste, sous-poste ou par étape Ø Deux options : chantier réalisé = chantier prévu (pour les
réalisations rapides) ou chantier géré avec état d’avancement et rectification des prévisions (pour les réalisations lourdes, échelonnées dans le temps,...)
Ø Etats d’avancement avec une ou plusieurs formules de révision Ø Rendement du chantier : réalisé - prévu = écart Ø Rendement obtenu par chantier, poste, sous-poste ou position
Ventes, achats, stocks, statistiques, rentabilité, contrats, SAV, …
Ø Gestion générale des activités commerciales (de l’achat à la vente en passant par la gestion de stocks, les commandes, les livraisons, les frais divers, la facturation, le suivi du client, la rentabilité, les contrats,... )
Ø Modèles d’impressions modifiables à souhait via Crystal Report Ø Encodages rapides grâce à l’utilisation optimale du clavier et de la
souris Ø Utilisation avancée des barcodes (impression des étiquettes
articles avec barcode, utilisation de douchettes pour les ventes au comptoir, les achats,...
Ø Inventaire et réception des marchandises facilités grâce à un lecteur de barcodes portatif
Ø Statistiques multiples (articles, clients, fournisseurs, vendeurs, chiffres d’affaire,...)
Ø Inventaire en tenant compte des commandes ouvertes - articles sortis à facturer et articles facturés non encore sortis (réservés)
Ø Gestion des prestations avec une multitude de listes de prestations collaborateurs, déplacements des véhicules,...
Ø Calcul des rentabilités (résultats = produits - frais) - prix d’achat réel mais aussi main d’oeuvre prestée et kilomètres parcourus
Liens étroits et directs avec comptabilité BOB50 v5.0 TVA 2015 Ø Transfert des coordonnées clients et fournisseurs à tout moment Ø Centralisation des ventes (factures et NC) et des opérations de
caisse (ventes comptant, virements internes,... ) Ø VCS pour récupération en liaison bancaire Ø Affichage des soldes actuels des clients et fournisseurs repris dans
BOB grâce au serveur BobOLE Ø Synchronisation des paiements d’acompte et paiements facture Ø Exclusif : Envoi factures PDF avec QR-code vers Bob50-Demat
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BC-PRO DEVIS - CHANTIER
BC-PRO COMMERCIAL
Au centre Lamot, à Malines, la
Fédération de l’Electricité et
de l’Electronique (FEE) vient
d’organiser pour la toute première
fois son congrès Smart Building.
Plusieurs spécialistes ont accen-
tué – de leurs points de vue spéci-
fiques – les différentes phases dans
la vie d’un immeuble intelligent: du
concept à l’exploitation, en passant
par la réalisation. Un des thèmes
spécifiques du congrès était ‘UPS et
batteries de condensateurs’.
Smart Building: mythe et réalité
Après le mot d’accueil par Eric Piers de la
FEE, l’honneur d’ouvrir le congrès revint
au Professeur Wim Boydens (UGent),
avec un exposé sur les défis intégrés
pour acteurs du marché intelligents. Vint
ensuite une série de sessions parallèles,
fonction du choix ou de l’intérêt des par-
ticipants. En ce qui concerne la phase
conceptuelle, tous les aspects prescrip-
tifs passèrent la revue. Ces présentations
furent suivies en majorité par des bureaux
d’étude, des promoteurs immobiliers,
des propriétaires d’immeubles, etc. Les
exposés traitant de la phase de réali-
sation étaient placés sous le signe des
tendances technologiques et de leurs
domaines d’application; ils s’adressèrent
surtout aux installateurs et intégrateurs
de systèmes. Les orateurs programmés
pour la phase d’exploitation, eux, mirent
l’accent sur l’efficacité énergétique et
d’autres aspects tels le TCO et le ROI.
Leur audience se composait principa-
lement de gestionnaires d’immeubles
et de facility managers. Les partenaires
organisationnels de ce premier congrès
Smart Building furent OSRAM, CEBEO,
Schneider Electric, REXEL, Legrand,
Niko, ‘rood’, acal/bfi, IFMA Belgium
Chapter, VEOLIA, SAVE, fifthplay, VINCI
Facilities, et COFELY GDF Suez.
UPS et batteries de condensateurs
Raf Aché de Legrand tint un exposé sur
les UPS et batteries de condensateurs:
“Pour les UPS, les batteries sont primor-
diales. La température normalisée vaut
25°C et leur longévité est réduite de moi-
tié par tranche supplémentaire de 10°C.
Elle dépend aussi du fait que la charge
soit linéaire ou non, et de la durée prolon-
gée des charges. Le principe du Smart
Battery Management que l’on retrouve
sur les UPS modernes implique la
recharge intelligente (économies d’éner-
gie), le monitoring d’état des batteries, les
tests automatiques de batteries et… une
longévité accrue de pas moins de 50%.
Le calcul du nombre de batteries se fait
en fonction de la charge réelle (et non du
Pn de l’UPS) et du surdimensionnement
(consommation énergétique et rende-
ment). Un contrôle régulier des batteries
et leur remplacement en fin de vie s’im-
posent.”
Communications
Les communications jouent un rôle pré-
pondérant, ici aussi. “L’UPS n’est pas
qu’une source d’énergie, c’est aussi un
élément du réseau IT. Elle garantit le bon
fonctionnement du réseau et de l’en-
treprise. Les batteries, pourtant, n’ont
pas une durée de vie illimitée. L’UPS
est parfois installée dans un local tech-
nique, hors de vue, et peut y tomber en
panne. Les interfaces réseau sont soit
internes soit externes, un logiciel externe
n’est pas nécessaire. Les communica-
tions concernent entre autres la mise
en mémoire des rapports journaliers,
l’envoi d’e-mails, la réalisation d’actions
programmées ainsi que le support des
protocoles SNMP et du logiciel de ges-
tion. A 50% de charge, une améliora-
tion de l’efficacité peut rapporter +/- 700
euros d’économies d’énergie et une
réduction des émissions de CO2 de
800 kg par an et par tranche de 10 kVA”,
explique Raf Aché. Pour les applications
critiques, Legrand propose 3 modèles
d’UPS modulaires: Megaline, Trimod et
Archimod. “Nos modèles se distinguent
du lot par leur flexibilité, leur extensibilité
et leur redondance. La flexibilité sous-
entend un dimensionnement correct de
l’UPS par rapport au besoin. Résultat:
un prix plus avantageux et un plus grand
confort d’entretien et d’intervention
(TCO). L’extensibilité signifie qu’on peut
ajouter des modules d’extension stan-
dard (modules puissance et batteries)
en fonction du besoin. La redondance,
elle, garantit la continuité de fonctionne-
ment et la capacité de réserve de l’UPS”,
conclut Raf Aché. (Par Philip Declercq)
www.smartbuildingcongres.be
www.feebel.be
© F
EE
EVENTS
Fedelec magazine | 47
BTicino: Classe 300 et Axolute Air
Classe 300, le poste intérieur vidéophonie, est mains
libres et doté d'un écran couleur LCD de 7”. Le poste se
fonde discrètement dans l’intérieur, grâce à son profil ultra
mince de 22,5 mm.
La manipulation intuitive via l'écran tactile rend tout très
accessible. Quatre fonctions de base, comme l'ouverture
de la porte, sont configurées au préalable.
L’appareil est disponible en blanc ou en anthracite, en ver-
sion montable en apparent, en encastré ou comme modèle
de table. Un appareil blanc doté d'une fonction mémoire
permet l'enregistrement des appels du poste de rue.
Axolute Air, plaque de recouvrement métallique très
mince, fait ressortir l'esthétique minimaliste.
Les commandes Axiale (interrupteurs et boutons-pous-
soirs) et les prises de courant affleurantes s’intègrent par-
faitement à ras des plaques de finition. Il s’y ajoute une ver-
sion à peindre et trois modèles tendance, en blanc, Tech
et anthracite.
Les plaques sont disponibles en 2, 3, 4, 6 ou 3+3 modules
et se montent dans les boîtes d’encastrement de BTicino.
www.bticino.be
Nexans équipe les trains de Bombardier au Queensland avec les câbles de sa gamme FLAMEX®
Product News
Des nouveaux presse-étoupes de Hummel chez RittalFleuron d’innovation technologique, le presse-étoupe HSK-K-Ex-
Active répond aux nouveaux critères stricts établis dans la norme EN
60079-0:2012. En plus, les presse-étoupes innovants sont dotés des
certificats ATEX et IECex.
Pour des environnements à risque d’explosion
La norme renouvelée exige une résistance aux chocs élevée après
quatre semaines de vieillissement thermique. Les presse-étoupes
HSK-K-Ex-Active de Hummel y satisfont, grâce à l’usage d’un polya-
mide de conception neuve, qui présente une classe d’incendie V0 sui-
vant UL94. Ces presse-étoupes sans halogènes peuvent être appli-
qués dans une portée de température entre -20 °C et +85 °C. Idéal
pour un placement dans des zones EX 1 et 2 pour le gaz et 20, 21 et
22 pour la poussière. Ses corps intérieurs, ses garnitures et son joint
torique prévu de série confèrent aux presse-étoupes une étanchéité
parfaite aux fuites. La résistance à la traction requise est notamment
garantie par les membranes surjetées du corps intérieur.
En tant que distributeur en Belgique des presse-étoupes de Hummel,
Rittal offre à ses clients la possibilité d’acquérir les coffrets et les
presse-étoupes auprès d’un seul fournisseur.
www.rittal.be
75 rames automotrices électriques de six voitures sur les réseaux régionaux de la province du Queensland en Australie utiliseront des
câbles Nexans de basse et moyenne tension FLAMEX® pour les moteurs et transformateurs de traction. Les nouvelles rames sont
appelées à remplacer un parc vieillissant et à augmenter la flotte actuelle de 30% de façon à faire face à la demande croissante que
connaissent les transports publics au Queensland. Nexans fournira également des câbles de contrôle-commande et de transmission
de données. Les câbles, d’une tension nominale allant de 300 à 3600 V, répondent aux normes EN et de tenue au feu. Les produits
Nexans FLAMEX® sont résistants au feu et non toxiques. Les câbles seront fabriqués en France et en Allemagne, puis livrés à l’usine
de Bombardier en Inde. L’installation a commencé en janvier 2015 et se poursuivra jusqu’à la fin de 2017.
www.nexans.com
48 | Fedelec magazine
PRODUCT NEWS
IPBuilding crée des « smarthomes » uniques via un standard Internet ouvert
Chez IPBuilding (IP signifie « Internet Protocol »), on n'aime pas que les
solutions « smarthome » de l'entreprise soient comparées aux systèmes
domotiques qui rendent les utilisateurs entièrement dépendants d'une
marque donnée. L'Internet des objets constitue pour l'entreprise de
Wetteren « the next big thing », une révolution qui arrivera aussi rapide-
ment que le smartphone.
Comme tout se déroule via le protocole IP, les utilisateurs peuvent choisir
entre d'innombrables produits et marques. IPBuilding offre des solutions
et systèmes modulaires et donc facilement extensibles ultérieurement.
Il va de soi que les dispositifs de sécurité anti-incendie et anti-intrusion
peuvent être entièrement intégrés dans une « smarthome » d'IPBuilding
grâce à des caméras et dispositifs audio et à l'implication de sociétés de
protection externe.
Le système fonctionne sur le réseau LAN fermé de l'utilisateur, donc hors
de portée des personnes animées de mauvaises intentions.
www.ipbuilding.be
Gira Esprit linoléum-multiplex:Forme claire, matériaux naturels
Gira a élargi sa série d'interrupteurs Esprit de nou-
veaux matériaux. Avec la ligne de design Gira Esprit
linoléum-multiplex, on propose pour la première
fois des variantes basées sur des matières pre-
mières renouvelables.
Gira Esprit linoléum-multiplex réunit dans un programme d'interrupteurs
deux matériaux naturels parfaitement complémentaires.
- La surface de la plaque est en linoléum.
- Le cadre en dessous du linoléum est en multiplex en bois de bouleau.
Le programme d'interrupteurs Gira Esprit linoléum-multiplex est dispo-
nible en six teintes différentes. Les teintes sont mutuellement assorties de
façon à permettre de combiner toutes les variantes en un jeu de couleurs
absolument unique sur le mur.
Plus de 300 fonctions qui peuvent être intégrées dans le programme d'in-
terrupteurs, offrent en outre des solutions pour toutes les exigences de
la technique de bâtiment intelligente, des prises de courant et commu-
tateurs en passant par les capteurs et stations d'appartement jusqu'au
système intelligent KNX.
www.gira.de
Mersen: tout pour l’efficacité énergétique et une empreinte dimensionnelle plus réduite encore
L’assortiment de produits Mersen Electrical Power
ne cesse de croître. Cette année, la HMI 2015 per-
met d’affirmer encore plus le message écologique de
l’entreprise. Mersen se concentrera non seulement
sur le nouveau vocable de la marque mais aussi sur le
remaniement de sa gamme de composants de puis-
sance qui vise une meilleure efficacité énergétique et
une réduction de l’empreinte dimensionnelle. Sur son
stand (Hall 13 stand E68) on remarque en particulier:
- Le tout nouveau sectionneur à coupure en charge
MULTIVERT® 4-pole NH qui interrompt simultané-
ment les 3 phases et le neutre via un dispositif unique
en son genre, et qui est aussi le seul du marché avec
une largeur de module de 100mm à peine
- La nouvelle ligne de parasurtenseurs IEC Surge-®Trap, couvrant toutes les applications possibles – du
tableau principal jusqu’à l’appareil individuel – avec
une attention particulière pour la protection des cir-
cuits PV et LED, le tout grâce à une nouvelle solution
20kV normalisée
- La nouvelle ligne de sectionneurs à coupure en
charge basse tension de réputation mondiale, carac-
térisée par la plus petite empreinte dimensionnelle du
marché: une largeur de 35mm à peine
- Le nouvel assortiment de rupteurs haute tension
conformes à la norme française UTE dont les pertes
de puissance ont été fortement réduites: de quelque
30%.
ep.mersen.com
Fedelec magazine | 49
RENUSOL: La bride RS1Renusol a présenté à l’occasion du salon Ecobuild à Londres
la première bride universelle au monde utilisable comme
bride simple ou double pour la fixation des modules photovol-
taïques. Pour basculer d’une fonction à l’autre, il suffit de tour-
ner la tête de la bride à 90°, d’une seule main. La nouvelle bride
RS1 est réglable en hauteur pour des cadres entre 50 et 80mm
et convient alors à tous les modules solaires cadrés courants.
Le positionnement et la fixation de la bride dans le rail de mon-
tage se font d’une seule main, ce qui est un grand avantage,
surtout sur les toitures à forte pente. Alors, non seulement des
économies en stockage...
La bride RS1 a déjà obtenu les certifications TÜV et MSC.
www.ultimateclamp.com
www.renusol.com
Lors de la dernière édition du salon Building Holland, TRILUX a lancé deux nouveaux concepts orientés ‘service’. Ils se basent sur
l’idée que les utilisateurs finaux d’un immeuble n’ont pas besoin de lampes ni d’armatures à proprement parler mais tout simple-
ment de ‘lumière’ - et de préférence de la lumière sur mesure. Grâce au Light As A Managed Service (LAAMS), le client dispose d’un
éclairage durable sur le lieu de travail, et ceci pour une rétribution périodique fixe. TRILUX garantit les performances d’éclairage et
l’entretien. On économise ainsi de l’énergie sans avoir à se préoccuper d’investissements ou de suivi technique. Avec TRILUX Smart
Lighting, on est non seulement assuré d’un éclairage LED hautes performances mais aussi d’informations détaillées au sujet de l’im-
meuble que l’on occupe. Les armatures sont équipées de capteurs intelligents qui détectent la présence de personnes et mesurent
même la température et le degré d’humidité dans les locaux. Ces données sont, ensuite, transmises par réseau au système immo-
tique. Ici, TRILUX fait appel à la technologie Redwood/Comscope.
www.trilux.be
Product News
50 | Fedelec magazine
TRILUX lance deux nouveaux concepts ‘service’ à Building Holland
Fluke donne jusqu'à 40% de remiseJusqu'à 40 % du prix standard sur les kits de testeur d'installa-
tions électriques Fluke de la série 1650, les multimètres numé-
riques de la série DMM-110 et les pinces multimètres de la série
320. Ces offres comprennent des articles gratuits.
Les testeurs d'installations électriques 1652, 1653 et
1654 de Fluke permettent de contrôler la sécurité électrique
des applications du bâtiment. Ils permettent un test de boucle
rapide en courant fort, le mode de courant différentiel variable
pour des seuils personnalisés et une indication « bon/mauvais »
lors des tests de différentiel. Un testeur TPOLE T110, T130 ou
T150 gratuit.
Les multimètres numériques compacts TRMS de la série
110 offrent des mesures simples et précises, des performances
constantes et fiables, et un fonctionnement extrêmement sûr.
La mallette de transport C25 gratuite. Le multimètre numérique
117 est pour sa part livré avec un kit de suspension magnétique
ToolPak.
Ces offres se terminent le 30 avril 2015 (kits de testeurs d'ins-
tallations) ou le 30 juin 2015 (autres kits) ou jusqu'à épuisement
des stocks.
www.fluke.be
Les nouveaux logements prévoient de plus en plus
l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à
domicile et leurs appareils télécoms. Véritable
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