Fedelec magazine 158 - FR
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ANNEE 30 -OCT/NOv/dEC 2012
158magazineFEDELEC
Foto © EUROSKILLS - Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
be
Henry Donnay Wellness écoperformant sur mesure
TeCnoLeC InForMeDispositifs à courant différentiel
Les électriciens marquent des points à eUroSKILLS 2012
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La directive européenne «retards de paiement» relative au raccourcissement des délais
de paiements dans notre pays devra être transposée en droit belge au plus tard pour le
16 mars 2013.
La nouvelle loi s’appliquera, tout comme la loi actuelle du 2 août 2002, aux marchés tant
privés que publics.
Dans le contexte économique actuel cela n’est pas sans importance. Le nombre de
faillites est à un point record et plus d’un quart de ces faillites ont été causées par des
problèmes de trésorerie liés à des retards de paiements. Et il ne s’agit pas seulement de
défauts de paiements de clients particuliers, mais aussi de problèmes de financement
dans les relations commerciales entre entreprises. Enfin, les autorités publiques doivent
aussi montrer l’exemple et payer plus rapidement les factures en retard, comme elles
l’avaient «promis» en son temps dans le plan de relance.
En «gros» la directive prévoit un délai de paiement «normal» de 30 jours et un délai
«maximal» de 60 jours. La durée maximale est cependant liée à certaines conditions
selon le type de marché.
En ce qui concerne les fournitures de marchandises, la loi provoquera également un
glissement de l’ensemble du système de préfinancement dans notre secteur - la chaîne
fabricant, grossiste et installateur - glissement qui viendra peser sur l’installateur.
Si aucune mesure particulière n’est prise, de nombreux installateurs risquent de se
retrouver en difficulté. C’est pour cette raison que nous avons demandé au ministre une
concertation en vue d’une transposition efficace et correcte de la directive européenne,
qui prenne aussi en compte les préoccupations des entreprises, pme et indépendants
de notre secteur.
Antoine Van Lierop,
Président FEDELEC National
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONFCOmediaT 056 771310 | F 056 [email protected]
PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 [email protected]
CONCEPTION gRAPhIquEMarieke [email protected]
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens
DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
INSIDE NEWS 06
TECNOLEC INFORME
FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION
ProjeT
reportageS
LOGICIEL
product news
FOIRE
CONTENU
- Déclaration d’insaisissabilité du domicile 08- Nouveaux membres 09- Vacances européennes 10- Fédérale Assurance à nouveau lauréate des Trophées de l’Assurance-Vie! 12- Les électriciens marquent des points à Euroskills 2012 14
- Dispositifs à courant différentiel 16
- Henry Donnay: Wellness écoperformant sur mesure 20
- Techno Specials: Des tubes à LED, économes en énergie, éclairent un tunnel liégeois 24- SDMO: Nouveaux marchés pour les groupes électrogènes de secours 28- Trayco: Nouvel acteur belge sur le marché des systèmes porte-câbles 30- Marechal Electric Group: Un jalon permet une nouvelle dynamique 32- Helia: Intégrer les nouveaux systèmes techniques au béton 34- GE: La nouvelle norme pour les tableautiers 37
- ABC-DigiBouw: Conseils informatiques sur mesure… et gratuits 38- CAFCA: Une solution pour les problèmes administratifs de l’installateur 39- Astena: Bien cerner le champ d’application du projet 40- STABIPLAN: Le plan et le modèle constructif au centre des préoccupations 42
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6 | Fedelec magazine
inside news
ALIA A NAmur et SINt-NIkLAAS
Alia a organisé des infomeetings com-
portant un exposé très pratique sur l’im-
portance des contrats commerciaux
pour l’installateur. Maître Didier Putzeys
du bureau d’avocats ShawnCoulson a
donné lors de son exposé des conseils
pour augmenter la valeur de votre entre-
prise et déjouer les pièges juridiques.
Voici quelques sujets qui entrèrent en
ligne de compte pendant cet exposé:
- Comment vos contrats commerciaux
peuvent-ils influer sur la valeur financière
de votre entreprise?
- Comment défendre les intérêts de l’ins-
tallateur dans une relation client – cen-
trale de surveillance?
- Pourquoi vaut-il mieux conclure une
vente directe avec un client et ne pas se
limiter à recevoir uniquement une com-
mission de la centrale de surveillance?
- Quels sont les pièges juridiques à éviter
tout au long du processus de vente, de
l’offre à la facture?
- Quel est le rôle des e-mails?
- Quels sont les éléments à mentionner
absolument dans les contrats-cadres
conclus avec les centrales de sur-
veillance et dans les contrats de vente et
d’entretien conclu avec les clients?
La participation fut élevée aux deux
endroits.
eNerGIeS+: le salon au service de la con-struction durable, des économies d’énergie et de l’écomobilité!
Pour la 6e édition, le salon ENERGIES+ a
été le reflet des innovations énergétiques
et durables les plus récentes. Du 16 au
18 novembre 2012, les exposants ont fait
partager leurs concepts et leurs avan-
cées techniques en matière d’économies
d’énergie, de bâtiment durable et
d’écomobilité.
C’est dans ce contexte et pour la sixi-
ème année consécutive que le salon
ENERGIES+ s’est tenu au Wex de
Marche-en-Famenne. Salon phare dans
son secteur, il a été à nouveau l’occasion
d’échanges entre professionnels, servi-
ces publics et maîtres d’ouvrage en quê-
te d’informations.
Economies d’énergie, constructions
durables, mise en place de la certification
pour la vente d’appartement et la loca-
tion de logement, nouvelle procédure
d’audit énergétique, mise en place des
écopacks, découverte de l’écomobilité…
Autant de thèmes chers à ENERGIES+
qui ont été abordés par les exposants ou
les conférenciers.
Ecomobilité
Depuis quelques années, les exi-
gences en matière de Performances
Energétiques se renforcent progressive-
ment. La mise en œuvre des premières
mesures est déjà bien concrète sur le
terrain, mais les standards légaux sont
de plus en plus stricts. Les objectifs pas-
sifs, de 2015 à 2020 selon les Régions,
ne sont désormais plus qu’une étape
vers un nouvel objectif: la construction à
Energie positive. Une formation théorique
et pratique est impérative pour les profes-
sionnels, dont les clients sont désireux
d’informations de plus en plus précises
et ciblées, souhaitant mêler économies
d’énergie et développement durable.
Dans ces deux domaines, les déplace-
ments représentent également un vec-
teur important tant pour les particuliers
que pour les entreprises. C’est pourquoi
cette sixième édition du salon a abordé
un volet écomobilité.
Fedelec magazine | 7
Le salon Energie & Habitat, qui se tenait
du 25 au 28 octobre à Namur Expo, a
accueilli pas moins de 13.348 visiteurs,
soit 14 % de plus par rapport à l’édition
précédente! Un succès de foule.
Votre fédération, FEDELEC, et ce par
l’intermédiaire de la Confédération
Construction Wallonne, était présente
à ce salon. La fédération était présente
dans «l’Espace Conseil» où bon nombre
de particuliers ont circulé et se sont infor-
més sur les économies qui peuvent être
réalisées en termes d’éclairage. Pour
cette occasion, trois panneaux avaient
été réalisés en collaboration avec le
CSTC (Centre Technique et Scientifique
SALoN eNerGIe & HAbItAt 2012: présence Fedelec et affluence record
FeDeLeC NAmur: banquet de Saint-eloiNotre association régionale namuroise
n’a pas failli à la tradition en rééditant
son banquet de Saint-Eloi. Le choix se
porta cette année sur « La cuisine d’un
Gourmand » à Profondville.
FeDeLeC LIeGe & VerVIerS: soirée rencontre à haute valeur ajoutéeLes associations de Liège & Verviers se
sont réunies pour l’organisation d’une
nouvelle édition d’une soirée rencontre
entre installateurs. Une soirée à haute
valeur ajoutée de par les interventions
de Mr Olivier Eschweiler, avocat, sur le
déplacement du personnel, de Mr Benoit
de la Construction) et son laboratoire
«Eclairage».
Ce vaste emplacement d’information
neutre, tenu par des organismes spé-
cialisés, a parfaitement rempli sa mis-
sion: étancher la soif d’informations des
visiteurs. «Les gens ont désormais pris
conscience que la flambée des prix de
l’énergie était inexorable et veulent agir
au plus vite pour réduire une facture qui
devient insupportable pour leur budget.
Par ailleurs, ils apprécient d’avoir comme
interlocuteur des experts indépendants
ou des installateurs dont la mission
consiste uniquement à les informer. A la
suite de quoi, ils se sentent mieux armés
pour aborder les stands des exposants.»,
a-t-on déclaré du côté des organisateurs.
A noter que le solaire photovoltaïque, en
dépit de la diminution des primes, conti-
nue de séduire de nombreux ménages et
le simulateur financier photovoltaïque mis
au point par l’APERe (Association pour la
Promotion des Energies Renouvelables)
a suscité énormément d’intérêt.
Les organisateurs concluent: «Chaque
année, nous affinons notre offre en fonc-
tion de ce que nous observons au salon.
Il est clair que le concept d’Espace-
Conseils sera non seulement recon-
duit mais étoffé. Nous avons également
pris bonne note de l’intérêt des visiteurs
pour certaines thématiques en particu-
lier et nous veillerons à répondre à cette
demande». Rendez-vous est d’ores et
déjà pris pour l’édition 2013.
Vos, conseiller social à la
Chambre de la Construction de
Liège, sur la déclaration unique de
chantier (application pratique, respon-
sabilité solidaire et sanctions) et Mr Willy
Pauwels, directeur de la Fédération nati-
onale FEDELEC, sur les nouvelles régle-
mentations administratives 2013 pour
notre secteur (formations et autres).
FeDeLeC HAINAut SuD: soirée technique chez Stylespace à mar-cinellePas moins de 70 installateurs de la
région carolorégienne ont répon-
du présent à l’invitation lancée par
Stylespace (Groupe Light Elec sa) et
Fedelec Hainaut Sud. Les électriciens
présents se sont vus présenter le cata-
logue Legrand dans lequel on retrouve
un bon nombre de nouveautés. La soirée
se termina par une réception soignée et
orchestrée par La Ferme d’Artagnan de
Haccourt-Oupeye.
FeDeLeC HAINAut oueSt: dégustation du nouveau beaujolaisSelon une tradition bien établie mainte-
nant, Fedelec Hainaut Ouest s’est rallié à
un des événements phares organisés par
la Confédération Construction « Picarde
» en invitant ses installateurs à déguster
en primeur le beaujolais nouveau.
fedelec
8 | Fedelec magazine
Activités professionnelles
concernées
Les sociétés n’entrent pas en ligne de
compte pour cette protection du domi-
cile.
Seules les personnes physiques peu-
vent en bénéficier, c’est-à-dire les com-
merçants, les artisans, les titulaires de
professions libérales et les gérants de
société.
De plus, elles doivent exercer leur activité
professionnelle
- à titre principal
- et en Belgique.
Qu’est ce qui n’est pas saisissable?
La protection du domicile concerne:
- la résidence principale de l’indépen-
dant (mais!! pas le contenu du bâtiment)
c’est-à-dire l’endroit dans lequel il réside
la plus grande partie de l’année (on parle
du « domicile », ce qui sous-entend là où
l’indépendant est domicilié mais dans la
pratique, c’est bel et bien la situation de
fait qui compte);
- le bâtiment dont l’indépendant est pro-
priétaire, usufruitier ou copropriétaire.
Activité professionnelle exercée au
domicile
Lorsque l’activité professionnelle est
exercée au même endroit que la rési-
dence principale, la loi a déterminé qu’il
faut tenir compte d’un rapport entre la
surface qui est utilisée à des fins profes-
sionnelles et la superficie totale de l’ha-
bitation.
Si la partie professionnelle représente
moins de 30 %: toute l’habitation est
déclarée insaisissable.
Si elle est égale ou supérieure à 30 %,
seule la partie utilisée comme résidence
principale sera déclarée insaisissable: un
acte de base doit alors être dressé afin de
distinguer clairement la partie privée et la
partie professionnelle de l’habitation.
Déclaration auprès d’un notaire
Pour protéger sa résidence principale,
l’indépendant doit faire une déclaration
d’insaisissabilité auprès du notaire de
son choix et cette formalité coûte environ
1.000 euros (500 pour les frais et hono-
raires du notaire et 500 pour l’inscription
de la déclaration).
Si d’un côté la pratique nous apprend
que peu d’indépendants sont au courant
de cette déclaration d’insaisissabilité, il
apparaît d’un autre côté que bon nombre
de notaires n’ont pas ou peu d’expé-
rience avec ces déclarations.
Bon à savoir
- La protection du domicile ne concerne
que les créances postérieures à la décla-
ration et exclusivement liées à l’activité
professionnelle d’indépendant
- Cette déclaration ne peut être invoquée
pour des dettes qui résultent d’un délit, et
ce, même si elles ont un lien avec l’activité
professionnelle
- Cette déclaration prend d’office fin au
décès de l’indépendant ou si celui-ci
change de statut professionnel en deve-
nant salarié ou fonctionnaire
ertains contribuables hésitent à se lancer dans une activité d’indépendant à cause du risque de saisie de leur domicile familial. Depuis juin 2007, il existe cependant une loi qui permet facilement de distinguer le patrimoine privé d’un indépendant de son patrimoine professionnel. Sous certaines conditions,
il peut effectivement faire déclarer son domicile insaisissable. ”“C
Déclaration d’insaisissabilité du domicile
info de la fédération
Fedelec magazine | 9
be1000 bRuXEllEs VIllE
1457 WAlhAIN
1640 RhODE-sAINT-gENEsE
1701 DIlbEEK
4032 ChENEE
4610 bEYNE-hEusAY
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7120 EsTINNEs-Au-VAl
7390 quAREgNON
1570 gAlMAARDEN
1673 PEPINgEN
1790 AFFlIgEM
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3461 bEKKEVOORT
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3960 bREE
3990 PEER
8530 hARElbEKE
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Computer electricite
S.P.r.L. etablissements
brasseur Joseph
S.P.r.L. m&f Finances
S.P.r.L. Famenne
technic Systems
mme Deladrier Gwennaël
S.A. Atelier de Conception
D’installations thermo-electriques
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De Hr Descamps Dieter
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De Hr Sadones Dirk
De Hr De ryck Ivan
b.V.b.A. Cvelec
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De Hr Van Der bracht Patrick
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fedelec
10 | Fedelec magazine
critiQuE EuropEEnnE
L’avantage du système est qu’au 31
décembre de l’exercice de vacances,
on sait précisément combien de jours
un travailleur peut recevoir dans l’année
de vacances. L’inconvénient du système
est qu’un travailleur qui entre en service
le 1er janvier de l’exercice de vacances
ne peut prendre ses premiers jours de
vacances qu’à partir du 1er janvier de
l’année qui suit. Par exemple: un tra-
vailleur qui commence à travailler pour
la première fois comme salarié au 1er
janvier 2012 ne peut prendre ses pre-
miers jours de vacances qu’au 1er janvier
vacances européennes. Le nom officiel
de cette forme de vacances est finale-
ment ‘vacances complémentaires’, mais
parce que ces vacances sont arrivées
sous la pression de l’Europe, elles sont
aussi souvent nommées vacances euro-
péennes.
LA rEponsE BELgE
Les conditions pour pouvoir prendre
des vacances européennes sont les sui-
vantes:
Le travailleur commence ou reprend le
travail
Un travailleur qui commence à travailler
est un travailleur qui, dans son statut,
dans l’exercice de vacances, n’a jamais
entièrement été soumis où ne l’a été que
partiellement à la législation en matière
de vacances annuelles. Par cette des-
cription, on cible entre autres les anciens
fonctionnaires ou indépendants qui pas-
sent au statut de salarié. Les travailleurs
qui ont fourni des prestations à l’étranger
sont aussi concernés.
Les travailleurs qui reprennent le travail
après une période d’inactivité entrent aus-
si en ligne de compte pour les vacances
européennes. Il s’agit ici en particulier des
périodes suivantes d’inactivité:
Vacances européennes
2013. Dans ce cas-là, un travailleur doit
attendre une année complète avant d’ob-
tenir son premier jour de vacances.
Cette situation était contraire au sens de
la situation européenne. Au niveau euro-
péen, on applique en effet l’obligation
que chaque année, des vacances avec
maintien du salaire pour au moins quatre
semaines soient accordées à tous les
travailleurs.
L’Europe a clairement fait comprendre à
la Belgique que sur ce point, la législa-
tion sur les vacances devait être modi-
fiée. La Belgique a donné suite à la
demande européenne en organisant des
i un travailleur veut prendre des vacances en Belgique, il doit alors
avoir travaillé au cours de l’année précédente. Par exemple: si un
travailleur veut prendre des vacances en 2012, il doit avoir travaillé
en 2011. Pour le secteur privé, la Belgique fonctionne en effet avec le système
de l’exercice de vacances et de l’année de vacances. L’exercice de vacances
représente les 12 mois qui précèdent l’année de vacances et au cours duquel
les droits aux vacances sont créés. L’année de vacances est l’année civile
au cours de laquelle les vacances sont accordées. Dans l’année de vacances
2012, un travailleur ne peut obtenir des vacances que pour autant qu’il ait tra-
vaillé dans l’exercice de vacances 2011. a son tour, l’année 2012 est aussi un
exercice de vacances: pour autant qu’un travailleur ait travaillé dans
l’exercice de vacances 2012, il peut prendre des jours de vacances
dans l’année de vacances 2013.
“S
”
info de la fédération
Fedelec magazine | 11
- Chômage complet
- Maladie de plus d’un an
- Crédit-temps, tant le crédit-temps au
sens strict que les congés thématiques
- Congé non rémunéré.
Après une telle période, un travailleur
peut prendre des vacances euro-
péennes.
Le travailleur a déjà travaillé 3 mois
Les vacances européennes ne sont pas
autorisées à partir du premier jour de tra-
vail. Un travailleur ne peut prétendre aux
vacances européennes que pour autant
qu’il ait travaillé 3 mois. Ceci est appelé
la période d’amorçage. Cette période
d’amorçage peut être interrompue, elle
peut même être prestée chez différents
employeurs, mais ces 3 mois doivent
cependant se situer dans la même année
civile. A partir de la dernière semaine de
cette période de 3 mois, on peut prendre
les vacances européennes.
Le travailleur a épuisé tous les jours de
vacances qu’il a acquis en travaillant
dans l’exercice de vacances.
Si un travailleur prend des vacances
européennes dans l’année où il a com-
mencé comme salarié, il n’aura pas de
jours de vacances normaux à épuiser.
L’année suivante, ce sera alors le cas.
Ces jours doivent d’abord être utilisés
avant que le travailleur ne puisse pré-
tendre aux vacances européennes.
comBiEn DE jours DE vAcAncEs
EuropEEnnEs?
Le calcul des vacances européennes
pour ouvriers a lieu de la même manière
que pour le calcul des vacances nor-
males pour ouvriers. La seule différence
est que les vacances normales sont exa-
minées sur base des prestations dans
l’exercice de vacances, alors que les
vacances européennes sont examinées
sur base des prestations dans la même
année.
Par exemple: un ancien indépendant
entre en service le 1er mai 2012 comme
salarié. En août 2012, il veut prendre un
jour de vacances. Il ne peut pas prendre
de vacances «normales» parce qu’en
2011, il était indépendant et il n’a pas
acquis de droit aux vacances comme
salarié. Il satisfait cependant à toutes les
conditions pour prendre des vacances
européennes (avoir un travail, les 3 mois
de période d’amorçage sont écoulés et il
n’existe plus de jours de vacances «nor-
males». De mai à juillet, il a travaillé pen-
dant 65 jours et de ce fait, il peut prendre
5 jours de vacances européennes.
QuE rEçoit LE trAvAiLLEur?
En principe, il doit aussi recevoir son
pécule de vacances de sa caisse de
vacances dans le trimestre qui suit les
vacances européennes qu’il a prises.
Cependant, l’Europe exige qu’un tra-
vailleur puisse prendre 4 semaines de
vacances avec maintien du salaire. Ce
pécule de vacances est de 7,69 % du
salaire qu’il gagne. Ce salaire est majoré
fictivement de 8 %, tout comme lors du
calcul du pécule de vacances normal,
pour le calcul du pécule de vacances
européen.
Ici aussi, un exemple à titre d’explication:
un ouvrier entre en service le 1er octobre
2012 et prend une semaine de vacances
européennes la dernière semaine de
décembre. Pour ces 3 mois en 2012, on
lui a payé 6.000 euros. Ceci donne un
pécule de vacances européennes de
(6.000 euros x 8 %) x 7,69 % = 498,31
euros.
AttEntion: un pEtit proBLEmE
En ce qui concerne le pécule de
vacances, il y a anguille sous roche: l’ou-
vrier reçoit son pécule de vacances euro-
péennes de sa caisse de vacances, mais
l’année suivante, ce pécule de vacances
européennes est déduit de son double
pécule de vacances.
Ici aussi, un exemple pour préciser: le
même travailleur reçoit en 2013, en prin-
cipe, son simple et son double pécule de
vacances. Cela représente 15,38 % du
salaire, majoré de 8 % de ce qu’il a gagné
en 2012. S’il n’avait pas utilisé son droit
à prendre des vacances européennes,
il aurait reçu en 2013: (6.000 euros x 8
%) x 15,38 % = 996,62 euros. C’est son
simple pécule de vacances. Mais le tra-
vailleur avait pris les vacances euro-
péennes en 2012 et ce montant peut être
déduit du double pécule de vacances qui
est payé en 2013. Le travailleur ne reçoit
alors que 498,34 euros comme pécule
de vacances en 2013.
rEsumE
On conseille donc certainement de pré-
venir les travailleurs qui veulent prendre
des vacances européennes que leur
pécule de vacances de l’année suivante
sera réduit.
fedelec
12 | Fedelec magazine
F-Benefit, le maître-choix pour l’as-
surance de groupe des salariés
Pour un employeur, souscrire une assu-
rance de groupe, c’est garantir une pen-
sion complémentaire à ses travailleurs.
C’est aussi les motiver et les fidéliser en
optant pour une solution financièrement
avantageuse pour l’entreprise et le per-
sonnel (moins de cotisations sociales et
moins d’impôts).
Choisir F-Benefit, c’est profiter des
avantages d’un assureur mutualiste:
Fédérale Assurance n’a pas d’action-
naires externes à rémunérer et peut ainsi
offrir des rendements qui figurent chaque
année parmi les meilleurs du marché,
grâce à une participation bénéficiaire
élevée (rendement global de respective-
ment 3,40 et 3,60 % en 2011 et 2010).
De même, la compagnie garantit une
politique de frais compétitive, une qua-
lité de service labellisée ISO-9001 et une
transparence constante. F-Benefit peut
également être souscrite sous forme de
plan cafétéria ou de plan bonus.
Enfin, des garanties complémentaires
peuvent être souscrites: exonération du
paiement de la prime en cas d’incapacité
de travail et/ou assurance collective d’in-
capacité de travail.
Faire confiance à un partenaire
stable et solide, un choix crucial.
La pension, c’est pour plus tard… Il est
dès lors particulièrement important de
choisir un partenaire fiable et solide qui
mène une politique saine. Pas de risques
inconsidérés, pas d’intérêt personnel
d’un actionnaire important, mais plutôt
des choix prudents et des solutions à
long terme. Ainsi, la solvabilité de la com-
pagnie dépasse largement les montants
imposés par la loi. Mieux vaut en effet se
constituer une pension complémentaire,
en toute sécurité.
Fondée il y a 100 ans, Fédérale
Assurance s’est constitué au fil des ans
une solide expérience en matière d’as-
surances, de produits d’épargne et de
placement. Elle propose aujourd’hui
aux entreprises et aux particuliers une
gamme complète de couvertures pour
les protéger de manière optimale.
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fedelec
14 | Fedelec magazine
430 jeunes issus de 23 pays d’Europe ont
pris part à ce championnat des métiers
manuels, techniques et technologiques.
Au total, la jeune délégation belge a
remporté 14 médailles, dont 5 d’or et 8
médaillons d’excellence. Un triomphe
sans précédent pour nos compatriotes.
Les couleurs du secteur de l’électro-
technique et de la technique frigorifique
étaient défendues par Pierre-Olivier Van
Isacker (installateur-électricien) et Loïc
Jouay (technicien frigorifique).
pierre-olivier van isacker (20 ans, a
décroché une médaille d’or dans la
catégorie installateur-électricien)
«Je n’y crois toujours pas», déclarait le
Courcellois après la proclamation des
résultats. «C’est manifestement ma der-
nière journée qui m’a permis d’émerger
lors de la compétition individuelle. Ce qui
a fait la différence? Un travail soigné et
précis, tout comme mon lieu de travail!»
«Ce fut très intense! On logeait à Vielsalm,
donc nous nous levions chaque matin à
5h30. J’ai été impressionné par le niveau
de préparation des autres équipes
européennes et je retiendrai toutes les
amitiés liées avec les Finlandais et les
Luxembourgeois pendant ces 3 jours de
compétition».
Loïc jouay (21 ans, a décroché une
médaille d’argent dans la catégorie
technicien frigoriste)
«Le plus grand défi pour moi, ce fut de
rester concentré à 100% pendant ces 3
jours. On ne peut se permettre aucune
erreur de distraction tant le niveau des
autres participants est élevé. Il faut écou-
ter les conseils de ton Expert et accepter
qu’à 21 ans, on ne connaît pas encore
tout…»
«L’esprit d’entraide entre les Belges était
impressionnant. Le midi et le soir, on se
serrait les coudes et on s’encourageait
les uns les autres. D’ailleurs, toutes ces
médailles belges, on est allé les décro-
cher ensemble!»
En premier lieu, toutes nos félicitations
à Pierre-Olivier et aussi à tous pour leur
éclatante prestation! Mais par extension
aussi au secteur de l’électrotechnique,
aux écoles et opérateurs de formation. Il
est clair que tous figurent parmi le gratin
européen. Et que les métiers manuels et
techniques sont promis à un bel avenir!
Pour plus d’infos, de photos et de vidéos,
surfez sur le site internet.
www.euroskills2012.be
uroskills, le championnat d’europe des métiers techniques, se tient
tous les deux ans et avait cette année pour cadre le circuit de Spa-
Francorchamps. Ce fut un succès retentissant en raison des nom-
breux visiteurs, mais aussi des prestations des compétiteurs belges.
et en particulier… des électriciens!
“E ”
Les électriciens marquent des points à
info van de federatie
SPA FRANCORCHAMPS
Fedelec magazine | 15
Formelec recrute les futurs électriciens à CurioCityParallèlement à la compétition, les visi-
teurs pouvaient également découvrir le
gigantesque village d’activités CurioCity,
où tant les classes que les visiteurs indi-
viduels pouvaient découvrir les différents
métiers. Pour l’occasion, Formelec avait
développé un stand d’activités interactif,
l’Electroclub House. Le stand compor-
tait un Atelier, dans lequel les enfants
pouvaient réaliser eux-mêmes un venti-
lateur fonctionnant à l’énergie solaire. Le
stand comportait également un parcours
d’activités où les participants pouvaient
apprendre à connecter, entre autres, des
interrupteurs. Dans la Salle au Trésor,
un objet précieux était protégé de diffé-
rentes manières. Tant avec une caméra,
un capteur de pression, un détecteur
de mouvements que des rayons infra-
rouges. Qui parvenait à résoudre correc-
tement la mission pouvait trouver le code
et ainsi désactiver l’alarme.
Avec des milliers de visiteurs, ce nouveau
stand a remporté un succès retentissant
à Euroskills!
www.stroomopwaarts.be/elektroclub
www.vormelek-formelec.be
16 | Fedelec magazine
Fonctionnement d’un dispositif à
courant différentiel
Le fonctionnement d’un dispositif à cou-
rant différentiel repose sur le principe de
détection d’un courant différentiel. En
situation normale, les courants en direc-
tion et en provenance d’un consom-
mateur électrique quelconque sont de
même amplitude. Les champs magné-
tiques qu’ils génèrent dans un noyau fer-
romagnétique s’annulent donc.
En présence d’un défaut d’isolation, un
courant de défaut (ou de fuite) s’établit via
la terre. Les courants en direction et en
provenance du consommateur, et circu-
lant dans le noyau ferromagnétique, ne
sont donc plus d’amplitude égale. Un
courant est généré dans la petite bobine
de détection sur le noyau, ce qui fera
déclencher le dispositif dès que ce cou-
rant de défaut atteint la valeur nominale
du courant de fonctionnement.
L’emploi du bouton de test fait égale-
ment circuler un courant à l’extérieur du
noyau. Le noyau détecte par conséquent
un courant différentiel qui, à son tour, fait
déclencher le dispositif. L’intensité de ce
courant est déterminée par la résistance
dans le circuit du bouton de test.
Le ‘collage’ des pièces mécaniques
internes du dispositif est une des pannes
possibles. C’est pourquoi les fabricants
conseillent un test mensuel.
types de dispositif à courant diffé-
rentiel
1. Classification en fonction du type de
courant détecté
On distingue trois classes de dispositif à
courant différentiel, en fonction du genre
de courant auquel ils réagissent:
• Classe AC: leur bon fonctionnement est
garanti par des courants de défaut sinu-
soïdaux
• Classe A: leur bon fonctionnement est
garanti par des courants de défaut sinu-
soïdaux et par des courants de défaut
continus à impulsions
• Classe B: leur bon fonctionnement est
garanti par des courants de défaut sinu-
soïdaux, des courants de défaut conti-
nus à impulsions et des courants de
défaut continus sans impulsions
Suite à l’emploi accru d’appareils élec-
troniques tels que téléviseurs, chargeurs
de batteries, variateurs d’éclairage, … le
es dispositifs à courant différentiel (dénomination complète: dispositifs de protection à courant différentiel-
résiduel) se montent dans une installation électrique en guise de protection contre les chocs électriques (et
l’incendie). S’il fonctionne correctement, un tel dispositif coupe le courant en très peu de temps et de toute
façon avant que le courant de défaut, circulant par exemple dans le corps humain, n’ait pu atteindre une valeur cri-
tique. Il importe donc que l’on puisse se fier aux dispositifs à courant différentiel présents dans une installation. Les
exigences relatives à la présence de tels dispositifs après ajout d’une installation photovoltaïque domestique
en basse tension d’une puissance ≤ 10 kVa – aC figurent dans la note no. 71 du SPF economie, adressée aux
organismes agréés.
“L ”
Tecnolec informE
Bouton de test
Massas
Circuit de déclenchement
Noyau magné-tique
PE
= 2300 Ω
2300 Ω
Courant de fonctionnement
100 mA
230V0,1 A
Dispositifs à courant différentiel après ajout d’une installation photovoltaïque domestique en basse tension d’une puissance ≤ 10 kVA – AC
Fedelec magazine | 17
tebis.quicklinkQuand l'évolution devientsynonyme de simplicité !
tebis.quicklink désigne le nouveau mode de configuration des produits radios. Il ne nécessite ni formation, ni outil de configuration spécifique.Les produits tebis.quicklink sont destinés à enrichir les installations électriques traditionnelles grâce à une combinaison complète d'émetteurs (ex : détecteurs de mouvement solaires), de récepteurs et d'émetteurs-récepteurs.Ils font tous partie du standard KNX et restent donc programmables par le TX100B ou ETS.
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Ann_quicklink_A4_Belge_FR_pro_Layout 1 02/04/12 08:28 Page1
18 | Fedelec magazine
sélectivité verticale des dispositifs
à courant différentiel
Pour pouvoir garantir la sélectivité des
dispositifs à courant différentiel montés
en cascade, il faut satisfaire aux deux
conditions suivantes:
• Le courant de fonctionnement du dis-
positif à courant différentiel situé en
amont doit valoir au moins 2x celui du
dispositif à courant différentiel en aval
• Le dispositif à courant différentiel situé
en amont doit également être de type à
retardement.
Dispositifs à courant différentiel
après ajout d’une installation photo-
voltaïque domestique en basse ten-
sion d’une puissance ≤ 10 kvA – Ac
Dans la note no. 71 aux organismes
agréés, publiée par le SPF Economie le
7 octobre 2008, le chapitre ‘Inspection
visuelle’ fait état des exigences suivantes
en matière de présence de dispositifs à
courant différentiel:
• La présence d’au moins un dispositif à
courant différentiel de 300 mA à l’origine
de l’installation, tel que stipulé dans l’ar-
ticle 86 du RGIE;
• La présence d’au moins un dispositif à
courant différentiel de classe A à l’origine
de l’installation, conformément à l’article
85.02 (ce dispositif à courant différentiel
peut être le même que celui cité au point
précédent).
© Testo
risque de voir apparaître des courants de
défaut continus à impulsions augmente.
Les courant de défaut générés par ces
appareils ne sont pas détectés ni annulés
à temps par les dispositifs à courant dif-
férentiel de classe AC.
2. Dispositif à courant différentiel de type
sélectif
Ce sont des dispositifs à fonctionnement
retardé.
3. Dispositifs à courant différentiel avec
protection contre les surintensités
Les dispositifs à courant différentiel avec
protection contre les surintensités béné-
ficient d’une immunité améliorée vis-à-vis
des déclenchements inopportuns cau-
sés par des courants à impulsions.
De nombreux appareils comme les bal-
lasts électroniques, les équipements à
haute fréquence, les ordinateurs et les
variateurs d’éclairage sont équipés de
filtres de déparasitage à condensateurs
branchés entre phase et terre. Le courant
de décharge de ces condensateurs peut
provoquer un déclenchement inoppor-
tun des dispositifs à courant différentiel.
Les réseaux énergétiques se voient
de plus en plus pollués par des harmo-
niques haute fréquence qui, à leur tour,
peuvent faire déclencher les dispositifs
à courant différentiel. Certaines tech-
niques de commutation, ainsi que les
impacts de foudre induisent des surten-
sions qui peuvent avoir le même effet.
Les dispositifs à courant différentiel avec
protection contre les surintensités ne
déclencheront pas dans ces conditions-
là.
tYpE sensibilité de l’élément de détection à: symbole
Ac
i
t
if
Courant alternatif
A
i
t
if i
t
if
Courant alternatif Courant continu à impulsions
B
i
t
if i
t
if i
t
if
Courant alternatif Courant continu à impulsions Courant continu
Protection limitée contre les surintensités (250A 8/20usec), pour applications générales
Protection élevée contre les surintensités (750A), pour installations à protection améliorée contre déclenchements inopportuns, conduites de longueur moyenne et charges capacitives
Exigences spécifiques pour dispositifs à courant différentiel dans les ins-tallations domestiques
Sont de Type A
Ceux placés à l’origine de l’installation:-ont une intensité attribuée de - minimum 40 A-résistent à une valeur I²t de:
- minimum 40 A- minimum 22,5 kA²s pour un courant de 3000 A
Ils sont fabriqués en conformité avec - la norme EN 61008 - Interrupteurs auto-matiques à courant différentiel-résiduel- la norme EN 61009 - Interrupteurs auto-matiques à courant différentiel-résiduel avec protection contre les surintensités
Tecnolec informE
© Testo
Quant à l’emplacement de montage du dispositif à courant dif-
férentiel à l’origine de l’installation, il faut mentionner la note no. 4
publiée par le SPF Economie le 22 juillet 1983.
Cette note cite un certain nombre d’exemples, que nous repre-
nons ici à la lettre:
• L’installation d’un disjoncteur de branchement, également
pourvu d’une fonction résiduelle: ce type d’appareil n’est pas
encore normalisé. Mais s’il répond néanmoins aux conditions
imposées par la norme NBN 819 et addenda, rien n’interdit son
montage dans l’installation.
Dans ce cas, l’origine de l’installation électrique domestique est
évidemment ce disjoncteur de branchement.
• Le dispositif à courant différentiel automatique peut se monter
directement en aval du disjoncteur de branchement.
• Le dispositif à courant différentiel automatique peut faire office
d’appareil d’origine sur le tableau de répartition principal de
l’installation domestique; si un sectionneur général est monté
sur ce tableau, le dispositif automatique à courant différentiel
doit suivre immédiatement en aval.
Ces exemples permettent de circonscrire le terme ‘origine de
l’installation électrique’: il s’agit de l’endroit physique entre le dis-
joncteur de branchement et l’origine du tableau de répartition
principal. Pourtant, le disjoncteur de branchement peut inclure
une fonction différentielle; mais, d’autre part, si un sectionneur
est prévu à l’origine du tableau de répartition principal, le dis-
positif à courant différentiel automatique doit suivre immédia-
tement en aval.
Le dispositif à courant différentiel de 300 mA à l’origine de l’ins-
tallation, dont question dans la note no. 71, peut – d’après la
note no. 4 – se trouver sur le tableau de répartition principal du
client mais aussi avant ce même tableau principal, c’est-à-dire
en amont dans l’installation.
www.tecnolec.be
Retard au déclenchement = t1I Δn1
Temps de coupure total = t2
I Δn2
Sélectivité verticale si 2 conditions
suivantes remplies:
I Δn2 ≥ 2x I Δn2
t1 > t2
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20 | Fedelec magazine
projet
construire biocompatible
Diplômé de l’Insti tut Technique
Don Bosco (Verviers) en orientation
‘Electricité Industrielle-Automation’,
Henry Donnay a lancé sa petite entre-
prise d’électricité générale en nom
propre en 1993, avant de la rebaptiser
«Henry Donnay Elec sprl» par la suite. «A
l’époque, je travaillais surtout dans le cré-
neau du logement résidentiel neuf ou à
rénover, parfois aussi des petits bureaux
ou ateliers, notamment un carrossier et
une chocolaterie», évoque Donnay. «En
1995, j’ai assisté à un séminaire sur la
construction sans rayonnement. C’est un
thème qui m’a de plus en plus intéressé,
tout comme le concept de construction
biocompatible. Selon ce concept, les ins-
tallations électriques ne peuvent émettre
aucun rayonnement, pour éviter toute
interférence magnétique dans la mai-
son. Depuis lors, plusieurs projets de ce
type ont déjà vu le jour (notamment en
construction à ossature bois). L’aspect
écologique est pour moi très important:
une installation électrique ne peut avoir
aucun impact négatif sur le logement ou
ses habitants. Au fil du temps, les maîtres
d’œuvre ont commencé à me solliciter
spontanément pour faire ‘épurer’ leur
installation électrique lorsqu’ils réno-
vaient leur logement, par exemple en ins-
tallant des fils électriques dans des tubes
en plomb, pour éviter le rayonnement.»
câblage data et ventilation
mécanique
Aujourd’hui, l’installation de réseaux
informatiques et de câblage data dans
des bureaux constitue un segment en
progression pour Henry Donnay Elec.
Depuis 2006 s’y est ajoutée une troi-
sième activité: l’installation de sys-
tèmes de ventilation mécaniques. «Je
ne m’occupe pas de domotique à pro-
prement parler», explique Donnay, «tout
en essayant d’apporter toujours une
certaine flexibilité dans l’installation. Je
crains que des problèmes de dispo-
nibilité des pièces de rechange ne sur-
viennent dans l’avenir, et c’est pourquoi
je préfère continuer à travailler avec, par
exemple, des systèmes d’interrupteurs
classiques pour l’éclairage.»
3 projets globaux par an
Pour l’instant, la rénovation représente
65% de l’activité de Henry Donnay Elec,
le reste étant consacré à la construction
neuve. Le nombre de projets globaux
pour lesquels l’entreprise assume la tota-
lité des travaux d’électricité, de câblage
(data) et de ventilation – comme c’est le
cas pour un projet de centre de wellness
à Pepinster, voir plus loin – se limite à trois
par an. Il s’agit principalement de projets
de rénovation de logements résidentiels
et de petits projets dans le secteur des
soins de santé, par exemple des activi-
tés de service comme l’entretien annuel
obligatoire d’installations. «Comme je
travaille seul à titre indépendant, c’est le
maximum que je peux faire. Je cherche
d’urgence un apprenti motivé qui ait
le profil adéquat, mais ce n’est pas évi-
dent… ».
’installateur électrique Henry Donnay, de la région de Verviers,
travaille seul depuis près de 20 ans. Ce qui n’empêche pas qu’il
pourra bientôt ajouter à son palmarès un premier projet global
dans le secteur du wellness. «Je me borne à l’électricité, au câblage
data et à la ventilation mécanique, et je me limite volontairement à des
travaux à petite échelle», explique l’entrepreneur qui est éga-
lement actif au sein de Fedelec.
“L
”
Henry Donnay Wellness écoperformant sur mesure
Fedelec magazine | 21
Wellness avec vue panoramique
«Le plus souvent, je suis contacté par
des maîtres d’œuvre qui ont choisi de
construire en utilisant des matériaux
écologiques. Il s’agit souvent de per-
sonnes qui s’intéressent à ces maté-
riaux (et les connaissent), et qui sou-
haitent avoir une installation électrique
‘épurée’ chez eux », explique Donnay.
C’est d’ailleurs cette philosophie qu’ont
suivie les maîtres d’œuvre du centre
de wellness à Pepinster. L’immeuble
abrite également un cabinet médical et
le logement privé des maîtres d’œuvre.
La construction neuve est située sur un
terrain en forte pente rue Grettouheid,
et offre une superbe vue sur le centre de
la commune. Elle se compose de trois
strates: le rez-de-chaussée à ossature
bois, qui regroupe la partie habitation
et le cabinet médical, et les deux autres
étages en maçonnerie porteuse. C’est
dans le vaste sous-sol qu’a été installé le
nouveau centre de wellness, celui-ci est
exploité par le conjoint du médecin et a
reçu pour nom ‘Coream’. Le projet est
signé par le bureau d’architectes Victor
Rensonnet (Thimister).
un projet particulier à plusieurs
égards
Les travaux d’électricité, de câblage et de
ventilation mécanique ont débuté en avril
2012. «Du point de vue de l’installation,
c’est un projet particulier pour diverses
raisons», poursuit Henry Donnay. «Sur
le plan personnel, c’était la première fois
que je réalisais un projet dans le sec-
teur du wellness. Les maîtres d’œuvre
ont clairement exprimé leur préférence
pour un bâtiment sans rayonnements.
Au niveau de la consommation énergé-
tique, il fallait bien entendu tenir compte
du fait qu’il s’agissait d’un centre de
wellness. La présence d’un jacuzzi,
d’un hammam et d’un sauna, notam-
ment, impliquait la nécessité de prévoir
une puissance suffisante. De plus, c’est
une pompe à chaleur géothermique qui
fournit le chauffage. Sachant tout cela, la
puissance nécessaire atteint facilement
les 40 kW. Dans un premier temps, j’ai
installé tous les câblages dans les faux
plafonds – près de 3 km en tout! Après
les travaux de plafonnage, j’ai posé les
prises électriques et les interrupteurs, de
marque Niko tout comme le parlophone,
puis j’ai assemblé le tableau électrique de
marque Hager.»
combinaison de solutions
d’éclairage
Pour l’éclairage, les maîtres d’œuvre ont
choisi un mélange de lampes classiques
et de leds. A l’étage affecté au logement,
des Master ledspot mv de 10 W 220
Volts de Philips ont été intégrés au faux
plafond. Par endroits, ils ont été rempla-
cés par des Master led lv 6W 12 Volts de
Philips. L’éclairage extérieur autour du
jacuzzi se compose lui aussi de lumi-
naires led. Dans l’espace de wellness, la
préférence a été temporairement donnée
à des solutions halogènes IRC d’Osram,
tout en prévoyant la possibilité d’intégrer
des leds à terme. Des bandeaux led RGB
à couleurs variables de chez Allitex ont
également été installés – et des lumi-
naires Delta Light.
pompe à chaleur géothermique
Dans ce projet, installer un chauffage
électrique était exclu du fait de la super-
ficie du bâtiment et de la présence de
l’infrastructure de wellness au sous-
22 | Fedelec magazine
sol. C’est donc une pompe à chaleur
géothermique Vaillant geoTHERM de
12,9 kW qui a été retenue. Pour assurer
un rendement optimal, il fallait creuser
un puits de 30 mètres de profondeur.
«L’intégration des diverses techniques a
surtout été le fait de l’architecte. J’ai par-
ticipé à celle de la ventilation mécanique.
Concernant le rendement énergétique
du chauffage, il m’a suffi de calculer la
puissance nécessaire pour le tableau
électrique en fonction des donnés du
fournisseur de la pompe. J’ai aussi posé
le câblage pour les thermostats des
divers équipements de wellness. En ce
qui concerne les puissances installées
dans l’espace wellness, nous avons 8 kW
pour le jacuzzi ainsi que pour le sauna,
et 6 kW pour le hammam, le tout en tri-
phasé. La pose du câblage du jacuzzi a
d’ailleurs posé des problèmes car toutes
ses fonctionnalités, telles que prévues
par le fabricant, était en monophasé.
Ce sont les fournisseurs respectifs qui
se sont chargés du raccordement des
appareils. La puissance installée totale
se chiffre à 40 kW environ. Il aurait été
impossible d’obtenir un tel rendement
en combinant une pompe à chaleur et un
chauffage classique.»
Le choix de travailler à petite
échelle
Comment Henry Donnay voit-il son
entreprise unipersonnelle évoluer dans
les années à venir? «J’envisage de
continuer à travailler à petite échelle.
Mais avec un collaborateur fixe bien
formé et un apprenti motivé, les pers-
pectives seraient déjà beaucoup plus
importantes. Cela me permettrait de me
concentrer sur les problèmes techniques
intéressants et de soigner l’aspect com-
mercial de l’entreprise. Par exemple, il
est urgent que je me dote de mon propre
site internet. Poser des câbles reste bien
sûr une activité importante, mais avec
près de 20 ans d’expérience, cela ne fait
plus partie des tâches principales d’un
gérant. Avant, je voulais convertir coûte
que coûte les maîtres d’œuvre à ma phi-
losophie biocompatible. Aujourd’hui, la
technologie s’est développée très rapi-
dement dans divers domaines. Je ren-
contre plutôt des maîtres d’œuvre qui
sont convaincus de leur choix pour, met-
tons, l’ossature bois, et veulent partir de
cette base pour construire et vivre dans
un cadre sain et peu énergivore.»
Actif au sein de Fedelec Depuis qu’il a transformé son activité indépendante en sprl en 2005, Henry Donnay est très actif au sein des structures de Fedelec. Comment arrive-t-il à concilier cela avec son travail? «Les contacts avec les autres entrepre-neurs sont toujours enrichissants. Dans les années 1992/1993, j’étais actif à la ‘Jeune Chambre Patronale’ de la Confédération Construction Verviers, une organisation qui rassemble les jeunes entrepreneurs de la région. J’aurais pu en devenir le président en 2009 - jusqu’en 2011 -, sauf qu’à ce moment-là, j’avais atteint la limite des 40 ans... Mais l’envie était là, et c’est ainsi qu’a débuté mon engagement chez Fedelec. J’aime organiser ce type d’activités, cela me permet d’entrer en contact avec d’autres spécialistes de mon secteur. D’autres collègues auront tendance à privilégier la formation, et entreront dans le jury de l’école technique où ils ont obtenu leur propre diplôme. Depuis 2006, je suis administrateur – et depuis 2012 vice-président – de la section Verviers-Eupen-Saint-Vith de Fedelec, qui compte 71 membres. La collaboration avec nos collègues germanophones de Belgique est exemplaire. En revanche, il faut beaucoup d’efforts pour motiver les nouveaux collègues à se charger d’un mandat d’administrateur et pour injecter un sang nouveau dans la section.»
projet
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24 | Fedelec magazine
Techno SpecialsDes tubes à LED, économes en énergie, éclairent un tunnel liégeois
mativa et poincaré
Le tunnel routier liégeois fut inauguré il
y a quelque 32 ans. La particularité de
ce tunnel de délestage est le fait qu’il
se trouve sous un bras secondaire de la
Meuse et qu’il a deux entrées: ‘Mativa’ et
‘Poincaré’, qui disposent respectivement
d’une et de deux bandes de roulement
sur une longueur de 265 mètres. Ensuite,
ces 2+1 bandes en deviennent 2 sur une
longueur supplémentaire de 100 mètres.
Il s’agit du sixième tunnel routier de Liège
à avoir été remis en état par le Service
Public de Wallonie (SPW) au cours des
dernières années. Le projet de réno-
vation vient d’être réceptionné fin août.
Rudi Noël, ingénieur et Premier Attaché
au département du Réseau de Liège du
SPW: «Le 30 juin, le tunnel a été fermé à
la circulation. Les travaux ont été réalisés
par le groupement momentané d’entre-
prises Yvan Paque-VSE et devaient être
terminés en un laps de temps très court.
Etant donné que la période de congés se
situait pour la plupart des adjudicataires
au mois de juillet, les travaux devaient se
dérouler presque exclusivement au mois
d’août. Le groupement adopta un rythme
de travail en trois huit, y compris le week-
end.»
tunnel mis à nu
L’intérieur du tunnel a été complètement
mis à nu: toutes les glissières de sécu-
rité, le câblage, l’éclairage public et les
détecteurs ont été enlevés. Les parois du
tunnel, salies par la poussière et les gaz
d’échappement, ont été nettoyées sous
haute pression et de nouvelles glissières
de sécurité ont été mises en place. Le
câblage existant, les chemins de câbles,
les détecteurs de pollution et d’incendie,
ont été remplacés par des détecteurs à
fibre optique. En outre il a été installé 4
nouvelles caméras de surveillance de
signalisation. Les ventilateurs installés
antérieurement dans le tunnel ont été
remplacés par 7 nouveaux ventilateurs
jet-booster de fabrication suédoise. Ces
derniers permettent une augmentation
de puissance hydraulique de 20 %. Bien
entendu l’éclairage public a, lui aussi, été
remplacé. Tout d’abord, il a été installé
un tout nouveau chemin de câbles gal-
vanisé de marque Nidal. Quelques cen-
taines de lampes à décharge haute pres-
sion ont été remplacées par des tubes
BB Ledlightpipes, en raison de la dété-
rioration des anciens luminaires par des
infiltrations d’humidité et aussi de coûts
énergétiques élevés. A l’extérieur du tun-
nel, la signalisation routière existante a été
remplacée, aux deux entrées du tunnel,
Mativa et Poincaré, par une signalisation
dynamique. Le coût total du projet de
rénovation avoisine les 2,5 millions d’eu-
ros. Le nouvel éclairage public représente
la majeure partie de ce budget.
un quart de consommation d’éner-
gie en moins
Bien évidemment la réalisation des tech-
niques d’éclairage dans le tunnel ne s’est
faite qu’après une étude approfondie.
Les entrées et sorties du tunnel ainsi que
les différentes sections de ce dernier ont
été soigneusement étudiées. Laurent Ari,
ingénieur chez VSE: “Pour l’éclairage de
base, le cahier des charges prévoyait un
éclairage LED qui devait répondre aux
critères suivants: 6 candela/m² le jour et
2 candela/ m² la nuit. Dans le but d’amé-
liorer le niveau d’éclairage et le confort
visuel des usagers de la route lorsqu’ils
entrent dans le tunnel, on a également
vec les BB Ledlightpipes, la firme Techno Specials de Gand a fourni
un bel exemple de son savoir-faire en matière de LeD lorsque fut
réaménagé le tunnel routier du Quai Mativa à Liège, d’emblée
aussi le premier tunnel de notre pays à être équipé d’un éclairage LeD.
“A ”
reportage
Fedelec magazine | 25
prévu un éclairage de renfort. Il y a quatre
niveaux d’éclairage, et ils s’adaptent tous
les quatre aux conditions extérieures. Un
appareil de mesure de luminance visua-
lise l’entrée du tunnel et sélectionne, en
fonction de la visibilité du moment, une
des quatre possibilités. La nouvelle ins-
tallation à LED permet de réduire d’un
quart la puissance totale requise pour
éclairer le tunnel.”
Etude d’éclairage
L’étude d’éclairage ayant servi de base à
la réalisation de l’éclairage par LED, a été
exécutée par BB-Lightconcepts, qui fait
partie du groupe TKH, le groupe néerlan-
dais coté en bourse auquel appartient
également le spécialiste en connectivité
Techno Specials de Gand. L’usine fabri-
quant ces tubes BB Ledlightpipes est
implantée aux Pays-Bas, à Doetinchem.
Bennie Elfrink, Ingénieur et Responsable
R&D, et Chiel Bekker, Managing Director,
ont démarré leurs activités de recherche
en matière d’éclairage à LED en 2004:
“Le tube à LED est basé sur l’introduc-
tion d’une source lumineuse (ponctuelle)
dans un tube creux transparent, revêtu à
l’intérieur, d’un feuil destiné à obtenir une
émission non éblouissante et uniforme
de la lumière. A l’époque, on travaillait
encore avec des lampes à décharge.
Les LED ne sont venues que plus tard.
En 2008, le rendement en lumens/watt
des LED était encore inférieur à celui des
tubes fluorescents T5 ou T8. Mais entre-
temps, la technologie des LED a consi-
dérablement évolué et s’est développée.
Dans ce tunnel routier, par exemple, les
LED installées atteignent un rendement
de 133 lumens/watt. Les performances
de nos tubes BB Ledlightpipes sont
bientôt 30 % plus élevées que celles des
tubes fluorescents. Tous les luminaires
peuvent communiquer individuellement
et bi-directionnellement via le proto-
cole DALI, développé pour l’industrie de
DEux possiBiLitEs DE rEALisAtion
Ce projet liégeois a pu être réalisé grâce à la collaboration optimale entre
Techno Specials, VSE-Paque, SPW et la division R&D de BB-Lightconcepts
Ledlightpipes. Frank Bobbaerts Managing Director de Techno Specials:
“En fonction de l’application prévue, deux exécutions différentes des BB
Ledlightpipes sont disponibles. Il y a tout d’abord le ‘concept système’ où tous
les composants sont branchés l’un à l’autre et où l’alimentation est également
incorporée à l’armature – comme dans ce tunnel. Ensuite le ‘concept stand
alone’ qui est surtout employé pour les rénovations. Dans ce cas, les armatures
existantes sont enlevées pour être remplacées par des BB-Lightconcepts
stand alone pipes raccordées au cablâge existant.”
26 | Fedelec magazine
l’éclairage. Ce dernier permet de régler
chaque luminaire, indépendamment et
à tout instant, au niveau d’éclairement
désiré. Tous les réglages peuvent être
modifiés via un logiciel implanté dans le
local de contrôle ou à distance. ”
D’iKEA à Kärcher
Les tubes BB Ledlightpipes sont déjà
bien introduits sur les marchés néerlan-
dais et scandinaves, surtout en Suède.
La Finlande et la Norvège sont des
marchés en forte croissance. De nou-
veaux projets ont, en outre, été lancés
en France et en Espagne. Actuellement,
des projets comportant des tubes
BB Ledlightpipes sont en cours dans
toute l’Europe. Cette solution perfor-
mante, développée par le groupe TKH,
a été mise en œuvre entre-temps dans
la chaîne de magasins d’ameublement
suédois, IKEA. Des projets sont ainsi
réalisés en ce moment dans des par-
kings d’établissements IKEA dans la ville
néerlandaise d’Hengelo et en Espagne.
Chez le fabricant allemand d’appa-
reils Kärcher, les stations de lavage ont
été récemment équipées de tubes BB
Ledlightpipes.
tous les chantiers de construction
souterrains
Chiel Bekker: «Dans les pays scandi-
naves, où nos solutions à LED sont sur-
tout mises en œuvre dans les tunnels
piétonniers, les très basses tempéra-
tures constituent un facteur important.
Une étude d’éclairage est basée en prin-
cipe sur une température ambiante de
+25°C, mais la réalité est souvent tout
autre. Dans ces pays l’on parle souvent
de températures de – 25°C. De telles
températures donnent souvent lieu à des
problèmes au niveau des tubes TL, mais
elles n’ont aucun impact négatif sur nos
tubes à LED. En fait, tous les chantiers
de construction souterrains constituent
pour nos activités le segment de mar-
ché par excellence. Les tunnels routiers
et piétonniers, les parkings, les gares et
stations de métro,… tous les endroits
qu’il est nécessaire d’éclairer 24 heures
par jour et où il y a un grand besoin de
continuité et de sécurité d’éclairage, sont
des lieux particulièrement appropriés à
notre éclairage par LED.»
‘Du berceau au berceau’ au même
niveau de produit
Cette solution sophistiquée s’adapte
automatiquement aux conditions
d’éclairage extérieures. “Une caracté-
ristique exceptionnelle des tubes BB
Ledlightpipes est qu’ils sont les pre-
miers produits du segment LED à avoir
été entièrement réalisés selon le concept
du berceau au berceau’, en d’autres
termes à être entièrement recyclables
au même niveau de produit. Ils ne
contiennent pas de batteries et sont, en
outre, IK10+ (résistant aux chocs), IP66
(étanches) et protégés contre le vanda-
lisme. Le câblage des BB Ledlightpipes
est exempt d’halogènes. Ces armatures,
qui produisent une lumière très uniforme,
ont un degré d’éblouissement très réduit
et sont atténuables en continu jusque
10%, d’où des économies d’énergie iné-
galables. L’utilisation de cellules photo-
métriques et de détecteurs de mouve-
ments DALI, permet de réduire le coût de
70%. Même une lumière atténuée per-
tunnEL A FormE spEciALE En s
Hugo Merckx, chef de chantier de VSE, a mené le chantier à bonne fin. «Depuis
le début des travaux, nous avons continuellement travaillé en trois équipes
sur le chantier. En fonction des tâches à accomplir, nous avions entre 6 et 10
hommes à l’œuvre. Les trois chefs d’équipe me faisaient directement leur rap-
port, de sorte que le chantier pouvait être suivi continuellement de près. Ce
qu’il y avait de particulier à ce projet c’était le fait de devoir installer un éclairage
à LED dans un tunnel. La longueur des tubes BB Ledlightpipes, en principe de
4 ou 6 mètres, permettait de réaliser le montage bien plus rapidement que pour
l’installation de tubes fluorescents TL, de 1,5 mètre. Cette dernière manière de
travailler demande bien plus de travail manuel: Il faut à chaque fois câbler et
raccorder les boîtes de jonction… Le système de tubes BB Ledlightpipes, lui, a
permis de gagner beaucoup de temps. Difficulté supplémentaire lors des tra-
vaux d’installation, la forme particulière, en S, du tunnel. Elle nous a obligés de
dessiner précisément les lampes, une par une, au plafond du tunnel. C’était la
seule façon pour que l’axe d’éclairage suive convenablement l’axe de chaque
voie de circulation. Etant donné la longueur des luminaires, ceci s’est avéré
délicat.»
Reportage
Fedelec magazine | 27
met encore de réaliser des images CCTV
de grande qualité. La longévité des tubes
BB Ledlightpipes dépasse les 80.000
heures. Si l’on considère en outre que les
tubes BB Ledlightpipes s’installent faci-
lement et sont sans entretien, cela repré-
sente une économie financière supplé-
mentaire», nous dit Bennie Elfrink.
La hauteur et la largeur du tunnel
influencent également l’intensité
lumineuse
Les tubes BB Ledlightpipes intègrent
totalement le câblage et chaque tube
peut être relié directement au tube sui-
vant par l’intermédiaire d’un connecteur.
Chiel Bekker: «Ce système n’a toutefois
pu être appliqué ici, car, par exemple,
en cas de catastrophe, ces éléments
doivent pouvoir être très rapidement
débranchés. L’intensité lumineuse pré-
cise a été calculée ici en fonction de la
largeur et de la hauteur du tunnel. La
hauteur du tunnel en question est de
4,5 mètres. Un luminaire à LED émet de
la lumière sur 180° et rayonne principa-
lement vers le bas. En matière de hau-
teur, il y a bien entendu une limite en ce
qui concerne le rendement de l’éclairage
par LED. Si le tunnel avait été plus élevé,
il aurait fallu ajouter des réflecteurs pour
renvoyer suffisamment la lumière vers le
bas. Les autres aspects importants sont
la température de couleur de l’éclairage
par LED ainsi que son indice de rendu
des couleurs (IRC) qui peut varier forte-
ment. Dans ce projet l’IRC est supérieur
à 70%. Pour des projets très spéciaux,
par exemple l’éclairage d’une académie
d’art, il existe même des LED avec un
IRC supérieur à 90. Mais la température
de couleur est en soi un paramètre plus
important que l’IRC.»
Essais par section de tunnel
Les profilés de support des BB
Ledlightpipes sont aux dimensions stan-
dard de 4 et 6 mètres, mais d’autres lon-
gueurs sont également livrables. Dans le
cas présent, chaque tube Ledlightpipe
a été alimenté individuellement en face
avant par un câble à 5 conducteurs (pilo-
tage DALI et 230 V CA). Les luminaires à
LED ont été fixés dans l’axe au-dessus
des voies de circulation, afin d’obtenir un
niveau d’éclairement optimal et uniforme.
Entre-temps, le projet d’éclairage à LED
du tunnel liégeois a été totalement ache-
vé. Grâce à une concertation constante
et aux efforts de tous les intéressés,
ce projet a pu être réalisé en un laps de
temps très court.
La dernière phase a consisté à tes-
ter le soir l’éclairage à LED dans le tun-
nel. Francis Callut, Responsable Projet
et Senior Project Manager de VSE: «La
phase d’essai a duré toute une nuit.
Pour un résultat d’essai optimal il fallait
que toutes les lampes à LED soient allu-
mées, fut-ce en différentes phases. Un
treillis de 10 mètres de large, à mailles
rectangulaires, a été déroulé sur toute
la longueur de la chaussée du tunnel.
Un point a été repéré tous les mètres
carrés et une mesure y a été effectuée.
L’éclairement a été mesuré dans chaque
section de tunnel. Des mesures ont été
également effectuées sur les parois du
tunnel jusqu’à une hauteur de 2 mètres.
Le système de tubes BB Ledlightpipes a
pu, à chaque fois, être réglé très précisé-
ment et a fait preuve d’une grande sou-
plesse. A titre d’essai, le tunnel a été par-
couru quelques fois par des voitures, afin
de vérifier la qualité de la lumière perçue
par les conducteurs.»
www.technospecials.be
rEmpLAcEmEnt DE LA BAssE tEnsion
Les modifications nécessaires ont également été apportées au local technique
avoisinant le tunnel. L’installation haute tension existante, encore conforme aux
normes, a été conservée. La totalité de l’installation basse tension devait toute-
fois être remplacée, afin d’être rendue conforme. Du fait qu’un certain nombre
de fonctions secondaires, telles que la signalisation routière et les installations
de pompage, devaient rester opérationnelles durant les travaux, un tableau
électrique provisoire a été installé dans le local technique et mis en service.
Ainsi, l’ancienne installation basse tension a pu être remplacée par une instal-
lation neuve, de conception plus récente. Bien entendu, cette occasion a été
mise à profit pour intégrer les derniers développements technologiques et pour
réduire la consommation d’énergie de cette installation, grâce à la technologie
des tubes BB Ledlightpipes.
28 | Fedelec magazine
C’est en 2003 que SDMO s’est lancée
directement sur le marché belge au départ
de sa filiale de Schoten. L’entreprise fait
partie du groupe Kohler, un fabricant
américain de groupes électrogènes de
secours actif au niveau mondial. “Nous
sommes également présents sur le mar-
ché néerlandais, là nous faisons appel à
des partenaires pour couvrir l’ampleur
du marché. SDMO offre une très large
gamme de solutions allant de 1 à plus de
3000 kVA et cela pour les marchés les
plus divers. Non seulement nous livrons
des groupes de secours standard, dispo-
nibles de stock, mais nous livrons aussi
des installations spécialement fabriquées
sur mesure à la demande du client. Qu’il
s’agisse d’un hôpital, d’une MRS (maison
de repos et de soin), d’un bâtiment public
ou résidentiel, d’un parking souterrain ou
encore d’un parking le long d’une auto-
route, tout cela fait partie de notre cœur
de métier. Les centres de données sont
eux aussi un marché en croissance, prin-
cipalement aux Pays-Bas”, toujours selon
Marleen De Vogel, Sales Administration
& Marketing chez SDMO. Parmi les réa-
lisations les plus récentes citons e.a. la
Tour Dexia à Bruxelles, des immeubles
de bureaux au Vaartkom à Louvain, des
casernes de pompiers et des hôpitaux à
Turnhout et Zoersel e.a.. Mais il y a aus-
si des classiques tels que l’Atomium.
“Autant d’environnements où la fiabilité et
la continuité sont de la plus grande impor-
tance“, ajoute Marleen De Vogel.
Les centres de données:
un marché en pleine croissance
Mais la rapidité à laquelle évolue le mar-
ché de l’électricité peut mettre d’autres
groupes en difficulté. Des communi-
qués du genre “Deux de nos centrales
nucléaires pourraient-elles bientôt fer-
mer définitivement à cause de fissures
éventuelles dans le réacteur?“ engen-
drent évidemment de l’inquiétude auprès
de l’opinion publique. Christiaan Onsia,
Sales Engineer SDMO: “Les entreprises
et les organisations veulent investir dans
la sécurité. Par exemple la grande distri-
bution et les grandes chaînes de maga-
sins qui possèdent déjà des groupes de
secours dans leurs magasins principaux,
veulent maintenant installer aussi des
groupes de secours dans leurs filiales.
Les hôpitaux qui disposent de banques
de données et qui, par exemple, desser-
vent d’autres hôpitaux de la région, veu-
lent tabler sur la sécurité. Les parkings
souterrains forment eux-aussi un secteur
en pleine croissance. La plupart du temps
ils sont pourvus d’une installation pour
l’évacuation des fumées et de la chaleur.
Légalement ils sont obligés de disposer
d’une seconde source d’alimentation.
Souvent il s’agit ici d’un groupe électro-
gène de secours.”
pmE, études de notaires
et résidences de luxe
“La nouveauté est qu’actuellement nous
recevons également des demandes éma-
nant des petites PME, des entreprises de
service et même des études de notaires,
bref des environnements où le fonction-
nement des serveurs, des ordinateurs,
de l’éclairage et autres doit pouvoir être
garanti sans interruption”, nous explique
Marleen De Vogel. “Il ne s’agit donc plus
seulement d’entreprises de production.
La disponibilité de l’énergie est repensée
à un niveau plus large. De même les habi-
tations résidentielles de haut de gamme
équipées de dispositifs électriques et
domotiques importants (portail élec-
trique, jacuzzi, installation d’alarme etc),
veulent se prévenir contre les pannes
d’électricité. En cas de panne d’électri-
cité éventuelle, il est évident que le client
ne veut pas que tout soit hors service et
en état d’alarme. Tous les dispositifs de
luxe, même pendant les pannes de courte
a demande en groupes de secours auprès des fabricants
de groupes électrogènes ne cesse d’augmenter. Les entre-
prises de production ne sont pas les seules à s’inquiéter
d’un éventuel manque d’électricité pendant les mois d’hiver.
«Maintenant les PMe, les études de notaires et les résidences de luxe,
entre autres, prennent leurs précautions. et la disponibilité
de l’énergie est repensée à un niveau plus large”, explique
Marleen De Vogel de SDMo.
“L
”
reportage
SDMO Nouveaux marchés pour les groupes électrogènes de secours
Fedelec magazine | 29
durée, doivent rester opérationnels.“
Quelle que soit la grandeur du groupe de
secours, pour un bon fonctionnement, il
y a trois points importants à prendre en
considération: la puissance adéquate, un
bon raccordement au réseau électrique et
un bon refroidissement.
groupe ou réseau?
En tant que fournisseur de groupes élec-
trogènes de secours SDMO doit tou-
jours tenir compte de l’installation élec-
trique existante du client car un groupe
de secours doit être intégré à l’installation
électrique. Christiaan Onsia: “Les pre-
mières questions que nous posons au
client sont standard: de quelle puissance
environ l’entreprise a-t-elle besoin et qui a
placé l’installation électrique? La première
question reste souvent sans réponse de la
part du client, quant à la seconde, elle ne
constitue pas un problème. L’installateur
concerné connait l’installation qu’il a pla-
cée. Lors de l’installation proprement dite
nous nous chargeons de la partie méca-
nique, la partie électrique est réservée à
l’installateur. Un groupe de secours placé
à l’extérieur ne fournit pas ou peu de pro-
blèmes. Par contre si l’installation doit être
effectuée à l’intérieur dans un bâtiment,
d’autres techniques entrent en ligne de
compte, par exemple, des grilles pour
l’aération et le refroidissement.”
De 1 à 3000 kvA
SDMO dispose de groupes de secours
de 1 à 3000 kVA. “Si nécessaire, pour
la connexion en parallèle de plusieurs
groupes, nous pouvons faire en sorte
qu’il y ait un surplus de puissance. Nous
sommes l’un des rares fabricants dans
cette niche à pouvoir proposer une telle
diversité de puissance”, déclare C. Onsia.
Qu’en est-il de l’entretien des groupes
électrogènes de secours? Même si un
groupe de secours ne doit pas fonc-
tionner beaucoup, il est recommandé,
en guise de test, de faire tourner l’ins-
tallation pendant une heure une à deux
fois par mois. De plus il faut effectuer un
entretien tous les ans, celui-ci comprend
le remplacement des filtres et la vidange
d’huile. Les entreprises peuvent souscrire
un contrat pour un entretien annuel et si
nécessaire pour une visite d’inspection.
“Dans notre marché niche, les prix sont
toujours sous pression”, ajoute Marleen
De Vogel. “Pour une entreprise, investir
dans un groupe de secours est compa-
rable à souscrire une assurance. L’on fait
un investissement pour le cas où quelque
chose tournerait mal…“.
La tension doit être semblable
“En Belgique, les petits modèles sont dis-
ponibles de stock et le client peut venir
les retirer, les plus grands modèles, eux,
sont en stock chez nos collègues fran-
çais de Brest et sont disponibles dans
les dix jours.” ajoute encore Marleen De
Vogel. “Dans certains cas, le marché de la
location peut offrir une solution provisoire
pour le client locataire. Mais bien souvent
il est obligé de conclure que le groupe de
secours et l’installation électrique ne sont
pas compatibles. Chez les petits instal-
lateurs – qui souvent travaillent pour les
clients particuliers – la connaissance des
groupes de secours est encore assez limi-
tée, par contre sur le marché des projets,
cette connaissance est quasiment néces-
saire. Ensemble avec quelques grandes
entreprises d’installation, SDMO travaille
directement pour des sociétés d’équipe-
ments généraux.”
groupes électrogènes mobiles
Il arrive de plus en plus souvent qu’un
groupe de secours ne soit pas fixé à un
endroit mais installé, par exemple, sur une
remorque. Ce sont notamment les com-
munes qui optent pour cette solution où
une remorque avec groupe de secours
– propriété de la commune - peut être
utilisée tant pour les pompiers que pour
la police ou encore les autres services.
Marleen De Vogel: “A noter aussi notre
gamme ‘Rental Compact’ qui comprend
les groupes de chantier. Pour ce type de
groupe de secours, c’est la norme Stage III
qui est d’application. Ici nous remarquons
souvent que d’autres fabricants ne sont
pas conformes à cette norme, avec toutes
les conséquences que cela implique pour
l’utilisateur: risque d’amendes etc.”
be.sdmo.com
30 | Fedelec magazine
Le marché des systèmes porte-câbles
semble saturé. Pourtant, Trayco a
deux bonnes raisons pour s’y lancer
malgré tout. Le directeur Geert Ballet
explique: “Tout d’abord, il y a les nom-
breuses améliorations de détail que les
producteurs établis semblent négliger.
Elles exigeraient d’eux des investisse-
ments trop importants pour modifier les
outils de production. En tant qu’entre-
prise débutante, Trayco peut incorporer
directement ces modifications dans ses
produits. Résultat: des systèmes porte-
câbles robustes et sûrs qui s’installent
en un clin d’œil.” La stratégie d’entreprise
repose en grande mesure sur l’informa-
tisation: un progiciel ERP performant
avec un volet de télécommerce. Ainsi, il
sera possible de consulter les stocks en
ligne, également via des applications sur
appareils mobiles. Ce que Trayco veut
surtout, c’est offrir un meilleur service
que la concurrence. «Les fournisseurs
étrangers en particulier sont en reste de
ce point de vue-là», affirme Geert Ballet.
«En tant qu’acteur local nous sommes à
même de livrer plus rapidement et nous
sommes, en outre, le seul fournisseur à
disposer de sa propre téléboutique. Nos
clients peuvent à tout moment s’y ren-
seigner au sujet des délais de livraison,
des stocks, des prix et des disponibilités.
Via notre téléboutique, tous les produits
standard peuvent être livrés ou emportés
sur place endéans les 24 heures.»
solide expérience commerciale
Dans les cinq années à venir, Trayco
compte réaliser un chiffre d’affaires
de cinq millions d’euros au moins.
L’entreprise occupe actuellement huit
personnes. L’équipe Trayco dispose
d’une solide expérience commerciale.
Le directeur, Geert Ballet, a 17 ans d’ex-
périence en gestion opérationnelle pour
la production de systèmes porte-câbles.
Il fut en outre, pendant cinq ans, le repré-
sentant belge auprès de la Commission
Electrotechnique Internationale (CEI).
L’aspect commercial est à charge de
Peter Verleyen, le sales manager de
Trayco. Il a accumulé 12 ans d’expé-
rience dans divers projets de construc-
tion, dont plus de 10 ans en installation
électrotechnique. Peter assure la vente
des produits et conseille les clients.
un profil en i plus robuste
“Pour le développement de nos pro-
duits, notre inspiration provient surtout
du monde de la construction industrielle.
Un profil en I est typique pour tout ce qui
est robuste et doit disposer d’une bonne
surface portante. Ces pourquoi nos gou-
lottes porte-câbles ont cette forme-là.
Contrairement à ce que font nos concur-
rents, nous avons également prévu des
emboutissages supplémentaires en
sens transversal, ce qui renforce encore
la structure”, explique Verleyen.
‘Directement à l’installateur’
Trayco produit tout le matériel des-
tiné à guider et structurer les câblages.
L’entreprise commercialise une gamme
compacte de produits à accessoires
interchangeables. En plus des goulottes,
il s’agit de filets et d’échelles à câbles,
de systèmes de montage divers et de
colonnes électriques à montage en îlot.
Tous ces produits se caractérisent par
un design robuste, une charge portante
élevée, des accessoires clipsables, un
montage simple, rapide et sûr et un grou-
page aisé des câbles. A côté du matériel
réalisé en sendzimir, l’entreprise compte
aussi proposer des produits à coating en
poudre et duplex.
Trayco livre directement aux installateurs
et aux grossistes électrotechniques.
L’entreprise s’adresse aussi aux bureaux
d’étude et aux instances ordonnatrices
actives dans des domaines aussi variés
que le marché tertiaire, la pétrochimie,
les énergies alternatives, les centres de
données, bureaux, parkings, bâtiments
publics, tunnels et centrales électriques
ainsi que dans l’offshore, l’automatisa-
tion, la construction mécanique et le trai-
tement des eaux.
www.trayco.be
n des débutants les plus en vue d’eCL 2012 était Trayco, un nouveau
producteur belge de systèmes porte-câbles. L’entreprise d’oude-
naarde commercialise d’emblée un assortiment d’un millier de pro-
duits fiables et sûrs. Trayco a l’ambition de percer rapidement sur
le marché belge en tant que producteur, et de stimuler ensuite ses
exportations.
“U ”
TraycoNouvel acteur belge sur le marché des systèmes porte-câbles
reportage
Fedelec magazine | 31
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
SpaLiège
Prüm/Trèves
Brxl
sN
am
ur
Hasselt Maastricht
E25
E42
Malmedy
E40
Bastogne
eicher
32 | Fedelec magazine
Avec ce nouveau logo, MARECHAL
ELECTRIC Group uniformise la commu-
nication entre toutes ses filiales, unités de
production et d’assemblage du monde
entier: MARECHAL ELECTRIC en France,
TDI en Espagne, ISV en Allemagne,
MARECHAL Australia, HYCON en Afrique
du Sud et MELTRIC Corporation aux
Etats-Unis. Ce logo symbolise la syner-
gie du groupe et technologie unique
commune: un système qui combine une
prise et un interrupteur pour des presta-
tions inégalées de durabilité. Le groupe
conserve sa diversité, avec entre autres
une offre large de prises et socles bleus
MARECHAL® pour l’industrie.
tpm trappe-prise
La trappe-prise TPM, une nouveau-
té MARECHAL®, protège et sécurise
les installations électriques. Ce sys-
tème avec connecteur intégré conçu
par MARECHAL ELECTRIC, permet
d’alimenter les véhicules de secours
et également les machines dans l’in-
dustrie agroalimentaire, confrontées à
des conditions humides et corrosives.
Il assure un branchement et débran-
chement directs. Grâce à un anneau
ergonomique disposé sur la prise, la
déconnexion s’effectue de manière plus
rapide et sûre. Le couvercle se referme
automatiquement une fois la prise enle-
vée, garantissant étanchéité et protec-
tion des connexions. Ses dimensions
compactes garantissent une installation
électrique discrète, ainsi qu’une flexibi-
lité dans l’utilisation des équipements
mobiles. Le DECONTACTEUR™ DSN1
hautes performances assure la sécurité
de l’utilisateur. Ce système se caractérise
également par son verrouillage de sécu-
rité, son ergonomie, la protection IP55
du connecteur, l’intégration d’une ou de
deux leds - jaune pour la présence char-
geur (12 V ou 24 V) et verte pour la pré-
sence tension (230V) -, et par sa complé-
mentarité avec le système RETTBOX®.
coffrets AtEx: certification
MARECHAL ELECTRIC propose une
nouvelle gamme de prises et de coffrets
certifiés ATEX, qui améliore la sécurité
électrique dans des environnements
corrosifs, humides et avec risques d’ex-
plosion (gaz et poussières) tels que
des raffineries de pétrole, des usines
chimiques, des terminaux gaziers et des
silos. Ces systèmes permettent à l’utili-
sateur de combiner un vaste choix de
fonctions dans un boîtier, avec 10 dimen-
sions standards par coffret et une certi-
areCHaL eLeCTrIC Group fête cette année ses 60 ans
d’existence. Un jalon, mais aussi un nouveau départ. Dans
sa nouvelle stratégie, le groupe réunit sous un même logo
toutes ses unités de production et d’assemblage. Le «M» ren-
voie à la marque et à la technologie MareCHaL® pour les
prises électriques et les coffrets.
“M ”
Un jalon permet une nouvelle dynamique
fication IECEx pour une utilisation dans
des zones 1 & 2 –gaz-, et 21 & 22 –pous-
sières-, selon les modèles. Le MXBJ
accepte jusqu’à 402 bornes Exe avec
des câbles à partir de 1.5mm². Le MXBS
combine des prises et des connecteurs
multicontacts pour des voltages jusqu’à
750V et un courant jusqu’à 63 A, dans
un même boîtier. 10 boîtiers sont dis-
ponibles et peuvent recevoir jusqu’à
24 prises ou connecteurs en standard:
des prises ATEX de 20 A à 63 A et des
connecteurs multicontacts, de 12 à 37
contacts.
robustesse et fiabilité
Grâce à la conception robuste du
DECONTACTEUR™ et des connecteurs
multicontacts ATEX, la pérennité est
accrue: un boîtier en polyester renforcé
de fibres de verre et de graphite ou métal-
lique anti-corrosion. Une vaste gamme
d’accessoires et de vis en acier inoxy-
dable garantissent une installation simple
et durable. La protection IP66/IP67 veille
à une parfaite étanchéité des boîtiers à
l’eau et à la poussière. Ces boîtiers sont
également résistants aux chocs -niveau
IK09-, conformément aux normes IEC
et EN 62 262. Les boîtiers de raccorde-
ment MXBJ et MXBS garantissent dans
le temps des branchements électriques
de grande qualité.
www.marechal.com
reportage
Les nouveaux logements prévoient de plus en plus
l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à
domicile et leurs appareils télécoms. Véritable
référence dans ce domaine depuis de nombreuses
années, Domintell consacre l’exclusivité de son
expertise et de lourds investissements en recherche
et développement afin d’offrir des solutions toujours
plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.
Résultat : le marché de la domotique explose et
le besoin d’installateurs spécialisés augmente.
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ns
34 | Fedelec magazine
Dans le peloton de tête grâce à
Kaizer
En tant que fabricant de matériel d’instal-
lation électrotechnique – boîtes à encas-
trer, coffrets et systèmes techniques -,
l’entreprise Plastic Color SA fournit ses
produits aux grossistes sous la marque
Helia. Les grossistes professionnels
représentent 75% de son CA, le reste est
fourni par les OEM et les bricoleurs. En
2005, l’entreprise de Bornem (qui est, soit
dit en passant, active depuis plus de 60
ans), a été reprise par le groupe allemand
Kaiser implanté à Schalksmühle, non loin
de Dortmund. Cette entreprise familiale
emploie quelque 170 personnes et pré-
sente tous les deux ans de nombreuses
innovations au salon L+B à Francfort.
Lors de la dernière édition, le leader alle-
mand du marché du matériel d’installation
électrotechnique a notamment présenté
des produits de protection anti-incen-
die, des manchettes multiples étanches
à l’air et une boîte d’encastrement avec
radio-protection. «Le point fort du groupe
Kaiser, c’est que nous commercialisons
des solutions performantes pour toutes
les applications en matière de protection
anti-incendie, d’isolation acoustique, d’ef-
ficacité énergétique et de coulage dans le
béton. En ce qui concerne la protection
anti-incendie, par exemple, nous avons
des coffrets et des tuyaux anti-incendie en
plus de boîtes anti-incendie. L’intégration
d’Helia dans le groupe Kaiser nous per-
met d’accéder au peloton de tête de ce
créneau», poursuit Olivier Schittecatte,
Business Development Manager d’HE-
LIA.
première boîte à encastrer étanche à
l’air sur notre marché
Kaiser, qui fait partie des leaders du mar-
ché européen, contribue à définir les ten-
dances et normes nouvelles. «L’Allemagne
est le moteur de la mise en place de nou-
velles normes en matière d’efficacité
énergétique, d’intégration au béton, de
protection anti-incendie et d’acoustique.
Lorsque les premières constructions
passives ont vu le jour chez nous, l’Alle-
magne en comptait déjà 10.000! La col-
laboration avec Kaiser a permis à HELIA
de proposer les premiers boîtiers à encas-
trer étanches à l’air sur le marché belge
dès 2005. Depuis lors, notre gamme s’est
considérablement enrichie, avec notam-
ment des manchettes étanches à l’air, des
bouchons étanches, des coffrets d’éclai-
rage et des solutions pour l’isolation de la
façade extérieure», précise Schittecatte.
un marché n’est pas l’autre
A côté d’HELIA, le Suisse AGRO, qui
fabrique des presse-étoupes pour appli-
cations industrielles, fait également partie
du groupe Kaiser. Agro emploie 70 per-
sonnes et fait partie du top 3 européen
dans son créneau. Depuis le début de
l’année, Helia est également le distributeur
principal des produits d’Agro sur le mar-
ché belge. « Evidemment, Kaiser, Agro
et Helia génèrent des ventes croisées
entre eux. Nous fabriquons en Belgique
des produits pour les marchés allemand
et suisse, mais l’inverse est également
vrai. La R&D du groupe se greffe elle aus-
si sur ce fonctionnement. Jadis, Kaiser
tenait uniquement compte des normes
allemandes pour développer ses pro-
duits. Aujourd’hui, nous travaillons avec
notre service R&D pour, par exemple,
mettre au point des produits anti-incen-
die conformes aux normes belges. Les
méthodes d’installation diffèrent égale-
ment selon les pays. Ainsi, les Suisses ont
une gamme spécifique pour leur marché
local, par exemple des boîtiers muraux de
83 mm de diamètre, tandis qu’Helia tra-
vaille actuellement à un concept de boîte
pour parois creuses spécifique pour le
marché belge.»
centre de services de haacht,
‘De Lichttoren’ et caserne Dossin
Helia a récemment réalisé quelques pro-
jets remarquables dans notre pays, où les
éléments techniques devaient être cou-
lés sur place dans du béton ornemental,
ntégrer gros œuvre et systèmes techniques: une pratique qui fait son chemin dans notre culture de la
construction. «Quand il s’agit d’intégrer de nouveaux systèmes techniques au béton, la concertation pré-
alable entre tous les interlocuteurs est particulièrement cruciale. Les équipes prennent tout leur sens. Il
en va de même pour la demande croissante d’efficacité énergétique, ou de solutions d’isolation acous-
tique ou anti-incendie. C’est là que réside notre potentiel de croissance», explique olivier Schittecatte
de Plastic Color, que l’on connaît grâce aux produits de la marque Helia.
“I ”
reportage
Boîtier électronique pour béton «PREFIX». Pour le béton coulé sur chantier. Se fixe à même l’ar-mature. Pose rapide et adéquate. Sans clouage au coffrage. Convient pour le béton ornemental.
Fedelec magazine | 35
sans possibilité de fixation au coffrage en
acier ou PVC. Pour ce type d’applications,
HELIA propose une solution qui se fixe à
même l’armature. «Le centre communal
de services de Haacht est un projet que
nous avons livré récemment», poursuit
Schittecatte. «Nous avons travaillé avec
un coffrage en PVC sur lequel on ne pou-
vait bien entendu rien clouer. Nous avons
bétonné environ 300 boîtiers à encastrer
Prefix sans rencontrer un seul problème.
Pourtant, c’était la première fois que
l’entrepreneur travaillait avec ces maté-
riaux. Le projet Lichttoren, à Anvers, est
encore en cours de réalisation. Il s’agit
d’un immeuble de 22 étages combinant
des espaces commerciaux et 150 appar-
tements. Ici aussi, nous intégrons nos boî-
tiers Prefix au béton coulé sur le chantier.
Les éléments préfabriqués fournis avec
systèmes techniques intégrés mettent en
œuvre nos boîtes à encastrer spéciales
pour béton coulé en usine: le programme
HELIA B². Tous les passages de paroi
et de plafond sont également bétonnés
dans les parois coulées sur place ou en
usine. Le projet de construction neuve
de la Caserne Dossin à Malines, qui s’ou-
vrira en fin d’année, a lui aussi bénéficié
de cette solution. Nous avons intégré 5
boîtes KompaX 3 pour des hauts-parleurs
dans la structure en béton. Helia propose
aussi de nombreuses solutions à l’indus-
trie ou au maître d’ouvrage individuel, par
exemple pour l’intégration de spots dans
une structure en béton (à couler ou préfa-
briquée), l’activation du noyau de béton,
ou la pose ultérieure dans les pré-dalles.»
Bétonnage des nouveaux systèmes
techniques: la concertation est de
rigueur
En ce qui concerne l’intégration du gros
œuvre et des éléments techniques,
un grand pas en avant a été franchi.
«Auparavant, avant le début des tra-
vaux, la communication entre architecte,
bureau d’étude et entrepreneur n’était
pas très intensive», évoque Schittecatte.
«Il est clair que pour intégrer les nouveaux
systèmes techniques dans le béton, cette
concertation est devenue primordiale.
Nous voyons actuellement la tendance
évoluer, notamment grâce aux nombreux
groupes de travail qui voient le jour un
peu partout, aux journées d’étude et aux
événements organisés entre autres par le
WTCB, le PHP et le NAV sur les nouvelles
méthodes de construction, et à la sévé-
risation des normes en matière d’acous-
tique, d’incendie et d’efficacité énergé-
tique.»
plus que de simples boîtiers
Grâce à son intégration au groupe Kaiser,
Helia a aussi développé un vaste porte-
feuille de solutions. «Trop peu d’instal-
lateurs savent qu’en plus des boîtes à
encastrer noires classiques, Helia offre
aussi toute une gamme de nouveautés;
c’est regrettable. Prenons par exemple
l’installation d’interrupteurs dans les
salles de radiographie des hôpitaux.
Nous avons lancé une boîte d’encastre-
ment avec radioprotection. L’intégrateur
n’est donc plus obligé de prévoir un loge-
ment en plomb dans le mur», commente
Schittecatter. «Nous sommes aussi un
des rares acteurs du créneau à produire
dans notre propre pays, plus précisé-
ment dans nos ateliers de Bornem qui
emploient 48 ouvriers. C’est quelque
chose que l’on ne sait pas assez. A force
d’innover sans arrêt au niveau de l’effi-
cacité énergétique, de la protection anti-
incendie, de l’acoustique et de l’intégra-
tion au béton, nous sommes parvenus à
commercialiser des produits qui sont en
parfaite conformité avec les directives
européennes, tout en restant spécifique-
ment axés sur le marché.»
un potentiel de croissance dans les
nouvelles technologies
Schittecatte reste discret sur ses chiffres
de croissance. «Notre potentiel de crois-
sance réside plutôt dans le dévelop-
pement de nouvelles technologies qui
répondent à une demande réelle du
marché. L’Europe nous contraint à évo-
luer vers les immeubles à énergie quasi-
neutre en 2020. Des normes plus strictes
en matière de protection anti-incendie,
comme des tuyaux passant par des
parois anti-incendie, ont récemment été
approuvées et entreront en vigueur le
1er décembre 2012. Les normes acous-
tiques pour les écoles et les bureaux ont
également été fixées récemment. En tant
que leader du marché du matériel d’ins-
tallation électrique, nous sommes donc
obligés de suivre l’évolution du marché
et d’assumer un rôle de pionnier. C’est
d’ailleurs en partie grâce à nos produits
innovants que nous obtenons notre chiffre
d’affaires positif.»
www.helia-elektro.be
Helia Intégrer les nouveaux systèmes techniques au béton
36 | Fedelec magazine
Testé pour vous :
le logiciel informatique de gestion d’entreprise
Aujourd’hui, nous testons le module Gestion Catalogue IMPORTATION – MODIFICATION GROUPEE – COMPARAISON
D’ARTICLES D’UN OU PLUSIEURS FOURNISSEURS
Depuis maintenant de nombreuses années, la société Eicher BC (Saint-Vith, 080 / 22.68.11) s’est faite connaître aux quatre coins de Belgique, du Luxembourg et même de France. Et ce, grâce à son savoir faire en matière de développement de logiciels informatiques de gestion d’entreprise. Le plus connu d’entre eux, BC-PRO, vient de sortir dans sa nouvelle version. Voici enfin l’occasion de tester rien que pour vous ce logiciel extrêmement complet mais aussi très simple d’utilisation, adopté avec beaucoup de satisfaction par de nombreux entrepreneurs. Tester toutes les fonctionnalités de BC-PRO prendrait trop de pages dans notre revue si bien que nous vous proposons un test en plusieurs étapes. Après les modules de gestion commerciale, gestion des devis, suivi de chantier et états d’avancements, c’est au tour du module de gestion des catalogues de passer à la loupe.
Le noyau central de toute organisation est constitué des bases de données dont la plus élaborée, la plus imposante est bien sûr celle des articles. Pour les installateurs ou les entrepreneurs, il est impossible d’encoder et de gérer manuellement une base de données qui comprend souvent des dizaines de milliers d’articles. C’est pourquoi BC-PRO Gestion Catalogue a été développé. Grâce au module Catalogue, il est possible de consulter, comparer et trier de manière automatisée des ensembles d’articles d’un ou de plusieurs fournisseurs avant de les inclure dans sa propre base d’article. Le concept de BC-PRO Catalogue est le suivant : « il est inutile d’encombrer la base de données des articles avec ceux dont on a pas besoin. Autant séparer les articles disponibles auprès des fournisseurs et les articles réellement utilisés, cela engendrera une meilleure organisation avec à la clef un gain de temps et de performance. » Pour pouvoir utiliser BC-PRO Gestion Catalogue, il faut en premier lieu se procurer auprès des différents fournisseurs leurs catalogues ou listes de prix informatisés aux formats standard (Excel, dBase ou txt). Ensuite, pour chaque fournisseur, adapter la méthode de transfert dans BC-PRO. Cette étape est très aisée grâce à un assistant convivial automatisant la procédure. Une fois cette mise en route
effectuée, l’utilisateur pourra à tout moment charger les différents catalogues et travailler sur leur contenu. BC-PRO Catalogue va très loin au niveau de la manipulation des articles fournisseur. On peut trier ses articles par fournisseur, référence, catégorie, prix, coefficient,… On peut ainsi directement comparer le même article chez plusieurs fournisseurs. Les notions d’article nouveau, inchangé, modifié ou périmé permettent une mise à jour efficace. Enfin, l’utilisateur peut à tout moment opérer des modifications (initialisation de prix, de coefficient de bénéfice,…) ou des suppressions sur des groupes ou catégories d’articles. Le gestionnaire commercial trouvera dans BC-PRO Gestion Catalogue la réponse à ses problèmes d’organisation et de tri générés par le grand nombre d’articles proposés par les différents fournisseurs. C’est aussi l’outil idéal pour faire les bons choix et ainsi, augmenter la rentabilité des transactions commerciales. Lorsque le tri des articles et la comparaison entre fournisseurs ont été faits, il ne reste plus qu’à transférer dans les modules Gestion Commerciale et Gestion Devis les articles utiles pour l’entreprise. Pour cela, l’automatisation est encore de mise. BC-PRO se charge de tout : génération des codes internes à l’entreprise et reprise des articles dans la base de données. Une fois le transfert effectué, l’utilisateur peut utiliser tous les articles dans sa gestion journalière. Pour toute mise à jour ultérieure, il suffira de transférer à nouveau du module Gestion Catalogue vers les Gestions Devis et Commerciale.
BC-PRO GESTION CATALOGUE
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Eicher BC au 080.22.68.11 ou par E-Mail à l’adresse [email protected]
Fedelec magazine | 37
En tant que professionnel actif dans
le monde de l’électricité, vous êtes
sûrement déjà au courant: à partir du
1/11/2014, l’ancienne norme NBN EN
60439-1 devient caduque pour être rem-
placée par les nouvelles normes NBN
EN 61439-1 et NBN EN 61439-2, déjà
en vigueur maintenant. GE a estimé que
c’était le moment idéal pour inviter ses
clients à une session d’information sur
le sujet. La session a commencé par un
éclairage sur la signification et l’impor-
tance d’une norme relative à la réglemen-
tation sur les installations électriques
(RGIE). Les normes servent à garantir
un fonctionnement sûr des tableaux
construits suivant les directives et à aider
à mieux définir les souhaits du client. La
nouvelle norme prévoit également des
accords clairement définis entre le fabri-
cant, le tableautier et le client, ce qui évite
les malentendus et les problèmes.
Des différences essentielles
La norme actuelle NBN EN 60439 a été
comparée à la nouvelle norme, en sou-
lignant les différences essentielles ainsi
que les avantages des nouvelles normes.
Celles-ci donnent par exemple de nou-
velles méthodes pour calculer la puis-
sance dissipée et la charge d’un tableau,
et les tests de routine effectués sont éga-
lement beaucoup plus détaillés.
Evaluation de vérification et d’essai
de vérification
De manière plus concrète, les termes
‘ensembles de série’ (EQ) et ‘ensembles
dérivés de série’ (EDS) ne seront plus
utilisés. Désormais, on évoque les
termes d’évaluation de vérification, par le
tableautier, et d’essai de vérification, par
le fabricant. L’évaluation de vérification
implique que les tableaux jusque 1600A
peuvent désormais également être
configurés par calcul dès la conception.
A condition entre autres que les puis-
sances de dissipation des composants
incorporés soient connues, de manière
à pouvoir calculer la montée en tempé-
rature du tableau en tant que somme des
puissances de dissipation. Et que la sec-
tion du câble des conducteurs internes
puisse être déterminée par le positionne-
ment, la température de l’air interne et la
charge du câble.
Des tests de routine élaborés
Par ailleurs, les tests de routine effec-
tués pour contrôler les tableaux finis sont
également sensiblement plus élaborés.
Désormais, il faudra contrôler les para-
mètres suivants: les valeurs IP et IK; les
mises à la terre et les conducteurs de
protection; les composantes intégrés
et les appareils de commutation; les
bornes de raccordement pour les câbles
extérieurs et la durabilité mécanique du
tableau. Lorsque le conduit d’aération
est 1,5 de fois plus grand que la distance
définie, un contrôle visuel suffit. Les cir-
cuits de plus de 250A doivent être sou-
mis à des tests d’isolation de haute ten-
sion. Enfin, il faut mettre à disposition une
documentation relative à l’utilisation et
l’installation du tableau électrique.
Les soirées d’information de Geel et de
Gand ont eu beaucoup de succès, avec
respectivement 100 et 200 participants.
Cette grande affluence a clairement
démontré qu’une explication profession-
nelle concernant la nouvelle norme est
vraiment nécessaire. Après les présenta-
tions, les gens ont également eu le temps
de ‘réseauter’ avec leurs confrères du
secteur électrique.
www.ge.com/be
n octobre, Ge a organisé plusieurs soirées d’informations en
collaboration avec les 3 fédérations belges des profession-
nels de l’électricité - Fedelec, anPeB et nelectra - concernant
la nouvelle norme pour les tableautiers. Les sessions ont eu un
grand succès et ont également permis aux participants d’agran-
dir leur réseau avec d’autres collègues du même secteur.
“E ”
QuiXtra 630
GE La nouvelle norme pour les tableautiers
38 | Fedelec magazine
Nos responsables d’entreprise passent le
plus clair de leurs journées à organiser le
flux de travail de façon efficiente. Ils dési-
rent que les tâches logistiques et admi-
nistratives soient traitées au plus tôt pour
que la journée de travail suivante puisse
démarrer sous les meilleurs auspices.
Pourtant, ces mêmes responsables
d’entreprise sont conscients du fait que
l’informatisation n’est pas nécessaire-
ment une corvée stérile. L’emploi réfléchi
des moyens informatiques peut, en effet,
procurer un net avantage concurrentiel.
C’est pour cette raison que les membres
de Fedelec peuvent faire appel à ABC-
DigiBouw (Aannemers Begeleiden en
Coachen naar het Digitale Bouwbedrijf),
l’équivalent flamand de ConstrucTIC.
L’objectif de ce projet est d’assister les
entreprises dans les efforts qu’elles font
pour adapter leurs structures et leur envi-
ronnement ICT aux conditions de travail
sans cesse changeantes et aux relations
plus exigeantes avec la clientèle. Grâce
aux subsides de la Région Flamande et de
l’Europe, ABC-DigiBouw est en mesure
de fournir GRATUITEMENT cette aide aux
entreprises, quelle que soit leur taille.
Expertise et méthode de travail
Pendant deux ans, ABC-DigiBouw a
accumulé de l’expertise en plusieurs
domaines: calcul des prix de revient,
planification, ERP, pointage et Cloud
Computing, parmi d’autres. Comment
une entreprise doit-elle s’y prendre pour
faire appel à ces services? Un audit per-
met tout d’abord de se représenter en
détail le niveau actuel d’informatisation.
Ensuite, les points à améliorer sont grou-
pés dans un plan d’action taillé sur mesure
pour le client. Pour chacun de ces points,
l’expert-conseil analysera le problème
posé, affinera les procédures, présentera
les possibilités d’automatisation/informa-
tisation et donnera une liste des fournis-
seurs potentiels. Un appui complémen-
taire peut être fourni sous forme d’aide à la
rédaction des demandes d’offre.
Deux témoignages du secteur
Deux entreprises, Elektro Van Cauter
de Lede et Elektro Kamiel Smet de Sint-
Niklaas, témoignent de leur collaboration
avec l’équipe de projet d’ABC-DigiBouw.
Gert Van Cauter: “Pour l’acquisition d’un
nouveau progiciel ERP, il nous a fallu intro-
duire et affiner de façon numérique tous
les éléments intervenant dans le calcul
du prix de revient. L’expert ad hoc nous a
ensuite aidé à établir en détail notre struc-
ture des coûts afin que le nouveau progi-
ciel puisse fonctionner sur une base fiable
dès sa première mise en œuvre. En outre,
la fonction Track & Trace fera l’objet d’une
optimisation pour que l’on puisse dispo-
ser dans les meilleurs délais de tous les
éléments requis pour les calculs de coût
réel. L’intégration de la fonction Track &
Trace dans le progiciel ERP reste un des
objectifs futurs.” Els Smet: “Après un
audit détaillé, un plan d’action pas à pas
a été mis en place. Deux projets ‘court
terme’ ont été immédiatement mis en
chantier. Dans un premier temps, on a
vérifié et introduit numériquement tous
les éléments du prix de revient et affiné
la méthode de calcul. Ensuite, un expert
en planification nous a aidé à optimiser le
planning des équipes. Nous avons évalué
ensemble les différentes solutions infor-
matiques qui se présentaient à nous et,
finalement, l’entreprise a choisi celle qui
répondait le mieux à ses besoins. Le logi-
ciel est actuellement en phase d’implé-
mentation et il nous permettra de mieux
gérer nos capacités en personnel et aussi
d’éviter les conflits de planification. A plus
long terme, nous étudions la possibilité
d’intégrer toutes nos tâches via un sys-
tème ERP.”
concrétiser les objectifs ict
Les deux directeurs soulignent l’impor-
tance de la concrétisation des objec-
tifs ICT futurs, une tâche à laquelle toute
entreprise devrait s’atteler quel que soit
son niveau d’informatisation. Pour mettre
ceci en pratique, on peut faire appel aux
conseils et à l’appui d’ABC-DigiBouw.
Un kit de base sera de toute façon mis
en place au profit des entreprises débu-
tantes. Ceux qui veulent en savoir plus
peuvent consulter le site mentionné ci-
dessous. Il est possible de demander un
rendez-vous en téléphonant à Peter Van
Damme au numéro +32 (0)473-84.52.18,
ou par courrier électronique à: peter.van-
www.abc-digibouw.be
e nos jours, le secteur électrotechnique se voit confronté à de nombreux défis d’informatisation. Les
plannings se font de plus en plus complexes, les durées de travail et de déplacement doivent pou-
voir être transmis sans délai et l’intégration multidisciplinaire est devenue une véritable nécessité.
Conclusion: les entreprises ne peuvent plus fonctionner correctement sans une informatisation adé-
quate et celle-ci se base dans une mesure croissante sur les principes du Cloud Computing.
“D ”
Conseils informatiques sur mesure… et gratuits
LOGICIEL
Fedelec magazine | 39
CAFCA sa – fondée en 2000 – compte
entre-temps une dizaine de collabo-
rateurs et quelque 600 clients dans le
monde de l’électrotechnique. “Au fil des
années, nous nous sommes fortement
spécialisés dans la problématique du
secteur de l’installation. Nous avons,
en particulier, développé une certaine
affinité pour le segment moyen, celui
des entreprises qui ont déjà connu leur
phase de croissance et ont atteint une
certaine envergure. Ce sont souvent ces
entreprises-là qui font appel à CAFCA
pour se faire assister en matière d’infor-
matisation. Les grands installateurs ont
tendance à abandonner leurs systèmes
ERP parce qu’ils sont trop ‘généralistes’
et ils leur préfèrent une solution ‘verticale’
comme Cafca”, explique Jean-Pierre
Cuypers.
coup double
L’année dernière, CAFCA a mis 5 pro-
jets en chantier via ABC-DigiBouw, dont
2 dans la branche électrotechnique.
Cuypers cite l’exemple d’une entreprise
d’installation d’envergure moyenne qui,
auparavant, employait un progiciel sépa-
ré pour chacune de ses procédures. “Via
ABC-DigiBouw, ils optèrent finalement
pour CAFCA. L’objectif du directeur était
d’automatiser toutes ces procédures et
de les intégrer sous la houlette d’un sys-
tème unique pour permettre à son per-
sonnel de travailler de façon uniforme.
L’automatisation devait, en outre, pré-
parer la voie pour une future certifica-
tion ISO en démontrant, à l’intention des
auditeurs, que toutes les procédures ont
fait l’objet d’une documentation méticu-
leuse. CAFCA leur a permis ainsi de faire
coup double.”
ni aperçu, ni facturation complète
La gestion efficace des articles semble
être un problème récurrent chez la plu-
part des installateurs. Cuypers: “CAFCA
établit des liens vers les fournisseurs et
peut les introduire automatiquement
dans le système. Le module ‘DigaBon’
- un bon de travail informatisé rempli et
signé sur chantier – limite drastiquement
les travaux d’écriture. La facturation
reste néanmoins le problème majeur.
Les modifications apportées en cours
de route et les éventuels travaux en sur-
plus peuvent mener à une disproportion
considérable entre les clauses contrac-
tuelles d’origine et la réalisation finale
d’un projet. Quand on perd l’aperçu com-
plet des travaux, la facturation présente-
ra toujours des lacunes.”
plus besoin d’adaptations
Avec son module ‘Dossier d’offre com-
merciale’, CAFCA propose un excellent
kit de départ pour tout petit installateur.
“Ce module de base – déjà très complet
en soi – couvre toutes les procédures”,
poursuit Cuypers. “Ce progiciel standar-
disé, valable pour 2 utilisateurs simulta-
nés, présente un tel degré de fonction-
nalité qu’il n’est même plus nécessaire
de l’adapter à chaque cas particulier. Si
un client estime que son entreprise n’est
pas encore mûre pour une gestion des
stocks par scanning, il peut décider d’im-
plémenter ce module plus tard. Nous le
ferons pour lui au premier appel.”
cloud computing
CAFCA prépare actuellement la migra-
tion du système vers le Cloud Computing
(ou infonuagique). Serveurs, sécurisation
des données, copies de sauvegarde…,
tous ces aspects gérés auparavant
en régie propre feront bientôt partie du
passé. “Dans un an et demi environ, la
conversion devrait être un fait. Les clients
qui le désirent peuvent, dès à présent,
exécuter certaines applications de la
version actuelle de CAFCA en Cloud
Computing.
Par exemple la planification, les bons de
travail sur tablette, les check-lists pour
réunions toolbox, la sécurité et les tra-
vaux en surplus. Le Cloud Computing
n’offre que des avantages: la flexibilité
de travail s’en voit nettement améliorée.
Plus besoin de mettre des logiciels à jour,
une tâche que - de toute façon - à peine
20 pourcent de nos clients effectue de
façon suivie! Un installateur qui désire
établir son bon de travail et sa facture
d’une manière informatisée chez le client
même pourra le faire sans problème par
Cloud Computing.”
www.cafca.be
www.digabon.be
www.cafcatrack.be
hez CaFCa, le développeur de logiciels spécialisés pour installateurs établi à Lommel, deux projets ont été
réalisés l’année dernière en étroite collaboration avec aBC-DigiBouw. “Les deux problèmes majeurs de l’ins-
tallateur-électricien moyen restent la gestion des projets et la facturation”, nous affirme le directeur
général, Jean-Pierre Cuypers.
“C ”
CAFCAUne solution pour les problèmes administratifs de l’installateur
40 | Fedelec magazine
Astena est un bureau-conseil en infor-
matique pour le secteur de l’installa-
tion et de la construction, fondé par
Wim Vandesompele et Patrick Galleyn
en 2006. Au début, cette entreprise -
appartenant au groupe IT Cronos de
Kontich - s’adressait surtout aux grands
acteurs avec son progiciel ERP Microsoft
Dynamics NAV. Mais, avec les versions
les plus récentes, Astena vise en par-
ticulier le marché des PME dans son
acceptation la plus large. Avec un effec-
tif de 35 personnes, l’entreprise - qui a
son siège principal à Gand et des hubs
à Geel et Herstal - réalise un chiffre d’af-
faires annuel de 3,5 millions d’euros. Wim
Vandesompele, le Managing Director
d’Astena, explique: “Nous comptons
quelque 140 clients dans le monde de
l’installation et de la construction, sur-
tout parmi les firmes spécialisées dans
des projets d’installation et de services.
A l’origine de nos solutions informatiques
se trouve le progiciel ERP Navision. Il fut
racheté fin des années 90 par Microsoft
qui l’a fait évoluer, tout comme ses autres
produits, dans la direction de la convivia-
lité. La plateforme Microsoft a été rete-
nue pour sa stabilité, ses potentialités
futures et son intégration irréprochable
dans les programmes Microsoft Office
bien connus de tous. Astena propose
des solutions standardisées pour dif-
férents secteurs, permettant – entre
autres pour les installateurs – d’établir
une image fidèle de tous les processus
d’entreprise.”
partir de la vision d’entreprise
Avec les modules Astena Project
Comfort et Astena Service Comfort,
la marque Astena commercialise 2
sortes de solutions. Le premier module
se concentre sur le choix des logiciels
pour entreprises à projets, le second sur
les activités de service et d’installation.
Le progiciel ERP Microsoft Dynamics
NAV, très performant, intègre aussi l’As-
tena Mobile Field Service, en d’autres
termes le bon de travail numérisé d’As-
tena. “La taille de l’entreprise, sa matu-
rité en matière d’ERP et une compréhen-
sion progressive de la problématique
décident si cette entreprise se limitera
à une informatisation ‘basique’ plutôt
que poussée. Une entreprise de grande
envergure peut éventuellement – mais
pas nécessairement – faire appel à des
conseillers, tout comme une petite entre-
prise n’est pas obligée d’opter pour une
politique de formation. Pour nous, le
point de départ est toujours la vision de
l’entreprise même. Si elle opte unique-
ment pour un progiciel qui aide à structu-
rer les processus, nous fixons ensemble
un certain nombre de priorités et élabo-
rons des solutions sur base de modèles.
Bon nombre d’entreprises débutantes
ont déjà embrassé le principe du cloud
computing, leur matériel informatique
se trouvant dans un centre de données.
Ceci leur permet de s’adapter rapide-
ment aux conditions changeantes: crois-
sance ou réduction des activités, par
exemple. Elles peuvent ainsi se concen-
trer à 100% sur leurs activités princi-
pales”, conclut Vandesompele.
Basé sur les rôles
Après les systèmes DOS – ‘remplir point
par point’ - et Windows - ‘tout le monde
peut tout faire’ – une nouvelle ère infor-
matique semble se pointer à l’horizon:
celle de la gestion des rôles sur mesure
pour l’individu au sein du groupe.
Vandesompele: “Notre logiciel Microsoft
Dynamics NAV prône une approche per-
e logiciel Microsoft Dynamics naV propose une approche person-
nalisée, mais avec maintien de l’intégration. Sur ces bases, la firme
astena livre des solutions standardisées pour différents marchés,
permettant – entre autres pour les installateurs – d’établir une image fidèle
de tous les processus d’entreprise. “La réussite de l’informatisation n’est
pas possible sans que les protagonistes n’aient eu, auparavant, une saine
discussion professionnelle destinée à révéler les véritables pro-
blèmes de l’entreprise”, affirme Wim Vandesompele d’astena.
“L
”AstenaBien cerner le champ d’application du projet
LOGICIEL
Fedelec magazine | 41
AstenaBien cerner le champ d’application du projet
sonnalisée, mais avec maintien de l’in-
tégration. L’intégration avec Microsoft
Office rend cette façon de travailler très
intuitive et conviviale.”
ABc-DigiBouw
Actuellement, Astena a cinq projets
en chantier avec ABC-DigiBouw, sur-
tout dans le secteur de l’installation.
Vandesompele: “Il s’agit aussi bien de
petites entreprises, aux ambitions limi-
tées, que de grands acteurs qui requiè-
rent des cahiers des charges élaborés.
Quelle que soit la taille de l’entreprise,
il importe que l’on ne parte pas d’un
modèle purement théorique et que
l’on ne vise pas trop haut. A la base du
concept d’ABC-DigiBouw, il faut que l’on
retrouve une bonne connaissance de l’in-
formatique du bâtiment et tout le savoir-
faire sectoriel applicable. La première
pierre d’une informatisation adéquate
est une saine discussion professionnelle,
plutôt qu’un cahier des charges fouillé.
Ces entretiens préliminaires – auxquels,
en plus du directeur, devraient égale-
ment participer ses plus proches colla-
borateurs – doivent permettre d’identifier
les véritables problèmes de l’entreprise.
Un logiciel convivial sur mesure pour l’en-
treprise, un savoir-faire interne et externe
qui excède les pures connaissances
informatiques et un bon plan d’action
global, voilà les facteurs-clés d’une infor-
matisation réussie.”
En plus de ses activités commerciales,
Astena lance un nombre de nouvelles
initiatives. Vandesompele: “Sur les
sites www.erpvoordebouw.be et www.
erpvoordeinstallateur.be, les entreprises
trouveront des documents de présen-
tation technique et des check-lists qui
leur permettront de vérifier si elles sont
‘prêtes pour l’ERP’. En effet, très peu
d’entreprises sont à même d’évaluer
correctement le rôle d’un progiciel ERP.
La crise économique fait en outre que
les entreprises remportent moins de
contrats et voient leurs marges bénéfi-
ciaires s’éroder. Aujourd’hui, tout projet
doit donc être
réceptionné de
façon approfon-
die pour être ren-
table.”
www.astena.be
42 | Fedelec magazine
Stabiplan compte près de 300 clients
dans le secteur de l’électrotechnique,
tous desservis à partir du bureau d’An-
vers. Yves Vael, le Sales Manager, donne
un mot d’explication: “Notre logiciel
StabiCAD est disponible en versions
‘light’ et ‘avancée’. La version StabiCAD
LT est particulièrement populaire auprès
des petits installateurs débutants. Les
entreprises d’installation qui maîtrisent
plusieurs techniques et ont atteint une
certaine envergure feront plutôt appel
à la version StabiCAD PRO. Ces firmes
emploient non seulement notre module
électrotechnique, mais souvent aussi
d’autres modules couvrant des tech-
niques d’installation plus variées, telles
que les CVCA&R et l’aménagement
d’égouts.”
“La structure de notre logiciel garan-
tit un échange aisé des informations.
Citons cet exemple: un important bureau
d’étude, qui utilise StabiCAD PRO, peut
échanger ses informations de façon intel-
ligente avec un petit installateur qui pos-
sède notre version LT”, explique Yves
Vael. “Les communications s’en voient
améliorées et les erreurs sur chantier
notablement réduites, objectif principal
du Building Information Modeling (BIM).
C’est pourquoi StabiCAD est également
disponible sur la plateforme Revit, fré-
quemment utilisée en BIM. L’interface
d’utilisation – bien connue des habitués
d’AutoCAD – est identique à celle de
Revit, ce qui permet d’utiliser des infor-
mations fournies par le modèle Revit pour
les calculs de détail sous CAD. Ceci crée
d’intéressantes opportunités pour le petit
installateur: il peut contribuer à des pro-
jets BIM, mais sur base d’un logiciel qui
convient mieux à sa philosophie d’entre-
prise. Et il n’est, pour cela, pas nécessaire
d’avoir des connaissances en Revit.”
Actuellement, Stabiplan n’a pas encore
de projets particuliers en chantier dans
le cadre d’ABC-DigiBouw, ce qui n’em-
pêche pas la firme d’accorder une atten-
tion particulière à l’encadrement et au
coaching numérique des entreprises du
bâtiment. Yves Vael: “Tout acteur qui joue
un rôle important dans l’informatique du
bâtiment a également un devoir d’infor-
mation non négligeable. Dans le cadre
général d’ABC-Digibouw, une grande
enquête a été menée auprès des entre-
prises de construction. Des préoccu-
pations qui reviennent souvent sont les
problèmes de conception et de gestion
des documents, la nécessité d’un sys-
tème ERP et les aspects de cloud com-
puting. Mais les installateurs se posent
surtout des questions au sujet des logi-
ciels de planification et de calcul du prix
de revient. Le fait que ceux-ci doivent
employer les informations provenant du
concept et du modèle constructif est l’évi-
dence même.”
Yves Vael: “En informatisant ceci de
façon efficace, on parvient à économi-
ser du temps et de l’argent. ‘Réfléchir
avant d’agir’ devrait être le leit-motiv. Pour
assister l’installateur dans cette problé-
matique, StabiCAD comprend une base
de données avec les articles des fabri-
cants. On peut concevoir ainsi son ins-
tallation à partir d’équipements ‘réels’,
disponibles chez le grossiste. Pour faci-
liter les commandes et les calculs de prix
de revient, un seul clic permet de géné-
rer des listes de pièces et de débitage.
Les informations provenant du concept
sont, en outre, réutilisées dans les calculs
techniques de l’installation. Une carac-
téristique particulièrement intéressante
pour le secteur de l’électrotechnique est
le couplage possible avec le logiciel de
calcul d’éclairage Dialux. Il ne fait pas de
doute que notre progiciel électrotech-
nique est taillé sur mesure du bâtiment.
Son contenu exact est toujours déter-
miné en fonction des besoins du client.
Notre approche est multidisciplinaire,
même s’il s’agit d’une entreprise à exploi-
tant unique.”
A partir du mois de décembre 2012,
Stabiplan proposera pour StabiCAD une
solution en cloud computing. “Les jeunes
entrepreneurs débutants sont d’ailleurs
convaincus des avantages de l’infonua-
gique. Les firmes établies, par contre,
semblent plus réticentes. Elles n’aiment
apparemment pas confier des informa-
tions professionnelles à des centres de
données ou des serveurs tiers, alors que
bon nombre d’informations strictement
privées sont partagées via les médias
sociaux, nettement moins sécurisés…”,
www.stabiplan.be
hez Stabiplan, deux objectifs parmi
les plus importants sont l’encadre-
ment et le coaching des entreprises
du bâtiment. “L’optimisation des processus
à l’aide de solutions ICT constitue notre sec-
teurs activités principal. L’informatique du
bâtiment est bien plus qu’un simple progiciel
administratif”, affirme yves Vael de
Stabiplan.
“C
”
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44 | Fedelec magazine
une large base
Le salon annuel de l’électrotechnique,
de l’éclairage, de l’automatisation et de
la sécurisation d’immeubles est devenu,
au fil du temps, le rendez-vous par excel-
lence des professionnels qui s’occupent
de la conception, de la réalisation et de
l’entretien de projets d’installation. ECL
– qui en est déjà à sa septième édition –
rassemble traditionnellement toutes les
innovations et technologies du secteur
de l’installation électrotechnique immobi-
lière. Ce salon, organisé par easyFairs, se
concentre en particulier sur les applica-
tions au profit des secteurs résidentiel et
tertiaire. Il bénéficie de l’appui de Fedelec,
Groen Licht Vlaanderen, LVMEB/ANPEB,
Nelectra, Syntra West, Escala, VEI
(Tecnolec) et Vormelek/Formelec. ECL
2012 a accueilli quelque 2.320 visiteurs.
offre équilibrée
Steven Meeremans, Marketing Project
Manager d’easyFairs, explique le
concept d’ECL: “Un salon comme celui-
ci doit son succès à son offre équilibrée:
d’une part un vaste assortiment de pro-
duits exposés et d’autre part une série
de séminaires à caractère neutre. Nous
estimons que cette édition aussi est par-
faitement réussie sur ce point-là.” Les
learnShopsTM, organisés par des par-
tenaires indépendants, ont abordé un
certain nombre de sujets d’actualité dans
le monde de l’électrotechnique: écono-
mies d’énergie grâce à des technologies
intelligentes, micro-cogénération, etc.
Electrosafe.be, une initiative commune
de Kluwer et Vinçotte, a également été
présentée au public. Il s’agit d’une plate-
forme en ligne destinée aux techniciens,
installateurs, ingénieurs, bureaux d’étude
et organismes de contrôle. Elle regroupe,
de façon accessible et conviviale, la très
vaste législation sur les installations élec-
triques et des infos pratiques fournies par
Vinçotte.
A faire et à ne pas faire
L’asbl Groen Licht Vlaanderen avait orga-
nisé, durant les deux jours du salon, un
symposium traitant entre autres des
choses à faire et à ne pas faire en matière
de LED, de la compatibilité des varia-
teurs d’éclairage avec les lampes CFL et
LED et des aspects colorimétriques des
luminaires LED. La zone Tools permet-
tait aux installateurs de mettre à l’essai
eux-mêmes les plus récentes techniques
et solutions et de voir ainsi, en pratique,
comment économiser de l’énergie, du
temps et de l’argent dans leurs projets.
Découvrir des solutions concrètes
Plus de la moitié des visiteurs enregistrés
étaient des installateurs. Les autres visi-
teurs provenaient de bureaux d’étude,
d’architectes ou d’ingénieurs-conseils
ou étaient responsables des achats
dans une fonction de direction. Steven
Meeremans donne un mot d’explication:
“La plupart des visiteurs vont au salon
en premier lieu pour s’y tenir au courant
des dernières nouveautés et pour y ren-
contrer des fournisseurs, déjà connus ou
non. ECL est pour eux une occasion de
réseautage idéale. Ils peuvent en outre
y découvrir des solutions pratiques et
concrètes via le Save Parcours et l’Inno-
vation Boulevard.”
Les EcL Efficiency Awards
Le jeudi soir vit l’organisation d’une noc-
turne très courue avec, entre autres, la
remise des ECL Efficiency Awards par le
régisseur Nic Balthazar, bien connu de la
télévision. La prochaine édition du salon
ECL se tiendra les 26 et 27 septembre ‘13.
www.easyFairs.com/EcL-BE
Salon ECL 2012 Rencontrer, découvrir, essayer
a septième édition d’eCL - le salon annuel du secteur de l’instal-
lation électrotechnique – s’est tenue les 20 et 21 septembre der-
niers à Brussels expo. au Palais 9, le visiteur avait la possibilité
de découvrir les principales nouveautés le long du Save Parcours
et de l’Innovation Boulevard.
“L ”
CDVI lance le bandeau BO600RP
Avec le BO600RP CDVI introduit un bandeau sur le mar-
ché qui donne au client final un verrouillage optimal pour
son projet. Le profil du BO600RP consiste de deux par-
ties avec des ventouses préassemblées. Ce qui simplifie
le placement pour l’installateur. Le bossage central dans
le profil facilite le passage des câbles. Le BO600RP
emploie des ventouses de 300kg. La grande nouveauté
se situe au niveau de l’emplacement de la poignée. Il y a
trois différentes manières pour l’installer. Complètement
hermétique - quand le BO600RP est installé en combi-
naison avec un automatisme de porte, cela empêche
les utilisateurs de manipuler la porte -, standard - une
poignée qui couvre la longueur totale de la porte -, et
installation d’une poignée noire: au-dessus et au-des-
sous de la poignée la couverture reste complètement
hermétique. CDVI offre également un kit de rehausses
REOMA qui simplifient l’emplacement parce qu’elles éli-
minent les différences de niveau jusqu’à 4cm entre la
porte et l’encadrement. Ces profils sont fabriqués du
même matériel et peuvent être montés autant en des-
sous de l’encadrement qu’en dessous de la poignée. Le
groupe a lancé une version plus courte du BO600RP: le
P300RP (30cm) et le P600RP (60cm).
www.cdvibenelux.com
Recupel remporte le prix ‘Benelux Excellence Award’
Récemment Bbest a remis à Recupel le prix ‘Benelux Excellence
Award’. Recupel a été choisie pour sa capacité à se mesurer et à s’ali-
gner par rapport aux systèmes équivalents présents en Europe. Le
jury a accentué le fait que Recupel, en tant qu’organisation, n’hésite
pas à se remettre en question constamment et à aller au-delà des obli-
gations légales. Malgré sa position unique en Belgique, Recupel ne
manque pas de se mesurer et de s’aligner aux autres systèmes sem-
blables présents en Europe. Les ‘Benelux Excellence Awards’ récom-
pensent les organisations qui disposent d’un haut niveau d’excellence.
Il valorise la maturité de leur approche du management et leur apparte-
nance au club des meilleures entreprises en Europe. Les organisations
doivent se soumettre à un processus d’évaluation de leur système de
management. Les candidats reçoivent la visite d’une équipe d’asses-
seurs EFQM®. Cette équipe passe en revue le document de candida-
ture, rencontre le personnel et produit un rapport d’analyse compor-
tant des recommandations d’améliorations. Recupel se trouve dans le
top 3 européen de la collecte de déchets électr(on)iques.
www.recupel.be
Cisco accueille le Green Grid Forum
Ces 20 et 21 novembre, la Belgique a accueilli le volet européen du Green Grid Forum. Celui-ci
s’est tenu à Diegem, dans les locaux du spécialiste des réseaux Cisco qui est aussi un administra-
teur actif de The Green Grid (TGG). Cette initiative sans but lucratif rassemble divers interlocuteurs
publics et privés désireux de soutenir et d’encourager une utilisation performante, peu énergivore
et durable des TIC, plus précisément dans les centres de données. TGG a récemment publié
un rapport exhaustif intitulé «Data Center Efficiency and IT Equipment Reliability». Ce document
analyse les derniers développements sur le plan de l’équipement IT moderne, tout en fournissant
de nouveaux exemples pratiques pour aider les opérateurs de centres de données à réduire les
besoins en ventilation mécanique. Le Green Grid Forum annuel a également fourni l’occasion par
excellence de rencontrer tous les acteurs professionnels soucieux de durabilité et d’efficacité
énergétique dans les TIC. De nombreux exposés étaient également au programme et ont permis
d’aborder des thématiques telles que ‘European perspectives in addressing sustainability in Data
Centers’, ‘Data Center Metrics’ et ‘Understanding IT Reliability and Energy Consumption’.
www.thegreengrid.org
Marc Amblard (EFQM) & Raf Raymaekers (SVL)
Fedelec magazine | 45
Teletask: Ecran tactile AURUS-TFT
Tant pour l’intégrateur de système que pour l’utilisateur final, il est
intéressant de savoir que l’écran tactile AURUS-TFT peut être
mis à jour avec la nouvelle version du logiciel. L’environnement
PROSOFT gratuit permet à l’intégrateur de mettre les pages de
l’AURUS-TFT à jour sans intervention matérielle, y compris à dis-
tance par Internet. Les nouvelles fonctionnalités s’ajoutent faci-
lement aux projets existants. TELETASK présente ses nouvelles
fonctionnalités pour une gestion complète de la climatisation:
grâce à l’écran tactile AURUS-TFT, les habitants peuvent gérer
de manière conviviale tous les réglages de minuterie en plus des
températures et des présélections. Faire démarrer le chauffage
un peu plus tôt le lundi matin, ne plus activer l’air conditionné
qu’entre 17 et 23 heures, tout cela est possible sur l’écran tactile
de l’AURUS-TFT. Les habitants peuvent jouer de façon encore
plus flexible sur le confort et la gestion énergétique. Le système
TELETASK soutient l’intégration complète et un pilotage étendu
de plus de 150 systèmes de climatisation et de pompes à cha-
leur. En plus du réglage de la température ambiante, d’autres
actions peuvent être programmées dans le temps, comme par
exemple l’arrosage du jardin ou la fermeture des pare-soleil.
www.teletask.be
Verbatim lance des nouvelles ampoules LED haute performance
Verbatim lance une gamme d’ampoules
LED haute performance, conçue pour
remplacer les ampoules halogènes, au
sein des environnements professionnels
d’accueil et de vente, principalement
les magasins. Produisant un Indice de
rendu de couleur minimum de 95, ces
ampoules offrent une température de couleur comprise entre
2700 et 4000 K pour un rendu très proche de la lumière natu-
relle du jour. Les ampoules PAR16 GU10 offrent une tempé-
rature de couleur ‘blanc chaud’ de 2700K et sont disponibles
dans des puissances 6W et 8,5W pour le remplacement des
ampoules halogènes de 35W et 50W. L’ampoule 14.5W PAR30
E27 remplace les ampoules halogènes 75W, traditionnellement
utilisées pour l’illumination des vitrines et des showrooms. Un
IRC élevé associé à une température de couleur blanc chaud
ou froid permet de choisir une ambiance lumineuse, et de
concentrer ou souligner une luminosité afin de mettre en valeur
des articles spécifiques dans des magasins. Il y a aussi la nou-
velle ampoule LED AR111. Avec son intensité lumineuse de 750
lumens, elle accentue les éclairages dans les environnements
commerciaux.
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46 | Fedelec magazine
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