Fedelec magazine 158 - FR

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MEMBER OF: ANNEE 30 -OCT/NOV/DEC 2012 158 magazine FEDELEC Foto © EUROSKILLS - Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies be HENRY DONNAY Wellness écoperformant sur mesure TECNOLEC INFORME Dispositifs à courant différentiel Les électriciens marquent des points à EUROSKILLS 2012

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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

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MEMBER OF:

ANNEE 30 -OCT/NOv/dEC 2012

158magazineFEDELEC

Foto © EUROSKILLS - Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

be

Henry Donnay Wellness écoperformant sur mesure

TeCnoLeC InForMeDispositifs à courant différentiel

Les électriciens marquent des points à eUroSKILLS 2012

Page 2: Fedelec magazine 158 - FR

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Page 3: Fedelec magazine 158 - FR

PREFACEColofon

La directive européenne «retards de paiement» relative au raccourcissement des délais

de paiements dans notre pays devra être transposée en droit belge au plus tard pour le

16 mars 2013.

La nouvelle loi s’appliquera, tout comme la loi actuelle du 2 août 2002, aux marchés tant

privés que publics.

Dans le contexte économique actuel cela n’est pas sans importance. Le nombre de

faillites est à un point record et plus d’un quart de ces faillites ont été causées par des

problèmes de trésorerie liés à des retards de paiements. Et il ne s’agit pas seulement de

défauts de paiements de clients particuliers, mais aussi de problèmes de financement

dans les relations commerciales entre entreprises. Enfin, les autorités publiques doivent

aussi montrer l’exemple et payer plus rapidement les factures en retard, comme elles

l’avaient «promis» en son temps dans le plan de relance.

En «gros» la directive prévoit un délai de paiement «normal» de 30 jours et un délai

«maximal» de 60 jours. La durée maximale est cependant liée à certaines conditions

selon le type de marché.

En ce qui concerne les fournitures de marchandises, la loi provoquera également un

glissement de l’ensemble du système de préfinancement dans notre secteur - la chaîne

fabricant, grossiste et installateur - glissement qui viendra peser sur l’installateur.

Si aucune mesure particulière n’est prise, de nombreux installateurs risquent de se

retrouver en difficulté. C’est pour cette raison que nous avons demandé au ministre une

concertation en vue d’une transposition efficace et correcte de la directive européenne,

qui prenne aussi en compte les préoccupations des entreprises, pme et indépendants

de notre secteur.

Antoine Van Lierop,

Président FEDELEC National

MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS

DE LA PRESSE PERIODIQUE

Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.

PERIODICITETrimestrielle

REDACTIONFCOmediaT 056 771310 | F 056 [email protected]

PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 [email protected]

CONCEPTION gRAPhIquEMarieke [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens

DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

Page 4: Fedelec magazine 158 - FR

INSIDE NEWS 06

TECNOLEC INFORME

FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION

ProjeT

reportageS

LOGICIEL

product news

FOIRE

CONTENU

- Déclaration d’insaisissabilité du domicile 08- Nouveaux membres 09- Vacances européennes 10- Fédérale Assurance à nouveau lauréate des Trophées de l’Assurance-Vie! 12- Les électriciens marquent des points à Euroskills 2012 14

- Dispositifs à courant différentiel 16

- Henry Donnay: Wellness écoperformant sur mesure 20

- Techno Specials: Des tubes à LED, économes en énergie, éclairent un tunnel liégeois 24- SDMO: Nouveaux marchés pour les groupes électrogènes de secours 28- Trayco: Nouvel acteur belge sur le marché des systèmes porte-câbles 30- Marechal Electric Group: Un jalon permet une nouvelle dynamique 32- Helia: Intégrer les nouveaux systèmes techniques au béton 34- GE: La nouvelle norme pour les tableautiers 37

- ABC-DigiBouw: Conseils informatiques sur mesure… et gratuits 38- CAFCA: Une solution pour les problèmes administratifs de l’installateur 39- Astena: Bien cerner le champ d’application du projet 40- STABIPLAN: Le plan et le modèle constructif au centre des préoccupations 42

44

45

16

20

24

14

Page 5: Fedelec magazine 158 - FR

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Page 6: Fedelec magazine 158 - FR

6 | Fedelec magazine

inside news

ALIA A NAmur et SINt-NIkLAAS

Alia a organisé des infomeetings com-

portant un exposé très pratique sur l’im-

portance des contrats commerciaux

pour l’installateur. Maître Didier Putzeys

du bureau d’avocats ShawnCoulson a

donné lors de son exposé des conseils

pour augmenter la valeur de votre entre-

prise et déjouer les pièges juridiques.

Voici quelques sujets qui entrèrent en

ligne de compte pendant cet exposé:

- Comment vos contrats commerciaux

peuvent-ils influer sur la valeur financière

de votre entreprise?

- Comment défendre les intérêts de l’ins-

tallateur dans une relation client – cen-

trale de surveillance?

- Pourquoi vaut-il mieux conclure une

vente directe avec un client et ne pas se

limiter à recevoir uniquement une com-

mission de la centrale de surveillance?

- Quels sont les pièges juridiques à éviter

tout au long du processus de vente, de

l’offre à la facture?

- Quel est le rôle des e-mails?

- Quels sont les éléments à mentionner

absolument dans les contrats-cadres

conclus avec les centrales de sur-

veillance et dans les contrats de vente et

d’entretien conclu avec les clients?

La participation fut élevée aux deux

endroits.

eNerGIeS+: le salon au service de la con-struction durable, des économies d’énergie et de l’écomobilité!

Pour la 6e édition, le salon ENERGIES+ a

été le reflet des innovations énergétiques

et durables les plus récentes. Du 16 au

18 novembre 2012, les exposants ont fait

partager leurs concepts et leurs avan-

cées techniques en matière d’économies

d’énergie, de bâtiment durable et

d’écomobilité.

C’est dans ce contexte et pour la sixi-

ème année consécutive que le salon

ENERGIES+ s’est tenu au Wex de

Marche-en-Famenne. Salon phare dans

son secteur, il a été à nouveau l’occasion

d’échanges entre professionnels, servi-

ces publics et maîtres d’ouvrage en quê-

te d’informations.

Economies d’énergie, constructions

durables, mise en place de la certification

pour la vente d’appartement et la loca-

tion de logement, nouvelle procédure

d’audit énergétique, mise en place des

écopacks, découverte de l’écomobilité…

Autant de thèmes chers à ENERGIES+

qui ont été abordés par les exposants ou

les conférenciers.

Ecomobilité

Depuis quelques années, les exi-

gences en matière de Performances

Energétiques se renforcent progressive-

ment. La mise en œuvre des premières

mesures est déjà bien concrète sur le

terrain, mais les standards légaux sont

de plus en plus stricts. Les objectifs pas-

sifs, de 2015 à 2020 selon les Régions,

ne sont désormais plus qu’une étape

vers un nouvel objectif: la construction à

Energie positive. Une formation théorique

et pratique est impérative pour les profes-

sionnels, dont les clients sont désireux

d’informations de plus en plus précises

et ciblées, souhaitant mêler économies

d’énergie et développement durable.

Dans ces deux domaines, les déplace-

ments représentent également un vec-

teur important tant pour les particuliers

que pour les entreprises. C’est pourquoi

cette sixième édition du salon a abordé

un volet écomobilité.

Page 7: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 7

Le salon Energie & Habitat, qui se tenait

du 25 au 28 octobre à Namur Expo, a

accueilli pas moins de 13.348 visiteurs,

soit 14 % de plus par rapport à l’édition

précédente! Un succès de foule.

Votre fédération, FEDELEC, et ce par

l’intermédiaire de la Confédération

Construction Wallonne, était présente

à ce salon. La fédération était présente

dans «l’Espace Conseil» où bon nombre

de particuliers ont circulé et se sont infor-

més sur les économies qui peuvent être

réalisées en termes d’éclairage. Pour

cette occasion, trois panneaux avaient

été réalisés en collaboration avec le

CSTC (Centre Technique et Scientifique

SALoN eNerGIe & HAbItAt 2012: présence Fedelec et affluence record

FeDeLeC NAmur: banquet de Saint-eloiNotre association régionale namuroise

n’a pas failli à la tradition en rééditant

son banquet de Saint-Eloi. Le choix se

porta cette année sur « La cuisine d’un

Gourmand » à Profondville.

FeDeLeC LIeGe & VerVIerS: soirée rencontre à haute valeur ajoutéeLes associations de Liège & Verviers se

sont réunies pour l’organisation d’une

nouvelle édition d’une soirée rencontre

entre installateurs. Une soirée à haute

valeur ajoutée de par les interventions

de Mr Olivier Eschweiler, avocat, sur le

déplacement du personnel, de Mr Benoit

de la Construction) et son laboratoire

«Eclairage».

Ce vaste emplacement d’information

neutre, tenu par des organismes spé-

cialisés, a parfaitement rempli sa mis-

sion: étancher la soif d’informations des

visiteurs. «Les gens ont désormais pris

conscience que la flambée des prix de

l’énergie était inexorable et veulent agir

au plus vite pour réduire une facture qui

devient insupportable pour leur budget.

Par ailleurs, ils apprécient d’avoir comme

interlocuteur des experts indépendants

ou des installateurs dont la mission

consiste uniquement à les informer. A la

suite de quoi, ils se sentent mieux armés

pour aborder les stands des exposants.»,

a-t-on déclaré du côté des organisateurs.

A noter que le solaire photovoltaïque, en

dépit de la diminution des primes, conti-

nue de séduire de nombreux ménages et

le simulateur financier photovoltaïque mis

au point par l’APERe (Association pour la

Promotion des Energies Renouvelables)

a suscité énormément d’intérêt.

Les organisateurs concluent: «Chaque

année, nous affinons notre offre en fonc-

tion de ce que nous observons au salon.

Il est clair que le concept d’Espace-

Conseils sera non seulement recon-

duit mais étoffé. Nous avons également

pris bonne note de l’intérêt des visiteurs

pour certaines thématiques en particu-

lier et nous veillerons à répondre à cette

demande». Rendez-vous est d’ores et

déjà pris pour l’édition 2013.

Vos, conseiller social à la

Chambre de la Construction de

Liège, sur la déclaration unique de

chantier (application pratique, respon-

sabilité solidaire et sanctions) et Mr Willy

Pauwels, directeur de la Fédération nati-

onale FEDELEC, sur les nouvelles régle-

mentations administratives 2013 pour

notre secteur (formations et autres).

FeDeLeC HAINAut SuD: soirée technique chez Stylespace à mar-cinellePas moins de 70 installateurs de la

région carolorégienne ont répon-

du présent à l’invitation lancée par

Stylespace (Groupe Light Elec sa) et

Fedelec Hainaut Sud. Les électriciens

présents se sont vus présenter le cata-

logue Legrand dans lequel on retrouve

un bon nombre de nouveautés. La soirée

se termina par une réception soignée et

orchestrée par La Ferme d’Artagnan de

Haccourt-Oupeye.

FeDeLeC HAINAut oueSt: dégustation du nouveau beaujolaisSelon une tradition bien établie mainte-

nant, Fedelec Hainaut Ouest s’est rallié à

un des événements phares organisés par

la Confédération Construction « Picarde

» en invitant ses installateurs à déguster

en primeur le beaujolais nouveau.

Page 8: Fedelec magazine 158 - FR

fedelec

8 | Fedelec magazine

Activités professionnelles

concernées

Les sociétés n’entrent pas en ligne de

compte pour cette protection du domi-

cile.

Seules les personnes physiques peu-

vent en bénéficier, c’est-à-dire les com-

merçants, les artisans, les titulaires de

professions libérales et les gérants de

société.

De plus, elles doivent exercer leur activité

professionnelle

- à titre principal

- et en Belgique.

Qu’est ce qui n’est pas saisissable?

La protection du domicile concerne:

- la résidence principale de l’indépen-

dant (mais!! pas le contenu du bâtiment)

c’est-à-dire l’endroit dans lequel il réside

la plus grande partie de l’année (on parle

du « domicile », ce qui sous-entend là où

l’indépendant est domicilié mais dans la

pratique, c’est bel et bien la situation de

fait qui compte);

- le bâtiment dont l’indépendant est pro-

priétaire, usufruitier ou copropriétaire.

Activité professionnelle exercée au

domicile

Lorsque l’activité professionnelle est

exercée au même endroit que la rési-

dence principale, la loi a déterminé qu’il

faut tenir compte d’un rapport entre la

surface qui est utilisée à des fins profes-

sionnelles et la superficie totale de l’ha-

bitation.

Si la partie professionnelle représente

moins de 30 %: toute l’habitation est

déclarée insaisissable.

Si elle est égale ou supérieure à 30 %,

seule la partie utilisée comme résidence

principale sera déclarée insaisissable: un

acte de base doit alors être dressé afin de

distinguer clairement la partie privée et la

partie professionnelle de l’habitation.

Déclaration auprès d’un notaire

Pour protéger sa résidence principale,

l’indépendant doit faire une déclaration

d’insaisissabilité auprès du notaire de

son choix et cette formalité coûte environ

1.000 euros (500 pour les frais et hono-

raires du notaire et 500 pour l’inscription

de la déclaration).

Si d’un côté la pratique nous apprend

que peu d’indépendants sont au courant

de cette déclaration d’insaisissabilité, il

apparaît d’un autre côté que bon nombre

de notaires n’ont pas ou peu d’expé-

rience avec ces déclarations.

Bon à savoir

- La protection du domicile ne concerne

que les créances postérieures à la décla-

ration et exclusivement liées à l’activité

professionnelle d’indépendant

- Cette déclaration ne peut être invoquée

pour des dettes qui résultent d’un délit, et

ce, même si elles ont un lien avec l’activité

professionnelle

- Cette déclaration prend d’office fin au

décès de l’indépendant ou si celui-ci

change de statut professionnel en deve-

nant salarié ou fonctionnaire

ertains contribuables hésitent à se lancer dans une activité d’indépendant à cause du risque de saisie de leur domicile familial. Depuis juin 2007, il existe cependant une loi qui permet facilement de distinguer le patrimoine privé d’un indépendant de son patrimoine professionnel. Sous certaines conditions,

il peut effectivement faire déclarer son domicile insaisissable. ”“C

Déclaration d’insaisissabilité du domicile

Page 9: Fedelec magazine 158 - FR

info de la fédération

Fedelec magazine | 9

be1000 bRuXEllEs VIllE

1457 WAlhAIN

1640 RhODE-sAINT-gENEsE

1701 DIlbEEK

4032 ChENEE

4610 bEYNE-hEusAY

4720 KElMIs

4880 AubEl

5340 FAulX-lEs-TOMbEs

5560 MEsNIl-sAINT-blAIsE

6044 ChARlEROI

6900 MARChE-EN-FAMENNE

7040 quÉVY

7070 lE ROEulX

7120 EsTINNEs-Au-VAl

7390 quAREgNON

1570 gAlMAARDEN

1673 PEPINgEN

1790 AFFlIgEM

1861 MEIsE

3290 DIEsT

3321 hOEgAARDEN

3461 bEKKEVOORT

3461 bEKKEVOORT

3600 gENK

3640 OPhOVEN

3830 WEllEN

3900 OVERPElT

3960 bREE

3990 PEER

8530 hARElbEKE

8531 hARElbEKE

8760 MEulEbEKE

8790 WAREgEM

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Page 10: Fedelec magazine 158 - FR

fedelec

10 | Fedelec magazine

critiQuE EuropEEnnE

L’avantage du système est qu’au 31

décembre de l’exercice de vacances,

on sait précisément combien de jours

un travailleur peut recevoir dans l’année

de vacances. L’inconvénient du système

est qu’un travailleur qui entre en service

le 1er janvier de l’exercice de vacances

ne peut prendre ses premiers jours de

vacances qu’à partir du 1er janvier de

l’année qui suit. Par exemple: un tra-

vailleur qui commence à travailler pour

la première fois comme salarié au 1er

janvier 2012 ne peut prendre ses pre-

miers jours de vacances qu’au 1er janvier

vacances européennes. Le nom officiel

de cette forme de vacances est finale-

ment ‘vacances complémentaires’, mais

parce que ces vacances sont arrivées

sous la pression de l’Europe, elles sont

aussi souvent nommées vacances euro-

péennes.

LA rEponsE BELgE

Les conditions pour pouvoir prendre

des vacances européennes sont les sui-

vantes:

Le travailleur commence ou reprend le

travail

Un travailleur qui commence à travailler

est un travailleur qui, dans son statut,

dans l’exercice de vacances, n’a jamais

entièrement été soumis où ne l’a été que

partiellement à la législation en matière

de vacances annuelles. Par cette des-

cription, on cible entre autres les anciens

fonctionnaires ou indépendants qui pas-

sent au statut de salarié. Les travailleurs

qui ont fourni des prestations à l’étranger

sont aussi concernés.

Les travailleurs qui reprennent le travail

après une période d’inactivité entrent aus-

si en ligne de compte pour les vacances

européennes. Il s’agit ici en particulier des

périodes suivantes d’inactivité:

Vacances européennes

2013. Dans ce cas-là, un travailleur doit

attendre une année complète avant d’ob-

tenir son premier jour de vacances.

Cette situation était contraire au sens de

la situation européenne. Au niveau euro-

péen, on applique en effet l’obligation

que chaque année, des vacances avec

maintien du salaire pour au moins quatre

semaines soient accordées à tous les

travailleurs.

L’Europe a clairement fait comprendre à

la Belgique que sur ce point, la législa-

tion sur les vacances devait être modi-

fiée. La Belgique a donné suite à la

demande européenne en organisant des

i un travailleur veut prendre des vacances en Belgique, il doit alors

avoir travaillé au cours de l’année précédente. Par exemple: si un

travailleur veut prendre des vacances en 2012, il doit avoir travaillé

en 2011. Pour le secteur privé, la Belgique fonctionne en effet avec le système

de l’exercice de vacances et de l’année de vacances. L’exercice de vacances

représente les 12 mois qui précèdent l’année de vacances et au cours duquel

les droits aux vacances sont créés. L’année de vacances est l’année civile

au cours de laquelle les vacances sont accordées. Dans l’année de vacances

2012, un travailleur ne peut obtenir des vacances que pour autant qu’il ait tra-

vaillé dans l’exercice de vacances 2011. a son tour, l’année 2012 est aussi un

exercice de vacances: pour autant qu’un travailleur ait travaillé dans

l’exercice de vacances 2012, il peut prendre des jours de vacances

dans l’année de vacances 2013.

“S

Page 11: Fedelec magazine 158 - FR

info de la fédération

Fedelec magazine | 11

- Chômage complet

- Maladie de plus d’un an

- Crédit-temps, tant le crédit-temps au

sens strict que les congés thématiques

- Congé non rémunéré.

Après une telle période, un travailleur

peut prendre des vacances euro-

péennes.

Le travailleur a déjà travaillé 3 mois

Les vacances européennes ne sont pas

autorisées à partir du premier jour de tra-

vail. Un travailleur ne peut prétendre aux

vacances européennes que pour autant

qu’il ait travaillé 3 mois. Ceci est appelé

la période d’amorçage. Cette période

d’amorçage peut être interrompue, elle

peut même être prestée chez différents

employeurs, mais ces 3 mois doivent

cependant se situer dans la même année

civile. A partir de la dernière semaine de

cette période de 3 mois, on peut prendre

les vacances européennes.

Le travailleur a épuisé tous les jours de

vacances qu’il a acquis en travaillant

dans l’exercice de vacances.

Si un travailleur prend des vacances

européennes dans l’année où il a com-

mencé comme salarié, il n’aura pas de

jours de vacances normaux à épuiser.

L’année suivante, ce sera alors le cas.

Ces jours doivent d’abord être utilisés

avant que le travailleur ne puisse pré-

tendre aux vacances européennes.

comBiEn DE jours DE vAcAncEs

EuropEEnnEs?

Le calcul des vacances européennes

pour ouvriers a lieu de la même manière

que pour le calcul des vacances nor-

males pour ouvriers. La seule différence

est que les vacances normales sont exa-

minées sur base des prestations dans

l’exercice de vacances, alors que les

vacances européennes sont examinées

sur base des prestations dans la même

année.

Par exemple: un ancien indépendant

entre en service le 1er mai 2012 comme

salarié. En août 2012, il veut prendre un

jour de vacances. Il ne peut pas prendre

de vacances «normales» parce qu’en

2011, il était indépendant et il n’a pas

acquis de droit aux vacances comme

salarié. Il satisfait cependant à toutes les

conditions pour prendre des vacances

européennes (avoir un travail, les 3 mois

de période d’amorçage sont écoulés et il

n’existe plus de jours de vacances «nor-

males». De mai à juillet, il a travaillé pen-

dant 65 jours et de ce fait, il peut prendre

5 jours de vacances européennes.

QuE rEçoit LE trAvAiLLEur?

En principe, il doit aussi recevoir son

pécule de vacances de sa caisse de

vacances dans le trimestre qui suit les

vacances européennes qu’il a prises.

Cependant, l’Europe exige qu’un tra-

vailleur puisse prendre 4 semaines de

vacances avec maintien du salaire. Ce

pécule de vacances est de 7,69 % du

salaire qu’il gagne. Ce salaire est majoré

fictivement de 8 %, tout comme lors du

calcul du pécule de vacances normal,

pour le calcul du pécule de vacances

européen.

Ici aussi, un exemple à titre d’explication:

un ouvrier entre en service le 1er octobre

2012 et prend une semaine de vacances

européennes la dernière semaine de

décembre. Pour ces 3 mois en 2012, on

lui a payé 6.000 euros. Ceci donne un

pécule de vacances européennes de

(6.000 euros x 8 %) x 7,69 % = 498,31

euros.

AttEntion: un pEtit proBLEmE

En ce qui concerne le pécule de

vacances, il y a anguille sous roche: l’ou-

vrier reçoit son pécule de vacances euro-

péennes de sa caisse de vacances, mais

l’année suivante, ce pécule de vacances

européennes est déduit de son double

pécule de vacances.

Ici aussi, un exemple pour préciser: le

même travailleur reçoit en 2013, en prin-

cipe, son simple et son double pécule de

vacances. Cela représente 15,38 % du

salaire, majoré de 8 % de ce qu’il a gagné

en 2012. S’il n’avait pas utilisé son droit

à prendre des vacances européennes,

il aurait reçu en 2013: (6.000 euros x 8

%) x 15,38 % = 996,62 euros. C’est son

simple pécule de vacances. Mais le tra-

vailleur avait pris les vacances euro-

péennes en 2012 et ce montant peut être

déduit du double pécule de vacances qui

est payé en 2013. Le travailleur ne reçoit

alors que 498,34 euros comme pécule

de vacances en 2013.

rEsumE

On conseille donc certainement de pré-

venir les travailleurs qui veulent prendre

des vacances européennes que leur

pécule de vacances de l’année suivante

sera réduit.

Page 12: Fedelec magazine 158 - FR

fedelec

12 | Fedelec magazine

F-Benefit, le maître-choix pour l’as-

surance de groupe des salariés

Pour un employeur, souscrire une assu-

rance de groupe, c’est garantir une pen-

sion complémentaire à ses travailleurs.

C’est aussi les motiver et les fidéliser en

optant pour une solution financièrement

avantageuse pour l’entreprise et le per-

sonnel (moins de cotisations sociales et

moins d’impôts).

Choisir F-Benefit, c’est profiter des

avantages d’un assureur mutualiste:

Fédérale Assurance n’a pas d’action-

naires externes à rémunérer et peut ainsi

offrir des rendements qui figurent chaque

année parmi les meilleurs du marché,

grâce à une participation bénéficiaire

élevée (rendement global de respective-

ment 3,40 et 3,60 % en 2011 et 2010).

De même, la compagnie garantit une

politique de frais compétitive, une qua-

lité de service labellisée ISO-9001 et une

transparence constante. F-Benefit peut

également être souscrite sous forme de

plan cafétéria ou de plan bonus.

Enfin, des garanties complémentaires

peuvent être souscrites: exonération du

paiement de la prime en cas d’incapacité

de travail et/ou assurance collective d’in-

capacité de travail.

Faire confiance à un partenaire

stable et solide, un choix crucial.

La pension, c’est pour plus tard… Il est

dès lors particulièrement important de

choisir un partenaire fiable et solide qui

mène une politique saine. Pas de risques

inconsidérés, pas d’intérêt personnel

d’un actionnaire important, mais plutôt

des choix prudents et des solutions à

long terme. Ainsi, la solvabilité de la com-

pagnie dépasse largement les montants

imposés par la loi. Mieux vaut en effet se

constituer une pension complémentaire,

en toute sécurité.

Fondée il y a 100 ans, Fédérale

Assurance s’est constitué au fil des ans

une solide expérience en matière d’as-

surances, de produits d’épargne et de

placement. Elle propose aujourd’hui

aux entreprises et aux particuliers une

gamme complète de couvertures pour

les protéger de manière optimale.

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in octobre 2012 se déroulait la 13e édition de la remise des Trophées de l’assurance Vie. Fédérale assurance a été primée pour son assurance de Groupe F-Benefit, élue meilleur

produit dans la catégorie « assurances de groupe ». ”“F

Fédérale Assurance à nouveau lauréatedes Trophées de l’Assurance-Vie!

Page 13: Fedelec magazine 158 - FR

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Page 14: Fedelec magazine 158 - FR

SPA FRANCORCHAMPS

fedelec

14 | Fedelec magazine

430 jeunes issus de 23 pays d’Europe ont

pris part à ce championnat des métiers

manuels, techniques et technologiques.

Au total, la jeune délégation belge a

remporté 14 médailles, dont 5 d’or et 8

médaillons d’excellence. Un triomphe

sans précédent pour nos compatriotes.

Les couleurs du secteur de l’électro-

technique et de la technique frigorifique

étaient défendues par Pierre-Olivier Van

Isacker (installateur-électricien) et Loïc

Jouay (technicien frigorifique).

pierre-olivier van isacker (20 ans, a

décroché une médaille d’or dans la

catégorie installateur-électricien)

«Je n’y crois toujours pas», déclarait le

Courcellois après la proclamation des

résultats. «C’est manifestement ma der-

nière journée qui m’a permis d’émerger

lors de la compétition individuelle. Ce qui

a fait la différence? Un travail soigné et

précis, tout comme mon lieu de travail!»

«Ce fut très intense! On logeait à Vielsalm,

donc nous nous levions chaque matin à

5h30. J’ai été impressionné par le niveau

de préparation des autres équipes

européennes et je retiendrai toutes les

amitiés liées avec les Finlandais et les

Luxembourgeois pendant ces 3 jours de

compétition».

Loïc jouay (21 ans, a décroché une

médaille d’argent dans la catégorie

technicien frigoriste)

«Le plus grand défi pour moi, ce fut de

rester concentré à 100% pendant ces 3

jours. On ne peut se permettre aucune

erreur de distraction tant le niveau des

autres participants est élevé. Il faut écou-

ter les conseils de ton Expert et accepter

qu’à 21 ans, on ne connaît pas encore

tout…»

«L’esprit d’entraide entre les Belges était

impressionnant. Le midi et le soir, on se

serrait les coudes et on s’encourageait

les uns les autres. D’ailleurs, toutes ces

médailles belges, on est allé les décro-

cher ensemble!»

En premier lieu, toutes nos félicitations

à Pierre-Olivier et aussi à tous pour leur

éclatante prestation! Mais par extension

aussi au secteur de l’électrotechnique,

aux écoles et opérateurs de formation. Il

est clair que tous figurent parmi le gratin

européen. Et que les métiers manuels et

techniques sont promis à un bel avenir!

Pour plus d’infos, de photos et de vidéos,

surfez sur le site internet.

www.euroskills2012.be

uroskills, le championnat d’europe des métiers techniques, se tient

tous les deux ans et avait cette année pour cadre le circuit de Spa-

Francorchamps. Ce fut un succès retentissant en raison des nom-

breux visiteurs, mais aussi des prestations des compétiteurs belges.

et en particulier… des électriciens!

“E ”

Les électriciens marquent des points à

Page 15: Fedelec magazine 158 - FR

info van de federatie

SPA FRANCORCHAMPS

Fedelec magazine | 15

Formelec recrute les futurs électriciens à CurioCityParallèlement à la compétition, les visi-

teurs pouvaient également découvrir le

gigantesque village d’activités CurioCity,

où tant les classes que les visiteurs indi-

viduels pouvaient découvrir les différents

métiers. Pour l’occasion, Formelec avait

développé un stand d’activités interactif,

l’Electroclub House. Le stand compor-

tait un Atelier, dans lequel les enfants

pouvaient réaliser eux-mêmes un venti-

lateur fonctionnant à l’énergie solaire. Le

stand comportait également un parcours

d’activités où les participants pouvaient

apprendre à connecter, entre autres, des

interrupteurs. Dans la Salle au Trésor,

un objet précieux était protégé de diffé-

rentes manières. Tant avec une caméra,

un capteur de pression, un détecteur

de mouvements que des rayons infra-

rouges. Qui parvenait à résoudre correc-

tement la mission pouvait trouver le code

et ainsi désactiver l’alarme.

Avec des milliers de visiteurs, ce nouveau

stand a remporté un succès retentissant

à Euroskills!

www.stroomopwaarts.be/elektroclub

www.vormelek-formelec.be

Page 16: Fedelec magazine 158 - FR

16 | Fedelec magazine

Fonctionnement d’un dispositif à

courant différentiel

Le fonctionnement d’un dispositif à cou-

rant différentiel repose sur le principe de

détection d’un courant différentiel. En

situation normale, les courants en direc-

tion et en provenance d’un consom-

mateur électrique quelconque sont de

même amplitude. Les champs magné-

tiques qu’ils génèrent dans un noyau fer-

romagnétique s’annulent donc.

En présence d’un défaut d’isolation, un

courant de défaut (ou de fuite) s’établit via

la terre. Les courants en direction et en

provenance du consommateur, et circu-

lant dans le noyau ferromagnétique, ne

sont donc plus d’amplitude égale. Un

courant est généré dans la petite bobine

de détection sur le noyau, ce qui fera

déclencher le dispositif dès que ce cou-

rant de défaut atteint la valeur nominale

du courant de fonctionnement.

L’emploi du bouton de test fait égale-

ment circuler un courant à l’extérieur du

noyau. Le noyau détecte par conséquent

un courant différentiel qui, à son tour, fait

déclencher le dispositif. L’intensité de ce

courant est déterminée par la résistance

dans le circuit du bouton de test.

Le ‘collage’ des pièces mécaniques

internes du dispositif est une des pannes

possibles. C’est pourquoi les fabricants

conseillent un test mensuel.

types de dispositif à courant diffé-

rentiel

1. Classification en fonction du type de

courant détecté

On distingue trois classes de dispositif à

courant différentiel, en fonction du genre

de courant auquel ils réagissent:

• Classe AC: leur bon fonctionnement est

garanti par des courants de défaut sinu-

soïdaux

• Classe A: leur bon fonctionnement est

garanti par des courants de défaut sinu-

soïdaux et par des courants de défaut

continus à impulsions

• Classe B: leur bon fonctionnement est

garanti par des courants de défaut sinu-

soïdaux, des courants de défaut conti-

nus à impulsions et des courants de

défaut continus sans impulsions

Suite à l’emploi accru d’appareils élec-

troniques tels que téléviseurs, chargeurs

de batteries, variateurs d’éclairage, … le

es dispositifs à courant différentiel (dénomination complète: dispositifs de protection à courant différentiel-

résiduel) se montent dans une installation électrique en guise de protection contre les chocs électriques (et

l’incendie). S’il fonctionne correctement, un tel dispositif coupe le courant en très peu de temps et de toute

façon avant que le courant de défaut, circulant par exemple dans le corps humain, n’ait pu atteindre une valeur cri-

tique. Il importe donc que l’on puisse se fier aux dispositifs à courant différentiel présents dans une installation. Les

exigences relatives à la présence de tels dispositifs après ajout d’une installation photovoltaïque domestique

en basse tension d’une puissance ≤ 10 kVa – aC figurent dans la note no. 71 du SPF economie, adressée aux

organismes agréés.

“L ”

Tecnolec informE

Bouton de test

Massas

Circuit de déclenchement

Noyau magné-tique

PE

= 2300 Ω

2300 Ω

Courant de fonctionnement

100 mA

230V0,1 A

Dispositifs à courant différentiel après ajout d’une installation photovoltaïque domestique en basse tension d’une puissance ≤ 10 kVA – AC

Page 17: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 17

tebis.quicklinkQuand l'évolution devientsynonyme de simplicité !

tebis.quicklink désigne le nouveau mode de configuration des produits radios. Il ne nécessite ni formation, ni outil de configuration spécifique.Les produits tebis.quicklink sont destinés à enrichir les installations électriques traditionnelles grâce à une combinaison complète d'émetteurs (ex : détecteurs de mouvement solaires), de récepteurs et d'émetteurs-récepteurs.Ils font tous partie du standard KNX et restent donc programmables par le TX100B ou ETS.

www.hager.be

Ann_quicklink_A4_Belge_FR_pro_Layout 1 02/04/12 08:28 Page1

Page 18: Fedelec magazine 158 - FR

18 | Fedelec magazine

sélectivité verticale des dispositifs

à courant différentiel

Pour pouvoir garantir la sélectivité des

dispositifs à courant différentiel montés

en cascade, il faut satisfaire aux deux

conditions suivantes:

• Le courant de fonctionnement du dis-

positif à courant différentiel situé en

amont doit valoir au moins 2x celui du

dispositif à courant différentiel en aval

• Le dispositif à courant différentiel situé

en amont doit également être de type à

retardement.

Dispositifs à courant différentiel

après ajout d’une installation photo-

voltaïque domestique en basse ten-

sion d’une puissance ≤ 10 kvA – Ac

Dans la note no. 71 aux organismes

agréés, publiée par le SPF Economie le

7 octobre 2008, le chapitre ‘Inspection

visuelle’ fait état des exigences suivantes

en matière de présence de dispositifs à

courant différentiel:

• La présence d’au moins un dispositif à

courant différentiel de 300 mA à l’origine

de l’installation, tel que stipulé dans l’ar-

ticle 86 du RGIE;

• La présence d’au moins un dispositif à

courant différentiel de classe A à l’origine

de l’installation, conformément à l’article

85.02 (ce dispositif à courant différentiel

peut être le même que celui cité au point

précédent).

© Testo

risque de voir apparaître des courants de

défaut continus à impulsions augmente.

Les courant de défaut générés par ces

appareils ne sont pas détectés ni annulés

à temps par les dispositifs à courant dif-

férentiel de classe AC.

2. Dispositif à courant différentiel de type

sélectif

Ce sont des dispositifs à fonctionnement

retardé.

3. Dispositifs à courant différentiel avec

protection contre les surintensités

Les dispositifs à courant différentiel avec

protection contre les surintensités béné-

ficient d’une immunité améliorée vis-à-vis

des déclenchements inopportuns cau-

sés par des courants à impulsions.

De nombreux appareils comme les bal-

lasts électroniques, les équipements à

haute fréquence, les ordinateurs et les

variateurs d’éclairage sont équipés de

filtres de déparasitage à condensateurs

branchés entre phase et terre. Le courant

de décharge de ces condensateurs peut

provoquer un déclenchement inoppor-

tun des dispositifs à courant différentiel.

Les réseaux énergétiques se voient

de plus en plus pollués par des harmo-

niques haute fréquence qui, à leur tour,

peuvent faire déclencher les dispositifs

à courant différentiel. Certaines tech-

niques de commutation, ainsi que les

impacts de foudre induisent des surten-

sions qui peuvent avoir le même effet.

Les dispositifs à courant différentiel avec

protection contre les surintensités ne

déclencheront pas dans ces conditions-

là.

tYpE sensibilité de l’élément de détection à: symbole

Ac

i

t

if

Courant alternatif

A

i

t

if i

t

if

Courant alternatif Courant continu à impulsions

B

i

t

if i

t

if i

t

if

Courant alternatif Courant continu à impulsions Courant continu

Protection limitée contre les surintensités (250A 8/20usec), pour applications générales

Protection élevée contre les surintensités (750A), pour installations à protection améliorée contre déclenchements inopportuns, conduites de longueur moyenne et charges capacitives

Exigences spécifiques pour dispositifs à courant différentiel dans les ins-tallations domestiques

Sont de Type A

Ceux placés à l’origine de l’installation:-ont une intensité attribuée de - minimum 40 A-résistent à une valeur I²t de:

- minimum 40 A- minimum 22,5 kA²s pour un courant de 3000 A

Ils sont fabriqués en conformité avec - la norme EN 61008 - Interrupteurs auto-matiques à courant différentiel-résiduel- la norme EN 61009 - Interrupteurs auto-matiques à courant différentiel-résiduel avec protection contre les surintensités

Tecnolec informE

Page 19: Fedelec magazine 158 - FR

© Testo

Quant à l’emplacement de montage du dispositif à courant dif-

férentiel à l’origine de l’installation, il faut mentionner la note no. 4

publiée par le SPF Economie le 22 juillet 1983.

Cette note cite un certain nombre d’exemples, que nous repre-

nons ici à la lettre:

• L’installation d’un disjoncteur de branchement, également

pourvu d’une fonction résiduelle: ce type d’appareil n’est pas

encore normalisé. Mais s’il répond néanmoins aux conditions

imposées par la norme NBN 819 et addenda, rien n’interdit son

montage dans l’installation.

Dans ce cas, l’origine de l’installation électrique domestique est

évidemment ce disjoncteur de branchement.

• Le dispositif à courant différentiel automatique peut se monter

directement en aval du disjoncteur de branchement.

• Le dispositif à courant différentiel automatique peut faire office

d’appareil d’origine sur le tableau de répartition principal de

l’installation domestique; si un sectionneur général est monté

sur ce tableau, le dispositif automatique à courant différentiel

doit suivre immédiatement en aval.

Ces exemples permettent de circonscrire le terme ‘origine de

l’installation électrique’: il s’agit de l’endroit physique entre le dis-

joncteur de branchement et l’origine du tableau de répartition

principal. Pourtant, le disjoncteur de branchement peut inclure

une fonction différentielle; mais, d’autre part, si un sectionneur

est prévu à l’origine du tableau de répartition principal, le dis-

positif à courant différentiel automatique doit suivre immédia-

tement en aval.

Le dispositif à courant différentiel de 300 mA à l’origine de l’ins-

tallation, dont question dans la note no. 71, peut – d’après la

note no. 4 – se trouver sur le tableau de répartition principal du

client mais aussi avant ce même tableau principal, c’est-à-dire

en amont dans l’installation.

www.tecnolec.be

Retard au déclenchement = t1I Δn1

Temps de coupure total = t2

I Δn2

Sélectivité verticale si 2 conditions

suivantes remplies:

I Δn2 ≥ 2x I Δn2

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Page 20: Fedelec magazine 158 - FR

20 | Fedelec magazine

projet

construire biocompatible

Diplômé de l’Insti tut Technique

Don Bosco (Verviers) en orientation

‘Electricité Industrielle-Automation’,

Henry Donnay a lancé sa petite entre-

prise d’électricité générale en nom

propre en 1993, avant de la rebaptiser

«Henry Donnay Elec sprl» par la suite. «A

l’époque, je travaillais surtout dans le cré-

neau du logement résidentiel neuf ou à

rénover, parfois aussi des petits bureaux

ou ateliers, notamment un carrossier et

une chocolaterie», évoque Donnay. «En

1995, j’ai assisté à un séminaire sur la

construction sans rayonnement. C’est un

thème qui m’a de plus en plus intéressé,

tout comme le concept de construction

biocompatible. Selon ce concept, les ins-

tallations électriques ne peuvent émettre

aucun rayonnement, pour éviter toute

interférence magnétique dans la mai-

son. Depuis lors, plusieurs projets de ce

type ont déjà vu le jour (notamment en

construction à ossature bois). L’aspect

écologique est pour moi très important:

une installation électrique ne peut avoir

aucun impact négatif sur le logement ou

ses habitants. Au fil du temps, les maîtres

d’œuvre ont commencé à me solliciter

spontanément pour faire ‘épurer’ leur

installation électrique lorsqu’ils réno-

vaient leur logement, par exemple en ins-

tallant des fils électriques dans des tubes

en plomb, pour éviter le rayonnement.»

câblage data et ventilation

mécanique

Aujourd’hui, l’installation de réseaux

informatiques et de câblage data dans

des bureaux constitue un segment en

progression pour Henry Donnay Elec.

Depuis 2006 s’y est ajoutée une troi-

sième activité: l’installation de sys-

tèmes de ventilation mécaniques. «Je

ne m’occupe pas de domotique à pro-

prement parler», explique Donnay, «tout

en essayant d’apporter toujours une

certaine flexibilité dans l’installation. Je

crains que des problèmes de dispo-

nibilité des pièces de rechange ne sur-

viennent dans l’avenir, et c’est pourquoi

je préfère continuer à travailler avec, par

exemple, des systèmes d’interrupteurs

classiques pour l’éclairage.»

3 projets globaux par an

Pour l’instant, la rénovation représente

65% de l’activité de Henry Donnay Elec,

le reste étant consacré à la construction

neuve. Le nombre de projets globaux

pour lesquels l’entreprise assume la tota-

lité des travaux d’électricité, de câblage

(data) et de ventilation – comme c’est le

cas pour un projet de centre de wellness

à Pepinster, voir plus loin – se limite à trois

par an. Il s’agit principalement de projets

de rénovation de logements résidentiels

et de petits projets dans le secteur des

soins de santé, par exemple des activi-

tés de service comme l’entretien annuel

obligatoire d’installations. «Comme je

travaille seul à titre indépendant, c’est le

maximum que je peux faire. Je cherche

d’urgence un apprenti motivé qui ait

le profil adéquat, mais ce n’est pas évi-

dent… ».

’installateur électrique Henry Donnay, de la région de Verviers,

travaille seul depuis près de 20 ans. Ce qui n’empêche pas qu’il

pourra bientôt ajouter à son palmarès un premier projet global

dans le secteur du wellness. «Je me borne à l’électricité, au câblage

data et à la ventilation mécanique, et je me limite volontairement à des

travaux à petite échelle», explique l’entrepreneur qui est éga-

lement actif au sein de Fedelec.

“L

Henry Donnay Wellness écoperformant sur mesure

Page 21: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 21

Wellness avec vue panoramique

«Le plus souvent, je suis contacté par

des maîtres d’œuvre qui ont choisi de

construire en utilisant des matériaux

écologiques. Il s’agit souvent de per-

sonnes qui s’intéressent à ces maté-

riaux (et les connaissent), et qui sou-

haitent avoir une installation électrique

‘épurée’ chez eux », explique Donnay.

C’est d’ailleurs cette philosophie qu’ont

suivie les maîtres d’œuvre du centre

de wellness à Pepinster. L’immeuble

abrite également un cabinet médical et

le logement privé des maîtres d’œuvre.

La construction neuve est située sur un

terrain en forte pente rue Grettouheid,

et offre une superbe vue sur le centre de

la commune. Elle se compose de trois

strates: le rez-de-chaussée à ossature

bois, qui regroupe la partie habitation

et le cabinet médical, et les deux autres

étages en maçonnerie porteuse. C’est

dans le vaste sous-sol qu’a été installé le

nouveau centre de wellness, celui-ci est

exploité par le conjoint du médecin et a

reçu pour nom ‘Coream’. Le projet est

signé par le bureau d’architectes Victor

Rensonnet (Thimister).

un projet particulier à plusieurs

égards

Les travaux d’électricité, de câblage et de

ventilation mécanique ont débuté en avril

2012. «Du point de vue de l’installation,

c’est un projet particulier pour diverses

raisons», poursuit Henry Donnay. «Sur

le plan personnel, c’était la première fois

que je réalisais un projet dans le sec-

teur du wellness. Les maîtres d’œuvre

ont clairement exprimé leur préférence

pour un bâtiment sans rayonnements.

Au niveau de la consommation énergé-

tique, il fallait bien entendu tenir compte

du fait qu’il s’agissait d’un centre de

wellness. La présence d’un jacuzzi,

d’un hammam et d’un sauna, notam-

ment, impliquait la nécessité de prévoir

une puissance suffisante. De plus, c’est

une pompe à chaleur géothermique qui

fournit le chauffage. Sachant tout cela, la

puissance nécessaire atteint facilement

les 40 kW. Dans un premier temps, j’ai

installé tous les câblages dans les faux

plafonds – près de 3 km en tout! Après

les travaux de plafonnage, j’ai posé les

prises électriques et les interrupteurs, de

marque Niko tout comme le parlophone,

puis j’ai assemblé le tableau électrique de

marque Hager.»

combinaison de solutions

d’éclairage

Pour l’éclairage, les maîtres d’œuvre ont

choisi un mélange de lampes classiques

et de leds. A l’étage affecté au logement,

des Master ledspot mv de 10 W 220

Volts de Philips ont été intégrés au faux

plafond. Par endroits, ils ont été rempla-

cés par des Master led lv 6W 12 Volts de

Philips. L’éclairage extérieur autour du

jacuzzi se compose lui aussi de lumi-

naires led. Dans l’espace de wellness, la

préférence a été temporairement donnée

à des solutions halogènes IRC d’Osram,

tout en prévoyant la possibilité d’intégrer

des leds à terme. Des bandeaux led RGB

à couleurs variables de chez Allitex ont

également été installés – et des lumi-

naires Delta Light.

pompe à chaleur géothermique

Dans ce projet, installer un chauffage

électrique était exclu du fait de la super-

ficie du bâtiment et de la présence de

l’infrastructure de wellness au sous-

Page 22: Fedelec magazine 158 - FR

22 | Fedelec magazine

sol. C’est donc une pompe à chaleur

géothermique Vaillant geoTHERM de

12,9 kW qui a été retenue. Pour assurer

un rendement optimal, il fallait creuser

un puits de 30 mètres de profondeur.

«L’intégration des diverses techniques a

surtout été le fait de l’architecte. J’ai par-

ticipé à celle de la ventilation mécanique.

Concernant le rendement énergétique

du chauffage, il m’a suffi de calculer la

puissance nécessaire pour le tableau

électrique en fonction des donnés du

fournisseur de la pompe. J’ai aussi posé

le câblage pour les thermostats des

divers équipements de wellness. En ce

qui concerne les puissances installées

dans l’espace wellness, nous avons 8 kW

pour le jacuzzi ainsi que pour le sauna,

et 6 kW pour le hammam, le tout en tri-

phasé. La pose du câblage du jacuzzi a

d’ailleurs posé des problèmes car toutes

ses fonctionnalités, telles que prévues

par le fabricant, était en monophasé.

Ce sont les fournisseurs respectifs qui

se sont chargés du raccordement des

appareils. La puissance installée totale

se chiffre à 40 kW environ. Il aurait été

impossible d’obtenir un tel rendement

en combinant une pompe à chaleur et un

chauffage classique.»

Le choix de travailler à petite

échelle

Comment Henry Donnay voit-il son

entreprise unipersonnelle évoluer dans

les années à venir? «J’envisage de

continuer à travailler à petite échelle.

Mais avec un collaborateur fixe bien

formé et un apprenti motivé, les pers-

pectives seraient déjà beaucoup plus

importantes. Cela me permettrait de me

concentrer sur les problèmes techniques

intéressants et de soigner l’aspect com-

mercial de l’entreprise. Par exemple, il

est urgent que je me dote de mon propre

site internet. Poser des câbles reste bien

sûr une activité importante, mais avec

près de 20 ans d’expérience, cela ne fait

plus partie des tâches principales d’un

gérant. Avant, je voulais convertir coûte

que coûte les maîtres d’œuvre à ma phi-

losophie biocompatible. Aujourd’hui, la

technologie s’est développée très rapi-

dement dans divers domaines. Je ren-

contre plutôt des maîtres d’œuvre qui

sont convaincus de leur choix pour, met-

tons, l’ossature bois, et veulent partir de

cette base pour construire et vivre dans

un cadre sain et peu énergivore.»

Actif au sein de Fedelec Depuis qu’il a transformé son activité indépendante en sprl en 2005, Henry Donnay est très actif au sein des structures de Fedelec. Comment arrive-t-il à concilier cela avec son travail? «Les contacts avec les autres entrepre-neurs sont toujours enrichissants. Dans les années 1992/1993, j’étais actif à la ‘Jeune Chambre Patronale’ de la Confédération Construction Verviers, une organisation qui rassemble les jeunes entrepreneurs de la région. J’aurais pu en devenir le président en 2009 - jusqu’en 2011 -, sauf qu’à ce moment-là, j’avais atteint la limite des 40 ans... Mais l’envie était là, et c’est ainsi qu’a débuté mon engagement chez Fedelec. J’aime organiser ce type d’activités, cela me permet d’entrer en contact avec d’autres spécialistes de mon secteur. D’autres collègues auront tendance à privilégier la formation, et entreront dans le jury de l’école technique où ils ont obtenu leur propre diplôme. Depuis 2006, je suis administrateur – et depuis 2012 vice-président – de la section Verviers-Eupen-Saint-Vith de Fedelec, qui compte 71 membres. La collaboration avec nos collègues germanophones de Belgique est exemplaire. En revanche, il faut beaucoup d’efforts pour motiver les nouveaux collègues à se charger d’un mandat d’administrateur et pour injecter un sang nouveau dans la section.»

projet

Page 23: Fedelec magazine 158 - FR

MERSEN AP_FED_A4_GB_PI.indd 1 16/11/11 09:00

ep.mersen.com

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24 | Fedelec magazine

Techno SpecialsDes tubes à LED, économes en énergie, éclairent un tunnel liégeois

mativa et poincaré

Le tunnel routier liégeois fut inauguré il

y a quelque 32 ans. La particularité de

ce tunnel de délestage est le fait qu’il

se trouve sous un bras secondaire de la

Meuse et qu’il a deux entrées: ‘Mativa’ et

‘Poincaré’, qui disposent respectivement

d’une et de deux bandes de roulement

sur une longueur de 265 mètres. Ensuite,

ces 2+1 bandes en deviennent 2 sur une

longueur supplémentaire de 100 mètres.

Il s’agit du sixième tunnel routier de Liège

à avoir été remis en état par le Service

Public de Wallonie (SPW) au cours des

dernières années. Le projet de réno-

vation vient d’être réceptionné fin août.

Rudi Noël, ingénieur et Premier Attaché

au département du Réseau de Liège du

SPW: «Le 30 juin, le tunnel a été fermé à

la circulation. Les travaux ont été réalisés

par le groupement momentané d’entre-

prises Yvan Paque-VSE et devaient être

terminés en un laps de temps très court.

Etant donné que la période de congés se

situait pour la plupart des adjudicataires

au mois de juillet, les travaux devaient se

dérouler presque exclusivement au mois

d’août. Le groupement adopta un rythme

de travail en trois huit, y compris le week-

end.»

tunnel mis à nu

L’intérieur du tunnel a été complètement

mis à nu: toutes les glissières de sécu-

rité, le câblage, l’éclairage public et les

détecteurs ont été enlevés. Les parois du

tunnel, salies par la poussière et les gaz

d’échappement, ont été nettoyées sous

haute pression et de nouvelles glissières

de sécurité ont été mises en place. Le

câblage existant, les chemins de câbles,

les détecteurs de pollution et d’incendie,

ont été remplacés par des détecteurs à

fibre optique. En outre il a été installé 4

nouvelles caméras de surveillance de

signalisation. Les ventilateurs installés

antérieurement dans le tunnel ont été

remplacés par 7 nouveaux ventilateurs

jet-booster de fabrication suédoise. Ces

derniers permettent une augmentation

de puissance hydraulique de 20 %. Bien

entendu l’éclairage public a, lui aussi, été

remplacé. Tout d’abord, il a été installé

un tout nouveau chemin de câbles gal-

vanisé de marque Nidal. Quelques cen-

taines de lampes à décharge haute pres-

sion ont été remplacées par des tubes

BB Ledlightpipes, en raison de la dété-

rioration des anciens luminaires par des

infiltrations d’humidité et aussi de coûts

énergétiques élevés. A l’extérieur du tun-

nel, la signalisation routière existante a été

remplacée, aux deux entrées du tunnel,

Mativa et Poincaré, par une signalisation

dynamique. Le coût total du projet de

rénovation avoisine les 2,5 millions d’eu-

ros. Le nouvel éclairage public représente

la majeure partie de ce budget.

un quart de consommation d’éner-

gie en moins

Bien évidemment la réalisation des tech-

niques d’éclairage dans le tunnel ne s’est

faite qu’après une étude approfondie.

Les entrées et sorties du tunnel ainsi que

les différentes sections de ce dernier ont

été soigneusement étudiées. Laurent Ari,

ingénieur chez VSE: “Pour l’éclairage de

base, le cahier des charges prévoyait un

éclairage LED qui devait répondre aux

critères suivants: 6 candela/m² le jour et

2 candela/ m² la nuit. Dans le but d’amé-

liorer le niveau d’éclairage et le confort

visuel des usagers de la route lorsqu’ils

entrent dans le tunnel, on a également

vec les BB Ledlightpipes, la firme Techno Specials de Gand a fourni

un bel exemple de son savoir-faire en matière de LeD lorsque fut

réaménagé le tunnel routier du Quai Mativa à Liège, d’emblée

aussi le premier tunnel de notre pays à être équipé d’un éclairage LeD.

“A ”

reportage

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Fedelec magazine | 25

prévu un éclairage de renfort. Il y a quatre

niveaux d’éclairage, et ils s’adaptent tous

les quatre aux conditions extérieures. Un

appareil de mesure de luminance visua-

lise l’entrée du tunnel et sélectionne, en

fonction de la visibilité du moment, une

des quatre possibilités. La nouvelle ins-

tallation à LED permet de réduire d’un

quart la puissance totale requise pour

éclairer le tunnel.”

Etude d’éclairage

L’étude d’éclairage ayant servi de base à

la réalisation de l’éclairage par LED, a été

exécutée par BB-Lightconcepts, qui fait

partie du groupe TKH, le groupe néerlan-

dais coté en bourse auquel appartient

également le spécialiste en connectivité

Techno Specials de Gand. L’usine fabri-

quant ces tubes BB Ledlightpipes est

implantée aux Pays-Bas, à Doetinchem.

Bennie Elfrink, Ingénieur et Responsable

R&D, et Chiel Bekker, Managing Director,

ont démarré leurs activités de recherche

en matière d’éclairage à LED en 2004:

“Le tube à LED est basé sur l’introduc-

tion d’une source lumineuse (ponctuelle)

dans un tube creux transparent, revêtu à

l’intérieur, d’un feuil destiné à obtenir une

émission non éblouissante et uniforme

de la lumière. A l’époque, on travaillait

encore avec des lampes à décharge.

Les LED ne sont venues que plus tard.

En 2008, le rendement en lumens/watt

des LED était encore inférieur à celui des

tubes fluorescents T5 ou T8. Mais entre-

temps, la technologie des LED a consi-

dérablement évolué et s’est développée.

Dans ce tunnel routier, par exemple, les

LED installées atteignent un rendement

de 133 lumens/watt. Les performances

de nos tubes BB Ledlightpipes sont

bientôt 30 % plus élevées que celles des

tubes fluorescents. Tous les luminaires

peuvent communiquer individuellement

et bi-directionnellement via le proto-

cole DALI, développé pour l’industrie de

DEux possiBiLitEs DE rEALisAtion

Ce projet liégeois a pu être réalisé grâce à la collaboration optimale entre

Techno Specials, VSE-Paque, SPW et la division R&D de BB-Lightconcepts

Ledlightpipes. Frank Bobbaerts Managing Director de Techno Specials:

“En fonction de l’application prévue, deux exécutions différentes des BB

Ledlightpipes sont disponibles. Il y a tout d’abord le ‘concept système’ où tous

les composants sont branchés l’un à l’autre et où l’alimentation est également

incorporée à l’armature – comme dans ce tunnel. Ensuite le ‘concept stand

alone’ qui est surtout employé pour les rénovations. Dans ce cas, les armatures

existantes sont enlevées pour être remplacées par des BB-Lightconcepts

stand alone pipes raccordées au cablâge existant.”

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26 | Fedelec magazine

l’éclairage. Ce dernier permet de régler

chaque luminaire, indépendamment et

à tout instant, au niveau d’éclairement

désiré. Tous les réglages peuvent être

modifiés via un logiciel implanté dans le

local de contrôle ou à distance. ”

D’iKEA à Kärcher

Les tubes BB Ledlightpipes sont déjà

bien introduits sur les marchés néerlan-

dais et scandinaves, surtout en Suède.

La Finlande et la Norvège sont des

marchés en forte croissance. De nou-

veaux projets ont, en outre, été lancés

en France et en Espagne. Actuellement,

des projets comportant des tubes

BB Ledlightpipes sont en cours dans

toute l’Europe. Cette solution perfor-

mante, développée par le groupe TKH,

a été mise en œuvre entre-temps dans

la chaîne de magasins d’ameublement

suédois, IKEA. Des projets sont ainsi

réalisés en ce moment dans des par-

kings d’établissements IKEA dans la ville

néerlandaise d’Hengelo et en Espagne.

Chez le fabricant allemand d’appa-

reils Kärcher, les stations de lavage ont

été récemment équipées de tubes BB

Ledlightpipes.

tous les chantiers de construction

souterrains

Chiel Bekker: «Dans les pays scandi-

naves, où nos solutions à LED sont sur-

tout mises en œuvre dans les tunnels

piétonniers, les très basses tempéra-

tures constituent un facteur important.

Une étude d’éclairage est basée en prin-

cipe sur une température ambiante de

+25°C, mais la réalité est souvent tout

autre. Dans ces pays l’on parle souvent

de températures de – 25°C. De telles

températures donnent souvent lieu à des

problèmes au niveau des tubes TL, mais

elles n’ont aucun impact négatif sur nos

tubes à LED. En fait, tous les chantiers

de construction souterrains constituent

pour nos activités le segment de mar-

ché par excellence. Les tunnels routiers

et piétonniers, les parkings, les gares et

stations de métro,… tous les endroits

qu’il est nécessaire d’éclairer 24 heures

par jour et où il y a un grand besoin de

continuité et de sécurité d’éclairage, sont

des lieux particulièrement appropriés à

notre éclairage par LED.»

‘Du berceau au berceau’ au même

niveau de produit

Cette solution sophistiquée s’adapte

automatiquement aux conditions

d’éclairage extérieures. “Une caracté-

ristique exceptionnelle des tubes BB

Ledlightpipes est qu’ils sont les pre-

miers produits du segment LED à avoir

été entièrement réalisés selon le concept

du berceau au berceau’, en d’autres

termes à être entièrement recyclables

au même niveau de produit. Ils ne

contiennent pas de batteries et sont, en

outre, IK10+ (résistant aux chocs), IP66

(étanches) et protégés contre le vanda-

lisme. Le câblage des BB Ledlightpipes

est exempt d’halogènes. Ces armatures,

qui produisent une lumière très uniforme,

ont un degré d’éblouissement très réduit

et sont atténuables en continu jusque

10%, d’où des économies d’énergie iné-

galables. L’utilisation de cellules photo-

métriques et de détecteurs de mouve-

ments DALI, permet de réduire le coût de

70%. Même une lumière atténuée per-

tunnEL A FormE spEciALE En s

Hugo Merckx, chef de chantier de VSE, a mené le chantier à bonne fin. «Depuis

le début des travaux, nous avons continuellement travaillé en trois équipes

sur le chantier. En fonction des tâches à accomplir, nous avions entre 6 et 10

hommes à l’œuvre. Les trois chefs d’équipe me faisaient directement leur rap-

port, de sorte que le chantier pouvait être suivi continuellement de près. Ce

qu’il y avait de particulier à ce projet c’était le fait de devoir installer un éclairage

à LED dans un tunnel. La longueur des tubes BB Ledlightpipes, en principe de

4 ou 6 mètres, permettait de réaliser le montage bien plus rapidement que pour

l’installation de tubes fluorescents TL, de 1,5 mètre. Cette dernière manière de

travailler demande bien plus de travail manuel: Il faut à chaque fois câbler et

raccorder les boîtes de jonction… Le système de tubes BB Ledlightpipes, lui, a

permis de gagner beaucoup de temps. Difficulté supplémentaire lors des tra-

vaux d’installation, la forme particulière, en S, du tunnel. Elle nous a obligés de

dessiner précisément les lampes, une par une, au plafond du tunnel. C’était la

seule façon pour que l’axe d’éclairage suive convenablement l’axe de chaque

voie de circulation. Etant donné la longueur des luminaires, ceci s’est avéré

délicat.»

Reportage

Page 27: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 27

met encore de réaliser des images CCTV

de grande qualité. La longévité des tubes

BB Ledlightpipes dépasse les 80.000

heures. Si l’on considère en outre que les

tubes BB Ledlightpipes s’installent faci-

lement et sont sans entretien, cela repré-

sente une économie financière supplé-

mentaire», nous dit Bennie Elfrink.

La hauteur et la largeur du tunnel

influencent également l’intensité

lumineuse

Les tubes BB Ledlightpipes intègrent

totalement le câblage et chaque tube

peut être relié directement au tube sui-

vant par l’intermédiaire d’un connecteur.

Chiel Bekker: «Ce système n’a toutefois

pu être appliqué ici, car, par exemple,

en cas de catastrophe, ces éléments

doivent pouvoir être très rapidement

débranchés. L’intensité lumineuse pré-

cise a été calculée ici en fonction de la

largeur et de la hauteur du tunnel. La

hauteur du tunnel en question est de

4,5 mètres. Un luminaire à LED émet de

la lumière sur 180° et rayonne principa-

lement vers le bas. En matière de hau-

teur, il y a bien entendu une limite en ce

qui concerne le rendement de l’éclairage

par LED. Si le tunnel avait été plus élevé,

il aurait fallu ajouter des réflecteurs pour

renvoyer suffisamment la lumière vers le

bas. Les autres aspects importants sont

la température de couleur de l’éclairage

par LED ainsi que son indice de rendu

des couleurs (IRC) qui peut varier forte-

ment. Dans ce projet l’IRC est supérieur

à 70%. Pour des projets très spéciaux,

par exemple l’éclairage d’une académie

d’art, il existe même des LED avec un

IRC supérieur à 90. Mais la température

de couleur est en soi un paramètre plus

important que l’IRC.»

Essais par section de tunnel

Les profilés de support des BB

Ledlightpipes sont aux dimensions stan-

dard de 4 et 6 mètres, mais d’autres lon-

gueurs sont également livrables. Dans le

cas présent, chaque tube Ledlightpipe

a été alimenté individuellement en face

avant par un câble à 5 conducteurs (pilo-

tage DALI et 230 V CA). Les luminaires à

LED ont été fixés dans l’axe au-dessus

des voies de circulation, afin d’obtenir un

niveau d’éclairement optimal et uniforme.

Entre-temps, le projet d’éclairage à LED

du tunnel liégeois a été totalement ache-

vé. Grâce à une concertation constante

et aux efforts de tous les intéressés,

ce projet a pu être réalisé en un laps de

temps très court.

La dernière phase a consisté à tes-

ter le soir l’éclairage à LED dans le tun-

nel. Francis Callut, Responsable Projet

et Senior Project Manager de VSE: «La

phase d’essai a duré toute une nuit.

Pour un résultat d’essai optimal il fallait

que toutes les lampes à LED soient allu-

mées, fut-ce en différentes phases. Un

treillis de 10 mètres de large, à mailles

rectangulaires, a été déroulé sur toute

la longueur de la chaussée du tunnel.

Un point a été repéré tous les mètres

carrés et une mesure y a été effectuée.

L’éclairement a été mesuré dans chaque

section de tunnel. Des mesures ont été

également effectuées sur les parois du

tunnel jusqu’à une hauteur de 2 mètres.

Le système de tubes BB Ledlightpipes a

pu, à chaque fois, être réglé très précisé-

ment et a fait preuve d’une grande sou-

plesse. A titre d’essai, le tunnel a été par-

couru quelques fois par des voitures, afin

de vérifier la qualité de la lumière perçue

par les conducteurs.»

www.technospecials.be

rEmpLAcEmEnt DE LA BAssE tEnsion

Les modifications nécessaires ont également été apportées au local technique

avoisinant le tunnel. L’installation haute tension existante, encore conforme aux

normes, a été conservée. La totalité de l’installation basse tension devait toute-

fois être remplacée, afin d’être rendue conforme. Du fait qu’un certain nombre

de fonctions secondaires, telles que la signalisation routière et les installations

de pompage, devaient rester opérationnelles durant les travaux, un tableau

électrique provisoire a été installé dans le local technique et mis en service.

Ainsi, l’ancienne installation basse tension a pu être remplacée par une instal-

lation neuve, de conception plus récente. Bien entendu, cette occasion a été

mise à profit pour intégrer les derniers développements technologiques et pour

réduire la consommation d’énergie de cette installation, grâce à la technologie

des tubes BB Ledlightpipes.

Page 28: Fedelec magazine 158 - FR

28 | Fedelec magazine

C’est en 2003 que SDMO s’est lancée

directement sur le marché belge au départ

de sa filiale de Schoten. L’entreprise fait

partie du groupe Kohler, un fabricant

américain de groupes électrogènes de

secours actif au niveau mondial. “Nous

sommes également présents sur le mar-

ché néerlandais, là nous faisons appel à

des partenaires pour couvrir l’ampleur

du marché. SDMO offre une très large

gamme de solutions allant de 1 à plus de

3000 kVA et cela pour les marchés les

plus divers. Non seulement nous livrons

des groupes de secours standard, dispo-

nibles de stock, mais nous livrons aussi

des installations spécialement fabriquées

sur mesure à la demande du client. Qu’il

s’agisse d’un hôpital, d’une MRS (maison

de repos et de soin), d’un bâtiment public

ou résidentiel, d’un parking souterrain ou

encore d’un parking le long d’une auto-

route, tout cela fait partie de notre cœur

de métier. Les centres de données sont

eux aussi un marché en croissance, prin-

cipalement aux Pays-Bas”, toujours selon

Marleen De Vogel, Sales Administration

& Marketing chez SDMO. Parmi les réa-

lisations les plus récentes citons e.a. la

Tour Dexia à Bruxelles, des immeubles

de bureaux au Vaartkom à Louvain, des

casernes de pompiers et des hôpitaux à

Turnhout et Zoersel e.a.. Mais il y a aus-

si des classiques tels que l’Atomium.

“Autant d’environnements où la fiabilité et

la continuité sont de la plus grande impor-

tance“, ajoute Marleen De Vogel.

Les centres de données:

un marché en pleine croissance

Mais la rapidité à laquelle évolue le mar-

ché de l’électricité peut mettre d’autres

groupes en difficulté. Des communi-

qués du genre “Deux de nos centrales

nucléaires pourraient-elles bientôt fer-

mer définitivement à cause de fissures

éventuelles dans le réacteur?“ engen-

drent évidemment de l’inquiétude auprès

de l’opinion publique. Christiaan Onsia,

Sales Engineer SDMO: “Les entreprises

et les organisations veulent investir dans

la sécurité. Par exemple la grande distri-

bution et les grandes chaînes de maga-

sins qui possèdent déjà des groupes de

secours dans leurs magasins principaux,

veulent maintenant installer aussi des

groupes de secours dans leurs filiales.

Les hôpitaux qui disposent de banques

de données et qui, par exemple, desser-

vent d’autres hôpitaux de la région, veu-

lent tabler sur la sécurité. Les parkings

souterrains forment eux-aussi un secteur

en pleine croissance. La plupart du temps

ils sont pourvus d’une installation pour

l’évacuation des fumées et de la chaleur.

Légalement ils sont obligés de disposer

d’une seconde source d’alimentation.

Souvent il s’agit ici d’un groupe électro-

gène de secours.”

pmE, études de notaires

et résidences de luxe

“La nouveauté est qu’actuellement nous

recevons également des demandes éma-

nant des petites PME, des entreprises de

service et même des études de notaires,

bref des environnements où le fonction-

nement des serveurs, des ordinateurs,

de l’éclairage et autres doit pouvoir être

garanti sans interruption”, nous explique

Marleen De Vogel. “Il ne s’agit donc plus

seulement d’entreprises de production.

La disponibilité de l’énergie est repensée

à un niveau plus large. De même les habi-

tations résidentielles de haut de gamme

équipées de dispositifs électriques et

domotiques importants (portail élec-

trique, jacuzzi, installation d’alarme etc),

veulent se prévenir contre les pannes

d’électricité. En cas de panne d’électri-

cité éventuelle, il est évident que le client

ne veut pas que tout soit hors service et

en état d’alarme. Tous les dispositifs de

luxe, même pendant les pannes de courte

a demande en groupes de secours auprès des fabricants

de groupes électrogènes ne cesse d’augmenter. Les entre-

prises de production ne sont pas les seules à s’inquiéter

d’un éventuel manque d’électricité pendant les mois d’hiver.

«Maintenant les PMe, les études de notaires et les résidences de luxe,

entre autres, prennent leurs précautions. et la disponibilité

de l’énergie est repensée à un niveau plus large”, explique

Marleen De Vogel de SDMo.

“L

reportage

SDMO Nouveaux marchés pour les groupes électrogènes de secours

Page 29: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 29

durée, doivent rester opérationnels.“

Quelle que soit la grandeur du groupe de

secours, pour un bon fonctionnement, il

y a trois points importants à prendre en

considération: la puissance adéquate, un

bon raccordement au réseau électrique et

un bon refroidissement.

groupe ou réseau?

En tant que fournisseur de groupes élec-

trogènes de secours SDMO doit tou-

jours tenir compte de l’installation élec-

trique existante du client car un groupe

de secours doit être intégré à l’installation

électrique. Christiaan Onsia: “Les pre-

mières questions que nous posons au

client sont standard: de quelle puissance

environ l’entreprise a-t-elle besoin et qui a

placé l’installation électrique? La première

question reste souvent sans réponse de la

part du client, quant à la seconde, elle ne

constitue pas un problème. L’installateur

concerné connait l’installation qu’il a pla-

cée. Lors de l’installation proprement dite

nous nous chargeons de la partie méca-

nique, la partie électrique est réservée à

l’installateur. Un groupe de secours placé

à l’extérieur ne fournit pas ou peu de pro-

blèmes. Par contre si l’installation doit être

effectuée à l’intérieur dans un bâtiment,

d’autres techniques entrent en ligne de

compte, par exemple, des grilles pour

l’aération et le refroidissement.”

De 1 à 3000 kvA

SDMO dispose de groupes de secours

de 1 à 3000 kVA. “Si nécessaire, pour

la connexion en parallèle de plusieurs

groupes, nous pouvons faire en sorte

qu’il y ait un surplus de puissance. Nous

sommes l’un des rares fabricants dans

cette niche à pouvoir proposer une telle

diversité de puissance”, déclare C. Onsia.

Qu’en est-il de l’entretien des groupes

électrogènes de secours? Même si un

groupe de secours ne doit pas fonc-

tionner beaucoup, il est recommandé,

en guise de test, de faire tourner l’ins-

tallation pendant une heure une à deux

fois par mois. De plus il faut effectuer un

entretien tous les ans, celui-ci comprend

le remplacement des filtres et la vidange

d’huile. Les entreprises peuvent souscrire

un contrat pour un entretien annuel et si

nécessaire pour une visite d’inspection.

“Dans notre marché niche, les prix sont

toujours sous pression”, ajoute Marleen

De Vogel. “Pour une entreprise, investir

dans un groupe de secours est compa-

rable à souscrire une assurance. L’on fait

un investissement pour le cas où quelque

chose tournerait mal…“.

La tension doit être semblable

“En Belgique, les petits modèles sont dis-

ponibles de stock et le client peut venir

les retirer, les plus grands modèles, eux,

sont en stock chez nos collègues fran-

çais de Brest et sont disponibles dans

les dix jours.” ajoute encore Marleen De

Vogel. “Dans certains cas, le marché de la

location peut offrir une solution provisoire

pour le client locataire. Mais bien souvent

il est obligé de conclure que le groupe de

secours et l’installation électrique ne sont

pas compatibles. Chez les petits instal-

lateurs – qui souvent travaillent pour les

clients particuliers – la connaissance des

groupes de secours est encore assez limi-

tée, par contre sur le marché des projets,

cette connaissance est quasiment néces-

saire. Ensemble avec quelques grandes

entreprises d’installation, SDMO travaille

directement pour des sociétés d’équipe-

ments généraux.”

groupes électrogènes mobiles

Il arrive de plus en plus souvent qu’un

groupe de secours ne soit pas fixé à un

endroit mais installé, par exemple, sur une

remorque. Ce sont notamment les com-

munes qui optent pour cette solution où

une remorque avec groupe de secours

– propriété de la commune - peut être

utilisée tant pour les pompiers que pour

la police ou encore les autres services.

Marleen De Vogel: “A noter aussi notre

gamme ‘Rental Compact’ qui comprend

les groupes de chantier. Pour ce type de

groupe de secours, c’est la norme Stage III

qui est d’application. Ici nous remarquons

souvent que d’autres fabricants ne sont

pas conformes à cette norme, avec toutes

les conséquences que cela implique pour

l’utilisateur: risque d’amendes etc.”

be.sdmo.com

Page 30: Fedelec magazine 158 - FR

30 | Fedelec magazine

Le marché des systèmes porte-câbles

semble saturé. Pourtant, Trayco a

deux bonnes raisons pour s’y lancer

malgré tout. Le directeur Geert Ballet

explique: “Tout d’abord, il y a les nom-

breuses améliorations de détail que les

producteurs établis semblent négliger.

Elles exigeraient d’eux des investisse-

ments trop importants pour modifier les

outils de production. En tant qu’entre-

prise débutante, Trayco peut incorporer

directement ces modifications dans ses

produits. Résultat: des systèmes porte-

câbles robustes et sûrs qui s’installent

en un clin d’œil.” La stratégie d’entreprise

repose en grande mesure sur l’informa-

tisation: un progiciel ERP performant

avec un volet de télécommerce. Ainsi, il

sera possible de consulter les stocks en

ligne, également via des applications sur

appareils mobiles. Ce que Trayco veut

surtout, c’est offrir un meilleur service

que la concurrence. «Les fournisseurs

étrangers en particulier sont en reste de

ce point de vue-là», affirme Geert Ballet.

«En tant qu’acteur local nous sommes à

même de livrer plus rapidement et nous

sommes, en outre, le seul fournisseur à

disposer de sa propre téléboutique. Nos

clients peuvent à tout moment s’y ren-

seigner au sujet des délais de livraison,

des stocks, des prix et des disponibilités.

Via notre téléboutique, tous les produits

standard peuvent être livrés ou emportés

sur place endéans les 24 heures.»

solide expérience commerciale

Dans les cinq années à venir, Trayco

compte réaliser un chiffre d’affaires

de cinq millions d’euros au moins.

L’entreprise occupe actuellement huit

personnes. L’équipe Trayco dispose

d’une solide expérience commerciale.

Le directeur, Geert Ballet, a 17 ans d’ex-

périence en gestion opérationnelle pour

la production de systèmes porte-câbles.

Il fut en outre, pendant cinq ans, le repré-

sentant belge auprès de la Commission

Electrotechnique Internationale (CEI).

L’aspect commercial est à charge de

Peter Verleyen, le sales manager de

Trayco. Il a accumulé 12 ans d’expé-

rience dans divers projets de construc-

tion, dont plus de 10 ans en installation

électrotechnique. Peter assure la vente

des produits et conseille les clients.

un profil en i plus robuste

“Pour le développement de nos pro-

duits, notre inspiration provient surtout

du monde de la construction industrielle.

Un profil en I est typique pour tout ce qui

est robuste et doit disposer d’une bonne

surface portante. Ces pourquoi nos gou-

lottes porte-câbles ont cette forme-là.

Contrairement à ce que font nos concur-

rents, nous avons également prévu des

emboutissages supplémentaires en

sens transversal, ce qui renforce encore

la structure”, explique Verleyen.

‘Directement à l’installateur’

Trayco produit tout le matériel des-

tiné à guider et structurer les câblages.

L’entreprise commercialise une gamme

compacte de produits à accessoires

interchangeables. En plus des goulottes,

il s’agit de filets et d’échelles à câbles,

de systèmes de montage divers et de

colonnes électriques à montage en îlot.

Tous ces produits se caractérisent par

un design robuste, une charge portante

élevée, des accessoires clipsables, un

montage simple, rapide et sûr et un grou-

page aisé des câbles. A côté du matériel

réalisé en sendzimir, l’entreprise compte

aussi proposer des produits à coating en

poudre et duplex.

Trayco livre directement aux installateurs

et aux grossistes électrotechniques.

L’entreprise s’adresse aussi aux bureaux

d’étude et aux instances ordonnatrices

actives dans des domaines aussi variés

que le marché tertiaire, la pétrochimie,

les énergies alternatives, les centres de

données, bureaux, parkings, bâtiments

publics, tunnels et centrales électriques

ainsi que dans l’offshore, l’automatisa-

tion, la construction mécanique et le trai-

tement des eaux.

www.trayco.be

n des débutants les plus en vue d’eCL 2012 était Trayco, un nouveau

producteur belge de systèmes porte-câbles. L’entreprise d’oude-

naarde commercialise d’emblée un assortiment d’un millier de pro-

duits fiables et sûrs. Trayco a l’ambition de percer rapidement sur

le marché belge en tant que producteur, et de stimuler ensuite ses

exportations.

“U ”

TraycoNouvel acteur belge sur le marché des systèmes porte-câbles

reportage

Page 31: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 31

• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)

Verwaltungsprogramm / Programme de gestion

• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)

• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS

Gestion devis

Gestion commerciale

Gestion catalogue

Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]

eicherBüro & Kommunikation

Electrotechnique - Alarme

Fournitures de bureau

Télécommunication - Internet

Systèmes informatiques

Programmation

Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15

Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord

Verviers

St-VithVielsalm

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Prüm/Trèves

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sN

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Hasselt Maastricht

E25

E42

Malmedy

E40

Bastogne

eicher

Page 32: Fedelec magazine 158 - FR

32 | Fedelec magazine

Avec ce nouveau logo, MARECHAL

ELECTRIC Group uniformise la commu-

nication entre toutes ses filiales, unités de

production et d’assemblage du monde

entier: MARECHAL ELECTRIC en France,

TDI en Espagne, ISV en Allemagne,

MARECHAL Australia, HYCON en Afrique

du Sud et MELTRIC Corporation aux

Etats-Unis. Ce logo symbolise la syner-

gie du groupe et technologie unique

commune: un système qui combine une

prise et un interrupteur pour des presta-

tions inégalées de durabilité. Le groupe

conserve sa diversité, avec entre autres

une offre large de prises et socles bleus

MARECHAL® pour l’industrie.

tpm trappe-prise

La trappe-prise TPM, une nouveau-

té MARECHAL®, protège et sécurise

les installations électriques. Ce sys-

tème avec connecteur intégré conçu

par MARECHAL ELECTRIC, permet

d’alimenter les véhicules de secours

et également les machines dans l’in-

dustrie agroalimentaire, confrontées à

des conditions humides et corrosives.

Il assure un branchement et débran-

chement directs. Grâce à un anneau

ergonomique disposé sur la prise, la

déconnexion s’effectue de manière plus

rapide et sûre. Le couvercle se referme

automatiquement une fois la prise enle-

vée, garantissant étanchéité et protec-

tion des connexions. Ses dimensions

compactes garantissent une installation

électrique discrète, ainsi qu’une flexibi-

lité dans l’utilisation des équipements

mobiles. Le DECONTACTEUR™ DSN1

hautes performances assure la sécurité

de l’utilisateur. Ce système se caractérise

également par son verrouillage de sécu-

rité, son ergonomie, la protection IP55

du connecteur, l’intégration d’une ou de

deux leds - jaune pour la présence char-

geur (12 V ou 24 V) et verte pour la pré-

sence tension (230V) -, et par sa complé-

mentarité avec le système RETTBOX®.

coffrets AtEx: certification

MARECHAL ELECTRIC propose une

nouvelle gamme de prises et de coffrets

certifiés ATEX, qui améliore la sécurité

électrique dans des environnements

corrosifs, humides et avec risques d’ex-

plosion (gaz et poussières) tels que

des raffineries de pétrole, des usines

chimiques, des terminaux gaziers et des

silos. Ces systèmes permettent à l’utili-

sateur de combiner un vaste choix de

fonctions dans un boîtier, avec 10 dimen-

sions standards par coffret et une certi-

areCHaL eLeCTrIC Group fête cette année ses 60 ans

d’existence. Un jalon, mais aussi un nouveau départ. Dans

sa nouvelle stratégie, le groupe réunit sous un même logo

toutes ses unités de production et d’assemblage. Le «M» ren-

voie à la marque et à la technologie MareCHaL® pour les

prises électriques et les coffrets.

“M ”

Un jalon permet une nouvelle dynamique

fication IECEx pour une utilisation dans

des zones 1 & 2 –gaz-, et 21 & 22 –pous-

sières-, selon les modèles. Le MXBJ

accepte jusqu’à 402 bornes Exe avec

des câbles à partir de 1.5mm². Le MXBS

combine des prises et des connecteurs

multicontacts pour des voltages jusqu’à

750V et un courant jusqu’à 63 A, dans

un même boîtier. 10 boîtiers sont dis-

ponibles et peuvent recevoir jusqu’à

24 prises ou connecteurs en standard:

des prises ATEX de 20 A à 63 A et des

connecteurs multicontacts, de 12 à 37

contacts.

robustesse et fiabilité

Grâce à la conception robuste du

DECONTACTEUR™ et des connecteurs

multicontacts ATEX, la pérennité est

accrue: un boîtier en polyester renforcé

de fibres de verre et de graphite ou métal-

lique anti-corrosion. Une vaste gamme

d’accessoires et de vis en acier inoxy-

dable garantissent une installation simple

et durable. La protection IP66/IP67 veille

à une parfaite étanchéité des boîtiers à

l’eau et à la poussière. Ces boîtiers sont

également résistants aux chocs -niveau

IK09-, conformément aux normes IEC

et EN 62 262. Les boîtiers de raccorde-

ment MXBJ et MXBS garantissent dans

le temps des branchements électriques

de grande qualité.

www.marechal.com

reportage

Page 33: Fedelec magazine 158 - FR

Les nouveaux logements prévoient de plus en plus

l’installation d’équipements domotiques. Les clients

souhaitent, en effet, télécommander les différentes

fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des

économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à

domicile et leurs appareils télécoms. Véritable

référence dans ce domaine depuis de nombreuses

années, Domintell consacre l’exclusivité de son

expertise et de lourds investissements en recherche

et développement afin d’offrir des solutions toujours

plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.

Résultat : le marché de la domotique explose et

le besoin d’installateurs spécialisés augmente.

Pourquoi ne rejoindriez-vous pas nos partenaires

installateurs agréés ? Deux jours de formation gratuite

suffisent pour profiter pleinement des développements

de ce nouveau marché. Intéressé ? N’hésitez pas à

nous contacter pour une démonstration. 067 88 82 50

[email protected] - www.domintell.com

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Page 34: Fedelec magazine 158 - FR

34 | Fedelec magazine

Dans le peloton de tête grâce à

Kaizer

En tant que fabricant de matériel d’instal-

lation électrotechnique – boîtes à encas-

trer, coffrets et systèmes techniques -,

l’entreprise Plastic Color SA fournit ses

produits aux grossistes sous la marque

Helia. Les grossistes professionnels

représentent 75% de son CA, le reste est

fourni par les OEM et les bricoleurs. En

2005, l’entreprise de Bornem (qui est, soit

dit en passant, active depuis plus de 60

ans), a été reprise par le groupe allemand

Kaiser implanté à Schalksmühle, non loin

de Dortmund. Cette entreprise familiale

emploie quelque 170 personnes et pré-

sente tous les deux ans de nombreuses

innovations au salon L+B à Francfort.

Lors de la dernière édition, le leader alle-

mand du marché du matériel d’installation

électrotechnique a notamment présenté

des produits de protection anti-incen-

die, des manchettes multiples étanches

à l’air et une boîte d’encastrement avec

radio-protection. «Le point fort du groupe

Kaiser, c’est que nous commercialisons

des solutions performantes pour toutes

les applications en matière de protection

anti-incendie, d’isolation acoustique, d’ef-

ficacité énergétique et de coulage dans le

béton. En ce qui concerne la protection

anti-incendie, par exemple, nous avons

des coffrets et des tuyaux anti-incendie en

plus de boîtes anti-incendie. L’intégration

d’Helia dans le groupe Kaiser nous per-

met d’accéder au peloton de tête de ce

créneau», poursuit Olivier Schittecatte,

Business Development Manager d’HE-

LIA.

première boîte à encastrer étanche à

l’air sur notre marché

Kaiser, qui fait partie des leaders du mar-

ché européen, contribue à définir les ten-

dances et normes nouvelles. «L’Allemagne

est le moteur de la mise en place de nou-

velles normes en matière d’efficacité

énergétique, d’intégration au béton, de

protection anti-incendie et d’acoustique.

Lorsque les premières constructions

passives ont vu le jour chez nous, l’Alle-

magne en comptait déjà 10.000! La col-

laboration avec Kaiser a permis à HELIA

de proposer les premiers boîtiers à encas-

trer étanches à l’air sur le marché belge

dès 2005. Depuis lors, notre gamme s’est

considérablement enrichie, avec notam-

ment des manchettes étanches à l’air, des

bouchons étanches, des coffrets d’éclai-

rage et des solutions pour l’isolation de la

façade extérieure», précise Schittecatte.

un marché n’est pas l’autre

A côté d’HELIA, le Suisse AGRO, qui

fabrique des presse-étoupes pour appli-

cations industrielles, fait également partie

du groupe Kaiser. Agro emploie 70 per-

sonnes et fait partie du top 3 européen

dans son créneau. Depuis le début de

l’année, Helia est également le distributeur

principal des produits d’Agro sur le mar-

ché belge. « Evidemment, Kaiser, Agro

et Helia génèrent des ventes croisées

entre eux. Nous fabriquons en Belgique

des produits pour les marchés allemand

et suisse, mais l’inverse est également

vrai. La R&D du groupe se greffe elle aus-

si sur ce fonctionnement. Jadis, Kaiser

tenait uniquement compte des normes

allemandes pour développer ses pro-

duits. Aujourd’hui, nous travaillons avec

notre service R&D pour, par exemple,

mettre au point des produits anti-incen-

die conformes aux normes belges. Les

méthodes d’installation diffèrent égale-

ment selon les pays. Ainsi, les Suisses ont

une gamme spécifique pour leur marché

local, par exemple des boîtiers muraux de

83 mm de diamètre, tandis qu’Helia tra-

vaille actuellement à un concept de boîte

pour parois creuses spécifique pour le

marché belge.»

centre de services de haacht,

‘De Lichttoren’ et caserne Dossin

Helia a récemment réalisé quelques pro-

jets remarquables dans notre pays, où les

éléments techniques devaient être cou-

lés sur place dans du béton ornemental,

ntégrer gros œuvre et systèmes techniques: une pratique qui fait son chemin dans notre culture de la

construction. «Quand il s’agit d’intégrer de nouveaux systèmes techniques au béton, la concertation pré-

alable entre tous les interlocuteurs est particulièrement cruciale. Les équipes prennent tout leur sens. Il

en va de même pour la demande croissante d’efficacité énergétique, ou de solutions d’isolation acous-

tique ou anti-incendie. C’est là que réside notre potentiel de croissance», explique olivier Schittecatte

de Plastic Color, que l’on connaît grâce aux produits de la marque Helia.

“I ”

reportage

Boîtier électronique pour béton «PREFIX». Pour le béton coulé sur chantier. Se fixe à même l’ar-mature. Pose rapide et adéquate. Sans clouage au coffrage. Convient pour le béton ornemental.

Page 35: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 35

sans possibilité de fixation au coffrage en

acier ou PVC. Pour ce type d’applications,

HELIA propose une solution qui se fixe à

même l’armature. «Le centre communal

de services de Haacht est un projet que

nous avons livré récemment», poursuit

Schittecatte. «Nous avons travaillé avec

un coffrage en PVC sur lequel on ne pou-

vait bien entendu rien clouer. Nous avons

bétonné environ 300 boîtiers à encastrer

Prefix sans rencontrer un seul problème.

Pourtant, c’était la première fois que

l’entrepreneur travaillait avec ces maté-

riaux. Le projet Lichttoren, à Anvers, est

encore en cours de réalisation. Il s’agit

d’un immeuble de 22 étages combinant

des espaces commerciaux et 150 appar-

tements. Ici aussi, nous intégrons nos boî-

tiers Prefix au béton coulé sur le chantier.

Les éléments préfabriqués fournis avec

systèmes techniques intégrés mettent en

œuvre nos boîtes à encastrer spéciales

pour béton coulé en usine: le programme

HELIA B². Tous les passages de paroi

et de plafond sont également bétonnés

dans les parois coulées sur place ou en

usine. Le projet de construction neuve

de la Caserne Dossin à Malines, qui s’ou-

vrira en fin d’année, a lui aussi bénéficié

de cette solution. Nous avons intégré 5

boîtes KompaX 3 pour des hauts-parleurs

dans la structure en béton. Helia propose

aussi de nombreuses solutions à l’indus-

trie ou au maître d’ouvrage individuel, par

exemple pour l’intégration de spots dans

une structure en béton (à couler ou préfa-

briquée), l’activation du noyau de béton,

ou la pose ultérieure dans les pré-dalles.»

Bétonnage des nouveaux systèmes

techniques: la concertation est de

rigueur

En ce qui concerne l’intégration du gros

œuvre et des éléments techniques,

un grand pas en avant a été franchi.

«Auparavant, avant le début des tra-

vaux, la communication entre architecte,

bureau d’étude et entrepreneur n’était

pas très intensive», évoque Schittecatte.

«Il est clair que pour intégrer les nouveaux

systèmes techniques dans le béton, cette

concertation est devenue primordiale.

Nous voyons actuellement la tendance

évoluer, notamment grâce aux nombreux

groupes de travail qui voient le jour un

peu partout, aux journées d’étude et aux

événements organisés entre autres par le

WTCB, le PHP et le NAV sur les nouvelles

méthodes de construction, et à la sévé-

risation des normes en matière d’acous-

tique, d’incendie et d’efficacité énergé-

tique.»

plus que de simples boîtiers

Grâce à son intégration au groupe Kaiser,

Helia a aussi développé un vaste porte-

feuille de solutions. «Trop peu d’instal-

lateurs savent qu’en plus des boîtes à

encastrer noires classiques, Helia offre

aussi toute une gamme de nouveautés;

c’est regrettable. Prenons par exemple

l’installation d’interrupteurs dans les

salles de radiographie des hôpitaux.

Nous avons lancé une boîte d’encastre-

ment avec radioprotection. L’intégrateur

n’est donc plus obligé de prévoir un loge-

ment en plomb dans le mur», commente

Schittecatter. «Nous sommes aussi un

des rares acteurs du créneau à produire

dans notre propre pays, plus précisé-

ment dans nos ateliers de Bornem qui

emploient 48 ouvriers. C’est quelque

chose que l’on ne sait pas assez. A force

d’innover sans arrêt au niveau de l’effi-

cacité énergétique, de la protection anti-

incendie, de l’acoustique et de l’intégra-

tion au béton, nous sommes parvenus à

commercialiser des produits qui sont en

parfaite conformité avec les directives

européennes, tout en restant spécifique-

ment axés sur le marché.»

un potentiel de croissance dans les

nouvelles technologies

Schittecatte reste discret sur ses chiffres

de croissance. «Notre potentiel de crois-

sance réside plutôt dans le dévelop-

pement de nouvelles technologies qui

répondent à une demande réelle du

marché. L’Europe nous contraint à évo-

luer vers les immeubles à énergie quasi-

neutre en 2020. Des normes plus strictes

en matière de protection anti-incendie,

comme des tuyaux passant par des

parois anti-incendie, ont récemment été

approuvées et entreront en vigueur le

1er décembre 2012. Les normes acous-

tiques pour les écoles et les bureaux ont

également été fixées récemment. En tant

que leader du marché du matériel d’ins-

tallation électrique, nous sommes donc

obligés de suivre l’évolution du marché

et d’assumer un rôle de pionnier. C’est

d’ailleurs en partie grâce à nos produits

innovants que nous obtenons notre chiffre

d’affaires positif.»

www.helia-elektro.be

Helia Intégrer les nouveaux systèmes techniques au béton

Page 36: Fedelec magazine 158 - FR

36 | Fedelec magazine

Testé pour vous :

le logiciel informatique de gestion d’entreprise

Aujourd’hui, nous testons le module Gestion Catalogue IMPORTATION – MODIFICATION GROUPEE – COMPARAISON

D’ARTICLES D’UN OU PLUSIEURS FOURNISSEURS

Depuis maintenant de nombreuses années, la société Eicher BC (Saint-Vith, 080 / 22.68.11) s’est faite connaître aux quatre coins de Belgique, du Luxembourg et même de France. Et ce, grâce à son savoir faire en matière de développement de logiciels informatiques de gestion d’entreprise. Le plus connu d’entre eux, BC-PRO, vient de sortir dans sa nouvelle version. Voici enfin l’occasion de tester rien que pour vous ce logiciel extrêmement complet mais aussi très simple d’utilisation, adopté avec beaucoup de satisfaction par de nombreux entrepreneurs. Tester toutes les fonctionnalités de BC-PRO prendrait trop de pages dans notre revue si bien que nous vous proposons un test en plusieurs étapes. Après les modules de gestion commerciale, gestion des devis, suivi de chantier et états d’avancements, c’est au tour du module de gestion des catalogues de passer à la loupe.

Le noyau central de toute organisation est constitué des bases de données dont la plus élaborée, la plus imposante est bien sûr celle des articles. Pour les installateurs ou les entrepreneurs, il est impossible d’encoder et de gérer manuellement une base de données qui comprend souvent des dizaines de milliers d’articles. C’est pourquoi BC-PRO Gestion Catalogue a été développé. Grâce au module Catalogue, il est possible de consulter, comparer et trier de manière automatisée des ensembles d’articles d’un ou de plusieurs fournisseurs avant de les inclure dans sa propre base d’article. Le concept de BC-PRO Catalogue est le suivant : « il est inutile d’encombrer la base de données des articles avec ceux dont on a pas besoin. Autant séparer les articles disponibles auprès des fournisseurs et les articles réellement utilisés, cela engendrera une meilleure organisation avec à la clef un gain de temps et de performance. » Pour pouvoir utiliser BC-PRO Gestion Catalogue, il faut en premier lieu se procurer auprès des différents fournisseurs leurs catalogues ou listes de prix informatisés aux formats standard (Excel, dBase ou txt). Ensuite, pour chaque fournisseur, adapter la méthode de transfert dans BC-PRO. Cette étape est très aisée grâce à un assistant convivial automatisant la procédure. Une fois cette mise en route

effectuée, l’utilisateur pourra à tout moment charger les différents catalogues et travailler sur leur contenu. BC-PRO Catalogue va très loin au niveau de la manipulation des articles fournisseur. On peut trier ses articles par fournisseur, référence, catégorie, prix, coefficient,… On peut ainsi directement comparer le même article chez plusieurs fournisseurs. Les notions d’article nouveau, inchangé, modifié ou périmé permettent une mise à jour efficace. Enfin, l’utilisateur peut à tout moment opérer des modifications (initialisation de prix, de coefficient de bénéfice,…) ou des suppressions sur des groupes ou catégories d’articles. Le gestionnaire commercial trouvera dans BC-PRO Gestion Catalogue la réponse à ses problèmes d’organisation et de tri générés par le grand nombre d’articles proposés par les différents fournisseurs. C’est aussi l’outil idéal pour faire les bons choix et ainsi, augmenter la rentabilité des transactions commerciales. Lorsque le tri des articles et la comparaison entre fournisseurs ont été faits, il ne reste plus qu’à transférer dans les modules Gestion Commerciale et Gestion Devis les articles utiles pour l’entreprise. Pour cela, l’automatisation est encore de mise. BC-PRO se charge de tout : génération des codes internes à l’entreprise et reprise des articles dans la base de données. Une fois le transfert effectué, l’utilisateur peut utiliser tous les articles dans sa gestion journalière. Pour toute mise à jour ultérieure, il suffira de transférer à nouveau du module Gestion Catalogue vers les Gestions Devis et Commerciale.

BC-PRO GESTION CATALOGUE

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Eicher BC au 080.22.68.11 ou par E-Mail à l’adresse [email protected]

Page 37: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 37

En tant que professionnel actif dans

le monde de l’électricité, vous êtes

sûrement déjà au courant: à partir du

1/11/2014, l’ancienne norme NBN EN

60439-1 devient caduque pour être rem-

placée par les nouvelles normes NBN

EN 61439-1 et NBN EN 61439-2, déjà

en vigueur maintenant. GE a estimé que

c’était le moment idéal pour inviter ses

clients à une session d’information sur

le sujet. La session a commencé par un

éclairage sur la signification et l’impor-

tance d’une norme relative à la réglemen-

tation sur les installations électriques

(RGIE). Les normes servent à garantir

un fonctionnement sûr des tableaux

construits suivant les directives et à aider

à mieux définir les souhaits du client. La

nouvelle norme prévoit également des

accords clairement définis entre le fabri-

cant, le tableautier et le client, ce qui évite

les malentendus et les problèmes.

Des différences essentielles

La norme actuelle NBN EN 60439 a été

comparée à la nouvelle norme, en sou-

lignant les différences essentielles ainsi

que les avantages des nouvelles normes.

Celles-ci donnent par exemple de nou-

velles méthodes pour calculer la puis-

sance dissipée et la charge d’un tableau,

et les tests de routine effectués sont éga-

lement beaucoup plus détaillés.

Evaluation de vérification et d’essai

de vérification

De manière plus concrète, les termes

‘ensembles de série’ (EQ) et ‘ensembles

dérivés de série’ (EDS) ne seront plus

utilisés. Désormais, on évoque les

termes d’évaluation de vérification, par le

tableautier, et d’essai de vérification, par

le fabricant. L’évaluation de vérification

implique que les tableaux jusque 1600A

peuvent désormais également être

configurés par calcul dès la conception.

A condition entre autres que les puis-

sances de dissipation des composants

incorporés soient connues, de manière

à pouvoir calculer la montée en tempé-

rature du tableau en tant que somme des

puissances de dissipation. Et que la sec-

tion du câble des conducteurs internes

puisse être déterminée par le positionne-

ment, la température de l’air interne et la

charge du câble.

Des tests de routine élaborés

Par ailleurs, les tests de routine effec-

tués pour contrôler les tableaux finis sont

également sensiblement plus élaborés.

Désormais, il faudra contrôler les para-

mètres suivants: les valeurs IP et IK; les

mises à la terre et les conducteurs de

protection; les composantes intégrés

et les appareils de commutation; les

bornes de raccordement pour les câbles

extérieurs et la durabilité mécanique du

tableau. Lorsque le conduit d’aération

est 1,5 de fois plus grand que la distance

définie, un contrôle visuel suffit. Les cir-

cuits de plus de 250A doivent être sou-

mis à des tests d’isolation de haute ten-

sion. Enfin, il faut mettre à disposition une

documentation relative à l’utilisation et

l’installation du tableau électrique.

Les soirées d’information de Geel et de

Gand ont eu beaucoup de succès, avec

respectivement 100 et 200 participants.

Cette grande affluence a clairement

démontré qu’une explication profession-

nelle concernant la nouvelle norme est

vraiment nécessaire. Après les présenta-

tions, les gens ont également eu le temps

de ‘réseauter’ avec leurs confrères du

secteur électrique.

www.ge.com/be

n octobre, Ge a organisé plusieurs soirées d’informations en

collaboration avec les 3 fédérations belges des profession-

nels de l’électricité - Fedelec, anPeB et nelectra - concernant

la nouvelle norme pour les tableautiers. Les sessions ont eu un

grand succès et ont également permis aux participants d’agran-

dir leur réseau avec d’autres collègues du même secteur.

“E ”

QuiXtra 630

GE La nouvelle norme pour les tableautiers

Page 38: Fedelec magazine 158 - FR

38 | Fedelec magazine

Nos responsables d’entreprise passent le

plus clair de leurs journées à organiser le

flux de travail de façon efficiente. Ils dési-

rent que les tâches logistiques et admi-

nistratives soient traitées au plus tôt pour

que la journée de travail suivante puisse

démarrer sous les meilleurs auspices.

Pourtant, ces mêmes responsables

d’entreprise sont conscients du fait que

l’informatisation n’est pas nécessaire-

ment une corvée stérile. L’emploi réfléchi

des moyens informatiques peut, en effet,

procurer un net avantage concurrentiel.

C’est pour cette raison que les membres

de Fedelec peuvent faire appel à ABC-

DigiBouw (Aannemers Begeleiden en

Coachen naar het Digitale Bouwbedrijf),

l’équivalent flamand de ConstrucTIC.

L’objectif de ce projet est d’assister les

entreprises dans les efforts qu’elles font

pour adapter leurs structures et leur envi-

ronnement ICT aux conditions de travail

sans cesse changeantes et aux relations

plus exigeantes avec la clientèle. Grâce

aux subsides de la Région Flamande et de

l’Europe, ABC-DigiBouw est en mesure

de fournir GRATUITEMENT cette aide aux

entreprises, quelle que soit leur taille.

Expertise et méthode de travail

Pendant deux ans, ABC-DigiBouw a

accumulé de l’expertise en plusieurs

domaines: calcul des prix de revient,

planification, ERP, pointage et Cloud

Computing, parmi d’autres. Comment

une entreprise doit-elle s’y prendre pour

faire appel à ces services? Un audit per-

met tout d’abord de se représenter en

détail le niveau actuel d’informatisation.

Ensuite, les points à améliorer sont grou-

pés dans un plan d’action taillé sur mesure

pour le client. Pour chacun de ces points,

l’expert-conseil analysera le problème

posé, affinera les procédures, présentera

les possibilités d’automatisation/informa-

tisation et donnera une liste des fournis-

seurs potentiels. Un appui complémen-

taire peut être fourni sous forme d’aide à la

rédaction des demandes d’offre.

Deux témoignages du secteur

Deux entreprises, Elektro Van Cauter

de Lede et Elektro Kamiel Smet de Sint-

Niklaas, témoignent de leur collaboration

avec l’équipe de projet d’ABC-DigiBouw.

Gert Van Cauter: “Pour l’acquisition d’un

nouveau progiciel ERP, il nous a fallu intro-

duire et affiner de façon numérique tous

les éléments intervenant dans le calcul

du prix de revient. L’expert ad hoc nous a

ensuite aidé à établir en détail notre struc-

ture des coûts afin que le nouveau progi-

ciel puisse fonctionner sur une base fiable

dès sa première mise en œuvre. En outre,

la fonction Track & Trace fera l’objet d’une

optimisation pour que l’on puisse dispo-

ser dans les meilleurs délais de tous les

éléments requis pour les calculs de coût

réel. L’intégration de la fonction Track &

Trace dans le progiciel ERP reste un des

objectifs futurs.” Els Smet: “Après un

audit détaillé, un plan d’action pas à pas

a été mis en place. Deux projets ‘court

terme’ ont été immédiatement mis en

chantier. Dans un premier temps, on a

vérifié et introduit numériquement tous

les éléments du prix de revient et affiné

la méthode de calcul. Ensuite, un expert

en planification nous a aidé à optimiser le

planning des équipes. Nous avons évalué

ensemble les différentes solutions infor-

matiques qui se présentaient à nous et,

finalement, l’entreprise a choisi celle qui

répondait le mieux à ses besoins. Le logi-

ciel est actuellement en phase d’implé-

mentation et il nous permettra de mieux

gérer nos capacités en personnel et aussi

d’éviter les conflits de planification. A plus

long terme, nous étudions la possibilité

d’intégrer toutes nos tâches via un sys-

tème ERP.”

concrétiser les objectifs ict

Les deux directeurs soulignent l’impor-

tance de la concrétisation des objec-

tifs ICT futurs, une tâche à laquelle toute

entreprise devrait s’atteler quel que soit

son niveau d’informatisation. Pour mettre

ceci en pratique, on peut faire appel aux

conseils et à l’appui d’ABC-DigiBouw.

Un kit de base sera de toute façon mis

en place au profit des entreprises débu-

tantes. Ceux qui veulent en savoir plus

peuvent consulter le site mentionné ci-

dessous. Il est possible de demander un

rendez-vous en téléphonant à Peter Van

Damme au numéro +32 (0)473-84.52.18,

ou par courrier électronique à: peter.van-

[email protected].

www.abc-digibouw.be

e nos jours, le secteur électrotechnique se voit confronté à de nombreux défis d’informatisation. Les

plannings se font de plus en plus complexes, les durées de travail et de déplacement doivent pou-

voir être transmis sans délai et l’intégration multidisciplinaire est devenue une véritable nécessité.

Conclusion: les entreprises ne peuvent plus fonctionner correctement sans une informatisation adé-

quate et celle-ci se base dans une mesure croissante sur les principes du Cloud Computing.

“D ”

Conseils informatiques sur mesure… et gratuits

LOGICIEL

Page 39: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 39

CAFCA sa – fondée en 2000 – compte

entre-temps une dizaine de collabo-

rateurs et quelque 600 clients dans le

monde de l’électrotechnique. “Au fil des

années, nous nous sommes fortement

spécialisés dans la problématique du

secteur de l’installation. Nous avons,

en particulier, développé une certaine

affinité pour le segment moyen, celui

des entreprises qui ont déjà connu leur

phase de croissance et ont atteint une

certaine envergure. Ce sont souvent ces

entreprises-là qui font appel à CAFCA

pour se faire assister en matière d’infor-

matisation. Les grands installateurs ont

tendance à abandonner leurs systèmes

ERP parce qu’ils sont trop ‘généralistes’

et ils leur préfèrent une solution ‘verticale’

comme Cafca”, explique Jean-Pierre

Cuypers.

coup double

L’année dernière, CAFCA a mis 5 pro-

jets en chantier via ABC-DigiBouw, dont

2 dans la branche électrotechnique.

Cuypers cite l’exemple d’une entreprise

d’installation d’envergure moyenne qui,

auparavant, employait un progiciel sépa-

ré pour chacune de ses procédures. “Via

ABC-DigiBouw, ils optèrent finalement

pour CAFCA. L’objectif du directeur était

d’automatiser toutes ces procédures et

de les intégrer sous la houlette d’un sys-

tème unique pour permettre à son per-

sonnel de travailler de façon uniforme.

L’automatisation devait, en outre, pré-

parer la voie pour une future certifica-

tion ISO en démontrant, à l’intention des

auditeurs, que toutes les procédures ont

fait l’objet d’une documentation méticu-

leuse. CAFCA leur a permis ainsi de faire

coup double.”

ni aperçu, ni facturation complète

La gestion efficace des articles semble

être un problème récurrent chez la plu-

part des installateurs. Cuypers: “CAFCA

établit des liens vers les fournisseurs et

peut les introduire automatiquement

dans le système. Le module ‘DigaBon’

- un bon de travail informatisé rempli et

signé sur chantier – limite drastiquement

les travaux d’écriture. La facturation

reste néanmoins le problème majeur.

Les modifications apportées en cours

de route et les éventuels travaux en sur-

plus peuvent mener à une disproportion

considérable entre les clauses contrac-

tuelles d’origine et la réalisation finale

d’un projet. Quand on perd l’aperçu com-

plet des travaux, la facturation présente-

ra toujours des lacunes.”

plus besoin d’adaptations

Avec son module ‘Dossier d’offre com-

merciale’, CAFCA propose un excellent

kit de départ pour tout petit installateur.

“Ce module de base – déjà très complet

en soi – couvre toutes les procédures”,

poursuit Cuypers. “Ce progiciel standar-

disé, valable pour 2 utilisateurs simulta-

nés, présente un tel degré de fonction-

nalité qu’il n’est même plus nécessaire

de l’adapter à chaque cas particulier. Si

un client estime que son entreprise n’est

pas encore mûre pour une gestion des

stocks par scanning, il peut décider d’im-

plémenter ce module plus tard. Nous le

ferons pour lui au premier appel.”

cloud computing

CAFCA prépare actuellement la migra-

tion du système vers le Cloud Computing

(ou infonuagique). Serveurs, sécurisation

des données, copies de sauvegarde…,

tous ces aspects gérés auparavant

en régie propre feront bientôt partie du

passé. “Dans un an et demi environ, la

conversion devrait être un fait. Les clients

qui le désirent peuvent, dès à présent,

exécuter certaines applications de la

version actuelle de CAFCA en Cloud

Computing.

Par exemple la planification, les bons de

travail sur tablette, les check-lists pour

réunions toolbox, la sécurité et les tra-

vaux en surplus. Le Cloud Computing

n’offre que des avantages: la flexibilité

de travail s’en voit nettement améliorée.

Plus besoin de mettre des logiciels à jour,

une tâche que - de toute façon - à peine

20 pourcent de nos clients effectue de

façon suivie! Un installateur qui désire

établir son bon de travail et sa facture

d’une manière informatisée chez le client

même pourra le faire sans problème par

Cloud Computing.”

www.cafca.be

www.digabon.be

www.cafcatrack.be

hez CaFCa, le développeur de logiciels spécialisés pour installateurs établi à Lommel, deux projets ont été

réalisés l’année dernière en étroite collaboration avec aBC-DigiBouw. “Les deux problèmes majeurs de l’ins-

tallateur-électricien moyen restent la gestion des projets et la facturation”, nous affirme le directeur

général, Jean-Pierre Cuypers.

“C ”

CAFCAUne solution pour les problèmes administratifs de l’installateur

Page 40: Fedelec magazine 158 - FR

40 | Fedelec magazine

Astena est un bureau-conseil en infor-

matique pour le secteur de l’installa-

tion et de la construction, fondé par

Wim Vandesompele et Patrick Galleyn

en 2006. Au début, cette entreprise -

appartenant au groupe IT Cronos de

Kontich - s’adressait surtout aux grands

acteurs avec son progiciel ERP Microsoft

Dynamics NAV. Mais, avec les versions

les plus récentes, Astena vise en par-

ticulier le marché des PME dans son

acceptation la plus large. Avec un effec-

tif de 35 personnes, l’entreprise - qui a

son siège principal à Gand et des hubs

à Geel et Herstal - réalise un chiffre d’af-

faires annuel de 3,5 millions d’euros. Wim

Vandesompele, le Managing Director

d’Astena, explique: “Nous comptons

quelque 140 clients dans le monde de

l’installation et de la construction, sur-

tout parmi les firmes spécialisées dans

des projets d’installation et de services.

A l’origine de nos solutions informatiques

se trouve le progiciel ERP Navision. Il fut

racheté fin des années 90 par Microsoft

qui l’a fait évoluer, tout comme ses autres

produits, dans la direction de la convivia-

lité. La plateforme Microsoft a été rete-

nue pour sa stabilité, ses potentialités

futures et son intégration irréprochable

dans les programmes Microsoft Office

bien connus de tous. Astena propose

des solutions standardisées pour dif-

férents secteurs, permettant – entre

autres pour les installateurs – d’établir

une image fidèle de tous les processus

d’entreprise.”

partir de la vision d’entreprise

Avec les modules Astena Project

Comfort et Astena Service Comfort,

la marque Astena commercialise 2

sortes de solutions. Le premier module

se concentre sur le choix des logiciels

pour entreprises à projets, le second sur

les activités de service et d’installation.

Le progiciel ERP Microsoft Dynamics

NAV, très performant, intègre aussi l’As-

tena Mobile Field Service, en d’autres

termes le bon de travail numérisé d’As-

tena. “La taille de l’entreprise, sa matu-

rité en matière d’ERP et une compréhen-

sion progressive de la problématique

décident si cette entreprise se limitera

à une informatisation ‘basique’ plutôt

que poussée. Une entreprise de grande

envergure peut éventuellement – mais

pas nécessairement – faire appel à des

conseillers, tout comme une petite entre-

prise n’est pas obligée d’opter pour une

politique de formation. Pour nous, le

point de départ est toujours la vision de

l’entreprise même. Si elle opte unique-

ment pour un progiciel qui aide à structu-

rer les processus, nous fixons ensemble

un certain nombre de priorités et élabo-

rons des solutions sur base de modèles.

Bon nombre d’entreprises débutantes

ont déjà embrassé le principe du cloud

computing, leur matériel informatique

se trouvant dans un centre de données.

Ceci leur permet de s’adapter rapide-

ment aux conditions changeantes: crois-

sance ou réduction des activités, par

exemple. Elles peuvent ainsi se concen-

trer à 100% sur leurs activités princi-

pales”, conclut Vandesompele.

Basé sur les rôles

Après les systèmes DOS – ‘remplir point

par point’ - et Windows - ‘tout le monde

peut tout faire’ – une nouvelle ère infor-

matique semble se pointer à l’horizon:

celle de la gestion des rôles sur mesure

pour l’individu au sein du groupe.

Vandesompele: “Notre logiciel Microsoft

Dynamics NAV prône une approche per-

e logiciel Microsoft Dynamics naV propose une approche person-

nalisée, mais avec maintien de l’intégration. Sur ces bases, la firme

astena livre des solutions standardisées pour différents marchés,

permettant – entre autres pour les installateurs – d’établir une image fidèle

de tous les processus d’entreprise. “La réussite de l’informatisation n’est

pas possible sans que les protagonistes n’aient eu, auparavant, une saine

discussion professionnelle destinée à révéler les véritables pro-

blèmes de l’entreprise”, affirme Wim Vandesompele d’astena.

“L

”AstenaBien cerner le champ d’application du projet

LOGICIEL

Page 41: Fedelec magazine 158 - FR

Fedelec magazine | 41

AstenaBien cerner le champ d’application du projet

sonnalisée, mais avec maintien de l’in-

tégration. L’intégration avec Microsoft

Office rend cette façon de travailler très

intuitive et conviviale.”

ABc-DigiBouw

Actuellement, Astena a cinq projets

en chantier avec ABC-DigiBouw, sur-

tout dans le secteur de l’installation.

Vandesompele: “Il s’agit aussi bien de

petites entreprises, aux ambitions limi-

tées, que de grands acteurs qui requiè-

rent des cahiers des charges élaborés.

Quelle que soit la taille de l’entreprise,

il importe que l’on ne parte pas d’un

modèle purement théorique et que

l’on ne vise pas trop haut. A la base du

concept d’ABC-DigiBouw, il faut que l’on

retrouve une bonne connaissance de l’in-

formatique du bâtiment et tout le savoir-

faire sectoriel applicable. La première

pierre d’une informatisation adéquate

est une saine discussion professionnelle,

plutôt qu’un cahier des charges fouillé.

Ces entretiens préliminaires – auxquels,

en plus du directeur, devraient égale-

ment participer ses plus proches colla-

borateurs – doivent permettre d’identifier

les véritables problèmes de l’entreprise.

Un logiciel convivial sur mesure pour l’en-

treprise, un savoir-faire interne et externe

qui excède les pures connaissances

informatiques et un bon plan d’action

global, voilà les facteurs-clés d’une infor-

matisation réussie.”

En plus de ses activités commerciales,

Astena lance un nombre de nouvelles

initiatives. Vandesompele: “Sur les

sites www.erpvoordebouw.be et www.

erpvoordeinstallateur.be, les entreprises

trouveront des documents de présen-

tation technique et des check-lists qui

leur permettront de vérifier si elles sont

‘prêtes pour l’ERP’. En effet, très peu

d’entreprises sont à même d’évaluer

correctement le rôle d’un progiciel ERP.

La crise économique fait en outre que

les entreprises remportent moins de

contrats et voient leurs marges bénéfi-

ciaires s’éroder. Aujourd’hui, tout projet

doit donc être

réceptionné de

façon approfon-

die pour être ren-

table.”

www.astena.be

Page 42: Fedelec magazine 158 - FR

42 | Fedelec magazine

Stabiplan compte près de 300 clients

dans le secteur de l’électrotechnique,

tous desservis à partir du bureau d’An-

vers. Yves Vael, le Sales Manager, donne

un mot d’explication: “Notre logiciel

StabiCAD est disponible en versions

‘light’ et ‘avancée’. La version StabiCAD

LT est particulièrement populaire auprès

des petits installateurs débutants. Les

entreprises d’installation qui maîtrisent

plusieurs techniques et ont atteint une

certaine envergure feront plutôt appel

à la version StabiCAD PRO. Ces firmes

emploient non seulement notre module

électrotechnique, mais souvent aussi

d’autres modules couvrant des tech-

niques d’installation plus variées, telles

que les CVCA&R et l’aménagement

d’égouts.”

“La structure de notre logiciel garan-

tit un échange aisé des informations.

Citons cet exemple: un important bureau

d’étude, qui utilise StabiCAD PRO, peut

échanger ses informations de façon intel-

ligente avec un petit installateur qui pos-

sède notre version LT”, explique Yves

Vael. “Les communications s’en voient

améliorées et les erreurs sur chantier

notablement réduites, objectif principal

du Building Information Modeling (BIM).

C’est pourquoi StabiCAD est également

disponible sur la plateforme Revit, fré-

quemment utilisée en BIM. L’interface

d’utilisation – bien connue des habitués

d’AutoCAD – est identique à celle de

Revit, ce qui permet d’utiliser des infor-

mations fournies par le modèle Revit pour

les calculs de détail sous CAD. Ceci crée

d’intéressantes opportunités pour le petit

installateur: il peut contribuer à des pro-

jets BIM, mais sur base d’un logiciel qui

convient mieux à sa philosophie d’entre-

prise. Et il n’est, pour cela, pas nécessaire

d’avoir des connaissances en Revit.”

Actuellement, Stabiplan n’a pas encore

de projets particuliers en chantier dans

le cadre d’ABC-DigiBouw, ce qui n’em-

pêche pas la firme d’accorder une atten-

tion particulière à l’encadrement et au

coaching numérique des entreprises du

bâtiment. Yves Vael: “Tout acteur qui joue

un rôle important dans l’informatique du

bâtiment a également un devoir d’infor-

mation non négligeable. Dans le cadre

général d’ABC-Digibouw, une grande

enquête a été menée auprès des entre-

prises de construction. Des préoccu-

pations qui reviennent souvent sont les

problèmes de conception et de gestion

des documents, la nécessité d’un sys-

tème ERP et les aspects de cloud com-

puting. Mais les installateurs se posent

surtout des questions au sujet des logi-

ciels de planification et de calcul du prix

de revient. Le fait que ceux-ci doivent

employer les informations provenant du

concept et du modèle constructif est l’évi-

dence même.”

Yves Vael: “En informatisant ceci de

façon efficace, on parvient à économi-

ser du temps et de l’argent. ‘Réfléchir

avant d’agir’ devrait être le leit-motiv. Pour

assister l’installateur dans cette problé-

matique, StabiCAD comprend une base

de données avec les articles des fabri-

cants. On peut concevoir ainsi son ins-

tallation à partir d’équipements ‘réels’,

disponibles chez le grossiste. Pour faci-

liter les commandes et les calculs de prix

de revient, un seul clic permet de géné-

rer des listes de pièces et de débitage.

Les informations provenant du concept

sont, en outre, réutilisées dans les calculs

techniques de l’installation. Une carac-

téristique particulièrement intéressante

pour le secteur de l’électrotechnique est

le couplage possible avec le logiciel de

calcul d’éclairage Dialux. Il ne fait pas de

doute que notre progiciel électrotech-

nique est taillé sur mesure du bâtiment.

Son contenu exact est toujours déter-

miné en fonction des besoins du client.

Notre approche est multidisciplinaire,

même s’il s’agit d’une entreprise à exploi-

tant unique.”

A partir du mois de décembre 2012,

Stabiplan proposera pour StabiCAD une

solution en cloud computing. “Les jeunes

entrepreneurs débutants sont d’ailleurs

convaincus des avantages de l’infonua-

gique. Les firmes établies, par contre,

semblent plus réticentes. Elles n’aiment

apparemment pas confier des informa-

tions professionnelles à des centres de

données ou des serveurs tiers, alors que

bon nombre d’informations strictement

privées sont partagées via les médias

sociaux, nettement moins sécurisés…”,

www.stabiplan.be

hez Stabiplan, deux objectifs parmi

les plus importants sont l’encadre-

ment et le coaching des entreprises

du bâtiment. “L’optimisation des processus

à l’aide de solutions ICT constitue notre sec-

teurs activités principal. L’informatique du

bâtiment est bien plus qu’un simple progiciel

administratif”, affirme yves Vael de

Stabiplan.

“C

STABIPLAN Le plan et le modèle constructif au centre des préoccupations

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Page 43: Fedelec magazine 158 - FR

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Page 44: Fedelec magazine 158 - FR

44 | Fedelec magazine

une large base

Le salon annuel de l’électrotechnique,

de l’éclairage, de l’automatisation et de

la sécurisation d’immeubles est devenu,

au fil du temps, le rendez-vous par excel-

lence des professionnels qui s’occupent

de la conception, de la réalisation et de

l’entretien de projets d’installation. ECL

– qui en est déjà à sa septième édition –

rassemble traditionnellement toutes les

innovations et technologies du secteur

de l’installation électrotechnique immobi-

lière. Ce salon, organisé par easyFairs, se

concentre en particulier sur les applica-

tions au profit des secteurs résidentiel et

tertiaire. Il bénéficie de l’appui de Fedelec,

Groen Licht Vlaanderen, LVMEB/ANPEB,

Nelectra, Syntra West, Escala, VEI

(Tecnolec) et Vormelek/Formelec. ECL

2012 a accueilli quelque 2.320 visiteurs.

offre équilibrée

Steven Meeremans, Marketing Project

Manager d’easyFairs, explique le

concept d’ECL: “Un salon comme celui-

ci doit son succès à son offre équilibrée:

d’une part un vaste assortiment de pro-

duits exposés et d’autre part une série

de séminaires à caractère neutre. Nous

estimons que cette édition aussi est par-

faitement réussie sur ce point-là.” Les

learnShopsTM, organisés par des par-

tenaires indépendants, ont abordé un

certain nombre de sujets d’actualité dans

le monde de l’électrotechnique: écono-

mies d’énergie grâce à des technologies

intelligentes, micro-cogénération, etc.

Electrosafe.be, une initiative commune

de Kluwer et Vinçotte, a également été

présentée au public. Il s’agit d’une plate-

forme en ligne destinée aux techniciens,

installateurs, ingénieurs, bureaux d’étude

et organismes de contrôle. Elle regroupe,

de façon accessible et conviviale, la très

vaste législation sur les installations élec-

triques et des infos pratiques fournies par

Vinçotte.

A faire et à ne pas faire

L’asbl Groen Licht Vlaanderen avait orga-

nisé, durant les deux jours du salon, un

symposium traitant entre autres des

choses à faire et à ne pas faire en matière

de LED, de la compatibilité des varia-

teurs d’éclairage avec les lampes CFL et

LED et des aspects colorimétriques des

luminaires LED. La zone Tools permet-

tait aux installateurs de mettre à l’essai

eux-mêmes les plus récentes techniques

et solutions et de voir ainsi, en pratique,

comment économiser de l’énergie, du

temps et de l’argent dans leurs projets.

Découvrir des solutions concrètes

Plus de la moitié des visiteurs enregistrés

étaient des installateurs. Les autres visi-

teurs provenaient de bureaux d’étude,

d’architectes ou d’ingénieurs-conseils

ou étaient responsables des achats

dans une fonction de direction. Steven

Meeremans donne un mot d’explication:

“La plupart des visiteurs vont au salon

en premier lieu pour s’y tenir au courant

des dernières nouveautés et pour y ren-

contrer des fournisseurs, déjà connus ou

non. ECL est pour eux une occasion de

réseautage idéale. Ils peuvent en outre

y découvrir des solutions pratiques et

concrètes via le Save Parcours et l’Inno-

vation Boulevard.”

Les EcL Efficiency Awards

Le jeudi soir vit l’organisation d’une noc-

turne très courue avec, entre autres, la

remise des ECL Efficiency Awards par le

régisseur Nic Balthazar, bien connu de la

télévision. La prochaine édition du salon

ECL se tiendra les 26 et 27 septembre ‘13.

www.easyFairs.com/EcL-BE

Salon ECL 2012 Rencontrer, découvrir, essayer

a septième édition d’eCL - le salon annuel du secteur de l’instal-

lation électrotechnique – s’est tenue les 20 et 21 septembre der-

niers à Brussels expo. au Palais 9, le visiteur avait la possibilité

de découvrir les principales nouveautés le long du Save Parcours

et de l’Innovation Boulevard.

“L ”

Page 45: Fedelec magazine 158 - FR

CDVI lance le bandeau BO600RP

Avec le BO600RP CDVI introduit un bandeau sur le mar-

ché qui donne au client final un verrouillage optimal pour

son projet. Le profil du BO600RP consiste de deux par-

ties avec des ventouses préassemblées. Ce qui simplifie

le placement pour l’installateur. Le bossage central dans

le profil facilite le passage des câbles. Le BO600RP

emploie des ventouses de 300kg. La grande nouveauté

se situe au niveau de l’emplacement de la poignée. Il y a

trois différentes manières pour l’installer. Complètement

hermétique - quand le BO600RP est installé en combi-

naison avec un automatisme de porte, cela empêche

les utilisateurs de manipuler la porte -, standard - une

poignée qui couvre la longueur totale de la porte -, et

installation d’une poignée noire: au-dessus et au-des-

sous de la poignée la couverture reste complètement

hermétique. CDVI offre également un kit de rehausses

REOMA qui simplifient l’emplacement parce qu’elles éli-

minent les différences de niveau jusqu’à 4cm entre la

porte et l’encadrement. Ces profils sont fabriqués du

même matériel et peuvent être montés autant en des-

sous de l’encadrement qu’en dessous de la poignée. Le

groupe a lancé une version plus courte du BO600RP: le

P300RP (30cm) et le P600RP (60cm).

www.cdvibenelux.com

Recupel remporte le prix ‘Benelux Excellence Award’

Récemment Bbest a remis à Recupel le prix ‘Benelux Excellence

Award’. Recupel a été choisie pour sa capacité à se mesurer et à s’ali-

gner par rapport aux systèmes équivalents présents en Europe. Le

jury a accentué le fait que Recupel, en tant qu’organisation, n’hésite

pas à se remettre en question constamment et à aller au-delà des obli-

gations légales. Malgré sa position unique en Belgique, Recupel ne

manque pas de se mesurer et de s’aligner aux autres systèmes sem-

blables présents en Europe. Les ‘Benelux Excellence Awards’ récom-

pensent les organisations qui disposent d’un haut niveau d’excellence.

Il valorise la maturité de leur approche du management et leur apparte-

nance au club des meilleures entreprises en Europe. Les organisations

doivent se soumettre à un processus d’évaluation de leur système de

management. Les candidats reçoivent la visite d’une équipe d’asses-

seurs EFQM®. Cette équipe passe en revue le document de candida-

ture, rencontre le personnel et produit un rapport d’analyse compor-

tant des recommandations d’améliorations. Recupel se trouve dans le

top 3 européen de la collecte de déchets électr(on)iques.

www.recupel.be

Cisco accueille le Green Grid Forum

Ces 20 et 21 novembre, la Belgique a accueilli le volet européen du Green Grid Forum. Celui-ci

s’est tenu à Diegem, dans les locaux du spécialiste des réseaux Cisco qui est aussi un administra-

teur actif de The Green Grid (TGG). Cette initiative sans but lucratif rassemble divers interlocuteurs

publics et privés désireux de soutenir et d’encourager une utilisation performante, peu énergivore

et durable des TIC, plus précisément dans les centres de données. TGG a récemment publié

un rapport exhaustif intitulé «Data Center Efficiency and IT Equipment Reliability». Ce document

analyse les derniers développements sur le plan de l’équipement IT moderne, tout en fournissant

de nouveaux exemples pratiques pour aider les opérateurs de centres de données à réduire les

besoins en ventilation mécanique. Le Green Grid Forum annuel a également fourni l’occasion par

excellence de rencontrer tous les acteurs professionnels soucieux de durabilité et d’efficacité

énergétique dans les TIC. De nombreux exposés étaient également au programme et ont permis

d’aborder des thématiques telles que ‘European perspectives in addressing sustainability in Data

Centers’, ‘Data Center Metrics’ et ‘Understanding IT Reliability and Energy Consumption’.

www.thegreengrid.org

Marc Amblard (EFQM) & Raf Raymaekers (SVL)

Fedelec magazine | 45

Page 46: Fedelec magazine 158 - FR

Teletask: Ecran tactile AURUS-TFT

Tant pour l’intégrateur de système que pour l’utilisateur final, il est

intéressant de savoir que l’écran tactile AURUS-TFT peut être

mis à jour avec la nouvelle version du logiciel. L’environnement

PROSOFT gratuit permet à l’intégrateur de mettre les pages de

l’AURUS-TFT à jour sans intervention matérielle, y compris à dis-

tance par Internet. Les nouvelles fonctionnalités s’ajoutent faci-

lement aux projets existants. TELETASK présente ses nouvelles

fonctionnalités pour une gestion complète de la climatisation:

grâce à l’écran tactile AURUS-TFT, les habitants peuvent gérer

de manière conviviale tous les réglages de minuterie en plus des

températures et des présélections. Faire démarrer le chauffage

un peu plus tôt le lundi matin, ne plus activer l’air conditionné

qu’entre 17 et 23 heures, tout cela est possible sur l’écran tactile

de l’AURUS-TFT. Les habitants peuvent jouer de façon encore

plus flexible sur le confort et la gestion énergétique. Le système

TELETASK soutient l’intégration complète et un pilotage étendu

de plus de 150 systèmes de climatisation et de pompes à cha-

leur. En plus du réglage de la température ambiante, d’autres

actions peuvent être programmées dans le temps, comme par

exemple l’arrosage du jardin ou la fermeture des pare-soleil.

www.teletask.be

Verbatim lance des nouvelles ampoules LED haute performance

Verbatim lance une gamme d’ampoules

LED haute performance, conçue pour

remplacer les ampoules halogènes, au

sein des environnements professionnels

d’accueil et de vente, principalement

les magasins. Produisant un Indice de

rendu de couleur minimum de 95, ces

ampoules offrent une température de couleur comprise entre

2700 et 4000 K pour un rendu très proche de la lumière natu-

relle du jour. Les ampoules PAR16 GU10 offrent une tempé-

rature de couleur ‘blanc chaud’ de 2700K et sont disponibles

dans des puissances 6W et 8,5W pour le remplacement des

ampoules halogènes de 35W et 50W. L’ampoule 14.5W PAR30

E27 remplace les ampoules halogènes 75W, traditionnellement

utilisées pour l’illumination des vitrines et des showrooms. Un

IRC élevé associé à une température de couleur blanc chaud

ou froid permet de choisir une ambiance lumineuse, et de

concentrer ou souligner une luminosité afin de mettre en valeur

des articles spécifiques dans des magasins. Il y a aussi la nou-

velle ampoule LED AR111. Avec son intensité lumineuse de 750

lumens, elle accentue les éclairages dans les environnements

commerciaux.

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46 | Fedelec magazine

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Page 47: Fedelec magazine 158 - FR

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