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    Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

    pour un monde libéré de la faim Département des

    pêches et de l'aquaculture

    Cultured aquatic species fact sheets

    Chanos chanos (Forsskål, 1775)

     

    I. Identificationa. Caractéristiques Biologiquesb. Galerie D'images

    II. Profila. Contexte Historiqueb. Principaux Pays Producteursc. Habitat Et Biologie

    III. Productiona. Cycle De Productionb. Systèmes De Productionc. Maladies Et Mesures De Contrôle

    IV. Statistiquesa. Statistiques De Productionb. Marché Et Commercialisation

    V. Situation Et TendancesVI. Problèmes Et Contraintes Majeurs

    a. Pratiques Pour Une Aquaculture Responsable

    VII. Référencesa. Liens Utiles

    Identification

    Chanos chanos  Forsskål, 1775 [Chanidae]

    FAO Names: En - Milkfish, Fr - Chano, Es - Chano

     Caractéristiques biologiques

    Corps fusiforme, allongé, modérément comprimé, lisse et élancé. La couleur du corps est argentée au niveau duventre et des côtés se dégradant à vert olive ou bleu au niveau du dos. Les nageoires dorsale, anale et caudalesont de couleur pale ou jaunâtre avec les bords foncés. Une seule nageoire dorsale avec 2 épines et 13-17rayons mous. Nageoire anale courte comportant 2 épines et 8-10 rayons mous, près de la nageoire caudale.Nageoire caudale grande et profondément échancrée avec de grandes écailles sur la base chez les adultes.Nageoires pectorales situées en bas du corps comportent des écailles axillaires (base intérieure). Nageoirespelviennes abdominales comportent des écailles axillaires et 11 ou 12 rayons. Les écailles sont cycloïdales,petites et lisses, 75-91 sur la ligne latérale. Aucun denticule (écaille pointue modifiée) le long du profil ventral.Un tissu «adipeux» transparent couvre l'oeil. La bouche est petite et sans dents. La mâchoire inférieure avec unpetit tubercule à son extrémité, s'adaptant à l'entaille de la mâchoire supérieure. Absence de gulaires osseux

    plats entre les deux côtés de la mâchoire inférieure. Quatre rayons branchiostegales soutenant le dessous descouvertures des branchies. Branchiospines fines et nombreuses. La taille typique est de 1 m mais il peutatteindre une longueur maximale de 1,8 m (les mâles).

    Galerie d'imagesFAO Fisheries and Aquaculture Department

    http://www.fao.org/fi/website/FIRetrieveAction.do?dom=topic&fid=16064&lang=fr

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    Chano adulte

    Chano en vente sur le marché 

    Cages flottantes Enclos d'élevage de chano dans un estuaire

     Bassins de géniteurs chanos (avec l’aimable CourtesyGRIM)

    Étang de grossissement en eau saumâtre

    ProfilContexte historique

    L'élevage du chano en Indonésie, Taiwan province de Chine et Philippines a commencé il y a environ 4-6siècles. Les méthodes d'élevage, dans diverses clôtures, étaient constamment en amélioration. Depuis lesannées 70, d'énormes investissements ont été réalisés aux Philippines (aussi bien qu'à Taiwan, province deChine, Indonésie et Hawaï) en termes d'infrastructure, recherche, crédit et formation en appui à l'industrie dechano. Par exemple, le Centre de Développement des Pêches de l'Asie du Sud-Est (SEAFDEC) duDépartement de l'Aquaculture (AQD) ayant pour vocation principale de résoudre les problèmes rencontrésdans l'aquaculture du chano, a été établi à Iloilo, Philippines en 1973. Des organismes publics et des

    établissements de pêche ont été également impliqués dans un effort national d'intensifier l'élevage de ce poissondès les années 70. Dans ce cadre, des efforts de développement de la recherche et des systèmes d'élevage, de lareproduction et des technologies de production d'alevins ont été réalisés. Il n'y a eu aucune tentatived'amélioration génétique mais la translocation et le commerce d'alevins ont eu lieu entre l'Indonésie, le Taiwanprovince de Chine et les Philippines. De même des variations géographiques et une certaine hétérogénéité ont

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    été enregistrées. Plus récemment, des rapports non certifiés indiquent que les chanos sont maintenant stockés austade fingerling ou juvénile sur les Iles du Pacifique sud et à Singapour et utilisés pour l’alimentation du thonen élevage.

    L'élevage du chano était, auparavant, une industrie traditionnelle, avec peu d'intérêt pour la production depoissons sexuellement matures et de poissons reproducteurs actifs en captivité. L'industrie traditionnelle dechano dépendait totalement du stockage de chaque année des étangs piscicoles avec des juvéniles élevésprovenant des captures sauvages. En conséquence, l'industrie a souffert de variations régionales, saisonnières et

    annuelles de la disponibilité d'alevins. Ces variations sont généralement imprévisibles, et peuvent être énormessur de courtes périodes.

    Le problème majeur rencontré par l'industrie internationale du chano était de trouver une méthode de produiredes alevins fiables, adéquats, de haute qualité, pas soumis à de grandes variations imprévisibles en temps et enespace. Au cours de la décennie écoulée, un progrès considérable a été accompli, en particulier en ce quiconcerne la propagation du chano et la production en masse d'alevins par les écloseries privées, lesétablissements de recherches et les organismes publiques. Au lieu de dépendre de la capture d'alevins sauvages,les fermes de chano aux Philippines, Taiwan province de Chine et Indonésie obtiennent maintenant la majoritéde leurs alevins à partir des écloseries.

    Principaux pays producteurs

    Principaux pays producteurs du Chanos chanos (Statistiques de Pêches FAO, 2006)

    Habitat et biologieLe chano (Chanos chanos) est la seule espèce dans la famille Chanidae. Sa distribution est limitée aux régionstropiques de basses latitudes ou régions subtropicales de l'hémisphère nord le long des plateaux continentaux etautour des îles, où les températures sont supérieures à 20 °C (mer rouge et Afrique du Sud, Hawaï etMarquises, au nord vers le Japon et au sud vers Victoria, Australie; et dans le Pacifique oriental de San Pedro,Californie, Galapagos).

    Les adultes forment de petits et grands bancs près des côtes ou autour des îles. Ce sont des migrateursbiendéveloppés, grands (jusqu'à 1,5 m et 20 kg), et qui atteignent la maturité sexuelle en 5 ans. Le chano frayeuniquement dans les eaux entièrement salines. Le frai coïncide le plus souvent avec les périodes de nouvelle ou

    pleine lune, il se produit souvent la nuit et, dans la majorité des régions, avec un ou deux pics saisonniers. Dansla nature, la ponte a lieu près des récifs de corail pendant les mois chauds de l'année, ainsi les populations prèsde l'équateur frayent le long de l'année. Les juvéniles et les adultes mangent une grande variété d'organismesrelativement mous et petits, allant des nattes microbiennes aux détritus, les épiphytes et le zooplancton.

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    Le chano est un poisson hétérosexuel. Pas d'hermaphrodisme signalé. Dans la ponte du stock naturel le sex-ratio est presque égal, avec un peu plus de femelles. La détermination du sexe est très difficile, vu qu'il n'y aaucune différence morphologique facilement identifiable entre les mâles et les femelles; cependant, laphéromone PGF2a (prostaglandine) s'est avérée une manière efficace pour identifier le chano mâle mature.

    Les oeufs du chano (1,1-1,2 mm de diamètre) et les larves (3,5 mm à l'éclosion) sont pélagiques et demeurentdans le plancton pendant 2 ou 3 semaines. La division d'oeufs commence une heure après l'éclosion qui seproduit 35-36 heures après la ponte. Dans la nature, les oeufs sont probablement libérés dans les eaux

    océaniques plus profondes et dans la région externe du récif. Les larves plus âgées émigrent vers la côte ets'installent dans les zones humides côtières (palétuviers, estuaires) pendant le stade juvénile, ou entrent des fois,dans les lacs d'eau douce. Les larves mangent le zooplancton et peuvent prospérer et se développer dans l'eauchaude même à 32 °C degré. Ils émigrent alors vers la côte où ils peuvent être capturés par les filets à maillesfines placés le long des plages sablonneuses et des zones de mangrove; ces «alevins» sont de 10-17 mm delong et sont utilisés comme stock d'alevins dans les étangs, les enclos et les cages de grossissement. Dans lanature, les juvéniles sont trouvés dans les zones de palétuvier et dans les lagunes côtières, ils remontent mêmeles lacs; et ils retournent à la mer quand ils deviennent trop grands pour l’alevinage, ou quand ils sont sur lepoint d'atteindre la maturité sexuelle.

    Le chano peut atteindre une taille maximale de 180 cm LS (mâle / sexe indéterminé) et 124 cm LS (femelle).Le poids et l'âge maximums enregistrés sont 14,0 kg et 15 ans respectivement. La résilience est faible, avec untemps de multiplication minimal d'une population de 4,5 - 14 ans. C'est une espèce à grand intérêt commercial,surtout en aquaculture, et elle est également utilisée comme appât dans la pêche sportive. Ce poisson estparticulièrement considéré comme poisson de consommation en Asie du Sud-Est.

    ProductionCycle de production

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    Cycle de production de Chanos chanos

    Systèmes de production

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    Approvisionnement en juvéniles

    Les alevins de chano peuvent être obtenus par collecte dans les zones côtières ou dans les eaux littorales ouproduits en captivité. L'approvisionnement en alevins sauvages est souvent imprévisible; ces dernières années,les captures ont diminué et ne peuvent pas satisfaire la demande des fermes piscicoles.

    Alevins produits par des géniteurs en captivité

    En élevage les géniteurs en captivité, les grands juvéniles de chano sont alimentés et maintenus dans des cagesen mer flottantes installées dans des criques protégées ou dans de grands étangs, profonds, entièrement salins(Philippines), ou dans de grands bassins cimentés profonds sur terre (Indonésie et Taiwan province de Chine),usqu'à ce qu'ils atteignent la maturité sexuelle avec un poids corporel moyen d'au moins 1,5 kg. Les unitésd'élevage de stock de reproduction en terre dépendent entièrement d'un approvisionnement en eau de merfraîche pompée et sont souvent intégrées dans les écloseries.

    Les stocks de reproduction atteignent la maturité en cinq ans dans les grandes cages flottantes, mais cela peutdurer 8-10 ans dans les étangs et les bassins en béton. En moyenne, les premières pontes du stock de géniteurstendent à être plus petites que celles des adultes sauvages capturés mais les géniteurs les plus grands et les plusâgés produisent autant d'oeufs que les adultes sauvages de la même taille. Les géniteurs d'environ 8 ans et d'unpoids moyen de 6 kg produisent 3-4 millions d'oeufs.

    La reproduction du chano en captivité et la production d'alevins en grande quantité (Taiwan province deChine, Indonésie et Philippines) dépendent souvent de la ponte naturelle, ce qui garantit des taux de survieélevés. Normalement, l'induction artificielle n'est pas exercée. Les jours où la ponte naturelle se produit, lespoissons mangent moins que d'habitude mais ils nagent plus et se poursuivent, des fois ils sautent, et battentl'eau de l'après midi jusqu'au soir. Le frai a lieu souvent vers minuit mais, parfois, il peut se produire pendant laournée.

    Alevins sauvages capturés

    Les alevins sauvages sont collectés avec des seines à maille fine et des poches en filet de diverses conceptionsindigènes aux Philippines, Taiwan province de Chine et Indonésie. Les engins les plus généralement utiliséssont les filets poussés ( push net ) «balayeuses» et les seines traînées.

    Production d'écloserie

    Les écloseries de chano se composent de bassins d'élevage larvaire, de bassins de culture des rotifères( Brachionus) et des algues vertes (par exemple Chlorella) et des bassins d'éclosion d'artémia. L'élevage larvaireest pratiqué dans des systèmes externes ou internes, selon les spécificités du pays où les alevins sont produits.

    Les écloseries adoptent des systèmes intensifs (densité élevée, bassins de grand volume, distribution d'alimentset échange quotidien d’eau) ou semi-intensifs (faible densité, bassins de volume élevé, échange d'eau minimal,poissons alimentés avec des régimes mixtes), avec un taux moyen de survie de 30 pour cent (des larvesnouvellement écloses). Après éclosion, les larves sont cultivées, à une densité convenable, à raison de 50/litredans des bassins d'écloserie (en béton, en fibre de verre, bassins en terre à revêtement en toile ou enpolypropylène), maintenues avec une algue verte Chlorellaet alimentées avec des rotifères pendant les premiersstades et plus tard avec des copépodes ou artémia pendant une période totale de 3-4 semaines. Quand, leurtaille est de 2 ou 3 cm, elles sont transportées vers les nurseries.

    Les alevins peuvent changer de mains deux fois ou plus avant d'être utilisés dans le grossissement; chaque fois

    ils sont triés, comptés, transportés, et stockés pendant différentes périodes. Les alevins sont un produitfortement périssable et certains d'entre eux meurent soit lors de la collecte, stockage, transport, alevinage ouaucours du grossissement. Les technologies de stockage et de transport d'alevins sont généralement efficaces,bien qu'elles ne soient pas encore perfectionnées. Les alevins sont stockés dans un endroit frais dans desbassins en plastique ou des pots en argile à 100-500/litre, dans de l'eau à 10-25‰, qui est renouvelée

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    quotidiennement. Les commerçants peuvent stocker les alevins pendant 1-7 jours, selon la demande. Lesalevins sont alimentés par de la farine de blé ou des jaunes d'oeufs cuits pendant 1-2 semaines, cependant,dépassant cette période ils commencent à mourir, en dépit des aliments fournis. Récemment, les aliments micro-encapsulés sont devenus disponibles sur le marché pour les poissons néanmoins, leur coût est plus élevécomparé à celui des aliments vivants conventionnels.

    Nurserie

    Les opérations d'alevinage dans les pays producteurs de chano varient selon les pratiques d'élevage adoptées.

    A Taiwan province de Chine, où les productions commerciales d'écloserie et de nurseries sont des entreprisesintégrées, les alevins du chano sont généralement stockés soit dans des étangs en terre ou bassins en toile ou enbéton avec des densités de 2 000/litre.

    En Indonésie, des nurseries d'arrière-cour bien établies sont utilisées. Elles se composent d'une série de bassinsélevés en toile ou en béton d'une capacité de 1-2 tonnes et les densités d'élevage adoptées sont semblables àcelles utilisées à Taiwan province de Chine.

    Aux Philippines, les nurseries de chano sont intégrées dans des unités de grossissement, où les alevins

    sauvages capturés ou ceux élevés en écloserie sont d'abord acclimatés dans les compartiments d'alevinage quiconstituent le un tiers à un quart de la surface totale de l'étang d'eau saumâtre. Les alevins sont empoissonnés àune densité allant jusqu'à 1 000/litre et sont alimentés avec des aliments micro-benthiques se développantnaturellement connus sous le nom de «lab-lab» qui se développent sur le fond des étangs fertilisés. L'alevinageest entrepris également dans des hapa, qui sont des sortes de filets en nylon suspendus installés dans les étangsd'eau saumâtre ou lagunes et lacs d'eau douce dans les unités de grossissement, c’est une pratique traditionnelleadoptée aux Philippines. Quand la nourriture naturelle s'épuise, des aliments artificiels tels que le son de riz, leson de maïs, et le pain rassi ou des aliments formulés sont fournis. Environ 4-6 semaines après, les alevinsdeviennent des juvéniles de 5-8 cm, une taille idéale pour les relâcher dans les étangs ou enclos degrossissement. Selon la période de grossissement désirée, les juvéniles ou fingerling de chano sont maintenus

    dans les nurseries ou les gardois de transition jusqu'à la taille de stockage requise qui est de 30-40 g. Le taux desurvie pendant la période allant de la taille d'alevins jusqu'à fingerling est normalement de 70 pour cent.

    Techniques de grossissement

    Le chano peut être cultivé dans les étangs, enclos ou cages.

    Elevage en étang

    L'élevage du chano dans les étangs peut être pratiqué dans les systèmes d'eau peu profonde ou profonde.

    La culture dans l'eau peu profonde est pratiquée principalement en Indonésie et aux Philippines. Les

    poissons sont traditionnellement cultivés dans les étangs d'eau saumâtre peu profonde dans lesquels lacroissance des algues benthiques est favorisée par la fertilisation inorganique ou organique. Le chanospeut vivre uniquement sur les algues benthiques si la productivité des algues excède le taux de broutagedes poissons; sinon, des aliments commerciaux complémentaires sont utilisés. Le système de culture«lab-lab» aux Philippines est équivalent à la culture de l'eau peu profonde adoptée à Taiwan province deChine. Le terme «lab-lab» est utilisé dans ce pays pour désigner le tapis d'algues (et tous les micro-organismes aquatiques) dans les étangs d'élevage.

    Les étangs d'eau saumâtre aux Philippines ont été souvent excavés du «nipa» et des surfaces demangrove. La conception des étangs d'eau peu profonde consiste généralement en plusieurs étangs

    d'alevinage et de production avec une superficie typique de 2 000 m2 pour les étangs d'alevinage et 4 hapour les étangs de production (grossissement). Précisément, les étangs ont une profondeur de 30-40 cmet ont des équipements d'approvisionnement en eau indépendants.

    Le rendement moyen d'une nurserie intégrée typique, dans un système de transition et de grossissementFAO Fisheries and Aquaculture Department

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    peu profond qui produit 3 récoltes par an est 800 kg/ha. La conception des étangs modulaires modifiés secomposant d'une série de compartiments de grossissement avec un maximum de huit récoltes par an amontré une augmentation de rendement atteignant 2 000 kg/ha.

    La culture en eau profonde a été développée au cours des années 70 suite au déclin de la rentabilité de laculture en eau peu profonde, et la valeur croissante et la limitation des ressources de terre et de la maind'oeuvre. Les étangs d'eau profonde fournissent un environnement plus stable et prolongent la période degrossissement jusqu'à la saison d'hiver. La majorité des étangs piscicoles de chano situés dans l'eau

    profonde ont été créés en convertissant soit les étangs d'eau peu profonde ou les étangs d'eau douce,avec une profondeur de 2-3 m. La production à partir de ces systèmes a beaucoup augmenté à Taiwanprovince de Chine, s'élevant de 23 pour cent de la production totale en 1981 à 75 pour cent en 1990.

    La plupart des étangs de chano aux Philippines et en Indonésie sont du type extensif et de semi-intensif,avec de grandes unités d'étangs peu profonds, où le renouvellement d'eau se fait grâce aux marées et oùla nourriture est naturelle avec une utilisation minimale d'engrais en alternance avec des alimentscommerciaux et d'autres intrants. La densité de stockage va de faible à moyen (50 000-100 000/ha). Laméthode taiwanaise de production se base sur des densités intensives (150 000-200 000/ha). Peu demaladies ou d’infestations ont été enregistrées jusqu'ici dans les fermes piscicoles de chano dans ces pays

    asiatiques.

    Culture en enclos

    Ce système a été introduit aux Philippines en 1979 dans le lac Laguna. À ce moment-là, le lac avait uneproductivité primaire très élevée, qui a satisfait les besoins en nourriture du chano. En raison des faibles intrantset des rendements élevés, la zone d'élevage en enclos a considérablement augmenté de 1973 à 1983, ainsi elle adépassé plus de 50 pour cent de la surface totale du lac, qui est de 90 000 ha. Vu que la production primaire dulac ne pourrait pas faire face à cette expansion soudaine de l'aquaculture, et l'alimentation devient nécessaire

    pour répondre aux exigences alimentaires des poissons cultivés, les pratiques en matière de culture en enclosdéveloppées dans les lacs ont été plus tard introduites dans les zones intertidales aux Philippines le long descriques et des estuaires des fleuves. Les propriétaires d'enclos ensemencent les fingerlings à 30 000-35 000/haet fournissent une alimentation commerciale de complément. Cependant, il y a des maladies qui se répandentdans les enclos d'élevage causant une grande mortalité. Actuellement, des règlements de gouvernement sontpris en considération en vue de réaliser des rendements durables dans ce type d'élevage.

    Élevage en cage

    Les cages piscicoles sont sous forme de clôtures plus petites et plus restreintes qui peuvent fixés sur des pieux

    dans les eaux peu profondes ou installées dans l'eau profonde avec des flotteurs et des ancres appropriés.L'élevage en cage du chano est généralement pratiqué dans les eaux marines le long des baies côtières. Les

    taux de stockage (aux Philippines) sont assez élevés, allant de 5 jusqu'à 30/m3.

    Apport de nourriture

    Dans le passé, les aliments traditionnels utilisés pour le grossissement du chanos se composaient de lanourriture naturelle «lab-lab» ou d'une combinaison de phytoplancton et des macroalgues (Enteromorphaintestinales, Cladophora spp. ou Chaetomorpha linnum) favorisés par la fertilisation. Cependant, dans lesannées 80, des aliments commerciaux spéciaux pour le chano ont été développés et sont utilisés presqueexclusivement. Comme la technologie de culture en cage et en enclos proliférait dans les années 90, dans les

    eaux marines et continentales, des aliments extrudés flottants et semi-flottants de chano ont été davantagedéveloppés. Les aliments qui vont au fond étaient utilisés dans l'élevage en étangs et en bassins degrossissement en terre. Les aliments qui sont maintenant fabriqués commercialement sont utilisés en débutd'alevinage, en grossissement et en fin d'élevage, selon le stade de production du chano.

    Techniques de récolte

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    Les poissons chanos sont normalement récoltés à des tailles de 20-40 cm (environ 250-500 g). Il existe troisméthodes connues dans la récolte de ce poisson:

    Récolte partielle. Dans la récolte sélective du chano uniformément mis en élevage dans les unités degrossissement (c. à d. cages, enclos, étangs, bassins) on utilise des seines ou des filets maillants, laissantles poissons trop petits et récoltant uniquement ceux de taille marchande, avec un poids corporel moyende 250 g ou plus.Récolte totale: il s’agit de la récolte totale d'une production d'une seule période à partir d'une unité de

    grossissement (c. à d. vidange totale des étangs par gravité ou pompage, déplacement de la structureentière de cage, utilisation de seines ou de filets maillants dans les enclos). La taille de récolte à ce stadepeut varier entre 250 et 500 g.Récolte forcée: c’est la récolte d'urgence, quelque soit la taille des poissons ou le stade de grossissement,elle est effectuée en cas de mortalité des poissons provoquées par un manque d'oxygène attribué auxfloraisons d'algues, à l'apparition de marée rouge, à la pollution ou à d'autres incidentsenvironnementaux.

    Manipulation et traitement

    Les chanos d'un poids de 200-400 g sont récoltés et souvent vendus frais ou réfrigérés, entiers ou désossés,

    congelés, ou traités (par exemple frais congelé désossé, frais congelé désossé écaillé et poisson fumé désossé).En général, tous les chanos lancés sur le marché sont produits dans les fermes, seule une petite quantitéprovient des captures à partir des eaux naturelles. Dans certains pays (par exemple les Philippines) la pêche duchano adulte est officiellement interdite afin de protéger les stocks de reproduction naturels.

    Il existe deux techniques connues de traitement du chano après sa récolte, traditionnelles (c. à d. séchage,fermentation et fumage) ou non traditionnelles (c.à d. conservation en bouteilles, en boîtes et congélation) et lesproduits à valeur ajoutée tels que le «surimi» et les produits désossés comme pratiqué à Taiwan province deChine et aux Philippines.

    Les réglementations et les protocoles standard se rapportant à la transformation des produits chano concernant,à la fois, la consommation locale et l'exportation, sont:

    Les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF GMP). Construction d'usines.La santé et l’hygiène du personnel.La procédure d’assainissement normalisée (SSOPs).La conformité aux principes d'HACCP.

    Coûts de production

    L'élevage du chano est une industrie ancestrale pratiquée en Indonésie, à Taiwan province de Chine et aux

    Philippines. Sa modernisation était lente, ainsi, aujourd'hui elle fait face à une concurrence de la part des autresespèces aquacoles et de la situation économique actuelle. Le marché local est assez grand et le marchéd'exportation s'est globalement étendu. Le prix du chano et le revenu personnel affectent la quantité du chanoconsommé dans les pays d'origine. Les études entreprises à Taiwan province de Chine et aux Philippines ontconclu que le prix et le revenu ont un coefficient négatif et positif d'élasticité, respectivement.

    Les facteurs suivants sont les facteurs les plus déterminants affectant le coût de production du chano:

    Type du système d'élevage: les coûts sont plus faibles dans le cas des systèmes reposant uniquement surla nourriture naturelle; les coûts augmentent en cas d'introduction d'aliment artificiel; les coûts sont lesplus élevés en cas de systèmes dépendant entièrement des aliments commerciaux.Augmentation de la production: avec la forte augmentation de la production du chano et les pratiquesd'élevage qui sont devenues plus intenses, un énorme surplus de ce produit est prévu dans un procheavenir.Coût des aliments: les aliments représentent 60 à 80 pour cent du coût total de la production.Le prix à la ferme est bas: en moyenne, il est seulement de 2,00 USD/kg aux Philippines. Comme on

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     s'attend à ce que l'offre dépasse la demande, les pisciculteurs ne peuvent pas demander un prix plus élevémalgré les frais élevés qu'ils dépensent pour couvrir les coûts de production.Manque d'unités de transformation après récolte.

    Maladies et mesures de contrôle

    Les maladies communément détectées affectant le chano sont citées dans le tableau ci-dessous.

    Dans certains cas, des antibiotiques et d'autres produits pharmaceutiques ont été utilisés pour lestraitements mais leur inclusion dans ce tableau n'implique pas une recommandation de la part de laFAO

    MALADIE AGENT TYPE SYNDROME MESURES

    Infestationde nématode Capillariasp. Nématodeparasitique

    Poisson émacié, bien qu'il montre un bon appétitdans les premiers stades, il s'affaibli ensuite,devient épuisé, perd l'appétit et la couleur

    devient sombre; pourriture des nageoires et de la

    queue et apparition de taches/ulcères de la peau;fèces blanches et visqueuses/muqueuses;grattement du ventre contre le fond ou

    tremblement; l'étape larvaire du parasite sedéroule dans le muscle et peut être vue à travers

    la peau, enroulé ou comme une canne

    Administration dutrichlorfon (en faisant

    attention aux petitspoissons); du

    niclosamide, dulévamisole ou du

    mébendazolemélangés avec les

    aliments

    La maladie

    du ver ancre

     Lernaea

    cyprinacea

    Copépode

    parasitaire

    Le parasite visible sur la peau, la tête enfoncéeprofondément dans les tissus des hôtes;

    hémorragies et blessures ouvertes sur l'endroitinfecté; perte de poids; respiration difficile;

    lenteur; parties rouges; ulcères; perte d'écailles;pourriture des nageoires; grattement etaccrochement parfois verticalement ou le ventre

    vers le haut; longueur du parasite 5 à 22 mm

    Bain dans KMnO4 ou0,8-1,1% NaCl

    (KMnO4 peut êtremortel pour les petitspoissons aux dosages

    requis pour tuer Lernaea)

    TrichodinoseTrichodina

    sp.Parasite

    protozoaire

    La mucosité couvre la peau comme lebrouillard, les nageoires se fixent et sont

    dénudés du tissu

    Bain dans 250 m/litrede formol pendant 15

    min

    ScolexScolex

     pleuronectisHelminthes

    parasitesL'infection se produit généralement dans

    l'intestinAucun indiqué

    CryptobioseCryptobia

    sp.Parasite

    protozoaire

    Coloration foncée; production excessive demucus; apparition des fois de lésions sur la peausuivies de la perte d'écailles; respiration difficileou rapide; réduction d'appétit et perte de poids;

    infections bactériennes secondaires dans lesstades avancés provoquent des taches pales ou

    rouges sur la peau et une pourriture de la peau etdes nageoires

    Traitement avec duformaldéhyde (250

    ml/litre) ou dumalachite vert (Vert

    de malachite)10mg/litre; la mise despoissons infectés dansun bain d'eau douce

    ou traitement avec desagents antibactériens

    efficaces

    CaligusCaligus

    longipedisCopépodeparasitaire

    Perte d'appétit; natation léthargique; productionexcessive de mucus; surface du corps bosselée

    Immersion despoissons infectés dansde l'eau douce (rend le

    parasite transparentvisible); bain dans 150

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    ppm H2 02 pendant 30minutes

    Fournisseurs d'expertise en pathologie

    Les organismes suivants sont des exemples de sources où de l'expertise peut être obtenue:

    Bureau des Pêches et des Ressources Aquatiques.

    The Southeast Asian Fisheries Development Center.

    StatistiquesStatistiques de production

     

    Production mondiale de l'aquaculture (tonnes)

    Chanos chanos

    1950 1960 1970 1980 1990 2000 20100k

    500k

    1,000k

    1,500k

    Source: FAO FishStat

    La production annuelle globale d'aquaculture du chano augmente chaque année depuis 1997; en 2005 elle s'estélevée à presque 595 000 tonnes, avec une valeur presque de 616 millions d’USD. Les plus importantsproducteurs étaient les Philippines (289 000 tonnes), l'Indonésie (254 000 tonnes) et le Taiwan province deChine (50 000 tonnes).

    Marché et commercialisation

    Les producteurs du chano ne vendent pas souvent les poissons directement aux consommateurs, mais à traversdes coopératives, courtiers, revendeurs, collecteurs ou grossistes et détaillants. En général, la majorité desproduits de la pêche sont vendus sur les marchés d'enchère par des distributeurs, courtiers, grossistes oucoopératives à de plus petits marchands, et puis à des détaillants.

    De plus en plus, une grande quantité de la récolte du chano est transformée en produits à valeur ajoutée:produit fumé, séché, mariné (saumuré, adouci), fermenté avec du riz, et conservé en boîtes ou en bouteillesdans divers modèles (modèle saumoné, modèle de sardine, modèle espagnol, fumé dans l'huile, etc...).Certaines compagnies aux Philippines produisent actuellement des pavés congelés du ventre et du dos duchano, et même de la tête et de la queue. Le chano est exporté sous différentes formes: congelé rapidement,

    séché, conservé en boîte, fumé ou mariné.

    Les Philippines ont enregistré une exportation de plus de 17 040 kg de produits de chano à l'UE en 2002, d'unevaleur de 58 000 USD. Tandis que le Taiwan province de Chine se concentre sur les produits traités et à valeurajoutée destinés à l’export aux les Etats-Unis d’Amérique. Ll'ndonésie a renforcé ses exportations en stocks de

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    http://www.seafdec.org/seafdec_n/default.asphttp://www.bfar.gov.ph/

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    naissains, issus des écloseries d'élevage, vers le reste des pays de la région Asie-Pacifique pour leur utilisationcomme appât pour le thon, ainsi que pour davantage de grossissement.

    Situation et tendancesRecherche et développement

    La réussite de la ponte induite et l'élevage larvaire du chano ont été réalisés, la première fois, àSEAFDEC/AQD en 1976-1978. Le premier cycle de reproduction du chano en captivité a été accompli àAQD quand la progéniture d'une femelle sauvage induite pour pondre en 1978 a frayé en 1983. Depuis lors,les poissons chano ont atteint la maturité et ont frayé dans les cages flottantes, étangs, et bassins cimentés enPhilippines, à Taiwan province de Chine, Hawaï, et en Indonésie. Depuis la mise au point de la technologied'élevage larvaire en 1984, la production d'alevins s'est considérablement intensifiée, ce qui a, non seulementrendu l'approvisionnement en chano suffisant pour les fermiers à Taiwan province de Chine, mais a égalementouvert un marché d'exportation vers les pays voisins.

    Jusqu'ici aucune recherche technique et scientifique intéressante n'a été enregistrée dans les principaux paysproducteurs du chano autres que la politique et la gestion liées à la recherche effectuée par le WorldFishCenter, le Centre de Développement des Pêches de l'Asie du Sud-Est (SEAFDEC) du Département de

    l'Aquaculture (AQD) et le Bureau de la recherche agricole et le Bureau des pêches et des ressources aquatiques(BFAR du Ministère de l'agriculture des Philippines).

    Le Taiwan province de Chine, cependant, a récemment développé une souche améliorée de chano par leprocessus de reproduction sélective ayant pour résultat une génération F1 de couleur dorée innovée par unpisciculteur du secteur privé; en conséquence, une fois commercialisé, ce produit va connaître des prix plusélevés que la souche d'origine de couleur argentée.

    Perspectives de développement

    Le développement des systèmes d'élevage plus efficaces a mené à une augmentation de la production duchano, qui continue de s'accroître.

    La diversification de l'aquaculture à Taiwan province de Chine a préparé, en quelque sorte, le terrain pourdonner la priorité à d'autres espèces de poissons marins à haute valeur commerciale, ce qui a influencé ledéveloppement de l'industrie du chano.

    On se basant sur les tendances actuelles, on s'attend à ce que la production aux Philippines (qui a développé sessystèmes traditionnels d'élevage du chano d'étangs piscicoles basés à terre d'eau saumâtre à des cages marinesdans les communautés côtières par l'établissement des parcs de mariculture) grimpe de 289 000 tonnes en 2005

    à 369 000 tonnes en 2010. En supposant que la population philippine a atteint 84 millions en 2005, avec uneconsommation de chano par personne de 2,5 kg/an, le besoin total en chano serait de 210 000 tonnes. Avec laproduction réelle de chano enregistrée en 2005 qui est de l'ordre de 289 000 tonnes, il y aurait un surplus deproduction estimé à 79 000 tonnes. En Indonésie, dans les écloseries d'arrière-cour la production d'alevins dechano est devenue une industrie rurale. La majorité de ces écloseries sont, par la suite, passées à la productiond'alevins des espèces de poissons marins à haute valeur.

    Perspectives du marché

    La vente des produits de chano contribue énormément à la durabilité de l'industrie aquacole dans les principaux

    pays producteurs: l'Indonésie avec ses exportations de production d'alevins, le Taiwan province de Chine avecles produits à valeur ajoutée et les Philippines avec les produits frais entiers et traités vendus sur les marchésd'intérieur et d'exportation.

    L'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce GATT/OMC, l'imposition de restrictions commercialesFAO Fisheries and Aquaculture Department

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    et des normes de biosécurité et de contrôle de qualité de l'UE/US affectent sensiblement les pays producteurs etsont considérés comme un fardeau supplémentaire s'ajoutant aux coûts de production.

    Bien qu'actuellement les principes d'HACCP sont strictement respectés allant de la ferme piscicole jusqu'autraitement du produit (commercialisé localement ou destiné à l'exportation) dans les principaux paysproducteurs, les pisciculteurs et les transformateurs considèrent ces principes comme un autre entrave auxéchanges commerciaux instaurées par les pays importateurs industrialisés.

    Recommandations

    Quelques recommandations:

    La création de marchés, au niveau local et à l'étranger, pour les produits à valeur ajoutée comprenant lechano désossé serait profitable. Jusqu'ici, les Philippines est le seul pays dans le monde qui produit lechano désossé. La promotion des flux de distribution des poissons désossés dans les marchés locauxserait également rentable.L'investissement dans la formulation d'aliments pour réduire les coûts de production. Le dosage desbesoins quotidiens exacts pour refléter les besoins réels en aliments est nécessaire.

    La réduction des intermédiaires commerciaux entre le producteur et le consommateur. Á travers lescoopératives, les producteurs devraient être incités à vendre leur production directement aux détaillants,évitant ainsi, les circuits traditionnels de vente.L'allocation d'investissements publics pour les unités d'après récolte.

    Problèmes et contraintes majeursLes problèmes et contraintes majeurs dans l'élevage du chano peuvent être résumés comme suit:

    Les producteurs et les consommateurs ont tiré bénéfice de la nouvelle technologie; néanmoins, latechnologie de stock de reproduction demeure incertaine et l'approvisionnement en alevins n'est pas

    totalement contrôlé.Le chano restera un poisson de consommation traditionnel aux Philippines, Indonésie et Taiwanprovince de Chine; cependant, les générations jeunes mangent de moins en moins le chano à cause de sachair osseuse; ce qui rend difficile la création de nouveaux marchés.La cherté des terres et la valeur relativement faible du chano obligeront les pisciculteurs à introduire denouvelles technologies en vue d'augmenter la productivité unitaire.L'aquaculture de chano ne dépendra plus uniquement de la productivité naturelle; l'utilisation d'alimentsformulés deviendra la norme.La création de plusieurs écloseries est prévue, notamment en Indonésie et à Taiwan province de Chine.Ceci, en plus de la technologie de ponte améliorée, diminuerait éventuellement les coûts des alevins.

    De nouveaux produits doivent être développés, connus en leur faisant de la publicité et commercialisés.Vu l'augmentation de la production des alevins du chano dans les écloseries, les fingerlings deviendrontde plus en plus disponibles pour l'industrie des poissons-appâts.Davantage de recherche et de développement concernant la commercialisation et le traitement du chanorestent souhaitables.

    Pratiques pour une aquaculture responsable

    Vu la demande du marché mondial, les principaux pays producteurs de chanos ont récemment développé desprocédures de gestion qui tiennent compte de la qualité et de la sécurité des produits alimentaires. Au niveau dela ferme piscicole par exemple, les Philippines sont conformes aux exigences aquacoles minimales du HACCP,

    allant de la production d'écloserie jusqu'à la récolte, avant que les produits de chanos ne soient traités pour leurexportation. Le Taiwan province de Chine a introduit l’éco-étiquetage afin d'exporter les produits traités demarque de chanos, alors que l'Indonésie assure la qualité d'alevins du chano lors de leur exportation vers lespays asiatiques voisins et les accompagnent de certificat sanitaire. La traçabilité dans l'utilisation desantibiotiques et des produits vétérinaires non réglementés est déjà strictement imposée dans ces pays.

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    Liens utiles

    Aquafind

    Aquatic Animal Pathogen and Quarantine Information System - AAPQIS

    Aquatic NetworkFAO Fisheries and Aquaculture Department

    http://new_window%28%27http//www.aquanet.com/','biblio',tl,lo,di,st,mn,sc,rs,wd,hi);http://new_window%28%27http//www.aapqis.org/v2/Default.aspx','biblio',tl,lo,di,st,mn,sc,rs,wd,hi);http://new_window%28%27http//www.aquafind.com/info/news.php','biblio',tl,lo,di,st,mn,sc,rs,wd,hi);

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    Database on Introductions of Aquatic Species - DIAS

    FAO FishStatJ – Universal software for fishery statistical time series

    GLOBEFISH

    Network of Aquaculture Centres in Asia-Pacific - NACA

    World Aquaculture Society - WAS

    http://new_window%28%27http//www.was.org/','biblio',tl,lo,di,st,mn,sc,rs,wd,hi);http://new_window%28%27http//www.enaca.org/','biblio',tl,lo,di,st,mn,sc,rs,wd,hi);http://new_window%28%27http//www.globefish.org/','biblio',tl,lo,di,st,mn,sc,rs,wd,hi);http://www.fao.org/fishery/statistics/software/fishstatj/frhttp://www.fao.org/fi/website/FIRetrieveAction.do?dom=collection&xml=dias.xml&xp_detail=med&lang=fr