Evolution Du Metier Btp

L E S M T I E R SD U S E C T E U RD E L A C O N S T R U C T I O N

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ISBN 978-2-7336-05936ISSN 1771-9275

Les Rfrentiels des mtiers cadresLes mtiers du secteur de la construction

Association Pour lEmploi des Cadres51, boulevard Brune 75689 Paris Cedex 14

Les Rfrentiels des mtiers cadres sont une publication de lApec.

Les Rfrentiels des mtiers cadres sont des outils destins aux tudiants, aux cadres et aux acteurs de la communication.

Ils permettent :- de mieux connatre et faire connatre les mtiers cadres dune fonction, dun secteur ou dun domaine en volution au moyende fiches mtiers,- didentifier les entreprises o sexercent ces mtiers,- de fournir des informations pratiques permettant au lecteur daller plus loin dans la recherche dun emploi ou pour pourvoirun poste.

Ils sont raliss partir de lanalyse :- des offres demploi confies lApec et parues dans la presse et sur Internet,- dinterviews de DRH, de responsables oprationnels et de cadres,- de rencontres entre professionnels.

Dans la mme collection- Les mtiers du secteur de limmobilier- Les mtiers de la logistique et du transport- Les mtiers du multimdia- Les mtiers de lenvironnement- Les mtiers de la finance et de la comptabilit- Les mtiers des fonctions commerciales et marketing- Les mtiers de lagroalimentaire- Les mtiers de lassurance- Les mtiers de la fonction ressources humaines- Les mtiers des tlcoms- Les mtiers de linformatique- Les mtiers de la fonction achats- Les mtiers de la fonction tudes, recherche et dveloppement- Les mtiers du secteur sanitaire, social et mdico-social- Les mtiers de la fonction production industrielle- Les mtiers de la fonction communication- Les mtiers du secteur de lnergie

Les mtiers cadres du secteur de la construction

Cet ouvrage est cr linitiative de lApec, Association pour lemploi des cadres, rgie par la loi du 1er juillet 1901. Il sagitdune uvre collective, lApec en a la qualit dauteur.

LApec a t cre en 1966 et est administre par les partenaires sociaux (MEDEF, CFE-CGC, CFDT CADRES, UGICA-CFTC, UCI-FO,UGICT-CGT).

Toute reproduction totale ou partielle, par quelque procd que ce soit, sans lautorisation expresse et conjointe de lApec, eststrictement interdite et constituerait une contrefaon (article L122-4 et L 335-2 du code de la proprit intellectuelle).

Ont particip son laboration :Au Dpartement tudes et recherche de lApec :Brigitte Bos, manager du ple tudes,Sylvie Delattre, responsable des tudes mtiers,Florence Kremer Eichacker, charge dtudes.et Blue-search Conseil, cabinet de conseil en ressources humaines.

Avril 2010

L E S R F R E N T I E L S D E S M T I E R S C A D R E S

Apec - Rfrentiel des mtiers cadres du secteur de la construction 1

L E S M T I E R S C A D R E SD U S E C T E U RD E L A C O N S T R U C T I O ND E S M T I E R S E N D V E L O P P E M E N T

U N D OM A I N E D C O U V R I R

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2 Apec - Rfrentiel des mtiers cadres du secteur de la construction

SOMMAIRE

INTRODUCTION

ENTREPRISES ET CADRES DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION Les acteurs du secteur p. 8

Les volutions du secteur et des mtiers cadres p. 17

LES FICHES MTIERS Les organigrammes p. 29Organigramme type dun grand groupe de BTP p. 30Organigramme type dune PME du BTP p. 31Organigramme type dune entreprise de production de matriaux p. 32Organigramme type dune grande agence darchitecture p. 33

Les cartographies p. 35Les mtiers de la construction par famille p. 36Cartographie des mtiers par dure dexprience p. 37Cartographie des mtiers par fourchette de rmunration p. 38Cartographie des mtiers par type demployeur et niveau dintervention p. 39

Mtiers de Direction p. 41N 1 Directeur dagence BTP p. 43N 2 Directeur commercial BTP p. 49N 3 Directeur technique BTP p. 55N 4 Directeur dexploitation BTP p. 61N 5 Directeur de travaux p. 67

Mtiers de lexcution et des chantiers p. 73N 6 Chef de chantier p. 75N 7 Conducteur de travaux p. 81N 8 Responsable de production de matriaux p. 87

Mtiers de la matrise duvre et des tudes p. 93N 9 Architecte p. 95N 10 Ingnieur dtudes BTP p. 103N 11 conomiste de la construction p. 109N 12 Ingnieur gomtre topographe p. 117

Mtiers des services techniques p. 123N 13 Coordonnateur SPS p. 125N 14 Ingnieur QHSE BTP p. 131N 15 Ingnieur matriel BTP p. 137N 16 Acheteur BTP p. 143

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Mtiers des services supports p. 149N 17 Responsable de programmes immobiliers p. 151N 18 Juriste BTP p. 157N 19 Ingnieur commercial BTP p. 163

POUR ALLER PLUS LOIN Syndicats professionnels p. 171Associations et fdrations professionnelles p. 171Organismes institutionnels p. 173tablissements de formation p. 175Publications p. 181Sites Internet p. 183

ANNEXES Abrviations et sigles p. 187Lexique p. 188


INTRODUCTION

Aprs plusieurs annes de croissance dans lensemble de ses segments (btiment, travauxpublics/gnie civil, matriaux), le secteur de la construction connat depuis 2008 un retour-nement de conjoncture qui saccompagne dun net ralentissement de son activit.

Dans ce contexte, les entreprises du secteur de la construction rvisent leurs priorits. Ellesdoivent ainsi adapter leurs mtiers aux mutations du march, faire voluer leurs organisa-tions et leurs ressources humaines, adapter leurs processus de production de nouveauxenjeux.

Les volutions conomiques (la crise), rglementaires (en France et en Europe) et techni-ques (problmatique HSE, performance nergtique, nouveaux matriaux, coconstruc-tion) constituent des dfis relever.

Ce rfrentiel mtier rpond une triple vocation : prsenter une cartographie des principaux acteurs intervenant dans une opration deconstruction : la matrise douvrage (publique et prive), la matrise duvre (architectes,conomistes de la construction, socits dingnierie et bureaux dtudes techniques), lesentreprises de construction et les services (techniques, supports, contrle),

montrer au travers de 19 fiches mtiers les grandes volutions du secteur et les enjeuxauxquels les entreprises et les cadres doivent faire face, en soulignant les impacts en ter-mes de formations et de comptences ncessaires,

les 19 mtiers analyss sont regroups dans quatre grandes familles, les mtiers de direc-tion, lexcution et les chantiers, la matrise duvre et les tudes, les services techniqueset les mtiers supports. Chaque fiche propose un descriptif dtaill de la fonction, desprofils recherchs et une illustration par des tmoignages de cadres et des offres demploi.

Le rfrentiel des mtiers cadres du secteur de la construction vient sajouter la collectiondes rfrentiels mtiers dite par lAPEC.

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ENTREPRISES ET CADRESDU SECTEURDE LA CONSTRUCTION


LES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION

Le secteur de la construction regroupe le secteur destravaux publics et du btiment, et concourt la rali-sation de structures et dinfrastructures destines auxparticuliers, aux entreprises et aux collectivits.

Il rpond des besoins essentiels de la vie quotidienne(se loger, se dplacer) et est trs solidaire de sec-teurs en amont (matrise duvre, production de mat-riaux et de matriels de construction) et en aval (pro-motion immobilire, services financiers). De ce fait,la sant conomique de la construction est troite-

ment lie lenvironnement conomique et juridiquesur les plans national et international.

Le secteur de la construction appartient au secteursecondaire : proche du domaine industriel, il occupeun poids essentiel dans la vie conomique et socialefranaise.

Il demeure le premier secteur dactivit franais et lepremier employeur du pays avec 1 472 000 salaris en2007.1

LES GRANDS DOMAINES DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION

Le btiment et les travaux publics constituent lesgrands domaines du secteur : ltude prend galementen compte celui des matriaux de construction (indus-trie des carrires et matriaux de construction) troi-tement dpendant du secteur de la construction.

Le btiment

Le btiment est lactivit qui contribue le plus fortementau chiffre daffaires du secteur de la construction.

En 2007, sur un total de 217 468 millions deuros, lebtiment a gnr 169 128 millions deuros de chiffredaffaires.2

Lactivit du btiment comprend deux grands domai-nes : la construction neuve et lentretien-rnovationdu patrimoine existant.

Outre la distinction traditionnellement opre entreconstruction neuve et entretien-rnovation de bti-ments existants, le btiment est segment autour desprincipaux marchs suivants : le logement (qui comprend le secteur locatif aid etle secteur libre, et distingue le logement individueldu logement collectif),

le secteur entreprises, qui inclut les bureaux, les com-merces, les btiments agricoles et industriels,

le secteur de ltat et des collectivits locales, quicomprend les btiments scolaires, culturels, sanitai-res, judiciaires

Les travaux publics

Les travaux publics concourent la ralisation de lappa-reil de production et des infrastructures ncessaires lconomie du pays et au maintien de leur prennit.

1. Source : EAE 2007, Chiffres & Statistiques, n 58, aot 2009, Commissariat gnral au dveloppement durable.2. Commissariat gnral au dveloppement durable, Entreprises de construction : rsultats de lEAE 2007, Chiffres et statistiques, n 58, aot 2009.

Source : FNTP 2009

Travaux lectriques13 %

Gnie civil et autres17 %

Travaux routiers35 %

Filire eau et fluides18 %

Terrassements17 %

Rpartition de lactivit du march intrieurselon la nature des travaux


Les activits de travaux publics peuvent tre regroupesen diffrentes familles correspondant la nature desouvrages et des travaux raliss. On distingue ainsi : les ouvrages dart et dquipement industriel, les terrassements gnraux, les fondations spciales, sondages forages, les travaux souterrains, les travaux en site maritime ou fluvial, les routes, arodromes et travaux analogues, les travaux de voies ferres, les travaux dhygine publique et de pose de canalisa-tions diverses,

les travaux lectriques de rseaux, de centrales etdquipements industriels et tertiaires.

Les matriaux de construction

Situ en amont de la construction, le secteur des mat-riaux en constitue lun des principaux fournisseurs. Ilregroupe lensemble des activits qui permettentlexploitation de gisements de ressources naturelles et la

fabrication de matriaux destination des entreprisesde construction.

La production de matriaux est compose de deux grandsples : lexploitation de gisements permettant lextractionou lexcavation de matriaux bruts (pierre, ardoise,kaolin, calcaire industriel) ou leur recalibrage enfonction du produit souhait (sable, granulats). Laproduction et le traitement sont gnralement ralisssur le site dextraction,

les matriaux transforms dans les entreprises/pardes entreprises dont la production est exclusivementdestine au secteur comme les tuiles, les briques, leciment, les diffrents types de btons, le pltre, lesproduits disolation (laine de roche, laine de verre) ou ldification douvrages (piliers ou poutres en bton,balcons prforms). Au sein de cette catgorie, cer-taines entreprises adoptent un positionnement encoreplus spcifique : celui des produits innovants et tech-nologiques (tuiles photovoltaques, matriaux auto-nettoyants ou dpolluants).

Classement des principaux groupes de production de matriaux

TROIS GRANDES CATGORIES DACTEURS

Les acteurs du secteur de la construction participentdirectement ou indirectement lamlioration de lam-nagement de lespace, de lurbanisation et des condi-tions de vie.

Au sein du secteur de la construction, il existe troisgrandes catgories dacteurs ayant chacune une fonctionbien spcifique dans llaboration dun ouvrage :

la conception , en charge de la direction globale desprojets de construction, soit llaboration des cahiersdes charges des ouvrages et le pilotage global des pro-grammes jusqu la livraison au client,

la construction , catgorie qui englobe les entreprisesde construction charges driger des ouvrages,

les services techniques qui interviennent en supportau cours du processus de construction.

Entreprises CA en M(2008)Effectif

s Pays

Saint-Gobain matriaux de construction 43 800 2 09 175 France

Holcim 25 157 90 000 France

Cemex 21 700 50 000 Mexique

Lafarge 19 033 84 000 France

Heidelberg Ciment 14 870 60 841 Allemagne

Italcimenti (groupe) 5 776 22 243 Italie

Ciments franais (filiale dItalcimenti) 4 685 18 363 France

Ymeris 3 402 16 000 France

Vicat 2 136 6 655 France

Ciments Calcia 949 1 492 France

Source : Rapports annuels des entreprises 2008


Rpartition des acteurs au sein de ces grandes fonctions

La matrise douvrage

La matrise douvrage donne les ordres et finance lesprojets.

Le matre douvrage est ou reprsente la personne morale,prive ou publique pour le compte de laquelle sont rali-ses les oprations de construction, cest--dire le clientfinal.

Il a pour mission de dfinir lobjectif du projet, le calen-drier et le budget qui y est consacr.

Il est lorigine de lexpression fonctionnelle desbesoins, reprsente lutilisateur final de louvrage, et

ce titre, en assure la rception et lentretien annuel (silen est le propritaire ou sil a reu mandat pour le faire).Aprs le lancement dun appel doffres, il est charg deslectionner le ou les matres duvre du projet (cabi-nets darchitectes, bureaux dtudes).

Une fois le budget prvisionnel fix, il conclut les mar-chs avec les matres duvre, procde au paiement etrceptionne les travaux.

Son mtier couvre lensemble des actions lies la ra-lisation dun ouvrage.

Missions gnrales du matre douvrage

Les diffrents matres douvrage : les promoteurs privs du secteur rsidentiel, les constructeurs de maisons individuelles, les promoteurs et les constructeurs privs du secteurnon-rsidentiel,

les matres douvrage de logements sociaux destinsau locatif et laccession la proprit,

les matres douvrage privs dots dun patrimoinedexploitation,

les matres douvrage privs dots dun patrimoinedexploitation et dinvestissement,

ltat et Administrations centrales, les collectivits locales/territoriales, les entreprises de service public.

Conception Construction Services techniques

Matres douvrage

Publics ou privsMatres duvredexcution

Organismes de contrle,danalyse technique

et dexpertise

Matres duvre

Cabinets darchitectesEntreprises de construction Organismes de certification

Bureaux dtudes techniques

(prix mthodes, structures,..)Entreprises de fabrication

de matriauxCabinets de conseil en BTP

Loueurs et distributeursde matriel

Source : Apec

Conception du programme

Recueil des besoins Dfinition fonctionnellede louvrage

Fixation du budgetet des dlais de livraisonsouhaits.

Lancement des appelsdoffres/consultations

Formalisation des documentsde consultation

Publication des appelsdoffre

Analyse des rponses Slection des fournisseurs

Gestion commerciale

Ngociation et conclusiondes contrats

Suivi de la relation commerciale(rglement des lots livrs)

Rception de louvrage raliset rglement du solde.

Source : Apec


Les principaux acteurs de la matrise douvrage

La passation des marchs peut rpondre une com-mande prive ou publique. La commande prive est rgiepar le droit priv et engage la personne physique oumorale commanditaire des travaux. Dans le cadre dunecommande publique, il existe plusieurs modalits poursolliciter les matres duvre pour la conception, la ra-lisation ou mme lentretien dun ouvrage.

Les marchs publics sont des contrats conclus titreonreux avec des personnes publiques ou prives par despersonnes morales de droit public (collectivits territo-riales, tat, tablissements publics) pour lacquisition deprestations de service, de fournitures ou de travaux. Cescontrats autorisent les commanditaires faire intervenirune entreprise prive dans la ralisation de louvrage.

Source : Groupe Moniteur 2010

tatCollectivitsterritoriales

EPICEPIC

Rgiesmunicipales

OPAC

Communes

Syndicatsintercommunaux

Dpartements

Rgions

Hpitauxpublics

OfficespublicsdHLM

Ministres

tablissementspublics

damnagement

SNCF

EDF

GDF

Entreprisespubliques

Libre Rglemente

SA dHLM

Socitsdconomie

mixte

Particuliers

Industriels

Commerants

Matrise douvrage

PrivePublique

Dfinition dun march public I. Les dispositions du prsent code sappliquent aux marchs publics et aux accords cadres ainsi dfinis :Les marchs publics sont les contrats conclus titre onreux entre les pouvoirs adjudicateurs dfinis larticle 2et des oprateurs conomiques publics ou privs, pour rpondre leurs besoins en matire de travaux, de fourni-tures ou de services.Les accords cadres sont les contrats conclus entre un des pouvoirs adjudicateurs dfinis larticle 2 et des opra-teurs conomiques publics ou privs, ayant pour objet dtablir les termes rgissant les marchs passer au coursdune priode donne, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas chant, les quantits envisages.II.-Les marchs publics et les accords cadres soumis au prsent code respectent les principes de libert daccs la commande publique, dgalit de traitement des candidats et de transparence des procdures. Ces principes per-mettent dassurer lefficacit de la commande publique et la bonne utilisation des deniers publics. Ces obligationssont mises en uvre conformment aux rgles fixes par le prsent code.

Source : Code des marchs publics, d. 2006, rvise le 05/09/2009.


Les partenariats public-priv (PPP) permettent une collectivit publique de mandater une entreprisesur une mission globale de financement, conception,

construction, gestion des quipements publics (hpi-taux, coles, prisons, routes) ou infrastructures deservice public.

La matrise duvre

La matrise duvre conoit techniquement et coor-donne la ralisation dun ouvrage conformment la commande du matre douvrage.

Les matres duvre sont des experts capables de traduiretechniquement la commande du matre douvrage. Dslors, ils prennent en charge la conception dtaille delouvrage et le suivi oprationnel des projets de construc-tion : esthtique, intgration dans lespace, spcifica-tions techniques, direction de lexcution

Ils sont chargs du pilotage gnral de la ralisation delouvrage au regard des objectifs et des contraintes vali-ds par le client (sur les plans rglementaires, techni-ques et budgtaires).

Les principaux acteurs de la matrise duvre sont : les architectes, les conomistes de la construction, les bureaux dtudes techniques et les socits ding-nierie.

Les architectes, les conomistes de la construction et lesbureaux dtudes techniques travaillent en collaborationsur les phases de conception et dtudes de faisabilittechnique pralables au lancement des travaux ainsi quleur excution.

Les agences darchitecture sont le plus souvent despetites et moyennes structures, souvent organisesen rseaux, prsentes au niveau local, national, voireinternational.

Dfinition dun partenariat public-priv Le contrat de partenariat permet une collectivit publique de confier une entreprise la mission globale definancer, concevoir tout ou partie, construire, maintenir et grer des ouvrages ou des quipements publics et ser-vices concourant aux missions de service public de lAdministration, dans un cadre de longue dure et contre unpaiement effectu par la personne publique et tal dans le temps.Il a pour but doptimiser les performances respectives des secteurs public et priv pour raliser dans les meilleursdlais et conditions les projets qui prsentent un caractre durgence ou de complexit pour la collectivit : hpi-taux, coles, systmes informatiques, infrastructures.

Les avantages de cette forme nouvelle de contrat sont multiples : lacclration, par le prfinancement, de la ra-lisation des projets ; une innovation qui bnficie la collectivit par le dynamisme et la crativit du priv ; uneapproche en cot global ; une garantie de performance dans le temps ; une rpartition du risque optimale entresecteur public et priv, chacun supportant les risques quil matrise le mieux.

ce titre, le contrat de partenariat vient complter et enrichir la panoplie des outils de la commande publique enFrance.

Source : MINEFI, Mission dappui la ralisation des contrats de partenariats, www.ppp.bercy.gouv.fr

Source : Groupe Moniteur et MARCO 2008, Explorimmo.com

Rpartition des matres duvre

conomistesde la construction

7 %Bureaux

dtudes techniqueset socits dingnierie

19 %

Architecteset architectes dintrieur

74 %


Les agences de grande taille sont gnralement organi-ses de manire internaliser toutes les comptences dela matrise duvre. Lensemble des mtiers y est repr-sent : architecte, urbaniste, ingnieur dtudes, voireconomiste de la construction.

Cette organisation permet lagence de fournir unerponse globale aux appels doffres : proposition deschoix esthtiques, tudes (techniques et chiffrage),direction de lexcution (travaux).

Les plus petites structures se concentrent davantage sur laconception (tudes esthtiques, tudes davant-projet)et sur le pilotage des projets en phase dexcution.

Dune manire gnrale, les architectes et les urbanistesont pour mission de traduire la commande du matredouvrage et den estimer la faisabilit technique. Ils inter-viennent en qualit de directeur de projet dans les phasesde conception et de direction de lexcution des projets deconstruction, de rnovation ou damnagement.

Si les architectes sont lis lacte de construire, lesurbanistes sont davantage centrs sur lespace et sonamnagement, en particulier dans le domaine urbain(quartiers, villes). Ils interviennent beaucoup plus enamont pour analyser les impacts socio-conomiques,dmographiques et environnementaux des projets dam-nagement.

Classement mondial des plus grandes agences darchitecture

Les architectes La vocation de larchitecte est de participer tout ce qui concerne lacte de btir et lamnagement de lespace ;dune manire gnrale, il exerce la fonction de matre duvre.Outre ltablissement du projet architectural, larchitecte peut participer notamment aux missions suivantes : amnagement et urbanisme, y compris llaboration de plans, lotissement, laboration de programme, prparation des missions ncessaires lexcution des avant-projets et des projets, consultation des entreprises,prparation des marchs dentreprises, coordination et direction des travaux, assistance aux matres douvrage, conseil et expertise, enseignement.

Source : article 2 du Code des devoirs de larchitecte

Rang Entreprise Pays

Effectifs

1 Gensler tats-Unis 1 360

2 Aedas Royaume-Uni 1 250

3 Foster & Partners Royaume-Uni 1 067

4 HOK tats-Unis 1 022

5 Nikken Sekkei Japon 985

6 Skidmore Owings & Merill tats-Unis 880

7 RMJM Royaume-Uni 840

8 BDP International Royaume-Uni 785

9 IBI Group Canada 780

10 HKS tats-Unis 762

35 Valode et Pistre France 250

52 AREP Group France 200

78 Arte Charpentier France 122


Source : Building Design in Le Moniteur.fr : Milena Chessa, art. : Les 100 plus grandes agences darchitecture au monde, 08/01/2009

Les conomistes de la constructionLes conomistes de la construction peuvent faire partiedes cellules tudes de prix des grandes agences darchi-tecture ou des socits dingnierie, travailler dans lesentreprises de construction (bureau dtudes de prixintgr) ou appartenir des structures indpendantes(cabinets dconomistes de la construction).Ils ont pour mission le calcul des cots des activitsde construction : les quantits de matriaux et la mainduvre ncessaires la ralisation dun ouvrage.Leur intervention, non obligatoire dans un chantier,garantit le respect des cots, des dlais et de la qua-lit du travail.

Les socits dingnierie et les bureaux dtudestechniques spcialistes de lamnagement et de laconstructionLes socits dingnierie et les bureaux dtudes tech-niques tudient, conoivent et font raliser en tout oupartie dun ouvrage. Leurs missions consistent, parexemple, concevoir un hpital, une usine, un pontou un barrage (conception, calculs et plans dtaills),puis en contrler la construction.

Classement des 15 premires socits dingnierie exerant dans lamnagementou la construction et tablies en France (selon le chiffre daffaires)

Source : LUsine nouvelle, N 3166, 22 octobre 2009

Les entreprises de construction

Les entreprises de construction sont des structures detailles varies : TPE, PME, grandes entreprises ou grandsgroupes. Elles sont charges de la ralisation de tout oupartie des travaux sur une opration de btiment ou detravaux publics.

Les diffrentes activits de la construction comprennent :

le gros uvre correspond lensemble des lmentsconstituant la structure lourde dun btiment : fonda-tions, murs, planchers,

le second uvre couvre tout ce qui ne fait pas partiedu gros uvre, donc tout ce qui ne constitue pas lastructure porteuse dun btiment,

les quipements techniques : chauffage, fumisterie,climatisation, lectricit, plomberie, sanitaires,

les finitions et la dcoration.

Nom de lentreprise Nationalit CA 2008 (millionsdeuros)Effectif2008

Technip France 7 500 23 000

Sogeti High-Tech (Cap Gemini) France 1 550 20 000

Degremont (Suez Environnement) France 1 014 4 600

Assystem France 672 9 500

Egis Groupe France 505 7 300

Spie Oil & Gas Services (Spie) France 430 4 000

SNC Lavalin SAS (SNC Lavalin) Canada 344 1 315

Groupe Ginger France 283 2 450

Litwin (Bateman Litwin) Afrique du Sud 247 300

Systra (SNCF, RATP) France 241 1 800

Coteba France 182 1 259

Setec Groupe France 170 1 500

Iosis Groupe France 158 1 120

Ingerop Groupe France 152 1 550

Doris Engineering France 143 891


Les entreprises rpondent aux commandes lances parles matres duvre (marchs publics ou privs). Aprsavoir effectu les propositions techniques en phasedappel doffres, elles sont charges des travaux enphase dexcution pour livrer des ouvrages conformesaux critres de qualit, de scurit, de cots et de dlaisdfinis au cahier des charges.

Parmi les entreprises de construction existantes, ontrouve :

des grands groupesCes socits sont de trs grande taille (suprieures 10 000 personnes) et denvergure internationale. Ellessont gnralement prsentes sur lensemble des sp-cialits du btiment et des travaux publics (amnage-ment, rnovation, construction). Elles peuventaussi prendre en charge des activits connexes commelexploitation de concessions ou la gestion immobi-lire. Ces groupes dtiennent parfois un portefeuilledactivits plurisecteurs et sont prsents, par exemple,dans les mdias, la communication ou les tlcoms,

des entreprises gnrales qui prennent en chargelintgralit de la ralisation des travaux (chantierstous corps dtat). Si certaines dentre elles disposentde comptences TCE, dautres ne ralisent quune par-tie des travaux de construction, mais sont habilites superviser lactivit dautres entreprises spcialisesdans des travaux spcifiques (charpentes, lectricit,plomberie), cest la matrise duvre dlgue,

des entreprises spcialises par corps dtat, notam-ment les corps dtat techniques et les oprations degros uvre (terrassement, faades, clt et couvert).Ces dernires sont charges de raliser les fondationset lenveloppe des btiments. Dautres entreprises sontgalement spcialises dans les corps dtat secon-daires : le gnie lectrique, la plomberie ou le chauffage,par exemple.

Ces deux derniers types dentreprises sont gnralementstructurs en agences spcialises par zone gographi-que ou par produit. En raison de la forte concentrationqui caractrise le secteur de la construction, il est fr-quent que ces PME, lorigine indpendantes, soientdevenues des filiales de grands groupes.

Classement des principales entreprises de BTP en France

*Source CA : rapport annuel 2008Source : Moniteur.fr : base entreprises mise jour du classement des entreprises du BTP 2008. Rubrique : premiers btisseurs en Europe/France

Le groupe Bouygues, un exemple de pluri-activitLe groupe est actif dans les mdias, les tlcoms, limmobilier et la construction. Au sein du secteur de la construc-tion, il est prsent dans les diffrents segments du march de la construction : le btiment les travaux publics et lesconcessions (autoroutes, tramways).Par le biais de son rseau de filiales, il est capable de dcliner ses prestations un niveau : local, rgional, na-tional, europen ainsi qu ltranger. Bouygues sest ainsi manifest par des ralisations marquantes en France,telles que la Grande Arche de la Dfense (1989), le pont de Normandie (1995) ou plus rcemment le Znith deStrasbourg (2007). linternational, des ralisations importantes comme le mtro de Sydney (2000), les diguesdu port de Tanger (2007) ou la restauration de luniversit de Moscou (2000) contribuent renforcer sa notorit.

Le groupe Vinci, un exemple dactivit spcialiseCr en 1889, le groupe Vinci a acquis une notorit forte dans lensemble des spcialits de la construction. Pr-sent dans lensemble des mtiers du btiment des travaux publics, il est galement connu pour ses ralisations etlentretien des infrastructures dans les secteurs de lnergie et du transport (autoroutes, parkings). ce titre,il occupe une position de leader en tant quoprateur priv de concessions. Le groupe Vinci est dot dun rseaude filiales puissant, lui permettant une prsence forte en France et linternational. Lintgration de la socitDumez au groupe Vinci a largement contribu cette expansion. Des ralisations denvergure comme lamnage-ment du Grand Louvre, la basilique de Yamoussoukro () tmoignent de son savoir-faire en matire de grandsprojets.


Les services techniques et de contrle

Dautres acteurs interviennent dans le cadre dactivitsdassistance technique, de conseil et de contrle.

Les socits de conseil en BTPLventail des prestations proposes est trs vari. Enlien avec lactivit travaux des entreprises de BTP, ellesinterviennent en amont des chantiers sur la dconstruc-tion, la dmolition, le dsamiantage ou la gestion desdchets. Elles assistent les matres douvrage ou lesmatres duvre dans leurs choix (conseil en gestion deprojet, en achat, appui juridique). Cest par exemplele cas des cabinets de conseil en BTP ou de conseil enorganisation industrielle.

Les cabinets dexpertiseCe sont gnralement de petites structures, comme lescabinets de gomtres, de contrle technique ou decoordination sant protection scurit (SPS ou CSPS),mais certains groupes sont galement prsents dansce domaine, par exemple le rseau des Apave et lebureau Veritas. Les cabinets dexpertise disposent deconnaissances trs pointues dans leurs domaines decomptences : immobilier, foncier, juridique, HSE(hygine, scurit et environnement). Ils ralisent destravaux de veille et de conseil, dtudes spcifiques(tudes, dessins techniques, plan cadastral), decontrle rglementaire, de contrle technique, de per-

formance nergtique et tablissent des diagnosticset des rapports.

Les organismes de certification (Afaq, Afnor, Quali-bat)Ils interviennent en appui conseil lors du montage desdossiers de certification de process qualit (ISO 9001pour le management de la qualit, ISO 14000 pourlenvironnement), dun contrle technique (perfor-mance nergtique, amiante) ou lors dun contrle dela bonne application des directives rglementaires enmatire de scurit et de respect de lenvironnement.

Les loueurs et les distributeurs

Ces sont les entreprises (par exemple Loxam, Kiloutou,Lon Grosse) fournissant aux entreprises du btimentet des travaux publics le matriel ncessaire la rali-sation des chantiers (machines, chafaudages, barriresde scurit). Elles sont charges de lachat, du renou-vellement et de lentretien dun parc de matriel. Lesloueurs peuvent tre spcialiss dans du gros matriel(chafaudages, camions, tractopelles), du petit mat-riel (perceuses) ou avoir un catalogue multiproduit.Le recours aux loueurs permet aux entreprises dexter-naliser leurs cots damortissement et de maintenance,mais aussi dviter limmobilisation durable du matrielet de sadapter aux alas des chantiers (climatiques,techniques).

Rang Entreprises du BTP

CA 2008* (en millionsd)

Expertise

1 Vinci Construction 15,7 BTP

2 Colas 12,8 TP

3 Bouygues Construction 9,5 BTP

4 Eurovia 8,2 TP

6 Eiffage Construction 4,1 BTP

7 Eiffage TP 3,9 TP

8 Soletanche Freyssinet 2,5 TP

9 Groupe Fayat 2,3 TP

10 Spie Batignolles 1,8 BTP

11 SADE 1,1 TP

12 NGE 0,9 TP

13 Demathieu et Bard 0,7 BTP

14 Lon Grosse 0,6 BTP

15 Rabot Dutilleul 0,6 Btiment


LES VOLUTIONS DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTIONET DES MTIERS CADRES

Le BTP, un des secteurs clefs de lconomie en France,a t touch de plein fouet par un effondrement de sonactivit en 2008, aprs une dcennie de croissance. Cerepli conjoncturel se conjugue diffrentes volutionsstructurelles : transformation des marchs, volutionsdmographiques, renforcement rglementaire impo-sent aux entreprises du secteur de sajuster ce nouvelenvironnement.

Elles devront ainsi adapter leurs mtiers pour rpondreaux exigences du march, renouveler leurs organisa-tions, intgrer ces nouveaux enjeux dans leur proces-sus de production.

ADAPTER LEUR MTIER LVOLUTION DES MARCHSET DU CADRE RGLEMENTAIRE

Aprs une phase de croissance jusquen 2007 danslensemble des filires (btiment : logement rsidentiel,bureaux, travaux publics et gnie civil) et des marchs(construction neuve, rnovation/amnagement), lesacteurs de la construction doivent dsormais faire face un fort repli dactivit. Le secteur du BTP vit de pro-fonds changements et les entreprises doivent tre enmesure de rpondre de nouvelles contraintes.

La monte en puissance des donneursdordre publics

On assiste depuis quelques annes la volont de ltatde relancer les commandes publiques afin de soutenirlactivit du BTP. Celles-ci correspondent de grandsprojets damnagement ou dinfrastructure dcids parltat, les collectivits locales ou les entreprises publi-ques. Citons parmi les grands chantiers lancs rcem-ment la rhabilitation des universits (Plan campus),des hpitaux (Plan hpital 2007/2012), le dveloppe-ment du logement social, lamlioration des tablisse-ments pnitentiaires et des rseaux de transport.

Ces projets doivent conduire les entreprises du secteur mobiliser leurs quipes afin de saisir les opportunitsreprsentes par ces marchs.

Une partie des ressources des entreprises (forces com-merciales, quipes juridiques) est ainsi sollicitepour apprhender les procdures de passation des mar-chs publics qui sont de plus en plus contraignantes.Le dveloppement de la commande publique saccom-pagne en effet de procdures dappels doffres trsrglementes et complexes auxquelles les entreprisesde la construction doivent sadapter.

Les PPP (partenariats public-priv) existent en Francedepuis 2004 et sont considrs par les grandes entrepri-ses franaises de TP et de gnie civil comme pouvant

avoir un impact sur lavenir des marchs. Cette volutionentrane une responsabilit plus importante de lentre-prise. Elle ncessite la mise en place dune organisationplus transversale et des formations sur lensemble de lachane de production : le marketing (tudes de faisabi-lit, gestion de projets), la conception et le montage deprojets, lingnierie financire, la gestion et la mainte-nance des ouvrages, la matrise juridique des contratsde maintenance.

Une stratgie pour contrer lrosiondes marchs traditionnels

Jusquen 2007, le secteur de la construction (btimentet travaux publics/gnie civil) a connu une progressioncontinue des mises en chantier et des investissements.

partir de 2008, lactivit gnrale du secteur sestglobalement ralentie, en particulier dans le secteur dubtiment. Cette filire est ainsi affecte par une baissedes chantiers de construction neuve et de locaux non-rsidentiels. La filire travaux publics et gnie civil agalement connu un net repli ds 2008.

La morosit actuelle sexplique par une dgradation desmarchs traditionnels : si la commande publique cher-che relancer le secteur, le domaine de la constructionneuve et des locaux non-rsidentiels (bureaux, en par-ticulier) est en crise.

Pour maintenir leur position, les entreprises doiventidentifier de nouveaux relais de croissance. Elles se sont renforces sur un nouveau segment demarch : lentretien, la rnovation et lamnagementdu bti.

Certaines dentre elles ont investi le march delcoconstruction, tir en particulier par les nou-velles rglementations (nouvelles normes, mesu-res dincitation fiscale). De fait, la pression


environnementale , si elle prsente des contraintespour les entreprises du secteur, leur offre aussi denouveaux dbouchs.

Le secteur de lingnierie franaise spcialis dans laconstruction et la conception dinfrastructures bnfi-cie, quant lui, dun relais de croissance dans ledomaine du nuclaire civil (projet de construction denouveaux EPR, de dmantlement de centrales).

La croissance internationale a, dans un premier temps,compens pour partie latonie du march domestique.Si les grands groupes franais de BTP (Bouygues, Eif-fage, Vinci) sont depuis longtemps des groupesmultinationaux, ils ont cherch tendre leur sphredinfluence sur des marchs prsums en croissance.Citons par exemple lAsie, le Moyen-Orient, la Russie etlAmrique du Sud.

Une complexification des programmesde construction

Le montage des oprations de construction est devenuplus contraignant pour lensemble des acteurs du sec-teur : matres douvrage, matres duvre, entrepre-neurs, entreprises de services (bureaux de contrle, denormalisation)

Ces entreprises doivent notamment faire face :

une pression administrative plus forte,Les acteurs (matres douvrage, matres duvre, entre-preneurs) ont d faire face une multiplication desprocdures administratives. Les appels doffres sont deplus en plus dtaills. Les procdures de rdaction decandidature se complexifient, en particulier lorsquilsagit de marchs publics. La traabilit des responsa-bilits entre les diffrents acteurs devient un enjeumajeur pour se prmunir contre les risques juridiques,pnaux et financiers lis une opration de construc-tion. Cela se traduit concrtement par une multipli-cation des supports (notes techniques, chiffrages)et des contraintes respecter (scurit, environne-ment).

de nouveaux enjeux lis lenvironnement,Le Grenelle de lenvironnement sest concrtis enoctobre 2009 par un texte de loi (Loi Grenelle 2) quidfinit le plan daction gouvernemental de la Franceen matire de dveloppement durable (rduction desgaz effet de serre, efficacit nergtique).Au cours de cette priode, la mise en uvre de disposi-tifs spcifiques sest amplifie par la mise en place desnormes ISO 14001 (en matire denvironnement), ISO18001 (sur la protection de la sant et de scurit au tra-vail) et du label HQE (haute qualit environnementale).Les matres douvrage, en particulier publics, sont deplus en plus sensibiliss ces problmatiques environne-mentales. Les matres duvre ont pour objectif dint-grer ces nouveaux enjeux leurs propositions. Concevoirun ouvrage conomiquement et techniquement adaptaux besoins du matre douvrage nest plus suffisant.Ils doivent galement tenir compte dun cadre envi-ronnemental de nature esthtique (intgration danslespace urbain), fonctionnel (btiments nergiespositives : utilisation des nergies renouvelables,recyclage de la chaleur) ou technique (constructionen bois, en PVC).Les entrepreneurs sont confronts quant eux unedouble contrainte : adapter leurs offres aux critresenvironnementaux demands, mais galement justi-fier du bon respect des procdures internes en matirede sant, dhygine et de scurit des salaris sur leschantiers en phase de ralisation.Pour rpondre ces enjeux, des acteurs spcialiss sedveloppent (socits de contrle et de conseil)ncessitant des experts (ingnieurs dtudes spciali-ss, ingnieurs QSE) capables de conseiller sur lesdiffrents aspects du management environnemental(juridiques, techniques, managriaux, qualit),

une concurrence plus importante lors des phasesdappels doffres.Depuis le milieu des annes 2000, la contraction descarnets de commandes a stimul la concurrence entreles diffrents acteurs. Les donneurs dordres sont ainsien capacit de faire pression sur les prix.

Deux volutions majeures dans le domaine de la commande publiqueLe fonctionnement des marchs publics se rpartit en deux grands domaines. Au lieu de recourir des comptences internes (services gnraux), ltat, les collectivits locales ou les entreprisespubliquespeuvent dsormais faire appel la procdure des marchs publics (cf. loi MOP) pour des marchs de travaux(construction), de fournitures (matriel destin lAdministration) ou de services (nettoyage). Elle peut galementutiliser des conventions (dlgations de service public) pour accorder le droit une entreprise tierce de construire, greret exploiter un bien de service public pour une dure limite (concession, affermage, rgie intresse). Depuis lordonnance du 17 Juin 2004 sur les contrats de partenariat, la commande publique dispose galementdu pouvoir de dlguer, sous un mme mandat (global), la conception, la ralisation, lentretien et lexploitationdun ouvrage. Elle confie ainsi un entrepreneur ou un groupement dacteurs privs (architecte, entrepreneur,etc.) la ralisation de louvrage dans son intgralit, sa maintenance et la jouissance pour une priode dtermine.


Matres duvre et entrepreneurs doivent ds lorsarbitrer entre dlivrer une offre au prix le plus bas( au moins disant ) ou fournir une prestation pluschre mais plus qualitative, se rapprochant des crit-res dfinis dans le cahier des charges initial ( aumieux disant ). Il sagit assurment dun choix diffi-cile dans le contexte de ralentissement conomique.

Ngocier le virage europen : les enjeuxdes nouvelles rglementations.

LEurope est depuis longtemps un enjeu important pourles entreprises de la construction. De fait, les diffrentes

rglementations et directives rcentes ont structur lemarch intrieur et stimul la comptitivit entre lesentreprises des tats membres.

La directive de services Bolkestein concerne, entre autres,le secteur de la construction, en particulier pour sesactivits de services ; elle dfinit les rgles concurren-tielles entre les entreprises au sein de lUnion euro-penne. Cette directive prsente des atouts mais gale-ment des contraintes pour les entreprises du secteur dela construction.

Atouts et contraintes de la directive de services Bolkenstein

La directive produit de construction (DPC) fixe, quant elle, le cadre gnral sur les caractristiques techni-ques des produits destins la construction. Ce labeldfinit prcisment les exigences essentielles que doi-vent respecter les produits (matriel lectrique bassetension, eau potable, quipements sous pression)pour pouvoir circuler et tre commercialiss danslespace europen : lhygine, la sant et lenvironne-ment, la scurit dutilisation, la protection contre lebruit, les conomies dnergie et isolation thermique.

Les Eurocodes, eux, visent lharmonisation des normesde construction des ouvrages. Mis en application en2010, ils permettront davoir un rfrentiel communpour le calcul de la structure des ouvrages, afin dva-luer leur niveau de rsistance et de scurit (scuriten cas dincendie, rsistance au risque sismique et auxcatastrophes naturelles).

Enfin, suite au protocole de Kyoto sur le dveloppe-ment durable, entr en vigueur en 2005, le lgislateur

europen harmonise galement le cadre juridiqueappliqu aux normes thermiques et lefficacit ner-gtique des btiments.

Lensemble de ces dispositifs rglementaires constituedes points de repre importants pour les entreprises dela construction qui voluent sur le march europen. Ilrevt galement une certaine complexit et prsente descontraintes pour les plus petites dentre elles. Le respectde ces dispositifs ncessite en tous cas un renforcementdes comptences juridiques au sein des organisations.

De fait, des mtiers dexperts spcialiss se dveloppentsur des activits de conseil et de formation, la fron-tire entre le droit europen et le management de laconstruction.

Confrontes un environnement conomique instable et de nouvelles contraintes, les entreprises de la construc-tion sont dores et dj engages dans une adaptation deleurs organisations.

ASSURER LADAPTATION DES ORGANISATIONSLes mutations du secteur de la construction ont eu unimpact fort sur le mode de management des entre-prises. Celles-ci ont choisi en consquence de se recen-trer sur leurs ples dexpertise, daccrotre leur visi-bilit et dadapter leurs organisations aux nouveauxenjeux.

Une concentration du secteur dans chacunedes filires de la construction

Le secteur de la construction est par tradition trs ato-mis. Coexistent ainsi quelques grands groupes et untissu de PME locales.

Principaux atouts Contraintes matriser

Possibilit de lancer et de rpondre des appels doffres lchelle europenne.

Dynamisation et mise en concurrence de la rechercheentre les laboratoires et les bureaux dingnierieeuropens.

Existence dun march en Europe de lEstdynamique en matire de projets dquipements(privs et publics), dinfrastructures de transports, etc.

Ncessit de matriser la qualit des ralisationset des partenariats inter-entreprises.

Matrise des impacts de la concurrence des entrepriseseuropennes en France.

Risque de perte dindpendance de certains matresduvre et possibilit pour des grands groupespromoteurs ou entrepreneurs de monter au capital.


Afin de rsister la pression concurrentielle, les entre-prises du BTP se sont organises et ont fait voluer leursstratgies dorganisation selon trois axes.

Un recentrage des grands groupes sur leur curde mtier.Les grands acteurs du secteur se dtournent dunecroissance horizontale (matrise de plusieurs domai-nes dactivit) au profit dune croissance verticale leurdonnant la possibilit de matriser tous les maillonsdune filire. Par exemple, la plupart des grands grou-pes ont cherch intgrer lensemble des mtiers dela construction. limage de Bouygues Construction,les grands groupes sont ainsi capables de rpondre lensemble des problmatiques de construction (bti-ment, gnie civil, travaux publics) : constructionneuve, non-rsidentielle, habitat social, grands pro-jets et ouvrages dart linternationalLes autres activits (travaux de construction spcifi-ques, second uvre) sont en revanche externalisesdans des filiales ou chez des prestataires spcialiss.

Une optimisation de la prsence locale.Lensemble des acteurs de la construction sest attachces dernires annes consolider sa prsence lchelle locale. Ainsi, la priode rcente a t mar-que par des vagues dabsorptions, de rachats de PME(indpendantes ou filiales de concurrents). titre dexemple, le groupe Spie Batignolles a racheten septembre 2009 le groupe familial Malet, spcialisdans les travaux routiers. Dans le domaine des mat-riaux, le groupe Holcim a fait lacquisition en octo-bre 2009 des sites industriels de Cemex Australia afinde renforcer sa prsence sur le territoire.Dans le domaine de lingnierie et des grands bureauxdtudes, on assiste la fusion de deux grands groupesdingnierie : Iosis, spcialis dans la construction, etEgis, expert dans les infrastructures (octobre 2009).En 2010, le fruit de cette alliance devrait aboutir lacration dune filiale commune ddie la conceptionspcialise dans le dveloppement durable.Il en est de mme pour les structures de taille plusrduite comme les agences darchitecture. Ces derni-res sont nombreuses nouer des partenariats pourmutualiser leurs comptences et accrotre leurs chan-ces dans le cadre dappels doffres, notamment enphase de concours.

Un positionnement sur des marchs de niche.Certaines entreprises (en particulier les PME) font,quant elles, le choix de se positionner sur des seg-ments de march haute valeur ajoute ou trs sp-cialiss (par exemple : construction complexe, pro-duits innovants, coconstruction).Dans le gros uvre, on peut citer les entreprises quise sont spcialises dans la construction en bois. Dansle second uvre et les corps dtat techniques, lesnergies renouvelables (olien, solaire) crent desopportunits pour les entreprises spcialises dans legnie climatique.

Gagner en efficacit par une rationalisationde lorganisation interne

Dune faon gnrale, les entreprises sont en train dvo-luer dune organisation pyramidale vers une organisa-tion en rseau, afin de gagner en ractivit et en flexi-bilit.

Concrtement, cela passe par :

une structuration de lorganisation par ple dactivit,Lorganisation interne des entreprises sadapte leurstratgie commerciale et suit ainsi le mouvement derecentrage sur leur cur de mtier, sur la volont decroissance externe et/ou sur lexploration de nouvellesniches.Les entreprises voluent peu peu vers des organi-grammes structurs par grandes activits ayant sou-vent le statut de filiales.Les grands groupes en sont une bonne illustration : ontrouve en gnral un organigramme central de typeholding structur par grandes directions (exploitation,tudes, commercial), qui ctoie un organigrammeoprationnel structur par domaines dactivits (habi-tat social, construction non-rsidentielle), secteursgographiques (groupes de dpartements, rgions),types de produit (bton arm, ciment) ou par typesdtablissement (antennes commerciales, agences detravaux, sites dexploitation).

la centralisation des services supports et loptimisa-tion du rseau dexploitation,Les grandes structures (grosses PME, filiales de grandsgroupes) recherchent de plus en plus matriserleurs cots dexploitation et crer des synergiesentre leurs entits dconcentres. On observe ainsiune tendance la centralisation des fonctions sup-ports : les services ddis aux tudes, aux achats et la maintenance (matriel) tendent ainsi tremutualiss entre les antennes commerciales, au mmetitre que les ressources humaines ou les servicesgnraux.Le rseau dexploitation, bas sur des antennes com-merciales, se structure de plus en plus par centres deprofit en fonction de chaque potentiel de march.Ce modle dorganisation permet aux directions com-merciales et aux directions dexploitation de mesurerla rentabilit de chaque site et deffectuer des choixen matire de sous-traitance, dinvestissement ou derepositionnement gographique de certaines activitscommerciales (produits, prestations),

le dveloppement du mode projet,Le dcloisonnement des fonctions, le dveloppe-ment des systmes dinformation (progiciels de ges-tions, outils de GPAO ou de GMAO) et la mise enplace de systmes de management par la qualitimposent un mode de fonctionnement transversalaux entreprises.


Par ailleurs, les matres duvre (cabinets darchitectes,bureaux dtudes) et les entrepreneurs doivent articulerractivit dans leurs propositions et personnalisation deleurs prestations. Le mode projet permet alors doptimi-ser les budgets et les ressources humaines en fonctionde lactivit de lentreprise,

la standardisation des process de fonctionnement parla qualit.Les annes 2000 ont t marques par le dveloppe-ment des systmes de management par la qualit. Cesderniers visent optimiser lorganisation et les pro-cessus de fonctionnement dans une optique client/fournisseur. La plupart des entreprises du BTP ontadopt ces pratiques : certaines laborent des syst-

mes maison permettant de cartographier les proces-sus ; dautres cherchent sinscrire dans des standardslabors par des organismes de certification tels quelAfnor. Ainsi, on note que le systme de managementglobal via la norme ISO 9001 a connu un succs impor-tant ces dernires annes. Les systmes ddis lenvironnement (ISO 14001) ou la scurit (ISO18001) sont encore mergents dans la pratique et sur-tout appliqus dans les grands groupes.

La crise vcue par lensemble du secteur devrait treloccasion pour les entreprises du secteur de revoir leurorganisation, de mutualiser et rduire certains cots etde repenser leur systme qualit.

VOLUER VERS LA CONSTRUCTION RENTABLE

Dans un contexte conomique plus difficile, la construc-tion rentable suppose de la part des entreprises unevigilance tout au long de la chane de ralisation.

Vers un marketing de la construction

Trois fonctions sont alors plus fortement concernes parla monte en puissance dun marketing stratgique : lecommercial, les tudes R&D et les oprations (travaux,production industrielle).

Concrtement, les entreprises doivent sinvestir danstrois grands chantiers :

amliorer leur connaissance des clients et desmarchs,Le marketing, traditionnellement intuitif dans le sec-teur de la construction, devient plus analytique ;certains groupes nhsitent plus crer des quipes deveille march et concurrentielle.

stimuler linnovation produit,La dtection de nouveaux dbouchs conduit lesentreprises mener des recherches approfondies sur leplan technologique. Il peut sagir dinnovation sur desprocds (construction en prfabriqus), des mat-riaux (bton prcontraint, dcoratif, haute perfor-mance), ou lutilisation de nouvelles nergies (photo-voltaque, gothermie, biomasse).

concevoir des prestations packages .De plus en plus, les directions commerciales desgrands groupes laborent des offres globales lies laconception dun ouvrage. Cest le cas par exemple desoffres en conception ralisation ou des partenariatspublic-priv. La tendance est galement au dveloppe-ment de services connexes la construction tels queles prestations services associes la ralisation dunouvrage (conseil juridique, technique ou fonctionnel,services aprs-vente, etc.).

Optimiser les stratgies et le cotde sous-traitance.

Le secteur de la construction connat aujourdhui un dve-loppement contrast des stratgies de sous-traitance etdexternalisation.

Les tudes techniques : entre externalisation etinternalisation de la sous-traitance.Les matres duvre cherchent se concentrer sur laconception fonctionnelle et technique des ouvrages. lexception des grandes agences darchitecture, ilsexternalisent les prestations dtudes techniques dansdes bureaux dtudes.La tendance sinverse pour les entreprises de construc-tion : elles souhaitent matriser leurs processus deconception (en phase de concours ou de candida-ture) et privilgient linternalisation des tudes tech-niques.

La ralisation des travaux : de lexpertise techniqueau management des prestataires.Dans la filire travaux (conducteur de travaux, chefde chantier), les cadres se dtachent peu peude lingnierie technique pour se concentrer sur desactivits de management (contrle de gestion, pla-nification, reporting). La pression des cots tantimportante, les stratgies de sous-traitance sont defait trs dveloppes (mise en concurrence desdiffrents prestataires). Cela implique une collabo-ration plus troite avec la direction des achats pourslectionner, valuer et diriger des prestatairesexternes.

Sadapter linformatisation des appareilsde conception et de production

Le dveloppement des nouvelles technologies de linfor-mation a gnr de nouvelles mthodes de travail.


Le dploiement des systmes dinformation ou lamatrise de linformation.Les progiciels de gestion intgrs (Peoplesoft, SAP)ont permis de dcloisonner les diffrents mtiers dusecteur. Les cadres ont d sadapter de nouvellesmthodes de travail (travail mutualis, traabilit delinformation, raccourcissement des dlais) et unchangement de culture.

Le dveloppement des systmes dinformationmtiers ou la matrise de lactivit.Ces systmes (outils de GPAO, GMAO) permettentdamliorer la capacit danticipation et de dcisiondes cadres exerant dans les antennes commercia-les, sur les sites de production Ils permettent uneplus grande ractivit dans les prises de dcision,une capacit synthtiser et analyser des indica-teurs de performance (prix, dlais, rythme de pro-duction).

Lamlioration des outils destins la conceptionou la matrise des risques de conception.Aprs la rvolution CAO/DAO (CAO : conceptionassiste par ordinateur, DAO : dessin assist parordinateur) dans les annes 1990, architectes etingnieurs dtudes doivent sadapter aux outils demodlisation des structures en trois dimensions etde prvision de leurs comportements selon diversscenarii, comme par exemple les catastrophes natu-relles.

Intgrer la monte en puissancedes problmatiques HSE

Les annes 2000 ont t caractrises par une forte prisede conscience de la part des entreprises des enjeux lis aurespect des conditions dhygine, de scurit et denviron-nement.

Le secteur de la construction, limage de lensemble delindustrie, a t largement affect par le renforcementdu cadre lgislatif dans ce domaine.

Lexploitation des sites de production (chantiers,carrires, centrales bton) doit respecter lenvi-ronnement immdiat (habitation, quartier).Les entreprises sont de plus en plus impliques dans lecontrle et la prvention des risques sanitaires, corpo-rels et environnementaux. Elles doivent rpondre uncertain nombre dexigences en matire de gestion desdchets : rduction, recyclage, bilan carbone

Sur le plan social, une attention particulire est por-te lamlioration des conditions de travail. Lesentreprises doivent respecter un certain nombre de nor-mes en matire de prvention daccidents du travail(scurisation des zones dexploitation, coordination SPS,port des quipements de protection, propret des sites).

Ainsi se sont dvelopps et renforcs les audits ralisspar des organismes de contrle (Apave), de certifica-tion (Afnor) ou des dpartements qualit internes auxentreprises.

UN SECTEUR CONFRONT DE NOUVEAUX ENJEUXEN MATIRE DE CONSTRUCTION

En quelques annes, la faon de concevoir un ouvrage aprofondment volu. Lacte technique de construiresinscrit dsormais dans une optique plus large, centresur lensemble du cycle de vie de louvrage et son rapport lenvironnement.

Rapprocher lingnierie de larchitecture

La conception et la ralisation des oprations de construc-tion passent dune logique centre sur louvrage et sescaractristiques techniques une logique plus globaledamnagement et dintgration dans lenvironne-ment.

Lvolution des commandes des matres douvrage et desoffres fournies par les matres duvre va dans ce sens.Par exemple, les montages en conception ralisationintgrent la problmatique damnagement trs enamont de la conception.

Dautres lments viennent renforcer cette tendance :

la fragilit de la filire des matres duvre et ledveloppement de partenariats,Les architectes ont subi fortement le ralentissement descommandes publiques et prives. Mis part les grandesagences qui trouvent des leviers de croissance linter-national, la plupart des agences entrent en concurrencesur les mmes appels doffres. En consquence, les par-tenariats interentreprises se dveloppent entre archi-tectes, ingnieurs dtudes et entrepreneurs.

le dveloppement de plates-formes pluridiscipli-naires,De nouvelles plates-formes pluridisciplinaires cres linitiative des entrepreneurs associant architectes eturbanistes aux quipes dingnieurs facilitent llabora-tion doffres globales ou cls en main. Cette collabora-tion est particulirement favorise par le dveloppement


des projets damnagement, des partenariats public-priv ou des travaux mens en conception-ralisation.

des projets de constructions neuves inscrits danslcoconstruction.La conception dun ouvrage (btiment industriel, loge-ment, quipement collectif) ne sarrte plus lachve-ment des travaux. De plus en plus, lenjeu consistera envisager lensemble de la vie dun ouvrage. Les ma-tres duvre et les entrepreneurs devront effectuer despropositions prenant en compte lensemble de lachane : la conception, la ralisation, lexploitation, ladmolition et surtout les interactions quaura louvrageavec son environnement immdiat. Les problmatiquesdcoconstruction imposeront une mixit des appro-ches dingnierie et damnagement, afin de mieuxvaluer les impacts dun ouvrage sur son environne-ment (esthtiques, fonctionnels, techniques).

Profiter de nouveaux marchs mergents :les projets dquipement, le dveloppementdurable et les services la construction

Sous limpulsion des rcentes mesures gouvernementa-les, les entreprises pourraient lavenir bnficier demarchs en dveloppement.

Les grands projets dquipement, en particulierpublics.Les entreprises du secteur de la construction devraientainsi profiter des retombes des diffrents plans gou-vernementaux engags depuis 2007 dans les domainesde lquipement hospitalier et universitaire.Il en est de mme pour les dispositions contenuesdans les plans de relance dcids en France (et dans laplupart des pays dvelopps) courant 2009 et de cer-tains dispositifs prvus dans le cadre de lempruntpublic en cours de dfinition en France.

Un certain nombre dquipements publics sont concer-ns par lun ou lautre de ces dispositifs : le plan national de rnovation urbaine visant repenser lespace urbain selon des critres de mixitsociale et de respect de lenvironnement,

les projets dans le domaine du logement social etceux relatifs laccession la proprit,

lamlioration de linfrastructure ferroviaire (ligne grande vitesse) et aroportuaire ou des quipementsen matire dnergies renouvelables,

les quipements universitaires (une dizaine de cam-pus transforms),

lquipement public local (stades, patrimoine immo-bilier, etc.),

le gnie civil, en particulier le secteur du nuclaire.

Le dveloppement durable : nouvel eldorado du secteur de la construction.Les nouveaux ouvrages et procds de constructiondevront sinscrire prcisment dans les accords et le

cadre lgislatif du Grenelle de lenvironnement. Btirou rnover durable seront le nouveau credo des entre-prises de construction et des matres duvre.Ceux-ci vont devoir inscrire leur proposition dans unerflexion plus globale lie lamnagement de lespaceurbain ou rural : la collaboration entre tous les mtiersde lamnagement (architecte, topographe, historien,sociologue, designer) devrait ainsi tre renforce pourstimuler linnovation (esthtique, fonctionnelle ettechnique).

Les bureaux dtudes vont devoir sadapter ces nou-velles problmatiques et dvelopper des dpartementsddis ltude de lenvironnement et aux technolo-gies lies au dveloppement durable. Les mtiers delingnierie dvelopperont de nouvelles spcialits (lagothermie, lolien, lnergie issue de la valorisationdes dchets) afin damliorer la performance nergti-que des ouvrages.

Les entrepreneurs et les producteurs de matriauxdevront faire preuve dinnovation en sappuyant surles activits de recherche et de dveloppement (tu-des de structure et de conception, recherche sur lesnouveaux matriaux : matriaux de substitution detype PVC, matriaux haute performance).

Enfin, les conducteurs de travaux et les ingnieurs deproduction (dans les matriaux) seront de plus en plusengags aux cts des ingnieurs qualit, environne-ment, scurit (QSE) dans la certification de leurs pro-cessus de management.

Le conseil auprs des entreprises de la construction.Les partenariats public-priv, la scurit et la prvention,le dveloppement durable, lassistance matrisedouvrage ou matrise duvre autant de domainesqui devraient favoriser lmergence de nouveaux besoins.

Deux grands ples devraient continuer se dvelopperdans le domaine de la prestation : lexpertise avec le dveloppement des structures decertification, de contrle technique et rglemen-taire et de formation sur lensemble des volets lisau secteur de la construction. Des organismescomme lApave ou lAfnor devraient encore renforcerleur activit de formation (qualit, hygine, scu-rit) auprs de leurs clients,

le conseil en matire de montage juridique et finan-cier des oprations de construction (aide la ngo-ciation en marchs privs, expertise en marchspublics). Cette offre concerne la matrise duvre(architectes, bureaux dtudes et entrepreneurs) etla matrise douvrage (publique, prive, ou particu-lire). Lactivit de conseil pourra galement portersur des domaines tels que lorganisation et le reen-gineering (refonte de processus de production,dachat, de maintenance) ou lassistance matriseduvre dans le cadre de projets complexes.


VERS UN REDPLOIEMENT DES FONCTIONS ET DES MTIERS

Lhypothse retenue par la plupart des experts est celle dunecroissance modre des effectifs dans les annes venir.

Sur des marchs en mouvement et fortement concurren-tiels, les entreprises du BTP doivent avant tout dvelop-per des capacits dadaptation aux changements en lar-gissant les comptences de leurs quipes.

Les cadres de direction vont contribuerdavantage linnovation

Dans la construction, linnovation est un moteur de lacroissance. Ce secteur, trs affect par la crise conomiquedevra trouver des relais de croissance, passer dune logiquede rduction des cots une logique dinnovation.

En amont, les directeurs de centres de profit (directeursdagence, directeurs dexploitation) devront mener unerflexion stratgique pour identifier les relais de crois-sance (nouvelles offres ou nouveaux segments de clien-tle) et mesurer linnovation technologique ncessairepour les exploiter.

Deux autres tendances se manifestent.

Le directeur commercial, relais de la stratgie gn-rale de lentreprise.Le directeur commercial devra relayer la direction gn-rale pour explorer de nouveaux gisements de croissance.Deux orientations devraient se renforcer : un directeur commercial plus moteur dans laconqute de nouveaux segments de clientle enparticulier linternational,

un directeur commercial plus proche de la fonctionmarketing.

La synergie entre direction des tudes et directiondes oprations.La monte en puissance des problmatiques de concep-tion devrait avoir pour consquence un largissementdu primtre du directeur technique (avec la r-interna-lisation des tudes de structure) et une collaborationplus intense avec le directeur de travaux afin de stimu-ler linnovation produit et procds. L encore, ce ph-nomne rpond deux objectifs : renforcer la capacitde lentreprise dvelopper une offre forte valeurajoute (produits ad hoc, constructions complexes, pro-duits ou procds innovants) et amliorer larticula-tion entre la conception et la ralisation des oprationsde construction.

Les fonctions tudes et commercial en essor

Les besoins en recrutement des entreprises devraientconcerner les fonctions tudes, R&D et commercial dans uncontexte de concurrence accrue sur les diffrents marchs.

Ils devraient concerner plus prcisment : les ingnieurs tudes de prix dont les missions sten-dent de lamont (conception, fixation de prix) verslaval (suivi et optimisation de prix),

les ingnieurs dtudes techniques, situs linterfaceentre conception et R&D, sollicits pour relever lesdfis techniques des annes venir : innovation dansles procds de construction, dans les types de rali-sation, dans le dveloppement durable,

les ingnieurs experts dans des domaines porteurs outouchs par des rglementations ; par exemple, lesingnieurs en calcul de structures et ceux spcialissdans des crneaux innovants.

Les cadres commerciaux continuent tre recherchs parles entreprises, aussi bien les profils chargs de la vente(montage en avant-vente, prospection et commercialisa-tion) que les chargs daffaires centrs sur le suivi decompte client et la gestion des projets de construction.

Les fonctions dexcution et de chantier :une logique gestionnaire renforce

Lencadrement intermdiaire (conducteurs de travaux,chefs de chantier) devra continuer tre garant du res-pect des cots, des dlais et de la qualit des ralisa-tions.Les missions de contrle de gestion oprationnelle, desuivi budgtaire, de reporting, de planification, demanagement de sous-traitants et de suivi oprationneldes exploitations devraient se renforcer. Il en ira demme pour le temps accord au reporting sur des activi-ts connexes aux oprations : scurit, qualit, environ-nement, etc. Peu peu, ces mtiers doivent passer duneculture de lingnierie celle du management de centresde profit.Nanmoins, ces mtiers restent encore faiblement attrac-tifs, notamment en raison des conditions de travail diffi-ciles.

Lamnagement : une palette de spcialitsqui stend

Avec lessor des enjeux lis au dveloppement durable,les mtiers de lamnagement prennent de limportanceet trouvent de nouveaux terrains dexpression.

Lmergence de doubles profils architecte/ingnieur.De fait, le rapprochement des deux spcialits consti-tue un rel enjeu et devrait permettre une meilleurecoordination entre les travaux de conception techni-que et fonctionnelle des ouvrages. De plus en plus, lesarchitectes devront dvelopper une comptence eningnierie de la construction et en gestion de projetafin de rpondre des oprations conues de faonplus globale.


Les ingnieurs (ingnieurs dtudes, conducteurs detravaux) devront dvelopper des comptences enamnagement, notamment en urbanisme, en architec-ture ou en amnagement dintrieur.En matire de formation, un certain nombre dcolesdingnieurs ont dj dvelopp des partenariats etadapt leurs programmes : cest le cas par exemple delINSA de Strasbourg (cole dingnieurs et darchitec-tes), de lESTP (cole spciale des travaux publics), delcole darchitecture de Lyon qui proposent un doublediplme ingnieur architecte.

Le dveloppement de la cration graphique et dela communication visuelle.Avec le dveloppement des outils de modlisation entrois dimensions, larchitecte dispose de nouveaux outilspour exercer son mtier. Pour une profession qui tradi-tionnellement rencontre des difficults dinsertion sur lemarch du travail, ce sont peut-tre de nouvelles oppor-tunits. Citons en particulier le champ de la conceptionvirtuelle en avant-projet (prconception, modlisationde formes) et de la communication visuelle (crationde planches, de supports commerciaux). Les architectesse trouveraient ainsi linterface des problmatiquesdtudes (pour la conception fonctionnelle des ouvra-ges), commerciales (auprs du client) et marketing (pro-motion du savoir-faire de lagence).

Lessor de lexpertise et du conseil

Management QSE, appui juridique, assistance matrisedouvrage ou matre duvre les mtiers du conseil,de la formation et du contrle devraient se dvelopperdans les annes venir, dans le cadre du renforcementdes rglementations nationales et internationales.

Les mtiers du contrle tendent leurs prrogati-ves la prvention.Les organismes de contrle technique et rglemen-taire se positionnent de plus en plus sur la formationet la prvention des risques. Les coordonnateurs SPSou les ingnieurs scurit devront dvelopper descomptences en matire de veille et de suivi rgle-mentaire, de pdagogie et dingnierie de formation.

Dveloppement des mtiers QSE dans les organisa-tions.Dans les PME du secteur, les systmes de managementpar la qualit, encore assez peu implants, devraient sedvelopper. Lvolution des organisations, les impratifsde transparence en matire sociale, conomique et envi-ronnementale pourraient crer des besoins en termedexpertise QSE, notamment dans les organismes de cer-tification, les dpartements QSE des grands groupes oudes grosses PME (BTP et production de matriaux).

Monte en puissance des mtiers juridiques et desachats.Avec la monte en puissance des marchs publics etdes partenariats public-priv, les juristes spcialissdans la construction devraient trouver des opportuni-ts intressantes aussi bien chez les matres douvrageque chez les entrepreneurs ou dans les socits deconseil spcialises en BTP.La fonction achats est aussi en plein dveloppement :dpassant le seul cadre de la ngociation, les acheteursont pour mission dapporter une vraie stratgie achatsaux entreprises. Les profils recherchs sont non seule-ment des ingnieurs du secteur mais galement desprofils plus gnralistes (gnralement issus dcoles decommerce).

Une volution des profils et ladaptationdes cursus de formation

Les besoins des entreprises voluent sous la pressiondun environnement conomique, technique et rglemen-taire complexe. Pour rpondre ces nouvelles contrain-tes, les directions des ressources humaines du secteurdevront mener un certain nombre dactions telles que : une revalorisation des mtiers de la construction auprsdes tudiants et des diplms dcoles dingnieurs,

des partenariats avec les tablissements de formationinitiale afin que les futurs diplms intgrent les exi-gences du mtier, accdent la polyvalence ou cer-taines expertises,

des efforts de formation continue pour adapter lescadres aux nouveaux enjeux de la profession (manage-ment interculturel, dveloppement durable, nouveauxmatriaux).

volution des missions des cadres du secteur de la construction

Hier(1996 2006)

Aujourdhui(2006 2010)

Demain( partir de 2010/2011)

Fort cloisonnement entreles directions et les spcialitsde la construction

Dcloisonnement des fonctionsDveloppement dquipespluridisciplinaires

Essor du mode projetet des environnements matriciels

Encadrement hirarchique Encadrement hirarchiqueet fonctionnel

Encadrement hirarchique,transverse, fonctionnel et transverse

Gestion technique des tudeset des travaux

Management de centre de profit Management de centre de profitet ax sur loptimisation des cots


Dans les annes venir, les cadres spcialiss dans laconstruction pourront voluer selon trois axes.

La voie managriale.Avec une dominante gestionnaire, les cadres pourrontintervenir en pilotage de centre de profit. Ils se concen-treront sur des activits dencadrement dquipes et decontrle de gestion. Ils pourront galement voluer surdes activits de gestion de projet, en France comme linternational. Ce scnario concerne surtout lvolutiondes mtiers de lencadrement intermdiaire, dans ledomaine des tudes (responsable dtudes, architectechef de projet), des oprations (directeur de travaux,conducteur de travaux) ou de la maintenance (responsa-ble maintenance).

La voie de lingnierie et de lexpertise.Architectes de conception, ingnieurs dtudes techni-ques, conomistes de la construction dvelopperontleurs comptences en ingnierie et pourront ainsi inves-tiguer des crneaux innovants (adaptation aux Euroco-des en matire de calcul de structure, recherche et inno-vation en technologies durables, etc.).

La voie du conseil et de lassistance.Venant de spcialits existantes (tudes techniques,architecture, travaux), ces experts pourront se position-ner sur des crneaux innovants comme le conseil juri-dique, le management de projets internationaux ou lesproblmatiques QSE.Ils pourront accompagner la formalisation dun projetde construction ou intervenir sur des actions de forma-tion ou daccompagnement au sein des entreprises deconstruction.

CONCLUSION

Le secteur de la construction est engag dans un vastemouvement dadaptation de son organisation et de sesmtiers. Les volutions conomiques (la crise), rgle-mentaires (en France et en Europe) et techniques (dve-loppement durable, coconstruction) constituent desenjeux relever. Menaces pour ceux qui ne sadapterontpas, ces facteurs constituent aussi des opportunits dedveloppement pour les entreprises les plus ractives, condition de dvelopper les comptences des quipes.

Dans les annes venir, les grands programmes dinves-tissement de ltat et des collectivits locales secondsle cas chant par des partenaires privs devraient per-mettre aux entreprises du BTP de dcrocher de nouveauxmarchs. Les cadres continuent sadapter ces volu-tions. Ils doivent de plus en plus sinscrire dans une logi-

que dinnovation et de retour sur investissement pourmatriser les cots de conception et de ralisation.

Deux fonctions, tudes et commerciale, devraient pren-dre de limportance dans le futur.

Les mtiers du conseil, de la formation et du contrlepourraient se dvelopper dans le cadre du renforcementdes rglementations nationales et internationales :management QSE, appui juridique, assistance matrisedouvrage ou matre duvre. Enfin, les mtiers tradi-tionnels (directeurs et conducteurs de travaux, cadres dechantier) devraient se renforcer sur leur cur de mtieret profiter du dveloppement de nouveaux marchs (co-construction, dveloppement durable, produits hautevaleur ajoute).

Contrle rglementaire Contrle et assistance au client Prvention, formation, conseil

Forte culture technique Comptences techniqueset gestionnaires

Dveloppement des doublescomptences : management/ingnierie, architecture/ingnierie.

Source : Apec

Hier(1996 2006)

Aujourdhui(2006 2010)

Demain( partir de 2010/2011)

Ap

ec-R

frentielde

smtiers

cadres

dusecteu

rde

laco

nstruc

tion

LES FICHES MTIERS

LES ORGANIGRAMMES

LES CARTOGRAPHIES

LES MTIERS DE DIRECTION

LES MTIERS DE LEXCUTION ET DES CHANTIERS

LES MTIERS DE LA MATRISE DUVRE ET DES TUDES

LES MTIERS DES SERVICES TECHNIQUES

LES MTIERS DES SERVICES SUPPORTS

Ap

ec-R

frentielde

smtiers

cadres

dusecteu

rde

laco

nstruc

tion

LES ORGANIGRAMMES

ORGANIGRAMME TYPE DUN GROUPE DE BTP

ORGANIGRAMME TYPE DUNE PME DU BTP

ORGANIGRAMME TYPE DUNE ENTREPRISE DE PRODUCTION DE MATRIAUX

ORGANIGRAMME TYPE DUNE GRANDE AGENCE DARCHITECTURE


Directeur gnral

Directeur dagenceBTP

Directeur dagenceBTP Matres duvre

Architecte

Directeur commercial(groupe)

Directeur technique(groupe)

Directeur dexploitation(groupe)

Directions supports(achats, matriel)

Acheteur BTP

Juriste BTP

Mtiers supportset directions centrales

Mtiers prsentssur les sites oprationnels

Mtiers prsentsdans les services la construction

Coordonnateur SPSChef de chantier

Directeurde travaux

Directeurtechnique BTP

Directeurcommercial BTP

Ingnieurcommercial BTP

conomistede la construction

Ingnieurdtudes BTP

Conducteurde travaux

Ingnieurmatriel BTP

Ingnieur QHSEBTP

Matres douvrage Responsablede programmeimmobilier

Fournisseurs et sous-traitants

Loueurs de matriel Entreprises de constructionsspcialises (corps dtattechniques, secondaires)

Producteurs de matriaux

Bureau dtudesexternes

Ingnieur dtudesBTP


Ingnieur gomtretopographe

Source : Apec 2010

N.B. : Dans les grands groupes du BTP, deux types dorganigrammes se conjuguent, lun structur par grandes fonc-tions de lentreprise, lautre oprationnel structur par marchs (zones gographique : directions pays, rgionales() ou grandes activits : grands projets, rnovation).

Lgende :Lien hirarchique Lien commercial ou fonctionnel

ORGANIGRAMME TYPEDUN GROUPE DE BTP


Lgende :Lien hirarchiqueLien commercialou fonctionnel

Source : Apec 2010

N.B. : La plupart des PME ne disposent pas de bureau dtudes techniques intgr. Gnralement, les tudes deprix sont ralises en interne et les tudes techniques sont confies des bureaux dtudes externes.

Matres douvrage Responsable deprogrammesimmobiliers

Directeurgnral

Directeurdagence BTP

Directionssupports

Juriste BTP

IngnieurQHSE BTP

Acheteur BTP

Ingnieurmatriel BTP

Directeurde travaux


Matres duvre Architecte Urbaniste






Bureaux dtudesexternes

Ingnieur dtudesBTP


Ingnieur gomtre


Loueurs de matriel Entreprises de constructionsspcialises (corps dtattechniques, secondaires) Producteurs de matriaux

CoordonnateurSPS

Chefde chantier

Chefde chantier

ORGANIGRAMME TYPEDUNE PME DU BTP


Lgende :Lien hirarchiqueLien commercialou fonctionnel

Source : Apec 2010

* Les chefs de sites de production ont un statut dETAM (chef de carrires, chef de centrales bton). Unresponsable de production encadre ainsi plusieurs chefs de sites de production rpartis par zone gographique.

** Les responsables de production ou les chefs de sites de production sont en contact avec les services achats outravaux des entrepreneurs. Plus rarement, ils peuvent galement tre en lien avec les matres duvre.


Loueurs de matriel Autres producteurs de matriaux

Clients** : Entrepreneurs (Groupes, PME) Matres duvre

Directeurde centre de profit

Directeurgnral



Ingnieurdtudes BTP


Directeurdexploitation

Directionssupports

Chef de sitede production*

Ingnieurmatriel BTP

Acheteur BTP

IngnieurQHSE

Responsablede production

Responsablede production



ORGANIGRAMME TYPEDUNE ENTREPRISE DE PRODUCTION DE MATRIAUX


Lgende :Lien hirarchique Lien commercial ou fonctionnel

Bureau dtudes externes

Ingnieur dtudes BTP conomiste de la construction Ingnieur gomtre topographe

Entrepreneurs

Directeur commercial BTP Directeur/conducteur de travaux Directeur technique BTP

Architecteurbaniste

Architecteurbaniste

Clients : matres douvrage

Responsable de programmesimmobiliers

Directeurdagence

darchitecture

Servicessupports

Directeurassoci

Directeurassoci


RessourcesHumaines

Communication

Administrationfinance

Architectechef de projets

Architectede conception

Architectechef de projets

Architectede conception

Dessinateurprojeteur BTP

Ingnieurdtudes BTP

Source : Apec 2010

ORGANIGRAMME TYPEDUNE GRANDE AGENCE DARCHITECTURE

Ap

ec-R

frentielde

smtiers

cadres

dusecteu

rde

laco

nstruc

tion

LES CARTOGRAPHIES

CARTOGRAPHIE DES MTIERS PAR FAMILLE

CARTOGRAPHIE DES MTIERS SELON LEXPRIENCE

CARTOGRAPHIE DES MTIERS SELON LA FOURCHETTE DE RMUNRATION

CARTOGRAPHIE DES MTIERS PAR TYPE DEMPLOYEUR ET NIVEAU DINTERVENTION


N1 - Directeur dagence BTPN2 - Directeur commercial BTPN3 - Directeur technique BTPN4 - Directeur dexploitation BTPN5 - Directeur de travaux

La Direction de la construction

N9 - ArchitecteN10 - Ingnieur dtudes BTPN11 - conomiste de la constructionN12 - Ingnieur gomtre topographe

La matrise duvre et les tudes

N17 - Responsable de programmes immobiliersN18 - Juriste BTPN19 - Ingnieur commercial BTP

Les services supports

Lexcution et les chantiers

N6 - Chef de chantierN7 - Conducteur de travauxN8 - Responsable de production de matriaux

Les services techniques

N13 - Ingnieur matriel BTPN14 - Ingnieur QHSE BTPN15 - Coordonnateur SPSN16 - Acheteur BTP

Source : Apec 2010

CARTOGRAPHIE DES MTIERSPAR FAMILLE


Ouvertaux jeunesdiplms.Moins dun andexprience

Jeunescadres.De 1 5 ansdexprience

Cadresconfirms.De 6 10 ansdexprience

Cadresplus confirms.Plus de 10 ans

Source : Apec 2010

N7 - Conducteur de travaux

N13 - Ingnieur matriel BTP

N16 - Acheteur BTP

N18 - Juriste BTP

N6 - Chef de chantier

N10 - Ingnieur dtudes BTP

N11 - conomistede la construction

N12 - Ingnieur gomtretopographe

N19 - Ingnieur commercial BTP

N8 - Responsable de productionde matriaux

N9 - Architecte

N14 - Ingnieur QHSE BTP

N15 - Coordonnateur SPS

N17 - Responsable de programmesimmobiliers

N2 - Directeur commercial BTP

N3 - Directeur technique BTP

N4 - Directeur dexploitation BTP

N5 - Directeur de travaux

N1 - Directeur dagence BTP

CARTOGRAPHIE DES MTIERSSELON LEXPRIENCE


Source : Apec 2010

De 25 K 30 K De 30 K 55 K De 55 K 75 K De 75 K 100 K Suprieur 100 K

N6 Chef de chantier

N11 conomiste de la construction

N10 Ingnieur dtudes BTP

N14 IngnieurQHSE BTP

N15 CoordonnateurSPS

N7 Conducteur de travaux

N9 Architecte

N18 Juriste BTP

N19 Ingnieur commercial BTP

N8 Responsable de productionde matriaux

N12 Ingnieur gomtre topographe

N13 Ingnieur matriel BTP

N16 Acheteur BTP

N17 Responsable de programmesimmobiliers

N3 Directeur technique BTP

N2 Directeur commercial BTP

N4 Directeur dexploitation

N5 Directeur de travaux

N1 Directeur dagence BTP

CARTOGRAPHIE DES MTIERSSELON LA FOURCHETTE DE RMUNRATION


Mtiers prsents en entreprise

N 1 Directeur dagence BTP

N 2 Directeur commercial BTP

N 3 Directeur technique BTP

N 5 - Directeur de travaux

N 6 Chef de chantier

N 7 Conducteur de travaux

N 8 Responsable de productionde matriaux

N 10 Ingnieur dtudes BTP

N 11 conomiste de la construction

N 13 Ingnieur matriel BTP

N 14 Ingnieur QHSE BTP

N 16 Acheteur BTP

N 17 Responsable de programmesimmobiliers

N 18 Juriste BTP

N 19 Ingnieur commercial BTP

Mtiers prsents chez les prestataires

N 2 Directeur commercial BTP

N 4 Directeur dexploitation BTP

N 9 Architecte

N 10 Ingnieur dtudes BTP

N 11 conomiste de la construction

N 12 Ingnieur gomtre topographe

N 13 Ingnieur matriel BTP

N 15 Coordonnateur SPS

N 18 Juriste BTP

DIRECTION

EXCUTION-CHANTIERS

MATRISEDUVREET TUDES

Evolution Du Metier Btp

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