EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

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Interventions psy en clinique de la DOULEUR I. CONGRES SFD 1. 16 ème réunion annuelle SFD, du 26 au 28 Novembre 1992, Faculté de Médecine des Saint-Pères, Paris Groupe « psychologie et douleur Approches psychologiques du mal de dos : Ecole du dos ? Autres réponses ? I. Salamum, E. Opovhen, M.C. Defontaine-Catteau, A. Violon, P. Rosatti, F. Boureau 2. 17 ème réunion annuelle SFD, du 18 au 20 Novembre 1993, Ancienne Faculté de Médecine, Paris. Groupe « psychologie et douleur ». Atelier « Les accidents de travail » Chronicisation de la douleur et rôle du traumatisme dans les accidents de travail. M.C. Defontaine- Catteau Douleurs chroniques post-traumatiques et logique traumatique. M. Papageorgiou, M.T. Gatt La sinistrose. P. Rosatti Revue de la littérature : notions d’accident et de traumatisme. J. Grisart Clinique psychologique des douleurs hemicorporelles d’origine centrale. MC Defontaine-catteau, Ph. Armignies, E. Boucly, B. Veys, S. Blond 3. 3 ème congrès de la SOFRED, 14 et 15 Octobre 1993 Choc événementiel et douleur. E. Ferragut Avoir mal à l’autre. Le lieu de la douleur. Daniel Sibony 4. 20 ème réunion annuelle SFD, du 28 au 30 Novembre 1996, CNIT La Défense, Paris. 1

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Interventions psy en clinique de la DOULEUR  

I. CONGRES SFD

1. 16 ème réunion annuelle SFD, du 26 au 28 Novembre 1992, Faculté de Médecine des Saint-Pères, Paris

Groupe «   psychologie et douleur   Approches psychologiques du mal de dos : Ecole du dos ? Autres réponses ? I. Salamum, E. Opovhen, M.C. Defontaine-Catteau, A. Violon, P. Rosatti, F. Boureau

2. 17 ème réunion annuelle SFD, du 18 au 20 Novembre 1993, Ancienne Faculté de Médecine, Paris.

Groupe «   psychologie et douleur   ». Atelier «   Les accidents de travail   »

Chronicisation de la douleur et rôle du traumatisme dans les accidents de travail. M.C. Defontaine-CatteauDouleurs chroniques post-traumatiques et logique traumatique. M. Papageorgiou, M.T. GattLa sinistrose. P. RosattiRevue de la littérature : notions d’accident et de traumatisme. J. Grisart

Clinique psychologique des douleurs hemicorporelles d’origine centrale. MC Defontaine-catteau, Ph. Armignies, E. Boucly, B. Veys, S. Blond

3. 3 ème congrès de la SOFRED, 14 et 15 Octobre 1993

Choc événementiel et douleur. E. Ferragut

Avoir mal à l’autre. Le lieu de la douleur. Daniel Sibony

4. 20 ème réunion annuelle SFD, du 28 au 30 Novembre 1996, CNIT La Défense, Paris.

Prise en charge rééducative globale des lombosciatalgies post-chirurgicales chroniques. B. Veys, I. Wanquet, M.C. Defontaine-Catteau, Ph. Armignies, E. Boucly, O. Duneton, N. Buisset, S. Blond, J.L. Christiaens

Axe vertébral, symbolique corporelle et douleur. E. Ferragut

Troubles de la sexualité chez les lombalgiques et les lombosciatalgiques opérés. M.C. Defontaine-Catteau, J.M. Rigot, S. Blond

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Les lombosciatialgies chroniques post opératoires. G. BURLOUX

Pédiatrie et douleur

Constat de nos ignorances. A. Gauvain-Piquard, Unité de psychiatrie et d’oncopsychologie, institut Gustave Roussy, Villejuif.

Recherche en psychiatrie. L’expérience de la fédération française de Psychiatrie. Dr Jean-Michel Thurin

Psychologie et douleur

Douleur et psychiatrie : une épidémiologie en souffrance. Jean Luc Roelandt (Armentières) et Rachet Bocher ( Nantes)

5. 21 ème réunion annuelle SFD, du 26 au 29 Novembre 1997, CNIT La Défense, Paris. «   Les douleurs viscérales   »

Dialogue autour des douleurs somatiques et psychogènes. G. Ostermann-J.D. Nasio

Le syndrome douloureux chronique à la lumière de l’histoire familiale. M. Vannotti

Douleurs d’archives. J. Cooren (Lille)

Douleurs et mémoire : une dimension psychanalytique. G. Burloux

6. 7 ème congrès de la SOFRED, 1997 Aspects psychiatriques de la plainte douloureuse chronique du sujet âgéM. Dousse

Gestion du handicap et de la douleur chronique : approche psychologiqueB. Soulier

Groupe « Psy-douleur » de la SOFRED Traumatisme et douleur« Approche psychosociale du traumatisme » M. DOUSSE« Le médecin, le traumatisme et la douleur » C. Dupuich« Les traumatismes de la vie » S. Chabee-Simper

Un commentaire de psychiatre sur les échelles d’évaluation. M. Dousse

7. 22 ème réunion annuelle SFD, Du 19 au 20 Novembre 1998, Palais des congrès de Versailles

Céphalées et traumatismes crâniens. P. Henry, Bordeaux.

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Douleurs post-traumatiques et relation soignant-soigné. Eric Serra(Uf psychologie de la douleur-CH- Abbeville ; consultation douleur-CHU-Amiens), Mani Sahebjam(Service psychiatrie (Dr Serra) CH Abbeville)

Décompensations post-traumatiques (y compris douloureuses). Stratégies préventives. E. Ferragut, Unité foncftionnelle de Psychopathologie de la douleur-CETD-Hôpital Saint Eloi-CHU- Montpellier.

Prise en charge cognitivo-comportementale d’un syndrome douloureux chronique suite à un accident du travail. J.L. Monestes (UFR de psychologie, laboratoire URECA,UPRES, Université de Lille3, Villeneuve d’Ascq et UF psychologie de la douleur (Dr Serra)-CH Abbeville), E. Serra (UF psychologie de la douleur (Dr Serra)-CH Abbeville), J.C. Darcheville (UFR de psychologie, laboratoire URECA,UPRES, Université de Lille3, Villeneuve d’Ascq)

Douleur et répétition. M.C. Defontaine-Catteau, CETD-Hôpital Roger Salengro, Lille.

Autisme et douleur de l’enfant. Dr Sylvie Tordjman, Pédopsychiatre, PH, Fondation Vallée, Université Paris-Sud, directeur du contrat de recherche sur l’autisme.

Qui souffre de quoi ? Avoir de la douleur- de l’émotion à la parole. Dr Jacques Ascher, psychanalyste (SPP), service d’hématologie adulte du CHRU de Lille (Prs F. Bauters et J.P. Jouet)

Et si le soin infirmier était psychothérapeutique ? M.C. Defontaine-Catteau

Description d’un programme cognitif et comportemental dans un centre de traitement de la douleur. Irène Hughes Richardson

Analyse comportementale, peur de bouger/(re)apparition du mal et réhabilitation comportementale en cas de douleur chronique du bas duu dos. Dr Joan W, S Vlaeyden (lié avec le Département de psychologie médicale, clinique et expérimental de l’université de Maastricht (Pays bas) et l’Institut de recherche et de rehabilitation (IRV) à Hoensbroek (Pays-Bas)

Posters Différences hommes/femmes dans les attentes envers un centre de la douleur. C. Cedraschi, V. Piguet, AF Allaz, J. Desmeules, M. Kondo, P. Dayer, CETD, Genève.

Rôle des événements traumatiques dans le processus d’invalidation lors de syndrome douloureux chronique. . C. Cedraschi, V. Piguet, AF Allaz, J. Desmeules, M. Kondo, P. Dayer, CETD, Genève.

8. 23 ème réunion annuelle SFD, 17 au 20 Novembre 1999, Grand Palais de Lille

Neuropathie et douleurs.

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Retentissement psychologique des douleurs neurogènes. M.C. Defontaine-Catteau, Lille

Groupe psychologie et douleur La douleur dans un centre de brulés. M. Stephant, ClamartPeau et masochisme. JL Pedinielli, Aix-en-ProvenceDouleur et enveloppes psychiques. Christian Guerin, Montpellier.

Posters Efficacité comparée de l’hypnose et de la relaxation sur la douleur articulaire. M.C. Gay, P. Philippot, O. Luminet

9. Congrès 2000   : «   Congrès national de la douleur   » SFD-SOFRED-SETD

Douleur et Psychologie Plaintes douloureuses et psychopathologie. Concepts de baseM.C. Defontaine-Catteau, M. DOUSSE, E.SERRA

II. CONGRES SFETD

10. Congrès 2001   : «   Les facteurs et mécanismes de la chronicisation douloureuse   » SETD Session Médecins

Décodage de la plainte douloureuse chronique : les dimensions psychologiquesAnne-Françoise ALLAZ, Hôpitaux Universitaire de Genève (Suisse)

Chronicité douloureuse et processus de répétitionMarie-Claude DEFONTAINE-CATTEAU, CETD, Hôpital Roger Salengro, Lille

Réunion des GTS Cancer, éthique et psychologie Douleur, souffrances, cancer et groupes de paroleR. Fresco, A. Salimpour, Société Française de Psycho-oncologie, Association Psychologie et Cancers, FNCLCC, Paris 13è

Posters L’anamnèse : le temps de la mémoire (ou lorsqu’une douleur en cache une autre)DEMICK, Toulouse

La prise en compte de la dimension fantasmatique chez les soignants de l’installation de pompes PCA pour des patients en phase palliativeB. Guinot-Nadal, N. Wary, F. Burbaud, B. Devalois, UMSP CHU Dupuytren, Limoges

Contribution à l’étude psychopathologique des céphalées psychogènes

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I. Fennira, M. Abdelmoula, S. Zarrouk, M. Haddad-Triqui, Hôpital La Rabta, CETD, TUNIS

Faire face à la douleur chronique : stratégies de coping spécifiques ou méta-stratégies ?S. Irachabal, M. Laffitau, C. Creach’C, F. Radat, P. Henry, Université Victor Ségalen Bordeaux 2- Laboratoire de Pyschologie, Bordeaux.

Intérêt de la médiation culturelle chez des patients migrants douloureux chroniques (recherche en cours)S. Bouznah, A. Margot-Duclot, C. Lewertowsky, JB. Thiebaut, Fondation Rothschild-CETD- Paris 19è

« Aïe ! ça fait mal ! » : De la plainte à la chronicisation de la douleur.M.C. Mignon, Noisy le Roi

Résistances des soignants à l’utilisation de l’EVA : attitudes et mécanismes psychiques mis en jeuA. Tellier, L. Roux, Vincennes

II. CONGRES SFETD

CONGRES 2002   : Lyon «   Consultations de la douleur   : bilan et perspectives   » SETD

Les consultations de la douleur   : limites et difficultés Le patient douloureux chronique et son thérapeute. Quelles attentes, quelles représentations, quelles demandes ? Christine CEDRASCHI, psychologue clinicienne, (CETD, Hôpital Universitaire, Genève)

Articulation soma/psyché : vécu du patient et points de rencontre entre les thérapeutes. Silla CONSOLI, Psychiatre, (HEGP, Paris)

Consultation de la douleur   : Organisation de la pluridisciplinarité Un psychothérapeute dans une consultation douleur : Pourquoi ? Comment ? Pour qui ? Françoise RADAT, Psychiatre,( Unité de Traitement Des Douloureux Chroniques, Hôpital Pellegrin, Bordeaux)

Actualité scientifique en algologie Douleur et psychologie. Anne Françoise ALLAZ, (Genève)

Douleurs et émotions L’extinction de l’émotion : une vulnérabilité à la psychopathologie. Roland JOUVENT, (CNRS UMR 7593, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris)

Douleur, émotion et communication. Jacques Cosnier,( Université Lumière, Lyon)

Influence des processus émotionnels automatiques sur la perception de la douleur. Léon PLAGHKI, (Cliniques Universitaires Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles).

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GTS   : Douleur et grossesse . L’adolescente accouchant sous X en l’absence d’autorisation parentale et son droit à l’analgésie de convenance. Sophie MARINOPOULOS, Psychologue (CHU de Nantes) et Jean Claude DUCLOY,( Wattignies)

GTS   : Douleur et psychologie . Psychothérapies à médiation corporelle- relaxation- sophrologie- hypnose

Louis DUPONT, (Paris), Catherine LEJOSNE, (Lille), Pascal PICARD, (Clermont Ferrand), Eliane FERRAGUT, (Montpellier), Anita VIOLON, (Bruxelles).

Posters   : Psychologie - Psychiatrie Influence d’un médecin psychiatre sur la prise en charge de douleurs rhumatologiquesCANTAGREL N., LESTRADE C., CONSTANTIN A.(Hôpital Rangueil, Toulouse)L’hypno-analgésie : un remaniement de la composante affective de la douleur ?FAUXPOINT J. et KELLER P. (Unité C.H.E.R., Clinique de l’Hypnose, Bordeaux), BIOY A. et NEGRE I. (CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre)De la nécessaire collaboration entre psychologue et somaticien dans le champ de la douleur chroniqueADAM V. (CRLCC Alexis Vautrin, Vandoeuvre Les Nancy), MELINE S. (Hôpital Belle-Isle, Metz)Le symptôme douloureux chronique comme réactivation après-coup d’un vécu traumatique non élaboré pendant l’enfance. A propos du syndrome de la Belle au BoisBROCQ H., PEDEUTOUR P., ROSSET M.J., RIOU S.,MILLETRE-BERNARDIN M., MACHER P., MEMRAN N. (CHU, Nice)Essai de protocolisation de la prise en charge psychologique des patientsBIOY A., NEGRE I (CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre)Modalités cognitives d’adaptation et prises en charge des douleurs chroniquesPARIS P., POINDESSOUS J.L., MARCON C., ZERBINI E., GRANGE C. (Hôpital Général de Dreux)

CONGRES 2003   : Paris La Villette «   Douleurs provoquées iatrogènes, aspects fondamentaux et perspectives cliniques   »

Discours médical et douleur iatrogène. Serban IONESCU, psychiatre et psychologue, (Universités Paris 8 et René Descartes, Paris 5)

Parler du discours médical et de sa relation avec la douleur m’amène à envisager, dans une perspective plus large, les relations des mots avec la douleur. Évoquer, tout d’abord les mots que nous utilisons pour exprimer la douleur. À ce sujet, Philippe Brenot (1992) parlait de la présence, sur la palette de nos plaintes, d’une " myriade de touches de douleur " qui témoignent de la complexité de la douleur. Il s’agit de tous ces mots symptômes (parfois pathognomoniques), qui ont été repris dans les outils de mesure du vécu de la nociception.Il y a, ensuite, les mots que nous utilisons – associés au regard, à la mimique, au toucher, à la caresse – pour diminuer, pour apaiser la douleur… non seulement celle de l’âme, celle de la souffrance psychique, mais aussi celle du corps. L’idée que la qualité de la communication entre le soignant et le patient est un facteur essentiel dans la réussite de la thérapie constitue un véritable postulat, fortement ancré dans l’opinion tout aussi bien des professionnels de la santé que du public. Ce statut de postulat, ainsi que des difficultés méthodologiques expliquent la

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rareté des recherches destinées à évaluer les effets des styles de communication soignant-patient sur la santé du patient et à identifier les caractéristiques d’une excellentecommunication. Ce type de recherche est d’autant plus important que Stewart (1995) note, dans une revue des recherches disponibles, des dysfonctionnements dans la communication médecin-patient : 50% des problèmes psychosociaux et psychiatriques sont omis, les médecins interrompent leurs patients lorsque ceux-ci décrivent leurs problèmes (en moyenne après 18 secondes), les patients sont insatisfaits de l’information donnée par les médecins, etc. Dans le domaine de la douleur, deux recherches (pas très récentes !) peuvent être citées. La première concerne la communication au cours de l’anamnèse. Le Groupe d’études sur le mal de tête de l’université Western Ontario (1984) a réalisé, sur 235 patients qui s’adressaient à leur médecin de famille, une étude prospective qui a duré une année. Des analyses multivariées permettant de contrôler 15 variables cliniques importantes ont montré que les patients qui rapportaient, un an après, la résolution de leur problème médical étaient 3,4 fois plus nombreux à dire qu’ils avaient perçu comme " complète " la discussion avec le médecin à propos de leur mal de tête.La seconde recherche concerne la communication au cours de la discussion du plan de traitement. Au cours de cette recherche, Egbert et al. (1964) étudient 57 patients hospitalisés en vue d’une chirurgie abdominale. Lors d’une rencontre préopératoire et de plusieurs rencontres postopératoires, l’anesthésiste offrait aux patients des informations concernant le traitement et la convalescence, notamment sur la douleur postopératoire et son contrôle. Comparativement au groupe témoin, les patients ayant bénéficié de ce type de communication présentaient des niveaux plus bas de douleur (évalués en aveugle et de manière subjective),utilisaient moins d’antalgiques et étaient hospitalisés moins longtemps. La relation médeci patient (et la communication impliquée dans cette relation) nécessitent un réexamen lorsqu’il s’agit de patients présentant des symptômes physiques en l’absence de pathologies physiques décelables, ce qui peut être le cas pour des patients avec des douleurs chroniques. Actuellement trois modèles d’interaction médecin-patient existent. Selon ces modèles, la consultation peut être considérée comme la réunion : (1) d’un " novice " (le patient) avec un " expert " (le médecin); (2) de partenaires ou d’égaux ou (3) d’un " consommateur " qui cherche des services (le patient) avec un "fournisseur de services " (le médecin). Ces trois modèles correspondent à trois types d’interaction caractérisées comme du paternalisme, de la mutualité et du consumérisme. Ils ne répondent pas aux besoins des patients présentant des symptôme physiques en l’absence de pathologies physiques décelables et un nouveau modèle est à concevoir pour ces cas. Selon Salmon (2000), ce modèle devrait tenir compte d’une série d’éléments spécifiques à cette situation, comme :- l’autorité et l’expertise des patients ;- les motifs de la recherche d’aide auprès du médecin (soutien, explication et possibilité de se sentir rassuré) ;- l’influence exercée par le patient sur le médecin et la contre-influence que tente d’exercer le médecin (négociation d’une décision de prise en charge en l’absence de pathologies physiques).Envisageons, maintenant, les mots qui font mal. Au plan psychopathologique, c’est une questio que l’intérêt de plus en plus grand pour la maltraitance a fait mieux connaître. La violence psychologique (ou l’abus émotionnel) implique une violence verbale qui s’exprime par des mots qui insultent, humilient, dénigrent, rejettent. L’enfant peut, aussi, y être soumis indirectement, en assistant à des échanges violents entre ses parents. Bien que le comportement des patients puisse être influencé négativement par les attentes que les étiquettes et le langage créent, les descripteurs psychiatriques peuvent ancrer le comportement des patients, légitimer leur état et assurer l’accès au traitement. Ceci peut conduire à un "accord socialement sanctionné " que seul le thérapeute peut vraiment "comprendre " le patient et améliorer sa souffrance. Les symptômes iatrogènes peuvent conférer aux patients et aux thérapeutes des bénéficessecondaires qui peuvent perpétuer les effets négatifs mentionnés. Étant en détresse, les patients reçoivent de l’attention et en étiquetant et traitant cette détresse, les psychothérapeutes se sentent utiles, nécessaires. Des recherches menées au cours des dernières années laissent entrevoir l’existence de structures cérébrales impliquées dans les réactions aux mots. Ainsi, dans une publication récente, Crosson et al. (2002) mettent en évidence – à l’aide de l’imagerie fonctionnelle à résonance magnétique – l’implication du cortex du lobe frontal antérieur gauche et de ses connexions avec les aires associatives paralimbiques, dans le traitement sémantique des mots à connotation émotionnelle. La compréhension des effets positifs et négatifs de la communication médecin-patient peut être facilitée par l’utilisation des résultats des recherches sur les effets placebo et nocebo. L’effet placebo, reconnu comme présent dans le

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traitement de la douleur est, généralement, plus fort lorsqu’il s’agit de patients anxieux, lorsqu’on perçoit le médecin comme ayant une grande expérience, lorsque le patient et le médecin croient que le traitement est puissant, lorsque le traitement est impressionnant et cher (Turner et al., 1994). Les effets indésirables sont, quant à eux, en relation avec différents facteurs parmi lesquels figurent l’information reçue, les attentes négatives, la suggestion, le fait d’avoir présenté des effets indésirables avec d’autres traitements antérieurs, des caractéristiques psychologiques comme l’anxiété, la dépression et la tendance à somatise (Barski et al., 2002). La communication médecin patient peut jouer un rôle important dans l’activation, la mise en jeu des facteurs mentionnés. L’étude des facteurs iatrogènes dans la douleur chronique commence à mettre en évidence le rôle des mots, dans la communication soignant-patient (Kouyanou et al., 1997; 1998). On peut noter le rôle de l’information insuffisante concernant, par exemple, les prescriptions de médicaments, l’indication du repos ou les résultats des examens médicaux. Aux conseils simplistes, aux explications non argumentées, s’ajoute le fait d’insinuer ou de traiter les patients comme si " la douleur était dans leur tête  » Certains patients se sont vu dire, directement ou indirectement, par les médecins traitants qu’ils " n’avaient rien ", que leur douleur était " imaginaire ". Dans l’étude de Kouyanou et al. (1997), 25% des patients ont rapporté qu’au moins un médecin a contesté directement leur douleur. Pour ces auteurs, les médecins doivent être sensibles aux croyances des patients lorsque aucune cause immédiate de leur douleur chronique ne peut être décelée. Les croyances concernant la douleur découlent de la théorie du patient concernant sa douleur et témoignent du sens que le patient lui attribue. Ces croyances jouent un rôle important dans la perception de la douleur et dans la manière dont le patient répond au traitement. Les patients qui présentent une douleur médicalement inexplicable obtiennent des scores plus élevés à la sous-échelle de Williams et Thorn. Comparativement aux patients qui croient que leur douleur est compréhensible et de courte durée, les patients qui croient que leur douleur est durable et de nature mystérieuse utilisent moins les stratégies cognitives pour faire face (la ré interprétation de la sensation douloureuse, par exemple), sont plus souvent catastrophés par ce qu’ils vivent et évaluent moins souvent comme efficaces les stratégies qu’ils utilisent pour le contrôle et la diminution de la douleur. L’indication découlant de ces recherches de tenir compte de ce que le patient perçoit, vit et croit, me fait penser à ce qu’écrivait Marc-Antoine Petit dans " Le discours sur la douleur ", publié à Lyon, en 1799 : " La douleur, ne l’appréciez jamais par ce qu’elle vous paraît être mais par ce que le malade semble souffrir ".

Mémoire et douleur chez l’enfant. Carl Von BAYER, Psychologue, Université de Saskatchewan, Saskatoon, CanadaCarl L. von Baeyer, PhD ,Tammy Marche, PhD(University of Saskatchewan, Saskatoon, Canada), Karen Salmon, PhD (University of New South Wales, Sydney, Australia), Chantal Wood-Pillette (Hôpital Robert Debré, Paris)1. Introduction - Nous allons aborder brièvement le développement dela mémoire dès l'enfance et ses racines au niveau de la sensibilisationphysiologique. Nous examinerons les conséquences des souvenirs dedouleur des enfants sur les soins médicaux ultérieurs ainsi que lesméthodes utilisées pour questionner les enfants sur ce dont ils se rappellent.Des études récentes ont montré qu'il est possible de modifierles souvenirs d'interventions douloureuses des enfants dans le but derendre les interventions douloureuses à venir moins stressantes. Nousproposerons des recommandations pour la pratique clinique.La littérature sur la douleur et la mémoire a été précédemment passéeen revue (Laurent, 2001; Ornstein, Manning, & Pelphrey, 1999). Chezl'enfant, des études sur la mémoire de la douleur et de la détresse ontété réalisées lors de restaurations dentaires, de circoncision, d’admissionaux Urgences, d'injections de vaccins, de ponctions veineuses, deponctions lombaires, de ponctions médullaires, de sutures et d'urétrographiespermictionnelles.2. Mémoire implicite (non verbale) - Depuis les années 80, de nombreuxarguments tendent à montrer que les capacités sensorielles, liéesaux capacités de perception et au développement cognitif du nourrissonet du jeune enfant sont plus élevées que ce que l'on pensait auparavant.

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On sait maintenant que les nouveau-nés montrent une mémoireimplicite (non verbale) pour les événements douloureux et non douloureuxressentis dans les premiers jours de la vie, et même in utéro.Cette forme de mémoire est observée dans les dérèglements du comportementet du fonctionnement physiologique plutôt que dans l'évocationverbale.3. Sensibilisation - Des stimuli douloureux répétés entraînent unesensibilisation à la fois périphérique et centrale. Au niveau physiologique,cela signifie une diminution du seuil de détection du toucher etd'autres sensations, une augmentation de l'amplitude du retrait ou dela réponse au stress, et une augmentation de la zone dépendant deneurones sensoriels individuels. Au niveau comportemental, la sensibilisations'observe dans un retrait plus exacerbé et dans une détressecomportementale plus forte en réponse aux stimuli douloureux oustressants. Au niveau cognitif, la sensibilisation s'observe dans l'augmentationde la vigilance envers les stimuli potentiellement menaçantset dans l'augmentation de la mémoire des concepts et des détailsassociés à la douleur.4. Conséquences de la mémoire de la douleur chez l'enfant - Unexemple frappant de mémoire précoce est présentée dans les travauxde Taddio et collègues (Taddio, Katz, Ilersich, & Koren, 1997). Ceux-ciont comparé la réponse aux vaccinations à l'âge de 4 à 6 mois danstrois groupes de bébés garçons : un groupe qui avait été circoncis peude temps après la naissance avec une analgésie (EMLA), un groupe quiavait été circoncis sans analgésie et un groupe qui n'avait pas été circoncis.La réponse à la douleur de l'injection était plus forte dans legroupe circoncis sans analgésie. Notez que cette observation a été effectuée quatre à six mois après la circoncision. D'autres exemplesfrappants seront fournis.On pense, en général, que les expériences douloureuses précoces prédisposentles personnes à craindre et à éviter de recevoir des soinsmédicaux ultérieurs ou même à développer une phobie des interventionstelles que les piqûres. Il existe des arguments qui soutiennentcette position. Des études ont montré une plus forte détresse et unedocilité moindre chez les enfants qui avaient plus souvent fait l'expériencede la douleur lors d'interventions précédentes. Certaines étudessuggèrent également que la somatisation chez l'adulte peut être due àdes expériences douloureuses pendant l'enfance, mais d'autres explicationspeuvent être données sur les résultats de ces études rétrospectives.5. Différences individuelles - Les différences individuelles en matièrede réponse à la douleur et des conséquences de souvenirs de douleursont nombreuses. Le tempérament et l'anxiété notamment ont été étudiés.Certains enfants ont ce que l'on appelle un tempérament sensibleà la douleur, ce qui signifie qu'ils ont un seuil de douleur bas probablementinné ou qu'ils réagissent fortement à des stimuli qui pourd'autres sont mineurs. De plus, des individus extrêmement anxieux sesouviennent des événements passés comme étant plus douloureux queceux qu'ils avaient rapportés à l'époque des faits ; et ils se rappellentégalement leur propre anticipation de la douleur mieux que la douleurqu'ils avaient réellement rapportée pour des interventions douloureusesantérieures.6. Questions posées aux enfants - En découvrant ce dont les enfantsse rappellent de leurs expériences douloureuses précédentes, le type dequestions posées fait une grosse différence. Les questions fermées(oui-non) ont tendance à entraîner des réponses moins précises. Unentretien efficace avec des jeunes enfants suppose l'utilisation dequestions ouvertes, de dessins et d'outils concrets.7. Prévention - Comment les effets indésirables de souvenirs de douleurpeuvent-ils être évités ? L'approche la plus évidente est d'avoir

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recours à une analgésie et une anesthésie appropriée avant touteintervention médicale douloureuse. Weisman a montré que les enfantsqui, dès la première fois, avaient reçu une analgésie efficace pour desinterventions répétées d'oncologie continuaient à montrer une détressefaible, tandis que ceux qui avaient reçu un placebo pour la premièreintervention montraient une détresse plus grande même s'ils reçoiventune analgésie morphinique efficace pour les interventions ultérieures(Weisman, Bernstein, & Schechter, 1998).Il existe également des études sur les tentatives pour modifier les souvenirs.On a pensé que les médicaments entraînant une amnésie telsque le midazolam permettaient aux enfants d'oublier leur expériencedouloureuse, et donc d'empêcher les effets indésirables des souvenirsde douleur. Toutefois, des arguments récents suggèrent que le midazolamaltère le souvenir explicite et conscient, tout en n'ayant aucuneffet sur la mémoire implicite non verbale. En d'autres termes, l'utilisationde médicaments amnésiants sans analgésiques pourrait éliminerle souvenir de ce qui a été fait et le souvenir des efforts de"coping" (faire face ou gestion) de l'enfant, sans modifier la " mémoiredu corps " ou la sensibilisation physiologique produite par l'intervention.Des expériences ont été réalisées sur les effets de la conversation avecles enfants pendant ou immédiatement après une intervention, quipermettait de mettre l'accent sur leurs efforts coping positifs plutôtque sur leur souffrance et permettait de fournir des informations précises.Une de ces études sur les ponctions lombaires (PL) a montré quela réévaluation verbale de la dernière PL engendrait des autoévaluationsde moins de détresse, une réponse au stress avec une libérationde cortisol moindre et une détresse comportementale moindre lors dela PL suivante (Chen, Zeltzer, Craske, & Katz, 1999).8. Conclusion - Au risque de sur interpréter les résultats de ces données,nous pouvons proposer quelques conclusions pratiques. (a)Lorsqu'ils traitent les enfants, les cliniciens ne doivent pas oublier detenir compte du fait que l'enfant va garder un souvenir de cette expérience.Les bébés et les enfants sont affectés à long terme par une douleurmodérée à forte. Il est important de soulager la douleur non seulementà ce moment-là mais aussi dans le but de prévenir la détressefuture et le refus des soins médicaux. (b) Si un enfant manifeste unrefus ou de la crainte vis à vis d'une intervention, il peut être utile desavoir ce que l'enfant se rappelle de ses précédents contacts ou relationsavec les soignants. Un souvenir exceptionnellement négatif d'uneexpérience antérieure peut nécessiter des mesures de préventionagressive contre la douleur et un traitement de la peur la prochainefois que l'on doit traiter l’enfant. (c) Il faut préparer les enfants à vivredes expériences douloureuses en leur donnant des informations précisessur ce qui va leur arriver et comment ils peuvent faire face à lasituation. (d) En discutant des expériences antérieures avec les enfants,les questions ouvertes de type qui ?, quoi ? et comment ?, engendrentplus de souvenirs précis que les questions fermées (oui-non). (e). Aprèsune intervention douloureuse, on peut discuter de celle-ci avec l'enfant,en insistant sur les aspects positifs tels que le coping et la coopération.Ceci pourrait donner lieu à des souvenirs meilleurs et à desattentes plus positives chez l'enfant, la prochaine fois qu'il devra subirune intervention douloureuse.

GTS. Douleur et psychologie   : somaticien, psychiatre, psychologue : une alchimie difficile ?o Le point de vue du psychologue. Antoine Bioy, Pariso Le point de vue du psychiatre. Marie Bénédicte GIRARD, Poitierso Le point de vue du somaticien. André MULLER, Strasbourg

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Somaticien, psychiatre, psychologue :une alchimie difficile ? Mathieu Dousse, ParisSi le terme de " pluridisciplinarité " est présent dans toutes les communicationstraitants des thérapies de la douleur, juste un peu après lesempiternel rappel de la définition de l’IASP, aussi rituellement que lechapitre " matériel et méthode " doit l’être dans tout article derecherche, il nous semble que derrière ce concept se cache toute uneproblématique complexe qui n’en garanti pas le bon fonctionnement.Faire ici référence à "l’alchimie ", science occulte par excellence centréesur la recherche d’inspiration ésotérique, d’un remède universelcapable d’opérer une transformation chez l’être par une suite complexede réactions et de transformations, c’est proposer de placer le débat decette session au plus proche du réel.Nous tous praticiens de terrain, somaticiens, psychiatres ou psychologuedu " bas " qui tentons de fonctionner avec les moyens dont nousdisposons et avec les équipes qui nous entourent savons que lorsquecette pluridisciplinarité aboutie à un succès thérapeutique c’est au prixdes longs efforts de chacun et de tous. Dans ce cas là, l’alchimie a produitquelque chose de l’ordre du miracle et souvent de l’inexplicable.Dans d’autres cas, le mécanisme ne fonctionne pas, l’un ne sais ni cequ’il peut ni quant il doit demander aux autres cette aide. C’est là enfinal le patient qui en fait les frais.L’objectif de cette session n’est pas de répondre aux pourquoi ou commentcela fonctionne mais ensemble, orateurs et auditeurs, de poserles vrais questions et d’ouvrir les pistes qui permettront d’alimentertoute l’année durant la réflexion du GTS.Il est claire que le sujet mérite que l’on s’y arrête un moment, que seréunissent sur ce thème ceux qui auront le désir de participer à l’élaborationd’un véritable travail dans l’idée même des GTS de la SETD.Ainsi, nous avons proposé à André Muller de Strasbourg, ce somaticienpionnier de la pluridisciplinarité de la prise en charge de la douleur, devenir nous expliquer ce qu’il demande aux psychiatres et aux psychologueset qu’elles sont ses attentes. Il a accepté de venir " parler vrai ".Marie Bénédicte Girard, psychiatre au centre de traitement de la douleurde Poitiers, viendra là nous éclairer sur ce qu’elle considère être duchamp de la psychiatrie dans le cadre de la prise en charge de la douleuret sur son expérience de la pluridisciplinarité.Antoine Bioy, psychologue plein temps hospitalier au Kremlin Bicêtreoù il travail tant dans le cadre des prise en charge des patients douloureuxchroniques que de ceux en soins palliatifs, nous fera part deson expérience et aidera certain à comprendre qu’un psychologue n’estpas un psychiatre et que l’on peut lui demander bien plus que de fairepasser des tests de personnalité.Cette session est ouverte à tous, psychologues, médecins et paramédicauxet les souhaits de ses organisateurs seraient comblés si certainacceptaient de prolonger cet exposé préliminaire par un investissementpersonnel à la création d’un vrai GTS.

Posters Douleurs post-opératoires et relaxation thérapeutique : ou quand la douleur ne trouve plus d'explication somatique...N. Clément-Hryniewicz (Paris)Intérêt d'une approche hypnothérapeutique dans la prise en charge des douleurs présumées iatrogènes - A propos d'un cas associant douleurs abdominales chroniques, interventions itératives et corps étranger intra péritonéal méconnu -P. Delpy, F. Honoré, F. Moncoucy (Bayonne)

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Plaintes douloureuses post-opératoires et représentation de la maladie après pontage coronarienH. Campelli, N. Clément-Hryniewicz, J.N. Fabiani, A. Deloche, S.M. Consoli (Paris)

CONGRES 2004   : Montpellier   : «   Mémoires et douleurs pratiques plurielles   »

Mémoire traumatique et douleur : des morts comme auxiliaires thérapeutiques ? Catherine GRANDSARD, psychologue clinicienne, Université Paris 8

La douleur comme mémoire. Gabriel BURLOUX, psychanalyste, responsable de la consultation anti-douleur hôpital neurologique Lyon

La prise en charge de la douleur : le point de vue des étudiants en médecine. Alice TELLIER, psychologue clinicienne, Hôtel Dieu Paris, Université Paris XII

Mémoires et douleurs : Pratiques pluriellesDeuil et douleur. Jean François DAUBECH, Psychiatre, bordeauxCorps, mémoires et affects. Eliane FERRAGUT, MontpellierHypnose et douleur. Edouard COLLOT, psychiatre, ParisApport pluriel de l’hypnose dans la plainte douloureuse : le point de vue du psychologue. Yves HALFON, psychologue, Rouen

CONGRES 2005, Paris La Villette «   Douleurs et handicaps   »

Douleurs/Handicaps Complexité de la problématique de la relation entre douleur et handicapNicolas GIRARDON (Neufmoutiers en Brie)

Évaluation de la douleurchez la personne présentant un handicap Evaluation du vécu psychique douloureux. Hélène Brocq, Nice.Influence du cadre de vie sur l’expression de la douleur et du handicap.

Matthieu DOUSSE, Paris

Approches thérapeutiques :réduire la dépendance et le handicap en traitant la douleur

Paroles blessantes / paroles soignantes : comment annoncer une mauvaise nouvelleAnne-Françoise ALLAZ (Genève - Suisse)

GTS   : Douleurs et handicaps   : aspects médico-légaux. Problèmes médico-légaux et enjeux psychologiques. Matthieu DOUSSE, Paris

GTS   : Douleur et psychologie. Impacts du handicap sur les soignants. Antoine BIOY, Martine DERZELLE, Matthieu DOUSSE, Françoise LAROCHE

Actualités scientifiques

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Douleur / Psychiatrie et psychologieChristine CÉDRASCHI (Genève - Suisse)

Cours supérieur   : Céphalées par abus médicamenteux Céphalées par abus médicamenteux et psychopathologieAnne-Marie PERRIN (Saint-Etienne)

CONGRES 2006, Nantes «   Cancer   : quelles douleurs   ?»

Actualités scientifiques . Douleur/psychiatrie et psychologie. Antoine BIOY

Douleur et recherches en soins infirmiers La souffrance : représentations et enjeux, une étude. Lionel DANY (Marseille)

Plénières   : Approche sociologique de la douleur liée au cancerDouleurs post mastectomie : Aspects cliniques, psychologiques et sociologiques Florence DIXMERIAS (Bordeaux), Emmanuel LANGLOIS (Bordeaux)Cancer : quelles douleurs? Apports et expérience des groupes thérapeutiques chez les femmes atteintes d’un cancer du sein Pascal ROUBY (Orleans)

ATS Douleur et psychologie. «   La douleur, ce qu’il reste de mon cancer   » La douleur ce qu’il reste de mon cancer. Angélique BONNAUD, Nantes

Premiers résultats de l’Enquête Nationale Soma-Psys. Matthieu DOUSSE, Paris

Posters FASCINATION MORBIDE ET ATTENTION VERTUEUSE : UN MODÈLE OPÉRATIONNEL PRÉSENTÉ À PROPOS D'UN CASFARCY L.*, BALLY J, NUISSIER J (Fort-De-France)LE PSYCHOLOGUE FACE À LA DOULEUR LIÉE AU CANCER : LIAISON D'UN VÉCU. CLEMENT-HRYNIRWICZ N.*, LE BIHAN AS, DONNADIEU S, CONSOLI S (Paris)L’ENTRETIEN CLINIQUE EN CONSULTATION DOULEUR : APPLICATION DU MODÈLE BIO-PSYCHO-SOCIAL BATT M.*, MARCHETTI E, TROGNON A, LONCHAMP P (Nancy)ÉVALUATION DE L’IMPACT D’UNE THÉRAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE DANS LA PRISE EN CHARGE DE PATIENTS RACHIALGIQUES CHRONIQUESCASTRO K.*, RADAT F, DOUSSET V, CADENNE M, DUBALEN D, CABIROL P, DESEZE M, BROCHET B (Bordeaux)ÉVALUATION PSYCHOLOGIQUE DE LA PERSONNALITÉ DE PATIENTS DOULOUREUX CHRONIQUES EN HÔPITAL DE JOUR PLURIDISCIPLINAIREBUCOURT E.*, GEORGER MA, COUTAUX A, MARCHETTI F, JOHN OP, BOURGEOIS P, PLAISANT O (Paris, Berkeley - USA)L’USAGE DE LA MÉTAPHORE DANS L’EXPRESSION VERBALE DE LA DOULEUR CHEZ L’ENFANT DE 5 ANS À 10 ANSBIENVENU M.*, JACQUET D (Caen) EFFETS SUR LES CÉPHALÉES ET LES NIVEAUX D’ANXIÉTÉ ET DE DÉPRESSION DES GROUPES DE THÉRAPIE COGNITIVE ET

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COMPORTEMENTALE (TCC) CHEZ DES ENFANTS ET ADOLESCENTS MIGRAINEUXAMOUROUX R.*, ROUSSEAU-SALVADOR C, ANNEQUIN D (Paris)IDENTIFICATION DES REPRÉSENTATIONS SOCIALES DE LA DOULEUR ET DE SA PRISE EN CHARGE DANS LE CADRE DE LA MALADIE CANCÉREUSE.REGNIER V.*, LEFRANC A, TOUTENU P, CHVETZOFF G, ARBIOL E, DUDZINSKI G, PEROL D, CHAUVIN F (Saint- Etienne, Lyon)PSYCHIATRIE ET DOULEUR : PREMIÈRE ENQUÊTE D'OPINION NATIONALE AUPRÈS DES SERVICES DE PSYCHIATRIE GÉNÉRALE ET DES PHARMACIES HOSPITALIÈRES.SERRA E.*, DE BEAUCHAMP I, PASCAL J, PERETTI C, BOCCARD E, AUTRET P (Amiens, Grenoble, Antony, Paris, Rueil-Malmaison)EFFETS DE MALTRAITANCES SUR L’EXPRESSION DE LA DOULEUR CHEZ DES ADOLESCENTS ATTEINTS DE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE LÉGÈRE ET MOYENNEZABALIA M.* (Caen)

CONGRES 2007, Paris La Défense «   Douleurs neuropathiques»

Cours Supérieur   : Douleurs neuropathiques et pratiques soignantes . Image du corps et incidences psychiques. Valérie TASSAIN, Unité douleur, CHU Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre

Forum infirmier. Techniques psycho-corporelles chez l'enfant. Complémentarité des méthodes et des métiers : animation d’un groupe d’enfants douloureux chroniques, par un binome cadre infirmier/psychologue.Bénédicte LOMBART (Unité Douleur, Hôpital Enfants Armand Trousseau, Paris) Isabelle CELESTIN-LHOPITEAU (Paris)

Sciences humaines Le corps en médecine : enjeux éthiques et cliniques. Didier SICARCorps souffrant, corps parlé en médecine :un enjeu intersubjectif ? Pascal-Henri KELLER, UFR de psychologie, Université de Poitiers

ATS. «   Douleur neuropathique   : maladie ou symptôme   ?   » Glissements sémantiques et conceptuels : à qui profite le crime ?Mathieu DOUSSE (Paris)Le traumatisme : un événement précédant la douleur neuropathique.

Humbert BOISSEAUX, Paris

ATS. «   Pédiatrie et douleurs neuropathiques   » L'expression de la douleur chez l'enfant Marc ZABALIA (Caen)

ATS. Y a t-il des douleurs à respecter ? Soulagement somatique, décompensation psychique“La thérapie comportementale et le respect de la douleur”, à propos d'une lomboradiculalgie avec polyalgie secondairePhilippe ROUSSEL (Marseille), Nathallie DOSSETTO (Marseille) Douleur périnéale post chirurgicale “une béquille nécessaire à vivre...” Isabelle RUSS (Marseille), Christine BURELLI (Marseille) Prurit douleur et dépression Delphine BAUDOIN (Aix en Provence) Fibromyalgie dans une famille à risque Thérèse DHOMONT (Aix P.)

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ATS. Hypnose et douleurs neuropathiques. Doit-on avoir une connaissance de ces mécanismes supposés de la douleur pour aider un patient avec l’hypnose ? Thierry SERVILLAT (Nantes), Chantal WOOD (Paris), Yves Halfon (Mont-Saint-Aignan)

Posters FACTEURS CLINIQUES ET PSYCHOLOGIQUES PRÉDICTIFS DU SYNDROME DOULOUREUX POST-MASTECTOMIE DIXMERIAS F.*, RASCLE N., ROUGÉ P., MAURETTE P., LABREZE L., MONNIN D., LAKDJA F. (BORDEAUX)

INFLUENCE DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX SUR L'APPARITION DE DOULEURS POST TUMORECTOMIE. UNE ÉTUDE PROSPECTIVE AUPRÈS DE CINQUANTE FEMMES OPÉRÉES D'UN CANCER DU SEINRESTELLI S.*, GAUTHIER P. (FLEURY LES AUBRAIS)

REPRÉSENTATIONS PERSONNELLES ET ANXIÉTÉ-DÉPRESSION DES CONSULTANTS DOULOUREUX CHRONIQUES BATT M.*, MARCHETTI E., SOUEL F., LONCHAMP P., TROGNON A. (NANCY)

LES PATIENTS SOUFFRANT DE SYNDROME RÉGIONAL COMPLEXE DE TYPE 1 CHRONIQUE ET REBELLE ONT-ILS UNE PERSONNALITÉ PARTICULIÈRE ?CASTELAIN DEVILLERS D.*, DEFONTAINE CATTEAU MC., CATSAROS SM., BERA LOUVILLE A., VEYS B., BLOND S. (LILLE)

IMPACT PSYCHOLOGIQUE DES DOULEURS NEUROPATHIQUESDEFONTAINE-CATTEAU MC., CATSAROS SM.*, CASTELAIN-DEVILLERS D., BLOND S. (LILLE)

IMPORTANCE DES ATTRIBUTIONS CAUSALES TRAUMATIQUES CHEZ LES PATIENTS FIBRO- MYALGIQUES CEDRASCHI C., GIRARD E., LUTHY C., PIGUET V., RENTSCH D., DESMEULES J., ALLAZ AF.* (GENÈVE - SUISSE)

 SYNDROME DOULOUREUX RÉGIONAL COMPLEXE DE TYPE I ET TROUBLES FACTICES DEFONTAINE CATTEAU MC.*, BERA LOUVILLE A., CASTELAIN DEVILLERS D., CATSAROS S., VEYS B., DELAPORTE E., BLOND S. (LILLE)

LES TECHNIQUES COGNITIVO COMPORTEMENTALES EN GROUPE DE PATIENTSGUILLOUF V.*, MOUSSU J., TOUCHARD E., GUINCESTRE JY., MARIE E., DELASSUS P., DENISE P. (CAEN)

LES DOULEURS DIFFUSES SONT-ELLES DES DOULEURS CHRONIQUES COMME LES AUTRES ? HENRY F.*, LORET L., BOUJASSY E., D'ABADIE AC., PERRIOT M., CLERE F. (CHÂTEAUROUX)

 APPORT DE L'HYPNOSE DANS LE TRAITEMENT DE LA FIBROMYALGIE MOTHE B.*, AMILHAUD M. (GUÉRET)

STRATÉGIES DE FAIRE-FACE À LA DOULEUR CHEZ DES ENFANTS PORTEURS DE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ZABALIA M.*, DUCHAUX C.

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(CAEN)

THÉRAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE DE LA FIBROMYALGIE : ÉTUDE PILOTE AU CENTRE D’EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR SAINT-ANTOINE - PARIS LAROCHE F.*, JAMMET L., GUY COICHARD C., AGUERRE C., PERROT S., ROSTAING-RIGATTIERRI S. (PARIS)

SYNDROME DOULOUREUX DIFFUS ET TRAUMATISME PSYCHOLOGIQUE : LE NÉCESSAIRE ACCOMPAGNEMENT PALLIATIF HENRY F.*, D'ABADIE AC., BOUJASSY E., PERRIOT M., CLÈRE F. (CHÂTEAUROUX)

QUAND L’APPARITION DE DOULEURS NEUROPATHIQUES FRAGILISE L’ADAPTATION AU HANDICAP HENRY F.*, BOUJASSY E., D'ABADIE AC., PERRIOT M., CLERE F. (CHÂTEAUROUX)

DOULEURS CHRONIQUES, DEUILS ET DESSINS : CAS CLINIQUE VILLERELLE E.*, GINIES P., BELLA C. (MONTPELLIER)

OPTIMISATION DES RÉSULTATS DE NEUROSTIMULATION PAR LA PSYCHOTHÉRAPIE DJIAN MC.*, VIALA A., BELLOC P., PAGE P., ROUX FX. (PARIS)

PRISE EN CHARGE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE DE GROUPE POUR PATIENTS FIBRO- MYALGIQUES: VERS UNE AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE ? LEMAIRE V.*, ANGÉLIQUE C. (MONTEGNÉE - BELGIQUE)

CONGRES 2008, Strasbourg «   Douleur et travail»

Cours supérieur   : Douleur de l’enfant et de l’adolescent . Ecole et adolescents en souffrance. Vincent BERTHOU, StrasbourgHypnose et douleur de l’enfant. Isabelle CELESTIN-LHOPITEAU, Paris

Cours supérieur   : Douleur, travail et soins infirmiers Des mots pour dire les maux. Pierre Canoui, ParisUne psychologue à l’écoute des professionnels hospitaliers. Isabel CORDOBA, Paris

Actu scientifiques . Douleur/psychiatrie et psychologie. Jean-Georges ROHMER, Strasbourg

Sciences humaines. « Répercussions de la visibilité du handicap à l’enfance et l’adolescence. » Régine SCELLES, Mont Saint Aignan« La douleur était jadis une punition, demain elle sera un préjudice ». Michel PATRIS

Séances plénières   : Travail générateur de douleurs . Approche psychodynamique des troubles douloureux au travail. Isabelle GERNET, Paris

ATS. Souffrir à force d’aider ou le stress professionnel du soignant . Le travail, le soignant et son stress. Mathieu DOUSSE, Paris

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ATS. La douleur de l’artiste. Frida Khalo, Alphonse Daudet : douloureux chroniques. Thérèse DHOMONT, Aix en Provence.

ATS. Stress et douleurs musculaires chez l’enfant. L’approche psychologique d’une plainte psychosomatique. Antoine BIOY

ATS. Traiter la douleur, le travail ou le travailleur   ? Hyperactivité, compulsivité ou addiction au travail. Isabelle GERNET, ParisMarche ou crève : travail et rythmes corporels. Martine DERZELLE, Reims.

ATS. Douleur et souffrance du soignant au travail dans des situations de fin de vie à répétition.Le deuil normal, compliqué, pathologique. A partir d’un cas clinique exploration d’un deuil compliqué : le deuil à répétition. Thérèse DHOMONT, Aix en Provence.Le lien deuil compliqué et douleur. Elisabeth BALDO, Aix en Provence

Posters

. PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DES CÉPHALÉES CHRONIQUES QUOTIDIENNES PAR ABUS MÉDICAMENTEUX : À PROPOS D’UN CAS.HENRY F.*, HENRY É., PERRIOT M., DUFRENE C., CHRISTIANN F., VOISINE ML., CLÈRE F. (CHÂTEAUROUX)

.  LE DESSIN UTILISÉ DANS L’ANALYSE PSYCHOLOGIQUE D’UNE PLAINTE DOULOUREUSE CHRONIQUE LENGLET F.*, DOUAY L., SERRA E. (AMIENS)

.  GROUPES THÉRAPEUTIQUES : ÉVALUATION DES PATIENTS ET DU THÉRAPEUTE CHAÏB S.*, COTTIER E., BENCHEIKH B., PICARD P., MARCAILLOU-RIAUX F., DELAGE N. (CLERMONT-FERRAND)

L’EXPRESSION VERBALE DE LA DOULEUR CHEZ L’ENFANT : COMPARAISON INTERMODALE ENTRE SENSATION DOULOUREUSE ET MANIPULATION TACTILEBIENVENU M.*, JACQUET D. (CAEN)

.  DOULEURS CHRONIQUES ET RELAXATION : CRITÈRES DE SÉLECTION ET LIMITES EN FONCTION DES TRAITS DE PERSONNALITÉ.MILLET A.*, CANTAGREL N., LESTRADE C., HIRSCH F. (TOULOUSE)

. TRAVAIL ET DOULEURS DANS LES REPRÉSENTATIONS DE PATIENTS SOUFFRANT DE LOMBALGIES NON-SPÉCIFIQUES ALLAZ AF.*, LUTHY C., GIRARD E., RENTSCH D., PIGUET V., DESMEULES J., CEDRASCHI C. (GENÈVE - SUISSE)

.  L’EXERCICE DE L’HYPNOSE AU SEIN D’UN CETD EST-ELLE INFLUENCÉE PAR LA SPÉCIALITÉ D’ORIGINE DU THÉRAPEUTE QUI L’EXERCE?PICARD P.*, AUCLAIR S., CHAÏB S., JUSSEAUME C., MARCAILLOU-RIAUX F., DELAGE N. (CLERMONT-FERRAND)

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. STRATÉGIES DE FAIRE FACE À LA DOULEUR CHEZ DES ENFANTS ATTEINTS DE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE : UNE APPROCHE QUALITATIVE PAR L’ENTRETIENBURKITT C.*, BREAU LM., ZABALIA M. (HALIFAX - CANADA)

.  ÉVALUATION PARENTALE DES STRATÉGIES DE FAIRE-FACE À LA DOULEUR DES ENFANTS ET ADOLESCENTS ATTEINTS DE DÉFICIENCE INTELLECTUELLEBURKITT C.*, BREAU LM., ZABALIA M. (HALIFAX - CANADA)

CONGRES 2009, Paris CNIT La Défense «Les   Douleurs viscérales»

Cours supérieur   : Douleurs viscérales enfant/adolescent Les bases des thérapies comportementales et cognitives : application à la douleur. Stéphane RUSINEK, Villeneuve d’Ascq

Cours supérieur   : Douleurs viscérales   : enjeux psychiques et relationnels. Le corps du point de vue de la construction psychique. Olivier DOUVILLE, Paris.Représentations, vécu psychique et souffrance viscérale à l’Ile de la Réunion. Gwenaëlle IMIZA, Saint-Denis-Ile de La Réunion.Représentations psychiques de l’intérieur du corps. Marie-Claude DEFONTAINE-CATTEAU, LilleDouleurs viscérales et enveloppes psychiques. Christian-Claude GUERIN, NîmesPlace du vécu des patients. Thérèse DHOMONT, Aix-en-ProvenceAccueillir et comprendre la plainte en gastro-entérologie pédiatrique. Nathalie BOIGE, AntonyNommer la douleur viscérale chez l’adulte : quels enjeux ?Le modèle du stress : apports et limites. Pierre MANNONI, NiceLa douleur viscérale et troubles somatoformes : les classifications psychopathologiques en question. Antoine BIOY, Le Kremlin-Bicêtre

Forum infirmier Partenariat entre médecin et psychologue hypnothérapeute pour une préadolescente douloureuse : présentation de cas. Isabelle IGNACE, Paris

Sciences humaines   : Douleur, prévention et précarité Lauréat Bourse recherche SFETD/APICIL 2008 : « Les stratégies de faire face à la douleur des enfants et adolescents atteints de déficience intellectuelle : approche qualitative par l’entretien » Marc ZABALIA, Caen

ATS. La douleur en psychiatrie   : Réflexion d’une équipe sur la démarche d’évaluation et de prise en charge de la douleur.Dialectique d’une relation ambiguë : médecine mentale et douleur au fil du temps. Didier THEROND (Aix en Provence)Comment entendre la plainte douloureuse du patient psychotique. Ludmilla CHOSTAKOFF (Aix en Provence)

ATS. Hypnose et Douleurs chroniques viscérales chez l’adulte et l’enfant. Présentation de l’hypnose. Antoine BIOY (Le Kremlin Bicêtre)

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Mode d’utilisation de l’hypnose chez des enfants souffrant de douleurs viscérales-Présentation de vidéos et d’exercices thérapeutiques. Isabelle CELESTIN LHOPITEAU (Le Kremlin-Bicêtre)Intérêt et limite de cette pratique. Antoine BIOY (Le Kremlin-Bicêtre)

ATS. La fonction thérapeutique de l’écoute   : quel apport de la pluridisciplinarité   ? De la douleur à l’écoute. Marlène AMILHAUD (Guéret)Spécificité de l’écoute du psychologue en douleur chronique. Brigitte MOTHE (Guéret)

ATS. Les douleurs chroniques post-mastectomies : l’interdisciplinarité n’est pas un luxeLa dimension psychologique - Evelyne DELAHAYE (Bordeaux)

ATS. Prise en charge psychologique des douleurs abdominales récurrentes chez l’enfant . Les enjeux de l’évaluation psychologique dans la douleur abdominale récurrente chez l’enfant. Céline ROUSSEAU-SALVADOR (Paris)Les spécificités de la prise en charge en thérapie comportementale et cognitive dans la douleur abdominale récurrente chez l’enfant. Mia VIEYRA (Paris)La nécessité et les limites de la prise en charge multidisciplinaire dans la douleur abdominale récurrente chez l’enfant. Rémy AMOUROUX (Paris)

ATS. Les groupes thérapeutiques dans le parcours de soins des patients douloureux chroniques. Le groupe photolangage. Anne-Marie PERRIN (Saint-Etienne)Le groupe relaxation thérapeutique. Nathalie BASTE (Saint Etienne)

Posters .  ÉTUDE PRÉLIMINAIRE DE L’ANALYSE PSYCHOLOGIQUE PAR LE DESSIN DE

PATIENTS FIBROMYALGIQUES EN VUE D’IDENTIFIER D’ÉVENTUELLES SIMILITUDES. EXEMPLES CLINIQUES F. LENGLET*, L. DOUAY, E. SERRA (AMIENS) “J’AI MAL À MA MÈRE” : QUELLE APPROCHE PSYCHOLOGIQUE POUR LES LOMBALGIES DE MADAME B ? F. HENRY, E. HENRY, M. PERRIOT*, C. DUFRENE, A. VERNET, F. CLERE (CHÂTEAUROUX)L’HYPNOSE ET LA RELAXATION DANS LE TRAITEMENT DE LA FIBROMYALGIEB. MOTHE*, S. PERRUQUAUD, M. MONTREUIL, M. AMILHAUD, P. VERGNE SALLE, P. BERTIN, L. FINGONNET, H. BONNABAU (GUÉRET)

. CONCEPTION DE PROTOCOLES DE PRISES EN CHARGE PSYCHOLOGIQUES DE LA DOULEUR POUR ENFANTS ATTEINTS DE DÉFICIENCE INTELLECTUELLEL. BREAU*, M. ZABALIA, G. FINLEY, A. STEENBEEK, E. SNELGROVE-CLARKE, P. FORGERON, F. ANDRASIK (HALIFAX)

.  EXPÉRIENCE DE GROUPES THÉRAPEUTIQUES À MÉDIATION CORPORELLE POUR LES PATIENTS DOULOUREUX CHRONIQUESE. CHAPUIS*, N. TESTA, L. FIORELLI, A. LORENZI PERNOT, M. NAVEZ (SAINT-ETIENNE )

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.  ÉVALUATION DE LA PERSONNALITÉ ET DE LA PLAINTE DOULOUREUSE CHRONIQUEB. LIGNIER, J. GUERTAULT, R. COURTOIS, F. MARCHETTI*, A. COUTAUX, G. A. MENDELSOHN, P. BOURGEOIS, O. PLAISANT (PARIS)

.  INTÉRÊT DU TEST DU RORSCHACH EN SYSTÈME INTÉGRÉ DANS L’APPROCHE PSYCHODYNAMIQUE DE L’ENFANT MIGRAINEUX E. HAULOT*, R. AMOUROUX, C. ROUSSEAU-SALVADOR, B. TOURNIAIRE, D. ANNEQUIN (VILLETANEUSE)

.  FLEXIBILITÉ COGNITIVE ET STRATÉGIES DE COPING DANS LA DOULEUR CHRONIQUE : ÉTUDE PROSPECTIVE ET COMPARATIVE ENTRE LOMBALGIE, FIBROMYALGIE ET TÉMOINSP. TRENEL*, J. LECLERC, E. SERRA (MONTDIDIER)

.  INTÉRÊT DE LA RELAXATION THÉRAPEUTIQUE DANS UN GROUPE D’ADOLESCENTS MIGRAINEUX N. BASTE*, M. NAVEZ (ST PRIES EN JAREZ)

CONGRES 2010, Marseille

Aspects psycho-sociaux de la douleur   : la face cachée de la douleur. Le visage, élément fondateur du psychisme. Florence DAVENNE (Argentan)De l’auto-portrait au soi défiguré : jeux et transformations. Anne-Marie PERRIN (Saint Etienne).Douleurs chroniques, sensorialité et changement. Isabelle CELESTIN (Le Kremlin-Bicêtre)La question de l’oralité. Paul PIONCHON (Clermont-Ferrand)Enjeux somato-psychiques de la sphère oro-faciale. René SIRVEN (Montpellier)Aspects relationnels de la prise en charge. Anne-Françoise ALLAZ (Genève)Expressions du psychisme et céphalées/migraines. Nathalie BASTE (Saint Etienne)Expressions du psychisme et névralgies. Marie-Claude DEFONTAINE-CATTEAU (Lille)Expressions du psychisme et glossodynies. Sonia SLADEK (Caen)

Actualités scientifiques Psychiatrie/Psychologie Eric SERRA (Amiens)

Sciences humaines. Regards sur la question de l’influence en consultation médicale. La pratique au risque de l’influence ; regard des Sciences Humaines. Marie-José DEL VOLGO (Marseille) La ré-écriture de l’histoire du patient et relation avec le médecin ; qui écrit ? Florence BARRUEL (Montfermeil)Bourse recherche SFETD/APICIL 2009 : « Sentiments d’auto-efficacité envers la gestion de la douleur chronique : évaluation, déterminants et impact ». Colette AGUERRE (Bordeaux)

Céphalées et douleurs faciales rebelles. Les céphalées chroniques : facteurs psychologiques. Françoise RADAT (Bordeaux)

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ATS. L’hypnose médicale pour le traitement des migraines et céphalées. Hypnose et migraine chez l’enfant et l’adulte. Films et réflexion sur l’importance de la sensorialité, de l’imaginaire dans cette prise en charge. Isabelle CELESTIN-LHOPITAU (Le Kremlin-Bicêtre)

ATS. Place des thérapies comportementales dans l’approche biopsychosociale de la douleur chronique.L’approche biopsychosociale de la douleur chronique : un concept pertinent et démontré. Lionel DANY (Aix en Provence)Les thérapies comportementales dans la chronicité de la douleur. Nathalie DOSSETTO (Marseille), Philippe ROUSSEL (Marseille)

ATS. Les situations d’échec lors de la prise en charge de patients douloureux chroniques : comment les intégrer au mieux dans son vécu professionnel ? Daniel Intégrer l’échec : le double rôle du psychologue. Brigitte MOTHE (Guéret)

Posters  PRESENTATION DES CRITERES DE QUALITE ELABORES PAR LA SFETD SUR LE THEME « EVALUATION DU SYNDROME DOULOUREUX CHRONIQUE EN STRUCTURE SPECIALISEE »CLÈRE F. *, ANDRÉ-VERT J. , BIOY A. , DEFONTAINE-CATTEAU M. C. , DELORME T. , DOUSSE M. , LE GALL J. , TOURNIAIRE B. (CHATEAUROUX)

MUSIC CARE© : PLACE D’UNE TECHNIQUE INNOVANTE DE MUSICOTHERAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR GUÉTIN S. *, PICOT M. C. , CHANQUES G. , JABER S. , HÉRISSON C. , BRUN L. , GINIÈS P. (PARIS)    EVALUATION DES GROUPES DE THERAPIES A MEDIATION CORPORELLESENTENAC-CHAÏB S.* , MARCAILLOU-RIAUX F. , COTTIER E. , PICARD P. , DELAGE N. (CLERMONT-FERRAND)

LES CEPHALEES SECONDAIRES AUX AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES VUES AUX URGENCES : UNE ETUDE RETROSPECTIVE DE 87 DOSSIERS.MILOWSKA D. , RADAT F. *, VALADE D. (BORDEAUX)

REPRESENTATIONS DE LA MALADIE : UNE ANALYSE DU DISCOURS DE MIGRAINEUX ISSUS DE LA POPULATION GENERALE

RADAT F. *, KOLECK M. , FOUCAUD J. , LUCAS C. , MASSIOU H. , NACHIT-OUINEKH F. , EL HASNAOUI A. , LANTERI-MINET M. (BORDEAUX)

EFFETS DE LA MUSICOTHERAPIE SUR LA DOULEUR ET L’ANXIETE DE PATIENTS HOSPITALISES ET/OU SUIVIS EN SERVICE D’ONCOLOGIEGUÉTIN S. *, JOURT-PINEAU C. , VÉDRINE L. , LE MOULEC S. , POIRRIER J. M. , CECCALDI B. (PARIS)

 PERSPECTIVES TEMPORELLES, PRECARITE ET DETRESSE PSYCHOLOGIQUE CHEZ DES PATIENTS SOUFFRANT DE DOULEUR CHRONIQUEDANY L. *, ROUSSEL P. , LAGUETTE V. , APOSTOLIDIS T. (AIX-EN-PROVENCE)

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 GROUPE DE PATIENTS FIBROMYALGIQUES APPROCHE RELAXATION ET KINESITHERAPIE ACTIVE GODOT M. *, MONTCOUDIOL M. , DI MARCO A. , BASTE N. , NAYME P. , NAVEZ M. (ST ETIENNE )

 DOULEUR CHRONIQUES ET TROUBLES PSYCHOTIQUES : ETUDE DE 300 MMPI-2 LORIN F. *, CHARRAS B. , KONG A SIOU D. , OLIVE P. , GINIÈS P. (MONTPELLIER)

COMMENT AIDER LES PATIENTS DOULOUREUX CHRONIQUES A MIEUX GERER LEUR PROBLEME DE DOULEUR? ETUDE EXPLORATOIRE DE L’IMPACT DE L’APPRENTISSAGE DE L’AUTO-HYPNOSE ET DE LA PSYCHO-EDUCATIONPALMARICCIOTTI V. *, ROMAIN K. , MALAISE N. , SALAMUN I. , FAYMONVILLE M. E. (LIEGE, BELGIQUE)

 INTERET DE LA PSYCHO-EDUCATION SUR LA PERCEPTION, L’ACCEPTATION ET LE LIEU DE CONTROLE PERCU DE LA DOULEUR DANS UNE POPULATION DE PATIENTS FIBROMYALGIQUESROMAIN K. *, SALAMUN I. , ETIENNE A. M. , FAYMONVILLE M. E. (LIEGE, BELGIQUE)

 ANXIETE ET DEPRESSION CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS CEPHALALGIQUES : PREVALENCE, INFLUENCE DU TYPE DE CEPHALEE ET DE L’AGEROUSSEAU-SALVADOR C. *, AMOUROUX R. , RUSINEK S. , TOURNIAIRE B. , ANNEQUIN D. (PARIS)

LES STRATEGIES DE FAIRE FACE A LA DOULEUR D’ENFANTS ATTEINTS DE DEFICIENCE INTELLECTUELLE : ENQUETE AUPRES DES PARENTS.ZABALIA M. *, BREAU L. M. , BURKITT C. C. , GRASMENIL C. (CAEN)

EFFET DE LA MUSICOTHERAPIE SUR LA DOULEUR CHRONIQUE DE PATIENTS FIBROMYALGIQUES EN MILIEU THERMAL GUÉTIN S. , GRABER-DUVERNAY B. , THOMAS T. , CURTAY J. P. , GARIN C. , PICOT M. C. , POMMIÉ C. , TOUCHON J. (PARIS, ALLEVARD-LES-BAINS)

CONGRES 2011, Paris CNIT La Défense

Cours supérieur   : Douleur et psychologie Traumatismes et répétition : Identifier le trauma psychique en douleur chronique. Antoine BIOY (Paris, Dijon)Douleurs, mémoire et répétition : Le point de vue du psychanalyste. Gabriel BURLOUX (Lyon)

Douleur chronique, répétition et durée : Les enjeux de la compulsion de répétition dans la relation thérapeutique. Nathalie Dumet (Lyon)

Sciences humaines   : Douleur et deuil

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Page 23: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

Douleur et handicap : deuil des fonctions, deuil de normalité. Pierre ANCET (Dijon)Les aspects de pertes et de renoncements vécus par les soignants confrontés à des patients douloureux et malades. Bruno COZIN (Lille)L’amélioration de l’efficacité des interventions auprès des personnes endeuillées : vers une perspective psychothérapeutique centrée sur les processus. Emmanuelle ZECH (Louvain la Neuve, Belgique)Lauréat prix recherche SFETD/APICIL 2010 : «  Dynamique de l’alliance thérapeutique en douleur chronique et incidences sur la prise en charge ». Maximilien BACHELART (Dijon)

ATS. Musique et douleur. Music care : Une technologie innovante de musicothérapie dans la prise en charge de la douleur. Stéphane GUETIN

ATS. Valorisation de l’activité des structures d’évaluation et de traitement de la douleur chronique   : actualisation et perspectives.

L’activité des psychologues. Marie-Claude DEFONTAINE-CATTEAU (Lille)

Posters  ACCOMPAGNEMENT D’UN CAS DE TROUBLE FACTICE : REGARD DU PSYCHOLOGUE AU SEIN D’UNE EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DE CONSULTATION D’EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR LEFÈVRE C. (BETHUNE)

LOMBALGIE CHRONIQUE ET TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF : L’UNION FAIT LA FORCE ! HENRY E., HENRY F., VIMONT Y. A., DESCOTTES A., GRANGE J. F., PERRIOT M., DUFRENE C., CLERE F. (CHATEAUROUX)

DOULEUR ET ETAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE (ESPT) : UNE NECESSITE D’APPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE LECOMTE K., LE BORGNE J. M. (LAON)

CREATION D’UNE CONSULTATION DOULEUR EN PSYCHIATRIE LASSEIGNE J. P., BISMUTH E., CURINIER GRISON J. (LYON)

EVALUATION DE LA MOTIVATION EN UNITE DOULEUR CONRADI S., ENODIG-DUBOULAY S., BARTOSZEK I. (NANCY)

PREVALENCE DU STRESS POST-TRAUMATIQUE (PTSD) EN CONSULTATION DE LA DOULEUR. LECLERC J., TRENEL P., ACQUAVIVA C., LECONTE K., DOUAY L., VERRIER A., SERRA E. (AMIENS)

REPRESENTATIONS MENTALES ET COMPORTEMENTS PRECEDANT LA PRESCRIPTION D’OPIOIDES FORTS (OF). UNE ENQUETE REALISEE SUR LE FINISTERE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES ET SPECIALISTESMIMASSI N., MARCHAND F., GANRY H. (BREST)

CONGRES 2012, Lille

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Page 24: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

Cours supérieurs. l’auto-hypnose L’auto-hypnose et ses applications pour les douleurs chroniques. AntoineBIOY (Le Kremlin-Bicêtre)

Cours supérieur. L’intersubjectivité dans la relation thérapeutique Le transfert : dialogue entre… Raphaël MINJARD, Bernard DUPLAN (Aix les Bains)Intersubjectivité en consultation de la douleur. Anne-Françoise ALLAZ (Genève)L’intercorporalité. Sonia SLADEK (Caen)

Cours supérieur. Actualisation de l’évaluation de la douleur chronique Evaluation psychologique de la douleur chroniqueMarie-Claude DEFONTAINE-CATTEAU (Lille)

Cours supérieur. «   Somatisations   ? Vs avez dit somatisations   ?   » Somatisations, conversion, hypocondrie : comment s’y retrouver ? Françoise RADAT (Bordeaux)Rôles et fonctions des somatisations dans la vie psychique. Nathalie DUMET (Lyon)Son devenir dans la relation thérapeutique. Caroline DOUCET (Rennes)

SCIENCES HUMAINES. L’Attachement. L’attachement : des modèles théoriques à la clinique. Blaise PIERREHUMBERT (Lausanne, Suisse)Douleur et attachement. Antoine BIOY (Dijon)Continuité et perturbation des liens d’attachement dans les familles en situation de handicap chez l’enfant. Aubeline VINAY (Dijon)La perception de l’intensité de la douleur dans la SEP et la fibromyalgie. Cécile BORG (Saint Chamonal)

Session recherche. Douleur et troubles de l’humeur : un cercle vicieux Influence des troubles émotionnels dans la survenue d’une douleur chronique postopératoire dans la chirurgie du cancer du seinSophie BAUDIC (Boulogne-Billancourt)

Sessions parallèles. Controverses . Causalité du traumatisme psychique dans le développement de la douleur chronique. Laurent SCHMITT (Toulouse), Didier BOUHASSIRA (Boulogne Billancourt)

Sessions Parallèles. Douleur et santé mentale . L’insensibilité à la douleur dans l’autisme ou la schizophrénie : mythe ou réalité ? Sylvie TORDJMAN (Rennes)Douleur et dépression. Eric SERRA (Amiens)

Sessions parallèles. Douleurs enfants et adolescents .

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Page 25: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

L’inévitable intrication des douleurs psychiques et somatiques :enjeux diagnostiques et relationnels. Sylvie NEZELOFF (Besançon)Des neurosciences à la psychopathologie des adolescents douloureux. Frédéric KOCHMAN (Loos lez Lille)«Elise ou la traversée de l’adolescence avec une maladie d’Ehler Danlos » Agnès SUC, Patricia TIMSIT (Toulouse)Douleurs de l’enfant : intérêt de la thérapie familiale. Marlène BITTAR, Jean François LE GOFF (Paris)

ATS. Approche cognitivo-comportementale de la douleur chronique   : pour qui   ? pourquoi   ? comment   ?

Spécificités, principes directeurs, visées et efficacité établie de l’approche cognitivo-comportementale de la douleur chronique. Colette AGUERRE

ATS. Activité des psychologues   : de la pluralité des pratiques au service d’une même mission en douleur chronique

Apports d’une prise en charge psychologique cognitive, comportementale et émotionnelle dans la gestion des douleurs iatrogènes chez l’enfant. Adeline BONNET-PINCHONMédiation corporelle : intérêts d’une approche en relaxation pour les patients douloureux chroniques. Isabelle VAASTLa psychothérapie d’orientation analytique chez les douloureux chroniques : de l’expression douloureuse à la douleur d’être. Christine AMIROULe psychologue de la douleur : une mission unique accueillant des pratiques variées et complémentaires. Véronique BARFETY-SERVIGNAT

ATS. Prise en considération de la dimension psychologique des patients douloureux chroniques   : présentation des recommandations SFETD .

Rôles, fonctions et compétences des professionnels intervenants auprès des patients douloureux chroniques : propositions de recommandations. Pascale THIBAULT, Marie Claude DEFOTAINE-CATTEAU, Edith GATBOIS

ATS. Douleur et addiction . Addictions et douleur. Points de vue croisés du psychiatre et de l’addictologueNicolas AUTHIER et Eric SERRA

Posters . Dépendance médicamenteuse ou dépendance relationnelle? cas clinique. JOUET C., LEMARIE S. *, LEDENMAT P. Y., LEMARIE J. * (Nantes)

GROUPE REGIONAL DES PSYCHOLOGUES DOULEURS : EXPERIENCE DU NORD PAS DE CALAISLEFEVRE C. *, DEVILLERS D. (Béthune)  Etude des facteurs psychologiques prédictifs d’une réponse positive à la rTMS à visée antalgique chez des patients ayant des douleurs chroniques rebelles pris en charge dans un Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD). BIZON S. *, BOUDOUKHA A. H., GILLOT F., CORSON Y., DE CHAUVIGNY E., HELBERT M., NGUYEN J. P., NIZARD J. (Saint-Herblain)

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Page 26: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

Etude longitudinale de l’anxiété, de la dépression et de l’impact fonctionnel associé à la migraine pendant l’adolescence AMOUROUX R. *, ROUSSEAU SALVADOR C., PEILLANT M., TOURNIAIRE B., ANNEQUIN D. (Brest)

Apport de la thérapie familiale dans un centre de la douleur de l’enfant BITTAR M. *, LE GOFF J. F., TOURNIAIRE B., REITER F., ANNEQUIN D. (Paris)

 La fibromyalgie : quels liens entre image du corps, symptômes cliniques et régulation émotionnelle ? QUIBAN L., SALOMÉ F., GILLOT F., HELBERT M., DE CHAUVIGNY E., N'GUYEN J. P., NIZARD J. * (Nantes)  Syndrome douloureux régional complexe de type I et troubles factices dans le Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur du CHRU de Lille BERA LOUVILLE A. *, DEFONTAINE M. C., VEYS B., CATSAROS S., BLOND S. (Lille)  Efficacité d'un protocole spécifique ciblé sur la diminution de la douleur chronique et basé sur la thérapie EMDR (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing) : perspectives cliniques BRENNSTUHL M. J. *, TARQUINIO C. (Metz)  Impact d’un programme d’information par le jeu sur le déroulement d’une hospitalisation en chirurgie ambulatoire pédiatrique DUBOIS A. *, AMOUROUX R., KERBIRIOU J., FONTAINE E., PERON L., KEROUREDAN M., GERMOUTY I. (Brest)  Rôle des affects négatifs et des stratégies de « coping » dysfonctionnelles dans la survenue d’une douleur chronique après une chirurgie du sein BAUDIC S. *, MASSELIN A., ALBI A., JAYR C., BOUHASSIRA D., ATTAL N. (Boulogne) Facteurs prédictifs psychologiques d’une douleur chronique postopératoire : quel est le rôle du modèle chirurgical ? MASSELIN-DUBOIS A. *, BAUDIC S., BOUHASSIRA D., ATTAL N. (Boulogne Billancourt) Valeur prédictive de la flexibilité cognitive sur la survenue de douleurs chroniques postopératoires MASSELIN-DUBOIS A. *, BAUDIC S., BOUHASSIRA D., ATTAL N. (Boulogne Billancourt)

CONGRES 2013, Paris CNIT La Défense

Cours supérieur   : Douleur, libido et sexualité Douleur génito-sphinctériennes et retentissement psychologique. Marie CHEVRET MEASSON (Lyon)Douleur, effraction et érotisation ? Jean Pierre LEBRUN (Bruxelles)Douleur, honte et handicap. Albert CICCONE (Bron)

Cours supérieur   : Douleur et violence

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Page 27: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

Place de la violence au cours de l’examen clinique à l’égard du corps et de la douleur du patient. Bernard DUPLAN (Aix les Bains)La douleur comme violence en soi. Nathalie BASTE (Saint Etienne)La problématique du masochisme. Brigitte LUTZ (Paris)

Séances plénières   :Douleurs et émotions . La dimension émotionnelle de la douleur chronique : un paradoxe. Marie Claude DEFONTAINE-CATTEAU (Lille)La contribution du sentiment d’injustice aux trajectoires de récupération chez les individus souffrant de douleur chronique. Michael SULLIVAN (Montréal, Québec)Rôle de la peur en douleur chronique. Vlayen (Louvain, Belgique)

Forum Sciences humaines   : Douleurs et expressions artistiques « Quantum doloris : danser aux extrêmes, pour quoi dire ? » Philippe NUSS (Paris)

Sessions parallèles   : «   Douleur et santé mentale   : l’alexithymie   : des concepts à la clinique   » Alexithymie : l’employé du mois. Maurice CORCOS (Paris)Silence des émotions, silence des affects en psychopathologie. Solange CARTON (Montpellier)Alexithymie et dépression. Gwenolé LOAS (Amiens)Lauréate prix SFETD-fondation APICIL 2012 : « Douleur et schizophrénie » Céline DUVAL (Strasbourg)

Sessions parallèles   : «   Douleur et pédiatrie   : anxiété, dépression, liens entre psychisme et douleur de l’enfant   » Anxiété, dépression et douleur chronique de l’adolescent, quels liens ? Rémy AMOUROUX (Brest)L’inévitable intrication des douleurs psychiques et somatiques :enjeux diagnostiques et relationnels. Sylvie NEZELOFF (Besançon)

ATS. Douleur et drépanocytose . Effets psychiques de la douleur et intérêt de l’hypnose : Résultats préliminaires de l’étude pilote douleur et hypnose chez l’enfant drépanocytaireEliane JOSSET-RAFFET (Paris)

ATS. Confronter des expériences en hypnose et méditation Hypnose et auto-hypnose chez l’enfant et l’adolescent douloureux. Isabelle IGNACE (Le Vesinet)

Posters  Douleurs neuropathiques et traumatisme psychique CATSAROS STEPHANIE*, BUISSET NADIA, BLOND SERGE (Lille)  L'énigme de l'algodystrophie en miroir : discussion autour d'une rencontre atypique de jeunes filles présentant

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un fonctionnement en miroir. DEPREZ ANOUCK*, AVEZ-COUTURIER JUSTINE, DALMAS SERGE, VALLEE LOUIS (Lille) « Un psychologue pour le patient amputé âgé? Pour quoi faire? » PLUCHET MARIE, LECLERC JOHAN, TRENEL PERRINE*, DOUAY LUDOVIC, SERRA ERIC (Amiens) Dimensions psychologiques de la « musicothérapie active » CHAÏB SYLVIE*, PICARD PASCALE, RIAUX-MARCAILLOU FABIENNE, DELAGE NOEMIE (Clermont-Ferrand) L'alliance thérapeutique en consultations médicales et ses liens avec l'évaluation de la douleur et de l'observance BACHELART MAXIMILIEN* (Le Kremlin-Bicetre)  La sensibilisation centrale et l'image du corps dans la fibromyalgie BORG CELINE*, EMOND-CARRIER FANNIE, GODOT MARION, LAURENT BERNARD, MICHAEL GEORGE A (Saint-Priest-En-Jarez)  Recherche sur l'intérêt de la relaxation pratiquée 57 en groupe auprès de patients douloureux chroniques DENECHEAU-BIASSE MARIE-CLAIRE* (Chartres) Douleur chronique et groupes d'éducation thérapeutique : mode ou besoin ? GODOT MARION*, NAYME PHILIPPE, CREACH CHRISTELLE, NAVEZ MALOU (St Etienne)  Douleurs chroniques : vous ne souffrez pas d'un état anxio-dépressif mais la chronicité de votre douleur a un impact sur votre état cognitifMARCHAND FRANCE*, MIMASSI NAGI (Brest)  Etude psychophysique de l’empathie à la douleur chez l’homme via des expressions faciales de douleur CZEKALA CLAIRE*, MAUGUIERE FRANCOIS, PERCHET CAROLINE, FROT MAUD (Lyon)

CONGRES 2014, Toulouse

Séance Plénière . Approche psychothérapeutique de la douleur chronique : le modèle de flexibilité psychologiqueLance MCCRACKEN (Londres - Royaume Uni) Health Psychology SectionPsychology DepartmentKing's College London, London, Royaume-Uni Some of the prominent psychological approaches to chronic pain during the past 50 years have included the operant behavioral, the cognitive behavioral, fear-avoidance-based, and some that are newly developing. We can call some of the newer approaches contextual cognitive behavioral. These include the range of what are called mindfulness-based and acceptance-based treatments, among others. It has been concluded that the current most widely applied psychological treatment, Cognitive Behavioral Therapy (CBT), no longer needs any further randomized controlled trials (RCTs) to examine its efficacy. There are already more than 45 of these. Instead further treatment development may require a different set of strategies. These could include more careful (a) adherence to an adequate theory, (b) focus on specific processes of change, and (c) tailoring of treatments for specific patient needs. Here the theory and research strategy of what is called the Psychological Flexibility Model may help [1]. Psychological flexibility is a model of behavioral persistence and change that includes basic learning principles and a specific conceptualization of language and cognition. The spirit of the model is that better health and functioning emerge from behavior that is “open, aware, and engaged.” The current treatment approach that best addresses psychological flexibility is Acceptance and Commitment Therapy (ACT). This plenary lecture will summarize almost 20

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Page 29: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

years of research into psychological flexibility and ACT, including recent research into specific cognitive and self-related processes, processed called cognitive defusion and self-as-context. [1]

Forum Sciences humaines   : Douleur et vulnérabilité Vulnérabilité biologique, vulnérabilité psychique ?Pour des modèles de la complexité. Lisa OUSS (Paris)Les troubles douloureux chroniques de l’enfant et de l’adolescent constituent une vaste constellation symptomatique où notre incompréhension est à la mesure de la complexité de ce qui se passe chez l’enfant. Les classifications internationales (DSM 5 et CIM 10) n’arrivent à une définition consensuelle : entrent ils dans le cadre de la somatisation, du trouble douloureux chronique ? De ce fait, leur taux de prévalence chez l’enfant est difficile à évaluer, en raison également de la variabilité en fonction de l’âge et du développement, du manque d’harmonisation des pratiques dans la reconnaissance, le diagnostic et la prise en charge de ces troubles. La prévalence de plaintes somatiques semble augmenter avec l’âge de l’enfant (1). Les plus fréquents sont les céphalées, les douleurs abdominales, les douleurs musculaires ou articulaires et la fatigue (2). Dans une revue de la littérature internationale réalisée en 2011, King et ses collaborateurs (3) ont mis en évidence des taux de prévalence de douleurs chroniques chez l’enfant et l’adolescent extrêmement variables, avec une prévalence variant selon le sexe (plus élevée chez les filles que chez les garçons), le niveau socio- économique, les facteurs de santé mentale parentaux, ainsi que les comorbidités psychiatriques chez les enfants. La question de la vulnérabilité à développer ce type de douleurs est complexe. Une première manière de la comprendre est de relever les facteurs favorisants (génétiques, développementaux, de personnalité, socio-culturels) ; précipitants (événements de vie...) ; et de maintien: prédisposition individuelle, environnement (familial, médical...). Cette distinction fonctionnelle ne rend pas compte de toute la complexité des situations douloureuses. Nous avons proposé, à propos d’autres troubles fonctionnels (conversion de l’enfant et de l’adolescent, 4), un modèle de la complexité, où ces différents niveaux doivent être différenciés afin de bien comprendre la nature du symptôme, sa temporalité d’apparition et son inscription dans l’histoire du sujet. Notre hypothèse est que les informations afférentes des réseaux sensoriels, ainsi que les expériences précoces somatiques ou traumatiques, contribueraient à un état du corps traité ou représenté dans le système cognitif et le système neural qui le sous tend. Sous l’influence d’événements internes, tels que la puberté, ou externes, ainsi que du style d’attachement, des représentations dormantes seraient activées, et biaiseraient de manière erronée le traitement cognitif et neural des nouvelles informations, produisant le symptôme douloureux et/ou conversif avec ses composantes subjectives et comportementales. L’intérêt d’une telle distinction est de mieux comprendre le processus de production du symptôme, mais surtout de prendre en charge un trouble invalidant pour les enfants, leur famille, et coûteux pour la société. A chaque niveau de potentiel dysfonctionnement, un niveau thérapeutique.

Vulnérabilité, santé et travail. Dominique LHUILLIER (Paris)Jusqu’aux années 1970 environ, la vulnérabilité qualifiait la vie humaine. Depuis, le champ sémantique de la vulnérabilité s’est généralisé : il est toujours associé à des attributs dévalorisants. La vulnérabilité devient un critère distinctif – on est « vulnérable » ou on est « résilient » - et un principe explicatif – vulnérable, on est malade, hors jeu, inemployable.... Aujourd’hui, dans le monde du travail, la détection et de l’accompagnement des individus « vulnérables » est liée à l’émergence et la prolifération de la problématique du risque. La promotion de l’anticipation des risques et du dépistage conduit à l’identification et l’intervention auprès de personnes ou de groupes sociaux dits « vulnérables », c’est à dire caractérisés par leurs manques de pouvoir, de ressources, d’éducation, de santé.... La vulnérabilité ne s’entend plus alors comme vulnérabilité ontologique, intrinsèque à notre condition d’êtres de désirs et de besoins : elle devient l’attribut assigné à quelques-uns ou des « populations » identifiées par des traits communs qui effacent les singularités : les « seniors », les « handicapés », les « harcelés », les « malades chroniques », les « inaptes » (1)... Cette montée en puissance de la problématique de la vulnérabilité peut être abordée comme un analyseur des modèles de l’Homme au travail (2, 3). Nous nous appuierons, pour développer ces analyses, sur une recherche réalisée sur « Vivre et travailler avec une maladie chronique » (4). Elle cherche à répondre à la question suivante : à quelles conditions le travail est-il vivable si on considère que c’est aussi au travail que se construit la santé ? Une conclusion permettra de faire l’éloge de la vulnérabilité dans un contexte contemporain d’exigence de l’excellence et de la performance : la

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vulnérabilité permet d’éprouver le poids du réel, la fragilité des choses, celle des autres comme la sienne propre. Et cette reconnaissance du réel nourrit la créativité et l’inventivité. Elle est aussi garante d’une certaine humanité. L’humanité de l’homme se loge dans le déficit même qui appartient essentiellement à sa condition. Un champ d’investigation s’ouvre ici: la puissance normative et créative de la vulnérabilité.

Prix lauréat de recherche fondation APICIL-SFETD : «  douleurs, techniques non médicamenteuses et accouchements physiologiques ». Ronald GUILLOUX (Lyon)

Pourquoi certaines femmes veulent-elles accoucher sans péridurale ? Comment font-elles pour gérer leurs douleurs ? Comment les relations des femmes aux sages-femmes sont-elles vécues ? Après avoir présenté brièvement le contexte et la méthodologie de l’étude, nous exposerons les résultats recueillis auprès d’une population de 21 mères (11 primipares/10 multipares) et de 13 sages-femmes (9 hospitalières/4 libérales) de janvier à août 2014. Les motivations communes aux femmes et sages- femmes se résument en trois éléments : être actrice de son accouchement – être libre de ses positions – recourir le moins possible aux médicaments. Les moyens de gestion des douleurs et les vécues ressortent des récits d’expérience. Analysés chronologiquement, ces expériences sont rythmées par trois moments. 1) le moment de la grossesse qui peut être douloureuse, gênante ou silencieuse. 2) le moment de l’accouchement qui peut être un accouchement physiologique abouti, un accouchement physiologique non abouti par excès de douleurs ou un accouchement physiologique non abouti par complications médicales. Nous insisterons sur les types de douleurs en fonction de la phase du travail, les moyens mobilisées pour soulager les douleurs (postures, sons, gestion mentale, connaissance des phases du travail, etc.), les vécus (rapport à soi : fierté ou déception ; rapport de la mère à la sage-femme : sentiment d’accompagnement ou de solitude ; rapport de la sage-femme à la mère : sentiment de capacité à se gérer ou d’être submergée par la douleur). 3) Enfin, le troisième moment est celui qui suit la naissance, avec comme thèmes centraux les douleurs d’allaitement, et la mémoire de la douleur de l’accouchement. En conclusion, nous discuterons des représentations sociales relatives aux femmes choisissant d’accoucher sans péridurale, des représentations des douleurs et de l’engagement des femmes et des sages-femmes dans de tels projets.

Sessions parallèles   : Session Pédiatrie. «   La prise en charge de la douleur chez l’enfant en situation de handicap   : un challenge   »

Evaluation de la douleur chez l’enfant en situation de handicap cognitif. Marc ZABALIA (Caen)Comparée à la population générale, la confrontation à la douleur est plus importante dans la population atteinte de déficience intellectuelle en raison du manque de prise en charge des problèmes médicaux courants et des pathologies associées à la déficience et au vieillissement [1-5]. Des outils validés sont désormais disponibles pour évaluer la douleur avec précision [6-8]. En situation de déficience légère et moyenne, des travaux montrent que la compréhension du phénomène de la douleur et des stratégies pour y faire face est possible dans cette population [9- 11]. La plupart des traitements pour soulager la douleur, y compris les méthodes psychologiques sont adaptées [12-13]. Pour améliorer la détection et la prise en charge de la douleur, il faut aujourd’hui lutter contre les idées reçues et développer la formation des professionnels.

Evaluation de la douleur chez l’enfant autiste. Amandine DUBOIS (Brest)

L’importance de la multidisciplinarité, articulation pédiatrie-pédopsychiatre. Géraldine KECHID (Lille)

Cours Supérieur. Communication interprofessionnelle autour du patient Le cadre théorique : communiquer, une affaire de posture relationnelle avant tout. Antoine BIOY (Dijon)

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Page 31: EVENEMENTS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR

La notion de communication en pratique de soins est souvent l'objet d'un quiproquo. Elle est parfois perçue comme une somme de savoirs et techniques à mettre en application afin de pouvoir établir avec un patient un lien de collaboration pertinent, voire le guider vers le changement. Et malgré toute la bonne foi et bienveillance des professionnels, les suivis qui en découlent sont insatisfaisants voire contre-productifs. En fait, il est important de percevoir que la technique n'est qu'un moyen de signifier au patient le lien thérapeutique qui s'est engagé. Cette technique ne saurait être confondue avec la notion de relation, et notamment la notion de "présence à l'autre", "Etre avec". En nous appuyant sur notre expérience clinique et d'enseignement, et aussi sur les travaux de recherche en matière d'alliance thérapeutique, nous souhaitons resituer la notion de communication en tant que modalité relationnnelle à l'autre qui engage non pas à acquérir un savoir technique, mais à apprendre à se situer dans une posture particulière. Cette posture est le fruit d'un travail autour de nos propres perceptions corporelles et de la façon de vivre nos contenus internes (sentiment de sécurité, niveau d'authenticité...) en lien avec le patient en face de soi. Cette forme de communication, moderne et active, permet une fluidité plus importante dans les accompagnements de patients douloureux et de retrouver une flexibilité plus grande dans les propositions thérapeutiques qui sont menées. Antoine Bioy, professeur des universités, docteur en psychologie clinique et psychopathologie.

Cours Supérieur. Douleur et honte Honte et exclusion : concepts en psychodynamique. Quelle place dans le syndrome fibromyalgique ? Françoise HIRSCH (Toulouse)

Au sein des consultations et traitement de la douleur, on relève fréquemment dans le discours des patients douloureux, plusieurs termes, témoins et significatifs d’une souffrance psychique mais aussi sociale, ces termes tels que « discrédit, exclusion, indignité, disqualification, non-reconnaissance » appartiennent tous au champ lexical de la honte et nous interrogent sur la place et la signification de ce concept dans leur histoire douloureuse. Les patients fibromyalgiques sont ici particulièrement représentés. Cette communication a pour objectif dans un premier temps de rappeler la définition du concept de honte dans le champ psychodynamique (1,2,3 ) Dans un deuxième temps nous étudierons plus précisément cet affect et son expression chez les patients fibromyalgiques. Nous avons pu relever dans le discours de ces patients un sentiment d’exclusion lié étroitement à la honte de ne plus appartenir à différents groupes sociaux jusqu’alors fortement investis dans les normes et les règles qui les constituaient. La honte envahit la sphère affective du patient à différents niveaux : il s’agit des systèmes sociaux, professionnels et familiaux à l’intérieur desquels le patient ne peut plus jouer les rôles attendus. De part l’obtention d’un diagnostic qui apparaît comme paradoxal dans la mesure où il signifie l’exclusion d’une pathologie grave et simultanément la reconnaissance de troubles invalidants pour lesquels il n’existe pas de solutions thérapeutiques efficaces, le patient fibromyalgique est exclu du champ médical traditionnel. (5, 6). Autrement dit la cause ou l’origine reste inconnue et laisse place aux fantasmes du patient et du praticien médical. L’impact sur la rencontre soignant/soigné se manifeste par une complexité dans la relation : celle-ci est souvent caractérisée par un sentiment de rejet ou d’abandon du somaticien de la part du patient, et une difficulté à saisir « le patient » du côté du somaticien. Cette complexité génère incompréhension et frustration dans les deux cas (7). La réorientation vers une prise en charge psychologique vécue comme une exclusion du champ médical traditionnel renvoie au sentiment de honte : honte de ne pas pouvoir répondre favorablement au projet thérapeutique du médecin, honte de ne pas pouvoir être dans une « norme diagnostique », honte d’être renvoyé dans l’étiologie de leur maladie à une origine psychogène. D’autre part, l’image donnée par le patient fibromyalgique ne correspond pas aux diktats culturels amplement médiatisés et représentés par la société actuelle. La honte ressentie est étroitement liée à l’aveu d’une faiblesse, d’une incapacité physique et psychique à s’intégrer et à participer activement à la vie d’un groupe social défini, et plus particulièrement, en situation professionnelle (9). Cet ensemble de faits participe bien à l’exclusion du champ social. La souffrance associée au syndrome fibromyalgique est difficilement reconnue par l’entourage familial, perturbant les relations interpersonnelles quotidiennes l’excluant et le marginalisant à l’intérieur du système (4). Actuellement il n’existe pas de prise en charge spécifique (8) pour cette symptomatologie. Lorsque le patient est adressé vers le psychiatre ou le psychologue, souvent il se sent abandonné, honteux d’être pris pour un « malade imaginaire » et rejette ce genre de rencontre. Le psychologue doit pouvoir offrir un cadre où le sujet pourra verbaliser l’indicible et donc détacher la honte de soi en la nommant. Serge Tisseron souligne que « pouvoir dire sa honte, c’est montrer qu’on échappe au risque d’être irrémédiablement marginalisé à cause d’elle » (11).

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Le risque d’humiliation diagnostique. Michèle GENNART (Lausanne)Comme le souligne E. Minkowski , nos catégories diagnostiques sont des schèmes théorico-pratiques qui, avant même que nous ne débutions le moindre traitement, peuvent exercer une action curative ; ainsi de la notion de schizophrénie qui, succédant à celle de démence précoce, avait largement renouvelé l’accès clinique au même groupe de patients. Nos diagnostics peuvent, à l’inverse, comporter en soi un effet nocif. Nous ne pouvons dès lors prétendre à la neutralité d’une classification a-théorique et avons à assumer avec clairvoyance la valence proprement médicale de nos catégories diagnostiques. Le diagnostic de trouble somatoforme douloureux pourrait comporter ceci de nocif qu’il suggère que ce dont le patient souffre n’a qu’une « forme », au sens d’une apparence, somatique, mais est en « substance » un problème psychique. Le patient qui, le plus souvent, se sent déjà débordé par les douleurs qui l’accablent dans son corps, se voit attribuer une nouvelle maladie par le système de soin ; il devient un patient psychiatrique. Mais lors de cette mutation, ses douleurs ont perdu la plus grande part de leur légitimité ; ce ne sont plus tout à fait de vraies douleurs. Les patients somatoformes – toujours par définition – sont d’ailleurs supposés présenter « souvent un comportement histrionique et essaient d’attirer l’attention d’autrui » , exhibant leurs douleurs dans l’intention d’obtenir attention, soins ou autres bénéfices encore. Lorsqu’ils ont la parole, les patients souffrant de douleurs chroniques inexpliquées sont pourtant dominés par un sentiment d’impuissance : par rapport à leurs douleurs et par rapport au système de soins qui ne peut répondre à leur demande d’en être soulagés. Dans l’anamnèse de ces patients, les phénomènes traumatiques (notamment négligence et mauvais traitements) occupent une place importante. Or, le traumatisme a ceci de singulier que le sujet y est confronté à une réalité brute, à des impressions sensibles qu’il n’a pas les moyens psychiques de concevoir ou de « réaliser » ; en cela, il comporte une puissance dissociative qui tend à scinder le sujet de ce qui se passe « physiquement » pour lui. C’est bien souvent à travers la douleur que le sujet vit et revit ces événements qui ont porté atteinte à son intégrité. L’on ne peut cependant postuler que des contenus psychiques causent la douleur, car c’est la déstructuration psychique comme telle, bien plus que de quelconques contenus, qui caractérise le processus traumatique. Tel serait un point commun entre vécu traumatique et douleur chronique : souffrir d’une réalité sensible dépourvue de sens, dont l’on ne peut pourtant se détourner. Ces douleurs sans nom, il est dans notre responsabilité de cliniciens de trouver les moyens de les qualifier, de les diagnostiquer selon leur réalité propre – en évitant de redoubler par un diagnostic en soi dégradant la honte du patient qui souffre déjà d’une douleur insensée.

Honte d’avoir mal ; mal d’avoir honte ? Gérard MALLEN (Annecy)

Cours Supérieur   : Prise en charge de l’enfant douloureux chronique : actualités sur les traitements médicamenteux et non médicamenteux

Les méthodes psychologiques - Rémy AMOUROUX (Lausanne) Depuis le milieu des années 1990, plus d’une dizaine de revues de la littérature et de méta-analyses ont été menées concernant l’efficacité de la psychothérapie dans la douleur chronique en pédiatrie. Dans la plus récente, Eccleston et coll. (1) ont identifié 37 études randomisées contrôlées. Les enfants qui bénéficient de ces traitements ont deux fois et 1⁄2 plus de chance (Risque Relatif = 2,47 ; intervalle de confiance = [1,97-3,09]) d’obtenir une amélioration clinique significative (diminution de plus de 50 % de l’intensité de la douleur). Ces résultats permettent de justifier et d’encourager l’utilisation de la relaxation, de l’hypnose, du biofeedback et plus généralement de l’approche comportementale et cognitive dans la douleur chronique. Par ailleurs, d’autres travaux soulignent l’importance et la nécessité d’intégrer une dimension familiale à la prise en charge (2). Enfin, une série de travaux récents, et pour lesquels une méta-analyse est en cours, mettent en avant l’utilisation des nouvelles technologies dans prise en charge de la douleur chronique chez l’enfant et l’adolescent (3). Ces données issues de la recherche devraient donner lieu à des applications concrètes dans la clinique.

Cours Supérieur. Catastrophisme et douleur Le catastrophisme et son actualité. Séverine CONRADI (Nancy)

Avec plusieurs centaines d’articles concernant ce concept depuis une trentaine d’années, le catastrophisme, dans le domaine de la douleur, est un élément incontournable. Son impact tant sur la problématique

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douloureuse en elle-même comme sur les conséquences de celle-ci a été largement étudié et continue à favoriser de nombreuses recherches. L’objectif de ce cours supérieur sera justement de poser des éléments de base concernant cette dimension psychologique tant sur sa définition que sur son application auprès des personnes présentant des douleurs chroniques. De nombreuses questions restent toutefois présentes et le développement du catastrophisme en France semble rencontrer quelques difficultés. Afin de mieux comprendre ce paradoxe, nous allons reprendre la genèse du catastrophisme à travers les études fondatrices et les moyens de l’évaluer. Nous tenterons d’aborder les différents modèles explicatifs et discuterons de leur pertinence dans le débat autour des principales critiques de ces modèles. Tantôt coping tantôt distorsions cognitives, tantôt un corolaire de l’anxiété ou de la dépression, tantôt un phénomène psychologique autonome, la réflexion autour du catastrophisme alimente des débats toujours présents. A travers quelques études récentes nous explorerons quelques recherches en cours et tenteront d’apporter des éléments permettant d’intégrer l’étude des pensées catastrophiques dans la clinique de la douleur. Le recours à un bilan psychologique spécifique douleur pourrait permettre d’apporter des éléments intéressants tant sur la clinique que sur les connaissances actuelles sur le catastrophisme, car ce n’est pas tant la présence ou non du catastrophisme qui semble pertinent pour les patients que nous rencontrons que la place de celui-ci au regard des autres stratégies de coping et des facteurs pouvant avoir un impact sur la problématique douloureuse.

Catastrophisme et pratique en structure douleur. Nathalie DOSSETTO (Marseille)Vers une lecture plurielle de la notion de catastrophisme, approche psychanalytique. Brigitte LUTZ (Paris)De tout temps Le catastrophisme a été considéré comme un symptôme psychique : péjoration de l’avenir, anticipation anxieuse, idées de ruine, obsession idéative... la dramatisation apparait dans bien des registres psychopathologiques. De grands psychanalystes ont éclairé la question et l’une des clés les plus fécondes est sans doute celle que Winnicott nous a transmise : la crainte de l’effondrement serait l’écho paradoxal d’une catastrophe qui a déjà eu lieu. L’écho d’expériences de carence très primaires, de traumas précoces. Pour de nombreux patients douloureux chroniques, la vitalité de la vie fantasmatique et imaginaire est bien présente. Mais lorsqu’elle est fixée sur le thème spécifique de la catastrophe, du drame redouté, c’est le signe d’une relation à soi même et à son corps marquée par la peur et l’incompréhension. Nous verrons que ce n’est pas seulement cela : sur le divan du psychanalyste, dans le cabinet du psychothérapeute, se déplient peu à peu des théories intérieures, souvent d’origine infantile, à propos du fonctionnement corporel, de l’agressivité, du désir. On y découvre aussi les superstitions et la dimension conjuratoire des scénarios catastrophe qui soulignent la créativité paradoxale de ce symptôme.

ATS. Douleur et état de stress post-traumatique Etat des lieux et difficultés de prise en charge après AZF: le point de vue du psychiatre. Clara LETAMENDIA (Toulouse)Prise en charge psychothérapique spécifique du traumatisme : l’exemple de l’EMDR. Léonard AMETEPE (Toulouse)

ATS. Prise en charge psychologique de patients souffrant de douleurs chroniques dans les programmes de thérapie comportementale et cognitive (TCC)Intérêt des programmes TCC chez les patients souffrant de douleurs chroniques. Christine CEDRASCHI (Genève)Programme TCC de patients douloureux chroniques (fibromyalgiques) de l’hôpital Amboise Paré (Boulogne Billancourt). Anne DUBOIS MASSELIN (Boulogne Billancourt)Programme TCC de patients douloureux chroniques (fibromyalgiques et lombalgiques) de l’hôpital Saint Antoine (Paris). Lizet FERNANDEZ-JAMMET (Paris)

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ATS. L’exercice des psychologues en SDC   : enjeux, réalités et problématiques Aspects quantitatifs de l’activité du psychologue en structure douleur : expérience de quantification sur un an. Stéphane WOJTYSIAK (Roubaix)Quelle traçabilité pour le psychologue en structure douleur ?Différents niveaux d’exigences. Daphné CASTELAIN-DEVILLERS (Lille)Contribution au projet thérapeutique, principes et réalité. Clémentine LEFEVRE (Bethune)Cadre d’exercice du psychologue : enjeux et finalité. Véronique BARFETY-SERVIGNAT (Arras-Lille)

Posters Art-thérapie et prise en charge non médicamenteuse de la douleur : l’exemple du mandala DOUMENC ANGELIQUE (Toulouse)  Le ralentissement cognitif et les soins contre les douleurs chroniques

MARCHAND FRANCE*, MIMASSI NAGI (Saint-Renan)  Un cas de douleurs neuropathiques d'origine médullaire et hypnoanalgésie CATSAROS-LABALETTE STEPHANIE*, BUISSET NADIA, BLOND SERGE (Lille) Douleur et Psychanalyse : la présentation de patients douloureux à un Collège Clinique Psychanalytique a-t-elle un sens ? BON EMMANUEL*, BONJOUR JEAN-PIERRE, NOGARET JACQUES (Montauban)

Le profil des douleurs aiguës d'origine traumatique est-il différent de celui des douleurs aiguës d'origine médicale ?  Intérêts cliniques d'une prise en charge éducative thérapeutique auprès d'un groupe de patients douloureux chroniquesUGHETTO PAULINE, DUMET NATHALIE (Lyon)  Coping, sentiment d’auto-efficacité et disposition au changement dans la douleur chronique : étude exploratoire SAVOIE CORALIE*, LECLERC JOHAN, TRENEL PERRINE, DOUAY LUDOVIC, SERRA ERIC (Montdidier)  Evaluation multifactorielle de patients douloureux chroniques pris en charge en hypnose CASTELAIN DEVILLERS DAPHNE*, GUYLLEMIN ASTRID, CATSAROS LABALETTE STEPHANIE, BIER MATHIEU, BUISSET NADIA, CHIQUET ROMAIN, BLOND SERGE (Lille)  Fibromyalgie : de la question du traumatisme à la fonction de l'hyperactivité. Recherche exploratoire qualitative à partir de quatre cas SLADEK SONIA, DE BRIE MARIE*, TOUCHARD EMMANUELLE, PROIA-LELOUEY NADINE (Caen) Hospitalisation douleurs : des regards portés sur la souffrance du sujet AMIROU CHRISTINE, DUNEUGARDIN PAULINE, DAVID MICKAEL,PARISSEAUX THÉRÈSE, WISNIEWSKI MARIE PAULE, AUFEVRE LAURENCE (Douai)  Hypervigilance et intéroception dans la fibromyalgie BORG CELINE (Saint-Priest-en-Jarez)  Impact du programme de gestion par activité progressive sur la composante cognitive de la douleur et sur sa peur du mouvementLEROY BRUNO (Liège)

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 L’utilisation de la musique dans l’approche des capacités de régulation émotionnelle au sein d’une population de fibromyalgiquesMERCADIÉ LOLITA* (Lannilis) La perception de la douleur comme une injustice influence-t- elle la perception de l’intensité douloureuse ? ALLAZ ANNE-F*, PIGUET VALÉRIE, RENTSCH DENIS, BESSON MARIE, KOSSOWSKI MICHEL, CEDRASCHI CHRISTINE (Genève) La prise en charge pluridisciplinaire en centre de la douleur, facteur modérateur du processus d’acceptation chez le sujet douloureux chronique ? Une étude qualitative exploratoire DE MAYNADIER LORRAINE, MOLINIÉ MAGALI, GILLOT FRÉDÉRIC, DE CHAUVIGNY EDWIGE, NIZARD JULIEN* (Nantes)  Représentation du syndrome fibromyalgique chez l’algologue : quel impact sur l’alliance et l’observance thérapeutiques des patients?GINISTY AUDREY*, HIRSCH FRANCOISE (Toulouse)

II. UNIVERSITES D’AUTOMNE DES PSYCHOLOGUES SFETD

UNIVERSITES des psychologues 2010   : « Les particularités de l’exercice du psychologue en structure douleur » Les dimensions psychologiques en jeu dans la douleur

o La place du corps dans la prise en charge psychologique des patients (Nathalie Baste)Aménagements de cadre que nécessite l’approche par le corps, comment passer de la question de la douleur à celle de la souffrance, comment entendre le corps autrement.

o Où commencent la psychopathologie «normale» et la psychopathologie «psychiatrique» en clinique de la douleur? (Thérèse Dhomont)Du sens de la douleur au symptôme psychique, les figures de la dépression et des autres signes cliniques, comment se situe la compréhension des symptômes par rapport aux autres intervenants et approches?

Ateliers pratiques : Trois modalités d’intervention du psychologueo Psychanalyse (études de cas) : Marie-Claude Defontaine-Catteau-o Hypnose & Sophrologie (introduction) : Nathalie Baste, Antoine Bioyo Thérapies Cognitives et Comportementales (introduction) : Séverine

Conradi Application des connaissances et des méthodes de travail du psychologue au

domaine de la douleuro La question de l’évaluation psychologique en pratique de la

douleur et ses outils (Séverine Conradi)Quels outils pour les psychologues dans la prise en charge de la douleur, pertinence et limites de ces outils, la question de la transmission.

o Psychologue, pluridisciplinarité et prise en charge de la douleur : un questionnement perpétuel (Antoine Bioy, Séverine Conradi, Thérèse Dhomont)Place du psychologue dans l’interdisciplinarité et au sein des CLUD, la question du secret professionnel, la question de

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l’orientation, l’articulation suivis psychologiques - suivis médicaux (topos et débats).

UNIVERSITES des psychologues 2011   : « Les particularités de l’exercice du psychologue en structure douleur »

Les dimensions psychologiques en jeu dans la douleuro La place du corps dans la prise en charge psychologique des

patients (N. BASTE)Aménagements de cadre que nécessite l’approche par le corps, comment passer de la question de la douleur à celle de la souffrance, comment entendre le corps autrement.

o Où commencent la psychopathologie «normale» et la psychopathologie «psychiatrique» en clinique de la douleur? (Thérèse Dhomont)Du sens de la douleur au symptôme psychique, les figures de la dépression et des autres signes cliniques, comment se situe la compréhension des symptômes par rapport aux autres intervenants et approches ?

Ateliers pratiques : Trois modalités d’intervention du psychologueo Psychanalyse (études de cas) : Marie-Claude Defontaine-Catteau o Sophrologie (introduction) : Nathalie Basteo Thérapies Cognitives et Comportementales (introduction) : Séverine

Conradi Application des connaissances et des méthodes de travail du psychologue au

domaine de la douleuro La question de l’évaluation psychologique en pratique de la douleur

et ses outils (Séverine Conradi)Quels outils pour les psychologues dans la prise en charge de la douleur, pertinence et limites de ces outils, la question de la transmission.

o Psychologue, pluridisciplinarité et prise en charge de la douleur : un questionnement perpétuel (Antoine Bioy, Séverine Conradi, Thérèse Dhomont)Place du psychologue dans l’interdisciplinarité et au sein des CLUD, la question du secret professionnel, la question de l’orientation, l’articulation suivis psychologiques - suivis médicaux (topos et débats).

o Hypnose (Antoine Bioy)

UNIVERSITES des psychologues 2012   : « Le groupe dans tous ses états » 3 ateliers :

o Atelier 1  : Groupe à médiation relaxation –hypnose (N.Baste, Psychologue, SDC Lyon)

o Atelier 2  : Groupe photolangage (M.Jourdan, Psychologue, CHS Saint Jean de Dieu SDC Lyon)

o Atelier 3  : Groupe de parole (MC. Defontaine-Catteau, Psychologues, SDC CHU de Lilles)

Fondements théoriques des dispositifs groupaux (Conradi, Psychologue, SDC CHU de Nancy).

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Groupe et médiations (N Baste, Psychologue, SDC Lyon) 1h+ 30 min de discussion

Sacrifice de l’imaginaire (R.Minjard, Psychologue, SDC Aix les Bains) 1h + 30 min de discussion

UNIVERSITES des psychologues 2013   : « Spécificités de l’exercice du psychologue en structure douleur »

Les dimensions psychologiques en jeu dans la douleuro La place du corps dans la prise en charge psychologique des

patients (Véronique Barfety-Servignat) o Douleur une question de limites : place de la psychopathologie

dans la douleur (Thérèse Pla-Dhomont, USSAP et CMP Narbonne) Ateliers pratiques : Trois modalités d’intervention du psychologue

o Psychanalyse (études de cas) : Marie-Claude Defontaine-Catteau o Sophrologie (introduction) : Nathalie Basteo Thérapies Cognitives et Comportementales : Séverine Conradi

Application des connaissances et des méthodes de travail du psychologue au domaine de la douleur

o La question de l’évaluation psychologique en pratique de la douleur et ses outils (Séverine Conradi, CETD Nancy)

o Psychologue, pluridisciplinarité et prise en charge de la douleur : un questionnement perpétuel (tous les intervenants)

o Hypnose (Nathalie Baste, CETD Saint Etienne)

UNIVERSITES des psychologues 2014   : « Douleur en Psychiatrie, Douleur et Psychiatrie : particularité des pratiques ? »

Place du corps dans la psychiatrie et Histoire de la douleur en psychiatrie-Histoire et actualités de la place du corps et de la douleur en psychiatrie. Thérèse PLA-DHOMOT-Evaluation et repérage de la douleur dans la psychose, autisme et états limites. Elisabeth BALDO LE TREULT-3 ateliers :

o Atelier 1  : Hypnose et personnalités border line. (Antoine BIOY)o Atelier 2  : Groupe photolangage (M.Jourdan, Psychologue, CHS Saint

Jean de Dieu SDC Lyon) o Atelier 3  Approche par le dessin dans la psychose (Véronique Barfety-

Servignat) Approche théorico-clinique

o Cliniques et Diagnostic différentiel : Münchhausen, hystérie perverse, Hypocondrie - Evolution de la psychopathologie - Thérèse Pla Dhomont et Elisabeth Baldo Le Treut

o Cas clinique : un cas de pathomimie (Véronique Barfety-Servignat) et autres situations cliniques

III INTERVENTIONS PSYCHOLOGIE ET DOULEUR en REGION   :

2008   : Colloques Université de Bourgogne, Dijon

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Douleur et traumatisme. DIJON, 24 OCTOBRE 2008Colloque organisé par le Laboratoire de Psychopathologie et de Psychologie Médicale (LPPM) de l’Université de Bourgogne. En partenariat avec la Fondation APICIL (reconnue d’utilité publique) et sous l’égide de la Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD).Les enjeux de la douleur (Antoine Bioy),Evénements traumatiques, traumatisme psychique et santé (Pr Khadija Chahraoui).Stress et sclérose en plaques (Pr Thibault Moreau)Traumatisme et fibromyalgie (Dr Christine Cedraschi)Langage du corps et traumatismes (Pr Patrice Guex)Appropriations subjectives du trauma (Laurent Chapovaloff)Douleur, traumatisme : analyse d'une séance d'hypnose filmée (Dr Eric Mairolot)La douleur comme traumatisme (Marie-Claude Defontaine-Catteau)Douleur chronique post-traumatique : un signe de débordement (Pr Anne-Françoise Allaz)Prévention du traumatisme chez l'enfant douloureux (Dr Bruno Vincent)

2010   : Colloque Université de Picardie Jules Verne   : «   Douleur et empathie   : dialogue interdisciplinaire   » De l’observation au partage de la douleur d’autrui Philip Jackson - Professeur de psychologie, Université Laval, QuébecLa psychopathie et les émotions : une empathie froide ? Thierry Pham - Docteur en psychologie, Directeur du Centre de Recherche en Défense Sociale, TournaiLe devenir de l’empathie dans les maladies neurodégénérativesPauline Narme - Psychologue, doctorante en neurosciences, UPJVL’empathie en thérapie avec des patientes douloureuses sine materia Véronique Haynal - Psychologue-psychothérapeute, Genève

2011Journée mondiale de la douleur   : Organisée par le groupe des psychologues du Nord Pas de CalaisConcomitants et répercussions psychologiques à propos des névralgies facialesM.C. DEFONTAINE-CATTEAUMigraines, croyances et attributions causalesBertrand LIONET2012Journée mondiale de la douleur   : Organisée par le groupe des psychologues du Nord Pas de CalaisREGARDS CROISES SUR LA PLACE DE L’USAGER : du malade au patient expertAnouck DEPREZ

2013   : 7è Journée du groupe IRD1ère Journée du groupe Psychologue Pays de Loire – Bretagne du REDO Expériences de groupe - La consultation douleur : Groupe « Psychologue PL – B »

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Le Rôle du psychologue en consultation douleur - Mr. PICARD Marc, Nantes Consultation Douleur et abord bio-psycho-social dans l’échec de la chirurgie du rachis. Mme France MARCHAND, Psychologue - CH Lannion CRRF Trestel

2014   : 8° Journée du groupe IRD /2° Journée du groupe Psychologue Pays de Loire – Bretagne Expériences de groupe – Techniques de soins L’aromathérapie : quelle place dans le soins de confort ? La prise en considération de la dimension psychologique des patients douloureux dans un cadre pluridisciplinaire (référentiel SFETD).Mr. PICARD M., Psychologue – Clinique Catherine de Sienne Nantes Mme MARCHAND F., Psychologue - CH Lannion CRRF Trestel

Colloques inter-universitaires Dijon: « Expériences de la douleur »Douleur et corporalité

Corps vécus : modalités de l’intersubjectivité en consultat ion de la douleur - Anne-Françoise Allaz (Genève) Approche psychosomatique du sujet douloureux - Nathalie Dumet (Lyon) Approche corporelle : exemple de l’hypnose en clinique de la drépanocytose - Antoine Bioy (Dijon)

Douleur et clinique de l’extrêmePrécarité - Aubeline Vinay (Angers) Torture. Impact psychique de la douleur intentionnellement induite - Françoise Sironi (Paris) Le corps du délinquant comme cible privilégiée de la logique punitive - Benjamin Thiry (Bruxelles)

Douleur et narrativité Douleurs et évènements de vie - Abdel Halim Boudoukha (Nantes) Trauma, douleur et narrativité - Khadija Chahraoui (Dijon) Douleur et sentiment d’être - Ouriel Rosenblum (Paris)

2015   :

9° Journée du groupe IRD /3° Journée du groupe Psychologues Pays de Loire – Bretagne

L’approche psychologique de la douleur du sujet a gé

Mr. Marc PICARD, Nantes / Mme France MARCHAND, Lannion Ateliers spécifiquesLa sophrologie pour une meilleure prise en charge de la douleur en EhpadMme Isabelle VERGNES DE SOUZA, Basse-Goulaine L’aromathérapie en Ehpad Mme Lucile BARRE / Mme Sylvie VINET Dr. Marie G LEGRAND, Clisson L’intére t d’un espace « Snoezelen » en Ehpad Mme Nadine PELLOQUET, Montfaucon-Montrigné Dr. Adeline DRAKE, Saint-Nazaire

Colloques inter-universitaires Lyon: « Expériences de la douleur »DOULEUR ET SYMBOLISATION(S)

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Réanimer le mort dans le vivant – expérience de la douleur dans un fragment de cure, Patricia Attigui (Lyon)L’affect douloureux en partage, Bernard Duplan (Aix les Bains)Douleur et représentation, Christine Cedraschi (Genève) DOULEUR TRANSFERTS ET MÉDIATIONS Les dispositifs psychosomatiques en clinique de la douleur, Nathalie Baste (Saint Étienne)Douleur et mouvement : entre affect et sensorialité, Anne-Marie Perrin (Saint Étienne) Douleur et psychiatrie, intervenant à préciser DOULEUR AUX LIMITES Douleur et enfermement: le mur du silence, Magali Ravit (Lyon)Le traumatisme : une exclusion de la douleur ? , Éric Calamote (Lyon)Douleur et incertitude en clinique palliative, Antoine Bioy (Dijon) DOULEUR SOCIÉTÉ ET INSTITUTIONS Entendre la douleur des sujets déments : résistance et évaluation clinique, Jean-Marc Talpin (Lyon) Le corps souffre-douleur au travail, Nathalie Dumet (Lyon)Les consultations douleur, entre problématique de santé nationale et voix du sujet, Raphaël Minjard (Lyon)

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