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DU SAMEDI 18 ET DIMANCHE 19 JANVIER 2014 n° 167+ Montres & Merveilles Snow Snob Parfums BRAFA 2014

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Essentielle Focus du 18 janvier 2014

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DU SAMEDI 18

ET DIMANCHE

19 JANVIER

2014

n° 167+

Montres & Merveilles

Snow SnobParfums

BRAFA 2014

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edito

Drôle d’époque qui cherche une harmonie dans les contraires et les jeux de bascule. Comme un point mythique situé entre les racines et l’éphé-mère, la tradition et la modernité, qui aurait le pouvoir de concilier les preuves pures et dures et le goût du risque. Un point relevant de l’art du funambule tant il met en acrobaties le carac-tère fugitif de la beauté qui s’exprime ici et là, par un bel objet, par un clin d’œil au passé ou par la petite musique d’un joli souvenir. Mariage parfois insolite d’un passé plus que parfait, retrouvé, réparé et associé à un futur encore à comprendre, témoignages d’époques où les artistes prenaient le temps de travailler à la pièce. Source d’inspiration jamais tarie, les «  antiqui-tés » trouvent ainsi leur place dans notre décor quotidien. Dans ce numéro de La Libre Essen-tielle Focus, nous partons sur les traces d’objets et de lieux du temps qui passe et dépose son message comme un halo de charme. En chemin nous rencontrons des gens magnifiques, des artistes d’aujourd’hui et des artisans virtuoses qui mettent de la couleur dans la vie de tous les jours. Et produisent des idées simples et belles ou alors de la magie, qui n’est rien d’autre que l’art de décaler les choses.

—Par Raoul Buyle

Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail  : [email protected] / Ont colla boré à ce numéro : Raoul Buyle, Marcel Croës, Pierre Dragomirov, Nina Van Pallandt / Direction artistique et mise en page mpointproduction (Julie Joseph) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected] / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

SOMM A IR E 03 Edito04 Harold t’Kint 06 BRAFA News 08 Exposants 10 Musée Royal

de l’Afrique Centrale 12 Costermans 14 Des Montres et Des Stars15 Péquignet 16 Maître Jacques Tajan 18 Eric d’Humilly 20 Jean-Claude Ellena 22 Chanel N°5 24 Le manon de Neuhaus 26 Les Airelles Courchevel 28 Le Savoy Méribel 30 Pêle-Mêle

« Le martyre du chat » Philippe Geluck (1954) ; Acrylique, bois et plumes sur toile ; Galerie Petits Papiers, Bruxelles

Cover : « Trois oiseaux noirs » Georges Braque (vers 1960) ; Gouache et encre de Chine sur papier ; Galerie Berès, Paris

À la recherche du tEMpS pERdu

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dites-nous

Harold t'Kint : On me demande parfois quel est mon rêve en tant que Président. En fait, il peut se traduire en quelques mots. Ce que je souhaite, c'est d'arriver à une parfaite synergie entre expo-sants et visiteurs. Je veux que chaque marchand soit content de son édition, autrement dit que le succès commercial soit au rendez-vous; mais aussi que le visiteur soit séduit tant par la qualité des objets que par l'accueil et la convivialité de notre foire.Qu'en est-il des garanties offertes aux ache-teurs dans une foire comme la vôtre ?H t’K  : Nous mettons tout en œuvre pour que chaque objet soit vérifié par les plus grands spé-cialistes dans leurs domaines. La foire couvre différentes sections et durant deux jours chaque section vérifie tous les objets relatifs à son champ d'activité. Autrement dit, le degré d'expertise est très élevé. Nous faisons venir des spécialistes de l'Europe entière, parfois même des Etats-Unis. En amont, il va de soi que les marchands sélec-tionnés par nous pour participer à la foire sont des professionnels extrêmement sérieux. On leur demande des dossiers très fouillés sur les pièces qu'ils présentent. Notre rôle est de prendre un maximum de garanties pour les visiteurs. Parmi les exposants, observe-t-on des nou-velles tendances, des secteurs qui prennent davantage d'importance ?H t’K : Non, je ne vois pas de changement radi-cal. J'ai plutôt constaté un retour vers certains secteurs traditionnels, comme le mobilier ancien. Actuellement, il y a par exemple plus de demande

La tradition dans La modernité

Elu Président de la BRAFA pour une durée de trois ans, Harold t’Kint de Roodenbeke souhaite parler d’évolution plutôt que de révolution en ce qui concerne sa mandature. Il nous expose ici les points forts de l’édition 2014, tout en soulignant certaines innovations importantes.—Propos recueillis par Marcel Croës (pour la Brafa)

de candidats exposants pour le mobilier 18e que pour des tableaux modernes ou contemporains. De toute façon, nous avons le souci de garder un double équilibre, à la fois d’un point de vue géographique ainsi que par rapport aux diverses spécialités. Bruxelles reste naturellement un pôle impor-tant en matière d'arts premiers. Quant au sec-teur des antiquités classiques - j'entends par là les pièces gréco-romaines, le Moyen-Orient, etc. -, il s'est renforcé depuis l'année passée. Au point que nous avons là, à mon avis, une des plus belles sections au niveau mondial. Dans les autres domaines, la répartition se fait cette année encore d'une façon tout à fait harmonieuse. On se plaint parfois d'un certain déficit de séduction de Bruxelles pour le visiteur étran-ger. La BRAFA peut-elle contribuer à rendre notre capitale plus attractive ?H t’K  : Pour cette édition 2014 nous avons beaucoup travaillé là-dessus. Nous nous sommes posé la question: à partir du moment où un visiteur étranger reçoit une invitation de la BRAFA, qu'est-ce qui peut le motiver à venir à Bruxelles ? Assurément, janvier chez nous est moins glamour que Londres en mai ou Paris en septembre. D'où l'idée d'offrir au visiteur, paral-lèlement à la foire, d'autres pôles culturels tels que nos conférences sur des sujets liés à l'art. On peut aussi penser à des activités à l'extérieur, comme des visites de collections ou de musées. Dans cet esprit, nous avons conçu un nouveau programme intitulé Privilège. Concrètement,

cela se traduit par divers avantages que nous proposons à nos visiteurs pour renforcer notre attractivité à l’égard de Bruxelles, au travers de ses expositions, de collections ou de sa gastro-nomie. Je vous rappelle que le guide Michelin nous situe parmi les villes qui ont le plus grand nombre de restaurants étoilés en Europe ! Pour moi, c'est en travaillant le pôle off que nous arri-verons à décider les collectionneurs à venir mais également à les faire demeurer au moins deux jours à Bruxelles. Il sera très intéressant de voir par exemple comment vont réagir les nombreux Russes que nous attendons pour cette édition de la BRAFA.L'évolution passe aussi par un nouveau design ?H t’K  : En effet. Nous avons pris congé de «  L'Homme au turban bleu  » de Van Eyck qui au fil des années était devenu la «  figure  » de la foire. Nous avons simplement repris le bleu qui marquait le turban du portrait de Van Eyck. Cela correspond à notre souhait de rafraîchir la communication. Désormais, l'identité visuelle de la manifestation est définie par son acronyme BRAFA. C'est un message que quelqu'un qui circule en voiture, par exemple, peut capter en quelques secondes. L'essentiel est sur cette affiche : le nom, le lieu, la date. Je remarque d'ail-leurs que très vite le mot BRAFA s'est imposé au public européen. Si vous prononcez ces deux syllabes à Paris, on sait aussitôt de quoi il est question.

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GUEST OF HONOUR: ROYAL MUSEUM FOR CENTRAL AFRICA / TERVUREN

25 JAN--02 FEB 2014

BRUSSELS

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En tant que premier rendez-vous international du marché de l’Art de l’année, la BRAFA est attendue avec intérêt et curiosité tant par les collec-tionneurs que les professionnels de l’art. Rendez-vous au « temple de la découverte ». —Par Pierre Dragomirov

Forte d’un nombre record de 48.000 visiteurs accueillis l’an dernier, la BRAFA caresse l’ambi-tion d’atteindre le cap symbolique des 50.000 entrées. Plus que jamais, les 131 exposants belges et internationaux ont à cœur d’offrir la plus haute qualité en matière d’Art ancien, moderne et contemporain, dans des mises en scène raffinées. Parmi la vingtaine de spécialités représentées, dont l’archéologie, les antiquités, les Arts premiers, le mobilier, les peintures et dessins, les sculptures, l’orfèvrerie, les Arts asia-tiques, les tapis et tapisseries, les livres anciens, les céramiques et porcelaines, sans oublier la numismatique et les objets de curiosité, la ten-dance globale est à une stabilisation entre leurs divers représentants, avec un renforcement des départements des Maîtres anciens et du design du XXe s. L’occasion également de découvrir, cette année, de nouvelles galeries, parmi les-quelles James Bauerle Kunsthandel (Copen-hague), Carpenters Workshop Gallery (Londres), Cité de la Céramique (Sèvres), Yann Ferrandin (Paris), Foundation Fine Art SVB (Montreux), Willy Huybrechts (Paris), Kovacek Spiegelgasse (Vienne), Lux Art Consulting (Luxembourg), Robertaebasta (Milan), Pierre Segoura (Paris) ou encore Costermans (Bruxelles) qui fêtera ses 175 années d’existence durant la BRAFA. BRAFA’14 – Bruxelles, Tour & Taxis, Du 25 janvier au 2 février 2014, de 11 à 19h ; www.brafa.be

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rendez-vous

Nouveau websiteBut : mettre à disposition de l’internaute le maximum d’informations en un minimum de clics. La  nouvelle version du site www.brafa.be propose une architecture  simplifiée pour une navigation plus aisée. Dès la page d’accueil, on peut visualiser l’ensemble des menus, au contenu très accessible. Cela prévaut aussi pour les versions mobiles du site, proposées pour smartphones et tablettes (système d’exploitation iOS ou Android).

Décoration 2014Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot (du studio Volume Architecture) ont conçu un projet fluide et aérien, à connotation moderniste, se jouant de fils tendus ou suspendus le long des allées. Un côté « Brasilia » pour le bar, l’utilisation du bleu Klein, des colonnes en miroir style Brancusi… Le design des tapis a fait l’objet d’un Concours lancé au sein des étudiants de La Cambre. La lauréate : Chloé Daval « a travaillé sur des effets de textures et de textiles scannés qu’elle a transposé à grande échelle pour un effet abstrait. »

Quoi de neuf ? La BRaFa 2014

L’art en débatNouveau : chaque jour, à 14h30, un cycle de conférences sur des thématiques liées à l’Art. Samedi 25/01 : Des objets et des Hommes : Belles histoires de transmission de patrimoine, par François Schuiten et Dominique Allard, Directeur de la Fondation Roi Baudouin.Dimanche 26/01 : Léonard de Vinci et le Livre du Destin, par Simon Hewitt, historien de l’art. Lundi 27/01 : Living With Style  par Axel Vervoordt. Mardi 28/01 : Histoire et évolution de la décoration d’intérieur de 1850 à nos jours, par Gérald Watelet.Mercredi 29/01 : Ce que peut dire un masque – réflexions iconogra-phiques autour d’un chef-d’œuvre de l’art Luba, par Julien Volper du MRAC. Jeudi 30/01 : Nouvelles perspectives sur les peintures et dessins de Jérôme Bosch, par Pr.Fritz Koreny de l’Université de Vienne.Vendredi 31/01 : Le processus de conservation des tapisseries anciennes, par Ivan Maes De Wit, des Manufactures Royales De Wit.Samedi 01/02 : Secrets d’épaves – A la redécouverte du monde antique le long de la Route maritime de la Soie, par Baron Nikolai von Uexkull, explorateur.Dimanche 02/02 : La Pose enchantée – Histoire d’un tableau retrouvé de Magritte, par Michael Duffy du MoMa New York.

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Francis Maere Fine Arts GalleryHotel Falligan – 1e étage

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tout les jours 10:30 – 12:30 & 14:00 – 18:00

samedi de 14:00 – 18:00

dimanche de 10:30 – 13:00

fermé le lundi

Emile Claus (3), Georges Lemmen,

Franz Van Holder, Théo Van Rysselberghe,

Fernand Khnopff, Léon Spillaert (2)

Franz Gailliard, Jenny Montigny (3),

Valerius De Saedeleer,

Gustave Van De Woestyne (2),

Georges Minne (2), Constant Permeke,

Gustave De Smet (2), Frits Van Den Berghe (9),

Hubert Malfait, Albert Saverys,

Edgard Tytgat, Floris Jespers (3),

René Guiette, Jean Brusselmans,

Henri-Victor Wolvens, Emiel Poetou, e.a

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BELGE

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Commode d’époque Régence, en placage de bois de palis-sandre, de satiné et d’amarante, haute sur pieds galbés, ouvrant à deux tiroirs. Elle est coiffée d’un plateau de marbre rouge royal de Belgique. Ornementation de bronzes dorés dont la qualité exceptionnelle et l’inventivité sont à rapprocher du travail de Charles Cressent ; Estampille de Jacques-Philippe Carel (1688-1755), reçu maître en 1733 (Poinçon de Guilde JME)Galerie Delvaille (Paris)

Monnaie d’or Aureus de l’Empire romain, daté de 231 de notre ère, sous

Alexandre Severus Pius. Considéré comme un saint homme, d’une grande valeur pour l’État, il fut décrit par les histo-riens comme le modèle de « bon empereur ». Avec lui disparait la dynastie des Sévères. 

Galerie Tradart (Bruxelles, Genève)

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exposants

Après des années d’austé-rité chic et de minimalisme zéro défaut, le goût de l’ornementation revient et le passé (ré)investit notre quotidien. Un « quotidien », avouons-le calmement, fait de splendeurs et de somptuosités. Quelques objets d’art, rares et précieux, à découvrir dans les stands des 131 exposants belges et étrangers de la BRAFA. Coups de cœur ! —Par Raoul Buyle

Nature morte à la bouteille et aux poires, de Jean Metzinger (Nantes 1883-1956 Paris)Huile sur toile 60 x 80 cm ; Datée vers 1918 ; Certifi cat issu par Mme Bozena Nikiel.Provenance: vendu aux enchères à l’Hôtel Drouot, Paris, Avril 1949; Fernand Ledoux, Paris, acheté à l’enchère précédente; Galería de Arte María Blanchard, Madrid; collection privée, MadridLittérature: L’œuvre sera incluse dans le prochain ‘Catalogue raisonné’ de Philippe Cézanne et Bozena NikielGaleria Manuel Barbié (Barcelone)

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Mon musée IMAGINAIRE

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« Nègre » représentant le roi Balthazar ; il s’agit d’une figurine siégeant dans une ancienne chèche de Noël ; Origine italienne du Royaume de Naples ; daté du XVIIIe siècle ; hauteur 38 cm Honourable Silver Objects - Cabinet of Curiosities (Anvers)

Archéologie clAssiqueTête de Meduse, en marbre, Art romain IIe siècle avant notre ère ; diamètre 44.5 cm Provenance : col-lection privée Belge. Cette œuvre provient vraisemblablement d’Asie mineure et représente l’une des trois Gorgones Galerie Harmakhis (Bruxelles)

stAtuAire religieux« Sainte Agnès » en bois de peuplier, polychromie et dorure d’origine ; Autriche, Salzbourg, vers 1420 ; hauteur 68 cm. Prove-nance: collection Dr. Gustav Rau, Sud de la France Exposée au Louvre en 1991 (« Sculpture allemande de la fin du Moyen Age : dans les collections publiques françaises: 1400-1530 ») et au Musée Schnütgen, Cologne (en prêt)Galerie Mullany (Londres)

Importante console Rocaille en Bois sculpté et doré; plateau de marbre. Sarrancolin Bavière, Würzburg ou Munich, première moitié du XVIIIe siècle, vers 1745 H 87.5 x L 186 x P 69 cm ; Provenance: ancienne collection Rothschild, Vienne; ancienne collection Wildenstein & Co., New York; ancienne collection Annenberg, Etats-Unis. Galerie Steinitz (Paris)

Statuette anthropomorphique représentant une femme stylisée les bras croisés sur la poitrine. Marbre blanc ; Hauteur 19 cm ; Originaire grecque des Cyclades, 2700-2200 avant notre ère. Prove-nance: collection privée française, Bourgogne, acquis vers 1950. David Ghezelbash Archéologie (Paris)

Siège Hemba à « caryatide » en bois à exceptionnelle patine d’usage brun foncé lustrée et nuancée, traces de pigments ; Provenance de la Répu-blique Démocratique du Congo ; datée du 19e siècle ; hauteur 42 cmGalerie Yann Ferrandin (Paris)

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invité d’honneur

Le MRAC vient de fermer ses portes pour un total lifting et une réorganisation en profondeur de ses aires d’exposition. Les travaux devraient durer trois ans. Le bâtiment (classé) date de 1910 et respire toujours un charme unique mais l’exposition permanente et l’infrastructure doivent être adaptées aux besoins et nécessités d’un musée moderne. Le grand défi est de faire du MRAC une institution mondiale, attrayante et dynamique sur l’Afrique d’aujourd’hui, tout en conservant le charme de ses salles. Et d’envisa-ger les collections comme autant de passerelles entre le musée et ses publics.

Signalons que pendant sa fermeture pour réno-vation le musée devient un Musée pop-up, ce qui signifie que vous verrez surgir le MRAC de manière éphémère, avec des activités pour les écoles et pour les familles en plusieurs endroits à Bruxelles, ainsi que des expositions «  hors

Collections singulières

les murs » en Belgique ou à l’étranger. Premier exemple  : les «  Collections singulières  » du MRAC à la BRAFA ou l’occasion de présenter quelques-unes des pièces emblématiques de la plus belle et plus riche collection d’Art afri-cain au monde. Autre exemple : l’une des plus belles pièces du musée, sa «  Joconde  » afri-caine, vient d’être prêtée (avec une vingtaine d’autres objets rares) au Los Angeles County Museum of Art pour une expo pop-up, « Shaping Power », qui explore les traditions artistiques et les emblèmes de pouvoir du royaume des Luba, l’un des peuples les plus influents de l’histoire de l’Afrique centrale. Il s’agit d’un masque buffle d’une grande rareté (que le MRAC n’avait jamais consenti à prêter jusqu’à présent).Ce masque en bois est le chef d’œuvre emblématique du Musée. Des cornes apparaissent sur les côtés latéraux et un oiseau est visible à l’arrière. Cette figuration anthropozoomorphe réfère au buffle,

Le Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) est l’une des plus belles et plus fascinantes institutions consacrées à l’Afrique noire. Édifice colonial classé, le musée présente des collections uniques au monde, tant sur le plan des sciences naturelles que des sciences humaines. Le MRAC est également un institut de recherche qui mène de nombreux projets scientifiques en Afrique. Il est l’invité d’honneur de la BRAFA 2014.—Par Raoul Buyle

ce qui laisse penser qu’il s’agit d’un objet impor-tant associé au pouvoir du chef. Le buffle est en effet un animal à la fois paisible et agressif qui est associé aux qualités surnaturelles et ambivalentes du chef sacré des Luba (Congo). Quant à l'éléphant (empaillé), l'un des symboles du musée, il a été transféré vers le Technopolis, à Malines, où il peut être admiré. Le mammifère faisait déjà partie de la collection d'animaux pré-sentés lors l'Exposition universelle de Bruxelles de 1958. En 2001, il avait dû être restauré, ses défenses de 40 kg commençant à tirer sa tête vers le sol. Rappelons que le MRAC n’est pas seulement un musée ; il est aussi un institut scientifique de renommée mondiale. L’ensemble de l’institution est réparti dans sept bâtiments dispersés à travers le parc. C’est l’ensemble du site, et non le seul bâtiment du musée, qui va bénéficier d’une profonde remise en état.Plus d’infos : www.africamuseum.be

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> Quel est votre invité d'honneur cette année ?Harold t’Kint, Président de la BRAFA : C'est le Musée royal de l'Afrique centrale. Ayant habité Tervuren dans ma jeunesse, ce musée m'était familier. Que de fois l'ai-je visité en tant que jeune scout ! Eh bien, je l'ai revu récemment et j'ai retrouvé cette odeur si particulière de musée à l'ancienne qui nous renvoie à un passé colonial. Je crois bien que c'est la dernière institution de ce type qui survit dans notre monde. Vous savez, j'imagine, qu'un lifting du Musée a été programmé. Inévitablement, le côté colonial va s'estomper au profit d'une approche plus contemporaine. Mais ce que l'on ne soupçonne pas, c'est qu'outre les inestimables collections relatives à l'Afrique centrale, cet auguste bâtiment abrite aussi des activités de recherche qui occupent quelque 300 personnes. Il y a même des équipes du Musée qui travaillent à l'étranger. Leurs champs d'in-vestigation couvrent tous les domaines : ethnographie, zoologie, botanique ou médecine. Au total, c'est une énorme institution qu'une nouvelle mise en page va mettre encore davantage en valeur dans les années qui viennent et qui mérite d’être honorée aujourd’hui à la BRAFA.> Que pourra découvrir le public  de la Brafa ? Le musée propose des rencontres privilégiées autour de ses collections. Certaines ont contribué à forger la noto-riété du musée, et d’autres - non moins

célèbres - à construire des images et des représentations sur l’Afrique. Un choix de thématiques a donc été proposé parmi les collections. Ce ne sont pas forcé-ment les pièces les plus connues qui seront exposées, mais des objets ou des spécimens dont les qualités plastiques impressionnent, interpellent ou encore émeuvent par leur singularité, leur rareté et leur histoire.> On parle aussi d’un objet tout à fait incroyable : le « nkisi nkondi »… Beaucoup d’objets exposés au Musée royal de l’Afrique centrale, ou qui reposent dans les réserves, sont devenus les symboles quasi mythiques d’une vision surannée, voire exotique, de l’Afrique. Par leur étrangeté, du moins aux yeux des Occidentaux, ils ont nourri l’imaginaire sur l’Afrique : hommes-léopards, masques terrifiants, amulettes magiques, fétiche à clous… Tel est le nom populaire donné à ce « nkisi nkondi », un objet doté de pouvoirs magiques destinés à protéger de la sorcellerie ou du malheur les patients du ritualiste qui le détient ; et c’est en y enfonçant une pointe de fer que ce dernier active et dirige ses pouvoirs ; comme quelques autres résidents de nos collec-tions couverts de clous, il compte parmi les œuvres maîtresses du musée. Tous ces monstres sacrés qui se donnent à voir sur la scène où évoluent les hommes ouvrent une brèche permettant à ces der-niers de communiquer avec le monde de la surnature. À découvrir absolument !

Esthétique sonore Avec ses 8500 pièces, le MRAC dispose de la plus grande collection au monde d’instruments de musique traditionnelle d’Afrique centrale, et la seconde plus grande collection organologique de Belgique. D’abord réunie par des militaires et administrateurs coloniaux dès la fin du XIXe siècle, elle sera complétée par des donations de missionnaires et collecteurs privés, mais aussi par des achats sur le marché de l’art africain. Cette diversité d’acquisition se reflète dans les notes, parfois très sommaires, qui accompagnent ces pièces, souvent choisies davantage pour leurs qualités esthétiques que leur représentativité dans la pratique musicale. Il faudra attendre les années 1970 et les premiers travaux ethnomusicologiques initiés par le MRAC pour que la collecte s’ouvre à d’autres témoins de la performance musicale.

Pavillon de verre Les travaux ont été confiés à l’association (temporaire) d’architectes Stéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup NL. L’élément le plus marquant du projet de Beel est l’érection, dans le parc, d’un nouveau pavillon de verre qui regroupera toutes les fonctions non muséales : accueil, vaste boutique, restaurant/cafétéria, salles de réunion en sous-sol. Il sera relié au musée par une galerie souterraine comportant deux salles d’exposition et une salle polyvalente où pourront être présentés entre autres concerts et spectacles de théâtre.

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1. Projet du musée avec le futur pavillon d’accueil ; MRAC ©

2. L’une des plus belles pièces du MRAC, ce masque Luba ; photo R. Asselberghs ; collection MRAC ©

3. Nkisi Nkondi, Maloango. Kongo. RD Congo Photo H. Dubois ; collection MRAC ©

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jubilé

Toiles de maître Arnaud Jaspar-Costermans, représentant de la 6e génération, développe le savoir-faire familial en ouvrant, avec la collaboration de Cédric Pelgrims de Bigard, une galerie de tableaux spécialisée dans les Maîtres anciens des 17e et 18e s. Précisons que, depuis 1947, l’actuel directeur, Marc-Henri Jaspar-Costermans, est membre de la Chambre Royale des Antiquaires et des Négociants en œuvres d’Art de Belgique, elle-même affiliée à la Confédération Internationale des Négociants en Œuvres d’Art (CINOA). À la BRAFA, seront présentées en exclusivité une série de toiles mettant en avant le génie de 5 générations de Breughel.

Hôtel de maître1955. La famille s’installe au sablon dans un hôtel de maître construit en 1780 par la famille Du Chastel de la Howarderie. Cet ensemble exceptionnel recèle notamment en son sein un grand escalier en colimaçon en chêne sculptée et mouluré de style Louis XVI (classé) et des salons d’apparat au 1er étage (également classés). Seule concession à la « modernité » : les murs de la salle à manger peints, en 1955, d’un décor d’inspiration créole par Pierre Laruelle, petit-fils de Victor Horta. Dans la grande cour intérieure : une authentique maisonnette datée de 1644.

Le passé sans nostaLgie

Etablie au Sablon depuis 1839, la Maison Costermans fête cette année ses 175 ans d’existence. L’occasion d’une première venue à la « Brussels Art fair ». Révérence de presse ! —Par Pierre Dragomirov

Au Sablon, chez Costermans, plusieurs généra-tions d’artisans, ciseleur, repousseur, tapissier, peintre, garnisseur, se sont succédés, trans-mettant de père en fils les secrets de métiers aujourd’hui presque oubliés. Aujourd’hui encore les ateliers Costermans, installés 150 chaussée de Nivelles à Molenbeek, restent une référence en matière de ferronnerie d’art. L’arrière-grand-père de Marc-Henri Jaspar-Costermans n’a-t-il pas remporté de nombreuses distinctions, notamment à Melbourne en 1887 et à l’Expo de Paris en 1900. La Maison Costermans (qui est à l’origine du rassemblement des antiquaires dans le quartier du Sablon) possède aussi de très belles collections d’œuvres d’art et de mobilier estampillé, principalement du mobilier français du 18e siècle, un style riche et tout en contraste, qui s’étend du baroque le plus échevelé au néo-classicisme le plus austère en passant

1. De gauche à droite : Cédric Pelgrims de Bigard, Valérie Jaspar-Costermans, Arnaud Jaspar-Costermans

2. Gerald Watelet porte un regard plein d’audace sur « l’institution » Costermans…

3. Présentée à la Brafa ’14 : une toile sur panneau (certifiée) de Joos de Momper et Jan Brueghel Le Vieux ; Vers 1620

par un Rocaille étourdissant, l’après-Révolution plus sévère et les débuts du Directoire. Cette notion d’éclectisme s’inscrit dans la philosophie de Costermans qui a toujours affirmé que  «  la beauté, c’est la diversité. »« Ici, précise Arnaud Jaspar-Costermans, sixième génération active, nous suivons une démarche à la fois anglo-saxonne par l’aspect documentaire qui entoure l’objet et latine par une volonté d’in-tégrer cet objet dans son contexte historique.» Entre autres références, citons la décoration de la Villa Royale à Ostende dans les années 20, le premier aménagement de l’Hôtel Amigo en 1958, la restauration des grilles du Parc de Bruxelles et celle des lanternes en fer forgé de la Place communale de Schaerbeek…Costermans, Antiquités XVIIIe / Décoration / Ferronnerie d’art / Restauration de cheminées anciennes / Lustrerie. 5 Place du Grand Sablon, Bruxelles – www.costermans-antiques.com

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Expertise

OUVERT SUR RENDEZ-VOUS

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30 ans d’expérience. Membre de la chambre Royale des antiquaires de Belgique.

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RECHERCHE: Dessins, Planches, Albums, Objets de Hergé, Franquin, Uderzo, Jacobs,...

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Mécanique Française

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montres

Dans un très beau livre, Gilles Lhote et Jean Las-saussois nous font pénétrer dans le mécanisme compliqué des plus belles montres du monde…et dans celui des célébrités qui les portent. On y croise Louis Cartier qui, en 1904, invente pour l’aviateur Alberto Santos-Dumont, une montre raffinée mais fonctionnelle, reconnaissable entre mille par sa lunette aux vis (en or) apparentes : la Santos. Elégant, portant moustache, cols durs et gants beurre frais, ce dandy volant fit les beaux jours des gazettes de la Belle Epoque. Autre passionné d’aviation, le nom de Longines reste associé à celui de Charles Lindbergh et à la montre Angle Horaire. Quant à Omega, la marque s’est forgé une réputation historique lorsque, le 21 juillet 1969, son modèle Omega Speedmaster Professional «  marche  » sur la Lune au poignet de Neil Armstrong. Egalement entrée dans la légende, la TAG Heuer Monaco que portait Steve McQueen dans le film «  Le Mans  » au volant d’un bolide automobile. Plus récemment, Panerai a fabriqué un chrono Sly-Tech  (en série limitée) en hommage à Sylves-ter Stallone qui portait une Panerai Submer-sible  dans le film «  Daylight  ». Précisons qu'un

Recto Verso Des personnalités aussi différentes que le Maharadjah de Karputala, les alpinistes vainqueurs de l’Eiger ou le cinéaste Claude Lelouch se sont laissé prendre au jeu du boîtier réversible de la Reverso Jaeger-LeCoultre. Côté face une montre chic qui se retourne sur elle-même pour se protéger des chocs côté pile. Gary Cooper, l’acteur le plus élégant de sa génération, assortissait ses costumes avec autant de montres de qualité, dont une quinzaine de Reverso différentes.

Probus ScafusiaEn se référant à Vasco de Gamma, un riche commerçant portugais commanda à IWC (en 1939) une montre de grande taille au boîtier en acier fin, qui présente les mêmes qualités qu’un chronomètre de marine, sur laquelle il fit adapter un bracelet en cuir afin de la porter au poignet : la Portugaise. Le poinçon « Probus Scafusia » devient un label incontournable prisé par les grands de ce monde. Le pape Pie IX, le roi Baudouin et Winston Churchill ne portaient que des Portuguese d’IWC.

La légende horlogère est inti-mement liée à celle des princes, des aventuriers, des artistes, des acteurs de cinéma et autres célé-brités entrés dans la petite ou dans la grande Histoire. Pour une fois, les stars ne sont pas celles que l’on croit…—Par Raoul Buyle

1. Aux Oscars, Jean Dujardin porte une Jaeger-LeCoultre Memovox Tribute To Deep Sea

2. Monica Bellucci porte la Cartier Santos Triple 100

3. Paul Newman, ambassadeur du mythique Rolex Cosmograph Daytona

4. Michael Schumacher, icone emblématique du sport automobile, porte un chrono Royal Oak Offshore Audemars Piguet

autre acteur bodybuildé, Arnold Schwarzeneg-ger, est un fan d’Audemars Piguet qui lui a dédié une interprétation ultra sportive d’un de ses modèles « gros calibre » : le chronographe Royal Oak Offshore Arnold Schwarzenegger en titane. Un destin plus tragique : JFK ne quittait jamais la Tank Cartier en or que Jackie lui avait offerte pour leurs quatre ans de mariage. Il portait cette montre quand il a été assassiné à Dallas, le 22 novembre 1963. Une infirmière du Parkland Hos-pital enlève la montre du poignet présidentiel et la remet aux services secrets qui, à leur tour, la transmettent à sa veuve. Une montre que Jackie porta un moment puis donna à son fils John-John que ne la portait que lors des grandes cérémo-nies familiales en hommage à son père… Le livre regorge d’anecdotes sur les émois horlogers des rich and famous. Mais aussi sur les nôtres. Car «  la montre est sans doute notre plus fidèle amie. Elle ne nous quitte jamais, rythme notre vie et fait partie de nous », conclut Jean Lassaussois.

A lire : « Des Montres et des Stars » de Gilles Lhote & Jean Lassaussois (156 pages) ; aux Editions Michel Lafon

Des montres et Des stars

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Mécanique Française

1. Emile Péquignet, fondateur de la marque, et Laurent Katz, nouveau CEO de Péquignet Manufacture.

2. Péquignet Royale Titane renouvelle les codes esthétiques de ses nouveaux modeles, tous équipés du Calibre Royal. Deux versions du Calibre Royal sont a disposition, l’une proposant 3 complications ajustées sur un cadran anthracite soleillé ou opalin blanc, l’autre plus épurée vient agrémenter un cadran marron ensoleillé ou opalin noir.

A dire vrai, l’horlogerie était française jusqu’à la révocation de l’Edit de Nantes en 1685. Quelques deux mille huguenots, horlogers du Roi, quittèrent la France Durant tout le 19e et le 20e siècles, l’horlogerie était Jurassienne : une partie suisse, une partie française. La défer-lante du quartz dans les années ’70 a changé la donne. Depuis la disparition de LIP en 1975, il n’existe plus de mouvement mécanique fran-çais. La France gardait son âme horlogère, mais sans incarnation, sans manufacture. Le Calibre Royal de Péquignet est véritablement le seul et unique calibre français de Haute horlogerie depuis plus de 40 ans. Il a été conçu et réalisé dans le laboratoire de la manufacture Péqui-gnet à Morteau, en France. Il s’agit d’un calibre totalement innovant et non du réaménagement d’une base existante qui, en première mondiale, intègre les complications horlogères dans la platine initiale. Il réconcilie ainsi l’horlogerie la plus complexe avec l’élégance, la symétrie et

Cv Express 1973. Emile Péquignet fonde la marque horlogère qu’il signe de ses initiales EP. Entré à 16 ans dans l’horlogerie traditionnelle, il allie talent et ambition. Sa force réside d’emblée dans l’audace de sa créativité, et dans la qualité des matières qu’il choisit soigneusement. Honorée par 5 « Cadran d’Or » pour la beauté de ses collections Dames, Pequignet est alors la marque fétiche de toute une génération de femmes modernes et élégantes. Grand amoureux des chevaux, il érige la marque en ambassadrice du milieu équestre des années 80. En 2000, il prend une retraite bien méritée.

La Collection MooreaLa Collection Moorea existe depuis 1984, incarnant une certaine expression de la « French touch », alliance subtile de sophistication et de sobriété. Issue de la passion d’Emile Pequignet pour son cheval de course, baptisé Moorea, cette collection met en lumière la fameuse maille Moorea, un grain d’acier articulé avec le bracelet, au dessin parfaitement identifiable. Aujourd’hui, de nouvelles montres plus jeunes et plus accessibles complètent la collection

La Collection Manufacture Équipée du Calibre Royal. Né en 2011, et véritable étendard de la société Péquignet, Calibre Royal est un mouvement mécanique de manufacture, conçu, prototypé, contrôlé et assemblé en France. Sa réalisation a nécessité 279 plans industriels, 318 composants dont 316 dessinés sur plan par le laboratoire Péquignet, 150 outillages ou matrices de fabrication des composants, plus de 20 000 cotes. Outre ses performances inédites, Calibre Royal est un mouvement à multiples complications à un prix très accessible, doté de 9 brevets internationaux.

la fiabilité. La presse horlogère internationale accueillera ce mouvement avec enthousiasme, les célèbres magazines « Chronos » et « Watch File » allant même jusqu’à élire le Calibre Royal de Pequignet de « Meilleure montre de l’année 2011 » devant les plus célèbres manufactures suisses. Jamais dans l’Histoire de l’horlogerie de luxe pareille distinction ne fut attribuée à une manufacture française, précise Laurent Katz, devenu Président du Directoire de l’entreprise. Manager aguerri, il oriente désormais Péquignet vers un nouveau plan de développement, met-tant un point d’honneur à acheter autant de com-posants que possible dans la région. Les brace-lets « aligator » de la Calibre Royal, viennent, par exemple, d’Orchamps-Vennes, non loin de Mor-teau. Nouvelle équipe dirigeante, nouvelle straté-gie, nouveaux modèles. À découvrir, notamment chez Hall of Time à Bruxelles.

www.pequignet.com – www.halloftime.be

Établie depuis 40 ans à Morteau, la manufacture Péquignet sauvegarde un savoir-faire grâce à son Calibre Royal. Un mécanisme 100 % français entièrement conçu, monté et produit en série dans le Jura. —Par Raoul Buyle

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talent

« Appelez-moi Jacques »… Maître tajan ne tient pas particulièrement à son «  titre  ». Il faut dire qu’on appelle indistinctement « maître », un huis-sier de justice, un grand peintre, un avocat, un commissaire-priseur….ou un gourou illuminé. L’homme est accueillant, affable, élégant comme la belle propriété qu’il habite au sud de Bruxelles. Car c’est chez nous que Jacques tajan vit depuis quelques années, pour couler une retraite heu-reuse, et pas seulement pour les raisons fiscales que l’on devine. « La Belgique c’est l’Angleterre sans les anglais  ! Même décontraction chic. Même sens de la dérision. Et puis on porte faci-lement le smoking à Bruxelles, et cela me ravit ! »

souvent bronzé, comme un voyageur (NDLR-la mère de cet occitan du Gers était moné-gasque), cet homme mondain et humaniste, rôdé à la politique, a souvent gravité dans les cercles du pouvoir. Jacques tajan a dîné à la table des « grands » de ce monde. Certains lui ont prêté un pouvoir d’influence, sur François Mitterrand notamment, quand celui-ci a voulu intégrer (ou non) les objets d’art dans l’impôt sur la fortune. «  J’étais ami avec Laurent Fabius, ministre du budget de l’époque. Invité à déjeuner à l’Ely-sée, j’ai donné mon avis au Président de la

Un, deux, trois, adjUgé !

oublié le tout-paris dont Jacques tajan fut l’un des grands agitateurs, à la pointe de son marteau ? Non ! Mais rien de tel que l’art de vivre à Bruxelles. Rencontre d’un « parisien de Bruxelles ». —par pierre Dragomirov

République  : si vous taxez les objets d’art, les gens vont les transférer ailleurs et, tôt ou tard, la France risque de se vider de son patrimoine national. Mon conseil d’exonérer les objets d’art fut pris en compte. Ce que l’on a ensuite repro-ché à Fabius au prétexte que son père et son oncle étaient antiquaires… »

À Bruxelles, tajan a retrouvé une société cos-mopolite, élégante et beaucoup plus attachante que le tout-paris.« Le Belge ne paraît pas, il est. La société parisienne - qui est sans doute plus flamboyante - se révèle aussi beaucoup plus décevante. Une chose, par contre, m’a surpris dans les dîners bruxellois, c’est d’entendre dire à propos de quelqu’un ou d’une femme : elle est née quoi ? » Avec sa ravissante épouse Hiromi, il déjeune au Cercle de Lorraine, joue au golf aux sept-Fon-taines, assiste aux premières à la Monnaie, anime la vente aux enchères du dîner de bienfaisance organisé pour la Fondation saint-Luc, dîne dans les cercles les plus brillants… Normal, Jacques est un hôte raffiné et un conteur hors pair. sa « vie d’avant » fascine et on l’écouterait parler d’un objet rare ou d’un tableau pendant des heures. Le consulte-t-on encore pour une expertise ou

Difficile de résumer l’itinéraire professionnel de Maître Tajan, commissaire-priseur, jadis à la tête de la première étude française. D’ascendance monégasque et espagnole, il fait ses débuts chez Etienne Ader. Travailleur acharné, observateur amusé de la société parisienne, Jacques Tajan s’est fait remarquer par ses idées fortes et ses coups de gueule pour faire bouger une profession endormie par 400 ans de monopole. Il fut notamment le premier à quitter l’Hôtel Drouot pour vendre chez lui, sous la verrière Art Déco du 37, rue des Mathurins à Paris. Il est l’auteur de « Sous Mon Marteau » paru aux Editions Plon.

Jacques tajan et son épouse, Hiromi

pour un placement  ? No comment. «  L’acte de collectionner, l’acte de mécénat, la constitution d’un musée ou d’une fondation sont l’affirmation d’une réussite qui ne serait pas complète si elle n’était pas finalisée par l’acte culturel ».

Qu’a-t-il découvert  chez nous dont il ne soup-çonnait même pas l’existence  ? «  Les Belges constituent une société cultivée, pragmatique, élégante sans ostentation, éprise d’art. J’ai découvert aussi que les Belges sont optimistes, ils ne boudent jamais son plaisir. Dans ce pays où ce qui ne se voit pas est toujours mieux que ce qu’on laisse paraître, la jalousie n’a que très peu sa place et le vent qui souffle est celui des libertés individuelles. Je ne comprends pas bien ces mauvaises querelles entre Flamands et Wallons. La Belgique a la chance d’appartenir à deux grandes cultures, c’est un ‘plus’ considé-rable qu’il faut cultiver. D’autant que la prospérité des uns est issue d’un terreau fertilisé jadis par les autres ».Un rêve ? « Avoir une petite maison sur un canal à Bruges. J’y mettrais des objets et curiosités de haute époque. Je sens que j’y aurais aussi une bonne inspiration pour écrire ».

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rencontre

Les temps sont durs pour le mariage. Ce n’est pas la ruée aux portes des mairies, aux vantaux des églises. On se marie de plus en plus tard, mais on se marie mieux, précisent d’emblée Éric d’Humilly de Chevilly et son associée, Géraldine Lardinois, organisateurs du salon du Mariage et de l’Art de recevoir. Leur credo  : un retour aux valeurs fondamentales. De la tradition, on garde le meilleur…et on oublie le côté poussiéreux. Pourquoi vous, pourquoi le mariage ? Éric d’Humilly  : Parce que je suis dans le « métier » depuis toujours : organisateur de fête (Son Excentrique), prestataire de lieux et de ser-vices (Abbaye de Nizelles), accessoirement DJ, light jockey, wedding planner. Je suis aussi à l’initiative du site www.lieux-de-prestige.be, un regroupement de très belles propriétés (pri-vées) à louer pour une réception. Pourquoi le mariage ? Parce que la thématique du mariage se décline à l’infini. C‘est rien que du bonheur, auquel tout le monde a droit et que tout le monde veut fêter dignement quelle que soit son milieu social, sa religion ou ses moyens financiers. Rai-son pour laquelle j’organise avec Géraldine ce salon comme un « rendez-vous » intime, presque privé, qui a lieu deux fois par an et se renou-velle chaque fois. Car un mariage réussi, c’est d’abord un moment de bonheur partagé…qui ne s’improvise pas. L’idée du salon ? Réunir dans un bel endroit (le Cercle de Lor-raine) et permettre aux gens de rencontrer in situ une «  sélection  » d’artisans, artistes et autres prestataires de service qui répondent à des critères très pointus de qualité, de créativité, d’exclusivité en matière d’organisation de fêtes, décoration, stylisme, catering, accessoirisation, etc. On limite volontairement le nombre d’expo-sants (50 au maximum), de même qu’on limite la concurrence. Notre but : jouer la proximité, favo-riser les gens qui font un vrai métier et ne vous présenter que les meilleurs, ceux qui ont le plus de charme, les plus originaux, les plus inatten-dus…pas forcément les plus chers.Faut-il s’y prendre longtemps à l’avance ? L’idéal, c’est de le contacter le plus tôt possible, en décembre pour juillet, par ex. Certains endroits sont bookés deux ans à l’avance. Pour une robe de mariée faite sur mesure, il faut compter 3 mois avec les essayages, les retouches, etc.

Les 18 et 19 janvier 2014, de 11 à 18h, au Cercle de Lorraine, 23 rue aux Laines, Bruxelles (Place Poelaert) www.theeventresidence.be – Prochain rendez-vous en octobre 2014

S’informerpour convoler

Eric d’Humilly de ChevillyDes exposants triés sur le volet, des idées nouvelles, les coups de cœur d’Éric d’Humilly, et des prestations tantôt classiques, tantôt plus folles : rien n'est trop beau pour le grand jour ! —Par Pierre Dragomirov

Nos coups de cœur > Skin and Soul. Il s’agit d’une collec-tion de « bijoux de peau » personnali-sés, réalisés par la créatrice anversoise Martine Hermans-Frisvold à partir de votre empreinte digitale ou d’une partie de votre épiderme. Résultat des « bijoux de peau » très originaux, des alliances, bagues de fiançailles ou autre créa-tion de sertissage ou de joaillerie, qui n’appartiennent qu’à vous. > Imprimerie Alphatype. Les faire-part de mariage les plus créatifs et les plus originaux. Un art qui réside à mixer les techniques de pointes aux méthodes ancestrales de l’imprimerie, à laisser un maximum de place à la créativité (pliage façon origami) pour réaliser un ouvrage qui donne le ton et marque de manière significative les personnes qui le recevront.> Trait d’Union. Un wedding-planner, véritable chef d’orchestre de vos envies, dont toute la valeur ajoutée réside dans l’imaginaire et se décline à travers un sens de la décoration exceptionnel.

On se souvient d’une soirée à thème (Alice au Pays des Merveilles) qui est entrée dans les Annales… > Danaïs. A l’image de sa conceptrice, cette boutique de robes de cérémonies possède ce petit « truc » en plus : du chic, du chien, du charme. à découvrir les dernières tendances glamour, classiques, voire sexy, toujours élégantes, à des prix qui ne raillent pas notre époque. > Huitrière & Éole. Un traiteur qui sort des sentiers battus tout en s’inscrivant dans la grande tradition de la cuisine française. Un mélange gourmand de gastronomie, de respect et d’audace. Et l’art de mettre les petits plats dans les grands. > Montres Raidillon. Il est d’usage que le fiancé reçoive une montre pour la vie. Des montres belges et fières de l’être (avec un mouvement Swiss made). Issus de la passion de la course et des automobiles, les montres et chronographes Raidillon alignent les séries limitées.

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Le salon du mariage et de l’art de recevoir

Venez découvrir une sélection prestigieuse de professionnels de l’évènement et jeunes créateurs : lieux de réception, robes de mariée,

photographes, wedding planners, décorations de table, candy bars, etc...

AU CERCLE DE LORRAINELes samedi 18 et dimanche 19 janvier 2014

de 11h à 18h | place poelaert, 6 à 1000 bruxelles

infos & réservationswww.theeventresidence.be

Recevez votre invitation sur notre site Facebook

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artisan> Votre philosophie ? L’odorat est au cœur de notre communication avec les autres et de notre vie affective en particulier. Il n’y a pas de bonheur sans odeur. Ne plus sentir, c’est être condamné à mourir !

> Sentir est-ce un don inné ? Non. On imagine toujours qu'un parfumeur possède un don, que son odorat est plus développé que celui des autres. C'est faux. L'odorat est un sens qui se travaille, comme l'ouïe pour jouer d'un instrument de musique ou la vue pour un peintre. Au début, j'ai mémorisé une par une plus de 500 senteurs. Mais il n'y a pas que l'odorat dans le métier de parfumeur. On peut avoir du nez, mais aucune créativité

> L’idée de la collection Hermessence ? Une alchimie qui relie les sens tactiles à la précision du travail artisanal. Toute l'essence de la marque !

> Vos parfums fétiches ? « Après l’ondée » de Guerlain (créé en 1905), précurseur de l’accord iris-œillet. Et L’Eau d’Hermès, composition d’une grande complexité, créée en 1951 par Edmond Roudnistka, mon modèle. À vue

de « nez »

On peut craquer sur un nom envoûtant ou un joli flacon. Mais dénicher un parfum qui vous colle à la peau est un jeu qui ne doit rien au hasard. Jean-Claude Ellena exerce l’un des plus beaux métiers du monde, il est le « nez » de la maison Hermès. La nature est dans sa culture, le monde est son champ d’explo-ration, la Terre son jardin. —Par Nina Van Pallandt

Quand nous respirons, nous sentons. Malgré nous. Parce que l’odorat, contrairement aux autres sens, est le seul qui ne se mette jamais en veille. Et le pouvoir des odeurs est fascinant, rap-pelle Jean-Claude Ellena, compositeur des par-fums Hermès. Elles sont au cœur de notre com-munication avec les autres, de notre vie affective en général et de notre sexualité en particulier. Il n’y a pas de bonheur sans odeur ! Ne plus sentir, c’est être condamné à mourir ! Grassois d’origine et de cœur, né d’un père parfumeur et rompu aux secrets des alambics depuis son enfance, Jean-Claude Ellena, la petite soixantaine très active, n’a cessé de créer pour les grands : First (Van Cleef & Arpels), L’Eau parfumée au thé vert (Bulgari), Déclara-tion (Cartier), etc. On lui doit aussi la très chic trilogie Angéliques Sous La Pluie, Cologne Bigarade et L’Eau d’Hiver pour l’éditeur Frédéric Malle. En 2002, il crée pour Hermès Un jardin en Méditerranée, une ode à la figue qui connaît un succès continu. Puis viendront d’autres « jar-dins  ». Mon préféré  : Un Jardin après la Mous-son comme un voyage initiatique au Kerala, dans le sud de l’Inde, à une période bien précise de l’année. « Le déluge a cessé. Les nuages noirs ont laissé place à un bleu calme et serein. L’air suffocant s’est fait parfum. Je sors mon nez. Les arbres se redressent. Les feuilles reverdissent.

L’herbe se trémousse. De jeunes pousses appa-raissent. Des corolles de fleurs se déplient… L’odeur renaît, vive, claire, opulente. C’est ce jardin accueillant que j’ai mis en flacon.  » Pour être « nez » il faut aussi être poète ! Jean-Claude Ellena est aussi à l’origine de la collection Her-messence, destinée indifféremment aux hommes et aux femmes. Rose Ikebana, légère et fruitée ; Vétiver Tonka, une interprétation souple de l’âpre racine associée à une note de noisettes ; Ambre Narguilé, un mélange de pain d’épice, tabac et cannelle ; Poivre Samarcande, un « frais brûlant » surprenant  ; et, plus récemment, Épice Marine, à l’odeur vivifiante et stimulante des côtes bre-tonnes, sur fond de jardin d’épices, de rhum et de bois fumés. Son apothéose : Terre d’Hermès. Une eau plutôt masculine, uniquement végétale et minérale, ensoleillée et terrienne, aux racines bien ancrées dans les vignobles de Haute Pro-vence, où vit Jean-Claude Ellena. On y trouve des notes assez dures comme le silex et des notes de pamplemousse et d’orange à la gaieté acide, sur fond de feuilles de géranium, de patchouli, de racines de vétiver et d’écorces de cèdre. Une alchimie qui relie les sens tactiles à la précision du travail artisanal. Toute l’essence d’Hermès.

A lire: Mémoires du parfum, par Jean-Claude Ellena et Josette Gontier ; aux Editions Equinoxe.

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parfum

1955. Lors d'un shooting, on demande à Marilyn Monrœ ce qu'elle porte pour dormir. Quelques gouttes de N° 5, révèle-t-elle candidement. Un mythe est né  ! A l’opposé du style Chanel (qui flatte plutôt les silhouettes longilignes, un peu androgynes), Marilyn et ses courbes explosives vont apporter au parfum un fort cœfficient sexuel. Toutes les femmes vont alors rêver de passer la nuit avec lui… Créé dans les années 20, on doit ce jus génial à la volonté de la Grande Mademoiselle : « Je veux un parfum comme on n’en a jamais fait. Un par-fum de femme à odeur de femme »… C’est en quelques mots bien confectionnés que Gabrielle Chanel révolutionne la parfumerie. Ce premier sillage « haute couture » est imaginé par Ernest Beaux, un Franco-russe visionnaire, ancien par-fumeur à la cour du Tsar, passé maître dans l’uti-lisation des nouvelles molécules chimiques. Il va déstructurer une trame classique pour inventer le premier parfum « abstrait », en rupture totale avec les fragrances mono-florales de l’époque (« des mièvreries poudrées à l'odeur de rose ou de vio-lette », dit-il). La clé de cette improbable alchi-mie ? L’utilisation de corps synthétiques  : les aldéhydes, des alcools déshydrogénés. C’est du jamais vu ! Mais l’audace est payante. Mêlés aux essences naturelles de rose de Mai et de jasmin de Grasse, les aldéhydes allègent avec raffinement chaque touche florale  (ylang-ylang, muguet, iris, néroli) sur fond de vétiver, de santal, d’ambre et de vanille. En reine du buzz, Gabrielle le vaporisera dans les salons de la rue Cam-bon, suscitant l’envie, bien avant de le mettre en vente. Elle innove encore en refusant la mode

des appellations alambiquées. Le 5ième échan-tillon présenté aura sa faveur  : elle baptise son parfum N°5. Cela tombe bien, le 5 est son chiffre porte-bonheur (elle lance sa première collection le 5 mai en corrélation occulte avec le lion, son signe astrologique, le cinquième du zodiaque. N°5 est aussi un nom facilement mémorisable, qui ne nécessite aucune traduction pour franchir les frontières.

Less is more Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Quoique. Le flacon de N°5 tranche résolument avec tout ce qui se fait à l’époque. Aussi sobre qu’une fiole de laboratoire, il est un modèle de pureté et de simplicité. Hors mode, il s’impose par son élégance intemporelle, subtilement infléchie au fil des années pour conserver son esthétique étonnamment contemporaine. Quant au bou-chon qui trône sur cet édifice, il reprend la forme de la Place Vendôme, rectangulaire comme une émeraude taillée. Son étiquette, un simple gra-phisme noir sur fond blanc, rappelle celles des cahiers des écoliers. Reconnu comme une icône du XXe siècle, son design novateur lui vaudra, en 1959, de prendre place dans la collection per-manente du MoMa de New York. C’est d’ailleurs aux USA que le parfum va connaître une véri-table consécration commerciale. A la libération de Paris, ne voyait-on pas les G.I’s faire la queue devant la célèbre boutique du 21 rue Cambon, pour rapporter à la femme de leur vie un flacon du mythique parfum.

www.chanel.com

Un remarquable marketing 1924, Gabrielle et les frères Wertheimer (industriels) créent la société des Parfums Chanel. 1937, Coco est photographiée au ritz pour le Harper’s Bazaar. 1953, pour la première fois un parfum (N°5) apparaît sur une pub à la tv américaine. Chanel fait appel aux plus grands photographes, Helmut Newton, richard Avedon, irving Penn, Patrick Demarchelier, Jean-Paul Goude. Des réalisateurs comme ridley scott, Gérard Corbiau (le belge joue la surprise en faisant sortir un orchestre de la mer devant une Carole Bouquet hilare) ou Luc Besson mettront en scène ce parfum mythique.

Sublimes ambassadrices Après marilyn, les plus belles femmes du monde incarneront la séduction de N°5. Candice Bergen, suzy Parker, Ali mac Graw (la star de Love story), Lauren Hutton, Cheryl Tiggs, mais aussi Catherine Deneuve, Carole Bouquet, estella Warren…et Nicole Kidman qui prêtera son image pour un montant de 7,5 millions d’€, le plus cher cachet de la pub. Un spot réalisé comme une vraie superproduction par Baz Luhrmann, le metteur en scène de « moulin rouge ».

Le bon numéro

Entre le N°5 et Marilyn, c’est plus qu’une histoire d’affinité ! La rencontre de deux mythes au parfum d’éternité…—Par Nina Van Pallandt

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gourmandise

La gourmandise est un vilain défaut… quoique. S'il n'y avait pas eu de gourmands, on serait passé à côté de l'un de nos « vices » préférés : le manon de Neuhaus. Un fond de nougatine, du praliné, de la crème au beurre vanillée, enrobé d'un fon-dant confiseur avec, en majesté, une noisette. Pas forcément light, mais tellement bon. Inutile de rappeler qu'entre la Belgique et le chocolat, c'est un long dimanche de fiançailles. On ne sait plus exactement à quand cela remonte. Mais, ce que nous pouvons affirmer, c'est que, dès 1697, les Bruxellois se délectaient d'une boisson chocolatée. Un petit plaisir emprunté aux Espa-gnols qui eux-mêmes le tenaient (par la force) de leurs conquêtes aux Amériques. A l'époque, il se raconte sur la Grand Place que le maire de Zurich, Henri Escher, de passage à Bruxelles, bu sa première tasse de cacao chaud. Il en fut tellement enchanté qu'il fut le premier à expor-ter la fameuse recette en Suisse. Mauvaise idée. Depuis, la Belgique et la Suisse se disputent le titre (convoité) de nation « Maître ès chocolat ».

Un nom, Une passion La fabuleuse histoire du chocolat belge connait son apogée, en 1857, quand Jean Neuhaus quitte son Jura (suisse) natal pour ouvrir une confiserie dans la Galerie de la Reine, haut-lieu de shopping élégant dans le récent royaume de Belgique. Sa passion pour le chocolat donnera naissance à de savoureuses petites bouchées fourrées, qu’il baptise « pralines » (du nom d'un bonbon français composé d'une amande gril-lée enveloppée de sucre cuit). Cette trouvaille fit prendre conscience à Jean Neuhaus et à sa femme Louisa, du besoin d'un emballage à la fois joli et protecteur. Ainsi nait le ballotin de pralines. Une boite en carton, élégante et colorée, sou-vent emballée et enrubannée comme un cadeau.

Selon MarcoliniUn mini manon en forme de bouchon : une coque de chocolat noir du Ghana, des arômes de cacao amer (78%), un cœur de praliné noisettes, des éclats de noix fraîches et une crème fraîche au café d’ethiopie allégée en sucre et terminé par une goutte de fondant au café. aussi décliné dans une version chocolat blanc, crème fraîche vanille, et une version chocolat au lait, coulis vanillé, crème fraîche caramel beurre salé.

Label AmbaoLe label ambao (cacao en swahili) désigne un chocolat de très grande qualité qui contient 100% de beurre de cacao pur. on peut trouver cette qualité certifiée de chocolat dans toute la Belgique. Ce label belge a été créé en réaction à une directive européenne qui autorisait les chocolatiers à remplacer jusqu’à 5% du beurre de cacao par des graisses végétales. Ce label n’a jamais vraiment eu le succès escompté. aujourd’hui, la Cee oblige de mentionner sur l’emballage la proportion de cacao dans votre chocolat. si l’inscription « 100 % cacao » y est inscrite, vous pouvez considérer qu’il est de qualité ambao.

1. Les manons de Neuhaus

2. Dans les ateliers Neuhaus, à Bruxelles

Au panthéon de la praline bruxelloise trône le manon. Certains l’aiment avec une noisette, d’autres avec un cerneau de noix. Chez Neuhaus on le fait avec une noix de Pécan. Petite histoire de la bouchée gourmande la plus mythique de la capitale. —Par Pierre Dragomirov

Manon for ever Divin manon Le « manon » aurait été inventé par Neuhaus en 1937. Une grosse praline en forme de dôme ou de bûchette, fourrée de praliné, de crème fraîche et/ou de crème au beurre aromatisée à la vanille ou au café, sur fond de nougatine, enrobée, selon les recettes, d'un fondant confiseur ou de chocolat blanc glacé au sucre. Le manon fera la fortune de la plupart des maîtres-chocolatiers sur la place de Bruxelles. D'où vient son nom ? Les avis divergent. Certains affirment que le nom a été emprunté à celui d'un ethnie africaine, les Manon qui vivent dans la région de Nzérékoré dans la Guinée du Sud-Est, d'où proviennent les meilleures fèves de cacao. D'autres pensent qu'il vient de la belle histoire d'amour du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (écrit par l'abbé Prévost en 1731), voire à l'opéra Manon de Jules Massenet, alors en vogue.

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montagne

Luxe au sommet

Belles aux Airelles Le plus : le Spa pour une avalanche de bien-être. L’expérience à tenter se trouve dans une cabine insonorisée : les soins prodigieux, pour le visage et le corps, signés Cellcosmet. Inspirés d’un concept unique, The SwissCellSpa Experience, bénéficiez de soins cellulaires anti-âge adaptés à la nature de votre peau. Nouveau : CellEctive CellCollagen Masque Contour des Yeux, pour un effet visible ultra-lissant et repulpant. Le must : Philip B, coiffeur des stars, s’installe au Salon de coiffure/barbier des Airelles.

Hawaiian AirellesLe 8 mars, en l’honneur de la Journée internationale de la Femme, Les Airelles promettent un rendez-vous aux couleurs du Pacifique. Plage de sable blanc, pirogue, couronnes de fleurs et ukulélé…la terrasse prend des airs de « trunk show ». Avec comme invités de marque, les bijoux Vhernier ainsi qu’un modèle de Riva, la mythique firme italienne de hors-bords. Pour clôturer la saison au soleil.

Courchevel est sans doute la station de ski la plus mon-daine des Alpes françaises, la plus sportive aussi, qui se flatte de proposer un choix invraisemblable de (très) beaux hôtels…mais un seul palace : Les Airelles.—Par Raoul Buyle

Paris, aéroport du Bourget. Un petit avion (privé) nous conduit directement à l’Altiport de Cour-chevel 1850. 1h30 de trajet, aucun encombre-ment. Un séjour aux Airelles commence souvent comme ça : dans les meilleures conditions. Il faut dire qu’ici le terme « palace » prend tout son sens et « Les Airelles » s’imposent en majesté dans un village où les (très) beaux hôtels pullulent. Vous êtes plutôt plaisirs de la glisse ou cocoo-ning au coin du feu  ? Sportif ou gourmand  ? Qu’importe, ici, on vous propose tout, le ski et l’après-ski. Une alternative raffinée, à grand ren-fort de soins douillets après l’effort, et un service nec plus ultra. Au programme  : luxe, charme, confort et générosité. « Un souci d’excellence qui fait de Courchevel la plus chic des stations de charme et la plus sportive des stations chics », dit François Arrighi, directeur des Airelles, très soucieux du bien-être de ses hôtes. Idéalement situé sur les pistes, au cœur du Jardin Alpin, le palace (tout juste récompensé du prix de « Meil-leur Hôtel de montagne sur le marché Français)

s’est récemment agrandi, imposant son archi-tecture façon «  château  » tyrolien et son style librement inspiré par l’univers enchanté de Sissi. Avec ses 37 chambres, ses 14 suites et son appartement privé ouvert sur une terrasse pano-ramique, le « chalet » distille quelque chose de réconfortant du passé tout en se projetant avec grâce dans l’avenir. Un palace charmant où tous les caprices sont permis dans une ambiance bon enfant, presque familiale. Ici, l’atmosphère est tellement habitée qu’on se sent très vite chez soi ou chez de bons amis. On aime le calme olympien des chambres, vastes et hyper confor-tables. On adore le buffet pantagruélique des Airelles et son choix infini de desserts. Et on fond carrément pour les subtilités de la cuisine raffinée au restaurant gastronomique de Pierre Gagnaire, chef triplement étoilé à la simplicité remarquable. Un must.

Les Airelles, Courchevel 1850 (Le Jardin Alpin) – A member of The Leading Hotels of the World+33 (0)4 79 00 38 38 – www.airelles.fr

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Sportive avant d’être mondaine, Méribel joue à fond la carte multi-glisse. Altitude raisonnable, paysage vierge, enneigement idéal, la station des 3 Vallées attire le beau monde dès les pre-miers flocons. Pourtant ne vous attendez pas à une « courchevelisation » du village ! cagoulées et emmitouflées, les célébrités ne trompent per-sonne. Depuis deux générations, elles adorent Méribel, sa jeunesse et sa simplicité chic, mais leur plus grand plaisir est…de se fondre dans le décor. idéalement situé au cœur du village, avec accès (à pied) ultra rapide aux pistes de ski, l’hôtel le Savoy offre une situation unique, centrale et accueillante. À l’origine du projet, la famille Bazin, amoureuse de Méribel et pas-sionnée de ski. cela fait maintenant des années que père et fils dévalent les pistes, se retrouvant plusieurs fois par an dans l’ancien Savoy, pour des séjours animés entre le ski, les diners entre copains et les fous rires de fin de piste. il y a 8 ans, ils rachètent l’hôtel, le rénovent, le décorent et lui insufflent une énergie très positive. Un nouveau concept adapté à leur image prend forme : un hôtel 4-étoiles casual chic, un certain « comme à la maison », chaleureux, tourné vers les montagnes et ouvert sur le monde. conçue autour d’un thème « design bienveillant », la déco reprend les grands codes de la montagne revisi-tés de manière contemporaine. Aujourd’hui, « le resto » du Savoy et son bar à cocktails sont des lieux de rendez-vous très prisés à Méribel. On aime aussi la quiétude des 37 chambres et suites de cet hôtel de charme. On apprécie son service efficace et souriant qui ne dénoterait pas dans un palace. On adore son côté « grand chalet de famille » et sa bibliothèque cosy avec toujours un feu qui crépite dans la cheminée. Sans oublier le fameux «  ipad Savoy  », véritable concierge on-line, mis à votre disposition (gratuitement) durant votre séjour.Le Savoy, Méribel (Les Allues) – T. +33 (0) 4 79 555 550 – www.hotel-savoy-meribel.com

Après l’effort, le réconfort

A Méribel, où les offres hôtelières pullulent, le Savoy affiche sa différence : un quatre-étoiles « pas comme les autres », à la fois luxueux et familial, original et « home made ». Sans doute le secret le mieux gardé de la célèbre station de ski. —Par raoul Buyle

Côté tableLe plus : « Le Resto » du Savoy. Son chef Nicolas Falcoz, méribelois voyageur, ancien chef pâtissier de l’hôtel Le Grand Cœur, rentre de Bora-Bora où il a dirigé le restaurant La Suite pendant 10 ans. De la « côte de bœuf du Chef » grillée au feu de bois à la soirée Savoyarde fondue et raclette, vous trouverez tous les jours au menu une soupe maison ou un bouillon différent, « potion magique » dotée d’une palette de vertus : revitalisant, relaxant, circulatoire, oxygénant...

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Côté Spa L’espace « for me Only », avec son hammam et son sauna est conçu pour le repos et la détente après le ski. C’est aussi un lieu de soin et de relaxation du corps grâce à l’ouverture du Spa Thémaé, où

des masseuses exercent leur savoir autour des vertus du thé. On y appréhende le geste selon un protocole original qui associe efficacité et bien-être profond. Après l’effort, le réconfort !

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Benoît Gouez, chef de cave de Moët & Chandon, a été élu  « oenologue de l’année 2013 » par les Wine Enthusiast’s Wine Star Awards qui honorent les personnalités ayant accompli des résultats exceptionnels dans le monde des vins et des spiritueux. Il s’agit d’une étape capitale pour la marque  qui célèbre ses 270 ans de savoir-faire.www.moet.com

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« J’Adore The Heart ». L’un des flacons les plus précieux de la Maison Dior inspire le designer Jaime Hayon. Précieuse, sculp-turale, originale, l’amphore dorée du parfum J’Adore se retrouve au centre de structures de verre (pyrex) imbriquées à la manière des poupées russes. Une œuvre visible chez Dior, avenue Montaigne. www.dior.com

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Les Tartes de Françoise ont  20 ans ! Cela se fête et pour l’occasion, du 15 janvier au 2 mars, l’équipe vous propose « La carte à partager » que vous ou vos proches pourrez utiliser à votre guise (cette carte n’est

pas nominative) et qui à l’achat de 4 ou 6 produits vous offrira une tarte au choix à retirer dans l’atelier près de chez vous. De quoi multiplier les moments gourmands ! 

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