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En visite chez les fermes CÔME GÉLINAS ET ANDRÉE PHILIBERT Agri-Nouvelles fait peau neuve. Nouveau look. Toujours aussi pertinent. Économie LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN 2016

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En visite chez les fermes

CÔME GÉLINAS

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PHILIBERT

Agri-Nouvelles fait peau neuve.

Nouveau look.Toujours aussi pertinent.

ÉconomieLA CROISSANCE

ÉCONOMIQUEEN 2016

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COUVERTURE AGRI-MARCHÉFermes Côme Gélinas et Andrée Philibert Saint-BonifaceMention source : Rémi Bergeron Vimétri production

COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410

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COORDONNÉES LACTECH114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160

1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442 Révision des textes : Annie Boulanger, Imago Conception graphique : Propage

SUGGESTIONS D’ARTICLESYasmine Zakem Coordonnatrice au marketing [email protected] 1 800 463-3410, poste 2238

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RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ Mélanie Simard Assistante marketing [email protected] 1 800 463-3410, poste 2222

Réception du matériel publicitaire 12 août 2016

COUVERTURE LACTECHFerme Réal BérubéMention source : Ghislain Mailloux Photographe

Prochaine parution : Octobre 2016

SOMMAIRE

GÉNÉRAL5 Mondialisation et rentabilité de nos fermes : tout un défi !6 Le gros lot !10 Biosécurité à la ferme : être bien équipé12 Un bon contrat de travail 14 Qui l’eut cru ?16 FÉLICITATIONS ! Des efforts récompensés19 L’entreprise TLC : un modèle à suivre ?

PORC22 Qui ne risque rien n’a rien !25 La croissance économique en 2016 29 La période de transition... pas juste une affaire de vache !34 Les huit dimensions de la prise alimentaire

VOLAILLE38 Les fermes Côme Gélinas et Andrée Philibert42 Les assurances et les bâtiments de ferme43 Vides sanitaires (down time) un élément clé souvent

sous-estimé !

SECTION LACTECH47 Lactech remet 15 bourses pour soutenir la relève laitière !58 La variation de la matière sèche60 Quelles sont les marges en 2015 ?64 Ferme Réal Bérubé et Fils inc.68 Ferme Calixa : Tournée vers l’excellence71 Le Centre-du-Québec au cœur du voyage Lactech 201676 Les Chèvres savonneuses : une belle histoire

d’entrepreneuriat étudiant78 Un additif, est-ce avantageux ?80 Ferme SSK7 inc.81 Augmentation du confort pour les vaches taries81 Portes ouvertes à la Ferme Déliska82 Omnium Lactech Fondation Audrey Lehoux83 Portes ouvertes réussies pour la Ferme Malic 84 Plus de 700 visiteurs à la Ferme Parkhurst86 Un passage obligé88 Calculer son coût d’alimentation

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GÉNÉRAL

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 5

ÉDITORIAL

Chers lecteurs,

Tel que vous avez pu le lire lors de mes éditoriaux précédents, notre industrie agricole est en im-portante transformation. Les défis de la mondia-lisation nous poussent à repenser nos méthodes de production, à investir dans les nouvelles technologies et à parfaire nos connaissances. Les milliers de familles vivant de l’agriculture au Québec démontrent clairement leur détermi-nation à réussir dans cet environnement, mais celles du secteur laitier font actuellement face à une concurrence déloyale : le lait diafiltré.

En 2015 seulement, l’importation du lait diafiltré, exempt de tarifs douaniers et vendu moins cher que le lait canadien aux producteurs de fromage, a occasionné des pertes de l’ordre de 220 millions de dollars aux producteurs laitiers canadiens.

La situation du lait diafiltré, dénoncée par les producteurs laitiers de tout le pays et par notre gouvernement provincial, est au cœur des débats politiques. Au moment d’écrire ces lignes, malgré une manifestation de plusieurs milliers de producteurs le 2 juin dernier devant l’Assem-blée nationale à Ottawa, et des consultations avec le ministre fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, M. Lawrence MacAulay, aucune réponse aux demandes des producteurs n’a été reçue afin de modifier les lois.

Nous devons avoir bon espoir que le gouver-nement fédéral réglera le problème. Toutefois, la situation du lait diafiltré illustre bien la com-plexité grandissante de notre industrie dans le contexte de la mondialisation. D’un côté, des accords commerciaux pourraient permettre d’exporter davantage nos produits agricoles et d'accroître nos revenus, mais de l’autre côté, il

importe de protéger nos producteurs qui font face à une concurrence extérieure opérant dans des pays où les conditions de production sont très différentes.

Cette complexité des marchés peut parfois sembler difficile à gérer. C’est pourquoi il im-porte alors de nous concentrer sur les éléments que nous pouvons contrôler, et c’est là que nos équipes de Lactech et d’Agri-Marché entrent en jeu. Le statu quo n’étant pas une option devant la nécessité d’agilité et d’innovation de nos entreprises agricoles, n’hésitez pas à soumettre vos interrogations et à discuter de vos projets avec votre conseiller, car derrière lui se trouve une équipe aguerrie aux nombreuses ressources.

D’ailleurs, c’est pour mieux répondre à vos besoins que votre Agri-Nouvelles profite d’une petite cure de jouvence. Le design graphique remodelé permettra de mettre davantage en valeur les sujets de nos reportages et de dyna-miser la lecture. Nous introduirons aussi de nou-veaux types de reportages et de chroniques lors des prochaines éditions afin d’enrichir le contenu de votre magazine Agri-Nouvelles.

Je vous souhaite une bonne lecture ! En espé-rant avoir la chance de vous rencontrer lors de notre golf annuel ou à notre kiosque lors d’Expo-Champs.

Bon été à tous !

Patrice Brochu Président

MONDIALISATION ET RENTABILITÉ DE NOS FERMES : TOUT UN DÉFI !

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6 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

C’est simplement le cycle naturel qui s’observe sur une longue période. Ce qui est intéressant, c’est qu’à l’intérieur même de ce mouvement, il y a des variations à court terme. Depuis l’ancienne récolte, il y a des hausses et des baisses qui vous sont offertes. Sachez qu’il y en aura d’autres et qu’il n’est pas recommandé de tout commercialiser sur une même valeur. Si vous voulez gagner le gros lot, allez vous acheter un loto 6/49 à votre dépanneur du coin !

UN CYCLELes inventaires de fin d’année in-fluencent énormément la valeur des grains sur le marché de Chicago. Rappelez-vous l’année 2012, où les récoltes américaines ont été durement touchées par l’une des plus grandes sécheresses. Ces mauvaises récoltes ont fait en sorte d’abaisser les inventaires de fin d’année sous les milliards de boisseaux (bu), soit à 0,821 milliard, précipitant ainsi les marchés à la

hausse et atteignant 8,4375 $ le boisseau sur les contrats courants. Lorsque les stocks de fin sont à ces niveaux, le marché devient stressé et engendre des vagues spéculatives.

À la suite de cette sécheresse, trois excellentes récoltes de maïs ont rehaussé les inventaires à

1,862 milliard de boisseaux. Inver-sement à 2012, les prix du maïs en 2016 sont près des 4 $US l’unité sur Chicago Board of Trade (CBOT), et le prix local est légèrement au-dessus des 200 $CA par tonne métrique (t). La récolte 2016 s’aligne pour être exceptionnelle en Amérique du Nord avec des prévisions d’ensemencement à 93,6 millions d’acres, un rendement de 168 boisseaux par acre et une production de 14,4 milliards, aug-

mentant les inventaires de fin au-dessus des deux milliards.

Certains disent que les prix sont trop élevés, et d’autres prétendent qu’ils sont trop bas. Pour ma part, je crois que le marché offre des occasions pour chacun d’entre nous. Il est vrai que la situation a bien changé depuis 2012.

LE GROS LOT !

GRAINS

VINCENT ROY

Négociant en grains Agri-Marché inc.

LA RÉCOLTE 2016 S’ALIGNE

POUR ÊTREEXCEPTIONNELLE

EN AMÉRIQUEDU NORD

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 7

GRAINS

L’Université de l’Illinois est moins optimiste et prédit 92 millions d’acres, un rendement de 162 boisseaux/acre et une production de 13,7 milliards de boisseaux pour terminer avec 1,7 milliard au 30 septembre 2017. Bref, les prévisions de différents ana-lystes divergent, mais une tendance demeure : les inventaires de fin seront élevés. Ces prévisions sont tôt dans la saison, mais il semble qu’une répétition du scénario de 2012 soit plutôt improbable, et la relation entre inventaire et prix reste indiscutable (voir tableau ci-dessus).

LA BASE LOCALELa faiblesse du dollar canadien supporte la base locale. La production québécoise a été exceptionnelle l’an der-nier. Notre surplus s’écoule au compte-gouttes, et les prix à la ferme correspondent aux prix d’exportation. Il s’est fait 3 760 000 tonnes métriques de maïs, et la demande n’est que de 3 300 000. Il y a donc 460 000 tonnes métriques de surplus à écouler sur les marchés extérieurs avant que les bases augmentent au prix de l’importation comme ce fut le cas à l’été 2015.

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8 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

GRAINS

Le même phénomène est observé localement pour la fève de soya. La dernière récolte a été d’un million de tonnes, et notre consommation est d’environ 400 000 tonnes métriques. Le surplus de 600 000 sera difficile à écouler sur les marchés extérieurs, et les bases locales seront faibles. Prenez réguliè-rement des positions (achat/vente) pour ne pas créer de vague d’offre ou de demande.

LES IMPACTS SUR NOS EXPORTATIONSIl est logique de croire que la faiblesse du dollar canadien dé-clencherait le processus d’exportation, malgré cela, celle-ci n’est pas à son plein régime. Plusieurs facteurs expliquent cette réalité. En voici quelques-uns :

• L’Argentine et le Brésil sont maintenant d’importants ex-portateurs de maïs et de fèves de soya sur le globe. Leur dernière récolte a été excellente. L’Argentine a éliminé sa taxe à l’exportation pour le maïs et le blé. Pour ce qui est du soya, le pays opte pour une diminution de 5 % par année pouratteindre 0 % dans six ans. L’Amérique du Sud est de-venue un compétiteur important à l’échelle internationale, et son impact sur les marchés boursiers se fait de plus en plus ressentir.

• Conséquemment aux excellentes récoltes, le volume de grains sur le globe est élevé. La Chine, le plus gros importateur de grains, est moins gourmande dans ses achats de maïs pour diminuer ses stocks internes. Globalement, les inventaires de fin d’année augmentent à chaque récolte, et la tendance semble être en ce sens pour la nouvelle récolte.

• L’économie mondiale est faible et ne semble pas vouloir redémarrer. Le risque de récession dans les grandes éco-nomies a augmenté une fois de plus en 2016. L’atteinte de l’équilibre pour la Chine et le marché pétrolier n’est pas aussi facile que prévu. Certaines institutions financières pré-voient une croissance mondiale de seulement 3,1 % pour 2016, comparativement à 3,2 % lors du premier trimestre.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 9

GRAINS

• La devise canadienne est faible, et des analystes croient que l’équilibre se situerait aux alentours de 0,85 $US tandis que nous sommes sous la barre des 0,80 $US. Le problème est que les grands pays producteurs de grains tels que l’Ukraine, la Russie, le Brésil et l’Argentine ont des devises encore plus sous-évaluées que la nôtre. Pour imager cette situation, voici l’indice Big Mac représentant le pouvoir d’achat de certains pays pour se payer un hamburger très connu. La valeur zéro (nulle) corres-pond aux États-Unis. Bref, tous les pays producteurs de grains sous la valeur zéro ont davantage de facilité à exporter. La base locale sera stable, et le CBOT restera près des 4 $US du boisseau pour le maïs. Pour ce qui est du soya, on assiste à un renversement

de la tendance étant donné les tempé-ratures défavorables en Amérique du Sud et la demande chinoise pour les protéines. Cependant, après la hausse du CBOT dans le soya, la base locale diminue.

Les transactions importantes de pays consommateurs ainsi que les marchés de températures ont déjà fait sentir leur présence. Ces phénomènes créent des soubresauts sur les marchés spécu-latifs et entraînent du même coup des occasions : vendre lorsque des hausses sont observées et acheter lorsque la tendance s’essouffle. Dépendamment de votre place sur le marché, fractionnez vos quantités pour la vente ou l’achat et profitez des baisses et des hausses. N’oubliez pas que plus le temps avance, plus la fenêtre pour effectuer des transactions se referme.

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10 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

La biosécurité à la ferme, c’est un ensemble de pratiques de gestion destinées à limiter ou à prévenir et à maîtriser :

a) l’introduction d’agents pathogènes infectieux dans la ferme;

b) la propagation au sein de la production;

c) la propagation de ces agents pathogènes hors de la ferme qui peuvent avoir des effets défa-vorables sur l’économie, l’environnement et la santé humaine.

Il existe plusieurs produits sur le marché répon-dant aux exigences d’un bon contrôle de la bio-sécurité. Selon vos besoins, nous vous proposons l’équipement adéquat pour compléter l’ensemble des accessoires et des vêtements nécessaires au maintien d’une biosécurité efficace.

BAIN DE PIEDS, BOTTES PROPRES ET BOTTES JETABLESUn bac de bain de pieds à l’entrée du bâtiment vise à réduire l’entrée des agents pathogènes dans vos installations. Pour appliquer cette mesure, nous vous suggérons les articles suivants.

a) Un bac de plastique avec une brosse et un savon désinfectant doux afin de déloger tout ce qui se trouve sur ou sous vos bottes.

b) Le pédiluve en mousse avec une solution pour bain de pieds représente la deuxième station pour conclure cette étape de désinfection. Une double action pour de meilleurs résultats !

c) Les couvre-chaussures offrent une barrière efficace aux pathogènes. Le modèle « Buffalo Booties » est très résistant et s’enfile bien.

Nos bottes jetables de plastique plus hautes, de grandeur XL ou Jumbo, avec attache dans le haut de marque Continental représentent aussi un excellent choix.

La biosécurité sur les fermes d’élevage est aujourd’hui un incontournable, tant pour prévenir la maladie et en limiter la transmission que pour réduire les pertes économiques causées par une contamination des installations.

BIOSÉCURITÉ À LA FERME : ÊTRE BIEN ÉQUIPÉ

L’OUTILLEUR

MYRIAM LACASSE

Gérante agricole L’Outilleur Agricole

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 11

L’OUTILLEUR

SURVÊTEMENTPlusieurs couvre-tout sont offerts en magasin. Ils sont lavables, en nylon bleu ou en coton bleu ou beige. Nous avons aussi des couvre-tout jetables blancs, lesquels sont vendus en plusieurs grandeurs.

PRODUITS DE DÉSINFECTIONDes produits pour désinfecter les mains tels que l’Endure (assainissant en gel et sans eau pour les mains) ou le Sani Hands (chiffons désinfectants jetables) sont offerts en magasin. Pour désinfecter et laver le bâtiment, nous proposons plus de dix marques de savons et de désinfectants selon vos besoins.

Afin de compléter votre ensemble de biosécurité, nous avons en main des masques jetables, des gants sanitaires jetables, des pulvérisateurs et plusieurs autres articles intéressants.

L’Outilleur maintient des stocks pour une grande variété de produits de biosécurité. N’hésitez pas à nous appeler. C'est avec plaisir que nous vous aiderons à monter votre ensemble de biosécurité personnalisé.

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12 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

Depuis que je travaille en ressources humaines, j’ai reçu de nombreuses confidences de la part de tra-vailleurs et d’employeurs en ce qui concerne des ententes verbales non respectées. Cela engendre bien souvent du mécontentement, de la frustration et des malentendus dont l’on pourrait grandement se passer !

Nous savons tous que le remplacement d’un em-ployé nécessite du temps et de l’argent. Alors, pourquoi ne pas prendre le temps qu’il faut pour définir les conditions de travail et les avantages se rattachant au poste offert ?

Le contrat de travail écrit vous permettra de passer un accord avec votre ou vos employés. Est-il d’une durée déterminée (de telle date à telle date) ou s’agit-il d’un poste permanent ? La période de probation est-elle bien définie ? La date à laquelle le rendement de l’employé sera évalué est-elle inscrite ? Quand procédera-t-on à l’ajus-tement du salaire et quelle sera l’échelle salariale s’il y en a une ? Qu’en est-il des vacances ? À ce sujet, savez-vous que l’employeur a un droit de gérance sur la période de vacances ? Parlez-en avant l’embauche. Servez-vous du contrat pour clarifier chaque point mentionné précédemment,

Pourquoi un contrat de travail écrit avec vos employés  ? Parce qu’il représente la base pour vous donner un cadre de gestion avec votre personnel. Il vient clarifier plein de choses essentielles dans la relation employeur-employé. De grâce, ne vous en privez pas !

UN BON CONTRAT DE TRAVAIL

RESSOURCES HUMAINES

MARTIN MÉTHOT

Consultant en GRH et SST Momentum Agricole inc.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 13

RESSOURCES HUMAINES

en plus des horaires de travail, des périodes intensives et de la rémunération (à l’heure, à la semaine, etc.). Soyez transparent, honnête et réaliste lors de vos propositions d’emploi. Il n’y a rien de pire que de ne pas honorer une promesse !

Le contrat de travail responsabilise les parties. On l’a écrit, on le fait ! Un contrat bien rédigé et accepté par les deux parties favorisera une saine gestion de vos ressources humaines. Pour bien le rédiger, vous devez posséder un minimum de connais-sances sur les lois et les règlements qui encadrent le marché du travail.

En résumé, un bon contrat de travail écrit vous évitera des tracas et des négociations dans vos périodes de rush où vous n’aurez pas le temps et la concentration pour gérer tout ça ! L’entente de travail écrite est un maillon très important lorsque l’on souhaite établir une structure dans notre processus

d’embauche et que l’on désire gérer notre personnel de façon adéquate en effectuant un minimum de suivi.

L’aspect ressources humaines ne vous est pas familier, et vous êtes encore moins à l’aise avec la rédaction d’un contrat de travail conforme ? Il me fera plaisir de vous aider dans cette facette de la gestion du personnel.

MOMENTUM AGRICOLE a comme objectif le maintien et le développement des entreprises agricoles du Québec grâce à du personnel bien géré. À vous de jouer !

MOMENTUM AGRICOLE INC. Le côté humain de l’agriculture

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14 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

Deux équipes de chercheurs ont montré qu’il est possible d’être créatif et de manger « local »... même chez les porcs. Une équipe de la Caroline du Nord a remplacé jusqu’à 45 % de l’apport en lactose, généralement retrouvé dans l’alimenta-tion des porcelets, par un sous-produit de bonbons chocolatés issu d’un fabricant de St-Louis au Mis-souri. Les performances des porcelets à la fin de la phase de pouponnière étaient les mêmes que celles du groupe ayant reçu l’aliment habituel. Une équipe danoise a, quant à elle, remplacé les sources

de protéines conventionnelles (soya) par une farine d’étoiles de mer, disponible dans la région. L’ajout de 5 % de farine d’étoiles à la ration n’aurait aucun impact négatif, mais à 10 %, le ratio calcium- phosphore élevé, retrouvé dans les étoiles de mer, entraîne des problèmes digestifs.

Références : Vincent ter Beek. Pig Progress. 2016-02-26 “Feeding starfish to just-weaned piglets” et 2016-03-18 “Candy co-product can replace lactose for piglets”

Des chercheurs du Kansas ont choisi d’étudier les facteurs liés à la période de transition (trois semaines avant et après la mise-bas) chez les vaches laitières pour tenter de déterminer les-quels avaient le plus d’influence sur la production de ces vaches. Par exemple, les problèmes de santé tels que la métrite, la mastite et les désordres mé-taboliques survenant dans les trois premières se-maines de lactation diminuent significativement la production laitière de la vache qui a ces problèmes.

Au total, 2,39 millions de lactations issues de 1,49 million de vaches Holstein ont été analysées en détail. Étonnement, les données ont alors mon-tré que les vaches qui donnent naissance à des gé-nisses plutôt qu’à des taureaux produisent 445 kg de lait de plus sur un total de deux lactations ! Pourquoi chercher quand la solution est si simple ?

Référence : Carpenter, A.J. 2016. ADAS Midwest meeting. Abstract 72. Strategies for programming the lactation.

Tom Berghof, chercheur à l’Université de Wageningen, étudie les moyens de sélection pour favoriser les anticorps naturels chez les volailles. Il a constaté un lien génétique intéressant entre la couleur des œufs de la poule et la quantité d’anticorps naturels de leurs progénitures. Alors, qu’en pensez-vous ? Brun ou blanc ? Les poules qui

pondent des œufs blancs auraient des poussins avec un niveau d’anticorps plus élevé que ceux issus des poules qui pondent les bruns. Une autre façon d’améliorer la résistance aux infections !

Référence : Disease resistance influenced by egg colour. World Poultry March 4, 2016

Des bonbons et des étoiles dans l’assiette de vos porcs !

Vous voulez produire plus de lait ? C’est simple, dites à vos vaches d’avoir des filles !

La résistance aux maladies est influencée par la couleur des œufs !

QUI L’EUT CRU ?

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Références1. Nitzel, G., Bubolz, J., Smutzer, M., Runnels, P., Taylor, L. Efficacy of Fostera PCV MH VS other combination vaccines following dual challenge with Mycoplasma hyopneumonia and PCV2. Affiche présentée à l’occasion de la 2015 Allen D. Leman Swine Conference.2. Cowles, B., Nitzel, G., Smutzer, M., Neuberger, D., Amodie, D.M. Comparative evaluation of two dose PCV/M.hyopneumoniae combination vaccination protocols in swine challenged with PCV and M.hyopneumoniae. Affiche 72. 2015 AASV Annual Meeting: Beyond Our Oath: Integrity, Intensity, Professionalism.3. Cowles, B., Greiner, L.L., Neuberger, D., Nitzel, G., Rapp-Gabrielson, V., Smutzer, M., Amodie, D.M. Comparative evaluation of two dose PCV/M.hyopneumoniae combination vaccination protocols in swine challenged with PCV and M.hyopneumoniae. Affiche 48. 2014 AASV Annual Meeting: Our Oath in Practice.4. Nitzel, G., Bubolz, J., Smutzer, M., Runnels, P., Taylor, L. Safety of Fostera PCV MH vs Other Combination Vaccines. Affiche présentée à l’occasion de la 2015 Allen D. Leman Swine Conference.

ZoetisMD et FosteraMD sont des marques déposées de Zoetis ou de ses concédants, utilisées sous licence par Zoetis Canada Inc. Les autres marques de commerce appartiennent à leurs propriétaires respectifs.

La maladie associée au circovirus porcin (MACVP) et la pneumonie à mycoplasme sont deux des maladies porcines les plus dévastatrices sur le plan économique. Vous ne devriez pas avoir à faire de compromis au chapitre de l’efficacité, de l’innocuité, du rendement ou de la commodité d’un vaccin pour que les porcs puissent bénéficier de la meilleure protection qui soit.

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16 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

FÉLICITATIONS ! DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS

BOURSES

Gala Méritas I.T.A. - Campus de Saint-Hyacinthe 20 avril 2016

Remise de bourses Département de techniques agricoles Cégep régional de Lanaudière 20 avril 2016

Gala de l’Excellence I.T.A. - Campus de La Pocatière 27 avril 2016

Mme Sandra Rolland, lauréate et Mme Catherine Leclerc, professeure

Mme Catherine Paquet, récipiendaire du prix Lactech, Volonté de réussite et M. Yves Landry, coordonnateur des ventes, Lactech s.e.c.

Mélanie Roy, conseillère en production porcine chez Agri-Marché remet le prix à Simon Jean-Lévesque, à gauche, et Patrick Bergeron, à droite, pour la qualité et la réalisation d’un élevage

M. Yves Landry, coordonnateur des ventes, Lactech s.e.c., Mathieu Lacasse, récipiendaire du prix Hommage Hilaire-St-Arnaud et M. Patrice Guillemette, professeur

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UNE PROTECTION COMPLÈTE, SANS COMPROMIS

POUR OBTENIR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS SUR FOSTERA PCV MH, RENDEZ-VOUS SUR ZOETIS.CA OU COMMUNIQUEZ AVEC VOTRE REPRÉSENTANT ZOETIS.

Références1. Nitzel, G., Bubolz, J., Smutzer, M., Runnels, P., Taylor, L. Efficacy of Fostera PCV MH VS other combination vaccines following dual challenge with Mycoplasma hyopneumonia and PCV2. Affiche présentée à l’occasion de la 2015 Allen D. Leman Swine Conference.2. Cowles, B., Nitzel, G., Smutzer, M., Neuberger, D., Amodie, D.M. Comparative evaluation of two dose PCV/M.hyopneumoniae combination vaccination protocols in swine challenged with PCV and M.hyopneumoniae. Affiche 72. 2015 AASV Annual Meeting: Beyond Our Oath: Integrity, Intensity, Professionalism.3. Cowles, B., Greiner, L.L., Neuberger, D., Nitzel, G., Rapp-Gabrielson, V., Smutzer, M., Amodie, D.M. Comparative evaluation of two dose PCV/M.hyopneumoniae combination vaccination protocols in swine challenged with PCV and M.hyopneumoniae. Affiche 48. 2014 AASV Annual Meeting: Our Oath in Practice.4. Nitzel, G., Bubolz, J., Smutzer, M., Runnels, P., Taylor, L. Safety of Fostera PCV MH vs Other Combination Vaccines. Affiche présentée à l’occasion de la 2015 Allen D. Leman Swine Conference.

ZoetisMD et FosteraMD sont des marques déposées de Zoetis ou de ses concédants, utilisées sous licence par Zoetis Canada Inc. Les autres marques de commerce appartiennent à leurs propriétaires respectifs.

La maladie associée au circovirus porcin (MACVP) et la pneumonie à mycoplasme sont deux des maladies porcines les plus dévastatrices sur le plan économique. Vous ne devriez pas avoir à faire de compromis au chapitre de l’efficacité, de l’innocuité, du rendement ou de la commodité d’un vaccin pour que les porcs puissent bénéficier de la meilleure protection qui soit.

Des normes rigoureuses ont été appliquées lors de la mise au point de FosteraMD PCV MH, durant laquelle la santé de votre entreprise est demeurée au cœur de nos préoccupations. Ce vaccin combiné offre la commodité et la flexibilité d’une administration en une dose ou en deux doses, dans un seul flacon.

DANS UNE ÉTUDE RÉCENTE, LES PORCS AYANT REÇU LE VACCIN FOSTERA PCV MH ONT PRÉSENTÉ JUSQU’À 75 % MOINS DE LÉSIONS PULMONAIRES ATTRIBUABLES À MYCOPLASMA HYOPNEUMONIAE (M. HYO) QUE LES PORCS AYANT REÇU LES VACCINS INGELVAC CIRCOFLEXMD et INGELVAC MYCOFLEXMD1.

DANS UNE ÉTUDE, FOSTERA PCV MH A CONTRIBUÉ À GÉNÉRER UN REVENU BRUT JUSQU’À 4,4 % PLUS ÉLEVÉ, COMPARATIVEMENT AUX VACCINS CONCURRENTS3. UNE AUTRE ÉTUDE A PRODUIT DES RÉSULTATS SIMILAIRES : FOSTERA PCV MH A PERMIS LA MISE EN MARCHÉ DE PRÈS DE 5 % PLUS DE PORCS ET A GÉNÉRÉ UN NOMBRE TOTAL DE LIVRES ET UN REVENU BRUT PRÈS DE 3 % PLUS ÉLEVÉS2.

DANS UNE ÉTUDE RÉCENTE, LES RÉACTIONS AU POINT D’INJECTION ATTRIBUABLES À FOSTERA PCV MH ONT ÉTÉ NETTEMENT MOINS NOMBREUSES ET MOINS GRAVES QUE CELLES ASSOCIÉES À CIRCUMVENTMD PCV M4.

DANS UN CONTEXTE RÉEL DE MALADIE, FOSTERA PCV MH A ENTRAÎNÉ UNE DIMINUTION NUMÉRIQUEMENT PLUS IMPORTANTE DU TAUX DE MORTALITÉ ATTRIBUABLE AU CIRCOVIRUS PORCIN DE TYPE 2 (PCV2) QUE CIRCUMVENT® PCV-M G22.

UNE PROTECTION COMPLÈTE, SANS COMPROMISLa maladie associée au circovirus porcin (MACVP) et la pneumonie à mycoplasme sont deux des maladies porcines les plus dévastatrices sur le plan économique. Vous ne devriez pas avoir à faire de compromis au chapitre de l’efficacité, de l’innocuité, du rendement ou de la commodité d’un vaccin pour que les porcs puissent bénéficier de la meilleure protection qui soit.

Des normes rigoureuses ont été appliquées lors de la mise au point de FosteraMD PCV MH, durant laquelle la santé de votre entreprise est demeurée au cœur de nos préoccupations. Ce vaccin combiné offre la commodité et la flexibilité d’une administration en une dose ou en deux doses, dans un seul flacon.

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MOT CACHÉÉNIGME

SUDOKU

LA MONTAGNE • 14 LETTRES

NIVEAU : DIFFICILE

CUI CUISur un arbre à 2 branches des oiseaux se parlent, l'un d'en haut dit à ceux d'en bas « si un de vous nous rejoint, nous serons alors 2 fois plus que vous, par contre si un de nous descend, nous serons alors à égalité ». Combien y a-t-il d'oiseaux sur les branches ?

Solutions à la page 88

Règles du Sudoku : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 19

Dans l’édition de mai 2015, leur philosophie et leurs techniques d’élevage sont brièvement présentées. Puisque j’ai eu l’honneur de visiter cette ferme, j’ai participé aux présentations qui ont eues lieu dans le cadre des soirées Techniporc 2016 et des journées d’information données par Agri-Marché.

RÉFORME SÉVÈREPremièrement, il y a la façon dont la réforme des truies est effectuée dans ces maternités au Nebraska. Quoique sévère, elle répond bien au besoin de cette région et de ce système. Cepen-dant, la façon dont la réforme est appliquée dépend du personnel en place. En effet, chez TLC, les normes pour réformer changent selon le directeur des maternités, le gérant du site et le responsable de la maternité. En gros, la réforme de TLC se base sur quatre critères :

• la réforme des truies revenant en chaleur;

• la réforme des truies qui ne font pas de chaleur sept jours après le sevrage;

• la réforme des cochettes ayant moins de 13 porcelets;

• les problèmes fréquemment rencontrés (boiterie, blessures, etc.).

À titre d’exercice, nous avons simulé sur papier ce type de réforme à l’aide des données d’une de nos plus grosses maternités. Tout compte fait, cette pratique n’est pas la plus rentable dans nos condi-tions, ici, au Québec. Après tout, le but avoué de la réforme est d’augmenter le nombre de porcelets sevrés par truie.

AMÉLIORER LA MORTALITÉ AVANT LE SEVRAGECe qui ressort des méthodes utilisées chez TLC est le taux de mortalité de la naissance au sevrage inférieur au nôtre. En effet, au Québec, ce taux est souvent supérieur à 10 % alors qu’il est de 5,7 % chez TLC. Il faut absolument augmenter les chances de survie des porcelets sous la mère pour les rendre au sevrage. Pour augmenter ces chances, l’éleveur du Nebraska apporte trois solutions.

1. Utiliser des cages de mise-bas plus grandes.

2. Faire de l’allaitement en alternance pour per-mettre aux derniers nés de recevoir leur part de colostrum.

3. Augmenter la présence de personnel lors des mises-bas et des premiers jours de vie de la portée.

Voici quelques réponses aux questionnements soulevés lors de la conférence sur l’entreprise Thomas Livestock Company (TLC). TLC fait partie des maîtres de l’industrie porcine américaine selon la prestigieuse revue américaine National Hog Farmer.

L’ENTREPRISE TLC : UN MODÈLE À SUIVRE ?

PORC

ALEXANDRE CLOUTIER, agr.

Superviseur opérations et service technique en production porcine Agri-Marché inc.

PORC

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20 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

PORC

SOLUTION 1CAGES DE MISE-BAS PLUS SPACIEUSESLa première solution est à considérer lors de la rénovation ou de la construction des emplace-ments dédiés à la mise-bas. Il est évident que de donner plus d'espace aux porcelets permet de réduire les écrasements et diminue le taux de mortalité de la naissance au sevrage. Chez plusieurs naisseurs-finisseurs, les en-graissements sont trop petits pour la productivité des truies d’aujourd’hui. Deux choix s’imposent alors : on aug-mente la capacité d’engraissement ou on diminue l’inventaire des truies. Si cette dernière solution est choisie, il y aura certainement des cages de mise-bas vides. Voilà donc une solution à peu de frais pour procurer plus de place aux porcelets.

SOLUTION 2ALLAITEMENT EN ALTERNANCETout le monde peut pratiquer l’allaitement en alternance, mais il faut être présent dans les salles de mise-bas ! Le but est alors de permettre aux derniers nés de la portée de boire leur part de colostrum. Il faut donc surveiller les mises-bas pour être capable d’identifier les derniers nés et d’isoler les premiers nés en les séparant, soit dans une boîte avec un globe, soit dans la cage en bloquant une partie.

SOLUTION 3PRÉSENCE CONTINUE LORS DES MISES-BASC’est le point majeur ! En effet, 65 % des mortali-tés de la naissance au sevrage ont lieu pendant les trois premiers jours de vie des porcelets. De plus, 87 % des mortalités sont constituées des porcelets écrasés, des chétifs et des faibles. En concentrant nos efforts pour sauver des porcelets dans leurs premiers jours de vie, nous devrions réduire grandement ces statistiques.

Ah bon ! Mais comment ? On n’y passera pas toute la nuit !

Dans les fermes familiales, il n’est pas toujours possible d’avoir du personnel pour travailler de nuit. On remarque souvent que les gens commencent leur journée vers 7 h, tous en même temps. Est-ce possible de faire entrer un employé vers

6 h et l’autre, vers 8 h ? Mine de rien, la période couverte s’est allongée de deux heures. N’oublions pas que la priorité est de sauver des porcelets ! Sur les fermes en bande aux quatre semaines, on parle d’une période concentrée de sept jours. Pourquoi ne pas élargir la plage horaire couverte ? Plus nous pourrons être présents, plus il y aura de porcelets sauvés. Si vous manquez de temps, pourquoi ne pas vous équiper un peu mieux ? Un

soigneur en mise-bas au coût de 20 000 $ repré-sente 35 porcelets économisé par bande pour une maternité de 600 truies sur une année. C’est tentant de prendre ce temps économisé pour partir un lavage, nettoyer le bureau et faire un peu de paperasse, mais attention ! Ce temps doit être utilisé pour augmenter la présence lors des mises-bas, assécher les porcelets, donner du colostrum aux petits, etc.

POUPONNIÈRE ET ENGRAISSEMENTEncore là, c’est principalement du temps qu’il faut investir. À l’entrée, il faut trier les porcelets et passer plus de temps avec les petits pour les stimuler à consommer. Il faut se rappeler que c’est la truie qui appelle ses petits pour la tétée. Elle les appelle aux heures. Dans un monde idéal, nous désirons que ces porcelets passent directement à l’alimentation sèche à volonté. Est-ce possible que cet apprentissage soit fait sans heurt ? Probable-ment, pour les plus vieux et les plus vigoureux. Par contre, les petits nécessitent un peu d’aide pour trouver la trémie et l’abreuvoir. Ils ont aussi besoin d’un peu de stimulation, comme la truie qui les appelait pour la tétée.

TOUT LE MONDE PEUT PRATIQUER

L’ALLAITEMENT EN ALTERNANCE, MAIS IL FAUT ÊTRE PRÉSENT DANS LES SALLES DE

MISE-BAS !

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 21

PORC

La solution des gens de TLC est de mettre du per-sonnel en place 24 heures sur 24 et de stimuler les porcelets pour qu’ils se lèvent et consomment aux heures lors du départ en pouponnière. Cependant, cette solution est peu applicable chez nous. Les meilleures pratiques au Québec seraient de séparer les porcelets à l’arrivée par grosseur, de mettre en place un parc de petits et de se garder un parc vide qui sera rempli lors des cinq premiers jours après le sevrage par les porcelets dé-crocheurs. Plusieurs éleveurs introduisent un porcelet plus gros et vigoureux avec les petits pour leur montrer comment consommer de la moulée et comment boire. Cette pratique obtient beaucoup de succès. L’utilisation d’un bol à eau avec un tube à vide favorise l’abreuvement chez les petits, puisque l’eau est toujours disponible.

En engraissement, le but est plutôt de réduire le travail en ce qui concerne la pesée. En introduisant des porcelets déjà séparés par grosseur, la pesée pourrait être plus simple puisqu’on diminuerait alors le nombre de manipulations. En effet, si les plus gros porcelets sortent plus rapidement, on commence en laissant les parcs de petits tran-quilles. Ainsi, les parcs des gros porcelets seront vides plus tôt, et on terminera la pesée dans les parcs de petits. Avec les strates de poids de la grille régulière Qualité-Québec, l’écart permis du poids de la carcasse est de 22,9 kg (soit entre 92,5 à 115,4 kg). Par conséquence, plusieurs éleveurs envoient leurs porcs aux deux semaines à l’abat-toir. Cela permet à certains de remplir un camion et

d’exiger un camion propre, ce qui réduit les risques pour ce qui est de la biosécurité. De plus, cette mé-thode permet de réduire les frais de transport vers l’abattoir en raison du volume transporté.

Il faut travailler sur ce que l’on peut changer, réduire les risques sanitaires le plus possible et investir notre temps dans ce qui compte vraiment. Chaque changement apporté doit permettre d’aug-menter la compétitivité de votre ferme dans un contexte de prix nord-américain.

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22 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

S’ADAPTER POUR FAIRE CROÎTRE L’ENTREPRISEC’est en 2000 que la relation d’Agri-Marché com-mence avec Loïc, David et Nicolas Poulin. À ce moment, l’arrivée de Nicolas dans l’entreprise demande un revenu supplémentaire. Pour ce faire, quoi de mieux que de diversifier les activités en ajoutant un secteur porcin au secteur laitier déjà existant. L’expansion s’est amorcée par la construction d’un engraissement de 2 000 places, à la fine pointe de la technologie. Quatre sections de 500 porcs sur plancher latté avec zones de confort ainsi qu’une venti-lation mécanique avec extraction basse et entrée d’air mécanisée constituent la nouvelle unité de production. Les éleveurs choisissent alors comme modèle d’affaires la conduite en tout plein tout vide à contrat avec Agri-Marché.

La Ferme D.L.N. adopte cette pratique jusqu’en 2006, moment où arrive l’occasion de travailler en rotation à contrat avec la Ferme C.M. SENC de Sainte-Marie. Cette nouvelle façon de faire permet

de fermer une boucle de production pour la maternité et de maximiser le revenu de l’engraissement en favori-sant une meilleure utilisation du bâ-timent. Bref, en rotation, il se faisait plus de kilogrammes de viande qu’en tout plein tout vide. De plus, le tra-vail des éleveurs était plus régulier et s’harmonisait bien avec les tâches du secteur laitier de l’entreprise. Cette

méthode a été utilisée jusqu’en 2015, année où la Ferme C.M. SENC changea de vocation.

C’est certainement une phrase que la famille Poulin s’est répétée à plusieurs reprises dans les dernières années. Risquer oui, mais toujours de façon calculée et réfléchie.

QUI NE RISQUE RIEN N’A RIEN !

REPORTAGE

MARTIN SAVOIE, T.P.

Conseiller en production porcine, Agri-Marché inc.

MÉLANIE LAPOINTE, T.P.

Conseillère en production porcine, Agri-Marché inc.

DOMINIC NOLET, agr.

Conseiller en production laitières, Lactech s.e.c.

FERME D.L.N.

QUOI DE MIEUX QUE DE DIVERSIFIER

LES ACTIVITÉS EN AJOUTANT UN

SECTEUR PORCIN AU SECTEUR LAITIER DÉJÀ EXISTANT ?

David Poulin et Nicolas Poulin.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 23

UN CHOIX DÉCISIF N’ayant plus d’approvisionnement de porcelets en rotation, les propriétaires doivent encore changer de modèle d’affaires. C’est là que les éleveurs, n’étant pas satisfaits des revenus qu’offrait le marché des contrats d’intégration, optent pour opérer l’engraissement en tout plein tout vide, mais cette fois-ci, à leur compte et avec des porcelets de 6 kg à l’entrée (sevrage-abattage). Certes, cette décision comporte des risques, mais ils sont diminués par le pool de vente que propose Agri-Marché à ses clients qui opèrent leur propre marge de crédit. Le principe du pool de vente est simple. Il consiste à « pooler » le prix de vente de tous les porcs des éleveurs fai-sant partie du regroupement, et ce, peu importe le moment de l’année où le lot est envoyé à l’abattoir. Cette façon de faire diminue les risques reliés à la période de sortie du lot. Par exemple, nous n’avons qu’à penser à un lot qui sortirait dans la période des fêtes.

Pour permettre de produire des porcs en sevrage-abattage, il a fallu effectuer quelques aménagements mineurs au bâtiment. C’est-à-dire équiper la moitié de celui-ci avec des trémies adaptées pour les porcelets et ajouter les sources d’eau néces-saires, ce qui représente un investissement d’environ 15 $ par porc. Les résultats après le premier lot furent excellents.

RÉSULTATS DU PREMIER LOT

Poids d’entrée vif : 6 kg

Poids à la sortie vif : 135 kg

GMQ : 786 g

Taux de mortalité : 3,42 %

Pourcentage des porcs dans la strate de poids de la grille Qualité-Québec : 94,5 %

Indice moyen : 110,8

C.A. GPV (6 kg - 122 kg) : 2,36

UNE AFFAIRE DE FAMILLEAujourd’hui, la ferme est constituée d’un troupeau de 60 vaches laitières. Celles-ci sont logées dans un bâtiment construit à l’hiver 2014 à l’intérieur duquel nous retrouvons un robot de traite ainsi qu’une ventilation naturelle. Fait particulier, les lieux sont dotés de logettes profondes sur bran de scie. La superficie cultivée en foin, en blé ou en soya est de 350 acres, dont 200 appartiennent à l’entreprise.

Les frères Poulin sont aussi fiers de poursuivre le rêve de retraite de leur père, maintenant décédé, en exploitant une érablière de 2 000 entailles avec une cabane à sucre bâtie récemment.

Cette belle entreprise familiale est l’affaire des frères David et Nicolas Poulin, par contre il ne faudrait pas oublier que les conjointes font partie de la formule gagnante. Toutes deux travaillent à l’extérieur, Dany Vaillancourt, conjointe de David, travaille chez Desjardins, et Cindy Grondin, conjointe de Nicolas, travaille chez Agri-Marché. Bien qu’elles ne soient pas directement impliquées dans les tâches journalières de la ferme, elles se doivent d’être complices pour la réussite de celle-ci. Nicolas a trois enfants encore trop jeunes pour sa-voir s’ils feront partie de la relève (Chloé, Juliette et Adam). Par contre, du côté de David, son fils Marc-Étienne commence son cours en Gestion et technologie d’entreprise agricole à La Pocatière l’automne prochain, alors que sa fille Patricia se dirige en médecine. Anne-Sophie, la plus jeune, est toujours au secondaire.

Certes des risques ont été pris dans le passé, et il y en aura assurément d’autres à prendre dans le futur. Une chose est certaine, cette entreprise familiale est un modèle de réussite à ce jour, et toute l’équipe d’Agri-Marché et de Lactech est fière de contribuer à son succès.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 25

D’entrée de jeu, M. Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à la Banque Nationale du Canada, est venu faire le point sur les perspectives écono-miques canadiennes. La réalité économique mon-diale se porte mieux qu’au moment de la récession de 2008-2009. Pour 2016, la croissance se situerait environ à 3 % comparativement à 5 % avant cette crise. Quant à la Chine, celle-ci devrait croître approximativement de 7 %, représentant 1 % de l’accroissement de l’échelle mondiale. De plus, la Banque centrale américaine garderait les taux d’intérêt très bas pour les deux autres prochaines années.

La population planétaire, actuellement de 7,4 milliards d’habitants, atteindrait 9 milliards en 2050. Cette statistique est porteuse pour le secteur agricole, surtout en ce qui concerne les pays émergeants. Par rapport aux travailleurs, ils sont davantage urbains. En effet, en 2012, l’être humain a franchi le cap du 50 % de la population vivant en zone urbaine. La Chine vient de rejoindre cette marque. En 2030, les experts stipulent que ce chiffre pourrait atteindre 55 % des individus.

L’emploi aux États-Unis a finalement rejoint l’état prérécession de 2008. Il aura fallu huit ans pour revenir au stade d’avant. Cette reprise s’est avérée plus ardue que le cycle normal postrécession. La situation américaine se porte plutôt bien, et la réserve fédérale vient de normaliser les taux d’in-térêts. Le chômage est très bas (5 %), et l’inflation salariale se situe à 2,3 %. Avec un taux d’emploi aussi élevé, les instances économiques américaines ne ressentiront pas la pression de monter les taux d’intérêt.

À l’échelle canadienne, l’accroissement du PIB est excellent. Cette performance est surprenante compte tenu de l’affaiblissement du prix des matières premières, mais peut être expliquée par le fait que notre économie est à 70 % basée sur les services. Nous sommes plutôt compétitifs sur les marchés mondiaux en raison de la valeur du dollar. Par contre, il ne faut pas se leurrer. L’éco-nomie albertaine et l’économie terre-neuvienne, toutes deux orientées vers le pétrole, éprouvent des difficultés avec une baisse du PIB provincial de 6 %. Par contre, l’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique tirent très bien leur épingle du jeu.

Le 5 avril dernier avait lieu à Drummondville la 27e édition des Perspectives agroalimentaires du CRAAQ (Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec). Sans plus tarder, voici un bref survol d’une conférence qui a retenu mon attention.

LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN 2016

ÉCONOMIE

MATHIEU COUTURE, agr.

Superviseur fermes avicoles corporatives Agri-Marché inc.

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26 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

ÉCONOMIE

La demande immobilière reste forte sur le marché intérieur. En effet, 66 % de l’augmentation de cette demande au Canada provient de l’immigration, comparativement à 52 % pour notre province. Elle s’avère même plus élevée que celles des États-Unis et du Brésil. La croissance de la tranche d’âge des 20 à 44 ans soutient la demande résidentielle, donnant confiance au secteur immobilier. Le taux de pro-priétaires canadiens avoisine les 70 % tandis qu’il est de 64 % pour nos voisins du sud. Étant donné la situation avantageuse des taux d’intérêts, les propriétaires d’ici paient plus de capital que d’intérêt à l’heure actuelle. Fait surprenant, les Canadiens mettent en moyenne 23 ans pour payer leur demeure alors qu’on parle de 140 ans pour les Suédois ! Le gouvernement a modifié la législation en place pour abaisser cette durée à 105 ans.

Toutefois, pour nous, une ombre se dessine à l’horizon si aucun changement n’est effectué concernant l’immigration

canadienne. Le pays a besoin de 60 000 nouveaux arrivants annuellement pour garder un bon ratio national Canadiens/immigrants. En ce moment, nous accueillons plutôt 50 000 immigrants et, malheureusement, 10 000 à 15 000 d’entre eux repartent au bout de la première année, principa-lement en raison d’un manque de reconnaissance des compétences.

Pour conclure, la croissance en 2016 oscillera autour de 3 % mondialement. Plus précisément : 7 % pour la Chine, 2 % pour les États-Unis,

1,3 % pour le Canada, 1,4 % pour le Québec et un faible taux pour l’Union européenne. Aucune augmentation des taux d’intérêt n’est prévue à l’échelle canadienne avant 2017. Il est permis de croire que le huard sera entre 0,71 $ et 0,77 $US. Or, la corrélation entre notre devise et le prix du baril de pétrole risque d’être plus faible.

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140 ANS POUR LES SUÉDOIS !

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 27

ÉCONOMIE

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 29

La période de transition fait généralement référence aux vaches laitières. Cependant, cette phase est aussi importante pour les truies. Bien que cette période soit de courte durée, de plus en plus de spécialistes en nutrition et en reproduction s’intéressent à cette transition caractérisée par de multiples changements physiologiques chez l’animal. Que se passe-t-il réellement durant cette phase et quels sont les éléments de régie alimentaire pouvant influencer la productivité à ce moment ?

LA PÉRIODE DE TRANSITION... PAS JUSTE UNE AFFAIRE DE VACHE !

PORC

EMMANUELLE LEWIS, M. Sc., agr.

Superviseure en nutrition Agri-Marché inc.

C’EST QUAND, AU JUSTE, LA PÉRIODE DE TRANSITION ?La période de transition inclut les dix derniers jours de gestation et les dix premiers jours de lactation. Elle dure donc un peu moins de trois semaines, mais inclus la mise-bas. Cette période revêt une grande importance; elle initie la production laitière, gage du gain de poids des porcelets sous la mère, et elle influence grandement la morta-lité présevrage ayant donc un impact direct sur le revenu des producteurs.

QUE SE PASSE-T-IL RÉELLEMENT DURANT LA PÉRIODE DE TRANSITION ?En fin de gestation, la croissance fœtale crée une forte demande nutritionnelle chez les truies, mais c’est également à ce moment que la glande mammaire finalise son développement et que la production de colostrum est initiée. Les porcelets gagneront jusqu’à un tiers de leur poids dans les dix derniers jours de gestation, augmentant ainsi les besoins en protéines et en acides aminés chez la truie. Plusieurs producteurs choisiront alors d’accroître l’apport quotidien de moulée à la truie (voir Agri-Nouvelles, 2014, vol. 23, no 1, p. 16-17) pour deux à trois semaines précédant la mise-bas.

Toutefois, la truie va généralement « se donner » pour ses porcelets, quitte à piger dans ses réserves corporelles, ce qui explique pourquoi l’augmenta-tion de l’aliment en fin de gestation ne donne pas toujours des effets significatifs sur le poids des porcelets.

La croissance de la glande mammaire se fait durant la gestation, mais peut se poursuivre jusqu’au 10e jour suivant la mise-bas. Les truies commencent à synthétiser le colostrum avant de mettre bas. La production moyenne de colostrum par truie par portée environnerait 6 kg, mais reste très va-riable d’un individu à l’autre (Vadmand et al. 2015). Aujourd’hui, les chercheurs savent que l’alimenta-tion en fin de gestation peut influencer la produc-tion de colostrum, mais ce n’est pas encore clair pour ce qui est du quand et du comment celle-ci sera maximisée. Certaines études rapportent qu’un aliment riche en fibres augmenterait la production de colostrum, mais encore là, le type de fibres, la quantité et le moment d’incorporation à l’aliment ne sont pas clairement définis.

La mise-bas est le cœur de cette période. Certaines études (Vadmand et al. 2015) montrent qu’il y a souvent plus de porcelets mort-nés lorsque la durée de cette étape est longue, mais les cher-cheurs ne savent pas encore si c’est la durée qui

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30 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

PORC

influence le nombre de mort-nés ou si c’est la présence de mort-nés qui joue sur la durée. De façon générale, les truies prendront près de 350 minutes pour mettre bas une portée d’au moins dix porcelets; elles donneront donc naissance à un porcelet aux 20 minutes.

L’allaitement débute en même temps que la mise-bas. Le colostrum sera disponible durant les 15 premières heures suivant la naissance du premier porcelet, et c’est en moyenne vers la 30e heure que la production de lait débutera réel-lement (Krogh et al. 2012). La production laitière augmentera rapidement, créant ainsi de forts besoins en énergie et en protéines pour la truie. Il faut donc que l’alimentation de la truie soit riche et que la consommation s’adapte rapidement à cette demande accrue. À la fin de la période de transition, la production laitière sera d’environ 12 kg par jour, mais c’est vers le 17e jour que la truie atteindra son plus haut niveau de lactation. Évidemment, une forte proportion des nutriments consommés par la truie sera transférée aux porcelets par le lait.

Avec tous ces changements physiologiques qui se produisent durant une très courte période, il est difficile d’adapter l’alimentation de la truie aussi rapidement. Pour l’instant, un aliment dit « de transition » n’est pas justifié. Cependant, selon l’environnement à la ferme (disposition des mises-bas,

des silos, des types de trémies et des abreuvoirs), l’historique du troupeau (constipation, mortalité présevrage élevée, etc.) et des truies (état de chair, parité), certaines stratégies alimentaires peuvent être appliquées.

ALIMENTATION ET RÉGIE AUTOUR DE LA MISE-BASSur plusieurs fermes, les truies passeront de l’aliment gestation à l’aliment lactation lors-qu’elles entreront en salle de mise-bas, donc quelques jours avant la naissance. L’aliment

lactation est beaucoup plus riche en énergie et en protéines que celui de gestation et, par conséquent, beaucoup moins fibreux. Dans la majorité des troupeaux, ce changement d’aliment avant la naissance des porcelets n’aura pas d’impact négatif chez les truies.

LA PRODUCTION LAITIÈRE

AUGMENTERA RAPIDEMENT, CRÉANT AINSI

DE FORTS BESOINS EN ÉNERGIE ET

EN PROTÉINES POUR LA TRUIE.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 31

PORC

Toutefois, pour un troupeau ayant un historique de problème de constipation, la fibre aura généralement un effet bénéfique. Il faudra donc compléter avec une source de fibre supplémentaire ou ramener de l’aliment gesta-tion en salle de mise-bas pour ces truies, si le problème n’est ciblé que sur quelques-unes d’entre elles. Il faut également s’assurer que l’eau soit disponible en quantité (débit) et en qualité (microbiologique et physique). L’eau aidera à limiter les problèmes de constipation, mais est également essentielle à une bonne production laitière : sans eau, pas de lait ! Également, des truies constipées prendront plus de temps à mettre au monde leur portée, ce qui risque d’entraîner plus de mort-nés.

L’état de chair des truies mérite beaucoup d’attention, et il est souhaitable de ne pas avoir des truies trop grasses lors de l’entrée en mise-bas. Ces truies ont généralement plus de misère à faire leur travail, et le taux de mortalité de leurs porcelets est souvent plus élevé. Évidemment, il est difficile de corriger un état de chair dix jours avant la mise-bas... Il est quand même suggéré de contrôler la consommation des truies avant cette étape. En plus d’éviter d’engraisser inutilement les truies, des études montrent que la production de colostrum augmenterait lorsque la truie mobilise ses réserves durant les quelques jours précédant la mise-bas.

Une autre raison de limiter la prise alimentaire trop élevée en quantité et en nutriments serait la diminution des problèmes de mammite, de métrite et d’agalactie. Ces problèmes sont moins présents dans nos troupeaux que par le passé, mais dans certaines fermes, les producteurs restent sur la moulée gestation jusqu’à deux ou trois jours après la mise-bas pour prévenir ces inconvénients.

Globalement, les consommations durant la période de transition seront similaires entre les fermes. La quantité distribuée durant les jours précédant la naissance des porcelets sera contrôlée, pour atteindre un creux le jour de la mise-bas et le lendemain. Par la suite, les truies d’aujourd’hui auront besoin que la quantité distribuée dans les jours suivant soit rapidement augmentée afin d’atteindre un maximum le plus rapidement possible (Figure 1).

Dans tous les cas, il faut se souvenir que la truie traverse une période de transition qui vise non seu-lement à la préparer pour une mise-bas réussie, mais également pour une lacta-tion optimale. En bout de ligne, c’est le nombre de porcelets et leur poids au sevrage qui bénéficieront d’une transition réussie !

0

2

4

6

8

10

-10 -5 0 5 10Jours relatifs à la mise-bas

Cons

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(kg/

j)

Figure 1 : Quantité d’aliments requise par jour (ligne pleine) et courbes com-munes retrouvées (lignes pointillées) sur les fermes durant la période de transition (Tiré de The Gestating and Lactating Sow, 2015, p.161).

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34 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

Cependant, il est important que les producteurs comprennent comment les différents facteurs qui influent sur la prise alimentaire interagissent les uns avec les autres et comment ils peuvent être uti-lisés au jour le jour avec un objectif d’amélioration

de la performance des porcs. L’objectif de cet article est d’examiner les huit facteurs de prise d’alimen-tation ainsi que leur impact dans les opérations S-F et de voir comment ceux-ci peuvent être gérés dans l’élevage.

La plupart des articles sur la prise alimentaire en sevrage à la finition (S-F) analysent les effets des facteurs individuels, tels que la disponibilité de l’eau, l’espace d’alimentation, le niveau d’énergie de la ration ou la densité par parc, sur le gain moyen quotidien (GMQ) et la conversion alimentaire (CA).

LES HUIT DIMENSIONS DE LA PRISE ALIMENTAIRE

ALIMENTATION

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 35

1) ESPACE À LA TRÉMIEBien que les trémies, selon le modèle, possèdent différentes caractéristiques pour ce qui est des divisions de l’air d’alimen-tation, celles-ci ne peuvent pas refléter les besoins véritables en espace. C’est plutôt le poids des porcs et la largeur de leurs épaules qui devraient les déterminer. Voici un tableau élaboré par le Dr Mike Brumm qui décrit la relation entre le poids

du porc, la largeur des épaules et les besoins individuels de l’espace d’alimentation. Celui-ci devrait être suffisant pour permettre à un cochon de manger librement, mais devrait aussi être adéquat pour que d’autres porcs mangent dans leur espace au même moment. Par exemple, si le chargeur dispose de trois espaces d’alimentation, on devrait s’assurer que trois porcs puissent y manger en même temps.

PORC

ï ïï ïï ï ïï ï ïïïïïïïïïïïïïïï ï ï ï ï ï ïïïïïïïïïïï

ï ï ï ï ïï ï ïïï ïï ïï ïïïïïïïïïïïïïïïïïïï ïïïïïïïïï

ï ï ï ï ï ïïï ï ï ï ï ïïïïïïïïïïïïïïï ïï ïï ïïïï ïïïïïïïïïïïïïïï

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Estimate 13.3 15

Estimated Pig Shoulder Width and Required Feeder Space Width

ï ïï ï ï ï ï ï ï ïïïï ï ï ï ï ïï ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï ïïïï ï ï ï ïïïïïï

275 LB 320 LB

ESTIMATION DE LA LARGEUR AUX ÉPAULES DES PORCS ET DE LA LARGEUR NÉCESSAIRE POUR LA MANGEOIRE

Poids du porc Largeur aux épaules

Largeur de la mangeoire

(en livres) (en pouces) (en pouces)

44 6,8 7,5

88 8,5 9,3

132 9,7 10,7

176 10,7 11,8

220 11,5 12,7

275 12,4 13,6

300 12,8 14

320 13,3 15

Estimation. Brumm, 2012 (44#-300#)

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36 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

PORC

2-3) ESPACE LINÉAIRE ET DENSITÉ PAR PARCL’espace d’alimentation linéaire établit combien de porcs peuvent être alimentés par une trémie spécifique. Cette mesure correspond au nombre de pouces disponibles dans l’air d’alimentation linéaire divisé par le nombre de porcs par parc. En 2013, PIC a mené une étude pour comprendre la relation entre l’espace d’alimentation linéaire et la densité par parc. Il a été observé que l’impact de l’espace d’alimentation inéaire sur le GMQ et la CA était plus important avec des densi-tés plus élevées de stockage (6,36 pi2/porc) par rapport à des em-placements avec des densités de stockage plus faibles (8,02 pi2/de porcs). Cependant, dans les deux cas, le GMQ et la CA se sont améliorés à la suite de l’augmentation de l’espace d’alimentation. PIC recommande huit porcs par espace linéaire d’alimentation sèche (1,88 à 2 po/porc) et 12 porcs par espace d’alimentation humide-sec (1,25 po/porc).

4) AJUSTEMENT DE LA TRÉMIEIl existe une relation claire entre l’ajustement de la trémie, le GMQ et la CA. Si l’ajustement de la trémie d’alimentation est réglé vers la position fermée, la CA s’améliore, mais le GMQ est réduit. Cet indicateur définit combien de temps un cochon utilisera l’espace d’alimentation. Par exemple, si l’on décide de travailler avec une couverture d'acier inoxydable de 40 % et si, pour des raisons spécifiques du marché, il est nécessaire d’augmenter la densité de stockage ou de poids, chaque option apportera une augmentation de la demande d’alimentation. Ainsi, il pourrait être d’une grande utilité d’augmenter le taux de couverture pour réduire la compétition à la trémie.

5) DISPONIBILITÉ DE L’EAULa prise alimentaire dépend de la prise d’eau. Assurer l’accès à l’eau est un facteur critique. Voici quatre points importants à considérer (recommandations PIC) :

• le nombre de porcs par abreuvoir (10 porcs/source d’eau);

• le débit d’eau (1 l/min en finition et 0,5 l/min en pouponnière);

• la hauteur des suces (à la hauteur de l’épaule);

• la pression d’eau (15-40 psi).

Il est important de tenir compte des exigences supplémentaires d’eau encourues lors d’un changement de densité ou de poids ou lorsque le niveau d’énergie est réduit. Dans le cas d’une trémie dans un espace humide-sec, il est recommandé d’utiliser des sources d’eau auxiliaires lorsque les températures ambiantes sont au-dessus de 85 °F et lorsque le poids des porcs est au-dessus de 180 lb, et ce, dans le même but, soit de réduire la compétition à la trémie.

Effet du gain moyen quotidien chez les porcs de 290 lbs (lignée 359)

Espace linéaire des trémies (po/porc)

GM

Q (l

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Effect de la conversion alimentaire chez les porcs de 290 lbs (lignée 359)

Espace linéaire des trémies (po/porc)

Conv

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 37

PORC

6) NIVEAU D’ÉNERGIE DE LA RATIONIl est bien connu que le niveau d’énergie de l’alimentation peut affecter la prise alimentaire chez les porcs. Par consé-quent, il est important de garder l’équipe de la ferme bien informée à ce sujet puisque la gestion alimentaire peut être facilement modifiée et adaptée à ces changements énergé-tiques. Par exemple, le taux de couverture de la trémie doit être augmenté s’il y a une réduction du niveau d’énergie de l’alimentation. Les porcs auront besoin de plus de temps à la trémie, ce qui par le fait même augmentera la compétition. Souvent, les fermes fonctionnent avec un rapport suce par porc maximal pour réduire le gaspillage d’eau. Cependant, un changement dans le niveau énergétique peut causer des problèmes en raison d’une demande croissante en eau et ainsi provoquer un manque d’accès à cette ressource essentielle pour les porcs.

7) GÉNÉTIQUELes lignées génétiques ont des habitudes de consommation différentes. Celles-ci sont caractérisées par :

• la quantité de nourriture consommée par jour;

• le nombre de visites à la trémie par jour;

• le temps de consommation par visite.

Par exemple, lorsque l’on compare les lignées génétiques à fort ou à faible GMQ, nous voyons qu’il existe des différences dans la prise et le comportement alimentaires. Les porcs ayant une descendance de faible consommation font généralement des visites plus fréquentes à la trémie et consomment de petits repas entre chaque visite. Ainsi, il est bon de comprendre la prise d’alimentation de vos lignées génétiques de façon à gérer les paramètres alimentaires en conséquence. Les tré-mies pourront donc être ajustées plus étroitement pour les groupes à faible consommation tandis que pour les lignées à consommation supérieure, elles devront être ouvertes davantage pour donner plus d’accès à la nourriture.

8) TEMPÉRATUREL’impact de la température ambiante sur les performances des porcs est bien connu. L’augmentation de la température aura des conséquences négatives sur le GMQ en raison de la prise alimentaire réduite. Inversement, des températures plus basses produiront une perte d’énergie en raison des porcs qui

tentent de maintenir leur température corpo-relle. Dans cette situation, les porcs auront une bonne prise alimentaire, mais n’auront pas le gain de poids attendu. La température ambiante demandée dépend de la conception des instal-lations, du poids des porcs et du type d’élevage. Notons que lors d’élevage sevrage-finition, s’il y a une zone de confort pour les porcs sevrés pendant les premières semaines, nous visons 95 °F sous les couveuses dans le centre du tapis, et chaque porcelet doit avoir 0,4 pi2 d’espace de tapis. Le guide PIC sevrage-abattage dispose de plusieurs

références sur les courbes de température selon différents scénarios de production. Des changements dans la densité de peuplement ou le poids du marché peuvent affecter les besoins de ventilation dans les élevages. Advenant que l’équi-pement de ventilation ne soit pas réglé pour effectuer adé-quatement son travail, des pertes de production se produiront et des changements dans les stratégies de gestion seront nécessaires. Le graphique ci-dessous est un bon exemple de la façon dont la température de l’environnement affecte le GMQ, la CA et la prise alimentaire (Coffey et al., 1995).

EFFET DE LA TEMPÉRATURE ENVIRONNEMENTALE SUR LES PERFORMANCES DES PORCS

Zone de thermoneutralité

Pour

cent

age

du m

axim

um

Température environnementale en degré F.

ConsommationConversionalimentaireGain

L’IMPACT DE LA TEMPÉRATURE

AMBIANTE SUR LES PERFORMANCES DES PORCS EST

BIEN CONNU.

Sur ce, il est conseillé de rester attentif à propos des petits détails, car ils pourraient rapporter gros !

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38 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

Mais entre vous et moi, quand les bouilloires sont propres, nous avons bien hâte au bonheur que l’été peut nous apporter. Dans cette édition estivale de l’Agri-Nouvelles, nous avons décidé de vous faire voyager vers la Mauricie, plus précisément à Saint-Boniface, où vit une famille qui pratique l’agriculture depuis quatre générations, mais qui produit également du poulet depuis trois généra-tions. Il s’agit de la famille Gélinas, propriétaire des fermes Côme Gélinas et Andrée Philibert.

RETOUR DANS LE TEMPSTout commence en 1849, à la naissance de Thomas Junior Gélinas. En 1861, Thomas Gélinas achète une terre concédée par la reine et située dans le bas du 8e Rang, à Saint-Boniface-de-Shawinigan. Son fils né en 1849, Thomas Junior Gélinas, la défriche et y construit une modeste demeure. Ce dernier se marie à Mélodie St-Pierre avec qui il a trois en-fants. Ildevient veuf quelques années plus tard et épouse ensuite Delvina Lemay le 8 mars 1887. De leur union naissent neuf enfants, dont un certain Alphonse Gélinas. Celui-ci se marie en 1932 avec Jeannette Lavergne et reçoit peu après la terre de son père. La production avicole voit le jour au sein de la famille en 1963, après la construction d’un poulailler par Alphonse et ses garçons.

D’UN GÉLINAS À UN AUTREL’un des fils d’Alphonse, Côme Gélinas, s’établit sur la terre familiale le 5 mai 1971. Les productions prin-cipales de la ferme sont alors la production laitière, avec un cheptel de 30 vaches, et la production avi-cole. Le 11 août 1973, on célèbre le mariage de Côme et d’Andrée Philibert. Ensemble, ils auront quatre en-fants : Hélène, Lisanne, Simon et Benoît. Ce dernier représente d’ailleurs la relève actuelle de la ferme. Les années 70 ont été remplies de projets pour Côme et Andrée. Ils ont notamment construit un deuxième poulailler en 1974. Le bâtiment mesu-rait alors 36 pieds par 100 pieds et s’élevait sur trois étages. Les vaches laitières sont mises au

REPORTAGE

FERMES CÔME GÉLINAS ET ANDRÉE PHILIBERT

Enfin, le long printemps de 2016 est terminé ! Pour certains, dont moi, ce fut une joie d’avoir un printemps occupé. En effet, les sucres ont été fantastiques sur tous les territoires du Québec !

LES FERMES CÔME GÉLINAS ET ANDRÉE PHILIBERT

GUILLAUME RAINVILLE, T.P.

Conseiller en production avicole

Agri-Marché inc.

VOLAILLE

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 39

rancart en 1977 pour laisser place à la production avicole. En 1982, Côme et Andrée décident d’agrandir le poulailler bâti en 1974 de 100 pieds. Les débuts des années 90 correspondent à l’achat de la ferme voisine pour acquérir trois bâtiments. La rénovation de ces

installations a été le passe-temps préféré des propriétaires de 1993 à 1995. Aujourd’hui, l’entreprise compte cinq bâtiments strictement dédiés à la production avicole ainsi que quelques terres.

LA RELÈVE D’AUJOURD’HUINous voici donc en 2002, année où Benoît prend la grande décision de revenir sur la ferme familiale. Benoît est alors âgé de 25 ans et diplômé depuis peu en génie mécanique. Durant les deux premières années sur la ferme,

M. Côme Gélinas, Manon Lefebvre, Thomas, Benoît Gélinas et Élodie.

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40 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

il ne travaille qu’une semaine sur deux. L’autre semaine est consacrée à son métier dans le domaine du génie mécanique, à Petrolia, en Ontario, une filiale de Waterville TG Company où il travaillait avant son retour sur la ferme. Lorsqu’il est sur la ferme, Benoît et Côme tra-vaillent sur un prototype d’épandeur à litière pour faciliter l’épandage et gagner du temps. La version finale voit le jour en 2014.

Grâce à son amour de l’agriculture, Benoît apporte le succès à l’entreprise familiale. Manon Lefebvre, avec qui il est marié depuis 2003, s’occupe de toute la comptabilité, une tâche essentielle au bon fonctionnement de la ferme. Puis, Benoît devient le seul actionnaire de l’entreprise en 2005. À partir de ce moment, la nouvelle relève met les bouchées doubles. Il y a alors des améliorations apportées aux bâtiments : modification des entrées d’air, ajout de contrôles électroniques, installation d’une

ventilation tunnel dans le poulailler numéro trois, construction d’une écurie, construction d’une structure d’entreposage pour le fumier, installation d’une unité de compostage, aménagement

d’un plancher chauffant dans le poulailler cinq et implantation d’un système de chauffage à la bio-masse. Ce sont trois poulaillers qui sont chauffés à la biomasse de sa propre production de 20 acres de panic érigé. Tous ces projets se sont échelonnés sur seulement cinq ans, de 2005 à 2010. En côtoyant Benoît, nous voyons très bien qu’il a soif de défi. Il est très créatif et très habile de ses mains pour la rénovation, la construction et les nouvelles technologies. En 2011, les fermes Côme et Andrée ont été filées souterrainement

en électricité. Elles ont aussi été alimentées par un nouveau réseau d’eau et dotées d’une génératrice automatique.

REPORTAGE

FERMES CÔME GÉLINAS ET ANDRÉ PHILIBERT

GRÂCE À SON AMOUR DE L’AGRICULTURE,

BENOÎT APPORTE LE SUCCÈS À

L’ENTREPRISE FAMILIALE.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 41

Jusqu’en 2012, Benoît et Manon habitaient la maison centenaire des arrière-grands-parents Gélinas. Dans la même année, ils décident d’entamer la construction d’une autre maison sur la ferme où les enfants, Élodie 4 ans et Thomas 2 ans, pourront grandir.

En résumant l’ampleur prise par les fermes Côme et Andrée de 1849 à 2016, il n’est pas surprenant que la famille Gélinas ait reçu le prix de Desjardins Entreprises « Ferme Familiale » dans le cadre de la Soirée des sommets organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Maskinongé. Aujourd’hui décédés, Andrée et Simon seraient très fiers de voir toute la grandeur du patrimoine familial et les résultats obtenus grâce aux efforts de leur Benoît.

Agri-Marché est fière d’être partenaire avec les fermes Côme Gélinas et Andrée Philibert. Nous leur souhaitons beaucoup de succès dans les années à venir ainsi qu’une relève digne de la belle lignée des Gélinas.

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42 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

Nous avons d’abord abordé les obli-gations en vigueur lors de l’assurance d’une résidence. En effet, il y a des règles à suivre en fonction du montant à assurer. Selon le calcul de la valeur assurable (CVA), vous devez assurer votre propriété généralement à 100 % du coût de reconstruction à neuf, conformément à une règle créée au début des années 90. Comme votre résidence est une nécessité première pour vous, l’importance de bien l’assurer est évidente.

Pour la partie des bâtiments de ferme, que ce soit pour une grange, une étable, un poulailler, une porcherie ou tout autre bâtiment à revenu, l’idéal est de faire évaluer ces bâtisses par un évaluateur agréé. Sachez que lors d’un règlement de sinistre, l’assureur va aussi effectuer ses calculs avec un évaluateur en bâtiment avant de vous indemniser.

Si vous reconstruisez après un sinistre (incendie, vent, etc.), l’assureur vous paiera en valeur à neuf… seulement si vous avez cette option sur votre contrat. Si vous choisissez de ne pas reconstruire votre bâtiment, vous recevrez une indemnisation en valeur dépréciée. Le calcul de cette valeur débute avec la valeur à neuf, moins la dépréciation.

Advenant le cas que vous subissiez la perte partielle de vos bâtiments (ex. : toit arraché par le vent), l’assureur vous paiera la totalité de vos répa-rations si votre assurance couvre entre 80 % et 100 % de votre coût de reconstruction. Cette règle proportionnelle s’applique pour que l’assureur ait eu un minimum de prime pour pouvoir payer les pertes partielles en entier. Par contre, si le calcul fait que vous êtes assuré à 60 % seulement, vous pourriez recevoir une indemnisation correspon-dant uniquement à 60 % de votre perte partielle.

En conclusion, l’évaluation des biens ou des bâtiments est essentielle en assurance, et c’est la base de tout calcul lors d’une réclamation.

Vous avez besoin de conseils concernant l’assurance de vos bâtiments ? N’hésitez pas à communiquer avec moi !

Les objectifs de la présentation, effectuée lors des journées d’information Agri-Marché, consistaient à éclaircir les facteurs importants pris en considération par l’assureur lors d’une réclamation. Il a aussi été question des bases d’évaluation et du principe de calcul dont il faut tenir compte pour être bien assuré en cas de perte partielle.

LES ASSURANCES ET LES BÂTIMENTS DE FERME

VOLAILLE

COMME VOTRE RÉSIDENCE EST UNE

NÉCESSITÉ PREMIÈRE POUR VOUS,

L’IMPORTANCE DE BIEN L’ASSURER

EST ÉVIDENTE.

LOUIS BÉRARD

Courtier en assurance de dommages

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 43

La dernière étape, toute aussi essentielle aux autres, est le vide sanitaire du lieu d’élevage. Un vide sanitaire correspond à la période de temps entre la fin de la dernière étape d’assainissement et la prochaine entrée d’oiseaux. Ce procédé peut s’appliquer à un bâtiment seulement ou, idéalement, à un site entier. L’application du processus à un site est justifiée lorsque le contrôle des maladies présentes est irréalisable par les mesures d’assainissement usuelles. Dans la majorité des cas, un vide par bâtiment est amplement suffisant.

Chaque étape de l’assainissement aura un effet sur le nombre de bactéries, de virus, de parasites

ou d’autres organismes présents sur la surface de travail. Par contre, l’obtention d’une surface exempte de microbes est pratiquement impos-

sible. Le but ultime est de diminuer la pression d’infection sur les oiseaux placés par le biais d'une diminution de tous ces germes par les principes d’assainissement cités plus haut, per-mettant par le fait même aux oiseaux d’y être exposés sans développer de problèmes de santé. La pression d’in-fection dépend de plusieurs facteurs, dont la densité d’élevage de la région, la densité d’élevage sur le site, la régie

d’élevage, l’assainissement des installations, l’âge des oiseaux, la durée du vide sanitaire ainsi que les maladies présentes sur le site.

Une fois un lot de volaille terminé, on parle souvent de nettoyage, de lavage et de désinfection du bâtiment ainsi que des équipements pour s’assurer de commencer le prochain élevage dans un bâtiment propre, exempt de microbes indésirables.

VIDES SANITAIRES (DOWN TIME) UN ÉLÉMENT CLÉ SOUVENT SOUS-ESTIMÉ !

VOLAILLE

DRE MARIE-PIER LABRECQUE

Médecin vétérinaire S.V.A. Triple-V inc.

LE VIDE SANITAIRE EST UNE ÉTAPE CRITIQUE DANS LE PROCESSUS

D’ASSAINISSEMENT ET POUR DIMINUER

LA PRESSION D’INFECTION

D’UN BÂTIMENT.

1. Nettoyer et dépoussiérer les installations2. Humidifier et dégraisser les surfaces souillées avec un savon, temps de contact adéquat (mousse)3. Laver les surfaces dégraissées au préalable4. Drainer les surfaces (sol) et laisser sécher 5. Appliquer le désinfectant

LA RÈGLE DU POUCE ( SCOTT’S RULE OF THUMB)

80 %

80 %

20 %

20 %

Figure 1 : Traduction de Scott’s Rule of Thumb pour le lavage et la désinfection1

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44 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016

VOLAILLE

Le vide sanitaire est une étape critique dans le processus d’assainissement et pour diminuer la pression d’infection d’un bâtiment. La durée proposée pour une opération optimale est d’un minimum de quatorze jours. En deçà de ce nombre, une diminution du gain et de la viabilité ainsi qu’une augmentation de la conversion alimentaire et des condamnations à l’abattoir sont notables.

Sur une surface lisse et propre, la quantité de bactéries dimi-nue d’un log, ce qui correspond à mille fois moins pour chaque log, chaque six jours pour la bactérie E. coli et chaque douze jours pour le Staphylococcus aureus.3

Dans une publication4 du Poultry Diagnostic and Research Center de l’Université de Georgie aux États-Unis, il a été dé-montré qu’un vide sanitaire d’un minimum de douze jours per-mettait de diminuer significativement le développement et la sévérité du syndrome de malabsorption (runting and stunting syndrome (RSS)).

TEMPS DE SURVIE DE CERTAINS MICRO-ORGANISMESDANS UN ENVIRONNEMENT SOUILLÉ ET HUMIDE

Micro-organisme Temps de survie (jours)

Réovirus > 10

E. coli 80 à 120

Virus de la maladie de Gumboro 122

Salmonella spp. > 365

Tableau 1 : Temps de survie de certains micro-organismes dans un environnement souillé et humide2

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 45

VOLAILLE

Concernant la production sans antibiotiques5, le Dr Jeff Courtney, vétérinaire et directeur des Services vétérinaires de Pilgrim, et le Dr Brian Wooming, vétérinaire chez Cargill Turkey Products, sont du même avis concernant l’importance du respect d’un vide sanitaire adéquat (seize jours dans leur cas) pour ce type de production. Ils qualifient d’ailleurs cette étape de cruciale afin d’obtenir de bonnes performances. Selon eux, c’est l’outil le plus puissant disponible pour influen-cer la microbiologie des bâtiments entre les lots.

Une étude économique6 portant sur la durée des cycles de production par rapport à la durée du vide sanitaire démontre qu’un vide sanitaire de quatorze jours est associé à une diminution de 7,1 % des coûts de production (meilleures performances zootechniques) et à une diminution de 7,7 % des revenus (diminution du nombre de cycles produits par année), le tout en comparaison à un vide de dix jours. Cette étude ne fait pas mention d’une évaluation plus approfondie côté contrôle des maladies, un facteur économique important à évaluer à long terme pour une entreprise. Alors que l’indus-trie tend à augmenter le nombre de rotations par année, les producteurs seront confrontés à un défi sur le plan sanitaire puisque le nombre de jours du vide s’en trouvera diminué.

Avec les méthodes standards d’assainissement, nous arrivons à une diminution très significative du microbisme présent

dans le bâtiment. Les infrastructures fréquemment rencon-trées dans le secteur avicole (ex. : matériaux tels que le bois, absence de système de drainage efficace, etc.) font en sorte qu’il est difficile d’obtenir un résultat parfait. C’est alors que le vide sanitaire prend toute son importance. Ainsi, sans aucune autre intervention que de laisser le bâtiment vide, graduelle-ment et progressivement, la charge microbienne diminuera, jour après jour. Il est important de souligner qu’un environ-nement chaud et sec augmentera l’efficacité du vide sanitaire, alors qu’un milieu froid et humide favorisera la conservation des microbes.

Donc, entamer le nettoyage du bâtiment dès que possible après la sortie des oiseaux permet un meilleur contrôle des maladies en maximisant la durée du vide sanitaire. Chaque jour supplémentaire compte !

Références : 1. A Pratical Guide for Managing Risk in Poultry Production, AAAP, 2011 2. Diseases of Poultry, Wiley-Blackwell, 13e édition, 2013 3. www.foodqualitynews.com, 14 mars 2014 4. Runting and Stunting in Broiler Chickens, Guillermo Zavala and Taylor Barbosa, Mai 2006 5. WattPoultryUSA, Avril 2016 6. Economic issues of broiler production length, Economics of Agriculture 3 / 2014

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En visite à la ferme

RÉALBÉRUBÉ

SECTION LACTECH

SECTION LACTECH

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 47Une société de et

Pour une deuxième année consécutive, la catégorie « Démarrage/acquisition » est présente au sein du programme. Cette année, trois des quinze bour-siers font partie de la relève non apparentée. Les douze autres lauréats sont de jeunes agriculteurs voulant accroître la rentabilité de l’entreprise familiale. Les améliorations de toutes sortes sont considérées, de la construction d’une nouvelle bâtisse au changement d’alimentation, en passant par la modification des lumières.

Afin d’être admissibles, les jeunes releveurs devaient prouver la rentabilité de leur projet en démontrant l’impact technico-économique des changements proposés. Chacun à leur façon, ils ont su convaincre notre jury que leur projet en valait le coup. Nos quinze récipiendaires de l’année 2015 vous sont présentés dans les pages suivantes.

Lactech est très fière d’encourager tous les jeunes dans la réalisation de leurs ambitions avec un soutien financier considérable et est persuadée qu’il faut continuer d’apporter un appui significatif à la relève agricole.

Visitez le www.relevelactech.com pour plus d’information concernant les Bourses à la relève laitière Lactech.

Francis Groleau

FERME MILANE ET FILS, SAINT-FRÉDÉRICPar David Lessard, T.P. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C

Depuis 2008, Francis Groleau possède la moitié des parts de la ferme familiale détenant 48 kg de quota avec son père. Francis a un diplôme d’études professionnelles en agriculture et est un réel passionné de la production laitière.

Lactech a remis quinze bourses d’une valeur de 5 000 $ à des jeunes de la relève très motivés. Avec le financement de la Banque Nationale, il sera possible d’ajouter 2 500 $ au montant final. Le programme de Bourses à la relève laitière Lactech est disponible en partie grâce à la Banque, qui est un partenaire majeur de ce projet.

LACTECH REMET 15 BOURSES POUR SOUTENIR LA RELÈVE LAITIÈRE !

LACTECH

JEAN-PHILIPPE FAUCHER, agr.

Directeur général Lactech S.E.C.

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48 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Le projet d’amélioration concernant la Ferme Milane et Fils se divise en quatre parties ayant chacune leurs objectifs distincts. Premièrement, l’achat d’un nouveau mélangeur est souhaité afin d’obtenir une ration plus uniforme et d’augmen-ter la production laitière. De plus, il est envisagé de changer les abreuvoirs dans le but de générer un meilleur débit d’eau. Par la suite, l’acquisition de nouveaux matelas permettrait non seulement d’augmenter le confort des animaux, mais aussi de diminuer les cellules somatiques et le taux de réforme. Finalement, obtenir du quota supplé-mentaire afin de racheter ce qui a été prêté par le programme d’aide à la relève constitue le dernier objectif de Francis.

Louis Audesse, Maryse Breton, Aurélia, Serge Audesse, la petite Éliane et Émilie Brochu

FERME AUDESSE, SAINTE-MARGUERITE

Par Dominic Nolet, agr. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

En 2011, Serge Audesse a acquis la moitié des parts de la Ferme Audesse appartenant à ses parents. Diplômé en agriculture à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de La Pocatière, il devient la sixième génération d’Audesse à reprendre la ferme familiale qui a aujourd’hui 130 kilogrammes de quota. Serge est également l’instigateur du virage robotisé de l’entreprise qui a eu lieu en 2012.

Son projet présenté dans le cadre des Bourses à la relève laitière Lactech touche les sujets de rem-placement. Afin d’améliorer le poids des taures

au vêlage et de les faire vêler plus tôt, il devient nécessaire de construire une étable pour mieux loger les génisses âgées de 15 à 24 mois. De plus, Serge désire transformer l’ancienne bâtisse en stabulation libre afin d’y installer les taures de 8 à 15 mois et les vaches taries. Il est aussi pré-vu d’ajouter dans le bâtiment deux parcs de vê-lage supplémentaires. Finalement, en logeant les taures et les taries sur une accumulation de litière, les éleveurs espèrent augmenter la production et diminuer les cellules somatiques.

Dominic Girard, Anne-Marie Bélanger et leurs enfants

FERME AUDIBEL, ISSOUDUN

Par : Andréa Chalifour, agr. Conseillère en production laitière Lactech S.E.C.

En 2010, Anne-Marie Bélanger et son conjoint, Dominic Girard, ont repris la ferme familiale ayant maintenant un quota de 40 kilogrammes et exploi-tant des vaches Jersey. Depuis leur achat, ils n’ont pas cessé d’apporter des améliorations à l’étable pour rehausser les performances du troupeau.

Ils souhaitent aujourd’hui augmenter la produc-tion laitière des vaches, optimiser leur confort et accroître l’efficacité de la traite. Pour ce faire, Anne-Marie et Dominic veulent construire une nouvelle étable pour remplacer celle existante qui n’est plus en très bon état. La bâtisse moderne comportera des abreuvoirs avec un bon débit, des stalles avec les dimensions adéquates derrière à derrière et finalement, des lumières permettant d’avoir l’éclairage désiré.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 49Une société de et

Richard Hébert

FERME ANCESTRALE HÉBERT, SAINTE-MARIEPar : Jacques Roy, T.P. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

En 2002, Richard Hébert obtient son diplôme d’études professionnelles en production laitière. L’année suivante, il s’associe avec son père sur la ferme familiale qui détient 13 kilogrammes de quota. Après avoir travaillé à l’extérieur, gardé des animaux en pension et effectué la culture de céréales, Richard désire maintenant se concentrer sur la production laitière et être plus efficient dans son emploi du temps.

Le projet d’amélioration soumis par Richard a plusieurs objectifs. Premièrement, augmenter la production. Pour y arriver, les abreuvoirs doivent être changés afin d’éviter que les vaches ne s’avancent trop. Puis, le devant des stalles doit être modifié. De plus, l’achat de balances à lait est pla-nifié pour contrôler plus régulièrement les vaches et leur servir la quantité approprié de concentrés. Enfin, le changement du mélangeur mobile pour un mélangeur stationnaire électrique intérieur permettra d’économiser sur les coûts d’opération et de main-d’œuvre, en plus d’améliorer la qualité de vie des producteurs dont la ferme détient aujourd’hui 42 kilogrammes par jour.

William Moreau

FERME GAIMO, SAINT-AGAPITPar : Andréa Chalifour, agr. Conseillère en production laitière Lactech S.E.C.

Impliqué sur la ferme familiale depuis son jeune âge, William Moreau a repris la moitié de l’entreprise en 2005, l’autre partie appartenant à ses parents. La ferme possède maintenant 49 kilogrammes de quota et est toujours en pleine croissance. Le trou-peau a une bonne génétique, mais son potentiel n’est malheureusement pas pleinement exploité.

Par son projet d’amélioration, William veut aug-menter la production laitière et optimiser le confort des vaches, le tout dans le but de favoriser la santé et de diminuer les blessures au sein de son troupeau. Présentement, les vaches sont logées sans tapis, avec une couche de litière. Cela crée des blessures aux jarrets. L’aménagement des stalles a aussi pour effet que certaines vaches s’écrasent des trayons en essayant de se lever. Pour remédier à la situation, l’ajout de matelas dans les stalles ac-tuelles est nécessaire pour les vaches en lactation et les vaches taries.

LACTECH

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50 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Jean-Luc Grimard et Émilie Lacroix

FERME GRILAC, STRATFORD

Par : David Lessard, T.P Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

Jean-Luc Grimard est diplômé en gestion et exploi-tation d’entreprise agricole, et sa conjointe, Émilie Lacroix, est diplômée en santé animale. Ensemble, ils ont acquis la Ferme Picardan en décembre 2014 grâce au transfert non apparenté et ont renommé celle-ci. L’entreprise est maintenant connue sous le nom de Ferme Grilac. Jean-Luc et Émilie détiennent actuellement environ 50 kilogrammes de quota.En seulement un an, ils ont réussi à augmenter de dix litres par vache par jour la production laitière moyenne. Ils ont encore beaucoup de défis à re-lever. Leurs objectifs sont d’améliorer les compo-santes, de diminuer les cellules somatiques et de faire progresser la reproduction du troupeau. Pour y arriver, ils veulent revoir le confort des vaches, augmenter l’éclairage, changer la plomberie, rajeu-nir les abreuvoirs et installer de nouvelles fenêtres qui, elles, sont rendues désuètes et inutilisables.

Sébastien Bolduc

FERME CAPLAIT, SAINT-BENJAMINPar : Vincent Côté Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

En 2010, Sébastien Bolduc a racheté 50 % des parts de l’entreprise, soit celles que détenait son oncle. Le jeune producteur opère maintenant avec son père la Ferme Caplait, qui possède 40 kilogrammes de quota. Depuis son intégration dans l’organisa-tion familiale, Sébastien a travaillé à améliorer le confort des vaches et à augmenter la productivité de ses terres, tout en se consacrant à la race Jersey.

Ayant la volonté de toujours progresser, Sébastien a un nouveau projet en tête qui devrait atteindre plusieurs objectifs : augmenter la production laitière et l’efficacité du travail, favoriser le développement des veaux et prendre de l’expansion. La première étape, qui a déjà été franchie, correspondait à l’achat d’un mélangeur à balles rondes servant à stimuler la consommation de matière sèche et à diminuer le temps consacré à l’alimentation. Une mangeoire sera aussi installée devant les vaches afin de faciliter le nettoyage. Pour ce qui est des veaux, des parcs avec abreuvoirs seront achetés, et les murs ainsi que le plafond seront isolés. De plus, les propriétaires souhaitent acheter du quota afin de profiter de la hausse de la production laitière découlant de ces améliorations et ainsi prendre de l’expansion. D’ailleurs, depuis l’arrivée du mé-langeur, des hausses sont observables pour ce qui est de la consommation, de la production et de la visibilité des chaleurs chez les vaches.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 51Une société de et

FERME FRÉLÉRIE, SAINTE-AGATHE-DE-LOTBINIÈREPar : Pierre-Luc Faucher, T.P. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

C’est en 2011 que Frédéric-Jean Martineau et Valérie Renaud ont commencé leurs activités en production laitière. Démarrant à l’époque avec seulement 12 kg de quota et les 5 kg de la relève, les deux producteurs travaillaient aussi à l’exté-rieur afin de permettre à l’entreprise de prendre son envol et de lui assurer uneviabilité. Valérie est agronome et Frédéric-Jean possède un diplôme d’études professionnelles enproduction laitière.

Frédéric-Jean et Valérie ont comme ambition d’augmenter la production du troupeau. Pour ce faire, les jeunes éleveurs ont proposé un projet d’amélioration orienté vers un but précis : offrir une quantité d’eau adéquate aux vaches en tout temps. Le puit actuel manque de capacité afin de répondre aux besoins de tous les animaux. Il fau-dra donc que les propriétaires investissent pour creuser un nouveau puit artésien. En augmentant leur consommation d’eau, les vaches devraient consommer plus d’aliments et, ainsi, accroître leur rendement.

Annick Mathieu et Rocky Lagrange

FERME BERJAC, SAINTS-ANGESPar : Dominic Nolet, agr. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

Depuis 2011, Rocky Lagrange et sa conjointe Annick Mathieu ont acquis une partie des parts de la Ferme Berjac qui détient 58,65 kg de quotas. Rocky a un diplôme d’études professionnelles en agriculture ainsi qu’un diplôme en mécanique agricole. Afin de tirer plus de vaches et de remplir leurs quotas plus facilement, les vaches taries et les taures doivent être relocalisées dans un autre bâtiment.

Ils ont donc acheté la ferme voisine afin de mieux y loger les sujets de remplacements et les vaches taries. Avec cet achat, ils ont comme objectif d’augmenter le poids des taures au vêlage et de les faire vêler plus jeune. En les logeant en stabulation libre, celles-ci devraient avoir un meilleur gain. De plus, en ayant les animaux de remplacement sur le même site, les producteurs économiseront les frais de pension. Pour ce qui est des vaches taries, elles devraient aussi être mieux logées, et ainsi diminuer l’incidence des maladies métaboliques et améliorer leurs membres et leur consommation.

LACTECH

Valérie Renaud et Frédéric-Jean Martineau

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52 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

FERME VÉZINA ET FISET (1990), SAINT-AUGUSTIN-DE- DESMAURESPar : Aryann Denis, agr. Conseillère en production laitière Lactech S.E.C.

Voulant devenir propriétaire de la ferme depuis son tout jeune âge, Étienne Vézina est devenu le représentant de la quatrième génération, à cultiver les terres et à produire le lait de la Ferme Vézina et Fiset. Ayant obtenu son diplôme d’études col-légiales en gestion et exploitation d’entreprise agricole en 2007, Étienne détient maintenant 50 % des parts de l’organisation dont il s’occupe avec ses parents. Au total, l’entreprise a maintenant 41 kilogrammes de quota.

Son projet d’amélioration se divise en deux parties. La première vise l’optimisation de la productivité des terres de la ferme afin d’assurer aux vaches une alimentation en quantité et en qualité adé-quates. Pour ce faire, les propriétaires doivent procéder au drainage des terres. La deuxième partie sert à aménager une dalle en asphalte pour mettre les Ag-Bag servant à entreposer l’ensilage de maïs. Le tout est nécessaire afin de réduire les pertes à la reprise puisque le terrain peut devenir très mou et rendre la prise de l’ensilage très difficile.

LACTECH

Yvan et Étienne Vézina

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 53Une société de et

FERME PARKHURST, SAINT-PATRICE-DE-BEAURIVAGEPar : Annick Gagnon, M.B.A., agr. Conseillère en production laitière Lactech S.E.C.

En 2015, Claudia Chabot, Méranie Chabot et Olivier Leclerc ont acquis, ensemble, la moitié des parts de la Ferme Parkhurst qui appartient aussi aux parents de Méranie et Claudia. L’entreprise possède 75 kilogrammes de quota et a des propriétaires fiers qui veulent accroître leurs performances.

Les principaux objectif du projet d’amélioration présenté est d’augmenter les performances du troupeau et de maximiser son efficacité, sans toute-fois alourdir la charge de travail. Pour y arriver, un silo d’ensilage de maïs et des retraits automatiques seront achetés. Le silo servira à optimiser l’ali-mentation des vaches qui reçoivent des fourrages riches en protéines. Pour ce qui est des retraits, ils serviront bien entendu à améliorer l’efficacité du travail et à diminuer le risque de surtraite.

LACTECH

Claudia Chabot, Méranie Chabot et Olivier Leclerc

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54 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

FERME BENJAMIN PELLETIER INC., SAINT-PASCALPar : Marianne Landry, agr. Conseillère en production laitière Lactech S.E.C.

Détenant un diplôme d’études professionnelles, Benoît Pelletier gère l’entreprise familiale avec sa mère depuis 2009. Le troupeau de 55 vaches en lait est alimenté avec de l’ensilage, des balles rondes, des grains de la ferme et des suppléments.

Le projet soumis par Benoît a deux volets : l’amélio-ration de la production laitière et une plus grande efficacité dans l’exécution du travail à accomplir. Pour la production laitière, plusieurs changements sont prévus. Une étable neuve sera construite avec une meilleure luminosité et un confort optimal pour les vaches. De plus, la construction de la sta-bulation libre est planifiée avec l’installation d’un robot de traite. Ce dernier aura aussi l’effet de diminuer les besoins en main-d’œuvre. Benoît gagnera également de la flexibilité dans son horaire, sans oublier que le travail sera moins dur physiquement. Puis, en bout de ligne, le robot augmentera l’efficacité du travail au quotidien.

LACTECH

Benoît Pelletier

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 55Une société de et

DANASTAR HOLSTEIN, SAINT-LÉON-LE-GRANDPar : Benoît Liberge, T.P. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

En 2007, Danny Lessard et sa conjointe, Nathalie Lemay, ont créé la Ferme Danastar Holstein avec, à l’époque, 20 kilogrammes de quota. Aujourd’hui, la ferme en détient 44 et les propriétaires continuent d’en acheter progressivement.

Leur projet d’amélioration concerne l’alimentation.

L’achat d’un mélangeur vertical permettrait aux propriétaires de réduire leur charge de travail en mettant le foin sec directement dans le mélangeur. Ce fonctionnement ferait en sorte qu’une ration totale mélangée stable serait servie aux vaches tout au long de la saison. De plus, les producteurs veulent changer leur rouleuse à grains pour un moulage afin d’améliorer l’efficacité du maïs. À cela s’ajoute l’idée de faire une nouvelle étable pour les taures afin de rehausser la qualité de l’éle-vage grâce à un meilleur logement, un meilleur confort et une meilleure ventilation.

LACTECH

Nathalie Lemay et Danny Lessard

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56 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

FERME GADOU INC., HÉROUXVILLEPar : Benoît Liberge, T.P. Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

En septembre 2014, Myriam Leclair et son conjoint, Gabriel Béland, ont acquis une partie de la Ferme Gadou inc., celle-ci possédant 74 kilogrammes de quota. Myriam termine présen-tement sa technique en gestion et exploitation d’entreprise agricole, et Gabriel possède son diplôme d’études profession-nelles en production laitière.

Depuis leur arrivée sur la ferme en 2012, ces jeunes ont réussi à améliorer le troupeau en diminuant grandement les cellules somatiques et en augmentant la production laitière. La pro-duction se situe maintenant à 34 litres par vache par jour, et les cellules, en bas de 100 000. Ils ont ainsi su prouver qu’ils étaient capables de reprendre l’entreprise, malgré un transfert non ap-parenté. Myriam et Gabriel ont aussi fait l’achat d’un silo d’en-silage de maïs afin d’améliorer la reproduction et la santé des vaches puisque les ensilages jusqu’alors utilisés étaient trop riches.

Passionnés, ils sont prêts à relever les autres défis qui s’en viennent. Ils veulent, entre autres, continuer à réduire l’inter-valle de vêlage et augmenter la longévité des vaches. De plus, ils doivent terminer le transfert dans les années à venir.

FERME H. MARCOUX, SAINT-ELZÉARPar : Vincent Côté Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

Depuis 2003, André Marcoux détient la moitié des parts de la ferme familiale de 70 kilogrammes de quota. Ayant un di-plôme d’études professionnelles en production laitière, il est passionné d’agriculture et participe aux travaux de la ferme depuis son adolescence.

Le projet d’une nouvelle étable soumis dans le cadre des Bourses à la relève laitière Lactech se divise en trois parties : accroître l’efficacité du travail et la qualité de vie des pro-priétaires, optimiser l’alimentation des vaches laitières et augmenter la production de lait. Pour le premier objectif, il sera atteint grâce à l’achat d’un robot de traite. Ce dernier viendra ensuite contribuer à l’atteinte du deuxième objectif en apportant les concentrés dans le robot. De plus, de nou-veaux abreuvoirs seront installés afin d’avoir un meilleur débit d’eau. De nouvelles stalles mieux adaptées seront aussi aménagées afin d’augmenter le confort des vaches qui seront logées sur le sable. Finalement, l’éclairage sera aussi optimi-sé en même temps que la ventilation du bâtiment. L’ensemble des actions permettra une plus grande production de lait et favorisera le succès de l’entreprise.

Le programme de Bourses à la relève laitière Lactech revient pour une septième année en 2016. Informez-vous auprès de votre représentant Lactech pour voir si votre projet d’amé-lioration ou de démarrage/acquisition peut être soumis à l’été ou à l’automne.

LACTECH

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Bourses à la relève laitière

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58 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

La matière sèche des fourrages peut varier gran-dement selon le type d’entreposage. Dans un silo fosse, par exemple, s’il pleut de façon continue à la reprise, la matière sèche de l’ensilage est sujette à changement. Pour ce qui est des balles rondes humides, on observe une variation d’un champ à l’autre ainsi que pour un même champ. Pour un silo tour, cette variation cau-sée par les intempéries est moindre. Puisque les fermes ont de plus en plus de systèmes d’entreposage, il faut vé-rifier la matière sèche si l’on veut op-timiser les performances des vaches. Une modification rapide et imprévue de cet ingrédient causera un change-ment au programme alimentaire. La ration pourra se retrouver avec un ni-veau de concentrés plus élevé ou plus bas que voulu. La quantité servie aux vaches sera aussi différente selon le niveau de matière sèche d’ensilage. Un manque de cette composante entraî-nera alors une diminution de la production de lait.

En 2013, des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont mesuré l’effet sur les vaches d’un changement de matière sèche des ensilages sur de courtes pé-riodes (93 jours). L’objectif était de déterminer si la ration devait être ajustée en fonction d’une modi-fication de la matière sèche. Pour ce faire, ils ont simplement ajouté de l’eau à la ration.

L’effet d’une ration plus humide (ajout d’eau), sans corriger le programme alimentaire pour la matière sèche des ensilages, a réduit le ratio fourrages/

concentrés. Il y a eu moins de fourrages et plus de concentrés servis aux vaches. Celles-ci ont aug-menté leur production de lait de 0,5 kg, mais le test de gras a diminué de 0,1 point. Ces changements sont principalement causés par une moins grande quantité de fourrages et davantage de concen-

trés. Il est à noter que pour cet essai, les chercheurs ont servi plus d’ali-ments pour s'assurer que les vaches ne manquent de rien, et ce, pour com-penser l’humidité des ensilages. Il n’est donc pas nécessaire de refaire un pro-gramme alimentaire pour maintenir la production de lait si on a un chan-gement de matière sèche. Par contre, il faut être capable de mesurer cette variation pour éviter une baisse du test de gras et pour ne pas gaspiller

de nutriments et d’argent. En tant que producteur, il vous revient donc le mandat de modifier la ration pour tenir compte de ce ou ces changements de matière sèche. Un ajustement des quantités servies doit être fait à la ferme pour maintenir le niveau de production voulu et ne pas altérer les composantes.

La consommation de matière sèche est reliée directement à la production de lait. Pour chaque kilo d’augmentation de matière sèche consommée, on a habituellement 2,5 kilos de lait de plus. Il est donc très important de mesurer cette composante des ensilages.

Vous savez que les vaches performent mieux avec une ration consistante servie tous les jours. Mais quel est l’effet d’une variation de la matière sèche des ensilages sur la performance des vaches ?

LA VARIATION DE LA MATIÈRE SÈCHE

DANIEL FOURNIER, agr.

Directeur services techniques Shur-Gain

LA CONSOMMATION DE MATIÈRE SÈCHE

EST RELIÉEDIRECTEMENT

À LA PRODUCTIONDE LAIT.

LACTECH

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 59Une société de et

LACTECH

Semaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Variabilité 41,3 43,7 41,7 32,8 30,5 41,7 34,7 38,1 37,4 28 25,3

LA VARIATION DE LA MATIÈRE SÈCHE

Voyez par vous-mêmes la variabilité qu’on peut retrouver avec de l’ensilage de luzerne sur une période de 11 semaines, période pendant laquelle l’ensilage a été analysé toutes les semaines.

La matière sèche doit donc être analysée à la ferme, et ce, régulièrement. Le Koster et le micro-ondes font d’ailleurs un excellent travail. Ce sont des outils faciles à utiliser et rapides. La rapidité est l’avantage de mesurer la matière sèche à la

ferme, et c’est à chacun de prendre les moyens nécessaires pour effectuer cette opération. Je vous recommande une prise de mesure toutes les semaines, et même trois fois par semaine par type d’ensilage. Les fermes avec les meilleures performances accomplissent cette tâche tous les jours. C’est le meilleur moyen de maximiser votre rentabilité.

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60 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Premièrement, il a fallu cibler les données qui ont un impact direct sur les fermes laitières et trouver un calcul le plus simple possible pour bien mesurer la situation d’une ferme. Tout cela dans le but de proposer des solutions pour corriger ou améliorer la situation.

LA NAISSANCE DU CAPCertains formats de calculs existaient, mais ces derniers étaient parfois trop complexes ou encore, les analyses ne nous permettaient pas d’être clairs et concrets sur certaines données. Une équipe de gens d’expérience a été élaborée, et les idées de chacun ont été mises à contribution. Le résultat de ce comité : le concept alimentaire profitable (CAP).

À partir des données du lait livré par la ferme, des fourrages consommés par les vaches en lactation et des achats de votre fournisseur Shur-Gain, le programme CAP est en mesure de calculer la marge alimentaire du troupeau de façon très précise. Il permet de dire la situation actuelle de l’entreprise, en plus de faire une com-paraison provinciale. En 2015, nous avons produit une banque de données de 416 fermes laitières à travers le Québec qui nous servira de moyenne provinciale. Tous ces renseignements simples vous permettront vraiment de savoir où vous vous situez.

Tout d’abord, beaucoup d’événements sont survenus en 2015 : la situation du prix du lait, les occasions d’achat de quota et le prix des vaches de réforme, pour ne nommer que ceux-là. Ces événements nous ont tous poussés à nous poser des questions et à tenter de trouver des pistes de solutions.

QUELLES SONT LES MARGES EN 2015 ?

BENOÎT LIBERGE, T.P.

Conseiller en production laitière

Lactech S.E.C.

PIERRE-LUC FAUCHER, agr.

Conseiller en production laitière

Lactech S.E.C.

PIERRE DIONNE, agr.

Conseiller principal vente et transfert

technologique Shur-Gain

LACTECH

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 61Une société de et

À noter que ces données sont très précises, car le programme CAP arrive avec une corrélation positive équivalente à 0,7864 quand la production de lait est calculée. En termes de statistiques, c’est dire que 78,64 % des cas confirment le résultat.

LA PRODUCTION DE LAIT LIVRÉ ET LA MARGE ALIMENTAIREDans toute la banque de données de ces 416 fermes, plusieurs plans et calculs ont été pensés pour faire en sorte que la production quotidienne de lait livré ait un impact majeur sur la marge nette (alimentation totale déduite). Donc, plus de lait livré au bassin par jour correspond à une meilleure rentabilité par vache sur les fermes, comme on le voit sur le graphique.

LACTECH

(GRAPHIE 1) 1. PRODUCTION DE LAIT PAR JOUR ET MARGE PAR VACHE, PAR AN

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62 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

LE KILOGRAMME DE GRAS LIVRÉ PAR VACHE ET LA MARGE ALIMENTAIRELe calcul du kilogramme de gras par vache prend en considération le lait livré au bassin par jour, mais également le test de gras. Cette donnée est encore plus juste quand le programme CAP s'échelonne sur une période d’un an. La corré-lation, qui correspond à 0,8206 est encore plus précise, comme on le voit sur le graphique 2.

LACTECH

(GRAPHIE 2) 2. KILOGRAMME DE GRAS PAR VACHE, PAR JOUR ET MARGE PAR VACHE, PAR AN

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 63Une société de et

À partir des renseignements de 2015, il est possible d’élaborer des moyennes sur les fermes laitières pour effectuer des comparaisons. Ces moyennes nous permettent de voir que la production de lait au bassin est de 29,2 litres par vache et de savoir que les fermes qui sont dans le groupe « 20 % supérieur » ont une production de 33 litres par vache. Ces résultats représentent une différence de 3,8 litres de lait par vache supplémentaire qui augmente la marge alimentaire de 1 008 $ par année, par vache.

Donc, pour un troupeau de 77,3 vaches en moyenne, ces résultats révèlent un revenu supplémentaire de 77 920 $ par année, et ce, en tenant compte que l’alimentation est payée. Dans le tableau 1, on retrouve une analyse simplifiée de la moyenne provinciale et de la moyenne du groupe « 20 % supérieur » qui vous permettra de comparer vos résultats.

LACTECH

(TABLEAU 1) ANALYSE DES TROUPEAUX EN 2015

Votre ferme Moyenne provinciale 20 % provinciale

Nombre de fermes 416 83

Lait/vache en production/jour (l/jour) 29,2 33,0

% gras 4,13 4,11

% protéines 3,37 3,37

Kg de gras produit/vache en production (kg) 1,19 1,34

Coût des fourrages ($/hl) 9,41 8,29

Coût des concentrés en lait ($/hl) 14,56 13,64

Coût des concentrés des vaches en préparation et des vaches taries ($/hl) 0,61 0,53

Coût total/hl ($/hl) 24,58 22,45

Marge alimentaire ($/va. lait/j) 15,69 18,45

Marge alimentaire ($/va. lait/an) 5 722 6 730

(TABLEAU 2) COMPARAISON DES SYSTÈMES

Traite robotisée 100 kg/j et + 100 kg/j et -

Nombre de fermes 54 79 337

Lait/vache en production/jour (l/jour) 31,4 31,2 28,7

% gras 4,05 4,10 4,13

% protéines 3,33 3,36 3,37

Kg de gras produit/vache en production (kg) 1,26 1,27 1,17

Coût des fourrages ($/hl) 8,81 8,66 9,58

Coût des concentrés en lait ($/hl) 15,00 14,61 14,55

Coût des concentrés des vaches en préparation et des vaches taries ($/hl) 0,66 0,68 0,59

Coût total/hl ($/hl) 24,47 23,95 24,73

Marge alimentaire ($/va. lait/j) 16,60 16,86 15,41

Marge alimentaire ($/va. lait/an) 6 056 6 152 5 622

De plus, il est possible de faire une comparaison avec un système de traite robotisée ou de comparer les fermes de plus de 100 kg de quota ou de moins de 100 kg de quota (tableau 2).

En conclusion, il est important de connaître vos chiffres selon le programme CAP afin de vous permettre d’améliorer la renta-bilité de votre entreprise. Avec une bonne marge alimentaire par vache, il sera plus facile de passer à travers les imprévus que vous réserve l’avenir.

Pour le programme CAP, demandez à votre conseiller de vous aider !

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64 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Sa conjointe, Marie-Claire Vaillancourt, et lui ont eu quatre enfants. Trois des enfants sont encore dans le domaine agricole. L’ainée, Valérie, et Réal travaillent sur la ferme familiale, Caroline est co-propriétaire de la Ferme Malic alors que Sonia est opticienne.

Valérie est arrivée en 2008 et a repris les tâches de gestion de l’entreprise. À ce moment-là, la ferme possédait 85 kilogrammes de quota en stabulation entravée. L’année suivante, Valérie devient pro-priétaire avec 21 % des parts. Réal s’est quant à lui impliqué officiellement dans la ferme à partir du printemps 2015.

L’ARRIVÉ DES ROBOTSEn 2013, après avoir assisté à des réunions et à des visites de fermes, l’équipe a développé un intérêt pour la robotisation. Les propriétaires ont envisagé quelques scénarios qui étaient moins coûteux, mais qui comportaient certains compromis. Ils ont fina-lement décidé de relocaliser les vaches dans une étable complètement neuve afin de ne pas avoir de contraintes d’expansion. La construction neuve est en stabulation libre et mesure 130 pi par 206 pi.

M. Réal Bérubé est le père de Bernard et Alain. Il a formé la compagnie en 1980, à Cacouna. Il est malheureusement décédé quatorze ans plus tard, mais en son honneur, le nom de la ferme est resté intact. En 1995, Bernard a eu un fils qu’il a appelé Réal en mémoire de son père. En 2006, Alain est décédé après avoir connu des problèmes de santé. Bernard s’est donc retrouvé à la tête de la ferme avec sa famille.

UNE RELÈVE FAISANT HONNEUR AUX BÉRUBÉ

YVES LANDRY, T.P.

Coordonnateur des ventes

Lactech S.E.C.

FERME RÉAL BÉRUBÉ ET FILS

REPORTAGE

VALÉRIE SOUCY, T.P.

Conseillère en production laitière

Lactech S.E.C.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 65

FERME RÉAL BÉRUBÉ ET FILS

REPORTAGE

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66 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

LES INSTALLATIONSLa ferme comprend deux robots de traite Lely avec possibi-lité d’un troisième. Il y a aussi une louve afin d’alimenter les génisses jusqu’à l’âge du sevrage. Elle est aussi équipée d’un Juno servant à pousser l’ensilage des vaches. La ventilation de l’étable est naturelle. Pour ce qui est de la stabulation libre, il y a des Green Stall pour les vaches en lactation, et le plan-cher de béton est rainuré. Un bed pack est aussi aménagé pour les vaches ayant fraîchement vêlées et pour celles qui sont en préparation au vêlage.

DIVISION DES TÂCHESLe but de tous ces changements était de faire plus avec moins. Valérie s’occupe du troupeau, des saillies, mais aussi de la comptabilité. Réal s’occupe de la ration partiellement mélan-gée (RPM), de la mécanique ainsi que de la gestion et du travail aux champs. La ferme possède 60 acres de maïs pour l’ensilage, 400 acres pour l’ensilage de foin et 160 acres destinées à la production de céréales. Pour ce qui est de Bernard, il s’occupe de la supervision, il participe à l’alimentation et est aussi l’homme à tout faire.

FERME RÉAL BÉRUBÉ ET FILS

REPORTAGE

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 67Une société de et

Depuis la robotisation, la production rencontrée sur l’en-treprise s’en tient à une moyenne de 34 litres par vache par jour. Les composantes se maintiennent autour de 4,10 % de gras et 3,45 % de protéines. Après ces changements, la régie a été améliorée, et la détection des chaleurs est mainte-nant beaucoup plus facile. Éventuellement, les propriétaires désirent augmenter l’efficacité par vache et améliorer les terres qui demandent davantage d’entretien. Pour 2016, les

Bérubé vont convertir l’ancienne ferme en stabulation attachée en stabulation libre pour les taures. Pour les quelques mois à venir, Bernard compte également déléguer une partie de ses parts à son fils Réal.

Nous sommes fiers de contribuer à la réussite de la Ferme Réal Bérubé, exemple de succès !

FERME RÉAL BÉRUBÉ ET FILS

REPORTAGE

Bernard, Valérie et Réal Bérubé

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68 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Les frères Michel et Daniel Aucoin exploitent une ferme laitière et céréalière située à Sainte-Victoire-de-Sorel. Ils représentent la cinquième génération d’Aucoin sur la Ferme Calixa. L’entreprise agricole a vu le jour en 1949 et comptait alors 120 hectares de terre et quelques animaux de tout genre.

FERME CALIXA TOURNÉE VERS L’EXCELLENCE

PIERRE-OLIVIER PLASSE, T.P.

Conseiller en production laitière

Lactech S.E.C

FERME CALIXA

REPORTAGE

Bien entendu, la ferme a pris de l’expansion au cours des années, si bien qu’elle s’étend aujourd’hui sur une superficie de 496 hectares, dont une sucre-rie de 1 600 entailles et un troupeau de 120 têtes Holstein.

De ces 496 hectares, 86 sont boisés. Les secteurs cultivables sont exploités pour récolter de façon optimale le foin et différentes céréales : maïs ensilage, maïs-grain, soya, blé, seigle. L’entreprise possède toutes les machineries nécessaires à son bon fonctionnement.

À la Ferme Calixa, une journée de travail débute à 4 h avec la traite et se termine vers 18 h. Dans la journée, les travaux aux champs l’été ainsi que la sucrerie et le bois de chauffage l’hiver sont les responsabilités de Daniel. La régie de l’étable est quant à elle sous la supervision de Michel. Cepen-dant, les deux propriétaires contribuent à toutes les facettes de la ferme. Ils bénéficient aussi de la précieuse aide de Jean (ancien producteur laitier) et de Marc-Antoine employé à temps plein, alors que Renée, la femme de Michel, s’implique pour ce qui est de la traite. Gaëtan vient compléter l’équipe grâce à son emploi occasionnel, il est présent surtout lors de la période estivale.

En ce qui concerne la production laitière, le trou-peau de la Ferme Calixa compte environ 60 vaches en production logées dans une étable à stabulation entravée et toutes nourries avec une seule et même ration totale mélangée (RTM) préparée selon les composantes illustrées dans le tableau 1 :

Tableau 1

INGRÉDIENTS DE LA RTM

INGRÉDIENTS QUANTITÉS

Ensilage de maïs 24 kg

Ensilage de luzerne 13 kg

Maïs sec 4 kg

Supplément personnalisé 4 kg

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 69Une société de et

FERME CALIXA

REPORTAGE

Les vaches bénéficient aussi de foin sec ne faisant pas partie de la RTM (2 kg).

Les vaches taries et les vaches en préparation au vêlage sont quant à elles dans une stabulation libre en logettes dans un bâtiment adjacent dans lequel nous retrouvons aussi les veaux naissants. Les taries sont nourries au foin sec, puis reçoivent une RTM spéciale trois semaines avant le vêlage. Les génisses de zéro à deux mois ont droit à du lait acidifié, plus précisé-ment à une quantité moyenne de huit litres par jour, et à de la moulée RUMIMAX à volonté. De plus, Daniel vous dirait aussi qu’il est essentiel de laisser un accès à de l’eau fraîche en tout temps, et ce, dès leur naissance.

Une fois bien sevrées, les génisses sont transférées dans un autre bâtiment situé à 100 mètres de l’étable principale

dans lequel celles âgées de deux à six mois sont installées en petits groupes de deux ou de trois, toujours alimentées au RUMIMAX à volonté. Elles sont par la suite attachées de six à vingt-quatre mois pendant l’hiver, alors que l’été, les taures saillies ont accès à un parc extérieur. Les taures de six mois et plus mangent de la balle carrée enrobée, du maïs-grain et du supplément 39 % extra taures.

Côté performances, la ferme produit 83 kg de quota avec 60 vaches pour une moyenne de 37 litres par vache par jour en 2016. Cela correspond à une moyenne avoisinant les 12 000 kg de lait avec des composantes moyennes de 3,9 % de gras et de 3,4 % de protéines. Les Aucoin dégagent ainsi une marge de profit de 6 500 $ par vache par année avec un coût de production de 22,32 $ par hectolitre selon leur L16 de l’an dernier.

Michel Aucoin et Renée Devos

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70 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Côté champs, les rendements moyens obtenus dans les différentes cultures sont affichés dans le tableau 2.

Tableau 2

RENDEMENT MOYENS OBTENUS

Pour en arriver à de telles perfor-mances, les frères Aucoin comptent sur un confort optimal des vaches en lactation et des animaux de relève, le tout accompagné d’une régie minu-tieuse et constante du troupeau et des champs. Tout cela ne serait cependant pas possible sans la formidable équipe

que constitue le personnel de la Ferme Calixa, entreprise avec laquelle j’ai le privilège de travailler dans le but d’at-teindre des objectifs de plus en plus élevés.

Obtenir de si bons résultats a permis à la ferme de se démarquer dans sa région en remportant différents hon-neurs au Gala Excellence Agricole de Pierre-De Saurel :

• Premier prix - Classes luzerne;

• Premier prix - Semis directs maïs;

• Premier prix - Blé;

• Premier prix - Augmentation de moyenne de production laitière;

• Entreprise agricole par excellence (2014).

Décrocher ces honneurs est très en-courageant et motivant pour la relève arrivant sur la ferme. Michel attend l’arrivée sur la ferme de son fils Jimmy, âgé de 23 ans. De son côté, Daniel fonde ses espoirs sur sa fille Ann-Derha, 19 ans, qui entre à l’Institut de technolo-gie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe à l’automne prochain alors que son garçon, Louka 11 ans, s’intéresse déjà au domaine agricole malgré son jeune âge.

Lactech et Labonté-Belhumeur sont fières de compter sur une famille comme celle des Aucoin parmi leur clientèle.

FERME CALIXA

REPORTAGE

RENDEMENT MOYENS OBTENUS

CÉRÉALES QUANTITÉ

Maïs-grain 11 t/ha

Soya 14 t/ha

Blé 4,6 t/ha

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 71Une société de et

LACTECH DÉBARQUE À LA FERME JML HOLSTEINLe voyage a débuté par la visite de la Ferme JML Holstein située à Sainte-Monique. Les proprié-taires, Jean-Marie, Lise et Frédéric Plourde, nous ont accueillis chaleureusement sur leur entre-prise. Cette dernière était d’ailleurs d’une propreté exemplaire, et la qualité des animaux se voyait au premier coup d’œil (56 % du troupeau a une clas-sification « Très bonne » et plus). M. Jean-Marie Plourde est très rigoureux sur le suivi génétique du troupeau, principalement pour ce qui est de la consanguinité, qui est de plus en plus élevée dans la race Holstein. C’est d’ailleurs le premier critère considéré dans ses choix de taureaux. Notez que les taures vêlent à un âge de 23 mois à un poids de 640 kg.

Les producteurs offrent aux vaches en lait une ration totale mélangée (RTM) constituée à 80 % de fourrages (30 kg d’ensilage de maïs et 18 kg d’ensilage de luzerne). Puis, 1 kg de foin sec de gra-minées est offert, à part, dans la journée. Bref, les concentrés dans la RTM se limitent à 1 kg de maïs grain, 1,6 kg de suppléments, 1,4 kg de tourteau de soya et 0,5 kg de blé par vache, par jour.

Les Plourde misent sur la qualité de leurs fourrages. Des fourrages exemplaires permettent de réduire considérablement la quantité de concentrés dans la ration. À cet effet, l’entreprise a implanté au cours des dernières années du maïs ensilage BMR qui offre une diminution de près de 35 % de la lignine et une meilleure analyse en énergie que le maïs conventionnel. Aussi, du trèfle ladino est incorporé dans les luzernières (1 lb par acre), prin-cipalement dans le but d’augmenter les protéines.

Encore une fois cette année, Lactech a eu le plaisir d’organiser le traditionnel voyage destiné aux producteurs laitiers. En effet, les 7 et 8 avril derniers, plus de 45 personnes se sont déplacées dans la région du Centre-du-Québec pour visiter les six fermes qui nous ont ouvert leurs portes.

LE CENTRE-DU-QUÉBEC AU CŒUR DU VOYAGE LACTECH 2016

LACTECH

JEAN-PHILIPPE FAUCHER, agr.

Directeur général Lactech S.E.C.

Ont contribué à cet article : (représentants Lactech)

Andréa Chalifour Aryanne Denis Benoît Liberge Marcel Lévesque Vincent Côté Yves Landry

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72 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

LACTECH

L’entreprise a un ratio de kilogramme de lait par kilogramme de concentrés correspondant à cinq pour un (5:1) tout au long de l’année, ce qui est exceptionnel ! Le taux de gras lors de notre visite frôlait les 4,35 % et le taux de protéines, lui, avoi-sinait les 3,40 % à la fédération. De plus, le lait au bassin se tient à 35 l par vache en lactation. Nous pouvons donc comprendre pourquoi la ferme est classée au premier rang dans les coûts d’alimenta-tion dans son syndicat Gestion Plus !

En résumé, JML Holstein fait à l’heure actuelle 1,5 kg de gras par vache, ce qui permet de produire près de 75 kg de quota par jour avec seulement 50 vaches en lait ! En plus, la ferme maintient une moyenne des cellules somatiques de 131 000. Il y a de quoi être fier !

Lactech considère que la Ferme JML Holstein est un exemple à suivre. Nous tenons à les remercier pour la visite, qui fut très appréciée de tous.

DIRECTION : SAINT-CYRILLE-DE-WENDOVER

Après cette première visite des plus intéres-santes, les producteurs ont repris la route vers Saint-Cyrille-de-Wendover. Originaire de la Suisse, le propriétaire de la Ferme Springmeadow, M. Laurent Failletaz, a accueilli les visiteurs. Dans cette ferme, nous retrouvons une stabulation

entravée pour les vaches en lactation alors que les vaches taries et les animaux de remplacement sont en stabulation libre.

Aujourd’hui, les 52 vaches en lactation, la ferme produit 11 500 kg et a un pourcentage de gras de 3,92 ainsi que 3,32 % de protéines, sans oublier le résultat de 122 000 CCS. On note une production correspondant à 1,43 kg de gras par vache par jour pour les 12 derniers mois. Le taux de reproduction est de 1,9 saillie par gestation. La classification du troupeau est de 1EX, 12TB, 30BP, 8B. Une belle histoire que celle de la Ferme Springmeadow ! (Voir le reportage complet dans l'Agri-Nouvelles édition Octobre 2015)

VISITE DE LA FERME GILPERROLa première journée s’est terminée en beauté à la Ferme Gilperro. Celle-ci détient 82 kg de quota qu’elle remplit avec ses 60 vaches en lactation. Elle a une moyenne de 11 800 kg de lait par vache et de 1,48 kg de gras par vache, par jour. En ce moment, les vaches font une moyenne de 37 l de lait par jour à 3,9 % de gras et à 3,35 % de protéines. Les bêtes produisent en moyenne 4,7 l de lait par kg de concen-trés (vaches taries incluses). Les MCR du troupeau sont de 258-277-260, et la classification est de 2 EX multiples, 4 EX, 29 TB, 35 BP et 7B. La repro-duction sur la ferme va bien avec un taux de gestation à 24 % et des taures vêlant à 26 mois actuellement. Par contre, les taures saies devraient vêler à 24 mois en moyenne en 2017.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 73Une société de et

LACTECH

Gilbert Perrault représente la troisième génération sur la ferme, et ses objectifs à moyen terme sont d’améliorer la qualité de ses fourrages ainsi que d’agrandir l’étable pour pouvoir traire une dizaine de vaches supplémentaires. L’entreprise possède 115 ha de terres cultivables : 60 ha en foin, 18 ha en ensilage de maïs BMR, 18 ha en maïs grain, 15 ha en soya et le reste en céréales. Tous ses travaux sont faits à forfait, à l’exception des épandages qu’il préfère faire lui-même. Les travaux à forfait lui coûtent environ 275 $ de l’heure. Cette pratique lui permet d’avoir accès à des équipements très efficaces qui font ses fourrages et ses récoltes plus rapidement, et il peut se concentrer sur la gestion de la ferme aussi bien en été qu’en hiver.

L’alimentation des vaches en lactation est en RTM composée de 25 kg d’ensilage de maïs BMR (86 % de digestibilité potentielle), 18,5 kg d’ensilage de foin en silo hermétique (60 % (matière sèche), 21 % protéines brutes), 86 % DP) et environ 4 kg de moulée complète à 21 % PB. Le soigneur passe ensuite avec de la moulée complète, du Top Dress et de l’Ener-plus, dépendant du stade de lactation et de la production de chacune. L’alimentation des vaches en préparation se compose de 8 kg d’ensi-lage de maïs, de foin demi-sec à volonté et de 4 kg de moulée NR 16 %. L’alimentation des génisses en bas âge se fait à la louve jusqu’au sevrage à 10 l de lait en moyenne avec un maximum de 12 l. En-suite, les veaux sont nourris au Rumimax jusqu’à trois mois puis passent à la moulée croissance veau jusqu’à six mois. La moulée Rumimax permet au producteur d’éviter de faire du foin sec sur la ferme.

EN ROUTE VERS LA FERME RUFER

Située à Saint-Guillaume, la Ferme Rufer était notre première destination pour la deuxième journée du voyage. Les propriétaires, Freddy,

Renée et Jérôme Rufer, viennent de la Suisse et se sont établis au Québec en 1990. En novembre 2013, ils ont bâti une étable avec deux robots de traite DeLaval pour contrer leur manque de personnel. Depuis, ils ont 110 kg par jour de quota avec 250 ha et 85 vaches en lait.

La ration est composée de 30 kg d’ensilage de maïs à deux fins, d’ensilage de foin avec un peu de foin sec, de tourteau de soya, de suppléments et de maïs cassé. Au robot, les propriétaires com-plètent avec une moulée spécialisée, du Top dress 44 % et du glycol liquide (pour les 20 premiers jours en lait). Fait à noter, puisque le troupeau était autrefois attaché, celui-ci a eu besoin de près de six mois pour bien s’adapter au nouveau système. Avec trois passages par jour, les vaches produisent en moyenne 32 l de lait avec des CCS à 200 000.

La ferme est équipée d’un séparateur de fumier pour faire une litière à base de fibres restantes dans le fumier. Ce dernier est composté pendant quatre jours, et la litière est remise sous les vaches une fois par semaine. Les 130 logettes ont une profondeur de cinq pouces. Avec ces instal-lations, les vaches sont dans un lieu confortable, propre et idéal pour leur bien-être.

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74 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

LACTECH

FERME B.H.S. SAINT-SIMONBruno, Simon et Samuel Giard nous ont accueillis à la Ferme B.H.S. en fin d’avant-midi. Étant proprié-taires de 1 500 arpents de terres dont 1 250 cultivés et 250 boisé, les Giard produisent du maïs, du soya, du blé et du foin. Cette famille est connue mais surtout reconnue du monde agricole puisqu’elle a reçu à deux reprises le titre de Maître-Éleveur, la médaille d’or du Mérite agricole en 1995 et Famille Agricole de l’année en 2006.

Autre qu’une pouponnière avec louve pour les génisses, la ferme possède 110 vaches en lactation en stabulation entravée ainsi que, depuis 2013, deux robots Léo pour vaches attachées. L’entreprise trait 104 vaches au robot, mais continue de traire à la main quelques vaches au lactoduc, soit des vaches

fin lactation ou les fraîches vêlées. Le troupeau est alimenté par de la RTM depuis déjà 30 ans. Trois repas par jour sont servis au groupe numéro 1 comparativement à deux repas par jour pour le groupe numéro 2. Leur alimentation est d’environ 50 % d’ensilage de maïs et 50 % d’ensilage de foin. La ferme produit son propre maïs humide, celui-ci étant roulé avant d’être entreposé dans un silo conventionnel.

La ferme B.H.S. obtient une moyenne de 11 500 kg de lait par vache, un pourcentage de 4,0 de matières grasses, 3,5 % de protéines une MCR de 242-255-260 et 144 kg de gras à produire. La classification du troupeau est la suivante : 12 EX Multiple, 3 EX, 68 TB et 50 BP

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 75Une société de et

LACTECH

FERME LAITQUIPE MICHON OUVRE SES PORTESLe voyage s’est terminé par la visite de la Ferme Laitquipe Michon à La Présentation. Propriété d'Yvan et de ses deux fils, David et Jérôme, la Ferme Laitquipe Michon a été construite de A à Z en 2013 et en 2014. La ferme est aménagée en stabulation libre pour 120 vaches sur plancher latté avec deux robots de traite. Le choix d’utiliser des robots a été motivé par le fait qu’il y aurait moins de gestion d’employés. Le début des opérations remonte à juin 2014. Une certaine période d’adaptation de la part des bêtes a été nécessaire comme elles provenaient d’une stabulation entravée. L’entre-prise a également choisi d’acheter que des premiers veaux un mois avant leur vêlage au lieu de faire l’élevage de sa relève. Cette décision a été prise en raison du coût de l’infrastructure pour les loger.

Ainsi, on retrouve dans le troupeau 42 % de premiers veaux. Pouvant produire 110 kg de matières grasses par jour avec la marge, les propriétaires obtiennent de 36 à 37 l par vache. Ils ont une ration de base supportant de 28 l à 29 l comprenant de la grosses balles carrées d’ensilage (35 %), du maïs ensilage

(65 %), du foin sec de luzerne, du tourteau de soya, du maïs grain sec moulu et un supplément complet pour combler les besoins. Le tout est repoussé plusieurs fois par jour par un Juno. On compte sur une moulée complète et un supplément pour le fonctionnement du robot. Une importance est accor-dée au taillage des pattes. Cette opération est faite par les propriétaires de trois à quatre fois par an, soit au tarissement, deux semaines après le vêlage, à 100 et à 200 jours en lait. De plus, les bains de pieds sont utilisés minimalement deux fois par semaine. Le troupeau est également suivi par le vétérinaire aux deux semaines.

Nous tenons à remercier les producteurs qui nous ont accueillis et qui ont permis à Lactech d'offrir à ses clients du secteur laitier un voyage aussi instructif. De plus, nous voulons également remercier les représentants et membres de l'équipe de la Meunerie Labonté-Belhumeur pour leur participation et collaboration tout au long de ce voyage dans la région du Centre-du-Québec !

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76 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Au cégep Lévis-Lauzon, dans le cadre d’un cours du programme technique de gestion et technologies d’entreprise agricole, les étudiants doivent prendre en charge une production animale à la ferme-école de l’établissement.

LES CHÈVRES SAVONNEUSES UNE BELLE HISTOIRE D’ENTREPRENEURIAT ÉTUDIANT

NATHALIE GAGNÉ, M. Sc., agr.

Professeure

PIER-LUC TARDIF, B. Sc. A.

Professeur

PLACE AUX ÉTUDIANTS

À l’automne 2015, une équipe de cinq étudiantes ont choisi de mettre sur pied une production de chèvres laitières dans le but de faire du savon avec le lait recueilli. Un projet innovant jamais réalisé au cégep, mais surtout un projet qui emmènera les fondatrices plus loin que prévu !

L’équipe des Chèvres savonneuses est composée d’Émilie, future productrice de chèvres, de Marie-Ève, qui prendra la relève de la ferme familiale en production laitière, de Frédérique, qui travaille déjà chez un producteur laitier, ainsi que de Félycia et Camille, deux finissantes qui se dirigent vers le baccalauréat en agronomie à l’Université Laval. Elles ont abordé ce projet avec des aspira-tions différentes, mais leurs objectifs étaient com-

muns : travailler avec des chèvres, expérimenter la fabrication de savon artisanal et organiser sa mise en marché.

Comme toutes les autres équipes du cours, les Chèvres savonneuses ont dû trouver des par-tenaires tant au cégep qu’à l’extérieur. Grâce au réseau de Marie-Ève, les étudiantes sont en-trées en contact avec une productrice de chèvres, Marie-Line Bélanger, de la Ferme Paysanne de Saint-Damase. La productrice leur a prêté gratui-tement les chèvres pour le projet. Les étudiantes ont aussi bénéficié de l’expertise de l’entreprise Marcel Morrissette et de ses techniciens afin de se procurer l’équipement adapté et de mettre au point le système de traite. LACTECH a contribué à fournir la ration alimentaire.

Pour ce qui est des ressources à l’intérieur du cégep, le programme de gestion et technologies d’entreprise agricole a fourni l’encadrement finan-cier et technique afin de démarrer la production. Les étudiants des autres années du programme, par le biais de leurs cours, ont aussi apporté leur contribution, notamment pour les travaux d’amé-nagement des salles et pour les soins quotidiens. Les étudiants en biotechnologies ont analysé le lait, et le département de génie chimique a fourni l’encadrement de la technique de fabrication du savon et le laboratoire. L’expertise de chacun a grandement facilité le volet du projet en lien avec la transformation du produit.

Camille Lacroix-Pageau

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 77Une société de et

PLACE AUX ÉTUDIANTS

Une fois toutes les pièces ficelées, la production de lait à la ferme-école a débuté en septembre, et le lait a ensuite été surgelé pour une transformation ultérieure en savon. Après quelques essais de transformation, le produit était à point pour la vente.

La mise en marché à l’intérieur du cégep a été un succès fra-cassant. La demande a été tellement forte que les étudiantes ont décidé de poursuivre le projet même si le cours était ter-miné. La quantité de lait récolté était suffisante pour conti-nuer la production la session suivante de façon autonome. L’entreprise étudiante était née ! Les jeunes entrepreneures ont bénéficié de nouveau du support de leur programme et de celui de génie chimique.

La responsable de l’entrepreneuriat et de l’emploi au cégep, Mme Christine Lévesque, leur a alors suggéré de participer à des concours d’entrepreneuriat. L’équipe s'est ainsi inscrite au concours Face aux Dragons de Lévis, un concours s’adressant aux jeunes sous la même formule que l’émission Dans l’œil du dragon. Les étudiantes ont fait leur présentation le 9 février. Les Dragons en ont profité pour leur prodiguer quelques conseils et leur attribuer le prix de 800 $ ainsi que la mention « Coup de cœur des Dragons » lors du gala du 26 mars dernier. Enthousiasmées par leur expérience, les cinq filles s’inscrivent ensuite au concours québécois en entrepreneuriat dans le cadre du défi OSEntreprendre, dans

la catégorie « Collégial collectif ». Le gala a eu lieu le jeudi 28 avril. Là aussi, les Chèvres savonneuses remportent un prix et deviennent finalistes à l’échelle nationale. Elles affronteront les autres entrepreneurs étudiants de tout le Québec en juin au Palais Montcalm. Entre temps, l’équipe s’est aussi inscrite au concours 3 minutes pour présenter son modèle d’affaires organisé par l’Université du Québec à Rimouski. Un beau défi ! Finalement, le 20 mars dernier, lors du Gala reconnais-sance de l’engagement étudiant au cégep, les Chèvres savonneuses ont reçu la mention d’honneur pour le volet « Entrepreneuriat, affaires et vie économique ».

Les étudiantes ont, à partir d’un projet dans un cours de leur programme d’études, vécu des expériences d’apprentissage riches et concrètes en lien avec l’entrepreneuriat. Elles ont pris connaissance de l’importance des partenaires et du réseautage, de la relation avec les clients, de l’organisation du travail et des relations d’affaires.

Comme le volet entrepreneuriat prend de plus en plus d’im-portance pour les producteurs, leur parcours leur sera très précieux en tant que futures productrices ou intervenantes du milieu agricole.

Ces étudiantes ont constaté que lorsqu’on sait bien s’entourer, une idée et de la motivation, ça peut mener très loin !

Félycia Côté, Camille Lacroix-Pageau, Frédérique Cloutier-Després, Émilie Caron, Marie-Ève Olivier

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78 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Depuis plusieurs années, l’utilisation d’additifs vous est proposée. Quels sont les avantages pour vous, en tant que producteur ? Pour répondre à cette question, nous avons compilé les résultats de plus de 7 000 vaches tous les mois pendant 12 mois, ce qui représente au-delà de 90 000 mesures. De quoi pouvoir s’y fier !

UN ADDITIF, EST-CE AVANTAGEUX ?

LACTECH

DANIEL FOURNIER, agr.

Directeur services techniques Shur-Gain

QU’EST-CE QU’UN ADDITIF ET À QUOI SERT-IL ?On retrouve sur le marché plusieurs sortes de pro-duits qui se classent dans la catégorie des additifs. Vous les connaissez probablement tous. Je vous en nomme quelques-uns ici : antioxydants, levures, Monensin, soda, vitamines, etc. Ils sont utilisés pour augmenter la production laitière ou pour régler un problème particulier. Comme ils sont différents les uns des autres, ils ont aussi des mo-des d’action différents. On peut les classer ainsi : inertes au rumen, actifs dans le rumen ou actifs après le rumen (au foie, par exemple). Plusieurs millions de dollars sont dépensés chaque année pour l’achat d’additifs. Est-ce nécessaire ?

RUMENSIN Pour vérifier l’utilité de ce produit, nous avons mesuré les performances des vaches sur plu-sieurs mois. Les saisons changent, les fourrages changent, et même les vaches changent au cours d’une année complète. En recueillant des données sur une longue période, nous avons eu l’occasion de nous assurer que l’effet de l’additif était bien présent, peu importe ce qui se passait pendant l’année. Alors, qu’en est-il ?

Il y a pratiquement deux litres de lait de plus avec le Rumensin. Pour un investissement minime, le retour sur l’investissement en vaut la peine. Le Rumensin coûte environ 0,04 $ par vache par jour pour un revenu supplémentaire de 1,38 $ (1,85 litre de lait X 75 $/hl). Ce n’est pas à négliger.

Comment le Rumensin fonctionne-t-il ? Cet additif inhibe certaines populations microbiennes au pro-fit de bactéries plus avantageuses pour le rumen et la vache. En fait, il rend le rumen plus efficace. Avec plus de bactéries qui produisent de l’acide propio-nique, le rumen apporte à la vache plus d’énergie. C’est ainsi qu’elle peut produire davantage de lait à meilleur coût.

VOICI POUR LE RUMENSIN :

Production de lait (litres)

Avec Rumensin 31,30 l

Sans Rumensin 29,45 l

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 79Une société de et

LACTECH

VIVALTO

On constate qu'il y a 3,54 litres de lait en plus, ce qui rapporte 2,66 $ par jour pour un coût de 0,19 $ par vache par jour en plus. Ici aussi, le retour sur l’investissement est très avantageux.

Vivalto est un additif qui se rend au foie. Celui-ci est un cofacteur enzymatique qui soutient la fonc-tion hépatique. Il optimise l’efficacité du foie et apporte ainsi un plus grand apport en nutriments à la vache. Après l’absorption de cet additif, la vache devient plus efficace pour transformer les nutri-ments qui se présentent au foie, d’où l’augmenta-tion de production de lait.

PERFORMANCES AU RENDEZ-VOUS !Tous les types d’alimentation sont touchés par les additifs. Ces derniers sont performants, peu im-porte s’il s’agit d’une ration totale mélangée (RTM), d’une alimentation individuelle, de balles rondes, d’ensilage de maïs, de l’absence d’ensilage de maïs… Par ailleurs, la saison n’a pas d’effets négatifs sur les performances des additifs. Ils sont efficaces en tout temps.

Qu’arrive-t-il si on enlève les additifs ? Sans eux, le rumen de la vache devra s’adapter au changement. Les bactéries touchées par les additifs devront reprendre leur place dans le rumen. Cela peut prendre un certain temps. Pendant cette période, on devra compenser la perte d’efficacité du rumen par de plus grandes quantités de concentrés. Si cet ajustement est fait en même temps que le re-trait des additifs, alors il ne devrait pas y avoir de répercussions sur la production de lait. Il y aura par contre un impact immédiat sur les coûts

d’alimentation. Ils augmenteront. Si les concen-trés ne sont pas ajustés à la hausse, la vache devra puiser dans ses réserves pour supporter la même production. À plus long terme, on devrait voir un effet sur la cote de chair. Celle-ci va diminuer.

Rappelez-vous que les additifs sont utilisés pour améliorer l’efficacité des vaches, entraînant ainsi un impact positif sur vos performances écono-miques et techniques. En travaillant avec certains d’entre eux, vous pourrez optimiser vos résultats et ainsi accroître la profitabilité de votre entreprise. La recherche nous aide à trouver les façons les plus optimales d’utiliser ces produits. Servez-vous de ces données pour garder les additifs dans vos formulations ou pour les inclure s’ils n’y sont pas.

POUR VIVALTO, VOICI LE PORTRAIT :

Production de lait (litres)

Avec Vivalto 31,96 l

Sans Vivalto 28,42 l

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80 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Le 25 mars dernier, Sylvain Cossette et sa famille de Saint-Maurice recevaient les producteurs de la Mauricie pour visiter les installations de son entreprise laitière, le tout avec la complicité du Club de Champlain-Laviolette.

FERME SSK7 INC.

BENOÎT LIBERGE, T.P.

Conseiller en production laitière

Lactech S.E.C.

ÇA BOUGE !

Les visiteurs ont remarqué que dans la partie plus vieille de l’étable se trouvait un bon troupeau portant le préfixe Coradie. Ce dernier a une clas-sification de 6 EX., 28 TB, 16 BP et 2 B Les stalles ont toutes été refaites l’été dernier. De plus, tous ont pu constater que les vaches sont très à l’aise dans leur stalle remplie de litière de paille. En pré-conisant ce type d’installation, il a été possible, pour la famille Cossette, d’obtenir de bonnes per-formances laitières avec 33 litres de lait/jour au bassin avec 4,25 % de gras et 3,45 % de protéines pour une production de 10 000 kg/année. Dans la partie plus récente, les producteurs ont aménagé l’étable en stabulation libre pour y loger les taures, incluant les vaches taries, avec beaucoup d’espace pour chacune.

Depuis le 1er janvier 2015, les propriétaires, Sylvain et Sylvie, ont accueilli leur fils Pascal dans l'entre-prise. Pascal est en charge des opérations du trou-peau alors que Sylvain s’occupe plus des champs, mais l’ensemble des tâches est complété par un bon travail d’équipe. Pour les projets à venir, les pro-ducteurs laitiers pensent surtout à augmenter la quantité d’ensilage de maïs pour maximiser les terres. Ils veulent aussi trouver une façon d’aug-menter la quantité d’entreposage de l’ensilage et, finalement, continuer à améliorer le troupeau.

L’équipe de la ferme SSK7 a accueilli chaleureu-sement les visiteurs présents. Ces derniers ont d’ailleurs beaucoup apprécié leur après-midi.

Lactech est fière d’être partenaire de la Ferme SSK7 inc.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 81Une société de et

ÇA BOUGE !

JONATHAN LÉVESQUE, T.P.

Conseiller en production laitière Lactech S.E.C.

D’une dimension de 62 pieds par 72 pieds, l’agran-dissement permet de loger 20 vaches taries dans quatre parcs de 16 pieds par 22 pieds. Sous gestion de tourbe, les vaches sont biens et vêlent mieux. L’objectif premier de cette modification était d’aug-menter l’indice de transition. Il est d’ailleurs passé de 500 à près de 2 000 en seulement six mois.

Voilà une autre amélioration qui permettra aux propriétaires de maximiser leur production tout en considérant le bien-être de leurs animaux !

La Ferme du gouffre de Baie-Saint-Paul a inauguré dernièrement son nouveau bed pack. Le bâtiment, récemment construit, est adjacent à l’étable actuelle.

AUGMENTATION DU CONFORT POUR LES VACHES TARIES

Ce titre leur a été remis à Calgary en avril dernier par d’Holstein Canada. Gilles, Délisca et Francis ont accueilli les visiteurs qui ont pu faire le tour des installations, voir les animaux responsables du succès de l’entreprise et échanger avec les membres de la famille Boivin. Le troupeau compte 45 vaches en lactation dont 4 vaches excellentes, 18 TB, 20 BP et 1 B. La moyenne de production de lait est de 10 300 kg à 4,1 % de gras et 3,21 % en protéines.

L’un des succès de l’entreprise est d’avoir mis l’accent sur la longévité. Deux vaches en témoignent soit : Déliska Karla Formation EX-94 9E et Déliska Loumy James Ex-93 8E.

Félicitations aux propriétaires et merci pour votre accueil !

Le 7 mai dernier, plus de 100 personnes sont venues féliciter les propriétaires de la Ferme Déliska, récipiendaires du titre « Maître éleveur » 2015.

PORTES OUVERTES À LA FERME DÉLISKA

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82 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

ÇA BOUGE !

Encore une fois cette année, l’Omnium Lactech Fondation Audrey Lehoux a été un franc succès ! La 16e édition, tenue le 19 mai dernier, a rassemblé plus de 165 participants.

OMNIUM LACTECH FONDATION AUDREY LEHOUX

Sous la présidence d’honneur de monsieur Pascal Hudon, la Fondation Audrey Lehoux s’est vu re-mettre un généreux montant de 13 870 $ grâce à la participation des nombreux commanditaires et golfeurs.

Fidèle à sa mission, la Fondation remettra cette somme sous forme de bourses de fin d’études ou de recherche à des étudiants originaires de la région de Chaudière-Appalaches.

Un énorme merci aux participants et aux généreux commanditaires, à l’an prochain !

Patrice Brochu, président chez Agri-Marché, Germain Lehoux, président de la Fondation Audrey Lehoux, Claire Ouellet, Pascal Hudon, présient d'honneur de l'omnium et Jean-Philippe Faucher, directeur général chez Lactech

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 83Une société de et

Le 13 février dernier, la Ferme Malic était l’hôte des portes ouvertes du Club Holstein de Lévis-Bellechasse. À cette occasion, plusieurs visiteurs ont pu découvrir les belles installations de l’entreprise, mieux connaître le troupeau Malic et en apprendre un peu plus sur le parcours de Caroline Bérubé et de Marc Drapeau, deux passionnés de production laitière depuis leur enfance.

PORTES OUVERTES RÉUSSIES POUR LA FERME MALIC

ÇA BOUGE !

Aujourd’hui, Marc et Caroline sont les heureux parents de trois enfants : Alexis, 5 ans, Justin, 3 ans, et bébé Sofia, née en décembre dernier. Le couple tente d’ailleurs de transmettre sa passion à la prochaine génération.

Lors des portes ouvertes, plusieurs kiosques de dif-férents intervenants du milieu avaient été érigés sur place. Pour sa part, Lactech s’est impliquée dans la préparation d’un dîner servi à la ferme.

L’histoire de la Ferme Malic a débuté en 2010. Le couple s’était alors spécialisé dans les pensions de génisses à haut potentiel génétique. Depuis l’automne 2015, Marc et Caroline exploitent un troupeau composé d’une trentaine de vaches en lait.

Malgré les récents débuts en production laitière, les sujets Malic se démarquent. Pensons notam-ment à Malic Spectrum Stella (« Meilleure vache du Club Holstein Lévis-Bellechasse 2015 ») et à Ponde Freddi Emie (« Meilleure vache en IPV du Club Holstein Lévis-Bellechasse 2015 »). Les succès se rendent même jusqu’aux arènes d’exposition

avec Malic MR Aussie Maya, qui a obtenu le titre de « Mention honorable Tout-Québec génisse junior Rouge et Blanc. Réserve All-Canadian et Nominée All-American ».

Parmi les groupes de visiteurs reçus à la ferme, mentionnons celui du 30 avril dernier formé de participants provenant de l’Association des jeunes ruraux du Québec (AJRQ-Génie). Lactech a profité de l’occasion pour servir des collations laitières aux jeunes. Caroline et Marc démontrent avec brio qu’avec de la détermination, des efforts et du travail, on peut réaliser tous nos rêves…

Lactech est fière de participer à la réussite de la Ferme Malic.

MARIANNE LANDRY, agr.

Conseillère en production laitière Lactech S.E.C.

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84 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

ÇA BOUGE !

Les propriétaires, Jacques Chabot, France Roussin, Claudia Chabot, Méranie Chabot et Olivier Leclerc, ont permis aux gens de visiter leurs nouvelles ins-tallations et de voir l’impressionnant troupeau sous le préfixe Parkhurst.

Lors de cette journée, le troupeau avait une classification de 10 EX, 38 TB et 13 BP. De plus, ce dernier se trouve présentement au 7e rang en IPV (indice de production à vie) et au 7e rang en Pro$ (indice génétique), au Canada. Il va sans dire que la génétique est un élément très important pour les propriétaires de la ferme !

TOUT POUR SE DISTINGUERC’est en 1986 que l’aventure a commencé. Jacques Chabot et sa conjointe, France Roussin, achètent alors la Ferme Parkhurst qui, à l’époque, était for-mée d’un troupeau 100 % Ayrshire avec 11 kg de

quota et d’une porcherie de 700 porcs. Les proprié-taires font ensuite l’acquisition de leur première vache pur sang Holstein en 1993. Puis, en 1996, le groupe Gen-I-Beq est créé. La Ferme Parkhurst y adhère afin de développer une génétique de qualité supérieure. Au fil des ans, les producteurs rénovent, agrandissent les bâtiments, font l’achat de terres et se procurent du quota. L’année 2003 est marquée par une vache qui se distingue dans les expositions agricoles. Cette dernière obtient le titre de « Grande championne Ayrshire » à Expo Québec ainsi qu’une « Mention honorable » à la Royal Winter Fair de Toronto. C’est aussi cette même

année que la première vache Holstein portant le préfixe Parkhurst se classifie comme « Excel-lente ». L’année suivante, le groupe Gen-I-Beq fait sa première vente à la ferme. Celle-ci sera suivie de quatre autres ventes (2007, 2009, 2011 et 2013).

C’est avec une grande fierté que la Ferme Parkhurst, située à Saint-Patrice-de-Beaurivage, accueillait plus de 700 visiteurs le 5 février dernier lors des portes ouvertes du Congrès Holstein Québec.

PLUS DE 700 VISITEURS À LA FERME PARKHURST

ANDRÉA CHALIFOUR, agr.

Conseillère en production laitière

Lactech S.E.C.

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 85Une société de et

ÇA BOUGE !

EXPANSION ET RÉSULTATSDe 2011 à 2014, l’équipe construit une nouvelle laiterie, une fosse à lisier, un silo ensilage de maïs et une vacherie de 12 000 pi2 pouvant loger 56 vaches attachées et 45 génisses en stabulation libre avec raclettes. Avec cet agrandissement, l’entreprise a la possibilité d’augmenter son cheptel à 175 têtes. En janvier 2015, un vent de nouveauté souffle sur la Ferme Parkhusrt alors que Claudia, Méranie et Olivier ont intégré l'équipe de la ferme familiale.

La production actuelle du troupeau est de 11 556 kg par vache, avec un taux de gras à 3,9 % et un taux de protéines à 3,2 %. Avec ces résultats, le troupeau obtient des MCR de 246-257-247. L’alimentation des vaches en lait se fait avec de l’ensilage de maïs, des balles rondes d’ensilage d’herbe et de la moulée complète personnalisée. La ferme possède 75 kg de quota plus les marges et poursuit son expansion.

Enfin, soulignons que le groupe Gen-I-Beq, dont la Ferme Parkhurst fait partie, a remporté le titre de « Maître éleveur » en 2015.

Félicitation à toute l’équipe et bonne continuité !

À l’arrière gauche à droite : Nicolas Vallée, Claudia Chabot, Mégan Vallée, Olivier Leclerc, Christina Chabot, Magalie Leclerc, Méranie Chabot, Jacques Chabot et France Roussin. À l’avant gauche à droite : William Leclerc, Coralie Leclerc et Xavier Vallée.

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86 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

Le 3 novembre 2014, la Ferme Macy de Saint-Raphaël est dévastée par le feu, entraînant une perte totale du bâtiment. Seulement trois animaux ont survécu. Un gros deuil pour les propriétaires, Mathieu Tanguay et Cindy Bellerive ! Se relevant les manches, ils ont rapidement entrepris le projet de reconstruction pour poursuivre leur passion de l’agriculture.

UN PASSAGE OBLIGÉ

JONATHAN LÉVESQUE, T.P.

Conseiller en production laitière

Lactech S.E.C.

L’ancien bâtiment pouvait contenir 39 vaches en lactation et 25 génisses. Les animaux recevaient de la balle ronde et une moulée complète don-née à l’aide d’un distributeur. La moyenne de lait par vache était de 31 litres. La nouvelle étable en stabulation libre permet maintenant de traire 53 vaches et de loger 39 génisses. Les vaches sont sous gestion de sable alors que les génisses sont sur des matelas avec ajout de paille. L’intégration d’une ration totale mélangée (RTM) et l’ajout d’une culture de maïs sont de gros changements par rap-port à la dernière étable. De plus, la salle de traite, un « swing over » double 10, permet de réduire le temps de traite et améliore le confort des trayeurs.

La stalle d’alimentation permet de mieux répondre aux besoins des fortes productrices. L’objectif de production est de faire le plus de kilogrammes de gras par vache et ainsi accroître le profit net par tête.

Lors de la recherche de solutions d’amélioration pour le bâtiment, Mathieu et Cindy ont priorisé le confort des animaux, la hausse de la production, l’achat de quota et la baisse du coût d’alimentation.

Les propriétaires de la Ferme Macy sont un bon modèle de persévérance, et Lactech est fière de pouvoir les appuyer dans la poursuite de leurs projets agricoles.

ÇA BOUGE !

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Juillet 2016 AGRI-NOUVELLES 87Une société de et

RÉSULTATS

100 MEILLEURS TROUPEAUX HOLSTEIN SELON L’IPV

Rang IPV Nbr vaches Nom de la ferme Ville7 2494 63 Ferme Parkhust Saint-Patrice-de-Beaurivage

12 2449 52 Ferme Bofran Sainte-Marguerite-de-Beauce

28 2381 189 Ferme Richard Blanchette et Fils La Présentation

31 2370 44 Ferme Dulet inc. Saint-Pascal

31 2370 118 Ferme Gen-Com Holstein Ltée Notre-Dame-du-Bon-Conseil

34 2364 54 Ferme Tresy inc. Shipshaw

37 2360 71 Ferme Leothe inc. Jonquière

39 2359 58 Ferme B. Lehoux et Fils inc. Saint-Elzéar-de-Beauce

43 2354 73 Ferme Berthely inc. Honfleur-Bellechasse

66 2322 83 Ferme Adélard Poulin et Fils inc. Scott-Jonction

67 2321 74 Ferme Butoise Holstein S.E.N.C. Saint-François

78 2312 74 Ferme Franguimel inc. Saint-Odilon

87 2303 41 Ferme M.R. Larochelle inc. Saint-Narcisse-de-Lotbinière

88 2302 60 Ferme Vert d’Or inc. Sainte-Hélène

91 2300 53 Ferme Lignette inc. Saint-Isidore

50 MEILLEURS TROUPEAUX AYSHIRE SELON L’IPV

Rang IPV Nbr vaches Nom de la ferme Ville7 2273 97 Ferme Ruisseau Clair inc. Normandin

27 2218 84 Ferme Va-Ber inc. Saint-Joseph

100 MEILLEURES VACHES HOLSTEIN SELON L’IPV GÉNOMIQUE

Rang IPV Nom de la vache Nom de la ferme14 3155 Bofran Brewmaster Faby Ferme Bofran inc.

44 3091 Lehoux Doorman Rosane Ferme B. Lehoux et Fils inc.

46 3087 Maryclerc Snowman Crystal Ferme Maryclerc inc.

71 3059 Leothe Cashmoney Duchess Ferme Leothe inc.

(Données du Réseau Laitier Canadien – avril 2016)

100 MEILLEURES VACHES AYSHIRE SELON L’IPV GÉNOMIQUE

Rang IPV Nom de la vache Nom de la ferme4 3041 Duo Star Armada – ET Ferme Ruisseau Clair inc.

11 2969 Duo Star Athena – ET Ferme Ruisseau Clair inc.

17 2928 Duo Star Amora – ET Ferme Ruisseau Clair inc.

21 2918 Duo Star Amitie – ET Ferme Ruisseau Clair inc.

27 2861 Ruisseau Clair Idylle Ferme Ruisseau Clair inc.

46 2791 Duo Star Burdette Amara – ET Ferme Ruisseau Clair inc.

47 2790 Duo Star Amicale – ET Ferme Ruisseau Clair inc.

92 2703 Va-Ber Oblique Bekarose – ET Ferme Va-Ber inc.

(Données du Réseau laitier canadien – avril 2016)

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88 AGRI-NOUVELLES Juillet 2016 Une société de et

CALCULER SON COÛT D’ALIMENTATION Q : Salut Mon beau Ti-Mé ! J’ai une question pour toi : j’ai lu ton courrier de la dernière édition sur l’importance de calculer son coût d’alimentation, mais surtout la marge sur alimentation avec la L-16. Tu mentionnais qu’il faut revoir nos priorités et notre stratégie. Est-ce que tu peux nous parta-ger tes priorités que tu as adoptées ?

R : Bonjour, avec plaisir ! J’ai trois priorités qui ne changent jamais.

1. Faire les meilleurs fourrages possibles, à partir du champ jusqu’à la mangeoire, au coût le plus faible possible à la tonne de matière sèche.

2. Offrir le meilleur confort possible à toutes mes vaches : beaucoup de paille chaque jour !

3. Aucun compromis pour les vaches en prépara-tion et transition au vêlage. Ce sont les reines de mon étable…euh bien entendu après ma belle brume. Disons que mon beau sucre d’orge est la reine de la ruche, les vaches sont les ouvrières de la ruche, et moi je suis… le beau bourdon bien rond !

Un jour, ma ration de préparation était à 1,5 % de potassium, et tout allait très bien. Jusqu’au mo-ment où mes deux meilleure s ouvrières tombent au combat : fièvre de lait, évidemment.

J’avais fait à ma tête, et voilà que le bourdon s’était écrasé lamentablement. J’avais gardé une ration à 1,5 % de K en me disant qu’avec des anions, ça passerait. J’ai fait alors équipe avec mon conseiller Lactech, qui est bien plus un partenaire d’affaires pour mon entreprise, surtout qu’il est compétent, disponible et avant-gardiste. C’est pour ça que mon conseiller n’a pas hésité à me dire la solution sans compromis (il me l’avait déjà dit à plusieurs re-prises d’ailleurs !) : faire une ration tarie en bas de 1,2 %. Ce que nous avons fait, et depuis, ZÉRO fièvre de lait, et surtout ZÉRO COMPROMIS pour les taries et fraîches !

Aujourd’hui, dans nos stratégies, nous n’avons plus les moyens de faire des compromis. J’attends donc de mon conseiller qu’il me donne toujours la meilleure recommandation, et c’est à moi de faire en sorte que notre relation d’affaires soit saine, de confiance et respectueuse afin qu’il n’hésite jamais à me le dire si il voit un gros bourdon bien rond s’écraser en flammes !

Un bourdon qui butine… une seule fleur ! Bon été !

Ti-Mé

LE COURRIER À TI-MÉ

SOLUTION DE L’ÉNIGME :7 en haut et 5 en bas

SOLUTION DU MOT CACHÉ : EXTRAORDINAIRE

SOLUTION DU SUDOKU :

SOLUTIONS DES JEUX

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ANTIOXYDANTStimulation du système immunitaireAntimicrobienLiant (adsorbant de mycotoxines)

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30-31 AOÛT1er SEPTEMBRE 2016

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