Emmène mois 148

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mm è ne m oi s E 148 JANVIER FEVRIER MARS 2014 Trimestriel du Service de la Culture de la Province de Namur NAMUR 1 P.701289 TRIMESTRIEL R. D .

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Trimestriel du Service de la Culture de la Province de Namur

Transcript of Emmène mois 148

mmènemoisE 148 JANVIERFEVRIERMARS

2014

Trimestriel du Service de la Culture de la Province de Namur

NAMUR 1P.701289

TRIMESTRIEL

R.D.

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Couverture : © Francis Vernhet

Chers lecteurs fidèles de l’Emmène-mois, Nous continuons bien sûr notre version papier de votre trimestriel culturel mais plusieurs d’entre vous nous demandent de ne plus le recevoir par la poste car ils préfèrent le télécharger sur notre site Internet. Si c’est votre cas, merci de nous en avertir par mail ([email protected]) ou par téléphone au 081 77 58 33 ou 081 77 67 73.Adresse pour le téléchargement : www.province.namur.be – onglet culture / facebook : Maison de la Culture de la Province de Namur.

Emmène-mois est une édition trimestrielledu Service de la Culture de la Province de Namur

Ont participé à la réalisation de ce numéro :C. Bachy, A. Bedoret, B. Bonnier, J. Boreux, V. Carpiaux, A. Delille, F. Dury, J.M. François, S. Gravé, B. Hesbois, P. Horevoets, J. Labye, B. Laloux, P. Luyten, M. Mathy, P. Mobers, D. Noël, C. Palange, A. Pasleau, C. Petit, D. Regnier, N. Schueremans, B. Solbreux, M.N. Vandermensbrugghe, V. Verstraelen, C. Wouters.

Éditeur responsableBernadette Bonnier, Directrice

Mise en page & ImpressionImprimerie provinciale de Namur

Adresse de la rédactionAvenue Reine Astrid, 22 A 5000 NAMURT. 081 77 67 74F. 081 77 69 43Courriel : [email protected]

Adresse Maison de la CultureAvenue Golenvaux, 145000 NAMURT. 081 77 67 73F. 081 77 69 59Courriel : [email protected]/sections/culturewww.facebook.com/mcnamuradresse twitter : @mcnamur

Pour toute personne souhaitant recevoir l’Emmène-moisou pour toute modification d’adresse :T. 081 77 67 73 - T. 081 77 58 33Courriel : [email protected] : Véronique Lievens

Les textes figurant dans ce document n’engagent que la responsabilité de leur(s) auteur(s). En aucun cas, l’Imprimerie provinciale ne peut être tenue pour responsable des fautes ou erreurs pouvant y subsister.

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SERVICE DE LA CULTUREDE LA PROVINCEDE NAMUR

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ACTUALITÉS 5

CINÉMA 17

EXPOSITIONS 23

FORMATIONS 33

LECTURE 39

MUSIQUE 57

THÉÀTRE 67

ÉCHOS & SUIVIS 71

PROGRAMMATION 79

2014, l’année de tous les enjeux…

En novembre dernier, le Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles adoptait un nouveau décret portant sur les missions et les conditions de financement des centres culturels locaux et régionaux qui, pour l’occasion, s’effacent au profit de structures dont on ne connaît pas encore réellement les contours.

Ce vote est un réel bouleversement pour le paysage culturel francophone et, partant, pour l’ensemble du tissu socioculturel en province de Namur. Elaboration de diagnostics territo-riaux, recadrage des missions de base, recherche de cohésion sociale, encouragement à la coopération transterritoriale… voilà les enjeux auxquels les opérateurs culturels devront répondre pour assurer la pérennité de leurs activités.

La Province de Namur, alliée historique des centres culturels, mettra tout en œuvre pour aider ses partenaires à négocier ce nouveau virage : mise à disposition d’outils, formations des animateurs et responsables de centres, conseils et accompagnement techniques, par-tenariats culturels, coordination supra-communale : l’Institution provinciale est bien résolue à jouer son rôle et à prendre ses responsabilités.

2014, année de tous les enjeux pour notre Maison de la Culture aussi. Les projets de ré-novation avancent, avec cette interrogation constante : comment asseoir la Maison de la Culture en tant qu’opérateur culturel incontournable sur la scène namuroise ? Comment surtout permettre à tous les habitants de la province de Namur, et pas seulement ceux de la Capitale wallonne, de s’approprier le lieu, de s’y sentir heureux, d’y devenir davantage citoyen, acteur de la culture et non pas seulement consommateur passif ? Telles sont les défis auxquels la rénovation de la Maison de la Culture devra répondre.

Et elle y répond déjà, avec le Musée Rops, la Bibliothèque et toute l’action menée par le Service de la Culture en décentralisation ! En témoigne une fois encore la programmation qui vous est proposée pour ce premier trimestre de l’année. Une programmation éclectique, faisant la part belle à tous les genres, tous les styles, de la photo à la musique baroque, de la mise en avant des jeunes artistes namurois contemporains à l’art fin-de-siècle, de la poursuite des commémorations de la Grande Guerre à la présentation du nouvel album d’un groupe pop-rock de retour d’une grande tournée internationale.

Tous les styles, pour tous les goûts, tous les âges, toutes les origines sociales ou culturelles. Parce que la culture n’est pas affaire de castes, parce qu’elle meurt du repli sur soi et de l’isolement, parce qu’elle renaît du partage et du mélange.

Geneviève LazaronDéputée provinciale

4© Xavier Istasse

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ACTUALITÉSRencontre avec Maxime MichalukFonds Thirionet 2013Festival du film de la ruralité 2014Le Festival du cinéma belge, Clap 26e !Bicentenaire de la naissance d'Adolphe SaxL'Atelier sorcierwww.ropslettres.beRencontre avec Claire SpineuxLa Ruelle aux BaladinsNicolas et le MirlitonCollège de Belgique

© AIAS - Roland Jelli

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Depuis l’âge de treize ans, Maxime Michaluk fait partie des jeunes talents de l’IMEP, cette section réservée à des jeunes musiciens très doués qui peuvent suivre, à leur rythme, des cours du niveau supérieur. Aujourd’hui, c’est à Salzbourg qu’il poursuit son perfectionnement. Nous l’avons rencontré, juste avant son départ. Maxime, vous habitez à Émines, vous avez dix-neuf ans et vous présentez déjà un parcours assez exceptionnel. À quand remonte votre passion pour le violon ? À l’âge de cinq ans. Mon grand-père avait un violon qui pendait dans sa chambre. Parfois, il en jouait, il me faisait jouer aussi. Je crois que ça a été le déclic.Vos parents sont musiciens ? Ma mère joue de la bandura, un instrument typique de l’Est. J’ai des origines ukrainiennes de la quatrième génération. On essaye de conserver la langue, la culture.Parlez-nous des temps forts de votre parcours.D’abord, j’ai commencé avec Cécile Delvingt, au Conservatoire de Namur. Elle a été vraiment le professeur idéal pour débuter le violon. Ensuite, j’ai rencontré mon deuxième professeur, Igor Tkatcouk, tout à fait par hasard, grâce à nos origines ukrainiennes communes. J’ai vraiment fait un bond énorme. Il y a eu aussi un premier grand moment quand j’ai gagné un concours à l’âge de neuf ans. C’est Cécile Delvingt qui m’y avait inscrit. J’étais le tout petit dans la catégorie et je ne m’attendais pas à avoir un Premier Prix. C’est un temps fort et émotionnel qui m’a donné l’envie de continuer.Maintenant vous avez obtenu une bourse du Fonds Thirionet pour un perfectionnement au Mozarteem de Salzbourg en Autriche, chez le maître de renommée internationale Igor Ozim.Je ne pars pas pour l’institution. Je pars vraiment pour le professeur que j’ai rencontré en février 2013 lors d’une masterclass de Haus Morteau. Je lui ai demandé s’il était d’accord de me prendre là où il enseignait. Il m’a conseillé de passer l’examen d’entrée, ce que j’ai fait tout en sachant que ce serait assez difficile. Le fait d’avoir été repris m’a vraiment encouragé, je me suis lancé un peu vers l’inconnu. Me voilà donc parti pour quatre ans de bachelor et si ça fonctionne bien, deux années de master.Mais vous reviendrez à Namur ?Oui. Je serai en Belgique trois ou quatre jours par mois et je compte bien continuer à y donner des concerts, notamment avec mon ami Sébastien Dendal. Nous jouons en duo depuis quatre ans. Avez-vous un répertoire de prédilection ?Je suis fort orienté XXe siècle. Ce sont plutôt des compositeurs qui m’influencent, comme Dimitri Chostakovitch, Schoenberg, Béla Bartok. J’adore Chostakovitch. Je le trouve particulièrement impressionnant, dans le sens où en l’écoutant, l’on ressent toute cette âme de l’Est. Parfois, ça me fait même pleurer. Quand j’étais petit, je n’avais pas assez de maturité pour comprendre cette musique. Je me tournais plutôt vers les compositeurs traditionnels comme Mozart, Bach qui sont des grands génies de la musique et qui inspirent encore les musiciens aujourd’hui.À côté de ce parcours musical très rempli, avez-vous d’autres passions, d’autres centres d’intérêt ?Vraiment, depuis que je suis tout petit, la musique occupe une très grande place. Cela a impressionné tous mes professeurs à l’école. C’est vrai que j’ai aussi des passions en parallèle : l’aviation, la programmation informatique… mais mon centre d’intérêt principal reste la musique.Comment voyez-vous votre avenir de violoniste ?Tout va se jouer à Salzbourg. Avec Igor Ozim, on va travailler la technique et se lancer éventuellement dans des concours. Si cela fonctionne bien, des portes pourraient s’ouvrir et me permettre peut-être de débuter des concerts en tant que soliste.

Informations : Fonds Thirionet (cf. p. 84)

Actualités

RENCONTRE AVEC MAXIME MICHALUK, LAURÉAT 2013 DU FONDS THIRIONET

7Actualités

FONDS THIRIONET 2014

DES BOURSES POUR LES JEUNES ARTISTESAPPEL AUX CANDIDATS

En 2013, Clémentine Colpin, Flora Hubot, Gilles Kremer et Maxime Michaluk ont reçu une aide de la Province pour réaliser leurs projets de perfectionnement respectifs en matière de mise en scène, d’arts plastiques, d’improvisation musicale et de violon.

Depuis 1994, des bourses provenant des intérêts produits par le « Fonds Monsieur et Mademoiselle Thirionet » sont en effet octroyées à des jeunes artistes qui se consacrent avec talent à la pratique des arts (musique, danse, arts de la scène, cinéma, arts plastiques, stylisme etc.) et dont le perfectionnement se trouve entravé par un manque de moyens financiers. Un appel est lancé pour la sélection 2014.

Le travail des candidats, après avoir terminé leur formation, devra témoigner d’un niveau de qualité ou d’un degré de développement qui justifie l’utilité d’un perfectionnement.Le Fonds privilégie surtout les stages chez des maîtres particuliers, dans des ateliers spécialisés, des écoles spécifiques, etc.À noter que le Fonds n’intervient pas, a priori, pour l’achat de matériel, le financement de productions ou d’études dans les réseaux d’enseignement traditionnels. De plus, les montants des bourses d’encouragement ne couvrent pas la totalité des frais.

Les candidats à la sélection 2014 doivent, d’une part, être âgés de dix-huit ans au moins et de trente-cinq ans au plus au 31 décembre 2014. D’autre part, ils doivent être nés dans la province de Namur, soit y être domiciliés ou y résider, soit y avoir habité durant deux années.Le règlement complet d’octroi des bourses peut être demandé au Service de la Culture de la Province de Namur, Avenue Reine Astrid, 22 A, à Namur (T. 081 77 67 74 - 77 53 07 - [email protected]) où des renseignements complémentaires peuvent être obtenus.

Les dossiers de candidature doivent être introduits au plus tard le 30 avril 2014.

8Actualités

8Actualités

FESTIVAL DU FILM DE LA RURALITÉ 2014 À TRAVERS CHAMPS

La 4e édition du festival du film sur la ruralité se tiendra du 11 au 23 mars 2014, en trois lieux et dans deux provinces : Rochefort, Marche-en-Famenne et Dinant. Sous le titre Terres à lier, terres d’alliés, il interpellera sur certaines urgences que vivent de manière particulièrement aigüe les sociétés et les régions rurales : urgence du lien social, urgence foncière, urgence alimentaire, urgence de la transmission.

Tous les deux ans, depuis 2008, à l'initiative du Centre culturel des Roches de Rochefort, ce festival tout public (y compris scolaire), propose des regards de cinéastes lucides et engagés sur ce qu’il advient de la terre, de ses habitants, ici et ailleurs… La ruralité est ainsi mise en perspective dans ses problématiques les plus actuelles, en particulier dans les rapports dialectiques entre environnement, développement et société, bien au-delà des clichés les plus obsolètes. La forme du festival facilite, quant à elle, le dialogue, le débat, l’échange et la construction de nouvelles visions, entre et par des citoyens, qu'ils soient agriculteurs ou non, acteurs dans la filière agricole, « simples » habitants des zones rurales ou urbaines, mais tous appelés à être encore plus « acteurs » de leur région.

Parrainé par le cinéaste Jean-Jacques Andrien, le festival est à la fois un lieu de cinéma puisqu’il s’inscrit dans l’axe de l’information, tout en étant attentif à la qualité cinématographique et à la portée universelle des propos.

Depuis plusieurs éditions, de nombreuses associations et groupements de citoyens, de même que des acteurs culturels et pédagogiques se retrouvent dans la conception elle-même du programme du festival et dans son organisation, gage d’une adhésion très large de publics différents et d’une cohérence dans le sens donné au projet. Il s’inscrit à cet effet sous le label Terre Ferme qui relie tous ces partenaires sous la bannière d’une nouvelle vision de l’espace public rural. Ce festival bénéficie du soutien de la Province de Namur, de l'Office provincial agricole, de l'Ecole provinciale d'agronomie et des sciences de Ciney, du GAL RoMaNa, du Secteur cinéma de la Province, mais aussi d'autres partenaires publics et privés, institutionnels et médiatiques.

Les dates clés:- Mardi 11 mars au Cinépointcom / Marche-en-Famenne : More than Honey / Des abeilles et des hommes de Markus Imhoof- Mardi 18 mars au Centre culturel de Dinant : Pierre Rabhi, au nom de la terre de Marie-Dominique Dhelsing- Du jeudi 20 au dimanche 23 mars, au Centre culturel des Roches de Rochefort : programme en construction

Informations : www.festival-atraverschamps.be - www.terre-ferme.be – T. 084 22 13 76

I Du 11 au 13 mars I Rochefort, Marche-en-Famenne et Dinant

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LE FESTIVAL DU CINÉMA BELGE, CLAP 26e !

Du 10 au 16 mars 2014, le Festival du cinéma belge fera pour la vingt-sixième fois la fête au cinéma du plat pays.Le Festival de Moustier est hébergé depuis quelques années dans la salle de l’Amicale Solvay à Jemeppe-sur-Sambre, dans l’attente de la reconstruction du Centre culturel Gabrielle Bernard détruit par un incendie en décembre 2009. C’est le rendez-vous incontournable pour les cinéphiles et professionnels du 7e art belge. Plus besoin de « monter à la capitale », qu’elle soit régionale ou fédérale, pour découvrir ces pépites du cinéma. Cerise sur le gâteau, les projections se déroulent souvent en présence de l’équipe du film.Voilà l’occasion de faire d’une pierre deux coups : découvrir le film et rencontrer ceux qui lui ont donné vie. De belles soirées en perspective !Ces dernières années, citons, par exemple, la présence du réalisateur Bouli Lanners avec son film Les Géants, celle de la comédienne Astrid Whettnall dans Au nom du fils ou encore la présence du réalisateur namurois Xavier Diskeuve que le Festival soutient depuis ses débuts. Pour cette vingt-sixième édition, les organisateurs promettent de ne pas décevoir leur public. Quelques noms circulent déjà : Stefan Liberski devrait venir présenter Baby Balloon et il se murmure que la comédienne principale, Ambre Grouwels – également chanteuse dans la vie comme dans le film – pourrait animer l’après-film ainsi que Vincent Lannoo et son dernier bébé, Les Âmes de Papier (avec Jonathan Zaccaï et Stéphane Guillon) ou encore Yolande Moreau avec Henri son deuxième long métrage et Marion Hänsel avec La Tendresse dans lequel Olivier Gourmet tient le rôle principal. À noter encore, pour la Soirée d’ouverture, un film inédit, Je te survivrai de Sylvestre Sbille avec Jonathan Zaccaï, Ben Riga, Laurent Capellutto, Tania Garbarski, David Murgia, une distribution 100% belge !À côté de ces longs métrages, le Festival laissera, comme à l’accoutumée, une large place aux courts métrages et à ceux qui les réalisent. Chaque soir, un ou deux courts métrages seront présentés et comme pour les longs métrages, un échange entre les invités et le public sera organisé. À Moustier, il n’y a qu’une sorte d’invités : les talents du cinéma belge. Peu importe que le film dure cinq minutes ou deux heures…

Informations sur la programmation :page Facebook du Festival www.cinemabelge.be

I Du 10 au 16 mars I Jemeppe-sur-Sambre I Salle de l’Amicale Solvay

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2014, BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE D'ADOLPHE SAX

Voici deux siècles, Adolphe Sax naissait à Dinant. 2014 sera l'occasion de célébrer l'anniversaire du plus célèbre des Dinantais.L'Association Internationale Adolphe Sax (l'AIAS) mettra, avec le soutien de la Province de Namur, les petits plats dans les grands pour fêter dignement le génial inventeur du saxophone. L'année s'écoulera au gré des inventions de Sax (le saxophone, le saxhorn), de sa réforme des fanfares et orchestres militaires, ainsi que de ses inspirations créatrices. Ce sera une occasion unique de mettre en lumière les apports de l'inventeur au monde musical et de réaffirmer toute la belgitude du personnage, en y associant différents mode d'expression artistique : la musique bien sûr, mais aussi la caricature, la bande-dessinée, les arts de la scène, l'installation urbaine, l'architecture, la vidéo, la culture Web, le folklore...

Quelques moments forts de l'année : À partir du 7 février :Les Vitrines de Monsieur Sax : caricaturistes, dessinateurs de presse, dessinateurs de bande dessinée revisitent le personnage de Sax et font écho aux caricatures de l'époque de l'inventeur. L'exposition urbaine est à apprécier au fil des vitrines des commerces dinantais. Ici naquit Monsieur Sax : dans une clepsydre en verre, s'égrèneront les secondes qui nous séparent du 6 novembre, date de l'anniversaire d'Adolphe Sax.Construction du kiosque Le Tour de Monsieur Sax : lieu de rencontre et d'événements, cet espace à « lire », à l'architecture moderne, prendra place à l'entrée du bois du casino. Une initiative soutenue par la Ville, l'AIAS, la Fédération du Tourisme de la Province de Namur et la Province de Namur. - 8 février : Mystère Sax.- 2 mars : Senzoku Gakuen College Fanfare Orkest. Solistes : Simon Diricq (saxophone), Glenn Van Looy (euphonium)- 22 et 23 avril : Le Banquet de la Sainte-Cécile- 6 mai : Récital pour Objets Abandonnés et Clavier Tempéré- Tous les dimanches de l'été : Les Dimanches de Monsieur SaxMais aussi : - Du 25 octobre au 8 novembre : le 6e Concours International Adolphe Sax

Informations : Association Internationale Adolphe Sax, Rue Grande, 37 - 5500 DinantT. 082 21 39 39 - [email protected] – www.sax.dinant.be

Les Dimanches de Monsieur Sax © AIAS

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UN CENTRE D’EXPRESSION ET DE CRÉATIVITÉ À LONZÉE, ENTITÉ DE GEMBLOUX : L’ATELIER SORCIER

Spécialisée dans les arts plastiques et visuels, l’association propose, depuis trente ans, un programme d’ateliers hebdomadaires pour les enfants, les adolescents et les adultes. Ces ateliers sont menés par une équipe de plasticiens qui transmettent leurs techniques et méthodes créatives. Le public se voit offrir l’accès à un outillage professionnel pour s’initier à différentes techniques : dessin, peinture, sculpture, modelage, linogravure, graphisme, images imprimées. Les initiations débutent de façon individuelle et se clôturent par des créations collectives.L’atelier développe certaines activités qui en font sa particularité : la création de livres artisanaux, la réalisation de modules de jeux en polyester et « Art et Science ».Inscrit dans de nombreux partenariats, l’atelier participe à la mise en place de projets ponctuels correspondant aux demandes des groupements concernés.L’Atelier Sorcier accueille également des groupes d’adultes socialement fragilisés et leur permet à eux aussi de découvrir des techniques d’expression en leur donnant l’occasion de mettre en place des opérations utiles ou publiques (boutique de seconde main, fresques publiques, etc.)L’atelier initie enfin des expositions itinérantes à vocation artistique et pédagogique qui mettent l’accent sur l’importance de la créativité et de l’art dans notre société.Quelques projets phares :« SE JOUER DU LIVRE », tout d’abord. La démarche consiste, par la réalisation concrète d’un ouvrage, à désacraliser l’objet – livre. L’occasion pour l’enfant ou l’adulte de prendre plaisir à la recherche documentaire, de faire preuve de créativité et, au final, d’intégrer son propre livre dans la bibliothèque où il côtoiera les plus grands auteurs. À ce jour plus de cent livres ont été réalisés sur des thèmes variés : l’identité, la non-violence, les couleurs, les quatre coins du monde, etc.Un mot aussi sur « Art et Science » ou comment, par le biais de l’art, permettre un accès ludique et expérimental, aux connaissances scientifiques…Le projet a, notamment, permis la conception de quelques expositions telles que « Chic on peint » ou « Le Magnétisme Terrestre », où l’art contemporain enseigne sur l’alimentation, le fonctionnement de la planète…

L’Atelier Sorcier est un des quinze Centres d’Expression et de Créativité de la Province de Namur. À visiter sans modération !

Informations : L’Atelier sorcier, Rue de l’Église, 42 - 5030 Lonzée - T. 081 61 38 86 - [email protected]

12Actualités

Depuis plusieurs années, le Musée Félicien Rops s’attèle à l’édition intégrale et critique de la correspondance du peintre-graveur Félicien Rops (1833-1898). Dès le printemps 2014, le site internet www.ropslettres.be présentera un premier pan de ce travail avec la publication de près de 500 missives de l’artiste.Aujourd’hui évaluée à quelque 4000 pièces, la correspondance de Rops témoigne d’une qualité d’écriture tout à fait exceptionnelle. Dès le XIXe siècle, ces lettres jouissent d'une grande réputation auprès des artistes et écrivains de son temps et nombreux sont ceux qui souhaitent leur diffusion. En marge de sa grande qualité littéraire, le corpus des lettres de Rops se caractérise également par la verve de son auteur et l’humour quasi irrésistible qu’il y déploie.Ropslettres.be hébergera dès le printemps 2014 les autographes de l’artiste issus de la collection du Musée Rops, soit près de 500 lettres de l’épistolier. Parmi celles-ci on peut citer les échanges de l’artiste avec l’éditeur symboliste belge Edmond Deman (1857-1918), mais également ceux avec Eugène Rodrigues (1853-1928), avocat à la cour d’appel de Paris, grand collectionneur d’art et bibliophile averti. Plus connu sous le pseudonyme d’Erastène Ramiro, il rédigea un catalogue raisonné de l’œuvre gravé de Rops1. D’autres corpus viendront ensuite enrichir la publication. Dans un premier temps, la volonté du musée est effectivement d’offrir l’ensemble des transcriptions des missives de l’artiste avec en parallèle leurs fac-similés numériques. Ceux-ci s’avèrent notamment indispensables dans le cadre des lettres illustrées. Indépendamment de leur haute valeur esthétique, il faut souligner que le sens généré par la copré-sence du texte et de l’image est bien évidemment intraduisible uniquement par le biais de transcriptions textuelles. Le site comportera également des notices biographiques des personnes citées par Rops et des reproductions de ses œuvres, ainsi que de celles de ses contemporains évoquées au fil des missives.Dans un second temps, c’est l’annotation critique des lettres qui, par vagues successives, paraîtra sur Internet. Pour découvrir les talents d’épistolier de Félicien Rops, l’infinie richesse documentaire et graphique de sa correspondance, rendez-vous est donné dès le printemps 2014 sur le site www.ropslettres.beEt pour les jeunes :Du 7 au 11 avril : « Art postal autour des lettres de Félicien Rops »Stage pour les 9-13 ans. Plonge-toi dans la vie de cet artiste au travers de sa corres-pondance. Au programme : atelier d’écriture et art postal (création de cachet, timbre, cartes postales)

ÉDITION EN LIGNE DE LA CORRESPONDANCE DE FÉLICIEN ROPS – WWW.ROPSLETTRES.BE

1 - RAMIRO Érastène [RODRIGUES Eugène], Catalogue descriptif et analytique de l’œuvre gravé de Félicien Rops, Paris, Conquet, 1887 et RAMIRO Érastène [RODRIGUES Eugène], Supplément au Catalogue descriptif de l’œuvre gravé de Félicien Rops, Paris, Floury,1895.

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Tour à tour poignante, délirante, amoureuse, Claire Spineux nous propose un univers intensément personnel qu’elle livre avec classe, entre dévergondage et souffle retenu. Elle partage la scène avec Nicolas Paternotte au piano, Michel Lambert à l’accordéon, Sébastien Dendal au violoncelle et Simon Leleux aux percussions. Entretien.Quand avez-vous commencé la musique ?J’ai commencé très tôt le piano, à l’Académie. A l’adolescence, j’ai ressenti la nécessité de marquer une pause. Quelques années plus tard, je suis revenue au classique et me suis alors décidée à poursuivre une licence en piano à l’IMEP. J’éprouvais le besoin d’aller jusqu’au bout de ma démarche.Et la langue française, quand vous a-t-elle « accrochée » ?J’écris des poèmes depuis toute petite. J’aimais rédiger des acrostiches et jouer avec les mots. J’ai toujours été attirée par leur sonorité, l’intensité et la pertinence du message qu’on peut véhiculer à travers eux.Vous combinez aujourd’hui vos deux passions. Comment êtes-vous venue à la composition ?Jeune, c’était un exutoire mais je n’avais pas l’impression que je devais porter cela en dehors de chez moi. Puis j’ai vécu un accouchement à la maison qui fut pour moi un réel bouleversement humain, presque spirituel. Un moment magique… Peu après, j’ai souhaité offrir un cadeau à la sage-femme et ai écrit une chanson, de manière très spontanée. C’est ainsi que l’aventure a commencé pour moi. Une ouverture à la vie qui a entrainé une ouverture de ma créativité… Cette chanson a d’ailleurs reçu un écho assez inattendu, notamment sur le web. Là, je me suis dit que si la musique pouvait parfois être anecdotique, elle pouvait aussi être un outil très efficace et très puissant de partage de ses émotions avec autrui.Votre création est assez variée. Quels sont vos sujets d’inspiration, vos influences ?Ce qui me passionne, c’est la transformation du vécu ou d’une situation de la vie de tous les jours en quelque chose qui amène à la réflexion. On m’a souvent associée à Linda Lemay, que j’aime, mais je ne pense pas être influencée par ce qu’elle fait. Mes influences sont beaucoup plus vastes. J’aime beaucoup Daniel Hélin par exemple. J’apprécie les gens ou les artistes qui ont une démarche en totale authenticité avec ce qu’ils vivent. Ils dégagent une énergie à laquelle je suis très sensible. Il y a aussi Pierre Rabhi – agriculteur, biologiste, penseur français d’origine algérienne - qui a décidé de vivre en harmonie avec son environnement et qui prône un retour à la terre, à des valeurs simples, à une certaine philosophie de la vie. Cela m’interpelle dans mon travail en tant qu’artiste, en tant qu’être humain, en tant que maman aussi.Vous avez des projets artistiques en cours ?Je prépare actuellement un CD dont la sortie est prévue pour janvier 2014 et qui s’intitulera Il est né à la maison. Ce disque sera en lien avec ce que nous venons d’évoquer. Il sera réalisé avec mes compagnons musiciens issus de l’IMEP, ma deuxième maison…

Informations : (cf. p. 66)

Actualités

RENCONTRE AVEC CLAIRE SPINEUX I Le samedi 29 mars, 20h00 I Namur I Maison de la Culture

14Actualités

OUVRAGE EN WALLON AVEC TRADUCTION FRANÇAISE À DESTINATION DU JEUNE PUBLICJoëlle Spierkel « éveilleuse de sons » au Secteur Formation du Service de la Culture, s’intéresse aux langues endogènes depuis quelques années. Inscrite à l’école de wallon « Lucien Somme », elle se passionne très vite pour l’écriture.En 2011 et 2012, par le biais du concours « Un auteur-Une voix », ses textes, en wallon de Namur, conduisent d’abord le conteur Pierre Lazard puis la comédienne Sonia Goossens, à décrocher chacun le premier prix d'interprétation. Joëlle Spierkel est alors invitée à rallier le célèbre cercle littéraire des Rèlîs namurois. En juillet 2013, elle met sur pied, avec la romancière et professeure de littérature, Chantal Denis, un stage d’écriture en wallon qui remporte un franc succès.Forte de cette reconnaissance, elle présente, en wallon, dans le cadre des Journées du Patrimoine, la vie et l’œuvre de Nicolas Bosret sous forme d'une conférence interactive. Puis, dans le cadre de la « Fureur de Lire », elle remanie le texte et vise le jeune public pour lui offrir une animation de la vie de Nicolas Bosret et de son instrument de prédilection : le mirliton. Après ces différentes interventions, le parcours de l’illustre folkloriste continue à la tarauder. Elle enquête et complète ses informations pour finalement aboutir à la rédaction d’un ouvrage en wallon et en français qui raconte comment Nicolas Bosret en est arrivé à créer, dans le courant du XIXe siècle, une formation instrumentale la plus fantaisiste et singulière de Wallonie : l’orchestre des Quarante Molons et le sacro-saint hymne des Namurois, Li Bia Bouquet.Si bien des ouvrages et expositions sont consacrés à un de ses

émérites successeurs, Ernest Montellier, peu d’écrits évoquent le personnage qui a donné naissance à la Société Moncrabeau.En mettant à la portée du public, et plus particulièrement du jeune public, une telle publication, la Province de Namur s'investit dans la défense et la promotion de son patrimoine que constitue la langue wallonne et rend hommage à Nicolas Bosret, un homme hors du commun. Dans cette optique, la brochure, disponible dès le 3 mars, sera offerte aux associations, cercles littéraires dialectaux, écoles, bibliothèques, centres culturels, maisons de jeunes, tables de conversation ainsi qu' à toute personne intéressée, pour autant qu'une demande nous soit adressée.Les dessins et la mise en page sont de Ilheim Abdel Jelil, illustratrice namuroisePartenaires à la réalisation de cet ouvrage :Service des langues endogènes de la Fédération Wallonie – BruxellesCentre de Recherche en Éducation et Environnement. C.r.e.e. asbl

Informations : Formation (cf. p. 84)

BOSRÈT DI S’ NOM D’ FAMILENICOLAS ET LE MIRLITON

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« Petit par sa taille, grand par sa volonté de création et d’innovation », le Théâtre La Ruelle Aux Baladins a de belles dimensions humaines. Situé à Namur, il affiche une jauge modeste, des murs et une scène enlaçant agréablement le public, un esprit convivial et une programmation de qualité. Ce petit lieu au charme chaleureux fait les beaux jours et les grands soirs du public depuis dix-huit ans. Son fondateur, Alain Rochette, est comédien et metteur en scène professionnel. Passionné et tenace, il gère ce lieu aux moyens désuets : « Nous ne recevons aucune subvention en dehors d’une petite aide financière de la Ville. Nous travaillons aux entrées, c’est la seule façon de s’en sortir financièrement. » Alain Rochette, aidé par un bénévole ou l’autre, s’investit donc dans les différents aspects de la diffusion. La programmation de La Ruelle Aux Baladins a évolué au fil du temps selon les intérêts du public. « Actuellement, nous nous centrons sur le théâtre. Nous programmons un spectacle de poésie tous les cinq ou six ans. Quant aux one man show des humoristes, ils n’attirent plus les spectateurs pour le moment.» La saison 2013-2014 compte douze spectacles aux genres divers : farce surréaliste, comédie douce-amère ou de café-théâtre, monologue tragi-comique… Portant la parole d’auteurs classiques ou contemporains, elle intègre des spectacles amateurs et professionnels : « Je ne fais pas de différence entre les deux, précise Alain Rochette. Si le spectacle est bon, il est programmé. La saison dernière, tous les spectacles étaient complets. Peu à peu, nous avons fidélisé le public malgré la difficulté de le faire venir.» Les représentations se donnent l’après-midi et en soirée, un atout pour attirer un public diversifié.A côté de la diffusion, l’asbl accueille en résidence le Théâtre de l’Aube. Elle propose aussi un atelier théâtre (collectif) et un atelier poésie (individuel) aux adolescents et aux adultes. Les cours sont assurés par Alain Rochette qui leur donne des prolongements. Ainsi, si possible, il invite dans des spectacles des jeunes arrivés à une certaine maturité artistique. La Ruelle Aux Baladins démontre elle aussi la place essentielle des petits lieux dans le paysage culturel.

Informations : La Ruelle Aux Baladins - Alain Rochette - Rue Général Michel 31 - 5000 Namur - T. 071 43 00 32 ou 0495 22 77 45 - [email protected] - www.laruellauxbaladins.be

Actualités

PETIT LIEU CULTUREL : LA RUELLE AUX BALADINS

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ACADÉMIE DE BELGIQUE - COLLÈGE BELGIQUESéance d’ouverture16.01 – 17h15-19h15Entre déconstruction et reconstruction :archéologie philosophique et histoire des idées.*Alain de Libera, professeur au Collège de France* Inscription souhaitée par courriel : [email protected]

Sciences et technologies12.03 – 17h-19h Comment les roches sédimentaires font revivre les paysages du passé.Conférencier et responsable académique : Frédéric Boulvain 19.03 – 17h-19h Alfred Russel Wallace (1823-1913) : père de l’évolutionnisme, explorateur, naturaliste, socialiste, anticapitaliste, féministe mais aussi spiritualiste et même adepte du spiritisme. Conférencier et responsable académique : Jacques Reisse01.04 – 17h-19h Risques civils, risques militaires... Même combat ? Sébastien Brunet et André DumoulinResponsable académique : Pierre Wolper Prise de risque militaire et « zéro-mort » 29.04 – 17h-19h Risques, technologie et démocratie.

Société, lettres et arts11.03 – 17h-19h Lire la Bible et Coran. Conférencier et responsable académique : Baudouin Decharneux 18.03 – 17h-19h De l’Ancien Testament au Nouveau Testament.De l’Ancien Testament aux apocryphes chrétiens et au Coran.25.03 – 17h-19h L’externalisation informatique : état de la recherche et pratiques courantes. Georges Ataya Responsable académique : Bruno Colmant 02.04 – 17h-19h « Tout, tout de suite » : le temps de l’homme de notre temps. Christophe Perrin et Délia PopaResponsable académique : Baudouin Decharneux 22.04 – 17h-19h Goûts et dégoûts : histoire, art et nourriture.Michel Delville et Viktoria von Hoffmann Responsable académique : Jean-Pierre Devroey 23.04 – 17h-19h Comment devient-on génocidaire ? Les logiques collectives et individuelles qui mènent au crime absolu.Damien Vandermeersch. Responsable académique : Françoise Tulkens

Grâce à la collaboration de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique et des Académies royales de Médecine et de Langue et Littérature françaises de Belgique, le Collège Belgique organise des cours-conférences de haut niveau, adressés tant aux chercheurs qu’aux esprits curieux.

Quand ? Les mardis et mercredis, de 17 à 19 heures. Accès gratuit.

Où ? Au Palais provincial de Namur, 2 place Saint-Aubain, 5000 Namur.

L’inscription en ligne est souhaitée, après la création d’un compte personnel sur le site internet www.academieroyale.be. Les modifications éventuelles se trouvent également sur ce site.

Des attestations sont délivrées, sur demande, aux doctorants (crédits ECTS).

Académie royale de Belgique en Wallonie asbl – Collège Belgique Stéphanie Claisse – Vanessa ColombanaPalais provincial de NamurPlace Saint-Aubain, 2 – 5000 Namur www.academieroyale.be [email protected][email protected]. 081 25 68 96

Actualités

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AlternofilmsClassiques du Mardi

CINÉMA

18Cinéma

I Le 11 février à 20h00 I Namur I Maison de la Culture

États-Unis, Royaume-Uni, Grèce, 1964 / de Michael Cacoyannis / 67’ / avec Anthonny Quinn, Alan Bates, Irène Papas…

Alternofilms, le cinéma alternatif de la Province de Namur, initiative du secteur cinéma peut également être issu de collaborations avec d’autres secteurs du Service de la Culture (Arts-Plastiques, Bibliothèque, Musée Félicien Rops…), d’autres services provinciaux ou de diverses associations, structures, administrations publiques résidant en province de Namur. Les partenaires d’Alternofilms sont multiples et divers. Le département « Musique » du Service de la Culture n’avait pas encore été de ceux-là. C’est aujourd’hui chose faite, à l’occasion d’Anatoli, le concert d’Angélique Ionatos et de Katerina Fotinaki, le vendredi 14 février à la Maison de la Culture (voir p. 63). La Grèce est à l’honneur donc. Qui d’autre que l’Alexis Zorba du roman éponyme de Nikos Kazantzakis, paru en 1946, pouvait mieux l’illustrer ? Plus particulièrement l’île de Crète, avec ses traditions folkloriques et ses mœurs, avec ses paysages filmés de manière réaliste, sans esthétisme, par Mikhális (Michael) Cacoyannis. Un film servi par le personnage truculent de Zorba, interprété par un Anthony Quinn, coproducteur du film, plus vrai que nature en Grec exubérant (alors qu’il était mexico-américain d’origine mexicaine par sa mère et irlandaise par son père). Celui-ci a toujours considéré le rôle de Zorba comme le plus important de sa carrière.Zorba le Grec, c’est aussi l’image fabuleuse de Walter Lassaly qui obtiendra d’ailleurs l’oscar 1965 de la meilleure photographie noir et blanc, et une musique mondialement connue de Mikis Théodorákis, adaptée de la musique populaire grecque. Nominé pour quantité d’oscars dont les prestigieux oscars du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Cacoyannis, c’est finalement Lila Kedrova qui obtint l’oscar du meilleur second rôle féminin et le peintre et scénographe Vasilis Fotopoulos, celui de la meilleure direction artistique en noir et blanc.

Tarif : 5 € : adultes / 4 € : étudiants et séniors / Art. 27

ALTERNOFILMSZORBA THE GREEK - ZORBA LE GREC

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I Le 21 janvier, à 12h00 et 20h00 I Namur I Maison de la Culture

Cinéma

I Le 7 janvier, à 12h00 et 20h00 I Namur I Maison de la Culture

E-U, 1944 / de Fritz Lang / vo / NB / 99’/ avec Edward G. Robinson, Joan Bennett, Alice Reed, Dan Duryea, Raymond Massey, Edmond Breon, Thomas E. Jackson, Dorothy Peterson

Un soir, en sortant de son club, le professeur Wanley rencontre la jeune fille, Alice, dont le portrait dans la vitrine voisine le fascinait depuis longtemps. Invité par elle, ce dernier se trouve en présence d'un inconnu qui s'en prend à Alice puis à lui. Wanley, en état de légitime défense, est obligé de le poignarder.

Cinéaste adulé par les critiques de la Nouvelle Vague, en particulier Claude Chabrol et Jean-Luc Godard — ce dernier l'a d'ailleurs sollicité pour jouer son propre rôle dans Le Mépris — Fritz Lang est l'auteur d'une œuvre traversée de nombreux thèmes tels que la vengeance, la mort, le surhomme, la soif de pouvoir et, surtout, le double, thématique présente dans la quasi-totalité de ses films.

Ce film sera précédé du court métrage :

ALICE OU LA VIE EN NOIR ET BLANCBelgique, 2006 / de Sophie Schoukens / Fiction/15’

Alice, jeune fille, bientôt jeune femme, rêve de prendre son envol… mais on lui a coupé les ailes…

Tarif : cf. supra.

LES CLASSIQUES DU MARDITHE WOMAN IN THE WINDOW LA FEMME AU PORTRAIT

France, 1928 / de Jean Epstein / Muet / 63’/ avec Jean Debucourt (Roderick Usher), Marguerite Gance (Madeline Usher), Charles Lamy (Allan). Le narrateur (dont l'identité ne nous est pas connue) se rend à la maison de son ami Roderick Usher, ayant reçu de lui une lettre dans laquelle il se dit malade et réclame sa présence. Cette maladie se manifeste par une hyperacuité des sens et une grande anxiété. La sœur jumelle de Roderick, Madeline, est elle aussi malade, tombant dans des états de transes cataleptiques. Après lui avoir récité le poème Le Palais hanté, Roderick soutient à son ami que la maison est hantée. Peu de temps après, Madeline décède…

Ce film sera accompagné au piano par Stéphane Orlando.

Tarif : 5 € adultes/ 4 € : étudiants et seniors / 3 € : midi / Art. 27Abonnement (18 films) : 72 € adultes / 54 € étudiants et seniorsAbonnement (10 films au choix) : 40 € adultes / 30 € étudiants et seniors

LES CLASSIQUES DU MARDILA CHUTE DE LA MAISON USHER

20Cinéma

I Le 4 février, à 12h00 et 20h00 I Namur I Maison de la Culture

LES CLASSIQUES DU MARDIANIMAL CRACKERS L’EXPLORATEUR EN FOLIE

E-U, 1958 / de Orson Welles / vo / NB / 111’ / avec Orson Welles, Charlton Heston, Janet Leigh…

Après l’explosion d’une bombe dans une voiture entre le Mexique et les États-Unis, deux policiers, un Mexicain et un Américain, s’opposent violemment sur l’enquête à mener. Et tandis que Vargas (Charlton Heston) tente de démystifier la gloire locale, Quinlan, (Orson Welles) en dévoilant sa perfidie, sa propre femme (Janet Leigh) est l’otage de ses jeux de pouvoir et de rôles.

Film maudit, un de plus, dans la carrière d’Orson Welles, La Soif du Mal est un génial bréviaire des techniques de montage et de prises de vues. De Charlton Heston à Marlène Dietrich, les grandes stars de l’époque n’auraient pas renié leur participation.

Ce film sera précédé du court métrage :

SQUARE COUINE Belgique, 2002 / de F. L. Vija / Animation / 12’

Dans un square, deux enfants font de la balançoire ; celle-ci n’arrête pas de « couiner ». Un voisin mélomane et grincheux va tout faire pour les arrêter.

Tarif : cf. p. 19

I Le 18 février, à 12h00 et 20h00 I Namur I Maison de la Culture

LES CLASSIQUES DU MARDITOUCH OF EVIL - LA SOIF DU MAL

E-U, 1930 / de Victor Heerman / vo / 97’/ avec Groucho Marx, Harpo Marx, Chico Marx, Zeppo Marx, Lillian Roth, Margaret Dumont…

Pour une soirée, Mrs Rittenhouse reçoit l'antiquaire Roscoe W. Chandler qui lui prête une toile de maître. Parmi les invités se trouvent le fameux explorateur Jeffrey T. Spaulding, le grand musicien Emmanuel Ravelli et le Professeur. Tous sont venus admirer cette toile. Mais un jeune homme et une jeune fille qui ont chacun une copie de ce tableau imaginent sans se consulter, substituer leur copie à l'original. Lors de l'inauguration, le fameux tableau a disparu et on ne trouve aucune trace des deux copies...

Ce film sera précédé du court métrage :

LUNOLIN, PETIT NATURALISTE Belgique, 2005 / de Cécilia Marreiros Marum / Animation / 8’

Un petit garçon de cinq ans se retrouve au hasard d’une balade dans les bois en présence de deux hérissons…

Tarif : cf. p 19

21Cinéma

I Le 4 mars, à 12h00 et 20h00 I Namur I Maison de la Culture

LES CLASSIQUES DU MARDIWUTHERING HEIGHTS LES HAUTS DE HURLEVENT

I Le 25 mars, à 12h00 et 20h00 I Namur I Maison de la Culture Italie, 1969 / de Federico Fellini / vo / C / 138’/ avec Martin Potter, Hiram Keller, Max Born, Magali Noël, Capucine, Alain Cuny,…

Satyricon présente une société romaine en pleine décadence, où orgies et autres festins sont courants. Loin des reconstitutions historiques et autres péplums, Federico Fellini nous raconte les pérégrinations de deux jeunes parasites de l'époque néronienne, Encolpe et Ascylte.

Satyricon de Federico Fellini est une adaptation du livre de Pétrone, un conseiller de l'Empereur Néron. De tous les ouvrages de la littérature latine, Le Satyricon est de loin le plus mystérieux. En effet, bien que son auteur présumé soit Pétrone, on ne sait pas vraiment qui l'a écrit, ni quand. On ne sait pas vraiment ce que signifie le titre ni comment l'orthographier, et de plus on ne possède qu'un cinquième du document, sans le début ni la fin.

Ce film sera précédé du court métrage :

SOUS UN COIN DE CIEL BLEUBelgique, 2009 / de Cécilia Marreiros Marum / Animation / 11’

Dans le royaume bleu, tout est bleu… et tout le monde chante. Sur des rythmes sud-américains se déroule l’histoire de cette princesse bleue qui, même si tout lui sourit, a« le blues ».

Tarif : cf.p. 19

LES CLASSIQUES DU MARDIFELLINI-SATYRICON

E-U, 1939 / de William Wyler / vo / NB / 103’ / avec Laurence Olivier, Merle Oberon, David Niven…

Les Hauts de Hurlevent, sur les landes sauvages balayées par le vent du Nord… L'arrivée d'Heathcliff, un jeune bohémien adopté par les Earnshaw, va tragiquement peser sur le destin de toute la famille. Entre Heathcliff et Catherine Earnshaw naît un amour indéfectible tandis qu'Hindley, le frère détrôné, se prend d'aversion pour cet intrus. La nature passionnée d'Heathcliff ne supportera pas la vengeance d'Hindley puis la trahison de Catherine. Les Hauts de Hurlevent est aujourd'hui considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature anglaise du XIXe siècle. Ce roman, romantique par excellence, choqua certains lecteurs de l'époque, en raison de la noirceur des personnages, de la passion qui s'en dégage et de la liberté prise par rapport aux conventions en vigueur dans cette époque prévictorienne.

Ce film sera précédé du court métrage :

L. Belgique, 2006 / de Vania Leturcq / Fiction / 14’

Dans une chambre d’hôtel, une jeune femme attend l’homme qu’elle aime.

Tarif : cf. p. 19

22Idrisse Hidara, Champs Libre, photographie

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EXPOSITIONSÉtat de la questionLe siècle de Cartier-Bresson (JAP)Échos : Pierre Clauss - Modi - photographiesJean Delville Street Art

24Expositions

ÉTAT DE LA QUESTION

État de la question : Bilal Bahir, Hariton Alexander Fonea, Julian Petrisor Fonea, Élodie Goudinakis, Idrisse Hidara, Flora Hubot, Alice Janne, Catherine Jaumotte, Florian Kiniques, Romina Remmo, Daphné Sermeus et Pauline Tonglet. La Maison de la Culture de Namur, dont un des objectifs est de promouvoir l’art contemporain, accueille dans ses cimaises les œuvres de jeunes artistes plasticiens de moins de quarante ans issus de la province de Namur. Ce projet, intitulé astucieusement « État de la question », offre l’occasion de faire le point sur l’art actuel à Namur et sur son évolution. Parmi les nombreux dossiers consultés par un comité d’experts réuni pour l’occasion, douze artistes ont été sélectionnés. Les différentes démarches et réflexions artistiques aussi personnelles les unes que les autres et la variété des techniques utilisées pour les exprimer permettent de répondre à cette question : « Quelle est la santé des arts plastiques en province de Namur ? ».

I Du 18 janvier au 2 mars, tous les jours de 12h00 à 18h00 I Namur

Bilal Bahir, Mr Cock, 2013, collage et acrylique sur toile, 40 x 40 cm

Goudinakis Elodie, Un porte manteau, un coin de fenêtre…, 2013, Huile sur toile, 24 x 30 cm

Flora Hubot, USA, 2013, encre sur papier, 110 x 160 cm Daphné Sermeus, Carnet, 2009, feutre sur papier 10,5 x 21 cm

Florian Kiniques, La collecte, 2013, caisse et matériaux mixtes, 53 x 82,5 x 3,5 cm

Pauline Tonglet, Sans titre, 2013, papiers cousus, pastels, feutre, fil doré, impression, 120 x 100 cm

Romina Remmo, Fil rouge, , 2011, photographie numérique encollée sur aluminium , 100 x 120 cm

Julian Petrisor Fonea, Explination, 2010, huile sur toile, 24 x 30 cm

Catherine Jaumotte, septembre 2009, transfert sur papier toilette, photo Joris Luyten

Hariton Alexander Fonea, Briques et poutrelles, 2013, Huile sur toile, 60x80 cm

Alice Janne, Nuancier, avril 2013, impression sur papier, dimension variable

25Expositions

JEUNESSE ET ARTS PLASTIQUES (JAP)

Film sur l’artLE SIÈCLE CARTIER-BRESSON France, 2012 / Pierre Assouline / 53’ Coproduction : ART France, CinétévéPierre Assouline, journaliste, biographe, romancier et blogueur, présente un documentaire original sur son ami Henri Cartier-Bresson, un des plus célèbres photojournalistes français décédé en 2004.À l’époque où il était journaliste au magazine Lire, Pierre Assouline obtient, après plusieurs tentatives, un entretien avec Cartier-Bresson qui, jusque-là, s’y opposait : « Je ne donne pas d’interview, ma vie n’a aucun intérêt ». De plusieurs rencontres informelles « Pas de magnétophone, pas de crayon, rien. », naîtra une amitié et de longs moments de complicité autour d’un ou deux verres de rouge. « Des dix biographies que j’ai écrites, c’est la seule que j’ai faite d’une personnalité vivante. » dira Assouline. À la parution de celle-ci en 1999, il offre à Cartier-Bresson le premier exemplaire. Ce dernier, très ému, lui dédicace. « Il m’a dédicacé mon propre livre ! », s’amusera Assouline. Ce livre, très bien accueilli, a donné lieu à plusieurs traductions et à beaucoup de conférences. Cartier Bresson meurt en 2004. À la demande de plusieurs producteurs, refusant l’aide d’un réalisateur, Assouline signe à 59 ans son premier documentaire « Le siècle Cartier-Bresson », composé uniquement de morceaux d’interviews sonores et d’images saisies par le photographe. Assouline explique son travail : « Premièrement, on ne voit que ce qu’il voit - ses photos, ses documentaires et c’est tout. Son regard sur le XXe siècle. Deuxièmement : on n’entend que lui. J’ai réécouté toutes les interviews qu’il a données à la radio, à la télévision - en France comme à l’étranger. Celles des années 50, notamment, qu’on a complètement oubliées. » Pour la bande son, Assouline a effectué son montage sans tenir compte des différents moments où Cartier-Bresson s’est exprimé. À l’écoute, cela ne pose aucun problème. Le journaliste déclare : « Cartier-Bresson n’a jamais changé d’avis, comme tous les " héros " de mes biographies (…). À vingt ou vingt-cinq ans, il avait une idée précise de ce qu’il voulait faire et il s’y est tenu toute sa vie. (…) Quand j’ai compris ça, j’ai décidé de mélanger les époques, en matière d’images comme en matière d’extraits sonores.» Concernant la musique : « Uniquement du Bach, parce qu’il plaçait ce compositeur au-dessus des autres ».

Source : Interview de Pierre Assouline par François Ekchajzer Télérama

I Le 21 janvier, à 14h30 I Namur I Maison de la Culture

26Expositions

ÉCHOS : PHOTOGRAPHIES DE PIERRE CLAUSS – MODII Du 15 mars au 27 avril, tous les jours sauf le 21 avril de 12h00 à 18h00 I Namur I Maison de la CultureCe printemps 2014, les cimaises de la Maison de la Culture accueillent le dialogue des œuvres de deux photographes français qui présentent des univers communs. En résonnance aux paysages poétiques de Pierre Clauss, sont exposés les autoportraits dissimulés d’Anne-Lise Cornet qui travaille sous le pseudonyme de Modi. A travers cette exposition, on retrouve ce qui lie et différentie ces deux photographes dans leur démarche artistique. Leurs travaux ont en commun des univers oniriques empreints de littérature, de poésie et de philosophie, ainsi que des compositions épurées, aérées et touchantes par leur simplicité. Tel l’arbre des clichés de Clauss, qui croît imperturbablement entre des rochers, la semi-présence des autoportraits de Modi semble s’immiscer prudemment dans le paysage. On constate, dans leurs photographies respectives, des trajectoires croisées ou similaires qui résonnent comme l’écho d’un même son entre deux collines.

Pierre Clauss « Lorsque l’homme devient l’intérieur du paysage, celui-ci devient le paysage intérieur de l’homme. » Henry Maldiney Le travail de Pierre Clauss s’articule autour d’une réflexion sur le temps qui passe et du devenir. Formé en histoire de l’art et en topographie, on retrouve dans sa démarche artistique sa passion pour le paysage en tant que lieu de mémoire et d’histoire. A travers ses étendues poétiques habitées parfois d’une présence humaine discrète, l’artiste évoque avec sensibilité l’impermanence de l’homme sur la terre et la continuité, la force inépuisable de la nature. Ses images s’accompagnent par les écrits d’auteurs littéraires, tels que Christian Bobin, Henry Maldiney, Gaston Bachelard. La nature est au cœur des clichés de Pierre Clauss. Immensité du désert de Jordanie, foisonnement des forêts corses, immuables rochers qui se recouvrent de mousse, arbres, racines et sous-bois en perpétuelle mouvance, ruines et végétation qui poursuit éternellement son essor et recouvre petit à petit les traces humaines. Face à ces lieux de mémoires et d’énergies, l’humain est confronté à ses limites, il prend conscience de la fragilité de la vie et de sa finalité. Les photographies de Pierre Clauss renforcent le caractère sacré de la nature dont l’homme fait partie et invitent le spectateur à poser un regard empreint de respect sur celle-ci. La notion de l’espace - temps liée intimement à la photographie et le thème du passage sont également abordés. Passage entre le palpable et l’impalpable, entre ce qui est et n’est désormais plus, entre la vie et la mort. Série de clichés de portes fermées sur leurs destinations mystérieuses ou de couronnes funéraires le long des routes, photographies de tunnels dont les aboutissements présentés côte à côte composent un paysage changeant, sont autant de questions sur la frontière qui existe entre le visible et l’invisible.

Modi« À défaut de ne rien connaître, on peut au moins parler de soi, et on ne peut parler que de soi. » Samuel BeckettLa frontière entre le visible et l’invisible, voici le dialogue entre les clichés de Pierre Clauss et de Modi. Très vite, celle-ci s’est introduite dans ses propres photographies. Mais en cohérence avec l’utilisation d’un pseudonyme elle est toujours semi-présente, ne se dévoile jamais vraiment. Fragments de corps, silhouette lointaine. De dos ou de face, elle y figure mais toujours le visage caché comme l’être qui doute, qui s’interroge sur son identité, se cherche silencieusement. Cette manière de procéder illustre bien ses questionnements intérieurs et l’intérêt que l’artiste porte à la philosophie. D’ailleurs, les écrits d’auteurs tels que le philosophe français Paul Ricœur ou du poète et romancier allemand Herman Hesse, qu’elle n’hésite pas à citer en parallèle à ses images, nourrissent son travail artistique et sa quête intellectuelle. Lors de la réalisation de ses clichés, l’artiste est à la fois actrice et artisan, elle déclare s’intégrer dans ses mises en scènes pour vivre personnellement chaque situation qu’elle invente. De cette façon, elle dialogue elle-même avec ses paysages, ressent l’ambiance qui en émane et y trouve sa place naturellement. Parfois, au lieu de poser tel un élément vertical au milieu du paysage horizontal, Modi fait corps avec lui ; elle s’y couche, nue ou s’y dissimule en s’enterrant dans le sol. Ce lien avec la nature sauvage, l’artiste le sacralise dans ses photographies prises au long de voyages, entre autres en Israël, au Canada, en Islande et en Corse, île de beauté où elle s’est installée depuis peu.

Informations : Arts plastiques (cf. p. 84)

27Expositions

Modi, NU "faire corps#2", 2008-2010

Pierre Clauss, Bois sacré#6, corse/vosges, 2011

28Expositions

JEAN DELVILLE (1867-1953)I Du 25 janvier au 4 mai 2014, du mardi au dimanche, de 10h00 à 18h00 (et chaque premier jeudi du mois de 10h00 à 20h00) I Namur I Musée Félicien RopsEn janvier 1877, naît Jean Libert qui prendra le nom « Delville » à l’âge de 10 ans, lorsqu’il choisira d’être appelé comme son père adoptif. Après une formation à l’Académie de Bruxelles qui durera huit ans, Jean Delville expose au Salon organisé par l’Essor en 1887. Il y présentera régulièrement, jusqu'en 1891, des œuvres se rapprochant de l’art social réaliste, s’attachant surtout aux exclus de la société, mais aussi aux paysages de bonne facture.Vers la fin des années 1880, l’art de Delville entre dans la mouvance symboliste. Il s’implique à cette époque dans des cercles ésotériques. Entre 1888 et 1895, sa production s’intensifie : il publie ses premiers sonnets, peint sa première œuvre monumentale (le Cycle passionnel inspiré de la Divine Comédie de Dante), participe à divers Salons (1892 : premier Salon de la Rose-Croix organisé par Joséphin Péladan, plusieurs Salons du groupe Pour l’Art dont il est un des membres fondateurs) et publie son premier recueil de poèmes, Les Horizons hantés. Finalement, en 1895, il obtient sa première reconnaissance institutionnelle : le Prix de Rome pour son œuvre Le Christ glorifié par les enfants. A partir de 1896, Delville organise, pendant trois années successives, les Salons d’Art Idéaliste, tout en dirigeant une revue du même titre et un recueil de textes intitulé Le Frisson du Sphinx. Travailleur acharné, en quelques années, Jean Delville s’impose dans le monde de l’art avec des œuvres monumentales comme L’École de Platon (1898), la direction d’une revue intitulée La Lumière (1899-1900), l’enseignement à la Glasgow School of art (1900-1906) puis à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1907-1938). Au début de la Première Guerre mondiale, comme beaucoup d’artistes belges, Delville s’expatrie à Londres où il séjourne jusqu’en 1918. Il est profondément bouleversé par la violence humaine et peint des œuvres s’en inspirant. En 1924, il est nommé académicien et l’année suivante, il réalise Les Forces, œuvre qui sera exposée au Salon de Paris puis placée dans la salle des Pas-perdus du Palais de Justice de Bruxelles. Toute sa vie, Jean Delville mettra son énergie à faire un art « utile », compréhensible par le public et au service de l’éducation, notamment grâce à l’art monumental. Il sera actif dans le domaine de l’écriture, aussi bien littéraire que journalistique. Jean Delville s’éteint en 1953 à l’âge de 85 ans, le jour de son anniversaire.L'exposition rassemble peintures, dessins, lettres, poésies, écrits et documents d'archives relatifs à la vie et l'œuvre de Jean Delville. À la lumière de nouvelles recherches, elle présente un large éventail de son œuvre en vue de développer une compréhension en profondeur de l'un des artistes les plus créatifs de la période fin-de-siècle.

Un catalogue richement illustré paraît aux éditions Somogy (Paris), sous la direction scientifique de Denis Laoureux. Auteurs : Émilie Berger, Sébastien Clerbois, Damien Delille, Miriam Delville, Florette Gautier, Denis Laoureux, Hubert Roland.

Jean Delville, Le Cycle des Passions, étude, 1890, fusain sur papier rehaussé de sanguine, 26 x 32 cm. Collection privée Jean Delville, L’Idole de la perversité, 1891, mine de plomb sur papier, 98,5 x 56,5 cm. Collection privée

29Expositions

À l’occasion de cette exposition, de nombreuses activités annexes vous sont proposées :

Dimanche 2 février Entrée gratuite au musée. À 14h30, visite guidée gratuite de l’exposition temporaire. Jeudi 6 février Nocturne au Musée Rops : ouvert jusque 20h00. À 18h30 : Jean Delville, mon grand-père, visite-conférence en compagnie de Miriam Delville, petite-fille de l’artiste et co-commissaire de l’exposition.Activité gratuite comprise dans le billet d’entrée à l’exposition. Dimanche 2 mars Entrée gratuite au musée. À 14h30, visite guidée gratuite de l’exposition temporaire. Jeudi 6 mars Nocturne au Musée Rops : ouvert jusqu’à 20h. À 18h30, visite guidée de l’exposition en compagnie de Denis Laoureux, docteur en histoire de l’art et directeur scientifique du catalogue.Activité gratuite comprise dans le billet d’entrée à l’exposition. Vendredi 14 mars, à 12h30 Apé’Rops, concert symboliste. Concert de Sophie Hallynck et ses élèves de l’IMEP, avec notamment un programme pour harpe et quintette à cordes autour de Claude Debussy. En collaboration avec l’IMEP (Institut supérieur de musique et de pédagogie). Prix : 7€ (activité, lunch et accès à l’exposition compris) ou inclus dans l’abonnement.Lundi 31 marsJournée d'études de 9h00 à 16h00. Jean Delville, peintre et poète dans la fin de siècle.Plusieurs intervenants dont des auteurs du catalogue.Participation gratuite mais réservation obligatoire : T. 081 77 67 55 (possibilité de s’inscrire à une demi-journée)Jeudi 3 avril Nocturne au Musée Rops : ouvert jusque 20h00. À 18h30 : lecture de textes et de poèmes de Jean Delville par l'Atelier poétique de Wallonie.Activité comprise dans le billet d’entrée à l’exposition.Dimanche 6 avril Entrée gratuite au musée. À 14h30, visite guidée gratuite de l’exposition temporaire. Dimanche 4 maiEntrée gratuite au musée. À 14h30, visite guidée gratuite de l’exposition temporaire.

Pour toutes ces activités, réservation obligatoire : T. 081 77 67 55

Jean Delville, Paysage au clair de lune, 1887-1890, huile sur toile, 99 x 112 cm. Collection privée Jean Delville, La Terre, étude de paysan, 1988, huile sur papier, 45,5 x 65,5 cm. Collection privée

30Expositions

DELVILLE ET L’ « ENJEU » DU MONUMENTAL, PAR ÉMILIE BERGER

« Delville voyait grand. Il avait une vision " monumentale " de l’art de peindre. »1

Olivier Delville

L’art monumental, de par son caractère gigantesque ou architectural, ne se prête pas facilement au jeu de l’exposition. Pourtant, l’art monumental, défini ici comme une création destinée à orner un édifice, constitue un aspect essentiel de la démarche de Delville. Ses peintures pour le Palais de Justice2 (1907-1914) et son importante contribution à la mosaïque de l’Hémicycle du Cinquantenaire (1925-1932) en sont bien sûr des exemples clés. Mais ces deux réalisations en prise directe avec l’architecture sont des exceptions au sein de sa production. Le peintre s’est plus souvent adonné à une peinture sur toile de grand format pensée pour décorer un monument sans que celui-ci ne soit prédéfini. Pour exemple, Prométhée (1907), toile de près de cinq mètres de hauteur, est présenté à l’exposition de 1907 comme une « peinture décorative pouvant orner un temple de la science, une université, un institut. »3 Cette visée sera atteinte puisque l’œuvre, offerte en 1930 à l’Université libre de Bruxelles, en orne aujourd’hui la bibliothèque. Autre cas : L’Homme-Dieu. Montrée en 1903 à l’occasion du Salon de Bruxelles, l’œuvre de cinq mètres sur cinq, est décrite dans le catalogue comme une « esquisse de peinture monumentale à exécuter, en une dimension à peu près double, soit pour un Palais de Justice, soit pour une basilique, ou tout autre édifice ayant une destination hautement sociale »4. En 1939, alors que l’artiste n’a toujours pas trouvé l’occasion espérée de développer sa réalisation à mesure de monument, il en fait don à la Ville de Bruges. Il insiste alors pour que l’œuvre soit intégrée à l’architecture de l’Hôtel de Ville5. À travers ces exemples, se dégage la volonté tenace de Delville d’investir l’espace public et ce, sans attendre les commandes officielles. L’enjeu de cette visibilité publique peut être comprise au regard de ses écrits théoriques. Dans La Mission de l’art (1900), texte dans lequel le peintre formule les buts qu’il assigne à ses réalisations, il écrit : « Si l'Art, socialement parlant, n’a point pour but de spiritualiser l'épaisse pensée publique, l'on est en droit de se demander quelle est véritablement son utilité, ou mieux, sa raison d'être ?»6. L’affirmation révèle la finalité publique de l’œuvre comme modalité même de son existence. Pour Delville n’est artiste que celui qui, par le biais de l’esthétique idéaliste, joue son rôle d’élévateur spirituel des foules. Dès lors, l’art monumental plus qu’une catégorie de production, constitue une condition de légitimation de sa propre idéologie artistique et de son statut d’artiste. Les œuvres de Delville ne sont finalisées que si, par un placement opportun, leur message moral peut être adressé à la foule. Dans la rétrospective, cet aspect sera abordé dans le catalogue mais aussi, par l’exposition de photographies, d’esquisses et de dessins préparatoires, témoins visuels de ces réalisations d’envergure.Émilie Berger, Doctorante, Université Libre de Bruxelles

Jean Delville, La Justice moderne, dessin préparatoire à la composition pour le Palais de Justice de Bruxelles, 1911-1914, 133 x 93 cm. Collection privée

1- Olivier DELVILLE, Jean Delville, peintre, 1867-1953, Bruxelles, Laconti, 1984, p. 92 - Ces peintures détruites dans un incendie en 1944 ont été remplacées en 1950 par des esquisses3 - Catalogue de l’Exposition générale des Beaux-Arts de Bruxelles, 1907, p. 904 - La vie artistique : revue belge des arts, n° 10, octobre 1924, n.p.5 - Voir : Lettre de Jean Delville à Victor Van Hoestenberge, Mons, 21 mai 1939. Bruges, Groeningemuseum. L’œuvre fut finalement placée au Musée de peinture de la Ville. Elle est aujourd’hui au Musée Groeninge.6 - Jean Delville, La Mission de l’art. Étude d’esthétique idéaliste, préface d’Édouard Schuré, Bruxelles, G. Balat, 1900, p. 23

Anonyme, Jean Delville dans son atelier devant La Justice moderne, c. 1913, photographie. Collection privée.

Jean Delville, Prométhée, esquisse, 1904, huile sur toile, 91,6 x 61cm. Collection privée

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DELVILLE VU PAR SA PETITE-FILLEMiriam Delville (succession Delville) est co-commissaire de l’exposition de l’œuvre de son grand-père, Jean Delville (1867-1953). Elle nous détaille les différentes sections qui jalonnent cette rétrospective… « Pour permettre une plus large diffusion de la contribution de mon grand-père à la période symboliste et au-delà, il m’est apparu intéressant de rassembler peintures, dessins, poésies, écrits relatifs à sa vie et à son œuvre. Les talents qu’il développe au cours de son apprentissage à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles se retrouvent dans toute son œuvre et à travers toute sa carrière. L’exposition en montre différents aspects. »Social réaliste« Le réalisme, en vogue parmi l'avant-garde de cette époque, offre au jeune artiste qu’est Delville le moyen d'exprimer des préoccupations sociales tout autant que de propager l'idée de transformation de la société en pleine mutation industrielle. Il dessine et peint le travail des ouvriers de la sidérurgie et celui de paysans. Avec ses dessins des las d’aller et de mendiants, d’un asile de nuit, il témoigne de la condition d’hommes et de femmes frappés par la situation économique et les conditions de vie de l’époque. Il explore aussi une manière de peindre plus libre, plus esquissée et synthétique. C’est ce que l’on découvre à travers les paysages qui font partie de l’exposition. » Primauté de la vie intérieure« Vers la fin des années 1880, mon grand-père commence à explorer la tendance alternative qui vit le jour dans les cercles d’avant-garde et qui insistait sur la primauté de la vie intérieure comme point de départ de l'expression artistique. C'est ainsi que son art se concentre sur la capacité d'apporter une transformation spirituelle. Les dessins Parsifal, L’Idole de la Perversité et L’Ecole de Platon permettent de le découvrir au fil de l’exposition. Il développe également sa technique de dessin issue de son apprentissage à l’Académie de Bruxelles. Ses études de nus pour le dessin monumental Le Cycle passionnel le démontre, technique qu’il transpose dans ses deux œuvres majeures de grand format comme Les Trésors de Sathan des Musées Royaux des Beaux-arts de Bruxelles et l’Homme-Dieu du Groeningemuseum de Bruges dont la grande esquisse est exposée. »Art monumental « Dès le début de sa carrière, Jean Delville a conçu des œuvres avec le désir d’intégrer l'art dans des bâtiments publics. Après 1900, sur le thème de la justice, il décore de cinq immenses panneaux la salle des assisses du Palais de Justice de Bruxelles. Les cinq esquisses dessinées font partie des œuvres exposées. »1914-1918 et après « Durant son exil en Angleterre et après son retour à Bruxelles, mon grand-père traite de thématiques que lui inspire le conflit de 14-18. De cette période seront exposés La Charité anglaise qui évoque l’exil et Les Mères qui dénonce la tragédie de la guerre. Mais ses œuvres renvoient aussi, encore et toujours, à son continuel intérêt pour la transformation intérieure de l’homme avec des œuvres comme Vers la Lumière et l’Extase de Dante qui sont aux cimaises. »Artiste et écrivainDès 1888, Delville écrit et publie de la poésie. Il s'exprimera toujours clairement tout au long de sa longue vie avec des articles polémiques, des livres sur la théosophie et l'esthétique, par le journalisme. Quelques sept poèmes introduiront les textes du catalogue.

Jean Delville, Parsifal, 1890, fusain sur papier, 70,7 x 56 cm. Collection privée

Anonyme, Jean Delville dans son atelier devant l'Homme Dieu, 1903, photographie. Collection privée.

Jean Delville, La Charité anglaise, 1915, dessin, 78,4 x 55,5 cm. Ypres, Flanders Fields Museum, inv. IFF 309

32Expositions

STREET ARTPrésentée en première à la Maison de la Culture de la Province de Namur en octobre dernier, à l’occasion de la Fureur de Lire 2013, l’exposition Street Art a rencontré un très gros succès. En vingt jours, plus de mille cinq cents visiteurs ont découvert cette nouvelle production qui sillonnera la province durant deux ans. En lançant cette thématique, voici plus d’un an, nous n’imaginions pas à quel point l’intérêt général pour cette expression artistique prendrait une telle ampleur - on en parle dans la presse quasi quotidiennement - ni que le célèbre street artist anglais Banksy choisirait la même période pour investir les murs de New York.Cette exposition mêle à la fois des créations originales de graffeurs, des vidéos, des panneaux pédagogiques, du matériel spécifique, des ouvrages consacrés à la thématique ainsi qu’une trentaine d’œuvres issues du Musée du Petit Format (Nismes) et ayant un lien avec le street art par la technique utilisée, la gestuelle ou l’expression plastique. Elle est accompagnée d’un dossier original écrit par un graffeur. La médiation de cette exposition est assurée par des animatrices chargées de la visite et d’ateliers consacrés au pochoir, technique prisée par plusieurs street artists de renom.Dans le cadre de sa présentation à Namur, Street Art a par ailleurs fédéré plusieurs secteurs du Service de la Culture autour de la thématique. Ont ainsi complété l’exposition : une soirée cinéma avec des films sur Basquiat et Ernest Pignon Ernest, une conférence Jeunesse et Arts plastiques intitulée « La rue comme espace de l’art d’aujourd’hui », des ateliers organisés par les Classes du patrimoine, une soirée musique avec Veence Hanao, Just Tise League et 3 dj’s du collectif Drash durant laquelle trois graffeurs sont intervenus en live painting. Deux street artists ont également graffé des panneaux installés dans le jardin de la Maison de la Culture durant la durée de l’exposition.Street Art sera accueillie par le Centre culturel de Sambreville du 22 janvier au 5 février, par le Centre culturel de Doische du 17 février au 9 mars et par le Centre culturel de Ciney du 15 mars au 15 avril. D’autres dates seront communiquées dans les prochains numéros d’Emmène-Moi.Par ailleurs, l’exposition Codes Logos, pictos and co, créée en 2012, continue son périple et sera présentée au Centre culturel de Hotton du 6 janvier au 5 février avant d’être accueillie par le Centre culturel de Couvin du 14 au 30 mars.

Informations : Arts plastiques - Expositions en décentralisation (cf. p. 84)

© Christophe Hennuy

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Les formations du Service de la Culture

FORMATIONS

34Formations

LES FORMATIONS DU SERVICE DE LA CULTURE…C’EST REPARTI !

Demandez le programme !

À la différence des autres années, le nouveau programme des formations s’étendra sur la période du premier semestre 2014 et cela, en raison de changements de personnel au sein de l’équipe et la nécessaire période d’adaptation.Mais… comme chaque année, le Service de la Culture vous propose des formations à l’action culturelle en étroite collaboration avec le CESEP ainsi que des formations initiées par différents secteurs du service (lecture publique, Tap’s, arts plastiques…). Ces formations ont pour objectif de répondre aux attentes, aux besoins des centres culturels mais aussi de tout organisme d’éducation permanente, les maisons et centres de jeunes…ainsi que les CPAS, de plus en plus en charge de l’organisation d’activités à caractère socioculturel.La sélection des formations proposée ici a été réalisée dans le souci de répondre le plus adéquatement aux besoins constatés lors d’échanges directs avec les acteurs du tissu associatif, les organismes de formation mais aussi lors d’évaluations des formations anté-rieures. L’apport d’une nouvelle formation et le renouvellement de la plupart des formations à l’action culturelle déjà proposées la saison dernière, semblent incontournables vu leur actualité, leur pertinence et la demande des organismes ciblés. Elles doivent permettre à un maximum de travailleurs de disposer des outils pour optimaliser leurs compétences dans leurs missions. La prise en compte de la complexité des tâches et missions imparties aux structures socioculturelles plus particulièrement soumises par décret à des contrats-programmes, plans de développement ou autres conventions, a également guidé nos choix.Voici donc une brève présentation de ces formations ! Pour en savoir plus, une brochure et une information sur le site provincial seront disponibles dans les semaines à venir. Ouvrez l’œil et puis… contactez-nous !

35Formations

ACTION CULTURELLESix formations

Vademecum de l’administrateur d’asbl 6 jours : 22, 29 mars, 26 avril, 10, 17 et 24 mai. Formateurs du CESEPPour toute personne d’un secteur social, culturel, socio-culturel, artistique ou d’éducation permanente occupant une fonction d’administrateur d’ASBL ou désirant s’y investir à l’avenir. La formation portera sur : la législation des ASBL, l’ASBL en tant qu’employeur, l’ASBL et son financement (champs de compétences des pouvoirs subsidiants), la gestion de projets et la mobilisation des ressources humaines.

L’éducation permanente : qu’en est-il aujourd’hui ? 3 jours : 6, 13 et 20 février Formatrice : C. Paul, CESEPL’occasion de (re)donner aux travailleurs des secteurs culturel, socioculturel, de la formation professionnelle et de l’éducation, l’opportunité de pouvoir s’arrêter un instant sur ce concept d’éducation permanente en vue de le préciser, le redéfinir, le questionner, l’opérationnaliser au regard des enjeux, du contexte politique, institutionnel et de la société actuelle.

Animation et gestion de groupe 4 jours : mardis 29 avril, 6 mai et les jeudis 15 et 22 maiFormatrice : N. Brijs, FMJBFCe module permettra aux animateur(trice)s d’appréhender le concept de groupe et de comprendre les principaux phénomènes qui peuvent y émerger, d’utiliser différentes pratiques d’animation selon le groupe, d’aider celui-ci à trouver les supports méthodologiques, pédagogiques et stratégiques en vue d’actions collectives.

Évaluer ses activités : privilégier le qualitatif au quantitatif 3 jours : 12, 19, 26 juin Formatrice : C. Paul, CESEPDans leur pratique quotidienne, un certain nombre de responsables et de travailleurs du secteur sont un jour ou l’autre confrontés à la réalisation d’évaluation de leurs activités. Actuellement, les outils d’évaluation utilisés sont essentiellement quantitatifs et peu de responsables savent comment envisager de manière plus globale une évaluation qualitative de leurs activités.

Organisation et gestion d’une réunion 4 jours : 10, 17, 18, 31 marsFormatrice : M. Dhem, CESEPAu cours de son travail, l’animateur est amené à conduire et à participer à de multiples réunions avec des jeunes, avec l’équipe d’animation, avec les partenaires…Ce module propose à l’animateur(trice) une réflexion sur le rôle du conducteur de réunion et des techniques de conduite de réunion à mettre en œuvre, en fonction des objectifs poursuivis.

La participation : conditions pratiques pour la mise en place de dispositifs participatifs 4 jours : 5, 12, 19 mai et 16 juin Formatrices : M. Dhem et Ch . Delhaye, CESEPUne approche pratique de la participation au travers d'exemples concrets, pour comprendre les exigences de la participation et ses promesses, analyser ses propres pratiques participatives et les améliorer, promouvoir des démarches attentives aux participants et à ce qui leur importe.

36Formations

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

FORMATION-ACTION AUTOUR DU DIALOGUE INTERCULTUREL

Une formation à la communication numérique en ligne. 4 jours en février-mars : 26, 27, 28 févrierFormateur : R. Noviello

Blogs, sites web, réseaux sociaux, photo, vidéo... autant d'outils à disposition des associations pour développer leurs activités et toucher divers publics.Comment garder un regard critique sur ces outils ? Comment avoir une action intégrée dans sa communication en ligne ? Comment les mettre en place et les maîtriser techniquement? Comment optimiser le matériel déjà à votre disposition (caméra, smartphone, appareil photo, etc.) ? Cette formation vous propose des bases théoriques, techniques et surtout pratiques afin d'améliorer votre communication en ligne tout en respectant les missions de votre association.

Comment travailler en réseau en milieu multiculturel ?(en co-production avec le CAI)6 jours : 13, 20, 27 mars et 3, 24 et 25 avrilFormateurs issus des associations : Annoncer la Couleur, ITECO, Peuple et culture et CAI. Cette formation-action vise à donner des outils théoriques et méthodologiques aux acteurs socio-culturels travaillant avec des personnes d’origine étrangère pour les aider à renforcer le dialogue interculture avec l’objectif, à long terme, de promouvoir la création d’un réseau d’acteurs travaillant dans la dimension interculturelle, permettant d’échanger expériences, compétences, informations.

37Formations

BIBLIOTHEQUES / LECTURE PUBLIQUE

THEATRE D’AMATEURS (TAP’S)

Formations organisées à l’attention des bibliothécaires par le Service de la Lecture publique de la Province de Namur.

Conception d’un atelier d’écriture pour adultes et enfants.2 jours : (avril-mai à déterminer) Formatrice : F. Dujeu

Fabriquer des livres-objets en quelques plis2 jours : 17 et 24 mars Formatrice : C. Wilkin

L’accent est mis sur la diversité des possibilités découlant des formes obtenues par les plis.En partant de thèmes simples et de petits jeux (gribouillages, cadavres exquis…), mise en lien du contenu d’une histoire avec la forme du livre qui la contiendra. Ou le contraire : d’un livre « tunnel » peut naître une idée…

Indexation Rameau (module d’uniformatisation des pratiques)2 jours : 21 et 28 janvier 2014 Formatrices : D. Noël et M. Vincinzotto

Panorama des outils d’indexation Rameau et présentation des différents domaines de Rameau avec un accent particulier mis sur les noms géographiques qui diffèrent du Rameau français.

Formations organisées par le Tap’s

Initiation au théâtre de papier3 jours : 7, 8 et 9 févrierFormateurs : A. Lecucq et N. MajdAu croisement du théâtre, du conte et de la marionnette : il s'agit d'un théâtre miniature tenant en général sur une table. Les figurines en papier sont à l'échelle du théâtre. Au début, le théâtre de papier reproduisait des spectacles joués sur scène par des acteurs. Aujourd’hui, il inverse la donne en créant de toutes pièces des spectacles nourris par l'imaginaire des artistes, sans limite de temps et d'espace, du très court au plus long.

Victor va-t-il crier Victoire?3 jours : 5, 6 et 7 avril Formateurs : B. BlampainUne approche du jeu et de la mise en scène à partir de la pièce de Boulevard Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac. Victor a 9 ans, il mesure deux mètres et a des désirs de grand. En enfant médusé, il contemple la terrible comédie que se jouent les adultes. Ici, le mélodrame devient farce et le théâtre a des accents de cruauté. Dans un tourbillon burlesque, les frasques des protagonistes se révèlent au grand jour. Un langage inventif qui fait place au rire.

38Formations

Déambulations culturellesModules de 5 demi-journées programmables (selon la demande) Animateurs/artistes à déterminer selon le projet.

Si la participation à la vie culturelle est reconnue comme un droit, beaucoup de personnes n’en jouissent pas pour de multiples raisons. Pour déjouer ces obstacles et offrir un accompagnement à la découverte des lieux culturels, du patrimoine culturel local, ce module propose une approche interactive et pluridisciplinaire destinée au public fréquentant les associations et institutions sociales partenaires d’Article 27.

De plus amples renseignements sur chacune des formations sont disponibles sur le site www.province.namur.be, pages Culture.Sauf avis contraire mentionné dans les formations concernées, le nombre de participants est limité à 12 par module.

Concernant la participation financière, elle ne doit en aucun cas constituer un frein.Les formations sont accessibles aux bénéficiaires de l’Article 27

Informations : Formation (cf. p. 84)

L’ART DU CONTE & DU CONTEUR

DROIT A LA CULTUREMODULES DE SENSIBILISATION

© Nicolas Bonneau

Formations organisées par les départements Bibliothèques, Formation et Tap’s en collaboration avec la Maison du Conte de Namur.

Atelier Conte : Stage d’initiation 3 jours : 2, 17 et 24 février Formatrice : A. Orban de Xivry

Après un temps d'échauffement de nos outils (corps-voix-imaginaire), ainsi qu’un temps d'exploration collective : réveiller nos sens, accumuler des perceptions, entraîner notre sens de l'illusion, laisser émerger les mots... Et entrer dans la cours de récré ! Ensuite, un long temps sera consacré à chacune de nos histoires : « Se camper sur son squelette, apprivoiser ses recoins, laisser le récit se déployer tout autour de nous. »

Conteur : un art du documentaire : Stage de perfectionnement 2 jours : 5 et 6 marsFormateur : N. Bonneau

Raconter quotidien, faits-divers, anecdotes, portraits, monde du travail et élever toutes ces histoires potentielles au rang d'un conte, d'une fable, d'une légende, d'un mythe. De l’écriture à l’oralité, de la tradition à la modernité, les différents types d’adresse du conteur se croisent, pour aller de l’intime aux autres.

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LECTURECentre de documentations en ArtsThéâtre AgoraQuoi de neuf à la bibliothèque jeunesse ?À l'ombre de la lumière Bibliobus et BDbus

40Lecture

Pour bien commencer l’année, l’équipe du Centre de documentation vous propose un récapitulatif des périodiques qu’elle met à votre disposition en 2014 et ce dans les différents domaines artistiques.

Arts et culture en général :Agenda du Service de la Culture de la Province de Namur : Emmène-moisAnnales de la Société archéologique de NamurArchéologiaArt press Dossiers d’archéologie ÉtudesLes InrockuptiblesJournal des muséesM : Le magazine du MondeMouvementLa Revue généraleSeptentrionTéléramaTransfugeLa Vie des muséesVingt-et-un : XXIWAW : Wallonie magazine

Architecture et Arts plastiques :A + architecture Archistorm : architecture + design + artL’Architecture d’aujourd’huiL’Art mêmeBeaux Arts magazineCollect Arts Antiques AuctionsConnaissance des ArtsDadaDécors Flux NewsGraffiti art : le magazine de l’art contemporain urbainImages magazine L’Immanquable : La BD en avant-premièreLe Journal des ArtsNovumL’Oeil

Cinéma :AnimelandAvant-scène CinémaCahiers du cinémaCinémag fantastiqueMoniteur du film en BelgiquePositifStudio Ciné Live

À VOTRE DISPOSITION AU CENTRE DE DOCUMENTATION EN ARTS DE LA MAISON DE LA CULTURE

41Lecture

Littérature :Les Actes de LectureBooksLes Cahiers wallonsLe Carnet et les InstantsFrancophonie vivanteLa Grande oreilleIndicationsLe Journal des poètesLecturesLireLe Magazine littéraireLe Matricule des angesLa Nouvelle Revue FrançaiseLa Quinzaine littéraireVirgule

Musique et danse :AccrochesClassica Diapason harmonieFrancoFansJazz magazine : Jazz ManJazz NewsNouvelles de danse

Patrimoine :Cahiers de Sambre et Meuse : Le Guetteur wallonLa Lettre du patrimoineLes Nouvelles du patrimoine

Théâtre :Alternatives théâtralesAvant-scène ThéâtreJeu

L’année en cours est disponible au centre de documentation. Si vous souhaitez consulter des documents plus anciens, il vous suffit de les demander au bibliothécaire, qui se fera un plaisir d’aller vous les chercher en réserve. Bonne lecture !

Informations : Centre de documentation en Arts (cf. p. 84)

42Lecture

THEATRE AGORA RUE DU 11 NOVEMBREDans le cadre des commémorations de la guerre 14-18, la bibliothèque principale propose aux bibliothèques locales un spectacle créé par Michel Tanner, Directeur artistique de la Compagnie Hypothésarts

Donnons la parole au metteur en scène : « En 1960, j’avais 13 ans et je venais de terminer mon parcours à l’école primaire à l’Athénée de Mons. Chaque année à la même époque - c’était corollairement à l’ouverture de la foire d’automne ‐ nous nous rendions en rang, militairement, au monument aux morts de la "grande" guerre pour y déposer une gerbe fleurie et partager le souvenir des "anciens combattants", selon mon souvenir, bien ingambes, à cette époque.Nous étions totalement étrangers, car totalement non‐préparés, aux souvenirs concentrés dans les poitrines couvertes de décorations métalliques de nos héros qui, en plus, tenaient à porter eux‐mêmes haut et fort le drapeau de leurs unités combattantes.L’héroïsme est à ce prix.Personne parmi nous, je le prétends, n’avait la moindre notion du fait que ces hommes ‐ je vais revenir sur les individualités ‐ avaient "fait" l’Europe, même si elle allait encore souffrir deux décennies plus tard.Quelques détours à la foire plus tard, je retrouvais mon grand‐père, Gustave Jacobs (1891‐1986), celui qui honorera le grand résistant Charles Simonet, fusillé par les Allemands en 1915… la résistance de 14/18. Gustave, sculpteur, franc‐maçon, anarchiste et grognon, refusait obstinément de commémorer, paradoxalement (il faisait des monuments), la moindre date, le moindre moment de blessure ou de respiration de gaz moutarde. Il avait "rangé" ses décorations dans un endroit que personne, pas même lui, ne retrouverait jamais, il ne connaissait pas la date du 11 novembre et la route qui avait mené à ce moment. Le seul mot souvenir qu’il évoquait était "boucherie".Armistice était un vocable inconnu de lui, même si cela signifiait "fin des hostilités". Il aurait voulu qu’il n’y ait pas eu de début et cela suffisait pour entretenir le feu de sa colère.Je pense qu’il a à peine réagi lors du traité de Versailles… mais je n’étais pas là. Fin de la boucherie.Quel jeune aujourd’hui connaît quoi que ce soit de ce conflit, de cette "incroyable réalité" (oxymore) de nos jours ? Je dois à la réalité de dire que les années cinquante-soixante connaissaient la même situation, la même ignorance scolaire… et mon grand-père ne désirait pas m’en dire plus, je n’avais sans doute qu’à m’en référer aux monuments. Aujourd’hui, notre Compagnie est sollicitée par de nombreux groupements d’éducation permanente, de lecture publique, d’organisations culturelles diverses, qui nous demandent de proposer une forme théâtrale commémorant le "Centenaire"… Il n’y a pas de texte, pas de pièce en tout cas, et plus personne ne lit plus (déjà en 1955) Maxence van der Meersch. Il reste quelques films, pas des moindres (les Sentiers de la Gloire) mais pas d’offre théâtrale traitant du sujet. Nous devrons donc "les réaliser" en essayant de rendre contemporaine une pensée apocalyptique.Il n’est sans doute pas très intéressant, tant au point de vue de la forme qu’au point de vue du fond, d’attaquer une création historique, de décrire une Europe qui n’existe pas encore et qui prend feu comme pour marquer le début du siècle, sauf si cela implique "la vie des gens", leur ressenti, leur chagrin, leurs peurs, leurs joies, leurs misères… Neuf millions de morts, l’affirmation de nations, de patriotismes, de nationalismes, d’identités, un cataclysme, une boucherie.En théâtre, même pour répondre à une demande explicite (ce que Hypothésarts refuse de faire) il sera vain de tenter d’expliquer les mécanismes de la rivalité franco-allemande, sauf si elle touche les gens, les grands et les petits, tout comme les soubresauts dans les Balkans, l’entrée des Etats‐Unis dans une guerre européenne (le Japon aussi), et enfin le rôle de la Belgique dans cette guerre (elle possédait déjà deux communautés linguistiques).Le rôle des Arts de la scène est de faire passer l’émotion par les gens, la tragédie par les âmes (au sens le plus laïque) et les esprits par les comportements.L’utilité du Théâtre, même (et surtout sans doute) dans ce genre de tragédie mortifère, est de tenter de retrouver le quotidien, les réactions naturelles des hommes et des femmes devant l’inéluctable drame (oxymore), quand ils subissent le malheur, et de reposer ce regard dans une lecture contemporaine, celle du structuralisme.

43Lecture

Faire du théâtre aujourd’hui, théâtre de guerre compris, c’est retrouver la fable, celle qui raconte les conflits fondamentaux ‐ non pas ceux de l’Histoire, laissons cela aux spécialistes ‐ mais les vôtres, les miennes, devant des événements et des éléments qui nous dépassent totalement et que nous ne pouvons que subir.Le théâtre, l’Art vivant, c’est l’analyse de "ce‐que‐nous‐subissons ", comment nous réagissons, de quelle manière nous nous révoltons…et l’humour ne doit jamais être absent du combat…Y a‐t‐il encore de la place pour la révolte ?Eh oui, Papy, ton refus obstinément grognon de me parler de tes tranchées, de l’éclat d’obus qui s’est fiché dans ta hanche, c’était ta révolte, a posteriori. Je le comprends aujourd’hui, par le centenaire de la boucherie.Il y en eut quand même, de grosses rebuffades, des collectives, le Spartakisme, le Bolchévisme, Verdun… pendant que les généraux trinquaient, avec les marchands de canons sans doute…

Quand on disait "Lecture contemporaine"… »

Informations : Hypothésarts (Jeanne Henrion T. 081 22 47 22) et Bibliothèque principale – Sections Adulte (cf. p. 84)

Gustave Jacobs, aquarelle

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QUOI DE NEUF A LA BIBLIOTHEQUE PRINCIPALESECTION JEUNESSE ?

Dès ce mois de janvier, et durant toute l’année 2014, la section jeunesse décentralisera dans les bibliothèques communales de la province de Namur plusieurs animations, évidemment à ne pas manquer !

Fées, princesses et chevaliers (*) : une pause contée pleine de rebondissements pour (re)découvrir des histoires d’antan. Pour les enfants de 5 à 10 ans.

Petit monde surnaturel des nutons… (*) : un petit monde captivant où cohabitent nutons, lutins et follets des bois. Réservé aux 6 – 12 ans.

Histoires en kamishibaï : lorsque les histoires défilent image après image dans un petit théâtre de bois pour le plaisir des tout petits déjà, dès 18 mois.

L’autre jour sous le marronnier… (*) : contes, théâtre d’ombres, chansons, un spectacle-conterie pour des histoires de forêt. A programmer pour les enfants aventuriers et les autres aussi !

Si on jouait à… Ernest et Célestine ? (*) : (re)découvrir l’univers d’Ernest et Célestine en kamishibaï, en réalisant un patchwork, en imitant les héros ou encore en s’adonnant à l’aquarelle. Une belle aventure, dès 5 ans.

Le baluchon aux histoires : dans mon baluchon les livres gigotent, papotent, tapotent et chantonnent… Pour les tout-petits de 3 mois à 3 ans.

La BD numérique… tout un monde : une approche ludique du support numérique pour esquisser, dessiner sa propre planche de BD. Atelier à partir de 13 ans.

Il était une fois… les plantes : écouter des histoires pour découvrir les plantes par le petit bout de la lorgnette pour ensuite réaliser une création personnelle à partir d’objets naturels. Pour les cycles 5 - 8ans et 9 - 12 ans.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter votre bibliothèque communale (cf. p. 86).Informations : Bibliothèque principale – Section Jeunesse (cf. p. 84)

(*) Activité en partenariat avec le Théâtre d’Amateurs de la Province de Namur (Tap’s)

45

À L’OMBRE DE LA LUMIERE : UN MONDE À TA PORTÉE…OU COMMENT LES SCIENCES FONT LEUR ENTRÉE AU MUSÉE ET EN BIBLIOTHÈQUE

Avec ta classe, viens à Namur découvrir le monde de l’ombre et de la lumière, observe comment une ombre se forme, d’où viennent les sources lumineuses… Deux lieux différents s’ouvrent à toi pour te faire entrer dans la magie des ombres et de la lumière. Pousse la porte du Musée provincial des Arts anciens du Namurois – Trésor d’Oignies (TreMa) où le parcours commence par un spectacle d’ombres chinoises : sous tes yeux ébahis, les ombres s’animent et te racontent l’histoire d’un fabuleux trésor du Moyen Âge. Munis de ton carnet de route, les salles du Musée deviennent alors un lieu d’exploration privilégié pour le scientifique en herbe que tu es. Scrute le monde des ombres dans la salle du Trésor, découvre les sources lumineuses dans celle des sculptures. Grâce aux dinanderies, tu seras ébloui par mille reflets du cuivre jaune et la réflexion de la lumière n'aura bientôt plus de secret pour toi. En ouvrant la valise pédagogique, tu apprendras l’histoire de l’éclairage : comment l’homme s’éclairait-il au Moyen-Âge ? Quels éléments naturels utilisaient-ils et où les trouvaient-ils ? Après ce périple, l’atelier pédagogique se transforme en labo d’expériences multiples et ludiques. Tu y mettras en pratique ce que tu as appris dans le Musée. Avant de partir, ton professeur recevra une série de documents afin de continuer l’apprentissage en classe : un dossier pédagogique, un lexique et un imagier.Ce n’est pas fini ! Plonge dans l’univers des livres et des contes à la Bibliothèque communale de Namur. Découvre la « marmite d’ombres » et écoute des histoires en kamishibai, célèbre théâtre d’images originaire du Japon. Voyage encore grâce à de courtes scénettes de petit théâtre d’ombres chinoises, crée ton œuvre d’art en contournant des ombres portées, déplace derrière un petit écran des livres pop-up ou réalise de petits essais scientifiques. Un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles ! À la bibliothèque aussi, pas à pas, les sciences s’installent… Toutes ces animations ont été préparées en collaboration avec la Bibliothèque principale de la Province de Namur. Ton professeur ne partira pas les mains vides : il emportera avec lui un catalogue reprenant les titres de livres portant sur cette thématique et sélectionnés spécialement par les bibliothécaires de la Bibliothèque principale de la Province de Namur.Cette belle collaboration entre le Musée provincial des Arts anciens du Namurois – Trésor d’Oignies (TreMa) et les bibliothèques communale et provinciale s’inscrit dans le projet Musecobib de l'asbl Hypo thèse qui a pour objectif de développer des partenariats durables entre les musées, les sites patrimoniaux, les bibliothèques et les écoles fondamentales. Ce sera une approche culturelle, responsable et citoyenne des sciences et des techniques au bénéfice d’un meilleur accès à la culture scientifique et d’une plus grande qualité de l’enseignement des sciences. Ce projet considère les pratiques langagières comme indissociables de l’enseignement des sciences et les inclut dans toutes les étapes du travail mené.Animations à partir de huit ans

Informations : Bibliothèque principale (cf. p. 84) ou Musée provincial des Arts anciens du Namurois -Trésor d'Oignies (TreM.a) T.: 081 77 67 54 - [email protected]

46Programmation

LES BIBLIOBUS ET BDBUS SUR NOS ROUTES

Lecture46

47

NAMÊCHE Gare 15h25 – 15h45VEZIN Bois-Gillet 15h50 – 16h35Les samedis18/01, 08/02, 08/03, 12/04, 17/05, 14/06, 12/07, 13/09, 11/10, 22/11, 13/12

ANDENNE à la Bibliothèque 15h00 – 16h00Les 3è samedis du mois18/1, 15/2, 15/3, 19/4, 17/5, 21/6, 19/7, 23/8, 20/9, 18/10, 22/11, 20/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue Frère Orban , 60 à Andenne • T. 085 84 64 44

Le BDbus

Le bibliobus

ANDENNE

BIOUL Rue de Rouillon 13h45 – 14h20BIOUL Église 14h15 – 14h45DENÉE Place 14h50 – 15h30MAREDRET Atelier Lampecco 15h40 – 16h25SOSOYE Ancienne brasserie 16h35 – 16h55WARNANT Église 17h20 – 17h40HAUT-LE-WASTIA Église 17h45 – 18h00Les mercredis15/01, 12/02, 12/03, 09/04, 14/05, 11/06, 09/07, 10/09, 08/10, 12/11, 03/12

ANHÉE à la Bibliothèque 15h10 – 16h10Les 1er samedis du mois11/1, 01/2, 01/3, 05/4, 03/5, 07/6, 05/7, 02/8, 06/9, 04/10, 08/11, 06/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalePlace communale, 14 à Anhée • T. 082 21 92 13

Le BDbus

Le bibliobus

ANHÉE

COURRIÈRE Salle Cécilia 9h00 – 09h20Les samedis18/01, 08/02, 08/03, 12/04, 17/05, 14/06, 12/07, 13/09, 11/10, 22/11, 13/12

COURRIÈRE Gare 13h00 –13h45Les 4è mercredis du mois 29/1, 26/2, 26/3, 23/4, 28/5, 25/6, 23/7, 27/8, 24/9, 22/10, 26/11En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue de la Gendarmerie, 2 à Assesse • T. 083 65 63 49

Le BDbus

Le bibliobus

ASSESSE

FELENNE Rue de France 10h00 – 10h20FELENNE Rue G. Godfroid 10h20 – 11h00DION Église 11h15 – 12h00SEVRY Église 13h20 – 13h45VONÊCHE rue Parent 14h00 – 14h45HONNAY École 14h55 – 15h25HONNAY Église 15h25 – 16h00PONDRÔME Église 16h10 – 17h10PONDRÔME Quartier 17h15 – 17h40Les mardis14/1, 11/2, 11/3, 8/4, 13/5, 10/6, 8/7, 9/9, 14/10, 9/12

Le bibliobus

BEAURAING

Lecture

48

GRAIDE VILLAGE École 10h25 – 11h00NAOMÉ Rue d’Opont 11h05 – 11h45OIZY École 13h30 – 14h00GROS-FAYS Église 14h10 – 14h40PETIT-FAYS École 14h55 – 15h25BELLEFONTAINE Église 15h35 – 16h00MONCEAU-EN-ARDENNE Salle 16h10 – 16h25BAILLAMONT Église 16h35 – 17h00GRAIDE STATION Arrêt du TEC 17h10 – 17h30Les vendredis17/01, 14/02, 14/03, 11/04, 16/05, 13/06, 11/07, 12/09, 10/10, 14/11, 12/12

BIÈVRE Maison communale 09h45 – 10h30Les 1er samedis du mois 11/1, 01/2, 01/3, 05/4, 03/5, 07/6, 05/7, 02/8, 06/9, 04/10, 08/11, 06/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue de Bouillon, 39 à Bièvre • T. 061 23 96 72

Le bibliobus

BIÈVRE

Le BDbus

DAUSSOISRue des Trieux (bas de la rue) 09h20 – 10h10SILENRIEUX Près du monument aux morts 10h20 – 11h00VILLERS-DEUX-ÉGLISES Grand-Place (près de l’école) 11h15 – 11h50SENZEILLES Rue houpiere (près de l’école) 13h40 – 14h40CERFONTAINERue de la gare (Place du Monument) 14h50 – 16h10SOUMOY Rue Trieu Del Croix (arrêt de bus) 16h20 – 17h00Les mardis 21/01, 18/02, 18/03, 15/04, 20/05, 17/06, 19/08, 16/09, 21/10, 18/11, 16/12

Le bibliobus

CERFONTAINE

ACHÊNE Grand-Rue 13h30 – 14h05ChEVETOGNE Poncia 14h15 – 14h55Les mardis07/01,04/02, 04/03, 01/04, 06/05, 03/06, 01/07, 02/09, 07/10, 04/11, 02/12SOVET Ecole 10h20 – 10h55Les vendredis24/01, 21/02, 21/03, 18/04, 23/05, 20/06, 22/08, 19/09, 17/10, 21/11, 19/12HAVERSIN École 13h50 – 14h20LEIGNON École 14h30 – 14h50Les samedis 11/01, 01/02, 01/03, 05/04, 10/05, 07/06, 05/07, 06/09, 04/10, 08/11, 06/12

CINEY à la Bibliothèque 08h45 – 10h00Les 3è samedis du mois 18/1,15/2, 15/3, 19/4, 17/5, 21/6, 19/7, 23/8, 20/9, 18/10, 15/11, 20/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalePlace Roi Baudouin, 3 à Ciney • T. 083 21 58 00

Le bibliobus

CINEY

Le BDbus

FRASNES-LEZ-COUVIN Église 09h30 – 10h15AUBLAIN Place 10h30 – 11h00GONRIEUX Église 11h15 – 11h45CUL-DES-SARTS Place 13h30 – 14h15BRÛLY-DE-COUVIN Église 14h35 – 15h00PETIGNY Place St Victor 15h25 – 15h45Les mercredis22/01, 19/02, 19/03, 16/04, 21/05, 18/06, 20/08, 17/09, 15/10, 19/11, 10/12

COUVIN à la Ferme Walkens 16h00 – 17h00Les 2è mercredis du mois 15/1, 12/2, 12/3, 09/4, 14/5, 11/6, 09/7, 13/8, 10/9, 08/10, 12/11, 10/12En collaboration avec la bibliothèque communale de Couvin • T. 060 34 65 07

Le bibliobus

COUVIN

Le BDbus

Lecture

49

LOYERS Église 09h05 – 09h25THYNES Rue de Lisogne 09h30 – 10h10SORINNES Grand-Route 11h05 – 11h55FALMIGNOUL Place Roger Bodart 13h55 – 14h30FALMAGNE Église 14h35 – 15h05Les vendredis24/01, 21/02, 21/03, 18/04, 23/05, 20/06, 22/08, 19/09, 17/10, 21/11, 19/12DRÉHANCE Place 09h15 – 09h45FURFOOZ Place 09h55 – 10h15Les samedis11/01, 01/02, 01/03, 05/04, 10/05, 07/06, 05/07, 06/09, 04/10, 08/11, 06/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue Léopold 3 Bte 11 à Dinant • T. 082 22 24 44

Le bibliobus

DINANT

DOISCHE Maison communale 17h45 – 18h15Les 2è mercredis du mois 15/1, 12/2, 12/3, 09/4, 14/5, 11/6, 09/7, 13/8, 10/9, 08/10, 12/11, 10/12En collaboration avec votre Bibliothèque «Livre-Choix»Centre culturel rue M. Sandron, 124 à DoischeT. 082 21 47 38

DOISCHE

Le BDbus

TAVIERS École 09h15 – 10h15AISCHE-EN-REFAIL Église 10h30 – 11h10MEHAIGNE École 11h20 – 12h00 DHUY École 13h30 – 14h15LIERNU École 14h25 – 14h55LIERNU Gros Chêne 15h00 – 15h30Les mardis28/01, 25/02, 25/03, 22/04, 27/05, 24/06, 26/08, 23/09, 28/10, 25/11, le lundi 08/12WARÊT-LA-CHAUSSÉE École 10h15 – 10h55Les jeudis 09/01, 06/02, 06/03, 03/04, 08/05, 05/06, 03/07, 04/09, 02/10, 06/11, 04/12

ÉGHEZÉE

Le bibliobus

FRANC-WARET École 09h15 - 10h45FORVILLE (SERON) École 13h50 – 14h50BIERWART rue d’Otreppe 15h00 – 15h30PONTILLAS Place 15h35 – 15h55NOVILLE-LES-BOIS Place 16h05 – 17h00HINGEON Place 17h15 – 18h00Les jeudis 09/01, 06/02, 06/03, 03/04, 08/05, 05/06, 03/07, 04/09, 02/10, 06/11, 04/12CORTIL-WODON École 10h30 – 11h45NOVILLE-LES-BOIS École 13h45 – 14h45Les jeudis 16/01, 13/02, 13/03,12/06, 11/09, 09/10, 13/11CORTIL-WODON École 09h00 – 10h15NOVILLE-LES-BOIS École 10h25 – 11h25Les mercredis 02/04 et 07/05

NOVILLE-LES-BOIS hall omnisport 17h10 – 18h00Les 3è mercredis du mois22/1, 19/2, 19/3, 16/4, 21/5, 18/6, 16/7, 20/8, 17/9, 15/10, 19/11, 17/12

FERNELMONT

Le bibliobus

Le BDbus

Lecture

50

BUZET Église 09h00 – 09h25Les lundis 27/01, 24/02, 24/03, 28/04, 26/05, 23/06, 25/08, 22/09, 20/10, 24/11, 15/12

FRANIÈRE à la Bibliothèque 14h00 – 15h00Les 1er mercredis du mois 08/1, 05/2, 05/3, 02/4, 07/5, 04/6, 01/7, 06/8, 03/9, 01/10, 05/11, 03/12En collaboration avec votre Bibliothèque communaleChemin privé, 1 à Franière • T. 081 44 14 13

FLOREFFE

Le bibliobus

Le BDbus

SAINT-AUBIN Église 17h30 – 17h50Les lundis27/01, 24/02, 24/03, 28/04, 26/05, 23/06, 25/08, 22/09, 20/10, 24/11, 15/12MORVILLE École 10h40 – 11h05Les mercredis09/1, 13/2, 13/3, 10/4, 08/5, 12/6, 10/7, 11/9, 09/10, 13/11, 04/12

FLORENNES Place de la Chapelle 11h10 – 11h55Les 3è samedis du mois 18/1,15/2, 15/3, 19/4, 17/5, 21/6, 19/7, 23/8, 20/9, 18/10, 15/11, 20/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue Cent Louis, 3 à Florennes • T. 071 68 98 96

FLORENNES

Le bibliobus

Le BDbus

SART-SAINT-LAURENT 18h10 – 18h30Rue J. GodfroidLes jeudis30/01, 27/02, 27/03, 24/04, 22/05, 26/06, 28/08, 25/09, 23/10, 27/11, 18/12

FOSSES-LA-VILLE

Le bibliobus

BOURSEIGNE-NEUVE Rue de Felenne 10h10 – 10h40WILLERZIE Rue de la Chapelle 10h50 – 11h05LOUETTE-SAINT-PIERRE Rue de France 11h15 – 11h45SART-CUSTINNE Église 13h55 – 14h25RIENNE Place 14h35 – 15h00PATIGNIES Place 15h10 – 15h40MALVOISIN Rue du Ponceau 15h45 – 16h05VENCIMONT Rue du Village 16h20 – 16h55Les mercredis29/01, 26/02, 26/03, 23/04, 28/05, 25/06, 27/08, 24/09, 22/10, 26/11, 17/12

GEDINNE

Le bibliobus

GESVES à la Bibliothèque 14h00 – 14h50Les 4è mercredis du mois 29/1, 26/2, 26/3, 23/4, 28/5, 25/6, 23/7, 27/8, 24/9, 22/10, 26/11En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue de la Pichelotte, 9 E à Gesves • T. 083 67 03 46

GESVES

Le BDbus

Lecture

51

SCHALTIN Ancienne Commune 09h00 – 10h05ACHET Rue du Coria (salle) 10h20 – 11h10MOHIVILLE École 11h20 – 11h55Les mardis07/01,04/02, 04/03, 01/04, 06/05, 03/06, 01/07, 02/09, 07/10, 04/11, 02/12NATOYE Place 09h35 – 10h00EMPTINNE Place 14h10 – 14h50Les samedis18/01, 08/02, 08/03, 12/04, 17/05, 14/06, 12/07, 13/09, 11/10, 22/11, 13/12

HAMOIS Parking de la Fanfare 16h20 – 17h00Les 4è mercredis du mois 29/1, 26/2, 26/3, 23/4, 28/5, 25/6, 23/7, 27/8, 24/9, 22/10, 26/11

HAMOIS

Le bibliobus

Le BDbus

HASTIÈRE-LAVAUX Place 18h40 – 19h10Les 2èmes mercredis du mois 15/1, 12/2, 12/3, 09/4, 14/5, 11/6, 09/7, 13/8, 10/9, 08/10, 12/11, 10/12

HASTIÈRE

FAILON Salle 15h15 – 15h30MAFFE École 15h40 – 15h55Les samedis : 11/01, 01/02, 01/03, 05/04, 10/05, 07/06, 05/07, 06/09, 04/10, 08/11, 06/12

HAVELANGE Centre Culturel 17h15 – 18h00Les 4è mercredis du mois : 29/1, 26/2, 26/3, 23/4, 28/5, 25/6, 23/7, 27/8, 24/9, 22/10, 26/11En collaboration avec votre Bibliothèque communaleFerme des Tilleuls rue de hiettine, 4 à havelangeT. 083 63 46 60

HAVELANGE

Le bibliobus

Le BDbus

CIERGNON rue des Marmozets 17h05 – 17h30Les mardis 07/01,04/02, 04/03, 01/04, 06/05, 03/06, 01/07, 02/09, 07/10, 04/11, 02/12HOUR Rue de la Montagne 09h00 – 09h30Les mardis14/01, 11/02, 11/03, 08/04, 13/05, 10/06, 08/07, 09/09, 14/10, 09/12WANLIN Rue du Château 17h35 – 18h00Les mercredis29/01, 26/02, 26/03, 23/04, 28/05, 25/06, 27/08, 24/09, 22/10, 26/11, 17/12HULSONNIAUX Église 15h20 – 15h45MESNIL-SAINT-BLAISE Place 15h55 – 16h15FINNEVAUX Église 16h25 – 16h55MESNIL-ÉGLISE Place 17h00 – 18h00Les Vendredis24/01, 21/02, 21/03, 18/04, 23/05, 20/06, 22/08, 19/09, 17/10, 21/11, 19/12HOUYET Gare 10h40 – 11h10VER-CUSTINNE Chapelle 11h20 – 11h40CUSTINNE Église 11h45 – 12h00Les samedis11/01, 01/02, 01/03, 05/04, 10/05, 07/06, 05/07, 06/09, 04/10, 08/11, 06/12

HOUYET Place dans la Rue Grande 13h30 – 14h15Les 1er samedis du mois 11/1, 01/2, 01/3, 05/4, 03/5, 07/6, 05/7, 02/8, 06/9, 04/10, 08/11, 06/12

HOUYET

Le bibliobus

Le BDbus

Lecture

Le BDbus

52

ONOZ Place 16h50 – 17h10MOUSTIER Centre G. Bernard 18h10 – 18h25Les mardis28/01, 25/02, 25/03, 22/04, 27/05, 24/06, 26/08, 23/09, 28/10, 25/11, le lundi 08/12

HAM-SUR-SAMBRE Place 15h15 – 16h00Les 1er mercredis du mois 08/1, 05/2, 05/3, 02/4, 07/5, 04/6, 01/7, 06/8, 03/9, 01/10, 05/11, 03/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue de la Poste, 4 à Jemeppe-sur-SambreT. 071 78 84 17

JEMEPPE-SUR-SAMBRE

Le bibliobus

Le BDbus

BOVESSE Place 15h50 – 16h35Les Mardis28/01, 25/02, 25/03, 22/04, 27/05, 24/06, 26/08, 23/09, 28/10, 25/11, le lundi 08/12

MEUX à la Bibliothèque 15h45 – 16h45Les 3è mercredis du mois 22/1, 19/2, 19/3, 16/4, 21/5, 18/6, 16/7, 20/8, 17/9, 15/10, 19/11, 17/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalerue du Village, 2 à Meux • T. 081 56 60 63

LA BRUYÈRE

Le bibliobus

Le BDbus

ERMETON-SUR-BIERT École 11h15 – 11h50Les mercredis15/01, 12/02, 12/03, 09/04, 14/05, 11/06, 09/07, 10/09, 08/10, 12/11, 03/12MAISON-SAINT-GÉRARD 09h00 – 10h10Rue Saint-NicolasSAINT-GÉRARD École 10h15 – 11h05DEVANT-LES-BOIS Rue du Cerisier 11h20 – 11h55ORET Place 13h30 – 14h10PONTAURY Rue de Pontaury 14h20 – 14h50Les jeudis 30/01, 27/02, 27/03, 24/04, 22/05, 26/06, 28/08, 25/09, 23/10, 27/11, 18/12

METTET Devant la bibliothèque 12h10 – 13h00Les 3è samedis du mois 18/1,15/2, 15/3, 19/4, 17/5, 21/6, 19/7, 23/8, 20/9, 18/10, 15/11, 20/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalePlace L. Colin, 11A à Mettet • T. 071 72 50 72

METTET

Le bibliobus

Le BDbus

OHEY Maison Communale (Place) 10h20 – 11h50ÉVELETTE Maison des Jeunes 13h10 – 13h55Les samedis18/01, 08/02, 08/03, 12/04, 17/05, 14/06, 12/07, 13/09, 11/10, 22/11, 13/12

OHEY Maison Communale (Place) 15h10 – 16h00Les 4è mercredis du mois 29/1, 26/2, 26/3, 23/4, 28/5, 25/6, 23/7, 27/8, 24/9, 22/10, 26/11

OHEY

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Lecture

53

ONHAYE École 09h15 – 10h30Les mercredis : 15/01, 12/02, 12/03, 09/04, 14/05, 11/06, 09/07, 10/09, 08/10, 12/11, 03/12

ONHAYE

Le bibliobus

JAMAGNE Près du pont 16h50 – 17h20Les lundis27/01, 24/02, 24/03, 28/04, 26/05, 23/06, 25/08, 22/09, 20/10, 24/11, 15/12

ROMEDENNE Église 09h30 – 10h10SURICE École 10h15 – 11h00MERLEMONT École 11h15 – 11h40NEUVILLE Église 13h30 – 14h20FAGNOLLE École 14h40 – 15h00ROLY Château de Roly 15h10 – 15h40VILLERS-EN-FAGNE Rue de la Montagne 15h45 –16h05SART-EN-FAGNE Place 16h10 – 16h40FRANChIMONT Rue de Stoumont 16h45 – 17h50VILLERS-LE-GAMBON Église 18h00 – 18h30VODECÉE Église 18h35 – 18h50Les vendredis :10/01, 07/02, 07/03, 04/04, 09/05, 06/06, 04/07, 05/09, 03/10, 07/11, 05/12

PHILIPPEVILLE à la Bibliothèque 14h40 – 15h30Les 2è mercredis du mois 15/1, 12/2, 12/3, 09/4, 14/5, 11/6, 09/7, 13/8, 10/9, 08/10, 12/11, 10/12

PHILIPPEVILLE

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ARBRE–BESINNE Chapelle 09h45 – 10h10LESVE Place 10h15 – 11h40Les lundis27/1, 24/02, 24/3, 28/4, 26/5, 23/6, 25/8, 22/9, 20/10, 24/11, 15/12

PROFONDEVILLE Aire de repos 15h15 – 16h05BOIS-DE-VILLERS Place 16h15 – 18h00Les jeudis30/01, 27/2, 27/3, 24/4, 22/5, 26/6, 28/8, 25/9, 23/10, 27/11, 18/12

LUSTIN terrain de football 18h15 – 19h00Les 1er mercredis du mois 08/1, 05/2, 05/3, 02/4, 07/5, 04/6, 01/7, 06/8, 03/9, 01/10, 05/11, 03/12

PROFONDEVILLE

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Le BDbus

Lecture

54

HAVRENNE Écoles 09h30 – 10h20WAVREILLE Rue du Couvent 10h35 – 11h00ÉPRAVE Rue de l’Aujoule 11h15 – 12h00JAMBLINNE Chapelle 13h25 – 13h55VILLERS-SUR-LESSE École 14h00 – 14h35VILLERS-SUR-LESSE Place 14h35 – 15h00LAVAUX-SAINTE-ANNE École 15h05 – 15h40HAN-SUR-LESSE Parking cars 15h50 – 16h30BUISSONVILLE École 16h45 – 17h10HAVRENNE Place 17h15 – 18h00Les lundis13/01, 10/02, 10/03, 07/04, 12/05, 16/06, 07/07, 08/09, 06/10, 10/11, 01/12MONTGAUTHIER Église 15h00 – 15h30FRANDEUX Rue des Pélerins 15h40 – 16h00LALOUX Arrêt du TEC 16h05 – 16h30BRIQUEMONT Rue de Ciergnon 16h35 – 16h55Les mardis 07/01,04/02, 04/03, 01/04, 06/05, 03/06, 01/07, 02/09, 07/10, 04/11, 02/12

ROCHEFORT à la Bibliothèque 11h10 – 12h10Les 1er samedis du mois 11/1, 01/2, 01/3, 05/4, 03/5, 07/6, 05/7, 02/8, 06/9, 04/10, 08/11, 06/12En collaboration avec votre Bibliothèque communalePlace de la Gare à Rochefort • T. 084 21 40 55

ROCHEFORT

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Le BDbus

KEUMIÉE Square de l’Aisance 17h30 – 17h55Les mardis28/01, 25/02, 25/03, 22/04, 27/05, 24/06, 26/08, 23/09, 28/10, 25/11, le lundi 08/12En collaboration avec votre Bibliothèque communaleGrand-place à Auvelais • T. 071 26 03 30

SAMBREVILLE

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SOMBREFFE Place Baudouin 13h30 – 15h00Les 3è mercredis du mois 22/1, 19/2, 19/3, 16/4, 21/5, 18/6, 16/7, 20/8, 17/9, 15/10, 19/11, 17/12

SOMBREFFE

Le BDbus

BAILLONVILLE Rue du Centre 17h00 – 18h00Les 2è jeudis du mois 09/1, 13/2, 13/3, 10/4, 08/5, 12/6, 10/7, 14/8, 11/9, 09/10, 13/11, 11/12

SOMME-LEUZE

Le BDbus

NISMES Maison du Tourisme 15h50 – 16h40TREIGNES Place 17h00 – 17h20Les mercredis : 22/01, 19/02, 19/03, 16/04, 21/05, 18/06, 20/08, 17/09, 15/10, 19/11, 10/12

VIROINVAL

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Lecture

55

SOMZÉE Rue Basse 13h30 – 14h15WALCOURT Place (côté collégiale) 14h25 – 15h20FRAIRE Rue de Morialmé arrêt du TEC 15h35– 16h35Les lundis : 27/01, 24/02, 24/03, 28/04, 26/05, 23/06, 25/08, 22/09, 20/10, 24/11, 15/12

THY-LE-CHÂTEAU Place du Vieux Château 13h30 – 14h15Les 2è mercredis du mois 15/1, 12/2, 12/3, 09/4, 14/5, 11/6, 09/7, 13/8, 10/9, 08/10, 12/11, 10/12

WALCOURT

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Le BDbus

GODINNE Vieille Ferme 16h45 – 17h45Les 1er mercredis du mois 08/1, 05/2, 05/3, 02/4, 07/5, 04/6, 01/7, 06/8, 03/9, 01/10, 05/11, 03/12En collaboration avec votre Bibliothèque communaleLa Vieille Ferme rue du Prieuré, 1 à GodinneT. 082 64 71 13

YVOIR

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BOHAN École 09h00 – 09h40SUGNY Église 09h55 – 11H00PUSSEMANGE Rue de la Gare 11h10 – 11h25BAGIMONT Église 11h35 – 11h50MEMBRE École 13h45 – 14h05LAFORÊT École 14h15 – 14h50CHAIRIERE École 15h00 – 15h30ALLE Rue Delogne 15h35 – 16h25MOUZAIVE Rue de Liboichant (passerelle) 16h35 – 16h55ORCHIMONT Église 17h15 – 17h35NAFRAITURE Place 17h40 – 18h15Les jeudis : 23/01, 20/02, 20/03, 17/04, 15/05, 19/06, 21/08, 18/09, 16/10, 20/11, 11/12NAFRAITURE École 09h30 – 10h05Les vendredis : 17/01, 14/02, 14/03, 11/04, 16/05, 13/06, 11/07, 12/09, 10/10, 14/11, 12/12

VRESSE-SUR-SEMOIS

Le bibliobus

55Lecture

56© Francis Vernhet

57

MUSIQUENAMusiq’ L’ensemble Keleos Les Boréades de Montréal Duo ToccadePanama goes to MCNDjangofolllies / Mike Reinhardt TrioAngelique Ionatos et Katerina Fotinaki - AnatoliFestival International ImagineManuel Hermia - le Murmure de l'OrientAmélie-Les-Crayons et Claire Spineux

58Musique

I Le 9 janvier, à 12h30 I Namur I Maison de la CultureKeleos, celui qui charme par la musique... Lors de ce NAMusiq’, l’ensemble Keleos nous invite à (re)découvrir quelques compositeurs qui ont consacré une grande part de leur œuvre à la musique de chambre, durant la première moitié du XXe siècle. Parmi eux, l’Américain Arthur Foote au style décrit comme « romantique et européen », les Anglais Madeleine Dring et Malcom Arnold à qui l’on doit, entre autres, la musique du film Le Pont de la Rivière Kwaï. La violoniste Astrid Stévant nous parle de la formation Keleos et du répertoire choisi.Comment l’ensemble s’est-il formé et qui en fera partie le 9 janvier à la Maison de la Culture ? Ma sœur Marie-Cécile Stévant (flûtiste) et Stéphane De May (pianiste, membre, entre autres. du Trio Portici) ont créé l'ensemble il y a 17 ans. Le CD reprenant les compositions de Michel Lysight est le point de départ de leur collaboration. Mais avant tout, c'est l'amitié entre les musiciens qui a permis cette longue complicité. Marie-Cécile, Édith Baugnies (violoncelliste à l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie), Stéphane De May et moi-même (violoniste) représentons le noyau central le plus régulier. L'ensemble se veut à géométrie variable, c’est-à-dire que nous ne voulons pas nous enfermer dans une formule définie mais fonctionnons au gré des envies ou des rencontres musicales que nous faisons. Le 9 janvier, ma sœur et moi-même seront « rejointes » par Sylvain Cremers (Hautbois solo à l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège) et Étienne Rappe (piano).Quels sont les principaux objectifs poursuivis par l’ensemble ?Nous aimons jouer de la musique entre amis et, dans cet objectif, nous créons des projets ponctuels. Nous choisissons donc les œuvres en tenant compte des musiciens et de leurs instruments. Nous avons donné de nombreux concerts en duo, en trio ou en quatuor. Cela nous a permis de constituer un répertoire très large. Quel est celui que vous avez choisi de nous présenter lors de ce NAMusiq’ ? Le choix du répertoire a été dirigé en fonction de la composition de l’ensemble (flûte, violon, hautbois et piano). Exercice assez difficile car en-dehors de la période baroque, il n'existe pas beaucoup d'œuvres pour ce type de formation. Mais comme nous préférions jouer avec un piano plutôt qu’un clavecin, nous interpréterons, entre autres, la Suite Bourgeoise du compositeur anglais Malcolm Arnold, un trio du compositeur américain Arthur Foote et un autre de la compositrice anglaise Madeleine Dring...

Tarif : 5 € (gratuit jusqu’à l’âge de douze ans)Abonnement huit concerts : 30 €Réservation : Office du Tourisme de Namur – Halle al’Chair – T. 081 24 64 48

Informations : Musique (cf. p. 84)

NAMUSIQ’L’ENSEMBLE KELEOS

59Musique

Filles du Dieu du Vent du Nord de Borée, les Boréades, Zétès et Calaïs, appartiennent à la race des Titans qui représentent les forces élémentaires de la nature. C’est aussi le nom symbolique que le flûtiste Francis Colpron a donné à son ensemble baroque, expressif et élégant. Nous l’avons rencontré. Quelles sont les principales spécificités de l’ensemble que vous avez créé ?J’ai fondé, en 1991, l’ensemble Les Boréades de Montréal qui est spécialisé dans le répertoire baroque. J’ai également choisi comme approche une interprétation fidèle, tant par le respect des règles de la pratique ancienne que par l’emploi d’instruments d’époque. Vous venez une nouvelle fois à l’invitation des Jeunesses Musicales. Comment communiquez-vous aux jeunes cette passion de la musique baroque ?Nous sommes tous de très bons communicateurs et le plaisir de partager notre passion pour ce type de musique nous habite. L’art baroque est d’abord celui du mouvement, de l’illusion et de l’enchantement. D’expérience, nous savons que les finesses de cet art sont très appréciées des jeunes.Quels sont les temps forts de l’actualité des Boréades de Montréal ?En dehors de sa programmation régulière annuelle qui comporte la réalisation d’une dizaine de productions, Les Boréades partent en tournée à travers le Québec, d’autres provinces du Canada et d’outremer. Personnellement, je prépare un nouvel album de transcriptions de sonates et fantaisies pour flûte à bec seule de Bach, Telemann, Paganini, Tartini et Marais intitulé Colpron Senza Basso et dont la sortie est prévue en avril 2014. Quels sont les musiciens qui vous accompagneront le 13 février ?Je serai secondé par Olivier Brault au violon baroque, Mélisande Corriveau à la viole de gambe et au violoncelle et Éric Milnes au clavecin.Comment avez-vous établi le programme de ce concert ?L’idée première de ce programme est de démontrer la pluralité de la musique pour petit ensemble instrumental. À la fin du XVIe siècle, se produit une des grandes transformations idéologiques et esthétiques de l’histoire de l’Occident : le passage de la Renaissance au Baroque. Ce nouvel idéal esthétique se rattache à une conception de l’être humain venue de l’Antiquité et pour qui les arts et l’éloquence peuvent « émouvoir, rendre meilleur, changer et apaiser les sentiments ». Le concert se terminera par la présentation d’une transcription de l’opéra Acis et Galatée de Georg Friedrich Haendel, une œuvre emblématique de ce début de XVIIIe siècle anglais.

Tarif : 5 € (gratuit jusqu’à l’âge de douze ans)Abonnement huit concerts : 30 €Réservation : Office du Tourisme de Namur – Halle al’Chair – T. 081 24 64 48Informations : Musique (cf. p. 84)

I Le 13 février, à 12h30 I Namur I Foyer du Théâtre Royal

NAMUSIQ’LES BORÉADES DE MONTRÉAL OU L’ENCHANTEMENT DU BAROQUE

60Musique

I Le 13 mars, à 12h30 I Namur I Maison de la Culture

NAMUSIQ’DUO TOCCADE

Issus de l’IMEP, Cristina et Nicolas Paternotte nous invitent à nous laisser toucher par l’émotion et leur interprétation personnelle, tout en finesse, du répertoire intimiste choisi pour cette rencontre privilégiée avec le public.

Parlez-nous du programme du NAMusiq’Nous avons déterminé deux pôles auxquels viendra peut-être s’ajouter une troisième œuvre : Les Jeux d’enfant de Bizet et les Bilder aus Osten de Schumann. A priori, il n’y a pas de lien direct entre ces compositeurs mais le côté imaginatif et descriptif de chaque mouvement donne à ce concert une unité assez évidente à nos yeux. Ce seront de petits tableaux chez Schumann et chez Bizet, il y aura une douzaine de pièces, avec un caractère propre, très imagées. Ce genre de répertoire nous plaît beaucoup et convient bien à ce type de concert.

Quels sont, parmi tant d’autres, vos projets actuels ?N. Cette année, je suis engagé pour La Mélodie du bonheur. C’est un grand projet, un mélange de musique, de théâtre et de danse, qui sera présenté en décembre à Bruxelles, à Charleroi et à Liège.C. De mon côté, j’ai créé l’asbl Musicanto (http://musicanto.kazeo.com/) qui organise des stages d’éveil musical sur des thèmes bien spécifiques, pour des enfants de trois à cinq ans, à Bossière, à Pâques et pendant les grandes vacances.

Tarif : 5 € (gratuit jusqu’à l’âge de douze ans)Abonnement huit concerts : 30 €Réservation : Office du Tourisme de NamurHalle al’Chair – T. 081 24 64 48Informations : Musique (cf. p. 84)

61Musique

I Le 11 janvier, à 20h00 I Namur I Maison de la Culture

PANAMA GOES TO MCN

Robbing MillionsÀ l’heure où la plupart des courants musicaux, se revendiquant nouveaux, se contentent de recycler d’anciennes recettes, Robbing Millions fait figure d’OVNI, tant cette formation, née en 2013, propose une fraîcheur et une audace artistique. Sur son premier EP 6 titres autoproduit Ages & Sun, le quintet bruxellois creuse dans l’histoire de la pop pour en puiser quelques ingrédients qu’ils mélangent savamment à du rock progressif tout en gardant la porte entrouverte à l’improvisation et à l’humour. C’est dire si ce projet musical se permet d’explorer et d’innover des textures sonores propres, se forgeant une identité unique.

My Little Cheap DictaphoneAprès une tournée internationale de près de trois ans pour leur Opéra Pop The Tragic Tale of A genius, qui leur a valu les titres d'Album et d'Artiste belges de l'année et de Personnalité Culturelle Belge 2011, MLCD (My Little Cheap Dictaphone) est enfin de retour avec un nouveau album, produit par Luuk Cox (producteur du nouveau Girls in Hawaii et leader de Shameboy...) à l'ICP Recording Studios, qui sortira début 2014 sur le label PIAS.

Ce nouveau disque, qui pourrait bien être leur meilleur à ce jour, est le fruit de deux ans de travail où le groupe, désormais composé de cinq musiciens, n'a eu de cesse de se réinventer et de peaufiner son univers, au fil de résidence-création dans un mas en Provence et d'un chalet dans les Ardennes.

After party : Could I Play My LP's

Tarif unique : 10 €

Informations : Musique (cf. p. 84)

62Musique

62

I Le 25 janvier, à 20h30 I Namur I Maison de la Culture

Mike Reinhardt commence la guitare à l’âge de treize ans avec, comme seuls professeurs, les disques de Wes Montgomery, George Benson, Bireli Lagrene et bien sûr, l’inoubliable Django Reinhardt. Au fil des rencontres, il ne cesse de partager le plaisir de jouer avec de nombreux musiciens et participe notamment au groupe Les Enfants de Django, partageant les solos avec Yorgui Loeffler et Samson Schmitt. Avec sa technique électrique et sa mythique Gibson L5, il apportera une touche de fraîcheur et un modernisme novateur à ce groupe acoustique.

En Juillet 2007, au prestigieux Festival de Jazz de Montreux, Mike Reinhardt remporte le grand prix du public au concours « Gibson Guitar Competion ». Dans le même temps, il forme son nouveau trio guitare-orgue-batterie et partage son univers avec l’organiste Thierry Eliez et le batteur Stéphane Huchard. La réunion des trois instruments n’est pas sans rappeler les mythiques formations de Jimmy Smith et de Wes Montgomery, mais cette fois utilisée avec un répertoire plus orienté fusion, soul et blues. Sur son nouvel album album Road Song, sa technique époustouflante et sa vélocité cèdent la priorité au feeling. Sa sonorité est plus travaillée, plus moelleuse, les notes plus rondes et ses solos plus inspirés. Mike n’est plus le gamin qui veut jouer dans la cour des grands. Il est un grand, et le démontre avec brio, pour le grand plaisir de l’auditeur. Naviguant entre des thèmes orignaux du répertoire bop et soul et des compositions personnelles, ce trio dégage une énergie musicale de très grande qualité.Tarifs : adultes : 15 € - de 26 ans et seniors : 13 €

Informations : Musique (cf. p. 84)

DJANGOFOLLLIES / MIKE REINHARDT TRIO

63Musique

I Le 14 février, à 20h30 I Namur I Maison de la Culture

ANGELIQUE IONATOS ET KATERINA FOTINAKI - ANATOLI

Angélique Ionatos est une femme en mouvement. Son chemin est davantage fait d’explorations que d’appartenances et de certitudes. En une vingtaine d’albums et au moins autant de spectacles différents, l’artiste a mené une trajectoire qui tient presque plus de la liberté de la comédienne que des pratiques habituelles de la musique. Son univers atypique et singulier lui a valu des collaborations ponctuelles et des créations originales avec des musiciens d’horizons très divers dont quelques grands noms de la musique classique. Angélique Ionatos a également composé un opéra pour le jeune public « Le Prince Heureux » d'après le conte d'O. Wilde ainsi qu’un spectacle « Eros y muerte » où elle chante en espagnol sur des poèmes de Pablo Neruda.

En 2006, sa route a croisé celle de Katerina Fotinaki et, poursuivant leur chemin de complicité artistique, après Comme un jardin La Nuit, Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki proposent aujourd’hui Anatoli qui, en grec, signifie à la fois « l’Orient » et le « lever du soleil ». Ce qui les réunit, « c’est surtout, dit Angélique Ionatos, l’amour fou pour notre langue maternelle et ses poètes…». Sur scène, leur voix s’élève, se déploie, l’une grave et chaude, celle d’Angélique Ionatos, l’autre cristalline et légère, enrobées par leurs instruments qu’elles manient avec une virtuosité rare.

Angélique Ionatos : Chant, GuitareKaterina Fotinaki : Chant, GuitarePhilippe Mentha : Collaboration artistiqueThierry Legeai : SonIngrid Chevalier : Lumières

Tarifs : adultes : 20€ - de 26 ans et seniors : 18€

Informations : Musique (cf. p. 84)

64Musique

I Le 16 février, à 14h00 I Namur I Maison de la Culture

FESTIVAL INTERNATIONAL IMAGINEJEUNESSES MUSICALES

Le Festival Imagine, est une compétition musicale pas comme les autres où tous les courants musicaux sont représentés. C’est un « grand écart musical » où les styles radicalement opposés s’entrechoquent, s’entrecroisent pour le plus grand plaisir d’un public curieux et désireux de découvrir les talents de la génération actuelle. Ici, la pop qui côtoie le heavy metal, ou encore le hip-hop, le classique et la world music se mesurent au ska ou au punk. Les musiciens, qui doivent être âgés de 12 à 20 ans, sont évalués sur leurs qualités musicales mais aussi sur leur originalité, la bonne préparation de leur prestation, leur capacité à communiquer avec le public et leur présence scénique.

A l’issue de ces neuf séances musicales, dix groupes francophones et dix groupes néerlandophones seront sélectionnés pour les deux finales régionales. Les cinq meilleures formations francophones et les cinq meilleures néerlandophones accèderont à la finale nationale, au terme de laquelle le grand gagnant sera choisi pour représenter la Belgique lors des festivités internationales Imagine 2015.

Imagine, c’est quand ?Demi-finales16 février 2014 – Maison de la culture de Namur 23 février 2014 – Centre Culturel de l’Arrondissement de Huy9 mars 2014 – à confirmer

Finale francophone27 avril 2014 – Studio 4, Flagey, Bruxelles

Finale belge28 juin 2014 - Orangerie, Botanique, Bruxelles

Entrée gratuite

Informations : Musique (cf. p. 84)

65Musique

I Le samedi 15 mars, à 20h00 I Namur I Maison de la Culture

MANUEL HERMIA : LE MURMURE DE L’ORIENT

Saxophoniste, compositeur et improvisateur, le belge Manuel Hermia a touché à bien des genres (jazz-funk, rock, variété, electric jazz, musiques du monde…) avec des artistes d’ici et d’ailleurs. Le métissage a ses faveurs. Son spectacle, Le Murmure de l’Orient, le prouve indéniablement. Il est le fruit de ses voyages en Inde, de l’étude de la musique industani et du bansuri (flûte traversière), des rencontres qui ont jalonné son parcours.

Le Murmure de l’Orient mêle avec aisance les sons de l’Inde, de la Chine, de l’Afrique et du Moyen-Orient. La partition est belle, laissant transpirer le goût de l’errance. Elle est portée par des musiciens et chanteur à la dextérité évidente, curieux des croisements, audacieux dans leurs expérimentations. Leurs univers s’épousent, laissent les rythmes se chevaucher et les voix se raconter. L’éclat du chant et le pouvoir mélodique des instruments nous emmènent avec douceur vers la sagesse ancestrale de l’Orient. La musique flâne, se déploie, se donne quelques élans et nous invite à une réflexion sur soi, un apaisement, une qualité d’être. Manuel Hermia et ses artistes réussissent à nous glisser avec ravissement dans une musique intimiste, méditative et spirituelle, moderne et traditionnelle sans être folklorique. La flûte traversière indienne, le violon chinois, le tambour marocain… étonnent et séduisent.

Venez prendre cette route de la musique qui, après celles de la soie, du papier ou des épices, féconde des échanges d’une grande richesse entre les cultures.

Manuel Hermia (Belgique) : bansuriMajid Bekkas (Maroc) : oud, guembriGuo Gan (Chine) : erhuAsad Quizilbash (Pakistan) : sarodKhalid Kouhen (Maroc/France) : tablas, dafMarawan (Liban) : chant

Tarif : adultes : 15 € - moins de 26 ans et seniors : 12 €

Informations : Musique (cf. p. 84)

66Musique

CLAIRE SPINEUX en 1ère partie, à 20h00 (cf p. 13)

Amélie-les-crayons ne donne pas des concerts : elle monte des spectacles. On le sait depuis 2004, avec la première apparition du piano magique où poussaient des fleurs. A chaque tournée, Amélie et son équipe s’attèlent à créer un univers bien particulier, plein de charme, de poésie, de fantaisie et d’originalité. Pour cette tournée Jusqu’à la mer, Amélie-les-crayons s’entoure de trois musiciens polyintrumentistes. Au final, ce n’est pas moins de 15 instruments qui seront utilisés, de l’accordéon à la lyre, de la kora au dulcimer, de la clarinette au hang.... La mise en scène sera à nouveau être confiée à Fred Radix.

Avec elle sur scène, son comparse de toujours : Olivier Longre, multi-instrumentiste excentrique et attachant, affublé d’objets sonores aussi étranges que variés. Un binôme qui pourrait être son double : Nicolas Allemand, lui aussi multi-instrumentiste, percussionniste et danseur de claquettes, et son pianiste, Antoine Amigues. Ils sont quatre sur scène donc, rassemblés autour d’un piano dissimulant, comme à chaque spectacle d’Amélie-les-crayons, d’innombrables secrets qui apparaitront tout au long du voyage. Une fois encore, prenons le pari qu’elle saura vous surprendre !

Amélie-les-Crayons : chant, pianoOlivier Longre : multi-instrumentisteNicolas Allemand : multi-instrumentiste, percussionniste et danseur de claquettes.Antoine Amigues : pianiste

Tarifs : adultes : 20 € - de 26 ans et seniors : 18 €

Informations : Musique (cf. p. 84)

I Le 29 mars, à 21h00 I Namur I Maison de la Culture

AMÉLIE-LES-CRAYONS - JUSQU’À LA MERCLAIRE SPINEUX

© Francis Vernhet

© Thomas Gasparetto

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THÉÂTREAnnoncer la couleur Contrôle d'Identités Celui qui se moque du crocodile… n'a pas traversé la rivièreScènes à 2.3

68Théâtre

ANNONCER LA COULEURCONTRÔLE D'IDENTITÉS

Création collective de Ilyas Mettioui | Coproduction du Boréal et de l’Espace Magh.« Je suis né en Belgique, je suis donc Belge. Mes parents sont nés au Maroc et je suis donc Marocain. J’ai vécu au Mexique pendant presqu’un an, du coup je suis Mexicain. Même si je n’ai jamais été aussi Belge qu’au Mexique. En 98, j’ai été Brésilien pendant la coupe du monde, même si à la mi-temps de la finale, je suis devenu Français. À 3-0, j’étais même fier de l’être. Sur mon scooter, quand je mets mes Ray Ban, je me sens Italien. Le mur de Berlin est tombé, j’avais un an et j’étais Allemand. Par contre, pendant la seconde guerre mondiale, je n’étais pas Allemand. Puis un jour, on m’a dit que j’avais tort. »Entrée gratuite mais réservation obligatoire auprès d’Annoncer la Couleur

Informations : Florence Chauvier et Sarah Fouarge – T. 081 77 67 36 - [email protected]

I Le 20 janvier, à 14h00 (groupes scolaires à partir de 16 ans) et à 19h00 (tout public) I Namur I Maison de la Culture

69Théâtre

Une tournée Asspropro réalisée avec l’aide du Service de la Diffusion - Direction Générale de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une production de la Maison Ephémère cie théâtrale (Belgique) et de la compagnie Annoora (Burkina Faso - Cameroun), le Cie Falinga (Burkina Faso) et la compagnie Les Ménestrels (Cameroun). Avec l'aide de la CITF, de l'OIF, de WBI, du CCBW, de la Commission d’Aide aux Projets Théâtraux CAPT / Service Théâtre de la Fédération Wallonie Bruxelles et le soutien de Credo Media (Burkina Faso), de la Vénerie-Centre Culturel de Watermael-Boitsfort (Belgique) et du Théâtre des Doms (France). La Maison Ephémère, cie théâtrale est soutenue par la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du théâtre, la Région Wallonne - Ministère de l'Economie et de l’Emploi, la Province du Brabant Wallon. Elle est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs – Bruxelles.Ce spectacle, c’est la rencontre de deux hommes. L’un est camerounais, l’autre est belge. Aujourd’hui, ils sont amis mais, pour en arriver là, il a fallu que chacun traverse la rivière, la vraie et celle qu’ils avaient dans la tête. Cette traversée, est le sujet du spectacle : une interrogation sur notre mémoire, celle qui nous est propre et celle qui est commune à l’Histoire qui a marqué nos pays, nos communautés d’appartenance. Pas de personnages, mais l’histoire de deux hommes qui tentent de trouver, armés de leurs différences, une vérité qui les rassemble. Une intervention des acteurs après le spectacle est prévue.

Entrée gratuite mais réservation obligatoire auprès d’Annoncer la Couleur

Informations : Florence Chauvier et Sarah Fouarge T. 081 77 67 36 [email protected]

I Le 24 février, à 13h30 (groupes scolaires à partir de quatorze ans) et à 19h00 (tout public) I Namur I Maison de la Culture

ANNONCER LA COULEURCELUI QUI SE MOQUE DU CROCODILE… N’A PAS TRAVERSÉ LA RIVIÈRE

© I. Debeir

70Théâtre

Après Scènes à deux et Scènes à 2.3, la Province de Namur, en collaboration avec l’asbl Promotion Théâtre, propose, pour la saison 2013-2014, une nouvelle aventure théâtrale : Du trac au tac. Celle-ci s’adresse aux jeunes de l’enseignement secondaire.Du trac au tac, c’est un nouveau nom, un nouveau principe mais les objectifs restent les mêmes : promouvoir le théâtre chez les adolescents et permettre à ces jeunes comédiens de prouver leur talent sur une scène de théâtre. Une occasion pour ces adolescents de se produire sur les planches avec de courtes scènes d’environ sept à huit minutes, mais aussi de voir des spectacles, de recevoir les conseils de professionnels et d’aiguiser leur créativité…De spectacles en workshops, du fauteuil à la scène, les jeunes participants créeront une scène… du trac au tac !Un atelier théâtral d’un jour en octobre 2013 a permis de lancer l’opération. Les jeunes ont ainsi eu l’occasion de se rencontrer et de se frotter à différentes techniques théâtrales sous la houlette de jeunes comédiens professionnels.Lors des auditions du 12 janvier et du 16 mars, les participants présenteront une courte scène théâtrale qui sera retravaillée pour et avec les jeunes.Le dimanche 30 mars, à 18 heures, ils présenteront leur scène sur le plateau de la Maison de la Culture. Nous vous invitons à les découvrir lors d’un spectacle qui clôture plusieurs rendez-vous.

Informations : Théâtre d’Amateurs de la Province de Namur (Taps) (cf. p. 84)

SCENES A 2.3… DU TRAC AU TACI Le 30 mars, à 18h00 I Namur I Maison de la Culture

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ÉCHOS DE NOS MANIFESTATIONSSalon wallon des Métiers d’Art 2013Festival Thé-AutresClasses de patrimoineCitoyens un jour… citoyens toujours !Palmarès de Média 10 10

72Échos de nos manifestations

SALON WALLON DES MÉTIERS D’ART 2013POINT D’ÉQUILIBRE… ENTRE ADRESSE ET CRÉATION

« De l’imaginaire, de la beauté, du savoir-faire, un partage pour nos yeux (…) » B.G.

« Magnifique diversion, sur tous les plans : créativité, origina-lité, couleurs, présentation… » B.

« (…) Ce fut pour moi un étonnant passage dans ce monde particulier, créé par les artisans. Je rentre chez moi la tête pleine de rêves… »

« What good fortune for us to have come upon this wonderful exhibit of crafts ! » C. et B. P., California, USA

« (…) Des œuvres variées et très bien mises en valeur dans des vitrines qui présentent les travaux des artistes au plus près, ce qui est très agréable. » Des Lyonnais en balade.

« Un réel éblouissement pour les yeux et que d’inventivité, tout cela au service de l’art ! » A.

« Des pièces superbes que j’ai pu avoir la chance d’observer ! »J. F. B., Québec

© SDAV - Christian PierlotG.Gurgul

M.-L. Degand

A.-M. Lhoist

F. Joris

M. Hertsens

Vous en parlez mieux que nous… Extraits du livre d’or

73Échos de nos manifestations

« Découvrir le fruit de la réflexion et du travail des artisans de l'om-bre, valorisé dans un tel écrin de sobriété et de grande classe m'a beaucoup touchée. »M.L. Degand - Peintre sur céramique

Le Salon wallon des Métiers d’Art 2013 s’est tenu du 6 juillet au 1er septembre à la Maison de la Culture, au Musée Félicien Rops et au Musée des Arts anciens du Namurois. Un beau succès…Le catalogue de l’exposition est encore disponible.

« Nous voulions inviter le public à un banquet visuel... que le coup d'œil d'ensemble préserve la surprise et la découverte (…) » O. Colassin et J.-B. Ryelandt - Scénographes du Salon wallon des Métiers d’Art 2013

« Ce Salon est à chaque fois, l’occasion de mettre en lumière une facette de nos savoir-faire, qui, complétée par une visite de l’atelier, permet de découvrir l'ombre de la création. »G. Gurgul - Créateur de verre

Informations : Métiers d’Art (cf. p. 84)

M. Hertsens - Le fuseau (dentelle)

salon wallon

Crecit (tapisserie).M. Voz

D. Thomas

F. Withofs - D. Bercovitz

74Échos de nos manifestations

FESTIVAL THÉ-AUTRESLe 13 octobre dernier, le Centre culturel régional, l’asbl Dinant pour Tous, la Compagnie Buissonnière et le Secteur Théâtre-Action du Service de la Culture invitaient le public à se glisser dans l’imaginaire des personnes handicapées. Cette septième édition du Festival Thé-autres a ouvert le rideau sur les créations théâtrales de cinq ateliers organisés au sein d’institutions d’accueil. Des éducateurs et/ou des comédiens professionnels (Jean-Luc Piraux de la Compagnie Pépite et Margaux Van Audenrode de la Compagnie du Milieu du Monde) ont apporté leurs compétences artistiques et leur humanité aux projets. Sur scène, face à un vrai public et dans des conditions techniques professionnelles, les comédiens des Berdelles du Bâti (Houdremont), de l’Atelier Théâtre d’Alteo-Itineris (Dinant), de l’Atelier Théâtre du Gardian (Chapois), de la Troupe des Matous-Vu du Tournevent (Anthée) et de l’Atelier Théâtre Amah-Fasolasido (Mesnil-Saint-Blaise) nous ont offert de beaux moments. Avec un bonheur partagé, ils nous ont fait entrevoir leur vision du monde, toucher à leurs rêves, goûter à leurs émotions. Leurs élans généreux et leur sincérité nous ont emmenés sur les traces d’un théâtre authentique et drôle, un réel théâtre de la vie. Parmi les sujets abordés, la question de l’amour occupait la plus belle place… La quête « éternelle » de l’amour à travers les jeux télévisés, les amours contrariées et décalées de Roméo et Juliette, le baiser qu’on se donne dans le noir…. Autant d’approches sensibles et humoristiques sur un sujet qui reste encore tabou : les relations amoureuses chez les personnes différentes. Le Festival Thé-autres rappelle l’importance de l’expression artistique pour les personnes en situation de handicap. Sa force et ses libertés engendrent bien-être et plaisir mais renforcent également la reconnaissance et l’intégration de ces personnes. Cet événement singulier nous fait aimer le théâtre et ceux qui irriguent si humainement ses terres.

Informations : Théâtre – Action (cf. p. 84)

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75Échos de nos manifestations

MAIS QUE FAIT-ON AUX CLASSES DE PATRIMOINE ?En trois mouvements, les Classes de Patrimoine se racontent ici. Le mouvement #1 parle de la participation au Festival International du Film Francophone - FIFF de 2013. Le mouvement #2 évoque une animation en regard de l’expo Street art de la Maison de la Culture, d’octobre dernier. Le mouvement #3 annonce les projets futurs de sensibilisation à l’image.Mouvement #1. Aujourd’hui, les États-Unis d’Europe.À la question « Que vous apporte l’Union européenne ? », les réponses se meublent de temps de réflexion, de blancs, parfois de mala-dresse. Les sentiments semblent inachevés. D’ailleurs, s’est-on jamais posé la question ? Plus loin, à l’interrogation « Combien y a-t-il de pays membres (sous-entendu au sein de l’Union européenne) en 2013 ? », on navigue carrément sans carte dans des hauts-fonds. Avec, en accompagnant la réponse, un sourire innocent, interrogatif.Ce coup de sonde, ces deux questionnements parmi d’autres d’une mini-enquête sur l’Union européenne par des jeunes de douze ans à des passants adultes, était un préambule au défi lancé à quatre classes de sixième primaire de mettre en valeur la citoyenneté européenne par l’image animée. Bien sûr, notre démarche d’enquête n’avait rien de scientifique, juste une entrée en matière participative et concrète, quatre matins de septembre entre 9h00 et 10h00 en pleine ville. Mais tout de même : l’Europe, quel beau flou que celui-là ! Alors, on a travaillé sur la manière de mettre au point. Manuellement, culturellement, sous la forme de quatre courts métrages d’animation qui se veulent encourager la curiosité, qui s’essayent à promouvoir la découverte de l’autre. Ici, dans notre projet, cet autre, c’est le Portugais, l’Autrichien, le Finlandais, le Croate. Il en reste encore vingt-quatre « autres » à réaliser pour cultiver notre jardin européen. Ils ont été présentés en séance publique pendant le FIFF dernier. A voir sur vimeo.com/album/2567253 .Avec comme formule d’avertissement : ces courts métrages sont le fruit d’un « travail en chambre ». Personne (ou si peu) parmi les jeunes réalisa-teurs belges de ces courts métrages n’a jamais foulé le sol du pays membre de l’Union européenne ici mis à l’honneur. Que les habitants du Portugal, de l’Autriche, de la Finlande et de la Croatie veuillent bien être magnanimes quant au regard imparfait porté sur leur pays et sa culture. Seule, l’idée qu’être citoyen, c’est développer son attachement à la diversité du groupe, a prévalu ici.Mouvement #2, Tape art pour Street art.Avec comme vitamines l’exposition et les performances Street art organisées par la Maison de la Culture de la Province de Namur en octobre passé, des jeunes de onze et douze ans, lors d’une journée d’animation, se sont, entre autres choses, appropriés des codes de l’art urbain pour mener de réelles interventions dans l’espace public. Les interventions se devaient d’être contextuelles. Et donc, en repérant des éléments au départ anodins de l’envi-ronnement urbain, les jeunes « graffeurs » (néo-graffeurs) se sont mis à les détourner de façon poétique, humoristique, avec souvent beaucoup d’esprit. Des taches, des surfaces, des objets, des anfractuosités, des matières, des logos, du mobilier, des détails apparemment sans importance se sont vus signifier autre chose, se sont vus parés d’un au-delà. Ces interventions faites de tape, d’adhésif et de marqueurs étaient très éphémères. Seules, restent les traces photographiques de ces moments souvent subtils.Mouvement #3. Rumeurs.La rumeur est un très vieil article, sûr et fiable. Toujours en stock. Livrable à souhait, sans frais de port. Son assortiment est infini. Il suit bon nombre d’événements et d’actualités, grands et petits. C’est un article local et mon-dial. Désormais, son marketing est (aussi) assuré par le cyber-espace. Six fictions en image d’animation par des classes du secondaire seront réalisées en janvier et février pour vous en dire plus sur ce que vivent, sur ce qu’en pensent des ados, ceux qui sont nés dans l’accélération des technologies.Une diffusion publique aura lieu le 21 mai en matinée à la Maison de la culture.Informations : Classes de Patrimoine (cf. p. 84)

76Échos de nos manifestations

CITOYENS UN JOUR… CITOYENS TOUJOURS !Le 19 octobre dernier, les huit-douze ans sont partis à la découverte de la face cachée des métiers d’adultes, lors de la dix-neuvième édition de Place aux Enfants. Les communes de Wallonie et de Bruxelles avaient tout prévu pour accueillir les enfants et répondre à leurs souhaits, leurs rêves, leur curiosité. Dans les vingt-neuf communes participantes en province de Namur, une série de rencontres avec les hôtes d’un jour attendaient les enfants. Ceux-ci ont eu le loisir de faire des découvertes dans les milieux culturel, économique, sportif, politique… de manière ludique et collective.

Coordonnée par les Provinces wallonnes, la Cocof et l’APW, l’opération permet aux enfants de mieux connaître et comprendre le monde dans lequel ils vivent. Elle entend aussi les sensibiliser à leur rôle actuel et futur dans la société. Le thème de la citoyenneté active a été particulièrement mis en avant cette année. À Sambreville, les enfants ont pu rencontrer des responsables de l’accueil et de l’aide aux personnes handicapées qui les ont mis en situation. Les enfants ont aussi effectué la visite d’une supérette aux côtés de la gérante qui leur a fait découvrir avec bonheur les coulisses de son métier.

Certaines communes avaient choisi de faire le lien avec leur Conseil communal des Enfants, lieu privilégié d’apprentissage de la citoyenneté et d’expérience de la démocratie. Actuellement au nombre de treize en province de Namur selon le CRECCIDE, les Conseils communaux d’Enfants fluctuent au gré du temps. Certains sont amenés à s’arrêter ou faire une pause, d’autres se poursuivent ou se créent. À Hamois, le Conseil communal des Enfants a eu une réelle place dans l’organisation de cette journée. À partir de l’idée d’une élève, il s’est réuni à de nombreuses reprises le mercredi après-midi. Les enfants ont exprimé leurs idées et opinions, en ont discuté, ont imaginé comment les transformer en actions et prendre ainsi une part active dans leur commune. Le 19 octobre, encadrés par leurs Passe-Murailles motivés, les enfants ont donc retroussé leurs manches pour assainir, rafraîchir et redonner vie au lieu-dit Le Coria, une aire de jeux, de repos et de pique-nique située à Achet. Les jeunes élus communaux avaient également créé un jeu de l’oie sur la citoyenneté, inauguré lors de cette manifestation.

L’enthousiasme des uns et des autres a encore une fois rappelé la beauté et la pertinence de cette journée.

Informations : Animations (cf. p. 84)

77Échos de nos manifestations

PALMARÈS DE MÉDIA 10-10

Le festival 2013 s'est déroulé du jeudi 14 au samedi 16 novembre, avec une incursion le mercredi 13 matin et début d'après-midi pour le pédagogique. En plus des compétitions courts métrages et pitch, des projections off, de l'atelier, de l'AKDT... l'ambiance festive était au rendez-vous avec les membres du jury (Anny Romand, Fredérique Morin, Claire Battistani, Bernard Nauer et Bruno Quiblier) ainsi que nos invités (Xavier Diskeuve, Christophe Hermans et Gerlando Infuso) ; ainsi que les groupes musicaux Kermesz à l'est, Vlaksa swing'Co, Compost Binde et la performance audiovisuelle Cortex.

Prix du meilleur court métrage de Fiction D’un montant de 2 500 € - Offert par la SABAM à Christophe SWITZER pour son film Narvalo

Prix du meilleur court métrage d’AnimationD’un montant de 2 500 € - Offert par la Wallonie à Vivian BRIAC-WARNON pour son film Partie de pêche

Prix du meilleur court métrage OVNI (Objets Visuels Non Identifiés)D’un montant de 2 500 € - Offert par la Province de Namur à Aurélien DOYEN pour son film Blast of silence

Prix du meilleur court métrage du Documentaire D’un montant de 2 500 € - Offert par la Ville de Namur à Abdulamir LAYTH pour son film La Larme du bourreau

Prix du meilleur court métrage pour un film issu de la Fédération Wallonie-BruxellesD’un montant de 2 500 € - Offert par la Fédération Wallonie Bruxelles à Toussaint COLOMBANI pour son film Pièce détachée

Prix de « Latrois » pour un film issu de la Fédération Wallonie-BruxellesD’un montant de 1 500 € incluant les droits de diffusion - Offert par la RTBF « La trois » À Mathieu MORTELMANS pour son film Chambre double

Concours de Pitch

Prix SmartD’un montant de 1500 € - Offert part Smart.be Namur à Jérémie BIDET pour la présentation du projet de Noirs

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PROGRAMMATION

80Programmation

I janvier, février, mars I Maison de la Culture PROGRAMMATION DE LA GRANDE SALLE

7 JANVIER – 12H00 ET 20H00CinémaLes Classiques du MardiFilm : La Chute de la Maison Usher, FR., 1928, Jean Epstein, 63’ (cf. p. 19)

9 JANVIER – 12H30MusiqueNAMusiq’Ensemble KeleosInfos et réservations : Office du Tourisme de Namur, rue du Pont 21. T. 081 24 64 48 (cf. p. 58)

9 JANVIER – 13H45SpectacleConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : Entre Ciel et Chair – Cie Un 1er AvrilContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

10 JANVIER – 19H00MusiqueRock’s CoolConcert Open Mic

11 JANVIER – 20H00MusiquePanama Goes to MCN (cf. p. 61)

16 JANVIER – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : Nouveaux médias – T. De SmedtContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

20 JANVIER – 14H00 ET 19H00ThéâtreAnnoncer la CouleurContrôles d’identité de Ilyas MettiouiRenseignements : [email protected]. T. 081 77 67 36 (cf. p. 68)

21 JANVIER – 12H00 ET 20H00CinémaLes Classiques du MardiFilm : The Woman in the window – La Femme au portrait, USA, 1944, Fritz Lang, 99’ (cf. p. 19)

23 JANVIER – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : La transmission culturelle et la plasticité cérébrale – M. CrommelinckContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

25 JANVIER – 20H30MusiqueMike Reinhardt Trio (DjangoFolllies) (cf. p. 62)

30 JANVIER – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : Les Moissons du futur – M.-M. RobinContact : Marie-Chantal Rihoux : 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

DU 31 JANVIER AU 3 FEVRIERThéâtreThéâtre du DéfiKnock de Jules RomainsTarifs : 10 € adultes / 7 € étudiants et seniorsRéservations : T. 081 43 44 34 ou 0479 46 26 41

4 FEVRIER – 12H00 ET 20H00CinémaLes Classiques du MardiFilm : Animal Crackers – L’explorateur en folie, USA, 1930, Victor Heerman, 97’ (cf. p. 20)

6 FEVRIER – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : La gentillesse, force ou faiblesse ? – E. JaffelinContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

8 FEVRIER 2014 – 18H00MusiqueRock’s CoolConcert Open Mic

9 FEVRIER – 18H00SpectacleMédiascène sprlAnthony Kavanagh se chauffeTarifs : entre 34 € et 37 €Réservations : www.ticketnet.be - T. 070 66 06 01

81Programmation

11 FEVRIER – 20H00CinémaAlternofilmsFilm : Zorba le Grec, USA/GB/Grèce, 1964, Michael Cacoyannis, 67’ (cf. p. 18)

13 FEVRIER – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : Médecines douces et cancer – K. RondiaContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

14 FEVRIER – 20H30MusiqueAngélique Ionatos / Anatoli, (cf. p. 63)

16 FEVRIER – 14HSecteur MusiqueFestival International Imagine / Jeunesses Musicales, (cf. p. 64)

18 FEVRIER – 12H00 ET 20H00CinémaLes Classiques du MardiFilm : Touch of Evil – La Soif du Mal, USA, 1958, Orson Welles, 111’ (cf. p. 20)

20 FEVRIER – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : L’histoire de l’art des jardins en Occident – L. WatillonContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

21 FEVRIER – 20H00SpectacleSun Production SprlZidani Retour en Algérie Tarifs : entre 25 € et 29 €Réservations : www.ticketnet.be – T. 070 66 06 01

23 FEVRIERThéâtre wallonCompagnie Tine BriacPièce de théâtre en dialecte wallon namuroisTarif : 13 €Réservations : T. 081 22 60 26

24 FEVRIER – 13H30 ET 19H00ThéâtreAnnoncer la CouleurCelui qui se moque du crocodile n’a pas traversé la rivière de et par G. Theunissen et F. EbouéléRenseignements : [email protected]. T. 081 77 67 36 (cf. p. 69)

1 ET 2 MARSThéâtreCompagnie Christian CourtoisDiable d’homme de Robert LamoureuxTarifs : 12 € sur place / 10 € en préventeRéservations : T. 0496 44 50 80 ou [email protected]

4 MARS – 12H00 ET 20H00CinémaLes Classiques du MardiFilm : Wuthering Heights – Les Hauts de Hurlevent, USA, 1939, William Wyler, 103’ (cf. p. 21)

7 MARS – 20H00ThéâtreCompagnie KaméléonIls s’aiment de Muriel Robin et Pierre PalmadeTarifs : 15 € sur place / 12 € en prévente / Passeport week-end : 25 € sur place / 20 € en préventePoints de vente : Rockamusic, Lido Music, www.compagniekameleon.beRenseignements : T. 0494 32 33 43

8 MARS – 20H00ThéâtreCompagnie KaméléonIls se sont aimés de Muriel Robin et Pierre PalmadeTarifs : 15 € sur place / 12 € en prévente / Passeport week-end : 25 € sur place / 20 € en préventePoints de vente : Rockamusic, Lido Music, www.compagniekameleon.beRenseignements : T. 0494 32 33 43

13 MARS – 12H30MusiqueNAMusiq’Duo ToccadeInfos et réservations : Office du Tourisme de Namur, rue du Pont 21. T. 081 24 64 48 (cf. p.60)

13 MARS – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : Planètes ou lunes habitables dans le système solaire ? – V. DehantContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

15 MARS – 20H00MusiqueManuel Hermia, Le Murmure de l’Orient (cf. p. 65)

22 MARS 2014 – 16H00Théâtre jeune publicLe Ciel de la Route de Thierry LefèvreRéservations : Théâtre Royal de Namur : T. 081 22 60 26

82Programmation

25 MARS – 12H00 ET 20H00CinémaLes Classiques du MardiFilm : Fellini – Satyricon, IT., 1969, Federico Fellini, 138’ (cf. p. 21)

26 MARS – 19H00SpectacleAlteo Peur de rien par Richard Ruben (en première partie : La Photo de Famille par Les Grains de Sel)Tarif : 10 € Réservations : T. 081 24 48 17 ou [email protected]

27 MARS – 13H45ConférenceConnaissance et Vie d’Aujourd’hui : Umicore, le développement durable en pratique – T. LeysenContact : Marie-Chantal Rihoux : T. 081 30 25 12Site : www.cva-namur.be ou [email protected]

27 MARS – 20H00ThéâtrePari Mena asblC’est ma tournée de Vincent PagéTarifs : entre 15 et 25 €Renseignements : [email protected]

29 MARS – 20H00MusiqueAmélie-les-Crayons (Claire Spineux en 1re partie) (cf. p. 66)

30 MARS – 18H00ThéâtreTap’s & asbl Promotion ThéâtreFinale Scènes à 2.3 de la Province de Namur (cf. p. 70)

Informations : Location de salles (cf. p. 84)

I janvier, février, mars I Maison de la Culture PROGRAMMATION DE LA GRANDE SALLE

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ADRESSES

84Adresses

SERVICE DE LA CULTURE

Avenue Golenvaux, 14 - 5000 NAMURT.081 77 67 73 - F. 081 77 69 59DirectriceBernadette BonnierCourriel : [email protected]étariat : T. 081 77 53 30Chef de divisionAlain BaccusCourriel : [email protected]. 081 77 53 61Arts plastiques/ExpositionsJean-Michel FrançoisCourriel : [email protected]. 081 77 55 25Arts plastiques/Expositions en décen-tralisationPhilippe LuytenCourriel : [email protected]. 081 77 52 65Lecture publique Centre de documentation en ArtsDominique NoëlCourriel : [email protected]. 081 77 55 66Lecture publique Bibliothèque principale Section JeunesseValérie VerstraelenCourriel : [email protected]. 081 77 50 67 – 77 67 17 – F. 081 77 69 60Lecture publique Bibliothèque principale Section AdulteSibylle GravéCourriel : [email protected]. 081 77 52 19CinémaJean BoreuxCourriel : [email protected]. 081 77 67 73Location de sallesVéronique LievensCourriel : [email protected]. 081 77 58 33Prêt de matérielMarc DeneffeCourriel : [email protected]. 081 77 51 30

Avenue Reine Astrid, 22 A - 5000 NAMURT. 081 77 67 74 - F. 081 77 69 43Chefs de DivisionFrancis TononCourriel : [email protected]. 081 77 51 36Philippe HorevoetsCourriel : [email protected]. 081 77 52 69AnimationJean-François de Coster ou Maryse MathyCourriel : [email protected]. 081 77 51 21 - T. 081 77 52 87CommunicationCarol PetitCourriel : [email protected]. 081 77 51 23FormationDominique RegnierCourriel : [email protected]. 081 77 51 47Fonds ThirionetBernadette LalouxCourriel : [email protected]. 081 77 53 07MusiquePhilippe MobersCourriel : [email protected]. 081 77 57 49Office des Métiers d’Art de la Province de Namur asblYasmine ErnestCourriel : [email protected]. 081 77 67 34 – F. 081 77 69 06Théâtre d’Amateurs de la Province de Namur (Tap’s)Marie-Noëlle VandermensbruggheCourriel : [email protected] T. 081 77 68 09Chaussée de Charleroi, 85 - 5000 NAMURT. 081 77 67 16 - F. 081 77 69 62Lecture publique Françoise DuryCourriel : [email protected]. 081 77 54 22Lecture publique Bibliothèque itinérante Joëlle LabyeCourriel : [email protected]. 081 77 52 99Route Merveilleuse 64 - 5000 NAMURT. 081 22 55 60 - F. 081 22 55 60Classes de PatrimoineAlain PasleauCourriel : [email protected]

Rue Fumal, 12T. 081 77 67 55 - F. 081 77 69 25Musée provincial Félicien RopsVéronique CarpiauxCourriel : [email protected] Grande, 17 - 5560 HOUYETT. 082 66 75 86 - F. 082 66 75 87Théâtre-actionBruno HesboisCourriel : [email protected] Léopold, 3/12 - 5500 DINANTT. 082 22 35 47Lecture publique Bibliothèque principale Antenne de DinantRégine PietteCourriel : [email protected]

ORGANISMES INSTALLÉS DANS NOS LOCAUX :

Avenue Golenvaux, 14 - 5000 NAMURLa Médiathèque de NamurResponsable : Stéphane MartinT. 081 22 55 66 - F. 081 22 13 48Courriel : [email protected] : www.lamediatheque.beAvenue Reine Astrid, 22 A - 5000 NAMURCLAP NamurBureau de tournage pour les provinces de Luxembourg, Hainaut et NamurT. 081 22 57 00Courriel : [email protected]’s CoolResponsable : Michaël MathieuT. 081 77 68 15 - GSM : 0474 27 09 93 - F. 081 77 69 43Courriel : [email protected] : www.rockscool.beJeunesses Musicales de NamurGestionnaire : Yannicke WauthierT.081 74 63 53 - F. 081 74 63 73Courriel : [email protected] : www.jeunessesmusicales.beAssociation des Programmateurs Pro-fessionnels en Communauté française AssproproResponsable : Dominique DethiouxT. 081 73 59 46 - F. 081 74 21 59Courriel : [email protected] : www.asspropro.be

85Adresses

DIFFERENTS PARTENAIRES :

Centres culturels reconnus par la Communauté française Wallonie-Bruxelles en province de Namur

Centre culturel d’AndenneRue Malevé, 5 5300 ANDENNEAnimatrice-directrice : Stéphanie CroissantT. 085 84 36 40 - F. 085 84 34 39Courriel : [email protected] : www.centreculturelandenne.beCentre culturel de BeauraingRue de l’Aubépine, 3 5570 BEAURAINGAnimatrice : Françoise BelotT. 082 71 30 22 - F. 082 21 92 01Courriel : [email protected] : www.beauraing-culturel.beCentre culturel de BièvreRue de Bouillon, 39 b 5555 BIÈVREAnimatrice-directrice : Marie HardyT. et F. 061 51 16 14Courriel : [email protected] : www.centreculturel-bievre.comCentre culturel de Ciney, ASBLPlace Roi Baudouin, 15590 CINEYAnimatrice-directrice: Valérie BodartT. 083 21 65 65 - F. 083 65 79 43Courriel : [email protected] : http://centreculturel.ciney.beCentre culturel de CouvinRue du Pilori, 65660 COUVINAnimateur-directeur : Georges VenturiniT. et F. : 060 34 59 56Courriel : [email protected] : www.ccccc.beCentre culturel de DoischeRue Martin Sandron, 124 5680 DOISCHEAnimateur-directeur : Stéphane CoulonvauxT. 082 21 47 38 - F. 082 67 90 27Courriel : [email protected] : www.doische.beCentre culturel d’Éghezée (asbl Écrin)Rue de la Gare, 55310 ÉGHEZEEAnimateur-directeur : Benoit RaoultT. 081 51 06 36 Courriel : [email protected] : www.ecrin.be

Centre culturel de FloreffeChemin privé, 15150 FLOREFFEAnimatrice : Géraldine GogneauxT. et F.081 45 13 46 - GSM : 0486 65 65 76Courriel : [email protected] culturel de FlorennesRue de Mettet, 155620 FLORENNESAnimateur-directeur : Laurent HabranT. 071 68 87 59 - F. 071 68 78 90Courriel : [email protected] culturel de l’entité fossoise asblRue Donat Masson, 22 5070 Fosses-la-Ville Animateur-directeur : Bernard Michel T. 071 26 04 40 - F. 071 26 04 49Courriel : [email protected] : www.fosses-la-ville.beCentre culturel de GemblouxRue du Moulin, 55 bis 5030 GEMBLOUXAnimateur-directeur : Eric MatT. 081 61 03 64 – 081 61 38 38 - F. 081 62 68 30Courriel : [email protected] : http://centreculturel.gembloux.comCentre culturel de HastièreRue Marcel Lespagne, 10 5540 HASTIÈREAnimateur-directeur : François PrumontT. et F. : 082 64 53 72Courriel : [email protected] franç[email protected] Centre culturel de HavelangeRue de Hiétine, 25370 HAVELANGEAnimatrice-directrice : Monique DodetT. et F. 083 63 39 35Courriel : [email protected] : www.cchavelange.be Centre culturel de PhilippevilleRue des Religieuses, 2 5600 PHILIPPEVILLEAnimateur-directeur : Bernard GautierT. 071 66 23 01 - F. 071 66 75 26Courriel : [email protected] : www.philippeville.beCentre culturel de RochefortRue de Behogne, 55580 ROCHEFORTAnimatrice-directrice : Carine DechauxT. et F. : 084 22 13 76Courriel : [email protected] : www.ccr-rochefort.be

Centre culturel de SambrevilleComplexe Emile Lacroix, Grand’Place, 285060 SAMBREVILLEAnimatrice-directrice : Patricia SantoroT. 071 26 03 64 - F. 071 26 03 66Courriel : [email protected] culturel de WalcourtRue de la Montagne, 3 5650 WALCOURTAnimatrice-directrice : Sabine LapôtreT. 071 61 46 86 - F. 071 68 66 68Courriel : [email protected] : www.walcourt.beCentres culturels régionauxCentre culturel Régional de DinantRue Grande, 375500 DINANTDirecteur : Marc BaekenT. 082 21 39 39 - F. 082 22 72 43Courriel : [email protected] : www.dinant.be/cultureCentre culturel Régional de NamurThéâtre Royal de NamurPlace du Théâtre, 25000 NAMURDirecteur : Patrick ColpéT. 081 25 61 61 - F. 081 25 61 60Courriel : [email protected] : www.theatredenamur.beCentre culturel Régional Action Sud (Viroinval)Rue Bassidaine, 65670 NISMESDirecteur : Pierre GillesT. 060 31 01 60 - F. 060 31 39 65Courriel : [email protected]é[email protected] : www.action-sud.be

86Adresses

Bibliothèques locales reconnues par la Communauté française Wallonie-Bruxelles en province de Namur

Bibliothèque communaleRue Frère Orban, 605300 ANDENNEResponsable : Tatiana CharlierT. 085 84 64 44Courriel : [email protected]èque communaleMaison des JeunesPlace communale 145537 ANHÉEResponsable : Francine BoulangerT. 082 21 92 13Courriel : [email protected]èque communaleRue de la Gendarmerie, 2 5330 ASSESSEResponsable : Dominique BoucherT. 083 65 63 49Courriel : [email protected]èque communaleRue de Bouillon, 395555 BIÈVREResponsable : Delphine CollignonT. 061 23 96 72 - F. 061 51 24 78Courriel : [email protected]èque communale L’Air livrePlace Roi Baudoin, 35590 CINEYResponsable : Michèle AlexandreT. 083 21 58 00 - F. 083 65 79 43Courriel : [email protected]èque communale Jean CernautRue de France, 315660 MARIEMBOURG Responsable : Emmanuelle PlumatT. et F. 060 39 96 26 ou 34 65 07GSM : 0476 83 84 62Courriel : [email protected] : www.bibliothequedecouvin.beBibliothèque communale Adolphe SaxRue Léopold, 3 bte 115500 DINANTResponsable : Marguerite-Marie AlvinT. 082 22 24 44 - F. 082 22 29 92Courriel : [email protected]èque Livre-ChoixRue Martin Sandron, 124 5680 DOISCHEResponsable : Dominique MorelleT. 082 21 47 38 - F. 082 67 90 27Courriel : [email protected]

Bibliothèque communale de FloreffeChemin privé, 15150 FRANIÈREResponsable : Janique BaquetT. 081 44 14 13Courriel : [email protected]èque communale Buxin-SimonRue Cent Louis, 35620 FLORENNESResponsable : Anne-France StimartT. 071 68 98 96 - F. 071 68 94 09Courriel : [email protected]èque communale de La BruyèreRue du Village, 25081 MEUXResponsable : Elise RobertT. 081 56 60 63Courriel : [email protected]èque libre André HeninAvenue de la Faculté, 575030 GEMBLOUXResponsable : Mélanie GrardT. et F. 081 61 38 80 Courriel : [email protected]èque communale Andrée Soden-kampRue des Oies, 2 A5030 GEMBLOUXResponsables : Anne Sorée - Fabienne BroesT. 081 62 55 56 - F. 081 60 12 07Courriel : [email protected]èque communale de GesvesRue de la Pichelotte, 9c5340 GESVESResponsable : Geneviève BoquetT. 083 67 03 46Courriel : [email protected]èque communale PapyrusFerme des TilleulsRue de Hiettine, 45370 HAVELANGEResponsables : Françoise Blanckaert et Sylvie SwinnenT. et F. 083 63 46 60Courriel : [email protected]èque communaleRue de la Poste, 4 5190 JEMEPPE-SUR-SAMBREResponsable : Noëlla HiernauxT. 071 78 84 17Courriel : [email protected]

Bibliothèque communalePlace Léon Colin, 11 A5640 METTETResponsable : Marie-Agnès WavreilleT. et F. 071 72 50 72Courriel : [email protected]éseau local namurois de lecture publiqueVenelle des Capucins, 65000 NAMURResponsable : Annie LiétartT. 081 24 64 40 - F. 081 24 71 31GSM : 0496 78 54 44Courriel : [email protected] : www.ville.namur.beBibliothèque communaleAvenue de Forest, 21 5580 ROCHEFORTResponsable : Claudine GermainT. 084 21 40 55Courriel : [email protected]èque communaleGrand-place5060 SAMBREVILLEResponsable : Brigitte ChansonT. 071 26 03 30 - F. 071 26 03 07GSM : 0494 85 09 62Courriel : [email protected]èque communaleLa Vieille FermeRue du Prieuré, 15530 YVOIRResponsable : Nathalie PatrisT. 082 64 71 13Courriel : [email protected]

87

Merci à nos sponsors et partenaires

Musée Félicien RopsMaiso

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Adresse de retourAvenue Golenvaux 14B - 5000 Namur

Etat de la question

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IDRISSE HIDARAFLORA HUBOT

ALICE JANNECATHERINE JAUMOTTE

FLORIAN KINIQUESROMINA REMMO

DAPHNE SERMEUSPAULINE TONGLET

NAMUR – MAISON DE LA CULTURE18.01- 02.03.14 - TOUS LES JOURS DE 12 A 18 HEURES 14 Avenue Golenvaux - B-5000 Namur - + 32.81 77 67 [email protected]

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