DOSSIER DE PRESSE EXPOSITION AUTOMNE HIVER ......résidence à la Cité internationale des Arts à...

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DOSSIER DE PRESSE EXPOSITION AUTOMNE HIVER 2012-2013 SPÉCIMENS. Collections, croisements, sentinelles Du 25 novembre 2012 au 31 mars 2013 Mercredi, jeudi et vendredi, 14h-17h / Samedi, dimanche et jours fériés, 12h-17h Au château Artistes : Ivana Adaime Makac, Mark Dion, Anthony Duchêne, Carsten Höller, Hanna Husberg, Sanna Kannisto, Kôichi Kurita, Lucy + Jorge Orta, herman de vries et Douglas White VERNISSAGE le dimanche 25 novembre, à 15h Navette gratuite au départ de Paris. RDV Place du Châtelet, à 13h30. Sur réservation : [email protected]

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DOSSIER DE PRESSE

EXPOSITION

AUTOMNE

HIVER

2012-2013

SPÉCIMENS.

Collections, croisements, sentinelles Du 25 novembre 2012 au 31 mars 2013 ●

Mercredi, jeudi et vendredi, 14h-17h / Samedi, dimanche et jours fériés, 12h-17h ●

Au château ●

Artistes : Ivana Adaime Makac, Mark Dion, Anthony Duchêne, Carsten Höller,

Hanna Husberg, Sanna Kannisto, Kôichi Kurita, Lucy + Jorge Orta, herman de vries et

Douglas White

VERNISSAGE

le dimanche 25 novembre, à 15h Navette gratuite au départ de Paris. RDV Place du Châtelet, à 13h30.

Sur réservation : [email protected]

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SPÉCIMENS. Collections, croisements, sentinelles

Des Lumières nous avons hérité le goût d’une connaissance ordonnée et

encyclopédique de la nature par le biais de la collection et de la classification.

Dans une complicité historique, l’artiste et le scientifique ont cherché chacun à

leur manière à circonscrire la nature par la représentation. Avec l’exposition

Spécimens, le château de Chamarande se transforme en un véritable Muséum

où la nature environnante s’installe pour passer l’hiver. Onze artistes

internationaux présentent le fruit de leurs confrontations avec les pratiques

naturalistes. À partir de spécimens imaginés ou prélevés sur le terrain, ils

inventent un nouvel échantillonnage du monde. Ils créent leurs propres

modalités de classement, protocoles d’observation et d’expérimentation qui

calquent et déjouent les processus scientifiques pour décomposer notre

représentation du monde naturel.

À l’instar des espèces sentinelles, dont la sensibilité extrême aux altérations de

leur milieu est un indicateur précoce des perturbations des écosystèmes, les

artistes, à l’aune des enjeux écologiques, sont les marqueurs d’une remise en

question de la notion de progrès, de développement scientifique et humain, à

l’échelle de la Terre. Par quels procédés appréhendons-nous la nature ?

Avec quels spécimens-étalons bâtissons-nous notre représentation du monde ?

Comment nos conceptions scientifiques maintiennent-elles l’illusion d’un

environnement contrôlé ? Comment prendre en compte le singulier,

l’immatériel, l’accident ? Quelles sont nos responsabilités éthiques et

esthétiques vis-à-vis de l’environnement que nous transformons ? Mais aussi de

celui que nous décidons de laisser intact ?

Cet ensemble d’œuvres monumentales offre aux visiteurs la possibilité de

s’immerger dans la flore merveilleuse d'un hectare de forêt amazonienne,

d’observer les spécimens rares d’espèces disparues, de traverser un cimetière

d'éléphants - écho à l’extinction orchestrée des grands mammifères, de

dresser une nouvelle cartographie des sols devant l’accumulation de milliers

d'échantillons dont la diversité chromatique est la principale richesse, de

rendre hommage au fruit d’hybridations incertaines et cruelles, ou encore de

libérer les espèces du joug de l’homme à l’image de ce ver à soie prisonnier

depuis 5.000 ans de la sélection humaine, d’écouter le récit des hommes qui

tiraient dans les nuages pour faire venir la pluie, de mettre en question les lois

de la perception humaine par le brouillage des sens et le jeu des arômes.

Immergés dans un espace d’observation et d'interaction privilégié, les visiteurs

sont engagés par l’ensemble des témoignages formulés à préserver l’existant

tout en découvrant de nouvelles connaissances. Une approche conviviale des

espaces d’exposition et de médiation invite ainsi à entrer dans une dynamique

d’échanges pour mieux vivre ensemble.

L’expérience se prolongera au printemps-été 2013 avec l’exposition Milieux. Les 98

hectares du site seront alors ponctués par des dispositifs scénographiques et

plastiques qui permettront d’appréhender les conditions de découverte de la

notion de milieu, entre passé, présent et avenir du Domaine de Chamarande. Et

le château accueillera la première exposition monographique consacrée, en

France, à l’artiste américain Brandon Ballengée. Ce dernier, en résidence à

Chamarande, complètera le propos de l’exposition dans le parc sur l’observation

des milieux, notamment par son travail sur les malformations des amphibiens.

Commissariat associé COAL

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Les artistes & les œuvres

Rééducation est une installation évolutive qui

consiste à dé-domestiquer le ver à soie. Cet animal

sélectionné et apprivoisé depuis plus de 5.000 ans

n’existe plus à l’état sauvage ; il est devenu

entièrement dépendant de l’homme. L’artiste

tente de le rééduquer à l’autonomie, et de créer

une nouvelle lignée de vers à soie, libérée du joug

humain.

IVANA ADAIME MAKAC

Née en 1978 à Las Flores

(Argentine), Ivana Adaime

Makac vit et travaille à

Paris.

Cette artiste originaire de

Patagonie incorpore à ses

œuvres de nombreux

spécimens vivants tels des

criquets migrateurs, des

souris, des fleurs ou des vers

à soie. Ses installations,

observatoires miniatures et

minutieux des étapes de

vie de ces êtres fragiles, lui

permettent d’étudier les

fonctionnements d’un

microcosme et de réfléchir

aux implications de la vie

en commun.

Son travail a été présenté à

l’occasion d’expositions

personnelles au Centre

d’art contemporain de

Pontmain en France,au

Centre d’art

contemporain du

Luxembourg belge en

Belgique, à La Chambre

Blanche à Québec au

Canada. Elle a

également participé au

55e Salon de Montrouge

en 2010.

Ivana Adaime Makac, Rééducation, 2009-

2012, vers à soie, mûrier blanc pleureur, feuilles

de mûrier blanc provenant d’autres arbres,

structures carrelées, bruyères, bois, plexiglas,

lampes horticoles, 395 x 275 x 180 cm © Ivana

Adaime Makac

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MARK DION

The Dark Museum est une œuvre

monumentale constituée d’une cabane de

chasseur en bois goudronnée. En son sein,

disposés dans des vitrines à la manière des

collections d’histoire naturelle, se côtoient des

spécimens naturels rares et des déchets de

notre civilisation. Le visiteur est invité à pénétrer

dans cet étrange sanctuaire afin d’inventer les

fictions d’une nature fragmentée.

Né en 1961 dans le Massachussets (États-Unis), Mark

Dion vit et travaille en Pennsylvanie. L’artiste sonde

les techniques et méthodes des sciences naturelles,

interrogeant l’ambivalence de notre rapport à la

nature que nous nous efforçons tantôt de préserver,

tantôt de consumer. Depuis 1985, Mark Dion expose

son travail à l’international dans les plus grandes

institutions, à l’image de la Tate Modern Gallery de

Londres, du MUMOK de Mexico ou du MoMA de

New-York. Il a récemment participé à la Documenta

13 à Kassel en Allemagne. Il est représenté en

France par la Galerie In Situ.

ANTHONY DUCHÊNE

L’artiste présente Le vélo triporteur

Empyreume ainsi qu’un ensemble d’œuvres

inédites en écho aux caractéristiques

architecturales et fonctionnelles de la Salle à

manger des Chasses du Château de

Chamarande. Il propose une dégustation

olfactive fictive basée sur la famille des

arômes dits empyreumatiques, des arômes

brûlés, fumés et grillés déroutant par leur

caractère répulsif et peu crédible dans un

contexte gustatif.

Mark Dion, The Dark Museum, 2011, cabane en

bois, tapis, brandes, fenêtres et matériaux divers,

300 x 440 x 420 cm, courtesy de la galerie In Situ

Fabienne Leclerc, Paris © Marc Domage

Né en 1976 à Montpellier (France), Anthony

Duchêne vit et travaille à Marseille. Il définit ainsi

sa pratique : « J’emprunte aux sciences un

vocabulaire et des formes à partir desquels je

construis un langage plastique qui se fonde sur la

notion de leurre. Je m’appuie sur des codes et

des mécanismes scientifiques, les imite, les

transforme et les croise avec diverses disciplines

(entomologie, œnologie,...) pour un résultat

hybride mais qui reste pseudo-scientifique. » .

Lauréat du Prix Sciences-Po 2012, son travail a fait

récemment l’objet d’une exposition

monographique à la Galerie Eva Hober ainsi

qu’au Centre intercommunal d'Art contemporain

d’Istres et a été présenté dans des expositions

collectives comme la Biennal for Young Artists de

Bucharest, le Musée de la chasse et de la nature

à Paris ou la Villa Arson à Nice.

Anthony Duchêne, Simius cultivar, 2010,

ficus bonzaï, poil de renard, écran LCD, câblage,

vitrine aluminium, verre, collection CFDR

© Jean-Christophe Lett

© Marc Domage

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CARSTEN HÖLLER

La série de portraits Canary (collection du FDAC

de l’Essonne) documente des créatures stériles

nées d’une hybridation générée par l’artiste. Ce

geste artistique inédit illustre un phénomène

singulier, chaque oiseau étant à la fois le premier

et le dernier de son genre. Cela pose la difficile

question de la responsabilité éthique des

créateurs, qu’ils soient artistes ou scientifiques,

envers les créatures maudites qu’ils ont eux-

mêmes suscitées.

Né en 1961 à Bruxelles

(Belgique), Carsten Höller

vit et travaille à Stockholm.

Le travail de cet artiste,

ancien scientifique

passionné d’ornithologie,

se caractérise par de

nombreuses

expérimentations sur le

vivant et des installations

monumentales qui mettent

en jeu la perception et la

participation des visiteurs.

Artiste de renommée

mondiale, son travail a été

exposé dans les plus

grandes institutions comme

le MACRO de Rome (Enel

Contemporanea, 2011),

le New Museum de New-

York (Carsten Höller,

Experience, 2011),

Garage CCC à Moscou

(Giant Triple Mushrooms,

2010) ou la Henry Art

Gallery de Seattle (Neon

Circle, 2007).

C’est également un

artiste de la collection du

FDAC de l’Essonne.

Il est représenté en

France par la Galerie Air

de Paris.

Carsten Höller, Canary, série de quatre pièces,

2009, photogravure tirée à la poudre d’or sur

papier, cadre bois laqué, 85 x 86 cm, Collection

du FDAC de l’Essonne © Droits réservés

Dans la continuité d’une année de recherche consacrée aux phénomènes climatiques,

Hanna Husberg investit l’escalier d’honneur du château de Chamarande pour une

installation inédite de son projet Météorologie humaine. À l’aide d’un dispositif visuel et

sonore d’une grande subtilité, elle nous conte une histoire de la météorologie et de

l’influence que l’homme tente, depuis des siècles, d’avoir sur le climat.

Née en 1981 en Finlande, Hanna Husberg vit et travaille à Paris et à Stockholm.

Par le prisme d’installations, de vidéos et d’interventions in situ, Hanna Husberg expose le résultat de

ses observations rigoureuses des phénomènes naturels, ainsi que de l’évolution biologique et

culturelle de notre environnement. Hanna Husberg est diplômée de l’Ensba de Paris en 2007. Elle

poursuit en 2012 ses recherches au Goldsmith College de Londres, et effectue actuellement une

résidence à la Cité internationale des Arts à Paris.

HANNA HUSBERG

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SANNA KANNISTO

L’étude vidéo d’abeilles, Bee Studies :

Orchid Bee Males (collection du FDAC

de l’Essonne), mise en résonance avec

la photographie Zona Antisismica et

deux autres études vidéo d’insectes,

témoignent du processus de travail de

l’artiste : à l’aide d’un petit studio

portatif élaboré par ses soins, elle révèle

la vie animale et végétale, avec des

mises en scène d’une extraordinaire

clarté, teintée néanmoins d’ironie.

Née en 1974 à Hämeenlinna (Finlande),

Sanna Kannisto vit et travaille à Helsinki.

L’artiste, qui enregistre et singularise la vie

d’espèces tropicales, formule une allégorie

de l’éphémère avec grâce et délicatesse.

La richesse des couleurs autant que la

variété des formes présentes dans la nature

sont autant d’inspirations pour elle qui en

modifient notre perception et nous

autorisent à nous en rapprocher. Son œuvre

fait l’objet de nombreuses expositions

personnelles et collectives dans le monde

entier, et fait partie de collections

prestigieuses (Centre Pompidou ; Helsinki

City Art Museum, Finlande ; FRAC Haute-

Normandie ; FDAC de l’Essonne). En 2012,

elle reçoit le Prix de la Finnish Cultural

Foundation.

Elle est représentée en France par la Galerie

La Ferronnerie.

Sanna Kannisto, Zona antisismica, 2010, tirage chromogène sur

papier Fuji Crystal archive, édition de 7, 105 x 136 cm © Galerie

La Ferronnerie, Paris

Pour Spécimens, l’artiste réalise une installation à partir de sa collection, composée de

plus de 30.000 échantillons de fragments de sol. Ramenés des quatre coins de la

planète, nombre d’entre eux se poseront au Domaine Chamarande. Véritable

cartographie minérale du monde, cette œuvre nous révèle la première richesse de

notre sol : son infinie diversité chromatique.

Né en 1962 à Yamanashi (Japon), Koîchi Kurita vit et travaille à Yamanashi.

Le travail de l’artiste consiste en la réunion de minerais du monde entier, qu’il sèche, tamise et

préserve dans de petits bocaux. Ses installations, généralement réalisées in situ, révèlent les qualités

architecturales des lieux dans lesquelles elles prennent place. Koîchi Kurita participe à de

nombreuses résidences à l’échelle internationale qui lui permettent d’éprouver différents types de

sols et de chromatismes. Du 20 octobre 2012 au 20 mai 2013, l’exposition « Ile à Ile, terre à terre » au

Musée de l’Île d’Oléron rendra également compte du mois et demi de résidence de l’artiste dans

cet environnement insulaire.

KÔICHI KURITA

Sanna Kannisto, Orchid bee males, 2004, vidéo couleurs sur

DVD, 8 minutes 6 secondes, Collections du FDAC de l’Essonne

© Droits réservés

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LUCY + JORGE ORTA

En 2009 et 20 0, le duo re alise Amazonia

pour le use e d’Histoire naturelle de

Londres. Dans l’esprit des « voyages

d’exploration », les œuvres produites

retracent l’expédition entreprise en forêt

amazonienne péruvienne au cours de l’e te

2009, avec Cape Farewell, autour de la

biodiversité . Aux côtés des scientifiques, les

artistes ont enregistre et photographie toute

la flore et la faune qu’ils ont rencontrées sur

une parcelle d’un hectare dans la forêt de

anu. L’installation Perpetual Amazonia -

ensemble monumental et multi-médium né

de cette expérience - engage la

participation du public via la distribution

d’une affiche « relationnelle » invitant le

public a s’investir sur la question des forêts

et à récolter des fonds pour la recherche

scientifique en Amazonie.

Nés en 1966 à Sutton Coldfield (Angleterre) et

en 1953 à Rosario (Argentine), ils vivent et

travaillent à Paris.

Lucy et Jorge Orta sont deux artistes de

renommée internationale, travaillant en duo

depuis 1991. Multipliant les média, les

collaborations et les types d’intervention, ils

explorent à l’aide des méthodes

traditionnelles scientifiques et artistiques les

questions sociales, économiques et

écologiques. En réalisant des pièces

monumentales qui portent en elles des

messages et des signaux d’alarme

perceptibles par tous, ils souhaitent contribuer

à élargir le débat sur les questions

écologiques. Leurs œuvres ont été exposées

dans les plus grands musées d’art

contemporain du monde dont l’ICA à

Londres, le Musée d’Art moderne de la Ville

de Paris ou le Musée d’Art contemporain de

Sydney. Leur travail sur l’eau a reçu le « Prix

pour la Sculpture » qui allie excellence

artistique et message environnemental du

Programme des Nations Unies pour

l’Environnement en 2007.

Ils sont représentés par la Galleria Continua

San Gimignano / Beijing / Le Moulin.

Lucy + Jorge Orta,

Perpetual Amazonia (one

metre square | S12 48

21.6 W71 24 17.6),

photographies sur

Dibond, 128 x 128 cm,

courtesy des artistes

© Droits réservés

Lucy + Jorge Orta,

Collection :

Aepyornis,

Gallimimus,

Allosaurus,

Pelaeomastodon,

2009-2010,

porcelaine de

Limoges, émaux

peints, acier et verre

laqué, 35 x 25 x 25

cm, courtesy des

artistes et Galleria

Continua San

Gimignano / Le

Moulin © Thierry Bal

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DOUGLAS WHITE

herman de vries

L’ensemble des œuvres présentées pour Spécimens sont des témoignages sensibles

des voyages, errances et promenades de l’artiste, au cours desquels il réalise des

prélèvements minutieux qui tendent à révéler l’universalité du paysage et la réalité

primaire de la nature.

né en 1931 à alkmaar, pays-bas, herman de vries vit et travaille à eschenau.

après avoir exercé le métier de naturaliste pendant plusieurs années, herman de vries est

aujourd’hui un artiste de renommée internationale. par le biais de collages, dessins,

photographies et ouvrages, l’artiste donne une place primordiale au hasard et mêle sans

distinction des éléments naturels, des plus précieux aux plus communs. ses compositions

oniriques abolissent toute hiérarchie des genres et des entités du vivant, à l’image de son

refus d’utiliser les lettres capitales pour distinguer les hommes des autres espèces. son travail

figure dans les plus grandes collections (centre pompidou, paris ; frac alsace ; neue

nationalgalerie, berlin, Allemagne ; stedelijk museum, amsterdam, pays-bas ; moma, new-

york, états-unis).

il est représenté en france par la galerie aline vidal.

Suite à un voyage en Afrique de l’Est où il observa l’impressionnante dépouille d’un

éléphant, l’artiste réalise une nouvelle production, spécialement créée pour le Salon

Blanc du Domaine de Chamarande. Grâce à une application très précise de l’argile

sur des structures en acier ou en bois, Douglas White revisite de manière quasi

mimétique les formes éléphantines, et fait écho à la transformation des corps. Cette

allégorie évoque les cimetières d’éléphants : elle nous invite à réfléchir à la disparition

progressive des grands mammifères.

Né en 1977 à Guilford (Angleterre), Douglas White vit et travaille à Londres.

Les installations et sculptures monumentales de Douglas White sont souvent le résultat d’un

travail de récupération de matériaux, de déchets - et de visions - glanés au cours de ses

voyages. En réattribuant une charge poétique à ces fragments délaissés, l’artiste veut croire en

la possibilité de ré-enchanter la nature. Douglas White expose dans de nombreuses institutions

anglaises et étrangères. Ses œuvres ont été montrées à la galerie Paradise Row à Londres

(New Skin For An Old Ceremony, 2011), à l’Espace Electra, Fondation EDF à Paris (REHAB, 2010),

au Project Arts Center de Dublin (Flight of the Dodo, 2008) ou à la Galerie Nuke à Paris (Black

Palm, 2007).

Il est représenté par la Galerie Paradise Row à Londres.

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LES EXPOSITIONS À L’ORANGERIE

RÉSIDENTS

Pauline Bastard, Thierry Boutonnier, Sylvain Gouraud et Stefan Shankland

Jusqu’au 3 mars 2013 ●

Visites uniquement sur réservation. Contact : [email protected]

Durant l’année 20 2, quatre artistes en résidence ont collaboré à

l’élaboration d’une gestion écologique et différenciée du Domaine, et plus

largement du territoire. Véritables laboratoires d’expérimentation, les projets

développés par les artistes invités s’appuient non seulement sur l’art des

jardins et le patrimoine historique mais aussi sur l’écosystème du parc et la

spécificité écologique et sociale de l’Essonne.

Si Sylvain Gouraud travaille à dresser une cartographie photographique des

nouvelles technologies de l’agriculture, un pâté de ragondin de

Chamarande et une production photographique & vidéo témoignent des

tentatives de Thierry Boutonnier pour déjouer les règles de la régulation des

espèces dites invasives. Pauline Bastard, quant à elle, présente un film

mettant en scène la disparition parmi les arbres des visiteurs du Domaine de

Chamarande. Enfin, Stefan Shankland, avec la complicité de Raum

architectes, diffuse un film de la performance Pseudomonas synrigae, réalisé

en mai 20 2 lors du vernissage de l’exposition Salons.

Thierry Boutonnier parmi les coypus, 2012 © Droits réservés

Sylvain Gouraud, La nouvelle agriculture en Essonne, 2012 © Sylvain Gouraud

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ANGELIKA MARKUL

Du 17 mars au 12 mai 2013 ●

Visites uniquement sur réservation. Contact : [email protected]

Angelika Markul, détail, cire, métal, végétaux, 2012 © Angelika Markul

En écho à l’exposition Spécimens,

Angelika Markul présente, dans

l’Orangerie du Domaine de

Chamarande, une installation

monumentale, à la manière d'une

fresque, où l'empreinte d'une

nature morte et fossilisée nous

évoque la précarité de la vie

organique.

L’artiste explore, par ses

installations et ses vidéos, des

thèmes troublants où se mêlent

fiction et réel. Brouillant les

frontières entre les disciplines

artistiques avec un sens accru de

la mise en espace, elle provoque

l’imagination et la perception du

visiteur placé au cœur d’une

nouvelle dimension spatio-

temporelle.

Née en 1977 en Pologne, Angelika Markul vit et

travaille en France et en Pologne. Elle est

représentée par la galerie Suzanne Tarasieve

(Paris, France) et la galerie Kewenig (Cologne,

Allemagne). Diplômée de l’École Nationale

Supérieure des Beaux-Arts de Paris, section

multimedia dans l’atelier de Christian Boltanski,

elle est aujourd’hui une artiste reconnue sur la

scène internationale. Elle a notamment été

exposée au Mac/Val (2009), au Théâtre

national de Chaillot (2009), au Centre d’art

contemporain CSW Ujazdowski Castle, Varsovie

(2008), au Centre d’art contemporain de Toruń,

Pologne (2009), à La Force de l’Art au Grand

Palais (2006), à la Fondation Cartier (2005) et

au Musée d’Art moderne et contemporain de

la Ville de Paris (2005).

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LE DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE CHAMARANDE

Entre utopie et nature, une ambition réaffirmée

Le Domaine départemental de Chamarande est un site patrimonial

paysager et culturel unique en son genre. Au XXe siècle, successivement

foyer originel du mouvement scout en France, coopérative ouvrière de

production avec Auguste ione, et groupement d’associations dans les

années 970, il a constitué un lieu d’expérimentation et d’utopies en

dialectique constante avec la société, représentant une grande modernité.

Dès 200 , le Conseil général de l’Essonne a voulu faire de ce site

emblématique, propriété du Département depuis 1978 mais fermé au grand

public, un équipement culturel phare de l’Essonne, chargé de « renouer

avec la création artistique contemporaine à partir de son cadre naturel ».

La gratuité du site, sa facilité d’accès avec une gare RER à 200 mètres, ses

paysages variés, son ouverture 365 jours par an et sa programmation

éclectique, exigeante et accessible à tous, tendent à en faire un véritable

espace de la démocratisation culturelle.

L’ambition fondamentale est de permettre à tous de s’approprier ce site

remarquable, lui assignant une véritable mission de lien social": dans le

temps, entre les générations, et dans l’espace, entre les citoyens.

Un lieu d’expérimentation artistique pour une culture

durable

Situé au cœur géographique de l’Essonne, dans sa frange rurbaine, le

Domaine de Chamarande se présente comme un lieu d’expériences idéal

pour interroger les savoir-faire et les savoir-vivre en lien avec notre

environnement naturel. Le projet se conçoit comme un laboratoire pour tous,

dont l’artiste et la société sont partie prenante et agissent en co-création,

dans un esprit de « culture durable ».

Au moment où il devient nécessaire d’interroger nos comportements et de

changer notre rapport à la consommation, il est important de s’ouvrir aux

productions de plus en plus nombreuses d’artistes qui cherchent à se

réapproprier la connaissance du vivant, à repenser le rapport de l’homme à

la nature.

À Chamarande, sont ainsi désormais présentés des projets qui s’appuient non

seulement sur l’art des jardins et le patrimoine historique mais aussi sur

l’écosystème du parc, la spécificité écologique et sociale de l’Essonne, et

plus largement de l’Île-de-France. Ils sont menés par des artistes en

collaboration avec des professionnels, des scientifiques, des acteurs de

l’écologie, des institutions et associations locales, des riverains et des

particuliers. Un programme transdisciplinaire de rencontres, d’ateliers, de

débats, de projections et de partage d’expériences traduit cette volonté.

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Un projet global, co-porté par des collectifs

Les réflexions qui émergent aujourd’hui autour des nouveaux enjeux culturels

se traduisent par un renouvellement des modalités d’action publique.

Afin de favoriser des démarches plus ascendantes et des approches plus

transversales, et de valoriser le partage d’expériences dans le domaine

artistique ou intellectuel, il convient de renouer avec des projets collectifs

que Chamarande a connus par le passé, introduisant la nécessité de

travailler à une autre échelle que celle du seul Domaine, en intégrant un

nombre toujours croissant de partenaires. Cela a conduit à tisser des liens de

connivence avec des collectifs de programmation, et notamment avec

COAL - coalition pour l’art et le développement durable.

COAL

COAL, art et développement durable, est une association française créée en

2008 par des professionnels de l’art contemporain, du développement

durable et de la recherche dans le but de favoriser l’émergence d’une

culture de l’écologie. Elle est composée de ses co-fondateurs actifs : une

curator Lauranne Germond, un paysagiste Clément Willemin, un philosophe

Loïc Fel, et une directrice du développement durable Alice Audouin.

Dans un esprit pluridisciplinaire et innovant, COAL mobilise les artistes et les

acteurs culturels sur les enjeux sociétaux et environnementaux en

collaboration avec des institutions, des ONG, des scientifiques et des

entreprises. Le collectif soutient le rôle incontournable de la création et de la

culture dans les prises de conscience et les mises en œuvre de solutions

concrètes.

COAL collabore avec l’équipe du Domaine départemental de Chamarande

à la programmation des expositions, aux résidences et aux orientations

concernant l’animation de la vie locale. Il conseille sur les choix relatifs à la

politique développement durable du Domaine, et assure l’interface avec les

artistes et les acteurs culturels.

Le collectif organise également des expositions d’art contemporain sur les

enjeux du développement durable, remet chaque année le Prix Coal

Art&Environnement, participe à la connaissance et à la diffusion de la

thématique via des prises de paroles, des publications, un fil de veille sur

l’actualité internationale de l’art en lien avec le développement durable et

propose des outils de formation et de sensibilisation.

Dans le cadre d'une convention pluriannuelle avec le Ministère de l'Écologie

et du Développement durable, COAL travaille à la création de ressources,

une plateforme web qui vise à devenir l'outil central d'une stratégie d'action

sur la thématique en France. L'objectif est de mobiliser conjointement le

secteur de la culture et celui du développement durable pour que l'art et la

créativité deviennent partie intégrante d'une nouvelle culture de l'écologie.

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Le Fonds départemental d’art contemporain de l’Essonne

Outre sa programmation artistique et culturelle, le Domaine de Chamarande

a pour mission de constituer et de diffuser la collection du Fonds

départemental d’art contemporain (FDAC) de l’Essonne. Depuis plus de dix

ans, le Domaine commande et acquiert des œuvres d’art contemporain afin

de constituer un patrimoine artistique vivant.

La collection du FDAC de l’Essonne est aujourd’hui riche d’environ 300 pièces,

datées de 1964 à nos jours. Elle présente un panorama de la création

française et internationale, émergeante et confirmée.

Le FDAC de l’Essonne regroupe d’une part des œuvres préexistantes aux

contenus et aux expressions artistiques, esthétiques ou philosophiques

extrêmement diverses, sans exclusive de média (peintures, sculptures, vidéos,

installations, dessins, photographies). D’autre part, la collection est composée

d’œuvres créées pour le lieu, en dialogue avec lui, regroupées sous le titre

L’Esprit des lieux, dans des modalités qui évoquent celles des commanditaires

d’antan ou encore l’esprit des cabinets de curiosité.

La Fabrique : les nouvelles réserves du FDAC de l’Essonne

Dessiné par l’architecte Hervé Levaseux, La Fabrique est une construction aux

formes épurées, implantée en lisière du parc, qui abrite à la fois les ateliers

techniques et les nouvelles réserves du FDAC.

Située à l’écart des services du Domaine, sa construction permet de valoriser

un espace du site délaissé jusque lors par le public, et de créer un nouvel axe

de développement pour les projets artistiques et culturels qui lient les

collections du FDAC à la villa des artistes et au centre Auguste Mione (centre

d’hébergement des publics en séjour sur le Domaine).

L’achèvement de La Fabrique en mai 2012 est un nouvel atout pour le

Domaine. Des espaces d’étude, une salle pédagogique, un atelier de

restauration, des moyens de rationalisation de gestion de la collection, ainsi

que l’ouverture au public des espaces de conservation font de ce nouveau

pôle un atout majeur et original dans le développement du Domaine

départemental de Chamarande, et l’inscrivent toujours davantage dans

une démarche d’accessibilité de la culture au plus grand nombre.

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INFORMATIONS PRATIQUES

Domaine départemental de Chamarande

38 rue du Commandant Arnoux

91730 Chamarande

Tél. : 01 60 82 52 01

[email protected]

Situé à 30 km d’Évry et à 35 km au sud de Paris, le site est accessible par :

> RER C, station Chamarande, à 200 m du Domaine

> N20, entre Arpajon et Étampes, sortie Étréchy-Chamarande

Toutes les manifestations sont gratuites

Site accessible aux visiteurs à mobilité réduite

Ouverture

> Parc : tous les jours, novembre-janvier, 9h-17h / février-mars, 9h-18h / avril-mai,

9h-19h

> Exposition : mercredi, jeudi et vendredi, 14h-17h / samedi, dimanche et jours

fériés, 12h-17h

Retrouvez toute l’offre culturelle sur chamarande.essonne.fr

Contact presse

anne samson communications

Andréa Longrais

+ 33 (0)1 40 36 84 32

[email protected]