Doctinews N°69 Août Septembre 2014

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LA BARRIÈRE INTESTINALE ET SES PATHOLOGIES DU MICROBIOTE AU LEAKY GUT SYNDROME DOSSIER Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com # 69 - AOÛT / SEPTEMBRE 2014 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE ALTERNATIVE HYGIÈNE BUCCO- DENTAIRE LA SANTÉ PASSE AUSSI PAR LA BOUCHE PR SAÏD BENCHEKROUN VICE-PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION AGIR INTERVIEW FONDAMENTAUX CHIRURGIE ARTHROSCOPIQUE UNE TECHNIQUE QUI A FAIT SES PREUVES

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Doctinews N°69 Août Septembre 2014

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  • LA BARRIRE INTESTINALE ET SES PATHOLOGIES DU MICROBIOTE AU LEAKY GUT SYNDROME

    DOSSIER

    Dispens de tim

    brage, Autorisation n 1397 - www.doctinews.com

    # 69- AOT / SEPTEMBRE 2014

    MAGAZINE PROFESSIONNEL DINFORMATION MDICALE

    ALTERNATIVE HYGINE

    BUCCO-DENTAIRE

    LA SANT PASSE AUSSI PAR LA BOUCHE

    PR SAD BENCHEKROUN

    VICE-PRSIDENT DE LASSOCIATION AGIR

    INTERVIEW

    FONDAMENTAUX CHIRURGIE ARTHROSCOPIQUEUNE TECHNIQUE QUI A FAIT SES PREUVES

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    HALTE LOBSIT !

    DITO

    Lobsit infantile gagne chaque anne un peu plus de terrain dans le monde. tel point que lOrganisation mondiale de la sant a tir la sonnette dalarme et a annonc, lors de la dernire Assemble mondiale de la sant, en mai dernier, la mise en place dune Commission sur les moyens de mettre fin lobsit infantile. Objectif : amliorer la sant des enfants et rduire lincidence future des cardiopathies, du diabte et dautres pathologies qui lui sont lies. Car en 2012, prs de 40 millions denfants de moins de 5 ans taient concerns par le surpoids et lobsit

    lchelle mondiale. Un chiffre qui sera port 70 millions en 2025, si rien nest fait !Au Maroc, dans un document intitul Stratgie nationale de la nutrition 2011-2019 , le ministre de la Sant indique que 14 % des enfants de moins de 5 ans ont un surpoids et que 5,4 % sont obses. Le phnomne de surpoids et dobsit infantile est en nette augmentation dans la socit marocaine , est-il clairement indiqu. Or, la probabilit quun enfant obse le reste lge adulte varie, selon les tudes, de 40 65 %, et lobsit chez les adultes a nettement volu ces

    dernires annes. Pour preuve, lenqute nationale sur lanthropomtrie, ralise en 2011

    par le Haut Commissariat au Plan, qui a montr que lobsit chez les adultes affecte aujourdhui un tiers de la population. Ainsi, 10,3 millions de Marocains adultes, dont

    63,1 % de femmes, sont en situation dobsit ou de pr-obsit. En dix ans, lobsit, dont celle grave et morbide, a augment de 7,3 % par an entre 2001 et 2011. Lide nest pas de noircir le tableau, mais si lon considre que lobsit rduit lesprance de vie, quelle multiplie les risques cardiovasculaires ou de diabte par trois et le risque daccident vasculaire par deux, quelle constitue un facteur de risque dhypertension artrielle et que les personnes obses sont plus frquemment atteintes de problmes rhumatologiques et respiratoires, nul

    doute quelle constitue un rel enjeu de sant publique. Le rle des professionnels de sant dans ce domaine, pour aider prvenir ou corriger les problmes de surpoids, est capital. Un nouveau dfi affronter, pendant quil en est encore temps !

    LA PROBABILIT QUUN ENFANT OBSE LE RESTE LGE ADULTE VARIE DE 40 65 %

    Ismal Berrada

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    AOT / SEPTEMBRE 2014 # 69

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN Journaliste, Chafik ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI - Webmaster, Zoubir ADOUAY - Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHAR

    Impression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20120, Casablanca. Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.com - Dossier de presse : 08/22Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    HYGINE BUCCO-DENTAIRE

    10CHIRURGIE ARTHROSCOPIQUE

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    10FONDAMENTAUXCHIRURGIE ARTHROSCOPIQUEUne technique qui a fait ses preuves

    32INSTITUTIONNELMDECINE PHYSIQUE ET DE RADAPTATION Une spcialit part entire

    34ALTERNATIVEHYGINE BUCCO-DENTAIRE La sant passe aussi par la bouche

    06FLASHJEUX MONDIAUX DE LA MDECINE ET DE LA SANTLe Pr El Boussiri remporte deux mdailles

    15ZOOM8es JOURNES PHARMACEUTIQUES DE TADLA AZILALProtger la profession

    38 PHARMACOVIGILANCEEXTRAVASATION DES PRODUITS ANTICANCREUXRare, mais apprhende

    40 SLECTIONSTRESS ? SORS TON JOKER ! Pour mieux grer son stress

    DOSSIERLA BARRIRE INTESTINALE ET SES PATHOLOGIES DU MICROBIOTE AU LEAKY GUT SYNDROME

    28INTERVIEWPR SAD BENCHEKROUN VICE-PRSIDENT DE LASSOCIATION AGIR

    Pour une protectionCardiovasculaire globale

    ANGINIB Losartan

    CO-ANGINIB Losartan, Hydrochlorothiazide

    ANGINIB COMPOSITION :Principe actif : Losartan sous forme de sel de potassium 50 mg. Excipients : Phosphate dibasique de calcium, Cellulose microcristalline, Silice collodale, Croscarmellose sodique, Starate de magnsium, Talc, Hydroxy propyle mthyle cellulose, Dioxyde de titane, Oxyde de fer rouge, Triactine, Alcool isopropylique, Chlorure de mthylne.FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATIONS: Comprims pelliculs, boite de 14, et 28.CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUELe losartan appartient un groupe de mdicaments appels antagonistes des rcepteurs de langiotensine II. L'angiotensine est une substance produite par votre organisme qui se lie aux rcepteurs de la paroi des vaisseaux sanguins entranant leur contraction. Cela induit une augmentation de la pression artrielle. Le losartan empche la liaison de l'angiotensine II ces rcepteurs entranant la dilatation des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artrielle. Le losartan ralentit la dgradation de la fonction rnale chez les patients ayant une pression artrielle leve et un diabte de type 2.INDICATIONS THERAPEUTIQUES : ANGINIB 50 mg est indiqu :Dans le traitement de lhypertension artrielle essentielle chez les adultes et les enfants et adolescents gs de 6 18 ans.Dans le traitement de latteinte rnale chez les patients adultes diabtiques de type 2, hypertendus, avec protinurie 0,5 g/jour, dans le cadre dun traitement antihypertenseur.Traitement de linsufsance cardiaque chronique chez les patients adultes, lorsque le traitement par inhibiteurs de lenzyme de conversion (IEC) est inadapt en raison dune intolrance (en particulier, la toux) ou dune contre-indication. Le losartan ne doit pas tre utilis en traitement de relais chez les patients atteints dinsufsance cardiaque, stabiliss par un IEC. Les patients doivent avoir une fraction djection ventriculaire gauche 40% et doivent tre cliniquement stabiliss et sous un traitement rgulier pour linsufsance cardiaque chronique.Rduction du risque daccident vasculaire crbral chez les patients adultes hypertendus prsentant une hypertrophie ventriculaire gauche llectrocardiogramme.POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION : Mode dadministration : Administration par voie orale jeun ou lors dun repas.Posologie :La posologie habituelle est de 50 mg une fois par jour. Chez certains malades, l'augmentation de la posologie 100 mg une fois par jour peut permettre d'accrotre l'efcacit thrapeutique.Une posologie plus faible peut tre indique en cas d'antcdents d'atteinte fonctionnelle hpatique.Chez le sujet g, linsufsant rnal mme dialys : la posologie initiale reste inchange. ANGINIB peut tre associ d'autres antihypertenseurs, en particulier les diurtiques (effet synergique additive partielle dmontre), les inhibiteurs calciques, les alpha ou btabloquants et les antihypertenseurs d'action centrale ainsi qu'avec l'insuline et les autres mdicaments antidiabtiques couramment utiliss (sulfonylures et inhibiteurs des glucosidases).L'effet sur la diminution de la pression artrielle atteint son maximum 3 6 semaines aprs le dbut du traitement ; Il est donc important de ne pas arrter le traitement sans l'avis de votre mdecin.Posologie chez les groupes de patients particuliersLe mdecin pourra prescrire une dose plus faible, en particulier en dbut de traitement chez certains patients, comme ceux traits par des diurtiques doses leves, ou les patients insufsants hpatiques ou les patients de plus de 75 ans. L'utilisation de losartan n'est pas recommande chez les patients ayant une insufsance hpatique grave.DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT LORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTRE INDICATIONS :ANGINIB est contre indique en cas de :-Hypersensibilit au losartan ou l'un des excipients,-Insufsance hpatique svre,-Grossesse de plus de 3 mois. PRECAUTIONS DEMPLOI ET MISES EN GARDE SPECIALES :Hypersensibilit Angio-oedme : il convient de surveiller troitement les patients ayant des antcdents d'angio-dme (gonement du visage, des lvres, de la gorge et/ou de la langue). Hypotension et dsquilibres hydrolectrolytiques : Une hypotension symptomatique peut survenir, particulirement aprs la premire dose et aprs une augmentation de la posologie, chez les patients qui prsentent une hypovolmie et/ou une dpltion sode, due(s) un traitement diurtique intensif, un rgime sans sel, des diarrhes ou des vomissements. Il convient de traiter ces pathologies avant l'administration du losartan ou d'instaurer le traitement une posologie plus faible. Dsquilibres lectrolytiques :Les dsquilibres lectrolytiques sont frquents et doivent tre pris en compte chez les patients prsentant une insufsance rnale, qu'ils soient diabtiques ou non. Les concentrations plasmatiques de potassium ainsi que la clairance de la cratinine devront donc tre troitement surveilles, en particulier chez les patients atteints d'insufsance cardiaque et ayant une clairance de la cratinine comprise entre 30 et 50 ml/min. Insufsance hpatique :Compte tenu du risque daugmentation signicative des concentrations plasmatiques du losartan chez les patients cirrhotiques, une rduction de la posologie doit tre envisage chez les patients ayant des antcdents d'insufsance hpatique. Insufsance rnale : Comme avec d'autres mdicaments qui affectent le systme rnine-angiotensine-aldostrone, des augmentations de l'urmie et de la cratininmie ont galement t rapportes chez des patients prsentant une stnose bilatrale des artres rnales ou une stnose artrielle rnale sur rein unique ; ces modications de la fonction rnale peuvent tre rversibles l'arrt du traitement. Le losartan devra tre utilis avec prudence chez ces patients. Hyperaldostronisme primaire :Les patients prsentant un hyperaldostronisme primaire ne sont gnralement pas rpondeurs aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du systme rnine-angiotensine. Le losartan ne devra donc pas tre utilis.Cardiopathie ischmique et maladie vasculaire crbrale :Comme avec d'autres traitements antihypertenseurs, une baisse trop importante de la pression artrielle chez les patients atteints de cardiopathie ischmique et de maladie vasculaire crbrale pourrait entraner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire crbral. Insufsance cardiaque : Chez les patients insufsants cardiaques prsentant ou non une insufsance rnale svre, le losartan ou l'association losartan - btabloquant doit tre utilis avec prudence. Stnose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophique obstructive :Comme avec d'autres vasodilatateurs, une attention particulire est requise chez les patients atteints d'une stnose aortique ou mitrale, ou d'une cardiomyopathie hypertrophique obstructive. Enfants et adolescents :ANGINIB 50 mg, comprim pellicul a t tudi chez les enfants. Pour plus d'informations, adressez-vous votre mdecin.L'utilisation de ANGINIB 50 mg, comprim pellicul n'est pas recommande chez les enfants atteints de problmes rnaux ou hpatiques, ou chez les enfants gs de moins de 6 ans, les donnes disponibles tant limites chez ces patients.Autres mises en garde et prcautions:Comme avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, le losartan et les autres antagonistes des rcepteurs de l'angiotensine semblent tre moins efcaces pour diminuer la pression artrielle chez les patients noirs que chez les autres patients , probablement en raison d'une prvalence plus leve des concentrations en rnine basse dans la population noire hypertendue.EN CAS DE DOUTE IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN.GROSSESSE ET ALLAITEMENT :Il est recommand de ne pas utiliser le losartan pendant le 1er trimestre de la grossesse.Le losartan est contre-indiqu pendant les 2e et 3e trimestres de la grossesse . En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par le losartan doit tre arrt immdiatement et, si ncessaire, un traitement alternatif sera dbut.En l'absence de donnes sufsantes, le losartan est dconseill au cours de l'allaitement. EFFETS INDESIRABLES :Comme tous les mdicaments, ANGINIB est susceptible d'avoir des effets indsirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.Frquents: tourdissements, hypotension, faiblesse, fatigue, hypoglycmie, hyperkalimie.Peu frquents: somnolence, maux de tte, troubles du sommeil, palpitations, douleur dans la poitrine, baisse de la pression artrielle, hypotension orthostatique, dyspne,douleurs abdominales, constipation opinitre, diarrhe, nauses, vomissements, ruption (urticaire), dmangeaisons (prurit), rash, dme.Rares: vascularite incluant purpura de Henoch-Schnlein, engourdissement ou picotements (paresthsies), vanouissement, brillation auriculaire, attaque crbrale (AVC), hpatite, lvation du taux de l'alanine amino-transfrase (ALAT), qui habituellement se normalise l'arrt du traitement.Rapports: anmie, diminution du nombre de plaquettes, migraine, toux, anomalies de la fonction hpatique, douleurs musculaires et articulaires, modication de la fonction rnale (qui peut tre rversible l'arrt du traitement) incluant insufsance rnale, syndrome pseudo-grippal, lvation de l'ure dans le sang, de la cratinine et du potassium dans le srum des patients en insufsance cardiaque, douleur dorsale et infection urinaire; photosensibilit, rhabdomyolyse, impuissance, pancratite, hyponatrmie, dpression, sensation gnrale de malaise, acouphnes.CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES Les effets sur l'aptitude conduire des vhicules et utiliser des machines n'ont pas t tudis. Il est peu probable quANGINIB affecte votre aptitude conduire ou utiliser des machines. Cependant, les conducteurs de vhicules ou utilisateurs de machines doivent tre avertis que les traitements antihypertenseurs peuvent parfois provoquer des tourdissements ou une somnolence, en particulier en dbut de traitement ou lors d'une augmentation de la posologie .INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Risque d'hypotension major avec : Autres antihypertenseurs, antidpresseurs tricycliques, antipsychotiques, baclofne et amifostine.Risque de diminution de leffet hypotenseur avec : uconazole, rifampicine et anti-inammatoires non strodiens (inhibiteurs slectifs de la COX-2, acide actylsalicylique utilis des doses anti-inammatoires et AINS non slectifs).Risque dlvation de la kalimie avec : Diurtiques pargneurs de potassium, l'hparine, de supplments potassiques ou de substituts de sel contenant du potassium.Des augmentations rversibles de la lithmie avec ou sans phnomne toxique en cas de co-administration de lithium et antagonistes des rcepteurs de l'angiotensine II.AFIN DEVITER DEVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS VEUILLEZ INDIQUER A VOTRE MEDECIN TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS, MEME OBTENU SANS ORDONNANCE.SURDOSAGE En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).CONSERVATION :A conserver une temprature 30C. Ne pas laisser la porte des enfants.Tableau A (Liste I).

    CO-ANGINIB COMPOSITION :Chaque comprim contient:Losartan (DCI) potassique 50 mg.Hydrochlorothiazide (DCI) 12,5 mg.Excipients : Cellulose microcristalline, phosphate de calcium dibasique, silice collodale dioxyde, croscarmellose sodique, starate de magnsium, talc, hydroxypropylm-thylcellulose, dioxyde de titane, oxyde de fer rouge, triactine, alcool isopropylique, chlorure de mthylne.FORMES ET PRESENTATIONS:Comprims pelliculs, boite de 30 et 60 comprims sous strips.CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE :CO-ANGINIB est une combinaison d'un antagoniste des rcepteurs de l'angiotensine II (losartan) et d'un diurtique hydrochlorothiazide).L'angiotensine II est une substance produite par votre organisme qui se lie aux rcepteurs de la paroi des vaisseaux sanguins entranant leur contraction. Cela induit une augmentation de la pression artrielle. Le losartan empche la liaison de l'angiotensine II ces rcepteurs entranant la dilatation des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artrielle. L'hydrochlorothiazide permet aux reins d'liminer plus d'eau et de sels. Ceci contribue galement rduire la pression artrielle.INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement de l'hypertension artrielle essentielle chez les patients dont la pression artrielle n'est pas sufsamment contrle par une monothrapie. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION :Voie orale.CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg peut tre pris pendant ou distance des repas.La posologie habituelle pour la plupart des patients hypertendus est de 1 comprim de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg une fois par jour pour contrler votre pression artrielle sur une priode de 24 heures. L'effet antihypertenseur maximal est atteint dans les 3 semaines suivant le dbut du traitement.Cette dose peut tre augmente 2 comprims une fois par jour. La dose maximum par jour est de 2 comprims par jour de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul.Il est important de continuer prendre CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg aussi longtemps que votre mdecin vous le prescrit, cela permettra un contrle rgulier de votre pression sanguine.SE CONFORMER STRICTEMENT A LORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTRE INDICATIONS :Hypersensibilit au losartan, aux drivs sulfamids (tels que l'hydrochlorothiazide) ou l'un des excipients.Hypokalimie ou hypercalcmie rsistante au traitement.Insufsance hpatique svre, cholestase et troubles obstructifs biliaires.Hyponatrmie rfractaire.Hyperuricmie symptomatique (goutte).2me et 3me trimestres de la grossesse Insufsance rnale svre (c'est--dire clairance de la cratinine < 30 ml/mn),Anurie. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI :Une attention particulire est requise chez les patients prsentant :Angio-dme : Une surveillance troite est recommande.Hypotension et hypovolmie : Il est recommand de traiter ces pathologies avant l'administration de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul. Les lectrolytes sriques doivent tre contrls intervalles rguliers en cas de diarrhe ou de vomissements intercurrents. Dsquilibres lectrolytiques : les concentrations plasmatiques de potassium ainsi que la clairance de la cratinine devront tre troitement surveilles. Cette surveillance doit tre renforce en particulier chez les patients atteints d'insufsance cardiaque et ayant une clairance de la cratinine comprise entre 30 et 50 ml/mn.Insufsance hpatique: CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul doit tre utilis avec prudence chez les patients ayant des antcdents d'insufsance hpatique lgre modre ou une maladie hpatique volutive.Insufsance rnale : La prudence est recommande lors de lutilisation de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul chez les patients prsentant une insufsance cardiaque svre ou une dysfonction rnale prexistante.Hyperaldostronisme primaire : Les patients prsentant un hyperaldostronisme primaire ne sont gnralement pas rpondeurs aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du systme rnine-angiotensine. Les comprims de CO-ANGINIB ne devront donc pas tre utiliss.Cardiopathie ischmique et maladie vasculaire crbrale : Comme avec d'autres traitements antihypertenseurs, une baisse trop importante de la pression artrielle chez ces patients pourrait entraner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire crbral. Insufsance cardiaque, stnose des valves aortique et mitrale , cardiomyopathie hypertrophique obstructive.Diabte sucr : Les diurtiques thiazidiques peuvent altrer la tolrance au glucose. Il peut tre ncessaire dadapter la posologie des antidiabtiques.Antcdents d'allergies ou d'asthme bronchique ou d'un lupus rythmateux aigu dissmin GROSSESSE ET ALLAITEMENT : CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul est dconseill pendant les 12 premires semaines de la grossesse et absolument contre indique partir de la 13e semaine. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul doit tre arrt immdiatement et, si ncessaire, un traitement alternatif sera dbut.L'utilisation de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg est dconseille pendant l'allaitement. Il est prfrable d'utiliser d'autres traitements ayant un prol de scurit bien tabli pendant l'allaitement..Utilisation chez les enfants et adolescentsIl n'y a pas de donnes sur l'utilisation de CO-ANGINIB chez les enfants. Par consquent, CO-ANGINIB ne doit pas tre donn aux enfants.Utilisation chez les personnes ges.CO-ANGINIB marche tout aussi bien et est tout aussi bien tolr par les patients adultes plus gs et chez les patients adultes plus jeunes. La plupart des patients plus gs ont besoin de la mme dose que les patients plus jeunes.INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Les prparations base de lithium ne doivent pas tre prises simultanment avec CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul sans contrle troit de votre mdecin. Des prcautions particulires (telles que contrles sanguins) peuvent tre appropries si vous prenez des supplments potassiques, substituts de sel contenant du potassium, des mdicaments pargneurs de potassium, d'autres diurtiques, certains laxatifs, des mdicaments pour le traitement de la goutte, des mdicaments pour contrler le rythme cardiaque ou pour le diabte (antidiabtiques oraux ou insuline). Il est aussi important pour votre mdecin de savoir si vous prenez d'autres mdicaments pour abaisser la pression sanguine, des strodes, des mdicaments pour le traitement du cancer, des antalgiques, des mdicaments pour le traitement d'infections fongiques, des mdicaments contre l'arthrose, des rsines utilises pour lutter contre un taux important de cholestrol telles que cholestyramine, des mdicaments myorelaxants, des somnifres, des opiodes tels que la morphine, des amines pressives telles que l'adrnaline ou d'autres mdicaments de la mme classe.Informez aussi votre mdecin si vous devez recevoir des produits de contraste iods.Aliments et boissons :Il est conseill de ne pas boire d'alcool en prenant CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg .Des quantits excessives de sel dans l'alimentation peuvent neutraliser l'effet de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg .IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN.EFFETS INDESIRABLES :Comme tous les mdicaments, CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul est susceptible d'avoir des effets indsirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.Si vous prsentez une raction allergique grave avec ruption cutane, dmangeaisons, gonement du visage, des lvres, de la bouche ou de la gorge qui peut entraner des difcults avaler ou respirer ; informez immdiatement votre mdecin ou allez aux urgences de l'hpital le plus proche.C'est un effet secondaire grave mais rare. Vous pouvez avoir besoin de soins mdicaux ou d'une hospitalisation en urgence.Ont t rapports :Frquents : toux, infection des voies respiratoires suprieures, congestion du nez, sinusite, diarrhe, douleur abdominale, nauses, indigestion, douleurs musculaires ou crampes, douleur de la jambe, douleur dorsale, insomnie, maux de tte, tourdissement, faiblesse, fatigue, douleurs thoraciques, augmentation des taux de potassium (pouvant entraner un rythme cardiaque anormal), diminution de l'hmoglobine.Peu frquents : anmie, boutons rouges ou marrons sur la peau (parfois particulirement sur les pieds, les jambes, les bras et sur les fesses, avec douleur des articulations, gonement des mains et des pieds, et douleurs de l'estomac), diminution des globules blancs, problme de coagulation et bleus, perte d'apptit, augmentation du taux d'acide urique et crise de goutte, augmentation du taux de sucre sanguin, taux anormaux d'lectrolytes dans le sang. anxit, nervosit, troubles paniques (attaques de panique rcurrentes), confusion, dpression, rves anormaux, troubles du sommeil, somnolence, troubles de la mmoire, picotements ou sensations similaires, douleurs dans les extrmits, tremblements, migraine, vanouissement, vision trouble, sensation de brlure ou de picotement dans les yeux, conjonctivite, dgradation de la vision, vision jaune, tintements, bourdonnements, grondement ou cliquetis dans les oreilles, pression sanguine basse qui peut tre associe des changements posturaux (sensation de tte lgre ou faiblesse en se levant, angine de poitrine (douleur thoracique), battements du cur anormaux, accident vasculaire crbral (accident ischmique transitoire), attaque cardiaque, palpitations, inammation des vaisseaux sanguins qui est souvent associe une ruption cutane ou des bleus, mal de gorge, essoufement, bronchite, pneumonie, difcult respirer, saignement de nez, coulement nasal, congestion, constipation, atulence, troubles gastriques, spasmes de l'estomac, vomissements, scheresse de la bouche, inammation des glandes salivaires, mal de dents, jaunisse (jaunissement des yeux et de la peau), inammation du pancras, urticaire, dmangeaisons, inammation de la peau, ruption cutane, rougeurs de la peau, hypersensibilit la lumire, peau sche, bouffes de chaleur, transpiration, perte de cheveux, douleur dans les bras, paules, hanches, genoux ou autres articulations, gonement des articulations, raideur, faiblesse musculaire, mictions frquentes y compris la nuit, anomalies de la fonction rnale, y compris l'inammation des reins, infection urinaire, sucre dans les urines, diminution de l'apptit sexuel, impuissance, gonement du visage, vre.Rares: Hpatite, anomalies de la fonction hpatique.Il EST CONSEILLE DE MENTIONNER TOUT EFFET INDESIRABLE A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN. CONDUITE DE VEHICULES ET UTILISATION DE MACHINES:Les conducteurs de vhicules ou utilisateurs de machines doivent tre avertis que les traitements antihypertenseurs peuvent parfois provoquer des tourdissements ou une somnolence, en particulier en dbut de traitement ou lors d'une augmentation de la posologie. Lors de l'initiation du traitement par ce mdicament, vous ne devez pas pratiquer d'activits demandant une attention particulire (telles que la conduite d'une voiture ou l'utilisation de machines dangereuses) tant que vous ne savez pas comment vous tolrez ce mdicament.SURDOSAGE : En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).Un surdosage peut provoquer une chute de la pression sanguine, des palpitations, un ralentissement du pouls, des changements de la composition du sang et une dshydratation.CONSERVATION : A conserver une temprature ne dpassant pas 30C en rcipient bien ferm.Ne jamais laisser la porte des enfants.Liste I (Tableau A)

    h.iS.A. au capital de 37 224 500.00 Dh IF : 03301468 R.C : 28431 CNSS : 1294115 PAT : 26162100

    Usine : RS 203, Route Akreuch, OUM AZZA, BP 4491, 12 100 AIN EL AOUDA Tl : 05 37 74 82 84 / 85 / 86 Fax : 05 37 74 86 39 [email protected] www.phi.maMagasin : Bd. Moulay Slimane Parc dactivits Oukacha1 C14 An Sebaa, CASABLANCA Tl : 05 22 67 43 18 / 19 Fax : 05 22 67 43 20

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    BAISSEDES PRIX

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    Pour une protectionCardiovasculaire globale

    ANGINIB Losartan

    CO-ANGINIB Losartan, Hydrochlorothiazide

    ANGINIB COMPOSITION :Principe actif : Losartan sous forme de sel de potassium 50 mg. Excipients : Phosphate dibasique de calcium, Cellulose microcristalline, Silice collodale, Croscarmellose sodique, Starate de magnsium, Talc, Hydroxy propyle mthyle cellulose, Dioxyde de titane, Oxyde de fer rouge, Triactine, Alcool isopropylique, Chlorure de mthylne.FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATIONS: Comprims pelliculs, boite de 14, et 28.CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUELe losartan appartient un groupe de mdicaments appels antagonistes des rcepteurs de langiotensine II. L'angiotensine est une substance produite par votre organisme qui se lie aux rcepteurs de la paroi des vaisseaux sanguins entranant leur contraction. Cela induit une augmentation de la pression artrielle. Le losartan empche la liaison de l'angiotensine II ces rcepteurs entranant la dilatation des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artrielle. Le losartan ralentit la dgradation de la fonction rnale chez les patients ayant une pression artrielle leve et un diabte de type 2.INDICATIONS THERAPEUTIQUES : ANGINIB 50 mg est indiqu :Dans le traitement de lhypertension artrielle essentielle chez les adultes et les enfants et adolescents gs de 6 18 ans.Dans le traitement de latteinte rnale chez les patients adultes diabtiques de type 2, hypertendus, avec protinurie 0,5 g/jour, dans le cadre dun traitement antihypertenseur.Traitement de linsufsance cardiaque chronique chez les patients adultes, lorsque le traitement par inhibiteurs de lenzyme de conversion (IEC) est inadapt en raison dune intolrance (en particulier, la toux) ou dune contre-indication. Le losartan ne doit pas tre utilis en traitement de relais chez les patients atteints dinsufsance cardiaque, stabiliss par un IEC. Les patients doivent avoir une fraction djection ventriculaire gauche 40% et doivent tre cliniquement stabiliss et sous un traitement rgulier pour linsufsance cardiaque chronique.Rduction du risque daccident vasculaire crbral chez les patients adultes hypertendus prsentant une hypertrophie ventriculaire gauche llectrocardiogramme.POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION : Mode dadministration : Administration par voie orale jeun ou lors dun repas.Posologie :La posologie habituelle est de 50 mg une fois par jour. Chez certains malades, l'augmentation de la posologie 100 mg une fois par jour peut permettre d'accrotre l'efcacit thrapeutique.Une posologie plus faible peut tre indique en cas d'antcdents d'atteinte fonctionnelle hpatique.Chez le sujet g, linsufsant rnal mme dialys : la posologie initiale reste inchange. ANGINIB peut tre associ d'autres antihypertenseurs, en particulier les diurtiques (effet synergique additive partielle dmontre), les inhibiteurs calciques, les alpha ou btabloquants et les antihypertenseurs d'action centrale ainsi qu'avec l'insuline et les autres mdicaments antidiabtiques couramment utiliss (sulfonylures et inhibiteurs des glucosidases).L'effet sur la diminution de la pression artrielle atteint son maximum 3 6 semaines aprs le dbut du traitement ; Il est donc important de ne pas arrter le traitement sans l'avis de votre mdecin.Posologie chez les groupes de patients particuliersLe mdecin pourra prescrire une dose plus faible, en particulier en dbut de traitement chez certains patients, comme ceux traits par des diurtiques doses leves, ou les patients insufsants hpatiques ou les patients de plus de 75 ans. L'utilisation de losartan n'est pas recommande chez les patients ayant une insufsance hpatique grave.DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT LORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTRE INDICATIONS :ANGINIB est contre indique en cas de :-Hypersensibilit au losartan ou l'un des excipients,-Insufsance hpatique svre,-Grossesse de plus de 3 mois. PRECAUTIONS DEMPLOI ET MISES EN GARDE SPECIALES :Hypersensibilit Angio-oedme : il convient de surveiller troitement les patients ayant des antcdents d'angio-dme (gonement du visage, des lvres, de la gorge et/ou de la langue). Hypotension et dsquilibres hydrolectrolytiques : Une hypotension symptomatique peut survenir, particulirement aprs la premire dose et aprs une augmentation de la posologie, chez les patients qui prsentent une hypovolmie et/ou une dpltion sode, due(s) un traitement diurtique intensif, un rgime sans sel, des diarrhes ou des vomissements. Il convient de traiter ces pathologies avant l'administration du losartan ou d'instaurer le traitement une posologie plus faible. Dsquilibres lectrolytiques :Les dsquilibres lectrolytiques sont frquents et doivent tre pris en compte chez les patients prsentant une insufsance rnale, qu'ils soient diabtiques ou non. Les concentrations plasmatiques de potassium ainsi que la clairance de la cratinine devront donc tre troitement surveilles, en particulier chez les patients atteints d'insufsance cardiaque et ayant une clairance de la cratinine comprise entre 30 et 50 ml/min. Insufsance hpatique :Compte tenu du risque daugmentation signicative des concentrations plasmatiques du losartan chez les patients cirrhotiques, une rduction de la posologie doit tre envisage chez les patients ayant des antcdents d'insufsance hpatique. Insufsance rnale : Comme avec d'autres mdicaments qui affectent le systme rnine-angiotensine-aldostrone, des augmentations de l'urmie et de la cratininmie ont galement t rapportes chez des patients prsentant une stnose bilatrale des artres rnales ou une stnose artrielle rnale sur rein unique ; ces modications de la fonction rnale peuvent tre rversibles l'arrt du traitement. Le losartan devra tre utilis avec prudence chez ces patients. Hyperaldostronisme primaire :Les patients prsentant un hyperaldostronisme primaire ne sont gnralement pas rpondeurs aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du systme rnine-angiotensine. Le losartan ne devra donc pas tre utilis.Cardiopathie ischmique et maladie vasculaire crbrale :Comme avec d'autres traitements antihypertenseurs, une baisse trop importante de la pression artrielle chez les patients atteints de cardiopathie ischmique et de maladie vasculaire crbrale pourrait entraner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire crbral. Insufsance cardiaque : Chez les patients insufsants cardiaques prsentant ou non une insufsance rnale svre, le losartan ou l'association losartan - btabloquant doit tre utilis avec prudence. Stnose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophique obstructive :Comme avec d'autres vasodilatateurs, une attention particulire est requise chez les patients atteints d'une stnose aortique ou mitrale, ou d'une cardiomyopathie hypertrophique obstructive. Enfants et adolescents :ANGINIB 50 mg, comprim pellicul a t tudi chez les enfants. Pour plus d'informations, adressez-vous votre mdecin.L'utilisation de ANGINIB 50 mg, comprim pellicul n'est pas recommande chez les enfants atteints de problmes rnaux ou hpatiques, ou chez les enfants gs de moins de 6 ans, les donnes disponibles tant limites chez ces patients.Autres mises en garde et prcautions:Comme avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, le losartan et les autres antagonistes des rcepteurs de l'angiotensine semblent tre moins efcaces pour diminuer la pression artrielle chez les patients noirs que chez les autres patients , probablement en raison d'une prvalence plus leve des concentrations en rnine basse dans la population noire hypertendue.EN CAS DE DOUTE IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN.GROSSESSE ET ALLAITEMENT :Il est recommand de ne pas utiliser le losartan pendant le 1er trimestre de la grossesse.Le losartan est contre-indiqu pendant les 2e et 3e trimestres de la grossesse . En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par le losartan doit tre arrt immdiatement et, si ncessaire, un traitement alternatif sera dbut.En l'absence de donnes sufsantes, le losartan est dconseill au cours de l'allaitement. EFFETS INDESIRABLES :Comme tous les mdicaments, ANGINIB est susceptible d'avoir des effets indsirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.Frquents: tourdissements, hypotension, faiblesse, fatigue, hypoglycmie, hyperkalimie.Peu frquents: somnolence, maux de tte, troubles du sommeil, palpitations, douleur dans la poitrine, baisse de la pression artrielle, hypotension orthostatique, dyspne,douleurs abdominales, constipation opinitre, diarrhe, nauses, vomissements, ruption (urticaire), dmangeaisons (prurit), rash, dme.Rares: vascularite incluant purpura de Henoch-Schnlein, engourdissement ou picotements (paresthsies), vanouissement, brillation auriculaire, attaque crbrale (AVC), hpatite, lvation du taux de l'alanine amino-transfrase (ALAT), qui habituellement se normalise l'arrt du traitement.Rapports: anmie, diminution du nombre de plaquettes, migraine, toux, anomalies de la fonction hpatique, douleurs musculaires et articulaires, modication de la fonction rnale (qui peut tre rversible l'arrt du traitement) incluant insufsance rnale, syndrome pseudo-grippal, lvation de l'ure dans le sang, de la cratinine et du potassium dans le srum des patients en insufsance cardiaque, douleur dorsale et infection urinaire; photosensibilit, rhabdomyolyse, impuissance, pancratite, hyponatrmie, dpression, sensation gnrale de malaise, acouphnes.CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES Les effets sur l'aptitude conduire des vhicules et utiliser des machines n'ont pas t tudis. Il est peu probable quANGINIB affecte votre aptitude conduire ou utiliser des machines. Cependant, les conducteurs de vhicules ou utilisateurs de machines doivent tre avertis que les traitements antihypertenseurs peuvent parfois provoquer des tourdissements ou une somnolence, en particulier en dbut de traitement ou lors d'une augmentation de la posologie .INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Risque d'hypotension major avec : Autres antihypertenseurs, antidpresseurs tricycliques, antipsychotiques, baclofne et amifostine.Risque de diminution de leffet hypotenseur avec : uconazole, rifampicine et anti-inammatoires non strodiens (inhibiteurs slectifs de la COX-2, acide actylsalicylique utilis des doses anti-inammatoires et AINS non slectifs).Risque dlvation de la kalimie avec : Diurtiques pargneurs de potassium, l'hparine, de supplments potassiques ou de substituts de sel contenant du potassium.Des augmentations rversibles de la lithmie avec ou sans phnomne toxique en cas de co-administration de lithium et antagonistes des rcepteurs de l'angiotensine II.AFIN DEVITER DEVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS VEUILLEZ INDIQUER A VOTRE MEDECIN TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS, MEME OBTENU SANS ORDONNANCE.SURDOSAGE En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).CONSERVATION :A conserver une temprature 30C. Ne pas laisser la porte des enfants.Tableau A (Liste I).

    CO-ANGINIB COMPOSITION :Chaque comprim contient:Losartan (DCI) potassique 50 mg.Hydrochlorothiazide (DCI) 12,5 mg.Excipients : Cellulose microcristalline, phosphate de calcium dibasique, silice collodale dioxyde, croscarmellose sodique, starate de magnsium, talc, hydroxypropylm-thylcellulose, dioxyde de titane, oxyde de fer rouge, triactine, alcool isopropylique, chlorure de mthylne.FORMES ET PRESENTATIONS:Comprims pelliculs, boite de 30 et 60 comprims sous strips.CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE :CO-ANGINIB est une combinaison d'un antagoniste des rcepteurs de l'angiotensine II (losartan) et d'un diurtique hydrochlorothiazide).L'angiotensine II est une substance produite par votre organisme qui se lie aux rcepteurs de la paroi des vaisseaux sanguins entranant leur contraction. Cela induit une augmentation de la pression artrielle. Le losartan empche la liaison de l'angiotensine II ces rcepteurs entranant la dilatation des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artrielle. L'hydrochlorothiazide permet aux reins d'liminer plus d'eau et de sels. Ceci contribue galement rduire la pression artrielle.INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement de l'hypertension artrielle essentielle chez les patients dont la pression artrielle n'est pas sufsamment contrle par une monothrapie. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION :Voie orale.CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg peut tre pris pendant ou distance des repas.La posologie habituelle pour la plupart des patients hypertendus est de 1 comprim de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg une fois par jour pour contrler votre pression artrielle sur une priode de 24 heures. L'effet antihypertenseur maximal est atteint dans les 3 semaines suivant le dbut du traitement.Cette dose peut tre augmente 2 comprims une fois par jour. La dose maximum par jour est de 2 comprims par jour de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul.Il est important de continuer prendre CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg aussi longtemps que votre mdecin vous le prescrit, cela permettra un contrle rgulier de votre pression sanguine.SE CONFORMER STRICTEMENT A LORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTRE INDICATIONS :Hypersensibilit au losartan, aux drivs sulfamids (tels que l'hydrochlorothiazide) ou l'un des excipients.Hypokalimie ou hypercalcmie rsistante au traitement.Insufsance hpatique svre, cholestase et troubles obstructifs biliaires.Hyponatrmie rfractaire.Hyperuricmie symptomatique (goutte).2me et 3me trimestres de la grossesse Insufsance rnale svre (c'est--dire clairance de la cratinine < 30 ml/mn),Anurie. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI :Une attention particulire est requise chez les patients prsentant :Angio-dme : Une surveillance troite est recommande.Hypotension et hypovolmie : Il est recommand de traiter ces pathologies avant l'administration de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul. Les lectrolytes sriques doivent tre contrls intervalles rguliers en cas de diarrhe ou de vomissements intercurrents. Dsquilibres lectrolytiques : les concentrations plasmatiques de potassium ainsi que la clairance de la cratinine devront tre troitement surveilles. Cette surveillance doit tre renforce en particulier chez les patients atteints d'insufsance cardiaque et ayant une clairance de la cratinine comprise entre 30 et 50 ml/mn.Insufsance hpatique: CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul doit tre utilis avec prudence chez les patients ayant des antcdents d'insufsance hpatique lgre modre ou une maladie hpatique volutive.Insufsance rnale : La prudence est recommande lors de lutilisation de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul chez les patients prsentant une insufsance cardiaque svre ou une dysfonction rnale prexistante.Hyperaldostronisme primaire : Les patients prsentant un hyperaldostronisme primaire ne sont gnralement pas rpondeurs aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du systme rnine-angiotensine. Les comprims de CO-ANGINIB ne devront donc pas tre utiliss.Cardiopathie ischmique et maladie vasculaire crbrale : Comme avec d'autres traitements antihypertenseurs, une baisse trop importante de la pression artrielle chez ces patients pourrait entraner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire crbral. Insufsance cardiaque, stnose des valves aortique et mitrale , cardiomyopathie hypertrophique obstructive.Diabte sucr : Les diurtiques thiazidiques peuvent altrer la tolrance au glucose. Il peut tre ncessaire dadapter la posologie des antidiabtiques.Antcdents d'allergies ou d'asthme bronchique ou d'un lupus rythmateux aigu dissmin GROSSESSE ET ALLAITEMENT : CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul est dconseill pendant les 12 premires semaines de la grossesse et absolument contre indique partir de la 13e semaine. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul doit tre arrt immdiatement et, si ncessaire, un traitement alternatif sera dbut.L'utilisation de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg est dconseille pendant l'allaitement. Il est prfrable d'utiliser d'autres traitements ayant un prol de scurit bien tabli pendant l'allaitement..Utilisation chez les enfants et adolescentsIl n'y a pas de donnes sur l'utilisation de CO-ANGINIB chez les enfants. Par consquent, CO-ANGINIB ne doit pas tre donn aux enfants.Utilisation chez les personnes ges.CO-ANGINIB marche tout aussi bien et est tout aussi bien tolr par les patients adultes plus gs et chez les patients adultes plus jeunes. La plupart des patients plus gs ont besoin de la mme dose que les patients plus jeunes.INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Les prparations base de lithium ne doivent pas tre prises simultanment avec CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul sans contrle troit de votre mdecin. Des prcautions particulires (telles que contrles sanguins) peuvent tre appropries si vous prenez des supplments potassiques, substituts de sel contenant du potassium, des mdicaments pargneurs de potassium, d'autres diurtiques, certains laxatifs, des mdicaments pour le traitement de la goutte, des mdicaments pour contrler le rythme cardiaque ou pour le diabte (antidiabtiques oraux ou insuline). Il est aussi important pour votre mdecin de savoir si vous prenez d'autres mdicaments pour abaisser la pression sanguine, des strodes, des mdicaments pour le traitement du cancer, des antalgiques, des mdicaments pour le traitement d'infections fongiques, des mdicaments contre l'arthrose, des rsines utilises pour lutter contre un taux important de cholestrol telles que cholestyramine, des mdicaments myorelaxants, des somnifres, des opiodes tels que la morphine, des amines pressives telles que l'adrnaline ou d'autres mdicaments de la mme classe.Informez aussi votre mdecin si vous devez recevoir des produits de contraste iods.Aliments et boissons :Il est conseill de ne pas boire d'alcool en prenant CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg .Des quantits excessives de sel dans l'alimentation peuvent neutraliser l'effet de CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg .IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN.EFFETS INDESIRABLES :Comme tous les mdicaments, CO-ANGINIB 50 mg/12,5 mg, comprim pellicul est susceptible d'avoir des effets indsirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.Si vous prsentez une raction allergique grave avec ruption cutane, dmangeaisons, gonement du visage, des lvres, de la bouche ou de la gorge qui peut entraner des difcults avaler ou respirer ; informez immdiatement votre mdecin ou allez aux urgences de l'hpital le plus proche.C'est un effet secondaire grave mais rare. Vous pouvez avoir besoin de soins mdicaux ou d'une hospitalisation en urgence.Ont t rapports :Frquents : toux, infection des voies respiratoires suprieures, congestion du nez, sinusite, diarrhe, douleur abdominale, nauses, indigestion, douleurs musculaires ou crampes, douleur de la jambe, douleur dorsale, insomnie, maux de tte, tourdissement, faiblesse, fatigue, douleurs thoraciques, augmentation des taux de potassium (pouvant entraner un rythme cardiaque anormal), diminution de l'hmoglobine.Peu frquents : anmie, boutons rouges ou marrons sur la peau (parfois particulirement sur les pieds, les jambes, les bras et sur les fesses, avec douleur des articulations, gonement des mains et des pieds, et douleurs de l'estomac), diminution des globules blancs, problme de coagulation et bleus, perte d'apptit, augmentation du taux d'acide urique et crise de goutte, augmentation du taux de sucre sanguin, taux anormaux d'lectrolytes dans le sang. anxit, nervosit, troubles paniques (attaques de panique rcurrentes), confusion, dpression, rves anormaux, troubles du sommeil, somnolence, troubles de la mmoire, picotements ou sensations similaires, douleurs dans les extrmits, tremblements, migraine, vanouissement, vision trouble, sensation de brlure ou de picotement dans les yeux, conjonctivite, dgradation de la vision, vision jaune, tintements, bourdonnements, grondement ou cliquetis dans les oreilles, pression sanguine basse qui peut tre associe des changements posturaux (sensation de tte lgre ou faiblesse en se levant, angine de poitrine (douleur thoracique), battements du cur anormaux, accident vasculaire crbral (accident ischmique transitoire), attaque cardiaque, palpitations, inammation des vaisseaux sanguins qui est souvent associe une ruption cutane ou des bleus, mal de gorge, essoufement, bronchite, pneumonie, difcult respirer, saignement de nez, coulement nasal, congestion, constipation, atulence, troubles gastriques, spasmes de l'estomac, vomissements, scheresse de la bouche, inammation des glandes salivaires, mal de dents, jaunisse (jaunissement des yeux et de la peau), inammation du pancras, urticaire, dmangeaisons, inammation de la peau, ruption cutane, rougeurs de la peau, hypersensibilit la lumire, peau sche, bouffes de chaleur, transpiration, perte de cheveux, douleur dans les bras, paules, hanches, genoux ou autres articulations, gonement des articulations, raideur, faiblesse musculaire, mictions frquentes y compris la nuit, anomalies de la fonction rnale, y compris l'inammation des reins, infection urinaire, sucre dans les urines, diminution de l'apptit sexuel, impuissance, gonement du visage, vre.Rares: Hpatite, anomalies de la fonction hpatique.Il EST CONSEILLE DE MENTIONNER TOUT EFFET INDESIRABLE A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN. CONDUITE DE VEHICULES ET UTILISATION DE MACHINES:Les conducteurs de vhicules ou utilisateurs de machines doivent tre avertis que les traitements antihypertenseurs peuvent parfois provoquer des tourdissements ou une somnolence, en particulier en dbut de traitement ou lors d'une augmentation de la posologie. Lors de l'initiation du traitement par ce mdicament, vous ne devez pas pratiquer d'activits demandant une attention particulire (telles que la conduite d'une voiture ou l'utilisation de machines dangereuses) tant que vous ne savez pas comment vous tolrez ce mdicament.SURDOSAGE : En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).Un surdosage peut provoquer une chute de la pression sanguine, des palpitations, un ralentissement du pouls, des changements de la composition du sang et une dshydratation.CONSERVATION : A conserver une temprature ne dpassant pas 30C en rcipient bien ferm.Ne jamais laisser la porte des enfants.Liste I (Tableau A)

    h.iS.A. au capital de 37 224 500.00 Dh IF : 03301468 R.C : 28431 CNSS : 1294115 PAT : 26162100

    Usine : RS 203, Route Akreuch, OUM AZZA, BP 4491, 12 100 AIN EL AOUDA Tl : 05 37 74 82 84 / 85 / 86 Fax : 05 37 74 86 39 [email protected] www.phi.maMagasin : Bd. Moulay Slimane Parc dactivits Oukacha1 C14 An Sebaa, CASABLANCA Tl : 05 22 67 43 18 / 19 Fax : 05 22 67 43 20

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  • 6 | DOCTINEWS | #69 | AOT / SEPT. 2014

    DabaDoc.com, le premier service de prise de rendez-vous mdicaux en ligne au Maroc, introduit une nouvelle fonctionnalit sur sa plateforme : lenvoi aux patients de SMS de rappel de rendez-vous mdicaux.

    Cette nouvelle fonctionnalit rduira le nombre de rendez-vous manqus et de patients en retard au cabinet du mdecin ! Ainsi, des SMS de rappel seront envoys automatiquement 24 heures et trois heures avant le rendez-vous, directement partir de la plateforme DabaDoc. Dj plus de 900 mdecins au Maroc utilisent DabaDoc !

    FLASH

    LAssociation casablancaise des pdiatres privs (ACPP) a organis loccasion du mois sacr de Ramadan une soire andalouse laquelle ont t convis ses membres et partenaires. Le fait marquant de cette soire a t le vibrant hommage rendu au PrMoulay Tahar Alaoui, prsident sortant du Conseil national de lOrdre des

    mdecins (CNOM). Le comit dorganisation, en prsence notamment du ministre de la Sant, le Pr El Houssaine Louardi, du Pr Fatema Marouane, ministre de l'Artisanat et de l'Economie sociale et solidaire, ainsi que de nombreux reprsentants de lindustrie pharmaceutique, des syndicats et des organismes de scurit sociale, a salu le parcours exemplaire de cette figure emblmatique du secteur de la sant au Maroc. Il a galement rendu hommage son action au sein du conseil de lOrdre, sous la conduite claire de sa Majest le Roi Mohammed VI et conformment ses directives, qui a permis de le doter dune loi ouvrant la voie aux lections ordinales du 22 juin dernier lissue desquelles le PrHoucine Maaouni a t lu la tte du CNOM. Le nouveau prsident de cette instance a dailleurs assist cette crmonie dhommage laquelle se sont galement associes la Socit marocaine des sciences mdicales, lAssociation nationale des cliniques prives et lAssociation des mdecins de la sant de Ben Msick Sidi Othmane. LACPP a aussi tenu honorer lors de la soire Abdellah Fillali, prsident des laboratoires Pharma 5.

    HOMMAGE AU PR TAHAR ALAOUI

    ASSOCIATION CASABLANCAISE DES PDIATRES PRIVS

    LInstitut suprieur de commerce et dadministration des entreprises de

    Casablanca (ISCAE), en partenariat avec le Groupe d'tude et de recherche marketing-management sant de Paris, lance le MBA marketing et management de la sant et des produits de sant. Destine aux mdecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes, vtrinaires, biologistes, diplms des coles de commerce, ingnieurs des universits (niveau

    Bac+4) ainsi qu'aux cadres justifiant d'une exprience professionnelle, cette formation dmarrera le 10 octobre 2014. Les cours auront lieu 4 jours par mois, un week-end sur deux, et seront assurs par des professionnels de la sant. Deux preuves de slection sont prvues la 2e et 3e semaine de septembre. Les personnes intresses par cette formation peuvent retirer le dossier de candidature ds prsent en contactant l'administration de l'ISCAE.

    MARKETING ET MANAGEMENT DE LA SANTUN MBA DDI

    Les participants la soire rendant hommage au Pr Tahar ALAOUI

    LE PR EL BOUSSIRI REMPORTE DEUX MDAILLES

    L e Pr Khalid El Boussiri, professeur la Facult de mdecine dentaire de Casablanca, a remport la mdaille dor de judo dans la catgorie -81 kg, lors des 35es Jeux mondiaux de la mdecine et de la sant qui se sont drouls Wels, Autriche. Cet habitu des podiums, qui a t soutenu durant ces jeux par la Facult de mdecine dentaire de luniversit Hassan II de Casablanca, a galement dcroch la mdaille dargent dans la catgorie Open , ouverte tous les concurrents, quel que soit leur poids. N Mohammedia, le Pr El Boussiri a entam trs tt la pratique du Judo au club de judo des douaniers (ADM). Il est actuellement vice-prsident de la Fdration royale marocaine de judo et est trs investi dans le dveloppement du judo au Maroc, travers notamment lintroduction de cette discipline sportive dans les coles et les universits marocaines. Une excellente option, selon lui, pour former les futurs champions.

    JEUX MONDIAUX DE LA MDECINE ET DE LA SANT

    Pr Khalid EL BOUSSIRI

    NOUVEAU SERVICE CHEZ DABADOC.COMLES SMS DE RAPPEL DE RENDEZ-VOUSDE MARRAKECH

  • AOT / SEPT. 2014 | #69 | DOCTINEWS | 7

  • 8 | DOCTINEWS | #69 | AOT / SEPT. 2014

    Le laboratoire Bayer a le plaisir de vous annoncer que la prescription de est tendue trois nouvelles indications: Prvention des AVC et des embolies systmiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non

    valvulaire prsentant un ou plusieurs facteur(s) de risque ; Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et prvention des rcidives sous forme de

    TVP et dEP chez ladulte ; Traitement des embolies pulmonaires (EP) et prvention des rcidives sous forme de TVP et

    dEP chez ladulte.

    En consquence, deux nouveaux dosages sont disponibles sur le march : 15 mg, boite de 14 comprims propose au PPV de 566 Dirhams 15 mg, boite de 42 comprims propose au PPV de 1 418 Dirhams 20 mg, boite de 14 comprims propose au PPV de 566 Dirhams 20 mg, boite de 28 comprims propose au PPV de 1 052 Dirhams 10 mg, commercialis depuis 2009, reste disponible et indiqu dans la prvention des vnement

    thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bnficiant dune intervention chirurgicale programme de la hanche ou du genou.

    Le laboratoire Ranbaxy Morocco LLC a le plaisir de vous annoncer la mise sur le march de sa nouvelle spcialit : base de Montlukast. appartient la classe pharmacothrapeutique : anti-asthmatique pour usage systmique.

    est disponible en 6 prsentations : 4 mg bote de 10 comprims croquer au PPV de 75,5 dhs 4 mg bote de 30 comprims croquer au PPV de 202 dhs 5 mg bote de 10 comprims croquer au PPV de 77,4 dhs 5 mg bote de 30 comprims croquer au PPV de 207 dhs 10 mg bote de 10 comprims pelliculs au PPV de 78,4 dhs 10 mg bote de 30 comprims pelliculs au PPV de 210 dhs

    est indiqu en traitement additif chez les patients prsentant un asthme persistant lger modr insuffisamment contrl par corticothrapie inhale et chez qui les bta-2-mimtiques action immdiate et de courte dure administrs la demande n'apportent pas un contrle clinique suffisant de l'asthme.

    peut galement tre une alternative aux corticodes inhals faibles doses chez les patients prsentant un asthme persistant lger sans antcdent rcent de crises d'asthme svres ayant justifi une corticothrapie orale, et dont l'incapacit adhrer un traitement par corticodes inhals est dmontre.

    est galement indiqu en traitement prventif de l'asthme induit par l'effort chez les enfants gs de 2 ans et plus. 4 mg prconis en une prise par jour pour les enfants de 2 5 ans ; 5 mg prconis en une prise par jour pour les

    enfants de 6 14 ans ; 10 mg prconis en une prise par jour partir de 15 ans.

    TROIS NOUVELLES INDICATIONS

    PRISE EN CHARGE DE L'ASTHME ET DE LA RHINITE ALLERGIQUE

    Vous lancez un nouveau produit,une nouvelle prsentation, un nouveau dosage

    Cette rubrique est la vtre

    RANOZYP ODOLANZAPINELaboratoire : Ranbaxy Morocco LLCIndications : Traitement de la schizophrnie chez les patients ayant initialement rpondu au traitement.Traitement des pisodes maniaques

    modrs svres et prvention des rcidives chez les patients prsentant un trouble bipolaire, ayant dj rpondu au traitement par lolanzapine lors dun pisode maniaque.Prsentation : Bote de 14 comprims orodispersibles

    doss 5 mg au PPV de 91,10 dhs Bote de 28 comprims orodispersibles

    doss 5 mg au PPV de 160 dhs Bote de 14 comprims orodispersibles

    doss 10 mg au PPV de 149,50 dhs Bote de 28 comprims orodispersibles

    doss 10 mg au PPV de 318,00 dhs

  • AOT / SEPT. 2014 | #69 | DOCTINEWS | 9

  • 10 | DOCTINEWS | #69 | AOT / SEPT. 2014

    UNE TECHNIQUE QUI A FAIT SES PREUVES

    CHIRURGIE ARTHROSCOPIQUE

    Larthroscopie, par rapport la chirurgie classique, est une technique assez nouvelle, utilise de plus en plus frquemment. Elle a acquis, en lespace de 40 ans, une place importante dans la prise en charge des pathologies articulaires de presque toutes les articulations.

    La premire arthroscopie de genou (1918) est attribue Takag (Japon). Cependant, l'arthroscope restera pendant longtemps un

    objet de recherche et de diagnostic, jusqu ce que M. Watanabe (Japon) publie en 1957 la premire dition de son Atlas et invente larthroscope n 21, permettant une observation plus complte de l'articulation et la prise de photos couleur. Les publications qui sont apparues ont aid la diffusion de la mthode. Le progrs apport au matriel et la cration de socits savantes ont permis de raliser des avances et de codifier les techniques. Lapparition de matriel miniaturis auquel Terry Whipple a largement contribu a ensuite rendu possible le dveloppement de larthroscopie du poignet et des articulations de la main. Larthroscopie a jou un rle (et joue encore un rle) dans la comprhension plus approfondie de la physiologie articulaire et la manire d'aborder les pathologies, en corrlation troite avec la clinique et l'imagerie.

    Principes de linterventionLes patients sont gnralement oprs en chirurgie ambulatoire,

    sous anesthsie locorgionale. Lutilisation dun quipement appropri pour chaque intervention est ncessaire. Cependant, il existe un matriel commun pour toutes les arthroscopies qui se compose dun cran plat couleur, dune camra adapte, dune source de lumire froide, dune arthropompe, dun arthroscope, dune chemise et dintroducteur, dun palpateur, de pinces coupantes et non coupantes, dun shaver (matriel abrasif motoris pour partie molles) et dune fraise motorise pour los. Cette chirurgie se pratique gnralement en dcubitus dorsal sur table ordinaire. Le praticien effectue un garrot la racine du

    membre, membre fix ou tract selon les habitudes de loprateur et larticulation en cause. Une antibioprophylaxie est ncessaire. Les voies dabord sont gnralement au nombre de deux ou trois, et permettent dintroduire loptique et les instruments. Le praticien procde au remplissage articulaire au srum sal sous pression et met en place la chemise avec introducteur. Il introduit loptique dont la taille varie selon larticulation : 4 mm pour le genou, la hanche, la cheville et lpaule, et 2,7 mm pour le poignet et le coude. Un bilan lsionnel est tout dabord tabli, facilit aprs un dbridement soigneux au shaver, surtout en cas dinterposition des parties molles devant la camra. Le geste thrapeutique peut dbuter avec ou non immobilisation du membre (selon la demande de la technique). Les suites postopratoires sont gnralement simples et les rsultats fonctionnels et esthtiques sont excellents, permettant la reprise prcoce des activits professionnelles et sportives. Toutefois, mme si larthroscopie a la rputation dtre une intervention bnigne, les statistiques font tat de quelques complications. Mme si elles sont rares, elles proccupent

    Par le Dr Ali Kader YETTEFTITraumatologue-orthopdiste

  • AOT / SEPT. 2014 | #69 | DOCTINEWS | 11

    constamment lquipe mdicale et ce risque explique que certains examens ou traitements complmentaires soient prescrits.

    Multiples indicationsLes indications de larthroscopie sont multiples. Les lsions mniscales et ligamentaires reprsentent plus de la moiti des interventions. La pathologie synoviale, les kystes, la ncrose osseuse, les fractures articulaires, larthrose sont aussi des lsions qui peuvent ventuellement tre prises en charge par cette technique.

    La lsion mniscale est une indication classique de larthroscopie du genou.

    Lorsqu'un mnisque est abm, il devient gnant et arthrogne et le patient souffre de blocages articulaires. Il est possible denlever le mnisque phatologique. Le principe de cette intervention est de rsquer uniquement la partie lse du mnisque, en conservant sa partie intacte, de faon mnager au maximum son rle d'amortisseur. Dans certains cas, si la lsion est dans la zone priphrique, une suture mniscale est indique.

    Les lsions des ligaments intrinsques ont un impact important sur le biomcanisme de larticulation et peuvent causer des squelles fonctionnelles et une dgnrescence articulaire (arthrose). La rparation par

    mthode non invasive est devenue possible laide de larthroscopie. En pratique, les lsions des croiss antrieur et postrieur du genou ncessitent une ligamentoplastie, parfois en urgence chez le sujet sportif jeune.

    Le kyste synovial poplit est gnralement caus par une dgnrescence mniscale. Larthroscopie sera la mthode de choix pour rgler ce problme. Il faut rgulariser cette lsion dgnrative mniscale et ne pas retirer le kyste. Le kyste (la consquence) ne disparatra quune fois la lsion intra-articulaire (la cause) traite.

    Larthroscopie joue par ailleurs un rle dans le traitement des fractures articulaires, dont la rduction anatomique vite la survenue darthrose post-traumatique. Lintervention dbute par une vacuation de lhmarthrose et un lavage. Une exploration recherche une lsion ligamentaire ou mniscale ventuelle. Une fois le lavage et le bilan articulaire raliss, la fracture est rduite laide dune spatule. Le praticien procde lostosynthse de la fracture sous contrle de larthroscopie et de lamplificateur de brillance.

    Les lsions synoviales septiques et aseptiques sont des pathologies assez frquentes (ostochondromatose, synovite villonodulaire, hmangiome synovial, maladie de Hoffa. L'ostochondromatose synoviale est une mtaplasie du tissu synovial telle que celui-ci produit de petits corps

    cartilagineux arrondis qui font saillie la face interne de la synoviale, se pdiculisent puis se dtachent devenant des corps trangers libres dans la cavit articulaire. Lintervention sous arthroscopie confirme le diagnostic et limine la majorit des corps trangers. La synovite villonodulaire est une dgnrescence tumorale de la synoviale. Cette tumeur apparat comme une masse lobule, bien circonscrite, adhrant la capsule ou au ligament, ferme ou dure, de coloration variable, du blanc jauntre au brun rouille. Ces tumeurs mesurent de quelques millimtres 3 ou 4 centimtres de diamtre.La maladie dcrite par Hoffa est caractrise par une importante hyperplasie du ligament adipeux du genou qui se dveloppe en arrire du ligament rotulien, sous la pointe de la rotule. Le genou peut galement tre le sige d'un lipome arborescent qui reprsente une hyperplasie particulire de la synoviale dont les franges multiples, souvent trs longues, sont constitues presque exclusivement par du tissu adipeux. Une simple rsection de celui-ci rsout le problme.

    Technique dvelopperLimportance de larthroscopie nest plus dmontrer car elle offre lavantage, par rapport la chirurgie classique, dtre non traumatique et esthtique tout en tant aussi efficace. Il ne faut cependant pas oublier quil sagit dune technique onreuse qui fait appel un quipement fragile et qui exige un apprentissage long et particulirement encadr. Elle mrite toutefois dtre dveloppe et encourage.

    Les yeux fixs sur son cran, le chirurgien intervient avec prcision sur la zone endommage

  • 12 | DOCTINEWS | #69 | AOT / SEPT. 2014

    Linstitutionnalisation du mdicament au Maroc : rgulation du march des

    dispositifs mdicaux et rcupration du monopole pharmaceutique , tel a t le thme du Congrs international des pharmaciens qui sest tenu Fs du 6 au 7 juin derniers. Organis par la Chambre syndicale des pharmaciens dofficine de Fs, cette manifestation a t marque par des changes intenses autour de plusieurs problmatiques auxquelles fait face la profession. Les pharmaciens dofficine ont ainsi voqu la question de la vente illgale des mdicaments par des personnes non qualifies qui, selon eux, porte prjudice la fois lEtat et aux professionnels du secteur. Ils ont galement dnonc lanarchie qui caractrise le march des dispositifs mdicaux et qui constitue une menace pour la sant des citoyens. Pour pallier ces problmatiques, les intervenants ont insist sur limportance de moraliser la profession travers ladoption de mesures concrtes,

    notamment la mise en place dune pharmacope qui serait une vritable constitution du mdicament . Le congrs a galement t loccasion daborder les nouveaux dispositifs lis la baisse des prix des mdicaments. Une action de sensibilisation a t entreprise dans le cadre du congrs visant faciliter le passage du PPM au PPV en tenant compte des nouvelles marges. La couverture mdicale des pharmaciens est un autre sujet phare de lvnement. Les congressistes ont pu faire le point sur ce dossier grce la prsence de responsables de la Caisse nationale de scurit sociale. Les intervenants ont prsent les diffrentes tapes franchies pour permettre aux professionnels du secteur daccder une protection sociale et la retraite. Outre les dbats autour de lactualit de la profession, de nombreux symposiums ddis la formation mdicale continue ont t organiss durant le congrs. Anims par des urologues, des biologistes, des

    dermatologues et des endocrinologues, ces symposiums, qui ont port, entre autres, sur la lecture des analyses biologiques, le diabte, la nutrition, ont permis dactualiser les connaissances des participants.

    ZOOMVNEMENT

    NOUS ORGANISONS CHAQUE MOIS DES RUNIONS MDICALES

    Dr Mohammed KOHENPrsident du CCA

    DBATS AUTOUR DU CANCER GASTRIQUE ET DU CANCER DU RECTUM

    L a 7e journe du Club

    chirurgical Atlas (CCA), organise le 31 mai

    dernier Casablanca, a permis de faire le point sur les

    nouveauts en matire de prise en charge du cancer du rectum, du cancer gastrique et de la chirurgie biliaire bnigne. Prs de 150 spcialistes marocains, venus des diffrentes rgions du Royaume, ont assist cet vnement scientifique organis par la Clinique Atlas sous l'gide du CCA. Ils ont pu dbattre, entre autres, de l'intrt de la chimiothrapie pr-opratoire dans le traitement du cancer de l'estomac. Il s'agit d'une approche thrapeutique qui n'est pas encore applique gnralement au Maroc et qui est pourtant devenue un standard thrapeutique. Il est, en effet, actuellement prouv que le fait de ne pas oprer le patient d'emble et de le soumettre au pralable une chimiothrapie permet

    d'obtenir de meilleurs rsultats, a indiqu le Dr Mohammed Kohen, prsident du CCA et initiateur de la journe. Les dbats ont port sur d'autres thmatiques, notamment la rhabilitation des patients aprs une chirurgie du cancer colorectal, la cholcystectomie avec et sans cholangiographie et la prservation dorgane chez un patient ayant un cancer du rectum trait par radio-chimiothrapie. Selon le Dr Kohen, l'objectif premier de la journe a t de contribuer la formation post-universitaire, de favoriser le partage des informations et de vhiculer les dernires notions et innovations scientifiques en matire de chirurgie. Il a ajout que la manifestation vise aussi mettre

    en adquation les expriences des uns et des autres et permettre aux praticiens marocains de profiter de lexpertise des spcialistes trangers. Nous organisons chaque mois dans le cadre du CCA des runions mdicales durant lesquelles nous traitons de diffrents dossiers de cancrologie. Lorsque nous avons un doute sur une question ou sur la pertinence d'une approche thrapeutique, nous programmons des confrences axes sur les points voqus dans le cadre de notre journe annuelle. Cette dmarche permet aux confrres marocains d'tre au fait des dernires recommandations et approches thrapeutiques sans qu'ils n'aient besoin de se dplacer l'tranger, a-t-il soulign.

    CLUB CHIRURGICAL ATLAS

    Dr Mohammed KOHENA

    DBATS AUTOUR DE LA PROFESSIONCONGRS INTERNATIONAL DES PHARMACIENS

    Dr Hassan ATAICHE, prsident de la Chambre syndicale des pharmaciens d'officine de Fs

  • AOT / SEPT. 2014 | #69 | DOCTINEWS | 13

    Etal sur deux jours, du 6 au 7 juin derniers, Casablanca, le

    17e congrs de la Socit marocaine de chirurgie plastique, reconstructrice et esthtique (SMCPRE) a t marqu par une participation massive des plasticiens, aussi bien marocains qutrangers. Les changes ont port sur plusieurs thmatiques, notamment les techniques de rajeunissement facial, les rhinoplasties et la chirurgie maxillo-faciale. Les participants ont pu dbattre des dernires innovations en la matire et voquer leur intrt pour le patient travers des confrences animes par des

    spcialistes jouissant dune renomme mondiale tels que le Dr Vladimir Mitz et le Dr Gilbert Aiach. Il a t question galement du transfert graisseux (lipofilling), une technique dautogreffe graisseuse de plus en plus indique dans le rajeunissement de la face, des mains ou pour l'augmentation de la taille des seins, des fesses et des mollets. Elle trouve aussi des indications dans la rparation des pertes de substance traumatiques, des squelles de poliomylite et dans certaines malformations causes datrophies, comme le Romberg, qui ncessitaient auparavant le

    recours des lambeaux sophistiqus. Le lipofilling consiste prlever de la graisse chez un patient, la centrifuger pour la purifier et la lui rinjecter en d'autres endroits pour embellir, combler ou redonner du volume. Cette technique nentrane pratiquement pas de cicatrice et offre un taux de succs trs lev. Elle est pratique couramment depuis quelques annes par les plasticiens marocains , a indiqu le Pr Salaheddine Slaoui, prsident de la SMCPRE. Le praticien a ajout quau del du programme et des thmatiques abordes, le congrs a surtout t l'occasion de confronter

    l'exprience et l'expertise marocaine avec celle des spcialistes europens. Il a, selon lui, permis une fois de plus de mettre en avant l'excellente rputation dont jouit la chirurgie esthtique marocaine l'chelle internationale.

    DES TECHNIQUES DE PLUS EN PLUS INNOVANTES

    CHIRURGIE ESTHTIQUE

    ZOOMVNEMENT

    LE LIPOFILLING OFFRE UN TAUX DE SUCCS TRS LEV

    LA FORMATION INTERACTIVE LHONNEUR

    L a Socit marocaine dendoscopie digestive (SMED) a organis les 13 et 14 juin derniers son 12e congrs-workshop Marrakech. Une manifestation scientifique entirement oriente vers la pratique qui a permis aux participants de faire le point sur les dernires avances en matire dendoscopie digestive. Ils ont pu ainsi assister plusieurs actes dendoscopie interventionnelle et dchoendoscopie diagnostique et interventionnelle, raliss par des experts franais et belges .Les vidos de ces actes ont t enregistres Rabat, au service de Mdecine C de lhpital Ibn-Sina de Rabat, dirig par le PrAbdellah Essaid El Feydi, qui est galement prsident de la SMED. Elles ont largement t commentes et discutes par les congressistes Marrakech, en prsence des experts. En plus du workshop, le programme du congrs comportait une confrence axe sur les dernires nouveauts en matire de prise

    en charge endoscopique des perforations iatrognes endoscopiques, laquelle a t anime par le Dr Jos Ramon Armengol, spcialiste espagnol de renomme internationale. Les participants ont pu assister dautres ateliers encadrs par des experts marocains et franais traitant du traitement endoscopique des stnoses du tube digestif, du doppler digestif et de lchographie de la pathologie du pancras. Deux autres ateliers ont par

    ailleurs t ddis aux infirmiers travaillant dans les units dendoscopie. Encadrs par des spcialistes marocains, ils avaient pour objectif de renforcer les comptences de cette catgorie de professionnels de sant en matire de dsinfection et de strilisation du matriel endoscopique et ont permis de souligner leur rle dans le traitement endoscopique des stnoses bnignes de lsophage.

    12e CONGRS DE LA SMED

    L'quipe qui a ralis le workshop d'endoscopie digestive

    Pr Salaheddine SLAOUI

    Pr Salaheddine SLAOUIPrsident de la SMCPRE

  • 14 | DOCTINEWS | #69 | AOT / SEPT. 2014

    ZOOMVNEMENT

    L'INFORMATIQUE MDICALE EST UN OUTIL D'AIDE LA MATRISE DES COTS LIS AUX SOINS.

    Dr Mohammed BENNANI OTHMANIPrsident de la Socit marocaine d'informatique mdicale et sant

    Organises du 29 mai au 1er juin derniers, les 6es

    journes de la Goutte de Lait ont runi de nombreux spcialistes intresss par la vie psychique et interpersonnelle du bb, mais aussi par ses besoins et problmes de sant. Les dbats ont port sur plusieurs thmatiques, notamment les urgences pdiatriques et le dveloppement psychique de lenfant. Outre les mdecins, les organisateurs de cette manifestation scientifique ont souhait galement associer les parents et les enseignants aux dbats. L'ide est de

    partager tous ensemble, de sortir du cadre limit et limitant du monde mdical et d'impliquer les parents et le grand public en faisant deux des partenaires de nos journes , a expliqu le DrAmine Benjelloun, mdecin responsable du Centre d'Action Mdico-sociale Prcoce (CAMSP) de la Goutte de Lait. Cette structure de soins, qui dispose dune quipe mdicale constitue de bnvoles, accueille chaque anne environ 1 200 bbs, dont des prmaturs. Lobjectif de notre centre est de suivre les bbs rgulirement aprs leur sortie et de surveiller certains points

    nodaux de leur dveloppement, comme cela se fait ailleurs travers des rseaux spcialiss. Pour mener bien cette mission, nous nous appuyons sur laide des pdiatres, neuro-pdiatres et pdopsychiatres du rseau Natre et Devenir , a soulign le Dr Benjelloun. Le praticien a en outre insist sur le rle primordial que peut jouer ce type de structures de soins dans le devenir des bbs prmaturs en leur permettant de bnficier dune prise en charge adapte leurs besoins. La proximit, le respect des horaires et des rendez-vous et les dlais dattente assez courts

    qui ne dpassent pas deux trois semaines (alors qu'ils peuvent tre de plusieurs mois aux CHU) sont, selon lui, des lments qui permettent damliorer considrablement la prise en charge des bbs. Bien que ces centres soient destins en premier lieu aux prmaturs, nous recevons bien plus d'enfants non prmaturs prsentant des difficults ou troubles du dveloppement, do la ncessit de multiplier les structures de proximit de ce type travers le Royaume plutt que de mettre en place des services imposants , a conclu le DrBenjelloun.

    MULTIPLIER LES CENTRES DE PROXIMITNO-NATALIT

    UNE DISCIPLINE MDICALE INDISPENSABLE

    P romouvoir linformatique mdicale en tant que spcialit au Maroc, tel a t lobjectif du 2e congrs national dinformatique mdicale organis du 11 au 13 juin dernier Fs. travers les diffrentes thmatiques dveloppes lors de cette manifestation scientifique, les congressistes ont tent de sensibiliser les autorits comptentes sur lintrt de linformatique mdicale dans la prvention des problmes de gestion et de management des finances de soins. Ils ont galement soulign lapport dcisif de cette discipline mdicale dans le renforcement de la veille sanitaire travers le dveloppement de systmes appropris pour la surveillance pidmiologique. L'informatique mdicale est une discipline qui assure un traitement appropri de l'information mdicale du patient afin de rpondre aux besoins du mdecin en amliorant et facilitant le partage et l'change de linformation mdicale entre professionnels de la sant. Elle permet aussi de rpondre aux attentes des dcideurs en leur offrant des indicateurs appropris pour la prise de

    dcision et la matrise des cots lis aux soins, a expliqu le Dr Mohammed Bennani Othmani, prsident de la Socit marocaine d'informatique mdicale et sant. Il a ajout que ces objectifs ne peuvent tre atteints qu travers le respect des standards de cette spcialit mdicale qui constituent, selon lui, un pralable indispensable toute interoprabilit des systmes d'information en matire de sant. D'autres propositions visant dvelopper davantage le recours linformatique

    mdicale au Maroc ont t mises par les congressistes. Nous avons dj publi lors du congrs de 2012 plusieurs recommandations qui, nous lesprons, permettront dancrer solidement cette spcialit mdicale au Maroc. Nous avons notamment insist sur limportance d'impliquer tous les acteurs du systme de sant pour russir ce pari. De nouvelles recommandations mises l'issue du dernier congrs vont dans ce sens. Elles devraient tre valides et publies prochainement , a soulign le Pr Othmani.

    INFORMATIQUE MDICALE

    De g. d. : Pr Mohammed BENNANI OTHMANI, Pr Adil IBRAHIMI, Pr Chakib NEJJARI et Pr Marius FIESCHI

  • AOT / SEPT. 2014 | #69 | DOCTINEWS | 15

    ZOOMVNEMENT

    Pr Hassan ERRIHANIPrsident de l'AMFROM

    LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MATIREDE TRAITEMENT DU CANCER A RALIS

    DES PROGRS CONSIDRABLES.

    Les 8es Journes pharmaceutiques de la rgion de Tadla Azilal ont t l'occasion

    d'changer autour de plusieurs questions ayant trait au quotidien des pharmaciens d'officine et l'avenir de la profession. Les participants ont notamment pu dbattre de la mise en application de la nouvelle politique de prix des mdicaments initie depuis peu et des mesures daccompagnement devant tre mises en place afin de garantir son succs et de sauvegarder lexercice de la profession. Une table ronde ddie cette thmatique, marque par la participation de reprsentants du ministre de la Sant, de l'industrie pharmaceutique et des instances syndicales, a permis de mesurer l'impact rel de la politique de fixation des prix sur le chiffre d'affaires des pharmaciens travers une analyse fiscale et comptable du dcret de loi publi dans le bulletin officiel. D'autres tables rondes ont t programmes dans le cadre de ces journes, axes, entre autres, sur le monopole vtrinaire, les dispositifs mdicaux et l'assurance maladie des indpendants. Les pharmaciens d'officine

    ont galement pu assister des confrences scientifiques sur diffrentes thmatiques mdicales dont l'objectif a t de prsenter les nouveauts en matire de prise en charge de plusieurs pathologies. l'issue de ces 8es Journes, de nombreuses recommandations relatives plusieurs points soulevs lors des dbats ont t mises par les participants. Ces derniers ont ainsi appel au respect du circuit lgal de la distribution et la dispensation du mdicament et au renforcement de linspection dans les souks, les parapharmacies, les cabinets vtrinaires et mdicaux. L'accent galement t mis sur l'importance d'entreprendre une dmarche structure et prenne visant renforcer la formation continue travers la cration d'un fonds spcialement ddi. Ladoption dune loi rgissant les dispositifs mdicaux permettant de protger le citoyen marocain et damliorer le niveau socioconomique du pharmacien est lautre point sur lequel ont insist les pharmaciens d'officine. Ces derniers ont soulign lurgence de ladoption dune pharmacope de rfrence en application

    de la loi 17-04 pour rgler la problmatique des produits pharmaceutiques non mdicamenteux et des atteintes qualifies d' intolrables qui lui sont lies.

    PROTGER LA PROFESSION8es JOURNES PHARMACEUTIQUES DE TADLA AZILAL

    18e COURS DE LAMFROM

    P rsenter le bilan des nouveauts thrapeutiques en oncologie mdicale, tel a t l'objectif du 18e cours d'oncologie mdicale de l'Association marocaine pour la formation et la recherche en oncologie mdicale (AMFROM) qui s'est droul le 14 juin dernier Skhirat. Organis en partenariat avec la Fondation Lalla Salma pour la prvention et le traitement des cancers, cette manifestation scientifique a permis de dbattre des conclusions des tudes les plus rcentes prsentes lors du dernier congrs de l'American Society of Clinical Oncology (ASCOT). Les changes ont port notamment sur les approches thrapeutiques en matire de cancer colorectal mtastatique la lumire des

    conclusions de l'tude CALGB 80405, un essai clinique de phase III initi en 2004 et qui a inclus 1137 patients. Ses rsultats ont montr la non-supriorit du Cetuximab par rapport au Bevacizumab (deux anticorps monoclonaux) utiliss en premire ligne dans le traitement du cancer colorectal mtastatique KRAS WT. L'tude n'a ainsi montr aucune diffrence en termes de survie globale pour les deux thrapies en premire ligne pour traiter ce type de cancer. Selon le Pr Hassan Errihani, prsident de l'AMFROM, les rsultats de l'tude ont permis, d'une part, de confirmer la pertinence de l'approche thrapeutique adopte par les praticiens marocains jusqualors et, d'autre part, d'largir les possibilits thrapeutiques

    pouvant tre envisages dans le traitement du cancer colorectal mtastatique. Pour le praticien, de tels travaux scientifiques revtent une importance capitale dans l'volution de la prise en charge, non seulement du cancer colorectal, mais de tous les types de cancer, d'o l'importance de partager leurs rsultats avec les spcialistes marocains. La recherche scientifique en matire de traitement du cancer a ralis des progrs considrables. travers ses diffrentes actions, l'AMFROM prsente les dernires nouveauts en la matire, contribuant ainsi la formation continue des oncologues et cancrologues marocains et lamlioration de la prise en charge des patients , a-t-il indiqu.

    ONCOLOGIE

    De g. d. : Dr OUARDANI, Dr ZANANE et Dr CHAOUKI

  • 16 | DOCTINEWS | #69 | AOT / SEPT. 2014

    U

    ZOOMCAS PRATIQUE

    n cas de rupture vsicale spontane (RSV) a t diagnostiqu fortuitement lors dune exploration

    coelioscopique de la cavit abdominale pour une ascite chez une fillette ge de 7 ans. Admise en pdiatrie depuis cinq jours pour une distension abdominale sans notion de traumatisme ni de vomissements ou de troubles de transit, elle avait comme antcdents des infections urinaires rptition et un mgauretre droit sur rein unique opr lge de deux ans avec suites et volution favorables.

    Examen et interventionLexamen clinique a montr une enfant consciente, oligurique, eupneique et apyrtique, prsentant une tension artrielle normale, une distension abdominale et une matit dclive des flancs. Il na pas t objectiv ddmes des membres infrieurs ni de troubles neurologiques.Sur le plan biologique, la jeune patiente tait en insuffisance rnale avec une ure 1,32 g/l et une cratinmie 29 mg/l. Lchographie a montr une discrte dilatation pylocalicielle

    droite sans obstacle visible, une agnsie rnale gauche avec un panchement intra-pritonal de moyenne abondance. Une ponction du liquide dascite avec tude cytologique tait en faveur dun exsudat, do lindication dune exploration laparoscopique avec biopsie la recherche dune cause locale, notamment une tuberculose pritonale (rgion endmique). Lexploration avait permis de mettre en vidence un panchement pritonal clair dun litre qui a t aspir progressivement et une perforation de 4 cm, dchiquete, berges ncrotiques au niveau du dme vsical. travers la perforation, il a t possible de visualiser la rimplantation selon la technique de Cohen de luretre droit dont le mat tait de calibre normale pour lge et qui ramenait des urines claires. Un lavage pritonal abondant au srum physiologique tide a t ralis. La perforation a t obture aprs avivement de ses berges par une suture en deux plans. Les suites post-opratoires ont t simples. Ltude anatomo-pathologique ralise sur les fragments des berges de la perforation a montr une inflammation de la paroi vsicale sans signes de spcificit ni de

    malignit. Lvolution sur 12 mois a t favorable avec, notamment, une amlioration progressive puis une normalisation de la fonction rnale.

    AnalyseLa rupture spontane de la vessie, appele galement rupture vsicale non traumatique ou idiopathique, est une entit rare, plus frquente chez le sujet g, plusieurs tiologies (1, 2, 3). Elle peut survenir sur une paroi vsicale fragilise par une pathologie inflammatoire aigu ou chronique, une tumeur ou des diverticules. Cette paroi fragilise se rompt des pressions tolres par une paroi saine (4,5). Le sige le plus frquent de la rupture se situe au niveau du dme vsical, zone o la rsistance est moindre, se manifestant par une pritonite urineuse (1, 6, 7). Le diagnostic est voqu devant des douleurs abdominales, des signes urinaires type dhmaturie micro ou macroscopique, de dysurie ou doligurie. Lexamen cl pour confirmer la rupture est la cystographie rtrograde (1, 4). Dautres moyens dimagerie peuvent tre utiliss, comme la tomodensitomtrie ou lchographie abdomino-pelvienne avant et aprs remplissage rtrograde de la vessie (4). Dans notre observation,

    la patiente tait pauci-symptomatique. Le tableau se rsumait une ascite isole avec altration de la fonction urinaire. Lpanchement des urines au niveau pritonal peut tre lorigine dune insuffisance rnale (8). Le traitement est essentiellement chirurgical, reposant sur une bonne toilette pritonale avec suture de la perforation vsicale. Aprs la phase aigu, un bilan uro-dynamique doit tre effectu, la recherche dun syndrome obstructif ou dun trouble de la compliance vsicale (4).

    A. EL MADI, Y. NHAMOUCHA, M. RAMI, K. KHATTALA, Y. BOUABDALLAHService de chirurgie pdiatrique, CHU Hassan II Fs

    La rupture non traumatique de la vessie, dite encore rupture vsicale spontane (RVS), est rare. Quelques dizaines de cas sont rapports dans la littrature ; mais lincidence relle de cette affection nest pas connue. Elle est gnralement secondaire une pathologie vsicale ou extra-vsicale. La perforation peut se faire dans la grande cavit pritonale, l'espace pri-vsical ou dans le segment terminal du tube digestif.

    1- Touiti D, Deligne E, Colombel M, Martin. Trois cas de ruptures spontanes intra-pritonales de la vessie. Prog Urol, 2001, 11, 6, 1285-8.

    2- Addar M.H, Stuart G.C., Nation J.G., Shumsky A.G. Spontaneous rupture of the urinary bladder : A late complication of radiotherapy. Case report and review of the literature. Gynecol. Oncol., 1996, 62 : 314-6.

    3- Hirsch S Mc Cally DS Kandler C. The etiology, diagnosis and treatment of bladder trauma. N.Y. State Med., 1983, 83 : 316-9.

    4- A. Makni, Y. Ben Safta, W. Rebai et al. Cas clinique : Pritonite aigu par rupture non traumatique de la vessie. African Journal of Urology (2012) 18, 979.

    5- Parker H, Hoonpongsimanont W,Vaca F, Lotfipour S. Spontaneous bladder rupture in association with alcoholic binge : a case report and review of the literature. J Emerg Med 2009 ; 37 : 3869.

    6- Keeler. L., Sant. G.R. Spontaneous rupture of a bladder diverticulum. J. Urol, 1990, 143 : 349-351.

    7- Rasmusen. J.S. Spontaneous bladder rupture in association with carcinoma. Scand. J. Urol. Neph., 1994, 28 : 323-6.

    8- Nae IC, Chevet JB, Delaporte B. An unusual etiology of neonatal renal insufficiency: the spontaneous rupture of the bladder. Arch Pediatr. 2011 Mar ; 18(3) : 276-8.

    RFRENCE

    UN CAS DIAGNOSTIQU FORTUITEMENT

    RUPTURE VSICALE SPONTANE

  • AOT / SEPT. 2014 | #69 | DOCTINEWS | 17

    Etales sur trois jours, du 5 au 7 juin derniers, les 14es Journes marocaines de

    biologie clinique ont t marques par des dbats de qualit touchant de nombreuses thmatiques. Lun des temps forts de cette manifestation a t la confrence inaugurale axe sur le Plan de lutte contre le cancer au Maroc. Le Dr Rachid Bekkali, directeur excutif de la Fondation Lalla Salma de Lutte contre le Cancer, a prsent les mesures oprationnelles menes par la Fondation dans les domaines stratgiques, notamment la prvention, la dtection prcoce, la prise en charge des patients et la recherche sur le cancer. La session sur la biologie des tumeurs et celle sur les LLC tmoignent de limportance accorde loncologie. Outre la cancrologie, les participants ont pu dbattre dautres thmatiques, notamment de lapport de la biologie dans la prise en charge des pathologies frquentes telles que linsuffisance rnale chronique, lhpatite virale C et les dyslipidmies. Pour le Pr Layachi Chabraoui, prsident de la SMCC, la varit des thmes abords lors de ces journes, lesquels ont tous trait la biologie

    clinique, tmoigne de lapport de cette discipline dans lamlioration de la prise en charge des pathologies e