Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique...

44
Décisions et soins de Décisions et soins de fin fin de vie aux soins de vie aux soins intensifs intensifs Jacques Brochu, M.D. Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Professeur de clinique Département d’anesthésiologie Département d’anesthésiologie Université Laval Université Laval Le 24 janvier 2008 Le 24 janvier 2008

Transcript of Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique...

Page 1: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Décisions et soins de finDécisions et soins de finde vie aux soins intensifsde vie aux soins intensifs

Jacques Brochu, M.D.Jacques Brochu, M.D.Professeur de cliniqueProfesseur de clinique

Département d’anesthésiologie Département d’anesthésiologie Université LavalUniversité Laval

Le 24 janvier 2008Le 24 janvier 2008

Page 2: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

PlanPlan

• Historique

• Épidémiologie

• Principes éthiques

• Communication

• Soins palliatifs et soins intensifs

• Retrait de la ventilation

• Conclusion

Page 3: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

HistoriqueHistorique

• Moyen âge : hospice

• 1967 : Hospice St-Christophe

Cecely Saunders : approche holistique

• 1990 :« Culture curative » vs « culture

palliative »

USI vs hospice

Page 4: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

ÉpidémiologieÉpidémiologieDécès aux soins intensifsDécès aux soins intensifs

3 918 décès (13,5 %)

21 %USI + RCR

41 %Abstention

36 %Interruption

2 %Euthanasie

31 417 admissions

ENQUÊTE EUROPÉENNE

The Ethicus study, JAMA 13 2003, vol 290, no 6 : 790-797

Page 5: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

6 303 décès (9 %)

24 %USI + RCR

34 %Abstention

36 %Interruption

6 %Mort cérébrale

74 502 admissions

ENQUÊTE AMÉRICAINE

Am J Respir Crit Care Med; 1998; 158 : 1163-1167

ÉpidémiologieÉpidémiologieDécès aux soins intensifsDécès aux soins intensifs

Page 6: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Principes éthiquesPrincipes éthiques

Autonomie

Valeur sacrée de la vie

Qualité de la vie

Mort digne

Valeur absolue Valeurs relatives

Définie par le médecin

Définies par le patient

Paternaliste Collaborateur

Page 7: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Principes éthiquesPrincipes éthiques

• Autonomie

Mallette 1990, Nancy B. et R. Corbeil 1992

Toute personne est inviolable et a droit à son intégrité

– USA : Patient Self-Determination Act 1990

– Québec : Réforme du code civil en 1994

Articles 10 à 25, Code civil du Québec

Page 8: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Droit à la véritéDroit à la vérité

• Droit au pronostic honnête– Nature de la maladie– Risques prévisibles– Choix possibles– Option de ne pas traiter– Répondre aux questions

« Framing »

Articles 10 et 29, Code civil du Québec

Page 9: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Distinctions éthiquesDistinctions éthiques

Soins ordinaires = Soins extraordinaires

Proportionnalité

Souffrances >> bienfaits

Curtis, Rubenfild, Managing Death in ICU, Oxford Press, 2001, chap II

Page 10: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Distinctions éthiquesDistinctions éthiques

Abstention thérapeutique = Retrait thérapeutique

CONCEPTS FONDAMENTAUX

Mourir dans la dignité

Futilité

Proportionnalité

Curtis, Rubenfild, Managing Death in ICU, Oxford Press, 2001, chap II

Page 11: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Distinctions éthiquesDistinctions éthiques

Abstention thérapeutique = Retrait thérapeutique

Curtis, Rubenfild, Managing Death in ICU, Oxford Press, 2001, chap II

Page 12: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Distinctions éthiquesDistinctions éthiques

EuthanasieSuicide assisté

Soulageret

laisser mourir

DOCTRINE SOINS PALLIATIFS = TX SYMPTÔMES

Curtis, Rubenfild, Managing Death in ICU, Oxford Press, 2001, chap II

Page 13: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.
Page 14: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Distinctions éthiquesDistinctions éthiques

SOINS PALLIATIFS ABANDON THÉRAPEUTIQUE

• Relation fiduciaire avec le patient– L’autonomie– La lucidité– L’humanité– La fidélité

Conseiller

Curtis, Rubenfild, Managing Death in ICU, Oxford Press, 2001, chap II

Page 15: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Frontières de l’autonomieFrontières de l’autonomieFutilitéFutilité

Autonomie Paternalisme

DÉFINITIONS• Physiologique

• Quantitative

• Centrée sur les ressources

• Intégrité professionnelle

Clin Geriatr Med 2005; 21 : 211-222

« CENTRÉE SUR LE PATIENT »

Page 16: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

FutilitéFutilité

Décisions des patients et des familles Diagnostic primaire NON

• Race

• Éducation

• Handicap physique

• Décideur privilégié

• Support familial

« OBJECTIF THÉRAPEUTIQUE RAISONNABLE »Clin Geriatr Med 2005; 21 : 211-222

Page 17: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

FFIINN DDEE VVIIEE

ÉVALUATION

PPAALLLLIIAATTIIFF

CCUURRAATTIIFF

Level of care study, NEJM 2003; 349:1123-1132

Page 18: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Histoire naturelle d’un Histoire naturelle d’un épisode de soinsépisode de soins

– Âge– Indices de sévérité

– Volontés du patient?

– Incertitude du Pronostic

– Religion du médecin

– Culture organisationnelle (Oregon vs New York)

NON

FFIINN DDEEVVIIEE

ÉVALUATION

PPAALLLLIIAATTIIFF

CCUURRAATTIIFF

FFIINN DDEEVVIIEE

ÉVALUATION

PPAALLLLIIAATTIIFF

CCUURRAATTIIFF

Level of care study, NEJM 2003; 349:1123-1132

Page 19: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

CommunicationCommunication

Ventilation mécanique prolongée

Oui NonVolonté 10 % 90 %

Discussion avec leur médecin

10 % 90 %

Souhait de discussion 20 % 80 %

Beaucoup d’interventions non désirées

SUPPORT Study, Annals of Internal Medecine, 1997; 127 : 1-12

Page 20: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

CommunicationCommunication

SUPPORT phase II : résultats

Risque relatif

Temps médian pour ONR 1.02 (0.9 – 1.15)

Entente sur le ONR 1.22 (0.99 – 1.49)

États indésirables (exemple : coma) 0.97 (0.87 – 1.07)

Douleur 1.15 (1.00 – 1.33)

Ressources 1.05 (0.99 – 1 .12)

SUPPORT phase II, JAMA 1995; 274 : 1591-1598

Page 21: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Attentes en fin de vieAttentes en fin de vie

• Éléments les plus importants :

1. Confiance envers le médecin traitant

2. Éviter la prolongation de la mort

3. Droit à la vérité

4. Préparer la fin de vie

CARENET, CMAJ 2006; 174 : 627-633

Page 22: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

DéfinitionDéfinition

Les soins palliatifs soutiennent la vie et considèrent la MORT comme un processus NORMAL : ils ne hâtent ni ne retardent la mort; ils atténuent la douleur et autres SYMPTÔMES pénibles. Ils intègrent les aspects psychologiques et spirituels des soins : offrent un système de soutien aux patients et aux proches pour composer avec la maladie et le deuil. Il s’agit essentiellement des soins de CONFORT GLOBAL.

OMS

Page 23: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Interruption thérapeutiqueInterruption thérapeutique

1. Retrait de TOUS les traitements non contributoires au CONFORT du patient

2. Abstention est moralement équivalente à l’interruption thérapeutique

3. Le corollaire de 1 et 2; l’abstention thérapeutique justifie l’interruption de tous les traitements en cours

4. Toute action avec l’INTENTION de HÂTER la mort est moralement et légalement problématique

5. Toute interruption thérapeutique est une procédure médicale

Page 24: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Doctrine du double effetDoctrine du double effet

4 RÈGLES

1. Acte en soi doit être bon

2. L’intention doit être bonne (soulagement), les mauvais effets (dépression respiratoire) même prévisibles ne sont pas souhaités

3. Les mauvais effets (mort) ne doivent pas être un moyen pour obtenir le bon effet (soulagement)

4. Proportionnalité est nécessaire (soulagement >> hâter la mort)

Quill T.E. NEJM 1997; 337 : 1768-1771

Page 25: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Doctrine du double effetDoctrine du double effet

1. Nature de l’acte

2. L’intention de l’acteur

3.

4. Circonstance

« La fin ne justifie pas les moyens »

Quill T.E. NEJM 1997; 337 : 1768-1771

Page 26: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Traitement des symptômesTraitement des symptômes

Guidelines

1. Narcotiques selon échelle équianalgésique

2. Voie d’administration

3. Protocole de titrage

4. Règles pharmacocinétiques et dynamiques

5. Traitement des effets secondaires

6. Traitements adjuvants• Anticonvulsivant• Stéroïdes

Crit Care Med 2001, vol. 29, no 12

CONFORT

Page 27: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Doctrine à double effetDoctrine à double effet

• Protocole de retrait thérapeutique– Préparation– Sédation/analgésie– Sevrage

• ↑ doses narcotiques : 2 à 3 Xbenzodiazépine : 7 X

Curtis R. Crit Care Med, 2004 ; 32 : 5

Temps au décès : inchangé

Page 28: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Doctrine à double effetDoctrine à double effet

Page 29: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Retrait des soins de Retrait des soins de ventilationventilation

Humaine et scientifique

Sevrage du ventilateur Extubation

Page 30: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Sevrage du respirateurSevrage du respirateur

Procédure progressive CONFORTABLE

Sédation adéquate 5 – 10 min

21 % O2 et Zeep 5 min

Sevrage VOI ou AI 5 – 20 min

Extubation ou pièce en T

Curtis, Rubenfeld, Managing Death in ICU, Oxford Press p.135

Page 31: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Sevrage progressifSevrage progressif

Respiratoire rythme respiratoire

SaO2

ETCO2

Confort Échelle clinique BIS

Temps de survie Score de sévérité

Conscience

Analgésie/sédation

Campbell, Crit Care Med 1999; 27 : 73-77

NON

Page 32: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Extubation vs pièce en TExtubation vs pièce en T

13 % Extubation terminale

33 % Sevrage terminal

54 % Les deux

Campbell, Crit Care Med 1999; 27 : 73-77Faber-Langendaen, Chest 1994; 106:880-888

• Extubation : 15 % à 30 % de dyspnée

Page 33: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Sevrage vs ExtubationSevrage vs Extubation

Chirurgien

AnesthésiologisteSevrage terminal

Pédiatre

InternisteExtubation terminale

Faber-Langendaen, Chest 1994; 106:880-888

Page 34: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Symptômes +++ + Fardeau famille et M.D.

NON-MALFAISANCE

Lowton, Palliative Care in ICU, New Horizons 1998; 6 : 383-397

Sédation +++ + Discussion avec les proches

DOUBLE EFFET

Agonie + +++ Survie possible

Ambiguïté

TRANSPARENCE MORALE

Choix singularisé et centré sur le PATIENT

EXTUBATION SEVRAGE CONSÉQUENCES

NON-MALFAISANCE

DOUBLE EFFET

TRANSPARENCE MORALE

Page 35: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Symptômes +++ + Fardeau famille et M.D.

NON-MALFAISANCE

Lowton, Palliative Care in ICU, New Horizons 1998; 6 : 383-397

Sédation +++ + Discussion avec les proches

DOUBLE EFFET

Agonie + +++ Survie possible

Ambiguïté

TRANSPARENCE MORALE

Choix singularisé et centré sur le PATIENT

EXTUBATION SEVRAGE CONSÉQUENCES

Page 36: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

ConclusionConclusion

Culture« CURATIVE »

Culture« PALLIATIVE »

Moyens utilisés « Outcome » : décès

Évaluation+

Jugement

« Outcome » Moyens utilisésINTENTIONS

Page 37: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

The secret of the care of the patient is caring for the patient

Francis Peabody

Page 38: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

VNI et soins palliatifsVNI et soins palliatifsClarifier l’objectif

VNI

Ventilation sansintubation

Symptomatiques

Monitoring SédationInconfort

Sans monitoringSédation PRN

PalliatifCuratif

Rubenfeld, Crit. Care Clinics 2004; 20:435-451

Page 39: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

CuraresCurares

• Aucune place en retrait thérapeutique

• Circonstances acceptables – Impossibilité d’un renversement en temps utile

• Myopathie sévère au curare• Évolution rapide : aucun renversement en temps

utile

Crit Care Med 2001, vol. 29, no 12

Page 40: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Attentes en fin de vieAttentes en fin de vie

• Famille très cohérente avec le patient– Consentement substitué

• Variations interindividuelles importantes (âge, support familial, diagnostic)

CARENET, CMAJ 2006; 174 : 627-633

Page 41: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

CommunicationCommunication

Réanimation Cardio Respiratoire

Oui Non

Volonté 70 % 30 %

Discussion avec leur médecin

25 % 75 %

Souhait de discussion 40 % 60 %

SUPPORT Study, Annals of Internal Medecine, 1997; 127 : 1-12

Page 42: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Symptômes : autres modalitésSymptômes : autres modalités

• Délirium : Tx spécifique

• Autres Tx : pas de sevrage

• L’accès au patient est impératif :• Moniteur – tubes – etc.

Crit Care Med 2001, vol. 29, no 12

CONFORT

Page 43: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

Traitement de dyspnéeTraitement de dyspnée

• Non pharmacologiques– O2, Vaponephrine, VNI

• Pharmacologiques– Narcotiques : 1ère ligne– Benzodiazépines : adjuvant

Crit Care Med 2001, vol. 29, no 12

CONFORT

Page 44: Décisions et soins de fin de vie aux soins intensifs Jacques Brochu, M.D. Professeur de clinique Département danesthésiologie Université Laval Le 24 janvier.

« Non, vous ne pouvez pas! 

Nous sommes les seuls à parier sur votre survie. »