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•i INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC ( I N ® DE DOCUMENTATION
EVALUATION DU PROGRAMME
Df EDUCATION-INFORMATION
.EN MILIEU SCOLAIRE
DU
D.S.C. DE L1HOPITAL STE-JUSTINE
Huguette Doucet
Jean Lambert
Rapport final
D.S.C. de l'hôpital Ste-Justine
JUIN 1982
m sw D 6 8 3
iqu INSPO - Montr
3 5567 DO
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier le docteur Isabelle Laporte, chef du
département de santé communautaire de l'hôpital Ste-Justine, qui permit
cette étude.
Nous remercions madame Claire Meunier, alors stagiaire au D.S.C.
pour sa participation à certaines étapes du projet, plus spécifiquement
celle du recensement des écrits.
Nous remercions également madame Rita Sylvestre, responsable du
programme Santé des jeunes, pour sa précieuse collaboration dans le dérou-
lement du projet. Nous devons aussi un mot de remerciement aux intervenantes
du programme éducation-information scolaire et aux directeurs des écoles
choisies pour toute lfaide qu
!ils nous apportèrent.
TABLE "DES MATIERES
REMERCIEMENTS
1. INTRODUCTION
2. OBJECTIF DE L'EVALUATION
3. PROGRAMME D'INFORMATION EN MILIEU
P. 1
P. "3
SCOLAIRE DU D.S.C. STE-JUSTINE P. 4
4. RECENSEMENT DES ECRITS P- 7
5. METHODOLOGIE P- 20
5.1 PREREQUIS A L'EVALUATION P. 20 5.2 LE DEVIS EXPERIMENTAL ET LA PROCEDURE ECHANTILLONNALE P. 21 5.3 I N S T R U M E N T DE M E S U R E P. 28 5.4- P A R T I C U L A R I T E S AU SUJET DU D E R O U L E M E N T DE L ' E T U D E P. 29 5.5 A N A L Y S E DES R E S U L T A T S P. 30
6. RESULTATS P- 34
7. CONCLUSION P. 61
8. REFERENCES P. 64
1. INTRODUCTION
Au printemps 1979, le Département de Santë communautaire (D.S.C.)
de l'Hôpital Sainte-Justine décide de procéder a l'évaluation de son pro-
gramme d^éducation-information en milieu scolaire. Les motifs implicites à
une telle entreprise sont, d'une part, l'importance des ressources humaines
et financières consacrées â ce type d'activité, et d'autre part, les inter-
rogations sur le bien fondé de cette activité quant à son efficacité et â
sa rentabilité. Chacun des D.S.C. du Québec aurait pu faire siens ces
incitatifs à enclencher un processus d'évaluation: cette activité existait
partout au Québec et ce, depuis longtemps, même avant l'avènement des D.S.C.
Au moment de la décision d'évaluer le programme d'information, on
estime, de source officieuse, à près d'un millier le nombre d'infirmières
au Québec qui consacrent entre le tiers et la moitié de leur temps à cette
activité sans qu'on en sache véritablement l'efficacité. Or, il semble que
le temps était venu de vérifier le bien fondé de ce type d'activité. Celui
qui suscite la remise en question de cette pratique c'est O'Neill (1977)
dans son document "Vers une problématique de l'éducation sanitaire au Québec".
Administrateurs et praticiens ne peuvent rester indifférents à ce bilan
"provisoire" de l'éducation sanitaire et a cette impression d'inefficacité
collée à l'éducation sanitaire. Peu de données existent pour confirmer ou
infirmer cette impression. O'Neill souligne qu'au Québec il ne "se serait fait
de recherche évaluative de ce genre avant le début des années 1970 et là
encore, s'il s'en est fait depuis, on ignore où et comment" (p. 52). Si
pendant longtemps, on a donné aux programmes d'éducation ou d'information en
milieu scolaire une valeur intrinsèque, cela ne tient plus. O'Neill ajoute
que "Il est vraiement temps de s'interroger plus systématiquement sur le bien-
fondé de pareilles entreprises et sur leur capacité à produire des changements
de comportements afin de cesser les activités inutiles et de renforcer celles
qui produisent des résultats" (p. 49). Devant la pénurie de recherches éva-
luatives concernant cette pratique d'éducation sanitaire au Québec et les
interrogations du D.S.C. quant à l'efficacité de cette pratique, un projet
d'évaluation est conçu avec comme objet d'évaluation, le programme d'éducation'
information en milieu scolaire.
3
2. OBJECTIF DE L' EVALUATION
L'objectif de l'évaluation est de mesurer l'impact du programme
d'éducation-information sur les connaissances des élèves. L'amélioration
des connaissances des élèves est considérée comme un minimum acceptable.
Ultimement, il va sans dire, ce sont des modifications de comportements que
l'on vise, mais considérant la nature de 1*input (information) et le fait que
c'est l'unique input du programme, l'objet de mesure sont les connaissances
des élèves. Nous avons cependant mesuré l'impact du programme sur quelques
comportements susceptibles d'être modifiés durant la période d'évaluation.
3. PROGRAMME D'INFORMATION EN MILIEU SCOLAIRE' DU D.S.C. STE-JUSTINE • ••• -—
Précisons d'abord que ce programme est une des activités du pro-
gramme-cadre en milieu scolaire. Le programme d'information comporte neuf
(9) thèmes: quatre (4) au niveau élémentaire et cinq (5) au niveau secondaire:
NIVEAU ELEMENTAIRE
Thème:
I. Sécurité
II. Hygiène de vie
III. Tabagisme
IV. Puberté
NIVEAU SECONDAIRE
Thème: Population-•cible
V. Sécurité secondaire I à V
VI. Hygiène sociale: Tabagisme secondaire I et II
VII. Hygiène sociale: Alcool & Drogues secondaire III, IV et V
VIII. Sexualité: puberté, fécondité secondaire I et II
IX. Sexualité: grossesse, contra-cep.tion, M.T.S.* secondaire III, IV et V
Dans le "Programme cadre de santé scolaire" du D.S.C., l'objectif
général du programme est le suivant: "Promouvoir la santé chez la population
étudiante". Pour atteindre cet objectif, on vise d'abord à "augmenter les
connaissances (des élèves) sur les besoins fondamentaux" (objectif spécifique).
L'hypothèse qui sous-tend ce dernier objectif est formulée dans le même
document, à savoir: "L'acquisition de connaissances est un prérequis pour
* Maladies transmissibles sexuellement
Population-cible
de la maternelle
de la. maternelle
5e et 6e années
5e et 6e années
à la 6e année
à la 6e année
5
tout individu chëz qui il est espéré un changement de comportement menant à
de saines habitudes de vie".
Quant à là formulation des objectifs opérationnels, elle est propre
à chacun des thèmes du programme d'information:
I et V Sécurité: informer sur les comportements de sécurité à
adopter et les risques encourus.
II Hygiène de vie: -informer sur les habitudes saines à acquérir.
III Tabagisme: informer sur les conséiquences du tabac.
IV Puberté: informer sur les phénomènes physiologiques et psychologiques liés à l'adolescence.
VI et VII Hygiène sociale (Tabagisme - Alcool et, drogues): informer sur les conséquences des drogues, de l'alcool et du tabac.
VIII et IX Sexualité (Puberté et fécondité - grossesse, contraception et M.T.S.):
informer sur les phénomènes physiologiques et psychologiques liés à la période de l'adolescence et de la vie adulte.
Pour chacun des thèmes, voici le nombre de séances d'information
attribué et la durée des séances:
THEMES
Nombre de séances Elémentaire
I. Sécurité
II. Hygiène de vie
III. - Tabagisme
IV. Puberté
Puree
30 minutes
30 minutes
45 minutes
45 minutes
Population-cible
Mat. à la 6e année
Mat. a la 6e année
5e et 6e années
5e année
45 minutes 6e année
6
Secondaire
V. Sécurité
VI. Hygiène sociale: tabagisme
VII. Sexualité: puberté, fécondité
Nombre de séances
' 3
Durée
50 minutes
50 minutes
50 minutes
Population-cible
Sec. I à V
Sec. I, Sec. II
Sec. I, Sec. II
N.B.. Deux thèmes (hygiène sociale: alcool et drogues et sexualité": grossesse,
contraception et M.T.S.) n'ont pu être évalué par manque de disponibilité
au point de vue horaire au secondaire III, IV et V.
7
4. RECENSEMENT DES ECRITS
Durant les cinq dernières années, quelques programmes scolaires
d'éducation sanitaire ont été appliqués et évalués aux Etats-Unis et en
Europe. Ces programmes touchent des sujets tels que la santé dentaire, le
tabagisme, l'alcool, la nutrition, la sexualité, l'hygiène de vie, la
sécurité.
Nous présentons un résumé de ces études évaluatives. Pour chacune
des études, nous résumons l'objectif du programme, la population-cible à qui
il s'adresse, le but de l'évaluation et les résultats de l'évaluation.
Santé dentaire
Ohler (1976) évalua à l'aide d'un design expérimental, un programme
de santé, dentaire qui s'adressait â des élèves de deuxième année. Le but. de
l'évaluation était de déterminer parmi trois méthodes d'enseignement laquelle
contribuait le plus à augmenter les connaissances et à changer les comporte-
ments. Le premier mode d'enseignement consistait à distribuer aux enfants
des brosses à dents et à leur démontrer comment l'utiliser. Le deuxième mode
d'enseignement consistait à distribuer aux enfants des guides de nutrition,
a leur présenter des films et à leur donner de l'information verbalement. Le
troisième mode d'intervention était la combinaison des deux premiers modes.
Le programme s'échelonnait sur vingt semaines et était divisé en quatre phases.
La première phase était d'une durée de deux semaines, l'élève recevait dix
sessions d'information à raison d'une session par jour. La deuxième phase
était de six semaines, l'élève recevait six sessions d'information (une ses-
sion par semaine). Durant la quatrième phase, soit les six dernières semaines
du programme, l'élève ne recevait aucune session d'information. L'améliora-
tion des connaissances fut évaluée-par-des questionnaires administrés avant
et après le programme. Le changement de comportement fut évalué par des
examens de l'état de la bouche apprécié par l'index OHI (Oral Hygiene Index)
au terme de chacune des phases du programme.
Les résultats de l'étude démontrent une différence significative
entre les groupes expérimentaux et témoins pour ce qui est des connaissances
et des comportements. Cependant, aucune différence significative est notée
entre les trois modes d'enseignement chez les groupes expérimentaux.
Edmunds (1977) évalua à l'aide d'un design expérimental, un programme
d'information en santé dentaire. Le programme visait â augmenter les connais-
sances chez des élèves de 9 et 10 ans.
L'évaluation avait pour but de déterminer, parmi cinq activités,
chacune d'une durée de cinq minutes, laquelle était, la plus efficace:
Activité 1: Affichage
Activité 2: Distribution de trousses dentaires et de brochures
Activité 3: Visionnement d'un document audio-visuel avec discussions
Activité 4: Examens dentaires mutuels
Activité 5: Discussion
Pour évaluer le programme, on administra aux élèves des groupes
expérimentaux et témoins un pré-test une semaine avant le programme et deux
post-tests. Le premier post-test eut lieu une semaine après le programme,
et le second, trois mois plus tard.
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Les résultats démontrent que les élèves qui ont reçu de l'information
par les types d'activités .3,4,5 améliorent significativement leurs connais-
sances comparativement aux élèves qui ont reçu de l'information par les
activités 1 et 2. Cependant, aucune différence significative est notée
entre les activités 3,4,5 quant à l'amélioration des connaissances.
Greenberg (1977) évalua à l'aide d'un design expérimental un pro-
gramme de santé dentaire d'une durée de 16 semaines. Ce programme s'adres-
sait à des étudiants de septième année ayant reçu, l'année précédente, un
programme de santé dentaire (examen dentaire, application de fluor, traite-
ments et information).
Greenberg évalua cinq méthodes d'enseignement:
1. Behavior Modification Group: Les parents appliquèrent un programme de modification de comportement à la maison.
: Les étudiants eurent ie loisir de parti-ciper à des activités et de s'informer en matière de santé dentaire.
: Les hygiénistes dentaires donnèrent des séances traditionnelles d'information.
: Le professeur donna l'information en santé dentaire.
: Une combinaison des quatre méthodes précédentes.
Trois instruments furent choisis pour évaluer le programme. La santé
buccale fut mesurée au pré-test et au post^-test par un indice de la. plaque
bactérienne et un indice de saignement. Les connaissances et les attitudes
furent mesurées, uniquement au post-test, par dés questionnaires.
2. Student Centered Group
3. Hygienist Dominated Group
4. Teacher Dominated Group
5. Kitchen Sink Group
10
L'analyse des résultats ne démontre aucune différence significative
entre les cinq méthodes d'enseignement.- De plus, aucune différence signifi-
cative n'apparaît entre les groupes expérimentaux et les groupes témoins.
Lee (1978) évalua un programme d'information en santé dentaire qui
s'adressait à des écoliers de la maternelle. Ce programme, d'une durée d'un
an, se déroulait en quatre phases:
Une séance où l'on remettait à chaque enfant une fiche dentaire devant être signée par un dentiste, un formulaire de consentement à l'utilisation de la pate fluorée devant être signé par les parents et une lettre d'explication du programme destinée aussi aux parents.
Une séance où l'enfant pratiquait le brossage et le rinçage des dents. Chaque enfant recevait une brosse à dents, de la pâte fluorée et des fiches de brossages devaient être remplies pendant 14 semaines et être remises lors de la séance suivante.
Une deuxième séance où l'enfant pratiquait le brossage et le rin-çage des dents.
Une séance finale où les enfants qui remettaient leur fiche dentaire signée par un dentiste étaient récompensés.
Le but de ce programme était de changer les comportements des écoliers
et de leurs parents en matière de santé dentaire. L'évaluation visait à dé-
terminer si la participation des parents au programme avait un impact sur le
comportement des enfants. A cette fin, tous les parents furent invités à
participer activement à la première séance de brossage et de rinçage de dents
(phase 2). On choisit par échantillonnage un groupe d'écoliers dont les parents
avaient assisté à cette séance: ce groupe devint le groupe expérimental. On
choisit aussi par échantillonnage un groupe d'écoliers dont les parents ne
s'étaient pas présentés à la séance: ce groupe devint le groupe témoin.
Phase 1.
Phase 2.
Phase 3.
Phase 4.
11
Pour mesurer la santë buccale,- on utilisa l'es examens dentaires- - - -
scolaires que les écoliers passaient à tous les ans (pré-test ou post-test)
et pour mesurer le changement de comportement, on analysa les fiches dentaires,
les fiches de brossage et l'utilisation de la pâte fluorée.
Les résultats démontrent une amélioration significativement plus grande
de la santé buccale et du comportement dentaire chez les écoliers du groupe expé-
rimental.
Tabagisme et alcool
Biener (1975) évalua un programme d'éducation sanitaire offert à
des adolescents. Ce programme comprenait 36 cours échelonnés sur 3 ans.
L'objectif du programme était de promouvoir l'adoption de saines pratiques
hygiéniques et une bonne utilisation des temps de loisir.
Le but de l'évaluation était de mesurer l'impact du programme d'éduca-
tion sur les habitudes de vie, spécifiquement en rapport avec la consommation
d'alcool et de cigarettes..
Le design comprenait un groupe expérimental et un groupe témoin â
qui l'on administra un pré-test et un post-test. Les instruments de mesure
choisis furent: des tests ergométriques, spirométriques, dynamométriques, une
évaluation athlétique, un examen dentaire et un questionnaire sur les habitudes
de vie.
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Les résultats démontrent que ce programme d'éducation à long terme
exerce une influence positive sur les fonctions physiologiques et les habitudes
de vie. En effet, on note une différence significative quant aux pourcentages
des non-fumeurs et des "non consommateurs d'alcool".
Stone (1976) évalua un programme dont l'objectif était de modifier
les attitudes face au tabac et d'augmenter la perception de la vulnérabilité
"Perceived .Vulnerability" face aux accidents et aux maladies. Le programme
d'une durée de quinze semaines s'adressait à des élèves de cinquième année.
Il visait à développer chez les élèves la possibilité de prendre des décisions
en regard des attitudes et des comportements liés à la santé. L'évaluation
avait pour but de mesurer l'efficacité du programme à modifier les attitudes
et à augmenter la perception de la vulnérabilité. Le design de l'étude com-
prenait des groupes expérimentaux et des groupes témoins. On administra un
pré-test et un post-test aux groupes expérimentaux. Les groupes témoins
furent divisés en deux catégories: les groupes avec pré-test et post-test
et les groupes avec uniquement un post-test. Pour mesurer la perception de la
vulnérabilité et les attitudes, les échelles "Gochman Perceived Vulnerability"
(P.V.) et"Teenage Self Test for Cigarettes" furent utilisées.
Les résultats de l'étude démontrent une différence significative
entre les groupes expérimentaux et les groupes témoins en ce qui concerne les
attitudes. Par contre, aucune différence significative ne fut notée en ce qui
a trait à la vulnérabilité perçue. Chez les groupes expérimentaux.une différence
13
significative est cependant notée entre les. filles et les garçons, entre des
élèves américains d'origine espagnol et les élèves américains quant à la per-
ception de la vulnérabilité et quant aux changements d'attitude. Aussi chez
les groupes expérimentaux,une différence significative apparaît entre des
élèves de différents niveaux de lecture.
Greenberg et coll. (1978) évaluèrent un programme d'information sur
le tabagisme. Ce programme d'une durée de trois semaines s'adressait à des
élèves fumeurs(5 cigarettes et plus - par jour) de 9e, 10e et lie années.
Pour inciter les étudiants a y participer, l'école accorda un. demi (è)
crédit aux participants.
Trois approches furent utilisées pour donner l'information: l'approche
par la peur, l'approche par les faits et l'approche par les attitudes.
Le but de l'évaluation était de déterminer l'approche la plus efficace
pour réduire l'usage du tabac et modifier l'attitude des fumeurs. Pour évaluer
le programme, l'auteur utilisa un design expérimental. Les élèves connaissaient
leur appartenance aux groupes expérimentaux ou aux groupes témoins.
Un questionnaire sur le comportement et un test sur les attitudes
servirent d'instruments de mesure. .Un premier post-test fut administré im-
médiatement à la fin du programme et un second, cinq mois plus tard.
Les résultats démontrent qu'à court terme l'approche la plus efficace
pour modifier le comportement et les attitudes est celle basée sur la peur.
14
Cependant, à long terme,l'approche la plus efficace est celle basée sur-les
attitudes. De plus, les résultats démontrent un pourcentage de fumeurs plus
élevé chez les groupes témoins. On note également une augmentation du pour-
centage de fumeurs, entre les deux post-tests, dans les groupes expérimentaux.
Nutrition
Jenkins (1975) évalua un programme de nutrition chez des élèves de
4e année. Ce programme (projection de films, activités diverses) d'une durée
de six semaines à raison d'une heure par semaine, fut présenté aux élèves par
leurs professeurs. Une session de formation eut lieu pour ces derniers afin
de standardiser les activités du programme.
L'évaluation avait pour but de mesurer l'efficacité du programme a
améliorer le niveau de connaissances des élèves. A cette fin, l'auteur
utilisa des groupes expérimentaux et des groupes témoins qu'il soumit à un
pré-test et un post-test. L'instrument de mesure était un test sur les con-
naissances.
Les résultats du pré-test ne révélèrent aucune différence significa-
tive entre les groupes expérimentaux et les groupes témoins. Au post-test,
les élèves des groupes expérimentaux obtiennent des scores significativement
plus élevés.
Picardi (1976) évalua un cours sur les aliments et la nutrition.
Ce cours, d'une durée moyenne de trente heures, fut donné à des élèves de lie
et 12e années.
15
L1évaluation avait pour but de déterminer l'impact de ce cours sur
les connaissances, les attitudes et le comportement des élèves. Pour mesurer
le niveau des connaissances et pour mesurer les changements d'attitude et de
comportement, on utilisa des tests standardisés. On fit passer ces tests au
groupe expérimental et au groupe témoin avant et après le cours;
Les résultats démontrent que ce cours améliore significativement les
connaissances des élèves du groupe expérimental par rapport au groupe témoin.
Toutefois, aucun changement significatif n'est démontré chez les deux groupes
quant aux attitudes et aux comportements.
Podell et coll. (1978) évaluèrent à l'aide d'un design expérimental
un programme d'information en nutrition sur les dangers d'un régime alimentaire
trop riche en lipides et autres matières grasses. Ce programme s'adressait
â des étudiants de 10e année, de race blanche, inscrits à un cours de biologie
et provenant d'un milieu socio-économique moyen. D'une durée d'une semaine,
il comprenait cinq séances d'information (films, brochures) données par les
professeurs de biologie et par des médecins.
L'objet de l'évaluation portait sur l'amélioration des connaissances,
le changement des attitudes et des habitudes alimentaires. Pour mesurer le
niveau des connaissances et des attitudes, on utilisa des questionnaires
et pour mesurer le changement de comportement, on procéda â des mesures du
taux de cholestérol et de triglycérides sanguin.
On administra des questionnaires seulement.aux élèves des groupes
expérimentaux avant et après le programme. Le pré-test eut lieu un mois
avant le programme et le post-test sept mois après la fin du programme. Des
mesures du taux de cholestérol et de triglycérides sanguin furent effectuées
chez les élèves des groupes expérimentaux et des groupes témoins .trois
semaines avant le programme et un an après la fin du programme. Les parents
de tous les étudiants reçurent une lettre expliquant les résultats des prises
de sang. Les parents des enfants qui avaient un taux de cholestérol supérieur
à la moyenne furent avisés de consulter un médecin.
L1analyse des résultats démontre que le programme améliore signifi-
cativement les connaissances et les attitudes des élèves des groupes expérimen-
taux. Cependant, aucune différence significative n'est notée entre les groupes
expérimentaux et les groupes témoins quant au comportement.
Rosenblatt (1966) évalua une campagne d'information visant à enrayer
la hausse des maladies vénériennes chez des adolescents. L'information (bro-
chures, affiches, films, discussions, annonces à la télévision et à la radio)
fut donnée par divers organismes.
L'évaluation avait pour but de mesurer l'efficacité de la campagne
à rejoindre les adolescents et de mesurer l'amélioration des connaissances
chez ces derniers.
La campagne fut évaluée chez trois groupes d'adolescents: des col-
légiens,dés travailleurs et des individus en institutions carcérales. L'instru-
ment de mesure fut un questionnaire utilisé après la campagne.
17
Les résultats démontrent que la campagne d'information n'atteint pas
la majorité des adolescents. De plus, ils ne démontrent pas clairement que
la campagne améliore le niveau de connaissances des adolescents.
Par contre, à l'intérieur des trois groupes d'adolescents, ceux qui
ont été informés par la campagne ont un niveau de connaissances supérieur â
ceux qiii ne l'ont pas été.
Hygiène de vie
Wantz et Du Shaw (1977) étudièrent l'effet d'un programme d'information
sur la nutrition, la croissance et le développement, la santé familiale, la santé
mentale et l'usage des drogues. Ce programme s'adressait à des élèves du niveau
primaire, de la première à la cinquième année et fut présenté aux élèves par
leurs professeurs. Ceux-ci avaient reçu un entraînement pour standardiser l'in-
formation et pour adapter leur enseignement au niveau académique.
L'évaluation avait pour but de déterminer l'impact des séances d'in-
formation sur l'atteinte des objectifs de performance minimale du programme par
les élèves. Pour mesurer l'atteinte de ces .objectifs, on utilisa des tests
O.R.T. (Objective Reference Tests) que l'on fit passer aux groupes expérimentaux
et aux groupes témoins après le programme. Il n'est fait aucune mention quant
â la nature des tests O.R.T.
Les résultats révèlent que l'ensemble des élèves des groupes expérimentaux
obtiennent des scores plus élevés que l'ensemble des élèves des groupes témoins.
Chez les groupes expérimentaux une différence significative est
notée entre les élèves des différents niveaux scolaires; c'est au niveau de la
deuxième année que l'enseignement est jugé le plus efficace.
Aussi chez les groupes expérimentaux une différence significative est
perçue au niveau des sujets d'information, le sujet "la croissance et le dévelop-
pement" enregistre les plus hauts taux.
Sécurité
Miller et Pless (1977) évaluèrent à l'aide d'un design expérimental,
l'effet d'un programme de sécurité routière offert dans une clinique pédiatrique.
Ce programme visait à accroître l'utilisation, par les enfants,des ceintures de
sécurité. Six.cent cinquante-quatre (654) enfants accompagnés de leurs parents
y participèrent. L'âge de ces enfants variait entre 1 an et 17 ans; la moyenne
était de 4 ans..
Trois modes d'intervention furent évalués:
Le mode (1) consistait à distribuer aux parents et aux enfants des
brochures, à leur donner de l'information verbale et à leur projeter un document
audio-visuel.
Le mode (2) consistait à distribuer des brochures et à transmettre de
l'information verbale.
Le mode (3) consistait à distribuer uniquement une brochure.
Pour évaluer le programme, les auteurs firent remplir aux parents
un questionnaire, avant et après le programme. Pour vérifier la validité
des réponses au pré-test, ils observèrent le comportement des parents avec
leur enfant à leur départ de la clinique. Cette observation permit d'ac-
corder une grande fiabilité aux réponses des parents au pré-test. Le post-
test eut lieu deux semaines après la visite des parents à la clinique. Le
questionnaire fut alors posté aux parents.
Les résultats démontrent qu'aucune des méthodes n'influence signifi-
cativement l'utilisation de la ceinture.
De façon générale, on peut conclure que peu de recherches ont été
faites pour mesurer l'impact des programmes scolaires d'éducation sanitaire.
Il demeure impossible de trouver des études évaluatives pour plusieurs sujets
d'information. Quant â ceux traités dans la littérature, il s'avère souvent
difficile de tirer des conclusions de ces études. Ces études ne précisent pas
suffisamment les caractéristiques de la populationr-cible: age, sexe, niveau
socio-économique, rendement scolaire. Aussi la méthode d'échantillonnage est
rarement expliquée et les statistiques ou tests utilisés ne sont pas toujours
présentés.
20
METHODOLOGIE
5.1 Pré-requis à l'évaluation:
a) Uniformisation du programme d1 éducation-information.
Même si de l'information sur des thèmes-santé avait été donnée
par les infirmières en milieu scolaire depuis quelques années
déjà, nous ne pouvions évaluer ce qui s'était déjà fait à cause
du manque d'uniformité des séances d'information. Le contenu de
chacun des thèmes a donc été uniformisé, ainsi que le nombre de
séances nécessaire à chacun, la durée des séances d'information
et les moyens audio-visuels à être utilisés. C'est ce programme
d'information standardisé qui fut objet d'évaluation.
b) Fabrication du_cadre_d^échantillonnage.
Le cadre d'échantillonnage a été réduit du fait de l'exclusion
(de ce cadre) de toutes les classes qui avaient reçu de l'infor-
mation durant les deux années précédant l'évaluation (1977-78 et
1978-79). Cette exclusion arbitraire s'est faite afin de minimiser
les effets de l'information déjà reçue avant le projet d'évaluation.
Un bilan des classes et des écoles qui avaient reçu de l'information
durant ces deux années a donc été dressé à partir des rapports des
infirmières en milieu scolaire et çe, pour chacun des thèmes a être
évalué. On a ainsi obtenu un cadre d'échantillonnage, c'est-à-dire
les classes et les écoles susceptibles d'être échantillonnées.
21
5.2 Le devis expérimental et la procédure échantillonnais
La façon d1échantillonner n'est pas strictement une procédure
expérimentale dans laquelle il aurait été nécessaire d'échantillonner des
élèves plutôt que des classes et par la suite randomiser ceux-ci dans l'un
des deux (2) groupes (expérimental ou témoin). Ceci aurait nécessité une
modification importante,coûteuse et voire impraticable des modalités du
programme d'information. La nature même du programme dispensé aux élèves
impliquait un échantillonnage par grappes ou classes. La présente étude
repose donc sur un devis quasi-expérimental.
Nous avons du considérer des devis quasi-expérimentaux différents
selon les thèmes parce.que ces derniers étaient offerts à un nombre diffé-
rent de degrés scolaires - par exemple au niveau secondaire,le thème Taba-
gisme est offert à deux (2) degrés scolaires - secondaire I et II alors
que le thème sécurité est offert à cinq (5) degrés scolaires - secondaire
I à V. De plus, nous avons contrôlé a priori la langue d'enseignement
(français - anglais) et le.milieu socio-économique (favorisé - défavorisé).
Enfin, les classes échantillonnées ont été réparties de telle sorte que
1° nous ayons une bonne idée de l'impact du programme sur toute l'étendue
des degrés scolaires visés et
2° l'effet du milieu socio-économique, celui de la langue d'enseignement
et du degré scolaire soient balancés lorsque nous comparons les groupes
expérimental et témoin. Ceci est également vrai pour toute variable lorsque
22
nous étudions l'effet du milieu socio-économique, de la.langue d'ensei-
gnement ou du degré 'scolaire.
Nous retrouvons ces caractéristiques dans chacun des devis quasi-
expérimentaux. Une même école ne pouvait contenir à la fois deux classes
de même degré dont l'une recevait le programme et l'autre servait de témoin
pour un même thème. Cependant, une même école pouvait avoir des classes
expérimentales et témoins de degrés différents pour un même thème.
Les effectifs;-des groupes expérimentaux (N : 200) et témoins
(N : 200) ont été déterminés en tenant compte des critères méthodologiques
suivants :
1° La précision désirée dans l'estimation des principaux paramètres qui nous
intéressaient;
2° le contrôle des erreurs de 1ère et de 2e espèces à 0.05 et 0.20 respec-
tivement lors des tests d'hypothèses;
3° le pourcentage d'élèves que nous voulions sensibiliser parmi ceux qui ne
l'étaient pas avant le programme, c'est-à-dire le tiers de ces derniers.
Nous avons tiré deux (2) échantillons probabilistes par grappe
pour chacun des sept (7) thèmes étudiés. Les grappes étant les classes d'élè-
ves d'environ 25 élèves au niveau élémentaire et 30 élèves au niveau secon-
daire. Ces échantillons constituent respectivement le groupe expérimental
(i.e. les élèves qui recevront le programme) et le groupe témoin (i.e. les
23
élèves qui ne recevront pas le programme^.
Parce que les populations-cibles étaient le plus souvent différentes
d'un thème à l'autre, nous avons considéré un protocole d'échantillonnage pour
chacun de ces thèmes. Ces protocoles ont la même structure mais définissent
des probabilités de sélection de grappes le plus souvent différentes.
Nous avons évalué les connaissances des élèves des groupes expérimen-
tal et témoin avant l'application du programme (pré-test) et deux fois après
l'application du programme. Le premier post-test a été fait immédiatement
après le programme et le second post-test quatre mois environ après le pro-
gramme .
En plus- des variables contrôlées à priori (langue d'enseignement
et milieu socio-économique) nous avons contrôlé à posteriori d'autres varia-
bles. Ces variables concomittantes sont les suivantes: âge, sexe, langue (s)
parlée (s), fratrie, rang dans la famille, situation familiale, rendement
scolaire, autres sources d'information (lecture, émissions de télévision),
intérêt de l1élève, expérience personnelle.
Les devis quasi-expérimentaux des sept (7) thèmes, étudiés sont
présentés dans les pages qui suivent.
24
A- Niveau élémentaire
Al- Thème: Sécurité (Maternelle à la 6e année)
Degrés scolaires
Mat. .le 2e 3e 4e 5e 6e
F . T T P P
E . F.
D P . P T T
F P P T T
E . A .
D T T P P
E.F.: école française; E.A.: école anglaise; F: école d'un milieu socio-économique favorisé; D: école d'un milieu socio-économique défavorisé; T: une classe témoin; P: une classe recevant le programme d'information.
A2- Thème: Hygiène de vie (Maternelle à la 6e année)
Degrés scolaires
Mat. le 2e 3e 4e 5e 6e
F P P T T
E. F. D T T P P
F F. .A.
T T P P
D P P T T
25
A3- Thème: Tabagisme (5e et 6e années)
Degrés scolaires
m Degrés scolaires où le programme ne s'applique pas. TT: deux .classes témoins; PP: deux classes recevant le programme d'information.
A4- Thème: Puberté (5e et 6e années)
Degrés scolaires
B- Niveau secondaire
Bl- Thème: Sécurité (secondaires I à V)
Degrés scolaires
I II III IV V
F T P P T
D P T T P
F P T T P
D T P P T
Thème: Hygiène sociale: Tabagisme (secondaires I et II)
Degrés scolaires
27
B3- Thème: Sexualité: puberté, fécondité (secondaires I et II)
Degrés scolaires
5.3 L'instrument de mesure
L'instrument de mesure utilisé fut le questionnaire. Pour
chacun des thèmes, au moins un questionnaire a été construit. Pour les
thèmes "Hygiène de vie" et "Sécurité" à l'élémentaire, deux questionnai-
res ont été nécessaires, l'un destiné aux élèves du premier cycle et l'au-
tre à ceux du deuxième cycle. Au total, onze questionnaires ont servi à
l'évaluation du programme d'éducation-information en milieu scolaire.
Les questionnaires comprenaient trois parties: la première
portait sur les variables socio-démographiques, telles l'âge, le sexe,
les caractéristiques familiales, etc. La deuxième partie du questionnaire
visait les comportements et la troisième partie, les connaissances des
élèves. Au post-test 1, quelques questions supplémentaires étaient desti-
nées aux élèves dès groupes expérimentaux. Ces questions portaient sur
l'appréciation du programme d'éducation-information.
Dans la construction des questionnaires, seules des questions
dites objectives ont été formulées. Des variétés de "questions à choix
de réponse" (Q.C.R.) deux types de questions ont été utilisé: des "ques-
tions à complément simple" et des questions du type "vrai ou faux".
Pour le premier type, les questions comportaient quatre compléments
dont trois leurres. Pour les deux types de questions, il y avait toujours
la possibilité de la réponse suivante, à savoir "ne sais pas". A noter
que pour les élèves du premier cycle de l'élémentaire, seul le type
"vrai ou faux" a été utilisé.
Tous les questionnaires ont été construits à partir du contenu
du programme d'éducation-information. Ce sont les infirmières en milieu
scolaire qui, dans un premier temps, fournissaient le sujet de chacune
des questions. Ces dernières ont ensuite été révisées et formulées d'une
façon correcte. A noter que les infirmières ont ignoré la version finale
des questionnaires tout au cours du projet d'évaluation.
Tous les questionnaires ont été validés préalablement à l'évalua-
tion comme telle auprès de populations semblables à celles échantillonnées.
5.4 Particularités concernant le déroulement du projet
- Les enquêteurs avaient des instructions précises à suivre;
- l'identification des questionnaires s'est faite à partir de la liste
des élèves. Au pré-test, le professeur remettait à l'enquêteur la
liste,des élèves. A chacun d'eux, un numéro était donné, lequel
numéro était inscrit sur le questionnaire de l'élève après la cueil-
30
lette des questionnaires. Cette liste servait aussi à identifier les
questionnaires au post-test 1 et au post-test 2;
- le rendement scolaire des élèves (variable considérée dans l'évalua-
tion) était fourni par le professeur: fort (1), moyen (2), faible (3);
- aucune copie de questionnaire ne devait être remise a qui que ce soit;
- au début de chaque année scolaire, les infirmières ont reçu un plan
de travail indiquant les classes à informer. Toutes ces classes ne
faisaient pas partie de l'échantillon. On voulait de ce fait que les
infirmières ignorent les classes qui constituaient le groupe expé-
rimental;
- les élèves de maternelle ont répondu aux questions.lors d'entrevues
individuelles; ceux de 2e année, à l'aide de feuilles de réponses
avec des symboles.
5.5 Analyse des résultats
Rappelons 1'objectif de l'évaluation.
L'objectif de l'évaluation est de mesurer l'impact du programme
d'éducation-information sur les connaissances des élèves et sur quelques
comportements.
Les hypothèses testées sont les suivantes:
1. Le programme n'a aucun effet sur les connaissances et les comportements des
élèves à la 1ère et a la 2ième évaluation (post-test 1 et post-test 2)
après son application.
2. Les variables concomittantes n'ont, aucun effet sur les connaissances et
les comportements des élèves. Les variables concomittantes sont les
suivantes: âge, sexe, langue d'enseignement, langue(s) parlée (s),
fratrie, rang dans la famille, situation familiale, rendement scolaire,
autres sources d'information (lecture, émissions de télévision), inté-
rêt de l'élève, expérience personnelle, milieu socio-économique.
Pour fins d'analyse, la première hypothèse se décompose comme
suit :
i o , 1 Au pre-test
Al - Egalité des 8 populations A2 - Témoins » Expérimentaux A3 - Anglais = Français A4 - Défavorisés = Favorisés A5 - Egalité chez les témoins A6 - Egalité chez les expérimentaux A7 - Egalité chez les anglais A8 - Egalité chez les français
A9 - Egalité chez les défavorisés A10- Egalité chez les favorisés
2° Dans les progressions aux post-tests 1 et 2
B1 - Egalité des 8 populations
B2 - Témoins = Expérimentaux B3 - Anglais = Français B4 - Défavorisés = Favorisés B5 - Egalité chez les témoins B6 - Egalité chez les expérimentaux B7 - Egalité chez les anglais B8 - Egalité chez les français B9 - Egalité chez les défavorisés B10- Egalité chez les favorisés
3° L'homogénéité
Cl - Pré = Post 1 = Post 2 dans les 8 populations C2 - Pré = Post 1 - Post 2 chez les témoins C3 - Pré r Post 1 - Post 2 chez les expérimentaux
Les 8 populations:
Les devis quasi-expérimentaux de chacun des thèmes illustraient
8 populations:
1. Francophone - favorisée - expérimentale
2. Francophone - favorisée - témoin 3. Francophone - défavorisée - expérimentale 4. Francophone - défavorisée - témoin 5. Anglophone - favorisée - expérimentale 6. Anglophone - favorisée - témoin 7. Anglophone - défavorisée - expérimentale 8. Anglophone - défavorisée - témoin
Pour chacun des thèmes, le schéma quasi-expérimental utilise
nous a amenés à considérer un devis factoriel discret multivarié, présenté
sous la forme d'une table de contingence multi-dimensiormelle. Le devis
est factoriel en ce sens que nous avons considéré les deux groupes (ex-
périmental et témoin) et les variables "niveau socio-économique" et
"langue d'usage" comme les facteurs étudiés. Les variables socio-démogra-
phiques et langue d'usage étant dichotomées, nous avons donc défini
3
2 m 8 populations. Le devis est discret puisqu'il ne repose que sur des
variables qualitatives ou catégorisées. Il est finalement multivarié
puisque nous avons effectué trois évaluations (pré, post 1, post 2),
ce qui nous a amenés à considérer un profil de 2 = 8 réponses possibles
suivant les réponses bonnes ou mauvaises obtenues à chaque évaluation.
Nous avons été intéressés dans notre analyse statistique a deux
aspects : (1) l'analyse descriptive; (2) l'analyse inférentielle.
33
Analyse descriptive. Il s'agissait de visualiser l'ensemble
des variables, en d'autres termes, de caractériser l'échantillon. Les
résultats ont été présentés suivant une méthode tabulaire pour les varia-
bles socio-démographiques, concomittantes et dépendantes chez tous les
individus et pour le groupe expérimental et le groupe témoin séparément.
Ces tableaux, vu leur ampleur, ne sont pas présentés dans ce rapport-,
mais sont disponibles sur demande au D.S.C. Ste-Justine.
Analyse inférentielle. La création du modèle linéaire multi-
varié discret repose, suivant des considérations d'ordre méthodologique,
sur une approche des carrés moyens pondérés liée à la minimisation de la
statistique de Wald, Cette approche, telle que proposée par Grizzle,
Starmer et Koch (1969), fut généralisée à des mesures répétées par
Koch et coll. (1977). Cette approche multivariée nous permit d'étudier
simultanément l'effet du programme, de la langue d'usage et du milieu
socio-économique en termes d'interactions et d'effets marginaux, sur
les profils de réponses définis par les mesures répétées prises aux
trois temps (pré, post 1 et post 2). Des études préliminaires, testant
les effets marginaux des variables concomittantes (e.g. âge, sexe, etc.)
ont précédé cette analyse. Les analyses discriminantes sont effectuées
lorsque l'analyse multivariée révèle des différences significatives
entre les populations, afin de déterminer les items discriminants
(autant pour les connaissances que pour les comportements).
34
6. RESULTATS
Tel que spécifié dans la' METHODOLOGIE, les statistiques descriptives, "
vu leur ampleur, ne sont pas présentées ici, mais sont disponibles sur demande
au D.S.C. Ste-Justine.
Nous présentons plutôt les résultats sous forme, globale, en terme
de profils de réponses moyens et de fréquences marginales de bonnes réponses au
pré-, post 1 ét post 2 (Tableaux 1 à 7). -Par exemple, au Tableau 1, nous avons
défini 8 populations (TAD à EFE) selon qu'elles soient: T: témoins ou
E: expérimentales; A: anglophones ou F: francophones; D: défavorisées ou
F: favorisées. Ainsi la population TAD est une population Temoin-Anglophone-
Defavorisée.
Pour chacune de ces populations, nous avons défini un profil de
réponses moyen selon une mauvaise (M) ou une bonne (B) réponse au pré, post 1
et post 2. Par exemple, la population'TAD a répondu dans 30.4% des cas avec
une mauvaise réponse reliée au comportement,au pré, post 1 et post 2, c'est-
à-dire, dans une proportion de 30.4% avec un profil MMM (mauvaises réponses au
pré,, post l e t post 2). Ces profils sont donc basés sur l'ensemble des questions,
d'une part reliées au comportement et d'autre part, aux connaissances.
Finalement, nous présentons dans ces sept tableaux, les fréquences
marginales de bonnes réponses, qu'elles soient obtenues au pré, post 1 ou
post 2. Ainsi, on peut voir que: PRE = BMM + BMB + BBM + BBB
POST 1 = MBM + MBB + BBM + BBB
POST 2 = MMB -h MBB 4- BMB BBB
35
Il y a deux exceptions à ces tableaux. Premièrement, le.thème
PUBERTE A L'ELEMENTAIRE ne comporté pas de comportement, et deuxièmement-, le''
thème SEXUALITE AU SECONDAIRE n'est basé que sur un profil de réponses moyen
à quatre items: n'ayant pu obtenir l'information POST 2 chez certaines
populations.
L'intérêt des données descriptives présentées aux tableaux
1 1 7 porte entre autre sur les fréquences marginales de bonnes réponses
obtenues au pré-test. Ces fréquences marginales montrent qu'au pré-test
les connaissances et les comportements des élèves diffèrent parfois de
façon importante d'un thème à l'autre. Par exemple, pour le thème Hygiè-
ne de vie, les fréquences marginales de bonnes réponses varient de 63 à 81
pour cent alors que pour le thème Puberté, les fréquences marginales varient
de 13 à 32 pour cent. Rappelons que le questionnaire utilisé pour mesurer
les connaissances des élèves a été construit à partir du contenu du pro-
gramme d'information. Ceci étant, les fréquences marginales de bonnes
réponses obtenues au pré-test, indiquent que, pour certains thèmes (hygiè-
ne de vie, sécurité), les connaissances que l'on souhaitait transmettre aux
élèves grâce au- programme, étaient déjà majoritairement acquises avant le
programme.
T A B L E A U I: H Y G I E N E DE V I E A L1 E L E M E N T A I R E
Profil de réponses moyen (%) et fréquences marginales de bonnes réponses au pré, post 1 et post 2
PROFIL DE REPONSES MOYEN? FREQUENCES1 MARGINALES
MMM MMB MBM MBB BMM. BMB BBM BBB PRE POST 1 POST 2
COMPORTEMENT
T A D 30.4 4.3 : 4.3 4.3 4.3 4.3 4.3 43.5 56.5 56.5 56.5
T A F 21.1 . 5.3 . 2.6 2.6 5.3 10.5 2.6 50.0 68.4 57.9 68.4
T F D 15.4 7.7 5.1 7.7 5.1 7.7 10.3 41.0 64.1 64.1 64.1
T F F 28.3 8.7 4.3 4.3 6.5 • 6.5 4.3 37.0 54.3 50.0 56.5
E A D 22.6 6.5 3.2 6.5 6.5 6.5 6.5 41.9 61.3 58.1 ' ••'. 61.3
E A F 39.4 6.1 6.1 6.1 3.0 3.0 3.0 33.3 42.4 48.5 48.5
E F D 33.3 4.8 4.8 4.8 7.1 4.8 4.8 35.7 52.4 .50.0 50.0
E F F 16.2 8.1 2.7 10.8 5.4 5.4 2.7 48.6 62.2 64.9 73.0
DNNAISSANCES
T A D 10.9 10.9 2.2 13.0 4.3 4.3 4.3 50.0 63.0 69.6 78.3
T A F 10.5 5.3 2.6 7.9 2.6 5.3 5.3 60.5 73.7 76.3 78.9
T F D 7.7 7.7 2.6 10.3 2.6 5.1 7.7 56.4 71.8 76.9 .79.5
T F F 4.3 2.2 2.2 8.7 2.2 4.3 4.3 71.7 82.6 87.0 87.0
E Â D 12.9 3.2 3.2 6.5 6.5 3.2 3.2 61.3 74.2 74.2 74.2
E A F- 6.1 3.0 6.1 12.1 3.0 3.0 3.0 63.6 72.7 84.8 81.8
E F D 9.8 . 4.9 4.9 7.3 2.4 7.3 7.3 56.1 73.2 75.6 75.6
E F F 5.4 2.7 2.7 8.1 • 2.7 • 2.7 2.7 73.0 81.1 86.5 1 86.5
LJ ON
T A B L E A U 2 - S E C U R I T E A L ' E L E M E N T A I R E
Profil de réponses moyen (%) et fréquences marginales de bonnes
réponses au pré, post 1 et post 2
MMM MMB
PROFIL DE REPONSES MOYEN;
MB M MBB BMM BMB . . BBM BBB
COMPORTEMENT
FREQUENCES' MARGINALES
PRE POST 1 POST 2
T A D 7.9 2.6 0 10.5 2.6 5.3 2.6 68.4 78.9 81.6 86.8
T A F 27.0 5.4 2.7 8.1 2.7 5.4 5.4 43.2 56.8 59.5 62.2
T F D 44.0 4.0 2.0 6.0 4.0 4.0 4.0 32.0 44.0 44.0 46.0
T F F 5.3 2.6 2.6 7.9 2.6 5.3 2.6 71.1 81.6 84.2 86.8
E A D 30.2 4.7 7.0 4.7 7.0 2.3 7.0 37.2 53.5 55.8 48.8
E A F 2.6 2.6 2.6 5.3 0 0 2.6 84.2 86.8 94.7 92.1
E F D 2.9 5.7 2.9 11.4 2.9 5.7 2.9 65.7 77.1 82.9 88.6
E F F 41.7 2.1 4.2 6.3 4.2 2.1 4.2 35.4 45.8 50.0 45.8
CONNAISSANCES
T A D 13.2 5.3 5.3 10.5 5.3 7.9 5.3 47.4 65.8 68.4 71.1
T A F 10.8 2.7 2.7 8.1 2.7 5.4 2.7 64.9 75.7 78.4 81.1
T F D 20.0 6.0 4.0 10.0 4.0 4.0 4.0 48.0 60.0 66.0 68.0
T F F 10.5 5.3 2.6 7.9 2.6 2.6 5.3 63.2 73.7 78.9 78.9
E A D 11.6 4.7 4.7 14.0 2.3 2.3 2.3 58.1 65.1 79.1 79.1
E A F 10.5 5.3 2.6 10.5 2.6 5.3 5.3 57.9 71.1 76.3 78.9
E F D 11.4 2.9 5.7 8.6 2.9 5.7 5.7 57.1 71.4 77.1 74.3
E F F 14.6 4.2 4.2 8.3 2.1 4.2 2.1 60.4 68.7 75.0 77.1
u>
s?
T A B L E A U 3: T A B A G I S M E A L1 E L E M E N T A I R E
Profil de réponses moyen (%) et fréquences marginales de bonnes
réponses au pré, post 1 et post 2
. PROFIL DE ] REPONSES MOYEN FREQUENCES,,' MARGINALES
MMM MMB MBM MBB BMM . . BMB BBM BBB PRE POST 1 POST 2
COMPORTEMENT
T A D . 5.1 2.6 2.6 2.6 2.6 2.6 5.1 76.9 87.2 87.2 84.6
T A F 10.0 6.7 0 3.3 3.3 6.7 3.3 66.7 80.0 73.3 83.3
T F D 17.5 5.0 0 2.5 2.5 5.0 2.5 65.0 75.0 70.0 77.5
T F F 20.4 2.0 0 2.0 2.0 6.1 4.1 63.3 . . 75.5' 69.4 - 73.5
E A D 7.7 2.6 2.6 5.1 2.6 5.1 5.1 69.2 82.1 82.1 82.1
E A F 5.9 2.9 0 2.9 2.9 0 0 85.3 88.2 88.2 91.2
E F D 21.9 3.1 0 6.3 3.1 3.1 6.3. 56.3 68.8 68.8 68.8
E F F 13.5 8.1 0 5.4 0 2.7 8.1 62.2 "" 73.0 75.7 78.4
CONNAISSANCES
T A D 28.2 10.3 5.1 7.7 7.7 5.1 5.1 30.8 48.7 48.7 53.8
T A F 36.7 10.0 6.7 6.7 6.7 3.3 6.7 23.3 40.0 43.3 43.3
T F D 32.5 10.0 5.0 5.0 7.5 5.0 5.0 30.0 47.5 45.0 50.0
T F F 36.7 12.2 4.1 . 6.1 6.1 6.1 , 4.1 24.5 40.8 38.8 49.0
E A D 23.7 10.5 7.9 18.4 5.3 5.3 5.3' 23.7 39.5 55.3 57.9
E A F 29.4 8.8 8.8 11.8 2.9 2.9 5.9 29.4 41.2 55.9 52.9 ! -
. E F D 12.9 3.2 9.7 19.4 3.2 3.2 6.5 41.9 54.8 77.4 67.7
• E F F 16.2 5.4 5.4 29.7 2.7 2.7 ••2.7 • 35.1 ' 43.2 73.0 ; 73.0
LO CO
T A B L E A U 4: P U B E R T E A L1E L E M E N T A I R E
CONNAISSANCES
Profil de réponses moyen (%) et fréquences marginales de bonnes
réponses au pré, post 1 et post 2
MMM MMB
PROFIL DE REPONSES. MOYEN.
MBM MBB BMM BMB BBM BBB
FREQUENCES : MARGINALES
PRE POST 1 POST 2
T A D 65.2 10.9 4.3 6.5 2.2 2.2 0 8.7 13.0 19.6 28.3
T A F 48.8 7.3 7.3 9.8 4.9 2.4 4.9 14.6 26.8 36.6 34.1
T F D 51.6 6.5 3.2 6.5 3.2 3.2 3.2 22.6 32.3 35.5 38.7
T F F 55.8 7.0 4.7 7.0 4.7 2.3 2.3 16.3 25.6 30.2 32.6
E A D 38.2 5.9 5.9 20.6 2.9 2.9 2.9 20.6 29.4 50.0. 50.0'
E A F 55.6 6.7 6.7 11.1 2.2 2.2 0 15.6 20.0 33.3 35.6
E F D 43.9 7.3 4.9 24.4 2.4 0 0 17.1 19.5 46.3' 48.8
E F F 39.5 4.7 7.0 18.6 4.7 2.3 2.3 20.9 30.2 • 48.8 46.5
LO vO
T A B L E A U 5: S E C U R I T E AU S E C O N D A I R E
Profil de réponses moyen (%) et fréquences marginales de bonnes
réponses au pré, post 1 et post 2
PROFIL DE REPONSES MOYEN FREQUENCES MARGINALES
MMM MMB MBM MBB BMM. ., BMB . BBM ; BBB PRE POST 1 POST 2
COMPORTEMENT
T A D 41.2 5.9 .11.8 5.9 . 5.9 0 11.8 17.6 35.3 47.1 29.4
T A F 51.1 4.4 2.2 4.4 6.7 2.2 2.2 26.7 37.8 35.6 37.8
T F D 43.9 4.9 4.9 4.9 4.9 4.9 7.3 24.4 41.5 41.5 39.0
T F F 38.5 5.1 7.7 2.6 5.1 7.7 7.7 25.6 46.2 43.6 41.0
E A D 39.1 8.7 8.7 4.3 8.7 4.3 4.3 21.7 39.1 39.1 v 39.1 .
E A F 46.2 2.6 2.6 5.1 5.1 0 5.1 33.3 43.6 46.2 41.0
E F D 45.5 3.0 .3.0 6.1 6.1 3.0 6.1 27.3 42.4' 42.4 39.4
E F F 41.7 •2.1 4.2 6.3 4.2 4.2 4.2 33.3 45.8 47.9 45.8
CONNAISSANCES
• T- A D 29.4 5.9 5.9 5.9 5.9 - 0 5.9 41.2 52.9 58.8 52.9
T A F 20.5 6.8 2.3 6.8 6.8 6.8 4.5 45.5 63.6 59.1 65.9
T F D 17.1 4.9 7.3 7.3 4.9 7.3 4.9 46.3 63.4 65.9 65.9
T F F 10.3 5.1 5.1 10.3 5.1 7.7 7.7 48.7 69.2 71.8 71.8
E A.D 13.0 8.7 4.3 13.0 4.3 8.7 4.3 43.5 60.9 65.2 V 73.9
E A F 17.9 5.1 2.6 12.8 2.6 2.6 2.6 53.8 61.5 71.8 74.4
E F D 15.2 6.1 6.1 15.2 3.0 3.0 3.0 48.5 57.6 .72.7 72.7 1
E F F . 12.5 4.2 4.2 10.4 2.1 4.2 4.2 58.3 68.8 77.1 ! 77.1
O
T A B L E A U 6: T A B A G I S M E A U S E C O N D A I R E
Profil de réponses moyen.(%) et fréquences marginales de bonnes
réponses au pré, post 1 et post 2
PROFIL DE REPONSES MOYEN. - FREQUENCES MARGINALES
MMM MMB MBM MBB BMM ... BMB BBM BBB PRE POST 1 POST
COMPORTEMENT
T A D 6.9 6.9 10.3 6,9 3.4 10.3 10.3 44.8 69.0 72.4 69.0
T A F 15.0 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 70.0 77.5 77.5 77.5
T F D 24.0 4.0 4.0 2.0 4.0 4.0 4.0 54.0 66.0 64.0 64.0
T F F 27.3 2.3 2.3 2.3 2.3 0 6.8 56.8 65.9 68.2 61.4
E A D 11.4 2.3 2.3 2.3 2.3 2.3 4.5 72.7 81.8 81.8 79.5
E A F 15.9 0 0 6.8 4.5 0 4.5 68.2 77.3 79.5 75.0
E F D 27.1 6.3 0 6.3 2.1 2.1 4.2 52.1 60.4 • 62.5 66.7
"E F F 15.2 2.2 2.2 8.7 2.2 2.2 4.3 , 63.0 71.7 78.3 76.1
CONNAISSANCES
T A D 20.0 10.0 10.0 6.7 13.3 10.0 10.0 20.0 53.3 46.7 46.7
T A F 37.5 10.0 5.0 7.5 5.0 5.0 5.0 25.0 40.3 42.5 47.5
T F D 28.0 12.0 4.0 10.0 4.0 4.0 4.0 34.0 46.0' 52.0 60.0
T F F 31.8 9.1 4.5 9.1 4.5 4.5 4.5 31.8 45.5 50.0 54.5
E A D 31.8 9.1 6.8 9.1 4.5 4.5 4.5 . 29.5 43.2 50.0 52.3
. E A F 29.5 6.8 6.8 13.6 6.8 4.5 4.5 27.3 43.2 52.3 52.3
E F D 18.8 6.3 6.3 20.8 2.1 4.2 2.1 39.6 47.9 68.8 70.8
E F. F • 21.7 4.3 8.7 21.7 2.2 2.2 2.2 •37.0- 43.5 69.6 65.2
H
T A B L E A U 7 : S E X U A L I T E AU S E C O N D A I R E
Profil de réponses moyen (%) et fréquences marginales de bonnes réponses au pré, post 1 et post 2
PROFIL DE REPONSES MOYEN FREQUENCES MARGINALES
MM MB BM BB PRE POST
COMPORTEMENT
T A D 48.1 3.7 11.1 37.0 48.1 40.7
T. A F 36.4 6.8 9.1 47.7 56.8 54.5
T F D 29.2 10.4 14.6 45.8 60.4 56.3
T F F 35.4 8.3 14.6 41.7 56.2 50.0
E A D 31.3 6.3 12.5 50.0 62.5 56.3
E A F 27.3 15.9 11.4 45.5 56.8 61.4
E F D 33.9 14.3 12.5 39.3 51.8 53.6
E F F 31.3 12.5 6.3 50.0 56.3 62.5
CONNAISSANCES
T A D 40.7 14.8 11.1 33.3 44.1 48.1
T A F 32.6 15.2 13.0 39.1 52.2 54.3
T F D 27.1 16.7 16.7 39.6 56.3 56.3
T F F' 33.3 14.6 14.6 37.5 52.1 52.1
E A D 31.3 12.5 18.8 37.5 56.3 50.0
E A F 27.3 18.2 13.6 40.9 54.5 59.1
E F D 30.4 19.6 16.1 33.9 50.0 53.6
E F F 31.3 16.7 10.4 41.7 52.1 58.3
Des études préliminaires sur les variables concomittantes, i.e.
sexe, âge, situation familiale, etc., nous ont-'révélé que celles-ci étaient
bien réparties entre les 8 populations étudiées et que leurs effets étaient
pratiquement négligeables, du moins dans la période d'évaluation du pro-'
gramme.
Des tests d'hypothèse ont été fait sur les connaissances et les
comportements (sauf pour le thème puberté à l'élémentaire) des élèves
pour chacun des sept (7) thèmes. Les principaux, tests d'hypothèse sont
présentés aux tableaux 8 à 20.
Sur chacun des tableaux, on trouve
1. les tests d'hypothèse faits sur lés données recueillies au pré-test
afin de s'assurer que les groupes témoins et les groupes expérimentaux
étaient semblables au départ. Ces hypothèses figurent sous la rubrique
"Pré" dans chacun des tableaux.
2. les tests d'hypothèse fait sur les différences dans les fréquences
marginales de bonnes réponses obtenues au post-tëst 1 par rapport à
celles obtenues au pré-test et^ sur les différences dans les fréquences
marginales de bonnes réponses au post-test 2 par rapport à celles obte-
nues au pré-test. Ces hypothèses figurent sous la rubrique "Progres-
sion aux post 1 et post 2".
3. sous la rubrique "Homogénéité", les hypothèses testées sont les
suivantes: a) les 8 sous-populations sont semblables au pré-test,
au post-tést 1 et au post-test 2.
b) les groupes témoins sont-.semblables au pré-test, au
post-test 1 et au post-test 2.
c) les groupes expérimentaux sont semblables au pré-test,
au post-test 1 et au poàt-test 2.
Des treize (13) analyses multivariées effectuées, six (6)
portent sur les comportements des élèves et sept (7) sur les connaissances
des élèves.
Tests d'hypothèse sur les comportements des élèves: trois (3)
thèmes révélèrent des comportements différents entre les populations à
l'étude, à savoir, Sécurité et Tabagisme à l'élémentaire et Tabagisme au
secondaire. Ces différences significatives étaient présentes au pré-test
et distinguaient principalement les anglophones des francophones pour le
thème Tabagisme à l'élémentaire (tableau 13 où p = .0164) et au secondai-
re (tableau 18 où p = .0335). L'analyse des comportements pour le thème
Sécurité à l'élémentaire démontra des différences marquées entre les po-
pulations et ce au pré-test (tableau 11 où p = .0000).
Aucune des six (6) analyses multivariées sur les comportements ne
produisit de résultats significatifs". On ne trouva donc aucune différence'
significative entre les groupes témoins et les groupes expérimentaux
quant à l'amélioration des comportements des élèves. Durant la période
d'évaluation -six (6) mois r, le programme d'éducation-information n'a
pas eu d'impact sur les comportements des élèves.
Tests d'hypothèse sur les connaissances des élèves:
Des sept (7) analyses multivariées faites sur les connaissances
des élèves, quatre n'ont pas produit de résultats significatifs. En effet
pour les thèmes Sécurité et Hygiène de vie à l'élémentaire et Sécurité
et Sexualité au secondaire, il n'y eut aucune différence significative
entre les groupes témoins et les groupes expérimentaux. Donc, le programme
d'éducation-information sur ces thèmes n'a pas eu d'impact quant â l'aug-
mentation des connaissances des élèves.
Trois (3) analyses multivariées sur les connaissances des élèves
ont produit des résultats significatifs. On trouva en effet, une différen-
ce significative entre les groupes témoins et les groupes expérimentaux
pour les thèmes suivants:
Tabagisme a l'élémentaire (tableau 12 où p = .0020)
Puberté à l'élémentaire (tableau 14 où p - .0001)
. et Tabagisme au secondaire (tableau 17 où p = .0014)
Donc, le programme d'éducation-information sur ces thèmes a eu un effet
bénéfique sur l'acquisition des connaissances.
Un résumé des résultats significatifs (p-C.05) est' présenté
au tableau 21.
Finalement, nous avons utilisé l'anàlyse discriminante afin de
déterminer quels sont les items (ou questions) discriminants lorsque l'ana
lyse démontrait des différences significatives entre les populations, soit
pour le comportement ou soit pour les connaissances. Toutefois, ces résul-
tats, étant intimement reliés aux instruments de mesure utilisés (non
inclus dans ce rapport), ne sont pas présentés ici, mais sont toutefois
disponibles au D;S.C. Ste-Justine pour consultation.
TABLEAU 8 : Hygiène de vie à 11 élémentaire (connaissances)
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéaire-1 saturé
: • •
47
Source de variation
D.L Statistique de WALD
P R E
Egalité des populations
Témoins - Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
.Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
5.963
0.255
1.579
1.965
4.837
1.016 1.598
2.138
1.499
1.710
.5440
.6139
.2089
.1609
.1841
.7975
.6599
.5443
.6824
.6347
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 ET P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
6
3.576
0.919
0.217
0.457
1.573
1.330
3.087
0 . 2 8 1
2.298
0.905
9975
6316
8970
7957
9545
9700
7979
-9996
8903
,9889
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
16
8
8
8.824
5.649
3.174
9205
6865
9229
48
TABLEAU 9 : Hygiène de vie à l'élémentaire (comportements)
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéaire saturé
Source de variation
D.L. Statistique de WALD
P R E
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez, les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
7.052
1.272
0.038
0.097
2.320
3.570
5.368
1.682
1.336
5.694
.4235
.2594
.8457
.7555
.5088
.3118
.1468
.6409
.7205
.1275
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 ET P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez'les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
6
5.056
0.752
0.050
1.370
1.993
2.376
3.040
1.978
0.232
,3.484
9850
6867
9754
5040
9203
,8820
.8038
,9217
.9998
.7461
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
16
8
8
6.850
3.519
3 •331
.9760
.8977
.'9119
TABLEAU 10 : Sécurité à l'élémentaire (connaissances)
49
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéaire "saturé" "
Source de • D.L. Statistique P
variation de WALD -
P R E
Egalité des populations 7 3.652 .8189
Témoins = Expérimentaux 1 0.003 1.0000
Anglophones = Francophones 1 0.034 .8537
Défavorisés = Favorisés 1 1.722 .1895
Egalité chez les témoins 3 3.184 .3641
Egalité chez les expérimentaux 3 0.466 .9263
Egalité chez les anglophones 3 1.407 .7040
Egalité chez les francophones 3 2.176 .5368
Egalité chez les défavorisés 3 1.234 .7449
Egalité chez les favorisés 3 0.576 .9019
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 ET P O S T 2
Egalité des populations 14 2.326 .9998
Témoins = Expérimentaux 2 0.510 .7748
Anglophones = Francophones 2 0.200 .9048
Défavorisés = Favorisés 2 0.200 .9046
Egalité chez les témoins 6 0.259 .9997
Egalité chez les expérimentaux 6 1.635 .9500
Egalité chez les anglophones 6 1.685 .9463
Egalité chez les francophones 6 0.529 .9975
Egalité chez les défavorisés 6 i. 818 .9357
Egalité chez les favorisés 6 0.281 .9996
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations 16 11.706 • .7639-
8 3.318 ..9128 Témoins
8 3.318 ..9128
8 8.388 .3965 Expérimentaux 8 .3965
TABLEAU 11 : Sécurité à l'élémentaire (comportements) 50
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéaire-saturé -
Source de
variation
D.L Statistique
de WALD
P R E
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez.les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
47.577
0 . 0 1 0
1.942
0.781
20.949
26.421
17.736
25.709
18.561
26.387
0000
9183
1635
3767
0001
0000
0005
0000
0003
,0000
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 E T P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
6
6.341
1.531
0.219
0.233
0.529
3.515
3.647
2.467
3.638
1.697
9572
4652
8965
8901
9975
7420
,7244
,8721
.7255
,9454
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
16
8
8
10.437
3.126
7.311
8428
9262
5035
TABLEAU 12 : Tabagisme a l'élémentaire (connaissances)
51
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéairë'sàturé * '*
Source de variation
D.L. Statistique de WALD
P R E
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez.les anglophones
Egalité chez les . francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés.
2.860
0.005
0.541
1.194
0.946
1.914
0.852
1.671
1-.717
0.083
.8976
1.0000
.4620
.2746
.8143
.5904
.8370
.6433
.6331
.9938
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 ET. P O S T 2
Egalité des populations
Témoins- = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
16.340
11.965
0.414
0.309
0.926
3.412
3.036
13.282
6.598
9.379
.2930
.0025
.8131
.8568
.9883
.7557
.8043
.0388
.3596
.1534
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
16
8
8
27.549
3.166
24.383
0358
9235
0020
Tableau 13 : Tabagisme à l'élémentaire (comportements)
Tests d'hypothèse sur les paramètres du. modèle
linéaire saturé-
52
Source de
variation
D.L, Statistique
de WALD
P R E
Egalité- des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones - Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez.les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
7.998
0.091
5.758
0.039
2.860
5.138
1.207
0.496
4.319
3.678
3328
7632
0164
8428
4137
1620
7514
9198
,2290
,2984
P R O G R E S S I O N S A U X
P O S T 1 E T P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
E g a l i t é chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
6
5.455
1.924
0.056
0.789
2.788
0.694
2.323
3.021
1.949
3.278
.9784
.3822
.9724
.6740
.8349
.9946
.8877
.8062
.9243
.7733
H O M O G E N E I T E '
Toutes les populations
. Témoins
Expérimentaux
16
8
8
8.019
6.379
1.640
.9483
.6049
.9901
53
TABLEAU 14 : Puberté à l'élémentaire (connaissances)
Tests d'hypothèse, survies, paramètres dy .modèle : . ,
linéaire saturé
Source de variation
D.L Statistique de WALD
P R E
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
.Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez.les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
7.986
0.006
0.902
0.191
5.510
2.245
4.385
2.023
5.540
1.336
.3338
1.0000
.3423
.6622
.1381
.5231
.2227
.5676
.1363
.7207
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T -1 ET P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6 6
6
6
6
6
11.293
7.313
0.032
1.495
2.056
2.584
3.124
8.076
7.742
2.538
6629
0258
9839
4736
9144
8590
7932
,2326
,2576
.8642
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
8
8
42.514
9.624
32.891
0003
"2924
0001
TABLEAU 15 : Sécurité au secondaire (connaissances) 54
Tests d'hypothèse sur,les,paramètres.du modèle
linéaire saturé
Source de
variation
D.L Statistique
de WALD
P R E
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité, chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez lés francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
2.581
0.000
0.673
1.355
1.344
1.213
0.580
1.416
0.630
0.794
.9209
1.0000
.4120
.2444
.7187
.7498
.9010
.7018
.8896
.8508
P R O G R E S S I O N S A U X
P O S T 1 ET1 P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
6
5.978
3.021
0.391
0.223
1.555
1.136
3.449
1.951
2.702
3.028
.9670
.2208
.8223
.8943
.9558
.9799
.7507
.9241
.8453
.8054
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins •
Expérimentaux
16
8
8
12.247
1.849
10.399
.7268
.9853
.2382
TABLEAU 16 ; Sécurité au secondaire (comportements)
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéaire saturé
55
Source de variation
D.L. Statistique de WALD •
P R E
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témains
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez, les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
1.358
0.176
0.670
0.376
0.858
0.304
0.455
0.280
0.284
0.836
9868
6749
4130
5398
8357
9593
9287
9638
9631
8408
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 ET P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité, chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les" francophones
Egalité chez les défavorisés'
Egalité chez les favorisés
14
2
2
2
6
6
6
6
6
6
3.501
0 . 2 1 1
0.365
0.528
2.833
0.372
3.032
0.379
1.707
1.574
9978
8999
8331
7679
8295
9991
8048
9990
9446
9544
H O M O G E N E I T E •
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
4.669 .9972
3.184 .9223
1.485 .9930
TABLEAU 17 : Tabagisme au secondaire (connaissances)
56
Tests d'hypothèse sur. les-.p.aramètres du modèle .
linéaire saturé
• Source- de • D.L. Statistique P
variation de WALD
P R E
Egalité des populations 7 1.603 .9785 -
Témoins = Expérimentaux 1 0.106. .7447
Anglophones = Francophones 1 0.021 .8839
Défavorisés = Favorisés 1 0.720 .3961
Egalité chez les témoins 3 1.247 .7418
Egalité chez les expérimentaux 3 0.306 .9588
Egalité chez.les anglophones 3 1.336 .7205
Egalité chez les francophones 3 0.190 .9792
Egalité chez les défavorisés 3 0.781 .8541
Egalité chez les favorisés 3 0.261 .9671
P R O G R E S S I O N S A U X
P O S T 1 ET P O S T 2
Egalité des populations 14 12.700 '.5502
Témoins = Expérimentaux 2 6.126 .0467
Anglophones = Francophones 2 5.272 .0716
Défavorisés = Favorisés 2 0.439 .8027
Egalité chez les témoins 6 2.385 .8811
Egalité" chez les expérimentaux 6 5.008 . .5427
Egalité chez les anglophones 6 2.124 .9079
Egalité chez les francophones 6 6.962 .3244
Egalité chez les défavorisés 6 6.428 .3770
Egalité chez les favorisés 6 5.936 .4304
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations 16 31.452 .0118
Témoins 8 6.187 .6262
Expérimentaux 8 25.264 .0014
TABLEAU 18: Tabagisme au secondaire (comportements)
57
Tests d.1 hypothèse, sur les .paramètres du. modèle
linéaire saturé
Source de - V.L. Statistique
variation • d e W A L D
'
P R E
Egalité dès populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux "
Egalité chez.les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité "chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
P R O G R E S S I O N S A U X P O S T 1 ET P O S T 2
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
7 8.588 .2836
1 0.435 .5096
1 4.519 .0335
1 0.608 .4355
3 1.987 .5750
3 5.894 .1169
3 1.539 .6732
3 1.370 .7126
3 6.311 .0974
3 1.922 .5887
14 4.844 .9879
2 0.510 .7748
2 0.237 .8881
2 0.509 .7752
6 1.427 .9642
6 3.116 .7942
6 0.777 .9927
6 ,3.742 .7116
6 1.636 .9499
6 1.908 .9280
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations 1 6
. 7.219 .9688
Témoins 8 2-267 .9717
Expérimentaux 8
4.952 .7627
TABLEAU 19 : Sexualité au secondaire (connaissances)
58
Tests d'hypothèse sur-les paramètres du modèle
linéaire saturé
Source de variation
D.L Statistique de WALD
P R E
. Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
1.290
0.113
0 .016
0.028
0.977
0.309
0.856
0.421
1.179
0.080
9887
7367
8986
8672
8069
9584
8359
9359
7581
9941
P R O G R E S S I O N '
A U P O S T 1
Egalité des populations
Témoins = Expérimentaux
Anglophones = Francophones
Défavorisés = Favorisés
Egalité , chez les témoins
Egalité chez les expérimentaux
Egalité chez les anglophones
Egalité chez les francophones
Egalité chez les défavorisés
Egalité chez les favorisés
0.936
0.008
0.048
0.213
0.125
0.640
0.470
0.463
0.461
0.378
.9958
1.0000
.8274
.6447
.9887
.8872
.9254
.9269
.9273
.9448
H O M O G E N E I T E
Toutes les populations
Témoins
Expérimentaux
1.614
0 . 2 2 1
1.393
.9907
.9943
.8454
TABLEAU 20 : Sexualité au secondaire (comportements)
-59
Tests d'hypothèse sur les paramètres du modèle
linéaire saturé
Source de D.L. Statistique P
variation de WALD
P R E
Egalité des populations 7 1.771 .9714
Témoins = Expérimentaux 1 0.060 .8068
Anglophones = Francophones 1 0.000 1.0000 .
Défavorisés = Favorisés 1 0.020 .8883
Egalité.chez les témoins 3 1.064 .7859
Egalité chez les expérimentaux 3 0.686 .8765
Egalité chez les anglophones 3 0.977 .8069
Egalité chez les francophones 3 0.792 .8514
Égalité chez les défavorisés 3 1.709 .6349
Egalité chez les favorisés 3 0.006 1.0000
P R O G R E S S I O N
À U P O S T 1
Egalité des populations 7 3.871 .7945
Témoins = Expérimentaux 1 1.553 .2127
Anglophones = Francophones 1 0.180 .6712
Défavorisés = Favorisés 1 0.745 .3879
Egalité chez les témoins 3 0.358 .9487
Egalité chez les expérimentaux 3 1.091 .7792
Egalité chez les anglophones 3 1.386 . .7087
Egalité chez les francophones 3 2.254 .5214
Egalité chez les"défavorisés 3 0.948 .8138
Egalité chez les favorisés 3 2.314 .5098
H O M O G E N E I T E '
Toutes les "populations 8 4.114 .8467
Témoins 4 • 2.350 .6717
Expérimentaux 4 1.764 .7790
60
TABLEAU 21: Thèmes avec résultats significatifs
Résumé des résultats significatifs obtenus lors des tests d'hypothèse
sur les paramètres des modèles linéaires saturés, associés aux différents
thèmes
THEMES SOURCE DE P (variable) VARIATION
ELEMENTAIRE
SECURITE (comportements) Egalité des populations .0000 Egalité chez les témoins .0001 Egalité chez les expérimentaux .0000 Egalité chez les anglophones .0005 Egalité chez les francophones .0000 Egalité chez les défavorisés .0003 Egalité chez les favorisés .0000
TABAGISME (progression des Témoins = Expérimentaux .0025 connaissances) Egalité chez les francophones .0388
Homogénéité (toutes les populations) .0358 Homogénéité (expérimentaux) .0020
TABAGISME (comportements) Anglophones = Francophones .0164
PUBERTE (progression des Témoins = Expérimentaux .0258 connaissances) Homogénéité (toutes les populations) .0003
Homogénéité (expérimentaux) .0001
SECONDAIRE
TABAGISME (progression des Témoins = Expérimentaux .0467 connaissances) Homogénéité (toutes les populations) .0118
Homogénéité (expérimentaux) .0014
TABAGISME (comportements) Anglophones = Francophones .0335
7. CONCLUSION
L'objectif du programme d'éducation-information en milieu sco-
laire était l'amélioration des'connaissances des élèves sur différents
thèmes-santé. Les résultats montrent que cet objectif a été atteint
pour trois(3) des sept(7) thèmes évalués.
A 1'élémentaire, il y eut augmentation significative des
connaissances des élèves sur les thèmes tabagisme et puberté. Par contre,
le niveau de connaissances dés élèves sur les thèmes hygiène de vie
et sécurité demeura constant pendant toute la période que dura l'éva-
luation. Si l'effet du programme a été nul pour ces deux(2) thèmes,
c'est que les connaissances que l'on souhaitait transmettre aux élèves
à l'aide du programme d'information étaient déjà en grande partie acquises
par les élèves. C'est ce que les données recueillies au pré-test nous
ont permis de constater. Il semble donc que le contenu était inapproprié
compte tenu des objectifs à atteindre.
Au secondaire, il y eut augmentation significative des connais-
sances des élèves sur le thème tabagisme. Pour les deux(2) autres thèmes
évalués, sexualité et sécurité, même si le niveau des connaissances des
élèves était pauvre au moment du pré-test, aucune amélioration signifi-
cative des connaissances n'a été observée.
Concernant les comportements, le programme n'a eu aucun effet
durant la période d'évaluation (sept(7) mois environ),.et ce, pour tous
les thèmes. On a cependant trouvé que les comportements des .élèves des
écoles anglophones étaient meilleurs que ceux des élèves des écoles
francophones au niveau élémentaire et au secondaire, et ce, face au
tabagisme. Une explication possible de cette différence, du moins
les écoles secondaires, pourrait être le fait que l'interdiction de
fumer est strict dans le milieu anglophone et que la tolérance est plus
plus grande dans le milieu francophone. Dépendant du milieu, les
élèves adopteraient des comportements différents.
Les résultats montrent qu'il n'y a pas de relation entre les
connaissances et les comportements: on aurait pu constater que lorsque
le niveau de connaissances est pauvre, les comportements le sont aussi.
Or les résultats montrent que la relation est plutôt généralement in-
versée: à un niveau de connaissances pauvre correspondent des compor-
tements jugés bons, et à un niveau de connaissances bon correspondent
des comportements jugés pauvres. -Cette approche traditionnelle de
l'éducation sanitaire basée sur des objectifs cognitifs a été jusqu'ici
décevante. Sans vouloir minimiser l'apport des connaissances dans
l'adoption éventuelle de comportements, il apparait essentiel de re-
joindre l'individu dans sa globalité c'est-à-dire en tenant compte de
ses valeurs et de l'environnement physique et social dans lequel il
évolue.
Les résultats de la présente évaluation sont rendus publics
au moment où la problématique de la santé des jeunes est totalement,
révisée et pour laquelle une approche nouvelle et globale auprès des
jeunes-est proposée à tous les intervenants. Ces derniers ne seront
63
plus les dispensateurs de l'information-santé auprès des jeunes mais
seront plutôt considérés comme des personnes-ressources auprès des pro-
fesseurs responsables du programme de Formation personnelle et sociale.
Cette intégration des éléments-santé au curriculum pédagogique garantira
au moins un renforcement continu de ces notions auprès des jeunes, ce qui
n'était?'pas toujours le cas dans la pratique traditionnelle de 1,'éducation
sanitaire. Cependant il faudra s'assurer de 1"efficacité de ce programme
dans l'adoption et/ou la modification de comportements.
Quant aux intervenants de la santé auprès des jeunes, ils ont
un défi de taille à relever: faciliter l'application d'un ensemble d'inputs
pertinents à maintenir ou a améliorer la qualité de vie des jeunes. Cette
entreprise semble difficile à mener sans la participation active des prin-
cipaux intéressés que sont les jeunes eux-mêmes. Impliquer les jeunes dans
cette démarche, c'est l'occasion pour les intervenants de la santé de prendre /
davantage conscience des dimensions sociales et environnementales de la vie
des jeunes. C'est aussi l'occasion de conscientiser les jeunes aux moyens
susceptibles de•les aider â agir sur leur environnement, moyens qu'ils auront
eux-tûêmes trouvés dans une démarche où l'intervenant aura le rôle de facili—
tateur.
64
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