Création d’un Groupe institutionnel de recherche sur l ... · investit dans les domaines de la...

12
Titulaire d’une nouvelle Chaire de recherche Dominique Gravel : de nouveaux modèles pour penser l’écologie n nouveau Groupe de recherche institutionnel, (Groupe APPSO), vient d’être officiellement mis en place à l’Université du Québec à Rimouski dans le domaine des sciences de l’éducation. Ce groupe de recherche réunit déjà 14 professeurs en éduca- tion, tant au campus de Rimouski qu’à celui de Lévis. Il s’intéressera particulièrement aux questions reliées à l’APPrentissage et à la SOcialisation chez les jeunes. « Ce sont là des préoccupa- tions cruciales dans le domaine de l’éducation actuellement au Québec », affirme Jean-Yves Lévesque, professeur en éducation à Rimouski et directeur de ce nouveau groupe de recherche. « Si nous voulons qu’il y ait moins de décrochage scolaire, si nous voulons que les futures générations arrivent bien for- mées et compétentes sur le marché du travail, il est impor- tant de mieux comprendre le contexte d’apprentissage et de socialisation qui fait que les jeunes persévèrent dans leurs études. » « Nous avons à l’UQAR une belle variété d’expertises dans des domaines complémen- taires, ajoute Martin Gendron, professeur en édu- cation à Lévis et codirecteur du nouveau groupe de recherche. La création d’un tel groupe est une occasion d’en- courager les discussions entre les spécialistes et les inter- venants, d’échanger sur nos questionnements et nos approches. Ça permet aussi aux professeurs plus expéri- mentés de fournir des conseils 41 e année, numéro 2 Octobre 2009 DANS CE NUMÉRO : Survol des années 1979 à 1989 à l’UQAR p. 2 Un nouvel outil de recherche à la bibliothèque p. 3 Activités à venir p. 5 Hélène Sylvain : des collaborations internationales sur le VIH Sida p. 8 Signature de la convention collective avec le SCFP 1575 p. 9 Les sculptures de Roger Langevin p. 12 Historiquement, dans quelle région du Québec compte-t-on le plus de décès causés par des avalanches? p. 4 SOMMAIRE Bilan d’un stage au Burkina Faso pour 20 étudiantes en éducation de Lévis p. 6 De l’île de La Réunion à Rimouski : si loin, si près… p. 12 U Suite en page 3 aux nouveaux professeurs et aux étudiants intéressés par ces questions. Ça peut être très stimulant. » « La création de l’APPSO, explique Jean-Yves Lévesque, vise également à mieux affirmer notre volonté de renforcer la pertinence sociale de la recherche et de la rendre davan- tage utile au développement économique et au mieux-être des individus et des collectivités, dans les régions que nous desservons et dans tout le Québec. Par des publications et des communications, le Groupe peut assurer la promotion et la diffusion des travaux de recherche réalisés au sein du groupe. » Présent sur les deux campus de l’UQAR Création d’un Groupe institutionnel de recherche sur l’apprentissage et la socialisation (APPSO) Deux thèmes centraux unifient les recherches des membres du groupe, soit l’étude de l’appren- tissage (incluant les apprentis- sages culturels, sociaux et pro- fessionnels) ainsi que l’étude des caractéristiques et des processus de socialisation (définis autour de l’intégration et de la partici- pation). Photo : Hélène Bélanger Professeur régulier en biologie à l’UQAR depuis juin 2009, M. Dominique Gravel est le titu- laire de la nouvelle Chaire de recherche du Canada en Écolo- gie des écosystèmes continen- taux. D’abord bachelier en foresterie à l’Université Laval, ses études graduées l’ont ensuite amené du côté de l’écologie théorique. Il a fait notamment un postdoctorat partagé entre les universités McGill et Montpellier II. Le programme de recherche que mène Dominique Gravel, en tant que titulaire de la Chaire de recherche, assimile les disci- plines de l’écologie des commu- nautés, des écosystèmes et des paysages. Au moyen de mo- dèles mathématiques, informa- tiques et d’expériences sur le terrain, ces travaux posent les assises fondamentales pour prédire comment les écosys- tèmes s’organiseront à la suite des changements globaux. Ces travaux de recherche per- mettront de distinguer les pro- priétés fondamentales qui déterminent l’importance d’une espèce pour le bon fonction- nement de l’écosystème. Cette connaissance est nécessaire pour la protection de la biodi- versité du Canada dans un envi- ronnement en changement. L’honorable Gary Goodyear, ministre d’État (Sciences et Technologie), a annoncé un investissement de 159 millions $ pour financer l’attribution et le renouvellement de 181 chaires de recherche du Canada dans 45 universités canadiennes. « Le gouvernement du Canada investit dans les domaines de la science et de la technologie afin de renforcer l’économie du pays et d’améliorer la qualité de vie de ses habitants » a souligné le ministre Goodyear. Suite en page 2 Lise Chamberland, étudiante en sciences infir- mières, a obtenu la bourse Banting & Best pour sa recherche sur la prévention des maladies cardiovascu- laires auprès de travailleurs . p. 8

Transcript of Création d’un Groupe institutionnel de recherche sur l ... · investit dans les domaines de la...

Titulaire d’une nouvelle Chaire de recherche

Dominique Gravel : de nouveaux modèles pour penser l’écologie

n nouveau Groupe derecherche institutionnel,(Groupe APPSO), vient

d’être officiellement mis enplace à l’Université du Québecà Rimouski dans le domainedes sciences de l’éducation. Cegroupe de recherche réunitdéjà 14 professeurs en éduca-tion, tant au campus deRimouski qu’à celui de Lévis. Ils’intéressera particulièrementaux questions reliées àl’APPrentissage et à laSOcialisation chez les jeunes.

« Ce sont là des préoccupa-tions cruciales dans ledomaine de l’éducationactuellement au Québec »,affirme Jean-Yves Lévesque,professeur en éducation àRimouski et directeur de cenouveau groupe de recherche.« Si nous voulons qu’il y aitmoins de décrochage scolaire,si nous voulons que les futuresgénérations arrivent bien for-mées et compétentes sur lemarché du travail, il est impor-tant de mieux comprendre lecontexte d’apprentissage et desocialisation qui fait que lesjeunes persévèrent dans leursétudes. »

« Nous avons à l’UQAR unebelle variété d’expertises dansdes domaines complémen-taires, ajoute MartinGendron, professeur en édu-cation à Lévis et codirecteurdu nouveau groupe derecherche. La création d’un telgroupe est une occasion d’en-courager les discussions entreles spécialistes et les inter-venants, d’échanger sur nosquestionnements et nosapproches. Ça permet aussiaux professeurs plus expéri-mentés de fournir des conseils

41e année, numéro 2 Octobre 2009

DANS CE NUMÉRO :

Survol des années 1979 à 1989 à l’UQAR p. 2Un nouvel outil de recherche à la bibliothèque p. 3Activités à venir p. 5Hélène Sylvain : des collaborations internationales sur le VIH Sida p. 8Signature de la convention collective avec le SCFP 1575 p. 9Les sculptures de Roger Langevin p. 12

Historiquement,dans quellerégion duQuébeccompte-t-on leplus de décèscausés par desavalanches?

p. 4

S O M M A I R E

Bilan d’unstage auBurkina Fasopour 20 étudiantes en éducationde Lévis

p. 6

De l’île de La Réunion àRimouski : si loin, si près…

p. 12

U

Suite en page 3

aux nouveaux professeurs et auxétudiants intéressés par cesquestions. Ça peut être trèsstimulant. »

« La création de l’APPSO,explique Jean-Yves Lévesque,vise également à mieux affirmernotre volonté de renforcer lapertinence sociale de larecherche et de la rendre davan-tage utile au développement

économique et au mieux-êtredes individus et des collectivités,dans les régions que nousdesservons et dans tout leQuébec. Par des publications etdes communications, le Groupepeut assurer la promotion et ladiffusion des travaux derecherche réalisés au sein dugroupe. »

Présent sur les deux campus de l’UQAR

Création d’un Groupe institutionnel de recherche sur l’apprentissage et la socialisation (APPSO)

Deux thèmes centraux unifientles recherches des membres dugroupe, soit l’étude de l’appren-tissage (incluant les apprentis-sages culturels, sociaux et pro-fessionnels) ainsi que l’étude descaractéristiques et des processusde socialisation (définis autourde l’intégration et de la partici-pation).

Photo : Hélène Bélanger

Professeur régulier en biologieà l’UQAR depuis juin 2009, M.Dominique Gravel est le titu-laire de la nouvelle Chaire derecherche du Canada en Écolo-gie des écosystèmes continen-taux.

D’abord bachelier en foresterie

à l’Université Laval, ses étudesgraduées l’ont ensuite amené ducôté de l’écologie théorique. Il afait notamment un postdoctoratpartagé entre les universitésMcGill et Montpellier II.

Le programme de recherche quemène Dominique Gravel, en tant

que titulaire de la Chaire derecherche, assimile les disci-plines de l’écologie des commu-nautés, des écosystèmes et despaysages. Au moyen de mo-dèles mathématiques, informa-tiques et d’expériences sur leterrain, ces travaux posent lesassises fondamentales pourprédire comment les écosys-tèmes s’organiseront à la suitedes changements globaux.

Ces travaux de recherche per-mettront de distinguer les pro-priétés fondamentales quidéterminent l’importance d’uneespèce pour le bon fonction-nement de l’écosystème. Cetteconnaissance est nécessaire

pour la protection de la biodi-versité du Canada dans un envi-ronnement en changement.

L’honorable Gary Goodyear,ministre d’État (Sciences etTechnologie), a annoncé uninvestissement de 159 millions $pour financer l’attribution et lerenouvellement de 181 chairesde recherche du Canada dans 45universités canadiennes. « Legouvernement du Canadainvestit dans les domaines de lascience et de la technologie afinde renforcer l’économie du payset d’améliorer la qualité de vie deses habitants » a souligné leministre Goodyear.

Suite en page 2

LiseChamberland,étudiante ensciences infir-mières, aobtenu labourse Banting& Best pour sarecherche surla préventiondes maladiescardiovascu-laires auprèsde travailleurs.

p. 8

Contexte

En 1979, René Lévesque dirigele Québec. La pièce de théâtreBroue et l’opéra-rock Starmaniafont leur apparition. Les Cana-diens remportent une quatrièmeCoupe Stanley consécutive. LesNordiques jouent pour la pre-mière fois dans la Liguenationale de hockey. Le piloteGilles Villeneuve domine lacourse automobile en Formule1. Sur la scène internationale,Mme Margaret Thatcher rem-porte les élections en Grande-Bretagne alors que SaddamHussein devient président de larépublique en Irak. À Téhéran,l’ambassade américaine estprise en otage.

Pour les années 1980, l’événe-ment marquant aura été la fortecroissance du nombre d’étu-diants, ce qui a conduit à unagrandissement majeur du cam-pus rimouskois. Entre 1977 et1982, par exemple, l’UQAR estpassée de 900 à plus de 1500étudiants à temps complet, soitune augmentation de 66%. Lesprogrammes en administrationet en éducation connaissent deshausses fulgurantes. L’espaceest insuffisant. À Rimouski,l’Université devait louer deslocaux dans cinq différents édi-fices en ville, pour des bureauxet des salles de cours. Un agran-dissement devenait essentiel…Finalement, en septembre 1983,les étudiants font leur rentréedans une université plus vastede 20%. L’atrium, ainsi qu’unebibliothèque et une cafétériatoutes nouvelles, font doréna-vant partie de la réalité, toutcomme l’amphithéâtre F-215 etplusieurs nouvelles salles declasse.

Dans les villes du territoire, lesformations à temps partiel sontégalement très appréciées dansles années 1980. L’UQAR profite

de son exper-tise en décen-tralisation del ’en s e i g ne -ment pourprendre del’expansion.En particu-lier, consi-dérant la

forte demande desgens de Lévis pour desformations à temps par-tiel, l’UQAR ouvre à la finde 1980 un bureau ré-gional dans cette ville, àPlace Tanguay. Au départ,Robert Paré est le seul

employé permanent basé àLévis. Des cours sont dispensés

2/UQAR Info/octobre 2009

Gravel (suite)

L’Université dans les années

Inauguration d’un vaste agrandissement à l’UQAR en 1983, en présence de Gilles Boulet (président UQ),Camille Laurin (ministre de l’Éducation), Guy Massicotte(recteur) et Alain Marcoux (député de Rimouski).

Sous la diversité de ses objetsd’études se trouve une passionpour la biodiversité et son fonc-tionnement, que DominiqueGravel aborde par le biais de lamodélisation. « Je suis assezpolyvalent, confie-t-il, car jem’intéresse d’abord aux ques-tions posées par l’applicationd’un modèle et ensuite àl’écosystème utilisé pour le tester.» Il précise que son travail dechercheur est ancré dans lathéorie des méta-écosystèmes.« Plutôt que d’étudier lesécosystèmes localement, il s’agitde mieux comprendre quelssont les échanges qui intervien-nent entre eux. Je travaille doncà l’élaboration de modèles ma-thématiques pour construire deshypothèses dans des contextescomplexes, avant qu’elles soientmises à l’épreuve par des expé-riences sur le terrain. »

Dominique Gravel indique quesi l’écologie appliquée obligeparfois à l’observation de vastesterritoires pendant de nom-breuses années, elle peut aussitoucher l’infiniment petit.« Pendant mon stage postdoc-toral, nous avons étudié en labo-ratoire des bactéries provenantde la mer Méditerranée.L’avantage de ce genre d’études,c’est que dans un flacon d’undemi-millilitre, on a presqueautant de bactéries qu’il y ad’humains sur la Terre. On peutdonc cultiver en laboratoirel’équivalent d’un écosystème eten même temps, le faire évoluertrès rapidement! »

Quant à ses activités d’enseigne-ment, il précise qu’elles se li-miteront, cet automne, àquelques séminaires et con-férences, en étant toutefoisappelées à augmenter dans lestrimestres à venir.

Phillip Schubbe-Coquereau

au Collège de Lévis, à laPolyvalente de Lévis, au Centrede formation Desjardins et auMotel Tanguay. À la grandeurdu territoire, l’un des pro-grammes qui connaît unegrande popularité est le certifi-cat en animation des petitsgroupes.

Dans les faits saillants de cettedécennie, il faut retenir la criseéconomique qui a sévi desannées 1982 à 1986 (chocpétrolier, pertes d’emplois,hausse des taux d’intérêt), qui aeu des impacts déstabilisantssur les finances de l’UQAR. Ilfaut aussi noter la volonté nettede l’Université de s’ouvrir sur lemonde, en organisant des acti-vités avec d’autres universités eten ouvrant ses portes à des étu-diants provenant de nombreuxpays.

À l’UQAR, les années 1980commencent sous le règne durecteur Pascal Parent. GuyMassicotte prend la relève de1982 à 1987. Jean Lebel assureun intérim avant de céder laplace à Marc-André Dionne, quisera en poste de 1988 jusqu’en1995.

Au fil des ans

En 1980, le baccalauréat ensciences infirmières est lancé.L’UQAR offre une série de coursà la télévision, en collaborationavec les câblodistri-buteurs, notammentsur le développementde l’enfant. L’Associa-tion étudiante estcréée.

1981 : pour la pre-mière fois, les octroispour la recherche àl’UQAR dépassentun million $. Larevue Urgences, quideviendra plus tardTangence, publie sonpremier numéro. Labibliothèque del’UQAR est désor-mais dépositaire despublications gou-vernementales.

C’est en 1982 que l’UQAR inau-gure son premier programme dedoctorat, en océanographie.Une école d’été en animationécologique voit le jour, mettanten valeur des excursions dans lanature bas-laurentienne.

En 1983 est lancée la maîtriseen études littéraires.

En 1984, l’économie se portemal et la direction de l’UQARannonce le budget le plus

restrictif de l’histoire del’Université en matière d’expan-sion des ressources humaines etfinancières. La direction s’en-gage tout de même à munir cer-tains services d’appareils detraitement de texte. (L’époquedes machines à écrire tirait à safin). Le groupe de recherche enéthique Éthos démarre offi-ciellement ses activités. Un con-ventum des diplômés attire 400personnes. Le traditionnelMidi-Minuit, qui célébrait ledébut de chaque session àl’UQAR, s’éteint, après 28représentations.

En 1985, l’Université met enplace une nouvelle politique surl’usage du tabac; étudier et

travailler « dans uneatmosphère non polluée par lafumée » devient un droit.

En 1986 et dans les années quisuivent, l’UQAR accueillerapendant la période estivale uneÉcole d’été d’immersion enfrançais pour des étudiantsanglophones, en collaborationavec l’Université de l’Alberta(Faculté Saint-Jean). L’Univer-sité lance sa maîtrise en gestiondes ressources maritimes, quiaccueillera notamment de nom-

breux étu-diants del ’ A f r i q u efrancophone.En biologie,on opte pourune nouvelleor ientat ionen aménage-ment de lafaune. Aumois d’aoûtont lieu deuxrencont r e s

internationales majeures : lecolloque « Périls et catastro-phes » et la Conférence sur lapêche artisanale et ledéveloppement économique.

En 1987, pour la première fois,l’UQAR décerne un diplôme dedoctorat : à Nelson Belzile,docteur en océanographie,qui est maintenant professeurà l’Université Laurentienne.L’UQAR lance son doctorat enéducation et la maîtrise en ges-tion de projet. L’étudianteMonique Beaurivage, de Lévis,reçoit le 10 000e diplôme remispar l’UQAR.

En 1988, l’Université fait l’ac-quisition d’un premier bateaupour la recherche en océanogra-phie, le Alcide-C.-Horth. Onprocède à l’inauguration despremières résidences sur lecampus et les laboratoires desciences et d’informatique sonrénovés. L’Association des aînésde l’UQAR est mise sur pied.

L’UQAR organise, en 1989, unColloque international sur lasécurité et les conditions de tra-vail à bord des navires de pêche.Un nouveau sloganinstitutionnel est lancé : UQARcréatrice d’avenir. L’UQARaccueille plus de 50 étudiantsprovenant de l’étranger.

Plusieurs invités de marque ontdonné des conférences àl’UQAR durant les années 1980,notamment : Diane Bellemarre,Michel Chartrand, CharlesDaudelin, Marc Ferro, Jean-Louis Gaudet, Algirdas J.Greimas, Albert Jacquard,Michel Jurdant, Dr FernandLabrie, Bernard Landry, JacquesLanguirand, Jean-JacquesServan-Scheiber et AlainTouraine.

À suivre dans le prochainnuméro : l’UQAR dans lesannées 1990.

ée en 1969, dans l’ébullition fertile de la Révolution tran-quille, l’Université du Québec à Rimouski fête ses 40 ans cetteannée. UQAR-info propose, au cours de l’automne 2009, une

série de textes rappelant quelques faits marquants de l’évolution del’Université au fil de ces quatre décennies. Faisons le point sur lesannées 1979 à 1989.

par Mario Bélanger

Dans les années 1980,l’inscription ne se faisaitpas avec des ordinateurs,comme aujourd’hui.

Un étudiant africain en Gestion desressources maritimes reçoit unebourse des mains du recteurMarc-André Dionne, en présence du professeur Claude Rioux.

Réunion des employés de

l’UQAR, au début des années

1980. Plusieurs d’entre eux sont

maintenant à la retraite.

N

a création du groupe derecherche APPSO s’inscritdans la poursuite dudéveloppement du secteur

des sciences de l’éducation ainsique dans la volonté dedéveloppement institutionnel del’UQAR. Il s’agit du quatrièmegroupe de recherche institution-nel de l’UQAR, les autres étant leGRIDEQ (développementrégional), Éthos (éthique) etBionord (biologie et géogra-phie).

Le fonctionnement du groupeAPPSO, sur deux campus,représente un défi nouveau etparticulier. Ainsi, l’assemblée estcomposée de l’ensemble desmembres réguliers. Ceux-ciélisent leurs représentants à uncomité de coordination, soittrois membres réguliers issus dechaque campus. De ces sixmembres réguliers siégeant aucomité de coordination, deuxsont élus à titre de directeur etde codirecteur, en s’assurant quechaque campus soit représenté.

État de la situation

« Les personnes moins scola-risées sont susceptibles de con-naître des difficultés multiples, àla fois individuellement etsocialement », constate MartinGendron. En 2001 au Québec,plus de 1,3 million d’adultes âgésde 15 à 64 ans n’étaient pas titu-laires d’un diplôme du se-condaire, soit plus du quart de lapopulation. De telles lacunesconduisent à des problèmes d’in-tégration et à un accès plus diffi-cile au marché du travail.

Une récente étude du ministèrede l’Éducation (2006) montreque le nombre d’emploisdisponibles pour les personnessans diplôme du secondaire achuté de 40,5 % entre 1990 et2005, alors que le nombre d’em-plois destinés aux diplômés uni-versitaires a augmenté de 92,8 %pendant la même période.

Une faible scolarisation peutégalement entraîner d’autresconséquences, poursuit M.Lévesque. « On peut donnerpour exemple les difficultés liéesà la contribution parentale dansla réussite scolaire des enfants,la capacité de s’adapter auxchangements, les possibilitésd’accès à l’information ou bien laparticipation à la viedémocratique. »

Même si elle ne constitue pasle seul lieu d’apprentissage del’élève, l’école continue dejouer un rôle irremplaçable ence qui a trait au développe-ment intellectuel et à l’acquisi-tion des connaissances. Savoirlire, savoir écrire, savoir com-muniquer oralement et savoirrésoudre des problèmes ma-thématiques : voilà des com-pétences essentielles pourfonctionner adéquatementdans la société.

« Afin de mieux prévenir et demieux intervenir, constate M.Gendron, il est nécessaire deconnaître les diverses popula-tions qui vivent dans lesmilieux scolaires et les dif-férents facteurs de risque. Nosrecherches pourront apporterune contribution utile. » La

programmation de recherchedes membres du groupe com-prend à la fois des recherches denature fondamentale et desrecherches de nature appliquée.De plus, leur préoccupation estde conduire des recherches enrelation avec les milieux de pra-tique.

Selon Jean-Yves Lévesque, « leGroupe APPSO a pour volontéd’identifier les interventionsexemplaires qui assurent auxpopulations à risque d’échec lapossibilité de réussir et de par-ticiper pleinement à la viesociale. La création du groupepermet de regrouper les exper-tises, de soutenir les initiatives,de faciliter les collaborations,

UQAR Info/octobre 2009/3

À LÉVIS. En haut : Martin Gendron (co-directeur), Hubert Gascon et Jean-François Boutin. En bas : Monica Boudreau, Mélanie Tremblay et PaulineBeaupré. Absents: Isabelle Beaudoin et Nancy Boiteau. (Photo : Jacquesd’Astous)

À RIMOUSKI. Jean Bernatchez, Rkia Laroui, Jean-Yves Lévesque (directeur), Natalie Lavoie et FrédéricDeschenaux. Absent : Adolphe Adihou.

Groupe APPSO (suite)

d’organiser des colloques, etc. »

L’éducation à l’UQAR

Le Département des sciences del’éducation, déjà présent sur lesdeux campus de l’UQAR, estl’hôte d’une vingtaine de pro-grammes de formation répartisentre les trois cycles universi-taires et la formation continue.Ces programmes permettent auxétudiants d’acquérir les compé-tences pertinentes pour œuvrerdans les champs de l’éducationpréscolaire et de l’enseignementprimaire, de l’enseignement enadaptation scolaire et sociale, del’enseignement secondaire et del’enseignement professionnel.

L’UQAR accueille plus de 1500étudiants dans ses programmesen éducation au 1er cycle. On encompte aussi plus de 140 aux 2eet 3e cycles, en éducation et enadministration scolaire. Lesinscriptions dans les pro-grammes en éducationreprésentent plus du tiers deseffectifs étudiants.

Le corps professoral est répartisur les deux campus, dont 25oeuvrant à Rimouski et 18 àLévis. Notons que plus du tiersde l’équipe est entré en fonctionà l’UQAR depuis l’année 2000.

Mario Bélanger

L

Une équipe aux talents variés

Voici les 14 membres actuels du Groupe de recherche APPSO de l’UQAR, avec leurs champs de spé-cialisation. Ce regroupement vise à devenir une structure de concertation, arrimant une partie desexpertises en sciences de l’éducation autour du domaine de l’apprentissage et de la socialisation.

D’abord, les membres réguliers, dont la majorité des travaux de recherche sont directement reliés à l’ap-prentissage et à la socialisation. Au campus de Rimouski : Jean-Yves Lévesque (lecture et écriture, del’enfance à l’âge adulte), Frédéric Deschenaux (formation professionnelle), R’Kia Laroui (lecture et lit-térature jeunesse), Natalie Lavoie (lecture et écriture), Jean Bernatchez (administration et politiquesscolaires). Au campus de Lévis : Martin Gendron (troubles du comportement et socialisation), HubertGascon (déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement (TED)), IsabelleBeaudoin (émergence de la lecture et de l’écriture), Monica Boudreau (émergence de la lecture et del’écriture et littératie familiale) et Nancy Boiteau (mesure et évaluation des apprentissages).

Et puis les membres associés, qui ont aussi des intérêts directs pour ces thématiques. À Lévis : MélanieTremblay (didactique des mathématiques), Pauline Beaupré (déficience intellectuelle et TED) et Jean-François Boutin (littérature jeunesse et bandes dessinées). À Rimouski : Adolphe Adihou (didactiquedes mathématiques).

D’autres membres devraient se joindre au Groupe au cours de l’année, non seulement des professeurs(membres réguliers ou associés), mais aussi des membres invités et des étudiants de maîtrise et de doc-torat, en autant qu’ils collaborent avec au moins un membre régulier.

Bibliothèque de l’UQAR

Nouvel outil de découverte

La bibliothèque de l’UQAR dis-pose depuis peu d’un nouveloutil de découverte qui devientla porte d’entrée vers la majoritédes ressources accessibles tantsur place qu’en mode électro-nique.

« C’est un outil très performantet intuitif qui a été commercia-lisé par ExLibris sous le nom dePrimo », explique le directeurde la bibliothèque de l’UQAR,M. Denis Boisvert. « Lamajorité des bibliothèques du

réseau de l’Université duQuébec en font l’utilisation,incluant l’UQÀM. Des biblio-thèques universitaires enColombie-Britannique, auxÉtats-Unis, en Australie etmême en Chine l’utilisentégalement. »

À l’adresse suivante, surInternet, il est possible de par-courir une collection de capsulesanimées pour avoir une brèvedémonstration des possibilités etdes avantages du nouvel outil :http://minutebrillante.uquebec.ca

Raffinement

En plus de permettre de trouverun livre ou un article par dif-férents mots-clés, le nouvel outilaide à raffiner ses recherchesavec plus de précision, que cesoit pour le genre de documents,la langue ou la date de publica-

tion, l’auteur, etc. L’outil fait par-tie d’une nouvelle générationd’interfaces de recherche quifournit un accès intégré auxdiverses sources d’informationde la bibliothèque, par exemple :bases de données, périodiques etlivres électroniques, etc.Toujours à partir de la mêmerequête, cet outil permet d’ac-céder aux ressources des autresbibliothèques universitairesquébécoises en sélectionnantune cible préétablie.

« Avec cet outil, il est possibled’avoir une vue d’ensemble desressources pertinentes, en fonc-tion de la recherche en cours,avec l’ajout de brefs résumés,de tables des matières et depages couvertures », constateIsabelle-Annie Lévesque. Bi-bliothécaire à l’UQAR, Isabelle aété le point de contact pour l’im-

plantation de ce nouvel interfacede recherche à l’UQAR et pourorganiser des démonstrationsauprès du personnel de la biblio-thèque.

Le nouvel outil de recherche dela bibliothèque permet aussi defaire des réservations, de renou-veler les prêts, de sauvegarderdes recherches, de conserver desnotes personnelles sur ses lec-tures, etc. Il intègre un mode derecherche par navigationaccompagné d’éléments visuelsinteractifs.

Seulement à l’UQAR (aux cam-pus de Rimouski et de Lévis), lesusagers de la bibliothèque ontaccès à environ 55 000 pério-diques électroniques (incluantenviron 25 000 ressources gra-tuites).

Mario Bélanger

Un quatrième Groupe de recherche à l’UQAR

Création du Groupe institutionnel de recherche sur l’APPrentissage et la SOcialisation (APPSO)

Denis Boisvert en compagnie de quelques bibliothécaires : Marcelle Martin,Josée Pelletier, Danielle Savard et Isabelle-Annie Lévesque.

es avalanches de neige ontcausé 73 décès au Québec,entre 1825 et 2007. La

région de Chaudière-Appalaches compte le plusgrand nombre de victimes, avec27 décès, soit plus du tiers. C’estla région de la CapitaleNationale qui suit, avec 19décès, suivie loin derrière par leNord du Québec (9), la Gaspésie(7) et la Côte-Nord (5). Lesautres régions sont peu affec-tées.

Professeur de géographie àl’UQAR, M. Bernard Hétu aréalisé, en collaboration avecKati Brown (UQAR et DanielGermain (Université duQuébec à Montréal), un inven-taire historique des avalanchesmortelles au Québec depuis1825. L’étude a été publiée dansles Actes de la 4e Conférencecanadienne sur les géorisques,en 2008.

En compagnie de DominicBoucher, un diplômé del’UQAR en géographie qui estmaintenant coordonnateur auCentre d’avalanche de la Haute-Gaspésie (CAHG), BernardHétu a présenté les résultats de

4/UQAR Info/octobre 2009

LAvalanches mortelles au Québec : la région de Lévis est la zone la plus touchée

cette enquête dans le cadre del’International Snow ScienceWorkshop, à Davos, en Suisse(28 septembre au 2 octobre)( www.issw.ch ). Leurcommunication s’intitule : « La‘mort blanche’ au Québec(Canada) depuis 1825 : de laprise de conscience du problèmeà la gestion du risque ».

Pour mener à terme cetterecherche, il a fallu croiser desenquêtes des coroners, des arti-cles publiés dans les journaux etdes compilations déjà publiées.On a ainsi retracé 43 avalanchesde neige mortelles au Québecdepuis 1825. « Le bilan provi-soire de l’analyse s’élève à 73morts et près de 70 blessés,

explique M. Hétu. L’une des sur-prises de cette enquête est legrand nombre d’avalanches quise sont produites en milieu rési-dentiel, avec 11 accidents, 37morts et 42 blessés, principale-ment dans les villes de Lévis etde Québec. »

Il est important de signaler queprès de la moitié des décès (32morts en 14 accidents) sont sur-venus sur le territoire urbain desvilles de Lévis et de Québec, surles escarpements qui encadrentle fleuve Saint-Laurent.Plusieurs grosses avalanches ontfrappé cette zone au cours du 19esiècle. Ainsi, des avalanches ontcausé plusieurs morts à Lévis enfévrier 1825, en mars 1869 et enfévrier 1898.

Le pire accident jusqu’à main-tenant, et le plus dramatique, estcelui survenu le 1er janvier 1999,à Kangiqsualujjuak, dans le Norddu Québec. Une école avait étéenfoncée par une grosse ava-lanche, causant 9 morts et 25blessés parmi la population quifestoyait dans le gymnase.

Selon l’enquête, on dénombre entout 25 accidents reliés auxactivités sportives (ski, tobog-gan, motoneige, etc.) pour untotal de 29 morts, auxquels s’a-joutent quelques accidents dansdes corridors routiers, dont troismortels. La majorité des acci-dents se sont produits sur despentes relativement courtes,pendant ou immédiatement

après une forte chute de neige(tempête, blizzard).

Les deux conditions propices àune avalanche sont d’avoir desprécipitations solides abon-dantes et des pentes suffisam-ment raides pour permettre ledépart des coulées de neige.« Contrairement à l’idée répan-due, les avalanches n’arriventpas que dans les hautes mon-tagnes, affirme le géographe.Toutes les régions du Québecpossèdent des pentes suscepti-bles de produire des avalanches.Les pentes peu boisées sont plusà risque. »

Il demeure que les montagnesreprésentent un danger. AuCanada, 61% des mortalitéscausées par des avalanches seproduisent en Colombie-Britannique alors que le Québecn’en compte que 10%.

Le chercheur Bernard Hétureconnaît qu’il reste encore denombreuses archives régionalesqui n’ont pas été consultées ouqui ont été perdues, surtout au19e siècle. Ce bilan pourrait doncêtre appelé à augmenter.

Mario Bélanger

M. Jean-Nil Thériault,vice-président duConseil de la familleet de l’enfance

Jean-Nil Thériault aété élu vice-présidentdu Conseil de la famille

et de l’enfance du Québec pourun mandat de deux ans. M.Thériault est directeur des ser-vices administratifs à l’UQAR aucampus de Lévis.

Le Conseil est composé dequinze membres nommés par legouvernement du Québec.Ceux-ci sont issus des milieuxuniversitaires, syndicaux, com-munautaires ou encore simplecitoyens et partagent une visioncommune pour les questionsfamiliales. Relevant du ministrede la Famille, le Conseil de lafamille et de l’enfance est unorganisme consultatif qui vise àdévelopper une vision prospec-tive afin de conseiller le gou-vernement quant à l’orientationde ses politiques sociales.Félicitations à M. Thériault!

Jacques d’Astous

M.

De l’île de La Réunion à Rimouski

Si loin, si près…ller et retour, ils ont faitune quarantaine d’heuresen avion seulement pour

savourer quelques journéestouristiques dans la région deRimouski. Qui ça? SimoneBaret et Michel Permal, uncouple de Réunionnais qui a faitle voyage de l’île de la Réunion,au sud-est du continent africain,jusque sur la rive sud du Saint-Laurent.

D’une part, ils voulaient sefamiliariser avec cette contréenordique dont ils avaient deséchos favorables, à l’autre boutdu monde. Et d’autre part, ils fai-saient le voyage en compagniede leur fille, Stéphanie Rivière,et d’une collègue et amie, Anne-Florence Autale, qui ont entre-pris toutes deux des études àl’UQAR, respectivement en édu-cation et en études littéraires, enseptembre 2009.

Ces quatre Réunionnais habitentà Saint-Pierre, une ville de 50000 habitants, soit environ lataille de Rimouski. Stéphanie etAnne-Florence se connaissentdepuis la maternelle et elles ontpour ambition de travailler dansl’enseignement. À l’UQAR, ellessont toutes les deux inscrites àune formation propédeutiquequi les conduira à leur pro-gramme de maîtrise. Pour elles,c’est un rêve d’acquérir uneexpérience internationale, ce quireprésente une valeur certainesur le marché de l’emploi.

Depuis 2004, l’UQAR a accueilliune trentaine d’étudiantsprovenant de la Réunion, cette

île lointaine qui fait partie de laFrance. Trois d’entre eux sontdéjà diplômés de l’UQAR, enbiologie, en océanographie et endéveloppement régional. Lesautres sont actuellement auxétudes, dans une dizaine de pro-grammes différents.

Pourquoi avoir choisi Rimouski?« Nous avons assisté à la visitede la délégation québécoise quiest venue à La Réunionen novembre 2008 pour fairedu recrutement, expliqueStéphanie. Nous avons appréciéle discours dynamique de MmeVicky Jean, qui représentaitl’UQAR. Elle nous a mis en con-fiance. Par la suite, elle a tou-jours bien répondu à nos ques-tions, par Internet. Alors, nousavons décidé de vivre cetteexpérience ici. »

« À Rimouski, ajoute Anne-Florence, nous avons la possibi-lité d’habiter en résidences, àmême le campus. On se sent ensécurité. Aussi, les contacts mesemblent faciles entre les étu-

diants, les professeurs et le per-sonnel des services. C’est unenvironnement qui me plaît. »

« C’est certain que nous allonsêtre éloignés de notre fille pen-dant ses études universitaires,explique Mme Baret. Mais c’estune réalité que vivent bien desparents. De plus, avec Internet,on peut garder le contactfacilement. »

M. Permal affirme avoir étéagréablement surpris par laqualité de la vie à Rimouski.« C’est une ville calme, accueil-lante, propre, avec de beauxpaysages. C’est étendu. Nousavons séjourné Sainte-Luceaussi. Et un jour, j’aimeraisrevenir en hiver, juste pour voirles cabanes de pêche sur labanquise. »

De retour à La Réunion, voilà uncouple qui partagera de bonssouvenirs du Québec et du Bas-Saint-Laurent.

Mario Bélanger

A

Simone Baret et Michel Permal, ici en compagnie des étudiantes StéphanieRivière et Anne-Florence Autale.

L'Harmattan

Musiciens aguerris, troisemployés de l'UQAR formentdepuis le début de l'été un triomusical qui se spécialise dans lerépertoire de Paul Piché. LouiseAmyot (percussions), MarioDubé (chant et guitare) ainsi queGaétan Savard (basse) formentcette sympathique équipe.L'Harmattan est un vent chaudoriginaire du Sahara. C'est aussile nom d'une maison d'édition, àParis. Et on le retrouve dans letitre d'un roman de SylvainTrudel, Le souffle de l'harmat-tan. Bon vent à ce trio!

fin de faire connaître lestravaux de recherche encours des professeurs,

chargés de cours et étudiant(e)sdes cycles supérieurs, leDépartement des sciences infir-mières de l’UQAR vous convie àparticiper aux nouveaux Midis-Recherche. Cette activité se veutun lieu d’échange convivial surdifférents thèmes touchant lemonde de la recherche en santéet en sciences infirmières.Présentée sur une base mensuel-

UQAR Info/octobre 2009/5

A

10 et 11 novembre, à Rimouski

10e Forum québécois en sciences de la merarrainé par l’Université duQuébec à Rimouski, leForum québécois en

sciences de la mer aura lieu auCentre des congrès de l’hôtelRimouski, les 10 et 11 novembre2009. Il s’agit du 10e grand

événement de ce genre à se tenirau Québec depuis 1993, et il sedéroule dans le cadre des dix ansde l’ISMER.

Plus de 200 spécialistes mem-bres de diverses organisationsdédiées au développementscientifique maritime se don-nent rendez-vous à ce Forum. Lethème de cette année porte sur

l’état et les services des écosys-tèmes en mutation, avec unregard particulier sur les ques-tions de l’aquaculture, de la qua-lité de l’environnement et sur leschangements climatiques. Il seraaussi question de circulation des

courants, de biodiversité, del’impact des activités humainessur les milieux aquatiques, dedébits d’eau douce, etc.

Plusieurs organisations unissentleurs forces pour faire de cetévénement une réussite :l’Institut des sciences de la mer(ISMER-UQAR), Québec-Océan (qui regroupe des

chercheurs de plusieurs univer-sités et institutions), l’InstitutMaurice-Lamontagne (Pêcheet Océans Canada), le Minis-tère de l’Agriculture, desPêcheries et de l’Alimentationdu Québec (MAPAQ), le RéseauAquaculture Québec (RAQ)ainsi que le Groupe de rechercheen géochimie isotopique et engéochronologie de l’UQAM(GÉOTOP).

Le comité scientifique de l’édi-tion 2009 du Forum est composéde : Serge Demers (ISMER),Ariane Plourde (IML),Maurice Levasseur (QUÉBEC-OCÉAN), Anne de Vernal(GEOTOP), Céline Audet(RAQ) et Bruno Myrand(MAPAQ).

Les présentations, données pardes experts internationaux etpar des professeurs et des étu-diants du Québec, permettrontde faire le point sur l’avancementdes connaissances et d’établir lesenjeux importants auxquels ilfaut s’attarder.

Quatre prix d’excellence de 500 $seront offerts aux étudiantsauteurs des meilleures afficheset présentations orales.

Mario Bélanger, UQAR

P

Du 4 au 7 novembre, à l’UQAR

Journées du savoirDes activités spéciales sedérouleront à l’UQAR, tant ducôté de Rimouski que de Lévis,entre le 4 et le 7 novembre 2009,à l’occasion des Journées dusavoir. De telles journées serontorganisées dans la plupart desuniversités québécoises, dans lebut de sensibiliser la populationà l’importance de la connais-sance et de la vulgarisation dansla société d’aujourd’hui.

Au campus de Lévis, un rendez-vous est prévu le mercredi 4novembre à 16h30, à l’am-phithéâtre Telus. La présidentede l’Université du Québec, MmeSylvie Beauchamp, parlerad’abord de l’importance de laformation universitaire dans lasociété du savoir. Puis, l’équipedu Département des sciencesinfirmières vous entretiendra dedifférents projets de recherchetouchant la santé.

Au campus de Rimouski, lesactivités s’étendront du jeudi ausamedi. Le jeudi avant-midi, unesortie sur le terrain est organiséeà la forêt du lac Macpès, en com-

pagnie des professeurs LucSirois (biologiste) et ThomasBuffin-Bélanger (géographe).Le même jour, en après-midi,des étudiants préparent undébat sur une questionenvironnementale préoccupante: « Achat local ou achatbiologique : quels sont lesressorts de nos choix? ».Toujours jeudi, à 17h à l’atrium,il y aura un 5 à 7 scientifique surle thème des enjeux environ-nementaux, alors que des spé-cialistes de l’UQAR viendrontpartager leur point de vue. Levendredi, sur l’heure du midi, leprofesseur DominiqueBerteaux présentera une con-férence sur les effets des change-ments climatiques sur la nature.Enfin, le samedi, l’ISMER etl’UQAR ouvriront les portes deleurs laboratoires, de 10 à 15h.Lors de conférences, il seranotamment question d’étoiles demer, ours polaires et demicroalgues mortelles!

Plus de détails dans lesprochaines semaines.

Mario Bélanger

La recherche en sciences infirmières

Le retour des Midis–Recherchele aux sessions d’automne etd’hiver, elle s’adresse à toutes lespersonnes intéressées incluantcelles d’autres départements queles sciences infirmières. Elle estofferte sur les deux campusgrâce à la visioconférence.

Les informations ayant trait àcette activité vous sont fourniessur le site Web de l’UQAR etdans l’UQAR-Info chaque mois.Des invitations sont égalementfaites par courriel aux étudiants,

aux chargés de cours, aux pro-fesseurs et aux partenaires desmilieux concernés.

Les personnes intéressées à ani-mer une session portant sur dif-férents thèmes de la rechercheou encore de présenter leurstravaux dans le cadre des Midis-Recherche sont invitées à com-muniquer avec Lily Lessard,professeure au Département dessciences infirmières (Campus deLévis) [email protected] ouau poste 3350.

MIDIS-RECHERCHE en sciences infirmières

Vieillir au féminin au Sénégale mercredi 7 octobre 2009,dans le cadre des Midis-Recherche en sciences

infirmières, Awa Seck, infir-mière Ph.D., professeure invitéeen sciences infirmières au cam-pus de Lévis, présentera le projetde recherche intitulé : « Vieillirau féminin : l’expérience defemmes sénégalaises âgées de60 ans et plus vivant dans lacommunauté. »

Cette étude vise à mieux com-prendre l’expérience de vieil-lissement du point de vue de dixrépondantes sénégalaises âgéesde plus de 60 ans d’origine lébouet habitant le village traditionnelde Ouakam (banlieue de Dakar),au Sénégal. Cette recherchequalitative, qui s’inscrit dans latradition de la phénoménologiedescriptive, a mis en évidenceque le vieillissement constitueun processus de réflexion exis-tentielle et une expérience d’épa-nouissement, malgré une vul-nérabilité physique, psycho-

logique et économique. La pro-blématique, la méthodologie etles résultats seront présentés etdiscutés avec l’assistance.

La présentation aura lieu de 12 hà 13 h à la salle 2064 du campusde Lévis et à la salle J-455 ducampus de Rimouski par visio-conférence. Bienvenue à touteset à tous. Vous pouvez apportervotre lunch.

Une relève solide

Excellents résultats pour l’UQAR en rechercheNous avons eu une excel-lente année en termes de

financement de la recherche »,affirme le doyen des étudessupérieures et de la rechercheà l’UQAR, M. FrançoisDeschênes. Pour l’année 2008-2009, les nouveaux octroisprovenant des organismes para-gouvernementaux ont totaliséplus de 5 millions $, alors qu’ilsavaient atteint environ 2 M $dans les deux années précé-dentes.

Ces octrois pour la recherchesont accordés, sur la valeur desprojets présentés et suite à uneintense rivalité, par des orga-nismes suivants : le CRSNG(Conseil de recherche ensciences naturelles et en génie)et le CRSH (Conseil derecherche en sciences

humaines) au palier fédéral,ainsi que le FQRSC (Fondsquébécois de recherche sur lasociété et la culture) et leFQRNT (Fonds québécois de larecherche sur la nature et lestechnologies) au palier du gou-vernement du Québec.

En particulier, une équipe del’UQAR a reçu à elle seule 1,1M $ par l’entremise du pro-gramme FONCER (sous laresponsabilité du CRSNG), pourdévelopper la formation enaquaculture chez les étudiantsuniversitaires. w w w . u q a r . q c . c a / u q a r -info/0609/ISMERaquaculture.asp

Et ce qui réjouit particulière-ment le doyen Deschênes, c’estla solidité de la relève qui entre-prend de développer de nou-

veaux projets en recherche.« Nos jeunes professeurs ont dusuccès dans leurs projets,explique-t-il. Par exemple, auFQRSC, en sciences humaines,sept projets sur les huit présen-tés ont été acceptés. Au FQRNT,en sciences, les deux projetssoumis ont reçu un finance-ment. C’est une relève quipromet. »

Au total, l’ensemble des subven-tions accordées à l’UQAR pourdévelopper la recherche (projetset infrastructures) au cours del’année 2008-2009 devraits’approcher de 18 millions $,ce qui représenterait un recordsans précédent pour l’Université.

Mario Bélanger

L

«

Chaires de rechercheJusqu’au 14 décembre, les titulaires de la douzaine de chaires derecherche de l’UQAR sont invités à tour de rôle sur les ondes de laradio de Radio-Canada Rimouski, afin de présenter les grandes ca-ractéristiques de leur chaire. C’est l’animateur Denis Leduc qui a eucette heureuse initiative. Rendez-vous chaque lundi, vers 15h45.Voir le calendrier de l’UQAR pour connaître les invités pour chaquesemaine.

Champions en catapulte!Une équipe formée de trois nou-veaux étudiants en génie àl'UQAR, Bernard Gagnon (deRimouski), Maxime Berger (Bic)et Dominique Richard (Îles-de-la-Madeleine), a remporté leconcours de catapulte, organisérécemment par le Module degénie. Six équipes étaientinscrites. Bravo!

6/UQAR Inf%ctobre 2009

v ous souvenez-vous des 20 étudiantes du Baccalau­réat en Enseignement en

adaptation scolaire et sociale (BEASS) du Campus de Lévis qui vous ont sollicités finan­cièrement lors de la session d'hiver 2009 pour réaliser un stage à l'étranger ? Ce projet s'inscrivait dans le cadre du cours « Projet d'intervention hors Québec »du BEASS. Voici un bref résumé chronologique de leur escapade au « Pays des hommes intègres ».

4 mai 2009, Aéroport de Montréal Vaccinées jusqu'aux dents, équipées pour affronter les moustiques « malarieux » et vêtues de nos plus beaux habits de lin, nous étions prêtes à quit­ter notrç confort québécois pour vivre une expérience d'en­seignement inoubliable au Burkina Faso.

5 et 6 mai 2009, Arrivée à Ouagadougou, capitale du Burl<ina Faso Après près de 24 heures passées dans les aéroports, nous foulons enfin le sol africain. Étrange-

rois à maîtrise en géographie ont participé à un col­

loque en géomorphologie qui s'est tenu à Melbourne, en Australie, du 6 au 11 juillet 2009.

Toutes les trois, elles ont eu la chance d'être acceptées pour effectuer une présentation orale lors de cette conférence interna­tionale réunissant plus de 700 chercheurs dans le domaine. L'UQAR était ainsi très bien représentée. De nombreuses sessions thématiques se déroulaient en parallèle et ont permis aux étudiantes d'enrichir leurs connaissances et de se créer un réseau de contacts sur toute la planète.

ment, la chaleur n'était pas aussi accablante que nous le pen­sions .. . jusqu'à ce que nous nous entassions dans un minibus nous menant à destination, le village de Léo. Trois heures plus tard, accueillies comme des reines, nous avons eu droit à un festin chez les Benao. Au menu, spaghetti aux tomates, riz sauce aux arachides et poulet rôti. Miam ! Un vrai régal ! Le repas terminé, hop ! Dans le bus, direction familles d'accueil ! Neuf familles nous ont hébergées avec grand plaisir pendant ces six semaines. Notre intégration au sein de ces familles a été facilitée grâce aux enfants. À notre grand malheur, nous n'avons pas pu ramener nos petits frères et sœurs dans nos valises.

L'école Nous avons enseigné dans quelques écoles de Léo (commu­nauté de 20 000 habitants), autant aux niveaux préscolaire, primaire que secondaire. Preuve que le peuple burkinabé est reconnaissant, nous n'avions même pas encore la craie à la main, que les directeurs et les

Stéphanie Friesinger et Susan Drejza ont fait leur présentation respective dans la session por­tant sur la géomorphologie côtière et sa gestion alors que Suzan Taylor a participé à celle sur les risques naturels. Elles ont également pu assister à des présentations sur divers thèmes tels que la géomorphologie des autres planètes, la mise en valeur des géomorphosites, l'impact des humains sur les paysages ou la cartographie appliquée. Par la suite, elles ont suivi un cours intensif pour jeunes chercheurs les amenant dans toute la région du Victoria (sud-est australien), du 12 au 15 juillet 2009.« Nous avons vécu quatre jours intenses où des chercheurs émérites nous

enseignants nous remerciaient déjà de notre aide. Bien que les classes soient bondées et qu'il manquait de matériel scolaire et d'espace, nous avons grande­ment appris de ce stage. Nous avons su nous adapter à cette réalité sans problème. Nous ne sommes pas en adaptation sco­laire et sociale pour rien

Les voyages Pendant ces six semaines, nous en avons profité pour découvrir le pays. Malgré les petits pro­blèmes de santé de certaines, il était impensable de manquer nos week-ends à l'extérieur ! Nous avons visité le village de Tiébélé, fait un safari assises sur le toit d'un véhicule, découvert Bobo-Dioulasso, navigué tout près d'un hippopotame, escaladé les dômes de Fabédougou et appris à négocier au marché de Ouagadougou. Nous avons même dormi à la belle étoile dans le désert du Sahel après une promenade à dos de dromadaire. Toutes ces escapades ont été possibles grâce à nos accompa­gnateurs: Marie-Christine Fortin, Yaxine et Salomon Benao.

l '

18 juin 2009, Retour à la maison La tête tressée, un peu plus bronzées qu'en mai, nous avons rapporté dans nos têtes et nos valises une parcelle de l'Afrique. Si vous avez envie d'en savoir

plus sur notre expérience, nous vous invitons à venir nous ren­contrer lors de notre exposition de photos qui aura lieu cet automne (si Dieu le veut ! Inch

Allah !).

ont donné quelques trucs pour mieux comprendre et analyser leur environnement », explique Suzan Taylor.

Pour les trois, c'était une pre­mière expérience dans l'hémis­phère Sud. « À notre surprise, affirme Stéphanie, nous avons constaté que l'eau tournait bel et bien dans le même sens qu'ici dans les lavabos ... Par contre, les conducteurs, eux, ne roulaient pas du bon côté de la route! »

Stéphanie, Susan et Suzan tien­nent à remercier tous ceux qui les ont aidées à financer ce pro­jet: leurs directeurs de recherche (Pascal Bernatchez et Thomas Buffin-Bélanger), la Chaire de recherche en géo­science côtière, le Fonds de sou­tien aux projets étudiants, l'AGE et la Coop.

Susan Drejza

Les étudiants de la maÎtrise en géographie rayonnent

L a maîtrise en géographie est en place depuis trois ans. Les premiers dépôts

de mémoires et plusieurs com­munications dans des con­férences nationales et interna­tionales font maintenant rayon­ner les travaux des étudiantes et étudiants de l'UQAR. L'été dernier, une quinzaine de com­munications ont été réalisées par des étudiantes et étudiants supervisés par les professeurs de la section de géographie. Les travaux ont été présentés au congrès annuel de l'ACFAS à Ottawa (3), au Rendez-vous international sur la gestion de l'eau à Sherbrooke (2), au con­grès annuel de l'Association canadienne pour l'étude du Quaternaire à Vancouver (2), à la conférence bisannuelle du

Comite on River !ce Processes à St-Jean, Terre-Neuve (5), et à la conférence de l'Association internationale de géomorpholo­gie à Melbourne, Australie (3). Lors de ces conférences, deux étudiants se sont particulière­ment distingués par la qualité et le contenu de leur présentation.

Benoît Vigneault a reçu le prix David Proudfoot pour la meilleure présentation étu­diante lors du congrès annuel de l'Association canadienne pour l'étude du Quaternaire à Vancouver. La présentation de Benoît portait sur géomor­phologie et la caractérisation des environnements sédimen­taires pour la reconstitution de la paléogéographie quaternaire des Iles de la Madeleine. Les

travaux de Benoît, supervisé par Bernard Hétu et Pascal Bernatchez, révèlent deux his­toires glaciaires différentes pour le sud et le nord de l'archipel madelinois : une englaciation

par le nord puis par l'est pour le nord et la présence d'un glacier local pour le sud.

Taylor Olsen a reçu le prix de la meilleure présentation étudiante

lors du Rendez-vous interna­tional sur la gestion de l'eau à Sherbrooke. La présentation de Taylor portait sur l'identification des sources de sédiments à l'aide de l'analyse spatio-temporelle de sédigrammes de crue. Les travaux de Taylor, supervisé par Thomas Buffin-Bélanger, ont mis en lumière la contribution significative de sources ponctuelles, comme les gra­vières et les routes de terre, sur le bilan annuel des sédiments fins contribuant à la dégradation de la qualité de l'eau dans la ri­vière Bois Brûlé près de

Rimouski.

UQAR Inf%ctobre 2009/7

UQAR : quatre Médailles du lieutenant-gouverneur Elle s'est inscrite comme tutrice d'espoir de l'organisme Pro­Jeune-Est, pour l'aide aux devoirs auprès des jeunes en dif­ficulté. Elle a été coordonnatrice du Bureau-Voyage, organisant des voyages culturels et sportifs ainsi que des activités plein-air. Elle a aussi participé à son asso­ciation modulaire, au Conseil de Vie Étudiante et au Forum des Associations. Elle s'est aussi impliquée au comité exécutif du Fonds de soutien aux projets étudiants. Elle est dotée d'un fort esprit d'équipe et de leadership.

C ontrairement aux années précédentes, les étudiants de l'UQAR avaient droit,

le printemps dernier, non pas à une seule Médaille du lieu­tenant-gouverneur du Québec, mais bien à quatre. Ainsi, une étudiante et un étudiant de cha­cun des campus de l'UQAR ont pu mettre la main sur ce prix de prestige, afin de souligner un excellent dossier d'implication communautaire. À Lévis, Jolène Bossé et Jean-Philippe Couture ont reçu cet honneur alors qu'à Rimouski, c'est Mariane Iza et Thomas Lepage-Gouin qui ont rem­porté la mise.

Jolène Bossé fréquente l'UQAR à Lévis, en enseignement en adaptation scolaire et sociale. Elle s'est impliquée au sein de la communauté universitaire en supportant ses pairs afin d'améliorer leurs compétences en mathématiques. Elle s'est investie dans le milieu commu­nautaire en participant aux act ions urgentes d'Amnistie Internationale. Jolène a participé au comité CASSIS, qui organise un colloque en adaptation sco- laire et sociale. Elle a lancé un

concours d'œuvres d'art en

Remis à des étudiants du campus de Lévis

appui à l'intégration des élèves handicapés ou en difficulté. Elle

Deux Prix Myosotis de l'Ordre des (MA du Québec

L ors du Gala reconnais­sance de l'Ordre des Comptables en Mana­

gement Accrédités du Québec (CMA), qui a eu lieu à Québec le 6 juin 2009, les étudiants du campus de Lévis ont remportés deux prix Myosotis.

Le Myosotis du comité étudiant a été remis au Comité organisa­teur du congrès étudiant CMA

et au Comité étudiant CMA du Campus de Lévis . Celui-ci est décerné au comité qui s'est démarqué le plus au cours de l'année par la qualité de ses dif­férentes réalisations et leur

adéquation avec le plan stratégique de l'Ordre. À droite, M. Charles Auger, FCMA, tréso-rier de l'Ordre, et directeur général chez Iron Mountain Canada, a remis le Myosotis du comité étudiant CM A du campus de Lévis à Valérie Asselin , Pascal Rodrigue et Lisa Lévesque. Les autres membres du comité organisateur du congrès CMA

étaient Mélanie Gallant et Julie Martineau. Le deuxième comité, c'est-à-dire le comité étudiant CMA du campus, était composé de Michel St-Louis, Isabelle Rousseau, Kim Duffy et Lisa Lévesque.

Conseil du statut de la femme

Lisa Lévesque, qui était prési­dente du comité organisateur du Congrès étudiant CMA 2009 et du Comité étudiant CMA du campus de Lévis, a remporté pour sa part le Myosotis Étu­diante de l'année. Ce prix est remis à un étudiant ou à une étu­diante qui a su contribuer de façon exceptionnelle au rayon­nement du titre de CMA ou de l'Ordre. À gauche, Mme Marie-

Andrée Giroux, vice-présidente du Conseil d'administration de l'Ordre et conseillère principale chez CGI, lui a remis ce Myosotis.

Jacques d'Astous

1 r .

UI n second mandat Mme R'kia Laroui, professeure au Département des sciences de l'éduca­tion à l'UQAR, a été nommée par le conseil des ministres du Gouvernement du Québec pour un 2e mandat comme membre du Conseil du Statut de la Femme, représentant le milieu universitaire. Le mandat est de 5 ans, jusqu'en 2013.

La collaboration et la participation active de Mme Laroui aux activités du Conseil au cours de son premier mandat, de 2005 à 2009, ont été jugées positives et pertinentes, assez pour bénéficier d'un second mandat, ce qui est une mesure exceptionnelle.

Durant son premier mandat, Mme Laroui a participé à l'élaboration d'avis importants qui ont été déposés et défendus à l'Assemblée nationale. Citons comme exemple : l'avis sur la sexualisation de l'espace public et ses effets sur l'égalité entre les femmes et les hommes; l'avis sur le sexe dans les médias, obstacle aux rapports égalitaires; l'avis sur l'équité salariale; l'avis sur les activités cliniques et de recherche en matière de procréation assistée; l'avis sur le contrat social pour l'égalité entre les femmes et les hommes; l'avis sur le droit à l'égalité entre les femmes et les hommes et la liberté religieuse.

a également mis sur pied un groupe de 20 étudiantes qui ont participé à un échange intercul­turel de six semaines au Burkina Faso.

Étudiant à Lévis au baccalauréat en administration, Jean­Philippe Couture a su con­juguer études et engagement parascolaire d'une manière exceptionnelle. Il a été un acteur important dans le développe­ment d'organismes comme l'Association modulaire des étu­diants en administration au campus de Lévis (AMA), qu'il a contribué à créer, et l'Association générale des étudi­antes et étudiants (AGECALE). À titre de président de l'AGECALE, il a piloté une réor­ganisation administrative de cette association, renforcé le partenariat avec l'AGECAR du campus de Rimouski et amélioré les échanges avec les instances de l'Université. Jean-Phillipe a aussi été actif dans les Jeux du commerce, en janvier, rempor­tant un prix avec son équipe.

Mariane Iza a étudié au bac­calauréat en Éducation présco­laire et enseignement primaire.

Thomas Le Page-Gouin est étudiant au baccalauréat en géo­graphie et au certificat en éduca­tion contemporaine. Les acti­vités culturelles et sportives et l'implication communautaire et sociale sont des domaines dans lesquels il s'investit, notamment à l'AGECAR et dans son associa­tion de module. Gardien de but de l'équipe de soccer de l'UQAR, il participe également aux ligues intramurales de hockey cosom et volleyball. Il a été actif dans des joutes d'improvisation et il a animé différentes activités à l'université. Il a un sens de l'or­ganisation hors du commun.

Mario Bélanger

Chambre de commerce de Lévis

Création d'une Aile jeunesse par des-étudiants de l'UQAR

L aChambre de commerce de Lévis (CCL) a créé une Aile jeunesse à la suite d'une ini­

tiative d 'étudiants de l'UQAR Campus de Lévis . Celle-ci est présidée par Jean-Philippe Couture, qui est aussi président de l'AGECALE. Les autres mem­bres sont : Marjolaine Falardeau, Sébastien Gagnon, Mireille Chénard, Guy-Frédéric Gosselin, Alexandre Constantin, Stéphanie Dumas et Guillaume Lacombe. L'Aile jeunesse de la Chambre de commerce de Lévis a été mise sur pied par le Club Entrepreneur Étudiant du campus. UQAR Info a rencontré J ean-Philippe pour lui poser quelques questions.

Qu'est-ce que l'Aile Jeunesse de la Chambre de commerce de Lévis? Nous sommes un regroupement de jeunes gens d'affaires et de jeunes entrepre­neurs qui évoluent au sein de la Chambre de Commerce de Lévis. Nous avons comme objectif de représenter les jeunes gens d'af­faires et jeunes entrepreneurs auprès du milieu des affaires lévisien. Nous désirons impliquer et faire participer les jeunes au maximum à l'essor de l'économie et du monde des affaires de Lévis. Un boom économique a lieu dans

la région et c'est ce boom qui est à la base de la formation d'une aile jeunesse de la CCL. En plus d'inciter les jeunes à participer à la vie économique de la région, nous désirons les représenter de manière à influencer les décisions qui sont prises sur le territoire. Nous désirons principalement être à l'image des jeunes et leur donner une place dans les domaines des affaires et de l'en­trepreunariat.

Désirez-vous transmettre un message aux étudiants du cam­pus de Lévis à l'occasion de la création de cette Aile jeunesse? Oui, nous invitons tous les étu­diants à se tenir à l'affût des dif­férents développements de l'Aile jeunesse car plusieurs activités seront mises sur pied à l'UQAR Campus de Lévis: aide à la recherche pour des stages, con­férences avec des conférenciers reconnus, activité d'intégration au monde des affaires, WEB 2.0, campagne publicitaire, kiosque et autres.

Bonne chance à toute l'équipe de l'Aile jeunesse de la Chambre de commerce de Lévis.

Jacques d'Astous

8/UQAR Info/octobre 2009

Sciences infirmières à l’UQAR

Développer des collaborations internationales dans le domaine du VIHn individu qui souffred’une maladie chronique,comme le VIH-Sida, peut-

il avoir davantage de pouvoir sursa propre santé? C’est dans cetaxe de recherche que MmeHélène Sylvain, professeure ensciences infirmières à l’UQAR, adécidé d’intervenir depuis une

dizaine d’années, à partir de sarecherche doctorale.

Depuis quelques années main-tenant, ses contacts profession-nels avec des chercheurs deFrance, et récemment du Brésil,ont contribué à développer desprojets dans une perspectiveinternationale. Le point dedépart de ce volet internationala été la rencontre de chercheurslors d’une année sabbatique enFrance et la décision de dé-ployer des projets de recherchecommuns dans le domaine duVIH/Sida.

Ainsi, Mme Sylvain a contribuéà mettre sur pied une équipede chercheurs québécois etfrançais pour explorer certainsvolets du vivre avec le VIH, en

s’inspirant notamment d’uneapproche d’empowerment, selonlaquelle le patient détient un cer-tain pouvoir qui lui permetd’améliorer sa condition desanté.

À ce jour, la professeure Sylvainet son équipe (grâce à la collabo-

ration des équipes d’infectiologiedes hôpitaux de Paris) ont con-duit deux projets de recherche,subventionnés en sol françaispar l’Agence nationale derecherches sur le Sida et leshépatites virales (ANRS). Desétudiantes de la maîtrise ensciences infirmières de l’UQAR,dirigées par Hélène Sylvain, ontégalement été associées à cesprojets.

Le premier projet, nommé« Alliance », s’est intéressé auconcept de readiness (le faitd’être prêt à adhérer à unedémarche), en lien avec l’adhé-sion thérapeutique des patients.Le second, nommé « Trans-jeunes », en cours actuellement,s’intéresse aux diverses transi-tions vécues par les jeunes vivant

avec le VIH. Maintenant, grâce àla trithérapie, ceux-ci devien-nent de jeunes adultes avec unemaladie chronique plutôt quemortelle, avec tous les enjeuxque cela comporte.

Cette collaboration franco-québécoise de recherche avec les

jeunes a intéressé l’Agence sub-ventionnaire française. Ainsi,l’ANRS a exprimé le souhaitd’explorer les possibilités detransposer ailleurs le protocolede recherche et ce modèle decollaboration. Les deuxchercheurs principaux, HélèneSylvain et Philippe Delmas, ontdonc été invités à se rendre auBrésil, en avril dernier, pour ren-contrer une équipe de rechercheà São Paulo et développer uneproposition de recherche etune collaboration France-Brésil-Québec portant sur les facteursd’influence de l’adhésionthérapeutique chez les adoles-cents vivant avec le VIH à SãoPaulo. Et cela a fonctionné…

« Après une semaine de travailau Brésil, explique Mme Sylvain,nous avons poursuivi les réfle-xions en mode virtuel.Actuellement, en septembre,nous sommes à finaliser le dépôt

d’une demande de subventiondans les trois pays impliqués :auprès de l’ANRS en France,auprès du ministère de la Santéau Brésil (Département de vigi-lance et de contrôle du VIH) et,au Canada, à l’IRSC (Institut derecherche en santé du Canada). »Une chercheure de l’Université

de Montréal, José Côté, s’estassociée à ce dernier projet.

Expertises complémentaires

L’intérêt de cette collaborationinternationale est de constaterdes régularités dans les résultats,comme par exemple l’impor-tance de la confiance mutuelledans la relation professionnelle.De tels résultats se transfèrentd’un pays à l’autre et permettentde développer par la suite unebase d’interventions pertinentespour ces patients qui, commenous l’avons constaté, désirentprendre en charge leur santé etla gestion de leur maladie, si onles accompagne adéquatement.

L’intérêt, c’est aussi de mettredes expertises complémentairesen présence dans des systèmesde santé différents, des culturesdifférentes pour le développe-ment d’un savoir commun enmatière de santé de cettepopulation.

« Il n’y a pas de mode d’emploipour développer des collabora-tions internationales, constateHélène Sylvain. Elles se cons-truisent en fonction de la recon-naissance de son expertise, maisaussi selon les contextes et lesopportunités de projets derecherche communs. Cela se faitbien souvent dans le cadre decongé sabbatique où on peutconsacrer beaucoup plus detemps à la recherche. »

Et cela se poursuit. Dernière-ment, durant un séjour à Paris,la responsable du secteur de larecherche de la Haute École desanté de Lausanne, en Suisse, ademandé de rencontrer MmeSylvain. L’objectif est de voir s’ilserait possible de développer desprojets de recherche avecl’UQAR et d’examiner uneforme d’association entre leschercheurs des deux pays pouraugmenter leur force dans larecherche en sciences infir-mières, une expertise qui estmoins développée chez eux.

Hélène Sylvain, à droite, en compagnie du co-chercheur français PhilippeDelmas, à gauche, et d’une partie de l’équipe de recherche brésilienne(Eliana Galano, Mariliza Henrique Sifflent et Daisy Maria Machado) àSão Paulo, au Brésil.

U

En réunion de travail avec l’équipe de recherche « Trans-jeunes » à l’Hôtel-Dieu de Paris, Philippe Delmas, Hélène Sylvain (UQAR), Martine Sagenly,Geneviève Vaudre (étudiante Master d’IET à l’Université de Rouen, dirigéepar Hélène Sylvain) et Maud Grimault.

Lise Chamberland, UQAR

L’intégration de saines habitudesde vie dans une communautéindustrielleUne étudiante de l’UQAR à lamaîtrise en sciences infirmières,Mme Lise Chamberland, vientd’obtenir, des Instituts derecherche en santé du Canada(IRSC), la bourse Banting &Best, une prestigieuse boursed’études supérieures, d’unevaleur de 17 500 $. Sa rechercheportera sur la prévention desmaladies cardiovasculairesauprès de travailleurs en indus-trie.

Originaire d’Amqui, MmeChamberland travaille au Centrede soins et de services sociauxde la Mitis (CSSS), comme infir-mière spécialisée en maladieschroniques.

La recherche-action de LiseChamberland a pour but dedévelopper un programme d’in-tervention sur les saines habi-tudes de vie, à partir de la per-spective d’un groupe de tra-vailleurs en usine du Bas-Saint-Laurent.

« Les comportements en lienavec les habitudes de vie,comme l’alimentation et labonne forme physique, peuventêtre modifiés, contrairementaux acquis génétiques, expliqueMme Chamberland. De bonneshabitudes de vie sont donc trèsrentables en matière de santé,car elles peuvent faire diminuerles frais médicaux et les acci-dents de travail. La CSST a unbudget de 2 milliards de $ pourla prévention et les indemnisa-tions. C’est important d’analyserce qu’on peut faire pour amélio-rer les habitudes de vie dans lesmilieux de travail. Alors, marecherche s’inscrit dans cettedémarche. »

Par des entrevues individuelleset des focus groupe, la recherchede Mme Chamberland vise àfavoriser l’adoption et le main-tien de saines habitudes de vieauprès d’un groupe detravailleurs en usine. « C’est unerecherche qui permet de pro-mouvoir l’importance du rôleinfirmier dans les communautésindustrielles en région. »

Avec la collaboration de la pro-fesseure Hélène Sylvain, direc-trice de recherche, l’étudiante asoumis sa candidature auconcours des IRSC. « Et aujour-d’hui, dit-elle, je suis heureuse devoir qu’on m’appuie financière-ment dans ma recherche et queje peux poursuivre mes études àtemps complet. C’est encou-rageant. »

Mario Bélanger

UQAR Info/octobre 2009/9

Signature de la convention collective entre l’UQAR et le SCFP 1575

ne convention collective aété signée entre l’UQARet le Syndicat du person-

nel de soutien (SCFP 1575), le21 septembre 2009. L’entente s’é-tend jusqu’au 31 mai 2012. Ellecomprend une hausse salarialede 4% rétroactivement au 1er

décembre 2008. À compter du1er décembre 2009 et au 1er

décembre 2010, des majorationsde 2% sont prévues, en plus dupourcentage accordé conformé-ment à la politique salariale dugouvernement (PSG). Au 1er

décembre 2011, il y aura majora-tion de 1% et engagement à ver-ser le supplément du PSG sisupérieur au 1% consenti.

Une partie des jours pour ma-ladie non utilisés sera remise enjournées de vacances dans l’an-née suivante. Par ailleurs, dans lebut de favoriser la bonne formephysique, les salariés pourrontdorénavant obtenir un rem-boursement jusqu’à 50% descoûts d’inscription au centresportif de l’UQAR, pour un

maximum de 150 $ par année.D’autres éléments sont aussi àmentionner, notamment : uneprime pour l’utilisation d’uneautre langue que le français,lorsque cela est nécessaire àl’emploi; des modifications pourmieux encadrer et faciliter l’en-gagement des étudiants; larémunération des correcteurs etdes surveillants d’examens. Des

changements ont été apportésaux congés parentaux, à l’af-fichage des postes, aux procé-dures de règlements de griefs,etc. De plus, les personnessalariées à statuts d’emploi parti-culiers seront admissibles à cer-taines activités de perfection-nement.

Mario Bélanger

Au campus de Lévis, trois nou-velles figures se sont ajoutéescette année au personnel desServices aux étudiants. Il s’agitde Chantal Moisan, StéphanieGenois et Valérie Hotton-Paquet.

Conseillère en orientation,Chantal (poste téléphonique3378) aide les étudiants à setrouver un stage ou un emploien plus de donner des informa-tions sur les choix profession-nels. Elle sera en poste les jeudiset vendredis. (Elle remplaceDevant, le recteur Michel Ringuet et le président du syndicat Denis Ouellet

signent l’entente. Ils sont entourés par des représentants des deux parties :Alain Caron, Daniel Bénéteau, Bernard Ouellet, Claude Lévesque, DanielGauvin, Alain Caron et Gaétan Savard. Absente sur la photo : HuguetteSaint-Laurent, conseillère syndicale.

U

Services aux étudiants

Trois nouveaux visages au campus de Lévis

Marie-Pascale Morin, partieen congé de maternité.)Technicienne en loisirs,Stéphanie (poste 3381) s’occupedu volet sportif. Elle soutiendrales étudiants dans leurs activités :cours d’aérobie, salle d’entraîne-ment, sports d’équipe, activitésrécréatives, etc. Enfin, Valérie(poste 3363) est une travailleusede corridor. Cette technicienneen travail social a déjà quelquesannées d’expérience en milieuscolaire. Si vous avez envie de luiparler, n’hésitez pas à la rencon-trer.

Tournoi de golf des Jeux du commerceLe tournoi de golf des Jeux du commerce s’est tenu le le 10 septembre 2009, au Club de golf Les Saules.Sous la présidence d'honneur de M. Claude Murray, du Groupe GP, le tournoi a accueilli une centainede golfeurs. Le comité organisateur tient à remercier ses commanditaires Le Groupe GP, Gagnon Imageainsi que Coca-Cola de même que tous les gens ayant participé à l'événement. Sur la photo, on recon-nait : M. Claude Murray, du groupe GP, Stéphane Blouin, M. Daniel Bérubé, supermarché GP deRimouski, Geneviève Cyr, Élisa Mercier-Jutras et Lorianne Poirier.

10/UQAR Info/octobre 2009

Le cheminement stage au baccalauréat en administrationEntrevue avec Marie Carrier, étudiante à l’UQAR

onnaissez-vous le che-minement stage du bac-

calauréat en administration?D’une durée de 12 à 15 semainesà temps plein, il équivaut à 12ou 15 crédits universitaires. Ils’effectue par le biais d’un séjouren entreprise, rémunéré ou non,au sein d’une organisation duQuébec, du Canada ou de l’é-tranger. Étudiante à l’UQAR,Marie Carrier vient de termi-ner son stage et entame sadernière session au baccalau-réat. Elle nous raconte ce qu’ellea tiré de son expérience.

Comment t’es-tu retrouvée àétudier à l’UQAR au baccalau-réat en administration? J’ai un parcours scolaire assezatypique! Je n’ai jamais obtenude diplôme collégial. J’ai optépour un diplôme d’études pro-fessionnelles (DEP) en secré-tariat, car je désirais travailler leplus rapidement possible. J’aicommencé à l’accueil dans uncentre de ski de la région, puisj’ai gradué dans cette organisa-

tion jusqu’au poste de directricedu marketing et du service à laclientèle. Durant mon expéri-ence de quatre ans à ce poste dedirection, j’ai touché à la gestionde projet, à la gestion desressources humaines, au mar-keting, au management et auxcommunications. Bien quetoutes mes tâches faisaient par-tie des sciences de la gestion, lesperspectives d’avancement pro-fessionnel étaient assez limitées.

Étant donné que le baccalauréaten administration de l’UQARoffre la possibilité d’approfondirses connaissances dans cesdomaines, j’ai donc décidé deretourner aux études à tempsplein à l’âge de 29 ans dans l’es-poir de décrocher un emploiavec de nouveaux défis.

Pourquoi opter pour lecheminement « stage »?Comment ça s’organise? Au départ, je souhaitais medoter d’une expérience « pra-tique » au cours de mes études.Mon directeur de module m’aalors proposé le cheminementstage, où je pourrais faire monprojet ici même à Rimouski.

Pour trouver mon stage, j’aidéniché une offre d’emploi enlien avec l’administration : lacompagnie Telus cherchait unassistant ou une assistante auxaffaires communautaires pourun contrat de neuf semaines.Mon directeur de module aaccepté de le reconnaître

comme stage. J’ai ensuite déposéma candidature pour l’emploi et,lors de ma convocation en entre-vue, j’ai mentionné la volonté del’UQAR de me créditer ce con-trat comme un stage, ce qui asans doute pesé dans la balance.Pour respecter les règlementspédagogiques de l’UQAR, nousnous sommes entendus pourprolonger de trois semaines lecontrat.

Qu’as-tu retiré de ton expéri-ence? Une expérience formatriceincroyable! Mon stage m’a per-mis de toucher à tout, de com-prendre la complexité d’uneorganisation et le fonction-nement des différents services.Cette formation sur le terrainm’a formée autant sur le planpersonnel que professionnel, carj’y ai appris des notions dif-férentes de celles des théoriestraditionnelles. J’ai fait desapprentissages qui ne sont pasnécessairement enseignés dansles livres. Je tenais aussi à faire

un stage pour concrétiser lesnotions théoriques de mes coursou encore les approfondir,comme je l’ai fait dans ledomaine de la gestion en milieucommunautaire.

Le fait de travailler au sein d’unegrande organisation m’a égale-ment permis de connaîtredavantage mes intérêts enregard des sciences de la gestion.La gestion de projet, la gestiond’événements, l’entrepreneur-ship sont maintenant les sphèresdans lesquelles je veux m’é-panouir professionnellement.

Est-ce que tu recommanderaisce cheminement? Sans aucun doute! Je le recom-manderais parce qu’il offre lachance de s’introduire dans unmilieu de travail, d’êtrerémunéré et d’accumuler descrédits universitaires dans uncadre professionnel. Il fautcroire que ce cheminement étaitfait sur mesure pour moi!

C

Pourquoi étudier en gestion des personnes en milieu de travail?Entrevue avec Sarah-Jeanne Bélanger, nouvelle diplômée à la maîtrise

eux-tu donner une brèvedescription de ton

cheminement scolaire?J’ai complété un baccalauréat enadministration des affaires, con-centration marketing, à l’UQARde 1998 à 2001. Au cours de cesannées d’études, je me suisbeaucoup impliquée dans lesJeux du Commerce. J’ai notam-ment été coordonnatrice de ladélégation de l’UQAR et j’ai par-ticipé au cas académique demarketing, expériences haute-ment enrichissantes qui m’ontpermis de développer des com-pétences qui me sont très utilesaujourd’hui dans ma carrière.

Une fois bien installée sur lemarché du travail, j’ai décidé dem’inscrire à la maîtrise en ges-

tion des personnes en milieu detravail, à temps partiel. Je viensde terminer ma maîtrise auprintemps 2009.

Après le baccalauréat, qu’est-ce qui t’incitait particulière-ment à poursuivre au 2e cycle?J’ai choisi de faire une maîtriseen gestion des personnes enmilieu de travail parce que j’aspi-rais à occuper des postes de ges-tion au cours de ma carrière. Deplus, j’avais encore envie d’ap-prendre et de me développer surle plan personnel.

Ça s’est déroulé comment lesétudes? Sur quoi as-tu travail-lé surtout?La maîtrise s’est très biendéroulée. J’ai participé à desexpériences très profitables etj’ai eu la chance d’apprendre deprofesseurs très intéressants,comme Farid Ben Hassel etMichel Fortier, ainsi que de cer-

tains chargés de cours issus dumilieu des affaires.

Mon essai a porté sur les piègesrencontrés par les nouveaux ges-tionnaires. En tant que consul-tante, c’est une recherche quicontribue à mieux aider les ges-tionnaires que je rencontre dansle cadre de mes mandats.

Tes études au 2e cycle peuventouvrir des portes sur quoiexactement?Ma maîtrise me permet de con-solider mon travail de consul-tante en gestion, pour la firmeRoy Gestion-conseils inc.Depuis deux ans, j’aide dif-férentes entreprises dans lecadre de mandats de restruc-

turation, de recrutement, de for-mation, etc.

Dans quoi aimerais-tu tra-vailler plus tard?Je souhaite poursuivre ma car-rière de consultante, puisqu’ellem’offre des défis constants et mepermet d’avoir un grand con-trôle sur la gestion de montemps et de ma carrière.J’aimerais également participer àl’écriture de livres ou audéveloppement de formationsinteractives destinés aux ges-tionnaires.

Entrevue avec Émilie Picarou

La communication, bien ancrée dans la réalitéÉmilie Picarou est étudiante en2e année au baccalauréat encommunication (relationshumaines). Elle nous expliquecomment elle voit la communi-cation et la psychosociologiequ’elle étudie à l’UQAR.

omment t’es-tu retrouvéeà étudier à l’UQAR en

communication?Après mes études collégiales àCarleton, j’ai décidé de partir envoyage à Vancouver, afin dedécouvrir le pays et trouver ceque je voulais faire dans la vie.Après un certificat en commu-nication publique dans uneautre université, j’ai réalisé quece qui m’intéressait dans la com-munication, c’était le côté desrelations entre les individus,plutôt que les médias ou le jour-na-lisme.

Je cherchais un programme encommunication axé sur les rela-tions humaines dans une orga-nisation ou une entreprise. Lebaccalauréat en communication(relations humaines) de l’UQAR

démontre qu’il existe plusieursvolets aux relations humaines,comme la psychosociologie.

Pour toi, que représente la psy-chosociologie de la communi-cation?Définir la psychosociologie, ç’aété mon premier défi quand j’aicommencé mes études àl’UQAR. Selon moi, la psychoso-ciologie, met en place les condi-tions pour rendre autonome legroupe avec lequel on travaille.Au lieu de proposer des solu-tions directement aux individus,elle mise sur le potentiel de solu-tions qui réside dans chacun deces individus. Autrement dit, onfait appel à la responsabilité et àla volonté personnelle de chacunà se développer, de façon à réglerle problème à la source, et nonguérir simplement les symp-tômes.

En quoi cette approche teplaît-elle?Le plus intéressant dans cetteapproche, c’est la façon qu’elleest enseignée. À l’UQAR, nosprofesseurs nous proposent uneméthode d’enseignementexpériencielle, c’est-à-dire queles apprentissages se font dans leréel. Par exemple, dans notrecours Théories sur les petitsgroupes, le petit groupe enquestion, c’est la classe! Noussommes toujours en laboratoired’expérimentation des modes decommunication entre les indi-vidus. C’est difficile de faire uneréflexion sur sa propre réalité,mais le contenu est beaucoupplus concret.

Avec ta formation en psychoso-ciologie, vers quelles sphèresprofessionnelles désires-tu tediriger?L’expertise que je cherche par cebaccalauréat, c’est l’accompa-gnement du changement auprèsdes groupes, par les interactionshumaines. J’aimerais beaucoupappliquer les processus apprisen classe dans la sphère organi-sationnelle, pour travailler dansun département de ressourceshumaines. Résoudre des conflitsou analyser des groupes de tra-vail, par exemple. Ce qui est bienavec le domaine de la communi-cation, c’est qu’il y a une fouled’employeurs potentiels!

P

C

UQAR Info/octobre 2009/11

Parc marin Saguenay – Saint-Laurent

Dix années de recherche et de conservationour souligner les 10 annéesd’existence du parc marinSaguenay – Saint-Laurent,

plusieurs chercheurs ont voulumettre en commun leurs con-naissances et partager ce savoiravec les nombreux visiteurs duparc et la population en général.Dans cet ouvrage pluridisci-plinaire tout à fait unique, lesauteurs présentent l’état d’a-vancement des connaissancesdans leur spécialité respective.

Ce collectif de textes scien-tifiques inédits, publiés par laRevue des sciences de l’eau,

présente des données originalessur l’océanographie physique del’estuaire et du fjord, sur la géo-morphologie des fonds marins,sur la biologie et l’écologiemarine ainsi que sur la conta-mination chimique des eaux etsédiments. La contribution dessciences marines à la saine ges-tion et à la protection desécosystèmes du parc marin y estaussi discutée.

Les éditeurs scientifiques sontMM. Émilien Pelletier, pro-fesseur d’écotoxicologie marineà l’ISMER/UQAR et Jean-

Marie Sévigny, chercheur engénétique des populations àl’Institut Maurice-Lamontagne(Pêche et Océans Canada). Lesauteurs principaux sont :Andrée Bolduc, CatherineCouillard, François Gagné,Michel Lebeuf, Jacques Locat,Nadia Ménard, Jocelyne Pellerin,Émilien Pelletier, François J.Saucier, Jean-Pierre Savard,Jean-Marie Sévigny, YvanSimard et Pascal Sirois.L’ouvrage est en vente à 36$.

Renseignements: [email protected]

P

Publication en éducation

L’hyperactivité au diapason de la musique et du français

es mots éducation etmusique étaient bienaccordés, lors du lance-

ment du livre de LindaEssiambre, à Rimouski, le 21septembre 2009. Une trentained’invités ont assisté au lance-ment de cet ouvrage, qui analysecomment la musique peut con-tribuer à réduire les difficultésd’apprentissage des enfants auxprises avec le Trouble du Déficitde l’Attention avec Hyperactivité(TDAH). Le titre : L’hyperactivité au dia-pason de la musique et dufrançais.

Publié par les Presses del’Université du Québec, le livrerésume la thèse de doctorat enéducation que Mme Essiambre adéposé à l’UQAR, sous la super-vision des professeures PaulineCôté (UQAR) et NicoleChevalier (UQÀM).

« Mon livre, explique l’auteure,s’adresse aux parents d’enfantssouffrant du TDAH, auxenseignants, aux intervenants

sociaux, bref,à tous lesacteurs en-tourant lesjeunes auxprises avecdes diffi-cultés liéesau troubledéf ic i ta ire

de l’attention avec hyperactivité. »

À l’aide d’une étude de casapprofondie, l’étude démontre

L

dans quelle mesure uneapproche centrée sur lamusique présente de nom-breuses similitudes avec l’ap-prentissage du français, et peutentraîner des améliorations surles plans du comportement, desapprentissages et de la motric-ité.

L’étude dégage les liens entrel’apprentissage de ces deuxformes de langage que sont lefrançais et la musique (en parti-culier la guitare) chez des élèveshyperactifs. Et surtout, ellefournit un nouvel éclairage surle développement de l’enfanthyperactif en milieu scolairelorsqu’il effectue une démarched’apprentissage qui répond à sesbesoins et qui promeut chez luile goût de la réussite. SelonLinda Essiambre, « être bienmotivés, ça augmente les

chances de succès dans lesétudes chez les jeunes et, par lefait même, ça diminue lesrisques de décrochage scolaire ».

Diplômée de l’UQAR à lamaîtrise et au doctorat en édu-cation, Linda Essiambre estchargée de cours et de cours-stages à l’UQAR, ainsi qu’en-seignante en français au se-condaire, à la Commission sco-laire des Phares. Elle s’inscritdans une pratique de prati-cienne-chercheure auprès d’ado-lescents aux prises avec leTDA/H.

Le livre de 138 pages est en venteà 20$, en librairie ou auwww.puq.ca .

Mario Bélanger

Au centre, l’auteure Linda Essiambre. Elle est entourée par le recteur MichelRinguet, les professeures Pauline Côté et Nicole Chevalier ainsi que par leprésident des Presses de l’Université du Québec, Pierre Couture (autrefoisrecteur à l’UQAR).

Circuit de golf universitaire

L’UQAR représentée par uneéquipe du campus de Lévis

Pour une 2e année consécutive,une équipe d’étudiants du cam-pus de Lévis, nommée LeNordet, représente l’UQAR aucircuit de golf universitaire. Lesétudiants qui ont été sélection-nés pour faire partie de l’équipesont : Charles Bourdon, DavidBissonnette, David Lecours,Julien Jacques, Louis Grégoire,Maxim Couture et SamuelCôté.

Le circuit de golf universitaire adébuté ses activités en 1971. Il apour objectif de permettre auxétudiants de vivre des expéri-ences de haut niveau de com-pétition tout en poursuivant desétudes universitaires. C’est laseule discipline à laquelle par-ticipe toutes les universitésquébécoises.

Les membres de l’équipe quijouent à chacun des tournoissont déterminés par l’entraîneur.

L’Université Bishop’s a été l’hôtedu premier tournoi de la saison,les 12 et 13 septembre au Clubde golf Milby de Sherbrooke.L’UQTR a reçu le 2e tournoi les19 et 20 septembre. au Club degolf Marthelinois de Trois-Rivières. Le 3e tournoi et, cham-pionnat provincial, est pris encharge par l’École de technolo-gie supérieure, au Club de golfDeux Montagnes, du 2 au 4octobre.

Les meilleurs athlètes du cham-pionnat provincial peuvent par-ticiper au championnat cana-dien universitaire. Les perfor-mances obtenues au champi-onnat canadien permettent àcertains de participer au cham-pionnat du monde de laFédération internationale dusport universitaire (FISU).Félicitations et bonne chance.

Jacques d’Astous

Prix et nominations pour des diplômés de l’UQAR

ar des prix et des nomina-tions, certains diplômés del’UQAR se sont signalés

dans les derniers mois.

Ainsi, Mme Renée Guimond-Plourde a reçu de la Sociétécanadienne de l’éducation le prixPat-Clifford, pour ses travauxsur la gestion du stress chez lesjeunes. Mme Guimond-Plourde,qui détient un doctorat en édu-cation de l’UQAR, est main-tenant professeure au campusd’Edmundston de l’Université de

Moncton. Elle dirige actuelle-ment un programme derecherche portant sur la gestiondu stress chez les élèves desécoles secondaires. En plusd’une bourse de 5 000 $, elle adroit à la diffusion d’un articledans la revue bilingue Éduca-tion Canada.

La Technopole maritime duQuébec a annoncé la nomina-tion de M. Laurent Bellavancecomme directeur général deTechnopole maritime du

Québec. Détenteur d’un bac-calauréat en administration del’UQAR, il a œuvré depuis plusde vingt ans dans le mondedes télécommunications, dessciences de la mer et de la pro-motion économique.

Le créneau des Ressources,sciences et technologiesmarines, a nommé Mme Marie-Hélène Gonthier à titrede coordonnatrice pour larégion du Bas-Saint-Laurent.Détentrice d’un baccalauréat en

administration, elle complèteactuellement, toujours àl’UQAR, une maîtrise en gestiondes ressources maritimes. Elleaura pour mandat de mettre enœuvre des plans d’action des fi-lières biotechnologies marines ettechnologies marines, ce quiregroupe une cinquantaine d’en-treprises actives en innovations.

Mme Linda St-Pierre a éténommée présidente-directricegénérale du Centre de transfertpour la réussite éducative du

PQuébec (CTREQ). Elle détientun baccalauréat en adaptationscolaire (UQAR) et une maîtriseen administration publique(ENAP). Le CTREQ a pour mis-sion de susciter l’innovationdans le domaine de la réussiteéducative.

Enfin, M. Sylvain Gagnon,diplômé en sciences à l’UQAR(1996), a été nommé au sein del’équipe commerciale de Re/Maxde Rimouski.

Mario Bélanger

Nouvelle subvention pour le traitementde données de géophysique marineUne importante subvention deSeismic Micro Technologies(www.seismicmicro.com) vientd’être octroyée au professeurGuillaume St-Onge (ISMER)pour l’obtention de licences dulogiciel Kingdom Suite pour troisans. Cette subvention d’unevaleur de 727 050 $US permettraau professeur St-Onge et à sonéquipe de traiter d’importantesquantités de données de réflex-ion sismique marine obtenuesdans l’est du Canada, la baied’Hudson et l’Arctique, à bord dedifférents navires de recherchedont le Coriolis II et le NGCCAmundsen. Ce logiciel est le plussophistiqué et le plus performantactuellement sur le marché, per-mettant le traitement numériqueet la visualisation de donnéesrécoltées (voir exemple ci-

dessous) à des fins de stratigra-phie et de sédimentologie.

Voici un exemple de traitementet de visualisation de données degéophysique réalisé à l’aide dulogiciel Kingdom Suite. Dans cetexemple, on y aperçoit l’impor-tante quantité de sédimentsaccumulés (plus de 150 m) dansle Chenal laurentien au large deRimouski. La base de l’unité 2indiquée sur cette figure se seraitdéposée lors d’un refroidissementimportant de l’Hémisphère nordil y a environ 12 500 ans.L’emplacement d’une très longuecarotte (51 m) sédimentaire (lacarotte MD99-2220) est aussiindiqué sur la figure.

12/UQAR Info/octobre 2009

Campus de Rimouski :300, allée des Ursulines, Rimouski (Québec) G5L 3A1

Campus de Lévis :1595, boulevard Alphonse-Desjardins, Lévis (Québec) G6V 0A6

Directrice du Service des communications : Marie-Thérèse BrunelleResponsable de la rédaction : Mario BélangerPersonne-ressource à Lévis : Jacques D’Astous Montage : Mireille DesgagnésPhotos : Mario Bélanger, Jean-Luc Théberge, Jacques D’AstousImpression : Transcontinental Rimouski

ISSN 1711-4888 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec

Ligne info-programmes: 1 800 511-3382Courrier électronique: [email protected] Internet : www.uqar.caCampus de Rimouski : 418 724-1446Campus de Lévis : 418 833-8800Rivière-du-Loup : 418 862-5167Gaspé : 418 368-1860

La plupart des textes d’UQAR-Info paraissent sur le site Internet de l’UQAR [www.uqar.qc.ca].Un fureteur, en haut de la page d’accueil, permet de retracer des textes à partir d’un simple mot-clé.

Envoi de postes-publication, # convention no = 1630547

UQAR-INFO est publié au début du mois par le Service des communications, bureau E-215, Campus de Rimouski, téléphone : (418) 723-1986, poste1426. Ce journal est distribué gratuitement à tous les membres de la communauté universitaire et aux personnes de l’extérieur qui en font lademande. Toutes les informations doivent nous parvenir au plus tard le 15 du mois précédant la parution. Les articles peuvent être reproduitsavec indication de la source. Pour l’achat d’espaces publicitaires, veuillez contacter la rédaction.

UQAR-Info est impriméavec de l’encre végétale,sur du papier sans chloreet récupérable.

L’Égypte accueille une sculpture de Roger Langevin par Mario Bélangere 8 octobre 2009, RogerLangevin, artiste-sculp-teur et professeur en

enseignement des arts àl’UQAR, sera présent en Égyptepour assister au dévoilementd’une de ses sculptures monu-mentales, dans un jardinattenant à la Grande Biblio-thèque de la ville d’Alexandrie.

« J’ai beaucoup d’admirationpour les sculpteurs de l’ancienneÉgypte qui, avec des moyensréduits, ont su réaliser tant dechefs d’œuvres. C’est donc avanttout pour leur exprimer mareconnaissance, par delà letemps (le temps existe-il enart?), que j’ai voulu faire don àl’Égypte de mon humbleouvrage. Étrangement, c’est lorsde la création de ma sculptureque j’ai eu soudain le « flash »qu’elle irait un jour devant laGrande Bibliothèque àAlexandrie. Mes étudiants ensculpture, à qui j’avais osé, sur lecoup, faire part de cette intuitionpour le moins farfelue, se sou-viendront sans doute de lachose… »

Hasard ou prémonition, RogerLangevin rencontre il y a deuxans une Égyptienne à qui il parlede son projet. Cette dame

l’incite à contacter le ministreégyptien de la Culture, M.Gamal Hosni. Une correspon-dance est lancée et le ministre semontre très ouvert à accueillirl’œuvre près de l’immense bi-bliothèque. Des contacts se font

alors avec les autorités de la bi-bliothèque et du côté del’Ambassade du Canada, quiaccepte pour sa part de payer letransport de l’œuvre.

Plusieurs invités serontprésents, le 8 octobre, pour l’i-nauguration. Sur l’œuvre, uneplaque indiquera « Œuvre réa-lisée par Roger Langevin,professeur d’art à l’UQAR ». Lesculpteur profitera de son séjour

pour donner des formations à dejeunes sculpteurs égyptiens afind’expliquer les techniques qu’il amises au point pour de tels mo-numents et pour signaler l’im-portance des sculptures monu-mentales dans la cité.

La sculpture,intitulée « LaF a m i l l e » ,représente unpère, unemère et leurfille, dans uneposture se-reine et pyra-midale. Onpourra re-trouver troisexempla i resde cette œu-vre, l’une estdéjà à Mont-

Laurier, dans les Laurentides,une seconde sera installée àRimouski, devant la Maison desfamilles (rue St-Jean-Baptiste),et l’autre pourra être vue enÉgypte. L’œuvre offerte à l’É-gypte est en fibre de verre, unmatériau qui n’existait pas dutemps des Pharaons, mais qu’ilsauraient sans doute apprécié,tant pour son potentiel artis-tique que pour sa légèreté et sasolidité…

L

Dans le cadre du 475e anniversaire de Gaspé

La Ville de Rimouski et l’UQAR offrent une sculpture de Roger Langevin l’occasion du 475eanniversaire de l’arrivéede Jacques Cartier à

Gaspé, la Ville de Rimouski etl’Université du Québec àRimouski (UQAR) offrent con-jointement aux Gaspésiens etGaspésiennes une sculpturemonumentale de l’artiste RogerLangevin, « La grande plon-geuse ». L’œuvre représente uneplongeuse en train de capturerun saumon. Elle est installéeprès de l’hôtel de ville et de larivière York. Le dévoilement dela sculpture a eu lieu le 28 sep-tembre en présence du maire deGaspé, M. François Roussy, etde plusieurs invités.

Il y a 475 ans, le 24 juillet 1534,l’explorateur Jacques Cartierplantait une croix à Gaspé, aunom du roi de France. Ce fut ledébut de l’aventure franco-phone en terre d’Amérique.Aujourd’hui, c’est avec fierté queles Rimouskois et Rimouskoisesainsi que l’UQAR lèguent cecadeau à la ville de Gaspé, capi-tale régionale avec ses 15 000habitants, en signe de solidaritéet d’amitié.

Le maire de Rimouski, M. ÉricForest, souligne que « le choixde l’œuvre est basé sur le fait quela ville de Gaspé est un milieumaritime, encadré de trois riviè-

res à saumon réputées. Ce legsveut concrétiser la collaborationet l’entraide qui unissent nosdeux villes. Rimouski et Gaspéont toujours eu des affinitésnaturelles d’affiliation. Ainsi,nous entendons intensifier etdiversifier notre développementen partenariat avec Gaspé etc’est dans ce contexte qu’unedélégation rimouskoise estaujourd’hui en mission com-merciale dans cette ville. »

« Par la voie de ce don d'unesculpture réalisée par l'un de sesprofesseurs, affirme le recteurMichel Ringuet, l'UQAR estheureuse de symboliser sonattachement envers lesGaspésiens et Gaspésiennes etsa fierté de soutenir ceux-cidans leurs démarches d'étudesuniversitaires et de développe-ment par la recherche et l’inno-vation. La grande plongeuse estengagée dans une quête qui rap-pelle la démarche d’acquisitionde savoir et de compétences etcette sculpture évoque, par sasolidité, le sérieux del’Université dans sa volonté desoutenir Gaspé de façonpérenne. »

« Cette œuvre exprime l’énergieféminine, elle représente lafemme d’aujourd’hui, dyna-mique et fonceuse », explique

M. Roger Langevin, sculpteur etprofesseur en enseignement desarts à l’UQAR et concepteur decette sculpture monumentale,d’une longueur de 6 mètres etd’un poids de 800 kilos.

L’œuvre en fibre de verre a étéréalisée dans un laboratoire enarts de l’UQAR. Elle représenteune femme plongeant sur unsaumon qu’elle agrippe en

À frôlant du coude une pierrearrondie, seul point d’appui luipermettant de se maintenir enoblique dans l’espace. Un tel défitechnique a été réussi grâce à unexpert soudeur, AldègeL’Italien, qui a imaginé et réaliséune structure d’acier sur laquellel’artiste a pu construire sonœuvre en treillis métallique. Desartisans sont par la suite venusl’assister lors de la transforma-tion de l’ouvrage en fibre deverre : Gaston Ouellet, JacquesBodart, Thérèse Gagné etAndré Chevalier.

Par ce don d’une œuvre d’art, laVille de Rimouski et l’UQARdésirent également soutenir lesprojets de recherche et de créa-tion de M. Roger Langevin, àtitre de sculpteur et de pro-fesseur. L’accomplissement artis-tique est une source d’inspira-tion pour les étudiants, que cesoit dans le domaine péda-gogique ou culturel.

Mario Bélangeret Aline Blais

À Gaspé, le recteur Michel Ringuet, les maires de Rimouski et de Gaspé, ÉricForest et François Roussy, ainsi que le professeur Roger Langevin étaientprésents pour l'inauguration de la sculpture.

C'est sous la pluie que la sculpture La grande plongeuse a été inaugurée. Àcette occasion, l'artiste Roger Langevin a pu causer avec le personnage deJacques Cartier lui-même.