CourtDeGebelin-MondePrimitifAnalyseEtCompareAvecLeMondeModerne8eLivraison

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MONDE PRIMITIF., ~jv~zjr~jÉ ET COMPARÉ AVEC LE MONDE MODERNE, CONSIDÉRÉ Dans divers OF7~y~ concernant /?c~, ~.2?/a/ /c/Mû~, /c~ 7~.<f, les Voyages des Phéniciens autour du Monde les Z~NCÏ/E~ ~M~J!J)C~J?~ <S'C. 0 U la DISSERTATIONS ME LÉES TOME J, REMPLIES DE DÉCOUVERTES INTÉRESSANTES; ~y<c M/M C~~j? ~c~M, M Mojv~jtf~jvy < HUITIEME LIVRAISON.

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  • MONDE PRIMITIF.,~jv~zjr~j ET COMPAR

    AVEC LE MONDE MODERNE,

    CONSIDR

    Dans divers OF7~y~ concernant /?c~, ~.2?/a/ /c/M~,/c~ 7~.

  • MONDE PRTMITTF.~~Z.T~ ET COMPAR

    AVEC LE MONDE MODERNE,

    C O N S I D R

    Dans divers OF/~r~ concernant /?0~, le Blafon /~JM

  • '~s=p:

    DI~CO7H~

    PR LIMINAIRE.Xf IL%E L 1 MIN A1 IR E.JLj E huitime Printems qui fuccede aux premiers Efais du Mon-de Primitif, nous trouve la fin du huitime Volume. Nous ofonsnous flatter que le Public n'aura pas fe plaindre de notre dili-

    gence, fur-tout pour des Ouvrages auui pnibles, dont les mat-riaux pars dans l'Univers, n'offrent ceux qui les connoiffentle mieux nuls rapports, nulle nergie nulle liaifon avec le grandTout; o il faut non-feulement, en quelque faon, tout crermais le faire d'une maniere qui entrane, qui convainque donnera tous, en un mot, les mmes yeux.

    Jufques prfenc~ nous nous fommes occups de grandes baf~s,de principes gnraux, de Di~Ionnaires: laiffant pour un momentces grands objets de ct, nous commenons de mettre fous les

    yeux de nos Lecteurs une fuite de Dinercations ou d'Effais varis

    fur diverfes Queftions Mythologiques, Allgoriques, HtAoriques~

    Chronologiques, Critiques, &c. Etroitement lies nos Recher-ches & nos Principes leurs dveloppemens deviendront autantde bafes pour les objets qui nous reftent traiter; fur-tout, ils

    dgageront l'Hifloire Primitive d'une multitude de qutions quien romproient continuellement le fil, quiendiminueroient par-lmme l'intrt & la force.

    Ce Volume contient donc nombre de Diflertations dtaches

    .c.~7.r.

  • & D7~C0~7~remplies de Recherches Hi~oriqu-~s, Gographiques, Blafoni-

    ques, Numifmatiques, de Langues &c. curieufes par leur en-

    femble c par leur varit, riches en dtails, piquantes par leur

    utilit~ encore plus que par leur nouveaut & par les peripe~ivcsinattendues & agrables qu'elles ne ce.ent d'offrir.

    En les parcourant, on s'affurera des lumires qui rfultent de

    nos grands Principes fur une foule prodigieufe d'objets qui fem-bloiert ne tenir rien, tre l'effet du caprice ou du hazard, n'tre

    d'aucune consquence pour le Moade Primitif: on verra que rien

    n'eft changer nos Recherches & que nos Principes font un

    flambeau qui rpand le plus grand jour fur les objets qu'on croyoitles plus obfcurs les moins explicables.

    Tout n'eA pas de nous dans ce Volume nous avons t aiezheureux pour recevoir de mains trangeres & amies,- quelquesMorceaux intrenans & trs-bien faits que nous avons pu infrerjci nous y avons joint des A.ttaques & des Rpliques, enfin l'A-

    nalyfe d'un Ouvrage imprim en ulie & qui rentre abfolumentdans une { artie de nos Principes.

    Nous cfprons donc que ce premier Volume de Dinertationsne parottra point infrieur aux autres Volumes du Monde Prirm..tif: qu'il rveillera l'attention du Le~eur fatigu par les Di~ion-naires qui ont dj paru & fatisfait de la varit qui rgne ici maisentrons dans quelque dtail.

    I.

    Ce Volume s'ouvre par une revue gnrale du Monde Primitif.Ceux qui ont dj quelque connoiiancc de ms Principes, en trou-veront ~ci une rcapitulation qui leur en fera mieux fentir la force.Ceux qui n'en ont aucune connoinance 6c qui voudront s'enfor-,mer une ide, verront d'un coup-d'il ce que nous avons dj

    publi. Tous y trouveront ce qui nous a amen la dcouverte

  • P /JM 7jV R 3-du- Monde Primitif: les avantages que nous avons eus cet gardfur tout, comment des malheurs qui femblaient Jevoir nous en

    loigner font devenus la Source de nos connoiuances &. les ont

    dgages de cette roideur qui n'eA que trop l'appanage de ceux quin'ont pas r prouvs comme les cailloux dans les torrens.

    Nous nous proposons de publier ainfi de tems en tems des j-

    fums rapides de~. divers objets dont nous nous occupons, afin

    qu'on en pui~c mieux ~iCt renj[emble~ &c s'en former de plus juf:tes ides~

    I I.

    Dans FEuaI qui fuit nous orFrons le Tableau de la Population& des grands Travaux des Socics dans J'Afie Occidentale, au

    moment o parut Nabuchodonobr, le premier Conqurant con-

    nu. Nous fuivons ce Prince dans fes diverfes expditions jufqu'en

    kfpagne, o nous prouvons qu'il a t nous faifons voir les mo-

    tifs mme qui l'y amenerent. Nous montrons quel fut le nom pri.minfde cette Contfce Europenne dans la Langue des Phniciens

    ~c dont celui d~

  • D7~COt7~~tier, dont toute la Critique eft abfolument en dfaut cet garer

    Revenant au Conqurant Babylonien nous faifons voir com-

    ment fes fuccs devinrent la fource de la ruine de fes Etats & de

    fa propre Famille; & par des moyens qui avoient chapp a tous

    les Chronologies & les HiRoriens, nous dmontrons l'harmo-

    Hie qui regne entre l'HiH:oire Sacre oc la Profane au fujet de~

    derniers Rois de Babylone & fur-tout,ce point cspital~que le Bel-

    iaiar de Daniel ne fut point le dernier de ces Princes~ commer

    plufieurs Savans l'avoient fbup

  • P JR E JT~ 7 7JRDans la deuxiemePartie, nous traitons des Couleurs du BIafbn~

    ~e leurs rapports avec les Saifons, les Planettes, la vie de l'Hom'me du Droit ancien & primitif de colorer Ton corps, puis le bou-

    clier, puis ton habit & fa maifon, puis fon char dor, &cc. Nous

    parcourons enfuite divers points relatifs aux Armoiries Nationa.

    les nous expliquons un pauage de Nahum qu'on avoit absolu-ment brouill nous traitons des Hrauts d'Armes nous prou-vons que les Hbreux en avoient, oc fans quels noms ils les dH~.

    gnoient, ce qu'on n'avoit pas mme Souponn nous traitons duCri d'Armes oc des Ordres de Chevalerie.

    La tcoineme Partie roule fur le droit de Monnoie & fur fbn'

    origine nous prouvons que l'antiquit de la Monnoie remonte antems d'Abraham, celui mme des premiers Etats de.rAue: qu'ellen'eut pendant long-tems d'autre marque que.les Symboles des Na-tions qui la frappoient~ & celui de leur Divinit-Patrone.Nous

    indiquons les premiers Mortels qui obrent fe fubAituer ici la~

    place de la Divinit & nous montrons qu'il exifte encore des,Mdailles de Fancienne Egypte inconnues jusqu' prPsnt~ parcequ'on y cherchoic des erBgies de Rois qui ne pouvoient y tre~

    IV.

    A la fuite de l'Juai fur le Blafon, marchent naturellement

    vertes recherches fur les Noms de Famille nous en montrons'

    l'origine &: PexceUencemous donnons l'tymologiedes Prnom~

    Romains, les plus connus nous prouvons qu'ils toient relatifs a-

    ee Peuple Agriculteur, &c PAntIquit de ceux-l dans l'Europemoderne nous avons enfuite raHembl fous plus de vingt Chefs

    ou Titres, une multitude de Noms Franois, tous ugnincatifs; Se

    nombre d'autres qui le font dans des Langues plus anciennes ou.

    Hs prirent naiffance. Ces Tableaux font entirement neufs on.

    n'avoit rien vu ~ufqu'a prtent dans ce genre.

  • D T~J C 0 C7 JR

    -V.Le Bouclier chant par Homere, avoit toujours paru une nig-

    me dont on ne pouvoit deviner le noeud, ni quel art fecret en

    avoit li tous les Tableaux aprs avoir rapport ce texte en

    Langue originale & l'avoir accompagne d'une Tradu6Hon notre

    manire, nous faifons voir que c'eA la peinture de l'Anne Grec-

    que, mois par mois en commenant avec les mois des Noces ou

    de Janvier ce morceau devient ainu un fupplmenc notre

    Hiftoire du Calendrier.

    Nous en difons de mme du Bouclier chant par HHode. Il

    prfente le Calendrier Grec pourvu qu'on rtrograde d'un mois

    ~.qu'on commence au SolfUce d'Hiver. Nous prouvons en mme

    tems que celui-ci eft plus ancien que celui d'Homre; &c que ce

    dernier luttant avec fon devancier~ a fu~ en imitateur habile, rem-

    porter fur lui a fous gards,

    VI.

    Viennent enfuice quelques Morceaux non moins neufs relatifs

    a~ Gnie iymbolique Rc allgorique de l'Antiquit. Le premier eft

    l'Explication du ~i?M~T~ j jeu fort connu en Italie~ en Pro-

    vence~ en Allemagne, 6c.Nous prouvons qup c'e un Livre Egyptien dans lequel ce

    Peuple nous a transis fes ides civiles, politiques, reiigieufcs

    ~u c'e un emblme de la vie, c qu'il eft devenu l'origine de

    nos Caries jouer, des Espagnoles premirement, pour remplacercelle:-la qu'on ddfendott feverernent comme magie noire &: des

    Francoifes enfuite qu'ainn nos Cartes jouer fe tranenc de loinfur les traces de ce Peuple favanc &: ingnieux ce qu'affurmentquiquecfbicn'avpic Souponne, tant on toit convaincu quecette invention coic moderne~ &. que l'Antiquit n'oHiolt den de

    pareil.

  • f~jE'Z7~7/f.

    VJI.

    Cette Explication eH accompagne d'une Difertation tres-m-

    treHante, qu'on s'eft fait un plaisir de nous fournir, fur la maniredont les Sages ou Mages d'Egypte appliquoient ce jeu la Divi-

    nation, & comment cet ufage s'eft perptua mme dans nos Car-tes jouer, calques~ur celles-l.

    VIIL

    Nous raisons voir enfuite que l'Antiquit appliqua la Lgina-tion la clebre Formule de SEPT, qui fervoit de bafe toutes les

    fciences qu'il en rfuitt une Galerie de fept Rois, dont les attri-buts c les adions peignoient tout ce qui eft nceHaire pour unGouvernement bien constitue, oc que cette Galerie s'vanouiibic

    par un grand coupde Tht-re dans lequel priilbit le dernier Prin-

    ce, & s'teignoit la Royaut car il falloic bien un dnouement cet enfemble de prtendus faits hiAoriques. Cette fuite de Ta-

    bleaux que personne non plus n'avoit fouponne, nous la mon-

    trons chez les Japonois, les Egyptiens, JesTroyens: nous d-

    montrons par le fait, que les Romains la confondirent avec leurs

    fept Rois ) & qu'ils en ont calqu l'hiAoire, les noms e les InfU.

    turions exadement fur cette fuite philofophique fans qu'elle yfoit jamais en dfaut nous prouvons mme que la dure chrono-

    logique de ces fept Rois oc qu'on difoit trede~~ ans ce quau-cun Savant n'avoit pu admettre, A une dure mythologique for-me des deux nombres facrs cinq & fept, multiplis Fun parl'autre.

    Gec accord de tous les Peuples devient un; exemple frappantdu Gnie allgorique oc fymbolique, des Anciens, &c de leurs le-

    vons ingnieuies.fur les objets les plus relevs il, faic honneur

    leurs Sages 6c leurs LgiHateurs~ JSc prouve que la fcience oc

  • D 7 C 0 C/~

    non l'ignorance dirigeait alors les Ecats tandis que la manieredont nos grands Principes fur le Monde Primitif fe dveloppent cdonnent l'intelligence d~une multitude d'objets qu'on avoit fous tes

    yeux fans y rien voir~ devient une dmonstration de leur bont 6cde leur certitude,

    IX.

    Nous avons runi c trois Morceauxqut jjt ne font pomt de nous~ mmais qui tiennent troitement notre Ouvrage.

    t. La Critique de nos Vues allgoriques qui parut dans le der-

    nier Mercure de Janvier < 780 fous te nom de F. PAU~Hermice

  • P 7! JP Z 7 ~7JV ~7 RF. 9(

    x

    Nous avons fait fuivre ces rponfes d'une autre que nous fmes

    a la Critique d'un Journalifte qui attaqua notre Etymologie du

    mot V~MT~comme n'ayant aucun rapport au mot VAR, VER~ eau

    qui nie mme que ce dernier mot aitprfent l'ide d'eau, & qui

    ajote qu'il l'avoit inutilement cherch dans la LangueHongroife,ou il ne fignifie que Ville. L'efprance feule de faire gourer ce

    Journalifte des Principes que notre rponfe dvoie lui rendre plusfenfibles nous engagea cette difcuuion~ nous n'y aurons pointde regret fi notre but eft rempli, j

    Nous prouvons par une multitude d'exemples t". que ce mot

    eA le nom d'une multitude de rivires.2. Qu'U a~rfne .une Famille /~M~r

  • JQ D7 C 0 ~JRJTment mettre tout le monde contre nous) fi nous n'avions pas Jcomme on dit; raifon &demie.

    XI.

    Nous avons plac la fuite la Famille du motPoT~ qui

    dfigne tout ce qui eu: lev &c profond, puinanc~ &c. Famille

    riche en nomsMythologiques~ en noms Sacrs~ en noms de grandsFleuves, de grands Lacs en noms de Montagnes, de Chteauxde Ponts, &c. Et mme en mots Amricains rpandus dans tout

    ce nouveau Monde.On voit ici un exemple inftrudif &: frappant de l'utilit dont

    feroit notre Diionnaire Comparatif des Langues de l'Univers, J,-diftribu par grandes Familles car il n'en: aucun mot Primitif quine pt prienter les mmes rfultats 6e le mme intrt.

    On y voir au~i la preuve de ce grand principe', que chaque motradical prend toutes les voyelles fucceffivemenc pour diverfifier

    fes drivs 6c nommment les voyelles nafales principe qu'onmconnot trop:, &. queues Gens'de Lettres ne devroient jamaiscontefter pour leur propre gloire. Ne fait-on pas qu'en tout genre, i-il eft des obje~ions Ce des queftions. qu'il n'eft pas honorable de

    faire, lorfqu'on eft parvenu a un point ou l'on eft ccnf ne devoir

    pas ignorer ces choies tw

    ~xtr. :XLa Di~ertation qui fuit cette Famille n'eA pas de nous c'eA une

    Lettre que nous remes lorfque notre premier Volume eut paruelle toicrela~ve un trs-grand Ouvrage que l'Auteur de ceMmoire prparpic, depuis long-cemsfurl'Hi~Qtre phy~que de la

    .Terre tonn des rapports qu'il apperccvoic. entreles rfulca~s de

    nos Recherches. fur les Allgories &ceux ou il toit parvenu d'?

    prs la connoiuance phyfique du Globe & de fes rvolutions,il nous exhorte continuer courageufement nos Recherches

  • P~L/A~7.RE. wr&c diriger de ce ct nos Etymologies Gographiques & notre

    Explication des Fables a reunir celles de tous les Peuples en un

    Dictionnaire raifbnn, fans omettre aucun Dieu, aucun Hros

    aucun Roi, aucune Nymphe, &c; acclrer le Di~ionnaire de

    la Langue Primitive, &c. Ce Savant comprenoit parfaitement

    que fans la connoiflance des mots, on ne peut avancer dans celle

    des chofes.Ce Morceau ne peut donc qu'inrrener ceux qui ont adopt nos

    Principes~ ~6c ceux qui s'appliquent l'Hiftoire phyfique du Mon-

    de, & dont le nombre eft dj trs-grand: il entre d'ailleurs dans

    notre Plan, puifque les Origines & les Dveloppemens du Monde

    Primitif ne peuvent tre complets fans renfermer les grandes d-

    couvertes relatives cet objet, comme on l'a dj vu dans nos

    ProfpeQ:us.XIII.

    Un Enai fur les Rapports de la Langue SUDOISE avec toutes

    les autres, parot enfuite. Nous le compofmes, il y a quelquesannes~ pour faire fentir MM. les Savans du Nord, la beautla ftinpiicit, la fcondit des Principes du Monde Primitif, c

    combien ils rpandoient de jour fur leur propre Langue, enforte

    ,qu'il falloit qu'ils renoncafTent tous leurs principes ou qu'ils

    adoptaient les ntres. Les rfultats en font en mme tems de na-

    ture tre bien reus de nos Lecteurs.C'en: ainfi que nous ferions mme de faire parocre des mor-

    ceaux pareils fur la Langue Angloife, fur l'A.lemande.iur celledes Troubadours, fur les E(clavonnes~ fur diverfes Langues d'A-

    fie, &c. quiexiftenc dj dans nos imme~s matriaux. Celuifur la, Langue Angloife en par.ticuli.er fut fait galement pourmontrer aux Savans{de cette Nation, la beaut des Principes Ety-

    mologiques du Monde Primitif &c pour leur ter tout fujet

  • J97~C0 ~J~3

    d'objection, en prenant nos exemples dans leur propre Langue yfur laquelle il n'toit pas pouible de leur faire illufion.

    XT V.

    Paffant les Mers nous transportant dans le Nouveau Monde

    nous donnons ici l'Analyfe des grandes Langues qu'on y parle d'un

    Ple l'autre. Les Eskimaux, les Illinois les Chipvays les

    NaUdevbuies.lesAbenaquis.lesVirginiens, les Carabes, les

    Galibis~les Mexicains, les Pruviens, ceux du Chili &: de la Cali

    mme que fur la Langue Latine nous allons fort au-del de ce

    que nous avons promis, donnant des Di~onnaires complets Ja~

  • V U E G N R A L Exxi)

    routes ces Langues tandis que nous n'en avions annonc qui lesracines.

    Ainfi cette portion de notre travail e~ d'autant plus avance~que ces objets toienc les plus difficiles traiter, ~c qu'ils fontla bafe de tout ce qui nous ree faire cet gard & c'eft

    caufe de leur importance~ quc nous avons fait un Prcis fparde l'Origine du Langage & de l'Ecriture, & de la Grammaire

    ..Universelle & Comparativ.

    Quant aux cinq autres objets que nous n'avons pas encore putraiter expreuement on a pu s'anurer de ce qu'on a lieu d'attendre

    de nous cet gard, par tout ce que nous avons fem dans les

    ,-cinq Ouvrages dj annoncs fur la Langue primitive, fur le

    Dictionnaire Comparatif des Langues, fur la Langue Hbraque~fur-les Origines des noms de lieux, dont on a vu des Efais trs"

    tendue dans nos Difcpuis Prliminaires fuf la .Langue Franoife&: fur la Latine.

    Relativement l'Antiquit allgorique, nous avons dveloppele premier objet, le Gnie fymbolique &: allgorique de l'An-

    tiquit, &: nous. avons peut-'tre furpan de beaucoup, cet

    ,gard, l'attente de nos Lecteurs.

    Nous avons galement dvelopp une portion conidrable du

    Second, en expliquant les trois grandes'Fables Orientales de Sa-

    turne de Mercure & d'Hercule, outre ce qui eft rpandu dansle volume du Calendrier & dans le Difcours Prliminaire fur la

    .Langue Latine.Quant l'Antiquit Hi&orique, qui ne peut fe dveloppef

    ;avec fruit que lorfque nous aurons publi la partie entiere des

    .Langues, nous avons dja fait paratre cependant le feptime ard-

    .cle t fous le nom d'HisTOiRE Civile, Religieuse & AllgoriqueCALEND~.t6& .(ans comptejc jes divers morceaux gui .CQa~:

  • D U M ON D E PR 1 MT 1 Tl F. xxH;poSent ce huitime volume, & plufieurs autres qui'parotront-dans l'intervalle des Dictionnaires pour en adoucir la monotonie

    &' la Sche rcSIe.

    N'omettons pas les Obfervations que nous mmes la tte de

    notre Plan gnral oc raiSbnn~ pour dmontrer que la route

    que nous prenions, & par laquelle les monumens ne devenoient

    pour nous que des confquences & non des principes, coit la

    feule qu'on dt fuivre &: qu'elle conduifoit nceffairement

    des rfultats lumineux Obfervations de la bont defquelles il

    fera maintenant fort aif nos Loueurs de luger d'aprs couc=

    ce qu'ils ont dj vu. de notre marche. L'inSpe~ion & la comparaifon exa6re de~ monumens Seuls

    w

    dnons-nous, eft un mauvais guide ces monumens nous mon-

    trent, la vrit, ce que les hommes des premiers Sicles ont

    fait; mais ils ne nous clairent pas Sur les motifs qui les porterentou les dterminerent le faire. Le dfaut de lumire iur ces

    motifs ne nous permet pas mme d'entrevoir fi les matriaux

    rpondent la destination qu'on leur a donne, s'il ne nous en

    manque point. fi ceux qui, dans un rapprochement SyStma-

    tique, nous paroiffent les mieux aSbrtiSy ne laiffent pas un vuide

    dans leur vraie place, d'o on les adroit loigns &c comment=

    fe dlivrer d'une multitude de doutes ur le choix de la place

    que chaque, pice doit occuper, lorSqu~on n'a pas fous les yeuxl plan gnral de ce vafte monument y auquel rout ce qui exiAc

    fur la terre doit fe rapporter avec la dernire prcision? i'

    D-l toutes les erreurs dans lesquelles on coit tomb fur

    l'Antiquit, tous les faux principes qu'on s'toit faits, & quiearcoienc diamtralement de la vrit ces opinions bifarres,

    que chaque moc coit l'effet du hafard, qu'il n'exiStoic point de

    Langue primitive q~e la Parole &: la Grammaire n'coient~H~

  • .xx:v V U E G'~NR ALE

    ptrel du hafard de la convention~ du caprice -que vouloir en

    rendre raifon, c'roit un dlire une extravagance que la Fable-n'coit qu'une altration de l'Hifloire que les arts de premierbeloin n'~voient t dcouverts qu'aprs les efforts ritrs, les,effais les plus pnibles & trs-imparfaits de plufieurs milliers de

    Sicles comme fi l'homme avoit commence par tre un vrai

    fauvage dans toute rtendue du terme. Ce cahos difparoc, ajoutmes-nous, ces erreurs cdent

    forcment l'ordre, -la clart, a l'intrt, lorsqu'on s'lve

    . un .principe antrieur tout monument, qui les a tous amens~

    qui les explique .tous qui les lie tous, le BesoiN.Par le befbin toujours preant, toujours renaiffant, l'homme

    fut conduit tous les arts toutes les connoiuances; il y fut

    conduit par la route la plus prompte & la plus fre. Comme

    ces besoins toient phyfiques, ce fut dans la Nature mme,.observe par la fagacit & par l'inceingence~ que les hommes

    puiferent tous les moyens de fatisfaire ces beibins. Et comme

    ,ces beibins furent les mmes dans tous res tems, nous avons Ix

    plus grande certitude, une certitude de fait, que ce qui a~xin

    autrefois exifte aujourd'hui dans fon intgrit, & n'a fubi d'autre

    altration que des extnuons 6c des dveloppemens que les Mo-numens de l'Antiquit ne font que'les tmoins des moyens qu'on

    employa pour fatisfaire aux befoins de l'humanit, comme nos

    monumens actuels ne font que les tmoins de nos befoins & denos reffources & qu'en confrontant ce qu'ils dpofent l'garddu prfent & du paff, nous aurons non-feulement le vrai fyA-me, mais l'Hiiloire de tous les tems, de tous les Monumens

    Nous conclmes que pour embraffer ce Tableau dans toute

    fon tendue, il fuffifoit de fe tranfporter au moment ou corn~

    ~nenca la chane dont ~e necle a~uel ~brme le dernier anneau.

    Qu'euiRon~

  • D'U MONDE PRIMITIF. xxv Qu'euHions-nous fait alors ? Que feroient aujourd'hui ceux quife trouveroient placs dans des cireon~ances pareilles ? Ce quenous fuppbfons que nous ferions, eA prcifment ce qu'ils firenten effet, parce qu'ils le firent & que nous le ferions nceuaire-ment.

    Les hommes lis en (bcit fsntirent la nceuit de connot-tre les befoins individuels & d'indiquer les moyens d'afMance

    qui pouvoient les contenter ou les faire celer de-l, une Lan-

    gue primitive tranfmife nceuairement d'ge en ge; d-l, l'in-vention & la conservation des Arts & des Loix) &c.

    a)Ain~i tout ce qui exifte ne prfente plus que des raons

    partant d'un mme centre & renferms dans un cercle qui les lie

    tous qui les claffe tous, & qui indique, non-feulement les rap

    Cc~Aw~r~, i

    C'

  • ~0< ESSAI I

    f~ Mots communs aux C~fIBI~? C~A~f~Bt.

    NA marque ia premire Perfonne, de mme que diez les Algonquins .unf!

    d'.

  • SUR LES LANGUES D'AMRIQUE. ~7C'e notre racine Occidentale WAG, Wic, veitier vigilance.

    Famille A U.

    Du Primitif Au Av eau, ils ont drive

    AuT/ poiflon habitant des eaux mot lment Arabe.

    Op

  • ~oSr E S S A 1

    AGANeuke, tems,

  • ~UR LES LANCEES D'AMRIQUE. JFamille BOU petit ~MMc.

    Le primitif Bou, Bov a toujours d~ngn les ides de petit, jeune, enfant' 9

    domeRique de-) chez tes Carabes,

    BouTO,Po!TO, jeune, prit.A-Bouyou, eict~ve, dome~ique en Vad. Boybe, un petit goujat.N-ABOUYOU, mon efclave. ABouyoM-

  • ~r.E S S A t

    KtM

  • SUR LES LANGUES D' AMRIQUE, ~i:

    c.

    CAN~M, grand vaineau c'eA le pnmtufCAM, qui dc~gne la contenance;Couu

  • }~ E $ A

    MM~r, mere: Oriental MM Etf.

    L.

    Dtt primitif Lou, Lu lumire, blanc font venus

    AL-Loutacaoni, blancheur.

    L-LouT~, iteftbtanc.

    L-At-LouN~ !e blanc.

    M.

    MAI.M, MAR

  • SUR LES LANGUES D'AMRIQUE.0-CuN, & lE-cotW~, genou c'eA le primitif CsN GzN en Latin i

    Origines Latines. Dc-!,

    NPu!T

  • E S S A~4

    ~oy~, Co~Mfo, hier.

    ~1 V.

    Z~jvcy~ jo~y~~c~~c~

    Les Abenaquis anciennement Canibas, font une Nation du Canada unie

    aux Souriquois ou Micmas habitans de l'Acadie, & aux Etechemens leurs

    VoiGns. Ces trois Nations parlent peu prs la mme Langue, & on Fap-

    pelle Langue Abenaquife. Je ne connois aucun Ouvrage aucun Vocabulaire

    imprim fur cette Langue; mais quelques mots que j'en polfde font voir

    qu'elle a un trs-grand rapport avec la Langue des Sauvages de la Virginie &

    avec nos anciennes Langues. On anure d'ailleurs qu'elle n'eH: qu'un dialecte

    de la Langue Algonquine& de l'Outaouaife & qu'ell'e e~ riche & nergique.~< marque ta premiere personne Ka la Seconde Ou la troifieme de

    mme que chez les Algonquins & ceux de Virginie :A~-o~, nous NMNt~.nous en rerminaifon verbale.w Jvj:j nguine deux de mme qu'en Virginien oc en Thibctan~

    yABAN~

  • SUR LES LANGUES D'AMRIQUE.Demandera-t-on enfuire pourquoi on a tant de peine reconno~re chez

    les Anciens les mmes Peuples, tes mmes perfonnages travers les nom?dMercns que chaque Hi~orien leur donne

    V.JL~JVC~ ~

  • ~i
  • SUR; LES LANGUES ITAMRQUE.

    OusA, chez ces deux Peuples, lignifie Pere.

    K'OusA, mon Pre. K*ousA, ton Pere. H-ousA, ~on Pre.

    VON,BON,BUN,J~M.

    Du Primitir'BtTN ,Von intelligence prudence, fagene, les Virginiens ontfait WANiV E N~beau.

    Le Primitif 0 EN, V E N, lignifie OEil Soleif; i ecbc )0. beaut,

    perfecHon nous avons dj vu qu'il a donn des mots diverses NationsAmricaines nous le retrouvons en Virginie.

    WuN M, voir; VuNM~aynMn, il vit; VuNN~o~bonyp.u'fat VuNNK A t eft un mot primitif qui ngnine voix, parole parter en Hebr,

    QuL~voix en Tangur & en Mongate K a ., parler. C'c~ le AM des La~jJ #

  • f: E s S A 1

    tins & des Grecs, d'o font venus chez nous une ~bu!e de mots, te!qpeC~M~r.

    En Virg. KEKoj, parle? Ici L chang en N, comme cetaarrivecontiaueUe-

    ment mme Paris o on prononce fans ceue Nantille pour Lentille.

    MAT, mauvais, runede.

    MAT MAcA, npnine en toute Langue, mauvais, runeue, ruine, mat,mon. En Hbr. fllQ ~~, mort, ruine, deftrucHon.

    Virg.MATc~~e, prononc Af~ttcA~, en A!gonq.MATcA

  • SUR. LES LANGUES D'AMRIQU E.
  • SU.R LES LANGUE S D'AMRIQUE

    que l'autre dte prvaut t'Ouc~ du MimfUpi & mme, (uivant ~e rapporcdes NaudoweHtes qui campent la fourche de la Rivire Saint-Pierre, elledomine chez tous les Peuples qui s'tendent depuis le Nord du Midoufi ju~

    qu'a la mer Pacinque.uUn Vocabulaire de cette Langue devenoir ainn un complment urccieux

    de tout ce qu'on a fur les Langues du Nord M. Carver l'a publi dans (on

    Voyage, en t'accompagnant d'un Vocabulaire des Chipewais & M. Ramondnous a donn une Copie compare de l'un & de l'autre.

    I! y a joint quelques remarques de fa faon, qui nous ont paru trop int.re(antes pour les omettre d'autant plus qu'on aura occifion de voir par-lque !es Principes du Monde Primitif tbnc dj employs dans l'tude des Lan-

    gues ) & quelles lumieres ils rpandent fur leur anatyte.Les Naudowefues ont le mot WAHKON dont il s'agit de dterminer le fens

    propre. H entre dans un grand nombre de mots

    Wahkon-She/< l'OuK.Muzah-Wahkon, le Ri~ 1

    Shanua/~w-Wahkon, !e Calumet..

    Me~Wakon~ liqueurs forcerMais MM< ngmtie eau, liqueur; c'eft le primitif~ Af< ~j.Wahkon ngninc donc ,/o~M~txA C'eft donc le primitif K, OuAK

    MAC grand, fort puinant.Le mot qui dfigne le Calumet, lignifiera donc/c/c,

  • & S S A

    MN~w~ boire Kitchi.gaw-MiMK, grande eau !ac; & chez les Na-~owefues MEN~A, eau.

    Tv, maifbn dans tous les Diateetes Celtes les Naudow apppellent unemaison Tt-Bt. Or Ky, font pouf eux des terminaifons favorites.

    TAD dans ces Diatectes fignifie pere nombre de Peuples en ont fait.A-rT~ &r ies Naudow difent OA~ dans ce mme fens.

    Bou,ngni6epetit)eune les Bas-Bretons enontfaits.B~-6~ enfant mle,ou Ghel ngnine gardon chez les Chtpways Bo-BEtosh-in enfant

  • SUR LES LANGUES D'AMERIQUE. ~)

    M

  • E S S A 1

    La premire Personne y eA galement dfigne par Ne, comme dans toutescelles que nous venons de parcourir) & lui par yeu; la fconde Perfonne par~c, K tant devenu ici t par un changement trs-commun. Mais ce en quoila Langue Mexicaine (e di dingue de toutes les autres, c'eit par la termi.

    naifon HuATL qu'ette a ajoute chacun de ces mots, difant

    NE-~M~moi;TE-~f

  • SUR LES LANGUES D'AMRIQUE.

    A-T7, eau ~v, eau, en Primitif.

    It.Hui.CA/ le ciel. Ce mot eft donc compose de CA~ ma!&n, & doIlhui, qui lignifiera lumiere, aftres. En Primitif bri!)er, ec!ac,tendeur, Soleil, &c.

    TEp', montagne. Primitif Top, T?/ Commet, lvation, toupet.MEYA~t, fontaine. Primitif Mey, eaux.

    TE-Cot. charbon. Primitif Col, charbon. Te feroit un prefixe, cet article

    que nous avons rencontr dans toutes les Langues d'Amrique.ZAH~-CA//< iac.PdnutifZc, Za mouvement~ agirationdes eaux.

  • ~
  • SUR LES LANGUES D'AMRIQUE.

    ~nc, aigle ou l'oifeau au bec crochu.

    NCH! tre dans l'angoiffe, gmir, fbupirer.AMCHUYf~, fe faire en dedans, dans l'intrieur.

    ANCHNr~, etrefcpar.AsTi, les Andes, hautes montagnes du Chili; du primitif A~D, c!eve.Ce nom eft devenu celui d'une des IV parties de l'Empire des Incas

    NT~-SUYU.

    A-PAcHiTpor lerV)r.

    A-PAC, celui qui conduit.

    An bifcuit; AM/ ~aire du bifcuit du primitif ApH, Op, cuire.Du primirif AB, pere, lev, excellent, vinrent,

    Aru, Atpo, Aproedc, Chef, Maure, Seigneur. En BreGtien~Aro; en

    Galibi, Youpo-Po.

    ApPo-Suyoch~, Capitaine mot-a-mot, le Seigneur, Chef d'une Di-virion.

    AppoTHCN/!t-g&une Famille Orientale trs-fortement caractrifee AzEN, la ManorethiqueAuzEN, lignifie en Arabe, poids: en Hbreu, ba!ances & oreille. Nousavons vu dans nos Origines que notre mot ANSE vient de la mme racine.

    Voi! donc des rapports d'Arts bien conttes, enrre le Prou & l'Orient.

    A-TuN, grand, ehofe trs-grande :.c'e0: donc le primitif DuN, TuN~lev.

    ATUt~TM- devenir grand.Auc

  • E S S A 1Ajoutonsque !e nom de leur dernier Roi, te trop clbre AiAPAi.iBA, que

    fes vainqueurs firent mourir avec une frocit qui a peu .d'exemple a\on unHom ~gni~canfen Pruvien dans mes Vocabulaires ce mot lignine Poule.

    C.

    CACH

  • SUR LES LANGUES D'AME R.IQU E.

    Xxx

    CHiR~-Id, hiver Chiringa PAc.tieu rafraichir les liqueurs: ce mottient au primitif Kar, Keir, froid.

    CHouN, Condudeur de l'Univers chez les Pruviens; il abainbit les monta-

    gnes, comb)oit les valles, &c. C'eft le CHOM des Egyptiens, !'Hercu!e Cle~e.

    CiRM, veine CiRcafca, faigner Cmpc~ lancette ces mots tiennentau primitif Ker rouge, ~ang.

    Coi-Loc, homme qui perfectionne, qui achev la descendance; en Oriental

    COLL achever, nnir, parfiiire.CuMM & CoMo, courbe, tortu, bonu.

    CoMf~

  • E S S A~0CucHt~ cochon ce font les mmes mots.CucH~-VtT~, Sain-doux.

    CucH~HdMn, grogner.CucHH.

    Nous avons dj vu que H (e change en G &: en C chez les Pruviens~ainft que chez tous les Peuples du Monde.

    Ac~ HAc, pointu, eft un primitif qui (e retrouve chez ce Peuple.HACHMM ) croc crochet, hameon.

    Acu

  • SUR LES LANGUES D'AMERIQUE. n'

    chanter danfer, jouer de la nte:HAy//HuA-CAoc~ adultere, avec une grande famille.'

    HuAchi, neche~ tavetot, zagaie: i.j'ayon du Soleil.

    HuAcAt/c~ archer, tireur d'arc.

    HuAcA< C~~&M, tirer des ncche~.Ces mois tiennent la famille Ac pointe dard.

    HuAcf, maison; fa famille eft trs-nombreuCe en Pruvien: c'eu: un mot

    primitif: d'ou le Grec OtKoj, maifbn d'oil le Vtc&j des L3[ins.Mais on Ce !afe pcut-ecre de tant de rapporcs,comme je me bde moi-mme

    de les tranicrire.

    Cependant en voici encore quelques-uns, & je nnis cet Article.

    I, L, M, &c.

    Yscay, deux, nous rappelle le N-Is des Peuples de l'Amrique Septen-trionale & du Thibet pour douze ils ont ajoce Pachac qui ttgnine grande s

    quantit, la dixain? Yxc~-P~cAac douze.

    Yt7R

  • E S A 1n~ s

    MicfOccidentat TAG.

    ToME, couteau, ravoir, tient ta~amiHe A-TeME ~ToMH, EN'rp!eurer.

  • SUR. LES LANGU Es D'AMRIQUE.VicRO, manchot, ettropi c'eft l'Orientt ~p3 ~~o, enropier,

    b!eC-

    (er,dchirer.Vm< graife; ViRofy~t, engraifer ViRpacapa, qui a de groues lcvres

    c'en: l'Orienta! n3 Biria, gras, graiffe.UpMfz~ boire; Upt

  • E S S A 1

    23 B Q y f p o s.

    Les Outres, ce mot fi clbre & par lequel les Pruviens dcngnent !e