Corsexit, réappropriation indépendance économique mondialisation
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« Toutes les prévisions se trompent, c’est l’une des rares certitudes qui a été donnée à l’homme. Mais si elles se trompent, elles disent vrai sur ceux qui les énoncent, non pas sur leur avenir, mais sur leur temps présent »
(Milan Kundera 2003)
Mondialisation
Réappropriation économique
Corsexit
Domaine de Murtoli - 13 octobre 2016
Cheminement
� Une fin d’époque ou le début d’un nouveau cycle économique
• La mondialisation est-elle derrière nous ?• La tentation du repli, une dangereuse perversité
� La Corse, une économie insulaire qui n’a pas à rougir de ses su ccèséconomiques
• Un réel rattrapage économique• Une économie créatrice d’emplois marchands• Des déséquilibres de nature insulaire
� Les voies de la croissance de demain,
• Que signifie l’indépendance économique ?• Quelles voies de développement
Fin d’une époque ?
Fin d’une époque : stagnation du commerce international
Note: Both world trade and GDP are measured at market exchange rates in constant 2010 US dollars. Trade intensity is measuredas the ratio of imports plus exports to GDP. Source: OECD Economic Outlook Database 99, June 2016.
Intensité du commerce international par rapport au PIB
Fin d’une époque : montée du protectionnisme
Nombre de mesures protectionnistes dénoncées devant l’OMC
Fin d’une époque : la chute des taux
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États-Unis
France
Allemagne
Japon
Fin d’une époque : la contrainte de l’endettement ?
Endettement public mondial en milliards de dollars
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Fin d’une époque ?
Part de la dette publique à taux d’intérêt négatifs
La crise financière est-elle certaine ?
TT
La Corse insulaire
La Corse, une économie insulaire
La Corse, première région de la France métropolitaine pour l e croissance
• PIB de la Corse en 2013 : 8,5 milliards d’euros, équivalent à celui de laMartinique et de la Guadeloupe
• La région qui depuis 2000 crée le plus d’emplois rapportés à sa population(emplois marchands)
La plus petite région de la France continentale pour la popul ation et lePIB
• Centre-Val de Loire : PIB de 69 milliards d’euros• Ile-de-France : PIB de 643 milliards d’euros (2013)
La Corse, une économie qui résiste à la crise
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Taux de croissance en % du PIB
Corse
France
La Corse, une économie en croissance
Une croissance forte de 2000 à 2008
La Corse, une économie qui résiste aux crises financières ?
Moindre croissance entre 2008 et 2015
La Corse est plus sensible aux variations du pouvoir d’achat national et auxchocs fiscaux
Explication :
Forte dépendance à la consommationFaiblesse des exportations
PIB par habitant, un fort rattrapage mais pas complet
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DOM
Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne
Corse
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Centre-Val de Loire
Normandie
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Province
Pays de la Loire
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Auvergne-Rhône-Alpes
France entière
Métropole
Île-de-France
PIB par habitant en euros courants
PIB par habitant (en euros courants) PIB par habitant (en euros courants)
La Corse, les facteurs de croissance
La croissance des 15 dernières années a reposé sur :
� L’augmentation de la population
� L’amélioration du taux d’activité
� Le développement des services aux particuliers et aux entreprises
� Le développement du secteur touristique
� Le développement du secteur de la construction jusqu’en 2008
� Le programme exceptionnel d’investissement pour la Corse
L’augmentation de la population
La croissance démographique a contribué fortement à la croissance des dixdernières années !
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POPULATION DE LA CORSE
La Corse, championne de l’accroissement démographique
La Corse, une croissance par la démographie
-0,8% -0,6% -0,4% -0,2% 0,0% 0,2% 0,4% 0,6% 0,8% 1,0% 1,2%
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne
Centre-Val de Loire
Île-de-France
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Normandie
Pays de la Loire
Provence Alpes Côte d'Azur
France métropolitaine
Dom
Corse
facteur de croissance de la population 2008-2015
Région solde migratoire Région solde naturel Région solde total
Les migrations en Corse
Migrations avec le continent
• Négatif entre 19-24 ans : départs des étudiants et des jeunes actifs• Positif entre 25 et 75 : arrivées d’actifs et des retraités• Négatif après 75 ans
50 % des personnes s’installant en Corse ont entre 25 et 44 ans .
Migration étrangère
Près de 10 % d’immigrés en Corse contre moins de 8 % au niveau national :très concentrée dans la construction, dans l’agriculture et dans la restauration
• Immigration à 51 % européenne (Portugal et Italie)• Immigration à 47 % africaine (Maroc, Algérie)
Corse : le défi du vieillissement
Un réel défi économique, social….
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0 à 19 ans 20 à 39 ans 40 à 59 ans plus de 60 ans
répartition de la population en Corse
INSEE - 2015 en %
La Corse : vieillissement entre contraintes et atouts !
La Corse est déjà la région la plus âgée de France
Accélération du phénomène d’ici 2040 : doublement des plus de 65 ans quireprésenteront plus de 33 % de la population
Le rapport entre la population des 65 ans ou plus et celle, en âge de travailler,des 15-64 ans passerait de 31 % en 2009 à 60 % en 2040 (contre 48 % enFrance de province)
Conséquences importantes en matière de système de santé, de gestion duproblème de la dépendance et de services à la personne
Conséquences en matière d’infrastructures et d’équipemen ts
En 2011, près de 50 % des médecins a plus de 55 ans : risque dedésertification médicale
L’emploi fait la croissance
Amélioration rapide du taux d’activité
Alignement du taux d’activité féminine de la Corse sur celui du continent
Taux d'emploi des 15-64 ans :
• 8 points inférieur à la moyenne de province en 1990,• 1 point inférieur en 2010
En 2010, les femmes représentent 44 % des actifs occupés contre seulementun tiers en 1990.
Malgré cela, la Corse reste parmi les régions où l'activité féminine est la plusfaible
Augmentation rapide du nombre d’emplois
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Emploi salarié et non-salarié en Corse
Emploi salarié au 31 décembre - Tous secteurs - Corse
Emploi total au 31 décembre - Tous secteurs - Corse
Emploi non salarié au 31 décembre - Tous secteurs - Corse
Le tertiaire marchand en forte progression
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Evolutution de l'emploi en Corse
Emploi total au 31 décembre - Agriculture - Corse Emploi total au 31 décembre - Tertiaire marchand - Corse
Emploi total au 31 décembre - Construction - Corse Emploi total au 31 décembre - Tertiaire non marchand - Corse
Emploi total au 31 décembre - Industrie - Corse Emploi total au 31 décembre - Tous secteurs - Corse
Evolution de l’emploi salarié
La construction, fin de la belle époque ?
La Fonction Publique en Corse
Un peu plus de 31 000 fonctionnaires en CorseEmploi public : 18 % en Corse / 16 % sur le continent et 20 % dans les DOM
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évolution des effectifs de la fonction publique en
Corse
Effectifs de la fonction publique - Total Effectifs de la fonction publique de l'État
Effectifs de la fonction publique territoriale Effectifs de la fonction publique hospitalière
L’essor des groupes d’entreprise
• 75 % des emplois salariés proviennent d’entreprises indépendantes
• 60 % pour les régions méditerranéennes
• 67 % dans les DOM
Depuis 2004, les créations d’emploi proviennent en Corse des groupesd’entreprises, les structures indépendantes en détruisant
Après une dégradation en 2014, retour des créations en 2015
L’emploi salarié a progressé au 1er trimestre en glissement de1,5 % contre 1,1 % au niveau national.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi diminue de 1 % parrapport au trimestre précédent.
Fin mars, la Corse compte 22 400 demandeurs d’emploi. Leur nombreaugmente malgré tout sur un an (+ 1,8 %) mais à rythme toujours inférieur à lamoyenne nationale (+ 3,0 %).
Au 1er trimestre, le taux de chômage est stable (10,7 %). Il est de 0,8 pointsupérieur à la moyenne française. Il situe toujours la Corse au 4e rang desrégions où le chômage est le plus élevé de métropole.
La Haute-Corse enregistre un taux de chômage supérieur de 1,8 point à celuide la Corse-du-Sud (11,6 % contre 9,8 %).
Un chômage élevé
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Evolution du taux de chômage en %
Corse France métropolitaine
Un taux de chômage installé au-dessus de la moyenne
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taux de chômage 1er trimestre 2016 en % pop active
La Corse, une économie tertiaire
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agriculture Industrie Construction tertiaire marchand tertiaire non marchand
répartition de la valeur ajoutée
(2013 en %)
La Corse, une économie d’emplois présentiels
Economie à emplois dits présentiels
La Corse devient, avant l'Île-de-France, la région française où la part desactivités économiques orientées vers la satisfaction des besoins de lapopulation est la plus importante
-> Plus de 31 emplois dits présentiels pour 100 habitants,
Cette dominante présentielle dans l'économie insulaire est renforcée parl'arrivée de nouveaux résidents mais aussi par celle des touristes.
En moyenne sur l'année, la population touristique représente 26 % de lapopulation résidant sur l'île, soit la part la plus élevée des régions de province,loin devant le Languedoc-Roussillon et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
� Amortisseur en cas de crise industrielle
Les services marchands : un rattrapage en cours
La valeur ajoutée dégagée par les activités de conseils et d'assistanceprogresse depuis dix ans à un rythme moyen d'environ 11 %, de 4 pointssupérieur à la moyenne nationale.
Développement des activités de conseil comportant une composantetechnologique (informatique, ingénierie)
les services aux entreprises dits « opérationnels » (location, fourniture depersonnel, nettoyage, sécurité) : valeur ajoutée en hausse de 8 % l'an depuisdix ans, sensiblement supérieur à la moyenne nationale.
Le commerce génèrait 11 % de la valeur ajoutée totale en 200 avec 16 % deseffectifs salariés : depuis une amorce de rationalisation a été amorcée avec undéveloppement des centres commerciaux et des « drive »- > amélioration de la productivité- > attention au retournement de tendance (friches commerciales)
Filière agro-alimentaire
L’industrie agro-alimentaire faiblement concentrée environ 650 structuresappartiennent à ce secteur avec une forte présence des boulangeries
Faible organisation de la filière malgré des progrès ces dernières années avecune montée en gamme indéniable
Ce secteur enregistre une faible croissance au niveau de la créationd’entreprises mais elles sont plus pérennes que dans les autres secteurs.
Les exportations représentent 2 % du chiffre d’affaires contre 11 % enmoyenne nationale
Selon une étude INSEE, les entreprises de la filière arrivent à dégager desmarges supérieures à la moyenne de l’Ile
Tourisme, un secteur clef qui le restera
35 millions de nuitées, soit 2 % de la fréquentation métropolitaine, soit quatrefois sa part en termes de population résidente / 3 millions de touristes par an
Selon l’INSEE : poids du tourisme dans l’activité de la Corse : 2,5 milliardsélevés que dans les autres régions touristiques)
Selon CTC : 13 % du PIB en 2011
10 % des emplois sont liés à l’activité touristique contre 4 % pourl’ensemble de la France
Deux tiers des emplois touristiques sont liés à l’hébergement et à larestauration
Forte saisonnalité de l’emploi : rapport de 3,6 entre janvie r et août
Plus de 20 % des emplois en Balagne, dans l’Extrême Sud ou dans leSud-Ouest de la Corse
Impact du secteur hôtelier et hébergement
Hôtels
42 % des dépenses d’hébergement pour un quart de la capacité d’accueil21 % de la consommation touristique contre 11 % en moyenne nationale
Faiblesse des dépenses consacrées aux services culturels et aux loisirs : 1,2% contre près de 7 % dans les autres régions
L’hébergement marchand est créateur de richesses : 57 % de la richessedégagée par le secteur du tourisme pour 41 % de l’emploi
Taux de rentabilité des entreprises d’hébergement supérie ur à lamoyenne nationale de 10 %
Potentiel de développement pour le tourisme
Développement touristique
3 milliards de touristes étrangers en 2030 contre 1 milliard en 2015France objectif à 100 millions de touristes contre 85 millions aujourd’hui
Silvertourisme
2 milliards de seniors en 2030 contre 800 millions aujourd'hui
En 2014, les touristes âgés de 65 ans et plus vivant dans l’Union européenneont représenté 20 % de l’activité touristique. Les retraités sont devenus laprincipale classe d’âge pour le tourisme
Les dépenses touristiques des seniors se sont élevées à 22 milliards d’eurosen 2014 -> d’ici 2030 : augmentation attendue de plus de 4 milliards d’eurospour l’UE
Services touristiques : demande de plus en plus sophistiquée
Secteur BTP
� 10 % de la valeur ajoutée
� 16 % des emplois
Poids de l’investissement public : 6 % du PIB (2 fois la moyenne nationale)
Forte dépendance aux investissements réalisés par les collectivités locales :plus de 78 % de l’investissement en Corse
Problématique des prélèvements obligatoires
Problématiques des dépenses de fonctionnement des collectivités locales quientravent leurs capacités d’investissement
Construction, une reprise réelle ou de circonstances
Une reprise en demi-teinte ?
Les déséquilibres
• Retard économiques et sociaux• La faiblesse des revenus• La persistance d’un fort taux de pauvreté• La problématique de l’accès au logement• La perte d’identité
• Les déséquilibres économiques :
� Peu d’industrie et alors ?� Faiblesse de la production locale� Faiblesse des exportations� Peu de grandes structures
� La Corse est-elle frappée du syndrome hollandais ?
Des salaires plus faibles du fait de la structure de l’économie insulaire
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Salaire annuel moyen en EQTP en euros
2013
Une mauvaise utilisation de la main d’œuvre par insuffisance d’emplois qualifiés ?
Source : INSEE 2012
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Taux de déclassement en % des salariés
ensemble des salariés salariés diplômés
Taux de pauvreté en France
Taux de pauvreté en Corse : 20 % de la population
Nombre de RSA par rapport à la population plus faible en Corse que la moyenne nationale
Une pauvreté qui concerne avant tout les retraités
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retraités et bénéficiaires du minimum vieillsse - 2014
Retraités du régime général Part dans la population totale (%)
nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse pour 1000 personnes de 60 ans ou plus
Insuffisance de la recherche
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effectifs recherche organismes publics
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Option Corsexit
L’indépendance économique
Quels sont les problèmes qui se posent en cas d’indépendance économique
• La monnaie• Les échanges• La balance commerciale / la balance des paiements courants• Les accords commerciaux
Quels sont les problèmes en cas de sortie d’un ensemble constitué
• Les comptes sociaux et les droits constitués• La période transitoire
Les vrais / faux problèmes
La question de la balance commerciale
Le Royaume-Uni est structurellement déficitaire pour la balance commerciale
Les Etats-Unis aussi….
La question de l’industrie
Nous sommes dans une ère de services et de coûts de productiondécroissants
La mondialisation marque une halte mais elle est incontournable ou sinon cesera le déclin
L’équilibre macro-économique d’une région
Comment l’équilibre s’effectue aujourd’hui au niveau de la balance despaiements
• Différence transferts sociaux / prélèvements sociaux
• Différence dotations publiques / prélèvements obligatoires nationaux
• Revenus issus de placements ou d’activités extérieurs
• Solde des capitaux : arrivée de capitaux par vente de biens ou collected’épargne et sortie de capitaux par achats hors corse
Endettement public et privé : apports de capitaux
Corsexit de la France à l’Union européenne
Une Corse « indépendante » pourrait-elle être membre de la zone euro et del’Union européenne ?
L’euro garde fou mais très pénalisant pour des pays n’ayant pas d’industrie
L’Union européenne indispensable pour le marché unique et l’intégration dansles circuits économiques
CORSEXIT et les comptes d’apothicaire
Impôts nationaux Montant
Impôt sur le revenu 200 millions d’euros
CSG / CRDS 300 millions d’euros
TVA 300 millions d’euros
IS 100 millions d’euros
Cotisations sociales 1 à 1,2 milliard d’euros
TIPE et taxes diverses 100 millions d’euros
Droits d’enregistrement 25 millions d’euros
total 2 à 2,5 milliards d’euros
poste Montant Note de calcul
Rémunérations personnels d’Etat + retraités fonctionnaires hors défense
1 milliard Note préfecture 2013570 millions de traitement470 millions pour les pensions
Dépenses d’intervention des services de l’Etat
800 millions Contrats Etat – région / PEI/agriculture….
Dépenses fiscales et sociales (niches)
400 millions Plf voies et moyens
Dotations aux collectivités locales et continuité territoriale
740 millions
Dépenses de santé 1 milliard
Dépenses de retraite 700 millions 53 000 retraités Source INSEE + calcul auteur
Dépenses sociales nationalesAllocations familiales
100 millions Aides au logementCAF
Indemnisation chômage 280 millions 1,5 milliard avec toutes les actions de soutien mais possibilité de double compte
total 4,820
milliards
Sans prise en compte défense et dépenses de supports remplies par Etats et régimes sociaux
+ Europe 50 millions60 millions
FEDERPAC
Corse Malte Chypre Baléares Sardaigne
Population 326 000 414 000 850 000 1 100 000 1 700 000
PIB milliards d’euros
8,5 8,8 17,7 28 33
PIB par habitant 26 670(2013)
20 300(2015)
20 800(2015)
25 300 (2015)
19 300
Taux de croissance 5dernières années
2 % 3 % -1,64 % 1,6 % -0,6 %
Taux de chômage
10,7 % 5,5 % 15 % 13 % 16,5 %
Solde commercial
-20 % du PIB
Balance des paiements courants % du PIB
+ 1,3 % -3,8 %
Répartition de l’activité dans plusieurs îles
% du PIB Corse Malte Chypre Baléares Sardaigne
Agriculture 1,7 1,9 2,4 1 3
Industrie 6 32,7 10,6 9 9
Services 82 65,4 87 90 88
Construction 10,3
Dont services marchands
49 63 57
Dont services non-marchands
33 17 26
Malte, le tourisme et la finance
• Tourisme : 30 % du PIB : 1 million de touristes chaque année
• Industrie : fabrication de biens électroniques et de biens pharmaceutiques
Secteur financier : gestion d’actifs à hauteur de 643 % du PIB
Dépendance énergétique totale
Chypre le tourisme et malgré tout la finance
Activités économiques : tourisme, immobilier, services financiers
L’industrie (agro-alimentaire, produits chimiques, textiles, transformationmétallurgique) est en déclin
Le secteur financier se relève de la crise financière de 2011
Chypre souffre de la crise grecque et des problèmes avec la Russie
Chypre possède la 10ème flotte de navires de commerce mais peu deretombées économique (pavillon de complaisance)
Les conditions de la réussite
Pour la croissance, l’objectif n’est pas d’être le meilleur dans un domaineparticulier et encore moins dans tous les domaines mais de sespécialiser dans le ou les domaines où on est le moins mauvais (théoriedes avantages comparatifs)
• La croissance : du travail, du capital et du savoir-faire
• La croissance : du droit, de la stabilité et de la sécurité
• La croissance : des connaissances et des échanges
• La croissance : une juste rémunération des efforts dans une communautéhomogène
Les conditions de la réussite
� Etre dans les flux et être un carrefour
exemple Port RéunionExemple Île Maurice
� Parier sur les compétences humaines
Formation : centres de rechercheCapacité à attirer des jeunes diplômés
� Oser la spécialisation
Exemple le Luxembourg : de la sidérurgie à la finance ; de la finance à labiotechnologie
Quelle croissance ?
• Tourisme et bâtiment : peu pourvoyeurs de gains de productivité encore que ?
• Agriculture : la valorisation avant l’autonomie
• Les mirages des secteurs à forte valeur ajoutée : Internet / nouvellestechnologies : Imprimantes 3D, objets connectés, énergie renouvelable,biotechnologie…
L’innovation, la conception avant la fabrication et l’util isation
Statut fiscal et statuts spécifiques
Toutes les îles ont un statut spécifique
• Au niveau des relations institutionnelles : exception la Crête
• Au niveau de la fiscalité
Problématique européenne
• Élaboration d’un statut plus souple que celui en vigueur et plus proche dustatut ultrapériphérique des DOM (qui ne donne pas satisfaction)
Corse, atouts et faiblesses
Les atouts
• Sécurité juridique et stabilité• Infrastructures même si des efforts restent à réaliser• Niveau de formation des actifs• Attractivité du territoire• Vitalité économique
Les faiblesses
• Population réduite• Absence de hub transport pour l’international• Enseignement supérieur : taille réduite• Centres de recherche en nombre réduit• Taille des entreprises et faibles capacités à exporter• Poids du non marchand
Je préfère vivre en optimiste et me tromper que viv re en pessimiste pour la seule satisfaction d’avoir eu raison !
Milan Kundera