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Dans l’opinion, les représentations dont l’islam est l’objet sont marquées par les événements nationaux ou
internationaux.
50 % des Français estiment que l’islam « est trop différent et rend l’intégration des musulmans impossible, même à
long terme »
La Bible et le Coran sont considérés comme deux livres saints
par les religions juive, chrétienne et musulmane.
L'origine du nom « Bible » est grecque, « ta biblia » signifie « les livres », la Bible, au singulier et avec une majuscule, est
donc le livre qui contient « ces livres sacrés ».
L'Ancien Testament seul est le texte des juifs, c'est leur Bible, alors que celle des chrétiens comprend les deux Testaments.
Elle est divisée en trois sous-ensembles
la Loi, les Prophètes et les Ecrits, soit un total de trente-neuf livres.
Le Nouveau Testament qui constitue la spécificité de la Bible des chrétiens se compose de vingt-sept livres écrits d'abord
en grec, puis traduits en latin au cinquième siècle.
Il y a une diversité de Bibles, il faut toujours préciser de quelle Bible l'on parle et non pas déclarer : « La Bible » dit
telle ou telle chose !
De nombreux manuscrits de la Bible furent découverts au long des années, et s'avérèrent conformes au texte en notre
possession.
Il se compose de cent quatorze sourates, divisées en versets, et classées par ordre de longueur décroissante, à l'exception
de la première qui porte le nom de Fatiha.
Le Coran comporte douze genres littéraires qui se trouvent en perpétuelle interpénétration. C’est ce qui fait la
complexité et la singularité du texte coranique.
Le Coran est complété par d’autres textes, la Sunna qui comprend les enseignements
et les actes du prophète.
Le Coran est le même pour tous les musulmans, ainsi il y a un
seul Coran face à une diversité de Bibles.
Qui a écrit le Coran ? Ce n'est pas Mahomet, il ne savait ni lire ni écrire. Il n'est que l'instrument, l'auteur, c'est Dieu !
La Bible est un produit de l'histoire, elle a été écrite par des hommes témoins d'une époque. Ainsi des livres de l'Ancien Testament ont eu plusieurs
auteurs.
Les livres du Nouveau Testament ont plusieurs auteurs qui, sur un temps plus ou moins long, ont écrit et remanié les
textes.
A la mort du Prophète, il n'y a pas un livre « le Coran », mais une révélation aux contours imprécis Les premiers
successeurs de Mahomet, les califes, veulent mettre de l'ordre dans cette révélation.
La tradition prétend que c'est le troisième calife, Othman qui a établi une première « vulgate » du texte coranique, même si ce n’est qu’au dixième siècle qu’est défini un texte unique, comprenant des modalités de récitation.
Les plus vieux textes de l'Ancien Testament figurent
aussi dans les textes retrouvés près de la Mer
Morte et qu’on appelle les « rouleaux de Qumran ».
Après la résurrection de Jésus, ses disciples
composèrent, pour les besoins de la catéchèse aux
nouveaux chrétiens des récits de la vie de Jésus, à partir de leurs souvenirs…
La Bible juive est écrite entre le dixième et le premier siècles, entre 50 et 125 après Jésus-Christ pour le Nouveau
Testament, et fin septième siècle pour le Coran.
Chrétiens, juifs et musulmans croient en un seul Dieu, créateur du ciel et de la terre, et de chaque être humain, qui a révélé sa volonté dans un livre saint.
Selon le Coran, Allah n’a pas d’enfants. Croire à la Trinité, c’est être polythéiste. Il n’y a pas pire péché pour l’islam. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu. Le Père, le Fils et l’Esprit sont un seul Dieu trinitaire.
Le Coran accuse les chrétiens d’adorer trois dieux : Dieu, Jésus et Marie. Pour les chrétiens, la Trinité est composée du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Marie était un simple être humain et n’a pas de place dans la Trinité.
Le Coran et la Bible chrétienne s’accordent pour dire que Jésus a été envoyé par Dieu à Israël. Les deux l’appellent « Christ ». Il est né de la Vierge Marie.
Pour le Coran, Jésus a été créé par Allah, et implanté en Marie. Il n’est qu’un être humain. Selon les chrétiens, Jésus a été conçu par le Saint-Esprit en Marie. Il est, en une seule personne, un véritable être humain et vrai Dieu.
Pour les musulmans, Jésus est un des plus importants
prophètes, mais Mahomet est le dernier prophète, le « sceau des prophètes ».
Pour les chrétiens, Jésus est venu dans le monde comme le Sauveur et Fils de Dieu, il est supérieur aux autres prophètes. Mahomet n’est pas annoncé dans la Bible et ne remplit pas les condi-tions bibliques exigées pour être prophète.
Alors que dans l'évangile, Jésus annonce à plusieurs reprises sa mort et sa résurrection, dans le Coran, il échappe à la mort.
Le Coran et la Bible soulignent que la volonté de Dieu est que les hommes croient et vivent selon ses commandements. Celui qui transgresse ceux-ci ne peut en être pardonné que par la miséricorde de Dieu.
Selon le Coran, Adam a péché au paradis en mangeant le fruit défendu, mais il n’a pas été coupé de la communion avec Allah par cette transgression. Il n’y a ni chute, ni péché originel pour l’islam.
Selon le Coran, l’homme est toujours capable de choisir entre faire le bien ou faire le mal. Pour la Bible, la nature de l’homme est corrompue après la chute. Il est incapable de faire quoi que ce soit pour expier ses fautes.
Pour l’Islam, la foi, c’est croire qu’Allah existe, lui être reconnaissant et obéir à ses commandements. Pour le christianisme, la foi consiste à reconnaître son état de péché et à accepter la rédemption en Jésus-Christ.
Le Coran loue la miséricorde d’Allah, mais le pécheur ne sait pas s’il recevra ou non le pardon. Le pécheur chrétien qui se repent a la certitude que Dieu accorde son pardon puisqu’il a promis de le faire.
Au-delà d'un semblable monothéisme de principe, commun à la Bible et au Coran, où juifs, chrétiens et musulmans se
retrouvent, une divergence s'installe entre le Nouveau Testament et le Coran.
Les fondamentalistes interprètent littéralement la Bible ou
le Coran, ils prennent chaque affirmation comme fondement absolu.
Le mot « intégrisme » vise tout rejet des nouveautés, de la modernité. C’est une attitude figée dans un passé idéalisé, le rêve d'un âge d'or.
L’intégrisme est un phénomène « socio-politico-économique » plus qu’une vision cultuelle ou spirituelle.
La plupart du temps la révélation est comprise comme l'incarnation de la parole divine en langage humain limité.
Pour les musulmans, le Coran est la parole même de Dieu dictée à Mahomet par l'intermédiaire de l'ange
Gabriel
Un musulman n'applique pas la méthode exégétique à son texte, un exemplaire du Coran ne peut être manipulé qu'en état de pureté rituelle…
Pour les juifs et pour les chrétiens, chacun doit pouvoir distinguer dans le texte ce qui est écrit pour les circonstances de l'époque de rédaction, et ce qui peut être de portée universelle.
Pour comparer les deux religions, on doit utiliser à la fois la Bible et le Coran tels qu'ils sont et regar-der les dogmes qui ont été créés au fil des siècles.
Se mettre à l’écoute du Coran, c’est comprendre ce que veut Dieu ; c’est se mettre en présence de Dieu lui-même.
La structure du texte coranique est différente de celle des ancien et nouveau testaments de la Bible chrétienne.
Le Coran parle des révélations
antérieures.
Jésus et Muhammad rencontrent le prophète Isaïe (miniature persane, XVIIIe s.)
Chrétiens et Musulmans aiment et respectent Jésus, fils de Marie.
Jésus (Aïssa) occupe une place essentielle, bien que le texte coranique ne soit pas christocentrique.
Marie, retirée dans le temple, reçoit la visite de "l'Esprit de Dieu", "l'Archange Gabriel" qui lui annonce la naissance miraculeuse de Jésus, miraculeuse, parce que Marie a voué sa virginité à Dieu et qu'elle entend la garder.
Il est le prophète par excellence, qui a fait connaître Dieu, non pas parce qu'il dit, mais par ce qu'il est.
La conception coranique de la Trinité parait comme une conception de triade, composée d'Allah (Dieu), de Marie (l'épouse) et de Jésus, leur fils.
En adorant la Trinité, les chrétiens sont coupables, aux yeux du Coran, de donner des "associés" au Dieu unique.
Pour les musulmans, l'Incarna-tion n'a pas de raison d'être puisqu'elle manifeste le désir de Dieu de racheter l'huma-nité de son péché originel.
Comme il est pour l’islam inconcevable qu’un envoyé de Dieu soit vaincu, Jésus n’est pas mort sur la croix. Un sosie lui a
été substitué.
Après le jugement, les injustes seront conduits en enfer et les bons au paradis
La résurrection des morts est affirmée de manière très claire dans le Coran.
Dans ce paradis musulman, l’homme trouve le pardon, la paix et la satisfaction.