Constructeur bois fiche élève · FICHES RESSOURCES ¼ Ressource n°1 : Charges permanentes (issue...
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FICHES RESSOURCES Ressource n°1 : Charges permanentes (issue du Manuel simplifié de l'EuroCode 5)
Ressource n°2 : charge par solive
Définition : La charge par solive correspond à la charge s’exerçant sur la bande de chargement dont la largeur est égale à l’entraxe entre deux solives.

Ressource n°3 : Détermination des sections (valeurs usuelles)
Ressource n°4 : Flèche de solive (issue du Manuel simplifié de l'EuroCode 5)
DÉFORMATION (flèche) d’une solive sous un chargement uniformément réparti :
La formule suivante permet de calculer la hauteur de flèche maximale (en mm):
Flèche = avec P : charge uniformément répartie (en N)
L : longueur libre (en mm) E : Module de Young. I : Moment quadratique de la section (mm4)
Remarque : I = avec b : largeur de la solive (en mm)
H : hauteur de la solive (en mm)
Solive avant déformation Solive après déformation
P (Charge uniformément répartie de 400 kg)

Ressource n°5 : Vocabulaire et données à prendre en compte Quelques mots de vocabulaire propres à l’escalier :
Marche : plateforme qui permet de changer de niveau. Contremarche : espace vertical entre deux marches, il peut être
vide ou plein. Limon : squelette qui forme l’escalier. Volée : suite de marches ininterrompue. Hauteur : différence de niveau entre deux marches
consécutives (h). Giron : largeur de la marche (g). Trémie : ouverture effectuée dans un plafond destinée à
recevoir l’arrivée de l’escalier (t). Echappée : (e)
La pente est généralement comprise entre 30° et 45°, la valeur
courante étant de 30°. Le giron est compris entre 18 et 32 cm pour une hauteur de marche
variant de 16 à 18 cm. Le nombre maximal de marches est de 18, sinon l’installation d’un
palier est nécessaire. L’échappée varie entre 190 et 230 cm. Formule de François Blondel : 2 × h + g = pas (le pas est choisi entre 63
et 66 cm.)
Ressource n°6 : Schémas de l’escalier
Fig.1

Fig.2

Ressource n°7 : Intérêt économique de l'utilisation du bois comme combustible
Prix des énergies pour l’utilisateur – Secteur de l’habitat 1973 – 2011
Editeur : ADEME Franche‐Comté
Le graphique ci‐dessous illustre l’évolution du prix des énergies à usage domestique
(en centimes d’euros TTC courants par kWh PCI)
Prix des énergies à usage domestique
au 15 janvier 2012
en centimes d’euro TTC par kWh PCI
(ne tenant pas compte du rendement des appareils produisant et émettant de la chaleur,
sauf pour les systèmes à plaquettes, bûches et granulés)

PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur La totalité de l'énergie n'est pas récupérable. L'énergie qui a servi à produire de la vapeur d'eau est perdue et s'échappe dans l'atmosphère (sauf dans les chaudières à condensation où elle est récupérée). On appelle pouvoir calorifique inférieur, l'énergie libérée par la combustion d'une quantité donnée de combustible à l'exclusion de l'énergie qui a servi à vaporiser l'eau de la réaction de combustion. kWh : 1 kWh correspond à l'énergie consommée par un appareil de 1000 W pendant une heure.
Ressource n°8 : Une expérience mettant en évidence la synthèse de matière organique chez les végétaux chlorophylliens
Expérience
Protocole expérimental
• Deux pélargonium, l'un à feuilles panachées et l'autre à feuilles non panachées mais portant une bande de papier noir depuis plus de 48 heures sont soumis à un éclairement intense en présence d'un gaz enrichi en CO2 marqué (14 C au lieu de 12 C )
• Après 20 minutes, on prélève une feuille de chaque pélargonium et on les laisse au contact d'une pellicule photographique vierge. Le rayonnement provoqué par la radioactivité du 14 C impressionne la pellicule: c'est une autoradiographie. Dispositif :

Ressource n°9: Principe de la technique utilisée dans l'expérience Le principe de l'autoradiographie

Ressource n°10 : L'énergie solaire rentre dans les écosystèmes Transfert de matière et d'énergie dans un écosystème
Dans cet écosystème la biomasse des producteurs (végétaux chlorophylliens) peut être estimée à 331 tonnes de matière sèche par hectare, la biomasse des consommateurs primaires (animaux herbivores) à 3,5 kg de matière sèche par hectare, la biomasse des consommateurs secondaires (carnivores divers) à 0,6 kg par hectare et celle des décomposeurs du sol à 500 kg par hectare. L'énergie solaire (= énergie lumineuse) reçue par les végétaux chlorophylliens estpartiellement transformée en matière organique (= énergie chimique). La productivité primaire brute (= PPB) d'un écosystème est la production totale de matière organique, élaborées par photosynthèse ; elle est exprimée en kJ par m² et par an. Une partie de la matière organique synthétisée par les plantes est utilisée pour fournir de l'énergie libérée par la respiration, une autre partie de cette énergie est perdue dans la matière en voie de décomposition ; la matière organique végétale restante est fournie aux chaînes alimentaires animales : c'est la productivité primaire nette (= PPN)
Biomasse = masse totale des organismes présents dans un écosystème (producteurs, consommateurs ou décomposeurs).
Ressource n°11 : Le bois énergie ou biomasse solide renouvelable Le bois énergie ou biomasse solide
Qu’est‐ce que la biomasse solide ? La biomasse solide représente les matériaux d’origine biologique qui peuvent être employés comme combustibles pour la production de chaleur ou d’électricité. Ce sont principalement les ressources ligneuses (à base de lignine) d’origine forestière, agricole ou urbaine, aussi appelées bois‐énergie : le bois bûche, les granulés de bois, les déchets de bois sous forme de plaquette ou de sciure… Ce sont aussi les matières organiques telles que la paille, les résidus de récoltes et les matières animales. Enfin, les liqueurs noires, issues de l’industrie papetière, et les déchets urbains solides renouvelables sont aussi considérés comme biomasse solide.
L’utilisation de la biomasse contribue‐t‐elle à l’effet de serre ? Durant sa croissance, la biomasse fixe du carbone (sous forme de dioxyde de carbone). Ce carbone sera ensuite libéré dans l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone quand le bois se décomposera ou lors de sa combustion. Le gaz sera alors de nouveau absorbé par la biomasse. Il y a donc un équilibre entre la production de biomasse et sa destruction pour ce qui concerne le carbone, et l’impact est neutre sur l’effet de serre, contrairement aux énergies fossiles dont la combustion libère du CO2 dans l’atmosphère, libérant du carbone stocké dans les temps géologiques. Un stère de bois consommé évite l’émission de 180 kg de CO2 qui auraient été produits par une énergie

fossile, si le bois est reconstitué par ailleurs.
Renouvelable, le bois ? Comme dans la plupart des pays européens, la surface boisée française augmente d’année en année. Et le prélèvement forestier reste inférieur à l’accroissement naturel de la forêt. Le développement de la filière biomasse solide ne contribue donc pas à la déforestation. Et, comparé aux énergies fossiles, la durée de reconstitution du bois est de loin la plus rapide : de 15 à 200 ans contre 250 à 300 millions d’années pour le charbon, et 100 à 450 millions d’années pour le pétrole.
Ressource n°12 : Les échanges gazeux photosynthétiques Une expérimentation assistée par ordinateur a été réalisée afin de mettre en
évidence les échanges gazeux photosynthétiques chez une plante chlorophyllienne, l'élodée.
L'enregistrement a été réalisé à la lumière dans un premier temps, à l'obscurité dans un second temps (volets du bioréacteur mis en place). L'enregistrement obtenu figure ci‐dessous :
Remarque : Le taux d'absorption du carbone par les arbres et les forêts est fonction du taux de croissance et de l'âge. En général, arbres et forêts absorbent des taux élevés de carbone quand ils sont jeunes et à croissance rapide. A mesure que les peuplements approchent de la maturité et que les taux de croissance diminuent, l'absorption nette de carbone diminue aussi. En théorie, les peuplements mûrs atteignent un point d'équilibre pour l'absorption du carbone. La quantité de carbone libérée par la décomposition d'arbres morts ou malades est pratiquement égale à celle qui est absorbée. Les peuplements mûrs, s'ils restent intacts, comme dans le cas des réserves ou des forêts protégées, sont des réservoirs de carbone mais pas nécessairement des puits nets de carbone.
D'après des études des taux d'absorption du carbone dans les plantations forestières tropicales, la croissance et l'absorption de carbone atteignent un maximum dans les classes d'âge 0‐5 ans et 6‐10 ans (62 %).L'absorption de carbone diminue d'environ 50 % durant les 5 années suivantes et encore plus après 16 ans (Brown et al, 1986)

Ressource n°13 : Cycle global du carbone
Ressource n°14 : Émission de dioxyde de carbone et évolution de la
température

Ressource n°15 : Importance des arbres dans la conservation des sols Des mesures d'érosion des sols (en kg de sol disparus par ha) ont été réalisées sur des parcelles
plantées en pins (pinèdes) ou en chênes (chênaies). Les résultats figurent dans les tableaux ci‐dessous : Remarque :
La France occupe la sixième place des importateurs de bois et produits forestiers d'origine illégale en Europe. Les sources d'importation sont les suivantes : Chine, Indonésie (1/3 des exportations illégales de pulpe à papier) mais aussi Afrique Centrale (un quart des exportations de bois de sources illégales ou suspectes du Congo et la moitié de celles du Gabon)
« L'abattage illégal des arbres détruit la fonction protectrice des forêts, accroissant les risques de catastrophes naturelles telles que les inondations et les glissements de terrain et conduit à la déforestation qui est l'une des principales causes du changement climatique. Et ce n'est pas tout, il tire également les prix du bois vers le bas, causant des préjudices financiers importants aux états et aux communautés locales » a déclaré Emmanulle Neyroumande, responsable forêts au WWF‐France. « Il est nécessaire de prendre des mesures fermes à l'échelle de l'UE afin de protéger ce qu'il reste des forêts mondiales et de préserver notre propre avenir. »
UE : union Européenne ; WWF : World Wildlife (Fond mondial pour la Nature)
Union internationale pour la conservation de la Nature (2008)
Ressource n°16 : Nécessité d'une gestion raisonnée des forêts Aménagement forestier durable
Pour produire le bois nécessaire à l'économie, alors que les autres usagers de l'écosystème demandent que les forêts naturelles soient conservées, on tentera de consacrer certaines forêts à une ligniculture spécialisée tandis que d'autres seront réservées pour conserver la qualité de l'environnement et permettre une utilisation polyvalente. Ce type d'aménagement forestier intensif est très développé dans certains pays et il semble que d'autres devraient suivre cet exemple.
Dans beaucoup de pays, les programmes de développement reposent en grande partie sur le secteur forestier (Indonésie, Chili, Canada, Etats‐Unis, Autriche, Finlande).
Les produits du bois jouent un rôle important dans ces pays et dans d'autres, de même que les multiples fonctions de la forêt telles que : habitat de la faune, lieu de loisir, conservation des sols, protection des bassins versants, conservation des ressources génétiques, aires naturelles et valeur culturelle de la forêt.

Le bois est aussi un élément essentiel de tout programme d'économie d'énergie, c'est un important matériau de construction et il permet de conserver le carbone sur de longues périodes. C'est une source renouvelable d'énergie qui peut remplacer les combustibles fossiles. Dans certains pays, il est le seul combustible domestique. Tout changement du climat modifiant la capacité de production des biens et services de la forêt a donc nécessairement un énorme impact dans tous les pays et dans toutes les régions.
Gestion des gaz à effet de serre
La photosynthèse capte le dioxyde de carbone de l'atmosphère et le transforme en tissu ligneux. Mais les forêts ne pourront à elles seules résorber l'accroissement de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Elles sont toutefois un élément de la solution du problème.
Les forêts peuvent séquestrer le carbone dans le tissu ligneux (Houghton 1990 ; Grainger 1990). Les sols sont aussi un énorme puits de carbone et peuvent séquestrer le carbone atmosphérique. Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) a indiqué que la végétation et les sols du monde contiennent respectivement 550 et 1500 gigatonnes de carbone (Houghton 1990). Il faudra tenir compte des modifications de ces réserves de carbone et de la circulation du carbone que peuvent entraîner les mesures d'aménagement. La gestion du carbone dans toutes les composantes de l'écosystème‐racines, sols, biomasse aérienne, litière doit être un élément capital de toutes les opérations forestières.
Le boisement et le reboisement sont des stratégies possibles qui permettraient à tous les pays d'accroître le volume de bois ainsi que la quantité de carbone stockée dans les forêts du monde.
Les programmes d'amélioration génétique des arbres ont permis d'accroître dans des proportions notables la productivité et l'absorption du carbone, ce qui réduit d'autant la superficie des terres nécessaires. Aménagement et protection des forêts ‐ Archives de la FAO
Ressource n°17 : Flux et résistance thermique • Une paroi plane, dont les deux faces sont à des températures différentes
et , est le siège d’un transfert thermique par conduction.
• Soit l’énergie thermique transférée à travers la paroi pendant la durée . On définit alors le flux thermique à travers cette paroi par la relation :
L’énergie thermique se mesure en joule , la durée en seconde et le flux
thermique en watt .
• Dans la mesure où les températures et ne varient pas trop rapidement
dans le temps, il existe une relation simple entre le flux thermique et la
différence de température. Cette relation est :
Dans cette relation, représente bien sûr la différence de température.
Cette différence se mesure en degré Celsius ou en kelvin . La grandeur
est la résistance thermique de la paroi, elle s’exprime en ou en .

D’après « Physique‐chimie TS Enseignement spécifique », Hachette Éducation.
Ressource n°18 : Additivité des résistances thermiques
Dans une structure stratifiée, le flux thermique se conserve. En d’autres termes, tous
les éléments constitutifs de la structure sont traversés par la même énergie thermique pendant une durée donnée. Par contre les températures sont différentes sur
chaque face.
Document crée par F. DENANOT.
Ressource n°19 : La conductivité thermique La résistance thermique d’une paroi plane dépend de la conductivité thermique
du matériau, de son épaisseur et de la surface traversée par le flux. La résistance
thermique est en effet proportionnelle à et inversement proportionnelle à et à :
L’épaisseur se mesure en mètre , la surface se mesure en mètre au carré
et la conductivité thermique se mesure en watt par mètre et par degré Celsius ou en watt par mètre et par kelvin .
D’après « Physique‐chimie TS Enseignement spécifique », Hachette Éducation.
Ressource n°20 : Conductivités thermiques de quelques matériaux
Matériau Polystyrène expansé
OSB air
Laine minérale plâtre
parpaing
Données trouvées sur internet
…………..
Variation des températures et conservation du flux thermique dans une structure stratifiée.