Bases moléculaires des surdités héréditaires chez les patients marocains
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Chap n° 1 Le phlegmon periamygdalien
Le phlegmon periamygdalien est une collection purulente qui sedéveloppe dans l’espace décollable situé entre la capsule amygdalienneet les constricteurs du pharynx.
FACTEURS FAVORISANTS (à préciser)
La phase congestive
La collection suppurée n’est pas évidente à cette phase de début. Signes fonctionnels-Odynophagie - douleur gutturale (spontanée en dehors de toute déglutition)- otalgie réflexe
Signes généraux
- La fièvre est élevée 39-40° et l’état général altéré.- Malaise, courbature, asthénie, anorexie, inappétence
Signes physiquesLe simple examen de l’oropharynx à l’abaisse langue va montrer uneasymétrie de l’oropharynx caractérisé par une tuméfaction de la partie del’Amygdale Palatine concernée ; cette tuméfaction est :- inflammatoire mais encore ferme à la palpation ;- il n y a pas encore de trismus ;- ni d’œdème de la luette -Les ganglions sous angulo-maxillaires sont tuméfiées et douloureuses ;Si rien n’est fait l’évolution se fait vers la collection suppurée franche.
La phase de suppuration collectée ou d’état
Le tableau clinique est caractéristique Signes fonctionnels
- l’Odynophagie devenue paroxystique interdit toute déglutition. Lemalade a alors souvent la bouche entrouverte laissant s’écouler lasalive ;
- la douleur gutturale devient précise ;- l’otalgie réflexe est intense ;
signes générauxIls sont sévères
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- le malade est immobile, redoutant tout mouvement de la tête quiest incliné du coté malade, soutenue par une mains la boucheentrouverte laissant s’écouler la salive qu’il ne peut avaler
- la fièvre dépasse 39° et s’accompagne d’une asthénie profonde signes physiques
trois signes principaux sont au devant de lascène :
- volumineuse tuméfaction inflammatoire occupant la partieantéropostérieur de la région amygdalienne malade refoulantl’amygdale en bas et en dedans ;
- il existe un trismus limitant l’ouverture buccale et gênant alorsl’examen du pharynx.
- un oedème de la luette.
Signes para cliniques-L’hémogramme montre une hyperleucocytose majeure. Traitement
Le traitement est urgent en raison des risques de septicémies, dediffusion cellulitique, si des anaérobies sont impliqués, et l’œdèmeglottique dans les cas de phlegmon postérieur.
Phase non collectée Anti inflammatoire stéroïdien Antibiotiques à large spectre collutoires
La phase collectée -surveillance médicale étroite en milieu spécialisé.
- La ponction exploratrice permet de pratiquer un prélèvementbactériologique, en même temps qu’elle affirme la collection ;
- Elle sera suivie par une incision au bistouri protégé, et agrandi parune pince de Lubet Barbon, de manière à obtenir un drainage pluslarge.
- Le traitement antibiotique à forte dose sera adapté àl’antibiogramme.
- Des anti-inflammatoires seront prescrits pour soulager le malade :corticoïde voie générale ;
- Désinfection rhinopharyngée (bain de bouche collutoire)- Surveillance étroite en milieu hospitalier
Après guérison
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4 à 6 semaines après l’épisode aigue il faut réaliser uneamygdalectomie pour éviter les récidives
Le traitement préventif consiste à lutter contre les facteurs favorisants :traitement précoce des angines, désinfection rhinopharyngée, seprotéger contre le froid et la poussière.
Chap n°2 sinusite maxillaire aigue La sinusite maxillaire traduit l’inflammation aigue de la muqueuse dusinus maxillaire.Facteurs favorisants (A préciser)
Signes fonctionnels
Quelques jours après le début d’une rhinite aiguë, apparaîtune douleur :
- unilatérale- localisée à la région sous orbitaire ;- mais pouvant irradier vers l’orbite ou l’arcade dentaire supérieure.
Cette douleur peut être pulsatile, mais surtout augmentée àl’effort et en position déclive ;
Elle peut évoluer par crise entraînant une insomnie relative. L’obstruction nasale est fréquente ; La rhinorrhée purulente est d’abondance variable, le
drainage se faisant par la narine, mais également vers lecavum en position couchée.
Signes physiques
A l’examen on note : une douleur déclanchée à la pression du point sous orbitaire ; la rhinoscopie antérieure montre un aspect congestif du coté
malade et on peut observer des sécrétions mucopurulentes plusou moins abondantes dans la fosse nasale.
Signes para cliniques
La radiographie (Blondeau) n’est pas obligatoire dans un tableau cliniquetypique et la thérapeutique peut être amorcée d’emblée.
Le Diagnostic Différentiel
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Traitement
Le traitement consistera à l’administration de :- antibiotique à large spectre destiné à combattre l’infection, on
pourra prescrire les (amoxicilline+ acide clavulaniques pendant10jours);
- anti-inflammatoire pour soulager le patient (diclofenac1cpx3fois/Jour)
- vasoconstricteurs locaux tout en évitant les abus (une semaine)permettent de restituer la perméabilité nasale et d’assurer ledrainage en réduisant les algies ; pour ce faire on prescrire le(derinox 1 pul x3 fois/j)
- mucolytique pour fluidifier les sécrétions (carbocystéine)
Chap n°3 Les surdités de transmission
La surdité de transmission est une baisse de l’audition (hypoacousie)en rapport avec l’atteinte de l’appareil de transmission (oreille externe,oreille moyenne)
Les causes au niveau de l’oreille externe
On pourrait citer :- les bouchons de cérumen- les infections tel que ; le furoncle du conduit auditif externe, l’otite
externe diffuse ;- les traumatismes- les corps étrangers du conduit auditif externe- les tumeurs, il peut s’agir des tumeurs bénignes ou malignes
Les causes au niveau de l’oreille moyenne
les infections tel que :- les otites moyennes aigues, - les otites moyennes chroniques simples;- les otites moyennes chroniques sero muqueuses ;- les otites moyennes chroniques cholesteatomateuses ;- les otites moyennes chroniques tuberculeuses.
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Les traumatismes- les accidents de la circulation- les blasts auriculaires (gifle, explosion)- les barotraumatismes (lors des plonger, vol aérien)
Les tumeurs- Il peut s’agir de tumeur bénigne ou maligne
Les malformations sont rares Les causes dystrophiques tel que l’otospongiose
EXPLORATIONS FONCTIONNELLES- Utilisation des jouets sonores- Audiométrie vocale- Voix chuchoté- Acoumétrie (diapason)
TraitementLe traitement sera en fonction de la cause (préciser le traitement dequelques causes)PREVENTION
Chap n°4 : Les surdités de perceptionDEFINITION : Déficit auditif lié à une atteinte du système de perceptionde l’audition (canaux semi-circulaire +cochlée)
les causes des surdités endochochléaires les causes infectieuses
On pourrait citer :-les labyrinthites aigues;-les labyrinthites chroniques.
Les causes traumatiques- les traumatismes avec fracture du rocher - Les traumatismes chirurgicaux notamment la cophochirurgie ;- Les traumatismes sonores, il peut s’agir : des traumatismes
sonores aigus (coup de feu), ou les traumatismes sonoreschroniques qui sont généralementprofessionnels( aéroport,sonabel etc.)
La maladie de menière La presbyacousie. Surdités brusques ; elles sont liées à des troubles
vasculaires de la microcirculation ou à une infection virale
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Les causes des surdités de perceptionretrocochléaire
- Elles sont dominées par le neurinome du VIII, - Les tumeurs de l’angle pontocérébeleux- Les anévrismes de la fosse postérieure- Les gommes syphilitiques
Les causes des surdités de perception centrale
- les méningite et meningo encéphalite en particulier les méningitescérébro spinales;
- les accidents vasculaires cérébraux- la sclérose en plaque- les insuffisances basilaires vertébrales.
- Traitement (a revoir)
Le traitement serait en fonction de la cause, mais lorsque lacause est retrocochléaire ou d’origine centrale un bilan audiologique est nécessaire en vue d’apprécier le degré du déficitauditif afin de pouvoir prescrire des prothèses.
Chap n°5 : La laryngite aiguë
On entend par laryngite aigue toute inflammation aigue infectieuse ounon de l’endolarynx.
1) signes fonctionnels le maître symptôme est la dyspnée laryngée avec ses signes
cardinaux constitués de bradypnée inspiratoire avec tirage etcornage.
Les autres signes sont au second plan représentés par unedysphonie qui est une modification de la voix et une touxirritative.
2) signes généraux la fièvre est importante 39-40° l’enfant souvent assis est angoissé couvert de sueur et
parfois agité.
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3) signes physiques
L’examen ORL doit être doux et s’abstenir de tout geste pouvantdéclancher un laryngospasme notamment l’examen intempestif dela gorge. Dans ce cas la laryngoscopie indirecte est déconseilléechez le jeune enfant. Si elle était réalisée elle montrerait unendolarynx inflammatoire avec des cordes vocales congestives.
ETIOLOGIES
Traitement
Le but du traitement est libérer les voies aériennes supérieures (air-way) et juguler l’infection.
Dans les formes simples non dyspnéisantes on prescrira-anti-inffammatoires de préférence les corticoïdes car ils diffusent
très bien dans la muqueuse laryngée (solu-medrol 40mg par voieparentérale) ;
-antibiotique à large spectre (amoxicilline+acide clavulaniques) ;-les aérosols anti-inflammatoires anti-infectieux-le repos vocal et humidification de l’air ambiant
Dans les formes graves dyspnéisantes-corticoïdes plus antibiotiques à forte dose et par voie générale-si échec évident et dans tous les cas au plus dans l’heure,
intubation et ou trachéotomie en urgence ;-dans les cas de détresse respiratoire aigue intubation et ou
trachéotomie d’emblée puis antibiotique et corticoïde-oxygénothérapie plus humidification de l’air ambiant
Le traitement préventifLe traitement préventif repose sur la lutte contre les facteursfavorisant (désinfection rhinopharyngée) et les campagnes devaccination.
Chap n°6 : Les sinusites frontales aigues
C’est l’inflammation aigue de la muqueuse du sinus frontal
signes fonctionnels
une rhinorrhée purulente d’abondance variable ;
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la douleur est sus-orbitaire et le patient présente de violentesdouleurs pulsatiles, exacerbées par la position déclive,
les larmoiements la photophobie une obnubilation associée à une diminution des activités
physiques et intellectuelles.
Signes généraux
On peut noter un fébricule
Signes physiques
La douleur provoquée, la pression de la paroi antérieure dusinus frontal va déclencher une douleur ;
la rhinoscopie antérieure objective du pus au niveau du méatmoyen.
Examens complémentaires
La radiographie qui repose sur l’incidence face haute,objective un épaississement du sinus frontal.
Traitement
On fera des soins locaux pour décongestionner le méat etfavoriser ainsi le drainage du sinus pour se faire on utiliserades vasoconstricteurs (derinox a la posologie de 1pulvérisation x 3fois /J).
On administrera des antibiotiques à large spectre à dosesuffisante pendant 10à15 jours (lincomycine)
Des anti inflammatoires seront prescrits (diclofenac 1cp x3fois/j)
On prescrira également des fluidifiants (carbocystéine 1c.asoupex3fois/j
Chap n°7 : Les otites externes
C’est une infection des follicules pileux qui tapissent le conduitauditif externe.
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Elles sont provoquées le plus souvent par des staphylocoquesintroduits par le malade lui-même par suite à des pratiques denettoyage avec du matériel infecté.
Signes fonctionnels
La douleur est le premier symptôme et le plus important,cette douleur est pulsatile, avec des élancements violents.Elle augmente avec la mastication et la pression du tragus,sur le conduit et sur les zones cutanées environnantes, cequi, l’on se rappellera, n’est pas le cas de l’otite moyenne.
Signes généraux Fièvre à 38-39° Malaise asthénie
Signes physiques L’orifice du conduit auditif apparaît plus petit à cause de
l’inflammation de ses parois. L’examen otoscopique, s’il estfaisable, révèle parfois la pointe jaune du furoncle.
La pression sur le tragus déclanche une vive douleur Si le conduit n’est pas complètement obstrué et que l’on peut
insérer un spéculum auriculaire, on observera que lamembrane du tympan est normale ;
Souvent il y a des ganglions lymphatiques pré auriculaires.
Traitement- antibiothérapie à visée staphylococcique (cloxacilline 500mg
2gelx2fois/j)- anti-inflammatoire non stéroïdien (Ibuprofen 1cpx3fois /J)- goutte auriculaire ayant dans sa composition un corticoïde
(polydexa 5gttex3fois/j)- RDV à préciser
Chap n°8 : La dysphonie
La dysphonie est toute modification de la voix quelque soitl’intensité ou la cause.
Les causes infectieuses
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Les laryngites non spécifiques ; c’est l’inflammation aigue del’endolarynx par des germes banaux se manifestant par unedysphonie, une rhinopharyngite, un aspect inflammatoire dularynx.
Les laryngites diphtériques Les laryngites chroniques ; c’est l’état inflammatoire chronique
de l’endolarynx évoluant depuis plus d’un mois, elles sontsurtout le fait de la pérennisation des facteurs favorisants.
Les causes traumatiques
Les traumatismes externes du cou des suites des AVP, rixes,tentatives d’autolyse, ils peuvent être fermés ou ouverts
Les traumatismes internes, il peut s’agir d’un traumatisme del’endolarynx au cours de l’endoscopie (iatrogène)
Les causes tumorales
Les tumeurs bénignes telle que les papillomatoses laryngées. Les tumeurs malignes observées chez les sujets âgés
Les causes malformatives.
Ce sont toutes les anomalies malformatives du larynx.
Les dysphonies fonctionnelles ; ce sont des dysphonies sanscauses évidentes auxquelles sont souvent associées un étatanxieux, une neurodystonie de type hystérique.
TraitementCauses infectieuses, voir laryngitesLe traitement serait en fonction de la cause
Chap n°9 : Les épistaxis
Un épistaxis est un saignement d’origine endonasale, tantôt antérieur,extériorisé par les narines, tantôt postérieur, s’écoulant dans lerhinopharynx, tantôt mixte, antéropostérieur.
Les étiologies des épistaxis
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Les épistaxis de cause locale
Les épistaxis infectieuses et inflammatoires- rhino sinusites aigues- les corps étrangers- les ulcères de la cloison
les épistaxis traumatiques- les épistaxis accidentelles peuvent provenir d’une fracture de la
pyramide nasale ;- les traitements chirurgicaux lors des intubations nasales, ou lors de
la chirurgie rhino sinusiennes.
Les épistaxis tumorales- les épistaxis tumorales bénignes ; tels les fibromes naso-
pharyngiens, les angiomes de la cloison ;- les épistaxis tumorales malignes : du cavum ; de l’ethmoïde, des
fosses nasales, des sinus ;
les épistaxis de cause générale
les maladies infectieuses- la typhoïde- la scarlatine
les maladies métaboliques -le diabète - la scorbut
les pathologies vasculo-tensionnelles
- l’hypertension artérielle- l’insuffisance rénale- l’athéromatose
les troubles de la crase sanguine
- les traitements anticoagulants ;- l’insuffisance hépatique- les hémopathies
la fragilité vasculaire sans trouble de la coagulation
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- fragilité capillaire constitutionnelle ;- la maladie du Rendu Osler
les épistaxis essentielles
les épistaxis essentielles sont les plus fréquentes avent lapuberté ;
les facteurs favorisants tels que les grattages, l’expositionsolaire, les modifications endocriniennes (grossesse,période prémenstruelles)
Traitement
Le traitement est fonction de la cause.
Chap n°10 : Le zona auriculaire
C’est une maladie virale, il est lié à la localisation du virus du zona( virus de la varicelle) au niveau de la zone de RAMSAYHUNT( conque)
Signes fonctionnels
-douleurs violentes de type névralgique,-otalgie violente à type de cuisson
Signes généraux
-fièvre élevée 39-40°-atteinte de l’état général-arthralgie, malaise, asthénie
Signes physiques
-il existe une éruption érythémato-vésiculeuse dans la zone deramsay-hunt (conque et conduit auditif externe) ;-parfois le même type d’éruption s’observe dans la bouche ;-elle peut précéder ou accompagner une paralysie faciale et parfoisune atteinte labyrinthique.
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Traitement
Il n’existe actuellement aucune thérapie efficace, le traitementreposera sur l’administration de :-des antibiotiques pour parer à d’éventuelles complicationsinfectieuses (amoxicilline),-des vitamines : complexe b-des anti-inflammatoires pour soulager le malade de la douleur ;-badigeonner la zone avec des antiseptiques locaux : éosine- acyclovir 200mg
Chap n°11 : Les angines érythématopultacées Le mot angine vient du latin « angere » qui signifie serrer, étrangler.L’angine aigue peut se définir comme une inflammation aigue d’origineinfectieuse, virale ou bactérienne des formations de l’oropharynx etessentiellement des amygdales palatines.
Signes fonctionnels
- elles se manifestent par une dysphagie avec douleur à ladéglutition, entraînant une stase salivaire ;
- une odynophagie ;- parfois une otalgie réflexe ;- douleur gutturale ; il s’agit d’une douleur spontanée du pharynx en
dehors de toute déglutition à type de cuisson.- troubles digestifs à type de diarrhée
signes généraux
- une fièvre 39-40° ;- des frissons ;- une asthénie ; - des myalgies,- des signes digestifs surtout chez l’enfant à type de diarrhée.
signes physiques
- l’examen de l’oropharynx retrouve les caractères de l’angine et meten évidence des amygdales tuméfiées avec un aspect trèsinflammatoire ainsi que les piliers ;
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- parfois il existe sur les amygdales une exsudation gris - jaunâtre,rendant compte du caractère pultacé de l’angine ;
- la palpation des aires ganglionnaire retrouve parfois desadénopathies cervicales.
Traitement
- antibiotique (oracilline, clamoxyl, augmentin)- des anti-inflammatoire (nifluril, surgam)- une désinfection de la cavité buccale (angispray collu-hextril)
Chap n° 12 : Les végétations adénoïdes
Les végétations adénoïdes sont une hypertrophie des formationslymphoïdes situées au niveau de la paroi postérieure durhinopharynx.
Signes fonctionnels Il s’agit le plus souvent d’un enfant de 4-8 ans présentant :-Une insuffisance respiratoire nasale, avec respiration buccaleprédominante,- Une rhinolalie fermée,-Un picotement ou un prurit pharyngé,- Une toux sèche traduisant une irritation pharyngo-laryngée- Des signes oculaires à type de larmoiement.A terme ce trouble réalise le faciès adénoïdien : bouche ouverte ;face allongée ; voûte palatine ogivale.
Signes généraux
-une fièvre d’apparition brutale 38-39° Signes physiques
L’examen clinique objective par la rhinoscopie antérieure :- une rhinorhée antérieure mucopurulente- une rougeur des orifices narinaires- une muqueuse nasale inflammatoire et rouge
l’examen de l’oropharynx
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- visualise la rougeur des piliers postérieurs du voile du palais et dela paroi postérieure du pharynx ;
- avec éventuellement, un écoulement muqueux ou muco-purulentsur elle.
La palpation du cou peut montrer de multiples petitesadénopathies cervicales, surtout dans la régionjugulocarotidienne
L’otoscopie montre fréquemment un tympan dépoli.
Examens complémentaires
La radiographie de profil du cavum bouche ouverte peut permettred’objectiver l’hypertrophie adénoïdienne.
TraitementMédical
- Antibithérapie- Gouttes nasales à base de corticoïdes- Anti inflammatoire stéroïdiens- Les poussées de rhinopharyngites seront traitées par des
antibiotiques et anti-inflammatoires. on pourrait également faireune désinfection des fosses nasales
chirurgicalLe traitement est chirurgical et consiste à une ablation des végétationsadénoïdes..
Chapt n° 13 : Les corps étrangers du pharynx Le pharynx est un conduit musculo-membraneux qui s’étendverticalement en avant de la colonne cervicale, en arrière des fossesnasales, de la cavité buccale et du larynx, depuis la base du crânejusqu’à la 6ème vertèbre cervicale.Définition à ajouter
Localisation du corps étranger au niveau du rhinopharynx
Signes cliniques
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-Toute suppuration nasale fétide doit être considéré comme témoind’un CE chez l’enfant ;-Chez l’adulte on peut rencontrer un rhinolithe
Traitement
Une fois le diagnostic du corps étranger du rhinopharynx est posé,son extraction s’impose pour prévenir les complications. Initialementle CE est retiré sous anesthésie locale en milieu spécialisé, en évitantles pinces qui repoussent le CE vers les voies aérodigestivesinférieures, on leur préfère une pince recourbée ou un écouvillon introduit en arrière qui le ramène sans traumatisme. En cas denécessiter, mauvaise coopération du patient, CE mal visualisé ; sonextraction sous AG et intubation s’impose.
Localisation du corps étranger au niveau de l’ oropharynx
Signes cliniques
- Une odynophagie (définition)- Une otalgie- Une dysphagie véritable (définition)- Une hypersalivation
Traitement
Les CE simples et bien visibles sont retirés à la pince, en cas delocalisation moins accessible, l’ablation est réalisée :-soit sous une anesthésie locale à l’aide d’une pince à biopsielaryngée-soit sous anesthésie générale au tube rigide.
Localisation du corps étranger au niveau de l’hypo pharynx
Signes cliniques
-Sensation de blocage lors de l’accident initial ;- Une gène à la déglutition-Une dysphagie parfois totale -Une modification de la voix-Une dyspnéeEXAMEN COMPLEMENTAIRES
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- Radiographie du cou face et profil peut souvent objectiver les corpsétrangers radio opaques
Traitement
Les corps étrangers sont retirés prudemment, le plus souvent sousAG et intubation à l’hypopharyngoscopie rigide. L’ablation doit éviterd’aggraver le traumatisme, en l’absence de plaie aucun traitement nes’impose
Chap n°14 Les corps étrangers du larynx
Le larynx est une sorte de cornet fibro-élastique qui fait sailliedans l’hypo pharynx et continu en bas avec la trachée.Ce sont des corps solides exogènes passés par inhalation etbloqués dans la partie basse des voies respiratoires
signes cliniques
- le syndrome de pénétration : il se traduit par des accès desuffocation avec tirage et cornage entrecoupé de quintes de touxet parfois accompagné d’angoisse, d’agitation, de chute, voire deperte de connaissance.
- Accalmie transitoire : le syndrome de pénétration est suivi d’unephase d’amendement de trouble, mais cette accalmie qui est dedurée variable est en faite trompeuse.
- Reprise des troubles respiratoires : en effet l’accalmie est rompuepar des troubles respiratoires sous forme d’une dyspnée laryngéeaccompagnée de dysphonie et parfois de toux.
Examens complémentaires
- la radio du cou de face et de profil peut mettre en évidence le CE sicelui-ci est radio opaque. Le cas échéant la radio peut êtrenormale.
- L’endoscopie sous AG ; c’est l’examen essentiel parce qued’intérêt diagnostic (permet de visualiser le CE)
Diagnostic différentiel à faire
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TraitementLe but du traitement est de rétablir la liberté des voies aériennessupérieures (air way) afin de rétablir la voie respiratoire et éviter lescomplications.-L’extraction endoscopique est à l’heure actuelle la méthode de choixet de première intension, elle doit être toujours faite sous AG en milieuspécialisé, elle permet de voir le CE et de l’extraire par voie naturelle.-En présence d’une dyspnée laryngée importante on réalise unetrachéotomie ou une intubation en attendant de pouvoir pratiquer uneendoscopie sous AG.-le traitement médical repose sur l’administration d’ATB, anti-inflammatoires par voie parentérale ;-une détresse respiratoire engageant le pronostic vital à brèveéchéance impose la manœuvre de HEIMLICH (à développer) C’estune manœuvre de sauvetage destinée à mobiliser énergiquement l’aircontenu dans les poumons à travers le diaphragme dans le butd’expulser le CE.
Chap n°15 : Les rhinites aigues (coryza)
Le coryza est une affection d’origine virale du à denombreux virus encore appelé rhinovirus. Le coryzaest très contagieux par les gouttelettes de saliveprojetées.
Signes fonctionnels
Le début se fait par des sensations de sécheresse pharyngée et depicotement rhinopharyngé rapidement suivi par :- une obstruction nasale bilatérale- une rhinorrhée claire puis mucopurulente- des larmoiements- des éternuements- des céphalées
signes généraux
- malaise général
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- asthénie- fébricule à 37°8
signes physiques
La rhinoscopie antérieure objective une muqueuse nasale congestive.
Traitement
C’est un traitement symptomatique-mouchage associé au lavage des fosses nasales. On peut utiliser leprorrhinel ou stérimar pour le lavage1pulvérisation 6 fois/j dans lesfosses nasales.-pulvérisation de vasoconstricteur par voie nasale pendant une périodecourte (otrivine)- en cas de surinfection on prescrira des ATB par voie locale et générale-on pourra également prescrire des anti-histaminique (chlorphéniramine4mg en raison de 2cp/j)
Chap n°16 : Les paralysies faciales
La paralysie faciale est liée à une lésion radiculaire du nerf facial depuisson origine apparente jusqu’à sa terminaison.
Tableau clinique
Signes d’atteinte motrice
Au niveau du territoire supérieurVisage au repos
un effacement des rides du front un élargissement de la fente palpébrale une raréfaction du clignement de l’œil. Lors de la mimique, impossibilité de plisser le front ou
relever les sourcils le signe de CHARLES BELL : l’occlusion ne pouvant se
faire du coté atteint lorsque le malade tente de fermerl’œil on observe une ascension du globe oculaire enhaut et en dedans
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le signe de cils de SOUQUES : l’occlusion despaupières étant moins nette du coté atteint, lorsque lemalade ferme les yeux les cils apparaissent plus longdu coté paralysé ;
disparition du clignement à la menace
Au niveau du territoire inférieurLorsque le visage est au repos
asymétrie du visage par attraction de la commissurelabiale vers le coté sain ;
effacement du sillon naso-genien incontinence salivaire Lors de la mimique une exagération de l’asymétrie impossibilité de siffler ou de gonfler les joues trouble de l’élocution par altération de la prononciation des
voyelles labiales (a, e)
Signes sensitivo-sensoriels
hypoesthésie de la zone de Ramsay Hunt hypoacousie douloureuse une agueusie des 1 /3 antérieur
ETIOLOGIES (à préciser)TRAITEMENT
- Vitaminothérapie B- Corticothérapie- Vasodilatateurs- Infiltrations à la xylocaïne- Protection oculaire (consultation ophtalmologique)- Rééducation fonctionnelle
Chap n°17 : l’otomastoidite
C’est une inflammation aigue d’origine infectieuse des cavitésmastoïdiennes ; elle succède en général à une OMA non ou mal traitée,on lui distingue 2 stades évolutifs :
le stade de début
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A ce stade le processus infectieux est encore contenu dans les limitesdes cellules mastoïdiennes ;
les signes fonctionnels
- Les otalgies sont intenses -Une autophonie-Des acouphènes
Les signes généraux sont :- Fièvre 41°-Malaises -Anorexie
Les signes physiques- Les signes physiques sont caractérisés par une inflammation de larégion mastoïdienne qui devient rouge chaude et douloureuserespectant encore le sillon rétro auriculaire.- les adénopathies satellites inflammatoires peuvent être palpées.
Les examens complémentaires -NFS montre une leucocytose-VS est accélérée
Stade d’oto-mastoidites suppurée extériorisée
La collection suppurée a détruit la paroi externe de l’antre pour seretrouver sous la peau
Signes fonctionnelsL’enfant souffre, les otalgies deviennent violentes insoutenablesirradiant en arrière et haut et entraînant l’insomnie.
Les signes généraux sont a leur maximum caractériséspar une fièvre à 41° des malaises, une anorexie, uneasthénie
Les signes physiques
- Examen physique montre une tuméfaction retro-auriculaire devolume variable chaude et douloureux décollant le pavillon del’oreille effaçant le sillon retro-auriculaire. Cette tuméfaction ferme
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au début devient rapidement fluctuante. Livrée a elle même elle vafinir par fistuliser.
- Avant la fistulisation la ponction exploratrice permet de confirmer lediagnostic en ramenant le pus.
Les examens complémentaires NFS montre une leucocytose VS est accélérée La RX des mastoïdes va montrer une opacité diffuse
homogène des cellules La ponction exploratrice a l’aiguille permet non seulement
de confirmer le diagnostic mais également de faire uneculture et antibiogramme.
Traitement
Au stade de débutLe traitement est essentiellement médical il consiste a uneadministration de :
Anti-inflammatoire non stéroïdien par voie généralecorticoïde ou non (solu-medrol 40mg)
Anti-pyrétique (salicilé et dérivé ou paracétamol :dynalgic 500mg)
ATB a forte dose par voie générale et large spectrependant 15 jours (clamoxyl 1g)
Goutte auriculaire (otofa gtte auriculaire)
A la phase suppurée
Le traitement est medico-chirurgical incision drainage de la collection suppurée avec large ouverture
retro-auriculaire et méchage antiseptique (dakin, betadinejaune)
anti-inflammatoire par voie générale corticoïde (solu-medrol40mg)
ATB forte dose par voie générale et à large spectre à dosesuffisante pdt 15jours (clamoxyl 1g)
Antipyrétique (salicilé) Goutte auriculaire (otofa)
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Chap n°18 : les otites moyennes aigues
C’est l’inflammation aigue d’origine infectieuse souvent bactérienne ouvirale des cavités de l’oreille moyenne.
Clinique
Le début est généralement brusque le plus souvent au cours ou décoursd’une rhinopharyngite ; l’OMA évolue classiquement en 4 phases.
la phase de début ou phase d’OMA congestive ou catarrhale
Signes fonctionnels
Les otalgies : elles constituent les symptômes dominant a type depiqûre ou de brûlure au fond de l’oreille, d’intensité variablepouvant aller jusqu'à gêner le sommeil entraînant des pleures.
L’hypoacousie ; baisse de l’acuité auditive Bourdonnement d’oreille Une auto phonie ; perception exagérée de sa propre voix Parfois des troubles digestifs a type de diarrhée.
Signes généraux
Fièvre 39° ou plus Malaise et asthénie Anorexie
Signes physiques
L’otoscopie montre ; Une rougeur de tout ou partie du tympan Les reliefs normaux du tympan sont présents Disparition du cône lumineux de Politzer La palpation des aires ganglionnaires va révéler des adénopathies
satellites
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Phase d’OMA suppurée non ouverte
Signes fonctionnels
L’hypoacousie ; baisse de l’acuité auditive Bourdonnement d’oreille Une auto phonie ; perception exagérée de sa propre voix Parfois des troubles digestifs a type de diarrhée.
Mais a ce stade les otalgies deviennent lancinantes,pulsatiles, insoutenables, avec parfois des paroxysmesnocturne interdisant tout sommeil, génératrice d’angoisse,d’agitation et de pleur.
Signes généraux Malaise et asthénie Anorexie
Mais la fièvre devient oscillante 40-41°
Signes physiques
Le tympan est rouge bombant Disparition des reliefs normaux du tympan Disparition du cône lumineux de PolitzerC’est à ce stade que la paracentèse est indiquée dans le quadrantpostero-inferieur du tympan
Phase d’OMA suppurée mais ouverte
En l’absence du traitement le tympan fini par se perforer spontanémentmodifiant la sémiologie
Signes fonctionnels Dimunition spectaculaire des otalgies et apparition de l’otorrhée ;
Signes généraux Ils s’amandent également de façon sensible
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Signes physiques
Otorrhée purulente encombrant le CAE et la conque. Perforation tympanique d’importance variable il laisse parfois
sourdre du pus. Les reliefs normaux du tympan ne sont toujours pas visibles, le
cône lumineux de Politzer n’est pas visible.
La phase de cicatrisation
Il peut s’agir d’une guérison complète avec restitution de tous lescaractères normaux du tympan ou d’une guérison avec séquelle.
Les signes fonctionnels ont disparu Les signes généraux disparaissent Les signes physiques sont soient totalement absents (guérisons
complète) soient représentés par des séquelles notamment uneperforation tympanique résiduelle.
B) Les examens complémentaires
NFS va montrer une hyperleucocytose Faire un prélèvement de pus pour culture ; les germes en
cause le plus souvent : strepto ; pneumo ; staphylo.
Traitement des OMA
OMA Stade congestif
Anti-inflammatoire généralement non stéroïdien(diclofenac)
Faire une désinfection rhinopharyngée (isofra) Nombre d’OMA a ce stade guérissent spontanément
c’est pourquoi l’antibiothérapie ne doit pas êtresystématique ; cependant celle-ci est indiquée si :
Fièvre élevée chez un jeune enfant OMA secondaire a une fièvre éruptive Immunité précaire Une infection concomitante des VADS
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OMA suppurée fermée
Anti-inflammatoire généralement non stéroïdien (diclofenac) Faire une désinfection rhinopharyngée (isofra) La paracentèse permet de drainer la caisse du tympan et de
faire un prélèvement aseptique ; Antibiothérapie systématique La surveillance otoscopique doit être régulière avec micro
aspiration et nettoyage du CAE jusqu'à la cicatrisation Apres assèchement de l’otorrhée administrer des gouttes
auriculaires non oto-toxiques
OMA suppurée ouverte
Idem que la phase précédente Mais si perforation ponctiforme, l’agrandir par paracentèse
Phase de cicatrisation
Si perforation séquellaire faire une myringoplastie
La prévention
Traiter efficacement les infections rhinopharyngéesAméliorer les conditions de (hygiène alimentation)Lutter contre les pollutions atmosphériques naturelles et
industrielles
Chap n° 19 : LES OTITES MOYENNES CHRONIQUESC’est un état inflammatoire chronique (plus d’un mois) et actif (évolutif)des cavités de l’oreille moyenne quelqu’en soit la cause.
A) OMC Simple
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C’est une OMC D’étiologie banale succédant à une OMA non ou maltraitée. 1) Les signes fonctionnels
L’otorrhée ; c’est le motif principal de consultation d’abondancevariable c’est soit :
Une otorrhée muqueuse ou muco-purulente Soit une otorrhée purulente franche
Celle-ci est souvent aggravée par la mauvaise hygiène corporelle.
Hypoacousie généralement modérée Les acouphènes ; les autophonies2) Signes généraux
Ils sont en général absents en dehors des poussées deréchauffement.
3) Signes physiques
Apres nettoyage du CAE l’otoscopie permet de voir :
Une perforation tympanique ; elle siège généralement sur lapars tensa jamais sur la pars flaccida, elle est centrale jamaismarginale ; sa forme et sa taille sont en général variable.
Le fond de la caisse du tympan plus ou moins visible estoedemacié enduit de secrétions.
A l’examen la trompe d’eustache est en générale perméable a lamanœuvre de valsava.
L’acoumétrie permet de mettre en évidence une surdité detransmission modérée.
B) OMC Seromuqueuse
C’est une OMC avec présence d’un épanchement, généralementvisqueuse dans la caisse du tympan derrière un tympan en règleintact.
1) Signes fonctionnels L’hypoacousie est au devant de la scène,
généralement modérée et volontiers bilatéral
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Il n’y a pas d’otorrhée en dehors des surinfectionsavec perforation secondaire
Les autophonies ; les acouphènes Sensation d’eau dans l’oreille Sensation d’oreille bouchée ou d’oreille pleine
2) Signes généraux
Ils sont absents en dehors des poussée aigues.
3 Signes physiquesCe sont surtout les signes de l’examen ORL
A l’otoscopie- modification du tympan qui dévient mate dépoli avec une accentuationde la vascularisation souvent le long du manche- l’existence d’un niveau liquidien visible par transparence derrière letympan avec parfois un aspect bulleux de surface- des tâches jaunâtres sur le tympan
Une obstruction naso-tubaire lors de la manœuvre devalsava et de Toymbee ;
Une diminution de la mobilité du tympan au spéculumde siègle
L’acoumétrie au diapason (rinne et weber) va mettre enévidence une hypoacousie de transmission
TraitementLe traitement est fonction du stade.
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