chantier RC16
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R é f é r e n c eCARRELAGEL E M A G A Z I N E D E S P R O F E S S I O N N E L S D E L A F I L I È R E C A R R E L A G E
N°1
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Technique :la liste des textes
Zoom produits :carreaux rigolospour marmots
Capeb :les Journées de l’Una
CEVISAMAl’heure du bilan 20
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Le Dauphin protégé de
l’eau…La nouvelle propriétaire de cet hôtel de charme situé au cœur de la Normandie souhaitait en rénover les salles de bains. Douche ou baignoire, supports anciens variant selon les chambres… Il a fallu choisir les solutions techniques les mieux appropriées et garantir une protection à l’eau optimale.
Logé dans plusieurs magni-fi ques maisons tradition-
nelles tout de colombages et d’ardoises datant du XVIIe siè-cle, l’Hôtel du Dauphin côtoie le Vieux Bassin de Honfl eur (14). Récemment acquis par Alexan-dra Louvel (elle-même issue de la fi lière carrelage), l’établisse-ment fait l’objet d’un lourd pro-gramme de rénovation. Ainsi, une partie des salles de bains des 34 chambres est en cours de réfection, notamment pour corriger les désordres générés par des infi ltrations d’eau sur des supports mal, voire pas, protégés. « Les anciens pro-priétaires n’étaient sans doute pas informés à ce sujet », confi e A. Louvel. « Certes, lors de l’achat du bien l’année der-nière, une rénovation semblait avoir eu lieu en surface. Mais après un examen plus minu-tieux, nous nous sommes aperçu qu’il fallait casser pour
viabiliser les salles de bains à long terme », poursuit-elle. De fait, 7 chambres sont d’ores et déjà en cours de réhabilita-tion. Les autres seront reprises dans un avenir proche.
Cabine de douchecontre système carreléDans cet établissement, les salles de bains présentent différentes configurations. Elles sont équipées soit d’une douche, soit d’une baignoire. S’agissant de rénovation, les supports existants diffèrent également : anciens carre-lages pour les douches ou supports bois dans les salles de bains avec baignoire. Des cas de fi gure qui répondent à des problématiques diffé-rentes et qui appellent donc des traitements différents. La chambre n° 22, par exem-ple, munie d’une douche, est revêtue, avant la rénovation,
de carrelage en sol comme en mur. Ici, les anciens revê-tements vont être conservés, et c’est la cabine de douche qui va être changée pour lui préférer un receveur de dou-che, associé à des panneaux coulissants et à une protec-
tion améliorée sur les murs. Les deux parois murales sont donc revêtues de panneaux à carreler étanches (Jackoboard de Jackon), composés d’un cœur en polystyrène extrudé recouvert d’une armature en fi bre de verre et d’un mortier
• Jean-Maurice Meyrault, Recherche & Développement
Dural : « Le receveur Tilux peut également être préconisé
comme receveur extra-plat. Depuis que nous avons lancé ce
produit, de nombreux établissements recevant du public se
sont montrés intéressés. Il nous a d’ailleurs permis de répon-
dre aux besoins des hôtels et autres ERP de plus en plus
attentifs aux caractéristiques d’accessibilité. »
• Alexandra Louvel, propriétaire de l’Hôtel du Dauphin à Hon-
fleur : « Nous sommes ici en rénovation, et nous ne sommes
donc pas assujettis à la loi accessibilité du 11 février 2005
qui ne concerne que les constructions neuves. Pour nous,
c’est vraiment la dimension esthétique et le faible poids des
procédés qui ont été les critères déterminants de choix. »
Leur avis…
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Les anciens carrelages muraux ont été conservés. Des panneaux à carreler ont été mis en œuvre ; ils constitueront les nouvelles parois de la douche. Les arrivées de mitigeur seront protégées des infiltrations d’eau par des collerettes.
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L’ancien revêtement carrelé a été conservé en sol également. Un système de réhausse de 4 cm est réalisé à l’aide de lames de panneaux à carreler. Il permettra de disposer de la pente suffisante pour se raccorder à l’évacuation. Les espaces vides seront comblés à l’aide de mousse de polyuréthanne expansée.
Le receveur prêt à carreler est mis en place. Les bandes d’étanchéité seront ensuite collées sur les jonctions sol/murs et assureront la remontée nécessaire en mural.
La nouvelle douche est terminée. Le socle en a été carrelé en façade après avoir été rempli de mousse de polyuréthanne expansée.
spécial. Zones d’infiltration d’eau potentielles, les arrivées de tuyauterie des mitigeurs sont protégées par des col-lerettes. Au sol, le carreleur, Didier Duchemin de Bayeux (14), raccorde le siphon à l’éva-cuation d’eau et réalise un sys-tème de réhausse à l’aide de morceaux de panneaux prêts à carreler. L’objectif est de surélever le receveur de 4 cm environ pour disposer de la pente suffi sante permettant de se raccorder à l’évacuation. Le receveur de douche à carreler de format 900x900x40 mm (Tilux de Dural, sous Avis Technique n° 13/07-1022) est ensuite mis en œuvre. Consti-tué d’une mousse de polysty-rène expansé, il est revêtu sur une face d’une natte d’étan-chéité collée au moyen d’une colle polyuréthanne et débor-dant sur les côtés de 7 cm afi n de traiter les point singuliers. Il comprend des formes de pente de 2 %, réalisées lors du moulage du receveur en usine. Il est collé sur la réhausse au moyen de mortier-colle, et la bande d’étanchéité du rece-veur est collée sur les jonc-tions sol/murs, le long des panneaux à carreler. L’angle rentrant formé par la jonction verticale des deux murs est protégé des pénétrations d’eau sur toute sa hauteur par une bande d’étanchéité (Durabase WP bande d’étanchéité 150 de Dural) de 15 cm de large. Le carrelage est finalement collé à l’aide d’un mortier-colle amélioré hautes performances de classe C2 E (5024 Prolidal Plus de ParexLanko). Le car-releur comble enfi n les inters-tices entre les éléments de la réhausse à l’aide de mousse polyuréthanne et découpe l’ar-rondi sur lequel vient se fi xer la paroi de douche coulissante en verre.
Autres chambres, autres contraintesD’autres chambres, comme la chambre n° 6 par exemple,
présentent une confi guration différente. Elles sont équipées d’une salle de bains avec bai-gnoire. Les sols sont carrelés, mais le revêtement est mis en œuvre sur un ancien parquet bois non protégé des infi ltra-tions d’eau inévitables via les joints inter-carreaux. À la lon-gue, des désordres ont fi ni par apparaître sur les plafonds et les parois des pièces sous-jacentes. Une rénovation s’im-pose. L’ancien carrelage est donc totalement déposé et le support remis à nu. Il est net-toyé afi n d’éliminer toute trace résiduelle de colle et soigneu-sement dépoussiéré. Après examen, le plancher a été jugé suffi samment stable (absence de fl èche active, lames join-tives…). Par précaution, cer-taines lames sont néanmoins fi xées aux lambourdes à l’aide de vis. D. Duchemin applique un primaire spécial bois sur le support afi n d’améliorer l’accro-chage de la colle. Une natte de protection à l’eau (Durabase Ci de Dural sous Avis Technique CSTB n° 13/06-1000*V1) est collée sur le support au moyen d’un mortier-colle amélioré hautes performances (5024 Prolidal Plus de ParexLanko). Proposé en rouleaux, ce SPEC (Système de protection à l’eau sous carrelage) est constitué
Le receveur est mis en place et carrelé. L’angle arrondi est prêt à être découpé. Il accueillera ensuite la paroi de douche coulissante vitrée.
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Dans ces chambres, le
carrelage a été déposé de façon à remettre à nu
l’ancien support parquet. Jugé en bon état, il sera conservé et après avoir
été préparé constituera le support
du nouveau revêtement.
Afin de parfaire la stabilité de l’ensemble, les lames de parquet seront fixées à l’aide de vis sur les lambourdes.
Les lés sont collés sur le support. Ils doivent être soigneusement marouflés pour éviter la formation de bulles d’air.
Les jonctions entre lés ainsi que la jonction sol/murs sont pontées par des bandes d’étanchéité qui préviennent les infiltrations d’eau de pénétrer jusqu’au support bois.
Les alvéoles de la natte
sont remplies de mortier-
colle. Didier Duchemin, carreleur,
peut entreprendre
la mise en œuvre des
carreaux céramiques.
Le nouveau revêtement est mis en œuvre. La baignoire a repris sa place. Les clients peuvent arriver !
d’une feuille de polypropylène bosselée et revêtu sur la face inférieure d’un non tissé en fi bres de polyéthylène. Ce pro-cédé possède une très grande rigidité ainsi que d’excellentes propriétés d’adhérence grâce à ses alvéoles et à sa dou-blure en forme de canevas. La
natte est donc ici découpée en lés au format nécessaire, collée et fermement maroufl ée sur le support. Les alvéoles en face supérieure sont bou-chées à l’aide du mortier-colle ayant servi à fi xer la natte sur le support. Il s’agit d’éviter la formation de bulles d’air dans
les alvéoles dont le rôle est de favoriser l’ancrage du carre-lage collé. La jonction entre lés est ensuite assurée par une bande d’étanchéité (Durabase WP bande d’étanchéité 150 de Dural) qui est également employée pour assurer les jonctions sol/murs. D. Duche-
min peut maintenant coller le carrelage, et les joints sou-ples seront réalisés le lende-main. La baignoire peut alors reprendre sa place et la cham-bre accueillir de nouveau des touristes ravis…
V.D.
Le primaire spécial bois destiné à favoriser l’accrochage du mortier-colle est appliqué au rouleau.
À partir du rouleau, les lés de natte sont découpés aux dimensions adéquates pour revêtir le parquet bois qu’ils protègeront ultérieurement des pénétrations d’eau éventuelles.
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