Catalogue d'archives 1997-1995

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Catalogue d'archives des expositions de 1995 à 1997, Observatoire maison Grégoire

Transcript of Catalogue d'archives 1997-1995

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L’Observatoire maison Grégoire

Expositions Exhibitions TentoonstelligenArchive Archief

1997 - 1995

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Liste des artistes exposés de 1995 à 2009 à l’Observatoire maison Grégoire

Beatrijs Albers, Jacques André, Danai Anesiadou, Fabienne Audéoud, Sven Augustijnen, Simon Backès & Loîc Vanderstichelen, Laurent Baudoux, Jean Bedez, Marianne Berenhaut, Andy Best, André Beullens, Maura Biava, Pierre Bismuth, Aline Bouvy & John Gillis, Anne Brégeaut, Paul Casaer, Itsasne casas, Christophe Charon, Leo Chiachio, Fia Cielen, Philippe Cognée, Delphine Coindet, François Curlet, Anne Daems, Franck David, Koen de Decker, Alain Declercq, Damien Delepelaire, Monsieur et Messieurs Delmotte, Simona Denicolai & Ivo Provoost, Spencer Dormitzer, Christoph Draeger, David Evrard, Marie - Hélène Fabra, Peter Fletcher, Michel François, Patrice Gaillard & Claude, Toni Geirlandt & Carlos Montalvo, Agnès Geoffray, Catherine Geoffray, Babak Ghazi, Eric Gianquinto, Gonzalez & Russom, Jos de Gruyter & Harald Thys, Stéphan Guéneau, Chris Hanson & Hendrika Sonnenberg, David Hartt, Sophie Hassaerts, Mark Hosking, Philippe Hurteau, Runa Islam, Arato Janos & Miss X, Ann Véronica Janssens, Lydie Jean - dit - Panel, Bernard Joisten, Véronique Joumard, Ian Kiaer, John Knight, Regine Kolle, Paul Langworth, James Lee Byars, Adam Leech, Gabriel Lester, Trine Lise Nedreaas, Emilio Lopez - Menchero, Tatsuya Mc Coy, Jill Magid, Valérie Mannaerts, Julien Meert, Marie - Claire Mitout, Michelle Naismith, Warren Neidich, Olivier Nolin, Sophie Nys, Els Opsomer, Guillaume Paris, Pol Pierart, Régis Pinault, Benoit Plateus, Merja Puustinen, Claudia Radulescu, David Ramirez, Jimmy Robert, Benoît Roussel, Emma Rushton, John Russel, Eléonore Saintagnan, Joost Shouppe, Timothy Stappaerts, Olivier Stévenart, sun ok papi ko, Pierre Tatu, Christophe Terlinden, Philippe Terrier - Hermann, Derek Tyman, Joêlle van Autreve, Grégorio Vardanega, Mickael van den Abeele, Koen Van den Broek, Gert Verhoeven, Richard Venlet, Barbara Visser, Leen Voet, Freek

Wambacq, Nicole Wermers, Brigitte Zieger.

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THE HOUSE / LA MAISON /HET HUIS

Construite en 1933 pour le docteur Grégoire, cette maison est la plus petite réalisée par le célèbre architecte belge, Henry Van de Velde. Elle est son ultime projet résidentiel conservé à ce jour et a été classée en 1982. Également peintre, essayiste, ensemblier à ses débuts, Van de Velde architecte évoluera d’un style personnel résultant d’une fusion entre l’Art Nouveau et l’Arts and Crafts vers l’expression pure d’un fonctionnalisme sublimé. S’il a proclamé que « la fonction engendre la forme » et si son leitmotiv était la conception rationnelle, c’est bien à la forme – de plus en plus épurée au cours des ans – qu’il apporta toujours plus de soin.Les pièces de réception de la maison, maintenues dans leur état d’origine, sont consacrées aux expositions. Elles abritent quelques éléments de mobilier du XXe siècle qui attestent de la fonctionnalité multiple du lieu : exposer/ habiter/ travailler. Les œuvres sont ainsi intégrées de façon intime et directe à une architecture bien moins anonyme que celle d’un White Cube et qui est vivifiée par la présence manifeste du jardin.

Built in 1933 for Doctor Grégoire, this house is a construction by the celebrated Belgian Architect Henry Van de Velde. It is, in scale, his smallest realization which has survived to this day. It was listed in 1982. Also active at the beginning as a painter and a decorator, Van de Velde architect will first operate a personal synthesis between Crafts and Art Nouveau before developing a practice which is generally regarded as the paradygmatic and perfectly balanced expression of modernism. If in his Bauhaus years he often proclaimed that « function had to generate form » and if his leitmotiv was indeed rational conception, it is to the simple and sublimated expression form that he was going over the years to concentrate increasingly.It is the ground floor reception rooms of the residence, still in their original state, which currently house the exhibitions. A few elements of XXth century furniture

testify of the current poly-functional use of the architecture which acts as a residence, an office and exhibition space. Far from the anonymity of the White Cube, the works exhibited at maison Gregoire are thus integrated in an intimate way to day - to - day life of this exceptional piece of architecture, also enriched by the manifest presence of a remarkable garden.

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Maison Grégoire in the end of the Thirties.

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THE HOUSE / LA MAISON /HET HUIS

un quartier verdoyant de la capitale européenne.

Le lieu stimule autant par son potentiel et ses qualités architecturales que par les contraintes qu’amène sa polyvalence d’espace de vie et de travail pendant la semaine. Les expositions, accessibles le week - end et sur rendez-vous, doivent tenir le pari d’une intégration à ce fonctionnement modulaire. Ces spécificités en on fait un moment particulier dans la carrière de ces jeunes artistes souvent habitués à présenter leurs travaux dans des lieux plus conventionnels dans leur fonctionnalité ou anonymes dans leur architecture.

Depuis Septembre 2008, la programmation artistique de la maison Grégoire est assurée par Emmanuel Lambion (Bn PROJECTS), en concertation avec les membres de l’Observatoire maison Grégoire asbl.

L’Observatoire maison Grégoire vzw is gesticht in 1995 door Veronique en Philippe Terrier - Hermann en Thomas Simon. Het doel was om artistieke projekten te ontwikkelen in het kader van een modernistisch huis gebouwd in 1933 door architect H. Van de Velde.

Specifiek is dat het huis zowel als een privé woning, een kantoor en een tentoonstellingsruimte functioneert. Sinds 1996 concentreeert de programmatie zich op specifieke, geïntegreerde projekten van jonge Belgische en internationale kunstenaars en curatoren, voor wie L’Observatoire maison Grégoire vaak de lancering in Brussel heeft betekend. Onder andere Maura Biava, Anne Daems, Els Opsomer, Christoph Draeger, Mark Hosking, Runa Islam, A. V. Janssens, Leen Voet, Barbara Visser, stelden tentoon in L’Observatoire maison Grégoire.

Sinds de zomer van 2008 wordt de artistieke werking verzorgd door Emmanuel Lambion / Bn Projects. De

Présentation / Presentatie /Presentation /

L’Observatoire maison Grégoire asbl, située dans ce fleuron du modernisme qu’est la maison Grégoire ( 1933 ) d’Henry van de Velde, est née en 1995 de l’initiative de Véronique et Philippe Terrier - Hermann et de Thomas Simon. Il s’agissait pour les fondateurs de l’asbl de rendre accessible ce lieu au public, à travers la mise en place d’une programmation d’expositions d’artistes émergeants.

Dès 1996, les fondateurs ont ouvert la programmation par l’invitation de commissaires extérieurs tels que Pascal Beausse, Anne Wauters, Jean-Paul Jacquet, Stéphane Roussel ou encore Florence Derieux. Invitant ensuite en 2004, les artistes Maura Biava, Mark Hosking, Runa Islam à les rejoindre dans un collectif de conseil artistique du lieu, les fondateurs ont poursuivi leur politique de plate - forme ouverte à l’expérimentation curatoriale et artistique.

Depuis 1995, la maison Grégoire a en effet présenté les travaux de plus d’une cinquantaine d’artistes tels que Els Opsomer, Christoph Draeger, Anne Daems, Ann -Veronica Janssens, Philippe Cognée, Jimmy Robert et John Knight. Les projets thématiques alternent avec les expositions en duo ( e.g. Peter Fletcher et Emilio Lopez - Menchero, Barbara Visser et Philippe Terrier-Hermann ) ou monographiques: c’est ainsi que Messieurs Delmotte, Delphine Coindet, Véronique Joumard, Sofie Haesaerts, Adam Leech, Jill Magid y ont réalisé leurs premières expositions personnelles en Belgique.

Alternative voire pionnière dans son fonctionnement et dans ses choix curatoriaux, l’asbl Observatoire maison Grégoire investit une résidence historique emblématique de l’architecture moderne, situé dans

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doelstelling is om vier tot zes tentoonstellingen per jaar te organiseren.

L’Observatoire maison Grégoire was founded in 1995 by Véronique and Philippe Terrier - Hermann and Thomas Simon. Its object is the organisation and the promotion of site-specific art projects especially conceived for the framework of the modernist maison Grégoire house, built in 1933 by Architect H. Van de Velde .

Presently, the main feature of the house is that it functions simultaneously as a residence, as an office and as a private art centre. Since the beginning of its activity, the emphasis has been put on specific and « integrated » proposals from young artists and curators from Belgium and abroad, for which the show at maison Grégoire often acted as a première in Brussels. Among many others, Barbara Visser, Runa Islam, Adam Leech, Maura Biava, Anne Daems, Els Opsomer, Michel François, Christoph Draeger, Mark Hosking, A. V. Janssens have exhibited here.

Since the summer of 2008, the curatorial activity of maison Gregoire has been ensured by Emmanuel Lambion / Bn PROJECTS, in collaboration with founders of L’Observartoire maison Grégoire.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1997

PRINTEMPS - ÉTÉDelphine Coindet

Curators : Véronique &Philippe Terrier - Hermann

D’éléments de proximité, Delphine Coindet érige des objets en signes défonctionnalisés par un changement d’échelle ou par fragmentation. Ici, un sifflet énorme et mou, là, des nuages en carton envahissant une salle, ailleurs, des fleurs géantes en mousse renversées face au plancher, autant de signes isolés et muets d’un environnement commun. Ces modèles sculpturaux s’imposent par glissements, s’adaptent aux contraintes du monde matériel pour mieux lui superposer son double imaginaire. Dans une mise en abîme de l’objet, redessiné dans l’exigence de la sculpture, ils semblent se parfaire de leur entièreté, de leur entité. Technicité et nature du matériau donnent leurs lois dans une adéquation ayant troqué l’ordre naturel des éléments pour celui du design. L’exposition à L’Observatoire - Galerie présente les derniers travaux de l’artiste. Dans « les maisons », Delphine Coindet s’attache à la représentation et l’imaginaire de l’espace domestique. À et chaque forme appelle à son tour un matériau. Tout comme le carton se découpe, la mousse s’enroule et les plaques de polystyrène se posent les unes sur les autres, Delphine Coindet applique ces exigences du matériau lui - même dicté par la logique formelle des modules afin de décliner le vocabulaire de la maison type.

La présentation des « plumes », redessinées, remodelées et recolorées selon des paramètres plus propres à l’industrie qu’à cet objet fragile et naturel, met en avant leur aspect tactile et esthétique. L’objet d’origine, devient produit décoratif et fonctionnel - sorte d’échantillon exhibant alors toute sa vanité.En s’appropriant une stratégie commerciale, Delphine Coindet transfert l’image de son travail sur tee - shirt. Devenues motif par la sévérité du trait numérique, les sculptures réapparaissent sur le vêtement moulant et fonctionnent alors dans une dynamique qui interroge le geste artistique et sa diffusion.

Sculptures, Les maisons, 1997, Delphine Coindet.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1997

FUCK ONMonsieur Delmotte

Curators : Véronique &Philippe Terrier - Hermann

Plus qu’un artiste, Monsieur Delmotte est un personnage. Un personnage distingué émergeant d’un monde révolu, une espèce de dandy en somme. Mais, dandy - artiste, son excentricité n’a d’autre finalité que de secouer les tabous du monde de l’art.

Aussi, ce dandy - agitateur exerce-t-il son sarcasme dans la réalisation de vidéos loufoques et déroutantes. Sa représentation de l’artiste est grinçante, ses saynètes de situations absurdes sont grotesques et obscènes et ses mises en scène de clichés sont amères.

La vidéo « Main écrase pied, pied frappe bouche, bouche mord main, etc. » est une réaction en chaîne de petites violences corporelles calquées sur les comptines « Marabout, bout d’ficelle, selle de cheval, ... » où le rythme auditif défie toute logique apparente.

Les photographies de l’artiste en buste posant recouvert de chewing - gum ou ligoté d’adhésif, se rient des statues. La vidéo « La vie tranquille des Musées » nous montre Monsieur Delmotte devant le Musée d’art Moderne de Liège - tel l’homme fusée ou l’explosif Pierrot le Fou - courir se refroidir dans la Meuse. L’artiste supporterait - il mal l’institution muséale et ce qu’elle renferme ?

Avec le soutien de la COMMUNAUTÉ FRANÇAISE DE BELGIQUE

More than an artist, Monsieur Delmotte is a character. A distinguished character emerging from bygone days, a kind of dandy in fact. But, as artist - dandy, his eccentricity is necessary in order to shake the art world’s taboos.

So, this agitator - dandy exercises his sarcasm through the realisation of disconcerting and barmy videos. His representation of the artist is grating, his playlets of

absurd situations are ludicrous and obscene and his build-up of clichés are bitter.

The video « Main écrase pied, pied frappe bouche, bouche mord main, etc. » is a chain reaction of corporal violence modelled on the children’s songs.

The photographs of the artist torso covered with chewing-gums or bound with tape are jokingly referring to statues. The video « La vie tranquille des Musées » is showing Monsieur Delmotte in front of the Museum of Modern Art in Liege - as a rocket man - running into the river to extinguish himself. Is the artist not appreciative of the museal institution and what it implies ? With the support of the COMMUNAUTÉ FRANÇAISE DE

BELGIQUE

Exhibition view, Monsieur Delmotte.

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Exhibition view, Monsieur Delmotte.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1996

HOME MADELaurent BaudouxEric GianquintoOlivier Stévenart

Curator : J. P. Jacquet

« home made » : Pris dans la considération du « tout est possible à la maison » point de vue technologique, que ce soit la mise à disposition de tout les schémas de fabrication via l’informatique ou les réseaux de communication.D’autre part, on peut considérer home made dans son projet domestique (low-tech), une disposition du quotidien, la réalisation d’un “mobilier” adéquat pour une communication effective. Les contextes que suscitent le domestique, le « fait maison » n’es t -il pas encore un gage de qualité ?

Actuellement on aurait tendance à s’interroger essentiellement sur les moyens et la méthode de la communication ou de la représentation avec, entre autre, l’exemple des transferts de nos systèmes via le « www » alors qu’il serait plus opportun de poser une réflexion sur certains modèles tel que ceux qui déterminent la présentation d’une proposition plastique ainsi que la mise en situation effective d’un dialogue.

Orientant notamment les discussions sur la notion de projet. Par un questionnement sur la structure de la communication, on pourrait parler de l’intention d’un état intermédiaire. Une réflexion sur la configuration en rendant, par exemple, publique une étape de proposition. Une volonté de proposer un produit en cours d’élaboration pour susciter une situation idéale de dialogue: une structure ouverte. Pour ce faire, on a développé ce qui peut être considéré comme étant des annexes tel que le fanzine ou le site sur le web en disposant des possibilités de contribution plus ou moins structurées. Editer des moments, des rencontres. Un projet comme homemade serait de s’adapter à la structure qui l’acceuille et y développer une problématique. En l’occurence, pour l’Observatoire Galerie, la question posée était « le fait maison est-il

encore un gage de qualité ? », un énoncé implicite, une interrogation futile qui succite un questionnement ce fax à été envoyé aux ‘opérateurs culturel’ qui résident à Bruxelles; un des paramètres étant les personnes qui ont un fax à la maison; une émission locale qui est prise en relais par l’autre moyen qu’est le site sur le web. Une des intentions est de poursuivre homemade, de laisser un structure ouverte après l’exposition. le site ne se substitue pas à l’exposition, il serait son complément et, pour reprendre la nomenclature de ses réseaux, qu’il devienne un « moteur de recherche ».

Installation view, carpet and photograph, Laurent Baudoux.

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Installation view, Olivier Stévenart.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1996

POL PIERART

Curator : Anne Wauters

Pol Pierart considère la photographie comme un moyen, comme un matériau qu’il a utilisé notamment à des fins de mail art et d’appropriation de l’image par inclusion de texte, dans un esprit très proche de celui des oeuvres qui forment cette exposition. Celle - ci est principalement composée de petites mises en scène basées sur la rencontre d’objets culturels ou d’éléments de la nature à fort potentiel symbolique ou poétique (statuettes, appareil photo, coquilles d’escargot, vue de neige...) et de (jeux de) mots présents dans l’image. Qu’ils entrent en interaction avec les objets ou qu’ils soient présentés par l’artiste lui - même dans des saynètes ironiques aux limites de l’autoportrait, ces mots, phrases, expressions, parce qu’ils sont subtilement transformés sur un mode humoristique, génèrent un sens nouveau et troublant.

A ces oeuvres « imaginées » sont associées quelques rares « choses vues » dont l’aspect pourrait paraître anecdotique mais qui cependant ajoutent au climat poétique et à l’humour au second degré de cet ensemble dont les images dialoguent.

Cet humour, délicieusement belge et peut - être plus encore liégeois, grinçant par instant et mêlé à une poésie que n’auraient pas renié certains de nos surréalistes, suscite un plaisir et une jubilation d’autant plus forte que l’oeuvre en appelle souvent à notre vécu, à nos propres expériences de la vie quotidienne et du passage du temps. Lorsqu’il se met en scène, seul ou confronté à son double (l’ours en peluche, symbole de l’enfance, jouant parfois ce rôle) voire à un énoncé parfois féroce, le moi de l’artiste ouvre sur un moi collectif: « je » devient « on » dans le partage des expériences. Cette façon de dire les choses de la nature humaine est parfois caustique, sarcastique mais aussi tendre, généreuse, tolérante.

L’aspect ludique débouche donc sur un questionnement plus profond, un sentiment grave au sens réflexif du terme tant ces mises en scène aux apparences légères creusent en réalité bon nombre de questions dites existentielles. Est exemplative de ce glissement, cette image où les lettres d’un jeu de société forment aussi bien les mots gaité que gravité.

« Le moins c’est le mieux » sont les propres termes de Pol Pierart qui travaille avec les moyens du bord, dans son environnement quotidien, à partir de sa propre personne ou des objets qui l’entourent, traçant à la main les lettres capitales sur de simples cartons présentés non moins simplement. Et il n’est pas surprenant que le format des images soit le format standard de la photo d’amateur et que l’artiste ait opté pour la simplicité du noir et blanc et d’un cadre minimal. De la même façon qu’il se sert des objets quotidiens, la matière de ses images appartient aux (non) événements de la vie courante, aux réflexions qui la jalonnent, aux préoccupations politiques et sociales au sens premier du terme.Cette simplicité en amont favorise en aval l’accessibilité de l’image au spectateur, tout en étant paradoxalement porteuse d’une multiplicité de lectures. Or c’est dans ce temps de lecture, de relation, que l’oeuvre existe pleinement, lorsque le spectateur y participe et la fait vivre dans tout son potentiel d’émotion.

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Blak & White photographs, Pol Pierart.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1996

DÉCORS D’OISEAUX OU D’ÉBATS AMOUREUXAnne Daems,Stéphan Guéreau,Els Opsomer, Guillaume Paris.

Curator : Philippe Terrier - Hermann

Viens, mon bien - aimé, allons aux champs ! Nous passerons la nuit dans les villages, dès le matin nous irons aux vignobles. Nous verrons si la vigne bourgeonne, si ses pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur.Alors je te ferai le don de mes amours. Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. (Ct 7 12-14)

Cette exposition tente, par le truchement des travaux de cinq jeunes artistes européens, d’exprimer le rapport que l’homme entretient avec la notion de paysage, à la fois dans son acceptation picturale mais surtout dans son entendement philosophique ou sociologique. Ainsi, le paysage est-il une partie d’un pays que la nature présente à un observateur ou bien l’aménagement et l’appropriation d’une partie d’un pays afin de le présenter, voire de le rendre présentable, à un observateur ? Dans les relevés photographiques de Christoph Draeger, les terres ravagées par différentes

Photographs, Anne Daems ; sculpture, Guillaume Paris.

catastrophes, tels les paysages d’Hiroshima, sont repaysagés par la main de l’homme dans une volonté d’effacement. Anne Daems présente la nature résumée à sa plus simple expression, emblématique dans le paysage urbain, tels que les quelques sapins disposés parcimonieusement en contrepoint des architectures. Stéphan Guéneau confronte le cadre vierge des Highlands à l’environnement urbain écossais, s’attachant plus particulièrement aux carac-téristiques de l’urbanisme industriel de villes comme Glasgow. Les travaux de Guillaume Paris, utilisant des matériaux s’apparentant au jouet ou à la maquette paysagiste soit par le biais d’un montage vidéo, jouent sur la reproduction artificielle de la notion de nature et de ses perceptions. Et enfin, les mises en scènes photographiques de Els Opsomer, où les corps inertes à peine perceptibles, donnent vainqueur la nature dans le match qui l’oppose à l’homme.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1996

PETER FLETCHER & EMILIO LOPEZ - MENCHERO

Curator : Véronique Terrier - Hermann

Comme en préambule à ses sculptures, les dessins de Peter Fletcher posent les bases de sa recherche sur la complexité de la réflexion du miroir. Alors, ainsi averti, le spectateur pourra se pencher vers ses pièges optiques. De deux cubes minimalistes, sortes de petites architectures primaires, le point de vue déterminé du visiteur se verra confronté à son image ou à sa perdition. Qu’elle soit maison dont la fenêtre extérieure se retourne en tableau intérieur, ou mirador qui, de poste d’observation se pervertit en labyrinthe de la vision n’offrant qu’un horizon vide étourdissant, ces boites brouillent les potentialités du regard. Jouant de la déclinaison à l’infini d’un module minimaliste et formaliste, Peter Fletcher nous emmène bien au delà, de l’autre coté du miroir.

Photograph, 1996, Emilio Lopez - Menchero.

Emilio Lopez - Menchero, en adéquation avec l’espace de l’exposition qu’est la maison Grégoire, édifiée en 1933 par Henry Van de Velde, élaborera son travail en repensant les conceptions modernistes et rationalistes de l’architecte.« Selon l’architecte viennois A. Loos, en 1908, le primitif qui se tatoue n’est pas un criminel, l’homme d’aujourd’hui, si. Ce dernier doit passer inaperçu, son image extérieure n’étant pas révélatrice de son identité. De même, en architecture, le peintre, le sculpteur, le décorateur commettent crime. Revisiter un lieu, ses dimensions, son histoire, sa fonction, c’est à cela que tendent mes projets. En accentuant la rationalité même de la fonction, à travers une représentation de celle-ci, on peut en arriver aussi... à tatouer l’espace. » Emilio Lopez-Menchero.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1996

PETITES HISTOIRESAnne BrégeautLydie Jean - dit - PanelMarie - Claire Mitout

Curator : Pascal Beausse

Comment faire oeuvre avec pour matériau l’autobiographique ? L’inventaire du quotidien, l’exploration de l’intime sont à l’origine de ces trois écritures singulières. Chacune de ces artistes fait, à sa manière, collection. Marie - Claire Mitout s’astreint à un protocole quotidien : réaliser chaque jour à la gouache une image représentant le meilleur moment de la veille. A la manière de Georges Perec, Lydie Jean - dit - Panel se souvient face à la caméra d’événements qui ponctuèrent sa vie, de son premier soutien-gorge à la mort de Dalida. Sur le registre de l’affect, Anne Brégeaut décline sur des mouchoirs jetables ou les feuilles d’un carnet à spirale ses « élans du coeur » dans une attitude faussement soumise qui questionne les modalités du rapport à l’autre.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1996

INSPECT BY EYEEmma RushtonDerek Tyman

Curators : Véronique &Philippe Terrier - Hermann

L’installation de Emma Rushton « Pushed », positionnera le spectateur en situation de témoin d’un acte de violence anonyme et urbain. D’une tour d’habitation de cité, ciblée par une caméra vidéo, est jeté de la fenêtre du onzième étage un singe - déposé sur le sol de la galerie comme retrouvé gisant sur le macadam de la cité. En complément d’inspection, l’artiste, par un large dessin, nous introduit dans la pièce où a été commis l’acte de violence. Ainsi, qu’il s’agisse de crime ou de suicide, nous sommes témoins de la représentation d’un fait divers dénonçant l’aliénation de la cité: l’isolement et l’aspect impersonnel, par la même, la probabilité à abriter tout individu-tueur potentiel ou en proie au désarroi. Et de plus, la victime - figure ancestrale du singe, est là pour nous rappeler nos origines refoulées.

Derek Tyman accrochera, en fonction des fenêtres de la galerie, des tirages photographiques des vues des fenêtres d’un monastère. Ces photographies furent prises, à sa demande et sans la présence de l’artiste, par les moines eux-mêmes à travers les fenêtres de leurs chambres. C’est donc grâce à des yeux anonymes que nous pouvons inspecter ces vues idylliques des vertes prairies anglaises, paysage quotidien et unique et ainsi vision du monde de ces moines reclus, qui nous reste défendu.

Il ne s’agit pas là d’une violation de la vue extérieure d’un espace clos et préservé, nous pourrions même parler de respect et d’éthique dans la démarche de l’artiste, mais plutôt d’un transfert consenti d’une vision du monde, privée et lourde de spiritualité, à travers le médium photographique.

Pushed, 1996, instalation with drawing, vidéo and sculptures, Emma Rushton.

Photographs, Derek Tyman.

Page 20: Catalogue d'archives 1997-1995

Pushed, 1996, instalation with drawing, vidéo and sculptures, Emma Rushton.

The Observatoire - Galerie presents, under the title « Inspect by eye » - one of the definitions of the view, the work of two artists who focus on the view as a means of inspection. Assuming the right to inspect, they turn the faculty of seeing into close examination. Through windows and anonymous eyes they invite the spectator to see beyond the image’s surface.

« Pushed » by Emma Rushton positions the viewer as witness to an anonymous, urban act of violence. A video depicts a block of high rise flats from where a monkey is pushed, the monkey itself lies on the gallery floor. A drawing introduces us through a window into the room where the suicide or murder has been committed. Adressing the impersonal nature of urban living and the alienation of the city, the piece implies anything can happen behind closed doors.

The work of Derek Tyman is a series of landscape photographs. The landscapes are the views from a monastery, taken by the monks themselves from their own rooms without the presence of the artist. Through anonymous eyes we picture the idyllic and « spiritual» views of the daily world unique to these monks, but prohibited by a locked door.

Both artists employ methods of inspection to address the very different circumstances of particular individuals within society. They encourage the viewer to consider the isolation of the lives of those who witness the views depicted, through choice or circumstance. They refer to perception and sight by featuring windows as a frame to look through and then, encourage the viewer to inspect by eye.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

ET N’OUBLIE PAS MON PETIT SOULIERMarianne Berenhaut, Andy Best, Delphine Coindet, Tatsuya Mc. Coy, Frank David, Spencer Dormitzer, Christoph Draeger, Chris Hanson & Hendrika Sonnenberg, David Hartt, Philippe Terrier - Hermann, Derek Tyman, Brigitte Zieger

Curator : VéroniqueTerrier - Hermann

Arrive bientôt le temps de Noël, aussi, l’Observatoire-Galerie a - t - elle convié 15 artistes de divers horizons géographiques et culturels à venir célébrer cette fête qui, si elle reste une célébration religieuse, n’en est pas moins un lieu de communication et d’échange de présents. De même, les artistes ont grandement répondu à cette invitation d’exposition par des propositions d’oeuvres tournées vers le cadeau, voire le jouet. Noël reste donc bien la fête des enfants!

Emma Rushton, modèlera des poupées à l’image d’un Jésus quelque peu dépossédé, assemblées en vue de la grande consommation des achats de Noël .Et après Jésus, même Sigmund Freud sera présent, sous la forme d’une figurine en Santa Claus par Chris Hanson & Hendrika Sonnenberg.

Spencer Dormitzer, dans un travail sur les Jokes et les Comics, nous offrira une peinture telle un album de bande-dessinée, tandis que Tatsuya Mc Coy s’interrogera sur la représentation d’un héros contemporain: Terminator II. Christoph Draeger restera dans des choix plus académiques en confectionnant un billard dont le jeu est rendu caduque.

Derek Tyman, se souvenant d’une panoplie du Captain Scarlet offerte dans son enfance, la re - confectionnera pour la revêtir du haut de ses 30 ans tandis que Delphine Coindet préférera se présenter simplement enguirlandée. Brigitte Zieger s’est chargée de la décoration en déployant au sol un paysage de cotillons interpolé par des bulles de conversations.

L’ambiance de la fête sera donnée par une vidéo d’animation de Noël par Merja Puustinen ainsi que celle de David Hartt représentant le fidèle compagnon du père Noël qu’est l’Elan tirant son traîneau. Si

Andy Best s’occupe du papier d’emballage -en imprimant des feuilles fort peu « politically correct », Philippe Terrier - Hermann nous rappellera à l’ordre -évidemment religieux. Et enfin, Frank David qui aime à travailler sur des fragments du quotidien, évoque, de manière tranchante, l’arbre de Noël avec l’objet même de son déplacement qu’est la scie du forestier; tandis que Marianne Berenhaut ornera tout de même notre incontournable sapin de Noël.

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

BUBBLEMerja Puustinen

Curators : Véronique &Philippe Terrier - Hermann

Venez et découvrez les « recherches » grâce auxquelles vous pourrez voir grandeur nature, Amanda, Repa, Hendrik. J. et Tanja. Une installation de photographies, textes, musique et vidéo par l’artiste finlandaise :

-Amanda « Bubble est un manifeste audiovisuel pour le plaisir de la vie, les différents styles et modes ainsi que pour les structures culturelles souples. Déconner doit être compris comme une sérieuse tentative critique de l’ascension des inquiétudes nationalistes et de l’héritage de la rationalité cartésienne. »

-Repa « D’une autre façon Bubble est une étude pseudo anthropologique pour mieux percevoir le monde environnant à un niveau de recherche en marketing. L’enquête révèle l’état superficiel ce qui est la nature profonde du style de vie occidental. A la place d’être intéressé par les significations en elles mêmes, l’acte de transmission -la beauté glacée du geste- est devenu une réelle raison d’être. »

- Hendrik. J. « Bubble est un point d’interrogation : est-ce pour nous une assez bonne source stratégique de protection et de survie pour choisir l’insatiable érotisme des icônes du monde de Disney ? » Le monde de Merja Puustinen est mis en perspective par l’entremise de ces personnages, photographiés revêtus de leurs attributs et atours, et explicités par leur carte d’identité où, sont stipulés modes de vie, opinions politiques et angoisses face à un climat où le biologique et le psychique sont exacerbés, - comme le montre une vidéo où prescriptions et recherches paramédicales défilent sur l’écran -.

Come and enjoy the « research » An installation of photos, texts, music, and video by the Finnish artist :

-Amanda « Bubble is an audio-visual manifesto for the pleasures of life, the variety of styles and fashions and flexible cultural structures. Goofing around is therefore to be understood as a serious attempt to criticise the rise of nationalistic anxieties and the heritage of Cartesian Rationality ».

-Repa « On the other hand Bubble is a pseudo antropological study to perceive the surrounding world from the level of marketing research. The inquiry reveals the shallow state which is the inner nature of Western life style. Rather than being interested in meanings themselves, the act of transmission -the frozen beauty of gesture- has become a significant raison d’être. »

-Hendrik. J. « Bubble is a question mark : is it a good enough means of protection and survival strategy for us to adopt the nonsatiable eroticism of Disneyworld icons ? »

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

INTERCONTINENTALDavid Hartt

Curator : Philippe Terrier - Hermann

« With respect to tone or timbre, it should be noted that the speech like quality of many Jazz instrumental performances necessitates a tone far from the pure tone that a performer in the European tradition generally seeks to achieve. New Orleans jazzmen vary considerably in the degree to which their training and aesthetic ideals lead them to adhere to the European concept of acceptable tone and, accordingly, vary considerably in their degree of departure from it. » The heart of Jazz

Grossman & Farrell

Pour sa première exposition en Europe, l’artiste Canadien David Hartt présentera deux installations vidéos élaborées sur les diverses possibilités formelles de la mise en scène des codes du langage et de la représentation.

« Fraulein Krushkhova. » A young man in a technician’s dark green smock stood in the doorway opposite the one through which she’d entered. « In a moment, please, you will cross the room and step through this door. Please grasp the knob slowly, firmly, and in a manner that affords maximum contact with the flesh of your palm. Step through carefully. There should be a minimum of spatial disorientation. » Count Zero, William Gibson

Avec le soutien de l’Ambassade du Canada

« With respect to tone or timbre, it should be noted that the speech like quality of many Jazz instrumental performances necessitates a tone far from the pure tone that a performer in the European tradition generally seeks to achieve. New Orleans jazzmen vary considerably in the degree to which their training and aesthetic ideals lead them to adhere to the European concept of acceptable tone and, accordingly, vary considerably in their degree of departure from it. » The heart of Jazz

Grossman & Farrell

Voor zijn eerste Europese tentoonstelling zal de Canadese kunstenaar David Hartt twee video-installaties voorstellen. Perceptie en weergave van het formele aspect van taal staan hierbij centraal.

« Fraulein Krushkhova. » A young man in a technician’s dark green smock stood in the doorway opposite the one through which she’d entered. « In a moment, please, you will cross the room and step through this door. Please grasp the knob slowly, firmly, and in a manner that affords maximum contact with the flesh of your palm. Step through carefully. There should be a minimum of spatial disorientation. » Count Zero, William Gibson

Met de steun van de Canadese Ambassade

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

THE COLLECTIONArato Janos & Miss X.

Curator : PhilippeTerrier - Hermann

La collection fut établie pour la Première fois en 1993, l’année où se sont rencontrés Arató János & Miss X.

C’est en réalisant qu’ils possédaient un nombre conséquent d’oeuvres d’art qu’ils décidèrent de les mettre en commun afin de constituer une collection. Elle comprend aujourd’hui des oeuvres originales acquises par l’intermédiaire d’artistes et / ou d’amis au cours de ces dernières années.

Pour la plupart, ces travaux ont été offerts, d’autres furent reçus par courrier, sauvegardés après des performances ou simplement laissés par les artistes après leur départ vers d’autres pays. Chacun d’eux occupe une place particulière se rattachant non seulement à une activité artistique mais aussi à des histoires personnelles, des rencontres, des relations.

La majorité des travaux d’artistes sont achevés alors que d’autres ne sont qu’une étape dans la réalisation d’un projet, voire même de simples maquettes.

La collection offre une diversité de styles et d’approches de ces quinze dernières années réunissant des artistes d’Allemagne, d’Australie, de France, de Grande - Bretagne, de Hongrie, de Pologne et des U.S.A..

« Nous pensons que tous les travaux présents dans la collection contiennent une part d’intimité ainsi qu’un aperçu de différentes pratiques artistiques. »

The collection was first established in 1993, the year Arató János & Miss X first met.

Realising that between them both they already had several works of art (no matter how small, intimate or seemingly inconsequent) they decided to pursue the activity further.

The collection comprises original artworks acquisitioned from friends and artists over the years. Many were gifts, some arrived through the post box (and still do), others were salvaged from performances or simply left behind as the owners moved on to distant lands.

The collection represents a diversity of styles and approaches, spanning a time period of 15 years. It is truly international, including artists from Australia, Britain, France, Germany, Hungary, Poland and U.S.A..

« We feel that all the works in The Collection contain an intimacy and an insight into the world of ideas ».

Page 25: Catalogue d'archives 1997-1995

The collection of Arato Janos & MISS X.

Page 26: Catalogue d'archives 1997-1995

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

WONDERFUL LIFEAndy BestPaul LangworthEls Opsomer, Phillippe Terrier - Hermann

Curator : Phillippe Terrier - Hermann

« You see, George, you really had a wonderful life. » Clarence dans It’s a « Wonderful life » de Frank Capra.

Cette vie merveilleuse que l’ange Clarence fait redécouvrir à George (James Stewart) dans ce film Hollywoodien est une vie où les valeurs morales de la famille, du domestique, de la patrie et de la vie sociale américaine sont mises en exergue. Ainsi pour cette exposition « Wonderful life », quatre artistes ont exploité le répertoire des clichés des plus kitsch aux plus modernes- d’une « American Way of Life » entretenue par l’image télévisuelle. Cela en « hommage » à l’esthétique cinématographique américaine des années cinquante, maîtresse du nouveau monde.• Andy Best (G.B.), nous propose la vision du camion « wonderful » qui nous livrera ses victuailles dans sa superbe vaisselle afin que nous puissions prendre part au dîner en l’honneur de nos nouveaux petits amis préférés.• Paul Langworth (G.B.), « promoting family value », nous aide par son imagerie de propagande à ne pas oublier l’essentiel : la base de la société doit être la cellule familiale, pour cela, il faut l’organiser, la souder et la clôturer dans un espace bien défini.• Els Opsomer (B.), nous présente la version la plus matérialiste mais aussi la plus agressive et réductrice de cette vie merveilleuse. Chaque chose a son espace bien défini et son utilité. Il y a d’abord l’espace vital puis l’espèce vivante y référante et enfin l’objet permettant de protéger son statut et son patrimoine.• Philippe Terrier-Hermann (F.), choisit et présente l’objet préféré, adulé dans une culture populaire et laïque, dans son paysage jugé adéquat; tel une madone placée dans sa chapelle.

« You see, George, you really had a wonderful life.» Clarence in It’s a « wonderful life » Frank Capra.

Dat wondermooie leven dat de engel Clarence in deze Hollywood film opnieuw door George (James Stewart) laat ontdekken, is een leven waarin de morele waarden van de familie, van het huisgezin, van het vaderland, van het Amerikaanse sociale leven, duidelijk naar voor worden gebracht. Aldus hebben vier kunstenaars voor de tentoonstelling « Wonderful Life » het ganse repertoire uitgebuit van alle clichés van de modernst tot meest kitscherige- die door het televisiebeeld in stand worden gehouden omtrent de « American Way of Life ».• Andy Best (G.B.), stelt ons een visie voor van een « Wonderful » camion die ons levensmiddelen zal leveren in zijn wondermooi vaatwerk opdat wij zouden kunnen deelnemen aan de maaltijd die hij aanbiedt aan zijn lievelingsvrienden.• Paul Langworth (G.B.), « promoting family value » helpt ons door zijn propagandabeelden om het essentiële niet over het hoofd te zien : de familiecel moet de basis zijn van onze maatschappij. Daarom moet men die organiseren, smeden en afwerken in een welomlijnde ruimte.• Els Opsomer (B.), brengt ons ongetwijfeld de meest materialistische maar ook de meest agressieve en toch beperkende versie van dit prachtige leven. Elk ding heeft zijn welbepaalde plaats en nut. Eerst heb je de levensruimte vervolgens de levendige omgeving die ernaar verwijst en tenslotte het voorwerp dat toelaat dit statuut en patrimonium te beschermen.• Philippe Terrier - Hermann (F.), kiest het lievelingsobjekt en stelt het voor (overdreven gevleid in een volkse en heidense cultuur) in zijn gepast geacht kader; zoals een madonna in de kapel wordt geplaatst. Dat alles « ter ere van » de Amerikaanse cinematografische esthetica der jaren 1950, die vooraanstaande meesteres van de nieuwe wereld.

Page 27: Catalogue d'archives 1997-1995

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

THINK APOCALYPSEAndy BestOlivier NolinChristoph Draeger

Curator : Phillippe Terrier - Hermann

Teddy bear, Andy best ; photographs, Chrsitoph Draeger.

«1. Voici le temps où le seigneur rendra déserte toute la terre, il la dépouillera, il lui fera changer de face dans ses ruines, et il en dispersera tous les habitants.

4. La terre est dans les larmes, elle fond, elle tombe en défaillance, le monde périt, tout ce qu’il y a de grand parmi les peuples est dans l’abaissement.

17. Habitants de la terre, l’effroi, la fosse et le piège vous sont réservés.

18. Celui que l’effroi aura fait fuir tombera dans la fosse, celui qui sera sauvé de la fosse sera pris au piège, parce que les cieux s’ouvriront pour faire pleuvoir comme au temps du déluge, et que les fondements de la terre seront ébranlés.

19. La terre souffrira des élancements qui la déchireront, des renversements qui la briseront, des secousses qui l’ébranleront.

20. Elle sera agitée, et elle chancellera comme un homme ivre; elle sera transportée comme une tente dressée pour une nuit; elle sera accablée par le poids de son iniquité, et elle tombera sans que jamais elle s’en relève.»chapitre XXIV, Livre d’ISAIE.

THINK APOCALYPSE se veut confronter trois approches des divers temps de l’Apocalypse, en développant une esthétique de la catastrophe et de l’anéantissement. Ainsi, comme un clin d’oeil aux recherches eschatologiques, non sans ironie ni sans sarcasme, mais peut être aussi en forçant quelque peu le regard sur l’imminence de la fin des temps, ces travaux envisagent la consommation des temps et les choses ultimes de l’homme.

Olivier Nolin (F.), peut être le plus sage, pourvoit à la science d’éventuels archéologues post-apocalyptiques, et, se soumettant à la fatalité, se résigne à préserver quelques traces d’un temps jadis artistique.

Christoph Draeger (CH), (avec la participation de Martin Frei © United Swiss Artists), nous offre une vision démultipliée du cataclysme final, par un montage d’archives cinématographiques, qui ne cesse de répéter l’ultime catastrophe du tremblement de terre, accompagné d’une littérature de catastrophe.

Et enfin, Andy Best (G.B.), tourné vers une forme à la fois plus actuelle et plus futuriste de l’anéantissement des espèces, envisage dés lors la vie des éventuels survivants -ou mutants, et tente ainsi de pourvoir à leurs besoins, mêmes ludiques.

Page 28: Catalogue d'archives 1997-1995

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EXHIBITIONS / EXPOSITIONS / TENTOONSTELLINGEN

1995

INAUGURATIONOlivier Stévenart

Curator : Phillippe Terrier - Hermann

OLIVIER Stévenart est un jeune artiste belge vivant et travaillant en France et en Belgique, son travail se déroule en deux temps complémentaires : « 1° ) Le travail proprement dit, c’est à dire un investissement physique dans un lieu choisi avec les réflexes de l’ouvrier, du technicien utilisant les bons outils dans le but d’une rénovation, d’un assainissement.2° ) Vient ensuite le moment de l’organisation de la réception nécessitant la même rigueur, le même contrôle jusqu’au moment de la rencontre avec les hôtes où il n’y a plus lieu de diriger, d’imposer mais d’être à disposition. Il faut laisser aller à la conversation, aux discussions informelles, il se peut qu’il n y ait rien à dire du chantier, que l’on ne voit qu’une place vide à l’odeur d’encaustique, et que l’idée de parler de la qualité d’un vin soit plus attrayante. »

OLIVIER Stevenart is een jong Belgisch kunstenaar, die zowel in België als in Frankrijk leeft en werkt. Zijn werk evolueert binnen twee aanvullende tijdsbelevingen: « 1° ) Eerst heeft men het werk, als fysieke investering in een bepaalde ruimte, gekozen met dezelfde impulsen als die van een arbeider, als die van een vakman die het juiste gereedschap gebruikt voor een renovatie, of een verbetering van die ruimte.2° ) Nadien komt de organisatie van de ontvangst. Wat dezelfde aandacht, dezelfde stiptheid vergt tot op het ogenblik dat de gasten toekomen. Dan hoeft er niets meer opgelegd te worden, allen nog ter beschikking staan. Je moet conversaties toelaten, ook informele discussies. Best mogelijk dat er niets te zeggen valt over de «werf», dat men enkel een lege plaats ziet, geurend naar boenwas, en dat het aantrekkelijker lijkt om over de kwaliteit van de wijn te spreken ».

Olivier Stévenart :

A. PLATE-BANDE AVANT:-nettoyage + plantation arbuste + borne.-plantation arbuste (terreau).-épandage gravier Dolomies (6 sacs).

B. JARDIN AVANT:-évacuation pavés - bas de façade.-tonde pelouse et pente du garage.-béchage emplacement pavés + tonte.-taille des haies + buis + cyprés.-nettoyage bas des haies.-ajout terreau.-ponçage boite aux lettres + 3 couches antirouille (vert).

C. JARDIN ARRIERE:-nettoyage chemin et parterre.

D. LIVING HAUT:-remplacement vitre.-lavage des carreaux.-nettoyage + lustrage (cire) du parquet.-accrochage tableau G. Crèten.

E. SALON:-lavage des carreaux.-nettoyage + lustrage parquet.

F. CUISINE:-lavage des carreaux + barreaux.

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Catalogue d’archives / Archive’s catalogue Observatoire maison Grégoire

1997 - 1995

• Graphic Design : Studio Poney-M

Émilie Vercez & Mélodie Liquet :[email protected]

01/2010

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L’Observatoire maison Grégoire

292 Dieweg - 1180 Brussels 00 32 ( 0 )2 372 05 38

mail : observatoiregalerie@maisongregoire.

Curator contact :

- Emmanuel Lambion : [email protected] Philippe Terrier - Hermann : [email protected]