Cannes Soleil spécial été 2012

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EXPOS PICASSO, DOMERGUE… ET BIEN D’AUTRES PANTIERO, PLAGES ÉLECTRO ÉLECTRIQUE ! CINÉ-QUARTIER UNE TOILE TOUT PRÈS DE CHEZ VOUS ! www.cannes.com

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Le magazine de la Ville de Cannes - spécial été 2012

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EXPOSPICASSO,

DOMERGUE… ETBIEN D’AUTRES

PANTIERO, PLAGES ÉLECTROÉLECTRIQUE !

CINÉ-QUARTIERUNE TOILE

TOUT PRÈS DECHEZ VOUS !

www.cannes.com

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La rédaction

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Destination Cannes

Décollage imminent. Embarquement immédiat pourune destination de rêve, prisée dans le monde entier.

Là-bas, les soirées estivales ont encore le goût dusoleil, et s’étirent aux rythmes des envies du jour :classiques, sur les hauteurs historiques du Suquet,jazz, dans l’ambiance feutrée d’une villa flamboyante,ou, pour les amateurs de sensations fortes,électrisantes côté bord de mer.

Là-bas, l’évasion culturelle est de rigueur, dans unterreau qui a nourri le génie créatif d’artistes majeurscomme Picasso ou Domergue, dont les œuvress’exposent aujourd’hui dans une légitimité presqueévidente.

Là-bas, on peut, sans bourse délier, flâner dans lesallées colorées d’un marché nocturne, se faire unetoile sous les étoiles ou se laisser emporter parl’ambiance folklorique d’une fête patronale.

Là-bas… c’est ici. Chez nous. Dans notre ville, dansnos quartiers, sur nos rivages, animés pour lapériode estivale d’une belle activité événementielleconcoctée par la municipalité et le Palais des festivalset des congrès. Une destination Cannes plébiscitée,pour laquelle les visiteurs viennent de si loin… alorsqu’il nous suffit de franchir le pas de notre portepour prendre part à la fête.

Au fond, pour nous, Cannois, l’été à Cannes, c’estun peu les vacances aussi et les plaisirs à la carte.Selon l’heure ou l’humeur. L’essentiel étant d’avoir le choix… Et quel choix !

Le bonheur, si je veux.

Edito

Ciné-quartier : Un succèsintouchable, la vérité ! . . . . . . P. 4Animations gratuites - Pleinsoleil sur les Nocturnesboccassiennes . . . . . . . . . . P. 6Fêtes patronales -De(l)pêchez-vous ! . . . . . . . . . P. 8Jazz à Domergue - JulienBrunetaud : Le (joyeux) bluesde l’autodidacte . . . . . . . . . . P. 11Expositions - Cannes, l’influencede l’art . . . . . . . . . . . . . . P. 12

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Cannes Soleil est imprimé sur du papier répondant aux labels FSC (certifie que le bois utilisépour fabriquer le produit papetier provient d’une forêt gérée durablement sur les plansenvironnemental, social et économique) et PEFC (certifie une gestion durable de la forêt).Un engagement Cannes21.

Cannes Soleil - Spécial été 2012Publication Ville de Cannes – Ville de Cannes - Département Communication – CS 30140 –06406 CANNES Cedex. Directeur de la Publication : Franck Scarlatti. Rédaction-Réalisation-Maquette : Département Communication. Couverture : D.R – Impression : Sea’Com –Cannes ISSN 1140 – 9681 – Dépôt légal : juillet 2012 – [email protected]

- Quand les chemins mènentà Picasso . . . . . . . . . . . . P. 12- Domergue : l’héritagevénitien ! . . . . . . . . . . . . P. 14 Nuits musicales du Suquet -William Sheller : un hommeheureux . . . . . . . . . . . . . . . . P. 16Musique électro/rock - Pantieroest dans la place . . . . . . . . P. 19Musiques électro - Electro-show(c) sur le sable . . . . . . P. 20Spectacles gratuits - Tous feux,tout Cannes ! . . . . . . . . . . . P. 22

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Ciné-quartier est devenu, depuis sa création par la municipalité il y a cinq ans,l’un des points d’orgue de l’été cannois. Neuf quartiers, neuf soirées en pleinair, neuf films à succès, une règle de trois dont le résultat est le plaisir partagéde milliers de spectateurs, Cannois et touristes. Une initiative qui crève l’écran…

Un succès intouchaCINÉ-QUARTIER :

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David Lisnard, premier adjoint au maire à l’originede Ciné-Quartier lorsd’une projection àPrado-République.

Au Riou, on va rireavec La Vérité, sije mens 3.

Sur le parking Berthelot,rendez-vous avec

l’immense succès de l’année : Intouchables.

Les grands succès au rendez-vousComme chaque année, c’est dans le grandconfort, physique pour le spectateur ettechnique pour la projec-tion que se déroulent lesséances. Tapis rouge pourl’arrivée, chaise longuepour s’installer, ne resteplus qu’à déguster les filmschoisis. Il y en a pour tousles goûts, pour toute la fa-mille, avec un point com-mun : ce sont tous de grands succès quele spectateur aura plaisir à voir ou revoir,avec des films récents mais qui ne sontplus projetés en salle, pour ne pas faire

de concurrence aux salles de cinéma. Des moments de convivialité sans prixet… totalement gratuits ! Car depuiscinq ans, la volonté de la municipalitéest claire : ces soirées d’évasion cinéma-tographique doivent être accessibles àtous, comme l’explique David Lisnard,premier adjoint au maire à l’origine del’initiative : « C’est véritablement une opé-ration destinée à tous les Cannois, toutes

générations confondues.L’idée était de créer uneanimation au cœur mêmedes quartiers, pour quechacun, près de chez lui,entre amis ou en famille,puisse passer une bellesoirée. » Un pari réussisi l’on considère le nom-

bre de spectateurs – 3 500 l’an dernier –qui se pressent chaque année avecenthousiasme aux neuf projections ducalendrier estival. ■

CComme le dit Jean-Luc Godard, « En re-gardant la télévision, on baisse la tête.Au cinéma, on la lève… » Et à Ciné-Quartier, grâce aux organisateurs – laVille de Cannes et Cannes Cinéma – onla lève avec d’autant plus de plaisir quenotre regard peut s’échapper, non seule-ment vers les étoiles de l’écran, maisaussi vers celles du ciel, puisque cesséances se déroulent en plein air. Desnuits, pas américaines mais cannoises,où le cinéma est célébré dans ce qu’il ade plus joyeux et populaire, entre convi-vialité et émotions, du rire aux larmes.

« Le cinéma estcélébré dansce qu’il a deplus joyeux et populaire »

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ble, la vérité !Le programme

Animationsgratuites

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PLACE SAINTE-JEANNE (LA FRAYÈRE), 2 JUILLETLes Schtroumpfs, de Raja Gossnell : Depuis le temps qu’on les connaît, (ils fê-tent leur cinquante ans), les Schtroumpfs,même éventuellement grognon ou raseurà lunette, sont les amis de tous. Dans cefilm qui mélange avec bonheur images desynthèse et images réelles, succès mondiall’an dernier, nos petits camarades bleus setrouvent projetés dans le New-York actuel,poursuivis comme de juste par l’ignobleGargamel, à qui on peut reprocher beau-coup mais pas de se décourager, à l’instarde Grominet et Vil Coyote face à Titi et Bip-bip : toujours partants, toujours perdants. On ne vous dévoile pas la fin(suspense !), mais sachez que tout estschtroumpf qui finit schtroumpf. PARKING BERTHELOT, EX-DIABOLIKA (RÉPUBLIQUE), 9 JUILLETIntouchables, de Éric Toledano et Olivier Nakache : Intouchables ? Celan’a pas été le cas pour plus de vingt millions de spectateurs profondément…touchés par le duo Omar Sy - François Cluzet. Un excellent film consacré à l’ami-tié entre un jeune banlieusard, adepte dusystème D, Omar Sy, et un riche bour-geois, quadraplégique suite à un accident,François Cluzet, une œuvre bourréed’énergie et d’humour. Mais peut-êtreavez-vous eu l’occasion de lire plusieurscentaines de fois ce résumé… À moinsque vous n’ayez passé l’année sur une îledéserte…MARCHÉ DE LA BOCCA, 16 JUILLETTintin, le secret de la Licorne,de Steven Spielberg : Lorsqu’au début des années 80, Spielberg présente LesAventuriers de l’arche perdue à la presseeuropéenne, un cri unanime sort de lafière et chauvine poitrine des journalistesde l’époque : Indiana Jones, c’est Tintin !Sauf que… Spielberg, comme l’immensemajorité du public américain, ne connaîtpas Tintin (si ça se trouve, ils ne connais-sent pas Astérix non plus, les Américainssont cocasses!). Mais cela va le pousserà le découvrir et à tomber amoureux del’œuvre d’Hergé. Il n’aura dès lors decesse de vouloir le porter à l’écran, commeréalisateur ou comme producteur envisa-geant même à l’époque François Truffautet Roman Polanski comme metteurs enscène. C’est finalement la technique mi-animation, mi-images réelles dite

motion capture qui va lui permettre deréaliser son rêve. Et celui de tous les aficionados du héros à la houppette : voir enfin Tintin dans une adaptationcinéma à la hauteur. Toute la virtuosité deSpielberg est concentrée dans ce film quinous plonge au cœur même de l’universd’Hergé, comme si le spectateur entraitdans les pages des albums. Manquer ça serait être un bachibouzouk, mille milliards de mille sabords !PARKING MÉDIATHÈQUE RANGUIN, 23 JUILLETLe Frelon vert (The Green Hornet),de Michel Gondry : Avant de devenir petitdragon, Bruce Lee était assistant-frelon(vert) en tant que Kato, le justicier mas-qué, dans une série télé des annéessoixante. Sans doute l’unique exemple oùle personnage secondaire était plus célè-bre que le héros. C’est cette série kitchis-sime, où un riche héritier se transforme ensuper-héros pour faire le bien autour de luigrâce à des gadgets high-tech (coucouBatman !) que le plus français des réalisateurs américains, et vice-versa, Michel Gondry a adaptée pour le cinémapour un grand spectacle familial. Aventures et humour sont au programmed’un film où l’inventivité du réalisateur faitmerveille. Et de toutes les déflagrationsqui mettent le feu à la pellicule, CameronDiaz n’est pas la moindre. LES GRADINS DU RIOU (RIOU-PETITJUAS-VALLERGUES), 30 JUILLETLa Vérité si je mens 3, de Thomas Gilou :« La Vérité, on a déjà fait deux bonnes affaires, pourquoi pas trois ? » « Alors, ok, on prend les mêmes, on recom-mence, on rajoute des difficultés fami-liales… », « D’accord, mais il nousfaudrait un peu de piment supplémen-taire… », « Bon alors on va mêler de méchants chinois d’Aubervilliers à l’his-toire et un voyage à Shanghai où toute labande va devoir manger des choses peuragoûtantes… », « Un mélange de WallStreet et de Koh Lanta ? C’est bon ça… »,« La vérité, avec une telle recette, on ne risque pas la boulette… ! »BOULODROME MUSSO (LE SUQUET), 6 AOÛTMinuit à Paris, de Woody Allen : Le génialWoody Allen rend hommage à laville qui l’a fait roi et necesse de le consa-crer de film en

film. Et la ville Lumière continue de lui por-ter chance puisque Minuit à Paris, outrel’habituel accueil critique dithyrambique,est son plus gros succès public. Hymneamoureux à Paris d’hier et d’aujourd’hui,le film est une savoureuse comédie quifait du bien au cœur et à la tête, une fan-taisie intemporelle où un Américain de2011, aspirant écrivain en voyage prénuptial, se retrouve plongé dans diffé-rents époques où l’on croise aussi bienToulouse-Lautrec que Picasso en passantpar Hemingway. Rythmé par une formida-ble bande-son jazzy en diable, le film distille son message : puisqu’à chaqueépoque, on croit toujours que c’étaitmieux avant, pourquoi ne pas plutôt vivreau présent ? Car comme le dit Woody : « L’éternité, c’est long, surtout sur la fin… »PLACE SAINT JIN-JIN (POINTE CROISETTE), 13 AOÛTThe Artist, de Michel Hazanavicius :Le monde du silence mais avec moins depoisson et plus de chien et d’humains. Etquels humains : Jean Dujardin en état degrâce et Bérénice Bejo, splendide et lumi-neuse. Un film hommage au cinéma muetaméricain, un incroyable défi artistique etcommercial, pleinement réussi qui atrusté succès public et prix à travers lemonde jusqu’à atteindre le Graal pour lefilm et Jean Dujardin : l’Oscar. L’occasionpour les spectateurs de revoir l’un desmeilleurs films de l’année et de se rendrecompte combien il vaut, non seulementpar la performance de notre Jean Dujardinnational, mais aussi par celle de BéréniceBejo, dont la beauté, le dynamisme et lesourire irradient l’écran. Une belle histoirequi laisse sans voix …LES ALLÉES DE LA LIBERTÉ (CENTRE-VILLE), 20 AOÛTMission impossible 4, le protocole fantôme, de Brad Bird : Les Russes ont,nous dit-on, rejoint le bon côté de l’espion-nage. Mais Tom Cruise et son équipe de

Mission impossible sont là pour nous lerappeler : l’espion russe reste intrinsèque-ment fourbe. Certes, faire sauter toute unepartie du Kremlin n’est pas un moyen direct de rabibocher tout le monde : voilàdonc nos héros, non seulement poursuivispar les Russes mais officiellement dés-avoués par les Américains. Ils sont désor-mais des agents fantômes, c’est-à-direencore plus secrets que les agents déjàsecrets. L’existence, à ce stade, devientcompliquée et Tom et sa bande devrontaccumuler morceaux de bravoure surmorceaux de bravoure (escalade du plus haut immeuble du monde, tempête de sable, tuer sans regrets la belle Léa Seydoux, etc.) pour se sortir de cepiège mortel. Le premier film en prises devues réelles de l’un des plus grands nomsde l’animation, auteur notamment de Ratatouille et des Indestructibles. Votremission, si vous l’acceptez, sera de voir cefilm et ce document va s’autodétruiredans quelques secondes. LYCÉE CARNOT, 27 AOÛTLe Discours d’un roi, de Tom Hooper :Être bègue pour un roi, à l’époque, historiquement troublée des annéestrente, où la radio devenait le principalvecteur de communication avec le peupleétait impensable ! C’est pourtant la mésaventure vécue par Georges VI, père de l’actuelle souveraine, devenu roide manière inopinée après l’abdication,pour raison de liaison amoureuse, nonconforme de son frère Édouard. Désavan-tagé dès son plus jeune âge par ce défautd’élocution, le futur roi va le combattre etle surmonter grâce à l’amour de sa femmeet l’aide d’un curieux personnage, un peuacteur, un peu manipulateur, un peu fauxdocteur mais au grand cœur. L’histoire,multi-récompensée aux Oscars, d’un combat intime et d’une improbable amitiéhabitée par deux acteurs au sommet deleur art : Colin Firth et Geoffrey Rush.Royal, tout simplement …

Entrée gratuite,dans la limite

des places disponibles. Début des projectionsà la tombée de la nuit. Rens. 04 97 06 45 66

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Animations gratuites

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Un marché nocturne pas comme les autresC’est justement grâce à la variété et à la qua-lité des produits exposés que les Nocturnesboccassiennes tiennent leur caractère unique.

« Chaque année, nous tâ-chons de faire de la placeà de nouveaux exposants »,poursuit Éric Chaumier.« Pour cette quatrième édi-tion, il y aura moins deprêt-à-porter et plus d’arti-sanat ». Cette tendance a

déjà été relevée les années précédentes,comme en témoigne Cédric Thuilliez,

savonnier de père en fils et exposant :« Je vends des savons de Marseillefabriqués à Aubagne depuis 1992et je participe aux Nocturnesboccassiennes depuis le début.J’en suis ravi, car je m’y sens bien !

« Moins de prêt-à-porter, plusd’artisanat »

Spécialités culinaires, huiles d’olive, savonsde Marseille, chapeaux en fibres natu-relles, bijoux, etc. Une cinquantained’exposants seront chaque mercredi aurendez-vous des Nocturnes boccassiennes.De quoi éveiller les sens et faire de bellesdécouvertes sur les stands animés pardes exposants sélectionnés pour la qua-lité de leurs produits. « Nous avons reçuune centaine de candidatures, parmi les-quelles nous en avons retenu la moitié »explique Éric Chaumier, président de l’Ubaci(Union boccassienne des artisans, com-merçants, industriels), organisatrice dela manifestation avec le soutienactif de la Ville. « Nous avonsveillé à diversifier un maximuml’offre de commerçants et d’ar-tisans présents sur le marché,en mettant un point d’honneurà privilégier la qualité. »

Nocturnes boccassiennes

Chaque mercredi de 19 h à 00 h à partir du 4 juillet

Service commerce et artisanat de la Ville Rens. 04 97 06 45 83

Ubaci : 06 72 95 15 79

En cette période estivale, les températures douces du soir, propices

aux flâneries, vous mèneront peut-être aux très attendues Nocturnes

boccassiennes. Pour la quatrième année consécutive, artisans et

commerçants installeront leurs étals colorés sur la place du Marché de

La Bocca tous les mercredis de juillet et août, de 19 heures à minuit.

Ce marché nocturne est différent de ceuxque l’on peut trouver dans la région, com-posés majoritairement d’exposants textiles.Là, il s’agit d’un vrai marché, à l’image desmarchés traditionnels que l’on trouve ha-bituellement de jour, mais avec un petitplus. » C’est peut-être l’une des raisonspour lesquelles le marché connaît un fortsuccès, et pas seulement auprès des tou-ristes, comme il tient à le préciser : « LesCannois sont nombreux à y faire leurs em-plettes, car ils ne peuvent pas forcément lesfaire lors des marchés qui ont lieu le matin. »

Locaux et vacanciers se mêlent donc avecbonheur pour une ambiance encore plusconviviale ! Ils ont été plus de 30 000, l’annéedernière, à parcourir les allées du marchénocturne. « Au vu du succès que rencontrece rendez-vous estival hebdomadaire, nouscomptons, pour l’édition 2013, élargir lasurface d’exposition et augmenter le nom-bre de commerçants et d’artisans » préciseÉric Chaumier.Cette année, malgré une programmationestivale bien remplie à Cannes, aucungrand événement n’aura lieu le mercredi.Les Nocturnes boccassiennes ont doncle champ libre pour attirer encore plusd’aficionados ! ■

Plein soleil sur les Nocturnes boccassiennes

Éric Chaumier, président de l’UBACI.

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butera dès le samedi soir à 21 h 30 avec leconcert de Richard Anthony, offert par laVille. Le 12, à 11 heures, ce sera la bénédic-tion des échaudés et épis de blé lors d’unegrande messe en provençal, avec la partici-pation de l’Acadèmi dóu miejour. La journéese poursuivra par une cérémonie du souve-nir aux « enfants du quartier » morts pour laFrance à 12 h 15, avec la participation del’Espérance de Cannes. À 12 h 30, un apéritifd’honneur sera offert dans la cour de l’école.À 21 h 30, l’orchestre Blue Cocktail animeraun grand bal avec entrée gratuite. Enfin, lafête sera clôturée avec le traditionnel aïoli lelundi 13 à partir de 20 heures (27 euros).

Saint-Barthélemy La Saint-Barthélemy se déroulera du 19 au25 août sur la place Paul-Roubaud. Les com-mémorations débuteront avec une messe àl’église Sainte-Marguerite le 19 à 11 heures.

Saint-Cassien Les festivités de la Saint-Cassien auront lieudu 19 au 22 juillet dans Cannes et sur labutte Saint-Cassien. L’église Notre-Dame deBon Voyage accueillera, le jeudi19 à 21 heures, le concertMélodies religieuses immor-telles avec Florent Rami,contre-ténor et Henri Pourtau,aux grandes orgues. Les dixeuros de participation (5 eurosen tarif réduit) iront au profit del’opération « Un orgue pourCannes-Forville ». L’habituel concours depétanque prendra place sur les allées de laLiberté le vendredi 20. Les festivités du sa-medi 21 débuteront à 10 heures avec le tra-ditionnel défilé de la Saint-Cassien au départdu parvis du Palais des festivals. Se succé-deront la fanfare Les Enfants d’Arcole deCadenet et de nombreux groupes folklo-riques de la région. La journée se poursuivraavec une aubade provençale au député-

maire de Cannes et un dépôt de gerbesau monument aux morts à 10 h 45, unconcours de pétanque au boulodrome Troncyà 14 h 30, et un bal gratuit animé par l’or-chestre Blue Cocktails à 21 h 30, sur la butte.Un second dépôt de gerbes le dimanche 22au monument aux morts de La Bocca, avecparticipation de la fanfare de l’Espérance deCannes, une messe provençale en plein aircélébrée par le père Chalard et chantée parl’Académie provençale, un apéritif offert par leComité de la fête à 12 h 45, un pique-niquetiré du sac sont également au programme.Les danses folkloriques et le bal musette sedérouleront de 15 à 19 heures suivis d’un balde clôture à 21 h 30.

Saint-Sauveur Du 11 au 13 août, la cour de l’école Mont-Chevalier accueillera la 216e année decélébration de la Saint-Sauveur. Celle-ci dé-

Plusieurs événements proposés parla Ville de Cannes et ouverts à tousviendront s’ajouter à ce programme.Les bals du 14 juillet se tiendrontplace de l’Étang à 21 h 30, place dela Castre à 22 h 30 et sur les alléesde la Liberté à 22 h 30. Le mois suivant, Umberto Tozzi se produiraen concert le dimanche 5 sur laplace du Marché de La Bocca à

partir de 21 heures. Le dimanche 12 août, la traditionnelle Parade fleurie colorera, dès 21 heures, l’avenue Francis-Tonner à La Bocca.Enfin, le compositeur Michel Legrandfera résonner sa musique sur la buttede Saint-Cassien le mardi 14 août à partir de 21 h 30. Programme complet des animationsgratuites sur cannes.com.

Des animations gratuites

Les danses folkloriques de la Saint-Cassien sont toujours aussi populaires.Du glamour avec l’élection de miss et mister Saint-Barthélemy.

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De(l)pêchez-vous !

« De nombreuxgroupes

folkloriquesde la région »

Courez-y vite ! Comme chaque année, les fêtes patronales vont être parmi lesrendez-vous les plus joyeux et les plusconviviaux de l’été cannois. Placées notamment sous le signe de deux Michelcélèbres - le vrai Delpech et le sosie de Sardou - elles vont démontrer que lajava, ce n’est pas qu’à Broadway !

FÊTES PATRONALES :

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Une parade avec Jimmy’s Band Fanfare etses danseuses clôturera la matinée, suivied’un apéritif gratuit servi sous le chapi-teau à 12 h 30. Le soir, de charmants jeuneshommes et jeunes filles se réuniront à 21heures pour l’élection de miss et misterSaint-Barthélemy. Puis, ambiance chaleu-reuse le 20 août avec la soirée cabaretEscales autour du monde. Le ChallengeJean Béraudo de pétanque apportera unenote sportive à la journée du 22 août et dé-butera au boulodrome à 14 heures. En pa-rallèle, les enfants pourront profiter d’unaprès-midi récréatif dès 15 h 30, avec les jeuxdes Magic Zigolos et un goûter gratuit. Le23 août, Charly Baran chantera Sardou pourle plus grand bonheur de ses fans. Les fes-tivités s’achèveront par la corrida pédestreSouvenir Francis Tonner, à 19 h 30 pour lesenfants et 20 h 30 pour les adultes. Un apé-ritif gratuit accompagnera la remisedes prix.Alors pour tous celles etceux qui désirent ajouterune pointe de folklore àleurs vacances estivales,à vos agendas ! ■

La fanfare de l’Éspérance de Cannes retentit dans les rues de la ville

pour la Saint-Sauveur.

La danse de la souche et sa joyeuse faran-dole enchantent les spectateurs

Michel Delpech :

Pour un flirt éternelEntre le public et Michel Delpech, le flirt des débuts s’esttransformé depuis longtemps en une vraie histoire d’amouravec ses hauts, quelques bas et un happy end attendu : pasquestion de divorcer. Ce n’est ni Chez Laurette, ni dans leLoir-et-Cher que Michel Delpech vous donne rendez-vous le20 juillet mais sur la butte de Saint-Cassien en clôture de lafête patronale éponyme. Avec ses succès de toujours et sonsourire comme atouts majeurs...

Michel Delpech a déjà trente-huit ans de carrière derrière lui. Et une somme de succès qui ont marqué la chansonfrançaise et que le public cannois reprendra en chœur le 20 juillet.Après quelques 45 tours qui le fontconnaître de la profession sans atteindrele grand public, il rencontre ce dernieravec Chez Laurette, une chanson tendreet émouvante qui le propulse sur le devant de la scène, tout comme Pour unflirt, tube imparable de l’été. Ce succèsl’amène à l’Olympia où il fait la premièrepartie des mythiques concerts d’adieude Jacques Brel. Après le romantismedes débuts, vient l’influence de la popavec hommages au festival de Wightavec Wight is Wight ou aux Beatlesavec quand Paul chantait Yesterday. Le tournant des années soixante-dix installe Michel Delpech au plus haut desa popularité. Il développe un style dechansons bien à lui où le texte prendune grande importance car il y racontede véritables histoires du quotidien avecun vrai réalisme, qui sans jamais sacri-fier la mélodie dressent le portrait d’uneépoque. Ainsi se succèdent notammentLes Divorcés, Que Marianne était jolie,Le Chasseur, Ce fou de Nicolas,

Ce lundi-là, Je pense à toi, Le Loir-et-Cher, Tu me fais planer ou encore Quandj’étais chanteur, où il s’imagine vieillis-sant et racontant ses heures de gloire.L’influence pop-rock se fait encore sentir dans un magnifique album d’adaptations de succès anglo-saxons, 5 000 kilomètres, qui contient des perlestelles que Trente manières de quitterune fille adaptée de Paul Simon et C’est ta chanson, adaptée d’Elton John. Il l’évoque lui-même sans tabous, lasuite est plus difficile lorsqu’en pleinegloire, Michel Delpech subit de pleinfouet une terrible dépression. L’amourde ses proches et celui indéfectible dupublic l’aident dans son combat qui seralong mais dont il sort vainqueur etapaisé. En 2006, il redevient même numéro 1 des ventes avec un album où ilreprend ses principaux succès en duoavec ses amis chanteurs de Souchon à Cabrel, de Voulzy à Julien Clerc, témoignage de l’affection que lui portentses pairs. Au Grand Rex à Paris, l’annéesuivante, tous viennent l’accompagneret chanter avec lui. « J’avais une vie de dingue quand j’étaischanteur… » On est très heureux qu’il le soit resté malgré tout !

Saint-Cassien :www.saintcassien.org

Saint-Sauveur :06 32 07 41 98

Saint-Barthélemy :06 63 71 58 03

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EC.S. : Puis, votre talent s’est développésans que vous passiez par les voieshabituelles de l’apprentissage de lamusique.J.B. : Tout à fait, je suis un autodidactecomplet, je n’ai jamais appris à lire ou écrirela musique. J’ai bien commencé quelquescours au conservatoire, mais à cetteépoque, je n’ai jamais rencontré un profes-seur qui arrive à me passionner. Je croisque je n’avais pas l’esprit compatible avecl’apprentissage tel qu’on me l’a montré. J’aicommencé assez rapidement à jouer surscène, dans les bars et les clubs, à gagnermême un peu d’argent. J’ai appris enécoutant et j’ai eu le coup de foudrepour le jazz, pour la liberté qu’il

donnait. J’achetais beaucoup de disques,je me passionnais pour Petrucciani ouBB King. Et surtout, je jouais et jouais en-core. Tout s’est définitivement mis enplace à 18 ans lorsque j’ai été repéré parun célèbre harmoniciste, le bluesman NicoWayne, qui m’a pris dans ses tournées ettout s’est enchaîné.

C.S. : Vous avez été consacré par denombreux prix pour votre talent etpour vos disques, trois à l’heureactuelle.J.B. : Oui, c’est un grand honneur pour moid’être reconnu par mes pairs commelorsque j’ai reçu le prix du meilleur pianisteeuropéen ou le prix du Hot Club de Francepour l’un de mes disques. Ce sont des en-couragements précieux mais je ne memonte pas la tête, je suis en admirationdevant beaucoup de talents, bien supé-rieurs au mien.

C.S. : Aujourd’hui, vous ne vouscontentez pas de reprise ou d’impro-visation, vous composez et vous chan-tez également.J.B. : Oui, tout à fait. Mon précédentdisque et le prochain sont des mélangesde reprises et de compositions person-nelles. Pas si facile quand on ne connaîtrien à la musique (rires) ! Mon style penchedu côté d’un blues mâtiné de pop-rock, unblues aux influences modernes. Je menourris de beaucoup d’influences, commetous les musiciens, mais je cherche à com-muniquer quelque chose qui soit vraimentpersonnel.

C.S. : Quel genre de spectacle présen-terez-vous à Cannes ? Jouer en plein

air est-t-il différent ?J.B. : Nous serons cinq surscène, un quintet composéd’un batteur, d’un contrebas-siste, d’un saxophoniste, d’untrompettiste et de moi-mêmepianiste et chanteur. Nous al-lons jouer un mélange de re-prises à notre manière et de

compositions inédites. Le fait de jouer enplein air implique effectivement une adap-tation : pour moi, je ressens le fait d’êtreen extérieur comme quelque chose de pluslibre, de moins formel. D’où sans doute,une manière de jouer plus festive et plusdécontractée, avec des improvisationsjoyeuses.

Julien Brunetaud n’a pas le blues triste :les spectateurs de Jazz à Domergue

s’en réjouissent à l’avance. Pour unenuit jazzy pop sous les étoiles… ■

« Je n’ai jamaisappris à lire ou écrire la musique »

Le (joyeux) blues de

JazzàDomergue

JULIEN BRUNETAUD :

Il a monté son premier groupe à 12 ans : nul ne pourradire que Julien Brunetaud, dont le quintet va enflammerla villa Domergue, n’est pas précoce ! Aujourd’hui, il estl’un des pianistes de jazz et de blues les plus réputésd’Europe, couronné par de nombreux prix décernés parses pairs. Et cela, sans jamais avoir appris la musique,puisqu’il est un parfait autodidacte.

l’autodidacte

Jazz à Domergue, Julien Brunetaud, Mercredi 1er août,

21 h - Villa Domergue.Rens. 04 92 99 33 83

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Cannes Soleil : Le moins que l’onpuisse dire, c’est que votre passion dela musique s’est révélée de manièreprécoce…Julien Brunetaud : J’ai découvert lepiano à 12 ans, ce n’est pas spécialementjeune. En revanche, j’ai tout de suite voulumonter un groupe et à 12 ans c’est moinsfréquent ! Dans la cour d’école, on sedistribuait les rôles comme un jeu : tuseras guitariste, toi batteur, moi pianiste,etc. Sauf qu’au bout du compte, noussommes allés jusqu’au bout de l’idée etavons vraiment créé le groupe. On repre-nait ce que l’on aimait ou ce que l’on en-tendait à la radio. On ne peut pas vraimentparler de style ! (rires).

Cannes Soleil Spécial Été 2012 - 11

Page 12: Cannes Soleil spécial été 2012

« J’ai mis toute ma vie à savoir dessinercomme un enfant. » La quête de Pablo Pi-casso s’est nourrie des différentes étapesde son existence, des rencontres, desfemmes aimées. En 1946, le peintre arrivaà Vallauris, point de départ d’un « voyage »méditerranéen de vingt-sept années quile conduira ensuite sur les hauteurs deCannes, où il s’installa en 1955 dans la villaLa Californie, avant de rejoindre Mouginset sa maison de Notre-dame-de-vie où ils’éteindra en 1973. « C’est cette périoded’une grande richesse créative que retracel’exposition organisée par le musée

Quand les cheminsmènent à Picasso

Pablo Picasso La baie de Cannes - Cannes, 19 avril - 9 juin 1958 - Huile sur toile -Dation Pablo Picasso, 1979 - Musée national Picasso, Paris

Pablo Picasso Le déjeuner sur l’herbe d’après Manet - Mougins,13 juillet 1961 - Huile sur toile - 60 x 73 cm - Dation Pablo Picasso,1979 - Musée national Picasso, Paris.

national-Picasso-Paris, et présentée aucentre d’art La Malmaison explique ÉricHarson, adjoint au maire de Cannes délé-gué à La culture. Un temps fort de la saisonculturelle estivale qui marque la volonté dela Ville de mettre à l’honneur ce lien qui unitle maître avec le bassin cannois ».

Dialogue créatif Au centre d’art, une dizaine de pièces ma-jeures – peintures, sculptures, céramiques– côtoient une trentaine de photogrammesnés de la collaboration de Picasso avec lephotographe André Villers entre 1954 et

Cannes l’influence d

Expositions

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Ville

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Picasso, Domergue, mais aussi Grossmann,Abril, Romy Schneider

ou Cannes Photo Mode…L’empreinte cannoise

effleure les rendez-vousartistiques de l’été. Une

trace, une touche exprimée par le génie

d’un parcours, de l’œuvred’une vie, ou tout

simplement au travers du lieu de l’exposition :

rempart historique, écrinde verdure, temple du

cinéma ou célèbre promenade du bord de

mer… Cannes influencel’art et vice versa !

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12 - Cannes Soleil Spécial Été 2012

Les Chemins du sud, ce sont ceux qu’emprunta PabloPicasso, de Vallauris à Cannes, puis de Cannes à Mougins,dans lesquels le peintre puisa une inspiration féconde.Autour de cette créativité, la Ville propose un conceptd’exposition original en partenariat avec le musée nationalPicasso Paris, décliné au centre d’art La Malmaison commele long du chemin tracé par le maître.

Page 13: Cannes Soleil spécial été 2012

Cannes Soleil Spécial Été 2012 - 13

1961. « Un véritable dia-logue créatif entre lepeintre et le jeune photo-graphe d’alors, dont nouscélébrons aujourd’huiles soixante ans de photographie » pré-cise Frédéric Ballester, directeur du cen-tre d’art La Malmaison. « André Villersphotographiait les rues de Vallauris. À sarencontre avec Picasso, sa vie va chan-ger. Le maître va lui faire confiance,jusqu’à réaliser un travail commun, lesphotogrammes, issus de découpageset de collages de fonds photogra-phiques par Picasso, rephotographiéspar André Villers… »

Parcours photographiqueL’œuvre du photographe sera le lien avecune exposition qui se poursuit hors lesmurs du centre d’art le long d’un chemi-nement balisé jusqu’à la cité des potiers.« Dix-sept bâches et kakémonos relientCannes à Vallauris dans le cadre d’un par-cours photographique sur le thème AndréVillers, les murs en fête », explique FrédéricBallester. Au musée de la céramique deVallauris, le tableau Fumée à Vallauris prêtépar le musée national Picasso-Paris, estprésenté en exclusivité. Une belle occasiond’aller le contempler en empruntant ces

e l’art

Après Paris, où elle a connu un immense succès,l’exposition Romy Schneider s’installe à Cannespour l’été à l’initiative du Palais des festivals etdes congrès. Nous l’avons tant aimée cettefemme lumineuse et blessée tout à la fois. Bles-sée des Choses de la vie, lumineuse comme uneimpératrice du 7e art. Elle nous a quittés à 44 ans,un jour de mai 82. Un jour de printemps, peut-êtretrop lumineux pour les âmes mélancoliques quetrop de solitude ou trop de lassitude emportent.Elle fut la Rosalie de César, La Passante du sans souci, la splendide naïade de La Piscine, l’actrice déchue de L’Important c’est d’aimer, La Banquière, membre du Trio infernal…Elle joua avec Serrault, Noiret, Dutronc, Piccoli,Montand, Delon, son grand amour de jeunesse,devant la caméra de Visconti, Orson Welles,Claude Miller, Zulawski et bien sûr Claude Sautetqui la filma comme personne. L’exposition : docu-ments d’archives, photos et affiches originales,magazines d’époque, témoignages inattendus, bijoux, récompenses et objets ayant appartenu à l’actrice, souvenirs de ses réalisateurs, de ses partenaires et de ses admirateurs, lettres inédites, scénarios, plans de travail, costumesnous le rappellent : Romy est éternelle.

Du 2 juillet au 2 septembre, Palais des festivalset des congrès, hall Méditerranée, de 10 h 30 à 20 h 30. Entrée : 11,50 euros.Billetterie sur place 7j/7.

Romy Schneider : L’important c’est d’aimer

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Cannes Pass Expo :Un billet, deux expos

Avec CannesPass Expo, unseul billet donneaccès aux deuxexpositions du

centre d’art La Malmaison et de lavilla Domergue au tarif avantageuxde 10 euros (5 euros tarif réduit). Le pass est en vente dans les deux sites et valable du 1er juillet au 30 septembre.

chemins du sud sur les traces de l’un desplus grands artistes du siècle dont le bas-sin cannois est fier d’avoir abrité le génie.

• Picasso, les chemins du sudCentre d’art La Malmaison1er juillet - 30 septembreEntrée 10 euros - 5 euros tarif réduit• André Villers, les murs en fêteParcours photographique entre Canneset Vallauris - 30 juin - 30 septembre

Page 14: Cannes Soleil spécial été 2012

Expositions

rieure, qui retracent les fastes vénitiens. La thématique est complétée par la pré-sentation de sculptures et de plâtres origi-

naux de l’épouse du peintre. Etcomme pour faire revivre lesépoux dans cette somptueusepropriété, dont les murs etles jardins précieux, surplom-bant la baie de Cannes, ontabrité tant d’effervescencecréative, l’exposition est enri-

chie d’une collection de photographiesd’Henri Traverso, récemment acquises parla Ville comme l’explique Frédéric Ballester :« Nous avons découvert 73 photos réali-sées dans les années cinquante. L’ensem-ble retrace les moments de bonheur, deplaisir de vivre dans un univers paradi-

siaque. » Un regard inédit sur la vie

quotidienne du couple, son histoire per-sonnelle, au-delà de l’héritage artistique.

Vénitiennes et ParisiennesEn miroir à ces Fêtes vénitiennes, la com-mémoration des cinquante ans de la dis-parition de Jean-Gabriel Domergue estégalement marquée par une autre exposi-tion, organisée à Paris jusqu’au 16 septem-bre au musée du Montparnasse, auquel laVille de Cannes a prêté des œuvres du pein-

Domergue :

CCet été, la villa Domergue nous emmèneà Venise ! Une plongée au cœur d’un uni-vers festif grandiose, cher au cœur desépoux Domergue, qui ravive une collectionoù flamboie l’or vénitien, restitué par lepeintre selon une technique très person-nelle : « Il a été le seul et unique peintre àutiliser la feuille d’or et de cuivre, préciseFrédéric Ballester, directeur du centre d’artLa Malmaison. Il est aussi celui qui a initiéles cadres à miroir, comme celui qui enca-dre l’œuvre La fête vénitienne, le théâtre. »Mise en valeur par une scénographieconçue autour du fonds permanent de ladonation actée par Odette Domergue en1973 au bénéfice de la Ville, l’expositionprésente aussi les grandes toiles du maîtresur la thématique de Venise, peintes en1927 pour orner une salle de restaurant, leFlorida Club, situé rue des Belges et appar-tenant alors au casino Le Sporting. Unesérie commandée de douze toiles ogivales,conçues pour masquer la lumière exté-

14 - Cannes Soleil Spécial Été 2012

l’héritage vénitienIl y a cinquante ans, disparaissait Jean-Gabriel Domergue. Pour rendre

hommage au peintre, à son épouse, Odette, et au leg artistique considérable

laissé à la Ville de Cannes, la municipalité présente cet été une exposition

originale sur un thème cher au couple : Les fêtes vénitiennes.

Le Festival international de la photographie de mode célèbre sa dixième éditionsous la direction artistique de Peter Knapp. Une édition collector qui se veut résolument collégiale en proposant une rétrospective de ces neuf dernières années au cours desquelles les photographes de mode les plus influents denotre époque ont été invités à venir exprimer leur travail artistique à Cannes.Jean-Loup Sieff, Guy Bourdin, Jacques Olivar, Steve Hiett, Hans Feurer, FriedemannHauss, Gilles Bensimon, Marc Hispard, Tyen… Tous seront au rendez-vous dece Cannes Photo Mode d’exception, où convergent leurs regards experts poséssur le corps féminin mis en scène comme une véritable œuvre d’art.

Cannes Photo mode - 29 juin au 2 août 2012 - Exposition en plein air le long dela Croisette, de la Roseraie du port Pierre-Canto - Second port de Cannes vers lePalm Beach, et Espace Miramar (entrée libre). Rens. 04 97 06 45 66

« Une plongéeau cœur d’ununivers festifgrandiose »

Jean-Gabriel DomergueLa fête vénitienne,le théâtre - 1928

Cannes Photo Mode : Collector !

Jean-Gabriel Domergue -

Scène vénitienne.

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Page 15: Cannes Soleil spécial été 2012

Sublimis. Un mot latin quidéfinit l’action de purifier,aussi bien que ce quis’élève dans les airs. Cette élévation physiqueou spirituelle caractériseles œuvres de Ralph- Samuel Grossman présen-tées cet été au musée dela Mer, dans l’enceinte dufort royal de l’île Sainte-Marguerite. « Il y a unevraie cohérence avec lelieu, une corrélation forte »,souligne le photographe.Ce passionné de photogra-phie depuis une vingtained’années a commencé àexposer il y a dix ans.D’abord aux États-Unis,puis en France. Très tôt,son regard s’est posé sur la nature environnante, sur les paysages prochesde lui, des terres de l’Europe du Nord aux rivesméditerranéennes. Trèsvite, il s’intéresse à l’ima-gerie des nuages. « J’airéalisé que les nuagescréaient une émotion, une sensation, une atmo-sphère. Ils sont constam-ment en mouvement.

La magie de la photogra-phie, du cadrage capturel’instant, l’éphémère. C’est une porte qui s’ouvresur les rêves…» Sur lesphotos, une bande auxcouleurs de l’arc-en-cielajoutée par l’artiste créeune sorte de mirage visuel,comme une marque de lascience qui tenterait depercer les phénomènesnaturels : « À la fois la réalité et une interpréta-tion de cette réalité. » Les images exposées, issues de la série LeMonde voilé, sont accompagnées de sculp-tures en équilibre : LesModélisations, et guidentdirectement le visiteurvers l’à-pic de la falaise dufort royal. Toujours un peuplus près des nuages…

SublimisRalph-Samuel GrossmannMusée de la Mer - Fort royalde l’île Sainte-Marguerite7 juillet - 30 septembre 2012Entrée 6 euros (3 euros tarif réduit).Rens. 04 93 38 55 26

tre, consacrée à la thématique parisienne,comme le célèbre tableau Joséphine Baker.Dans ce lieu chargé d’histoire, dédié àl’activité culturelle des années 20 et 30, lesvisiteurs découvriront presque naturelle-ment Et Domergue créa la Parisienne.

Bambous, branches de châtaigniers,cordes de chanvre, livres… La calligra-phie de Bernard Abril s’écrit en trois dimensions et à ciel ouvert, dans lesjardins de la médiathèque Noailles.

« L’écriture change à chaque fois queje change de lieu, il sert de partitioncomme les notes pour un musicien »souligne le plasticien cannois, issu dumouvement Arte Povera, dont l’expres-sion artistique utilise la mémoire desmatériaux à travers leurs tensions,leurs vibrations ou leurs torsions pourmieux jouer avec leur rectitude origi-nelle. Des sculptures - véritables dessins dans l’espace - empreintes depoésie qui font rimer nature et littéra-ture dans un grand vent de légèreté. À découvrir dans ce jardin des merveillesoù arbres majestueux et essences raresconstituent un écrin parfait pour lescréations de Bernard Abril.

Calligraphie à ciel ouvertBernard Abril - 26 juin - 30 septembreJardins de la médiathèque NoaillesRens. 04 97 06 44 83 - Entrée libre

Sublimis : onirisme et émotion

Manœuvre, propose ainsi une monogra-phie de 168 pages, Villa Domergue, un rêved’artiste au Paradis, retraçant la vie desépoux Domergue sur le bassin cannois, àtravers les textes de Philippe Ancelin,commissaire priseur, grand spécialiste desannées vingt, et les très belles photogra-phies d’Olivier Calvel. Pour prolonger la vi-site au-delà des murs… et du temps. ■

Jean-Gabriel Domergue, les fêtes vénitiennes - Villa DomergueDu 23 juin au 30 septembre 2012Rens. 04 97 06 44 90 - Entrée 10euros, 5 euros tarif réduit

Cette double exposition événement, quitémoigne du leg culturel majeur laissé àCannes par le couple, s’accompagne de lasortie d’un ouvrage dédié à Jean-Gabrielet Odette Domergue. La Ville de Cannes,en coédition avec l’éditeur Images en

Cannes Soleil Spécial Été 2012 - 15

Les jardins calligraphiés

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Méditerranée 2 (altocumulus), Ralph-Samuel Grossmann.

Page 16: Cannes Soleil spécial été 2012

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De C’est comme dans un vieux Rock’nroll au Carnet à spirale, des Filles de

l’aurore à J’me gênerai pas pour direque j’t’aime encore, William Sheller,l’un des invités d’honneur des Nuits

musicales du Suquet, a ciselé deschefs-d’œuvre pop à la française.

En pleine tournée, il a pris le temps de répondre avec soin à nos

questions. La classe, toujours…

Un hommeheureuxWILLIAM SHELLER :

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gens. Comment le ressentez-vous ?W.S. : C’est curieux, car j’ai pu constaterque c’est ce que l’on entend sans le recher-cher, ce qui vous entre avec obstinationdans les oreilles qui trouve un écho dansle cœur du public. On peut toujours « trous-ser » une musique pour tel ou tel propos, etmême écrire quelque chose d’intéressant,mais cela n’aura jamais la même portée enprofondeur.

C.S. : Quelle(s) chanson(s) de votre ré-pertoire, moins connues que vos grandssuccès, aimeriez-vous que le publicredécouvre et pourquoi ?W.S. : Il est vrai que l’exploitation d’unalbum de chansons se limite à un titre oudeux, le reste étant ignoré. Ce qui est choisil’est en fonction d’une supposée facilitéd’écoute, en fonction des aptitudes artis-tiques des commerciaux, ce qui n’est pastoujours un critère. Il est certaines chan-sons dont effectivement on regrette qu’ellesn’aient pas eu la même diffusion. Je penseà une chanson comme Loulou, écrasée parUn homme heureux.

Vous donnez l’impression d’être trèsindépendant des différentes chapellesde la chanson française. Mais quelsjeunes artistes attirent actuellementvotre attention ?W.S. : On ne peut retenir tous les noms des

immenses révélations de l’année qu’onnous assène au quotidien depuis quelquestemps. On entend beaucoup de ren-gaines à chevaux de bois avec des

textes sans originalité et qui se ressem-blent toutes. Il y a une sorte de culte pour« le voisin du dessus qui fait des choses pasmal ». Pourquoi pas d’ailleurs, mais cela oc-culte de jeunes talents bien réels qui arriventà peine à se faire entendre et dont on n’a pasle temps de retenir les noms. C’est dom-mage… Où sont les prochains « Grands » ?

C.S. : Vous allez vous produire à Cannesdans le cadre des Nuits musicales duSuquet, un festival en plein air. Connais-sez-vous la manifestation ? Quel type despectacle allez-vous présenter ? W.S. : Oui je connais ce festival de répu-tation et sa programmation très éclec-tique. J’ai grand plaisir de m’y savoirinvité. Je vais y donner une soirée aupiano, pas tant un spectacle qui se pro-jette hors de la scène mais un récital quise veut réunir les spectateurs autour dupiano. Un quelque chose qui ressemble-rait, au dire d’amis pianistes classiques, àdes sortes de Schubertiades d’aujourd’huimais je leur en laisse l’opinion ! ■

J’ai toujours été sollicité par des mélodies.J’ai appris l’écriture musicale, harmoniefugue, contrepoint, auprès de mon maîtreYves Margat, un élève personnel de GabrielFauré, et n’ai jamais pu me résoudre à re-jeter définitivement la mélodie et la tonalitépour raison de modernisme et d’avant-garde. Non que je sois réfractaire, mais jesens que je ne suis pas concerné. Lorsquej’ai entendu les Beatles et la fusion qu’ilsopéraient entre les genres, à la fois popu-laire et savant, j’ai compris qu’ils ouvraientune voie dont j’étais à la recherche. J’aiécrit des chansons mais aussi de la mu-sique de chambre ou d’orchestre sans mesoucier de recadrer les idées dans un genreoù un autre. Il faut d’abord faire, on expli-quera éventuellement après.

C.S. : Beaucoup de vos chansons ontreçu un extraordinaire accueil publicet sont entrées dans le cœur des

Cannes Soleil : En 35 ans de carrière,vous avez su constamment vous renou-veler. Qu’est-ce qui vous a guidé dansces changements et ces évolutions ?William Sheller : La curiosité, l’intérêt, lesrencontres, la crainte de la routine et du for-matage. J’ai été nourri par un grand pèredécorateur de théâtre et d’opéra à des mu-siques d’horizons très différents et n’ai ja-mais pu m’astreindre à n’exploiter qu’unseul genre ou une seule culture musicale.C’est ainsi que j’ai été amené à étudier legagaku, musique Japonaise impériale et àl’introduire à l’occasion dans une chanson.

C.S. : Vous êtes l’un des plus grands mé-lodistes de la chanson française. A-t-onraison d’y voir un goût affirmé pourla pop anglaise, Beatles, Kinks,etc. ? Comme Paul McCartneyd’ailleurs, vous avez composé dela musique plus « classique ».Y-a-t-il un lien entre ces deuxmusiques ?W.S. : Pour moi il n’y aqu’une seule musique,seules les époques,les modes et leschapelles font ladifférence.

Nuits Musicales du Suquet,

Piano solo, William Sheller,26 juillet, 21 h 15.

Rens. 04 92 99 33 83

« Pour moi il n’y a qu’une seule musique… »

16 - Cannes Soleil Spécial Été 2011

Page 17: Cannes Soleil spécial été 2012

NUITS MUSICALES SUQUET

CANNES

23 - 28 JUILLET 2012LUNDI 23

MOZARTISSIMOORCHESTRE DE CANNESPHILIPPE BENDER / PAOLO MICCICHEAMIRA SELIM / ANTONELLA GOZZOLI

MARDI 24

SARAH NEMTANU ANNE-LISE GASTALDI

JULIETTE

MERCREDI 25

SCULPTURES MUSICALES

NIGEL KENNEDY

JEUDI 26

WILLIAM SHELLER

VENDREDI 27

D. VASILIEV - B. SARUKHANIAN

CHOPIN CONTE CHOPINCHARLES BERLING

LAURE FAVRE-KHAN

SAMEDI 28

COMPAGNIE MEDITANGO

FAZIL SAY

Evénement Ville de Cannes – Réalisation Palais des Festivals et des Congrès – Coproduction Ville de Cannes / Casino Barrière de Cannes Croisette

DU

www.palaisdesfestivals.comPoints de ventes habituels - Billetterie Palais des Festivals 04 92 98 62 77

Page 18: Cannes Soleil spécial été 2012

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P A N T I E R OC A N N E S DU 8 AU 11 AOÛT

www.festivalpantiero.com

Lic

ences : 1

-108002 /

2-1

08003 /

3-1

08004

TERRASSE PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRES

Concerts à 20h // 1 soir : 22 € / Pass 4 soirs : 55 € // Un Evénement Ville de Cannes / Réalisation Palais des Festivals et des CongrèsBilletterie Palais des Festivals et des Congrès 04 92 98 62 77 et points de ventes habituels

Page 19: Cannes Soleil spécial été 2012

PPantiero, c’est l’histoire d’un pari audacieux.Celui du premier adjoint au maire, DavidLisnard, qui avait, dès 2002, à cœur d’ouvrirla scène cannoise aux nouveaux courantsmusicaux, plébiscités par les jeunes. Il prendalors contact avec un Cannois, Jean-MarieSevain, devenu DJ à Londres, et lui pro-pose de créer un événement musical àCannes, en lui laissant carte blanche sur laprogrammation. Le cocktail – détonnant –électro de pointe et « vieux » sons plus rootsprend immédiatement. Jeunes – et mêmemoins jeunes ! – adhèrent au concept in-novant : du jamais vu à Cannes !

Tendances pointuesOnze ans plus tard, Pantiero – du nom del’esplanade qui accueillait la manifestationà l’origine – est devenu une marque à partentière, dont la notoriété a attiré l’an der-nier plus de 8 000 personnes venues detoute la France et même d’Europe. Fidèleà la direction artistique de la manifestation,

Don rimini

Musiquesélectrorock

Festival Pantiero8 au 11 août - 20 hTerrasse du Palais

des Festivals et des congrèsRens. 04 92 99 33 83

www.festivalpantiero.com

Cannes Soleil Spécial Été 2012 - 19

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Jean-Marie Sevain n’a eu de cesse qued’adapter la programmation aux tendancesles plus pointues, tout en offrant une bellevisibilité aux découvertes internationales ourégionales. Année après année, les sonsont ainsi évolué avec les courants musi-caux. Si les beats électro sont toujours to-talement en phase avec l’identité musicaledu festival, les riffs du rock indépendant s’ysont taillé une part de choix. Et l’édition2012 marque encore un peu plus l’espritnon conformiste de Pantiero avec un retourtrès remarqué…

Back to rapIl fait l’ouverture du festivalle 8 août. Couronné chezOrelsan – disque d’or etVictoire de la musique – ;déjanté chez ShabbazzPalaces, phénomène venutout droit de Seattle, ou pa-rodique chez Puppetmastaz,le hip-hop/rap fait son come-back. Unhommage appuyé à un genre musical quia souvent suscité la controverse. Virage à180° le lendemain avec la soirée rock indéet électro où les Canadiens de CrystalCastles enverront du gros son tandis quela pop folk psychédélique de Monogold

jouera de sa rythmique transcendantale.Sans oublier les mélodies enlevées desToulonnais de Mina May, entre indi-rocket rock progressif. Côté pop indé, quatreartistes à la pointe des tendances de

la pop internationale vontenvoûter la scène le 10août : esprit soul et énergierock pour l’Anglais BaxterDury, fan de Gainsbourg,et ambiance plananteet onirique pour les mé-lancoliques Apes &Horses.Enfin, les beats électrosclôtureront la fête le samedi11 août avec le Français

Don Rimini et ses influences house ethip-hop tendance dance floor. Les synthésenivrants du jeune Écossais HudsonMohawke et le rap décalé de Le Klub desLoosers achèveront de donner le tempode cet ultime soir. Last, but not least* ! ■*Le dernier mais pas le moindre

« Offrir unevisibilité auxdécouvertesinternationaleset régionales »

Il est aujourd’hui un festival de référence en matière de musiques actuelles. Depuis sa création en 2002,sous l’impulsion de David Lisnard, Pantiero n’a cessé de conquérir un public aujourd’hui plus fidèle que jamais.Rock indé, électro et grand retour du hip-hop/rap : sur la terrasse Rivieradu Palais des festivals et des congrès,le live va tenir ses promesses.

Pantiero estdans la place

Page 20: Cannes Soleil spécial été 2012

C

Musiquesélectro

toujours très important de parler de déve-loppement durable aux Plages, MaimounaFall, chargée du développement explique : «Depuis 4 ans, un agenda 21 à moyen et longtermes est mis en place, ce qui a permis en2011 de recycler 2,2 tonnes d’emballage et2,5 tonnes de verre », un objectif soutenupar la “green team” qui assure la sensibili-sation auprès des festivaliers et qui effectueun tri irréprochable des déchets récoltés surla plage. La prévention est également trèsprésente sur le site, notamment routièreavec l’opération Sam capitaine de soirée :

« 2 000 personnes se sont engagéesà ne pas boire d’alcool l’année

dernière », la ville de Cannesfournit également 5 000éthylotests pour accom-pagner l’opération. Une ac-tion possible grâce à tousles bénévoles mobiliséspour cette grande fête esti-

vale. Un Festival qui fait dubruit et du bon, à consommersans modération ! ■

leurs très attendue par le public ». Quantau son dubstep, c’est avec Doctor P qu’ilsera représenté le 19 juillet, un courantmusical ultra urbain qui fédère les jeunes.Il y aura aussi les valeurs sûres le 2 aoûtavec Ellen Allien ou encore Dave Clarke.Seth Troxler clôturera le set musical le 16août lors de la soirée deep house, un mé-lange de légèreté et de sensualité qui rap-pelle l’été. « Nous avons signé avec Sethlors de la conférence mondiale de l’électroà Miami, il a suffi seulement d’une rencon-tre pour tout déclencher. D’ailleurs, il faitpartie des exclusivités de cette saison »tout comme de nombreux autres.Pour continuer la fête jusqu’aubout de la nuit, des afters sontorganisés dans divers barsde Cannes : le Sun7, leNight ou bien le Divan,vous y trouverez surementmusique à votre oreille !

Green team powerEt parce qu’il est

C’est reparti pour un tour ! Les 5, 12 et19 juillet et les 2 et 16 août, la plage duPalais des festivals et des congrès se(re)transformera en un gigantesque dan-cefloor dans un cadre idyllique sous lesétoiles du ciel cannois.

Cinq escales exclusivesSept ans. Sept éditions.Lors de la conférence depresse de fin mai, Gabyde Villoutreys, directriceartistique des Plages, sesouvient : « À nos débutsen 2006, notre but étaitde faire découvrir et de partager les mu-siques électro actuelles. Désormais le fes-tival a une reconnaissance en France et àl’étranger d’Amsterdam à Miami. C’est lapremière fois que nous sommes entière-ment satisfaits de la programmation car ily a une vraie cohérence sur toutes lesdates, tout le spectre musical est repré-senté. » Parmi les plus attendus Busy P le5 juillet qui a révélé Justice et Daft Punk,C2C (le12 juillet) et leur vidéo buzz sur lenet : « C’est la première fois que l’on pro-gramme une soirée électro hip hop, d’ail-

Ellen Allien Seth Troxler C2C Busy P

Plus de 53 000 festivaliers étaient rassemblés en 2011 pour LE

rendez-vous électro de l’année : les Plages électroniques, « le plus gros

festival du sud de la France en termes de fréquentation » selon les organisateurs

de la manifestation. En 2012, les inconditionnels de l’électro seront

encore très nombreux pour cinq soiréestrès électriques. Restez branché !

sur le sableÉlectro-show(c)

20 - Cannes Soleil Spécial Été 2012

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Programme complet surwww.plages-electroniques.com

« Une reconnaissanceen France et à l’étranger »

L’équipe des Plages lors de la conférence depresse. De g à d :Benoît Geli, Maimouna Fall,Gaby de Villoutreyset David Bartoli.

Page 21: Cannes Soleil spécial été 2012
Page 22: Cannes Soleil spécial été 2012

22 - Cannes Soleil Spécial Été 2012

Ils embrasent le ciel étoilé mais les vraies stars, ce sont eux :

Les six feux d’artifices – dont cinq en compétition – du

Festival d’art pyrotechnique de Cannes, organisé par le Palais

des festivals et des congrès, attirent à chaque explosion

dans le ciel cannois plus de 200 000 spectateurs. Grandiose !

tout Cannes !Tous feux,

Lapplaudi, l’envers du décor de ce fes-tival est tout aussi spectaculaire, sur-tout lorsque l’on sait que les six feuxne coûtent pas un centime au contri-buable cannois ! « Depuis 2001, leFestival d’art pyrotechnique est entiè-rement financé par le Palais des festi-vals et des congrès grâce à son chiffred’affaires privé en tourisme d’affaires,précise David Lisnard, premier adjoint

au maire et présidentdu Palais. Une bonnenouvelle, à laquelle ilfaut ajouter la prise encompte environnemen-tale de la manifestation.Dans le cadre de sa po-litique QSE (Qualité, Sé-curité, Environnement),

le Palais des festivals et des congrèseffectue en effet un nettoyage completdu plan d’eau et des fonds marins àla suite de chaque tir. Un festival decette ampleur, générateur d’attracti-vité économique pour le contribuableet écologique dans son mode opéra-tionnel… un seul qualificatif s’im-pose : explosif ! ■

L’Italie, la Chine, l’Espagne, la France,l’Allemagne, et, hors compétition, l’Argen-tine : Le Festival d’art pyrotechnique vapuiser très loin son inspiration créative.Les artificiers venus du monde entier vien-dront cet été en baie de Cannes confronteren musique leur savoir-faire à la conquêtede la Vestale d’argent, précieux sésamepour revenir dans deux ans disputer lafameuse Vestale d’or, Vestale des Ves-tales ! Ce trophée – dontle nom est emprunté auxsix gardiennes du feu deRome dans la mythologieromaine – est attribué parun jury qui récompenseégalement l’originalité descompétiteurs d’un « Prixdu jury ». Et parce que lesspectateurs sont aussi d’excellents jugespour départager toutes ces prouessespyrotechniques, un « Prix du public »sera décerné le 24 août grâce aux votesexprimés par les internautes sur le sitewww.festival-pyrotechnique-cannes.com.

Économique, écologiqueSi chaque rendez-vous est toujours très

« Les feux necoûtent pas uncentime aucontribuablecannois »

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Une coproduction Ville de Cannes - Palais des Festivals et des Congrès - Direction des Programmes Internationauxwww.palaisdesfestivals.com Loc. Billetterie Palais des Festivals : 04 92 98 62 77 et points de ventes habituels

23 août - 20h30

ENSEMBLE “BERIOZKA”

BALLET NATIONAL DE RUSSIE

24 août - 20h

DINER - SPECTACLE “LA NUIT RUSSE”

25 août - 14h / 17h30 / 22h

CINEMA RUSSE

25 août - 20h30

ECOLE DU CIRQUE DE MOSCOU

26 août - 16h

HOMMAGE A ANDREI TARKOVSKI

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CONCERT DES JEUNES SOLISTES

DU THEATRE MARIINSKI

27 août - 20h30

ECOLE DU BALLET DE PERM

AVEC LES SOLISTES DU BOLCHOI

“CASSE-NOISETTE”

Du 23 au 27 août de 14h à 22h

EXPOSITION

“ASTRAKHAN : L’OR DES NOMADES”

FESTIVAL DU JEUNE ART RUSSE

19/23 AOUT 2012

CANNES 23/27 AOUT 2012PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRES

FESTIVAL DE L’ART RUSSE