BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE ...
Transcript of BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE ...
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALBP. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60
NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE DE LA REGION
LILLE-TOURNAI (NORD ET BELGIQUE)
OBSERVATIONS SUR L'UTILISATION D'UN MODELE
PERMANENT EN JANVIER 1974
par
J.. MANIA
Service géologique régional N O R D — PAS-DE-CALAIS
Fort de Lezennes, B.P. 2 6 , Lezennes - 59260 Hellem m es-Lille - Tel- (20) 53.10.13
74 SGN 062 NPA 11 février 1974
¿.
S O M M A I R E
PAGES
1 - INTRODUCTION 4
2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 4
21 - La géologie 4
22 - La nappe 4
3 - ELABORATION DU MODELE '. 5
31 - Choix du modèle 5
32 - Schéma hydrogéologique 5
321 - Généralités 5
322 - Les limites (annexe I) 6
323 - Les transmissivitës 6
324 - Les potentiels 6
325 - Les débits 9
4 - CALAGE DU MODELE 9
41 - Premier passage (fig.3) 9
42 - Deuxième passage 9
43 - Troisième, quatrième et cinquième passage 9
44 - Sixième, septième et huitième passage il
45 - Du neuvième au treizième passage ] 1
46 - Du quatorzième au seizième passage 11
47 - Du dix-septième au dix-neuvième passage 11
48 - Vingtièmepassage (fig.4) 11
49 - Vingt et unième au vingt cinquième passage il
410 - Conclusions 13
5 "EXPLOITATION - PASSAGES VINGT SIX A TRENTE ET UN 13
51 - Simulation à Pont-à-Chin (Belgique) 13
52 - Simulation à Bondues-Vingt neuvième passage 15
53 - Simulation à Bouvines-Trentième passage 15
54 - Simulation d'injections simultanément à Bondues et
à Bouvines - Trente et unième passage 16
6 - CAMPAGNE DE JAUGEAGE SUR LA MARQUE 17
7 - CONCLUSIONS 21
LISTE DES FIGURES
Pages
FIGURE 1 Schéma directeur de l1hydrogéologie du complexe du
Primaire 7
FIGURE 2 Carte piézométrique dressée en mai 1973 8
FIGURE 3 Distribution des transmissivités dans le modèle n°1 .... 10
FIGURE 4 Distribution des transmissivités dans le modèle n°20 ... 12
FIGURE 5 Emplacement des stations de jaugeage sur la Marque 18
FIGURE 6 Profil de jaugeage de la Marque à l'étiage de 1973 19
FIGURE 7 Relevés de jaugeage de la Marque à Bouvines (mesuresmensuelles) 20
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE I Carte du toit du Primaire et maillage du modèle
ANNEXE II Nappe du Calcaire carbonifère.Carte piézométrique levéedu 27 avril au 2 mai 1973
ANNEXE III Estimation de l'alimentation par drainance
ANNEXE IV Distribution des transmissivités (IV ) et piézométrie calculée
(IV^) du passage de calage n°25.
ANNEXE V Exploitation d'une injection artificielle de 300 1/s àPont-à-Chin (Belgique) - modèle n°26
NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE DE LA REGION
LILLE-TOURNAI (NORD et BELGIQUE)
OBSERVATIONS SUR L'UTILISATION D'UN MODELE
PERMANENT EN JANVIER 1974
RESUME
Dans le cadre de l'E.R.H., le B.R.G.M. de Lezennes (Nord) avait proposé au
Service des Mines de Douai l'élaboration d'un modele permanent de la nappe du
Calcaire carbonifère dans la région lilloise. Le but de ce modèle était de préciser
les données hydrodynamiques (principalement la transmissivité) de terrain et de
préparer un schéma de gestion de cette nappe. La première partie du travail a été
effectuée sur crédits d'E.R.H.(10 passages) tandis que la seconde phase (21 passages)
a été réalisée sur financement de l'Agence de bassin Artois-Picardie.
Le modèle permanent est du type DROUS. Le secteur a été divisé en 466 mailles2
de 2,250 km de surface unitaire. Vingt-cinq passages ont été réalisés jusqu'alors.
Très rapidement il s'est avéré que des apports latéraux importants et ponctuels
étaient capables d'améliorer la piëzométrie simulée. Ainsi, a été mis en évidence
un apport de 100 1/s issu de la vallée de la Marque (région de Bouvines -Nord).
Ce fait a été vérifié par des profils de jaugeages réalisés en septembre et octobre
1973 en période d'étiage.
Le modèle a montré que les valeurs de transmissivité obtenues sur le terrain
à la suite des essais de pompages étaient sous-estimëes dans le synclinal de
Roubaix. Les nouvelles valeurs de transmissivité tiennent étroitement compte du
cadre géologique.
Des essais d'exploitation ont été effectués en simulant une réalimentation
artificielle de la nappe dans plusieurs secteurs. Un débit injecté de l'ordre
de 300 1/s à Pont-à-Chin (Belgique) montre à long terme des relèvements piézomé-
triques de 5 à 6,5 m dans le secteur de Lille-Roubaix-Tourcoing et de 6 à 10 m
dans la partie belge.
Des relèvements comparables en territoire français peuvent être obtenus en
associant une station d'injection en secteur captif à proximité des principaux
captages et une station d'injection en secteur libre en amont immédiat des pré-
lèvements.
74 SGN 062 NPA . 11 février 1974
NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE DE LA REGION
LILLE-TOURNAI (NORD ET BELGIQUE)
OBSERVATIONS SUR L'UTILISATION D'UN MODELE
PERMANENT EN JANVIER 1974
1 - INTRODUCTION
Dans le cadre de l'E.R.H., le B.R.G.M. de Lezennes avait proposé au Service
des Mines de Douai l'élaboration d'un modèle permanent de la nappe du Calcaire
carbonifère dans la région lilloise, cela malgré la complexité de l'aquifère et le
manque des données concernant les caractéristiques hydrodynamiques. Après le 10 ème
passage le calage était suffisant pour le but que l'on s'était fixé dans le cadre
de l'E.R.H., l'Agence de bassin Artois-Picardie plus particulièrement intéressée par
la détermination de l'influence de réinjections éventuelles a permis de continuer
la simulation jusqu'au 31 ème passage.
2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
21 - La_géologie
Les données nouvelles sur le Paléozoxque du Nord de la France ont été obtenues
grâce à plusieurs campagnes de sondages de reconnaissance réalisées de 1961 à 1964 par
des sociétés pétrolières qui ont dressé l'écorché géologique infra mésozoïque du Nord
de la France.
Une carte structurale du toit du Calcaire carbonifère dans la région de Lille
a pu être réalisée (annexe I).
Un vaste synclinal(dit de Roubaix) dissymétrique, de direction axiale N 120
affecte le Primaire ; de petits anticlinaux accompagnés de failles viennent s'y
ajouter.
22 - La_na2Ee
Le système karstique qui s'est développé dans le synclinal de Roubaix, constitué
par des calcaires et des dolomies, contient un réseau aquifère important.
5.
L'examen de la carte piézométrique de mai 1973 (annexe II) montre un écoulement
général vers le NW. Au NW de Tournai, la cote piézométrique qui est à 0 m NGF diminue
très rapidement avec un gradient hydraulique de 1/500 ème. La région de Roubaix-
Tourcoing est caractérisée par une vaste dépression piézométrique qui n'a cessé de
s'accentuer depuis 6 0 ans. La surface piézométrique oscille actuellement autour
des cotes -40 à -60m NGF.
Les prélèvements dans la nappe dans le secteur français oscillent autour de6 3 6 3
43.10 m /an et en secteur belge fluctuent aux environs de 36.10 m /an. La surex-
ploitation qui est de l'ordre de 10.10 m /an entraîne l'épuisement progressif de
la nappe et accroît les difficultés de pompage.
3 - ELABORATION DU MODELE
31 - Çhoix_du_modele
Nous avons choisi un modèle mathématique B.R.G.M. type DROUS à 600 mailles,
. capable de simuler les écoulements des eaux souterraines en régime permanent. Le
modèle est mis au point sur les données de la carte piézométrique d'avril 1973. Le
côté des mailles carrées est de 1,5 km ce qui est suffisant vu la dispersion des
valeurs.
32 -
321 - Généralités
II convient de définir le schéma hydrogéologique le plus vraisemblable compte-
tenu d'un contexte relativement bien connu du point de vue géologique mais peu ex-
ploré au niveau des données hydrodynamiques.
Un modèle est d'autant plus précis, donc fiable, que les approximations sont
peu nombreuses. Les données de base suivantes sont nécessaires au modèle :
- les limites
- les transmissivités
- les potentiels
- les débits
6.
322 - Les limites (annexe I)
Elles n'existent pas dans l'absolu. La zone des pompages est localisée surtout
dans les calcaires viséens, dans une moindre proportion dans les calcaires tournai-
siens et très rarement dans l'auréole périphérique du Dëvonien supérieur improduc-
tive, vers le Nord, l'Ouest et le SW. Ce dernier secteur constitue une limite adé-
quate où la nappe n'est plus influencée de façon notable. Comme limite à potentiel
hydraulique constant, on a affiché dans la région de Tournai des cotes +200 à -200
(en 10 m ) . Les changements d'écoulement de la nappe au SE de Tournai permettent
d'y placer une limite hydrogéologique valable (fig. la et lb). Des valeurs de poten-
tiel allant de 0 à +30 m ont été affectées aux mailles situées sur la limite SE du
modèle.
323 - Les transmissivités
Douze interprétations d'essais de pompage existent à l'heure actuelle. Les-2 -3 2
valeurs de transmissivité oscillent entre 10 et 10 m / s .
Leur distribution est fonction surtout du faciès et de la tectonique.
Les valeurs suivantes ont été prises en considération dans le premier-4 2
schéma (valeurs en 10 m / s ) :
- 200 pour les calcaires et les dolomies du Viséen,
- 20 pour les calcaires schisteux du Tournaisien,
- 5 pour les schistes, grès et calcaires du Dévonien supérieur
(fig.l).
324 - Les potentiels
La carte piézométrique est la donnée de base la plus importante qui permet
d'attribuer à chaque maille une valeur de potentiel.
Des extrapolations ont été nécessaires dans les secteurs est et sud là où la
nappe est peu exploitée. La carte piézométrique dessinée est une interprétation
la plus objective possible à laquelle on superposera la carte piézométrique calcu-
lée (par ordinateur) qui peu à peu sera rectifiée. La précision et la similitude
parfaite des cartes ne sont que relatives.
La mauvaise connaissance de la piézoméjtrie perturbe directement les limites
au modèle qui ont été imposées artificiellement à l'est (voir § 322).Une carte
piézométrique actualisée (mai 1973) sert de référence (fig.2).
_ M O D E L E DE LA NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE SOUS LILLE _ 7.
SCHÉMA DIRECTEUR DE ^HYDROGEOLOGIE DU COMPLEXE DUPRIMAIRE
Fig --1
Vallée de laDeûle (infil-trations oc-cultes )
1 2 3 U 5 6 7 8 9 10 11 12 13 U 15 16 17 18 19 20
Réalimentation 13naturelle par M,la Marque,
Vallée de l'Es-22caut (infiltra-23tions occultes)^
rifiée par jau-,geages.
Zone hydrogéologiquementdécouverte de Tournai.
4 Maille étanche supposée
1 Modèle à potentiel imposé
Schistes, grès etcalcaires du Dévo-nien.
Schistes et cal-caires du Tournai-sien.
Calcaires du Viséensynclinal de Roubai
Dévonien
Tournaisien
Limite de captivitéde la nappe.
B. R. G. M.Servie« géologique régionalN O R D - PAS-DE-CALAIS
Rapport n- % S G N 062 N P APlan n« :n.u in ne
_ M O D E L E DE LA NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE SOUS LILLE _ 8.
CARTE P1EZOMETR1QUE DRESSÉE EN MAI 1973
Fig: 2
1
2
3
A56
7
e9
10
11
1213
1A15
16
17
18
19
20
21
22
23
2A25
262728
29
30
1 2 3 L
m.
à -Ày. T''m à
* \
+ \
. 5
,
-b
hT_P\~T
\ N
\
6
i
\
1/1
7
'///
1
/
\
\
x v1
\\A'V\
/l
\
A
8
)
\
\
9
7//<
/
's
jà
{]
u1 1
\
\\
10
\ ,
y
\)
\\
\?\
Û12
m
v
\\
13 1A
C)-8
>T
>
15 16
° IL
///
OU
/
/
17
w
<J
(
18
'//A
r
d-8
— —
///
t
19
)
0
i%
20
^/
%'//<
'àut'àñ'utJMUL
Maille à niveau im-posé (alimentationartificielle)ROle de guide uni-quement .
Limite étanche supposé
Maille à niveau imposé indiquant une alimentatio
B. R. G. M.Servict gtologiqui rtglonal
NORD - PAS-DE-CALAISRapport n- % S G N 062 N P APlan n« ;DaU 10.0S.197«
325 - Les débits
Le volume soutiré est connu de façon précise à la suite d'enquêtes effectuées
auprès des industriels.
D'autre part, les débits d'alimentation par drainance des niveaux du Crétacé
ont été pris en compte. Cette drainance est déduite de la carte des gradients hydrau-
liques verticaux (i) (Annexe III). La perméabilité verticale (Kv) des marnes du
Crétacé a été fixée à 10 m/s. On calcule le débit de drainance q =Kv.S.i où2
S représente la superficie d'une maille (2,250 km ) . Soit pour une maille une ali-
mentation allant de 1 à 5 1/s.
4 - CALAGE DU MODELE
2Le modèle qui comporte 466 mailles de 2,250 km de surface unitaire n'a subi
à ce jour pour son calage que vingt-cinq passages.
Les simulations successives ont été réalisées avec à chaque fois des modifi-
cations dans les valeurs de la transmissivité et des débits. Dans les cinq premiers
et les cinq derniers modèles les débits d'exploitation ont été sous-estimés d'en-
viron 10 % pour tenir compte de la surexploitation de la nappe.
41 - Premier_gassage(fig.3)
Les valeurs de transmissivité fixées au départ sont nettement trop faibles
et provoquent un tassement des courbes piézométriques vers l'Est et le SE.
On peut constater que les valeurs de transmissivité introduites sont impréci-
ses et non représentatives.
42 - Deuxiëme_pas_s_age
Le remplacement des valeurs de transmissivité 200 et 20 par respectivement 300
et 50 (30^ m /s) a pour conséquence un relèvement des valeurs piézométriques avec
une augmentation des entrées de débit aux limites.
43 - TroisièmeA quatrième et cinquièmej>assag_e
Des modifications successives de transmissivité améliorent la piézométrie.
Dans le cinquième passage l'imposition du potentiel -52m à la maille X 15 Y 16 pro-
voque une injection artificielle de 186 1/s avec une meilleure distribution des
lignes isopiézomêtriques,en particulier un meilleur calage de la ligne -60m.
_ M O D E L E DE LA NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE SOUS LILLE _10.
DISTRIBUTION DES TRANSMISS1V1TES DANS LE MODELE N°1Fig: 3
1
2
3
45
6
7
8910
11
1213
14
1516
17
18
19
20
21
22
23
24
25
2627
28
29
30
1 ;l 3 4
V/t;//(
4
b
M
?
0
b
•>\
\\
7
v
8
é
i
9 10 11
I
I
5
4
>0e-
P ^
...
ê
¿u
E::>::
12 13
b
i
14
'///
1b 1fa
V/i%
V 18
I
t
- ,
I
t//,
%
ft
19 20
V/,%i
%Vf
— Ligne piézométrique
B. R. G. M.Servie« géologique régional
NORD - PAS-DE-CALAISRtppon n. 1U S G N 062 NPAPlan n-Oat« 10.06.1974
44 - SixiemeJL_se£tiëme_et_hui ti.ëme_pa_s_sa_Ke
Ils aboutissent par modifications successives à l'apparition des secteurs de
forte dépression (cote -60). Le décalage horizontal entre les cartes piézométriques
calculées et observées est de l'ordre de 1 km.
45 - Du neuvième au treizième passage
De nombreux réajustements de transmissivité sont effectués afin d'affiner la
carte piézométrique calculée. Une réinjection sur le secteur de Bouvines de 100 1/s
améliore nettement les lignes piézométriques 0, -10 et -20m.
La maille imposée dans le synclinal de Roubaix n'accuse plus qu'une réinjection
de +67 1/s.
46 - Du_qu§torzième_au seizième_pa_sjsage_
Des injections dans le secteur de la Deûle (région de Lambersart) sont appli-
quées (80 à 40 1/s). Elles ont pour conséquence d'améliorer la piézométrie du
secteur est. La maille imposée n'injecte plus que 31 1/s au 16 ème passage. Les
transmissivités sont également modifiées.
47 - Du dix-septième au dix-neuvième__pas_s_a_ge
La courbe piézométrique -50 m ne réagit de façon notable qu'en augmentant les
transmissivités d'un facteur 10. Ces passages ne sont certainement pas représenta-
tifs du contexte réel. Une simplification s'impose.
48 - Vingtième_pa_ssag_e (fig.4)
On revient à un schéma plus simple du type de la figure 1. L'homogénéisation
des valeurs de transmissivité apporte un calage piézométrique valable jusqu'à la
ligne piézométrique -40m. Il faut constater qu'avec un potentiel imposé (-52m)
à une seule maille dans le synclinal de Roubaix, soit 10m de moins que les mailles
environnantes, la réinjection reste de l'ordre de 30 1/s. Le déficit à cette
maille où théoriquement existe un pompage (-172 1/s) est de 202 1/s.
49 - Yisgt_et_unieme_au_vingt_cin2uieme_p_a_ssage
Des ajustements de transmissivité ont été réalisés par régions hydrogéolo-
giques (IV ) :. -4 2
- région du synclinal de Roubaix : passage à T=500.10 m /s- région N du synclinal de Roubaix '.passage à T= 4.10 m /s
2- région SE du synclinal de Roubaix:passage à T = 100 m /s
MODELE DE LA NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE SOUS LILLE _ 12.
DISTRIBUTION DES TRANSMISSIVITES DANS LE MODELE N°20
1
2
3
í.
56
78910
11
1213
1516
1718
19
20
2122
23
2425
2627
28
29
30
1 ;? 3
'//'
•;. . '
'•' 1 f
:: «t
A
ñ
*
0
5 6
8u
•
mnI1«ñn
á
7
%
3ÜjIx::|ï:':
|
8
\
\»
9
0
I
irtt
;\
nu
10
•
\\
¿
n
»\ V
Of]
12 13 1A
ÍPi
\\
\|
15 16
4
I
10lu
/ / /
17 18
l
rfl-U
i
ñ
B
19 20
v//f'a
Limite de capacité
B. R. G. M.Sarvtct géologiqu« régional
NORD - PAS-DE-CALAIS
R«ppori n« nu S G N 062 N P APlan n»
Datt 10.06-1974
13.
D'autre part, à ce stade la maille à niveau imposé a été supprimée. Des limites
a potentiel imposé ont été créées sur la partie sud et la surexploitation estiméeft ^
ä 10.10 m /an a été prise en compte.
On aboutit à une carte piézométrique plus simple que celle obtenue par les
mesures (annexe IVo)•
L'allure générale est respectée. Des incertitudes subsistent cependant dans
le secteur NE belge et le secteur SW français.
410 - Conclusions
La piézométrie calculée possède de nombreuses similitudes avec celle issue
des mesures effectuées. De nombreux doutes subsistent quant à l'exactitude de la
carte réelle et il n'est pas facile de les résoudre avec un modèle permanent qui
suppose une nappe entièrement captive et qui équilibre exactement les débits sor-
tants par des apports difficilement vérifiables,surtout en zone primaire recouverte
par le Crétacé.
5 - EXPLOITATION -PASSAGES VINGT SIX A TRENTE ET UN
Des alimentations artificielles de la nappe du Calcaire carbonifère ont été
simulées à des débits variables sur les sites de Pont-à-Chin (maille X I.Y 23),
de Bouvines (X 4,Y 15) et de Bondues X 13, Y 11) afin de cerner l'importance du
relèvement de la nappe du Calcaire carbonifère. Il faut souligner que les valeurs
obtenues par le modèle supposent un état permanent au bout d'un temps infini et
qu'il existe un équilibre parfait entre les soutirages et les entrées du débit d'ali-
mentation.
5J - Simulation_à_Pont-à-Cbin (Belgique)(Tableau 51)
L'injection d'environ 100 000 m /jour d'eaux propres, issues de l'amélioration
des qualités de l'eau pompée dans l'Escaut puis décantée et lagunêe,ne pourra s'ef-
fectuer qu'à des périodes de hautes eaux à un moment où la pollution de l'Escaut
est plus faible en raison de la dilution par les eaux de pluie.
Les mois favorables vont de décembre à avril de l'année qui suit. Les moyennes
journalières du débit d'injection pour une année entière oscilleront entre 300 1/s
(3 mois) et 400 1/s (4 mois) cela pour une infiltration instantanée de 1100 1/s.
Les simulations seront effectuées à titre de comparaison et d'information avec
trois débits (300, 350 et 400 1/s).
Lieu
PONT A CHIN (B)
TOURNAI (B)
PECQ.(B)
ST-LEGER (B)
DOTTIGNIES (B)
MOUSCRON (B)
TOURCOING
ROUBAIX
WATTRELOS
WASQUEHAL
MARQUETTE
BONDUES
RONCQ
LANNOY
HEM
ASCQ
HELLEMMES
LILLE
BOUVINES
Maille
X
8
6
10
13
14
.15
•i12
12
10
10
13
16
10
8
5
7
7
4
Y
23
24
22
21
21
16
14
15
16
13
9
11
12
1-6
14
14
11
9
15
Valeurs piézométriques et chargœ d'injection & en mètres d'après '. modèle
Avant injection
cote
-17
10,6
-50,4
-57,8
-56,7 '
"57,1
-58,1
-56,3
-55,8
-54,4
-49,6
-57,3
-60,1
-52,3
-47,1
-18,5
-34,7
-33,0
- 7,4
Après injection à PONT A CHIN (B) de
300 1/s
cote
13
16,7
-39,8
-50 ,2
-49,1
-50,5
-51,7
-49,9
-49,3
-48,3
-44,2
-51,2
-53,8
-46,1
-41,7
-15,7
-30,6
-29
- 5,5
30
6,1
10,6
7,6
7,6
6,6
6,4
6,4
6,5
6,1
5,4
6,1
6,3
6,2
. 5 , 4
2,8
4,1
4
1,9
350 1/s
cote
18,1
17,7
-38,0
-48,9
-47,9
-49,3
-50,6
-48,9
-48,2
-47,3
-43,3
-50,1
-52,8
-45
-40,8
-15Î2
-29,9
-28,3
"5,1
/ S
. 35,1
7,1
12,4
8,9
8,8
7,8
7,5
7,4
7,6
7,1
6,3
7,2
7,3
7,3
6,3
3,3
4,8
4,7
2,3
400 1/s
cote
23,1
18,7
-36,2
-47,6
-46,6
-48,2
-49,5
-47,8
-47,1
• - 4 6 , 3
-42,4
' -49,1
- 5 1 , 7
-44
- 3 9 , 9
- 1 4 , 7
- 2 9 , 2
- 2 7 , 6
- 4 , 8
40,1- '
8,1
14,2
10,2
10,1
8,9
8,6
8,5
8,7
8,1
7,2
8,2
8,4
8,3
7 ' 2
3,8
5,4
2,6
>
|
wH-
14.
511 -Passage n°26 (Annexe V)
Le débit injecté de 300 l/s provoque des remontées de l'ordre de 6 à 10 m
en Belgique (tableau 51) et d'environ 6 m au niveau de Roubaix-Tourcoing. Les
secteurs du sud (Hem, Ascq, Hellemmes, Lille, Bouvines) ne voient que des amélio-
rations de 2 à 5 m.
L'accroissement des niveaux à Pont-à-Chin amène le potentiel de la nappe à
l'altitude de +13 m ce qui est proche de la cote au sol et du niveau de l'eau dans
les futurs bassins d'infiltration.
512 -Passage n°27
Le débit injecté de 350 1/s provoque une amélioration de 1 à 2 m supérieure
aux résultats précédents sauf à Ascq, Hellemmes, Lille et Bouvines où la progres-
sion n'est que de 0,50 m environ, (tableau 51)
Le débit injecté provoque une charge d'injection stabilisée à +18, lm au niveau
de Pont-à-Chin ce qui est incompatible avec l'altitude du lieu.
513 -Passage n°28
Le débit injecté de 400 1/s provoque un accroissement des niveaux du même
ordre de grandeur que précédemment, (tableau 51)
La
+23,In.
charge stabilisée d'injection à Pont-à_- Chin progresse et atteint la cote
514 - Conclusions
Les diverses simulations montrent un accroissement très net des niveaux de la
nappe surtout en Belgique et dans le.secteur Roubaix-Tourcoing.
Bien qu'il soit relativement peu probable qu'une réinjection continue supé-
rieure au débit de 300 1/s soit réalisée sur le site de Pont-à-Chin, les simula-
tions des essais d'injection à 350 et 400 1/s montrent qu'il sera nécessaire si 1(
des relèvements importants sont exigés de procéder à une rëalimentation par forage
et sous pression de l'ordre de 1 kg.
Estimation de la durée de remplissage de la partie libre de l'aquifëre
Si l'on admet une tranche moyenne (e) d'aquifère non saturé de 10 m sur une2
superficie (Sp) de 250 km avec un coefficient d'emmagasinement (S) de 1 % sur
15.
9 9J50 km et 0,5 % sur 100 km , on obtient un volume de stockage de
- VI = S I.e. Spl = 1,5.107 m 3
- V2 = SE.e. Sp2 = 0,5.107 m 3
7 3 .soit au total 2.10 m environ.
Le temps de remplissage à raison d'une réinjection moyenne journalière de
m est d'environ 2.J0 jours. Deux années à 100 j
devraient permettre de recharger toute la zone dénoyée.
5 3 21.10 m est d'environ 2.J0 jours. Deux années à 100 jours de réinjection chacune
C'est seulement à partir de ce moment là que l'effet de réinjection dans
l'aquifère capté sous Lille-Roubaix-Tourcoing se fera sentir.
52 - Simulation à Bondues - Vingt neuvième passage
3Cette simulation a été réalisée au débit de 85 1/s (306 m /h) sur un forage
situé à l'Ouest du champ captant majeur de Roubaix-Tourcoing. En effet, il était
intéressant de connaître les répercussions d'une telle réinjection en aval de la
nappe et dans un aquifère captif de faible capacité de stockage.
Les résultats présentés au tableau 52 montrent que les améliorations des ni-
veaux piézométriques oscillent entre 3 et 5 m en France et fluctuent entre 3 et
4m en Belgique.
Compte-tenu du faible débit injecté (85 1/s) le relèvement calculé représente
la moitié de celui calculé avec Q = 300 1/s à Pont-à-Chin.
Il faut souligner d'autre part que les répercussions seraient très rapides
en raison du faible volume de l'aquifère dénoyé qui croît au fur et à mesure que
l'on s'approche du secteur de Tournai.
Il y aurait à long terme un recul de la limite de captivité et un effet de
stockage progressif mais très lent.
53 - Simulation à Bouvines- Trentième passage
La simulation a été réalisée en supposant une injection artificielle de
100 1/s venant s'ajouter à la perte naturelle de la Marque (100 1/s)(voir aussi
chapitre VI).
16.
Cette injection s'effectue à l'amont de la nappe et des captages dans un
secteur dénoyé de la nappe.
On constate (tableau 52) des améliorations de l'ordre de 1,30 m dans le
secteur de Roubaix-Tourcoing.
54 - Simulation d'injections simultanément à Bondues et à Bouvines -
Trente et unième passage
Une réinjection double simultanée a été simulée ä partir d'une station située
à proximité dui-champ captant et d'une station éloignée.
On allie une répercussion rapide (Bondues) sur les niveaux à un stockage de
longue durée en amont de la nappe (Bouvines).
Les résultats sont très intéressants (tableau 52) et montrent des améliorations
comparables à celles apportées par une réalimentation ä Pont-ä-Chin. Le débit total
ne serait ici que de 185 1/s contre 300 1/s à Pont-à-Chin. Il faut souligner que
ces observations ne sont valables que pour l'aquifère situé en territoire français.
Cette solution offre l'avantage de répondre à des besoins immédiats mais
aussi à très long terme.
Lieu
PONT A CHIN (B)
TOURNAI (B)
PECQ (B)
ST LEGER (B)
DOTTIGNIËS (B)
MOUSCRON (B)
BONDUES
TOURCOING
ROUBAIX
WATTRELOS
WASQUEHAL
MARQUETTE
RONCQ
LANNOY
HEM
ASCQ
HELLEMMES
LILLE
BOUVINES
Maille
X
8
6
10
13
14
15
13
14
12
12
10
10
16
10
8
5
7
7
4
Y
23
24
22
21
21
16
1 1
14
15
16
13
9
•12
16
14
1-4
11
9
15
Valeurs
i
Avant injection
-17
10,6
-50,4
-57,8
-56,7
-57,1
-57,3
-58,1
-56,3
-55,8
-54,4
-49,6
-60,1
-52,3
-47,1
-18,5
-34,7
-33,0
-7,4
piézométriques et charges d1 injection^en mètres d'
Après injectior
85 1/s à Bondues
Cote
-15,2
11,1
-47,3
-54,4
-53,2
-53,2
-51,8
-53,8
-52,4
-52,0
-50,3
-45,5
-55,3
-48,7
-43,7
-16,8
-31,9
-30,1
- 6,3
A
1,8
0,5
3,1
3,4
3,5
3,9
5,5
4,3
3,9
3,8
4,1
4,1
4,8
3,6
3,4
1,7
2,8
2,9
1,1
i de
100 1/s
Cote
-16,4
10,8
-49,3
' -56,6
-55,5
-55,8
-56
-56,8
-55
-54,5
-53,1
-48,3
-58,8
-51
-45,6
-16
-33,3
-31,8
-2,2
à Bouvines
.A
0,6
0,2
1,1
1,2
1,2
1,3
.1,3
1,3
1,3
1,3
1,3
1,3
1,3
1,3
1,5
2,5
1,4
1,2
5,2
après modèle <i
Injection simultanée à
Bouvines et a Bondues
Cote •
-14,6
11,4
-46,3
-53,1
-52
-51,9
-50,5
-52,5
-51,1
-50,7
-49
-44,2
-53,9
-47,4
-42,3
-14,4
-30,5
-28,9
-1,0
2,4
0,8
4,1
4,7
• 4,7
5,2
6,8
5,6
5,2
5,1
5,4
5,4
6,2
4,9
4,8
4,1
4,2
4,1
6,4
17.
6 - CAMPAGNE DE JAUGEAGE SUR LA MARQUE
La recherche des pertes décelées par le modèle mathématique nous a amené à
effectuer des mesures de jaugeage le long de la Marque entre Louvil et Chéreng
(fig.5). Dix stations ont été testées (indicées en DEU) .
Le profil des jaugeages (fig.6) montre une chute des débits entre les stations
DEU 1200 et DEU 1300 à deux reprises :
- le 6 septembre 1973 : 60 1/s
- le 9 octobre 1973 : 180 1/s
Cette perte de la Marque est rendue compréhensible par la géologie qui montre
dans le secteur l'existence des calcaires du Carbonifère sous 15 m d'alluvions
seulement.
Ce fait est très important car il peut être utilisé à des fins de réalimenta-
tion artificielle de la nappe du Calcaire carbonifère. La position en amont des
captages principaux rend ce site particulièrement intéressant.
Sans préjuger de l'avenir, on peut vraisemblablement envisager d'utiliser les
eaux de la Marque pour des réinjections dans la nappe du Calcaire carbonifère. Les
jaugeages effectués depuis 1966 (fig.7) montrent qu'en période d'ëtiage, le débit
de la Marque oscille autour de 250 1/s de 1966 à 1969) à la station de Bouvines
(DEU.1000).
En période de crue, le débit varie de 200 à 1000 1/s.- La période de novembre
ä avril pourrait être choisie pour des réalimentations avec des volumes moyens
de 500 1/s soit 1800 m3/h.
Le problème de la qualité des eaux de la Marque(cf rapport de l'Agence de bassin)
serait évidemment à résoudre.
Conclusions
Dès maintenant il pourrait être souhaitable de procéder à des opérations de
reconnaissances hydrogéologiques complètes (sondages, essais d'injection, batterie
de piézomëtres) afin de mettre en oeuvre éventuellement un processus de réalimenta-
tion artificielle relativement simple ne venant qu'améliorer un processus naturel
déjà existant que le modèle mathématique a mis en évidence.
18.
EMPLACEMENT DES STATIONS DE JAUGEAGE SUR LA MARQUEFig: 5
, P E U . 1600CHERENG
SA/NGHIN
DEU.1500ANSTAING
DEU. 1200,
f)in
DEU.1100
D E U . 10001-
• D E U . U 0 0
DEU.1300
\Localisation despertes de la Marque
GRUSON
DEU
BOUV/NES
.1200
LÉGENDE
Indice de la station
B. R. G. M.Service géologique régional
N O R D - PAS-DE-CALAIS
Rapport n« . -74SGN 062 N P APlan n« :Date : 10.06.1974
PERONNE
MÉLANTO/S
CYSOING. D E U . 900
, D E U . 800
r D E U . 7 O O LOUVIL
PROFIL DE JAUGEAGE DE LA MARQUE A L'ETIAGE DE 1973
-
1 i: "i
1
1
300-
100-«-
n _ -0
: : . r i :
-i—•-
i- •':':•,
CD ~
If§1 : :
D2
•*—
•iTF"-~-
•--
J |
--
- • r
f-rf
. • • • I : . . .
• • i •
H
1 ' i '
: • : •
: ; : : !
, , .
TTTT
Ni
:::
. : •
! :
: ; : | : : : Í
• • • ¡ . • • .
• i : ! p ' '
-¥-- -
[=•
/r::
jp | *
V
•y/
* . •
rrfr
; ! ;
—-
• • : ! | - :- I.
i
"i *. : • ! .
:f •
~ -
: : ; . J . ; . ;
;:Í:
1 2 3t
¿bon DEU 700t
DEU 900t
DEU1000
: • : •
/
!
•T:
\
>
\1
tDEU
1200
•~
•r
• •
X - -
-1 .
ß
v
-~
::
y/
: : ; :• •4 ' '
: : : ' | i : : :
. • • ! : • •
• . ; ; ! . • ; :
—
. • : .
• • J
- —
.
1 •
... t_:
-•••f"
— -
5
DEL 1300 DEU U00
•
M. . . .
— *
• " • :
' ' 1
i
• • i
: # : : :
6
-ir
---
! , .
. : • • •
• • • ;
! '
: ; : .
: l • : •
m, ; : ¡ ;: • : ! ;
ÎDEU1500
' ; ' • i
• i ' : :
; .1 : : . •
. . 1 , , , r
• • ; • • • i
: • : : :
! . : :
.: i :.:
:r| :i
" : T | * : ; r .
¡íii'i
6 5
. - I - : . .
'Piain.1
iiiilii;
ïeptcr
: ' . ; i : • '
; : {; " ; ' |:.: ; j -. ;
i :
• ~ ' • '•
í
• i ; • '
: : • : [ :
: : : . ! : . •
i
7t"11 1600
•Sai
. 'ÜÖ
"n*1Ï-
VtCl
FÎD:
¿4D5-
: : ; •
Ï71
-. —-y -
• Í : | : : ; :
; • - •
—
8
'¿:.t
'pu
' • ' : • :
u
. 1 . •
• • t • • 1 - 1
ffaSTSTOTTVl - | _ ; ' ; ; ; _ j
-1
;:i
' • . . • 1 • t .
•—•—
i •
. ' . : . ' : : ! . . . .
, . : : • : . : r : : . P : : '
• r : - : ' ~ : p "
I . , , . t .
• ; . ; : : i • • • ;
• • 1...,
. . ' . i., : : I ' . ! :
: ¡ • • : ' . ) ' • ; '
Distanzen km
RELEVES DE JAUGEAGE DE LA MARQUE A BOUVINES (indice PEU.1QOO)
(Mesures mensuelles)
6-
5-
4-
3-
2-
1-
0-
tn• • %
•3
•sa-
2• : : !
Hi;
rrn
J
1
1
F
-.I
M
: - ; :
A
. : . ; ; ; : : • : : ,
~ TT- T~
• • . : • ',:•.'• y .
• v ; | : v ; —^4
~ - y y > ^
M J J
yyyy-
^+\\\
. • : • : . ^
'.'. • : • • • } : • : '
1 : : : : : ' j : •
i:!: i i vH:
ffijftA S O
-—
:, '
v ..
h
1
• : : :
N
• •
. . .
— -
: : :
D
i-
-V
.y
—~
\
; ^
:—
• : • •
- - • —
, : y- .
-
. : . :
1 •
• • •
4
\\
..:.
v;
' • : • • • :
~ - _
- ~ -
• : : .
• - -
: . :
• ;
y
. . .
-r:
: : : | - •
• S
• :
: ,
, :.
i' • • • •
- - ' •
. - :
p—
- - "
vr:
• •
: ' • • :
- - :
' : : • ' :
liiUinl• • ; ¡ . y
' . - : ' •
•
• - : • : •
\
N
:
y
V i '
;v'
: : ;
"y
' • ' i
' i . .
, v - | y -
-—
i
' ' ' ., ; •
' A
A\
-:-
1
a—
i-V-,
• : , ¡i:
' • •
' ' ',
lv:
j:v
j '
Y'-
1
v i . v
/
•ff
: r
::::
j . . . . .
'•tel*!::
y-y
4r:--
i-v
líl:
J .,
V
-y
,. ,,....
• S ä
• M O
.15'
.:.
y-
vTHO.
P6-
:
;
s
•
•y
R.
I972¡::::fvv
, , , . .•
m _;;.
: : . i : :
v v i : v :
: ; : ; : : : .
, . p . . .
<
¿41
: :
ê y
1 V jj-
—U
: „ _
- ; -
....
¿ ::; i:
': ::i ::
: ^ J ; : - :
! ' . '
/ \ :
y
-~
':•'}
}y:
-
¡ í y I ' -
: : : ' ! : •
i
: : . : ! : , - :
• ' ' !
• • ¡ '
. . . i . .
v.lv
:.vi
.:••}
1 ' :i. ;. :i
. . . 1
i [; ; ; ; (• • i
: • : ' 1 '
1: : : ' r.:,
1966 1967 1968 1969
21.
7 - CONCLUSIONS
L'aquifère du Calcaire carbonifère possède des valeurs de transmissivité
liées au contexte géologique. ELles sont fortes surtout dans le synclinal de
Roubaix.
Des réalimentations à partir de la Deûle, de l'Escaut et de la Marque son!. -•
nécessaires à un meilleur calage de la piézométrie. Si une vérification des pertes
de la Marque a pu être effectuée, il n'en est pas de même pour l'Escaut et la Deule
qui possèdent un cours canalisé à régime artificiel. Ces dernières observations
laisseront toujours planer un doute sur l'importance des débits de fuite. La drai-
nance des terrains crétacés au contact du Calcaire carbonifère est également un
facteur non négligeable de l'alimentation.
Le régime karstique des eaux souterraines et les failles peuvent créer égale-
ment un facteur de perturbation difficile à mettre en évidence.
La carte piézométrique restituée par le modèle est plus simple que celle levée
en mai 1973. Cette dernière étant constamment perturbée par les pompages, il serait
illusoire en modèle permanent d'obtenir une similitude exacte qui ne serait atteinte
qu'au bout d'un trop grand nombre d'essais coûteux et fastidieux.
Le modèle permet de nous montrer le schéma d'un mécanisme hydrodynamique et
une logique qui devront être vérifiés à l'aide d'un modèle transitoire.
Des exploitations ont été tentées en simulant des réinjections artificielles
sur plusieurs sites possibles.
Une simulation de réinjection a été réalisée à Pont-à-Chin (Belgique) aux
débits de 300 1/s, 350 1/s et 400 1/s. Les améliorations constatées sont très
bonnes (6 à 10m).
Une simulation a été effectuée en secteur captif à l'Ouest de Roubaix-Tourcoing
avec un débit d'injection de 85 1/s à Bondues.
22.
Une simulation a été effectuée à Bouvines dans le bassin de la Marque au
débit de 100 1/s et dans un secteur dénoyé de l'aquifëre.
L'association des réinjections à Bondues et à Bouvines permet de montrer qu'il
est possible d'obtenir des améliorations comparables à celles issues d'une réalimen-
tion en secteur belge. L'accroissement des niveaux piézométriques n'est surtout im-
portant qu'en territoire français. Cette solution de réalisation relativement facile
associe des objectifs à court terme (influence rapide de la réinjection mais à
faible stockage à Bondues) et à long terme (stockage important mais à influence
lente ä Bouvines).
J.MANIA, Ingénieur hydrogéologue
Avec la collaboration de :
A,PHILIPPART, Technicien hydrogéologue
S.BAILLY, Technicien géologue
E.VOLCKCRICK Aide géologue
Service Géologique Régional Nord-Pas-de-Calais
du B.R.G.M.
Annexe M
NAPPE DU CALCAIRE CARBONIFERE
Carte piézomètrique début mai 1973
- L E G E N D E .
Indice B . R . G . M . _
-47,30 Cote N .G .F non nivelée(à 1 m près)-
-50 Court* Isohypse 3
Failles encadrant Le dôme du Mélantois-
Captivei i i u UUi Limite de captivité de la nappeUbre
L_^ J Calcaire non recouvert par des formations perméables
Rapport
Plan
B.S«rvic«
NORD
n. IL
Dati J-06-1973
R. G .jéologiqu«
M.- PAS-DE-CALAIS
SGN 062
*
NPA
Echelle 1/100 000
V MOUSCRON
M
2-35,84/ / /
,r--7Nechin _r 41.78 ^ " ^
Nappe au uaicaire caroonirere(dans la région de Lille)
Maille de limite étanche
- UlbïKIBUïIUN DtS TRANSMISSIVITES DU PASSAGE fT25 Annexe JY
Echelle :0 1,5 3kmMaille à niveau imposée (en m NGF) transnnssivité en 10 m2/s
. G.ologique
+20 +20
Nappe du calcaire carbonnere - KitzurctiKit uftLtULtt uu(dans la région de Lille)
Maille de limite étanche 20 Courbe isopiézomëtrique réelle
Maille à niveau imposé {en m NGF) 20 Courbe isopiézomëtrique calculée
Annexe JY
Echelle :O 1,5 3km
Nappe du Calcaire carbonifère - PIEZtWETRIE CALCULEE DU PA5SAGE N"26(dans la région de Lille) ^
Maille de limite étanche ^ Courbe isopiëzomëtrique réelle
+!"] Maille à niveau imposé (en m NGF) 20 Courbe isopiézométrique calculée
Annexe : Y
Echelle :0 1,5 3km
Annexe: M
« N A P P E DU CALCAIRE CARBONIFERE DANS LA REGION DE LILLE_
„ESTIMATION DE L ALIMENTATION PAR D R A I N A N C E _
_ Carte des gradients hydrauliques verticaux _
LEGENDE
2 Courbe d'égal gradient (dH/e)entre La nappe de La
craie et ceLLe du calcaire carbonifère _
^mm M M M M Limite de La nappe du calcaire carbonifère _
« • _ - » — « Limite nord de La partie permeable de La craie _
Calcaire recouvert par des formations perme'ables _
B. R. G. M.Servie« géologique régionalN O R D -
Rapport n° : 7¿Plan n« :Dal« : 2 .03.1973
PAS-DE-CALAIS
SGN 062 NPA
Echelle: 1/100 000