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Les matériaux granulés de nos constructions

Le 12 janvier 2010 nous a fait voir toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ! Ce terrible événement nous a remué au plus profond de nous-mêmes. Certains d’entre nous ont encore la peur à fleur de peau. Par exemple, les vibrations du moteur d’un gros camion, passant sur la route proche, nous amènent à échanger entre nous des regards soucieux, inquiets. C’est une expérience qui ne s’effacera jamais de notre corps, de notre esprit.Comment pourrait-il en être autrement ? Ces 35 secondes pendant lesquelles nous avons vu s’effondrer des palais que nous croyons indestructibles, des bâtiments administratifs, religieux et scolaires, des maisons, des villas, des hôpitaux, des ports et aéroports, etc., nous ont marqué au fer rouge.

Ensuite, tout au long des jours qui ont suivi la catastrophe, il nous a fallu apprendre à regarder toutes ces constructions devenues hideuses avec des yeux interrogateurs. Des manquements très graves ont été mis à jour tant dans la conception des bâtiments que dans les matériaux utilisés : des gros cailloux et des coquillages intégrés dans le béton, des ferrures comme des branches d’arbre se montrant à la surface des piliers et qui, en se pliant sous le poids des toits trop lourds, semblaient solliciter le pardon du ciel.

EDITORIAL

DECISIONS DU PDG

LES CHANTIERS AVANCENT

DANS LES ENTREPRISES

BON A SAVOIR

Ces erreurs graves étaient tout aussi visibles dans les murs soufflés, ouverts aux quatre vents ou fendus en croix et cela dans les anciens bâtiments comme dans les plus récents.

Cette triste réalité a porté les experts étrangers et haïtiens à affirmer, au lendemain de la catastrophe, que si toutes les règles de base de la profession en ce qui concerne le choix des matériaux, la confection du béton et autres avaient été respectées, le nombre de victimes aurait été divisé par quatre.

Faut-il alors croire que bon nombre de nos maîtres d’œuvre ignorent totalement cette simple vérité, à s a v o i r : l a r é u s s i t e d ’ u n e construction dépend d’abord et avant tout de la qualité de fabrication des matériaux utilisés et de leur noblesse. Ignorer cela, c’est construire en lieu et place d’un beau patrimoine, un engin de mort.

C’est dans le but de permettre, à tous ceux et à toutes celles à qui le bulletin GJV Info est destiné de se faire une meilleure idée des matériaux naturels d’origine rocheuse, donc nobles, disponibles à la VFM, que nous avons jugé bon de consacrer l’article majeur de ce bul let in (section DANS LES ENTREPRISES) à l’activité de cette société du Groupe Jean Vorbe.

Le nouveau rendez-vous du Groupe Jean Vorbe avec l’information. Pour tout commentaire, écrivez nous à l’adresse ci-dessous: [email protected]

Editorial

A cette rubrique, nous tenons compte de deux aspects des décisions retenues pour ce mois: les affaires et le mécénat.

Si le chapitre Affaires va de soi, il n’en va peut-être pas de même aux yeux de certains du Mécénat, dans la mesure où le Groupe Jean Vorbe a déjà une Fondation qui vient en aide à la communauté. En fait, la Fondation est une entité à part entière qui a son plan d’activités annuelles bien établi. Il n’est donc nullement interdit au PDG ou Directeur général de chaque société de soutenir une association, une entreprise culturelle ou autre dans la réalisation d’une activité jugée conforme à la mission sociale définie.

Les affaires

Au cours du mois d’avril dernier, le PDG du groupe, M. Jean Marie Vorbe, a mis la dernière main à l’architecture de V & F Engineering, la plus récente des sociétés du Groupe Jean Vorbe.

V & F Engineering S.A. a été créée d a n s l e b u t d e r é p o n d r e efficacement aux défis de la reconstruction de notre pays détruit par le tremblement de terre de j a n v i e r 2 0 1 0 . D a n s l’accomplissement de sa mission, V & F Engineering S.A. interviendra dans le secteur du bâtiment, tant au niveau de la construction que de la gestion de travaux.

EDITORIAL

DECISIONS DU PDG



BON A SAVOIR

UN PEU D'HUMOUR

Société ouverte à l’actionnariat et au partenariat, V & F Engineering pourra compter sur les structures organisationnelles, les moyens financiers, matériels et humains de V & F Construction S.A. et d’une société guyanaise fondée et dirigée par M. Frantz Jérôme, le groupe CAFI. La société américaine, Coastal Engineering viendra renforcer ce regroupement qui promet d’amener à un niveau très élevé, les capacités haïtiennes dans le secteur du bâtiment.

Le mécénat

u cours du mois d’avril,a accordé une subvention à deux organismes des secteurs artistique et social. Il s’agit de :- Ayikodans. Cette troupe de danse haïtienne a été invitée par la société de production Adrienne Arsht Center for the Performing Arts de Miami Dade County, à donner, le 21 mai prochain, un spectacle dont les bénéfices lui seront remis. Cette troupe de danse mondialement connue a besoin de l'appui de mécènes.

- FESMAR (Fondation Elvécina St Martin). Vouée à l’éducation, à l’environnement et à culture, cette organisation a mis sur pied depuis 4 ans, une fête du cacao . FESMAR est basée dans la commune de Dame-Marie, pôle principal de production de cacao dans le pays. La quatrième édition de la Fête du cacao s’est tenue les 15, 16 et 17 avril dernier, dans une ambiance instructive et festive.

Le PDG du Groupe Jean Vorbe, a


Decisions du PDG

Route de Miragoâne - Petite Rivière de Nippes

D’une longueur de 21 kms, cette route sera complètement revêtue. Les travaux à l’explosif se poursuivent sur les 5 premiers kilomètres. Trente mille (30,000) mètres cube de déblai, soient 33% sur les 90,000m3 que produiront le minage du morne Duverger, ont déjà été recueillis.

Parallèlement, les travaux de drainage s’accentuent au-delà du PK 5. Huit (8) dalots en béton sont en cours d’exécution alors que sept (7) autres sont déjà achevés. Les terrassements préalables à la mise en place des enrobés continuent. La confection de la couche de fondation, obtenue à partir d’une station de criblage installée sur le site, accuse une progression de 20%. Les fossés sont excavés et attendent d’être revêtus.De plus, un concasseur a été installé au voisinage de la rivière Momance, à Léogane, considérée comme la source de matériaux la plus proche capable d’assurer la production de granulats répondant aux exigences du marché, pour la production des enrobés. Plus de 10,000 tonnes d’agrégats ont été ainsi produits.

La construction de cette route de 1 km, avance de façon très satisfaisante. D’ici la fin du mois de mai, les travaux de drainage et de libération de l’emprise du projet seront complétés à 100%.

Carrefour par les Rails

EDITORIAL

DECISIONS DU PDG



BON A SAVOIR

UN PEU D'HUMOUR

Les travaux de terrassement, de confection des caniveaux,des séparateurs et des murs de soutènement avancent à une très bonne cadence. Nous comptons démarrer les travaux de pose de la grave-bitume et du revêtement en béton bitumineux vers la mi-juin, sur au moins 70 ml du projet.

Phase I : Lots I et IILes travaux du lot I seront achevés le 12 mai 2011. La fin des travaux du lot II est programmée pour le 25 mai 2011.Phase IILes travaux de drainage et de terrassement avancent sur Vertières (2 km de terrassement, 5 km déjà réalisés et 400 ml de fossés longitudinaux exécutés).Les travaux de renforcement de chaussée dans les rues partant de Barrière Bouteille à la rue 12 commenceront à la fin des travaux du lot II de la phase I.

Ces travaux de renforcement de la chaussée pour la mise en place de 7 cm de béton bitumineux ont été réalisés en un temps record, soit un mois de travaux de nuit malgré les pluies abondantes en cette période de l’année.

Rues du Cap-Haïtien

Pétion-ville – Laboule 12


Les chantiers avancent

Route de Miragoâne - Petite Rivière de Nippes

Route de Carrefour par les Rails

Entretien avec Jean Luc VORBE

D a n s l e c o n t e x t e d e l a reconstruction d’Haïti, nous avons tourner notre regard vers la VFM afin de mieux comprendre les aspects techniques du secteur des matériaux pierreux granulés, si abondamment utilisés dans la construction. Pour atteindre cet objectif, nous avons identifié notre interlocuteur qui n’est nul autre que le directeur de la production, Jean Luc Vorbe. Nous lui avons demandé de nous parler de ces matériaux, de leur provenance, de la maîtrise de la production, de son équipe de production ainsi que de ses objectifs pour les années 2011 et 2012. Nous v o u s i n v i t o n s à p r e n d r e connaissance du résultat de notre entretien.

1.Jean Luc VORBE : Jeune et déterminé

Formé en France où il a obtenu son diplôme d’ingénieur civil et une maîtrise en administration des a f f a i r e s , o p t i o n f i n a n c e d’entreprise, Jean Luc Vorbe est un de ces jeunes cadres dont le savoir, l’art et l’agressivité managériale se font concurrence dans ses actions comme dans ses commentaires les plus brefs ou ses décisions les plus urgentes.

EDITORIAL

DECISIONS DU PDG



BON A SAVOIR

UN PEU D'HUMOUR

En 2006, études universitaires terminées, il laisse l’Hexagone pour revenir au pays d’origine afin d’apporter sa touche dans l’entreprise familiale. Les aînés (père, oncles et cousins) ont vite compris qu’on pouvait miser sur lui. C’est ainsi qu’il a entrepris sa première expérience dans la production de centaines de milliers de tonnes d’agrégats et d’enrobés à chaud, dans le cadre de l’exécution du projet de la route nationale No 2. Sa performance a été telle que deux ans plus tard, le Président et Directeur General du Groupe Jean Vorbe, M. Jean Marie Vorbe, le nomme Directeur de la Production à V & F Construction S.A. Cette fonction dont l’importance pour la société de construction n’est pas à démontrer, lui permet aussi de travailler avec l’équipe de la VFM, placée sous la direction de Philippe Vorbe, son père.

C’est en effet par la VFM, société de fabrication et de vente de matériaux de construction dont l’effectif est de 150 employés, que le Groupe Jean Vorbe intervient dans le secteur des roches de rivière ou de montagne et des produits dérivés.


L’entreprise du mois: VFM

Chef de file dans la vente & la fabrication des matériaux de construction en Haiti

Entretien avec Jean Luc VORBE

D a n s l e c o n t e x t e d e l a reconstruction d’Haïti, nous avons tourner notre regard vers la VFM afin de mieux comprendre les aspects techniques du secteur des matériaux pierreux granulés, si abondamment utilisés dans la construction. Pour atteindre cet objectif, nous avons identifié notre interlocuteur qui n’est nul autre que le directeur de la production, Jean Luc Vorbe. Nous lui avons demandé de nous parler de ces matériaux, de leur provenance, de la maîtrise de la production, de son équipe de production ainsi que de ses objectifs pour les années 2011 et 2012. Nous v o u s i n v i t o n s à p r e n d r e connaissance du résultat de notre entretien.

1.Jean Luc VORBE : Jeune & déterminé

Formé en France où il a obtenu son diplôme d’ingénieur civil et une maîtrise en administration des a f f a i r e s , o p t i o n f i n a n c e d’entreprise, Jean Luc Vorbe est un de ces jeunes cadres dont le savoir, l’art et l’agressivité managériale se font concurrence dans ses actions comme dans ses commentaires les plus brefs ou ses décisions les plus urgentes.

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DECISIONS DU PDG



BON A SAVOIR

UN PEU D'HUMOUR

En 2006, études universitaires terminées, il laisse l’Hexagone pour revenir au pays d’origine afin d’apporter sa touche dans l’entreprise familiale. Les aînés (père, oncles et cousins) ont vite compris qu’on pouvait miser sur lui. C’est ainsi qu’il a entrepris sa première expérience dans la production de centaines de milliers de tonnes d’agrégats et d’enrobés à chaud, dans le cadre de l’exécution du projet de la route nationale No 2. Sa performance a été telle que deux ans plus tard, le Président et Directeur General du Groupe Jean Vorbe, M. Jean Marie Vorbe, le nomme Directeur de la Production à V & F Construction S.A. Cette fonction dont l’importance pour la société de construction n’est pas à démontrer, lui permet aussi de travailler avec l’équipe de la VFM, placée sous la direction de Philippe Vorbe, son père.

C’est en effet par la VFM, société de fabrication et de vente de matériaux de construction dont l’effectif est de 150 employés, que le Groupe Jean Vorbe intervient dans le secteur des roches de rivière ou de montagne et des produits dérivés.


L’entreprise du mois: VFM

Chef de file dans la vente & la fabrication des matériaux de construction en Haiti

A partir des différents sites de la compagnie, les professionnels, particuliers et commerçants haïtiens s’approvisionnent en agrégats, buses (ou drains), matériaux de béton (blocs, pavés), enrobés bitumineux et divers matériaux de remblai. Ces produits tant demandés sur le marché, pour passer de leur état de roche, de sable grossier ou de galets à celui d’agrégats cubiques, doivent subir tout un processus mécanique et technique. Pour y parvenir, la VFM utilise des broyeurs à cône, combinés à des concasseurs à mâchoire et à percussion pour produire des agrégats cubiques, c o n f o r m e s a u x n o r m e s européennes.

Jusqu’en 2009, la VFM ne possédaient que deux sites de production : celui de Port-au-Prince (département de l’Ouest) et de celui de Fauché (département du Sud). Au cours de l’année 2010, deux nouveaux sites ont été aménagés : celui du Cap Haïtien (département du Nord) et celui de Léogane (département de l’Ouest). Ainsi, du nord au sud de la République, les clients peuvent avoir accès à des produits de qualité, à des prix compétitifs à partir d’usines situées à proximité de leurs chantiers. Production croissante, service impeccable et décentralisation progressive tels sont les maîtres mots du directeur de la production de V & F Construction S.A. et de la VFM.

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BON A SAVOIR

UN PEU D'HUMOUR

En effet, pour Jean Luc Vorbe, la VFM qui est déjà la plus grande entreprise de production d’agrégats en Haïti devra, d’ici à la fin de l’année 2012, non seulement maintenir son rang de leader dans le secteur, mais aussi doubler ses capacités de production de sable concassé, cette ossature de la production du béton et de la pose des blocs.

2.Stratégies et capacité de production à la VFM

Dans les mois qui ont suivi le 12 janvier 2010, cette demande est devenue plus forte. On le comprend. De nombreux citoyens n’ont pas voulu se laisser ronger par le désespoir d’avoir perdu leur patrimoine. Ils se sont mis à renforcer leurs demeures, à reconstruire les murs de clôture ou à construire des maisons plus simples, plus légères que celles détruites par le séisme. C’est justement pour mieux répondre à cette demande toujours croissante, que les deux sites de production additionnels dont il a été question tantôt, ont été ouverts en 2010. La capacité de production respective de ces deux sites (Cap Haïtien et Léogane est de 200 t/h et de 95 t/h. En 2010, la capacité de production de sable concassé 0/6 mm était de 700 t/j, et celle du sable moulu (matière première des usines de blocs) de 1100 t/j, à Port-au-Prince. Quant aux granulats pour béton, la demande est de 25% supérieure à celle qu’elle était avant 2010.


L’entreprise du mois: VFM (suite)

Au cours de cette année 2011, l’usine de Léogane sera dotée d’une ligne de production de sable lavé. Elle sera mise en route avec un objectif de 600 t/j.

A la lumière de ces chiffres, on est porte à être optimiste quant à la reconstruction d’Haïti. Bien sûr, les pas observés ne sont pas encore ceux d’un géant, mais la marche a déjà commencé. Timidement, certes mais irréversiblement.

2.a - Dimensions des granulats

VFM fabrique et commercialise :

1)Des granulats concassés pour béton de ciment et béton bitumineux aux spécifications suivantes: sable 0/6mm; gravier 6/12 mm, 6/25 mm et 12/25 mm.

2)Des granulats naturels pour béton de ciment tels que : sable lavé 0/8 mm; sable moulu 0/8 mm; gravier roulé et lavé 8/25.

3)Des granulats mélangés pour remblai appelés matériaux de remblai, aux dimensions suivantes : 0/40 mm semi-concassé; 0/40 mm, naturel; 0/20 mm concassé.

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2.b - Qualité des granulats

La qualité des granulats est un facteur fondamental dans la durabilité des constructions. Si par manque de moyens des citoyens font construire leurs maisons avec des matériaux non traités, venant tout droit des berges des rivières, des r ivages ou du l ittoral, les professionnels de la construction quant à eux, recommandent à leurs clients l’utilisation de matériaux pierreux granulés élaborés à partir de concasseurs choisis en fonction de la granulométrie, de la forme et le calibre souhaités.

C’est pour offrir des matériaux répondant aux normes européennes AFNOR (Haïti n’a pas encore ses normes propres dans ce domaine), à tous ceux qui ont fait le choix de la qualité, que VFM dispose d’une structure de contrôle elle-même constamment évaluée. Ainsi VFM est la seule entreprise haïtienne de matériaux de construction disposant de son propre laboratoire. Les analyses physiques, chimiques ou minéralogiques sont réalisées par l’ingénieur Wilfrid FRAVIEN, le responsable du laboratoire. Chaque jour, il effectue les granulométries sur chacun des matériaux produits par l’entreprise. Soucieuse de satisfaire les clients les plus po in t i l l eux en mat iè re de composante de matériaux, la VFM a aussi recours à des laboratoires externes.



Importance des granulats dans la construction

L’importance des granulats dans l’ossature de la construction n’est plus à démontrer. Comme le dit Claude Prépetit dans son livre Introduct ion à l ’étude des matériaux de construction d’Haïti, publié aux Editions de l’Université d’Etat d’Haïti, en 2009, « Après l’air et l’eau, c’est le produit minéral le plus important ... ». En effet, depuis l’arrivée de l’être humain sur cette planète, il a eu d’abord besoin de se mettre à l’abri, ensuite de vivre c o n f o r t a b l e m e n t d a n s u n environnement urbain dote d’infrastructures facilitant le transport d’un point a un autre. Et les matériaux de construction sont ce qui lui a permis de construire tous ces palais anciens et nouveaux tous ces tunnels et ces ponts de plusieurs kilomètres de long, ces routes et aéroports capables de recevoir d’énormes transporteurs.

Si on s’arrête un instant aux routes par exemple, elles sont composées de 80 a 90% de granulats. Sur une épaisseur de 20 à 70 cm, ce sont trois couches de granulats qui sont mises en place, au niveau de la fondation de base, pour la construction d’une route nationale ou d’une route de campagne. Même si aujourd’hui, l’évolution des techniques de construct ion permettent de réduire l’épaisseur des chaussées mais de grandes quantités de granulats restent

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BON A SAVOIR

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nécessaires pour alimenter les chantiers d’entretien et de construction ou de réhabilitation d’infrastructures. Les granulats garantissent la solidité de nos routes.

Sites de production et types de roches exploitées

1)Port-au-Prince : Roches de montagne / calcaires

2)Léogane : Roches de rivière / calcaires

3)Fauché : Roches de rivière/ calcaires

4)Cap-Haitien : Roche de rivière / basaltique

Livraison des matériaux à partir des sites : Actuellement, VFM livre les matériaux à ses clients du département de l’Ouest qui le désirent. Ce service a été offert a partir de 2010. Il est place sous la direction de Lucson CORIOLANT.



2.e - Origine des granulats

Les granulats d’Haïti ont deux principales sources :

1) - Des gisements alluvionnaires 2) - Des montagnes des zones de failles

Les granulats de montagne. Le sable de montagne doit son existence aux dépôts de calcaires broyés, logés dans la topographie de relief positif de notre sol, surtout le long de la grande faille de la presqu’ile du Sud. Les mornes de Laboule, de Fontamara, du Sanatorium, de Carrefour Dufort, etc. sont ainsi exploités par un grand n o m b r e d ’ e n t r e p r e n e u r s . Cependant, après le tremblement du 12 janvier, l’Etat haïtien a jugé bon d’interdire l’accès de certains d ’ e n t r e e u x à d e s f i n s d’exploitation.

Les granulats alluvionnaires. Ce sont les sables et graviers déposés dans les lits des rivières ou dans des cordons littoraux et sur les rivages. L’exploitation de ces matériaux ne présente pas de danger pour notre environnement dans la mesure où elle n’a pas lieu à même les berges. Toutefois, pour œuvrer en ce sens, il faut que l’entrepreneur dispose du matériel approprié lui permettant d’extraire les matériaux au-delà des berges.

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C’est le cas de VFM qui utilise des pe l l e s mécan i que s e t de s concasseurs appropriés pour extraire et traiter les granulats avant de les mettre sur le marché.

Les granulats marins. Ces granulats sont recueillis sur le rivage ou à l’entrée du cordon littoral, soit à quelques mètres du rivage. Dans les zones côtières, les populations y ont recours pour construire leurs hab i ta t ions . B ien souvent , malheureusement, ces granulats marins causent l’érosion du fer, la fissure du béton et l’effondrement des toits occasionnant ainsi des victimes innocentes. Non lavés et débarrassés des coquilles qu’ils contiennent, les agrégats marins ne doivent pas entrer dans la composition du béton.

En Haïti, aucune entreprise n ’ e x p l o i t e e n c o r e , f o r t heureusement d’ailleurs, les granulats marins. Leur prélèvement peut en effet représenter un grand risque pour la faune et modifier profondément le profil des plages par déplacements de bancs de sab le s ou encore par des évasements.



Nous pouvons ouvrir une parenthese sur les matériaux recyclés. Depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2 0 1 0 , d e s o r g a n i s a t i o n s i n t e r n a t i o n a l e s o u n o n gouvernementales formulent des projets de recyclage des débris des bâtiments démolis par le séisme. La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH), a financé l’an passé, à hauteur de 15,9 millions de dollars un projet qui cible six quartiers de Port-au-Prince (Carrefour Feuilles, St Gérard, Lélio, Sanatorium, Desprez et Morne à Tuf). Selon le PUND, organisme international qui a la charge du projet, l’objectif est de traiter, de recycler et de réutiliser les débris.

A Léogane (épicentre du séisme), ville détruite à plus de 80%, le PNUD s’active à construire un site de recyclage et une usine de fabrication de pavés qui devra utiliser les matériaux recyclés.

VFM ne compte pas se lancer dans la production de matériaux recyclés qui constituent un sous secteur non encore préc i sé aux usages envisagés. Car aussi bien que les matériaux pierreux naturels ne sont pas un tout homogène, les matériaux recyclés devraient se décliner en différentes formes et dimensions. Tout un cadre légal reste à définir à partir de tests de laboratoires nombreux et rigoureux.

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BON A SAVOIR

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3) - Les ressources humaines de la VFM

3.a - La formation continue

La VFM accorde un grand intérêt à la formation continue de ses cadres. Ainsi, chaque année, l’entreprise permet à un certain nombre de ses employés de suivre à l’étranger, des cours de management, de sécurité et d’opération. A l’interne, des s ém ina i r e s de pa r t age de c o n n a i s s a n c e s o n t l i e u régulièrement.

3.b - L’équipe de direction de la VFM

Elle est composée comme suit :

Directeur Général - Philippe VORBE

Directeur de la Production - Jean Luc VORBE

Responsable de Production - Région Ouest : Santiago MORA

Responsable de la Production - Région Sud : Loan MICSA

Responsable de la production - Région Nord-Est : Olivier THOMPSON



Histoire des concasseurs ou broyeurs au cours des 19e et 20e siècles

Les concasseurs ou broyeurs sont des engins utilisés pour écraser des matériaux pierreux ou ferreux (roches, minerai) et autres.

Avant l’invention des broyeurs, les abatteurs de pierre faisaient sauter les roches et les divisaient en groupe de deux à quatre.

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BON A SAVOIR

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Ils perçaient des petits trous dans les roches et les remplissaient de paille et d’explosifs.

Avec l’arrivée des machines à vapeur au 19e siècle, les méthodes de perçage et d’écrasement allaient s’améliorer grandement. Mais c’est l’invention du concasseur en 1858 qui a créé l’industrie des matériaux de construction. (Les informations fournies dans cette rubrique sont tirées de: www.fr.ritchiewiki.com)


Bon à savoir

1858

1883

1885

1906

1910

Eli Whitney Blake a fabriqué le premier broyeur à mâchoire. Ce prototype allait être copié par tous les broyeurs fabriqués par la suite.

Philters W. Gates a breveté le broyeur giratoire.

Les modèles de Blake et de Gates ont été engagé dans un concours pour mesurer quelle machine était la plus performante et productive. Devant écraser neuf verges cube (soit 6.9 m3) de pierre, le modèle de Gates a accompli la tâche en 20 minutes et demi et celui de Blake l’a terminé en 64 minutes et demi.

Thomas L.Smith et Paul W. Post, les propriétaires orignaux ont lancé une des plus grandes entreprises de fabrication de broyeurs au monde. Ils avaient en effet l’intuition qu’il allait y avoir un marché pour l’agrégat dans la mesure où la production des voitures devenait plus répandue et que les pays se dotaient de législations pour un meilleur état des routes.

Les concasseurs ou broyeurs giratoires de Gate continuaient à devenir plus grands. De 18 pouces (46 cm), l’ouverture de réception de la machine passait à 48 pouces (122 cm).

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BON A SAVOIR

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Bon à savoir (suite)

1919

1960

1969

Taylor Engineering produit un broyeur avec une ouverture de réception de 60 pouces (152 cm). En même temps, avec la demande d’un agrégat plus petit, il sera le premier à mettre sur le marché une machine pour ramener les roches à 0.5 pouce (1.3 cm). Cette compagnie a aussi produit le broyeur à cône, appelé aussi broyeur de réduction ou cône de Telsmith. Il est considéré encore aujourd’hui comme l’un des broyeurs les plus réussis de l’histoire.

Telsmith a amélioré ses offres de concasseurs. Il produit des broyeurs Gyrasphère de 66 pouces (168 cm).

Taylor produit un broyeur giratoire de 72 pouces (183 cm) d’ouverture. Cette machine est restée la plus grande au monde jusqu’à la fin du 20e siècle.

Tirer avec un parapluie

Jacques a 92 ans. Le 20 avril dernier il a été voir son médecin.Comment vont les choses, Jacques, lui demande le médecin ?- Je suis en pleine forme, répond le vieillard. J’ai rencontre le 31 décembre dans un bal, une déesse de 20 ans. Elle m’a annoncé hier que nous allons avoir un bébé. Je n’ai jamais été en si bonne forme. Qu'est-ce que vous en pensez, docteur ?- C'est formidable, lui répond le docteur. Mais laissez-moi vous raconter une histoire.- C’'est une histoire vraie. J'ai un ami qui est un passionné de chasse. Il chasse les poules d’eau dans plusieurs régions du pays. Un jour, alors qu'il s'en allait chasser il se trompe et au lieu de prendre son fusil, il prend son parapluie. Il se trouvait quelques heures plus tard, tout prés d’un étang à la recherche de poules d’eau. Mais depuis quelques années, la zone était infestée de bandits. Alors qu’un bandit venait en face de lui, en courant, arme au poing, mon ami Jacques saisit son parapluie, l'épaula et appuya sur la poignée.- Savez-vous alors ce qui se passa ?- Non, répondit le vieillard interloqué.- Eh bien le bandit tomba raide mort à ses pieds !- C'est impossible, s'insurgea le vieillard. Quelqu'un a dû tirer à sa place.- C'est exactement où je voulais en venir, conclut le médecin.

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BON A SAVOIR

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Retrouver sa voiture

Un homme dans la trentaine, portant une chemise bleue à manches courtes, sort d 'un restaurant, complètement ivre. Peu après, un second portant une chemise rouge en sort aussi et avec toutes ses facultés. Tous deux se dirigent vers le parking afin de récupérer leur voiture respective.

L’homme à la chemise rouge remarque que l’homme à la chemise bleue titube beaucoup et qu'il passe la main sur le toit d'une voiture, puis s'éloigne tant bien que mal, puis il passe la main sur le toit d'une autre puis s'éloigne, et ainsi de suite avec quelques véhicules du parking.

Intrigué, l’homme à la chemise rouge l'interpelle : - Je peux savoir ce que tu fais ? L’homme à la chemise bleue marmonne : - J’e…j’e…j’e … j’essaie de retrouver ma voiture... - Et je peux savoir comment tu comptes la reconnaître car il y a quatre étages de stationnement ? - H e ! H e ! H e ! . . . C ’ e s t …c’est…c’est…ffffffffffacile…la mienne est une décapotable !


Un peu d’humour

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