Bulletin AAE/AfWA new Magazine N°114 Novembre / Bulletin d'information AfWA News

Magazine N°114 Juillet / Juillet 2015

ISSN 2218-225X

BOARD OF HONOUR:

MAMADOU DIA: ALWAYS HIGHER

7ème FORUM MONDIAL DE L’EAU: LE MILIEU

RURAL AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS DES

AFRICAINS

7th WORLD WATER FORUM: RURAL ENVIRONMENT IN THE HEART OF THE CONCERNS OF AFRICANS

Website : www.afwa-hq.org

P R O V I D I N G P R O F E S S I O N N A L L E A D E R S H I P I N WAT E R , S A N I TAT I O N & E N V I R O N M E N T

GRAND REPORTAGE

ASSAINISSEMENTAU BURKINA FASO

INTERNATIONAL REPORTING

SANITATION IN BURKINA FASO

COMMENT LA GHANA WATER ENTEND SE TRANSFORMER EN 100 JOURS ?

HOW DOES GHANA WA-TER INTEND TO CHANGE WITHIN 100 DAYS?

DOSSIER TECHNIQUE :

TECHNICAL MATTER :

LA SONES AFFICHE SES AMBITIONS

SONES REVEALS ITS AMBITIONS

PERFORMANCES

PERFORMANCE:

TABLEAU D’HONNEUR

MAMADOU DIA TOUJOURS PLUS HAUT

Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 20152

Listes des membres

SOMMAIRE

Magazine trimestriel de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) African Water Association’s (AfWA) quarterly magazine.

Siège social / Head office : Av. 8 pro-longée à la montée du pont Houphouët Boigny 05 BP 1910 Abidjan 05 - Côte d’IvoireTel : +225 21 24 14 43 / 21 24 04 96 Fax : +225 21 24 26 29

Site Web : www.afwa-hq.org E-mail : [email protected] : African-Water-Association Twitter : @AfWA_AAE COMITE EDITORIAL / EDITORIAL MANAGEMENTDirecteur de la publication / Editorship : Hamama KhasanSenior Editor : Souleymane Katié Ouattara

E-mail : [email protected] Manager : Digbeu Aimé KalouaE-mail : [email protected]

Printed by exachrome - Côte d’IvoireImprimé en Côte d’Ivoire par ExachromeTel : (225) 21 26 86 00ISSN 2218-225X

ADE (ALGERIE / ALGERIA)CDE (CAMEROUN / CAMEROON)CAMWATER (CAMEROUN / CAMEROON)SAAWU (AFRIQUE DU SUD / SOUTH AFRICA)AMEPA (MAROC / MOROCCO)COMMITTEE (NIGERIA)DAWASA (TANZANIE / TANZANIA) EMAE (SAO TOME)EPAL (ANGOLA)EWSC (RWANDA)GWCL, (GHANA)IPAG (MOZAMBIQUE)LWSC (LIBERIA)MCWSSS (ETHIOPIE / ETHIOPIA)NOPWSD (EGYPTE / EGYPT)NRWB (MALAWI)NCWSC (KENYA)NWSC (OUGANDA / UGANDA)ONEA (BURKINA FASO)ONAS (SENEGAL)

ONAS (TUNISIE / TUNISIA) ONEAD (DJIBOUTI / DJIBUTI)REGIDESO (BURUNDI)REGIDESO (RDC / DRC)SDE (SENEGAL)SEEG (GABON)SEG (GUINEE / GUINEA)SNDE (CONGO)SNDE (MAURITANIE / MAURITANIA)SODECA (CENTRAFRIQUE /CENTRAFRICA)SODECI (COTE D’IVOIRE)SOMAPEP, SOMAGEP (MALI) SONEB (BENIN)SONEDE (TUNISIE / TUNISIA)SONES (SENEGAL)SPEN, SEEN, ARM (NIGER)STE (TCHAD / CHAD)TDE (TOGO)WASAZA (ZAMBIE / ZAMBIA)WASPA (KENYA)

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EDITORIAL

DE L’EAU POUR DEMAIN / PAR SYLVAIN USHER, DIRECTEUR EXECUTIF DE L’AAEWATER FOR TOMORROW / BY SYLVAIN USHER, AfWA EXECUTIVE DIRECTOR

LES TEMPS FORTS DU CST DE BAMAKO HIGHLIGHTS OF THE STC MEETING IN BAMAKO

COTE D’IVOIRE : 13 PERSONNALITES DE LA SODECI DECOREES CÔTE D’IVOIRE: 13 PERSONALITIES OF SODECI RECEIVE AWARDS ZAMBIE : LES PROGRES DE NKANA WATER RECOMPENSESZAMBIA: PROGRESS OF NKANA WATER IS REWARDED CAMEROUN : LA CDE FORME SES AGENTS POUR LUTTERCONTRE LES FUITES D’EAU CAMEROON: CDE TRAINS ITS AGENTS TO FIGHT AGAINST WATER LEAKAGE GABON : LE LABORATOIRE CENTRAL EAU SEEG ACCREDITE ISO 17025GABON: SEEG WATER CENTRAL LABORATORY ACCREDITS ISO 17025

LE PARCOURS EXEMPLAIRE DE MAMADOU DIATHE EXEMPLARY COURSE OF MAMADOU DIA

LA SONES DEVOILE SES AMBITIONSSONES REVEALS ITS AMBITIONS

LE PLAN D’AMELIORATION DE PERFORMANCES DE LA GHANA WATERGHANA WATER PERFORMANCE IMPROVEMENT PLAN

LE FORUM MONDIAL DE L’EAU EN IMAGETHE WORLD WATER FORUM IN IMAGE

LE PROGRAMME GOUVERNEMENTAL D’ASSAINISSEMENT AU BURKINA FASO GOVERNMENT SANITATION PROGRAMME IN BURKINA FASO

ZOOM SUR ........

07ACTUALITE / NEWS

TABLEAU D’HONNEUR

PERFORMANCES

DOSSIER TECHNIQUE

L’EVENEMENT

LE GRAND REPORTAGE

LE FORUM MONDIAL DE L’EAU EN IMAGE

THE WORLD WATERFORUM IN IMAGE

ZAMBIE : NKANA WATER PRIMÉE GRÂCE À LA CONTRIBUTION DU PROGRAMME WOP AFRICA

LE PLAN D’AMELIORATION DE PERFORMANCES DE LA GHANA WATER

GHANA WATER PERFORMANCE IMPROVEMENT PLAN

P. 19

P. 08

P. 14


EDITORIALPar Sylvain UsherDirecteur Executif de l’AAE

Le monde d’aujourd’hui évolue d’une telle façon que, si l’on n’y prend garde, certaines ressources naturelles, apparemment abondantes et disponibles, vont finir par manquer. L’eau, en particulier, constitue l’une de ces ressources pour lesquelles le monde devrait se mobiliser davantage car la pénurie est déjà là. En effet, nous

vivons dans un monde où l’on estime à un milliard, le nombre de personnes qui n’ont pas accès à une eau de qualité améliorée et propre à la consommation. Le constat est encore plus alarmant au niveau de l’assainisse-ment, où l’on recense près de 2,6 milliards de personnes qui n’utilisent pas de solution hygiénique et sûre pour leur santé comme pour l’environnement.Au moment où l’on s’apprête à tourner la page des objectifs du millénaire, et à ouvrir celle du Développement Durable, il paraît impérieux d’ouvrir, également, le débat, et de s’interroger sur l’avenir. De quoi sera fait demain, et qu’allons-nous léguer aux générations futures ? C’est à ce type de questions que tentent de répondre toutes les grandes conférences et expositions qui se déroulent à travers le monde. Et ce fut la problématique du 7ème Forum Mondial de l’Eau tenu du 12 au 16 avril 2015 en Corée du Sud. Un forum pour lequel des moyens importants ont été mis en jeu pour faciliter la participation des Africain et des pays sous-développés, en général. L’Association Africaine de l’Eau, sans remettre en cause les échanges qu’elle a toujours encouragés et facilités entre les sociétés africaines, reste également convaincue de l’importance de ces grandes rencontres qui per-mettent d’aller voir ce qui se fait de mieux ailleurs, afin de pouvoir en tirer le meilleur profit pour le continent. Les Africains doivent donc se libérer de leurs complexes pour être des acteurs importants de ces rencontres où ils pourraient faire entendre la voix de leur continent. Si l’on veut que le futur se fasse avec nous et pour nos gé-nérations à venir, il est plus que temps que l’on arrête de participer à ces grand rendez-vous, comme de simples touristes, mais comme de vrais décideurs qui veulent changer les choses et qui mettent tout en œuvre pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Today’s world is moving in such a way that if we are not careful, some natural resources, apparently abundant and available, will end up lacking. Water, in particular, is one of these resources for which the world should be mobilized more because it is already in shortage. Indeed, we are living in a world in which approximately one

billion people do not have access to an improved water quality and suitable for consumption. The report is even more alarming regarding sanitation where about 2.6 billion people do not use hygienic and safe solution for their health as for the environment.

At the time when we are on the point of turning over the page of the millennium goals, and to open that of Sustainable Development, it seems pressing to open also the debate, and to wonder about the future. What will tomorrow be made of, and what are we going to bequeath to the future generations? This is the kind of issues all the important conferences and exhibitions around the world are trying to tackle. And this was the problems raised during the 7th World Water Forum held from April 12th to 16th 2015 in South Korea. A forum for which important means were put at stake in order to facilitate the participation of Africans and underdeveloped countries, in general.

The African Water Association, without calling into question the discussions it always encouraged and facilitated among the African utilities, remains also convinced of the importance of these important meetings which make it possible to go to see what is done best elsewhere, in order to draw the best benefit for the continent. Africans must thus get rid of their complexes to become important stakeholders of these meetings where they could have the voice of their continent heard. If we want the future to be for us and for our generations to come, it is high time we stopped taking part in these important meetings as simple tourists, but as true decision makers who want to change things and who do their utmost so that tomorrow is better than today.

WATER FOR TOMORROW

DE L’EAU POUR DEMAIN


ZOOM SUR ….../ ZOOM ON ......

LES TEMPS FORTS DU CST DE BAMAKOHIGHLIGHTS OF THE STC MEETING HELD IN BAMAKOLe Conseil Scientifique et Technique de l’Association Africaine de l’Eau, réuni à Bamako, du 23 au 27 février 2015, sur la problématique de L’efficacité énergétique dans les sociétés d’Eau et d’Assainissement en Afrique.

The Scientific and Technical Council (STC) of the African Water Association (AfWA) held a meeting in Bamako from February 23rd to 27th 2015, on the problems of Energy efficiency within the Water and Sanitation utilities in Africa.

Les travaux ont été ouverts par le ministre malien de l’Eau et de l’Assainissement

The Work was opened by the Malian minis-ter for Water and Sanitation

A view of the room during the opening ceremony

Des Journées Portes-ouvertes avec une quinzaine d’exposants

AfWA Days with about fifteen exhibitors

Prestation traditionnelleTraditional performance

Vue de la salle lors de la cérémonie d’ouverture

Les travaux en commissionsWork in committees

10/10 pour le comité d’organisation10/10 for the Organizing Committee

Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 2015 7

ACTUALITE/ NEWS 1

COTE D’IVOIRE :13 PERSONNALITESDE LA SODECI DECOREES

CÔTE D’IVOIRE:

13 PERSONALITIES OF SODECI RECEIVE AWARDS

La Côte d’Ivoire vient de renforcer, de manière significative, son réseau de distribution d’eau potable, avec l’inauguration, en mars 2015, de la

nouvelle usine de Bonoua qui va fournir de l’eau potable aux populations des communes du sud d’Abidjan. La SODECI a joué un rôle important dans la réalisation de cet ouvrage, et en reconnaissance, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a décoré treize personnalités de l’entreprise. Parmi elles, le directeur général, Ebah Bazile, qui a été fait Officier dans l’ordre national, MM. Dominique Da Cruz, DGA Exploitation, et Olivier Aka Akpa, Directeur

Côte d’Ivoire has just significantly reinforced its drinking water distribution network, with the inauguration last March 2015 of the new plant of Bonoua which will

provide drinking water to the populations of the southern communes of Abidjan. SODECI played an important role in the achievement of this work, and in recognition, the President of Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, awarded thirteen personalities of the company, namely the following people: the Managing Director, Ebah Bazile, who was appointed Officier in the National Order, Messrs Dominique Da Cruz, DGA (Deputy Managing Director) in charge of Operation,

and Olivier Aka Akpa, Director of Studies, who were appointed as Officers in the Order of Merit of Côte d’Ivoire.

The project, which is an overall cost of 59.5 billion FCFA, includes five tanks of 5,000 m3 each, a treatment and neutralization station of 4,000 m3/hour and two additional stations of 4,000 m3/h each. It will contribute to reinforce Abidjan district supplying system through the increase in the production of drinking water and will make it possible to make up the deficit of 200,000 m3 recorded since 2012.

des Etudes, qui ont été élevés au grade d’Officiers dans l’ordre du mérite ivoirien.D’un coût global de 59,5 milliards de FCFA, le projet comprend cinq réservoirs de 5000 m3 chacun, d’une station de traitement et de neutralisation de 4000 m3/heure et de deux stations de reprise de 4000 m3/h chacune. Il contribuera au renforcement du système d’alimentation du district d’Abidjan par l’augmentation de la production d’eau potable et permettra combler le déficit de 200.000 m3 enregistré depuis 2012.

SODECI Managing Director congratulated by President Ouattara after his decoration

Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 20158 Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 2015 9

partenariats des opérateurs de l’eau en Afrique (WOP Africa) de l’Association Africaine de l’Eau (AAE), la société Nkana Water a reçu six prix dont :

1.Le Meilleur prix d’amélioration du coût unitaire sur la qualité de l’eau2.Le Meilleur prix du coût unitaire en couverture de service d’eau3.Le Meilleur prix d’amélioration du coût unitaire en exploitation et maintenance4.Le Meilleur prix en couverture qualitative de l’assainissement5.Le Meilleur prix en qualité des données d’exploitation6.Le 3ème prix de Meilleur dirigeant de société d’eau et d’assainissement de Zambie : A noter que l’heureuse bénéficiaire et directrice de Nkana Water est l’unique femme dirigeante de société d’eau en Zambie.

De l’avis des bénéficiaires eux-mêmes : «…ces prix peuvent être attribués à plus d’un titre au partenariat par lequel le programme WOP Africa nous a appuyé et aux encouragements que nous avons reçus dans nos efforts de faire de Nkana Water une société performante pour offrir des services d’eau et d’assainissement de qualité à nos clients.»

LA CDE FORME SES AGENTS POUR LUTTER CONTRE LES FUITES D’EAU

ZAMBIE : NKANA WATER PRIMÉE GRÂCE À LA CONTRIBUTION DU PROGRAMME WOP AFRICA

La recherche des fuites et la gestion des eaux non facturées est une préoccupation permanente pour la CDE, étant donné son impact sur les revenus de

l’entreprise. Pour y répondre, la CDE a organisé du 20 au 24 avril 2015 à Douala, une session de formation sur le thème « Détection des fuites et gestion des eaux non comptabilisées ».La session qui a réuni le personnel en charge de la production et de la distribution, a permis de doter les participants d’outils et de techniques pour améliorer et réduire les eaux non facturées. La formation était animée par deux représentants de l’Institut International de l’Eau et de l’Assainissement (IEA) de l’ONEE. Il s’agit d’Abdellatif NAZZA et de Hamid RAOUF. La remise des attestations aux participants le vendredi, 24 avril 2015, en présence du Directeur Général, Brahim RAMDANE, a clôturé cette session de formation.

Le 10 Avril 2015s’est tenue à Lusaka, la capitale Zambienne, la cérémonie annuelle de remise des prix de performances aux représentants des

11 sociétés d’eau du pays. Organisée par le National Water Supply & Sanitation Council (NWASCO), l’organe de régulation du secteur de l’eau et de l’assainissement en Zambie, la cérémonie a permis aux sociétés les plus entreprenantes d’être distinguées. Et c’est la société d’eau Nkana Water & Sewerage Company (NWSC), une des bénéficiaires du Programme WOP Africa qui a reçu le plus grand nombre de récompenses.Appuyée depuis 2012 par le Programme de

La Directrice Générale de Nkana Water félicitée par les organisateurs

Photo de famille après la remise des attestations

ACTUALITE 3

ACTUALITE 2

Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 20159Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 2015 9

utility manager of Zambia: It should be noted that the happy recipient and Manager of Nkana Water is the unique woman at the head of a water utility in Zambia.

In the opinion of recipient themselves: “… these prizes can be awarded for several reasons to the partnership through which WOP Africa program supported us and to the encouragements we received in our efforts to make Nkana Water a powerful company to provide quality water and sanitation services to our customers.”

CDE TRAINS ITS AGENTS TO FIGHT AGAINST WATER LEAKAGE

ZAMBIA: NKANA WATER RECEIVES AWARDS THANKS TO THE CONTRIBUTION OF WOP AFRICA PROGRAM

The search for leakage and the management of non-revenue water are a permanent concern for CDE, given its impact on the incomes of the

company. And to face it, CDE organized from April 20th to 24th 2015 in Douala, a training session on the following topic “Leakage detection and management of non-revenue water”.The session which gathered the personnel in charge of production and distribution, made it possible to provide participants with tools and techniques so as to improve and reduce non-revenue water. The training was animated by two representatives of the ONEE Institut International de l’Eau et de l’Assainissement (International Institute for Water and Sanitation) (IEA), namely Abdellatif NAZZA and Hamid RAOUF. The training session ended with the certificates-

On April 10th, 2015, the annual ceremony of performance prize-giving to the representatives of the 11 water utilities of

the country was held in Lusaka, the capital city of Zambia. Organized by the National Water Supply & Sanitation Council (NWASCO), which is the Zambian water and sanitation sector regulatory body, the ceremony permitted to distinguish the most enterprising companies. And the greatest number of rewards was given to Nkana Water & Sewerage Company (NWSC), one of the recipients of the WOP Africa Program.

Supported by the African Water Association (AfWA) Water Operators Partnerships Program in Africa (WOP Africa) since 2012, Nkana Water received six prizes including:

1. The Best prize for improving unit cost on water quality2. The Best prize for unit cost in the covering of water service3. The Best prize for improving unit cost in operation and maintenance4. The Best prize in sanitation qualitative covering5. The Best prize in the quality of operating data6. The 3rd prize of the Best water and sanitation

Nkana Water Managing Director congratulated by the organizers

Certificates-giving Family portrait after the certificates-giving

NEWS 3

NEWS 2

giving to the participants on Friday, April 24th, 2015, in the presence of the Managing Director, Brahim RAMDANE.


MAMADOU DIA, LE PARCOURS ÉDIFIANT D’UN EXPERT DE L’HYDRAULIQUE HURBAINE

GABON : LE LABORATOIRE CENTRAL EAU SEEG ACCREDITE ISO 17025

Le tableau d’honneur de ce numéro d’AfWANEWS est décerné à Mamadou Dia, une personnalité qui

compte dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, en Afrique. Diplômé de

l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar en 1977, Mamadou Dia travaille dans

le secteur de l’hydraulique urbaine depuis le début de sa carrière. Il

compte 35 ans d’expérience dans la gestion de l’eau, dont 17 à la Sénégalaise des Eaux, la SDE, où il occupe le fauteuil de Directeur Général depuis 2006, après avoir été Directeur Général Adjoint pendant 10 ans. Avant de prendre ses fonctions à la SDE, M. Dia a occupé plusieurs postes de direction à la SONEES (Société Nationale d’Exploitation des Eaux du

Le Laboratoire Central d’Analyses d’Eau de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG/VEOLIA) a reçu, depuis le 1er Février 2015, son accréditation,

conformément à la norme NF EN ISO/CEI 17025 version 2005 délivrée par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) pour l’Environnement, la Qualité de l’Eau, les Analyses physico-chimiques, les Analyses microbiologiques et biologiques des eaux.« en 2015, le système Qualité va se renforcer à travers la démarche de certification ISO 9001 » a expliqué Jean Paul CAMUS, le Directeur Général de la SEEG, qui confirme, ainsi la démarche qualité dans laquelle sa société s’est inscrite depuis mai 2014. Le but de la manœuvre est de répondre aux besoins et attentes de sa clientèle, d’améliorer la réactivité et les délais, d’améliorer la qualité des produits eau et électricité, et services associés, d’optimiser les ressources mises en œuvre pour atteindre les résultats.La Politique Qualité de la SEEG suit son cours. Cette distinction confirme la fiabilité des analyses avec l’appui

TABLEAU D’HONNEUR

ACTUALITE 4

Sénégal).Considéré comme l’un des plus grands experts de l’hydraulique urbaine au Sénégal, Mamadou Dia met son expérience au service du continent, en assurant, de 2006 à 2012, la présidence de l’Association Africaine de l’Eau (AAE). Il est également membre du Comité exécutif de l’International water association (IWA). Pour couronner cette riche carrière, Mamadou Dia s’est vu confier deux nouveaux poste de responsabilités au niveau international, tout d’abord, à l’Association Internationale des Distributeurs d’Eau Privés (AQUAFED), dont il prend la présidence, puis dans le puissant groupe ERANOV, qui a comme principales filiales en Afrique, la Sde (Sénégalaise des eaux), la Sodeci (Société des eaux de Côte d’Ivoire) et la Cie (Compagnie ivoirienne d’électricité), la Ciprel (Compagnie ivoirienne de production d’électricité). Dans ses nouvelles fonctions de Directeur eau et assainissement, M. Dia supervisera les activités d’Eranove au Sénégal et en Côte d’Ivoire et il sera chargé du développement des offres du groupe dans ces domaines vers d’autres pays africains. Une belle promotion pour quelqu’un qui a consacré toute sa carrière à l’eau et à l’assainissement en Afrique !

d’équipements de pointe, d’un personnel qualifié et des méthodes d’analyses performantes calquées sur le modèle international de contrôle de la qualité de l’eau.


MAMADOU DIA, THE INSTRUCTIVE COURSE OF AN URBAN HYDRAULICS EXPERT

GABON: SEEG WATER CENTRALLABORATORY ACCREDITED ISO 17025

The board of honour of this AfWANEWS issue is conferred to Mamadou Dia, a personality of high importance within the water and sanitation sector

in Africa. Graduate from the Dakar Ecole Supérieure Polytechnique (Dakar Polytechnic University in 1977), Mamadou Dia has been working in the urban hydraulic sector since the beginning of his career. He has 35 years’ experience in the management of water, including 17 at Sénégalaise Des Eaux (SDE) where he has been the Managing Director since 2006, after 10 years as Deputy Managing Director. Before taking up his duties at SDE, Mr. Dia held several management positions at SONEES (Senegal National Water Operation Utility).Regarded as one of the greatest urban hydraulics experts in Senegal, Mamadou Dia put his experience at the service of the continent as the President of the African Water Association (AfWA) from 2006 to 2012. He is also member of the Executive Committee of the International Water Association (IWA). And to crown this rich career, Mamadou Dia was entrusted with two new high positions at the international level, respectively as President of the International Association of Private Water Suppliers (AQUAFED),

The Laboratoire Central d’Analyses d’Eau de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (Gabon Energy and Water Central Laboratory for Water

Analyzes) (SEEG/VEOLIA) has received, since February 1st, 2015, its accreditation, in accordance with NF EN ISO/CEI 17025 norms 2005 version delivered by the Comité Français d’Accréditation (French Accreditation Committee) (COFRAC) for Environment, Water Quality, physicochemical Analyzes, microbiological and biological Analyzes of water. “In 2015, the quality system will be reinforced through ISO 9001 certification approach” explained Jean Paul CAMUS, SEEG Managing Director, who thus confirms the quality approach his company has involved in since May 2014. The objective is to meet the needs and expectations of his customers, to improve reactivity and deadlines, to improve the quality of the aproducts water and electricity,

BOARD OF HONOUR

NEWS 2

then in the powerful group ERANOV, which main subsidiaries in Africa are SDE (Sénégalaise Des Eaux), SODECI (Côte d’Ivoire Water Supply Utility) and CIE (Côte d’Ivoire Electricity Company), CIPREL (Côte d’Ivoire Electricity Production Company). Within the framework of his new duties as water and sanitation Manager, Mr. Dia will supervise ERANOV activities in Senegal and Côte d’Ivoire and he will also be in charge of the development of the group activities in these fields towards other African countries. An interesting promotion for somebody who devoted his entire career to water and sanitation in Africa !

and services associated, to optimize resources implemented to achieve the goals.SEEG Quality Policy is on progress. This distinction confirms the reliability of analyzes carried out with the support of high-tech equipment, a qualified personnel and powerful methods of analysis copied on international water quality monitoring model.


SONES : NOUVELLE DIRECTION : GRANDES AMBITIONS

La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) est une société de patrimoine créée en 1995 dans le cadre de la réforme du sous-secteur de l’Hydraulique

Urbaine. La SONES a principalement pour mission la gestion du patrimoine hydraulique en zone urbaine et périurbaine, la planification des investissements, la recherche de financements, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre des travaux d’extension et de renouvellement des infrastructures, le contrôle de la qualité de l’exploitation et la sensibilisation du public à l’économie d’eau. Depuis sa création, la SONES a mis en œuvre un ensemble de programmes qui lui ont permis d’atteindre l’équilibre financier depuis 2003, d’investir plus de 300 milliards F CFA en 20 ans, d’augmenter progressivement la production d’eau potable de 96 à 165 millions de mètres cubes entre 1996 et 2014 , de réaliser un taux de desserte global en milieu urbain de 98% et de lutter contre la pauvreté avec la réalisation d’environ 200 0000 branchements sociaux. La SONES est une société de référence en Afrique pour la gestion de l’hydraulique urbaine. C’est ainsi que plusieurs missions provenant de différents pays africains (Cameroun, Niger, Mali, Togo, RDC etc.) ont séjourné au Sénégal, sur recommandation des bailleurs de fonds pour s’inspirer du modèle sénégalais de gestion du sous–secteur de l’hydraulique urbaine. Depuis le 15 octobre 2014, la SONES a un nouveau directeur général. Il s’agit de Monsieur Charles Fall, un homme d’expérience qui assure, également, la présidence du Comité National AAE Sénégal et la Vice-Présidence de l’AAE pour l’Afrique de l’Ouest sur la période 2014-2016. Déjà, il affiche de grandes ambitions pour la SONES.

La SONES en quelques chiffres Cheville ouvrière de l’Hydraulique Urbaine au Sénégal, la SONES est en train de mettre en œuvre un ambitieux programme national appelé Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM)-Volet Urbain avec un financement de 41 milliards de FCFA. Au terme de ce programme, 17 forages, 17 châteaux d’eau, 2 stations pour le traitement d’eau, 800 km d’extension de réseaux, 433 bornes fontaines, 67 000 branchements sociaux seront réalisés et 696 000 personnes supplémentaires auront accès à une eau potable par branchements domiciliaires ou par bornes fontaines.. Satisfaire les besoins en eau potable des populations En 2014, la SONES a produit 165 millions de mètres cubes d’eau potable, dont 70% environ sont consommés dans la région de Dakar et permettent une couverture satisfaisante de la demande, en dépit de quelques déficits notés en période de pointe dans certains quartiers de Dakar. Pour remédier à cette situation, un programme d’urgence de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar, est en cours de réalisation. Ce programme qui porte la réalisation de 21 forages permettra de mobiliser

PERFORMANCES

un volume de 60 000 m3/j en 2015. Parallèlement à cela, un programme de sécurisation du principal système d’alimentation en eau potable de Dakar est en cours d’exécution.

Impulser une nouvelle dynamique à la SONES Dès son accession à la Direction Générale de la SONES, Charles Fall a affiché l’ambition de contribuer à réaliser les objectifs que lui ont assignés fixés les autorités sénégalaises à savoir, booster les investissements et rattraper les retards, assurer la disponibilité en eau potable pour les populations des centres urbains jusqu’à l’horizon 2035. Pour relever ces défis à venir, la SONES a une vision claire des enjeux et a défini un plan d’investissement qui porte sur des projets d’envergure tels que la construction de deux usines de dessalement de l’eau de mer pour Dakar (50 000 m3/jour aux Mamelles et 50 000 m3/jour sur la Grande Côte), un choix stratégique pour diversifier et sécuriser davantage la production d’eau de la région de Dakar, la construction d’une 3ième usine de traitement d’eau à Keur Momar Sarr ( 100.00 M3/ jour extensible à 200 000 m3/jour), la construction de trois usines de traitement à Kaolack, Fatick et Koungheul pour enlever l’excès de fluor, de sel et de fer contenus dans l’eau. En un mot l’ambition est très fortement affichée de par la réalisation de l’ensemble de ces infrastructures dont les premières vont être mis en service au mois de juin 2015 au plus tard en 2025 pour se poursuivre satisfaire la demande en eau potable jusqu’en 2035.

M. Charles FALL, DG de la SONES


M. Charles FALL, DG de la SONES et ses collaborateurs en discussion avec le directeur excécutif de l’AAE

SONES: NEW MANAGEMENT - GREAT AMBITIONS

The Senegal National Water Utility is in charge of the management of the urban hydraulic management resources with main mission relating to the search for

financing, the planning and management of investments, the control of works and the control of public work, and the control of the operation as well. It also plays a mission of sensitizing the general public on saving water.Since October 23rd, 2014, SONES has got a new Managing Director, Mr Charles Fall, a man with experience who is also president of AfWA national committee in Senegal for the 2014-2016 period, and vice-president of AfWA for West Africa. He is already revealing great ambitions for SONES.

Some figures about SONES

As the mainspring of Urban Hydraulics in Senegal, SONES has been implementing:- Seventeen (17) drillings in the main urban centers whose works are completed and the equipment in progress;- Two (2) treatment plants including one in Ziguinchor and another one in Saint-Louis which will start operating in 2015;- Seventeen (17) water Towers to improve the quality of the service in the cities of Ziguinchor, Tambacounda, Bakel, Koungheul, Kaolack, Diakhao, Fatick, Popenguine, Somone, Thiès, Pire, Kébémer, Louga, Dahra, Saint-Louis and Dakar, six (6) of which were already delivered;- 685 km of networks extension carried out so as to supply the populations of the underprivileged districts;- 45,600 lower cost connections to extend the access to drinking water to the most underprivileged populations - A significant effort was made to renew approximately 200 km of piping in order to reduce water leakage and thus preserve the resource.

Satisfying the needs of the populations for drinking

PERFORMANCE

Mr. Charles FALL, SONES MD and his collaborators meeting the AfWA Executive Director.

water

Today, Senegal produces about 164 million m3 of water/day, about 72% of which is supplied in Dakar. According to the head office the coverage rate is overall satisfactory, even if there are some deficits in peak period. This is why the company has implemented a program to anticipate the deficits recorded during these peak periods, with an additional production of 40 thousand m3 of water for June and May; a dynamism that will be carried on till December with 20 thousand m3 additional water. All that was possible through the realization of drillings in the northern coast and in Dakar also.

Giving a new dynamism to SONES

On its arrival at the head of SONES, Charles Sall revealed the ambition to contribute to carry out the objectives set by the authorities of his country, that is, boosting investments, catching up with delays, and managing to make water resource available at least up to the 2050 horizon.And with this intention, the government of Senegal through SONES is carrying very ambitious projects in particular the setting up and operation of two desalination units of sea water, which capacities will respectively be of 50 thousand m3/day and 75 thousand m3/day. Moreover, there is this very ambitious program to build a third plant with a capacity of 100 thousand m3/day, extensible up to 200 thousand m3/day in order to supply the city of Dakar.Other investments are planned in the interior country. To sum up, the ambition is very strongly revealed from the achievement of all these infrastructures, the first ones of which will be brought into service in June at the latest and will continue until 2019 and 2020.


L’ eau est l’élixir de vie. C’est un produit essentiel à forte demande. Cependant, dans de nombreux pays en développement, l’accès à l’eau potable semble un privilège pour certaines franges de la population. En effet, bon nombre de sociétés d’approvisionnement

en eau font face à des difficultés d’approvisionnement et de gestion qui affectent leur efficacité.Au Ghana, la situation n’est pas différente. La Ghana Water Company Limited (GWCL), qui est chargée de l’approvisionnement en eau urbain, a pendant longtemps été confrontée à des difficultés opérationnelles et managériales qui ont constamment entrainé des pertes de revenus et une mauvaise fourniture de services. En dépit des nombreuses interventions visant à améliorer l’exploitation, la couverture dans les zones urbaines ne représente que 63%.

C’est pour changer cet été de fait que l’entreprise vient de présenter un programme de transformation en 100 jours dans ses opérations.

LE PROGRAMME

Le programme connu sous le nom de High Impact Performance Improvement Plan (HIPIP) (Plan d’Amélioration des Performances à Impact Elevé) est censé permettre à l’entreprise de redorer son blason dans les plus brefs délais possible (100 jours) et créer les conditions pour une prestation de services de

qualité durable dans le sous-secteur urbain de l’eau.Il s’agit de formuler des stratégies réalisables afin d’aborder les faiblesses inhérentes dans sept (7) secteurs prioritaires identifiés par la Direction de l’entreprise, et leur accorder une attention particulière. Ces secteurs prioritaires comprennent la production et la qualité de l’eau, la clientèle et les relations publiques, la réduction de l’eau non facturée, l’optimisation des coûts, ainsi que la surveillance et l’évaluation. Tous les Chefs de Services, Responsables Régionaux ainsi que les Directeurs Régionaux en charge des opérations de la GWCL, ont préparé et soumis des plans d’action, mettant en exergue les stratégies qu’ils entendent utiliser afin d’apporter des améliorations aux secteurs prioritaires identifiés. Ils ont également fixé des objectifs d’exécution sur la base desquels ils ont accepté d’être évalués.

SIGNATURE DES MOU (PROTOCOLES D’ACCORD)

Le programme d’amélioration des performances de 100 jours a été lancé le 27 Mars 2015 et une série de contrats de performance ont été signés pour lier les parties concernées au programme.Le premier protocole d’accord a été signé entre le Ministre des Ressources en Eau, des Travaux et du Logement, au nom du gouvernement Ghanéen et du Conseil d’Administration de la GWCL. Le Conseil également a signé avec le Directeur Général

DOSSIER TECHNIQUE Par Solace Ama Mantebea Akomeah

GHANA : TRANSFORMER LA GWCL EN 100 JOURS


de la GWCL qui à son tour, a signé avec les Chefs de Services au siège social aussi bien que les Responsable des opérations de l’entreprise aux niveaux régionaux dans tout le pays.

Avec la signature de ces protocoles d’accord, les travailleurs se sont engagés à travailler dur pour améliorer les performances de l’entreprise et répondre aux besoins des clients.

La signature des contrats indique également que les travailleurs ont accepté de gagner ou perdre un pourcentage prédéterminé de leurs salaires comme bonification ou pénalité, respectivement en cas de réussite ou d’échec dans l’atteinte des objectifs fixés

ENTHOUSIASME PARMI LES OUVRIERS

Les travailleurs de l’entreprise ont exprimé leur foi en ce programme et se sont montrés optimistes quant à sa réussite. « Cette nouvelle réforme est originale car elle est faite par nous, et nous la développons. Et à partir de ce moment nous y croyons et nous ferons en sorte qu’elle soit une réussite » a dit M. Peter De-veer, Ag. Directeur d’Accra West Region.

La direction de l’entreprise a, pour sa part, assuré les travailleurs de son ferme soutien et a appelé le grand public à apporter le soutien nécessaire à l’entreprise

afin de lui permettre de tenir sa promesse. Elle invite donc ses clients à se garder de faire des raccordements illégaux et à régler régulièrement ses factures.

INTERVENTIONS SIMILAIRES

Ce type de réforme basée sur la performance n’est pas nouveau en Afrique. Des programmes semblables ont été entrepris avec succès en Zambie, en Tanzanie, Nairobi, en Sierra Leone et en Ouganda. Dr. William Tsimwa Muhairwe, Consultant auprès de la GWCL pour la mise en œuvre du programme, a avec succès sorti du marasme la National Water d’Ouganda à travers le programme d’amélioration des performances en 100 jours lorsqu’il a pris la tête de cette entreprise de service public en 1998.

« La National Water était dans un état déplorable lorsque j’ai pris sa direction. Nous avions toutes sortes de fautes professionnelles; le personnel lui-même volait l’eau, nous étions incapables de payer les salaires du personnel et il y avait des plaintes de partout contre nous, » a dit Dr. Muhairwe. Il a également expliqué qu’après la mise en œuvre du même programme dans la Guma Valley de Sierra Leone, l’eau non facturée de l’entreprise est passée de 60 à 40% et les revenus ont triplé.

Ghana Water headoffice in Accra


GHANA: TRANSFORMING GWCL WITHIN 100 DAYS

DOSSIER TECHNIQUE

Water is the elixir of life. It is an essential commodity in high demand. In a lot of developing countries however, access to potable water seems to be a preserve

for the privileged few. Indeed, many water supply companies in Africa are faced with operational and managerial problems that stifle efficiency.

In Ghana, the situation is not different. Ghana Water Company Limited (GWCL), which is in charge of urban water supply, has for so long, been saddled with operational and managerial challenges that have consistently resulted in revenue losses and poor service delivery. Despite several interventions to improve on operation, water supply coverage in the urban areas is just about 63%.

That is the reason why the company has just presented a program of transformation of its operation within 100 days.

THE PROGRAM

The program known as High Impact Performance Improvement Plan (HIPIP) is meant to turn the company’s fortunes around in the shortest possible time (100 days) and establish the foundation for sustainable quality service delivery in the urban water sub-sector.In particular, the program borders on formulating

Par Solace Ama Mantebea Akomeah

workable strategies to address inherent weaknesses in seven (7) priority areas identified by Management of the company, for urgent attention. These priority areas include water production and quality, customer care and public relations, reduction of non-revenue water, cost optimization, as well as monitoring and evaluation.All Department Heads, Regional Leaders as well as District Head in charge of GWCL’s operations, have prepared and submitted business plans, highlighting strategies they intend to use to bring improvement in the identified priority areas. They have also set performance targets which they have agreed to be assessed on.

SIGNATURE OF MOU (DRAFT-AGREEMENTS)

The 100 days performance improvement program was launched on 27th March, 2015 and a series of performance contracts have been signed to bind the parties involved to the program.The first memorandum of understanding was signed between the Minister of Water Resources, Works and Housing, on behalf of the government of Ghana and the Board of GWCL. The Board also signed with the Managing Director of GWCL and he in turn, signed with the Heads of Departments at the Head Office as well as the Heads in charge of the company’s operations at the Regional and District

DOSSIER TECHNIQUE By Solace Ama Mantebea Akomeah

GHANA: TRANSFORMING GWCL WITHIN 100 DAYS


levels throughout the country.

With the signing of these memoranda of understanding, the workers have committed to working hard to improve the company’s performance and meet the needs of customers.

The signing of the contracts also indicates that workers have agreed to gain or lose a predetermined percentage of their salaries as a bonus or penalty respectively, should they meet or fail to meet the set targets.

ENTHUSIASM AMONG WORKERS

The workers of the company expressed their faith and optimism in the success of this program. “This new reform is home grown. We are developing it. Once we are developing it, we have confidence in it and so we will help to make it a success,” said Mr. Peter De-veer, Ag. Chief Manager of Accra West Region.

Management of the company has also assured workers of their unflinching support for the success of the program. They would like the general public to give the company the necessary support to enable them (the company) deliver on their promise. They therefore urge their customers to guard against illegal connections and to pay their bills regularly.

SIMILAR INTERVENTIONS This type of performance-based reform is not new in Africa. Similar programs have been successfully undertaken in Zambia, Tanzania, Nairobi, Sierra Leone and Uganda. Dr. William Tsimwa Muhairwe, the Consultant assisting GWCL to implement the program, successfully brought National Water of Uganda, from the doldrums by introducing the 100 days performance improvement program, when he took over the management of that utility company in 1998. “National Water was in a sorry state when I took over. We had all sorts of malpractices; staff was stealing water, we were unable to pay staff salaries and there were complaints from every angle against us,” Dr. Muhairwe said. He also said that, after a successful implementation of the same program in Guma Valley of Sierra Leon, the company’s non-revenue water fell from 60% to 40% and their revenue base tripled.

Ghana Water headoffice in Accra


7ÈME FORUM MONDIAL DE L’EAU

L’ÉVÉNEMENT

Le 7ème Forum Mondial de l’Eau s’est tenu du 12 au 16 avril 2015, en Corée du Sud, sur le thème de L’eau pour le futur. Les activités se sont déroulées, simultanément,

dans les villes de Daegu et de Gyeongju où des milliers de participants et visiteurs ont pris d’assaut les salles de conférences et les stands d’expositions pour présenter, voir et entendre, les progrès scientifiques et techniques réalisés dans le secteur de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Environnement. L’Afrique a saisi l’occasion du 7ème Forum Mondial de l’Eau, tenu du 12 au 16 avril 2015, pour poser les problèmes auxquels sont confrontés les pays, et réfléchir sur les solutions à y apporter. C’est dans ce cadre que s’est déroulée, le mardi 14 avril 2015, une session sur l’eau et l’assainissement en milieu rural. La rencontre organisée par la Banque Africaine de Développement et le Conseil des Ministres Africains de l’Eau, s’est appuyée sur les expériences de trois pays, à savoir, le Sénégal, le Burkina Faso et l’Inde, qui ont conduit d’importants programmes dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Des programmes qui, selon les orateurs, ont connu des succès

certains, mais qui enregistrent, également, de nombreuses insuffisances. Dans la seconde partie, des responsables de la BAD et de l’AMCOW sont intervenus pour présenter les actions menées par leurs organisations, en vue d’offrir aux populations rurales, un meilleur accès à l’eau et aux services d’assainissement. La session était modérée par le Directeur exécutif de l’AAE, Sylvain Usher, qui a expliqué l’intérêt de son organisation pour les questions liées à l’eau et à l’assainissement en milieu rural.Le Forum Mondial de l’Eau est le plus important rendez-vous des professionnels de l’eau, qui se tient tous les trois ans depuis 1997. Il est organisé par le Conseil Mondial de l’Eau. L’édition de 2015 s’est articulée autour de quatre types de sessions : politique, thématique, régionale, et scientifique et technologique. Parallèlement aux conférences une grande exposition a accueilli les nombreux visiteurs, sur une surface totale d’environ 18 000 m2.Retour en image sur les moments forts de ce grand rassemblement

Magazine N°114 Juillet / Juillet 2015 18

The 7th World Water Forum was held from April 12th to 16th 2015, in South Korea, on the following theme: Water for the future. The activities were conducted

simultaneously in the cities of Daegu and Gyeongju where thousands of participants and visitors stormed the conference rooms and exhibition stands to present, see and hear scientific progress and techniques achieved in the Water, Sanitation and Environment sector. Africa seized the opportunity of the 7th World Water Forum held from April 12th to 16th 2015 to raise the problems countries are faced with, and to think over their solutions. A session relating to water and sanitation was held within this framework on Tuesday, April 14, 2015. The meeting organized by the African Development Bank and the African Ministers Council of Water, was based on the experiences of three countries, namely, Senegal, Burkina Faso and India, which undertook important programs in the water and sanitation sector. According to the speakers,

these programs, though they were successful, had many insufficiencies. In the second part of the session, officials of the AfDB and AMCOW spoke to present the actions carried out by their organizations, in order to provide rural populations with better access to water and sanitation services. The session was moderated by AfWA Executive Director, Sylvain Usher, who explained the interest of his organization as regard water and sanitation related issues in the rural environment.The World Water Forum (which is organized by the World Water Council) is the most important meeting of water professionals held every three years since 1997. The 2015 edition dealt with four types of sessions: policy, set of themes, regional, scientific and technological. Parallel to the conferences an important exhibition was organized on a surface of 18 000 m2 and attended by many visitors.Flashback on the highlights of this great event.

7TH WORLD WATER FORUM: A GREAT MOMENT FOR THE FUTURE

UN MOMENT IMPORTANT POUR LE FUTUR




19

Une affluence record de participants venus du monde entier

A record attendance of participants from the whole world

Animation culturelle sur l’esplanade de la salle de conférences de EXCO

Cultural activity on EXCO conference room esplanade

Les exposants font preuve de beaucoup d’originalité afin d’attirer les visiteursExhibitors show some originality in order to attract visitors

Le comité d’organisation coréen fait ses adieux aux participants, après avoir passé la main à la délégation brésilienne, organisatrice du prochain forum prévu en 2018 à Brasilia.

The Korean Steering Committee says its farewell to the participants, after having stepped down to the Brazilian delegation, organizer of the next forum scheduled in 2018 in Brasilia

PLUS DE 41 MILLE PARTICIPANTS VENUS DE 168 PAYS


L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT EN MILIEU RURAL AU CŒUR D’UNE SESSION ORGANISÉE PAR LA BAD ET L’AMCOW

WATER AND SANITATION IN RURAL ENVIRONMENT IN THE HEART OF A SESSION ORGANIZED BY THE AfDB AND AMCOW

L’ÉVÈNEMENT

Concertation entre le Directeur Exécutif de l’AAE et le Ministre

sénégalais de l’hydrolique et de l’assainissement, Mansour Faye

Dialogue between AfWA Executive Director and the

Senegalese Minister for Hydraulics and Sanitation, Mansour Faye

La thématique abordée au cours de cette session a drainé du

beau mondeThe set of themes dealt with during this session interested

many people

Le 1er panel constitué des intervenants de l’Inde, du Burkina

Faso et du SénégalThe 1st panel made up of

speakers from India, Burkina Faso and Senegal

Sylvain Usher, le Directeur Exécutif de l’AAE choisi par la

BAD pour être le modérateur de la session

Sylvain Usher, AfWA Executive Director was selected by the AfDB

as moderator of the session

Les participants ont pu échanger avec les panélistes sur des

problèmes spécifiques liès à la thématique développée

Participants could discuss with panelists on specific problems

relating to the developed set of themes

Les organisateur de la session (BAD et AMCOW) avec leurs

invités pour la photo de familleOrganizers of the (AfDB and

AMCOW) session with their guests for the family photo

Photo de famille sur le stand d’exposition de la BAD

Family portrait on the AfDB exhibition stand



L’ÉVÉNEMENT

Le Directeur Exécutif de l’AAE, Sylvain Usher, avec Lalla Asma Elkasmi de l’ONEE

AfWA Executive Director, Sylvain Usher, with Lalla Asma Elkasmi from ONEE

Le Directeur des Programmes de l’AAE avec Mariam Sou de la 2IE

AfWA Programs Director with Mariam Sou of 2IE

Une délégation des Jeunes Parlementaires Mondiaux pour l’Eau

A delegation of the World Young Members of Parliament for Water

Antoine Faby, promoteur d’un livre sur l’ONEA intitulé « Histoire extraordinaire d’une transformation »,

est venu présenter l’ouvrage à Mohamed El Azizi, Directeur Eau et Assainissement de la BAD

Antoine Faby, promoter of a book on the ONEA entitled “Extraordinary history of a transformation”,

came to present his work to Mohamed El Azizi, AfDB Water and Sanitation Director

Briefing du staff de la BAD avant d’entamer la journée

Briefing of AfDB staff before starting the day

Sylvain Usher accorde une interview au journaliste Arouna Sana, de la Radio Télévision Burkinabé

Sylvain Usher gives an interview to journalist Arouna Sana, from Burkina Radio & Television



LES POINTS DE VUE DES LEADERS AFRICAINS Philip GICHUKI - DG de Nairobi City Water« Une des raisons pour lesquelles nous sommes venus ici, c’est de nous imprégner de ce qui se fait et nous comptons améliorer ce que nous avons vu afin d’organiser, dans les meilleures conditions, le 18ème congrès de l’Association Africaine de l’Eau qui doit se dérouler, du 22 au 26 février 2016 à Nairobi. Nous sommes, également, venus pour essayer de susciter l’intérêt d’autant de personnes que possible afin d’attirer le maximum de personne à Nairobi l’année prochaine. Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous sommes prêts. Nous avons mis tout le mécanisme en place. Le 17 Mars dernier, nous avons fait le lancement officiel du congrès qui a vu une large participation du public qui a été largement médiatisé. Bref, nous sommes prêt et notre participation à ce forum mondial nous conforte dans cette conviction ».

MAMADOU DIA - Directeur eau et assainissement du groupe ERANOV« Je pense que les forums se suivent mais ne se ressemblent pas. Il est absolument important, à chaque fois, d’y assister parce qu’on ne se rend pas compte que notre métier évolue, change et il faut s’adapter à cette situation. Il faut donc qu’on puisse connaitre les innovations technologiques, les avancées technologiques qui sont faites dans le domaine de l’eau et de l’assainissement et faire en sorte qu’on puisse en profiter. Mais il s’agit surtout de faire des rencontres pour permettre d’améliorer les différents processus que nous mènerons en Afrique. Et je crois que, personnellement, j’ai eu des échanges très fructueux au cours de ce forum, ça m’a permis de pouvoir encore remodeler ce que je pense, d’avoir d’autres idées, de mener d’autres réflexions qui devraient pouvoir nous profiter, nous les Africain ».

MAMADOU LAMINE KOUATE Ex-DG de l’ONEANous nous sommes arrangés pour participer à toutes les sessions où on parle de l’après 2015 ; parce que 2015 avec les objectif du millénium, c’est arrivé. On a fait le point, on sait qu’on n’a pas atteint les objectifs, mais on se prépare pour le post 2015. Je repars satisfait de ce que j’ai vu et entendu, mais j’ai été un peu déçu, lors d’une session où l’on a évoqué la réunion de Paris de novembre 2015 sur le changement climatique. Il a été dit qu’il ne sera pas question de l’eau. Et cela m’a complètement déboussolé et on ne peut pas parler de climat sans parler de l’eau. Alors je reste très pessimiste quant aux résultats de cette réunion de Paris et je me demande s’ils vont atteindre leurs objectif, parce que je le répète, on ne peut pas parler de changement climatique sans parler de l’eau c’est impossible.

Philip GICHUKI - MD of Nairobi City Water“One of the reasons why we attended this forum is to become immersed in what is done and we intend to improve what we have seen in order to organize in the best conditions, the 18th Congress of the African Water Association scheduled from February 22nd to 26th 2016 in Nairobi. We also came to try to arouse the interest of as many people as possible in order to attract the maximum of people in Nairobi next year. Today, we can say that we are ready. We have set up the whole mechanism. Last March 17th, we carried out the official launching of the Congress in which the public massively took part and which was given media coverage. In short, we are ready and our participation in this world forum consolidates us in this conviction”.

MAMADOU DIA - Water and Sanitation Manager of ERANOV group“I think that forums are successively organized but do not look alike. That is why it is absolutely important to attend them anytime because we do not realize that our trade is evolving and changing, and it is necessary to adapt to this situation. Therefore, we need to know the technological innovations, technological advances occurring in the field of water and sanitation in order to benefit from them. Above all, it is especially a question of meeting people so as to make it possible to improve the various processes carried out in Africa. And personally, I had very fruitful discussions during this forum that allowed me to reorganize again my thinking, to have new ideas, to carry out other reflections that should benefit us all as Africans”.

MAMADOU LAMINE KOUATE Ex-MD of ONEAWe managed to take part in all the sessions dealing with post 2015; because we are in the year 2015 with the millennium goals. We have made an assessment, and we know we haven’t achieved the objectives, but we are preparing for post 2015. I am leaving, satisfied with what I saw and heard; but I was a bit disappointed during a session dealing with the Paris meeting scheduled in November 2015 on climate change. It was said that the question would not be related to water. And I was completely confused because we cannot speak about climate without mentioning water. Then I remain very pessimistic as for the results of this Paris meeting and I wonder whether they will achieve their goal, because as I do think it, we cannot speak about climate change without speaking about water and that is quite impossible



L’ÉVÉNEMENT

QUEL SUIVI POUR L’APRES 2015Au cours du 7ème Forum Mondial de l’Eau, la Banque Africaine de Développement, en partenariat avec le Programme d’Hydrologie International de l’UNESCO, a organisé une session qui s’est penchée les instruments de suivi, évaluation et de mesure de la disponibilité d’une eau de qualité pour tous, dans l’optique des Objectifs de Développement Durable, post 2015. Nelson Gomonda, directeur des projets au Conseil des Ministres Africains de l’Eau (AMCOW) nous explique comment cette question est abordée par les Africains.

« Je pense qu’en Afrique, nous avons déjà une opportunité, dans le sens que nous avons

le Système Panafricain de suivi que nous avons mis en œuvre avec le soutien de la Facilité Africaine de l’Eau gérée par la Banque Africaine de Développement. Ce projet nous donne l’occasion de nous assurer que nous avons développé les infrastruc-tures, les systèmes et les cadres ap-propriés qui peuvent aider l’Afrique à assurer le suivi des progrès réalisés, et qui sera valable également, sur le prochain programme sur le Dévelop-pement Durable. Nous allons nous concentrer, essentiellement, sur les zones de contrôle élargis qui sont in-clus dans l’objectif numéro 6 cible 3 à 6 des Objectifs pour Développement Durable. En Afrique, nous sommes

chanceux, en ce sens que, le système de suivi de l’AMCOW a déjà dévelop-pé les liens avec les Etats, et aussi avec les communautés économiques régionales. Et tout ce que nous de-vons faire, c’est de nous assurer que nous avons examiné les causes de notre retard, en tenant compte des instruments mondiaux de contrôle, et examiner la façon dont, parfois, nous pouvons travailler ensemble, puis d’élaborer des indicateurs et s’assu-rer qu’ils ont été bien définis, de sorte que, quand nous assurons le suivi en Afrique dans le cadre du processus de l’AMCOW, que cela soit conforme aux norme de l’échelle mondiale. Je suis donc heureux que nous soyons en mesure de partager le travail que nous faisons et de présenter com-ment nous voulons que cela soit liée aux processus mondiaux.

During the 7th World Water Forum, the African Development Bank, in partnership with the UNESCO International Hydrology Program, organized a session that dealt with the follow-up, evaluation and measurement instruments for the availability of quality water for all, with regard to post 2015 Sustainable Development Goals. Nelson Gomonda, Project Manager at the African Ministers Council of Water (AMCOW) tells us how this issue is tackled by the Africans.

“I think that in Africa, we have already got an op-portunity, since we have the Panafrican follow-up System we implemented with the support of the African Water Facility managed by the African

Development Bank. This project gives the opportunity to ensure that we have developed suitable infrastruc-tures, systems and appropriate settings that can help Africa to ensure the follow-up of progress achieved, and that will be valid also on the next program on Sustainable Development. We will concentrate, pri-marily, on the large control fields included in objective number 6 target 3 to 6 of the Sustainable Develop-ment Goals. We are lucky in Africa in the sense that

AMCOW follow-up system has already developed links with the States, and also with the regional eco-nomic communities. And what we have to do is to make sure that we have analyzed the causes of the gap, taking into consideration the world monitoring instruments, and to analyze the way we can some-times work together, then to develop indicators and make sure that they have been well defined, so that when we ensure the follow-up in Africa with regard to AMCOW process, this be done in conformity with world scale standards. Consequently I am happy we are able to share the work we are doing and to show how we want it to be related to world processes.

WHICH FOLLOW-UP FOR POST 2015?


SITUATION DE L’ASSAINISSEMENT EN MILIEU RURAL AU BURKINA FASO

LE GRAND REPORTAGE

Depuis 2016, le Burkina Faso s’est doté d’un Programme National d’Approvisionnement en Eau Po-table et d’Assainissement (PN-AEPA) afin d’atteindre la cible 7c des Objectifs du Millénaire pour le Développement qui vise à réduire de moitié, au plus tard en 2015, la proportion des individus n’ayant pas accès à l’eau potable et à un assainissement adéquat.Aujourd’hui, plusieurs actions ont été menées et ont permis d’atteindre des résultats très encoura-geants en ce qui concerne le sous-secteur de l’assainissement.

Le Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement du Burkina Faso a pour ambition de faire progresser le taux

d’accès à l’assainissement en milieu rural, de 10% en 2005 à 54% en 2015 et de de 14% en 2005 à 57% en 2015, en milieu urbain.Un programme ambitieux mais réalisablePour ce qui concerne le milieu urbain, un certain nombre d’infrastructures doivent être réalisées afin

de traduire ces ambitions en actes. Il s’agit, notam-ment, de la construction de 395 mille Latrines fami-liales, de 60 mille puisards, de 12 300 Blocs de la-trines publiques, et de la réhabilitation de 100 mille latrines. Le programme contenait, également, des activités de sensibilisations et de formations. Les sources de financements proviennent de trois sec-teurs, à savoir, le budget propre de l’État, l’appui bud-gétaire sectoriel (ABS) provenant des crédits mis à la disposition de l’État par un ensemble de bailleurs de fonds à travers un pot commun, fondus dans le bud-get de l’État et gérés selon les procédures de l’État, et les appuis des partenaires au développements (AFD, BAD, JICA, KFW; ONG).75% des besoins de financement ont été mobilisés au cours de la période 2007 à 2014 dont 66% pour AEPA en milieu ruralUn programme qui repose sur une stratégie nationaleLa Stratégie nationale en matière d’assainissement a été adoptée en 2007. Elle définit le cadre global pour la promotion des différents types d’assainisse-ment. Il s’agit de Faire des communes les acteurs pri-vilégiés de la communication et du dialogue pour la promotion de l’assainissement, d’engager toutes les mesures de nature institutionnelle et réglementaire pour impliquer les acteurs de l’assainissement dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’actions sous sectoriels, et enfin, d’assurer la durabilité des actions à entreprendre notamment par le renforce-ment des capacités nationales et locales en matière d’assainissement.

Des résultats encourageant

Le Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement enregistre, à ce jour, de nombreux acquis, dont la création d’une direction gé-nérale en charge de l’assainissement des eaux usée et excréta au Burkina Faso. En outre, suite au lance-ment en 2010 de la campagne Nationale de plaidoyer


Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 201526 Magazine Afwa News N°114 Juillet / Juillet 201526

pour l’accès des ménages à un assainissement adéquat, le gouvernement finance le secteur de l’assainissement avec environ 2 million d’Euro par an pour la promotion de l’assainissement en milieu rural. Si bien que le taux d’accès à l’assainissement familial s’est amélioré de 0,8% en 2010 à 9% en 2014.Au nombre des acquis générés par ce programme, on peut également citer : L’équipement de plusieurs écoles et centres de santés en latrines adéquats; La planification et le renforcement de la maitrise d’ouvrage communal: avec plus de 315 Plans Communaux de Développement élaborés ; La mise en œuvre des approches innovantes: adoption d’une stratégie Nationale Assainissement Total, Piloté par la Communauté, Assainissement Total Portée par les Leaders; La formation et l’équipement de plusieurs maçons L’élaboration d’un document de programme national post-2015 en matière d’assainissement des eaux usées et excréta qui est en cours de formulation Le renforcement des capacités de management

et d’exécution des travaux et services: création de l’Association Nationale des Professionnelle du Secteur de l’Eau Potable et de l’Assainissement du Burkina La mise en place du réseau des parlementaires pour l’Eau potable, l’Hygiène et l’Assainissement.

Défis à relever

Malgré les acquis de ce programme, de nombreux défis restent à relever. La Direction Générale de l’Assainissement des Eaux Usées et Excréta reconnait que le financement du secteur de l’assainissement reste très faible au regard des besoins. Elle note, également, Le faible taux de couverture du pays en ouvrages d’assainissement adéquats, ce qui a pour conséquence de favoriser la pratique de défécation à l’air libre, notamment dans les zones rurales.Aussi, recommande-t-elle plus de responsabilité et d’implication pour les communes pour une meilleure maîtrise des ouvrages, l’effectivité du transfert des ressources aux communes et le classement de l’eau et de l’assainissement, comme secteurs prioritaire, au même titre que l’éducation et la santé.

LE GRAND REPORTAGE


AFRICAN WATER ASSOCIATION (AfWA)

ASSOCIATION AFRICAINE DE L’EAU (AAE)

PresentationThe African Water Association (AfWA) formerly known as Union of African Water Suppliers (UAWS) is a professional association of establishments, enterprises and utilities operating in the areas of drinking water, sanitation and environment in Africa. Since its inception in 1980, its main objective is to develop professional capacity of members in order to achieve its vision of drinking water coverage across the continent.

AfWA has over 100 utilities members from some 40 countries across AfricaProjectsAfWA has sought over the years to facilitate capacity development of utilities and influence sector policy by providing sound professional viewpoints on emerging issues and engaging other actors on such issues. In the last few years, AfWA had shown leadership in implementing a wide range of capacity building programs and projects which include:

1- The Water Operators’ Partnerships for Africa (WOP- Africa) in support to water and sanitation utilities for improving quality service delivery and sector governance as well. The WOP-Africa program, a multi-donors action jointly funded since 2009 by UN-Habitat, the United States Agency for International Development (USAID), the African Water Facility of the African Development Bank (AWF/AfDB and on the going course by the Bill & Melinda

Gates Foundation (BMGF). 2- The African Water Academy launched in 2010 dedicated to the training for leadership development in water and sanitation sector in Africa.3- The Further Advancing Blue Revolution Initiative (FABRI) funded by USAID with specific activities on reducing non-revenue water in African water utilities; 4- The USAID-AfWA Capacity building program (AfRICap) funded by USAID WA in order to strengthen the institutional and operational capacities of AfWA in view to confirm its leadership as the African wide organization to promote change in policy and service provision ; 5- The Sanitation WOP project for reinforcing African sanitation operators on non-sewer and fecal sludge management (RESOP-Africa) funded by the Bill and Melinda Gates Foundation...

Head Office : Av. 8 prolongée à la montée duPont Houphouët-Boigny05 B.P 1910 Abidjan 05 - Côte d’IvoireTel. : +225 21 24 04 96 - 21 24 14 43Fax. : +225 21 24 26 29E-mail: [email protected], [email protected] web : www.afwa-hq.org

Perspective

AfWA, as the unique leader of water and sanitation professionals’ in Africa, is onwards strongly positioned to positively contribute to the sector agenda setting, policy development, identifying capacity development needs, promoting innovative approaches. By doing so, AfWA is deemed to be at the upfront of the implementation of the African Head of States Sharm EI Sheikh Declaration in 2008; aiming at enhancing water and sanitation coverage in Africa in order to achieve the worldwide sound targets.

A Leading Professionnal Organisation for the Water and Sanitation Sector in Africa

Creating Professionnal Leadership in Water and Sanitation Sector in Africa


AN ASSESSMENT OF SANITATION IN THE RURAL ENVIRONMENT IN BURKINA FASO

INTERNATIONAL REPORTING

Since 2016, Burkina Faso has set up a National Program for Drinking Water and Sanitation (PN-AEPA) in order to achieve goal 7c of the Millennium Development Goals which aims at half reducing, at the latest in 2015, the proportion of individuals without any access to drinking water and adequate sanitation.Today, several actions have been carried out and have made it possible to achieve very encouraging results with regard to the sub-sector of sanitation.The ambition of the National Program for Drinking Water and Sanitation of Burkina Faso is to increase access rate to sanitation in rural areas from 10% in 2005 to 54% in 2015 and from 14% in 2005 to 57% in 2015, in the urban environment.

An ambitious but feasible programAs far as urban areas are concerned, a cer-tain number of infrastructures must be set up in order to turn these ambitions into ac-

tions. The question is mainly about the construction of 395 thousand family latrine, 60 thousand cesspools, 12,300 blocks of public latrine, and the rehabilitation of 100 thousand latrines. The program also included sensitization and training activities. Funding sources

come from three sectors, namely, the own budget of the Government, the sector-based budgetary support (ABS) from the loans put at the disposal of the Go-vernment by a group of donors through a common pot, combined with the budget of the Government and managed according to the procedures of the Go-vernment, and the supports of the partners to deve-lopment (AFD, AfDB, JICA, KFW, NGOs).75% of the financing needs were mobilized during the period 2007 to 2014 including 66% for AEPA (DWSS) in rural areas.A program which is based on a national strategyThe National strategy as regards sanitation was adopted in 2007, with a comprehensive framework for the promotion of the various types of sanitation. The aim is to make districts the main stakeholders of the communication and dialogue for the promotion of sanitation, to involve all institutional and legal mea-sures to commit sanitation stakeholders in the deve-lopment and the implementation of sub-sector based action plans, and finally, to ensure the sustainability of actions to be carried out mainly through national and local capacity building as regards sanitation.

Satisfying Results

The National Program for Drinking Water and Sani-tation has recorded, to date, many assets, including the creation of a head office in charge of waste water and excreta management in Burkina Faso. Moreover, following the launching in 2010 of the national cam-paign of plea for the access of households to an ade-quate sanitation, the government has financed the sanitation sector with approximately 2 million Euros per year for the promotion of sanitation in the rural areas, so much so that the rate of access to family sanitation has improved from 0.8% in 2010 to 9% in 2014.Among the achievements made by this program, we can also mention:


LE GRAND REPORTAGE

The equipment of several schools and health centers with adequate latrines; The planning and reinforcement of communal work mastering: with more than 315 Communal Development Plans achieved; The implementation of innovative approaches: the adoption of a national strategy for a global sanitation, supervised by the Community, a global sanitation supported by the Leaders; The training and equipment of several masons The Designing of a national plan post-2015 document as regards sanitation of waste water and excreta being developed. Capacities building in terms of management and completion of works and services: the creation of the National Association for Drinking Water and Sanitation Professionals of Burkina The setting up of the network of MPs (Members of Parliament) for Drinking Water, Hygiene and Sanitation.

Challenges to take up

In spite of the achievements of this program, many challenges remain to be taken up. The Head office of the management of Waste Water and Excreta recognized that the financing of the sector of sanitation remains very low compared to the needs. It also mentioned the low level of coverage of the country in adequate drainage systems, which results in people easily defecating in the open air, particularly in the rural areas.Also, it recommended more responsibility and commitment of the communes for a better control of the works, the effective transfer of the resources to the communes and the classification of water and sanitation, as priority sectors, just as education and health are.


INFOS UTILES

Environ 4 500 enfants meurent chaque jour de causes liées à de l’eau insalubre et au manque d’équipements sanitaires de base. Un enfant né en Europe ou aux Etats-Unis court 520 fois moins de risques de mourir de maladies diarrhéiques qu’un enfant d’Afrique subsaharienne, où seulement 36 % de la population a accès à des moyens d’assainissement convenables.

Une étude portant sur des élèves de Jamaïque a montré que les enfants qui souffrent de trichiasis (une

maladie d’origine hydrique) passent deux fois moins de temps en classe que les élèves non infectés. Et lorsque les écoles ne sont pas équipées de toilettes, les filles décident souvent de ne pas y aller.

A l’exception de l’Afrique subsaharienne, toutes les régions du monde devraient atteindre les cibles relatives à l’eau des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Mais au rythme de progrès actuel, le monde n’atteindra pas cible de l’assainissement.

ENFANTS ET EAU : STATISTIQUES MONDIALES

Le manque d’eau salubre et de moyens d’assainissement est la première cause de maladies dans le monde. En 2003, 42 % des ménages n’avaient pas de toilettes et une personne sur six n’avait pas accès à de l’eau salubre.

Les langues, à travers le monde, sont très riches en expressions, proverbes ou citations diverses faisant intervenir le mot « eau ». Et pour cause: l’eau a toujours existé, partout dans le monde, et elle a toujours accompagné les activités humaines, elle a toujours donné à boire aux hommes, même en plein désert. La langue a accompagné l’eau depuis la nuit des temps. Echantillon.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le monde est un pot à eau, quand on a bu, on le passe à autrui pour qu’il boive aussi.Proverbe Bambara

Un roi sans justice est une rivière sans eau Proverbe arabe

C’est quand le puits est sec que l’eau devient richesse Proverbe français

Quand tu bois de l’eau, pense à la source Proverbe oriental

L’EAU, C’EST LA VIE


INFOS UTILES

AGENDA / EVENEMENTS A VENIR / DATES A RETENIR

23-28 AOÛT 2015 : SEMAINE MONDIALE DE L’EAU

La Stockholm International Water Institute (SIWI) organise le jubilé d’argent (25 ans) de la Semaine Mondiale de l’Eau, à Stockholm, en Suède.

16-18 SEPTEMBRE 2015 : 3ÈME CONGRÈS DU GLOBAL WATER OPERATORS PARTNERSHIP (GWOPA)

L’événement se tiendra à Barcelone, en Espagne dans les trois langes que sont l’anglais, le français et l’espagnol. Il est dédié au travail de tous ces fournisseurs de services, qui contribue à créer les conditions d’un développement durable.

18-22 OCTOBRE 2015 : CONGRÈS DE DÉVELOPPEMENT ET EXPOSITION DE L’INTERNATIONAL WATER ASSOCIATION (IWA)

Le congrès se déroulera en Jordanie. Il rassemble les leaders d’opinion et les principaux acteurs du secteur de l’eau pour répondre à la question clé de la «sécurité de l’eau pour une croissance durable».

15-19 NOVEMBRE 2015 : CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE L’EAU

La conférence éducative qui présente les dernières avancées scientifiques et les nouveaux développements dans le traitement, l’utilisation et la réutilisation de l’eau, se tiendra à Orlando, aux Etats Unis.

22-26 FÉVRIER 2016 : 18ÈME CONGRÈS ET EXPOSITION INTERNATIONALE DE L’ASSOCIATION AFRICAINE DE L’EAU

Le congrès se tient au KICC de Nairobi, au Kenya, sur le thème : « L’accès durable à l’eau et à l’assainissement en Afrique », et réunira l’ensemble des professionnels africains et les partenaires au développement pour faire l’état des lieux du développement du secteur.

COP 21

30 novembre-11 décembre 2015 : La France va accueillir et présider la 21e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11). C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le rechauffement mondial en deçà de 2°C.


USEFUL INFORMATION

Approximately 4,500 children die every day from unhealthy water related causes and the lack of basic health facilities.

A newborn baby in Europe or in the United States is 520 times less exposed to die from diarrheal diseases than a child from sub-Saharan Africa, where only 36% of the population have access to suitable sanitation means.

A study relating to pupils in Jamaica revealed that children suffering from trichiasis (a hydrous origin disease) spend twice less time in the classroom than non-infected pupils. And when schools are not equipped with toilets, girls often decide not to go there.

Except for sub-Saharan Africa, all the regions of the world should achieve the Millennium Development Goals related water objective. But at the rate of current progress, the world should not achieve the sanitation goal.

CHILDREN AND WATER: WORLD STATISTICS

The lack of potable water and sanitation means is the first cause of diseases in the world. In 2003, 42% households did not have toilets and one person out of six did not have access to potable water.

Languages, throughout the world, are very rich in expressions, proverbs or various quotations using the word “water”. And the reason is that water has always existed, everywhere in the world, and it has always accompanied human activities, it has always been a drink for men, even in the desert. Language has always accompanied water for ages. Examples

WATER IS LIFE

DIARY / FUTURE EVENTS / DATES TO KEEP IN MIND

DID YOU KNOW ?

The world is a water jug, when you drank, you pass it on to others so that they drink too.Bambara proverb

A king without justice is a river without water Arab proverb

Only when the well is dry that water becomes richness French proverb

When you drink water, think of the source Eastern proverb

AUGUST 23 - 28, 2015: WORLD WATER WEEK

The Stockholm International Water Institute (SIWI) will organize the silver jubilee (25 years) of the World Water Week, in Stockholm, in Sweden.

SEPTEMBER 16 - 18, 2015: 3RD CONGRESS OF THE GLOBAL WATER OPERATORS PARTNERSHIP (GWOPA)

The event will be held in Barcelona, in Spain in the three languages that are English, French and Spanish. It is dedicated to the work of all these service providers, who contribute to create the conditions for sustainable development.

OCTOBER 18 - 22, 2015: DEVELOPMENT CONGRESS AND EXHIBITION OF THE INTERNATIONAL WATER ASSOCIATION (IWA)

The congress will take place in Jordan. It will bring together opinion leaders and the main stakeholders of the water sector to answer the key issue relating to “water safety for sustainable growth”.

NOVEMBER 15 - 19, 2015: INTERNATIONAL WATER CONFERENCE

The educational conference which presents the latest scientific progress and new development in the treatment, the use and re-use of water, will take place in Orlando, the United States.

FEBRUARY 22 - 26, 2016: 18TH CONGRESS AND INTERNATIONAL EXHIBITION OF THE AFRICAN WATER ASSOCIATION

The congress will be held in the Nairobi KICC, in Kenya, on the theme: “Sustainable access to water and sanitation in Africa”, and will bring together the whole of the African professionals and development partners in order to make an assessment of the development of the sector.

COP 21

November 30th - December 11th : France will be hosting and presiding the 21st Session of the Conference of the United Nations Framework Convention on Climate Change (COP21/CMP11). COP 21 will be crucial conference, as it needs to achieve a new international agreement on the climate, applicable to all countries, with the aim of keeping global warming below 2°C.

Bulletin AAE/AfWA new Magazine N°114 Novembre / Bulletin d'information AfWA News

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