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Israëlsaga pour une survie

Israëlsaga pour une survie

Le brillant avenir de Jérusalem p.9Les défis que de récentes découvertes

lancent à la théorie fallacieuse de Darwin p.11Quand vécurent les dinosaures ? p.14

Le brillant avenir de Jérusalem p.9Les défis que de récentes découvertes

lancent à la théorie fallacieuse de Darwin p.11Quand vécurent les dinosaures ? p.14

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mai - juin 2009 volume 8 numéro 3Bonnes Nouvelles paraît six fois par an et est une publication de

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Sommaire

Israël - saga pour une survie

L'État moderne d'Israël est minuscule, bien qu'ayant un énormeimpact sur le monde. Il est continuellement la cible de critiques etd'hostilité, et plusieurs pays menacent ouvertement de le rayer dela carte. La survie de cette jeune nation de 61 ans demeure problé-matique. Que prophétise la Bible à ce sujet ?. . . . . . . . . . . . . . . . . ..3

En couverture

Le brillant avenir de Jérusalem

La ville sainte peut-elle survivre ? Les conflits incessants et le terrorisme dont elle fait l'objetsemblent le nier. Pourtant, la Bible déclare qu'elle va s'épanouir et connaître l'avenir le plusmerveilleux et le plus inimaginable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Les défis que de récentes découvertes lancent à la théorie fallacieuse de Darwin

Si la théorie évolutionniste de Darwin est aussi « scientifique » qu'on voudrait nous le fairecroire, pourquoi tant d'évolutionnistes s'opposent-ils autant à ce qu'on la questionne intel-ligemment ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Quand vécurent les dinosaures ?

Découvrir quand les dinosaures ont vécu, par rapport à l'homme, n'est pas aussi ardu qu’on lepense ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

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Adolphe Hitler domina et dévasta unegrande partie de l'Europe continenta-le entre la fin des années 30 et le

milieu des années 40. Or, des sondagesmenés dans plusieurs des pays européensjadis sous sa férule, interrogés sur la naturede la pire menace à la paix mondiale, ont,dans 60% des cas, cité … Israël.

De nos jours, on a souvent coutume, ycompris dans de nombreux pays autrefoisvictimes des atrocités du IIIe Reich, de nierla légitimité du petit État hébreu et de mini-miser son droit d'exister.

N'importe quel journaliste n'aurait aucunepeine à rassembler des citations de nationsarabes hostiles réclamant la destructiond'Israël. Sans doute le président iranienMahmoud Ahmadinejad est-il le plus acerbe,ayant déclaré, entre autres, « Israël doit êtrerayé de la carte » (2005) ; « Une destructiontotale guette le régime sioniste… [c'est] unarbre pourri, desséché, qui disparaîtra lorsd'un ouragan » (2006) ; « L'existence desEtats-Unis et du régime sioniste d'Israël tou-chera bientôt à son terme » (2007) ; et « Lespuissances mondiales ont introduit cette bac-

térie, le régime sioniste qui attaque toutes lesnations environnantes comme une bête sau-vage » (2008).

Israël peut-il survivre à une agressionnucléaire ?

Dans un discours qu'il prononça le 14décembre 2001, le président iranien del'époque, Hashemi Rafsandjani qui passaitpour un dirigeant musulman « modéré »,menaça ouvertement d'attaquer Israël à l'ar-me nucléaire : « Si, un jour, le monde isla-mique est aussi équipé d'armes [nucléaires]

Israëlsaga pour une survie

Israëlsaga pour une survie

L'Etat moderne d'Israël est minuscule, bien qu'ayant un énorme impact sur le monde. Il est continuellement la ciblede critiques et d'hostilité, et plusieurs pays menacent ouvertement de le rayer de la carte. La survie de cette jeunenation de 61 ans demeure problématique. Que prophétise la Bible à ce sujet ?

par John Ross Schroeder

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comme celles actuellement en possessiond'Israël … une seule bombe [détonnant] dansce dernier l'anéantira. Par contre, le mondeislamique, lui, ne sera que [légèrement]endommagé et non détruit. Il n'est pas irra-tionnel de contempler une telle éventualité ».

La journaliste américaine Suzanne Fieldsa résumé ainsi la simple équation mathéma-tique de Rafsandjani : « Lors d'un conflitnucléaire avec Israël, son pays perdrait 15millions de personnes, soit un maigre« sacrifice » vu les milliards de musulmansvivant dans le monde, contre la vie de 5 mil-lions de Juifs israélites » (Confronting TheNew Anti-Semitism, Le Washington Times,25 juillet 2004).

En d'autres termes, il serait avisé dedéclencher une guerre nucléaire contreIsraël, faisant 15 millions de morts chez lesmusulmans, pour autant que les 5 millions deJuifs vivant en Israël soient exterminés.Après tout, il resterait un milliard de musul-mans dans le monde, et seulement quelquesJuifs survivants éparpillés dans d'autres pays,et il n' y aurait plus d'État d'Israël.

On a du mal à imaginer que des gens rai-sonnent de cette manière, et il est tout aussidifficile de faire obstacle à la « logiqueimplacable » de ce genre de machination.

Israël ne peut tout simplement pas se per-mettre le genre de guerre nucléaire dont lesdirigeants iraniens le menacent. Un telconflit provoquerait des dégâts considé-rables en Iran et dans le monde arabe, etIsraël, selon toute probabilité, cesseraitd'exister.

À cause de sa géographie, les chances desurvie du petit État hébreu, dans une guerreavec l'Iran sont pratiquement de 1 sur 80.Pour commencer, celui-ci dispose de très peud'espace, surtout par rapport à la plupart desÉtats arabes dont la superficie collective est

énorme. Réunis, ces derniers sont 650 foisplus étendus que lui.

La détonation de deux ou trois bombesnucléaires sur le petit État détruirait entière-ment son territoire, qui deviendrait inhabi-table pendant plusieurs générations. Quelleterrible catastrophe pour le monde, vu lacontribution scientifique, technologique,humanitaire et culturelle apportée par celui-ci au monde !

Il est effrayant d'imaginer un monde sansIsraël. Et pourtant, c'est ce que bon nombrede ses ennemis, au fil des siècles, ont souhai-té accomplir. Notez la supplication à Dieu dumusicien en chef du roi David – Asaph –écrite il y a quelque 3000 ans :

« O Dieu, ne reste pas dans le silence! Nete tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu! Carvoici, tes ennemis s'agitent, ceux qui te haïs-sent lèvent la tête. Ils forment contre tonpeuple des projets pleins de ruse, et ils déli-bèrent contre ceux que tu protèges. Venez,disent-ils, exterminons-les du milieu desnations, et qu'on ne se souvienne plus dunom d'Israël ! » (Psaumes 83 : 1-4 ; c'estnous qui soulignons). La Bible voit justequand elle décrit l'état de notre monde actuel.

Les versets suivants décrivent la naturedes forces assemblées contre Israël. À lalumière de son histoire contemporaine, cespassages indiquent que les nations voi-sines de l'État hébreu allaient être sesennemis naturels : « Ils se concertent tousd'un même coeur, ils font une alliancecontre toi » (verset 6).

À la suite du conflit de Suez, en 1956, laRépublique Arabe Unie fut fondée pour peude temps, joignant l'Égypte à la Syrie. Uneautre alliance de pays musulmans hostilesest-elle à prévoir ?

Certes, les versets 6 et 7 donnent les nomsanciens de pays voisins d'Israël, mais le

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BONNES NOUVELLES - Israël - saga pour une survie

Israël« petit » Etat

à l'influence énorme

Les touristes visitant Israël s'étonnentparfois de sa petitesse. Comme l'écrivait

Mark Twain en 1869, lors de sa visite enTerre Sainte, « j'avais peine à imaginerqu'un aussi petit pays ait une aussilongue histoire » (The Innocents Abroad,1984, p 385). Beaucoup de visiteurs sont eneffet surpris, établissant instinctivement lerapport entre sa superficie et son impact.

La superficie de la nationmoderne d'Israël est, en gros,de 21 000 km2, soit le 26e de lasuperficie de la France (549000 km2). Comment un paysqui fait si souvent la une desactualités peut-il occuper uneaussi petite place sur la cartedu monde ?

Tout compte fait, la réponseà cette question se trouve dansson héritage spirituel, histo-rique et littéraire. Comme l'afait remarquer l'auteur israé-

lien Amos Elon, « Plus extraordinaire enco-re est le fait que la Bible, comme on l'a écrità Jérusalem, contrairement aux livresd'autres peuples anciens, n'était pas l'ou-vrage littéraire d'une puissance majeure ourégionale, ni même d'une élite régnante,mais l'œuvre littéraire d'un peuple insigni-fiant, [par comparaison] » (Jérusalem, Cityof Mirrors, 1991, p. 19).

Le Nouveau Testament évoque l'énormecontribution historique d'Israël à l'humani-té. L'apôtre Paul a demandé : « Quel estdonc l'avantage des Juifs…? Il est grandde toute manière, et tout d'abord en ce queles oracles de Dieu leur ont été confiés »(Rom. 3:1-2). Le mot grec traduit en fran-çais par oracles est logion, mot qui signifiemots ou paroles. Il est donc question detout l'Ancien Testament.

Parallèlement, une grande partie duNouveau Testament décrit des événementss'étant produits – ou devant se produire –en Terre Sainte, territoire d'où sont issuesles Saintes Ecritures. À n'en pas douter,Israël est la terre du « Livre », habité pardes hommes, dont Dieu S'est servi, sous Sasupervision, pour préserver la Biblehébraïque et une grande partie du NouveauTestament.

Des combattants du Hezbollah, soutenus par l'Iran, s'assemblent lors d'une cérémo-nie de remise de diplômes, au Liban, où le groupe a envahi une grande partie du pays,le long de la frontière nord d'Israël. Ce dernier est bien plus petit qu'on ne le croit géné-ralement ; 1/26e de la France

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principe conducteur se précise. Il étaitprévu qu'Israël serait rudement harassé parses voisins.

Les multiples fardeaux de l'État d'Israël

L'Etat hébreu a dû lutter pour survivre, touten étant harassé, victime de l'hostilité arabeflagrante, souvent exprimée par des actes ter-roristes horribles et, récemment, par unepluie continuelle de roquettes lancées contreses régions méridionales, même jusque dansla ville côtière d'Askalon entre la bande deGaza et Tel Aviv.

Le groupe terroriste Hamas contrôle main-tenant Gaza et est responsable de la pluie deroquettes cinglant Israël. Ce « mouvement derésistance islamique » a été fondé en 1987 eta l'infâme réputation de lancer des attentatssuicides. La charte de Hamas déclare ouver-tement « qu'il n'existe pas de solution à laquestion palestinienne autre que la jihad » et« qu'Israël existera et continuera d'existerjusqu'à ce que l'Islam le raye de la carte ». Ilne fait aucun doute que Hamas se consacre àl'annihilation de l'État hébreu.

L'historien britannique Martin Gilbert arésumé plusieurs des difficultés majeuresrencontrées par Israël depuis sa fondation :« La société israélienne a subi un mélange depressions diverses, inhabituelles pour toutpays : celle d'une immigration massiveconstante ; celle infligée par cinq guerres ;celle de la cruauté imprévisible d'attentatsterroristes (et plus récemment d'attentats sui-cides) ; et celle créé par le sentiment d'isole-ment et de vulnérabilité éprouvé par tout unpetit pays, dont chaque génération a perdudes êtres chers à la guerre ou dans des atten-tats terroristes.

« Israël non seulement est une nation qui,pendant les trois premières décennies de son

existence a été entourée d'ennemis jurés,mais a aussi, à la suite d'une guerre victo-rieuse en 1967 dû partager une partie de sonterritoire avec un autre peuple » (Israël : AHistory, 1999, p. 21).

Ce pays a également dû vivre avec le sou-venir douloureux de l'Holocauste, du mas-sacre, par les nazis, de 6 millions de Juifs.

La population de la nation juive s'est sou-vent demandée quels talents et quelles res-sources ces hommes et ces femmes qui nesont jamais nés auraient pu apporter à l'enri-chissement et au bien-être nationaux.

Au lieu de cela, et sans qu'il faille les enblâmer, ils ont succombé à l'éruption la plusvirulente d'antisémitisme du XXe siècle. Sixmillions d'arbres (la « Forêt des Martyrs »)ont été plantés sur les collines de Judée enl'honneur des victimes de l'Holocauste. Maisl'hostilité nazie du IIIe Reich (1933-1945) afait place à une haine toute aussi virulente dela part des arabes et des musulmans.

La défunte historienne américaine BarbaraTuchman a écrit : « Les Arabes sont unpeuple affable, attachant, amical et courtoisenvers les étrangers, possédant dignité, char-me et même humour. Par contre, à proposd'Israël, ils sont paranoïaques. Israël ne figu-re pas sur leurs cartes » (Practicing History,1981, p. 128).

Depuis sa naissance en 1948, Israël a dûmener plusieurs guerres pour assurer sasurvie, contre plusieurs pays arabes voisins.À présent, ce petit État doit lutter périodi-quement contre des groupes terroristes

impitoyables comme le Hezbollah au Libanet Hamas à Gaza. Mais citons quelquesavantages.

Les avantages inhérents de la nation

L'histoire du petit État hébreu n'est néan-moins pas à 100% négative. Notez l'évalua-tion historique de Barbara Tuchman : « Endépit de tous ses problèmes, Israël a un avan-tage louable, le sentiment de faire l'objet d'undessein : son devoir de survie. Il a repris desforces. Il a déjoué la persécution et cesséd'être en exil, étant devenu la seule nation aumonde se gouvernant dans le même territoi-re, sous le même nom [en fait, Juda seraitplus approprié] qu'il y a trois millénaires ;ayant conservé la même religion et la mêmelangue qu'il y a trente siècles.

« [Israël] est conscient d'avoir une desti-née. Il sait qu'il ne doit pas disparaître à pré-sent, qu'il lui faut endurer » (p. 134).Effectivement, Dieu a un grand dessein pour

la nation moderne d'Israël, y compris dansl'accomplissement des prophéties du tempsde la fin. Il fallait en effet qu'une patrie juivesoit rétablie au Moyen-Orient pour que puis-sent s'accomplir certaines prophétiesbibliques.

Martin Gilbert a déclaré : « Bien qu'affron-tant de nombreux problèmes, Israël possèdeune volonté farouche de survivre et de prospé-rer, de conserver sa vie quotidienne trépidanteet enrichissante, et de confondre les critiquesqui citent des problèmes externes et qu'ils sesont attirés, comme insolubles » (p. 23).

« Israël est un flambeau de liberté et d'es-poir pour le monde en général, et pour leMoyen-Orient en particulier ».

Dans l'esprit de la plupart des gens, en parlant d'Israël, il estquestion des Juifs. On suppose généralement que ces derniers

sont les seuls descendants de l'ancienne nation d'Israël. Cette sup-position est erronée.

Techniquement parlant, les Juifs descendent essentiellement dedeux des tribus d'Israël – Juda et Benjamin – et d'une bonne partiedes descendants de la tribu sacerdotale de Lévi.

Ce qui est ignoré généralement, c'est que 10 autres tribus del'ancien Israël n'ont jamais porté le nom de « Juifs ». Ces tribus dunord [de la Terre Sainte] étaient, dans l'histoire, distinctes desJuifs – leurs frères au sud, formant le royaume de Juda, d'où estdérivé le terme Juif.

La coalition des tribus israélites du nord – le royaume, ou lamaison, d'Israël – était déjà devenue une nation indépendante,

distincte de Juda, lorsque le terme Juif fut employé pour la pre-mière fois dans les écrits bibliques. En fait, la première fois que leterme apparaît dans la Bible, Israël est en guerre contre les Juifs(II Rois 16:5-6).

Tous les Israélites sont-ils juifs ? Aucunement ! Les Juifs –citoyens et descendants du royaume de Juda – sont certes desIsraélites, mais tous les Israélites ne sont pas juifs. Les 12 tribus, ycompris les Juifs, sont formées des descendants de leur père Israël(Jacob), et le terme Israélites s'applique aux descendants des 12 tri-bus. Par contre, le terme Juif n'est correct que s'il ne s'appliquequ'aux citoyens du royaume de Juda et à leurs descendants.

Certes, il n'est pas incorrect d'appeler les Juifs de l'État moderned'Israël Israélites, mais si les Juifs sont israélites, en revanche, tousles Israélites ne sont pas Juifs, et de loin ! Bon nombre de Françaissont, en fait, descendants de Ruben, premier-né de Jacob (Israël), etplusieurs pays européens sont peuplés de nombreux descendantsdes 12 tribus faisant jadis partie du royaume d'Israël.

Tous les Israélites sont-ils Juifs ?

« Israël est un flambeau de liberté et d'es-poir pour le monde en général, et pour leMoyen-Orient en particulier ».

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Le gouvernement américain a toujourssoutenu Israël, pendant les 61 ans de sonhistoire. L'ancien ministre de l'Éducation,William Bennett, a écrit : « Nous soute-nons Israël parce qu'il est, pour le mondedans son ensemble et pour le Moyen-Orient en particulier un flambeau de liber-té et d'espoir… Il a gardé la foi avec la pro-messe de sa fondation [en 1948] – une fon-dation probablement plus analogue à cellede l'Amérique que n'importe quel autrepays » (Why I Stand With Israel, AlanDershowitz, éditeur, What Israel Means toMe, 2006, p. 39).

Le Premier ministre fondateur israélienDavid Ben Gourion (1886-1973), parlad'Israël en tant que « peuple précieux ». Dequoi parlait-il ? Le porte-parole israélien desdroits de l'homme, Shulamit Aloni, ancienmembre de la Knesset (le parlement israé-lien) a parlé du « trésor de morale, deconnaissance, de culture, d'art, de science, delittérature, d'ouverture, de bienveillance et derespect pour tous les êtres humains, hommes,femmes et enfants nés libres et créés à l'ima-ge de Dieu » (p. 23).

Le dilemme démographique israélien

Bennett a insisté sur le fait que « nous nedevons jamais perdre de vue que si Israëlperd la guerre contre le terrorisme, il cesserad'exister » (p. 41). L'enjeu est de taille.

Notons que tous les ennemis de l'Étathébreu ne sont pas des prédateurs militaires.L'aspect démographique est devenu un sujetd'inquiétude pour les dirigeants de celui-ci.L'identité juive, au sein de la nation, estmenacée.

Israël Harel a fondé le Conseil desCommunautés Juives de Judée. Il rédige

chaque semaine un éditorial dans le journalisraélien populaire Ha'aretz. Il décrit ainsiladite menace :

« Premièrement, il existe en Israël uneimportante minorité arabe (20% de la popu-lation, qui représente 30% des élèves encours élémentaire), laquelle supporte mall'identité, et souvent aussi l'existence même,d'Israël en tant qu'État juif. Cette minoritéestime appartenir au peuple palestinien. Ausein d'Israël, la plupart des arabes s'identi-fient à leur peuple qui mène une guerre terro-riste cruelle et sans limites contre celui-ci »(The Image and Significance of

Contemporary Zionism, Jewish Quarterly,hiver 2007, p. 52).

David Ben Gourion, probablement leplus grand patriote moderne d'Israël, insis-tait beaucoup sur l'identité juive dans lepays. Il déclara, lors du 20e CongrèsSioniste de Zurich, en Suisse, en 1937 : « Iln'est permis à aucun Juif de renoncer audroit qu'a la nation juive de posséder lepays. Cela n'est du ressort d'aucun Juif, nid'aucun organisme juif ; et la nation actuel-le toute entière n'a pas non plus le droit derenoncer à une partie du territoire » (citépar Harel, p. 56).

Par contre, Mortimer Zuckerman, éditeur-en-chef de U.S. News & World Report nousrappelle que « c'est [Yasser] Arafat qui quali-fia « toute la Palestine », y compris tout Israëlde « wakf saint », de trust islamique auquel ilest impossible de renoncer » (Denial andHope in the Mideast, 8 octobre 2007).

Mesurons-nous l'ampleur de ces reven-dications territoriales contradictoires, et deleurs implications cruciales historiques,présentes et futures ? Bon nombre d'obser-vateurs européens préféreraient même que

l'État d'Israël soit privé de son identitéjuive. L'éditorialiste londonienne connueMélanie Phillips, entre autres, pense que,« dans l'ensemble, le public britannique necroit plus que les Juifs puissent revendi-quer la terre d'Israël ». À son avis, ceuxqui nourrissent cette opinion « ont besoind'en être dissuadés » (The JewishChronicle, 11 nov. 2007).

Elle s'explique : « Bien avant la Shoah [latentative d’extermination], le monde avaitdécidé que les Juifs devaient réintégrer leurterre ancestrale en Palestine – territoire consti-tué par [l'Etat] d'Israël actuel, la Jordanie, laCisjordanie, et Gaza – du fait de leur droitabsolu à posséder cette terre. Cela n'était pasdû à la promesse biblique, mais au fait quecela avait été l'État de la nation juive pendantplusieurs centaines d'années, des siècles avantmême que l'islam ne soit fondé » (ibid).

Israël sera-t-il à même de vivre véritable-ment en paix avec ses voisins s'il leur cèdecertaines portions de son territoire ?

Des terres pour la paix ?

Les fondateurs pionniers d'Israël, commeDavid Ben Gourion et Lévi Eshkol, ont pra-tiquement tous disparu. Une nouvelle intelli-gentsia est née, qui – apparemment – est dis-posée à faire n'importe quelle concessionporteuse de paix. L'expression « Des terrespour la paix » est devenue familière.Renoncer à Gaza unilatéralement est apparu,à un moment, être une bonne idée. Mais legouvernement autonome de ce territoire afacilité la prise de pouvoir du Hamas, qui,depuis lors, ne cesse de lancer des roquettessur les citoyens israéliens vivant non loin dela frontière sud du pays.

Yossi Klein Halevi, un vétéran du ShalemCenter de Jérusalem, a écrit dans le LosAngeles Times que l'antifada de 1987 à 1992a fait naître un « bloc d'Israéliens culpabilisésnon négligeable, prêts à prendre pratique-ment tous les risques pour avoir la paix ».Cela a conduit à une situation où une majori-té d'Israéliens ont songé à faire des conces-sions auparavant impensables telles que cellede déraciner des colonies juives de laCisjordanie et de Gaza et de diviser à nou-veau la ville de Jérusalem » (The End of the« Guilty Israeli », 2 mars 2008).

C'est dans un tel climat qu'Israël s'est reti-ré, en 2005, de la bande de Gaza qu'il avaitpris aux Égyptiens lors de la guerre des SixJours en 1967, l'abandonnant à l'AutoritéPalestinienne. Hamas a remporté une victoi-re étonnante lors d'élections quelques moisplus tard, et a commencé une guerre civile àpetite échelle contre les forces dirigeantesantérieures du Fatah. Depuis lors, les por-

BONNES NOUVELLES - Israël - saga pour une survie

Israël est la cible de menaces internes autant qu'externes. Des attentats, commel'attentat suicide ci-dessus, ont tué ou mutilé des centaines d'Israéliens. C'est peu, com-paré aux menaces de certains pays comme l'Iran, qui a effectué des essais de lancementsde missiles comme le Shahab 3, à droite, capables d'atteindre Israël avec des ogivesnucléaires. Les dirigeants iraniens menacent régulièrement d'anéantir Israël.

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tions avoisinantes du sud d'Israël ne cessentd'être la cible de bombardements réguliers deroquettes et de mortiers lancés depuis le ter-ritoire libéré. Halevi décrit Hamas comme ungroupe terroriste impitoyable « dont la théo-logie réclame la destruction d'Israël et laguerre contre les Juifs du monde entier, etdont les attentats sont des répétitions à petiteéchelle de ses ambitions de génocide… Gazaétait un test pour le retrait israélien, et l'expé-rience s'est avérée désastreuse ».

Comme ledit auteur l'a fait remarquer,« Si les habitants de Gaza avaient, à cestade, commencé à créer un état paisible

à partir de leur nouveau territoire démo-cratique, les Israéliens auraient certaine-ment approuvé des négociations substan-tielles à propos d'un retrait deCisjordanie ». Mais puisque le retrait deGaza s'est accompagné d'une pluie deroquettes, renoncer à la Cisjordanie n'estapparemment plus considéré comme undon efficace pour parvenir à une paix tantsouhaitée entre Israéliens et Palestiniens.

N'oublions pas non plus que « des tempsbibliques à 1948, la Cisjordanie, qui com-prend la vieille ville de Jérusalem (y comprisle mur des Lamentations) et Hébron (où lespatriarches et les matriarches bibliques sontenterrés) ont toujours fait partie de la terred'Israël » ( Gush Emunim, « West BankVersus Judea and Samaria », JewishLiteracy, 2001, p. 343).

C'est là l'idée que beaucoup de Juifs israé-liens se font de la propriété. Ils se rendentcompte que si la Cisjordanie est aux mains

des Palestiniens, elle risque fort de servir derampe de lancement pour des attaques à laroquette contre la ville de Jérusalem et sesenvirons.

La sobre évaluation de Tony Blair

Il y a quelques mois, l'ancien Premierministre britannique Tony Blair a été nomméenvoyé spécial au Moyen-Orient sous lesauspices de l'UE, des Nations Unies, desEtats-Unis et de la Russie. Passant beaucoupplus de temps dans la région qu'il ne l'avaitfait jusque là, il s'est mis à bien mieuxconnaître les dilemmes tenaces de la région.

Il a déclaré : « Je comprends beaucoupmieux, que lorsque j'étais Premier ministre,les difficultés en présence. J'hésiterais àcéder la Cisjordanie aux Palestiniens après lecauchemar vécu par Israël depuis son retraitde Gaza ».

La formule « Des terres pour la paix » quia été à la base des pourparlers israélo-arabess'est avérée être un échec, à la suite de ladébâcle de Gaza.

Monsieur Blair reconnaît à présent lerôle clé joué par « le caractère de l'Étatpalestinien… Il n'y aura pas d'État palesti-nien tant qu'il ne sera pas gouverné et géréde manière cohérente ; et quiconque pré-tend le contraire vous égare » (cité parMortimer Zuckerman, « The ElusiveMideast Peace », U.S. News & WorldReport du 17 janvier 2008).

Propos fort directs pour tout Premierministre britannique, vu la prédilection duRoyaume Uni pour le monde arabe !

La pire menace à long terme pour Israël

En dépit des dangers actuels posés par leHamas à Gaza ; le Hezbollah au Liban, lesPalestiniens et même la Syrie, qu'est-ce quiinquiète le plus le gouvernement israélien ?

La menace la plus réelle est celle des ambi-tions nucléaires de l'Iran et son désir publiéhaut et fort d'exterminer Israël. À la mi-février 2008, le Premier ministre israélienEhud Olmert a rencontré la chancelière alle-mande Angéla Merkel à Berlin pour desentretiens bilatéraux. Selon le InternationalHerald Tribune, il a dit que « l'Iran cherchaittoujours à fabriquer des armes nucléaires, etil a réclamé un effort international plus sou-tenu visant à empêcher Téhéran de parvenir àses fins ». Olmert a précisé qu'Israël tient desources sûres que les Iraniens sont sérieuse-ment impliqués dans une opération clandes-tine visant à augmenter leur capacité[nucléaire] » (13 février 2008).

Plusieurs journaux et plusieurs articles surInternet ont déjà émis de sérieux doutes sur lavalidité des rapports des services secretsaméricains qui, il y a quelques mois, décla-raient : « Nous sommes entièrement convain-cus qu'en automne 2003, Téhéran a mis fin àson programme d'armement nucléaire ».

Il y a quelques mois, bien que le Conseilde Sécurité des Nations unies ait passé unerésolution porteuse de sanctions supplémen-taires contre l'Iran par 14 voix contre zéro,pour plus d'un observateur perspicace, il nes'agissait là que d'une petite tape sur la main.

D'après le Wall Street Journal, « Entre-temps, l'Iran continue à se rire de la demandemajeure du Conseil de Sécurité exigeantl'abandon de son programme d'enrichisse-ment d'uranium. La production en quantitésuffisante de matière fissile est l'un des troisingrédients clés dans tout programme defabrication d'armes nucléaires, fait relégué àune simple référence en fin d'article, encaractères minuscules, dans l'évaluationpubliée par les services secrets américains(NIE) et selon laquelle l'Iran aurait suspenduson programme de fabrication d'armesnucléaires en automne 2003.

« Et cette évaluation ne fait pas non plusallusion au programme de missiles balis-tiques iranien en cours, second ingrédient.Au lieu de cela, on prétend que l'Iran a inter-rompu ses activités sur les applications mili-taires, ce qui, de l'avis des experts constituela partie la moins compliquée d'un program-me nucléaire d'armement » (Irresolution onIran, 10 mars 2008).

Bien que la rubrique « Point de vue » deNewsweek ait minimisé la menace de fascis-me islamique, elle a précisé que le président

Israël est petit, démographiquement et géographiquement, comparé auxnations arabes du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord qui, réunies, sont 650 foisplus grandes que l'État juif. Vingt-cinq autres pays, comme l'Iran, bien que non arabes,sont membres de la Conférence Islamique et sont généralement hostiles à Israël.

LIGUE DES ETATS ARABESLIGUE DES ETATS ARABES

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8 Bonnes Nouvelles

Bush avait « averti que le gouvernement ira-nien a l'intention de détruire Israël ». Elle aen outre ajouté que Tony Blair a « comparél'Iran aux puissances fascistes naissantes desannées 1930 » (19 novembre 2007).

Il va sans dire que la menace iranienneest bien plus réelle pour les Israéliens quepour l'Amérique et l'Angleterre, l'Iran étantbien plus proche d'Israël, l'ancienne TerreSainte de la Bible.

Un autre round de combats meurtriers

Nous devons, bien entendu, nous tournervers la Bible pour savoir à quoi nous attendreà propos de l'État moderne d'Israël. Il estimpossible d'isoler la terre d'Israël de laParole de Dieu (la Bible). Les Juifs séculierset non croyants eux-mêmes se fient à la Biblehébraïque pour établir leurs revendicationshistoriques et géographiques.

Le Livre des livres et l'histoire séculièreindiquent tous deux que la terre d'Israël (etJérusalem en particulier) est l'un des terri-

toires les plus disputés de notre planète. Laville sainte elle-même a – dans son histoire –succombée plus de 20 fois à l'envahisseur.Néanmoins, aucune invasion n'a eu lieudepuis la formation de l'État moderne d'Israëlen 1948.

D'après la Bible, il est clair que les pro-phéties du temps de la fin n'allaient pas pou-voir s'accomplir sans le retour du peuple juifdans la terre de ses ancêtres.

Le livre du prophète Zacharie indique queJérusalem se situera au cœur d'un conflitglobal, peu avant le retour de Jésus-Christ :« Voici, le jour de l'Eternel arrive, et tesdépouilles seront partagées au milieu de toi.Je rassemblerai toutes les nations pourqu'elles attaquent Jérusalem » (Zach. 14:1-2).Ces événements prophétisés ne pourraientpas avoir lieu sans la restauration physiquede la tribu ou nation de Juda (l'actuel Israël)en Terre Sainte, avant le retour de Jésus-Christ, avec les tensions internationalescontinuelles connues, eu égard à la créationde ladite nation et à son existence.

Jérusalem sera de nouveau le théâtre d'hor-ribles violences. Zacharie poursuit : « la villesera prise, les maisons seront pillées, et lesfemmes violées; la moitié de la ville ira encaptivité, mais le reste du peuple ne sera pasexterminé de la ville ».

Bien que l'État hébreu ait unifié Jérusalemen 1967, d'après la Bible, on se la disputeraencore, et elle sera de nouveau divisée. Autemps de la fin, cette région du monde doitdevenir le vortex de certains événementsannonciateurs d'Harmaguédon et du SecondAvènement de Jésus-Christ.

Ce dernier va en effet intervenir personnel-lement, et directement : « L'Eternel paraîtra,et il combattra ces nations… Ses pieds seposeront en ce jour sur la montagne des oli-viers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côtéde l'orient… Et l'Eternel, mon Dieu, viendra,et tous ses saints avec lui » (versets 3-5).

Zacharie 14:12 et Apocalypse 19:17-18,21décrivent le sort des armées qui s'assemble-ront près de Jérusalem et qui combattrontnotre Seigneur à Son retour. Ces arméesdeviendront impotentes. Le Messie intervien-dra non seulement pour délivrer Israël, maisaussi toute l'espèce humaine sur le point des'annihiler.

Jérusalem, future capitale du monde

D'autres prophéties indiquent queJérusalem va devenir un centre de paix pourtoutes les nations du monde. Zacharie préci-se : « Ainsi parle l'Eternel: Je retourne [il estquestion du Second Avènement de Christ] àSion, et je veux habiter au milieu deJérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidè-

le, et la montagne de l'Eternel des arméesmontagne sainte » (Zach. 8 : 3 ; lire aussi Jér.3:17).

Il y a longtemps, Dieu a promis : « Voici,les jours viennent, dit l'Eternel, où je suscite-rai à David un germe juste [le Messie, Jésus-Christ]; il régnera en roi et prospérera, il pra-tiquera la justice et l'équité dans le pays »(Jér. 23:5).

Les nations enverront des ambassadeurs àJérusalem, même de l'autre bout du monde,pour apprendre les voies divines et aller lesenseigner à leurs peuples. Comme l'a prophé-tisé Ésaïe, « Il arrivera, dans la suite destemps, que la montagne de la maison del'Eternel sera fondée sur le sommet des mon-tagnes, qu'elle s'élèvera par-dessus les col-lines, et que toutes les nations y afflueront »(Ésa. 2:2) .

Dans les prophéties bibliques, les « mon-tagnes » et les « collines » représentent sou-vent des gouvernements et des nations. Legouvernement de Jésus-Christ, établi àJérusalem, régnera sur toutes les nations de laterre.

Et Ésaïe de poursuivre, décrivant unmonde transformé par la connaissance mer-veilleuse de la voie divine : « Des peuples s'yrendront en foule, et diront: Venez, et mon-tons à la montagne de l'Eternel, à la maisondu Dieu de Jacob, afin qu'il nous enseigneses voies, et que nous marchions dans sessentiers. Car de Sion sortira la loi, et deJérusalem la parole de l'Eternel » (verset 3).

Sous le règne de Christ – le Prince de lapaix – il n'y aura plus de guerres ; les armes etles écoles militaires seront abolies (verset 4).La paix et la justice seront administrées depuisJérusalem, touchant toutes les nations.

Il va sans dire que ces conditions uto-piques sont loin de décrire les prophétiesbibliques pour le temps de la fin. La TerreSainte, aujourd'hui, est affligée de violence,de corruption, de despotisme, et d'une terreurgratuite et sanguinaire. Heureusement, lesprophéties bibliques relatives à l'ère de paixà venir nous promettent que « des vieillardset des femmes âgées s'assiéront encore dansles rues de Jérusalem, chacun le bâton à lamain, à cause du grand nombre de leursjours. Les rues de la ville seront remplies dejeunes garçons et de jeunes filles, jouantdans les rues » (Zach. 8:4-5).

La Bible annonce en effet un avenir mer-veilleux et la paix pour cette terre depuis silongtemps meurtrie. Nous vivrons enfin ensécurité, pendant le règne à venir du Christici-bas. Jérémie était formel : « En son temps,Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité danssa demeure » (Jér.23:6).

Puisse l'Éternel hâter ces jours ! BN

BONNES NOUVELLES - Israël - saga pour une survie

L'antisémitismeest surtout dirigécontre la nationmoderne d'Israël

Le grand rabbin anglais Sir JonathanSacks a récemment alerté le monde

contre une nouvelle sorte d'antisémitisme.Lors d'une conférence qu'il a donné àLondres, il a déclaré : « Les antisémites ontattaqué notre religion et notre race ; à pré-sent, ils s'en prennent à la nation juive ».

En d'autres termes, une nouvelle muta-tion de ce mal spirituel virulent affligemaintenant l'humanité. Et comme Sacks l'aexpliqué, « contrairement à ses prédéces-seurs, le nouvel antisémitisme s'attaquesurtout, non au judaïsme en tant que reli-gion, non aux Juifs en tant que race, maisaux Juifs en tant que nation » (« We face aNew Kind of Hatred », The JewishChronicle, 16 novembre 2007, p. 30).

Il y a des gens qui croient que le peuplejuif est le seul groupe ethnique n'ayant pasdroit à une nation propre. Citant l'historienisraélien Amos Oz, Sacks a écrit : « Dans lesannées 30, les antisémites déclaraient « LesJuifs en Palestine ! ». À présent, ils crient :« Les Juifs, hors de Palestine ! » Ils ne veu-lent pas de nous là-bas ; ils ne veulent pasde nous ici ; ils nient notre droit d'exister »(ibid).

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Jérusalem est, pourrions nous dire, laville la plus connue de toutes, du pointde vue historique, religieux ou prophé-

tique. Et bien qu'elle ne compte que 700 000habitants, aucune autre ville au monde n'a eu– où n'est destinée à avoir – l'impact qu'elleaura eu sur l'humanité.

De nombreuses nations ont essayé de laconquérir ; certaines y sont parvenues. Ellefut conquise, notamment, par le roi David,par Nébucadnetsar, plusieurs césars,quelques califes musulmans, des croiséschrétiens, les Britanniques et, pour finir, lesIsraéliens.

De nombreux siècles se sont écoulés entrele dernier gouvernement juif à Jérusalem etla prise de cette dernière par les Anglais lorsde la Première Guerre mondiale, laquelle avu le rétablissement d'une patrie juive qui,quelques décennies plus tard, allait devenirl'État moderne d'Israël.

Pendant les 60 dernières années, diversgroupes ou forces de l'islam ont régulièrementrevendiqué la ville sainte ou ont essayé de s'enrendre maîtres. Cette cité ne cesse d'être unpoint chaud géopolitique et religieux.

Une source de conflits religieux

Aux yeux des musulmans, Jérusalem estla 3e ville sainte, après la Mecque, lieu denaissance de Mahomet, et Médine, où ilvécut et mourut. Ce serait à Jérusalem queMahomet serait monté au ciel, depuis lerocher où se trouve à présent la Coupole duRocher sur la plateforme massive de la colli-ne du temple achevée par le roi Hérode leGrand mentionné dans l'Écriture.

Bon nombre d'érudits et d'archéologuessont d'avis que le temple juif rebâti parHérode et – 1000 ans plus tôt – le temple ori-ginal construit par le roi Salomon, se trou-vaient à cet emplacement.

Dore Gold, ancien ambassadeur israélienauprès des Nations Unies et actuel présidentdu Centre de Relations Publiques deJérusalem, estime que cette dernière sera lethéâtre du déclenchement d'une jihad apoca-lyptique globale.

« L'un des aspects du développement desmilitants pour la jihad au Moyen-Orient est,en fait, étroitement lié, selon lui, à la ques-

tion de Jérusalem, à la prolifération de lapensée islamique apocalyptique » (The Fightfor Jerusalem, 2007, p. 22). Toujours selonlui, le wahhabisme militant – une secteextrémiste répandue de l'islam – espère pro-voquer dès à présent une apocalypse de findes temps dans laquelle Jérusalem occupeune place de choix.

« D'après la version islamique de la fin del'histoire, un personnage messianique connucomme le Mahdi (celui qui est guidé par lajustice) apparaîtra et établira son siège cen-tral à Jérusalem. Il est précédé par l'appari-tion de l'Antéchrist, connu dans l'islamcomme le dajjal. D'après ce scénario escha-tologique, Jésus (Isa en arabe) doit aussirevenir, proclamant la suprématie de l'islam,et démolir toutes les croix dans le monde.Ensuite, Jésus et le Mahdi, ensemble, font laguerre au dajjal » (p. 23).

Si Jérusalem est aujourd'hui menacée,cela n'empêche pas que son avenir sera pai-sible et glorieux. Le mot Jérusalem lui-même est, comme nous allons le voir, inex-tricablement lié à la paix.

A présent, trois grandes religions – lejudaïsme, le christianisme, et l'islam –revendiquent cette ville sainte. Et ce quienvenime le conflit, c'est qu'Israël etl'Autorité Nationale Palestinienne revendi-quent tous deux Jérusalem comme leurcapitale. Et n'oublions pas que le Christ res-suscité la revendique aussi ! Jérusalemappartient à Dieu, même si cela ne semble

guère être le cas à présent. Pour le moment,les Juifs la revendiquent, et les arabes laveulent.

L'origine de la ville sainte

L'ambassadeur Gold fait remarquer queJérusalem est mentionnée dans le récitd'Abraham, il y a quelque 4000 ans, la colli-ne du temple étant, d'après la tradition, lemont Morija :

« Dans le livre de la Genèse (Gen. 22:2),Abraham reçoit de Dieu l'ordre de prendreson fils Isaac avec lui « au pays de Morija ».Le Midrash, une partie de la littérature rabbi-nique ancienne compilée après la destructiondu second temple, dissèque plusieurs racineshébraïques possibles du mot « Morija »,lequel – pense-t-on – est le lieu ou l'instruc-tion (hora'ah), l'admiration pieuse (yir'ah),ou la lumière (orah) « furent communiquéesau monde ». Bref, les activités religieusesliées au mont Morija revêtent un sens univer-sel pour l'humanité entière » (p. 45).

Il suggère ensuite que « Dieu choisitJérusalem (Yerushalayim) comme une combi-naison de Yir'eh [admiration pieuse] et Shalem[paix] » (ibid.). On a aussi suggéré commesens « fondement (ou acquisition) de paix ».

Des conflits historiques sur Jérusalem

L'histoire de Jérusalem en est une deconflits et de conquêtes.

Dans Genèse 14, se trouve l'un des pre-miers indices pointant vers un site de paix

La ville sainte peut-elle survivre ? Les conflits incessants et le terrorisme dont elle fait l'objet semblent le nier.Pourtant, la Bible déclare qu'elle va s'épanouir et connaître l'avenir le plus merveilleux et le plus inimaginable.

par Jerold Aust

Le brillant avenir de JérusalemLe brillant avenir de Jérusalem

La ville de Jérusalem s'étend au lointain, depuis le mont des Oliviers

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10 Bonnes Nouvelles

associé souvent à Jérusalem. Abraham futbéni par « Melchisédech, roi de Salem » (ver-sets 18-20) à qui il remit la dîme de tout.Salem (paix) pourrait identifier Jérusalem(Psaumes 76:2). Hébreux 7:1-3 identifie leroi et sacrificateur dont il est question ici,comme étant le Christ pré incarné qui devien-dra plus tard le Sauveur de l'humanité.

« En effet, ce Melchisédech, roi de Salem,sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de ladéfaite des rois, qui le bénit, et à quiAbraham donna la dîme de tout, qui estd'abord roi de justice, d'après la significationde son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, qui est sans père, sans mère,sans généalogie, qui n'a ni commencementde jours ni fin de vie, mais qui est rendusemblable au Fils de Dieu, ce Melchisédechdemeure sacrificateur à perpétuité ».

Plusieurs siècles plus tard, Josué, succes-seur de Moïse et leader d'Israël, traversa leJourdain et conquit la Terre Promise, bienque les Israélites n'aient pas réussi à chasserles Jébusiens – des Cananéens – deJérusalem (Jos. 15:63 ; Juges 1:21).

Environ quatre siècles plus tard, le roiDavid prit la ville : « David marcha avec toutIsraël sur Jérusalem, qui est Jebus. Là étaientles Jébusiens, habitants du pays. Les habi-tants de Jebus dirent à David: Tu n'entreraspoint ici. Mais David s'empara de la forte-resse de Sion: c'est la cité de David ».(I Chron. 11:4-5).

Pour des raisons politiques, Jérusalemdevint la capitale de David. « David étaitd'avis que la nouvelle capitale unifierait les[12] tribus, formant un seul peuple soumis àl'autorité de sa monarchie unie nouvellementcréée. Il s'y installa donc, plutôt qu'à Hébrond'où il avait auparavant régné sur la tribu deJuda » (Gold, p. 36).

Les Babyloniens, sous Nébucadnetsar,conquirent Jérusalem en 586 avant notre èreet déportèrent une grande partie des Juifs. LaPerse conquit à son tour Babylone (en 539avant notre ère), et permit aux Juifs deretourner à Jérusalem et d'y rebâtir le templeet la ville, du temps d'Esdras et de Néhémie.

Un siècle, environ, après Néhémie, lors desa campagne militaire dans la région, en 331avant notre ère, Alexandre le Grand visitaJérusalem et se montra favorable aux Juifs.L'historien juif Josèphe écrivit qu'Alexandrele Grand apporta même une offrande autemple (Histoire ancienne des Juifs, livre XI,chapitre 8, p. 360).

En 168 avant notre ère, l'un des succes-seurs du royaume divisé d'Alexandre, le roide Syrie, Antiochos Épiphane conquitJérusalem, profanant délibérément le temple.

« L'introduction, par le dirigeant séleucideAntiochos Épiphane, de divinités étrangèresdans le temple, au IIe siècle [avant notre ère]amorça la révolte des Maccabées, comme lefit sa décision de rendre le respect du sabbatet la circoncision passibles de mort » (Gold,p. 47). Les Juifs se révoltèrent (167-4 avantnotre ère) et recouvrèrent leur indépendance.

La tribu de Juda savoura son indépendan-ce jusqu'à la prise de Jérusalem par lesRomains, en 64 avant notre ère. A la suite dela révolte juive de l'an 70 de notre ère, lesRomains rasèrent le temple d'Hérode, etdétruisirent Jérusalem dans sa quasi-totalité.

En 132-135 de notre ère, les Juifs se rebel-lèrent à nouveau contre Rome, mais en vain.Jérusalem fut de nouveau dévastée. Adrienvainquit les Juifs, et décida d'y construireune ville romaine païenne, Aelia Capitolina.

Au IVe siècle de notre ère, l'empereurromain Constantin le Grand encouragea laconstruction de chapelles à Jérusalem, projetqui se poursuivit jusqu'au VIe siècle, jusqu'àla mort de l'empereur Justinien.

En 638, plusieurs califes musulmans serendirent maîtres de la ville sainte, domina-tion interrompue temporairement par lescroisades du Moyen-Âge, pendant moinsd'un siècle, jusqu'à ce qu'Allenby la reprenneen 1917. A partir de ce moment-là, et jus-qu'en 1948, Jérusalem redevint une capitale,sous mandat britannique, étant gouvernéepar un haut commissaire.

Après que les Nations Unies, le 15 mai1948 aient déclaré Israël comme un pays,Israël gagna la guerre déclarée derechef parles nations voisines, laissant la ville diviséeentre Juifs et Arabes. Les Juifs la proclamè-rent leur capitale en 1949.

La Guerre des Six Jours, en 1967, permitaux Juifs de s'emparer de la vieille ville et deréunifier Jérusalem. Des guerres brèves onteu lieu depuis lors, et Jérusalem demeureune poudrière pour les Juifs comme pour lesArabes, continuellement menacés par dessemeurs de discordes extrémistes.

Une ultime bataille, suivie d'un avenirglorieux

D'après la Bible, Jérusalem doit devenir lepoint de mire d'un conflit global à la fin del'ère présente (Zach. 12:1-9 ; 14:1-2).

Des armées gigantesques s'assemblerontprès de Meguiddo (Harmaguédon), dans lenord d'Israël (Apoc. 16:16), non loin deJérusalem où la bataille finale aura lieu.C'est là que ces armées seront détruites(Joël 3:9-16 ; Apoc. 14:14-20 ; Zach.14:12). Ensuite, le Messie, Jésus-Christ,instaurera la paix dans cette grande cité depaix.

Jérusalem commencera alors à accomplirson rôle en tant que ville sainte pour toutel'humanité. Toutes les nations s'y rendrontpour y apprendre la voie divine (Zach. 14:16).

La paix s'étendra tout compte fait à toutela terre, depuis la cité de Dieu. « L'Eternelsera roi de toute la terre… Et Jérusalem seraélevée et restera à sa place… On habiteradans son sein, et il n'y aura plus d'interdit ;Jérusalem sera en sécurité » (Zach. 14:9-11).

Le prophète Ésaïe a brossé un tableauencore plus détaillé et glorieux de l'avenir deJérusalem : « Les fils de tes oppresseursviendront s'humilier devant toi, et tous ceuxqui te méprisaient se prosterneront à tespieds; ils t'appelleront ville de l'Eternel,Sion du Saint d'Israël. Au lieu que tu étaisdélaissée et haïe, et que personne ne te par-courait, je ferai de toi un ornement pour tou-jours, un sujet de joie de génération engénération…

« Je ferai régner sur toi la paix, et dominerla justice. On n'entendra plus parler de vio-lence dans ton pays, ni de ravage et de ruinedans ton territoire; tu donneras à tes murs lenom de salut, et à tes portes celui de gloire »(Ésa. 60:14-18).

La ville sera la capitale terrestre de Dieu,d'où le Messie gouvernera toutes les nationsdu monde (Jér. 3:17 ; Ésa. 2:2-4). Et en finde compte, Dieu le Père descendra ici-bas,avec une nouvelle Jérusalem glorieuse, delaquelle Il régnera, suprême, comme Il le faitmaintenant depuis les cieux, sur toute Sacréation (Apoc. 21-22).

Votre rôle dans l'avenir de Jérusalem

Tout compte fait, de Son trône, Dieu pro-tégera et restaurera Jérusalem. Les disciplesdu Christ de l'époque actuelle, alors glori-fiés, régneront avec Lui (Apoc. 3:21 ;20:4,6).

Jérusalem signifie, à proprement parler,ville de paix, bien qu'à présent la paix n'yrègne guère. Que pouvons-nous faire ?

Quand nous obéissons à l'ordre deChrist de prier « Que ton règne vienne ! »(Matth. 6:10), nous ferions bien de tenircompte également de la supplication deDavid « Demandez la paix de Jérusalem »(Ps. 122:6).

Nous devons faire notre part en prati-quant la voie de la paix (Jacq. 3:18). LePrince de la paix va S'assurer de la surviede Jérusalem ; elle va endurer et s'épanouir,tout compte fait, en un avenir merveilleuxinimaginable. Jusqu'à ce que cette prophé-tie devienne réalité, puissions nous nousinspirer de son histoire, nous laisser ensei-gner par l'Éternel, et devenir de vrais arti-sans de la paix ! BN

BONNES NOUVELLES - Le brillant avenir de Jérusalem

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Les défis que de récentes découverteslancent à la théorie fallacieuse de Darwin

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Quel retournement spectaculaire de lasituation ! Au moment même où l'onavait l'impression que le mouvement

du Dessein Intelligent (ou de la ConceptionIntelligente) se mettait à battre de l'aile, voilaque sort le remarquable documentaireExpelled : No Intelligence Allowed[Renvoyé : Pas question d'Intelligence !] !Comme il est fascinant de voir l'auteur etancien professeur de Droit réputé, Ben Stein,voyager de par le monde, interrogeant bonnombre de partisans acharnés tant du DesseinIntelligent que de l'Évolution.

Le film en question dresse un bilan équilibrésur la controverse entre le Dessein Intelligentet l'Évolution, et montre comment les savants,les professeurs et les enseignants partisansd'une conception intelligente ne cessent d'êtrepersécutés par leurs collègues pour oser douterdu prétendu bien fondé du darwinisme.

Comment est-ce possible ? Il est plus quetemps de s'interroger sur ce sujet fort contro-versé affectant nos fondements sociaux,moraux, scientifiques et religieux. Nier laprésence du débat en cours ne saurait le fairedisparaître.

Une rose est une rose, ou bien…

Que faut-il entendre par Évolution ?Question simple et légitime. Qui suscite,semble-t-il, plusieurs dizaines de réponses.Le problème no 1, dans le débat opposant l'É-volution au Dessein Intelligent, se situe dansle fait qu’on est loin de s'accorder sur le sensdes termes en présence.

« Évolution » peut signifier quelque chosed'aussi simple qu'un « changement se produi-sant sur une certaine durée », ou il peut s'agird'une explication globale de l'univers entier,comme le postula un jour Sir Julian Huxley :« La terre n'a pas été créée, disait-il ; elle aévolué. Idem pour tous les animaux et toutesles plantes qu'elle abrite, y compris les êtreshumains avec leurs pensées et leurs âmes,leurs cerveaux et leurs corps. Idem pour lareligion » (The Humanist Frame, 1961, p. 18).

Comme vous pouvez le remarquer, l'im-pact de ce genre de déclarations sur l'optique

du commun des mortels, y compris sur sescroyances, est énorme. D'où la nécessitéd'établir de claires définitions à ce sujet.Dans De l'autre côté du miroir, de LewisCarroll, séquelle d'Alice au pays des mer-veilles, le personnage imaginaire Humpty-Dumpty déclare : « Quand je me sers d'unmot, il a le sens que je lui choisis, ni plus nimoins ». Les définitions peuvent être trèssubjectives, et parfois très trompeuses. L'unedes supercheries dont se servent souvent lespartisans de l'Évolution est la tactique consis-tant à utiliser, pour commencer, une défini-tion non controversée et aisément acceptée,puis à la réutiliser par la suite, mais dans uncontexte différent, ou en en modifiant totale-ment le sens.

Exemple : L'humaniste Eugénie Scott,séculière athée et chevronnée, directrice duNational Center for Science Education (unorganisme ayant pour objectif la promotionde l'enseignement de l'évolution) semblemodifier ses définitions en fonction de sesauditoires. Elle conseille aux professeurs debiologie : « Définissez l'Évolution commeétant la substance de l'histoire de notre planè-te ; notre quête de compréhension modifiée sibesoin est, au fil du temps. Le présent diffèredu passé. Il y a eu Évolution. Point de débat àce sujet dans les sphères scientifiques ; elle aeu lieu, etc... J'ai adopté cette optique dans

l'enseignement secondaire » (Dealing WithAnti-Evolutionism, 2001, p. 8).

Or, dans le même article, elle précise cequ'elle veut à tout prix que l'élève compren-ne : « Qu'est-ce que nous voulons que lesélèves sachent à propos de l'évolution orga-nique ? L'idée de base, c'est que les formes devies [les espèces] sont apparentées les unesaux autres via des ancêtres communs, à par-tir de formes antérieures [primitives] ne leurressemblant pas [en somme, l'homme auraitévolué à partir de l'amibe]. Darwin qualifiaitcela de “descendance accompagnée de modi-fication” et c'est toujours la meilleure défini-tion de l'Évolution dont on puisse se servir,surtout avec le public dans son ensemble,et les jeunes élèves en particulier » (p. 5).

On constate donc que les définitions chan-gent en fonction de l'auditoire. Pratiquementpersonne ne refuse de croire « qu'un change-ment au fil du temps » se soit produit dans ledomaine biologique. L'hérédité s'en chargebien ; nous sommes différents de nos parentset de nos grands-parents, mais ce n'est pasde cela qu'il est question avec la théorie del'Évolution. Cela va bien plus loin. Cettethéorie essaie d'expliquer comment lesmicro-organismes, les insectes, les poissons,les tigres, les ours, et les êtres humains, bref,toutes les formes de vies, ont acquis leurforme présente à la suite de changements

Nous dit-on toute la vérité à propos de l'Évolution et de la Création ? Si la théorie évolutionniste de Darwin est aussi« scientifique » que l'on voudrait nous le faire croire, pourquoi tant d'évolutionnistes s'opposent-ils autant à ce qu'onla questionne intelligemment ?

par Mario Seiglie

Les défis que de récentes découverteslancent à la théorie fallacieuse de Darwin

Le registre des fossiles n'a guère aidé les évolution-nistes. Les innombrables chaînons manquants liant sup-posément les principales espèces, brillent toujours parleur absence.

Le registre des fossiles n'a guère aidé les évolution-nistes. Les innombrables chaînons manquants liant sup-posément les principales espèces, brillent toujours parleur absence.

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12 Bonnes Nouvelles

reproductifs graduels, d'une forme de vie àune autre, au fil du temps.

L'Évolution darwiniste, telle qu'elle estenseignée dans les écoles, s'appuie sur troissuppositions : 1) Celle selon laquelle toutes lesformes de vies descendent d'un ancêtre com-mun. 2) Celle selon laquelle les principauxmécanismes provoquant les changements res-ponsables de l'apparition de nouvelles espècessont des mutations ayant lieu dans le contexted'une sélection naturelle (synonyme de surviedu plus fort). Et 3) Celle selon laquelle cesprocessus sont naturels ayant lieu sansl'intervention d'une intelligence.

Dès que nous comprenons où les partisansde l'Évolution veulent en venir, il est fortutile d'examiner la théorie d'un DesseinIntelligent pour savoir de quoi il s'agit.

Conception Intelligente et Créationnisme

Ce qu'il importe de bien comprendre, pourcommencer, c'est que la théorie du DesseinIntelligent n'a pas été échafaudée par desthéologiens, le clergé, ou des croyants. Cetteconception moderne l'a été il y a une trentai-ne d'années par des savants qui ne parve-naient pas à réconcilier la complexité extra-ordinaire de la cellule avec les explicationsévolutionnistes. Par la suite, et à mesure qued'autres découvertes scientifiques favorisantl'idée d'une conception intelligente ont étéfaites, cette théorie s'est ramifiée pour inclu-re non seulement les preuves la soutenantdans le domaine de la biologie, mais aussidans ceux de la cosmologie et de la physique.

Que faut-il entendre par « DesseinIntelligent » ou « Conception Intelligente »[deux traductions valables de l'anglais« Intelligent Design »] ? Voici la définitionque l'on trouve sur Internet, www.intelligent-design.org : « La théorie du dessein intelli-gent stipule que certains aspects de l'universet des [diverses] formes de vie sont plus faci-lement explicables par une cause intelligen-te, et non un processus incontrôlé comme lasélection naturelle ».

Il va sans dire que cette théorie d'une concep-tion intelligente représente une grave menacepour l'Évolution darwiniste, puisqu'elle part duprincipe que l'univers et toutes les formes devies ont été conçues par une intelligence suprê-me au lieu d'être le résultat de forces anar-chiques « naturelles ». La théorie moderne del'Évolution refuse d'inclure quoi que ce soit quine fasse pas partie d'un règne naturel mesurable,en tant que cause première. Elle limite les pos-sibilités à des forces naturelles et au hasard,concept appelé « naturalisme » ou « matérialis-me » (ou même « matérialisme naturaliste »).

Le biologiste Richard Lewontin a reconnu,avec une certaine candeur, « Nous prenons le

parti de la science, en dépit de l'absurditémanifeste de certains de ses concepts ; endépit de la tolérance, de la part de la commu-nauté scientifique, pour des histoires nonprouvées ou des « allant de soi » illogiques ;parce que nous nous sommes engagés audépart dans le… matérialisme… Nous nepouvons pas nous permettre de laisser laporte entrouverte, de risquer qu'un pied divinne puisse se frayer un passage » (« Billionsand Billions of Demons », New York Reviewof Books, 9 janvier 1997, p. 31).

Le Dr Scott Todd, un immunologue connu,fit un jour la remarque suivante : « Même sitoutes les données pointent vers un concep-teur intelligent, c'est là une hypothèse excluede la science, car elle n'est pas naturelle »(Nature, 30 septembre 1999, p. 423).

Il existe un autre terme pour lequel on sefait souvent une idée préconçue : « création-nisme ». Ce terme décrit la croyance en lacréation de l'univers par un Créateur. Il s'ap-plique à des millions de croyants.Néanmoins, pour beaucoup d'entre eux, il estsynonyme d'une création récente de la terreet de l'univers, basé sur leur compréhensiondu récit biblique de la Genèse. Or, ce qu'ilfaut bien comprendre, c'est que la Bible nes'oppose pas à l'idée d'une terre beaucoupplus ancienne que ne le supposent les « créa-tionnistes » (Ne manquez pas de lire, à ceteffet, notre article intitulé « Quand vécurentles dinosaures ? », à la p 14 de la présenteédition). En fait, selon certains dictionnaires,la définition du mot « créationnisme » estplus générale. On peut lire, en effet, dans lePetit Larousse illustré de 1989 : « Théorieselon laquelle les animaux et les plantes ontété créés subitement et isolément par espècesfixes et immuables ». Si l'on se fie sur cettedéfinition, des millions de croyants de par lemonde sont « créationnistes ».

Des chaînons manquants toujoursmanquants

Les définitions mieux cernées, passons àune autre supercherie de l'Évolution, sonregistre des fossiles criblé d'énormes lacunes.

Les évolutionnistes prétendent générale-ment que le registre des fossiles constitueune preuve primordiale de la validité de l'É-volution darwinienne. C'est ainsi que l'on apu lire, dans un article rédigé par le NationalCenter for Science and Education (institu-tion partisane de l'Évolution) : « Le fait quel'évolution ait eu lieu est évident quand onétudie le registre des fossiles, lequel est unlong registre de modifications dans les carac-téristiques d'animaux et de plantes, des plussimples aux plus complexes, sur des cen-taines de millions d'années » (Gary Bennett,

A Review of Pandas and People, un supplé-ment à un manuel de classe, novembre 2000,édition électronique).

De quelle crédibilité bénéficie leur fameux« registre des fossiles » parmi les gens intel-ligents, et qui osent poser des questions per-tinentes ? Si toutes les formes de vies pro-viennent – comme les évolutionnistes le pré-tendent – d'un ancêtre commun, ne devrions-nous pas trouver dans ledit registre, un peupartout, des millions d'espèces intermé-diaires ? Charles Darwin lui-même n'avait-ilpas reconnu : « Le nombre de chaînons [d'es-pèces] intermédiaires ou en transition, entretoutes les espèces vivantes et toutes lesespèces disparues, a dû être incroyablementabondant. Assurément, si c'est le cas, cesespèces [ou chaînons intermédiaires] ont dûvivre sur la terre » L'Origine des Espèces,1958, p. 289 version originale).

Darwin lui-même admit : « Il existe uneénorme lacune au niveau de [ces espècesintermédiaires] ». Et il s'interrogea d'ailleursen ces termes : « Comment se fait-il que l'onne trouve pas une énorme quantité de ceschaînons manquants dans chaque formationgéologique et dans chaque strate ? »

Il est un fait que la géologie n'offre aucunechaîne organique aussi minutieusement gra-duée ; et cette lacune, sans doute, représentel'objection la plus flagrante et la plus sérieu-se à ma théorie » (p. 287).

Darwin pensait qu'éventuellement, ces« innombrables chaînons intermédiaires »étayant sa théorie seraient découverts. Or,l'ont-ils été ?

Le paléontologue David Raup a offert lebilan suivant à propos de ce qui avait étédécouvert [ou plutôt des découvertes brillantpar leur absence], en 1979 : « Nous voilàquelque 120 ans après Darwin, et la connais-sance du registre des fossiles a considérable-ment augmenté. On compte aujourd'hui250 000 fossiles d'espèces diverses, et pour-tant, la situation n'a guère changé. Le registrede l'Évolution est toujours aussi étonnam-ment incomplet, et, comble d'ironie on dispo-se même de moins d'exemples de transitionsévolutives qu'à l'époque de Darwin…

« Par conséquent, le problème de Darwin nes'est guère estompé ces 120 dernières années ;nous affichons toujours un registre indiquantquelque changement, mais décidément pas legenre de changement qui puisse être citécomme la conséquence la plus raisonnabled'une sélection naturelle » (Field Museum ofNatural History Bulletin, 1979, p. 25).

A présent, 30 ans après ce constat, et quelque150 ans après Darwin, le registre des fossilesn'indique toujours pas la moindre preuve d'unetransition évolutive par changement graduel.

BONNES NOUVELLES - Les défis que de récentes découvertes lancent à la théorie fallacieuse de Darwin

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Bref, le registre des fossiles n'a guère aidéles évolutionnistes. Les innombrables chaî-nons manquants, les espèces intermédiairesliant les principales espèces, sont toujoursmanquants. Ils n'existent pas. Ils brillent parleur absence !

Un constat intelligent

Que dire à présent du Dessein Intelligent ?S'accorde-t-il avec le registre des fossiles ?Est-il plus logique ?

Jugez-en vous-mêmes ! Comme l'expliquele géophysicien Stephen Meyer, au début duregistre des fossiles, il existe ce qui est appe-lé « l'explosion cambrienne », une variétéépoustouflante de formes de vies complexesqui ne s'accorde pas avec le modèle évolu-tionniste darwinien d'une transition entre desformes de vie simples et des formes de viescomplexes.

Comme le précise le Dr Meyer, « les fos-siles de l'explosion cambrienne ne peuventpas être expliqués par la théorie darwinienne,ni même par l'idée d'un « équilibre ponctué »formulé tout spécialement pour tenter d'ex-pliquer le registre plutôt embarrassant desfossiles. Quand on étudie la question dupoint de vue de l'explication biologique, l'ex-plication la plus logique est qu'une intelli-gence est responsable de ce phénomèneautrement inexplicable.

« Par conséquent, quand on et en présencede l'explosion cambrienne, l'apparition sou-daine et énorme de structures corporellesradicalement nouvelles, on se rend comptequ'on a besoin de beaucoup de nouvellesinformations biologiques. Certaines d'entreelles doivent être encodées dans l'ADN –bien que la manière dont cela se produitreprésente toujours un problème insurmon-table pour le darwinisme. Mais en plus decela, d'où proviennent les nouvelles informa-tions qu'on ne peut attribuer à l'ADN ?Comment l'arrangement hiérarchique des cel-lules, des tissus, des organes et des structurescorporelles se développe-t-il ? Les darwinistesn'en ont aucune idée. Cela n'apparaît mêmepas sur leur radar » (cité par Lee Strobel, TheCase for a Creator, 2004, p. 238-239).

Un athée renonce à son athéisme

Récemment, Sir Antony Flew, le philo-sophe bien connu et pendant longtemps l'undes partisans mondiaux les plus acharnés del'athéisme, a renoncé à ses anciennes idéeset a accepté le créationnisme. Et qu'est-cequi a provoqué cette volte-face ? Selon lui,ce revirement d'opinion est dû, en grandepartie, aux implications des informations del'ADN. Sa conversion n'est-elle pas un souf-flet à l'athéisme ?

Qu'est-ce qui a bien pu le faire changerd'avis, après toute une vie d'opposition aucréationnisme ?

Flew a expliqué que ce qui a provoqué enlui ce revirement radical a été la prise deconscience de l'énorme complexité et de laquantité d'informations de la moléculed'ADN. Voilà bien autre chose auquel lesévolutionnistes refusent de s'attaquer intelli-gemment. Ils continuent à tromper les massesen disant que les informations compliquéesde l'ADN peuvent être expliquées par lesforces évolutives agissant sur la cellule.

Quand on a demandé au Dr Flew si, à sonavis, les récentes découvertes liées à l'origi-ne de la vie pointent dans la direction del'activité d'une Intelligence créative, il arépondu : « Oui, je crois à présent que c'estle cas… presque entièrement à cause desrecherches sur l'ADN. Ce que les donnéesde l'ADN ont fait, c'est de montrer – par laquasi incroyable complexité des arrange-ments requis pour produire [la vie] – qu'uneintelligence a dû être impliquée pour faire ensorte que ces éléments extraordinairementdivers n'agissent de concert.

« C'est la complexité énorme du nombredes éléments, et l'énorme subtilité aveclaquelle ils agissent harmonieusement. Lapossibilité qu'il y ait eu réunion de ces deuxaspects au bon moment, par hasard, est toutsimplement minime. Il est ici question del'énorme complexité avec laquelle les résul-tats ont été atteints, qui m'ont tout l'air del'œuvre d'une intelligence » (There Is a God,2007, p. 75).

Il est intéressant d'apprendre que d'autresfacteurs l'ont aussi persuadé d'accepter laprésence d'un Créateur, d'un Architectesuprême pour l'univers et pour la vie.

« Je suis à présent convaincu que l'universa été produit par une Intelligence infinie. Àmon avis, les lois complexes de cet universrévèlent ce que les savants ont appelé la pen-sée de Dieu. Je crois que la vie et la repro-duction puisent leur origine dans une Sourcedivine.

« Pourquoi en suis-je convaincu, moi quiai élaboré et défendu l'athéisme pendant plusde 50 ans ? Pour simplifier, il s'agit là dutableau du monde tel que je le vois, et qui aété brossé par la science moderne. La scien-ce dirige les projecteurs sur trois dimensionsde la nature qui pointent vers Dieu. La pre-mière est le fait que la nature obéit à des lois.La deuxième concerne la dimension de la vie,d'êtres intelligemment organisés et motivés,issus de la matière. La troisième, c'est l'exis-tence même de la nature » (p. 88-89).

Bon nombre de ces points sont couvertsdans le film Expelled : No Intelligence

Allowed. Espérons que sa version françaisesortira bientôt !

Les tendances modernes ont étéprophétisées

Bien que la controverse opposant l'Évolu-tion au Dessein Intelligent semble moderne,un débat similaire eut lieu du temps de l'apôtrePaul, au Ier siècle de notre ère. Paul savait trèsbien ce que pensaient les Grecs, et ce qu'en-seignaient leurs philosophes qui niaient l'exis-tence d'un Créateur, partant du principe que lanature suffisait à expliquer la présence et ledéveloppement des diverses formes de vies,tout comme le Pr Flew l'avait d'abord cru.

L'explication de Paul paraît étonnammentmoderne. Flew a évoqué plusieurs desmêmes arguments utilisés par Paul il y a prèsde 2000 ans, et qui ont fini par le persuaderd'accepter la croyance en un Créateur intelli-gent. Les arguments de Paul révèlent aussiquelles sont les implications morales et spiri-tuelles, pour bon nombre de ceux acceptantla théorie de l'Évolution, et leurs ultimes etdésastreuses conséquences.

Les avertissements de Paul aux sceptiquesde son temps sont toujours d'actualité : « Lacolère de Dieu se révèle du ciel contre touteimpiété et toute injustice des hommes quiretiennent injustement la vérité captive, carce qu'on peut connaître de Dieu est manifes-te pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.

Et Paul de poursuivre : « En effet, les per-fections invisibles de Dieu, sa puissance éter-nelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil,depuis la création du monde, quand on lesconsidère dans ses ouvrages. Ils sont doncinexcusables, puisque ayant connu Dieu, ilsne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne luiont point rendu grâces; mais ils se sont éga-rés dans leurs pensées, et leur coeur sansintelligence a été plongé dans les ténèbres.Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;et ils ont changé la gloire du Dieu incorrup-tible en images représentant l'homme corrup-tible, des oiseaux, des quadrupèdes, et desreptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés àl'impureté, selon les convoitises de leurscoeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ontchangé la vérité de Dieu en mensonge, et quiont adoré et servi la créature au lieu duCréateur, qui est béni éternellement.Amen ! » (Romains 1:18 à 25).

Comme le dit aussi l'Écriture : « Il n'y arien de nouveau sous le soleil » (Eccl. 1:9).Ne vous laissez pas séduire par les faux argu-ments de l'Évolution. Demeurez fermes, res-tant partisans de l'existence d'un Architectesuprême omniscient, et du vrai créationnis-me biblique. BN

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14 Bonnes Nouvelles

e ne crois pas à la Bible, parce queles dinosaures ont vécu bien long-temps avant l'homme ! »

Avez-vous jamais entendu cegenre de remarque ? Moi si ! Etdes quantités de fois. En fait, cette

opinion était l'une des raisons principalespour lesquelles Charles Darwin, le « père »de la théorie de l'Évolution rejeta un jour laBible. Et beaucoup lui ont emboîté le pas.

On croit très souvent qu'il est impossiblede réconcilier la Bible et les dinosaures.Faux ! Cette fausse idée s'appuie sur l'hypo-thèse selon laquelle notre planète n'auraitpas plus de 6000 ans, et que les dinosauresvécurent du temps d'Adam, ou bien il fautrejeter le récit de la Création dans Genèse 1.

Saviez-vous qu'il y a quelques siècles, dessavants croyaient aux dinosaures, à une terreplus ancienne, et à la semaine biblique de laCréation ?

En fait, les premiers géologues, qui établi-

rent le tableau géologique de base croyaientà la Bible et à l'ancienneté de la terre. Lephysicien anglais Alan Hayward a écrit, àpropos des premiers géologues : « De leurnombre étaient William Buckland et AdamSedgwick. Buckland présidait le départe-ment de géologie de l'université d'Oxford, audébut du XIXe siècle, et Sedgwick était sonhomologue à Cambridge. Tous deux étaientdes ecclésiastiques connus qui prêchaientl'inspiration des Écritures et qui étaient par-tisans d'une création spéciale.

« Buckland maintenait des rapports étroitsavec Sedgwick et avec le baron GeorgesCuvier, un géologue français bien connu.Tous les trois, firent beaucoup pour persua-der le clergé du débutdu XIXe siècle,que la terreé t a i t

extrêmement vieille et que de telles vuespouvaient être harmonisées avec l'enseigne-ment de la Genèse » (Creation andEvolution, 1985, p. 72-73).

La bonne chronologie

Il est intéressant de noter que, dans lesannées 1970, deux experts bibliques se sontmis ensemble pour publier The ReeseChronological Bible, ouvrage d'après lequelnotre planète est très ancienne, ils croyaienten la semaine [biblique] de la Création com-prenant, en fait, un renouvellement de notreplanète dévastée.

Edward Reese était professeur de Bible,d'histoire et d'évangélisme au CrownCollege de Powell, dans le Tennessee, et

consacra 20 ans de sa vie à classerles événements bibliques par

ordre chronologique. FrankKlassen, un ingénieur et

un architecte, passa

Découvrir quand les dinosaures ont vécu, par rapport à l'homme,n'est pas aussi ardu qu’on le pense !

par Mario Seiglie

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10 ans de sa vie à rédiger The Chronology ofthe Bible. Ils étaient tous deux d'avis, à pro-pos du récit de la Genèse, que des événe-ments importants eurent lieu entre Genèse1:1 et Genèse 1:2.

Ils étaient même d'avis que les premiersversets de la chronologie biblique se trou-vent dans l'Évangile selon Jean (Jean 1:1-2) :« Au commencement était la Parole, et laParole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.Elle était au commencement avec Dieu ».

C'est aussi de cette manière qu’un diri-geant de l'Église de Dieu au XXe siècle,Herbert W. Armstrong, expliquait les ori-gines. Avant que ne soient créés l'espace, lamatière et l'énergie, disait-il, il y avait LaParole [ou « le Verbe »] et Dieu (Jean 1:1-3)Celui qui allait devenir par la suite Jésus-Christ et qui serait identifié comme Fils deDieu venu du Père. (Verset 14).

Ensuite, dans la Bible chronologique deReese, se trouve un passage biblique décri-vant la préexistence de Dieu avant laCréation de la terre (Psaumes 90: 2) « Avantque les montagnes fussent nées, et que tueusses créé la terre et le monde, d'éternité enéternité Tu es Dieu ».

Ensuite, est cité le premier verset bibliquetraditionnel de Genèse 1:1 : « Au commen-cement, Dieu créa les cieux et la terre ». Il

est question ici de la création de l'univers telque nous le connaissons, avec ses galaxies,ses étoiles et ses planètes.

Mais ce qui est encore plus fascinant,dans cette Bible de Reese, c'est ce quisuit, non pas Genèse 1:2, mais Ésaïe14:12-17 suivi du récit parallèle d'Ézé-chiel 28:13-18, où il est question de lachute de Lucifer, qui est précipité du cielsur la terre.

Dévastation et renouvellement

C'est seulement à la suite de ces pas-sages qu'est cité Genèse 1:2 « La terre était

informe et vide: il y avait des ténèbres à lasurface de l'abîme, et l'esprit de Dieu semouvait au-dessus des eaux ». Commel'indiquent certaines traductions de laBible, le mot traduit en français par étaitpeut aussi être traduit par devint ou étaitdevenue.

Apparemment, une formidable catas-trophe se produisit, plongeant la terre dans lechaos et la désolation, qui la rendit, commel'indique l'original hébreu « informe et vide »(tohu et bohu). Dieu n'étant pas à l'originede la désolation ou du chaos (Ésa. 45:18 ; ICor. 14:33), il est logique d'en conclure quenotre planète devint une ruine du fait de larébellion de Lucifer et de son expulsion duciel sur la terre.

Jésus fit un jour remarquer : « Je voyaisSatan tomber du ciel comme un éclair » (Luc10:18). D'autres passages bibliques indiquent

que ce ne fut pas seulement le sort de Satan,mais aussi celui des anges déchus. On peut lire,en effet : « Dieu n'a pas épargné les anges quiont péché, mais […] il les a précipités dans lesabîmes de ténèbres [en grec tartaroo, un lieude détention, et non pas « l'enfer », commecertaines Bibles françaises l'ont traduit à tort] etles réserve pour le jugement » (II Pi. 2:4).

L'Apocalypse (12:3-4) décrit le dragon(Satan (verset 9) entraînant avec lui un

tiers des étoiles du ciel quand il est préci-pité sur la terre, les « étoiles », en langagebiblique, symbolisant parfois des anges(voir Apoc. 1:20).

Ce que nous ignorons, c'est combien detemps il a fallu à Lucifer pour se rebeller,et quelle durée s'écoula à partir de cemoment-là jusqu'au renouvellement de laterre, en six jours, culminant avec la créa-tion d'Adam et Ève aussi décrite dansGenèse 1.

Apparemment, la rébellion de Satan eut lieuaprès que la terre ait traversé l'ère des dino-saures. Ensuite, comme le pensent générale-

ment les géologues, un cataclysme se produisitentre l'ère des reptiles et celle des mammifères.

Comme l'a fait remarquer le paléonto-logue connu G.G. Simpson, « l'événementle plus déroutant dans l'histoire de la viesur la terre est le passage de l'ère méso-zoïque des reptiles à… l'ère des mammi-fères. C'est comme si le rideau serait sou-dain tombé sur une scène dans laquelletous les principaux rôles seraient joués pardes reptiles, notamment des dinosaures, engrand nombre et d'une étonnante variété, etque ce rideau se serait de nouveau levé surla même scène, mais avec des acteursentièrement différents, une troupe danslaquelle il n'y a plus aucun dinosaure, oùévoluent d'autres reptiles surnuméraires, etoù tous les rôles clés sont joués par desmammifères à peine évoqués dans les actesprécédents » (Life Before Man, 1972, p.42).

Cela semble refléter le changemententre le monde pré adamique et celui del'homme. Il existe, certes, de plus petitsreptiles dans notre monde, mais ils sontinsignifiants, comparés à ceux ayant exis-té antérieurement.

La présente explication n'est certes pas laseule au sujet d'une terre très ancienne, maiselle semble le mieux s'accorder avec laBible. C'est la seule qui, à ma connaissance,autorise des jours de 24 heures pour lasemaine de la Création (ou re-Création) etqui autorise une période indéfinie, avant lacréation de l'humanité, incluant les dino-saures et des ères antérieures.

Des découvertes géologiques et astrono-miques récentes comme l'expansion cos-mique et les signes d'impacts de météoresà la limite géologique du CrétacéTertiaire, également connu sous le nom de« limite du K-T » n'ont fait que confirmercette optique.

Par conséquent, si quelqu'un vous dit qu'ilne croit pas à la Bible à cause du dilemmedes dinosaures, dites-lui que l'explicationd'une terre vieille de seulement 6000 ansn'est pas la seule ; qu'il en existe une qui, ànotre connaissance, est plus conforme aurécit de la Bible. BN

L'explication d'une terre vieille de seulement 6000ans n'est pas la seule ; il en existe une qui est plusconforme au récit biblique.

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Église de Dieu Unieassociation internationale

Au fil des siècles, l'homme a essayé de se gouverner de diverses manières. Il aessayé la théocratie, la monarchie, l'oligarchie, et bien d'autres systèmes, y comprisl'anarchie ! Tous ces systèmes ont échoué. Nul n'a pu mettre fin aux inégalités,aux injustices et aux nombreux conflits affligeant le genre humain. La démocratieelle-même, souvent considérée comme la meilleure forme de gouvernement, serait,si l'on en croit Winston Churchill, « le pire des régimes politiques... si on fait abs-traction de tous les autres » !

Peut-on espérer qu'un jour l'humanité possédera enfin un système de gouverne-ment juste et équitable à tous les niveaux ? Les prophéties bibliques l'affirment !

D'après le prophète Daniel, bientôt « le Dieu des cieux suscitera un royaume quine sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autrepeuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternel-lement ». Le prophète Esaïe a précisé : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toutema montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l'Eternel,comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »

Notre brochure gratuite intitulée L'Évangile du Royaume étudie les versetsbibliques s'appliquant à ces prédictions merveilleuses relatives à l'avenir de toutel'humanité. Pour en recevoir un exemplaire gratuit, il vous suffit de visiter notre siteInternet www.revuebn.org ou de nous écrire à l'une des adresses figurant en page2 de cette revue.

« Les circonstances & lanature du Gouvernementfont les vices & les vertusdes Nations. »

-Jean le Rond d’Alembert

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