Au niveau scolaire, la famille des courses peut être décomposée

en 4 catégories :

Les courses

Pierline Hunckler CPD EPS 38 - 2009

•Les courses de vitesse sur le plat.

•Les courses de vitesse avec obstacles.

•Les courses de longue durée.

•La course de relais.

4 catégories pour une même finalité :

« Se déplacer, sur une distance ou pendant un temps donné, avec la plus grande vitesse possible,

tout en recherchant une économie optimale. » Patrick Seners

La vitesse correspond à la performance : idée de mesure en temps et en distance.

L ’économie recouvre deux dimensions :

•biomécanique qui concerne tous les problèmes techniques ( les départs, la foulée de course, les franchissements d ’obstacles).

•bioénergétique et musculaire qui concerne les filières énergétiques utilisées lors du mouvement. En fonction du type d ’effort, elles sont utilisées à des degrés différents.

- la vitesse : . comment la créer ?. comment la conserver ?

- l ’attitude de course : . comment s ’équilibrer pendant la course?. comment s ’organiser pour franchir l ’obstacle ?

- les filières énergétiques .

Au niveau biomécanique :

- comment créer sa vitesse ?

En étant capable :de réagir vite à un signal*

d ’accepter un déséquilibre avant lors de la

mise en action*

de pousser sur ses jambes avec uneaction simultanée des bras*

de se redresser progressivement*

- comment conserver sa vitesse ?

En étant capable de :courir en ligne droite*

conserver sa vitesse jusqu ’à la ligne d ’arrivée*

franchir l ’obstacle en limitant la perte de temps* acquérir une structure

de course inter obstacles*

manipuler un objet*

créer ou modifier une vitesse en accord avec des repères

visuels pris sur un partenaire*.

comment s ’équilibrer pendant la course?

En étant capable:

de courir sans se crisper d ’avoir son buste droit

d ’avoir le regard horizontald ’avoir des foulées amples et rapides

Au niveau bioénergétique et musculaire :

Courir, c ’est contracter certains groupes musculaires.

Courir, c ’est donc consommer de l ’énergie.

.

Ainsi, dans les différentes catégories de course, les filières mobilisées concernent :

•le processus anaérobie alactique pour les courses de vitesse sur le plat et celles avec obstacles.

•le processus aérobie pour les courses de longue durée.

Laurence Larousse

Approche physiologique de l’activitéde course d’endurance

Courir, c’est contracter certainsgroupes musculaires…

C’est consommer del’énergie.

Les systèmes énergétiques

AEROBIES ANAEROBIES

oxygène sansoxygène

Anaérobie lactique : Anaérobie lactique :

Ne pas travailler sur des durées Ne pas travailler sur des durées continues entre 15 sec et 2 min continues entre 15 sec et 2 min sans contrôle de la vitesse (à V sans contrôle de la vitesse (à V max) et de la récupération.max) et de la récupération.

Pas de recherche de performance Pas de recherche de performance sur ces temps de course.sur ces temps de course.

Précision sur le système aérobie

La capacité aérobie La puissance aérobie

Travail à 60 – 70 %

de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA)

Travail à 90 – 100 %

de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA)

•Fréquence cardiaque

•Essoufflement

•Durée de course

Laurence Larousse

Les effets physiologiques de l’entraînement

Augmentation du volume

respiratoire

Augmentation taille du cœur

Meilleur transport

de l’O2 dans le sang

Le muscle utilise mieux les réserves ( sucre, graisse)

Thermorégulation

Ces effets disparaissent avec l’arrêt de l’activité régulière

Quoi viser à l’école primaire ?

SANTE CULTURE RESSOURCES MOTRICES

Défier le temps et/ou la distance

•Footing

•Trail

•Cross

•Fond

•Demi - fond

Plaisir!

Gestion de l’hydratation

Gestion de son équipement.

Le développement des capacités aérobies

« La santé est un état de bien être total physique, social et mental de la personne. Ce n'est pas la simple

absence de maladie ou d'infirmité. »

Définition donnée par l’OMS depuis 1946

Éduquer les élèves à identifier , développer , entretenir leur capital santé

•Éduquer à la sécurité active

•Éduquer à la compétition et à l’effort

•Éduquer à identifier son plaisir dans une pratique sportive

Laurence Larousse

« A l ’école, vouloir développer le potentiel aérobie de ses élèves, ce n ’est pas viser une progressionphysiologique de la VO2 max au sens strict du terme, puisque cela suppose une quantité de travail importante et un suivi régulier qui n ’est pas réalisable dans le cadre de l ’EPS à l ’école primaire. C ’est plutôt se fixer comme but uneamélioration de l ’endurance aérobie, c ’est à direla possibilité de maintenir le plus longtemps possibleun pourcentage élevé de sa vitesse maximale aérobie. »Karine Lemasson, article sur la course longue, site EPS1 38.