Annexe A - RECYC-QUÉBEC · Pharmacie Mario Caron & associés 401, rue Thomas, Lachute (Québec)...
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MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE A
Annexe A : Liste détaillée des institutions
Catégorie Coordonnées Autres renseignements
Organismes
Centre local de développement économique de la MRC d'Argenteuil 430, rue Grace Lachute (Québec) J8H 1M6 Tél. : (450) 562-8829 / 1 800 489-6911 Téléc. : (450) 562-1635 Courriel : [email protected]
Commission scolaire de la Rivière-du-Nord 995, rue Labelle Saint-Jérôme (Québec) J7Z 5N7 Tél. : (450) 436-5040 Téléc. : (450) 436-5277 Courriel : [email protected]
Commissions scolaires Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier
235, montée Lesage Rosemère (Québec) J7A 4Y6 Tél. : (450) 621-5600 Téléc. : (450) 621-7929 Courriel : [email protected]
École Bouchard 294, rue de l'Église Brownsburg-Chatham (Québec) J0V 1A0 Tél. : (450) 533-4256
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 264
École Dansereau – Saint-Martin 355, rue Principale Grenville (Québec) J0V 1J0 Tél. : (819) 242-8553
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 299
École l'Oasis 80, rue Hammond Lachute (Québec) J8H 2V3 Tél. : (450) 562-2223
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 299
École Saint-Alexandre 451, rue Grace Lachute (Québec) J8H 1M5 Tél. : (450) 562-8519
Niveau : primaire / secondaire Nombre d'élèves : 405
Établissements scolaires
École Saint-André 1, rue Legault Saint-André-d'Argenteuil (Québec) J0V 1X0 Tél. : (450) 537-3314
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 270
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ANNEXE A RIADM
Catégorie Coordonnées Autres renseignements École Saint-Julien 218, rue Wilson Lachute (Québec) J8H 1J3 Tél. : (450) 562-8521
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 295
École Saint-Philippe 223, route du Canton Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1R5 Tél. : (450) 562-8576
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 261
Grenville Elementary School 184, rue Principale Grenville (Québec) J0V 1J0 Tél. : (819) 242-2852 Télec. : (819) 242-3301
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 90
Laurentian Elementary School 455, rue Court Lachute (Québec) J8H 1T2 Tél. : (450) 562-2401 Télec. : (450) 562-0028
Niveau : primaire Nombre d'élèves : 454
CEA Le Parallèle 77, rue Hammond Lachute (Québec) J8H 2V2 Tél. : (450) 562-8841
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : n.d.
Centre Performance Plus 462, avenue d’Argenteuil Lachute (Québec) J8H 1W9 Tél. : (450) 562-8841, poste 0210
Niveau : secondaire Nombre d'élèves :282
École Le Tremplin 388, rue Principale Brownsburg-Chatham (Québec) J0V 1A0 Tél. : (450) 533-1108
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : 73
École Mgr-Lacourse 190, rue Mary Lachute (Québec) J8H 2C4 Tél. : (450) 562-8837
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : 491 École verte de Bruntland
Établissements scolaires
École polyvalente Lavigne 452, avenue d’Argenteuil Lachute (Québec) J8H 1W9 Tél. : (450) 562-8841
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : 678 École verte de Bruntland
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RIADM ANNEXE A
Catégorie Coordonnées Autres renseignements Lachute Adult Centre 455, rue Court Lachute (Québec) J8H 1T2 Tél. : (450) 562-8571, poste 0322 Télec. : (450) 562-5494 Courriel : [email protected]
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : n.d.
Lachute Alternate School 455, rue Court Lachute (Québec) J8H 1T2 Tél. : (450) 562-9685 Télec. : (450) 562-1541
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : n.d.
Établissements scolaires
Laurentian Regional High School 448, avenue d’Argenteuil Lachute (Québec) J8H 1W9 Tél. : (450) 562-8571 Télec. : (450) 562-5494
Niveau : secondaire Nombre d'élèves : 813
CLSC d'Argenteuil 141, boulevard de la Providence Lachute (Québec) J8H 4E9 Tél. : (450) 562-8581
Capacité : 0
Hôpital d'Argenteuil 145, boulevard de la Providence Lachute (Québec) J8H 4C7 Tél. : (450) 562-3761
Capacité : 180 Établissements de santé
La résidence de Lachute 377, rue Principale Lachute (Québec) J8H 1Y1 Tél. : (450) 562-5203
Capacité : 52
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RIADM ANNEXE B
Annexe B : Organismes et entreprises du domaine de la gestion des matières résiduelles ENTREPRISES DE COLLECTE DES BOUES Mironor 345, chemin de Dunany Lachute (Québec) J8H 3X2 (450) 562-5516 (450) 562-5358
Pompage Sanitaire S. Raymond 1388, chemin Saint-Camille, Bellefeuille (Québec) J0R 1A0 (450) 438-4230
Sani-fosses 349, côte Saint-Paul, Saint-Colomban (Québec) J5K 1C1 (450) 438-9101
et 782, chemin Valiquette, Sainte-Adèle (Québec) J8B 2M3 (450) 229-3844
T. & W. Seale 183, chemin Lac-Louisa Nord, Wentworth (Québec) J8H 3W8 ENTREPRISES DE COLLECTE DE MATIÈRES RÉSIDUELLES Intersan 2535, 1ère Rue Sainte-Sophie (Québec) 800 267-1251
Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes 651, chemin Félix-Touchette Lachute (Québec) J8H 2C5 (450) 562-0778 (450) 562-8482
Services Environnementaux Lachute (S.E.L.) 433, route du Canton Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1P9 (450) 562-8544
Services R C Miller inc. (Les) (Location Miller) 233, route 117 La Conception (Québec) J0T 2H0 (819) 425-8867
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RIADM ANNEXE B
Stewart Poulter 3148, route 327 Harrington (Québec) J8G 2T3 Récupération des matières recyclables Centre de récupération 70, route du Canton, local 106, Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1Y9
(450) 562-2910 Récupération de papiers et de cartons, vente à Papiers Perkins, division Lachute. RÉCUPÉRATION DE RÉSIDUS DOMESTIQUES DANGEREUX Canadien Tire 505, avenue Bethany, Lachute (Québec) J8B 2Z7 Tél. : (450) 562-8536 Téléc. : (450) 562-9487 Récupération : huiles usées. Pharmacie Brunet 552, rue Principale, Lachute (Québec) J8B 1Y7
(450) 562-5271 (450) 562-1294
Récupération : médicaments, pompes, seringues, aiguilles. Pharmacien E. Chu Bédard 93, rue des Érables, Grenville (Québec) JOV 1JO
(450) 242-1350 (450) 242-3122
Récupération : médicaments, pompes, seringues, aiguilles. Pharmacie Jean Coutu 432, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 1Y3
(450) 562-5218 (450) 562-6669
Récupération : seringues et aiguilles. Pharmacie Le comptoir Wal-Mart (Lachute) 490, avenue Bethany, Lachute (Québec) J8B 4H5
(450) 562-0258 (450) 562-0718
Récupération : médicaments, aiguilles, seringues, pompes, onguents. Pharmacie Mario Caron & associés 401, rue Thomas, Lachute (Québec) J8H 4M8
(450) 562-1604 (450) 562-9846
Récupération : comprimés, sirop, pompes, seringues et d’aiguilles.
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RIADM ANNEXE B
Pharmacie Michel Bergeron 213, route du Long-Sault, Saint-André-d’Argenteuil (Québec) JOV 1XO
(450) 537-8300 (450) 537-8453
Récupération : médicaments, pompes. Pas de récupération de seringue et d’aiguille. Pharmacie Steve Fortin 324, rue Bank, Brownsburg-Chatham (Québec) J8B 3B1
(450) 533-4239 (450) 533-5027
Récupération : médicaments, pompes, seringues, aiguilles. Rona le Rénovateur Patrick Cadieux 225, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 2Z7
(450) 562-5285 (450) 562-1381
Récupération : peintures et teintures. RÉCUPÉRATION ET MISE EN VALEUR DE MATIÈRES RÉSIDUELLES Comptoir d’entraide de Lachute 21, avenue d’Argenteuil, Lachute (Québec) J8H 1X6 (450) 562-9932 (450) 562-9932
Récupération : vêtements, meubles, articles de maison, électroménagers et vente à prix modiques. Comptoir populaire de Grenville 253, rue Principale, Grenville (Québec) JOV 1JO (450) 242-2662
Récupération : vêtements, chaussures, accessoires, articles de maison. Eddy Whissel & fils inc. 261, avenue Barron, Lachute (Québec) J8H 2G3 (450) 562-2948 (450) 562-3981
Vente et réparation d’électroménagers Fer et métal Dewar enr. Route du Canton, Brownsburg-Chatham C.P. 541, Grenville (Québec) JOV 1JO (450) 242-1742
Achat de métaux (particuliers ou compagnies) et vente à des fonderies. Friperie Lachute à linge 402-A, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 1Y2 (450) 562-4702
Vente de vêtements usagés et neufs, chaussures et accessoires.
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RIADM ANNEXE B
Iris clinique d’optométrie 547, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 1Y6
(450) 562-5281 (450) 562-3746
Récupération : lunettes. J.P Réparation enr. 2935, chemin des Sources, Saint-André-d’Argenteuil, (Québec) JOV 1XO (450) 562-2538 (450) 562-1602
Vente et réparation de tracteurs, tondeuses, souffleuses, scies à chaîne, moteurs de toutes sortes. La maison du livre et la maison populaire 335, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 2Z7
(450) 562-1920 (450) 562-2458
Librairie de livres usagés. Optique Clin d’œil 468, rue Principale, Lachute (Québec) J8B 1Y3
(450) 562-4934 (450) 562-2416
Récupération : lunettes. Rosco 266, rue Principale, Grenville (Québec) JOV 1JO
(450) 242-4224 Récupération, réparation et vente d’électroménagers Vision Expert 560, rue Principale, Lachute, J8H 1Y7
(450) 562-8897 (450) 562-8898
Récupération : lunettes. SENSIBILISATION ET ÉDUCATION Société d'horticulture et d'écologie d’Argenteuil 55, route du Canton, Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1Z1
(450) 562-9589 ou (450) 562-5434 Responsable : R. Legault (450) 562-9589
Activités : conférences sur l’horticulture et l’écologie (compostage, jardinage écologique, taille des arbres, culture des champignons, etc.), visites organisées de jardins et pépinières, participation à la sensibilisation des citoyens par l’entremise des membres (ex. : collecte de RDD), interventions publiques dans des dossiers chauds (qualité de l’eau, pesticides, etc.).
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RIADM ANNEXE C
Annexe C : Infrastructures de traitement et d’élimination des MRC limitrophes Tableau C.1. Capacité des installations d'élimination des MRC environnantes
MRC Municipalité Type d'installation Lieu Promoteur
Chute-Saint-Philippe D.E.T. Lot P-22-B, rang 5, canton Rochon, Chute-Saint-Philippe
Mme Christine St-Amour
D.E.T. Lot 2, rang 2, canton Moreau, comté de Labelle, Ferme-Neuve (paroisse) M. François Patry
D.E.T. Patrie non cadastrée, canton Fontbrune, comté de Labelle, Ferme-Neuve (paroisse) Municipalité Ferme-Neuve
D.M.S. Lot P-22, rang 5, canton Wurtèle, Ferme-Neuve (paroisse) Municipalité
Kiamika D.E.T. Lot 16-P, rang 7, comté de Labelle, canton de Kiamika Municipalité
Lac-du-Cerf D.E.T. Lot P-14-1, cadastre officiel du canton de Dudley, comté de Labelle, Lac-du-Cerf Municipalité
Lac-Saint-Paul D.E.T. Lot 16, rang IV, canton de Pérondeau, comté de Labelle, Lac-Saint-Paul Municipalité
L'Ascension D.E.T. Lots 48 et 49, rang 2, canton Lynch, l'Ascension (p), chemin du Lac-Akiseson M.R.N.
Marchand L.E.S. Lots 2 et 3, rang ouest de la Rivière-Rouge, cadastre canton Marchand
Régie Intermunicipale de la Lièvre
L.E.S. Lot 17-21, rang I, canton Campbell, Mont-Laurier
Régie Intermunicipale de la Lièvre
Mont-Laurier
D.M.S. Lots 26A, 27A partie, rang 1, canton Campbell, Mont-Laurier Municipalité
Mont-Saint-Michel D.E.T. Lots P-28 et P-29, rang I, canton Moreau, comté Labelle, Mont-Saint-Michel Municipalité
MRC Antoine-Labelle D.E.T. MRC Antoine-Labelle, bras nord du réservoir Baskatong M.R.N.
Notre-Dame-de-Pontmain D.E.T.
Lot 36, rang IX, cadastre du canton Bouthillier, comté de Labelle,
Notre-Dame-de-Pontmain Municipalité
Notre-Dame-du-Laus D.E.T. Lots 19-1 et P-20-2, rang I, canton Wells,
comté municipal de Labelle, Notre-Dame-du-Laus
M.R.N.
Antoine-Labelle
Sainte-Anne-du-Lac D.E.T. Lot P-59-Brang 10, canton Décarie, comté de Labelle, Sainte-Anne-du-Lac M. Rémi Bélec
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RIADM ANNEXE C
MRC Municipalité Type d'installation Lieu Promoteur
Sainte-Véronique (village) D.E.T. Lot 7, rang 7, canton Turgeon, comté de
Labelle, Sainte-Véronique (vl) Municipalité
Territoire non municipalisé (T.N.M.) D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, secteur chutes Connor, ZEC Normandie (lac Oscar),
T.N.M. M.R.N.
Tterritoire non municipalisé (T.N.M.) D.E.T.
T.N.M., lac Douaire, lot non subdivisé canton Chopin, secteur lac des Polonais
(lac D'argent) M.R.N.
T.N.O. D.E.T. MRC Antoine-Labelle, canton Briand, comté de Gatineau, secteur Petawaga
(T.N.O.) M.R.N.
T.N.O. D.E.T. MRC Antoine-Labelle, canton Castelneau,
ZEC Maison de Pierre, Baie-des-Chaloupes (T.N.O.)
M.R.N.
T.N.O. D.E.T. MRC Antoine-Labelle, lac Oscar, canton
Franchère, secteur du Club Mekoos, lac Douaire (T.N.O.)
M.R.N.
T.N.O. D.E.T. MRC Antoine-Labelle, lot 31-07, partie non subdivisée, Pourvoirie
des Cent Lacs M.R.N.
T.N.O. D.E.T. MRC Antoine-Labelle, secteur 2, ZEC
Normandie, lot 31-07 non subdivisé, comté de Maskinongé
M.R.N.
Antoine-Labelle (suite)
T.N.O. D.E.T. MRC Antoine-Labelle, ZEC Le Sueur, secteur Pont de la rivière Gatineau,
lac Douaire (T.N.O.) M.R.N.
Canton d'Amherst D.E.T. Lot P-23, rang A, comté de Papineau, Amherst (ct) Municipalité
Canton de La Minerve D.E.T. Lot P-17, rang 10, cadastre officiel du canton de La Minerve, La Minerve (ct) Municipalité
MRC Les Laurentides D.E.T. MRC Les Laurentides, lot P-25, rang XI, canton Labelle, La Minerve (ct) MRC Les Laurentides
Laurentides
Sainte-Lucie-des-Laurentides D.E.T. P-60, rang 8, canton Doncaster, comté de
Terrebonne, Sainte-Lucie-des-Laurentides Municipalité
Rivière-du-Nord Sainte-Sophie L.E.S. Lots 25, 26, 27 et 28, cadastre Sainte-Sophie, P10-35, P10-36, cadastre Mirabel Intersan / Richer
Bowman D.E.T. Lot 20, rang 3, canton de Bowman (accès par la route 307) Municipalité
Duhamel D.E.T. Lots P35-P36, rang 3, canton de Preston (Duhamel) Municipalité
Lac-des-Plages D.E.T. Chemin du Baluchon (lots 40-1;41-1, canton Addington), Lac-des-Plages Municipalité
Papineau
Lac-Simon Boues Lot 17 b, rang 2 M. Michel David (Sani-Vague)
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RIADM ANNEXE C
MRC Municipalité Type d'installation Lieu Promoteur
Lac-Simon D.E.T. 103, chemin du Parc, Lac-Simon (lot partie 19B, rang II, canton Hartwell) Municipalité
Boues Lot 4, rang 8 M. J.Y. Carrière
Montpellier
D.E.T. (P-46, rang 9), 134, chemin de Mulgrave, Montpellier Municipalité
Notre-Dame-de-la-Paix D.E.T. 200, rang Thomas, Notre-Dame-de-la-Paix
(lot partie 646-III, paroisse Saint-André-Avellin)
Municipalité
Saint-Émile-de-Suffolk D.E.T. Rang Bisson (lot 44, rang V, canton de Suffolk), Saint-Émile-de-Suffolk Municipalité
Papineau (suite)
Val-des-Bois D.E.T. Lots 1-2, rang 1, canton de Villeneuve, Val-des-Bois Mme Prescott
T.N.M. : territoires non municipalisés
T.N.O. : territoires non organisés D.E.T. : dépôt en tranchées
L.E.S. : lieu d'enfouissement sanitaire Tableau C.2. Infrastructures de traitement des MRC environnantes
MRC Municipalité Type d'installation Lieu Promoteur
Antoine-Labelle Marchand Centre de tri des matières recyclables n.d.
Régie Intermunicipale de récupération des Hautes-
Laurentides
Papineau Lac-Simon Centre de
récupération des matériaux secs
284, chemin du Tour-du-Lac Jacques Lirette
(Services d'Excavation Jacques Lirette inc.)
Laurentides Saint-Jovite Plate-forme de compostage 451, rue Mercure Plomberie Saint-Jovite
Pays-d'en-Haut Sainte-Adèle D.M.S. Lot 19-B partie, rang X, canton Abercrombie 1348-1288 Québec inc.
Rivière-du-Nord Sainte-Sophie Centre de tri des matières recyclables n.d. Intersan
D.M.S. : dépôt de matériaux secs
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RIADM ANNEXE D
Annexe D : Méthodes d'évaluation des quantités de matières résiduelles produites Les sources d'information utilisées pour dresser le portrait des quantités générées par le secteur municipal sont les suivants :
Questionnaires aux municipalités Personnes-ressources dans chaque municipalité
MRC d'Argenteuil
Centre de tri des matières recyclables
Lieu d'enfouissement sanitaire de la RIADM
Étude de caractérisation (Chamard-CRIQ-Roche, 2000)
Calculs théoriques
Les données obtenues de ces différentes sources d'information sont de deux types : Les quantités réelles (pesées) Ces quantités sont précises puisqu'elles ont fait l'objet d'une pesée sur une balance. Ces données concernent surtout l'enfouissement et le recyclage. Elles proviennent du L.E.S de la RIADM et de la Corporation du centre de tri - CFER. Les quantités estimées (théoriques) Dans plusieurs cas, l'information nécessaire pour produire un bilan quantitatif n'était pas disponible. Il a alors fallu estimer les quantités, qui représentent une part non négligeable des données présentées dans le portrait du secteur municipal. Elles concernent notamment l'enfouissement effectué dans le D.E.T. de Harrington (absence de balance) et les filières des matières putrescibles et des textiles. Ces données ont été obtenues à l'aide de calculs effectués soit à partir de l'étude de caractérisation de Chamard-CRIQ-Roche, soit à partir de facteurs de conversion provenant de Recyc-Québec (Bilan 2000 de la gestion des matières résiduelles au Québec, pages 22 et 23). Le premier type de calculs a consisté à estimer les quantités à partir de la production annuelle par personne, de la composition des matières résiduelles (proportion des différentes matières) et de la structure de l'habitat. Par exemple, pour obtenir la production annuelle totale d'une municipalité rurale, on a multiplié la population (permanente et saisonnière) par la production annuelle moyenne par personne (270 kg / personne).
1000 x 270 kg = 270 000 kg ou 270 t.m.
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RIADM ANNEXE D
Pour connaître les quantités produites par matières pour une municipalité rurale, par exemple le textile, on a multiplié la production annuelle totale par la proportion que représente cette matière sur l'ensemble des matières résiduelles produites (ici 4,2 %).
270 t.m. x 4,2 % = 11,34 t.m. La production annuelle moyenne par personne et la composition des matières résiduelles varient selon la structure de l'habitat (voir les résultats de l'étude de Chamard-CRIQ-Roche). Le deuxième type de calcul a consisté à estimer les quantités à l'aide de facteurs de conversion, qui varient selon le type de matières. Pour les déchets domestiques, les matières putrescibles ou les matériaux secs, le facteur de conversion est la masse volumique, c'est-à-dire un poids correspondant à un volume. Il suffisait de connaître, par exemple, le volume du ou des camions utilisés pour un type de collecte et le nombre de fois qu'ils étaient remplis par collecte (une collecte par semaine) pour estimer la quantité de matières collectées en poids. Par exemple, un camion à benne preneuse (pour les déchets domestiques en vrac) a une masse volumique de 0,12 t.m./V3. Si le camion à une capacité de 40 verges cubes et qu'il est rempli en moyenne cinq fois par semaine, 1 248 t.m. sont collectées annuellement.
40 V3 x 0,12 t.m./V3 x 5 camions par semaine x 52 semaines = 1 248 t.m. Enfin, pour d'autres matières comme les pneus ou le textile, le facteur de conversion est en poids par unité. Ex. : Un sac de vêtements mélangés = environ 6,8 kg ou
Un pneu de voiture = environ 9 kg Méthodes d'estimation des volumes de boues de fosses septiques produites Deux paramètres ont été considérés afin d’évaluer les volumes théoriques de boues de fosses septiques générés sur le territoire de la MRC. La fréquence de vidange : L’installation septique peut être destinée à une utilisation permanente ou saisonnière, ce qui détermine la fréquence de vidange de la fosse. En effet, conformément au règlement provincial Q.2, r-8, la vidange d’une fosse septique d’une résidence permanente (occupée tout au long l’année) s’effectue tous les deux ans, alors que celle d’une résidence saisonnière se fait tous les quatre ans. La fréquence de vidange permet de déterminer la production annuelle de boues en divisant la capacité de la fosse par deux ou quatre, selon que la vidange s’effectue aux deux ou aux quatre ans. La conformité : La conformité permet de déterminer la capacité moyenne théorique d’une fosse septique. Celle-ci est considérée conforme si son installation a été faite après 1981, et non conforme si elle remonte avant cette date. Les capacités moyennes utilisées sont les suivantes :
Fosse conforme : 3,4m3
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RIADM ANNEXE D
Fosse non conforme : 1,7m3
Pour certaines municipalités, il n’a pas été possible de départager les proportions de fosses septiques en fonction des dates d’installation. Une distribution de 50 % d’installations conformes et de 50 % d’installations non conformes a été utilisée dans ces cas. Le tableau D.1 présente les capacités moyennes des différents types de fosses et la production moyenne équivalente utilisée pour le calcul de quantité.
Tableau D.1 : Capacité et production moyennes des fosses septiques selon le type de résidences
Résidences permanentes Résidences saisonnières Fosses
conformes Fosses
non conformes Fosses
conformes Fosses non conformes
Capacité moyenne (m3) 3,4 1,7 3,4 1,7
Production annuelle (m3) 1,7 0,85 0,85 0,43
À partir de ces moyennes, le volume annuel produit par chacun des quatre types de fosses a été calculé :
Production annuelle x Nombre de fosses
Les quatre résultats ont été additionnés pour donner le volume total théorique de boues de fosses septiques. Méthodes de calcul du volume des boues municipales Pour les boues issues des usines d'épuration, un calcul théorique a été utilisé. La valeur de production de boues par individu a été estimée à 0,014kg/jour/individu (Boileau et ass., 1989), ou à 0,35m3 par 1 000 habitants par jour (AOMGMR, 2001), et la concentration en solides des boues varierait de 20 kg/m3 à 60 kg/m3 (une moyenne de 40 kg/m3 a été employée dans les calculs). Le volume de boues théorique a été calculé pour les quatre usines d’épuration se trouvant sur le territoire de la MRC, soit celles des municipalités de Brownsburg-Chatham, Grenville (village), Lachute et Saint-André-d’Argenteuil. La méthode de calcul utilisée est la suivante :
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RIADM ANNEXE D
En ce qui concerne les volumes de boues générés par les usines de filtration, aucune information n’était disponible à ce sujet pour l’ensemble des municipalités de la MRC. Étant donné l’implantation récente des infrastructures de filtration des eaux, aucune donnée n’a encore été enregistrée concernant la quantité ou la qualité de ces boues. Le volume de boues produit dépend notamment du procédé utilisé, de l’efficacité de l’usine, etc.
V = Nombre de personnes desservies x 365 jours/an x P C
V : volume généré (m3) P : quantité théorique moyenne produite par personne (Kg/personne/jour) C : concentration en solides moyenne théorique des boues (Kg/m3)
MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE E
Annexe E : Classification des matières résiduelles Cette classification est basée sur l'étude du consortium Chamard, CRIQ et Roche (2000). Les matières résiduelles ont été classifiées en deux grands groupes, soit les matières qui sont réputées pouvant être mises en valeur et celles qui sont réputées ne pouvant pas l’être. Dans le premier groupe, se retrouvent toutes les catégories de matières qui peuvent être recyclées, la plupart des catégories de matières pouvant être compostées, celles qui peuvent être réutilisées, ainsi que les catégories des résidus domestiques dangereux, des textiles et de résidus de construction et de démolition. Toutes les catégories de matières pour lesquelles seule la combustion est possible, la technologie ou les marchés sont inexistants ou encore, dont le compostage ne peut permettre la production de compost exempt de pathogènes ont été classés dans le groupe des matières ne pouvant pas être mises en valeur. Leur récupération spécifique serait inutile puisqu'elles seraient inévitablement vouées à l'élimination par enfouissement sanitaire. Il est important de noter que cette classification n'est pas permanente et qu'elle doit être révisée périodiquement afin d'être adaptée aux changements technologiques et à l’évolution des marchés. Ainsi, bien que les objectifs de récupération de la Politique soient fixes, la portion récupérable varie dans le temps et doit être revue afin qu'un maximum de matières soit récupéré. Tableau E.1 : Matières résiduelles pouvant être mises en valeur
Composition des matières résiduelles Catégorie de matières Secteur rural Secteur semi-urbain
Emballages de papier 1,3 % 1,0 % Journaux, magazines, publicités 7,8 % 18,9 % Autres papiers 2,6 % 4,0 % Emballages de carton 4,3 % 5,1 % Autres cartons 0,6 % 0,6 % Composites 0,9 % 1,2 % Emballages de verre 4,3 % 6,1 % Emballages en métaux ferreux 2,8 % 1,7 % Emballages en aluminium 0,8 % 0,6 % Emballages rigides (plastiques) 3,0 % 2,0 % Films de plastiques 5,2 % 3,5 % Résidus alimentaires 23,6 % 15,6 % Résidus de jardin 16,9 % 28,3 % Résidus domestiques dangereux 0,9 % 0,4 % Mobiliers 0,7 % 0,3 % Textiles 4,2 % 1,4 % Total 79,9 % 90,3 %
MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE E
Tableau E.2 : Matières résiduelles ne pouvant pas être mises en valeur
Composition des matières résiduelles Catégorie de matières Secteur rural Secteur semi-urbain
Autres verres 0,5 % 0,5 % Autres métaux 2,8 % 0,5 % Autres plastiques 1,6 % 1,4 % Autres résidus 3,2 % 1,4 % Fibres sanitaires 6,6 % 4,6 % Petits appareils ménagers 0,8 % 0,3 % Bardeaux asphalte, C & D, gypse 2,4 % 0,5 % Bois 1,9 % 0,6 % Gravats 0,3 % 0,2 % Total 20,1 % 9,7 %
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MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE G
Annexe G : Calculs de performance Les calculs de performance permettent non seulement d’évaluer l’atteinte des objectifs, mais également d'identifier les points forts et les points faibles des actions du plan de gestion. Leurs résultats permettront d’apporter périodiquement les correctifs nécessaires pour améliorer les mesures mises en place. Les calculs présentés ici proviennent du Manual on Generally Accepted Principles (GAP) for Calculating Municipal Solid Waste System Flow. Ils peuvent être appliqués à toutes les filières (collecte des matières putrescibles, récupération des RDD, etc.). Calcul du rendement Comme son nom l’indique, ce calcul permet de mesurer les quantités moyennes de matières récupérées par personne et par année. Il s'agit du rapport entre la quantité de matières annuellement collectées sur le territoire de planification et le nombre de personnes desservies.
Rendement moyen annuel Quantité annuelle de matières collectées (t.m./an) (t/pers./an) = Nombre de personnes desservies par la collecte
Taux annuel de récupération Cet indicateur permet de connaître le niveau de performance du programme de récupération des matières résiduelles ainsi que le niveau d’atteinte de l’objectif de récupération fixé. Il s'agit du rapport entre les quantités de matières annuellement récupérées et les quantités annuelles de matières potentiellement disponibles.
Taux annuel de récupération Quantité annuelle de matières récupérées (t.m./an) x 100 (%) = Quantité annuelle de matières potentiellement disponibles (t.m./an)
Taux de participation Ce calcul permet de connaître le niveau de participation de la population du territoire. Il permet de cibler les secteurs où celui-ci est plus faible et d'y accentuer, entre autres, la sensibilisation afin d’augmenter la performance. Il s'agit du rapport entre le nombre de ménages ayant participé au moins une fois au programme de collecte (la période de temps choisie dépend de la fréquence de collecte) et le nombre de ménages desservis par cette collecte.
Taux de participation Nombre de portes ayant participé X 100 (%) = Nombre de portes desservies
Taux annuel de diversion Le taux annuel de diversion correspond au pourcentage de matières résiduelles détournées de l’élimination. Ce calcul est peut-être le plus difficile à effectuer puisqu’il fait intervenir toutes les données incluses dans le bilan annuel (total des résidus générés sur le territoire). Certaines de ces données peuvent s’avérer peu accessibles. Ce calcul consiste à mettre en relation la quantité annuelle de résidus mis en valeur avec la quantité totale annuelle de résidus générés sur le territoire.
Taux annuel de diversion Quantité annuelle de résidus valorisés (t.m.) X 100 (%) = Quantité totale annuelle de résidus générés (t.m.)
MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE H
Annexe H : Extrait de l’étude réalisée par NI Environnement COMPILATION ET ANALYSE DES DONNÉES PROVENANT DES QUESTIONNAIRES TAUX DE RÉPONSE OBTENUS POUR LES QUESTIONNAIRES Au total, 288 questionnaires sont envoyés pour la MRC d’Argenteuil, à savoir 222 par télécopieur et 66 par la poste. Une partie des envois n’ont pas atteint leur destinataire. Pour 8,1 % des envois par télécopieur, le numéro n’était pas valide, alors que 10,6 % des envois postaux sont revenus aux bureaux de la RIADM, faute de pouvoir être livrés. Ainsi, le nombre d’envois réussis se chiffre à 204.
En ne considérant que les envois réussis, le taux de réponse global s’élève à 41,8 %, avec 110 questionnaires retournés. En comparaison avec ce qui s’observe dans d’autres MRC du Québec, il est très élevé. Il semble que l’appel de suivi, réalisé systématiquement pour tous les questionnaires, contribue à maximiser la participation des personnes interrogées.
Une synthèse de l’envoi et de la réception des questionnaires est présentée au tableau 1, en fonction du mode d’envoi et du type de questionnaire. On constate que l’envoi par télécopieur se traduit par un taux de réponse près de deux fois supérieur à celui des envois postaux (47,1 % et 23,7 % respectivement).
TABLEAU 1 SYNTHÈSE DE L’ENVOI ET DE LA RÉCEPTION DES QUESTIONNAIRES POUR LA MRC D'ARGENTEUIL
Types de questionnaires Date des envois
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Envois réussis
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Envois par télécopieur Abrégé 13 mai 167 156 73 46,8 % Détaillé 14 mai 21 21 12 57,1 % Boues - construction - économie sociale 22 mai 19 16 7 43,8 %
Deux questionnaires 13 mai 10 6 0 0,0 %
Plusieurs places d'affaires 13 mai 5 5 4 80,0 %
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Envois par la poste Abrégé 22 mai 50 46 12 26,1 % Détaillé 22 mai 5 5 0 0,0 % Boues - construction - économie sociale 22 mai 10 8 2 25,0 %
Deux questionnaires 22 mai 1 0 - -
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TOTAL 288 263 110 41,8 %
Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, le taux de réponse aux questionnaires détaillés dépasse d’environ 22 % celui des questionnaires abrégés dans le cas des envois par télécopieur. L’examen du tableau 4.1 illustre bien que l’envoi de plus d’un questionnaire
MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE H
décourage le récipiendaire d’y répondre. En effet, le taux de réponse pour les entreprises ayant reçu deux questionnaires est nul.
Il faut malheureusement mentionner qu’un taux de réponse élevé ne signifie pas que les questionnaires retournés sont complets et bien remplis. Comme le démontrent les sections suivantes, de nombreuses questions sont restées sans réponse. Les questions à choix de réponses ou ne demandant qu’un chiffre facile à obtenir sont celles pour lesquelles le taux de réplique est le plus élevé. SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONS COMMUNES Au total, 110 questionnaires d’entreprises de la MRC d’Argenteuil sont retournés à la RIADM. La majorité des questionnaires contiennent une réponse aux questions communes. À moins d’avis contraire, les pourcentages et proportions n’incluent que les entreprises ayant répondu à la question.
Titre du répondant Quatre répondants sur cinq occupent un poste supérieur. Sur 93 questionnaires où le titre du répondant est indiqué, près de la moitié est remplie par le propriétaire, président ou vice-président. C’est donc dire que les réponses fournies dans les questionnaires proviennent de gens en situation décisionnelle, bien informés de ce qui se passe dans l’entreprise. Le tableau 2 présente une synthèse de la fonction des répondants.
TABLEAU 2 FONCTION DES RÉPONDANTS – MRC D'ARGENTEUIL
Fonction Fréquence % Directeur(trice) 20 21,5 % Gérant(e) 3 3,2 % Président(e) 14 15,1 % Professionnel(le) 2 2,2 % Propriétaire 23 24,7 % Soutien administratif 11 11,8 % Vice-président(e) 5 5,4 % Autres cadres 1 1,1 % Autres employés 14 15,1 % TOTAL 93 100 %
Nombre d’employés Plus de 91 % des répondants indiquent le nombre d’employés de leur entreprise. Si l’on exclut les entreprises de quatre employés ou moins, le nombre d’entreprises décroît à mesure que le nombre d’employés augmente.
À l’aide de trois courbes, la figure 1 illustre la répartition des entreprises de cinq employés ou plus, selon le nombre d’employés. La courbe rose, dont le symbole est le carré, reflète
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l’ensemble des entreprises de la base de données d’InfoCanada. La courbe bleu foncé, symbolisée par des losanges, correspond aux entreprises ayant répondu au questionnaire.
On remarque que le tracé de ces deux courbes est sensiblement le même. La principale différence s’observe pour les entreprises de cinq à neuf employés, qui semblent être peu nombreuses à avoir répondu au questionnaire. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une partie d’entre elles comptent maintenant moins de cinq employés, ce qui les exclut du graphique.
FIGURE 1 COMPARAISON DE LA RÉPARTITION DES ENTREPRISES EN FONCTION DU NOMBRE D’EMPLOYÉS SELON LA SOURCE DE DONNÉES POUR LA MRC D'ARGENTEUIL (x = 101)
Pour vérifier cette hypothèse, la troisième courbe, montrée en bleu clair à l’aide de triangles, inclut les entreprises de moins de cinq employés dans la première plage du nombre d’employés (5-9). On constate alors une grande similitude entre la distribution des entreprises ayant répondu au questionnaire et celle de la base de données d’InfoCanada.
Par conséquent, on peut affirmer que l’échantillon de 110 entreprises de la MRC d’Argenteuil ayant répondu aux questionnaires représente bien l’ensemble des entreprises du territoire. Les tendances tirées des réponses peuvent donc s’appliquer à toute cette MRC.
Raccordement au réseau d’égouts municipal Les trois quarts des entreprises (77 entreprises sur 99) sont raccordées au réseau d’égouts municipal. De celles qui ne le sont pas, 15 sur 22 indiquent le volume de leur fosse septique. Les réponses incomplètes sont rejetées. Les volumes ont tous été convertis en litres. Le volume des fosses septiques varie de 1 000 litres à 66 000 litres, avec une moyenne de 10 391,74 litres. Le mode et la médiane se situent entre 4 000 litres et 4 999 litres.
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
5-9 10-19 20-49 50-99 100-249
250 et+
Nombre d'employés
ayant répondu au questionnaireselon InfoCanadaayant répondu au questionnaire - corrigée
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Niveau de connaissance de la RIADM Sur un total de 97 réponses, 39,2 % des répondants ne connaissent pas du tout ou très peu la RIADM (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 2,84 sur une échelle de 0 à 6. Plus d’un répondant sur six affirme connaître tout à fait la RIADM (réponse 5 ou 6). Le mode et la médiane sont égaux à 3. Les résultats sont illustrés à la figure 2. En comparaison avec les résultats combinés des trois MRC à l’étude (moyenne de 1,72), les entreprises de la MRC d’Argenteuil semblent connaître davantage la RIADM.
FIGURE 2 NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA RIADM POUR LES ENTREPRISES DE LA MRC D'ARGENTEUIL (x = 97, moyenne = 2,84)
Niveau de connaissance de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008 Sur un total de 97 réponses, les deux tiers (60,8 %) des répondants ne connaissent pas du tout ou très peu la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008 (PQGMR) (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 2,14 sur une échelle de 0 à 6. Le mode est égal à 1 et la médiane se situe à 2. Les résultats sont illustrés à la figure 3. La distribution des réponses diffère un peu de celle de la figure 2. Il semble que le niveau de connaissance de la RIADM dépasse celui de la PQGMR.
FIGURE 3 NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA PQGMR POUR LES ENTREPRISES DE LA MRC
D'ARGENTEUIL (x = 97, moyenne = 2,14)
<- pas du tout tout à fait ->
05
1015202530
0 1 2 3 4 5 6
Niveau de connaissance
Nom
bre
de ré
pons
es
<- pas du tout tout à fait ->
05
1015202530
0 1 2 3 4 5 6
Niveau de connaissance
Nom
bre
de ré
pons
es
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Écologisation des entreprises Afin d’évaluer le degré d’écologisation des entreprises, les répondants doivent indiquer l’existence d’une politique environnementale ou d’une politique d’achat environnementale, de même que d’un programme de recyclage et d’un plan de réduction. Sur les 110 entreprises ayant retourné leur questionnaire, la moitié (50 %) ont un programme de récupération. Un huitième des répondants (12,7 %) se sont dotés d’une politique environnementale. Une entreprise sur neuf (11,8 %) applique un plan de réduction des déchets. Moins d’une entreprise sur dix (9,1 %) possède une politique d’achat environnementale.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES ABRÉGÉS ET DÉTAILLÉS Étant donné leur grande similitude, les questionnaires abrégés et détaillés sont analysés simultanément. Un total de 97 questionnaires abrégés ou détaillés ont été retournés. Il est à noter que dans le cas de certaines questions, le taux de réponse est trop faible pour que l’information fournie soit valable pour l’ensemble du territoire à l’étude. Étant donné la taille modeste de l’échantillon, les questions dont le nombre de réponses est inférieur à 15 (taux de réponse de 15 %) ne permettent pas de tirer des conclusions représentatives de la population, c’est-à-dire la totalité des entreprises du territoire. Lorsque le taux de réponses est inférieur à 15 %, le texte en fait mention, en indiquant « (x < 15 %) ».
Superficie des entreprises Les entreprises occupent une surface variant entre 44,59 m² et près de 1 million de m². La moyenne des 70 réponses complètes se situe à 22 490,36 m². Les réponses données en pieds² ont été converties en m² à l’aide du facteur suivant : 1 pi² = 0,3048² m². Le mode des réponses se trouve entre 0 et 249 m², tandis que la médiane est de 541,62 m². Seules trois entreprises couvrent plus de 100 000 m². Le tableau 3 présente les résultats selon des plages de valeurs.
TABLEAU 3 SUPERFICIE DES ENTREPRISES – MRC D'ARGENTEUIL
Superficie Nombre % 0 à 249 m² 23 32,9 % 250 à 499 m² 11 15,7 % 500 à 999 m² 12 17,1 % 1000 à 4999 m² 11 15,7 % 5000 à 99 999 m² 10 14,3 % 100 000 m² et + 3 4,3 %
Nombre d’établissements selon certains secteurs d’activité Quatre questionnaires correspondent à des établissements de santé, dont la moitié sont des hôpitaux. Les restaurants ayant répondu au questionnaire sont au nombre de huit. À part trois qui sont de type familial, il s’agit uniquement de restaurants d’alimentation rapide. Quant au secteur de l’éducation, un établissement appartient au niveau primaire et deux, au niveau secondaire.
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Équipements utilisés par les entreprises Sur 14 répondants affirmant utiliser un réservoir, 12 en spécifient le volume (x < 15 %). Avec une moyenne de 791,80 litres, le volume varie de 114 litres à 3 058 litres. Les deux tiers des réservoirs ont un volume inférieur à 500 litres. Dans le cas de la plupart des petits réservoirs, il s’agit de contenants pour accumuler l’huile et la graisse de cuisson usagées. Quant aux autres équipements, c’est le déchiqueteur qui est l’appareil le plus répandu. On le retrouve dans 28 des 97 entreprises ayant retourné leur questionnaire. Sept entreprises possèdent un compacteur à ordures et cinq, une presse à carton. Un composteur est présent dans seulement une entreprise et une seule utilise une presse à papier.
Intérêt à une prise en charge par la municipalité Environ la moitié des répondants (46,4 %) sont déjà desservis par le service de collecte municipal. Plus du quart (26,8 %) ne sont pas intéressés à ce que la municipalité leur offre le service de collecte en échange d’un juste montant ajouté à leur compte de taxes. Par contre, 15,5 % des répondants aimeraient être desservis par la collecte municipale des matières recyclables et 10,3 %, par celle des ordures. Il faut toutefois noter que les gens sont rarement en faveur d’une nouvelle taxe. Ils ne saisissent pas d’emblée qu’elle peut leur permettre d’économiser un montant supérieur en frais de collecte. Principaux résidus Un total de 254 matières sont citées comme l’un des quatre principaux résidus générés par les entreprises. De façon générale, ce sont les papiers et les cartons qui reviennent le plus souvent. De façon combinée, ils sont nommés 114 fois (44,9 %), si l’on inclut les réponses indiquant simultanément « papier et carton ». Le tableau 4 présente les 10 matières les plus souvent citées comme principal résidu. Il faut noter que l’expression « déchets mélangés » (amalgame des déchets n’entrant pas dans les autres catégories) peut être comprise par les répondants comme tous les résidus non récupérés et mis ensemble dans les conteneurs ou les sacs à ordures. Cette définition peut inclure des matières recyclables comme du papier et du carton, là où ces matières ne sont pas récupérées.
TABLEAU 4 LISTE DES 10 PRINCIPAUX RÉSIDUS GÉNÉRÉS PAR LES ENTREPRISES DE LA MRC D'ARGENTEUIL ET FRÉQUENCE DE LEUR CITATION
Matière Nombre de citations
Papiers 56 Cartons 46 Déchets mélangés 41 Contenants de plastique, de verre et de 28 Matières putrescibles 22 Bois 13 Papiers et cartons (sans distinction) 12 Morceaux de métal en vrac 6 Pneus 4 Huiles usées et papiers à main 2
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L’analyse des matières citées selon leur degré d’importance1 indique que les papiers sont le résidu no 1 pour le tiers des entreprises (34,0 %). Viennent ensuite les cartons (14,9 %) et les déchets mélangés (12,8 %). Comme deuxième principal résidu, les cartons arrivent en tête de liste, avec 28,2 %, suivis des déchets mélangés (16,7 %). Les papiers et les contenants recyclables (plastique, verre et métal) suivent, avec 15,4 % et 10,3 % respectivement. Le troisième principal résidu correspond aux contenants recyclables pour 20,8 % des personnes ayant indiqué une réponse. Quant au quatrième résidu en importance, il s’agit principalement des déchets mélangés. Le tableau 5 mentionne les cinq matières les plus fréquemment citées pour chacun des quatre principaux résidus des entreprises.
TABLEAU 5 SOMMAIRE DES CINQ MATIÈRES LES PLUS SOUVENT CITÉES COMME PRINCIPAL
RÉSIDU POUR LA MRC D'ARGENTEUIL
1er principal résidu 2e principal résidu 3e principal résidu 4e principal résidu Matière % citée Matière % citée Matière % citée Matière %
citée
Papiers 34,0 % Cartons 28,2 % Contenants recyclables 20,8 % Déchets
mélangés 20,7 %
Cartons 14,9 % Déchets mélangés 16,7 % Déchets
mélangés 18,9 % Papiers 17,2 %
Déchets mélangés 12,8 % Papiers 15,4 % Cartons 13,2 % Cartons 10,3
%
Matières putrescibles 7,4 % Contenants
recyclables 10,3 % Papiers 13,2 % Morceaux de métal en vrac
10,3 %
Bois 6,4 % Matières putrescibles 6,4 % Matières
putrescibles 9,4 % Contenants recyclables
10,3 %
Production, récupération et gestion des matières résiduelles Le questionnaire détaillé comporte un tableau supplémentaire qui demande au répondant d’indiquer la quantité de chaque type de matière générée à sa place d’affaires. Il doit aussi spécifier la quantité qui est récupérée et le mode de gestion utilisé, le cas échéant. Les réponses fournies dans ce tableau sont très hétéroclites. La plupart des répondants ne fournissent pas tous les renseignements. Certains ne font que cocher les matières générées, d’autres n’indiquent qu’un chiffre sans spécifier l’unité. De plus, le nombre de réponses ne dépasse jamais cinq (x < 15 %). Par conséquent, les données provenant de ce tableau offrent peu d’intérêt et ne sont pas présentées ici. Entreposage et collecte des matières résiduelles Pour cette section, il est important de mentionner que les répondants bénéficiant de la collecte municipale de leurs matières résiduelles ont parfois indiqué que c’est la RIADM qui la fait, étant donné que c’est son appellation qu’affichent les camions. Par contre, certaines autres entreprises non desservies par la collecte municipale ont un contrat de collecte des ordures 1 Les répondants devaient indiquer les quatre principaux résidus, en ordre décroissant d’importance relative.
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avec la RIADM, qui agit alors comme une entreprise privée. Par conséquent, la réponse « RIADM » peut indiquer que l’entreprise a un contrat privé ou qu’elle est desservie par la collecte municipale. Pour résoudre ce problème, l’analyse des réponses relatives au collecteur se réfère aussi à la question portant sur l’intérêt à une prise en charge par la municipalité. À cette question, les répondants devaient cocher « déjà la ville » lorsqu’ils bénéficiaient déjà du service de collecte municipale. Ainsi, lorsqu’un répondant avait coché cette réponse et qu’il indiquait la RIADM à titre de collecteur, on en conclut qu’il ne s’agit pas d’un contrat à titre privé entre l’entreprise et la Régie. La synthèse tient compte de cette analyse croisée. Déchets mélangés Près des deux tiers (62,3 %) des 69 réponses indiquent que la municipalité assure la collecte des déchets mélangés. Dix répondants (14,5 %) retiennent les services de la RIADM pour ce type de déchets. Plusieurs autres entreprises privées de collecte des déchets ont une part de marché variant entre 1,4 % et 10,1 % des répondants. La grande majorité (85,0 %) des entreprises bénéficient d’une collecte ou plus par semaine.
Dans deux cas sur trois, les déchets sont entreposés dans un type de conteneur. La capacité totale des équipements utilisés s’élève à 18 582,49 m³ par année, selon les renseignements fournis par 23 entreprises2. Avec une moyenne de 513,73 m³ par entreprise, la capacité annuelle des équipements varie de 10,64 à 3498,60 m³. Le ratio est de 15,95 m³ par employé en moyenne.
Quant au coût, 22 entreprises paient au total 124 501,03 $ par année. Variant de 85,00 $ à 90 000,00 $, le coût moyen par entreprise est de 5 659,14 $ ou 179,91 $ par employé3. À noter que les entreprises desservies par le service municipal ne sont pas incluses dans le calcul des coûts.
Papiers Trois entreprises sur quatre (75,5 %) sont desservies par la municipalité pour la collecte des papiers. Quatre autres répondants se chargent du transport de leurs papiers jusqu’au point de récupération.
La plupart des entreprises (62,5 %) utilisent des bacs pour entreposer leurs papiers. Les conteneurs sont choisis par 20,8 % des répondants. La fréquence de la collecte est mensuelle pour la moitié des répondants. Le volume des équipements d’entreposage (x < 15 %) varie de 4,32 m³ à 326,21 m³ par année. La moyenne est de 83,36 m³ par an, ce qui équivaut à 2,02 m³ par employé par an. Seules six entreprises sont incluses dans le calcul.
2 La capacité totale des équipements correspond au volume total annuel collecté (nombre de conteneur x volume des conteneurs x nombre de collectes par année). Les calculs n’incluent que les réponses complètes, c’est-à-dire celles qui indiquent le volume des équipements, leur nombre et le nombre annuel de collectes. 3 Le calcul des ratios par employé utilise uniquement le nombre d’employés des entreprises ayant répondu à la question au complet.
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Quatre entreprises (x < 15 %) ont indiqué le coût de la collecte de leurs papiers, qui varie de 20,00 $ à 300,00 $ par année. Les valeurs annuelles moyennes sont de 146,25 $ par entreprise, ou de 10,26 $ par employé. Cartons Une fois encore, la plus grande partie des entreprises (73,8 %) sont desservies par la collecte municipale. Deux entreprises se chargent de transporter leurs cartons au point de récupération.
Les bacs et les boîtes sont le choix de 50 % des entreprises pour accumuler leurs cartons, alors que près de 40 % optent pour un conteneur ou une accumulation en vrac. La moitié des entreprises peuvent compter sur une collecte ou plus par semaine. Quatre répondants fournissent suffisamment données pour permettre d’évaluer le volume moyen annuel des équipements d’entreposage (x < 15 %). Il se situe à 699,17 m³ par entreprise, ou à 50,85 m³ par employé.
Trois entreprises indiquent payer entre 600,00 $ et 2657,64 $ par année pour la collecte des cartons (x < 15 %). Avec une moyenne de 1352,55 $ par entreprise, le ratio est de 36,23 $ par employé.
Contenants recyclables de plastique, de verre et de métal La municipalité assure la collecte des contenants recyclables de 77,8 % des entreprises selon les réponses de 27 questionnaires. Cinq entreprises sur sept bénéficient d’une collecte mensuelle ou trimestrielle (x < 15 %). Un tiers des répondants affirment utiliser un bac pour entreposer cette matière et un autre tiers se servent de sacs (x < 15 %). Un seul répondant indique le volume de son conteneur et le coût de la collecte (x < 15 %). La capacité annuelle totale est de 596,35 m³ ,pour un coût de 2 658,00 $, ou de 115,57 $ par employé.
Matières putrescibles Les deux tiers des entreprises (76,9 %) sont desservies par la municipalité (x < 15 %). La collecte se fait une fois ou plus par semaine pour 60 % des entreprises (x < 15 %). Trois entreprises sur huit utilisent un conteneur pour entreposer leurs matières putrescibles et une seule fait du compostage (x < 15 %). Selon les quatre réponses complètes, les équipements permettent en moyenne d’entreposer jusqu’à 268,15 m³ de matières par année, soit 4,22 m³ par employé (x <
15 %). Un seul répondant indique payer annuellement 2 000,00 $,ou 12,42 $ par employé, pour la collecte de ses matières putrescibles (x < 15 %).
Morceaux de métal en vrac Les trois quarts des entreprises (75 %) comptent sur l’entreprise privée pour faire ramasser leur métal (x < 15 %). La municipalité collecte le métal chez l’autre quart des entreprises. La collecte est effectuée quatre fois ou plus par année dans deux cas sur trois (x < 15 %). Le type d’équipement varie entre des bacs, des boîtes ou d’autres types de contenants (x < 15 %). Selon quatre répondants, la capacité moyenne annuelle s’élève à 138,77 m³, soit 2,86 m³ par employé par an. Puisque le métal est vendu, la collecte n’engendre aucun coût.
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Pneus Le tiers des entreprises (33,3 %) utilisent le programme de RECYC-QUÉBEC pour se débarrasser de leurs pneus, alors qu’un nombre équivalent de répondants mentionnent que la collecte est faite par la municipalité (x < 15 %). La collecte s’effectue moins d’une fois par six mois pour deux répondants sur trois (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements et aux coûts de collecte. Bois Deux entreprises vendent ou donnent leurs résidus de bois comme bois d’allumage. La collecte municipale est utilisée par 40 % des entreprises (x < 15 %). Trois répondants sur quatre ont besoin d’une collecte ou plus par semaine (x < 15 %). Un conteneur ou une remorque est utilisé pour entreposer le bois (x < 15 %). La capacité moyenne annuelle des équipements, selon trois répondants, s’élève à 9 587,52 m³ par entreprise, soit 254,54 m³ par employé (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant aux coûts de collecte.
Résidus C&D La municipalité et la RIADM se partagent à parts égales la collecte des résidus C&D des deux tiers des entreprises (x < 15 %). Deux entreprises indiquent utiliser des conteneurs (x < 15 %). Une seule indique la fréquence de la collecte comme étant annuelle. Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements et aux coûts de collecte. Textiles Seules deux entreprises fournissent des renseignements sur l’entreposage et la collecte des textiles (x < 15 %). La collecte est faite par la municipalité dans un cas et par des artisans dans l’autre. Les matières, entreposées dans des barils, sont collectées deux fois par semaine dans le premier cas et sur une base semestrielle dans l’autre. Une seule entreprise, de 161 employés, mentionne le volume annuel de l’équipement, qui s’élève à 4,91 m³ et qui est collecté à un coût de 2 400,00 $.
Matières dangereuses La moitié des entreprises se départissent de leurs matières dangereuses auprès de la municipalité (x < 15 %). Le type d’équipement peut être des boîtes, des barils ou autres, et la fréquence de la collecte varie de une par année à une par semaine (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements et aux coûts de collecte.
Résidus de procédé Seulement cinq entreprises ont rempli cette section du questionnaire en tout ou en partie (x < 15
%). Toutes font affaire avec des entreprises privées différentes. Les matières sont accumulées dans divers contenants, des congélateurs ou en vrac. La fréquence de collecte est annuelle ou bimensuelle. Dans deux entreprises, le volume annuel moyen s’établit à 15,41 m³, soit 0,99 m³ par employé. Cela génère des coûts annuels moyens de 6 150,00 $.
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Autres résidus Les entreprises privées spécialisées assurent la collecte de résidus spécifiques dans 62,4 % des cas (x < 15 %). Les bacs, les barils et les boîtes servent habituellement à entreposer ces résidus (x < 15 %). La fréquence de la collecte est d’une fois ou moins par mois, sauf dans un cas (x < 15 %). Le volume annuel des équipements est de 2,45 m³ pour une entreprise, ou de 0,02 m³ par employé (x < 15 %). La collecte coûte annuellement 587,00 $ par entreprise, soit 9,37 $ par employé (x < 15 %). Difficultés rencontrées et améliorations souhaitées Une partie des répondants indiquent les difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion de leurs matières résiduelles et proposent des améliorations. Les principales matières visées sont les cartons et les papiers. Dans la majorité des cas, la difficulté concerne l’absence de collecte de matières telles que le gazon, les matières putrescibles, les matières recyclables et d’autres (peinture, huile, pneus, etc.). La deuxième difficulté fait référence au fait que la fréquence de la collecte est insuffisante (trois répondants pour les matières recyclables et un pour les ordures). Les répondants suggèrent de fournir des bacs et un service de collecte ou de dresser une liste d’entreprises qui peuvent faire la collecte. À trois reprises, la difficulté citée touche le volume des contenants, qui est trop restreint. Deux répondants ne sont pas satisfaits du service, l’un demandant un entrepreneur plus fiable, l’autre requérant la réparation de son bac. Les autres difficultés concernent le coût de la collecte et la préparation de la matière.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES REÇUES DES ENTREPRISES DE COLLECTE DE RÉSIDUS C&D Il est ardu de savoir quelle entreprise fait du transport de résidus C&D. La plupart des entrepreneurs généraux possèdent des conteneurs, mais ils ne font pas nécessairement le transport eux-mêmes. Pour cette raison, toute entreprise de construction et d’excavation s’est vue envoyer un questionnaire. Il s’avère qu’un grand nombre d’entre elles ne transportent pas de résidus C&D. Ainsi, seules quatre entreprises de collecte de résidus C&D ont retourné leur questionnaire rempli en tout ou en partie. Dans la majorité des cas, l’information fournie est parcellaire. Les résultats décrits ne sont fournis qu’à titre d’information.
Deux répondants indiquent la provenance des résidus C&D qu’ils transportent. Dans les deux cas, les matières ne proviennent que de la MRC d’Argenteuil. Une seule entreprise indique transporter 105 tonnes métriques (tm) de résidus
annuellement4. Le tiers de ces résidus sont des granulats. Une seule entreprise mentionne que le coût pour ses clients s’élève à 1 500,00 $ par
année. Selon deux entreprises, le coût de disposition payé par l’entreprise se situe entre 1 500,00 $ et 3 375,00 $ annuellement. Trois entreprises spécifient la proportion des soumissions affectées à la gestion des
déchets lors de travaux de construction, de rénovation ou de démolition. Dans tous les cas, le pourcentage ne dépasse pas 2 %. Il faut noter que le secteur d’activité de l’entreprise influence grandement la quantité de
déchets à gérer. Une entreprise de démolition doit tout enlever après les travaux, alors
4 L’entreprise ayant indiqué des volumes, ces derniers sont convertis en poids selon le ratio 0,35 tm/m³.
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qu’un maçon peut généralement compter sur le conteneur de l’entrepreneur général en construction pour disposer de ses déchets.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES REÇUS DES ENTREPRISES D’ÉCONOMIE SOCIALE Aucun des questionnaires envoyés aux entreprises d’économie sociale n’est retourné à la RIADM. Il faut noter que la Régie, en parallèle au mandat confié à NI Environnement, effectue un recensement des entreprises du territoire actives dans la valorisation des matières résiduelles, ce qui inclut les entreprises d’économie sociale. Les entreprises identifiées sont appelées pour connaître quel type de matières elles valorisent et en quelle quantité. Les questionnaires envoyés aux entreprises d’économie sociale s’adressent à des entreprises qui ne font pas partie du recensement de la RIADM mais qui se trouvent dans la base de données d’InfoCanada. Il est fort probable que celles-ci ne soient plus en affaires sur le territoire, ce qui expliquerait que le recensement de la RIADM ne les inclut pas. VISITES COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES DÉTAILLÉS Une seule entreprise de la MRC d’Argenteuil a été appelée. Il s’agit d’une entreprise de transformation du textile. Or, les résultats d’une seule entreprise ne sont pas représentatifs de l’ensemble ce celles de la MRC d’Argenteuil. L’objectif des visites consiste à observer ce qui se passe sur le terrain. Les données obtenues sont d’ordre général et ne concernent pas uniquement la MRC d’appartenance de l’entreprise visitée. Pour donner une meilleure vue d’ensemble, les résultats et les observations décrits sont tirés des cinq visites effectuées (une dans la MRC d’Argenteuil, une dans la MRC de Papineau et trois dans la MRC des Pays-d'en-Haut).
RÉSULTATS DES VISITES COMPLÉMENTAIRES De façon générale, les matières résiduelles provenant des industries manufacturières se composent en majeure partie de quelques résidus de production. Les papiers et les cartons sont les principales matières résiduelles des autres entreprises.
Seul un répondant sur les cinq mentionne avoir entendu le nom de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008. Cette personne est aussi la seule à savoir que le coût de l’enfouissement pourrait être appelé à augmenter sensiblement au cours des prochaines années. Mais le contenu de la Politique est inconnu pour les cinq répondants.
Deux des cinq répondants amélioreraient la gestion de leurs matières résiduelles en l’absence de toute contrainte. Le premier indique le besoin de transporter les matières à un dépôt centralisé comme étant le principal frein à l’amélioration de la gestion de ses matières résiduelles. Il ne compte pas faire de démarches à court terme en ce sens.
Le deuxième répondant, qui évoque le manque de temps et de bacs comme obstacles, ne compte pas faire de démarches particulières à court terme, mais se fie à l’effort individuel de ses employés pour que la gestion des matières résiduelles s’améliore. Travaillant dans le domaine de l’aménagement forestier, ses employés sont sensibilisés à la protection de l’environnement.
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Des trois répondants qui n’amélioreraient pas la gestion de leurs matières résiduelles même en absence de toute contrainte, deux mentionnent faire déjà le mieux possible. L’autre répondant avoue ne pas se soucier de la récupération. Il dirige d’ailleurs toutes ses matières résiduelles à l’élimination.
Lorsqu’on leur demande si la municipalité fait du bon travail en matière de recyclage, un répondant dit ne pas savoir et un autre considère que oui. Un troisième répondant répond par l’affirmative, mais aimerait que le carton soit collecté plus fréquemment. Les deux autres répondants ne trouvent pas que la municipalité fait du bon travail.
Un seul répondant propose des points d’amélioration. Selon lui, la municipalité devrait augmenter la fréquence de la collecte des matières recyclables, tant pour les commerces que pour les résidences. Il croit aussi qu’une campagne de sensibilisation et d’information mériterait d’être conduite pour des matières résiduelles spécifiques, comme la peinture.
Par contre, trois des répondants sont satisfaits du service de collecte qui leur est offert. Un d’entre eux, qui note le manque de bacs pour ses matières recyclables, apprécie que même les matières déposées à leur côté soient collectées. La fréquence de la collecte est le point négatif relevé par les deux répondants insatisfaits du service de collecte.
La participation des employés au programme de récupération est élevée dans les trois entreprises qui ont un tel programme. De façon unanime, les répondants expliquent cela par le fait que les gens sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la récupération.
La réduction à la source est appliquée dans quatre des entreprises, bien que dans un cas, le répondant confonde le tri à la source et la réduction à la source. La réduction se limite généralement à l’utilisation du verso des papiers ou de leur transformation en blocs-notes. L’entreprise de béton mentionne que la réduction à la source va de soi, puisqu’elle cherche toujours à éviter le gaspillage.
Un seul répondant arrive à évaluer l’effet de la réduction à la source. Selon lui, la réutilisation des papiers permet de réduire de 70 % la production de rejets de ce produit.
Aucune entreprise ne réutilise de matières, à part le papier. Une seule fait du compostage extérieur dans un enclos de bois prévu à cet effet. Un contenant, installé dans la cuisinette, permet d’accumuler les matières putrescibles jusqu’à leur transfert dans le composteur.
Toutes les matières putrescibles générées, soit 5 % du total des matières résiduelles, sont ainsi détournées de l’élimination. Les employés utilisent le composteur au meilleur de leur connaissance, mais ne connaissent pas la façon exacte de procéder.
Les entreprises visitées n’ont jamais fait effectuer de caractérisation de leurs matières résiduelles. Dans un cas, un registre est utilisé pour les rejets de production, mais il ne sert pas à évaluer la composition des déchets.
Dans tous les cas, c’est un gestionnaire de l’entreprise qui a déterminé le type d’équipement requis pour l’entreposage des matières résiduelles. L’évaluation de l’adéquation de la capacité des équipements (nombre, volume, fréquence de la collecte) se fait en continu : on remarque lorsque les équipements débordent et on tente d’y remédier. Il ne semble pas y avoir de surestimation des besoins en équipements mais plutôt un manque de bacs.
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RIADM ANNEXE H
OBSERVATIONS ET COMMENTAIRES Le contact avec ces répondants permet de mieux cerner la difficulté de répondre convenablement à un questionnaire sur la gestion des matières résiduelles. Il est compréhensible que la plupart des gestionnaires de PME ne connaissent pas la composition de leurs déchets et encore moins la quantité de chaque catégorie de matières. Même le type d’équipement utilisé (conteneurs, bac) leur est souvent inconnu. Ce sont fréquemment des contenants « maison », comme de vieilles remorques, des barils ou des camions à benne.
Un répondant commente que l’utilisation d’un conteneur dans un secteur résidentiel pose problème, car des citoyens y déposent leurs ordures. L’emplacement du conteneur et le besoin de déneiger pour permettre sa levée causent aussi des inconvénients. Pour cette raison, il utilise une boîte de bois pour entreposer ses sacs à ordures. Le carton est déplié et empilé à proximité, non pas pour être récupéré, mais seulement pour restreindre l’espace utilisé.
Un des répondants a retenu les services d’une entreprise privée pendant plusieurs années avant d’apprendre qu’il pouvait être desservi par la collecte municipale des ordures.
À noter que l’entreprise de béton opte pour le recyclage de ses résidus. Elle utilise ses propres camions pour le transport et paie aussi pour décharger les matières chez Sable LG. Le coût global s’élève à 8,30 $ par tm. La quantité annuelle de béton ainsi recyclé est d’environ 100 tm. APPELS COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES SUR LES BOUES RÉSULTATS DES APPELS Les appels effectués auprès des intervenants ciblés dans le domaine des fosses septiques permettent d’évaluer à au moins 2 030 000 gallons, soit 9 228 562,70 litres, la quantité de boues de fosses septiques collectées chaque année sur le territoire de la MRC d’Argenteuil. Un dixième des boues collectées par Mironor proviennent d’entreprises, le reste étant collecté à des résidences. Aucune donnée n’est disponible pour les boues industrielles et les boues des stations d’épuration et usines de filtration.
COMMENTAIRES CONCERNANT DES INTERVENANTS L’entreprise Mironor fait de la déshydratation de boues, de même que du compostage à son site de Brownsburg-Chatham. Elle mentionne que ses activités de traitement et de compostage sont autorisées par le ministère de l’Environnement. La capacité annuelle de traitement de l’entreprise, de 5 millions de gallons impériaux pour le traitement de boues de fosses septiques et de 20 000 m³ de matières résiduelles à son site de compostage, n’est pas atteinte présentement. Cette capacité peut aussi être augmentée en fonction des besoins régionaux.
Un représentant de Sani-fosses se propose pour partager son expertise de 20 ans dans le domaine de la vidange de fosses septiques. Il est d’avis que de grandes améliorations peuvent être réalisées dans la gestion des boues de ces fosses, depuis la pose d’un « préfiltre » à la
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RIADM ANNEXE H
sortie des champs d’épuration jusqu’à l’implantation d’un centre de traitement. Il pointe entre autres du doigt la vidange sélective des fosses septiques, qui consiste à vider la fosse de son contenu et à y remettre la partie liquide, laquelle contient des bactéries. Il invite les responsables de la RIADM à communiquer avec lui avant d’élaborer les plans de gestion.
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RIADM ANNEXE I
Annexe I : Résolutions nos 01-10-126 et 01-10-127 de la MRC d'Argenteuil EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE SPÉCIALE DU CONSEIL DE LA MRC D'ARGENTEUIL TENUE LE MERCREDI 24 OCTOBRE 2001, DANS LA SALLE DU CONSEIL, SITUÉE AU 430, RUE GRACE, À LACHUTE Sont présents : messieurs les conseillers Alain Bédard de la municipalité de Brownsburg-Chatham, Maurice St-Onge du village de Calumet, Ron Kelley du canton de Gore, Ronald Tittlit du village de Grenville, Daniel Mayer de la ville de Lachute, Richard Cyr de la municipalité de Mille-Isles, formant quorum sous la présidence de monsieur A. T. Joe Gilmore, Préfet de la MRC d'Argenteuil et maire du canton de Grenville. Monsieur Marc Carrière, directeur général et secrétaire-trésorier, assiste également à la session. 01-10-126 POSITIONNEMENT FAVORABLE DE LA MRC D’ARGENTEUIL RELATIVEMENT AU
PROJET D’AGRANDISSEMENT DU LIEU D’ENFOUISSEMENT SANITAIRE DE LA RÉGIE INTERMUNICIPALE ARGENTEUIL-DEUX-MONTAGNES (RIADM) ET AUTORISATION AU DÉPÔT D’UN MÉMOIRE PAR LA MRC D’ARGENTEUIL DEVANT LE BUREAU D’AUDIENCES PUBLIQUES SUR L’ENVIRONNEMENT (BAPE)
CONSIDÉRANT que, conformément à l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement, la MRC d’Argenteuil doit établir, dans son plan de gestion des matières résiduelles, ses orientations et objectifs eu égard, entre autre, à l’élimination des matières résiduelles; CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a adopté, lors de sa session régulière du 12 septembre 2001, la résolution numéro 01-09-115A afin d’indiquer officiellement qu’elle débutait le processus d’élaboration de son plan de gestion des matières résiduelles, conformément à l’article 53.11 de la Loi sur la Qualité de l’environnement ; CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a également adopté, lors de sa session régulière du 12 septembre 2001, la résolution numéro 01-09-115B afin de confier à la Régie intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes (RIADM) le mandat d’élaborer le plan de gestion des matières résiduelles pour le compte de la MRC; CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes (RIADM) exploite un lieu d’enfouissement sanitaire depuis 1976, lequel est situé sur le rang East Settlement de Saint-Jérusalem (chemin des Sources), sur le territoire de la ville de Lachute ; CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes est impliquée très activement depuis plus de deux décennies dans le domaine de la gestion intégrée des résidus; CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes a développé progressivement toute une gamme d’activités complémentaires s’inscrivant dans le concept 3RVE, soit la réduction à la source, la réutilisation, le recyclage, la valorisation et l’élimination sécuritaire des matières résiduelles; CONSIDÉRANT qu’au fil des ans, la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes a connu un essor considérable en terme de performance environnementale; CONSIDÉRANT que ces efforts et cette performance ont été reconnus et soulignés par le ministre de l’Environnement, qui remettait à la RIADM en 1996 la mention honorifique du Mérite environnemental, secteur municipal;
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RIADM ANNEXE I
CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes s’est de plus classée finaliste au concours « Les Phénix de l’Environnement», en 2000; CONSIDÉRANT que le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire (l.e.s) de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes est présentement soumis au processus d’évaluation environnementale, conformément aux politiques gouvernementales et procédures légales prévues à cet égard; CONSIDÉRANT que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a annoncé la tenue d’une audience publique, au cours de l’automne 2001, sur le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM; CONSIDÉRANT qu’au cours de la deuxième tranche de ses travaux, la commission du BAPE entendra toutes les personnes intéressées; CONSIDÉRANT qu’en raison de l’importance du projet et de son enjeu au plan régional, la MRC d’Argenteuil souhaite exprimer sa position en déposant un mémoire auprès de la Commission; CONSIDÉRANT que la RIADM a investi une somme approximative de 12 millions $ depuis 1994 pour réhabiliter l’ancien site d’enfouissement sanitaire et pour aménager le nouveau lieu d’enfouissement sanitaire de manière à le rendre conforme au futur règlement provincial sur l’élimination des matières résiduelles; CONSIDÉRANT que le lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM reçoit annuellement entre 350 000 et 400 000 tonnes métriques de matières résiduelles, lesquelles proviennent principalement des régions administratives des Laurentides et de l’Outaouais ; CONSIDÉRANT que la firme SNC-Lavalin Environnement a réalisé, à la demande de la RIADM, une étude d’impact en rapport avec le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes; CONSIDÉRANT que la RIADM a retenu dans son étude d’impact un scénario de disposition limitant le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies à 500 000 tonnes métriques, tout en précisant les territoires de desserte, en terme de MRC, pouvant venir disposer au lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes ; CONSIDÉRANT que le site de la RIADM présente des caractéristiques géologiques se prêtant de façon exceptionnelle aux activités d’enfouissement de la Régie, puisque le sous-sol est constitué d’une couche d’argile imperméable laissée intacte et dont l’épaisseur varie entre 22 et 27 mètres; CONSIDÉRANT que l’imperméabilité de cette argile dépasse très largement les exigences du ministère de l’Environnement; CONSIDÉRANT que dans ses opérations actuelles, la RIADM excède de façon significative les normes gouvernementales en matière de protection environnementale et que ces normes seront maintenues pour les opérations prévues au projet d’agrandissement; CONSIDÉRANT que dans le cours de ses activités, la RIADM a mis en place une série de mesures d’atténuation, tels la collecte et le traitement du lixiviat, la réduction de la vitesse sur le chemin d’accès au site et la réduction des poussières; CONSIDÉRANT que la RIADM effectue un suivi environnemental rigoureux;
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CONSIDÉRANT que la RIADM procède sur une base régulière à des analyses bactériologiques et physico-chimiques des eaux souterraines, au moyen de prélèvements provenant de neuf (9) puits situés sur le site de même qu’en amont et en aval de celui-ci; CONSIDÉRANT que les résultats de ces analyses s’avèrent conformes aux normes gouvernementales en la matière; CONSIDÉRANT que la MRC d’Argenteuil a officiellement désigné dans le premier projet de schéma d’aménagement révisé (PSAR-1er projet), adopté le 9 mai 2001, le lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM comme étant le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire reconnu par la MRC sur son territoire d’une superficie de 1270 Km2 (sections 7.1.4 et 7.1.4.1 du PSAR 1er projet); EN CONSÉQUENCE, il est proposé par monsieur le conseiller Ron Kelley, appuyé par Ronald Tittlit et RÉSOLU ce qui suit : 1. QUE la MRC d’Argenteuil reconfirme sa position officielle à l’effet de reconnaître le lieu
d’enfouissement sanitaire de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes comme étant le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire sur le territoire de la MRC d’Argenteuil;
2. QUE, s’appuyant sur l’étude d’impact réalisée par la firme SNC-Lavalin Environnement, la MRC
d’Argenteuil se prononce en faveur du projet d’agrandissement de la RIADM, et du scénario de disposition limitant à 500 000 tonnes métriques le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies au lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes ;
3. QUE la MRC d’Argenteuil autorise le préfet et le directeur général et secrétaire-trésorier de la
MRC à élaborer et à déposer un mémoire devant la Commission du BAPE, pour et au nom de la MRC.
ADOPTÉE À L’UNANIMITÉ
Copie certifiée conforme sujette à ratification ce 2001 Marc Carrière Directeur général et secrétaire-trésorier
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RIADM ANNEXE I
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RIADM ANNEXE I
EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE SPÉCIALE DU CONSEIL DE LA MRC D'ARGENTEUIL TENUE LE MERCREDI 24 OCTOBRE 2001, DANS LA SALLE DU CONSEIL, SITUÉE AU 430, RUE GRACE, À LACHUTE Sont présents : messieurs les conseillers Alain Bédard de la municipalité de Brownsburg-Chatham, Maurice St-Onge du village de Calumet, Ron Kelley du canton de Gore, Ronald Tittlit du village de Grenville, Daniel Mayer de la ville de Lachute, Richard Cyr de la municipalité de Mille-Isles, formant quorum sous la présidence de monsieur A. T. Joe Gilmore, Préfet de la MRC d'Argenteuil et maire du canton de Grenville. Monsieur Marc Carrière, directeur général et secrétaire-trésorier, assiste également à la session. 01-10-127 POSITIONNEMENT DE LA MRC D’ARGENTEUIL QUANT AU TERRITOIRE DE
DESSERTE DU LIEU D’ENFOUISSEMENT SANITAIRE ARGENTEUIL-DEUX-MONTAGNES
CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a adopté, lors de sa session spéciale du 24 octobre 2001, la résolution 01-10-126, afin d’appuyer le projet d’agrandissement de la RIADM; CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a adopté, lors de sa session régulière du 12 septembre 2001, la résolution numéro 01-09-115A afin d’indiquer officiellement qu’elle débutait le processus d’élaboration de son plan de gestion des matières résiduelles, conformément à l’article 53.11 de la Loi sur la Qualité de l’environnement ; CONSIDÉRANT que, conformément à l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement, la MRC d’Argenteuil doit établir, dans son plan de gestion, ses orientations et objectifs eu égard, entre autre, à l’élimination des matières résiduelles; CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes (RIADM) exploite un lieu d’enfouissement sanitaire depuis 1976, lequel est situé sur le rang East Settlement de Saint-Jérusalem (chemin des Sources), sur le territoire de la ville de Lachute; CONSIDÉRANT que le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire (l.e.s) de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes est présentement soumis au processus d’évaluation environnementale, conformément aux politiques gouvernementales et procédures légales prévues à cet égard; CONSIDÉRANT que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a annoncé la tenue d’une audience publique, au cours de l’automne 2001, sur le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM; CONSIDÉRANT que la RIADM a investi une somme approximative de 12 millions $ depuis 1994 pour réhabiliter l’ancien site d’enfouissement sanitaire et pour aménager le nouveau lieu d’enfouissement sanitaire de manière à le rendre conforme au futur règlement provincial sur l’élimination des matières résiduelles; CONSIDÉRANT que le lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM reçoit annuellement entre 350 000 et 400 000 tonnes métriques de matières résiduelles, lesquelles proviennent principalement des régions administratives des Laurentides et de l’Outaouais ; CONSIDÉRANT que la firme SNC-Lavalin Environnement a réalisé, à la demande de la RIADM, une étude d’impact en rapport avec le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes;
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RIADM ANNEXE I
CONSIDÉRANT que la RIADM a retenu dans son étude d’impact un scénario de disposition limitant le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies à 500 000 tonnes métriques, tout en précisant les territoires de desserte, en terme de MRC, pouvant venir disposer au lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes ; CONSIDÉRANT qu’il est important pour la poursuite des activités de la RIADM que la MRC d’Argenteuil se positionne quant au droit de regard des matières résiduelles pouvant être éliminées sur son territoire et ce, en vertu de l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement; CONSIDÉRANT que la MRC d’Argenteuil a officiellement désigné dans le premier projet de schéma d’aménagement révisé (PSAR-1er projet), adopté le 9 mai 2001, le lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM comme étant le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire reconnu par la MRC sur son territoire d’une superficie de 1270 Km2 (sections 7.1.4 et 7.1.4.1 du PSAR 1er projet); EN CONSÉQUENCE, il est proposé par monsieur le conseiller Richard Cyr, appuyé par monsieur le conseiller Maurice St-Onge et RÉSOLU ce qui suit : 1. QUE la MRC d’Argenteuil reconfirme sa position officielle à l’effet de reconnaître le lieu
d’enfouissement sanitaire de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes comme étant le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire sur le territoire de la MRC d’Argenteuil;
2. QUE, s’appuyant sur l’étude d’impact réalisée par la firme SNC-Lavalin Environnement, la MRC
d’Argenteuil se prononce en faveur du scénario de disposition limitant à 500 000 tonnes métriques le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies au lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes ;
3. QUE, s’appuyant sur une limite maximale d’enfouissement de 500 000 tonnes métriques, la
MRC d’Argenteuil accepte le territoire de desserte établie par la Régie intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes pour son lieu d’enfouissement sanitaire soit les territoires de MRC identifiés dans ladite étude d’impact (tableau 2.9 de la page 2-31 de l’Étude d’impact de la Phase II du lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes, Rapport final, Volume I);
4. QUE la MRC d’Argenteuil établisse dès à présent que son positionnement soit considéré
comme une orientation et une acceptation quant au territoire de desserte du lieu d’enfouissement sanitaire de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes et ce, en vertu de l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement.
ADOPTÉE À L’UNANIMITÉ
Copie certifiée conforme sujette à ratification ce 2001 Marc Carrière Directeur général et secrétaire-trésorier
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RIADM ANNEXE J
Annexe J : Territoire de desserte du L.E.S. de la RIADM L'établissement du territoire de desserte du L.E.S. de la RIADM s'appuie sur l’étude d’impact réalisée par la firme SNC-Lavalin Environnement et sur le scénario de disposition limitant à 500 000 tonnes métriques le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies au lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil Deux-Montagnes (Étude d’impact de la Phase II du lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil Deux-Montagnes, Rapport final, Volume I). Le tableau J.1 montre les divers scénarios de disposition étudiés, dont celui qui a été retenu (encadré gras, Scénarios de forte croissance des populations desservies) ainsi que le territoire de desserte correspondant. Tableau J.1 : Quantité annuelle de matières résiduelles reçues et territoire de desserte du L.E.S. de la
RIADM.
Scénarios de croissance des populations desservies Région
administrative No MRC Population totale
Faible Moyenne Forte Très forte
72 Deux-Montagnes 80 237 80 237 80 237 80 237 80 237 73 Thérèse-de-Blainville 119 240 119 240 119 240 119 240 119 240 74 Mirabel 22 689 22 689 22 689 22 689 22 689 75 La Rivière-du-Nord 83 773 20 943 83 773 83 773 83 773 76 Argenteuil 28 505 28 505 28 505 28 505 28 505 77 Les Pays-d'en-Haut 28 237 7 139 28 237 28 237 28 237 78 Les Laurentides 36 400 18 200 36 400 36 400 36 400
Laurentides
79 Antoine-Labelle 33 904 0 16 952 25 428 33 904 80 Papineau 20 269 20 269 20 269 20 269 20 269 81 Gatineau 217 609 217 609 217 609 217 609 217 609 82 Les Collines-de-l'Outaouais 33 662 33 662 33 662 33 662 33 662 83 La Vallée-de-la-Gatineau 20 262 0 10 131 15 197 20 262
Outaouais
84 Pontiac 15 576 0 7 788 11 682 15 576 62 Matawinie 41 320 0 0 10 330 20 660
Lanaudière 64 Les Moulins 103 210 0 0 0 25 803
Laval 65 Laval 330 393 0 0 165 527 330 393 71 Vaudreuil-Soulanges 95 318 23 830 71 489 71 489 95 318
Montérégie 70 Beauharnois-Salaberry 59 769 0 0 14 942 29 885
Population totale desservie (hab.)* 1 370 373 592 323 776 981 985 216 1 242 422 Quantité annuelle reçue (t.m.) 300 000 400 000 500 000 600 000
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RIADM ANNEXE K
Annexe K : Éléments de gestion LES TYPES DE COLLECTES La collecte des matières résiduelles peut s’effectuer selon deux méthodes : par apport volontaire des citoyens ou par porte-à-porte. La fréquence et les équipements sont les principales variables reliées aux types de collectes, souvent tributaires entre elles. Ces différents éléments sont ici présentés sous forme d’une liste, indiquant leurs avantages et inconvénients respectifs (tableau I.1.). Tableau K.1 : Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matières résiduelles
Élément d'intervention Avantages Inconvénients
Apport volontaire ● Moins coûteux que la collecte porte-à-porte (varie selon le nombre de levées) ● Taux de participation faible
● Possibilité de prix forfaitaires ● Rendement faible
● Possibilité de louer le contenant ● Coût du contenant : cloche : 1 200 $ ; conteneur 40 vg3 : 6 500 $
● Adapté à certains secteurs (population peu dense) ● Demande un effort supplémentaire aux
citoyens
● Levée sur demande ou à fréquence fixe ● Nécessité de fournir des contenants individuels aux citoyens dans certains cas
● Nécessite peu de ressources
● Protège les matières des intempéries (selon le type de conteneur)
Porte-à-porte
1 collecte par semaine ● Taux de participation élevé (70 % - 90 %) ● Coûts plus élevés que la collecte par apport volontaire
● Rendement relativement stable au fil des ans ● Nécessite plus de camions que la collecte par apport volontaire
● Qualité du service supérieure ● Augmente la pollution atmosphérique
● Plus grande probabilité d'atteinte des objectifs
● Meilleure qualité des matières destinées à la valorisation
Porte-à-porte
1 collecte par 2 semaines ● Coûts moins élevés que la collecte hebdomadaire ● Coûts plus élevés que la collecte par apport
volontaire
● Taux de participation élevée (70 % - 90%) ● Nécessite plus de camions que la collecte par apport volontaire
● Rendement relativement stable au fil des ans ● Augmente la pollution atmosphérique
1 collecte par mois ● Coûts moins élevés que la collecte bihebdomadaire ● Coûts plus élevés que la collecte par apport
volontaire
● Taux de participation élevée (70 % - 90 %) ● Nécessite plus de camions que la collecte par apport volontaire
● Rendement relativement stable au fil des ans
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RIADM ANNEXE K
Élément d'intervention Avantages Inconvénients
● Meilleure qualité des matières destinées à la valorisation
● Moins néfaste au point de vue de la pollution atmosphérique
Équipement
Sac ● Sacs peu coûteux ● Augmente le coût de traitement (désensachage)
● Facile à obtenir ● Le sac est une matière indésirable ● Protège les matières des intempéries ● Usage unique
● Si transparent, matières indésirables facilement détectables ● Peut percer ou déchirer si trop chargé
● Peu être endommagé par les animaux
Petit bac ● Moins coûteux que les bacs roulants ● Nécessite une collecte hebdomadaire
● Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement ● Coûts plus élevés qu'avec les bacs roulants
● Réutilisable pendant plusieurs années ● Augmente les risques d'accidents du travail des employés de collecte
● Matières indésirables détectables lorsque le bac est vidé ● Augmentation substantielle des coûts prévue
dans les prochaines années
● Facile à déplacer ● Ne protège pas les matières des intempéries
● Occupe peu d'espace ● Ne protège pas les matières des animaux
Bac roulant 240l ● Permet de diminuer la fréquence des collectes ● Nécessite un système de levage sur les
camions de collecte ● Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement ● Plus coûteux à l'achat que les petits bacs
● Réutilisable pendant plusieurs années ● Parfois trop petit pour contenir toutes les matières (feuilles)
● Durée de vie du bac plus longue que celle des petits bacs ● Oblige éventuellement à augmenter la
fréquence de collecte
● Protège les matières des intempéries ● Odeurs possibles lors de la manipulation des matières organiques
● Matières indésirables détectables lorsque le bac est vidé
● Facile à déplacer, sauf dans la neige
● Doit être nettoyé fréquemment s’il contient des matières organiques
Bac roulant 360l ● Permet de diminuer la fréquence des collectes ● Nécessite un système de levage sur les
camions de collecte
● Fréquence de collecte possiblement moins élevée qu'avec les bacs de 240l ● Plus coûteux à l'achat que les petits bacs
● Durée de vie plus longue que celle des petits bacs ● Parfois trop petit pour contenir toutes les
matières (feuilles)
● Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement ● Odeurs possibles lors de la manipulation des matières organiques
● Réutilisable pendant plusieurs années ● Protège les matières des intempéries
● Matières indésirables détectables lorsque le bac est vidé
● Facile à déplacer, sauf dans la neige
● Doit être nettoyé fréquemment s’il contient des matières organiques
LES INFRASTRUCTURES
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RIADM ANNEXE K
Deux vocations sont à considérer pour les infrastructures de gestion municipale des matières résiduelles : le traitement et l’élimination. La première catégorie comprend les déchetteries, éco-centres ou parcs de conteneurs, les postes de transbordement, les centres de tri de matières recyclables, les plates-formes de compostage et les dépôts permanents de RDD. Ces lieux servent souvent à recevoir et entreposer pendant un certain temps des matières qui vont ensuite être dirigées vers les filières du réemploi ou du recyclage. Leur traitement consiste simplement en un tri par catégories de matières. La seconde catégorie d’infrastructures comporte les L.E.T., les L.E.S., les D.E.T., les D.M.S. et les incinérateurs. Ces infrastructures d’élimination demandent des technologies plus avancées et un suivi plus serré que les précédentes. Elles sont régies par des normes environnementales généralement plus rigoureuses. Les aspects financiers et techniques rendent complexe tout processus d’implantation, et demandent de ce fait plusieurs années de planification. LES RENDEMENTS ANTICIPÉS Les rendements des différentes activités de collecte, toutes catégories de matières confondues, sont difficiles à estimer puisque beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte. On n’a qu’à penser à la structure de l'habitat, à la fréquence de collecte et au type de contenant utilisé, au climat, aux caractéristiques socio-économiques de la population visée (scolarité, revenus) ou à l’importance de la population saisonnière. Les données relatives à la performance des différents types d’activités de récupération proviennent soit de la RIADM, de Recyc-Québec, de Collecte sélective Québec ou encore d’études et d'expériences déjà vécues à l’échelle du Québec. Malgré leur variabilité, ces rendements ont néanmoins servi à déterminer le type d'activités qui avaient le plus de potentiel pour l’atteinte des objectifs. Collecte de matières recyclables La collecte sélective offre deux moyens distincts de récupérer les matières recyclables, soit l’apport volontaire et la collecte porte-à-porte. Ces deux types de collectes sélectives n'offrent toutefois pas le même rendement. L’apport volontaire, intéressant pour les municipalités à faible densité ou à caractère rural, demande un effort important de la part des citoyens. Le taux de participation, la dimension des contenants utilisés (conteneurs, cloches ou autres), leur nombre ainsi que leur emplacement vont influencer son rendement. La quantité moyenne récupérée par porte au Québec est d'environ 65 kilogrammes par année, ce qui peut représenter un taux de récupération maximum de seulement 25 %. De plus, le taux de rejets de ce type de collecte (matières mal triées, indésirables ou souillées) est important. Bien que très peu d'endroits au Québec ayant mis en place une collecte porte-à-porte peuvent revendiquer un taux de récupération supérieur à 40 %, ce type de collecte représente, actuellement, le meilleur moyen d'atteindre les objectifs de la Politique. Plus adapté aux municipalités affichant des densités de population assez élevées, la performance de la collecte porte-à-porte est tributaire notamment de la fréquence, de la stabilité et de la régularité du service offert. Au Québec, la quantité moyenne récupérée par foyer tourne autour de 120 à 125 kilogrammes par année selon les sources consultées. Cela représente un taux de récupération d’environ 27 %. Le potentiel de récupération est toutefois plus élevé et varierait entre 250 et 300 kg par foyer par année (Collecte Sélective dans guide d’élaboration, p. 94), soit un taux de récupération se situant entre 55 % et 67 %.
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Collecte de matières putrescibles Le tableau I.2 montre les rendements anticipés pour les deux volets de collecte de matières putrescibles envisagés (collecte de résidus verts et collecte à trois voies). On y note que, malgré une hypothèse optimiste concernant la participation et les rendements, le taux de récupération global pour la valorisation des seuls résidus verts n'atteindrait que 28 % (collecte de résidus verts, compostage domestique et herbicyclage réunis). C’est pourquoi, afin d’augmenter le taux de récupération de l'ensemble des matières putrescibles, le deuxième volet de collecte de ces matières inclut la récupération des résidus de table, à raison d’une trentaine de collectes par année. En intégrant cette catégorie de matières à la collecte des putrescibles, et en supposant que le rendement relatif à la valorisation sur place des herbes et des feuilles croisse avec le temps, les prévisions de rendements s'en trouveraient doublées. Les quantités ainsi récupérées par la collecte porte-à-porte des matières putrescibles permettraient d'atteindre, d’ici 2008, les objectifs de la politique pour ce type de matières (60 %). Tableau K.2 : Rendements anticipés des différentes activités de valorisation des matières putrescibles
Activités Collecte de résidus verts (kg/porte/an)
Collecte à trois voies (kg/porte/an)
Compostage domestique 5 5 Valorisation sur place de l'herbe coupée et des feuilles 14 46
Collecte de feuilles et de résidus verts 76 76
Collecte de résidus de table - 80 Rendement obtenu 95 207 Taux de récupération 28 % 61 % Hypothèse considérée pour l'estimation des rendements : Pour le compostage domestique, le taux de participation est estimé à 5 % et le rendement à 100 kg par composteur (le rendement a été ramené au nombre total de portes du territoire). Le potentiel de valorisation sur place des résidus verts est de 10 % pour le premier volet et de 33 % pour le second. Dans le cas de la collecte des résidus verts, le potentiel de récupération est de 60 % pour le premier volet et de 80 % pour le second. Pour la collecte des résidus de table (second volet), le potentiel de récupération est de 40 %. Collecte des résidus domestiques dangereux Parce que les RDD représentent une faible proportion de la production annuelle de matières résiduelles (ils n'en sont pas moins très dommageables pour l’environnement et la santé humaine lorsque enfouis), leur collecte est effectuée par apport volontaire. Il existe toutefois plusieurs modalités de collecte, offrant chacune des rendements variables. Les plus répandues sont les collectes dites « satellites », qui consistent à désigner un endroit et un moment précis pour le dépôt de ces matières par les citoyens (de une à plusieurs fois par année) et l’apport volontaire dans des points de dépôt permanents (déchetterie, détaillants : Rona, Canadian Tire, etc.).
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La performance de ces collectes dépend d’une multitude de facteurs, notamment la diffusion de l'information, les conditions météorologiques lors des journées de collecte (pluie, etc.), l’éloignement des citoyens du point de dépôt, qu’il soit permanent ou non, la combinaison des différentes modalités de collectes, etc. Il est donc difficile d’établir un rendement moyen à ce type d'activité. Toutefois, à titre indicatif, dans la MRC Argenteuil les quantités récupérées par les municipalités membres de la RIADM, en combinant les collectes satellites au dépôt permanent, étaient de 26 tonnes en 2000. Cela représente un taux de récupération approximatif de 25 %. En 2001, avec le seul dépôt permanent, les quantités sont passées à 22 tonnes, soit un taux de récupération approximatif de 23 %. Récupération des autres matières résiduelles En ce qui concerne les objets encombrants et les textiles, aucune donnée n'est suffisamment précise pour permettre de mesurer la performance des activités de récupération de ces matières. Il s'agit d'ailleurs d’une lacune qui sera comblée par les mesures de suivi envisagées. L’ESTIMATION DES COÛTS L’implantation de nouvelles mesures de mise en valeur des matières résiduelles implique nécessairement une augmentation des coûts de gestion. Afin d’organiser efficacement les nouveaux services à offrir à la population et surtout d’en minimiser les conséquences économiques pour les citoyens, une estimation de ces coûts est essentielle au processus décisionnel. Le tableau K.3 montre les coûts approximatifs des différentes activités de gestion et de mise en valeur considérées. Plusieurs de ces estimations sont présentées par un intervalle de prix indiquant leur variabilité en fonction notamment des distances à parcourir pour les différentes collectes. Les coûts peuvent être répartis en cinq catégories : les équipements, les infrastructures, les services, les programmes de sensibilisation et d’information, et l’administration et la gestion. Équipements Les équipements de collecte des matières résiduelles sont de deux types. Le premier comprend les équipements de collecte par apport volontaire. Étant donné leurs coûts élevés, ces contenants sont généralement loués aux entreprises qui font le service de collecte et de transport. À titre d’exemple, une cloche coûte actuellement approximativement 1 200 $, tandis que le coût d’un conteneur de 40 vg3 est d'environ 6 500 $. La location est aussi plus flexible que l’achat puisque les besoins en nombre et en capacité des conteneurs peut varier avec le temps. Le second type est constitué des équipements de collecte porte-à-porte. Les équipements considérés ici sont ceux qui peuvent être fournis par les municipalités ou dont celles-ci pourraient agir en tant que distributeurs pour leurs citoyens. Il s’agit principalement de bacs à poignées, destinés à la collecte des matières recyclables, et de bacs roulants, qui sont utilisés pour les matières putrescibles, les matières recyclables ou les déchets domestiques. Le coût varie d’environ 15 $ pour un bac à poignées d’une capacité de 40 litres à environ 105 $ pour un bac roulant aéré de 360 litres. Infrastructures Les coûts d’implantation des infrastructures sont fonction de leur taille, du volume traité, des technologies employées et des équipements requis. Pour les déchetteries, les postes de transbordement et les dépôts permanents de RDD, les coûts d’implantation varient de 20 000 $ à plusieurs centaines de milliers de dollars, selon le type d’installation considéré. Une plate-
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forme de compostage pouvant traiter jusqu’à 5 000 tonnes métriques de matières putrescibles devrait nécessiter un budget d’implantation approximatif de 500 000 $, tandis qu’un centre de tri d’une capacité annuelle de 10 000 à 30 000 tonnes métriques pourrait coûter entre 3 et 4 millions de dollars. Les infrastructures d’élimination sont quant à elles beaucoup plus onéreuses. Le coût d’implantation de ce type d’installation varie d’une centaine de milliers de dollars à plusieurs millions. L’implantation d’infrastructures demande donc beaucoup de planification et de délais avant leur mise en exploitation. Services Les contrats présentement en vigueur concernant les services de gestion des matières résiduelles offerts à la population sont généralement avantageux pour les municipalités. La situation économique actuelle fait en sorte que les coûts réels associés aux différentes collectes sont souvent plus élevés qu’ils n’avaient été prévus à l’origine par les entrepreneurs. Incidemment, les contrats qui seront négociés à leur échéance de même que ceux qui concernent les nouveaux services à instaurer verront une augmentation parfois marquée par rapport à ceux qui ont eu cours ces dernières années. Il est possible d’estimer les coûts approximatifs des services qui devront être offerts en fonction du présent plan de gestion, comme le démontre le tableau I.3. Ces coûts sont en dollars de 2002 et représentent les coûts que devraient débourser les municipalités si elles devaient mettre des services en place ou renouveler les contrats actuels au cours de la présente année.
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RIADM ANNEXE K
Programmes de sensibilisation et d’information Le coût des programmes de sensibilisation et d’information varie en fonction de l’importance qui leur est accordée. Par contre, certains frais sont inéluctables afin que les mesures mises en place puissent fonctionner correctement. Par exemple, une campagne d’information et de sensibilisation doit être prévue lors de l’implantation de tout nouveau service. De plus, un budget minimal doit être prévu pour une relance annuelle. Sans cela, la performance des collectes ne sera pas maintenue. Administration et gestion Les frais d’administration et de gestion sont également variables. Ils doivent néanmoins être planifiés à long terme puisque la très grande majorité d’entre eux reviennent de façon périodique. Les frais d’administration et de gestion alloués à l’établissement ou au renouvellement d’ententes et de contrats font déjà partie des budgets municipaux. Il faut ajouter à cela les déboursés prévus pour l’établissement de la tarification, les révisions réglementaires, les frais de financement des équipements et des infrastructures (variables selon les montants en jeu et les termes obtenus) ainsi que ceux que nécessiteront le suivi et le contrôle du PGMR. La section 9 du plan de gestion présente une estimation des coûts administratifs et de gestion.
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Annexe L : Inventaire des modes de valorisation des boues Cette annexe présente une revue des diverses possibilités de traitement, de valorisation et d’élimination des boues qui s’offrent aux gestionnaires municipaux. Il s'agit cependant d'un inventaire non exhaustif. En effet, il est possible que certaines technologies ou méthodes n'aient pas été répertoriées. De plus, il faut noter que les noms d'entreprises, de marques de commerce et autres ne sont mentionnés qu'à titre indicatif, et qu'il est possible que d'autres entreprises offrent des technologies et des services, similaires ou non. Pour chacune des possibilités considérées ici, les points suivants sont abordés :
La description de la technologie ; Les avantages et inconvénients ;
Les installations requises ;
Les coûts d’investissement et d’exploitation (lorsque l’information existe) ;
Les risques pour la santé et pour l’environnement ;
Le mode de gestion ;
Les marchés actuels et potentiels locaux, régionaux et québécois ;
L’approbation sociale.
Le choix des possibilités de traitement, de valorisation et d’élimination des boues municipales et de fosses septiques dépend principalement de deux facteurs : le budget disponible et les résultats des analyses de la composition des boues. L’origine des boues ne constitue pas un critère de sélection de la stratégie à employer, mais plutôt leur composition et leur consistance. En effet, peu importe s’il s’agit de boues d’origine municipale ou de fosses septiques, la stratégie sélectionnée découlera de facteurs tels que la siccité, les concentrations en métaux lourds et en micro-organismes pathogènes, le pH, etc. Il existe donc différentes technologies reliées au traitement, à la valorisation et à l’élimination des boues municipales et de fosses septiques. Le traitement consiste à conférer aux boues les caractéristiques nécessaires à leur valorisation ou leur élimination. Il regroupe diverses étapes plus ou moins complexes de stabilisation, de conditionnement, de déshydratation et de séchage thermique. La valorisation vise à détourner les boues de l’élimination en les utilisant à d’autres fins, telles que le compostage, l’épandage agricole et sylvicole, la réhabilitation de sites, la production de combustibles, la valorisation énergétique, la fabrication de matériaux de construction, etc. Enfin, l’élimination, qui constitue la solution privilégiée à l’heure actuelle en raison de son accessibilité et de son faible coût, regroupe l’enfouissement sanitaire et l’incinération.
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1. TRAITEMENT À la source, les boues d’épuration et de fosses septiques sont de forme liquide et présentent une forte charge en matières organiques hautement fermentescibles, ce qui impose des contraintes importantes, non seulement sur le plan de la réglementation en vigueur (les règles établies pour la valorisation ou l’élimination des boues, par exemple), mais également sur celui du choix de leur destination. Il devient donc nécessaire de mettre en place une filière de traitement plus ou moins complexe. Il existe deux grands types de traitements des boues : la stabilisation et le traitement, ainsi que la déshydratation et le séchage. La stabilisation et le traitement des boues consistent à réduire le pouvoir fermentescible et les odeurs des matières organiques présentes dans les boues brutes et, selon la technique employée, à diminuer la quantité de micro-organismes pathogènes ou de substances potentiellement toxiques. L’étape de stabilisation est indispensable à tout projet de valorisation des boues (Gouvernement du Québec, 1991). La déshydratation et le séchage des boues visent à réduire la teneur en eau (et, par conséquent, le volume) des boues destinées à la valorisation ou à l'élimination, en plus d’en améliorer les caractéristiques physiques. 1.1. MÉTHODES DE TRAITEMENT DIGESTION ANAÉROBIE Généralement appliquée dans les stations d’épuration de moyenne à grande capacité de traitement, la digestion anaérobie est un procédé de dégradation de la matière organique contenue dans les boues par digestion à l’abri de la lumière et de l’air, à l’intérieur de cuves étanches. Ainsi, la digestion se produit suivant trois étapes, s’étendant sur une période approximative de 30 jours :
1. Les composés organiques complexes de la partie solide des boues subissent une transformation en composés organiques complexes solubles ;
2. Sous l’action des micro-organismes anaérobies, les molécules organiques complexes
sont converties en acides gras volatiles, des composés plus simples ;
3. Les acides gras se minéralisent afin de former du méthane, du dioxyde de carbone ainsi que du sulfure d’hydrogène, dont la production dépend de la température et du temps de séjour des boues à l’intérieur du digesteur.
La mise en œuvre de la digestion anaérobie exige des ouvrages importants, soit un digesteur clos ou deux digesteurs en série (scindant le procédé en deux étapes), occasionnant ainsi des coûts d’investissement élevés comparativement aux techniques de digestion aérobie (voir section suivante). Il en coûte donc environ 445 $ par tonne de boues sèches (tbs) pour une station d’épuration d’une capacité de 1 tbs par jour, et 183 $/ tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs par jour. Or, le méthane produit pendant la fermentation des boues peut être utilisé comme combustible et contribuer ainsi à diminuer les coûts énergétiques de chauffage des installations de la station d’épuration.
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Cette technique de stabilisation est utilisée depuis longtemps, mais les dernières décennies ont été marquées par une baisse significative de son utilisation. En effet, le faible coût des ressources énergétiques, la sensibilité de ce procédé aux conditions de traitement telles que le pH, le débit d’entrée, la température, etc., l’instauration de traitements primaires chimiques ou encore, l’augmentation de la complexité des déchets industriels influençant les caractéristiques des boues sont autant de raisons qui ont réduit l’usage de la digestion anaérobie. Ce type de traitement détient toutefois un fort pouvoir de destruction cellulaire grâce à la fermentation méthanique qu’il occasionne, permettant ainsi l’élimination d’une grande quantité de matière organique. Par ailleurs, ce procédé génère des quantités relativement faibles de biomasse et est très efficace en tant que stabilisateur biologique. DIGESTION AÉROBIE Visant à réduire l’émission d’odeurs nauséabondes, la concentration de micro-organismes pathogènes et la putrescibilité des boues, la digestion aérobie consiste à effectuer le brassage des boues en leur injectant de l’air de manière à terminer la digestion des matières organiques encore présentes. Ce procédé de stabilisation, réalisable sur les boues secondaires ou mixtes (primaires et secondaires), produit du dioxyde de carbone, des nitrates, de l’eau ainsi que des boues stabilisées biologiquement. La digestion aérobie est habituellement implantée dans des stations d’épuration ayant des capacités inférieures à 38 000 m3/jour et nécessite des installations importantes. Les coûts énergétiques sont en général élevés et les coûts globaux varient d'environ 236 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour à 109 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs/jour. Il existe quatre variantes du procédé de digestion, accroissant ainsi sa popularité et son utilisation. Il s’agit des procédés suivants : Procédé conventionnel : Se faisant à température ambiante, ce procédé comporte des bassins aérés par des diffuseurs submergés ou par des aérateurs mécaniques de surface. Il a pour avantages, par rapport à la digestion anaérobie, d’être simple et, par conséquent, de présenter moins de risques d’instabilité. D’autre part, une plus grande partie de la valeur fertilisante est conservée pendant ce procédé, lequel requiert une moins grande concentration de boues pour fonctionner, évitant ainsi l’ajout d’une étape d’épaississement. Enfin, les coûts en capitaux pour la construction des digesteurs aérobies sont moins élevés que ceux des digesteurs anaérobies. Les coûts d’exploitation sont toutefois forts élevés en raison de la grande demande énergétique occasionnée par l’aération des bassins et aucune récupération d’énergie n’est envisageable. D’autre part, la performance dépend grandement de la température ainsi que des conditions climatiques. Procédé thermophile autothermique : La digestion est réalisée à l’intérieur de digesteurs isolés, permettant de contrôler la température en la rendant indépendante de celle du milieu environnant. La chaleur occasionnée par les réactions d’oxydation de la matière organique et par l’accroissement des boues jusqu’aux températures thermophiles (hautes températures variant de 45 oC à 65 oC), peut donc être conservée. Ce type de traitement permet une digestion plus rapide ainsi qu’une diminution du temps de séjour des boues à l’intérieur du digesteur (moins de sept jours). Les températures très élevées produites pendant la digestion entraîne une destruction très efficace des micro-organismes pathogènes. Étant donné
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l’absence du phénomène de nitrification en conditions thermophiles, le système nécessite moins d’oxygène. De plus, la digestion effectuée grâce à ce procédé permet de réduire la production de biomasse. Le désavantage réside dans la nécessité d’intégrer au système des boues à teneur en solides élevée afin d’atteindre les températures thermophiles. Procédé de digestion mixte : Ce procédé associe la digestion authothermique et une étape de digestion anaérobie mésophile (températures moyennes) selon deux variantes. La première consiste en une prédigesiton aérobie thermophile, suivie d’une digestion anaérobie mésophile, tandis que la seconde inverse les étapes. Procédé anoxie-aérobie : Il s’agit d’une digestion à aération intermittente permettant de diminuer les coûts énergétiques inhérents à l’aération des digesteurs aérobies. Le principe de base associé à cette approche réside dans l’utilisation par les micro-organismes des gaz dégagés par la digestion dans des conditions où la disponibilité en oxygène est limitée et entraîne conséquemment des conditions anoxiques. Le traitement des boues se fait donc par alternance de conditions d’aération et de non-aération. LAGUNAGE Le lagunage est une technique permettant de laisser stabiliser les boues à l’intérieur de fossés d’oxydation artificiels ou naturels. Il en existe diverses variantes, dont le lagunage aérobie (utilisé pour l’épuration biologique des substances organiques non décantées ou non dissoutes contenues dans les eaux résiduaires préépurées mécaniquement dans des étangs de décantation ou par un autre procédé), le lagunage facultatif et le lagunage anaérobie (utilisé pour diminuer la teneur en substances organiques d’eaux résiduaires brutes ou clarifiées mécaniquement). La mise en œuvre de ce procédé nécessite la construction d’au moins un étang, d’une profondeur minimale de 1,5 m, devant comporter un minimum de deux cellules, être muni de déversoirs ajustables, être facilement accessible pour l’entretien et avoir une capacité d’entreposage de trois à cinq ans. Les matériaux utilisés doivent également être suffisamment imperméables pour limiter l’infiltration des liquides dans l’environnement. D’autre part, les étangs doivent obligatoirement être situés à un minimum de 150 m des habitations et ils nécessitent l’aménagement de fossés de dérivation des eaux de surface au pourtour de leur structure afin d’éviter tout débordement (MENV). Le lagunage présente des coûts relativement faibles, selon une étude de l’INRS-Eau, et il s’agirait d’un traitement économique de divers déchets résidentiels, municipaux, industriels et agricoles. Étant une technique performante en ce qui a trait à la stabilisation biologique des boues d’épuration et de fosses septiques, le lagunage nécessite toutefois des volumes importants. En ce qui concerne plus particulièrement le lagunage anaérobie, où les étangs sont aérés artificiellement, il est possible d’observer une meilleure absorption, distribution et utilisation de l’oxygène. Par ailleurs, cette méthode permet de contrôler l’apport d’oxygène ainsi que le rendement d’épuration, en plus de procurer une certaine indépendance par rapport aux facteurs naturels non maîtrisables.
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STABILISATION CHIMIQUE Cette technique permet de diminuer, du moins temporairement, le pouvoir fermentescible des boues, par l’addition de réactifs chimiques, en combinaison ou non avec un traitement thermique. Il en existe trois catégories : le traitement alcalin, le traitement neutre et le traitement acide. Le traitement alcalin consiste à stabiliser les boues liquides ou déshydratées par l’apport de chaux. Afin que la désinfection se fasse adéquatement, les boues sont amenées à un pH de 12 pendant un minimum de 12 heures (préférablement pendant 24 heures). Les avantages relatifs à l’usage de cette technique de traitement résident dans le coût réduit de la chaux et dans le fait que cette dernière, grâce à son alcalinité, a un effet favorable sur la structure physique des boues. Cependant, il n’y a aucune réduction de la matière organique biodégradable contenue dans les boues, d’où une reprise possible de la fermentation si les conditions du milieu le permettent ultérieurement. De plus, l’ajout de la chaux augmente la masse des boues, puisqu’il en faut 108 kg à 162 kg par tonne de boues sèches. Le coût total du traitement par chaulage est estimé, selon l’INRS-Eau, à 164 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et à 74 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs/jour. D’après les données de l’an 2000 de Ressources naturelles Canada, il en coûterait 70,80 $ pour une tonne de chaux vive en vrac à haute teneur en calcium, et 80,40 $ pour une tonne de chaux hydratée en vrac à haute teneur en calcium. Le traitement neutre utilise deux procédés : le procédé CCBA, qui utilise un réactif à base d’argile et d’alun absorbant les métaux, et le procédé Wet Chlorine Oxidation, qui est peu efficace pour la stabilisation et la désinfection des boues. Une méthode de traitement acide a été suggérée en 1994 par des chercheurs de l’INRS-Eau. Il s'agit d'acidification des boues par l’ajout d’acide sulfurique jusqu’à un pH de 2,0 ou 2,5, entraînant ainsi une diminution importante des solides contenus dans les boues, à la suite d’une hydrolyse et d’une minéralisation rapide d’une partie de leur matière organique. Il s’agit d’un procédé simple et efficace, pouvant s’appliquer aux différents types de boues municipales et industrielles et pouvant s’intégrer aux chaînes actuelles de traitement et de stabilisation des boues d’épuration. Afin d’acidifier les boues à un pH de 2,5, il faut entre 143 kg et 214 kg d’acide sulfurique par tonne de boues sèches, et le coût d’une tonne d’acide se chiffre à 125 $. STABILISATION THERMIQUE La stabilisation thermique consiste à chauffer les boues en présence d’air sous de très fortes pressions, pouvant atteindre jusqu’à 20 Mpa et plus, dans le but de réaliser une oxydation poussée de la matière organique, simultanément à une transformation physique des matières en suspension. Les boues ainsi traitées peuvent aisément être filtrées et elles donnent une siccité de gâteaux entre 40 % et 70 %. En plus de stabiliser les boues, cette technique permet de les conditionner, c’est-à-dire de leur donner une consistance davantage solide. En Hollande, la stabilisation thermique est réalisée en puits profond, ce qui permet de récupérer l’énergie en réutilisant la chaleur. Cette technique donne par ailleurs la possibilité de traiter 62,5 tbs/jour au coût de 378 $ (CAN)/tbs.
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STÉRILISATION Il existe différentes techniques de stérilisation : la pasteurisation, la radiation ionisante et la pressurisation. La pasteurisation consiste à chauffer les boues à près de 70 oC pendant un minimum de 30 minutes afin de les aseptiser. Ce type de traitement nécessite l’usage d’une chaudière autonome et d’un échangeur de chaleur eau-boues ou encore, d’un brûleur à gaz immergé dans les boues. Dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il peut en coûter 302 $ pour pasteuriser une tonne de boues sèches, alors que dans une station de 10 tbs/jour, il en coûterait 82 $/tbs. La radiation ionisante permet de désinfecter les boues déshydratées en les pressant en couches de moins de 5 mm d’épaisseur puis en les irradiant, à raison de 10 tbs/jour ou 50 t de boues humides par jour avec un accélérateur d’électrons (l’appareil ionisant) d’une puissance de 50 kW. Certains auteurs suggèrent de combiner cette technologie à un postcompostage rapide des boues. La pressurisation consiste en l’application de pressions importantes sur les boues en autoclave (récipient métallique à fermeture extérieure hermétique, résistant à des pressions élevées), permettant de les désinfecter. Des études ont par ailleurs été menées au sujet de la performance de cette technologie et elles ont permis de constater que l’application d’une pression de 6 000 bars ne nécessitait que le dixième de l’énergie nécessaire pour la stérilisation par chauffage. Cependant, les coûts d’investissement sont importants et ne justifient pas l’usage de cette technique à l’échelle industrielle. DÉCONTAMINATION L’objectif principal de la décontamination vise à réduire les concentrations de métaux toxiques pouvant être présents dans les boues. La Corporation Biolix, en partenariat avec les chercheurs de l’INRS-Eau, commercialise des technologies de traitement et de décontamination des boues d’épuration des usines de traitement municipales et industrielles, dont notamment les technologies Métix et Stabiox. Les technologies Métix permettent d’extraire les métaux toxiques de manière sécuritaire pour l’environnement, en plus d’assainir et de stabiliser les boues. Le procédé se réalise en une seule étape, permettant de réduire substantiellement la teneur en métaux lourds des boues d’épuration, de diminuer leur biomasse et de détruire les micro-organismes pathogènes ainsi que les odeurs qu’elles dégagent, afin de produire des boues de haute qualité. Les variantes du traitement Métix peuvent s’adapter pour répondre à chaque situation pouvant exister dans une station d’épuration des eaux usées. Le choix du traitement le mieux adapté dépend de facteurs comme la conception de l’usine, le coût et la disponibilité des produits utilisés dans la procédure de traitement et les critères de valorisation des boues. Voici donc ces variantes : Métix BS ou biolixiviation-digestion avec soufre, qui exploite la présence d’une microflore indigène à l’intérieur des boues capable d’oxyder le soufre élémentaire en acide sulfurique, entraînant ainsi une diminution du pH et une hausse des conditions oxydantes du milieu. Cela a pour effet de solubiliser de façon importante les métaux toxiques et de stabiliser efficacement les boues. Notons cependant que la concentration initiale en solides des boues
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doit se situer entre 30 g/L et 40 g/L afin de respecter les conditions optimales de ce procédé. Deux types d’installations peuvent être utilisés : le bioréacteur à cuve agitée et aérée avec addition de soufre élémentaire en poudre ou encore, les colonnes aérées avec soufre granulaire immobilisé. Le temps de traitement par digestion est de l’ordre de 8 à 12 jours. D’après l’INRS-Eau, les coûts exigés pour l’application de cette variante varient entre 476 $/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et 216 $/tbs pour une station d’une capacité de 5 tbs/jour. Métix BF ou biolixiviation avec sulfate ferreux. Ce procédé fait appel au pouvoir acidifiant d’une bactérie présente à l’intérieur des boues (Thiobacillus ferrooxidans) et à un résidu de l’industrie de la sidérurgie afin de solubiliser et récupérer la plupart des métaux lourds présents dans les boues d’épuration municipales. Dans un bioréacteur aérobie en mode continu, on combine une culture de bactéries et un sulfate ferreux, servant de source d’énergie pour les bactéries. Après l’ajout d’une petite quantité d’acide sulfurique afin d’amorcer le procédé, l’acide produit par les bactéries abaisse le pH des boues tout en accroissant les conditions oxydantes, permettant ainsi le passage en solution de la plupart des métaux lourds, tels que le cuivre, le manganèse, le cadmium et le zinc. Un filtre-presse à plateaux permet ensuite la séparation des boues décontaminées et du liquide contenant les métaux lourds. Ces derniers peuvent par la suite être précipités sélectivement, selon ceux que l’on veut éventuellement recycler. Initialement, les boues doivent toutefois contenir entre 20 g/L et 25 g/L de solides pour des résultats optimaux. L’usage de cette technologie pour le traitement de boues aérobies non digérées a permis d’obtenir, après un temps de résidence de 24 heures, des pourcentages de solubilisation variant de 60 % à 95 %, selon le type de métaux, leurs concentrations, leur forme chimique, etc. L’application de Métix BF coûterait entre 294 $/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et 154 $/tbs pour une station de 5 tbs/jour.
Figure 1. Schéma du procédé de biolixiviation des métaux lourds Métix AC ou lixiviation chimique utilise un acide inorganique et un agent oxydant. Ce dernier, ajouté aux boues acidifiées permet d’accélérer la solubilisation des métaux lourds et empêche la solubilisation des éléments nutritifs. La concentration de solides doit varier entre 30 g/L et 40 g/L, et le temps de traitement est compris entre 0,5 heure et 6 heures selon le cas. Cette variante permet donc d’enlever adéquatement les métaux toxiques, d’éliminer efficacement les micro-organismes pathogènes, et ce, dans un réacteur de type cuve agitée en mode cuvée, semi-continu ou continu. Les coûts sont de l’ordre de 214 $/tbs pour une
Réacteur aérobie
Précipitation des métauxà la chaux
Boues
Bactéries
Sulfate ferreux
Acide sulfurique
Filtre-presse
Boues décontaminées
Valorisation agricole
Fraction liquide contenant les métaux
Filtre
Résidus métalliques
Récupération Fraction liquide recyclée
Source : Fiche technique du CQVB U-96-12 : Boues d’épuration municipales ; Récupération des métaux lourds par biolixiviation.
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station d’une capacité de 1 tbs/jour, et de 103 $/tbs pour une station d’une capacité de 5 tbs/jour. Métix BC permet de tirer profit des avantages des procédés biologiques (faibles coûts en produits chimiques) et chimiques (investissement moindre attribuable à un court temps de traitement, stabilité des réactions, meilleur contrôle des intrants, résistance aux variations des conditions d’exploitation, etc.). En ce qui concerne la technologie Stabiox, elle consiste en une séquence d’opérations précédant la déshydratation mécanique des boues, permettant leur stabilisation microbiologique et la conservation de leur valeur fertilisante, tout en facilitant leur déshydratation sans hausser la quantité de solides à gérer. Elle permet également une économie de coûts, tout en favorisant l’enlèvement des odeurs et une stabilisation à long terme par un procédé simple. OXYDATION HUMIDE ASSISTÉE PAR PLASMA (OHAP) Ce procédé de traitement est destiné à oxyder les boues de provenances diverses, incluant les boues municipales, industrielles et agroalimentaires, à l’intérieur d’un four rotatif équipé d’un générateur de plasma à air chauffant à 600o C. Ce dernier est conçu pour traiter les boues émanant des procédés de séchage conventionnels et contenant au moins 20 % de matière organique. Tout d’abord, les boues sont acheminées à l’intérieur du four, qui fonctionne continuellement, à l’aide d’un convoyeur à vis. La charge organique est alors détruite par la présence de l’air et de la chaleur, produisant ainsi des cendres granulaires inertes, stériles et sans odeur, potentiellement valorisables. L’OHAP permet une réduction économique significative du volume des résidus ultimes (95 % de réduction) et des gaz à effet de serre (GES). En effet, cette technologie n’utilise pas de brûleur à combustibles fossiles et elle produit des niveaux de NOx plus bas que les incinérateurs conventionnels. À titre indicatif, l’OHAP génère 46 % moins de GES par rapport à l’incinération directe, 31 % moins que le séchage suivi par l’incinération, 144 % moins que l’enfouissement et 1 % moins que le compostage. D’autre part, il est possible de récupérer l’énergie thermique des boues, et ce, en récupérant la chaleur produite par condensation de la vapeur d’eau, pour non seulement réchauffer les boues qui entrent dans le four, mais également les bâtiments. Il s’agit par ailleurs d’une technologie peu énergivore permettant de traiter les boues concentrées entre 20 % et 35 % pour lesquelles il n’existe aucune technologie de traitement autre que l’enfouissement et le compostage. Les systèmes de contrôle utilisés sont prévisibles, simples, stables et ne présentent que très peu de risques pour l’opérateur et les installations. Les coûts d’exploitation s’avèrent modiques, soit 6,62 $/t de boues humides pour une unité industrielle de traitement d’une capacité de 150 t de boues humides par jour. Pour ce qui est des coûts globaux (investissement, capital et exploitation), ils se trouvent être inférieurs à ceux de l’incinération. Par ailleurs, les coûts d’acquisition et d’exploitation du four se comparent favorablement au coût moyen d’épandage et d’enfouissement des boues. Le coût en capital se chiffrerait à 1 805 000 $ pour une unité de cette taille.
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1.2 MÉTHODES DE CONDITIONNEMENT Le conditionnement constitue un prétraitement spécifique permettant le bon fonctionnement des appareils de déshydratation mécanique. Ceux-ci donnent alors aux boues une consistance plus ou moins solide. Cette méthode consiste donc en une floculation de la boue, qui permet de casser la stabilité colloïdale et d’augmenter artificiellement la taille des particules, et ce, en ayant recours à des procédés de nature physique (thermique principalement) ou chimique. ÉPAISSISSEMENT La plupart des circuits de traitement des boues commencent par une étape d’épaississement, qui permet d’améliorer le rendement de la digestion (si elle est prévue), en plus de réduire les coûts d’investissement, de stabilisation et de déshydratation, de diminuer le volume des boues à disposer, ainsi que de favoriser l’économie des systèmes de déshydratation. Différentes techniques sont employées : la décantation ou l’épaississement gravitaire, la flottaison à air dissous, la centrifugation, le drainage et le système BEST. La décantation ou l’épaississement gravitaire consiste en un tassement des boues, dont le temps de séjour est assez élevé. Peu coûteuse, elle est largement répandue pour l’épaississement des boues primaires. Ainsi, il en coûte 90 $/tbs pour une usine d’une capacité de 1 tbs/jour, et 48 $/tbs pour une usine de 5 tbs/jour. La flottaison à air dissous est généralement utilisée dans le cas des boues activées afin de les épaissir et les clarifier. Cette technique entraîne une dépense énergétique supérieure à la décantation, mais ses performances au chapitre de l’épaississement et donc, de la chaîne entière de traitement, compensent largement cette dépense. Son coût total est estimé à 97 $/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et à 45 $ pour une station de 5 tbs/jour. La centrifugation est une opération de séparation mécanique, par action de la force centrifuge, de deux à trois phases (liquide-liquide, liquide-solide, liquide-liquide-solide), entraînées dans un mouvement de rotation à l’intérieur de décanteuses cylindriques continues à buses. Le drainage est un procédé qui peut être utilisé dans les petites stations. Après floculation, les boues sont épaissies par un apport de polymère et un drainage sur un champ horizontal de grilles fines, raclé en permanence par des lames de caoutchouc. Le système BEST a été mis au point au Japon. Cette technique combine, dans une seule étape, l’épaississement et la floculation chimique. Elle consiste donc en l’ajout d’un coagulant métallique avec l’apport de polymères causant la formation de gros flocs de boues qui sont aisément séparés de l’eau intersticielle. Ce système est plus fiable et performant que l’épaississement gravitaire, mais son coût en est supérieur de 20 %. L’épaississement est réalisé dans un réacteur agité, muni d’un système spécialement conçu pour cette étape du processus de traitement des boues. CONDITIONNEMENT CHIMIQUE Il est possible de conditionner les boues en leur ajoutant consécutivement des sels métalliques (électrolyte ou polyélectrolyte) et de la chaux afin d’en améliorer la filtrabilité et d'augmenter la
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taille des particules. Cette floculation des boues s’effectue dans des bacs agités en série, le premier servant pour le sel métallique et le second pour la chaux. Les temps de séjour sont de l’ordre de 5 à 10 minutes. Or, une agitation prolongée et trop forte pourrait, dans certains cas, détériorer la filtrabilité des boues conditionnées. En effet, étant donné la fragilité parfois très grande des flocs obtenus, il est nécessaire d’éviter les cuves à agitation trop violente, les temps de floculation trop longs et les pompages destructeurs des boues conditionnées. L’association de deux polyélectrolytes permet, sur certaines boues, de réduire le coût global du conditionnement ou d’obtenir une floculation plus efficace. Par ailleurs, il existe de nos jours une gamme de polyélectrolytes très étendue, ce qui est très avantageux du fait de la diversité de la qualité des boues. Enfin, dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il en coûte 97 $/tbs pour ce type de conditionnement, alors qu’il en coûte 54 $/tbs dans une station d’une capacité de 5 tbs/jour. CONDITIONNEMENT THERMIQUE L’augmentation de la température des boues conduit à une transformation irréversible de leur structure physique, surtout si elles contiennent une forte proportion de matières organiques et colloïdales. Ainsi, durant le chauffage, les gels colloïdaux sont éliminés et la quantité d’eau contenue dans les particules diminue fortement ; il en résulte donc un épaississement important et rapide, avec l’obtention de boues décantées à plus de 120 g de matières en suspension (MES)/L et même 200 g MES/L. La structure des boues s’en trouve améliorée, de sorte qu’une filtration sans apport de réactifs est toujours possible. Cette technique permet d’atteindre de très fortes siccités de gâteaux à la suite de leur passage dans les filtres-presses. Le conditionnement thermique est applicable à toutes les boues à prédominance organique et présente des performances relativement stables comparativement au conditionnement chimique. Les hautes températures employées, variant entre 150 oC et 200 oC, permettent également de stériliser les boues, d’autant plus que le temps de cuisson varie entre 30 et 60 minutes. Les investissements reliés à cette technique s’avèrent cependant coûteux par rapport au conditionnement chimique. AUTRES TECHNIQUES DE CONDITIONNEMENT Une revue de littérature a permis de dénombrer quelques techniques de conditionnement supplémentaires, bien qu’elles ne soient pas très explicitées. En voici les grandes lignes : Conditionnement par congélation : D’une durée de une à quatre heures et employant des températures variant entre - 10 oC et - 20 oC, cette technique est applicable aux boues à prédominance minérale, difficiles à déshydrater. Bien qu’elle permette de réduire efficacement la quantité d’eau liée à la matière et de regrouper les particules de façon stable, ce type de conditionnement est très énergivore et, par conséquent, assez coûteux. On l’associe souvent à la filtration sous vide et on utilise habituellement un système de fréon-glycol. Conditionnement par charges : Cette technique consiste à ajouter des matières sèches aux boues, de l’ordre de 20 % à 40 % des matières en suspension initiales. Cela permet d’améliorer la texture des gâteaux afin d’en faciliter la manutention ou une exploitation optimale des équipements de déshydratation. La combinaison de boues minérales avec des boues biologiques est profitable pour ce type de conditionnement.
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Conditionnement électro-acoustique-osmose : Cette amélioration du conditionnement chimique entraîne l’eau en surface par un traitement aux ultrasons. Il s’agit cependant d’une technique très coûteuse. Conditionnement par solvants ou huiles : Ce type de conditionnement consiste à ajouter une huile ou un solvant aux boues, dans certaines conditions de température, afin de séparer plus facilement, par voie mécanique, les matières sèches tout en ayant la possibilité de récupérer une bonne partie du solvant. Sa faisabilité technico-économique n’a toutefois pas été démontrée à l’échelle industrielle et son utilisation s’avère onéreuse. 1.3. MÉTHODES DE DÉSHYDRATATION La déshydratation permet de donner aux boues une consistance physique plus solide afin de faciliter le conditionnement, la manutention et le transport du résidu final en utilisant divers systèmes mécanisés. CENTRIFUGATION La centrifugation permet non seulement d’épaissir les boues, mais également de les déshydrater en séparant les phases solides et liquides qui les composent. Ainsi, les boues sont insérées dans une centrifugeuse en rotation où les matériaux plus denses sont séparés des premiers puis, éjectés du système. Ce système permet de travailler en mode continu dans une enceinte close et compacte, et ainsi de réduire les inconvénients associés aux odeurs. Or, il est nécessaire de procéder à l’isolation phonique de la salle de déshydratation. Le rendement typique de la centrifugation varie entre 18 % et 31 % de déshydratation et il s’agit d’une technique performante pour la séparation de solides de différents types de boues. En ce qui concerne la centrifugeuse, elle consiste en un tambour ou un bol cylindrique tournant sur lui-même afin de créer une force de séparation. Les plus courantes regroupent les centrifugeuses à convoyeur et à bol, à bol perforé ainsi qu’à disques. Pour les boues résiduaires d’assainissement, on emploie habituellement la centrifugeuse continue à bol cylindro-cônique d’axe horizontal. D’autre part, il existe des centrifugeuses à bol cylindrique à forte capacité qui, malgré leur coût important, permettent de diminuer les coûts des étapes de traitement en aval. Ce procédé de déshydratation ne nécessite que très peu de surveillance, mais la main-d’œuvre doit être davantage qualifiée que pour un système de filtration. Enfin, les coûts varient entre 191 $/tbs et 62 $/tbs, selon qu’il s’agit respectivement d’une station ayant une capacité de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour. PRESSOIR ROTATIF Afin de concentrer les solides des boues, ces dernières sont acheminées dans un canal rectangulaire situé à la périphérie d’une roue, dont les parois latérales sont constituées d’éléments filtrants rotatifs laissant passer le liquide et retenant les solides. Ce procédé donne des rendements inférieurs lorsqu’il est alimenté avec des boues contenant peu d’eau libre, mais il est possible d’atteindre des taux de déshydratation élevés, soit jusqu'à 45 % de siccité avec certains types de boues municipales. Par ailleurs, ce procédé simple peut être utilisé en mode continu dans un système complètement fermé réduisant la production d’odeurs.
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Il existe six modèles de pressoirs rotatifs de dimensions différentes, dépendant du type de boues et des débits à traiter. Ainsi, le poids des pressoirs peut varier entre 170 kg et 10 000 kg, et il est possible de traiter 300 L à 50 000 L de boues à l’heure, selon l’équipement et le type de boues. De construction robuste, le pressoir rotatif comporte un nombre limité de pièces mécaniques dont le fonctionnement et l’entretien ne présentent aucune difficulté particulière. D’autre part, parce qu’il fonctionne en système fermé, ce procédé est peu bruyant, peu encombrant et consomme très peu d’énergie (10 kW/h par tonne de matière sèche traitée). Son fonctionnement requiert peu d’intervention humaine et les opérateurs n’ont pas à porter d’équipement de protection particulier. En ce qui concerne les coûts, ils varient entre 565 $/tbs et 1 085 $/tbs, incluant l’exploitation et l’amortissement sur le capital. Ce sont les Industries Fournier inc. (situées à Black Lake) qui, au Québec, commercialisent ce type de procédé. Actuellement, 12 unités sont exploitées, notamment à l'usine d'épuration de la Rive-Sud, à Longueuil, à l'usine d'épuration d'Auteuil, à Laval, au Centre de traitement des boues de fosses septiques de Deschambault et à la Communauté urbaine de Montréal. LIT DE SÉCHAGE Le séchage des boues s’effectue sur des lits de sable drainés en deux étapes : le drainage puis l’évaporation-filtration. Dans les régions tempérées, le temps de séchage varie habituellement entre trois semaines et un mois et demi pour 30 cm à 40 cm de boues, et ce, selon les conditions climatiques. Par ailleurs, ce procédé nécessite une emprise au sol considérable, du personnel pour la maintenance (ce qui entraîne une dépense en main-d’œuvre) et son utilisation est limitée puisqu’on ne peut l’utiliser qu’avec des boues stabilisées. Il est envisageable d’atteindre des siccités entre 40 % et 60 % en cas d’ensoleillement maximum. D’autre part, il est possible d’en améliorer le rendement en ajoutant des polyélectrolytes aux boues, ce qui a pour effet de hausser la vitesse de drainage. Les coûts engendrés par cette technique en régression varient entre 113 $/tbs et 86 $/tbs, selon qu’il s’agit d’une station de traitement d’une capacité de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour. LIT DE CONGÉLATION OU TRAITEMENT GEL – DÉGEL Cette technique, favorisant le drainage et la déshydratation des boues, peut être combinée à la méthode du lit de séchage, ce qui constitue une possibilité particulièrement intéressante au Québec. Ainsi, le lit de séchage peut s’utiliser en période estivale, alors que l’hiver favorise l’usage du lit de congélation, ce qui permet l’obtention de siccités plus élevées qu’avec tout autre technique de déshydratation. L’effet conditionnant du traitement par gel-dégel tient du fait de la séparation solide-liquide s’effectuant pendant la cristallisation de l’eau contenue dans les boues. Les cristaux de glace en formation repoussent les impuretés qui sont ainsi concentrées, ce qui favorise leur agglomération. Les flocs produits sont par la suite déshydratés puis compactés sous l’effet de la progression de la glace vers eux. Après le dégel, le drainage très rapide de l’eau à travers les granules laisse un résidu final ayant l’apparence typique du café moulu. Grâce à ce type de traitement, il est possible d’obtenir des teneurs finales en solides se situant entre 24 % et 40 %, ce qui représente une siccité relativement importante. D’autre part, il s’agit d’une technique efficace pour tous les types de boues aqueuses, en autant qu’elles aient complètement gelé. De plus, elle modifie complètement la structure des boues et produit,
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après drainage, un résidu granulaire très perméable et peu odorant. Son efficacité est accrue d’autant avec des boues dont la granulométrie des flocs est fine. L’efficacité de la méthode de gel-dégel ne se trouve pas influencée par la siccité initiale des boues, ni par leur vitesse de décongélation. Cependant, plus le gel est rapide, moins le conditionnement est efficace. Afin d’assurer des résultats optimums, les lits de congélation doivent avoir une profondeur suffisante pour permettre un remplissage de 30 cm à 60 cm de boues et ils doivent être en mesure de contenir le volume total de boues produites pendant un an. Ils doivent également être divisés en plusieurs cellules pour faciliter le nettoyage et l’entretien des installations, en plus d’être munis d’un système de distribution permettant l’épandage uniforme des boues, ainsi que d’un système de drains collecteurs sous une couche de sable filtrant. Le sol sous les lits doit être suffisamment imperméable afin de limiter toute infiltration. Ainsi, le traitement par gel-dégel requiert au moins un bassin rectangulaire en béton, assez profond pour recevoir plusieurs couches de boues (8 cm à la fois). L’exploitation des cette méthode se chiffre à 255 $/tbs, et ce, sans considérer les coûts d’installation. Des essais de gel-dégel ont été effectués à Sainte-Julie sur des boues chimiques d’étangs aérés facultatifs et les résultats sont très prometteurs. Effectivement, des siccités atteignant près de 44 % ont pu être observées. Or, la méconnaissance du procédé par gel-dégel fait qu’il n’existe pas à ce jour, en sol québécois, d’installations conçues spécifiquement pour le traitement des boues de fosses septiques. Des tests ont tout de même été effectués sur ce type de boues à la station d’épuration de Saint-Gabriel-de-Brandon. FILTRATION SUR BANDES PRESSEUSES La technique utilisée consiste à presser les boues entre deux toiles filtrantes qui sont comprimées progressivement et qui s’enroulent successivement autour de tambours perforés et de rouleaux dont la disposition varie selon le type de filtre. La filtration sur bandes presseuses se caractérise donc par une certaine facilité d’exploitation, la continuité du procédé, la simplicité de la mécanique, et un faible coût d’exploitation, soit 217 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et 79 $/tbs pour une station de 5 tbs/jour. Les boues résultant de ce type de filtration sont pelletables et les résultats sont satisfaisants pour la grande majorité des boues organiques. En effet, les siccités obtenues sont proches des teneurs limites, soit entre 21 % et 26 %. Il existe plusieurs types de filtres à bandes presseuses. Dans le cas de stations à forte et moyenne capacités, on utilise habituellement les filtres superpress tels que ST, SP, SPI, SL, HD et DEG, alors que pour les petites stations, on préconise le GD-Press ou le T-DEG. L’entreprise Berlie Technologies, de La Prairie, fabrique des unités de filtration stationnaires d’une capacité variant de 1 000 kg/h à 8 000 kg/h d’évaporation d’eau, ainsi que des unités semi-mobiles de 500 kg/h à 1 000 kg/h. De telles installations ont par ailleurs été mises en œuvre à la Régie d’assainissement de bassin de La Prairie, à la CUQ, à Magog, Granby et à La Baie. D’autre part, le procédé de filtration sur bandes presseuses fait partie de divers systèmes de déshydratation des boues expérimentés au Québec. À titre d’exemple, Hydro-Québec a mis sur pied une étude pilote combinant une étape de séchage par radiation infrarouge et la filtration sur bandes presseuses. Également, une technique québécoise de déshydratation de boues de fosses septiques appelée DABmc combine des procédés d’épaississement et de filtration donnant des boues de fosses septiques déshydratées à des siccités entre 19 % et 24 %.
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FILTRATION SOUS PRESSION EN CHAMBRES ÉTANCHES La filtration sous pression en chambres étanches consiste à appliquer sur le gâteau de boue des pressions très élevées se situant entre 5 et 15 bars, ce qui permet d’obtenir des siccités supérieures à 30 %. Diverses installations peuvent être utilisées : les filtres-presses à plateaux chambrés classiques ; les filtres-presses à plateaux membranes ; les filtres-presses automatiques permettant de réduire les coûts de main-d’œuvre. En moyenne, le coût d’exploitation de cette technologie varie entre 79 $/tbs et 217 $/tbs. DÉSHYDRATATION DES BOUES PAR LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS DE ROSEAUX Les lits de séchage plantés de roseaux constituent un véritable réseau de drainage de l'eau, laquelle s'égoutte ainsi plus rapidement et plus complètement des boues. Celles-ci se concentrent mieux une fois égouttées et se minéralisent progressivement dans le temps grâce à la double action de l'air (maintien de conditions aérobies) et des bactéries (forte densité au voisinage des racines). L'alimentation des lits en boues fraîches se fait directement par pompage du bassin d'aération de la station d'épuration selon une fréquence adaptée. Les rhizomes progressent dans la boue au fur et à mesure que son niveau s’élève. Les lits plantés de roseaux sont des ouvrages étanches qui ont à leur base un massif drainant reposant sur un plancher aéré. Le massif permet l'épaississement des boues tout en facilitant l'évacuation de l'eau interstitielle. Il est en outre naturellement ventilé. Sa bonne aération permet l'obtention de percolats aérobies, lesquels sont recyclés en tête de station d'épuration sans nuire à son fonctionnement. Pour le bon fonctionnement des lits, des cycles alternant des périodes d'alimentation et de repos sont pratiqués. Le dimensionnement des ouvrages est calculé sur la charge limitante hivernale. Les roseaux, dont la partie aérienne se développe du printemps à l'automne, restent en place pendant l'hiver, alors lequel les racines conservent une activité suffisante. Le procédé a été éprouvé pendant plusieurs années à différents sites. Le roseau développe un réseau très dense de racines appelé rhizosphère. Celle-ci améliore le drainage des boues par circulation d'eau le long des tiges et des rhizomes. Elle permet une pénétration d'oxygène au cœur des boues en favorisant la ventilation naturelle du massif filtrant. Enfin, l'activité bactérienne intense le long des racines aboutit à une minéralisation importante des boues. Il en résulte l'absence d'odeur et une capacité de stockage accrue. Conçue pour stocker les boues d'une station d'épuration pendant plusieurs années (5 à 10 ans, selon les conditions climatiques), l'évacuation des boues pour épandage agricole devient peu fréquente. Après la vidange d'un lit, la reprise des pousses de roseaux s'opère naturellement, à partir des rhizomes résiduels qui demeurent sur le massif filtrant. En outre, l'épandage sur des terres agricoles, en fin de période estivale de préférence, ne pose aucun problème particulier. SÉCHAGE THERMIQUE Le séchage thermique permet d’évacuer, par évaporation, l’eau interstitielle présente dans les boues. S’il n’est pas suivi par l’incinération, il peut s’effectuer lorsque le produit final est dédié
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à la valorisation agricole ou sylvicole, ou lorsque les conditions d’enfouissement imposent une structure solide aux boues à éliminer (Blais, 1996). Le séchage à haute température peut augmenter la teneur en matière sèche à 90 % à 95 % et produit une substance sous forme de poudre ou de granules (gouvernement du Québec, mai 1991). SÉCHAGE PAR CONTACT OU SÉCHAGE INDIRECT Cette méthode de séchage fait usage de séchoirs constitués d’une enveloppe cylindrique fixe souvent chauffée dans laquelle tournent un ou plusieurs rotors. Ces derniers comportent des unités de malaxage creuses, dans lesquels circule de la vapeur sous pression ou une huile chaude. De ce procédé résulte un produit final granulé non poussiéreux, homogène, de taille définie et pouvant être entreposé sans inconvénient. Il est possible d’utiliser des boues d’origines variées et les granules obtenues peuvent être valorisées en agriculture ou comme combustible, ou encore, être revendues comme engrais. Pour ce qui est plus spécifiquement du procédé, l’aspiration d’air en continu assure le nettoyage à fond de toutes les pièces et le bon fonctionnement du système, d’autant plus que la circulation de l’air de séchage en circuit fermé élimine toute émanation d’odeurs. D’autre part, le mode de fabrication des granules minimise les frais d’entretien des équipements. En termes de performance, le séchage par contact diminue au maximum le volume de boues et permet l’obtention d’une matière granulée stable, pasteurisée et homogène ayant une siccité de 92 % à 95 %. Or, le rendement optimal de cette technique implique que les boues doivent avoir une siccité appropriée au départ,se situant entre 15 % et 40 % de matières sèches (site Internet d’Enviro-Accès). De plus, le collage des boues sur les parois et le rotor entraîne un mauvais transfert de chaleur, diminuant ainsi les performances du système. Le séchage indirect requiert l’installation d’un tambour sécheur rotatif, dont les divers types peuvent s’adapter aux différents besoins de traitement :
Unités stationnaires, ayant une capacité de 1 000 kg /h à 6 000 kg/h d’évaporation d’eau ;
Unités mobiles, pouvant traiter jusqu’à 1 000 kg/h d’évaporation d’eau ;
Unités semi-mobiles, ayant une capacité variant de 500 kg/h à 1 000 kg/h
d’évaporation d’eau. À titre indicatif, une unité de 1 000 kg/h occupe un bâtiment de 11 m par 19,5 m. Le fonctionnement de ces installations ne nécessite les services d’un opérateur que quelques heures par jour, d’où des coûts de main-d’œuvre réduits. D’autre part, aucune mesure de protection spécifique n’est requise pour l’opérateur. Les boues sont alimentées directement à partir des équipements de déshydratation à l’intérieur d’une trémie, puis dans le séchoir. L’alimentation énergétique de ce dernier est adaptée en fonction des carburants disponibles. Au Québec, la technologie de séchage indirect est commercialisée entre autres par Berlie Technoligies inc., sous le nom de Technologie Swiss Combi. Elle est par ailleurs utilisée par la Communauté urbaine de l’Outaouais, la Ville de Smiths Falls, la Communauté urbaine de Montréal, la Ville de Laval et la Ville de Québec.
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SÉCHAGE PAR CONVECTION OU SÉCHAGE DIRECT Dans ce cas spécifique de séchage, l’évaporation de l’eau s’effectue par contact direct des boues avec des gaz chauds ou de la vapeur. Les gaz ainsi extraits sont principalement constitués par l’eau d’évaporation et les gaz de séchage. Lorsqu’elle est utilisée en circuit ouvert, cette technique produit un volume considérable de fumées malodorantes. De plus, elle nécessite des installations onéreuses pour l’enlèvement des poussières fines, le lavage ainsi que la désodorisation. Entre autres installations pouvant être utilisées, notons le séchoir rotatif tubulaire, le séchoir à lit fluidisé, le séchoir flash, le séchoir ring et le séchoir à soles étagées. La Communauté urbaine de l’Outaouais utilise un séchoir à circulation d’air en circuit fermé permettant d’obtenir des granules considérés comme étant un excellent fertilisant. RÉACTEUR DE TYPE LIT-À-JET Le Centre de recherche en génie des procédés de l’environnement et des biotechnologies (BIOPRO) de l’École polytechnique a adapté la technologie du réacteur de type lit-à-jet, déjà utilisée pour le séchage de particules grossières, telles que les grains de céréales, au séchage et à la granulation des boues municipales et industrielles. Il a par ailleurs été démontré que cette technologie est efficace pour l’enrobage simultané des granules de boue avec des éléments fertilisants. Le procédé de séchage nécessite, à la base, des boues ayant une siccité se situant entre 20 % et 35 %. Ainsi, les particules de boue acheminées dans le réacteur, sous l’action d’un jet d’air chaud ascendant, sont projetées vers le haut du réacteur afin de perdre une partie de leur humidité, puis elles retombent à la surface du lit. Les granules se forment sous l’action vigoureuse de la recirculation des solides et sous l’effet du jet d’air chaud qui les mobilise. Le dépôt des éléments fertilisants sur les granules se fait à l’aide d’un injecteur installé dans le courant d’air chaud et il résulte de l’évaporation des gouttelettes qui adhèrent à la surface des particules. Le temps total de résidence des boues dans le réacteur est d’environ 30 minutes. Il résulte du procédé des granules dont le diamètre varie entre 1 mm et 3 mm et dont le contenu en matière sèche se situe entre 75 % et 95 %. Grâce à une bonne circulation des solides, l’adhérence des boues humides aux parois du réacteur ainsi que l’agglomération des granules sont évitées. D’autre part, la simplicité du réacteur de type lit-à-jet permet de l’intégrer facilement dans une chaîne industrielle de traitement des boues. Selon BIOPRO, un coût de séchage et de granulation variant de 80 $/tbs à 120 $/tbs est envisageable. L’enrobage des boues avec des éléments fertilisants est possible dans la mesure où les boues sont exemptes de contaminants chimiques. De plus, il est envisageable d’enrober les granules de boues avec d’autres substances que des matières fertilisantes, ce qui permettrait de créer de nouvelles applications. À l’heure actuelle, les travaux de recherche n’en sont qu’au stade de la mise au point et des démarches sont en cours pour la conception et l’exploitation d’une unité de démonstration pouvant sécher cinq tonnes de boues préconcentrées par jour. AUTRES TECHNIQUES DE SÉCHAGE Le séchage sans air constitue une nouvelle approche par vapeur d’eau surchauffée et par compression mécanique de la vapeur (supérieure à la pression atmosphérique). Cette
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technique produit un très bon transfert de masse entre le matériel à sécher et la vapeur surchauffée. Elle permet également d’avoir un rendement élevé de récupération énergétique (90 %). Les installations requises se composent d’un séchoir isolé, alimenté par un gaz de combustion et contenant un ventilateur interne. Le séchage par infrarouge permet, quant à lui, d’atteindre une déshydratation à plus ou moins 95 % de siccité. À titre d’exemple, Hydro-Québec a déjà envisagé de combiner une étape de séchage par radiation infrarouge à la filtration sur bandes presseuses. 2. LA VALORISATION Le Plan d’action québécois sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008 mise principalement sur une meilleure gestion des ressources que sont ces matières afin d’utiliser les ressources naturelles de façon durable. Des mesures ont donc été mises de l’avant afin de valoriser plus de 65 % des matières résiduelles pouvant être mises en valeur annuellement. Ainsi, 60 % du verre, du plastique, du métal, des fibres, des objets encombrants et des matières putrescibles devront être valorisés. Par conséquent, les boues municipales et de fosses septiques, devront nécessairement faire partie des efforts de mise en valeur, d’autant plus qu’elles possèdent un potentiel de valorisation. Cette valorisation vise principalement à les détourner du site d’enfouissement sanitaire, conformément aux objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008. 2.1. LE COMPOSTAGE La technique du compostage consiste en la décomposition et la stabilisation, par voie biologique aérobie thermophile, de la matière organique contenue à l’intérieur de résidus solides. Cette matière subit une oxydation par des micro-organismes, laquelle s’accompagne d’une augmentation de la température pouvant aller jusqu’à 70 oC (d’où l’appellation de phénomène thermophile). Il est possible d’observer une réduction du volume des résidus en raison de la dégradation de l’ensemble des composantes fermentescibles. Le compost ainsi obtenu peut servir en agriculture, en horticulture et en pépinière, et être vendu au détail. Il peut également être obtenu en mélangeant, dans le cas présent, des boues municipales ou de fosses septiques avec de nombreux autres résidus, tels que les fumiers, la fraction organique des ordures ménagères, les résidus verts, les résidus de récolte, les cendres, les sciures de bois, etc. Grâce aux températures élevées atteintes pendant le processus de dégradation de la matière organique, les germes pathogènes sont efficacement détruits et il est possible d’observer une diminution appréciable de l’humidité du produit. Entre autres avantages, l’usage de compost augmente la capacité du sol à retenir l’humidité, il en améliore la structure, en plus de tamponner les sols présentant des pH très élevés. La teneur en micro-organismes du compost contribue à minéraliser les éléments nutritifs non disponibles présents dans le sol, les rendant ainsi disponibles pour les besoins des végétaux, d’autant plus que le compost constitue une source d’éléments nutritifs qui peut servir pendant une longue période de temps. Le compostage, bien qu’il produise un amendement bénéfique pour l’environnement, génère des odeurs suscitant une forte opposition de la part des riverains des sites où il se fait. De plus, les matières organiques contenues dans le substrat sont susceptibles d’attirer des oiseaux ainsi que des rongeurs, apportant ainsi des nuisances supplémentaires dans le voisinage. Dans le cas plus spécifique du compostage de boues, la présence potentielle de
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contaminants nuisibles n’assure pas inévitablement des débouchés pour les produits qui en découlent, ce qui retournerait les boues à l’enfouissement malgré les efforts déployés pour les en détourner. Le compostage est également limité par le fait qu’il doit nécessairement s’effectuer à partir de boues déshydratées qui sont elles-mêmes difficilement compostables en raison de leur porosité déficiente, de leur faible rapport carbone/azote, de leur tendance à la compaction ainsi que de leur structure déficiente. Il devient alors nécessaire d’ajouter un élément structurant aux boues (copeaux de bois, sciures…), lequel doit répondre à certaines exigences, telles qu’une teneur en eau de 50 % à 70 %, un rapport carbone/azote de 25 % à 35 % et une porosité de 35 % à 40 %. Au Québec, diverses technologies sont utilisées. Il s'agit du compostage passif, du compostage en andains et du compostage par silo-couloirs. Le compostage passif est une simple accumulation des matières putrescibles sous la forme de tas, ne nécessitant qu’un minimum de gestion et d’agitation, mais beaucoup de temps. Le compostage en andains consiste en la disposition de matières putrescibles en de longs tas minces qui sont complètement et fréquemment retournés à l’aide de machinerie, spécialisée ou non. Il est également possible d’aérer mécaniquement les andains au moyen de tuyaux d’aération installés sous la structure du compost afin d’éliminer la nécessité de retourner la matière. Le compostage par silo-couloirs s’effectue dans des contenants fermés, où l’air est contrôlé et la matière retournée. Le compostage de boues peut s’avérer coûteux en raison du grand volume à traiter et des frais de transport à leur site. Or, le coût de ce procédé varie entre 15 $/t et 25 $/t de boues humides pour une méthode de compostage extérieur sur plates-formes étanches. Une autre technique, le compostage en usine fermé, occasionne des coûts situés entre 60 $/t et 70 $/t humide. Plusieurs organisations sont actives dans le domaine du compostage au Québec. Notons, entre autres :
Biomax inc., qui commercialise des technologies d’andainage par air forcé ou en silo-couloir ;
La société Transform Compost Systems, une entreprise ontarienne qui commercialise
particulièrement une technologie de compostage en récipient ainsi qu’une retourneuse de compost transportable ;
Le Centre de recherche industrielle du Québec, Division environnement, qui participe à la mise au point de plusieurs technologies novatrices de compostage efficace de résidus variés, dont les boues de fosses septiques et municipales, et qui offre de la formation en cette matière ;
Dessau-Soprin, qui possède une expertise dans le domaine du compostage et de la
valorisation des matières résiduelles ;
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La Plomberie St-Jovite, qui a mis sur pied un système de compostage en andains de boues de fosses septiques ;
Outarde Environnement inc., qui a expérimenté le compostage de boues mélangées
avec des copeaux de bois ;
Les Composts du Québec inc., qui font l’exploitation de deux procédés, soit le compostage extérieur en piles et le compostage en usine fermée. Cette entreprise exploite par ailleurs une usine à l’Ange-Gardien, dans l’Outaouais.
2.2. L'ÉPANDAGE AGRICOLE La valorisation des boues en milieu agricole consiste à épandre des boues préalablement stabilisées sur des sols présentant des besoins en fertilisants. Il s’agit d’un mode de disposition final écologique et économique, conforme au principe du développement durable et réduisant la quantité de boues enfouies. La valeur fertilisante des boues améliore la structure des sols ainsi que leur pouvoir de rétention de l’eau et des éléments minéraux. D’autre part, la valorisation agricole est une technique accessible et simple en raison de l’accessibilité des terres agricoles, de la disponibilité de la machinerie et de la facilité d’épandage des boues. Elle favorise également la création d’emplois dans divers secteurs tels, que la chimie, l’agronomie et les biotechnologies, en plus d’inciter la concertation entre les différents intervenants du milieu (producteurs, utilisateurs, etc.). Le ministère de l’Environnement du Québec a mis sur pied des critères provisoires de valorisation des matières résiduelles fertilisantes, lesquels établissent les teneurs limites à observer pour les métaux lourds (les normes québécoises qui en définissent les concentrations maximales sont parmi les plus strictes au monde), les agents pathogènes et les dioxines et furannes contenus dans les boues. Ces critères visent à limiter le taux d’application et la charge en éléments nutritifs afin de répondre adéquatement aux besoins nutritifs des cultures visées, de restreindre les risques de contamination de l’eau par les éléments nutritifs (en particulier les nitrates et les phosphores), ainsi que de limiter l’apport de métaux lourds dans les écosystèmes. Il est donc fondamental de les respecter lors de l’épandage des boues. De plus, des certificats d’autorisation sont requis pour chaque dossier de valorisation et une série de documents doivent être produits pour faire une demande d’autorisation au ministère de l’Environnement. L’épandage agricole constitue cependant un mode de valorisation saisonnier nécessitant une solution alternative pour la période hivernale. D’autre part, il est impossible de valoriser les boues dans certaines régions, car elles sont trop difficiles d’accès ou en situation de surplus de lisier animal. Des critères biophysiques ont été établis pour la présélection des sites où les épandre :
Les cours d’eau, puits et prises d’eau doivent être protégés d’une migration des éléments polluants. Une pente de 6 % ou moins doit être respectée ;
Les dépôts doivent avoir une profondeur d’au moins 1,5 m jusqu’à la roche mère ;
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Le sol doit avoir une bonne perméabilité ainsi qu’une infiltration rapide mais non excessive ;
Les cultures à privilégier sont le maïs-grain, le maïs-ensilage, les céréales pour
animaux, les pâturages, les prairies et le gazon, tandis que les cultures de fruits et de légumes, les céréales destinées à la consommation humaine et le tabac doivent être exclus.
Distances minimales d’épandage devant être respectées en bordure des cours d’eau :
Pente Distance (m)
0 % à 3 % 60 3 % à 6 % 120 6 % ou + Aucune valorisation
Distances minimales d’épandage devant être respectées par rapport aux infrastructures (ministère de l’Environnement, juillet 1991) :
Infrastructures Distance (m)
Développement résidentiel 500
Institution, zone récréative 200
Habitation ou édifice isolé 90
Route 10 Il est très important de faire un suivi et un contrôle rigoureux de la qualité des boues puisqu’elles peuvent présenter des risques pour la santé humaine et pour l’environnement. À l’heure actuelle, des incertitudes scientifiques planent quant à la possibilité que les métaux lourds pouvant être contenus dans les boues se retrouvent dans la chaîne alimentaire humaine si les normes prescrites ne sont pas respectées. Les risques pour l’homme peuvent également résulter d’une contamination directe (en particulier les intervenants de la filière d’épandage), découler d’une dégradation de la qualité des aliments ou encore, provenir de la contamination de la nappe phréatique par les microorganismes pathogènes ou les métaux lourds. L’ingestion directe du sol par les enfants représente aussi un risque potentiel. En ce qui concerne les risques pour la santé des animaux et des cultures, ils peuvent être liés à des contaminations directes, comme l’ingestion d’herbe souillée par le bétail, et pourraient se traduire par un risque économique potentiel pour les agriculteurs. L’ensemble de ces risques réitère donc l’importance de respecter les règles de l’art lors de l’épandage, c’est-à-dire la fréquence, les milieux récepteurs potentiels selon la qualité des boues, la stabilisation des boues, etc. Selon le type de boues, divers équipements d’épandage sont requis. Dans le cas des boues liquides, il est possible d’utiliser l’équipement conventionnel employé pour l’épandage des
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lisiers ou encore, des citernes automotrices de 6 800 L ou plus, munies de pneus à grande surface portante, afin d’éviter la compaction du sol. Pour transporter les boues sur de moyennes distances jusqu’au site de valorisation, on utilise généralement un camion doté d’une citerne de 11 300 L à 15 000 L. Pour les courtes distances, les citernes peuvent être tirées par des tracteurs. Pour ce qui est des boues solides (ayant plus de 25 % de matières solides), qui occasionnent d’ailleurs des coûts annuels d’utilisation moins élevés que les boues sous forme liquide, l’épandage peut s’effectuer en apportant quelques modifications aux équipements utilisés à la ferme pour épandre les fumiers solides. D’un point de vue économique, la valeur des boues varie entre 18 $/t et 60 $/t sèche, selon leur type et leur teneur en éléments fertilisants. 2.3. ÉPANDAGE SYLVICOLE La valorisation sylvicole vise à épandre des boues stabilisées sur des sols où l’on pratique la sylviculture (milieu forestier, plantation d’arbres de Noël, érablière, etc.) présentant des besoins en fertilisants. Cela a pour effet de maintenir ou d’améliorer la fertilité des sols, à court et à long termes, surtout dans les stations forestières où leur faible fertilité constitue un frein à la croissance des arbres naturels ou plantés. Ainsi, il est possible d’augmenter la production de matière ligneuse grâce à l’ajout d’un amendement organique aux sols forestiers permettant d’équilibrer leur bilan humique, de maintenir leur structure (c’est-à-dire leur pouvoir de rétention de l’eau et des éléments nutritifs, tout comme leur activité biologique) et d’améliorer leur fertilité. Il va sans dire que les arbres traités avec des boues sont en général plus hauts, plus gros et plus vigoureux, présentent une couleur plus foncée et que leur biomasse semble plus importante que celle des arbres laissés à eux-mêmes. La qualité des boues utilisées pour ce type de valorisation peut être légèrement moindre que celle qu’exigent les sols destinés aux cultures vivrières. De plus, la forte production de biomasse des écosystèmes forestiers fait en sorte qu’ils ont une plus grande capacité d’intégration et d’accumulation des éléments nutritifs, d’autant plus que les sols forestiers sont moins enclins au ruissellement de l’eau en surface en raison de leur importante densité de plantation, d’où une diminution des risques de contamination et une conservation des éléments nutritifs à l’endroit où ils ont été épandus. Tout comme dans le cas de la valorisation agricole, toute activité d’épandage sylvicole doit faire l’objet d’une demande d’autorisation au ministère de l’Environnement et respecter ses critères provisoires de valorisation des matières résiduelles fertilisantes. De plus, ce type d’épandage requiert l’analyse du milieu récepteur ainsi qu’un suivi technique et agronomique. La faisabilité technique de l’épandage en milieu forestier représente un défi de taille, étant donné la présence d’arbres et de conditions topographiques qui restreignent grandement les possibilités de circulation de la machinerie et de l’équipement d’épandage. D’autre part, l’épandage sylvicole constitue une pratique peu recommandable en pré-plantation ou sur de très jeunes peuplements, car il favorise la compétition avec les mauvaises herbes et risque d’entraîner des dommages causés par le broutage et les mulots. Les connaissances actuelles en ce qui a trait au comportement à long terme de métaux ajoutés aux sols forestiers par l’épandage de boues sont encore très limitées. Il n’en demeure pas moins que les risques de contamination de la population humaine sont moins grands qu’en milieu agricole en raison de l’éloignement des sites sylvicoles par rapport aux zones habitées. Les risques de contamination du sol et des eaux de ruissellement et de percolation
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par les éléments nutritifs et les métaux augmentent avec la dose d’épandage, d’où la nécessité de respecter les critères. Des mesures de sécurité doivent également être prises, comme le port d’un équipement de protection complet par le personnel pendant l’épandage ou encore, la restriction de l’accès au site pendant un an suivant l’épandage des boues. En général, on préconise les sols présentant une faible teneur en matière organique pour la valorisation sylvicole des boues urbaines. Le traitement est donc appliqué en sablières ou dans des plantations et des peuplements forestiers dégagés, établis sur des sols sablonneux. On choisit préférablement des emplacements situés près des centres de production des boues, accessibles et peu accidentés afin d’éviter les difficultés techniques reliées à l’usage de la machinerie. Lorsque les sites d’épandage et les moyens techniques sont adéquats, la valorisation sylvicole constitue une solution économiquement viable. À ce sujet, une évaluation faite dans l’État du Michigan indique que le coût total du transport en forêt des boues à valoriser, normalement payé par la station, se compare avantageusement à des pratiques plus traditionnelles, telle que l’enfouissement. Aucune valeur monétaire précise n’a toutefois été évoquée. À l’heure actuelle, l’expertise québécoise dans le domaine de la valorisation sylvicole des boues urbaines se limite à la recherche et au développement, ou à la démonstration. Par exemple, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a réalisé des travaux ayant pour but de valider les pratiques de valorisation sylvicole des boues d’épuration par la mesure des conséquences de ces pratiques sur le sol et sur l’eau de ruissellement et de percolation. L’entreprise Tecsult a également participé à une recherche sur la valorisation sylvicole des boues usées et ses effets sur la faune, alors que des essais de valorisation ont été effectués par le Consortium GL-UDA sur des peuplements de sapins baumiers, de pins gris et de feuillus ainsi que sur des sites à reboiser avec trois types de boues à Saint-Charles-sur-le-Richelieu. Enfin, le Groupe HBA, de Drummondville, a mis au point un équipement d’épandage en milieu forestier. La réceptivité du public joue un rôle de premier plan lorsque l’on envisage la valorisation sylvicole. Beaucoup de gens considèrent les boues comme des rejets malodorants et contaminés d’agents pathogènes et chimiques. Les citoyens sont souvent préoccupés par les risques pour la santé humaine et l’environnement, tels que les effets sur la qualité de l’eau, la provenance des boues, les effets sur la faune et la flore, la non-accessibilité des sites ou le contenu des boues. La clé du succès d’un programme de valorisation réside donc dans l’information et l’implication du public dès le début du programme. 2.4. RÉHABILITATION DE SITES ET VÉGÉTALISATION À la suite de gros travaux d’aménagement, tels que les talus routiers et autoroutiers, la réhabilitation de friches industrielles ou urbaines ou de sites d’enfouissement, la création de pistes cyclables, etc., le sol a parfois disparu. Il devient alors nécessaire de réhabiliter ces sites par l’apport massif de matière organique permettant au couvert végétal de se réinstaller et au paysage de cicatriser. Les boues, une fois traitées afin de leur conférer une qualité réglementaire, sont donc utilisées comme matériaux de remblayage ou de recouvrement pour la réhabilitation de tels sites. Ce type de valorisation peut être ponctuel, ne nécessitant qu’un épandage unique pratiqué pour implanter un couvert végétal ou encore, dans le cas où la biomasse est exploitée ou exportée, l’apport de boues peut devenir régulier, proportionné aux besoins des végétaux et des sols reconstitués. Dans le premier cas, il faut une bonne
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programmation pour mobiliser, au moment voulu, les quantités de boues nécessaires à la réhabilitation. 2.5. PRODUCTION DE COMBUSTIBLES ET VALORISATION ÉNERGÉTIQUE Le procédé de valorisation énergétique le plus répandu au Québec est l’incinération, qui consiste à brûler les boues afin de produire assez de chaleur pour vaporiser l’eau contenue dans des bassins. Cette vapeur alimente ensuite des turbines qui produisent alors de l’énergie électrique. À cette fin, les boues doivent tout d’abord être déshydratées jusqu’à une siccité d’environ 30 %. Ensuite, elles sont séchées à 90 % de siccité, pour finalement prendre la forme de gâteaux ou de granules destinés à la combustion. Les boues impropres à d’autres types de valorisation peuvent éviter l’enfouissement grâce à la valorisation énergétique. Toutefois, selon la qualité des boues utilisées, leur combustion peut produire des cendres davantage concentrées en métaux lourds, nécessitant l’élimination dans un lieu d’enfouissement sécuritaire dont les coûts sont plus élevés que ceux d’un site d’enfouissement sanitaire. 2.6. FABRICATION DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION Il est possible d’utiliser les boues d’épuration dans la synthèse des agrégats légers utilisables pour la préparation de matériaux de construction, tels que la brique, le ciment à mortier et mélangé, le béton ou le ciment Portland. Ainsi, les biobriques, par exemple, peuvent contenir jusqu' à 40 % de boues tout en se conformant aux standards structuraux américains. Grâce à l’ajout de boues, le mélange destiné à leur fabrication présente davantage de plasticité. D’autre part, l’addition de matière organique allonge la durée de vie utile des installations de production de briques en élargissant la gamme des matières premières. Les contaminants organiques contenus dans les boues, en brûlant pendant la cuisson, laissent de petits vides qui rendent la brique plus poreuse et plus adhérente au mortier ; les biobriques sont par ailleurs de 10 % plus légères que les briques standard en raison de leur porosité. Par conséquent, il est possible d’observer une diminution appréciable des coûts reliés au transport de tels matériaux de construction. À titre indicatif, l’addition de 2 % à 3 % de boues sèches permet d’économiser 500 pi3 d’essence par 1 000 briques. À l’heure actuelle, il s’agit d’un marché en expansion au Japon ainsi qu’aux États-Unis. Par exemple, un fabricant de briques du Maryland produit, à l’échelle industrielle, des briques contenant 15 %, 30 % ou 50 % de boues. 2.7. AUTRES TECHNIQUES DE VALORISATION En plus des techniques de valorisation précédentes, les boues déshydratées peuvent entrer dans la préparation de la peinture ou du papier. Elles présentent également un potentiel alimentaire pour les ruminants, la volaille et les vers de terre, mais de façon restreinte en raison de l’éventuelle présence de produits toxiques. De plus, un autre procédé de valorisation des boues municipales, appelé ENERSLUDGE, mis sur pied par une équipe de chercheurs de SNC-Lavalin, permet de les transformer en hydrocarbures liquides utilisables, entre autres, comme agents tensioactifs ou de rajeunissement dans la fabrication des asphaltes routiers ou dans les émulsions d’asphalte. Il est également envisageable de les utiliser comme combustible industriel. Cependant, la démonstration de ce procédé ne pourra être envisagée dans les communautés urbaines du Québec que d’ici quelques années.
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3. DISPOSITION ET ÉLIMINATION DES BOUES Les technologies actuelles de valorisation des boues étant peu développées ou tout simplement trop coûteuses, les choix des gestionnaires des matières résiduelles se tournent vers l’élimination. Par ailleurs, cette alternative semble inévitable lorsque les concentrations en métaux toxiques ou en matière organique rendent les boues non valorisables, ou valorisables à grands frais. 3.1. INCINÉRATION L’incinération consiste à brûler les boues à de très hautes températures, afin d’éliminer totalement l’eau et la matière organique qu’elles contiennent. Cette méthode de disposition mène à la destruction complète des organismes pathogènes pouvant y être présents ainsi qu’à la dégradation de plusieurs composés organiques toxiques, d’autant plus qu’elle réduit de plus de 65 % l’espace occupé par les boues dans les lieux d’enfouissement sanitaires et qu’il est possible d’aller vers la valorisation énergétique. Or, selon la méthode d’incinération choisie, les boues peuvent nécessiter des traitements préalables afin d’augmenter leur siccité, augmentant ainsi les frais reliés à cette technique d’élimination. D’autre part, elle requiert de grands volumes de boues pour être économiquement viable, en plus de requérir des systèmes efficaces et coûteux destinés à capter et traiter les fumées résultant du procédé. Effectivement, les fumées émises peuvent contenir des substances toxiques, telles que l’arsenic, le mercure, le plomb, etc., d’où la nécessité de les traiter avant leur rejet dans l’atmosphère. En ce qui concerne les cendres générées, elles peuvent être davantage concentrées en métaux lourds que les boues initiales, ce qui augmente considérablement les coûts d’enfouissement, qui doit nécessairement s’effectuer dans un site sécuritaire. L’incinération peut également constituer un gaspillage potentiel de matières résiduelles fertilisantes. On privilégie l’incinération dans les régions produisant de grandes quantités de boues dont la piètre qualité limite grandement les possibilités de valorisation. Plusieurs types de technologies peuvent donc être utilisés, comme le four rotatif tubulaire, le four à soles étagées, le four à pulvérisation, la coincinération ou le four à lit fluidisé. Ce dernier est particulièrement bien adapté à l’incinération de boues industrielles ou urbaines, en raison de sa fiabilité et de la possibilité de traiter des déchets autant solides que liquides. Il assure aussi un meilleur transfert de matière et d’énergie. L’ensemble de ces technologies nécessite par contre un personnel hautement qualifié et l’entretien des équipements s’avère onéreux. Il en coûterait plus de 500 $/tbs pour utliser cette méthode. Les investissements et les coûts de fonctionnement font donc de l’incinération une solution ne s’adaptant qu’à d’importants gisements de boues, issus de grandes stations d’épuration ou de plusieurs petites stations. Dans ce dernier cas cependant, des frais de transport additionnels seraient à prévoir si les stations ne sont pas situées à proximité de l’incinérateur. L’incinération est un mode d’élimination des boues (et des matières résiduelles en général) contesté de la part du public en raison du rejet de substances toxiques dans l’atmosphère. La Communauté métropolitaine de Montréal exploite tout de même un incinérateur à lit fluidisé pour les boues et écumes issues de son usine d’épuration des eaux.
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3.2. ENFOUISSEMENT SANITAIRE Ce mode de disposition consiste à enfouir les boues préalablement déshydratées ou épaissies dans des lieux sanitaires. Il s’agit de la solution la plus populaire à l’heure actuelle en raison des tarifs d’enfouissement qui sont relativement semblables ou inférieurs à ceux des autres solutions de gestion. D’autre part, les coûts d’enfouissement des boues sont souvent inférieurs aux coûts de disposition des cendres de boues incinérées ou valorisées. L’enfouissement des boues, tout comme celui des autres résidus, nécessite l’installation d’un système de captage et de traitement des biogaz et des eaux de lixiviation, étant donné leur fermentescibilité. Advenant le cas de fuites provenant du site d’enfouissement, il y aurait un risque de contamination des eaux souterraines par les métaux lourds et les organismes pathogènes présents dans les boues. De plus, le choix de cette méthode peut causer le gaspillage de matières résiduelles fertilisantes si les boues enfouies présentent un potentiel pour la valorisation, d’autant plus qu’il raccourcit la longévité du lieu d’enfouissement sanitaire et en accroît la charge polluante, en raison de l’enfouissement de résidus organiques qui, en se décomposant, produisent des biogaz et des eaux de lixiviation. 4. TECHNOLOGIES SPÉCIFIQUEMENT APPLICABLES AUX BOUES DE FOSSES
SEPTIQUES Certaines technologies ont été adaptées aux techniques existantes dans le domaine des installations sanitaires. Certaines permettent donc de traiter les boues directement à la fosse septique, alors que des modifications ont été apportées au procédé de vidange conventionnel des fosses septiques, ou encore, des essais de compostages ont été appliqués aux boues de fosses septiques. 4.1. BIOFILTRE MÉDIAFLEX Combinant la mousse de sphaigne et une série d’autres matériaux comme éléments filtrants, le biofltre Médiaflex constitue une solution intéressante pour l’épuration des lixiviats de lieux d’enfouissement sanitaire, des eaux de drainage des sites miniers et des boues de fosses septiques. Peu coûteux à installer et facile à utiliser, ce biofiltre, dont l’efficacité repose sur des phénomènes de précipitation, de rétention et de dégradation biologique, permet de traiter de fortes concentrations de polluants, notamment les substances toxiques ou difficilement biodégradables et les métaux. Il peut particulièrement être utile là où certaines conditions, telles que l’absence d’électricité, le climat nordique et la topographie, limitent l’utilisation de technologies comme la filtration par le sol, les étangs d’aération et les boues activées. Contrairement à d’autres technologies, le biofiltre ne produit pas de boues. Cela représente un avantage important, compte tenu des opérations de vidange, de déshydratation, de stabilisation et d’enfouissement normalement exigées par les boues. Son exploitation ne nécessite que l’enfouissement des matériaux filtrants après usage, ces derniers étant habituellement considérés comme une boue non dangereuse à 50 % d’humidité. Selon les débits et la qualité des effluents traités, les matériaux filtrants doivent être remplacés une ou deux fois par année.
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Ce sont les chercheurs de Serrener Consultation inc. qui ont mis cette technologie au point. Par ailleurs, plus de 15 biofiltres sont actuellement en usage au Québec pour le traitement des lixiviats de lieux d’enfouissement sanitaire, des eaux de drainage de sites miniers et des boues de fosses septiques. Ils sont utilisés comme système de traitement unique ou intégré à d’autres systèmes d’épuration. 4.2. SYSTÈME ECOFLO L’unité de biofiltration Ecoflo est destiné au marché des résidences et des établissements publics, commerciaux ou résidentiels non reliés à un réseau d’égouts. Il s’agit d’un biofiltre à base de tourbe créé par Premier Tech ltée pour traiter efficacement les eaux usées provenant de fosses septiques. Ce système compact possède des performances épuratoires indépendantes des caractéristiques du sol, en plus d’être tout désigné pour les propriétaires ayant des difficultés liées à la superficie de leur terrain ou à la perméabilité du sol. Ainsi, l’unité de biofiltration occupe une superficie de 6,5 m2 pour le traitement des eaux usées d’une résidence unifamiliale (débit maximal de 1 600 litres/jour). Ces eaux sont acheminées par gravité ou à l’aide d’une pompe vers une coquille protectrice contenant un système de distribution et le lit filtrant à base de tourbe spécialement conçu pour la biofiltration. La tourbe sélectionnée permet la rétention des matières solides, la dégradation des matières organiques, la nitrification et la réduction des coliformes fécaux. Des essais réalisés avec des effluents de fosses septiques de résidences unifamiliales ont par ailleurs démontré d’excellentes performances épuratoires. En effet, le système permet d’obtenir des réductions moyennes de 90 % des matières en suspension, de 93 % de la demande biochimique en oxygène, de 20 % de l’azote total et de plus de 99 % des coliformes fécaux. Une fois épuré, l’effluent peut être évacué par infiltration dans le sol ou par dilution dans un cours d’eau. La vie utile du lit filtrant est de cinq ans et il peut être retiré à l’aide d’un système de vidange de fosses septiques conventionnel, en plus de faire l’objet d’une valorisation agricole ultérieure. Une inspection annuelle suffit pour l’entretien du biofiltre. Une étude technico-économique a par ailleurs démontré que les coûts d’achat et d’exploitation du système lui permettent de concurrencer les procédés conventionnels et alternatifs. 4.3. TECHNOLOGIE JUGGLER La technologie Juggler, ou camion Juggler, est une unité mobile de traitement des boues de fosses septiques permettant le retour d’un liquide préalablement épuré à la fosse. Pour ce faire, le système aspire d’abord la partie liquide (le surnageant) contenu dans la fosse septique (étape 1), pour ensuite aspirer les boues et écumes qui sont stockées dans le réservoir à double chambre du camion (étape 2). Le surnageant est alors traité dans l’autre chambre, sans utilisation de produits chimiques, puis retourné à la fosse en étant épuré par filtration (étape 3). La figure D.2. illustre ces trois étapes. Cette façon de procéder permet de réduire jusqu’à 80 % du volume des matières résiduelles à transporter, et par le fait même de diminuer les frais de transport et de disposition des boues à l’usine de traitement, en plus de contribuer significativement au mieux-être de l’environnement. L’opérateur d’un camion équipé de la technologie Juggler peut vidanger jusqu’à cinq fois plus de fosses septiques qu’avec un réservoir traditionnel de même grandeur. Le rendement du
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camion est alors maximisé, puisqu’il consacre désormais plus de temps à faire la vidange plutôt que le transport.
Figure 2. Étapes de la technologie Juggler
Le caractère novateur de la technologie Juggler réside tout d’abord dans le fait qu’elle est en mesure de reconnaître les diverses couches déjà décantées naturellement à l’intérieur d’une fosse septique, soit les boues, les écumes et le liquide. La technologie tient donc compte des différentes composantes naturelles de la fosse, les aspire séparément puis retourne à la fosse un liquide épuré jusqu’à 99 % en moins de 20 minutes (ce qui est comparable à un temps de vidange conventionnel). D’autre part, il est possible d’optimiser le rendement de la fosse, d’une part grâce au procédé physicomécanique, et d’autre part en y retournant la flore bactérienne nécessaire à son bon fonctionnement. Finalement, le procédé Juggler, breveté et validé par l’INRS-Eau, est entièrement automatique et ne nécessite pas une main-d’œuvre spécialisée. 4.4. COMPOSTAGE SOUS AÉRATION FORCÉE Les chercheurs de Serrener Consultation inc. ont élaboré un système intégré de traitement et de valorisation des boues de fosses septiques dans le but de faire face aux besoins grandissants dans ce domaine et afin de trouver une solution économique et respectueuse de l’environnement. Ce système consiste à composter les boues de fosses septiques sous aération forcée, et ce, en passant par plusieurs étapes : la réception-dégrillage des boues, la déshydratation par filtration-décantation (système DAB), le traitement et le rejet de la fraction liquide, et le traitement et la valorisation de la fraction solide. L’ensemble de ce procédé dure de 8 à 12 semaines. Cette technologie de compostage pour le traitement des boues de fosses septiques déshydratées présente de nombreux avantages, dont leur stabilisation biologique efficace et la production d’un amendement organique sans odeur, possédant des caractéristiques agronomiques appréciables. Elle permet le traitement en continu des boues pendant toute l’année, étant donné que le système peut être installé à l’intérieur d’un bâtiment et convenir à plusieurs types de boues, telles que les boues agroalimentaires, les boues de papetières ou le lisier de porc. La technologie s’avère des plus appropriées puisque le climat québécois rend difficile le traitement sur aire ouverte en hiver et le compostage en réacteur est peu rentable pour les projets de petite envergure. Ce concept de traitement et de valorisation des boues permet d’offrir une solution intégrée à la problématique. De plus, la technique des piles sous aération forcée présente plusieurs autres avantages, comme la faible superficie utilisée, l’acceptation sociale du concept et les faibles coûts d’implantation et d’exploitation du système. Les coûts d’investissement du système complet (incluant la déshydratation et le compostage)
Étape 1 Étape 2 Étape 3
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varient de 350 000 $ à 500 000 $, selon les scénarios et composantes envisagées. Avec ces niveaux d’investissement, il est ainsi possible d’offrir l’ensemble du service à un prix compris entre 18 $ et 30 $/m3, les coûts d’exploitation variant en fonction des volumes reçus. Le premier centre québécois de traitement et de valorisation des boues de fosses septiques faisant appel à cette technologie a été implantée à Cowansville en 1991, à l’usine de compostage des boues de Valoraction inc. Il occupe une superficie de 2 000 m2 et permet de traiter 8 m3/jour de boues déshydratées à 25 % de matières sèches, ce qui correspond à 80 m3/jour de boues de fosses septiques. Le compost obtenu (environ 1 500 m3/an pour une période d’utilisation de 170 jours) sert d’amendement en horticulture.
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RIADM ANNEXE N
Annexe N : Système de tarification Actuellement, il existe deux genres de systèmes de tarification : la tarification fixe et la tarification directe. Chacun de ces systèmes peut prendre plusieurs formes, et se concrétiser en différents modes d’application. La tarification fixe peut prendre deux formes : l’impôt foncier ou la tarification forfaitaire. Quelle que soit la forme qu’il prend, ce système de tarification n’incite pas à la réduction puisque les citoyens ne perçoivent aucun lien direct entre les quantités de matières résiduelles qu’ils génèrent et le tarif exigé pour les services offerts. Ainsi, de par leur nature, ils leur laissent souvent l’impression que le service est gratuit, que leurs habitudes de consommation ne se reflètent pas dans la facturation des services offerts ou que leurs efforts de réduction ne sont pas récompensés. De plus, les nouveaux services sont généralement perçus comme des coûts supplémentaires plutôt que comme un ensemble de mesures de gestion des matières résiduelles destinées non seulement à la réduction des quantités éliminées, mais également à la protection des ressources naturelles et de l’environnement. Dans le cas de l’impôt foncier, le tarif des services rendus aux citoyens est inclus dans le taux de taxation générale et est uniquement fonction de l’évaluation foncière des biens immobiliers. Il s’agit d’un mode d’imposition dégressif. Cette forme de tarification ne prend donc en considération que la capacité de payer des citoyens puisqu’il n’y a généralement aucune relation entre la valeur foncière et le niveau de services offerts ou encore, la quantité de matières résiduelles produites. Dans le cas de la tarification forfaitaire, les coûts de gestion sont répartis uniformément entre les contribuables, peu importe leur niveau de richesse. Les citoyens sont cependant mieux informés des coûts puisque ceux-ci sont inclus dans leur compte de taxes. La tarification directe, quant à elle, peut prendre quatre formes : la tarification au volume, la tarification au poids, la tarification à l’acte et la tarification mixte. Au contraire du premier genre de tarification, la tarification directe est plutôt basée sur un principe qui prend de plus en plus de popularité, celui de l’utilisateur-payeur. Ce genre de tarification appliqué au service de collecte des déchets domestiques incite à la réduction et à la récupération puisqu’il est basé sur les quantités de matières éliminées. En contrepartie, il peut également inciter certains citoyens à des comportements délinquants, tels que la disposition sauvage ou le dépôt de déchets dans les contenants prévus pour les collectes de matières recyclables ou putrescibles, par exemple. La plupart de ces comportements négatifs disparaissent généralement à la suite d’actions de sensibilisation, de l’offre de billets de courtoisie ou de la mise en place d’autres moyens de dissuasion. Par contre, pour que le citoyen puisse faire le choix des services qu’il entend utiliser, il faut que leurs tarifs soient ventilés dans la facturation. Chaque citoyen est ainsi responsable des coûts qui sont exigés de lui et peut prendre des mesures pour réduire sa note. Ces modes de tarification sont donc plus équitables pour la population. De plus, ils privilégient davantage la participation de la collectivité dans l’atteinte des résultats souhaités. Par ailleurs, ces méthodes favorisent l’automatisation de la collecte de même que l’acquisition de données de gestion précises. L’évaluation du rendement des services offerts et la détermination des correctifs à apporter en sont d’autant facilités. En outre, puisque ce système de perception est indépendant du système de taxation, son exécution peut être confiée à un organisme externe au milieu municipal.
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RIADM ANNEXE N
Il existe actuellement trois modes de tarification au volume. Comme son appellation l’indique, le tarif exigé est basé sur les quantités de matières à traiter ou à éliminer. Le premier est le système d’étiquettes que le citoyen appose sur les sacs de déchets qu’il produit. Le second est le système des sacs identifiés. Les étiquettes et les sacs doivent être offerts à plusieurs points de vente et facilement identifiables lors de la collecte. Le dernier mode est celui des contenants de volumes déterminés. Il est donc moins souple que les deux précédents, puisque les matières doivent être disposées uniquement dans les contenants prévus à cet effet (généralement des bacs roulants de 140, 240 ou 360 litres), et moins précis puisque ceux-ci ne sont pas nécessairement remplis à pleine capacité lors de la cueillette. La tarification au poids exige la pesée des matières résiduelles collectées en plus de l’identification du contribuable, généralement au moyen d’un bac roulant muni d’une puce fourni à chaque logement. Cette méthode est propice à l’automatisation de la collecte et à la facturation directe. En principe, elle permet d’obtenir l’information de gestion la plus complète et la précise de toutes les méthodes présentées. Par contre, il s’agit d’un système présentement utilisé sur une base expérimentale puisque certaines difficultés ne sont pas encore entièrement surmontées. La principale est l’obtention d’une mesure exacte lors de la pesée. D’ailleurs, un seul système de pesée est homologué par Mesures Canada pour une utilisation légale. La tarification à l’acte est actuellement très utilisée par les ICI, lorsque les quantités de matières résiduelles générées sont supérieures à la limite autorisée pour leur collecte sur le plan municipal ou lorsque ces matières sont de nature industrielle. Le principe repose sur le volume d’un contenant, en général un conteneur de deux à quarante verges cubes, et sur sa levée, qui peut s’effectuer de façon périodique ou sur appel. Cette méthode est également utilisée au niveau municipal dans certaines régions de faible densité de population. Elle pourrait être utilisée pour le service porte-à-porte mais nécessiterait des modifications, dont le changement du type de contenant utilisé et l’identification du contribuable. La tarification mixte consiste en une combinaison des tarifications fixe et directe décrites précédemment. La partie fixe peut ainsi prendre la forme d’un impôt foncier ou d’une tarification forfaitaire, ou encore d’un tarif fixe. La partie variable peut être n’importe lequel des trois modes de tarification directe décrits ci-dessus. La détermination de la partie fixe est basée sur les coûts fixes des services offerts, tandis que celle de la partie variable dépend du degré d’utilisation de ces services.
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RIADM ANNEXE O
Annexe O : Applications du principe des 3RV-E Les fiches explicatives suivantes décrivent chacun des éléments du principe des 3RV-E. On y retrouve une définition, des applications possibles pour les municipalités, les citoyens et les ICI, de même que des exemples d'application.
Réduction à la source Définition : Action préventive permettant d’éviter de générer des résidus pendant la fabrication, la distribution et l’utilisation d’un produit. Applications : Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion. Citoyens : Habitudes de consommation, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés. ICI : Pratiques manufacturières (méthodes de production, stratégies de mise en marché). Exemples : - Programme d'éco-étiquettage - Protocole national sur l'emballage - Certification ISO 14 000 - Programmes municipaux - Incitatifs - Sensibilisation
Réemploi Définition : Utilisation répétée d’un produit ou d’un emballage, sans modification de son apparence ou de ses propriétés. Applications : Municipalités : Pratiques de gestion. Citoyens : Habitudes de réemploi, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés. ICI : Pratiques manufacturières et de gestion. Exemples : - Réseau de ressourceries - Déchetteries - Friperies - Entreprises spécialisées dans l'achat et la revente d'articles usagés - Sensibilisation
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RIADM ANNEXE O
Recyclage
Définition : Utilisation, dans un procédé manufacturier, d’une matière secondaire en remplacement d’une matière vierge. Enjeux : Le succès dépend notamment : du conditionnement et de l'homogénéité des matières récupérées ; de l'approvisionnement soutenu et minimal des matières récupérées ; de la disponibilité et de la rentabilité des technologies et des équipements des marchés.
Applications : Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion. Citoyens : Habitudes de recyclage. ICI : Politiques d'achat et pratiques de gestion. Exemples : - Collecte sélective des matières recyclables - Collecte de RDD - Collecte d'encombrants - Collecte de pneus usagés - Réseau de ressourceries
- Déchetteries - Centre de récupération et de traitement des
résidus de CD - Consigne - Sensibilisation
Valorisation Définition : Mise en valeur d’une matière résiduelle par sa réutilisation sous forme de matière première, généralement précédée par sa transformation à l'aide d'un procédé biologique, physique, mécanique ou thermique. Les deux principaux modes de valorisation sont le compostage et la valorisation énergétique.
Compostage : méthode de traitement biochimique utilisant l’action de micro-organismes aérobies pour décomposer sous contrôle (aération, température, humidité) et de façon accélérée les matières putrescibles afin d’obtenir un amendement organique stable d’un point de vue biologique et hygiénique.
Valorisation énergétique : Utilisation de matières résiduelles comme combustible dans un procédé de fabrication ou dans un équipement destiné à produire de l’énergie. Applications : Municipalités : Pratiques de gestion Citoyens : Habitudes de compostage ICI : Pratiques de gestion Exemples : - Collecte des matières putrescibles – en totalité ou en partie (résidus verts, arbres de Noël, feuilles, résidus de table)
- Compostage domestique - Compostage industriel - Sensibilisation
MRC D'ARGENTEUIL PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM ANNEXE O
Élimination
Définition : Mode de gestion des déchets par dépôt définitif ou incinération, avec ou sans récupération d’énergie. Ne vise, idéalement, que les déchets ultimes issus du tri (à la maison où dans une installation de traitement), du conditionnement et de la mise en valeur des résidus. Exemples : L.E.T. L.E.S. Dépôt en tranchées D.M.S. Incinérateur