ANIMATEUR SOCIOCULTUREL

Fonctions, Formation, Profession

DU MEME AUTEUR

PRINCIPALES PUBLICATIONS

Animateur socioculturel : Une profession différente ?, ESF, coll. « Pra- tiques sociales », 1980.

Sociopédagogie de la formation des adultes, ESF, 1974 ; 2e éd., 1978 ; 3e éd., 1986. Collection « Théories et Pratiques de l'Education per- manente », EDILIG.

L'animation socioculturelle, P.U.F., « Que sais-je ? », n° 1845, 1980 ; 2e éd., 1985.

La formation continue, P.U.F., « Que sais-je ? », n° 1655, 1976 ; 2e éd., 1982 (avec B. LIÉTARD).

La educaciôn permanente, Barcelone, Oikos-Tau, 1978. Le système français de formation des adultes - France I, Prague,

UNESCO-ECLE, « Adult Education », Studies and Documents, 1977, n° 2 (avec B. LIÉTARD) (ouvrage en anglais).

Le rôle des Syndicats dans la formation des adultes - France II, Prague, UNESCO-ECLE, « Adult Education », ibid., 1983, n° 18 (avec B. LIÉTARD et M. SOREL) (ouvrage en anglais).

La culture populaire : discours et théories, in Les cultures populaires, Privat, 1979 (sous la direction de R. LABOURIE).

Problématique de l'animation socioculturelle, Traité des sciences péda- gogiques, t. 8 (sous la direction de G. MIALARET), P.U.F., 1978.

Adult Education in Industrialized Countries, New-York, Praeger, 1982 (Le système français), sous la direction de R. PETERSON (ouvrage en américain).

Anthologie internationale sur l'éducation permanente, t. 1 : Textes géné- raux ; t. 2 : Vers une sociologie de l'éducation des adultes, Labora- toire de Pédagogie de la Sorbonne, 1970 (avec J. DUMAZEDIER).

Manuel international de recherche comparative. Organisation et struc- tures de l'éducation des adultes, 2 tomes, Prague, UNESCO-ECLE, Working Papers, 11-12, European Center Leisure-Education, 1981 (anglais-français), ouvrage collectif.

L'institution de formation d'adultes, Paris, Sorbonne, 1972.

A PARAITRE

La formation des animateurs. Manuel de sociopédagogie. La formation pédagogique des formateurs. La nouvelle culture ?

/

Pierre Besnard

ANIMATEUR SOCIOCULTUREL

fonctions, formation, profession

2e édition mise à jour et augmentée

Préface de Joffre DUMAZEDIER

LES É D I T I O N S E S F

17, rue Viète, 75017 Paris

@ LES EDITIONS E S F 1980 - 2e EDITION 1986 - ISBN 2.7101.0585.3

La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41 d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utili- sation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses avants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article 40). Cette repré- sentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanc- tionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

« A mes trois petits hommes, Sam, Mathieu, Basile, pour qu'ils gardent en leurs yeux étonnés, la clarté de la jeunesse. *

SOMMAIRE

PREFACE DE JOFFRE DUMAZEDIER 11

INTRODUCTION : LA CULTURE ET SES ANIMATEURS 15

Ire PARTIE : SOCIÉTÉ-CULTURE ET ANIMATION

CHAPITRE 1. — SOCIÉTÉ ÉCLATÉE ET NOUVELLE CULTURE.

• UNE SOCIÉTÉ ÉCLATÉE 24 Eclatement des formes sociales traditionnelles 25 Un développement rapide sur tous les plans 27 Un phénomène de « massification » 27 Le temps libre comme champ socioculturel 28 La « poussée » de certaines catégories de population 29 La normalisation sociale à I'oeuvre 30 Le développement des réactions marginales de différenciation et

la montée de l'irrationnel 30 La mondialisation des problèmes et l'hexagonie 32 La société du spectacle et la vie médiatisée 32

• UNE NOUVELLE CULTURE? 33 Une culture éclatée et mosaïque 33 L'animation dans le bouillon de culture 35 Une culture peut en cacher une autre 37

CHAPITRE 2. — LES FONCTIONS SOCIOCULTURELLES DE L'ANIMATION.

• LES FONCTIONS SOCIALES DE L'ANIMATION 41 Adaptation et intégration (fonction de socialisation) 41 Récréologie et loisir (fonction ludique et récréative) 42 Développement culturel (fonction éducative et culturelle) 43 Régulation sociale (fonction orthopédique) 45 Animation culturelle et mode de vie (fonction innovatrice) 46 Fonctions de l'Animation et activités socioculturelles 46

• LES FONCTIONS CULTURELLES DE L'ANIMATION 47 La bonne à tout faire de la culture ? 47 Animation et création 48 Animation et diffusion 49 Animation et public 50 L'animation : « pouvoir culturel » et instrument de critique sociale 50

CHAPITRE 3. — LE SYSTÈME D'ANIMATION SOCIOCULTURELLE.

• NOTIONS - DÉFINITIONS - CHAMP - CARACTÉRISTIQUES . . . . . . . . . . . . 52 Définitions 52 Le champ de l'animation socioculturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

w DE L'ÉDUCATION POPULAIRE A L'ANIMATION SOCIOCULTURELLE .. 60 Le courant confessionnel 61 Le courant laïque 63 Le courant syndical et politique et les Universités Populaires . . . . 63

• ORGANISATION/STRUCTURES/INSTITUTIONS DE L'ANIMATION 65 La structure d'ensemble : vers un système d'animation ? 66 Les niveaux de fonctionnement de l'animation et ses institutions .. 66

1. Les groupes naturels, informels, spontanés 66 2. Les associations volontaires : cadre naturel de l'animation 66 3. Les collectivités locales: l'animation à échelle humaine .. 69 4. Un niveau intermédiaire : les institutions socioculturelles :

mouvements et organismes nationaux et régionaux 70 5. L'État et l'action des ministères 73

— Une politique d'accompagnement sélective et timide 73 — Des actions ministérielles dispersées 74 — La culture planifiée ? 77

IIe PARTIE: LES ANIMATEURS SOCIOCULTURELS

CHAPITRE 4. — LA FONCTION D'ANIMATEUR SOCIOCULTUREL.

Qu'est-ce qu'un animateur ? 81 La problématique : Fonction/Profession ? Bénévole/Salarié ? 84 Les fonctions des animateurs socioculturels 87

Fonction d'organisation - gestion 88 Fonction de mise en relation 88 Fonction d'éducateur et de diffuseur 88 Fonction de recherche - évaluation 88 Fonction d'homme de culture - création 88

Types d'activités selon les institutions 90 Typologie générale par secteur d'intervention 91

Les animateurs culturels 91 Les animateurs sociaux 92 Les animateurs socio-éducatifs 92 Les animateurs scolaires 92

CHAPITRE 5 . — LE MÉTIER D'ANIMATEUR SOCIOCULTUREL.

• UNE PROFESSION D'ANIMATEUR EST-ELLE POSSIBLE ? 94

• DES MILLIERS D'ANIMATEURS SOCIOCULTURELS : VERS UNE ARMÉE DE MÉTIER ? 96

Quelques chiffres globaux 97 Autres chiffres par institution-employeur 97 Nombre d'animateurs relevant de différents organismes. Unions et

Fédérations 98

• LE PROBLÈME DU STATUT DES ANIMATEURS SOCIOCULTURELS 100 Un faux problème? Naissance d'une profession d'animateur 102 La cadre de la profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

Niveaux de quai if ication-rémunération 105 Recrutement et emploi des animateurs des collectivités locales . . . . 107 Les emplois d'animateurs répertoriés et identifiés 109

. LA QUESTION DÉONTOLOGIQUE ET LE CODE PROFESSIONNEL 110

Faut-il une déontologie? 110 Des règles par catégorie 111 Animateur bénévole, animateur fi honoré D, animateur rémunéré . . 111 Devoirs et droits 112 Les conventions collectives et la défense des droits des animateurs 113

• UNE PROFESSION DIFFÉRENTE ? CONDITIONS D'EXERCICE ET MODE DE VIE 115

CHAPITRE 6. — LA FORMATION DES ANIMATEURS.

w DU CHARISME A LA COMPÉTENCE 117

w LES DIPLOMES D'ANIMATEURS 119

Les différents diplômes 119 Le D.E.F.A 121

1. Obtention du diplôme 122 2. Conditions d'admission 122

3. La Formation 123 — La Formation Générale 123 — L'Expérience d'Animation 126 — L'Evaluation finale 127

4. Commentaires 128

• FONCTION/PROFESSION/FORMATION : PROBLÈMES ET PERSPECTIVES 132 La clarté des ténèbres 132 J'anime donc je doute 132 Recherche d'identité 133 La formation comme révélateur 134 Des principes de formation 134 La relation Savoir/Pouvoir/Formation 135 L'analyse de la formation renvoie au pouvoir qui la fonde . . . . . . . . 135 Le modèle de formation : le quest ionnement permanent 136

• « QUE LES LENDEMAINS CHANTENT AUJOURD'HUI... » 137

ANNEXE

1. LES EMPLOIS D'ANIMATEURS RÉPERTORIÉS 140

2. OBSERVATOIRE DES PROGRAMMES D'ANIMATION 148

3. CONSEIL NATIONAL DE LA VIE ASSOCIATIVE . . . . . . . . . . . . . . . . 150

BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE 151

— SIGLES CITÉS 155

— INDEX DES MOTS CITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156

PRÉFACE

Selon Pierre BESNARD, la société éclatée et la nouvelle culture mosaïque correspondante expliquent le mieux la genèse et la crois- sance de l'animation socioculturelle. La culture a fait l'objet d'une socialisation croissante sous l'effet des différentes révolutions qui ont affecté la société traditionnelle en France : révolution politique et structurelle de 1789 ; révolution scientifique et technique (indus- trielle des XVIIIe et XIXe siècles). Dans ce contexte de changement, l'imbrication du culturel et du social n'a cessé de se renforcer dans la production, inégale et différente selon les classes, de ce que l 'auteur nomme « la socioculture ».

A partir des années 60, l'animation socioculturelle s ' es t affirmée par une croissance des publics, des équipements, des associations, du personnel qualifié, etc. Son succès a concerné en majorité des milieux appartenant aux nouvelles c lasses moyennes. Quelques mi- lieux minoritaires de la classe ouvrière des couches sociales rurales et imigrées ont été également touchés, conformément au projet prio- ritaire des mouvements d'éducation populaire. En même temps, les orientations, les contenus, les méthodes de l'action socio-culturelle changent face à la situation sociale et culturelle d'un monde complexe et difficile.

A cette époque, la relative unité forgée dans les circonstances historiques de la résistance à l'occupant des années 40, s 'estompe. Une socioculture d'origine variée s ' impose de plus en plus. Elle devient culture éclatée ouverte tantôt à une culture élitaire, une culture de masse, de consommation, une culture scolaire, une culture professionnelle ou une culture sauvage... Dans cette nouvelle culture mosaïque, l'animation apparaît comme une structure intermédiaire d'action et de développement culturel, orientée vers plus de liberté et plus d'autonomie dans les choix des individus et les groupes. Dans le cycle du développement culturel, la structure d'animation occupe une place de plus en plus importante entre les producteurs de modèles, les diffuseurs et la population qui y participe. Cette structure d'animation a des orientations variées. Elle participe des

Cette préface est extraite d'une analyse parue dans la Revue française de Sociologie (automne 1983). Joffre DUMAZEDIER est Professeur de Sciences de l'Education à l'Université Paris V-Sorbonne, Directeur de l'Equipe C.N.R.S. sur la Sociologie des Loisirs et des Modèles Culturels, Président-Fondateur de Peuple et Culture.

modèles dominants et peut être utilisée comme appareil idéologique d'état. Elle transmet également parfois des modèles d'émancipation collective, de culture populaire. Quand elle se dégage de la conception qui viserait à l'utiliser comme auxiliaire purement technique, elle peut devenir le lieu et l ' instrument d'une critique sociale des institutions de la culture et de la société (dans la perspective d'une autonomie plus forte des individus et des groupes). Au niveau des intentions et des projets, cette structure d'animation es t en relation avec les œuvres de création sous toutes s e s formes mais aussi elle est source de promotion et de conscientisation sociales.

Cette animation es t surtout insérée dans des associations volon- taires (92 % des animateurs professionnels) mais aussi dans des groupes informels qui se multiplient avec des volontaires, dans les collectivités locales revalorisées par la décentralisation et dans les institutions, mouvements et organismes nationaux et régionaux les plus divers pour qui l'animation est une forme de rapport aux publics de plus en plus appréciée pour tenter de faire reculer la société éli- tiste et hiérarchique héritée d'une longue tradition. L'animation se produit avant tout dans le secteur du temps libre et des activités de loisirs de plus en plus nombreuses et diversifiées qui l 'occupent en majorité mais elle concerne de plus en plus « l'ensem- semble de la vie quotidienne et de la vie sociale » (p. 49). Cette structure d'animation s ' es t diversifiée. On peut distinguer selon les dominantes de l'action, l 'animateur social (centres sociaux), l'ani- mateur culturel (maisons de la culture), l 'animateur sportif (clubs), l 'animateur scolaire (dans certaines écoles), l 'animateur socio-éducatif (maisons de jeunes, amicales laïques, groupes confessionnels), etc. Les animateurs sont encore très largement bénévoles. Les estimations sont difficiles : selon les critères, de 300 000 à 500 000 pour eux, contre 10 à 15 000 pour les professionnels. L'auteur ne suit pas ceux qui englobent parmi les animateurs professionnels les travailleurs sociaux qui, par un côté de leur action, contribuent à l'animation (assis tantes sociales, conseillères ménagères, etc.) Pour ces derniers (Davaine) les animateurs professionnels seraient autour de 108 000.

Pourtant, la professionnalisation de l'animation s ' es t beaucoup déve- loppée depuis les années 1970. C'est un nouveau métier qui s'organise. L'auteur prend parti contre ceux qui s'y opposent au nom d'un militan- tisme qui doit rester premier. Mais beaucoup d'autres activités sociales ou éducatives naguère bénévoles sont devenues profes- sionnelles, l 'esprit militant a changé: il n'a pas disparu, il s ' es t renouvelé. Dans « les principes généraux agréés » en 1970, l'anima- teur » agent professionnel d'animation socio-éducative » es t défini

comme « travailleur social ». Cependant, c 'es t un métier qui reste « plein de mystères, de paradoxe et d'incertitudes » (Moulinier). Il demande beaucoup d'initiative et de tempérament, s 'exerçant le plus souvent au profit de volontaires, surtout jeunes (70 %), pendant le temps libre. Ces professionnels ont des salaires étendus en 5 ni- veaux, de l'indice 220 à 793, selon le modèle de la fonction publique, mais beaucoup ont trop de diplômes, d 'autres pas assez pour ce qui leur est demandé. Leur travail dépend de leur employeur : mairie ou association, mais comment garantir leur indépendance contre les excès de pouvoir qui pourraient réduire les animateurs à être des agents électoraux ou des clients dociles ? Comment garantir une autonomie culturelle et sociale liée à la variété des usagers eux- mêmes ? Dès 1970, une déontologie des droits et devoirs de l'anima- teur a été élaborée par une commission de la Jeunesse et des Sports, pour compléter le statut mais elle n'a pas été adoptée. Le problème de l 'étendue et des limites du pouvoir propre à l'animateur, par rapport au pouvoir politique ou économique dont il peut dépendre, reste entier. Enfin, la constitution de ce métier nouveau a entraîné un développe- ment de la formation dans différents sens. Certes, la majorité des animateurs professionnels n'ont pas encore de formations spéciali- sées ; ils n'ont eu que les « leçons » de leur expérience. Mais du CAPASE (1970) au DEFA (1980) des diplômes existent aujourd'hui pour préparer à un vrai métier, auquel le professionnel doit pouvoir s'identifier sans complexe. La préparation de ces diplômes est en fait très sélective (surtout par abandon) ; de 70 à 78, sur 7 048 candi- dats au départ (pour le CAPASE), 1 138 ont obtenu leur diplôme soit 16 %. Les I.U.T. Carrières sociales et une soixantaine d'écoles (asso- ciations et institutions) préparent aux diplômes d'animateurs. Mais c 'est une préparation qui demande plus que d'autres un renouvelle- ment incessant en cours d'emploi. « Questionnement permanent, au- toformation, l 'animateur pourrait reprendre à son compte la fameuse phrase de J.-P. Sartre : « je suis ce que j'ai fait de ce qu'on a fait de moi ».

Ce livre est bien écrit. Il met un soin particulier à concilier la langue courante que l'auteur manie souvent en authentique poète (l'état. ogre) et le langage spécialisé, nécessaire à la rigueur de la concep- tualisation et à la vérification sociologique. Il y réussit très souvent. Aucun livre sur l'animation n'a mieux utilisé les données statistiques ou sociales disponibles en France (rares), ni présenté tant de points de vue aussi différents en analysant les œuvres sur ce sujet, qu'elles

soient littéraires, historiques, sociologiques ou administratives. C'est une synthèse, en quelque sorte, le livre des livres sur l'animation. Malgré son tempérament polémique, l 'auteur ne cède presque jamais à la tentation de caricaturer les idées de ses adversaires. Sa pensée es t exempte de dogmatisme. Elle est le plus souvent dialectique, l 'auteur montre les fonctions complexes, différentes de l'animation sociale e t culturelle, les orientations variées, opposées, des anima- teurs quelles qu'elles soient. Beaucoup d'idées de bon sens nous délivrent de thèses a priori, roses ou noires, sur le phénomène. L'au- teur a des préférences, cer tes mais il ne se borne pas à les chanter. Derrière cet exposé méthodique sur le champ socioculturel, on sent non seulement un informateur documenté, mais un homme qui lui- même a une expérience de plus de 15 ans dans l'action. Ce livre devrait être utilisé dans toutes les écoles de l'animation et par tous les animateurs quelles que soient leurs expériences et leurs convictions.

SIGLES CITES

A.N.A.S. : Association Nationale des Assistants Sociaux. B.A.F.A. : Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animation. B.A.S.E. : Brevet d'Aptitude à l'Animation Socio-éducative. C.A.F. : Caisses d'Allocations Familiales. C.A.P.A.S.E. : Certificat d'Aptitude à la Promotion des Activités Socio-

Educatives.

C.E.R.E.Q. : Centre d'Etudes et de Recherches sur les Emplois et les Qualifications.

C.O.R.E.P.S.E. : Commission Régionale de la Promotion Socio-Educative. D.A.P.A.S.S.E. : Diplôme d'Aptitudes Professionnelles à l'Animation Sociale

et Socio-Educative.

D.E.C.E.P. : Diplôme d'Etat de Conseiller d'Education Populaire. D.E.F.A. : Diplôme d'Etat relatif aux Fonctions d'Animation. D.U.T. : Diplôme Universitaire de Technologie. F.I.C. : Fonds d'Intervention Culturelle.

F.F.M.J.C. : Fédération Française des Maisons de Jeunes et de la Culture.

F.J.T. : Foyers de Jeunes Travailleurs. F.O.N.J.E.P. : Fonds de Jeunesse et Education Populaire. I.N.E.P. : Institut National d'Education Populaire.

INDEX DES MOTS CITÉS

A

Adaptation: 27, 34, 50, 51, 54. Adaptatrice : 40, 45, 84. Agent: 52, 83, 84, 85, 94, 104, 107,

108, 135. Appareils : 26, 30, 46, 78, 133. Associations : 17, 66, 67, 70, 74, 96,

198, 103, 104, 114, 128, 129. Autoformation : 130. Autonomie : 28, 31, 36, 51, 54, 88, 112,

134.

B

Bénévole, bénévolat : 17, 25, 40, 57, 69, 80, 82, 84, 85 à 87, 95, 96, 99, 102, 103, 111, 115, 117, 128, 131, 132.

C

Catalyseur: 20, 25, 49, 54, 69, 81. Champ (s) : 15, 18, 33, 43, 46, 52, 54,

56, 57, 65, 80, 96, 99, 100, 110. Changement: 18, 26, 41, 54, 60, 81, 132, 136. Communication: 27, 41, 54, 88, 108,

135. Consommateur : 27, 36, 37. Créateur: 37, 43, 46 à 49, 81, 84. Création : 18, 25, 36, 44, 46 à 49, 67,

115.

D

Déontologie: 20, 110, 112, 113. Développement : 28, 41, 45, 51, 54, 66,

81, 82, 88, 101, 103, 104, 134. Diffuseur: 81, 84, 88. Diffusion : 17, 36, 37, 43, 46, 50. Diplôme: 107, 108, 118, 119 et s., 135,

136. Dynamique: 69, 80, 112, 136. Don: 86, 117, 118.

E

Elitaire : 50, 73. Elite, élitiste : 45, 49. Emancipation: 36, 49, 51, 53. Equipements : 69, 95. Expression : 29, 30, 43, 44, 45, 50, 66,

69, 80. Evolution : 29, 41, 42, 54, 94.

F

Fédérations : 17, 96. Financements : 65, 103. Fonctions: 40, 67, 80, 81, 83, 84, 87,

88, 93, 98, 100, 104, 105, 107, 108, 110, 116, 132, 134.

Formation : 77, 78, 85, 86, 87, 89, 95, 104, 105, 111, 112, 115, 117, 118, 129, 130, 132, 133, 134, 135, 136.

I

Idéologie: 61, 83, 86, 103, 105, 107, 110, 111, 114, 115, 118, 133.

Initiatives: 69, 73, 84, 95, 118, 132. Institution : 56, 65, 70, 80, 93, 94, 95,

101, 110, 134. Institutionnalisation : 60, 84, 93, 95,

101, 118, 131, 133. Institutionnel: 83, 110, 114, 115, 130. Intégrateur, intégration : 20, 27, 31, 41,

43, 45, 53, 54, 84.

M

Masses (les) : 16, 56. Masse (culture de) : 37, 44, 47. Militant: 49, 84, 86, 87, 94, 96, 101,

103, 111, 132. Modèle : 11, 26, 27, 44, 51, 91, 92. Motivations: 111. Mouvements : 17, 27, 70, 102, 103, 128.

N

Normalisateur, normalisation : 30, 31, 46, 84.