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37"* HinMs —f 15.14# Pages) § —EBÏtWBBStATliV — I ftnlints (-S: Pages? Éisiaittrsisor•Déiégaé -Gérant O. RANDOLET Iapressioas etiisaitiï, ï&.10.21 SS, Sue Fontecolle, 35 Salêgrapliiqa® : RANDOLET ïïatr# I-16Petit HcLvfg hürdï 10 kéi 1917 *ÉDACTBUR EN CHRP J.«xl CASPAR - JORDAN Télépkoa» t SsorétairsGénérai : TE VALLÊ3 Rêdac'ion, 35, rus Fonteneife - Tèl. IM AV EAVE3 ANNONCES Euueab du Jouen al. 118, b?-8J de Strascocrg. L'AGENCE HAVAS,8, yïace dy la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour Ie Journal. U PETITHAYBF. osf déslgnt near les AlmontesJudlclalros et lig-alet ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des de la A BONN EVENTS Tnois .Mors:Six Mots te Havrs, la Saine-lnfórieur®, TEuxe.f » l'Oise et la Somme.. j Autrea Départemaaïs. j © Ff, Onion Postale. |a«» » [i Dns aianna Agatomixl.SAKSFRAIS, dsnsteas les Bureausits Pastede frags* La£Mi§ sistra l'AHfiisps La Gbifie vient de déclarer Ia guerre a l'AHemagne, quatre mois après la rupture ties relations diplomatique» enlre les deus IStats,— et c'est la vingt-deuxième déclara- iion de guerro depuis le 28 juillet 1914-, tiatc a laquelle l'Autriche rompit avee la •Serbie. L'Aus[ro-Allemagne(aveeses deux alliées la Bulgarie et la Turquie) est douc en guerre avec dix sept puissances, et elle ■«'envisage pas sans orgueii cette situation qui la met en présence de presque tous les peuples civilisés. Mais si les gouverne- raents de Yienne et de Berlin, de Beriiu surtout, sont dans cetétat d'esprit. ceux de leurs sujets qui réfléchissent ne sonl peut- être pas sans apprehension en ce qui con- cernel'avenir. La declaration de guerre de la Chine aura été retardée de quelques mois, par suite de troubles intérieurs assez graves, suseilés d'ailleurs par l'Allemagne,et d'une tentative de restauralion monarchique dont 4'échec a été piteux. Mais le fait est que rimpérifllismeallemandcompte aujourd'hui un adversaire de plus, el qui est loin d'étre négligeaèle. Non pas que la Chine nous puisse appor- ter une aide militaire effective et qui soit en rapport avee son immense population. Iffais son attitude nouvelle facilitera gran- dement le surcroit de main-d'oeuvre dont nous pourrions avoir évenlueilement be- soin. Puis, 1c territoire de ia Chine ne pourra servir de base aux intrigues alle¬ mandes désireuses de créer des troubles dans les colonies anglaises et franchises de Linde et de l'Indo-Chine. Enfln les des- sèins non dïssimuiés de l'Allemagne en vue d'une main mise sur les marches d'Extrörne-Orient vont être annihilés pour longlemps, siaon pour toujours. De fapon immediate, le gouvernement républicain chinois a fait occuper rnilitai- rement les concessions allemandes do Tien¬ tsin ct de Han-Kéou ; il a mis l'embargo sur les navires de commerce de nes enne- mis, ee qui représeute prés dc 50,000 tonnes et porte un coup mortel au commerce ger- manique qui disposait en Exlrême-Orient de 27Ö ötabüssemenis faisant un chiffre d'affaires annuel de plus d'un demi mil¬ liard. C'est une pression économique et morale des plus importantes que nous allons exereer sur I'enoemi. Ainsi s'effbndrent tous les résullats es- comptés par les Allemands et poursuivis lour a tour par la violence et par i'intrigue. Les journaux d'AUemagne et d'Autriche- ïlongrie nc dissimulent pas les graves consé- quenccs,, redoatées pareux, de la décision prise par Ja. Chine. Et eeia aous est un sujet de vive satisfactie» «• Th. Vallée. LaCBflfépencB Londrcs @ Ff. is ts y Fr. Un Ah «® Ff. -AO M. BSSLY H PARIS M. Emits Basly, dépnté et mairo de Lens, «t Mme Basly, qui s'étsient arrêtés a Eviaa- les-Brins, poar se reposer, sont arrivé? A Paris, jeudi matin, a neof heines vingt. en compagnie de pih»iee.rs autres rapatriês de Lens, d'Avion et des environs. Sar is qnai de ia gare da Lyon. MM. Louis Dabreuiih, sscaéiair» de ia C. A. P. du parti socialists ; Oaméiiaat, ;me;ea député de Paris, tréso- rier ; Jonbiux, secrétaire de la Confëdéra- iion générale da trsvaii, et un certain nom- bre d'amis affeudtitot i'arrivée dn député dn Pas de-Caiai», m e'enirctsffiant avec 3on fits, M. Marcel Basly. mobiWsé aa génie, a Yersaaües. A la descants da traie, après les premiè¬ res effusions et tmdii qn'il éctiangeat avec ses amis force poignéee de main. H. Basiv a taic !es dAdaption» suivantsa : Tout ü'abord,jo dots voas dire qae le ssorat de Is papulation de Lose est eseeitent. Jamsii son coursgo ri ga eoafiance n'oat été obatlns. matgfó les privalioa* et ies souffiraaeer, et Men que pendant deux aas. noui ayons en queiqw»sorte véca dans les csve». Car nous avons sonffert, liétas : rt pons evons eu i'aim, ei c'est a grand' peine qno nana avons pn assurer Is mitailie- Jiiect do ia population. Le 15avrit, nous avons été prövenss présipi- taiameU, ei bob sans bratalité, è oiw.shsures da matin, d'avaic a quitter Lees a tsois tieures après- midi. Aussi Mea, nous avons été expaisés pour .■uns! diro musii militari. L'èvacaatioa s-'es-t faite sous !e bombardemeBt.Nous n'avons pas pti em- porter Ies archives de la mairio. ni les provisions deJarine, de riz et de eéréaïes."nos plus aue la caissc municipale, qui conteaait SOO.OOO ITsbos représeatés ea or, en argent, en billets do ban- quo et en coupures do moBnaio commu&ate. Je protestai, el les officiersalisoiaads mo promirent de me readra la caisso de la mairie. Jc fas obli- gé d'adresssr uno lettre de protestion i is tom- maudatur. qui jségtigea d'y ripacdre. La esisse municipale m» fut rendu# atus lard, mais allégée de 93,000francs, que le» Aüemaruls avsieat dé- robés. Le bombardement,a vrai dire, élait devenn pé- rilteux pour Ies maflibeuracxhabitants ds f/>ns, bien que les A»gliis, dés 1# débui de leur offen¬ sive, eussent inlcrrompu leur tir pendant les det.x ou trois hesres consacrées chaque jour au ravHaiifement do la population. Sans douta claicnl-ils ronjAignés. D'siliaurs, co ne sent pas les Anglais qui int fa» le plus de mal, et person- rte, a Lens, ne s'est plain! d«# rigoureuses et ter- ribies nccsssilés de la guerre, nêcessitéa aux- queiles tcus étaient résigaès. Nous savions bien qu'on ne fait pas Ia guerre sans ^étruire des mai- socs, ct d'avance nous nous atiendions ü ces dcslructions, préluda de la vietoira en taquo'Ie nous avons tous coaJisnco. D'ailleurs, les Alle¬ mands, uniquement pares qa'ils nc trouvaienl pas assfz viio la muoicipalité rfiur.ioa !a mairio, oni causé voloaiairement bien pius cle lort aux propriétés. C'est ainsi quedè» Ie début de 4915, sans aucune raison militaire sêrieuse, ssbs nè- cessiiè stralégique, ils ost fait sauter les mines, sous prétexle que nous pouvions eommuniquer par les galeries soulerraines avee les ligne» fran- eaises. Et que d'autres méfaits nous pouvons re- lever a leur charge ! Qu&cta noire départ de tons, que dire que vous ne sschiez déja ? Nous avons dü faire dix- huit kiiomètres a pied, de Lens a Dourges, dans If neige, par un froid rigoureux. Dans la gare de Dourges, nous avons dö attendrc. pendant cinq heures» sacs feu, la formation d'un train, nous avon3 voyagé durant vingt-deux heures, debout dans des wagons a bsstiaux d'une répu- gnanie saleté et sens lumiëre ta nuit. . Nous som¬ mes arrivés a Havélange,eo Belgique.puis avons été dirigós sur Slalïles,province de Namur. M. Basiy parte encore de l'arrogance bru¬ tale des officiers allemands, de leurs mena¬ ces de mort. "dependant, it n'y ent aucone déportation de fenunss, de jeunes fiiies, ni d'adoie^cents deLeas. La conférence des goavernements aliiés, qui s'etait réunis mardi a Londres, s'est ter- miaée mercredi après-midi. M. ILbot, qui avant de s'embarquer pour rAugleterre avait fait visite dirnanclis au roi des Bek'es, e&treniré jeudi matin a Paris, avec MM. Puiolevé, Albert Thomas, Thierry et Ie gene¬ ral Poch. L'acecrd s'est fait sur toutes les questions qni out été soumises a la conférence. En outra, plusieurs entretiens ont en lieu, en dehors des séances officielies, eniro MM. Rihot, Lloyd George, So*nino et les mem¬ bres du « War Cabinet » britannique. M. Sonnmo est revenu &Paris avec M. Ri- bot. H va coatinuer son voyage pour ren¬ tree a Rome. Les membres des gouveraemenls allies ontété unanimes A peiuer qa'il importe d'assarer enti-e enx des échnages ds vues fréquents, afin de donner Aleur action con- certée toute l'efficacité qui convisnt pour la conduite de la guerre. Les Msijabres de k Conférence Les puissances alliées étaient repröseatées A ta conférence de Londres par les person- natités suivantes : La France, par MM. Ribot, président du conseil, minisire des affaires étrawgéres ; Paintevé, rainistre^ds la guerre; Thierry, ministro des finances ; Albert Thomas, mi- rdstre de l'armement, asaistés du générai Poch, chef de i'élat-major gé*éi-al do i'ar- mêe et de M. de Margerie, directeur des af¬ faires étrungères. La Grande-Bretagne, par M. Lloyd George-et les membres duWar Cabin«f; M. BwwrLaw, lord Milner, lord Gurzon.sir E :w*rf Gsrson, M. Henderson, ainsi que par M. B*tf#os»,mi nistre des affaires étrangères et lord D*fby, ministro de la guerre, assistés du gèaêrai Roberston, ciaef de l'etat-major géaéral, et de lord Bartin, ambassadeur da ia Gracde- Bretagae, a Paris. L'Italië, par M. Sannino, ministre des af¬ faires étrangères, qu'assistaient M. da Mar- tino, secrétaire générat du mijtistèrs des affaires étrangères ; Ie marquis Impvriali, ambassadeur d'Üaiie a Londres, et ie géaéral Abbricci. La Ruesie, par le chargé d'affaires de Rus- sis A Londres. La conférence interalliée, commencée mardi, s'est poursuivie msrcredi pendant toale la journée. Eiie ne s'est ternainée qu'a six heures et demie du soir. Uae Touie nombreuso se pressait dans Down street pour assister au départ des membres du cabinet de guerre et des repré sentants aliiés, —— LaConférence deStockholm Elk n'auraït pas lis-u Sairant les journaax auglai?, ia eonfé rence socialiste de Stockholm n'aarait pas lien. Ls Times assure qn'A Ia conférence des aliiés, A laquelle preaait part M. Henderson, ie ministro ouvrier, nn courant trés vif s'eit manifesté contre la participation des sociaiistes allies A Ia conférence de Stock¬ holm. 0h?sles travhilUgksangla'^t La conféreccs da psrff osvrisr britanni¬ que, qui se réunira vendr-di A Londres pour disenter (a question da la participation des Aögiai9 a la corsférenea de Stockholm, sera, frè? cartainemenf, un évè«em#at d'uiia importanca coasidérable. Les débats Stockholm ne noarraient pss avoir lien sa les onvrisrs anglais refessisnt, tout coaems fes oarriers be'gst l'ont fait, «Bccseptor l'in- vitatioii du Comité sociaiisté haüaadse-soa- diaave. II sera probabkment inipossJbia, jus- qu'au momeat du vete, de prévoir 1» rtial- tat de Ia conférenc» 6* Lonf&es. La majftriïff pauf on contre Stockholm ssps CAriaLas- ment trés fattoie. Un irès Rirt mrevwnent eontre toate participation a cetta c®nv*rsa- tion s'est dessinê, ces dsreiers joarsj da»s le monde ouvrier anglais. Soa isu«asMé s'accrrat au fur et A mesurs q«'appr«chs ie moment de prendre uae déeitson. Bien ias geus, autrefois tavorabtes an prtijjot de Stockhoim, déelarent qa8 ia rée«üt# olftsst- sive allemande contre Ia R»sat a r*i*é tout espoir d'cne discu.?si»n utite entfa 1«# sociaiistes des cations h«liigép«Bl#s. Les ré- volntionnaires ruts es na stur&ianf ea ca moment discourir avec autorité star 1st buts de guerre et l'opportuaité la fin du COJréUi. La situation intsraationalo a cii&agé de¬ puis que la Soviet d* retrograde c iaacé ion appei. La c»*t'ërenc« travaiffisU <i«Lossdres sera invitée A tenir compie da cette modifi¬ cation. Dans le Daily Chronicle, la député onvrlar Jjmas O'Gradv, qui fii au printem#s ua sé- jour da plusieurs senaiHes en Russia, ex¬ pose avec précisiou les rsisens pen? ies- quelles ses camarades anglais doiv#nt rsfa- ser l'invitation de Stockholm. Nous ne s&uriossgagaer, dit-il, A-atlor Ia has. Ls rósultat de cetts conference no serail certai- ccmont pas un profit, mais uno perta. Je fais appel a tous mex amis ct leur demasde de so rendre compta de ls graviié du groMèare. La gueire ne traversa jam«i.«,depuis soa délitii, uno phase plus critique. L'ido'.a devaat laqnelio lo peuple atiemand s'est courbê pendast ctsquaate ans csmmenca A cUxneeler. Si notre d-trnsrehe costrihuait a la redresser, a Ia coïsoiider pour un temps, nous aurioss cemmis un crimo eavers Ia démocratie et lo monde. EjN" GRÏ3CB La oorresponaanos des deux b?aux-f?ères Le Pregrés dit que ie gouvernement gree déposera a la Ghambra ia correspondance échangée entre Gonstantia et la Kaiser. L'ilsds Ohiobombardés Des nouvellei oflicielies de Ciiio ancon- ceat que l'ile a été boinbardée de Chisme, viiie de !a cöte d'Asis-Miaeure, oü les Tares avsient instaiié leurs batteries. Quatre voi- liers fnrent coulés dans le port. Do légers dégats ont eté causés a la ville et au cltamp d'avion. Le Jsu Le gouvernement a ordonné Ia lernaeicre immediate de loates les maisons do jeu, qui avaient pris ces temps dernieis una exten¬ sion déplorable. Communiqués Ollicicis l,lOO' Jotimée FRAWGE I »■Ml I.HI — Peris, 9 aoöf, 14 heures. Activité des deux artilienes dans la région de Panlhéon Epine- de Chevrigny. Un coup de main exécuté par nous & i'EU de la ferm s Moisy nous a permis de ramener des prisonniers. Dans la rógion des Eparges, au Word de Vaux-ies-Bëtlameix un de nos.détachements pë- nétra cfa-w les tranches® allemandes et après- un vif combat, au cours duquol il a indigo de lourdee pnrtes a.I'adversaire et bcuieversé ses organisations, il est rentré complet dans ses lig nes, Rien a signaler sur le reste du front. Paris, 9 acót, 23 heuros, En Ealgltjue, nouaavoas réalisé de BOUv*aj»x progrès auSud de Lawgc- mavek et fait une vingtaine de pri- sesfcni*rs, Activité des deux artilleries dans le secteur da Panthéon, & l'Epine de C'nevregny, dans la région de Monts, prés d'Aubsrive et sur les deux rives de la Meuse. Aucune action d'infanterie. AXriAXION Dans In jburnéo du 8 Aoüt, maigré le man- vais temps qui rendait leur mission partiouliè - remiuit difficile, nos escadrilles ont effactué da nombreuses sorties et bomb ar dé les terrains (faviation do Golmar et Harbslieim, tous les objtctifs ont été atteintSf ORAiYDE-BRETAQiME 9 aoiff, 14 heures. Les troupes frangaises ont fait de nouveacx progrès au Nord-Ouest de B;x*chooto. Hier, un detachement ennemi qui tentait d'aborcltr nas lignee au Word de Rceux a été repoussé par notre feu en subissant des per 'es. Ea Atriqae Orientals Londres, 8 aoftt. Dans la région de Lindi, en avanpant au Sud Otiest, dans la direction de Myangao Mas¬ sess!, nous avons c/iassé, le 2 aout, l'ennemi de ses positions avancées. Sur les bords du Mihmimbia, A dixmillestt demi au Sud-Ouest ds Lindi, nous avoirs ocoupa la farms Schaedel. Un violent oombat s'est en¬ gage, l'ennemi contre-attaquant vigoureuse- ment, lorsque nous avons oherché é envelop¬ per le flano droit de ses défenses dissimulées dans une brousse epaisse. Malgré ta grande bravoure de nos troupes africsines, indiennes et britanniques, Ie rósul¬ tat a été indécis avec das partes considerables des deux có'és. Nous nous sommes retranoh és sur le terrain Conquis etnous reprendrons prcchainement la march» en avant. Dans la région ée-Kiloua, nous avons pêné- tré jusqu'k la rivière M'Sindyé, a cinquante trois milles-a.il Sud-Ouest de Kiloua. . L'ennemi battu le 19iuiUet a Warougombê a fait retraite sur Mihoumbia k quarante-deux mitles au Sud-Sud -Ouest de Kiloua, oil il arepu des ren forts. Dans la région du Roufidji, nos colonnes, avancant de la vatiée du Roufidji, a Kibam- boaué, chassent dans la direction de l'Ouest vers Mabengé les troupes enn+mies qui étaient autrefois dans ies districts c'e Madaba et Ki- topé. Dans la région d'lringa, nous refoulons l'en¬ nemi sur Mabengé et Fakara. Les troupes beiges coopörent avec nous. A cinquante-trois millesau Sud de Wabengë, nous sommes aux prises aveo une importante -force ennemi» darts Ie voisinagede M'Ponda. Dans Ie Nyassa portugais, nos troupes venant du Sud, ont repoussé au Nord de la rivière Piovoumstous les détachements ennemis, sauf un, détachements c;ui occupaient les valises de la Loudjitida et du Louchoulingo et les rivieres du lac Nyassa. f0 h. 65, L'artillerie est demsvrèe active de part et d'autre dans ia région d'Ypres. Aucune action ef infante fifth Nous alone exécuté vers Lens, au début de la matinee, des coups de main qui nous ont valu des prlsamnlers et ont coöfé o'ss peries nombreuses a Centiem'. Nos trospe», qui ont pénétré dans les posi¬ tions allemande* sur tous les points attaqués, se sont retirées avec dos partes légères après- avoir détruit dea ahris et bouleversé las orgk- nisatlonsdéfonatve» des adversaries. L'artillerie a montré plus d'&ctivité que de coutume ans le secteur da Nieuport. Le travail de l'aviation s'est poursuivi dans la journée d'hiev en dépit du m auvais temps qui gêiiait beaucoup les vols. Doux apparsils allemands ont éts abattus. en combats aériéns, un autre fut contrahit t) alterrir desemparé. Jons les nêtre s sont reslrés i adenines. IT AL IE Rome. 9 Aoflt. De petiles actions de patrouilles czusèrent des pertes a l'ennemi qui abandonna Ie terrain et dés prisonniers, Lutte d'ai'tillerie plus vive au moyen Izonzo et au Garso. Nos escadrilles d'avions bombardèrent la sallée de Chiapovano. Tous les appareils sont rentrés. RusaiE Retrograde, 9 aoüt. Front occidental, fusillade intense. Au Sud du Pruth nous avons repoussé des attaques violonies. Au Nord-Ouest de Sipota et de Cotargasu l'ennemi a pris las hauteurs. Nous avons re- CuIé légèrement. Sur les autres points nous avons repoussé iouies las attaques, l'ennemi attaqua en Rouiyanlo. UnnouveauCrimodo Ia Sultar Li VILLE D11MENTIÈHES 1H0NDÉE D'OBliSASPHYXIANTS DANS LES BALKANS Saionique, 8 aoüt. L'ennemi a tenlé un coup de main sur nos tranchées dans la région du lac Presbaseie. II a été repoussé et a laissé entre nos mains quet- ques prisonniers. Action d'artillerie assez vive de part et d'au¬ tre dans la région du Vardav et è la bouclé de la Cerna. Qefflim Hein Uil?Dfetfisii é M,Vrnés AthiiftM,9 aafii. Au causa da la sfiaaci maavemeitiés da (a Cka®b?s, M. Yenteatos praaauca nn vibrsat etMC»«F«, «atenaó, oit il candamna les aywt ctc«é ta situation ac- tcaffs. Jt ajcu&i qn'il êtait décidé A psreidre des imuni »xcapi*ii««<i!es at Hitiiis A r«c»*rir Ak (kct&tttra si c'était ■éCKHeïre pcw- aaaLbitfe-e te«t® aciüsa antra vaat soa ceevrt. I! ttratiM ca se t4ciar*nt c«r*in d avoir avec ini ia gramée m aiorité de la na¬ tion. L'Epuration dans la Marine Grecque Atiiènsi, 9 aafft, La CliasBhra a éié ssisi# d'uu projst éts- b!tss*»t ace Gomaiissioa a^vaJe eliaraés de sa pr-oses.ee>?nr !<maptitad«s des officiers jssqn'sn ck eayju.ia-ï d# vaisseaa. Ijö css dos ofiieiws d'ua gred# iapériear «t ssamis ea Co«i5aildes Ministres dsns la bat «'assuror reparation do la marine de gsrerr». Lapropaganda allsniaiida eoGrèos AtbéoM, 9 »oüt. Lo chiffre das soewnei dépensées posr la proprgasd*, sw» bieetóx c*nun. L'irgmt afffaa uots^aicot A Athèaes au moment de i'orgiHisation itas IAgus* kei Epistrates.Uaa «•suis so ure# e*v#ya 6,323.500 mark ea 1916, chiffres établis par les ragistres ds la Bas¬ que. 1>a>> ■» .ILïs Copeiïhigne, 9-aoüt. OfficiiL— Les navires snivjoiii ont été csu- t iéa : U goMelie Amtz, ds 196 tsnnev, dont I l'éqBijw « * été «febazqué A TmsDUn ; ie tr»M mats Jetuty, d» 293 ton»ss, dont i'éqai- p»fi* «st arrivé A Susdiflaad. üübfplan sHsmaid sur la Hoilandi AmitaNUa, 9 i«üt. Os minde ds Sssdegand qm'ae bipian atiaaar». « a mvftla Is vit'e dans lu maiinée provaaanjt d# /.wfHid. Les gardes froatière lioi'a&djis oavriront lo feu. Goiiférsncs économique scandinave Gopenhvgue,9 aoüt. La première copféreaca scandinave du commerce aara lien A Stockholm ies 14 et 15 septembre. Chacsii des tr#is pays sera rsprésemé pir 25 déiégués. L» discassiou portera sar la coopóration de ia Scandinavië dans 1ödomaiaa du commerce. La Conférence de Stockholm Londres, 9 aoüt. La Fedération des mineurs a décidé de ré¬ serve!' sa décision concsrnant la conférence dc Stockholm jnsqu'A ce que la Commission executive da Parti ouvrier ait fourni une décl'aration. La Commission exéoutive ss rénnira dsmaia. mi LESMINEURS ESPAÜKOLS Madrid,9 aoüt. Officiel. ■- Os maada d# Gordou*, que les demarches i* g*srvcm*ur i&w i«c*«flit d,»s miaoani d* Bassia da PoMfF&ya ont abonti a Sn* heorau» is*«e. Les pau'Aj^ osf accep¬ ts la fSumcls nrojrosée et la déclaralion do grèra fut ratirée. Les Cheiiiiaots espagnols Madrid,9 aoüt. Le ininUtra de l'ialérieur a> déclaré que toates mosiM-essoat prises p»ur le cas oil ia grèra éclatrcait, Le nainixtrs des tra- n'iatervitndr* plusdfias le eoailit qui sera étudié .wiisroont par les cheminots et les Cornpagniiss. ks journauxa 10 centimes Psris, 9 «oüt. La Commission iüterminisférielia do la Prssse communique que le ministro da l'in- téritur ssu meitra densaia matin au Conseil dss ministries nn arrêté qu'/l a pris A ia dimaiide ds ia Gommission interministé- riolle de la Prssss et aux Urm es duquai les journaux politique», ds format coarant, de- vroat être Tsadus Apsrtir du premier sep- tétnbro prochain dix centimes l'exemplaire. Le tvxto arrêié sera coamuïiqaê a la Presse dsmaln après le Gon;eil des mi- nistres. rnmm Accident dc Chcmin de Ier » Paris, 9 aoüt. Un tamponnement entre nn train de-mar- clnndisfs et un train de vovagenrs s'est produit dans la soiróe A la garé d'Orsay. Le tamponnemsnt s'est prodnit A 19 h. 30 sous le tunnel, è deux cents metres environ de fa gare. Plusieurs wagon3 telescopes obs¬ truent complement les voies. Trois morts ct six blesses, dont un grièvement, fnrent reiirés des dccombres. MM. Poincaré, les ministres Despias, Vi- vianietGlareiliesontvenussaluerlesvic- limes. Notra cosfrére La D-.fohe.ai L-lle puhtie le tres intéressant articlo qui sail. : Le feu a détruit Rrims, Je fer et les exp'o- sifs ont démoti Arras, mais Armentières est la première viüe dans les annates dc t'his- toire, -qui aura été littéraiemeat empoison- svée. Tandis que les projectiles de gros caübrss frappsient !o3 immenbles, traversaisnt p'u- sioars étages cam me chez M. Lescarnee et forcaient la» habitants a chercher nn abri dans leurs caves, una multitude de petits obus, dont ia force n'auraient pas été suffi- sante pour casssr uu pavé, venaient s'abat- tre d uts les rues, les cours et les jardias, Ges obus ne renfermaient aueuno poudre. ancan gaz, mais senlement un liquids inco- lora qai se rêpandait sur is sol. Moins vota- ti! qa'on poarrait ls croire, le pvoduit uon- vsilement inveaié par les chimistes alle¬ mands, ne disparait pas immédiatément ; qnelques heures anrès sa chü e, on en voit encore ies traces. II s'óvap»re asstz leate- meat en proioisant un g,iz louri qui s'in- filtre A travers les c'.oisons et descend dans les so*s-so!s. Ce g z esttenace ; on a remsjquêqu'il ava't fait plu» de vic intc* parmi lo» tem mes que eb?» les borain«, pai'ca qu'd s'était intro¬ duit dans la clievctura des l'smmes et s'y était emmagasiné plus fac'iament. D'autre part, Ia l'amée da tsbac a été pour les hom¬ mes un préservatif in-attenda. Sur I'odeur du gaz, les avis sont parta gés ; ie» rinssont cru reconnaitrei'acétytène, d'antres le parfum dn réséda, lerplus nom- breux ont senti comme une odeur de mou- tarde piquante. Las tff.qs de ca produit ne sont pasimmé- diats, i'intoxièation est assez tante. Das Ar- mentiérois, qui avaient respire ess emana¬ tions en circtlant dans la ra stinéa, ont pa renlrer che« enx sane ss esatirtacommodés, prendre ssême lenr repas, mais cinq ou six heures aprèf, i!s étrisnt obliges do s'aii'.er et ienr état empirait alors rapidement. Let matheureux étaient d'abord pris par les breaches, I'estórieur des yeux ss goaflait, i 's perdaiont pea A pen i'usage da la vae, toutes les mnqua-nses éUieat atteintes, iri rem^ntaiaat comna» uu feu intérieur et des brü lures sur tont ie corps. Uae toax sms arret, accompagnée ds iièvrs survenait alors ; le teint prenait ua azpact terreux et le denouement fatal na turdait pas a se pro- daire. Brancoup do victimes ds l'empolsonne- ment d'Armentières ont pa être soignées A temps, mais toutas ne sont pas encore sau- véos. Un dos principanx industrials de ia vilte qui s'est rsndn sanM,* dans les höeitaux d'Ettaires, Airs-snr-la-Lys et localités envi- rannantes pemr visiter ses compatriotes, apportsr des sscoars et dos encouragements Ases ancisns con-trematres et oavrisps. ra- coatsit que certains maUde» sue oomh Heat sneora mainteeaut et que tous n'éiaient pes hors da dang ar. Dans les ssiles d'höpüaux, las inforlunés éracaés d'ArmssaÉè&.res encore e* triite- meot font une pénihluimoression. Ea proia a da torriu'03 liailac-iastiöss, les nes rient aux éclats, d'sutres sont dans nn état de prosürstion compléte. Bosucanp, dx-.is leur dstire, croient ®ncora enteédra srffl-n' les obas. Oa compta jujqu'A présant ... de morts : environ . . . trdpss-out eu Ilea a Hizakronrii, A psn prés aataat A Aira-sar-M-t.ys, msis iös rnaJaass les pias aombraax ont 'été éra- cués a Saint-Po! das décès sont épls- meat strveiius. M. Uabké Gamsiot, doyee de Saiat-Vaast, a ö':óIntoxiqmé psu k pen en rsmpiissant soa drvstir saeesdoi»!. La vilia, tiefnis no- vembrs 1916, était réduit® A nne ssalepa- roisise ; iSen assurait ia direction et « voa- lait y rest er tant qne resterait ene aiss ». It a tenn parate ; il est mort A ron poete, attaint par fes gaz et pxr cm obus Nos aliiés brüajaiiiqsss chescheat en ce minuut A aM.'ysar les proisit? toxiquss imptoyér, croii-5a, poir ia prsmière ffiis A Amwitièrcs ptr les Atlsmasids. Ces émani- Uoassni uas cartaiiu sinisgk avec les gaz kcrymogètus qui ont raad* mo«éatastó- masit aveogi'jf. il y a na» qulnzaina ds ^eufs, nn graaxl noaibr® do nos afüés, mafs im effets cl« nouveau stmt iafiaiment pi il graves. N«s c«mpttiiotc« da Nori, snrvivants de c«s tótectacs int»ahfiftèi««, n"»nblt«-?iBJit ja¬ mais l'empois«o*OBUint ê'ArmaUièrt*. *xé- eaté froidemeat par un psnple qui sa pré- tead civilisé. LUCHHEH 11EI1 La loi sur le rayitaillement aux Etats-tfnis Le Ssnat a voió^msrersdi par 66 voix con¬ tra 7, Ie projet sar ie ravuaiüemsnt et le coiHröie das vivres. Le vote du hill est une vériUb'e victoire parsonnslla poar 1®président Wilson. Cette loi lui donna, en efftt, par l'intermédiaire da M. llaoïer, déja nomtné co«tró!ear das vivrss, urm puissince abvolue sur la répar- titioa des denrées et da combastible. Ayant décrété qae les prix des approvi- sionnements da gaerra et dé« fsurnitures seraient les mêmes poar lis Etats-Unis et pour ies aliiés, i« président cherch# main- tesant A étabiir les méiboSas les nisilleures poar imposer des prix uaiforine3 quant aux provisions fonrniej su public américain. Malgré iea diflicultés auxqnsiles ss beurte cette eatreprise ardue, M. Wilson est l'erme- meat résolu a la meiser a bian. M. Hoover, contrö'eur das vivres, entrera en functions demain rnalin. Les industries de guerre et les aliiés La Commission des industries da guerre, confirmant la décision snivant laqueile ies aliiés payeront le materiel de guerre les mêmes prix que le gonve-rnement améri¬ cain, a déclaré que les aliiés doivent appli- quer le mê-me principe A laars productour3 qui vendent aux Etats-Unis. Ds pins, eet arrangement doit être limits aumatérie!dsguerre. mBïfeütó toBanii Proclamation au peuple Yoici ie texte de Is p-oe.lamation par iM. K rensky aa piepte lasse : A cette époque si dure pour la patri», te gouvernement provisoire reconstitué sera portwir di fjrieau d i pon voir suprème. L'dfensive ennemis qni s'est décheinés sur ie front, aio» uae le désarroi rogna dans i'intéricar de i'E:at, menace l'exUteaca mé me de ia Rossie, Seals, des efforts inoffiri ot héreïqufs peaj- vent saurer ia Patcie. Seule, une autorité de Ier dans les apses condition? da ia né- cessité m litsiire et nn élan ptein d'abnéga- Hon du people lui-même pauvent forgec une pG-risance gouvaruemeutake red-ratable et créatrice qui éparg.iera la territoire na- tal de la soüiliure de l'ennemi et ('era par- tioiper A ta grande cenvre de reconstitulion toutes ies forces vives du pays aux iias d® sa regeneration. Gonicient de son devoir sacré a l'égird da la Patrie, ie goovernemmt ne reeniera de- vant aneune difficulté, devant ancan obsta¬ cle, pour mener A nns fin digne de i'boa- nenr de ia grande nation ta lutte dont Tis¬ sue déeidera de Tavenir de la Russia. Aspirant A utilise? dans ce but toutes les : sources vives du pays, le gou varnaman texé- cutera !es mesnres indispensabtas en vue de ("organisation d j l'Etat, m se conformant fidele ment aux priracipe» déjAprociamés pa? lui'. En procéilaot A ce travail, le goavaraei bieat provisoire puisera des i'orcesdans l'as- sarance qu'il trouvera une aide et un sou¬ tien dans la raiion de tous ies peupies de Ta Russie. Le gouvernement a foi qne toute l'invic- cibte pniss-iiice de ia Révolution sera ntiii- sé® au profit da la cause du saint de la Ras-* sle et au rf-tiblissemeat de soa bormeur, outraeé par la trahison, la pusiilanimité et une méprisabte iacbeté. Le goavernement est convaincu qu'A !'h3nr3 historique oü se decide le sort de la Patrio, les c'toyena rrtsses onbiiaront en face de l'ennemi, les divergences qni ies séparent et s'uniront dans das exploits re- doutabies. La Iïb3rtö ciraentée par l'unité de l'óian national ne sanrait être vaincua. Le peapia rasse la fêra passer au travers da sang et des souffrances vers nn aveni? serein et don- neralejonr A une Russie nouvelle, libre, grande, poar le bonbeur do toute Thama- nité. L' activité du nouveaugouvernement L3 gemvsrnsmmt proviso-rre a aboii loutatf les restrictions existaat jusqn'è présent a t'égard dés églisse cattietiqaa et nniate. Lo ministre des affaires étrangères a attri- buë ua crédit d# d«ux raiiiiaus <ieroubles A litre ie s-ïcears- poar lea émigrés poütiquas reatrfe ia Russia. Un Cabinet de guerre en Ttussie L'Agance Reater dit qua^fc Gabiosi dsr guerre créé en Russtó soos le centróte de M-Kereajfey se réanira qnoiidieaoem^nt. Lï commandant en chef v assiitera tors5- qu'il sara dis^onible ; les an tres membros au miaistèta ferost deux ou trots ffiis htf»- doi£w.daljrcmftnt an rapport A M. K«reaafcv sur las affaires di lears tópgrismiMfü; et se réuniroit treis fois par ssmsine poar « „ni- ner lx sitastiin. Le Soviet et fa guerre Dim aas rénniot a'* Spriet ei èu Con¬ seil des piysacj, canvoqm?3 a Tocctsiaa de la crire gouverneaaeatale et a laauelte om participe ds Eombr«ux détégaés de provj*- ce, te prMaieat da Sbviet, M. Tchadze, a proaoncé nn dlscaurs oli i! a dit notam- ment : « Qaand voui ssr«; reatréi cliae vous, dasas vos vbisg^s, rspp*.<r.-«-#*s q.«« lev baAoaneties- da Gmiiaaia* iraes aajujróafoat ia coiUr&révolafion, Ia rntee. s'asclivxgï^ Proovez au moade eajisr que csia est irn- po^ibte. » D'antra part, las novelles venaitt d« prs^. vise® sur les éiactioes ctnrae a natas rigca? lent partout ia vic'at&s des murite sociaénSss» partimhèreanwit des sooiaHMe» révolRUon.- «Ares. Les réclamations de Is dada d'Ukraitf» II. NAwweK a rs^* ».»a «iéiw^aBea és ta Ride.de i'ffkassin* et a dictié avec eSie 1» p^iailï reiatffs a*x Mvafcfesda l'sjur teari- toka de f'Ükvaifce. Snivant ■«.Ihusikaia Volia, les riprróss- - taais d# l'Ukpaine rlvtóaiawfU,ice dix provin- ces da Ksaf, Pelteva. f'ostaffe, VaiJiyaiei Tciisraig?!', Klurkof, l«btó®axoj7ar, Kar?, cos, Tt-uride, Béssarabie. LAdi ta popylatioa est roi i te st soa ps- r orient ukrxtiaiaiac, i* question sua rCsa- Hit p»r k* pbiAisclto. Contre la crlse des transports La Gawm'wion smériotia» 4m csiasiiaB de Ier, q*i est en Rsbsro dspais tesit nes environ, psbüe dans fes josraasx aha déchration au people rnsse. Eile rand lismmage anx qualités éminen- tea du personnel techxique des ohimins de fer russes, et elle énnmèro les mesures pra- lifties qu'eile prspaae poor amóaiorer la situation : riparatioa iakensive d«« locomo¬ tives, acceleration du chii'gsmeat «t da dé- chargemsBt de« w#®oa«, meiüenre rJpartL- tion du matériel roalant, etc. La nsiision a commandé aux Etats-Unis 2,300 locomotive* ot 40,000 wagcw»»do mar- chaBdises, cj qui aegmsoter* no 750 mil¬ lions de roubles 'ie crédit ouvsrt par ie? Etats-U»i$ a la Rissie. ITALiE ET BELG1QUI Le générai de Ccaninck, ministre de 1st guerre ds Beigique, a reca da ministre da ia gasrre italion ie téiésramme snivant en réponse a c6lui< qa'ii lui avait adressé en prenant possession de ses nonvelies tonc- tions : Rome, 7 aoüt 1917. Rcconnaissant onvers Voire Excellence poar les aioiahles paroles qu'eile m'a adressées, je la prie dc mon cóté d'asrétv tcs plus sineéres ex¬ pressions de profoudo solidaritê et de vive admi¬ ration que l'srmée itBlieane nourrit pour la glo- rieuse arrace beige, brillant exemple des verlu,s militaires, Générai oiannii-o, Vim! c de Li

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Iapressioasetiisaitiï,ï&.10.21SS, Sue Fontecolle, 35

Salêgrapliiqa®: RANDOLETïïatr# I-16Petit HcLvfghürdï 10 kéi 1917

*ÉDACTBUR EN CHRP

J.«xl CASPAR - JORDANTélépkoa» t

SsorétairsGénérai: TE VALLÊ3Rêdac'ion, 35, rus Fonteneife - Tèl. IM

AV EAVE3

ANNONCESEuueab du Jouen al. 118,b?-8J de Strascocrg.L'AGENCEHAVAS,8, yïace dy la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annonces pourIe Journal.

U PETITHAYBF.osf déslgnt near les AlmontesJudlclalroset lig-alet

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des de la

A BONN EVENTS Tnois .Mors:Six Mots

te Havrs, la Saine-lnfórieur®, TEuxe.f »l'Oise et la Somme.. jAutrea Départemaaïs. j © Ff,Onion Postale. |a«» »[i Dns aianna Agatomixl.SAKSFRAIS, dsns teas les Bureausits Pastede frags*

La£Mi§sistral'AHfiispsLa Gbifie vient de déclarer Ia guerre al'AHemagne, quatre mois après la ruptureties relations diplomatique» enlre les deusIStats,— et c'est la vingt-deuxième déclara-iion de guerro depuis le 28 juillet 1914-,tiatc a laquelle l'Autriche rompit avee la•Serbie. L'Aus[ro-Allemagne(aveeses deuxalliées la Bulgarie et la Turquie) est doucen guerre avec dix sept puissances, et elle■«'envisage pas sans orgueii cette situationqui la met en présence de presque tous lespeuples civilisés. Mais si les gouverne-raents de Yienne et de Berlin, de Beriiusurtout, sont dans cetétat d'esprit. ceux deleurs sujets qui réfléchissent ne sonl peut-être pas sans apprehension en ce qui con-cernel'avenir.La declaration de guerre de la Chineaura été retardée de quelques mois, parsuite de troubles intérieurs assez graves,suseilés d'ailleurs par l'Allemagne,et d'unetentative de restauralion monarchique dont4'échec a été piteux. Mais le fait est querimpérifllismeallemandcompte aujourd'huiun adversaire de plus, el qui est loin d'étrenégligeaèle.Non pas que la Chine nous puisse appor-ter une aide militaire effective et qui soiten rapport avee son immense population.Iffais son attitude nouvelle facilitera gran-dement le surcroit de main-d'oeuvre dontnous pourrions avoir évenlueilement be-soin. Puis, 1c territoire de ia Chine nepourra servir de base aux intrigues alle¬mandes désireuses de créer des troublesdans les colonies anglaises et franchises deLinde et de l'Indo-Chine. Enfln les des-sèins non dïssimuiés de l'Allemagne envue d'une main mise sur les marchesd'Extrörne-Orient vont être annihilés pourlonglemps, siaon pour toujours.De fapon immediate, le gouvernementrépublicain chinois a fait occuper rnilitai-rement les concessions allemandes do Tien¬tsin ct de Han-Kéou ; il a mis l'embargosur les navires de commerce de nes enne-mis, ee qui représeute prés dc 50,000 tonneset porte un coup mortel au commerce ger-manique qui disposait en Exlrême-Orientde 27Ö ötabüssemenis faisant un chiffred'affaires annuel de plus d'un demi mil¬liard. C'est une pression économique etmorale des plus importantes que nousallons exereer sur I'enoemi.Ainsi s'effbndrent tous les résullats es-comptés par les Allemands et poursuivislour a tour par la violence et par i'intrigue.Les journaux d'AUemagne et d'Autriche-ïlongrie nc dissimulent pas les graves consé-quenccs,, redoatées pareux, de la décisionprise par Ja.Chine. Et eeia aous est un sujetde vive satisfactie» «•

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M. BSSLY H PARISM. Emits Basly, dépnté et mairo de Lens,«t Mme Basly, qui s'étsient arrêtés a Eviaa-les-Brins, poar se reposer, sont arrivé? AParis, jeudi matin, a neof heines vingt. encompagnie de pih»iee.rs autres rapatriês deLens, d'Avion et des environs. Sar is qnaide ia gare da Lyon. MM.Louis Dabreuiih,sscaéiair» de ia C. A. P. du parti socialists ;Oaméiiaat, ;me;ea député de Paris, tréso-rier ; Jonbiux, secrétaire de la Confëdéra-iion générale da trsvaii, et un certain nom-bre d'amis affeudtitot i'arrivée dn députédn Pas de-Caiai», m e'enirctsffiant avec 3onfits, M. Marcel Basly. mobiWsé aa génie,a Yersaaües.A la descants da traie, après les premiè¬res effusions et tmdii qn'il éctiangeat avecses amis force poignéee de main. H. Basiv ataic !es dAdaption» suivantsa :Tout ü'abord,jo dots voas dire qae le ssorat deIs papulation de Lose est eseeitent. Jamsii soncoursgo ri ga eoafiance n'oat été obatlns. matgfóles privalioa* et ies souffiraaeer, et Men quependant deux aas. noui ayons en queiqw»sortevéca dans les csve». Car nous avons sonffert,liétas : rt pons evons eu i'aim, ei c'est a grand'peine qno nana avons pn assurer Is mitailie-Jiiect do ia population.Le 15avrit, nous avons été prövenss présipi-taiameU, ei bob sans bratalité, è oiw.shsures damatin, d'avaic a quitter Lees a tsois tieures après-midi. AussiMea, nous avons été expaisés pour.■uns!diro musii militari. L'èvacaatioa s-'es-tfaitesous !e bombardemeBt.Nous n'avons pas pti em-porter Ies archives de la mairio. ni les provisionsdeJarine, de riz et de eéréaïes."nos plus aue lacaissc municipale, qui conteaait SOO.OOOITsbosrepréseatés ea or, en argent, en billets do ban-quo et en coupures do moBnaio commu&ate. Jeprotestai, el les officiersalisoiaads mo promirentde me readra la caisso de la mairie. Jc fas obli-gé d'adresssr uno lettre de protestion i is tom-maudatur. qui jségtigea d'y ripacdre. La esissemunicipale m» fut rendu# atus lard, mais allégéede 93,000francs, que le» Aüemaruls avsieat dé-robés.Le bombardement,a vrai dire, élait devenn pé-rilteux pour Ies maflibeuracxhabitants ds f/>ns,bien que les A»gliis, dés 1# débui de leur offen¬sive, eussent inlcrrompu leur tir pendant lesdet.x ou trois hesres consacrées chaque jour auravHaiifement do la population. Sans doutaclaicnl-ils ronjAignés. D'siliaurs, co ne sent pasles Anglais qui int fa» le plus de mal, et person-rte, a Lens, ne s'est plain! d«# rigoureuses et ter-ribies nccsssilés de la guerre, nêcessitéa aux-queiles tcus étaient résigaès. Nous savions bienqu'on ne fait pas Ia guerre sans ^étruire des mai-socs, ct d'avance nous nous atiendions ü cesdcslructions, préluda de la vietoira en taquo'Ienous avons tous coaJisnco. D'ailleurs, les Alle¬mands, uniquement pares qa'ils nc trouvaienlpas assfz viio la muoicipalité rfiur.ioa !a mairio,oni causé voloaiairement bien pius cle lort auxpropriétés. C'est ainsi quedè» Ie début de 4915,sans aucune raison militaire sêrieuse, ssbs nè-cessiiè stralégique, ils ost fait sauter les mines,sous prétexle que nous pouvions eommuniquerpar les galeries soulerraines avee les ligne» fran-eaises. Et que d'autres méfaits nous pouvons re-lever a leur charge !Qu&cta noire départ de tons, que dire quevous ne sschiez déja ? Nous avons dü faire dix-huit kiiomètres a pied, de Lens a Dourges, dansIf neige, par un froid rigoureux. Dans la gare deDourges, nous avons dö attendrc. pendant cinqheures» sacs feu, la formation d'un train, oünous avon3 voyagé durant vingt-deux heures,debout dans des wagons a bsstiaux d'une répu-gnanie saleté et sens lumiëre ta nuit. . Nous som¬mes arrivés a Havélange,eo Belgique.puis avonsété dirigós sur Slalïles,province de Namur.M.Basiy parte encore de l'arrogance bru¬tale des officiers allemands, de leurs mena¬ces de mort. "dependant, it n'y ent auconedéportation de fenunss, de jeunes fiiies, nid'adoie^centsdeLeas.

La conférence des goavernements aliiés,qui s'etait réunis mardi a Londres, s'est ter-miaée mercredi après-midi. M. ILbot, quiavant de s'embarquer pour rAugleterreavait fait visite dirnanclis au roi des Bek'es,e&treniré jeudi matin a Paris, avec MM.Puiolevé, Albert Thomas, Thierry et Ie gene¬ral Poch.L'acecrd s'est fait sur toutes les questionsqni out été soumises a la conférence. Enoutra, plusieurs entretiens ont en lieu, endehors des séances officielies, eniro MM.Rihot, Lloyd George, So*nino et les mem¬bres du « War Cabinet » britannique.M. Sonnmo est revenu &Paris avec M. Ri-bot. H va coatinuer son voyage pour ren¬tree a Rome.Les membres des gouveraemenls alliesontété unanimes A peiuer qa'il imported'assarer enti-e enx des échnages ds vuesfréquents, afin de donner Aleur action con-certée toute l'efficacité qui convisnt pour laconduite de la guerre.

LesMsijabresde k ConférenceLes puissances alliées étaient repröseatéesA ta conférence de Londres par les person-natités suivantes :La France, par MM. Ribot, président duconseil, minisire des affaires étrawgéres ;Paintevé, rainistre^ds la guerre; Thierry,ministro des finances ; Albert Thomas, mi-rdstre de l'armement, asaistés du généraiPoch, chef de i'élat-major gé*éi-al do i'ar-mêe et de M. de Margerie, directeur des af¬faires étrungères.La Grande-Bretagne, par M. Lloyd George-etles membres duWar Cabin«f; M.BwwrLaw,lord Milner, lord Gurzon.sir E :w*rf Gsrson,M. Henderson, ainsi que par M. B*tf#os»,ministre des affaires étrangères et lord D*fby,ministro de la guerre, assistés du gèaêraiRoberston, ciaef de l'etat-major géaéral, etde lord Bartin, ambassadeur da ia Gracde-Bretagae, a Paris.L'Italië, par M. Sannino, ministre des af¬faires étrangères, qu'assistaient M. da Mar-tino, secrétaire générat du mijtistèrs desaffaires étrangères ; Ie marquis Impvriali,ambassadeur d'Üaiie a Londres, et ie géaéralAbbricci.La Ruesie, par le chargé d'affaires de Rus-sis ALondres.La conférence interalliée, commencéemardi, s'est poursuivie msrcredi pendanttoale la journée. Eiie ne s'est ternainée qu'asix heures et demie du soir.Uae Touie nombreuso se pressait dansDown street pour assister au départ desmembres du cabinet de guerre et des représentants aliiés,— —— —

LaConférencedeStockholmElk n'auraït pas lis-u

Sairant les journaax auglai?, ia eonférence socialiste de Stockholm n'aarait paslien.Ls Times assure qn'A Ia conférence desaliiés, A laquelle preaait part M.Henderson,ie ministro ouvrier, nn courant trés vifs'eit manifesté contre la participation dessociaiistes allies A Ia conférence de Stock¬holm.0h?sles travhilUgksangla'^t

La conféreccs da psrff osvrisr britanni¬que, qui se réunira vendr-di A Londrespour disenter (a question da la participationdes Aögiai9 a la corsférenea de Stockholm,sera, frè? cartainemenf, un évè«em#at d'uiiaimportanca coasidérable. Les débats d®Stockholm ne noarraient pss avoir lien sales onvrisrs anglais refessisnt, tout coaemsfes oarriers be'gst l'ont fait, «Bccseptor l'in-vitatioii du Comité sociaiisté haüaadse-soa-diaave.II sera probabkment inipossJbia, jus-qu'au momeat du vete, de prévoir 1» rtial-tat de Ia conférenc» 6* Lonf&es. La majftriïffpauf on contre Stockholm ssps CAriaLas-ment trés fattoie. Un irès Rirt mrevwnenteontre toate participation a cetta c®nv*rsa-tion s'est dessinê, ces dsreiers joarsj da»sle monde ouvrier anglais. Soa isu«asMés'accrrat au fur et Amesurs q«'appr«chs iemoment de prendre uae déeitson. Bien iasgeus, autrefois tavorabtes an prtijjot deStockhoim, déelarent qa8 ia rée«üt# olftsst-sive allemande contre Ia R»sat a r*i*étout espoir d'cne discu.?si»n utite entfa 1«#sociaiistes des cations h«liigép«Bl#s. Les ré-volntionnaires ruts es na stur&ianf ea camoment discourir avec autorité star 1stbuts de guerre et l'opportuaité dö la findu COJréUi.La situation intsraationalo a cii&agé de¬puis que la Soviet d* retrograde c iaacé ionappei. La c»*t'ërenc« travaiffisU <i«Lossdressera invitée A tenir compie da cette modifi¬cation.Dans le Daily Chronicle, la député onvrlarJjmas O'Gradv, qui fii au printem#s ua sé-jour da plusieurs senaiHes en Russia, ex¬pose avec précisiou les rsisens pen? ies-quelles ses camarades anglais doiv#nt rsfa-ser l'invitation de Stockholm.Nous ne s&uriossgagaer, dit-il, A-atlor Ia has.Ls rósultat de cetts conference no serail certai-ccmont pas un profit, mais uno perta. Je faisappel a tous mex amis ct leur demasde de sorendre compta de ls graviié du groMèare. Lagueire ne traversa jam«i.«,depuis soa délitii, unophase plus critique. L'ido'.a devaat laqnelio lopeuple atiemand s'est courbê pendast ctsquaateans csmmenca A cUxneeler. Si notre d-trnsrehecostrihuait a la redresser, a Ia coïsoiider pourun temps, nous aurioss cemmis un crimo eaversIa démocratie et lo monde.

EjN" GRÏ3CBLa oorresponaanosdesdeuxb?aux-f?èresLe Pregrés dit que ie gouvernement greedéposera a la Ghambra ia correspondanceéchangée entre Gonstantia et la Kaiser.L'ils ds Ohiobombardés

Des nouvellei oflicielies de Ciiio ancon-ceat que l'ile a été boinbardée de Chisme,viiie de !a cöte d'Asis-Miaeure, oü les Taresavsient instaiié leurs batteries. Quatre voi-liers fnrent coulés dans le port. Do légersdégats ont eté causés a la ville et au cltampd'avion.

LeJsuLe gouvernement a ordonné Ia lernaeicreimmediate de loates les maisons do jeu, quiavaient pris ces temps dernieis una exten¬sion déplorable.

CommuniquésOllicicisl,lOO' Jotimée

FRAWGE— — I »■Ml I.HI — — —

Peris, 9 aoöf, 14 heures.Activité desdeux artilienes dans la régionde Panlhéon Epine- de Chevrigny.Un coup de main exécuté par nous & i'EU dela ferm s Moisy nous a permis de ramener desprisonniers.Dans la rógion des Eparges, au Word deVaux-ies-Bëtlameix un de nos.détachements pë-nétra cfa-w les tranches® allemandes et après-un vif combat, au cours duquol il a indigo delourdee pnrtes a.I'adversaire et bcuieversé sesorganisations, il est rentré complet dans seslig nes,Rien a signaler sur le reste du front.

Paris, 9 acót, 23 heuros,En Ealgltjue, nouaavoas réalisé deBOUv*aj»x progrès auSud de Lawgc-mavek et fait une vingtaine de pri-sesfcni*rs,Activité des deux artilleries dans le secteurda Panthéon, & l'Epine de C'nevregny, dans larégion de Monts, prés d'Aubsrive et sur lesdeux rives de la Meuse.Aucune action d'infanterie.

AXriAXIONDans In jburnéo du 8 Aoüt, maigré le man-vais temps qui rendait leur mission partiouliè -remiuit difficile, nos escadrilles ont effactué danombreuses sorties et bombardé les terrains(faviation do Golmar et Harbslieim, tous lesobjtctifs ont été atteintSf

ORAiYDE-BRETAQiME

9 aoiff, 14 heures.Les troupes frangaises ont fait denouveacx progrès au Nord-Ouest deB;x*chooto.Hier, un detachement ennemi qui tentaitd'aborcltr nas lignee au Word de Rceux a étérepoussé par notre feu en subissant des per 'es.

Ea Atriqae OrientalsLondres, 8 aoftt.

Dans la région de Lindi, en avanpant auSud Otiest, dans la direction de Myangao Mas¬sess!, nous avons c/iassé, le 2 aout, l'ennemide ses positions avancées.Sur les bords du Mihmimbia, A dixmillesttdemi au Sud-Ouest ds Lindi, nous avoirs ocoupala farms Schaedel. Un violent oombat s'est en¬gage, l'ennemi contre-attaquant vigoureuse-ment, lorsque nous avons oherché é envelop¬per le flano droit de ses défenses dissimuléesdans une brousse epaisse.Malgré ta grande bravoure de nos troupesafricsines, indiennes et britanniques, Ie rósul¬tat a été indécis avec das partes considerablesdes deux có'és.Nous nous sommes retranoh és sur le terrainConquis etnous reprendrons prcchainement lamarch» en avant.Dans la région ée-Kiloua, nous avons pêné-tré jusqu'k la rivière M'Sindyé, a cinquantetrois milles-a.il Sud-Ouest de Kiloua.. L'ennemi battu le 19 iuiUet a Warougombê afait retraite sur Mihoumbia k quarante-deuxmitles au Sud-Sud-Ouest de Kiloua, oil il arepudes renforts.Dans la région du Roufidji, nos colonnes,avancant de la vatiée du Roufidji, a Kibam-boaué, chassent dans la direction de l'Ouestvers Mabengé les troupes enn+mies qui étaientautrefois dans ies districts c'e Madaba et Ki-topé.Dans la région d'lringa, nous refoulons l'en¬nemi sur Mabengé et Fakara.Les troupes beiges coopörent avec nous.A cinquante-trois millesau Sud de Wabengë,nous sommes aux prises aveo une importante-force ennemi» darts Ie voisinagede M'Ponda.Dans Ie Nyassaportugais, nos troupes venantdu Sud, ont repoussé au Nord de la rivièrePiovoumstous les détachements ennemis, saufun, détachements c;ui occupaient les valises dela Loudjitida et du Louchoulingo et les rivieresdu lac Nyassa.

f0 h. 65,L'artillerie est demsvrèe active de part etd'autre dans ia région d'Ypres. Aucune actionef infante fifthNous alone exécuté vers Lens, au début dela matinee, des coups de main qui nous ontvalu des prlsamnlers et ont coöfé o'ss periesnombreuses a Centiem'.Nos trospe», qui ont pénétré dans les posi¬tions allemande* sur tous les points attaqués,se sont retirées avec dos partes légères après-avoir détruit deaahris et bouleversé las orgk-nisatlonsdéfonatve» des adversaries.L'artillerie a montré plus d'&ctivité que decoutume ans le secteur da Nieuport.Le travail de l'aviation s'est poursuivi dansla journée d'hiev en dépit du mauvais tempsqui gêiiait beaucoup les vols. Doux apparsilsallemands ont éts abattus. en combats aériéns,un autre fut contrahit t) alterrir desemparé.Jons les nêtre s sont reslrés i adenines.

IT AL IERome. 9 Aoflt.

De petiles actions de patrouilles czusèrentdespertes a l'ennemi qui abandonna Ie terrainet dés prisonniers,Lutte d'ai'tillerie plus vive au moyen Izonzoet au Garso.Nos escadrilles d'avions bombardèrent lasallée de Chiapovano. Tous les appareils sontrentrés.RusaiE

Retrograde, 9 aoüt.Front occidental, fusillade intense.Au Sud du Pruth nous avons repoussé desattaques violonies.Au Nord-Ouest de Sipota et de Cotargasul'ennemi a pris las hauteurs. Nous avons re-CuIé légèrement.Sur les autres points nous avons repousséiouies las attaques,l'ennemi attaqua en Rouiyanlo.

UnnouveauCrimodo Ia Sultar

LiVILLED11MENTIÈHES1H0NDÉED'OBliSASPHYXIANTS

DANS LES BALKANSSaionique, 8 aoüt.

L'ennemi a tenlé un coup de main sur nostranchées dans la région du lac Presbaseie. IIa été repousséet a laissé entre nos mains quet-ques prisonniers.Action d'artillerie assez vive de part et d'au¬tre dans la région du Vardav et è la bouclé dela Cerna.

QefflimHeinUil?Dfetfisiié M,Vrnés

AthiiftM,9 aafii.Au causa da la sfiaaci maavemeitiés da (aCka®b?s, M. Yenteatos praaauca nn vibrsatetMC»«F«, «atenaó, oit il candamna les

aywt ctc«é ta situation ac-tcaffs. Jt ajcu&i qn'il êtait décidé A psreidredes imuni »xcapi*ii««<i!es at Hitiiis Ar«c»*rir Ak (kct&tttra si c'était ■éCKHeïrepcw- aaaLbitfe-e te«t® aciüsa antra vaat soaceevrt. I! ttratiM ca se t4ciar*nt c«r*ind avoir avec ini ia gramée maiorité de la na¬tion.

L'Epuration dans la MarineGrecque

Atiiènsi, 9 aafft,La CliasBhra a éié ssisi# d'uu projst éts-b!tss*»t ace Gomaiissioa a^vaJe eliaraés desa pr-oses.ee>?nr !<maptitad«s des officiersjssqn'sn ck eayju.ia-ï d# vaisseaa.Ijö css dos ofiieiws d'ua gred# iapériear«t ssamis ea Co«i5aildes Ministres dsns labat «'assuror reparation do la marine degsrerr».

LapropagandaallsniaiidaeoGrèosAtbéoM, 9 »oüt.

Lo chiffre das soewnei dépensées posr laproprgasd*, sw» bieetóx c*nun. L'irgmtafffaa uots^aicot AAthèaes au moment dei'orgiHisation itas IAgus* kei Epistrates.Uaa«•suis soure# e*v#ya 6,323.500mark ea 1916,chiffres établis par les ragistres ds la Bas¬que. 1>a>>■»

.ILïsCopeiïhigne, 9-aoüt.

OfficiiL— Les navires snivjoiii ont été csu-t iéa : U goMelie Amtz, ds 196 tsnnev, dontI l'éqBijw « * été «febazqué A TmsDUn ; ietr»M mats Jetuty, d» 293 ton»ss, dont i'éqai-p»fi* «st arrivé ASusdiflaad.

üübfplansHsmaidsurlaHoilandiAmitaNUa, 9 i«üt.

Os minde ds Sssdegand qm'ae bipianatiaaar».« a mvftla Is vit'e dans lu maiinéeprovaaanjt d# /.wfHid. Les gardes froatièrelioi'a&djis oavriront lo feu.

GoiiférsncséconomiquescandinaveGopenhvgue,9 aoüt.

La première copféreaca scandinave ducommerce aara lien AStockholm ies 14 et15 septembre. Chacsii des tr#is pays serarsprésemé pir 25 déiégués. L» discassiouportera sar la coopóration de ia Scandinaviëdans 1ödomaiaa du commerce.

La ConférencedeStockholmLondres, 9 aoüt.

La Fedération des mineurs a décidé de ré¬serve!' sa décision concsrnant la conférencedc Stockholm jnsqu'A ce que la Commissionexecutive da Parti ouvrier ait fourni unedécl'aration. La Commission exéoutive ssrénnira dsmaia.

mi LESMINEURSESPAÜKOLSMadrid,9 aoüt.

Officiel. ■- Os maada d# Gordou*, que lesdemarches i* g*srvcm*ur i&w i«c*«flit d,»smiaoani d* Bassia da PoMfF&ya ont abontia Sn* heorau» is*«e. Les pau'Aj^ osf accep¬ts la fSumcls nrojrosée et la déclaralion dogrèra fut ratirée.

Les Cheiiiiaots espagnolsMadrid,9 aoüt.

Le ininUtra de l'ialérieur a> déclaré quetoates l« mosiM-essoat prises p»ur le casoil ia grèra éclatrcait, Le nainixtrs des tra-n'iatervitndr* plusdfias le eoailit qui seraétudié .wiisroont par les cheminots et lesCornpagniiss.

ks journauxa 10 centimesPsris, 9 «oüt.

La Commission iüterminisférielia do laPrssse communique que le ministro da l'in-téritur ssu meitra densaia matin au Conseildss ministries nn arrêté qu'/l a pris A iadimaiide ds ia Gommission interministé-riolle de la Prssss et aux Urm es duquai lesjournaux politique», ds format coarant, de-vroat être Tsadus Apsrtir du premier sep-tétnbro prochain dix centimes l'exemplaire.Le tvxto arrêié sera coamuïiqaê a laPresse dsmaln après le Gon;eil des mi-nistres.

rnmm —

Accident dc Chcmin de Ier» Paris, 9 aoüt.Un tamponnement entre nn train de-mar-clnndisfs et un train de vovagenrs s'estproduit dans la soiróe A la garé d'Orsay.Le tamponnemsnt s'est prodnit A 19 h. 30sous le tunnel, è deux cents metres environde fa gare. Plusieurs wagon3 telescopes obs¬truent complement les voies. Trois mortsct six blesses, dont un grièvement, fnrentreiirés des dccombres.MM.Poincaré, les ministres Despias, Vi-vianiet Glareiliesontvenussaluerles vic-limes.

Notra cosfrére La D-.fohe.ai L-llepuhtie le tresintéressant articlo qui sail. :Le feu a détruit Rrims, Je fer et les exp'o-sifs ont démoti Arras, mais Armentières estla première viüe dans les annates dc t'his-toire, -qui aura été littéraiemeat empoison-svée.Tandis que les projectiles de gros caübrssfrappsient !o3 immenbles, traversaisnt p'u-sioars étages cam me chez M. Lescarnee etforcaient la» habitants a chercher nn abridans leurs caves, una multitude de petitsobus, dont ia force n'auraient pas été suffi-sante pour casssr uu pavé, venaient s'abat-tre d uts les rues, les cours et les jardias,Ges obus ne renfermaient aueuno poudre.ancan gaz, mais senlement un liquids inco-lora qai se rêpandait sur is sol. Moins vota-ti! qa'on poarrait ls croire, le pvoduit uon-vsilement inveaié par les chimistes alle¬mands, ne disparait pas immédiatément ;qnelques heures anrès sa chü e, on en voitencore ies traces. II s'óvap»re asstz leate-meat en proioisant un g,iz louri qui s'in-filtre Atravers les c'.oisons et descend dansles so*s-so!s.Ce g z esttenace ; on a remsjquêqu'il ava'tfait plu» de vic intc* parmi lo» tem mes queeb?» les borain«, pai'ca qu'd s'était intro¬duit dans la clievctura des l'smmes et s'yétait emmagasiné plus fac'iament. D'autrepart, Ia l'amée da tsbac a été pour les hom¬mes un préservatif in-attenda.Sur I'odeur du gaz, les avis sont partagés ; ie» rinssont cru reconnaitrei'acétytène,d'antres le parfum dn réséda, lerplus nom-breux ont senti comme une odeur de mou-tarde piquante.Las tff.qs de ca produit ne sont pasimmé-diats, i'intoxièation est assez tante. Das Ar-mentiérois, qui avaient respire ess emana¬tions en circtlant dans la ra stinéa, ont parenlrer che« enx sane ss esatirtacommodés,prendre ssême lenr repas, mais cinq ou sixheures aprèf, i!s étrisnt obliges do s'aii'.eret ienr état empirait alors rapidement. Letmatheureux étaient d'abord pris par lesbreaches, I'estórieur des yeux ss goaflait,i 's perdaiont pea Apen i'usage da la vae,toutes les mnqua-nses éUieat atteintes, irirem^ntaiaat comna» uu feu intérieur et desbrü lures sur tont ie corps. Uae toax smsarret, accompagnée ds iièvrs survenaitalors ; le teint prenait ua azpact terreux etle denouement fatal na turdait pas a se pro-daire.Brancoup do victimes ds l'empolsonne-ment d'Armentières ont pa être soignées Atemps, mais toutas ne sont pas encore sau-véos.Un dos principanx industrials de ia viltequi s'est rsndn sanM,* dans les höeitauxd'Ettaires, Airs-snr-la-Lys et localités envi-rannantes pemr visiter ses compatriotes,apportsr des sscoars et dos encouragementsAses ancisns con-trematres et oavrisps. ra-coatsit que certains maUde» sue oomhHeatsneora mainteeaut et que tous n'éiaientpes hors da dang ar.Dans les ssiles d'höpüaux, las inforlunéséracaés d'ArmssaÉè&.res encore e* triite-meot font une pénihluimoression. Ea proiaa da torriu'03 liailac-iastiöss, les nes rientaux éclats, d'sutres sont dans nn état deprosürstion compléte. Bosucanp, dx-.is leurdstire, croient ®ncora enteédra srffl-n' lesobas.Oa compta jujqu'A présant ... de morts :environ . . . trdpss-out eu Ilea a Hizakronrii,A psn prés aataat A Aira-sar-M-t.ys, msisiös rnaJaass les pias aombraax ont 'été éra-cués a Saint-Po! oü das décès sont épls-meat strveiius.M. Uabké Gamsiot, doyee de Saiat-Vaast,a ö':óIntoxiqmé psu k pen en rsmpiissantsoa drvstir saeesdoi»!. La vilia, tiefnis no-vembrs 1916, était réduit® Anne ssalepa-roisise ; iSen assurait ia direction et « voa-lait y rest er tant qne resterait ene aiss ».It a tenn parate ; il est mort A ron poete,attaint par fes gaz et pxr cm obusNos aliiés brüajaiiiqsss chescheat en ceminuut A aM.'ysar les proisit? toxiqussimptoyér, croii-5a, poir ia prsmière ffiis AAmwitièrcs ptr les Atlsmasids. Ces émani-Uoassni uas cartaiiu sinisgk avec les gazkcrymogètus qui ont raad* mo«éatastó-masit aveogi'jf. il y a na» qulnzaina ds^eufs, nn graaxl noaibr® do nos afüés, mafsim effets cl« nouveau stmt iafiaimentpi il graves.N«s c«mpttiiotc« da Nori, snrvivants dec«s tótectacs int»ahfiftèi««, n"»nblt«-?iBJitja¬mais l'empois«o*OBUint ê'ArmaUièrt*. *xé-eaté froidemeat par un psnple qui sa pré-tead civilisé.

LUCHHEH11EI1La loi sur le rayitaillement aux

Etats-tfnisLe Ssnat a voió^msrersdi par 66 voix con¬tra 7, Ie projet sar ie ravuaiüemsnt et lecoiHröie das vivres.Le vote du hill est une vériUb'e victoireparsonnslla poar 1®président Wilson. Cetteloi lui donna, en efftt, par l'intermédiaireda M. llaoïer, déja nomtné co«tró!ear dasvivrss, urm puissince abvolue sur la répar-titioa des denrées et da combastible.Ayant décrété qae les prix des approvi-sionnements da gaerra et dé« fsurnituresseraient les mêmes poar lis Etats-Unis etpour ies aliiés, i« président cherch# main-tesant Aétabiir les méiboSas les nisilleurespoar imposer des prix uaiforine3 quant auxprovisions fonrniej su public américain.Malgré iea diflicultés auxqnsiles ss beurtecette eatreprise ardue, M. Wilson est l'erme-meat résolu a la meiser a bian.M. Hoover, contrö'eur das vivres, entreraen functions demain rnalin.

Les industries de guerre et les aliiésLa Commission des industries da guerre,confirmant la décision snivant laqueile iesaliiés payeront le materiel de guerre lesmêmes prix que le gonve-rnement améri¬cain, a déclaré que les aliiés doivent appli-quer le mê-me principe A laars productour3qui vendent aux Etats-Unis.Ds pins, eet arrangement doit être limitsaumatérie!dsguerre.

mBïfeütótoBaniiProclamation au peuple

Yoici ie texte de Is p-oe.lamation pariM.Krensky aa piepte lasse :A cette époque si dure pour la patri», tegouvernement provisoire reconstitué seraportwir di fjrieau d i pon voir suprème.L'dfensive ennemis qni s'est décheinéssur ie front, aio» uae le désarroi rognadans i'intéricar de i'E:at, menace l'exUteacamé me de ia Rossie,Seals, des efforts inoffiri ot héreïqufs peaj-vent saurer ia Patcie. Seule, une autoritéde Ier dans les apses condition? da ia né-cessité m litsiire et nn élan ptein d'abnéga-Hon du people lui-même pauvent forgecune pG-risance gouvaruemeutake red-ratableet créatrice qui éparg.iera la territoire na-tal de la soüiliure de l'ennemi et ('era par-tioiper A ta grande cenvre de reconstituliontoutes ies forces vives du pays aux iias d®sa regeneration.Gonicient de son devoir sacré a l'égird dala Patrie, ie goovernemmt ne reeniera de-vant aneune difficulté, devant ancan obsta¬cle, pour mener Anns fin digne de i'boa-nenr de ia grande nation ta lutte dont Tis¬sue déeidera de Tavenir de la Russia.Aspirant Autilise? dans ce but toutes les: sources vives du pays, le gou varnaman texé-cutera !es mesnres indispensabtas en vuede ("organisation d j l'Etat, m se conformantfidelement aux priracipe» déjAprociamés pa?■lui'.En procéilaot A ce travail, le goavaraeibieat provisoire puisera des i'orcesdans l'as-sarance qu'il trouvera une aide et un sou¬tien dans la raiion de tous ies peupies de TaRussie.Le gouvernement a foi qne toute l'invic-cibte pniss-iiice de ia Révolution sera ntiii-sé® au profit da la cause du saint de la Ras-*sle et au rf-tiblissemeat de soa bormeur,outraeé par la trahison, la pusiilanimité etune méprisabte iacbeté.Le goavernement est convaincu qu'A!'h3nr3 historique oü se decide le sort de laPatrio, les c'toyena rrtsses onbiiaront enface de l'ennemi, les divergences qni iesséparent et s'uniront dans das exploits re-doutabies.La Iïb3rtö ciraentée par l'unité de l'óiannational ne sanrait être vaincua. Le peapiarasse la fêra passer au travers da sang etdes souffrances vers nn aveni? serein et don-neralejonr A une Russie nouvelle, libre,grande, poar le bonbeur do toute Thama-nité.

L'activité du nouveaugouvernementL3 gemvsrnsmmt proviso-rre a aboii loutatfles restrictions existaat jusqn'è présent at'égard dés églisse cattietiqaa et nniate.Lo ministre des affaires étrangères a attri-buë ua crédit d# d«ux raiiiiaus <ieroubles Alitre ie s-ïcears- poar lea émigrés poütiquasreatrfe ia Russia.

Un Cabinet de guerre en TtussieL'Agance Reater dit qua^fc Gabiosi dsrguerre créé en Russtó soos le centróte deM-Kereajfey se réanira qnoiidieaoem^nt.Lï commandant en chef v assiitera tors5-qu'il sara dis^onible ; les an tres membrosau miaistèta ferost deux ou trots ffiis htf»-doi£w.daljrcmftnt an rapport A M. K«reaafcvsur las affaires di lears tópgrismiMfü; et seréuniroit treis fois par ssmsine poar « „ni-ner lx sitastiin.

Le Soviet et fa guerreDim aas rénniot a'* Spriet ei èu Con¬seil des piysacj, canvoqm?3 a Tocctsiaa dela crire gouverneaaeatale et a laauelte omparticipe ds Eombr«ux détégaés de provj*-ce, te prMaieat da Sbviet, M. Tchadze, aproaoncé nn dlscaurs oli i! a dit notam-ment :« Qaand voui ssr«; reatréi cliae vous,dasas vos vbisg^s, rspp*.<r.-«-#*s q.«« levbaAoaneties-da Gmiiaaia* iraes aajujróafoatia coiUr&révolafion, Ia rntee. s'asclivxgï^Proovez au moade eajisr que csia est irn-po^ibte. »D'antra part, las novelles venaitt d« prs^.vise® sur les éiactioes ctnrae a natas rigca?lent partout ia vic'at&s des murite sociaénSss»partimhèreanwit des sooiaHMe» révolRUon.-«Ares.

Les réclamations de Is dada d'Ukraitf»II. NAwweK a rs^* ».»a «iéiw^aBea és taRide.de i'ffkassin* et a dictié avec eSie 1»p^iailï reiatffs a*x Mvafcfesda l'sjur teari-toka de f'Ükvaifce.Snivant ■«.Ihusikaia Volia, les riprróss- -taais d# l'Ukpaine rlvtóaiawfU,ice dix provin-ces da Ksaf, Pelteva. f'ostaffe, VaiJiyaieiTciisraig?!', Klurkof, l«btó®axoj7ar, Kar?,cos, Tt-uride, Béssarabie.LAdi ta popylatioa est roi i te st soa ps-rorient ukrxtiaiaiac, i* question sua rCsa-Hit p»r k* pbiAisclto.

Contre la crlse des transportsLa Gawm'wion smériotia» 4m csiasiiaBde Ier, q*i est en Rsbsro dspais tesitnes environ, psbüe dans fes josraasx ahadéchration au people rnsse.Eile rand lismmage anx qualités éminen-tea du personnel techxique des ohimins defer russes, et elle énnmèro les mesures pra-lifties qu'eile prspaae poor amóaiorer lasituation : riparatioa iakensive d«« locomo¬tives, acceleration du chii'gsmeat «t da dé-chargemsBt de« w#®oa«, meiüenre rJpartL-tion du matériel roalant, etc.La nsiision a commandé aux Etats-Unis2,300 locomotive* ot 40,000 wagcw»»do mar-chaBdises, cj qui aegmsoter* no 750 mil¬lions de roubles 'ie crédit ouvsrt par ie?Etats-U»i$ a la Rissie.

ITALiE ET BELG1QUILe générai de Ccaninck, ministre de 1stguerre ds Beigique, a reca da ministre daia gasrre italion ie téiésramme snivant enréponse a c6lui< qa'ii lui avait adressé enprenant possession de ses nonvelies tonc-tions :

Rome, 7 aoüt 1917.Rcconnaissant onvers Voire Excellence poarles aioiahles paroles qu'eile m'a adressées, je laprie dc mon cóté d'asrétv tcs plus sineéres ex¬pressions de profoudo solidaritê et de vive admi¬ration que l'srmée itBlieanenourrit pour la glo-rieuse arrace beige, brillant exemple des verlu,smilitaires,

Généraioiannii-o,Vim! c de Li

Page 2: 37*HinMs—f15.14# hürdï10kéi1917 I-16PetitHcLvfg

f Le Petit Savre — Vendredi10 Aoüt 1917

EM BELG1QÜEM. Cestrée a Petrcgrade

M. Jutes Destrée, öéputê soclnlhte de Charleroi,et qui a fait, depuis ie début de la guerre, uneremarquable campagne de propagande en Haiie,est nommé ministre de Belgique a Retrograde. enremplacement ou comte de Boisseret, qui seraappelé a d'auires Fractions diplomatiques.M, Jules Destrée, dont I'lpfluence ftiait cons'dé-»abie avant la guerre dans le parti ouvrier beige,n'a pas cessé d'affirraer la néeessité pour le pa tiBccialiste de mainienir son aciion sur le terrainnational et patriotique.

Ovation au cardinal MercierLp caidinai Mercier a cé'.ébré, a Sainte-Gudule,ii Bruxeltes, ua service pour le repos de l'aaae deII. Sehoilaeii, prósid-nt do la Chambre beige, ré-ccmment deeédé au Havre.l,a collégiale élait comble. Parmi les assistantsse trouvaicn; MM.Beco, gouverneur du Brabant ;Steens. Lisant Jonction de, bourgmestre a B<uxel-|es ; les membres de !a legislature et de la ma-gistrature, lous lea fonclK>nnaires reslés dans !aeapilale, des personnalités politique® de tous lesp rlis et les membres du Comité national d'ali-meniation. , , ,Le drspeau national recouvrait le catafalque. ATissue de I* cérémonie, les orgues ont exécutóla brabon connc.A !a sortie. le cardinal Mercier a élê acciamépar une foule enthousiaste.

* nii inij

SUR MERUtte semains de piratsriöU"ii vc hebdoroadaire des entrées et sor¬ties des ports anglais pour la semaine Buis¬sant i li :.t ü'. a minnit .2 678 arrivages, 2,796 départs. Conlagos debatimcuts m» re hands brilanniqoes : 21 au-dessus do 1,600 ion nes ; 2 au-dessous. Atta¬qués sans succes, 13.

Le mouvement des navires marchands detoutes ies iuationaiités dans les ports italieos,pendant la semaine finissant le 5 aoüt, a mi¬nnit, a été le suivant :Enirées : iS7 navires d'un tonnage brut de353.175 tonnes.Sorties : 4V2 navtres d'un tonnage brut de337,130 (onnes.Dans ces chiffres il n'est pas tenn cemptedes barques de pêche et dn petit cabotage.Les pert-s des navires italiens dans toutesles roers ont été de deux paquefcots et d'unpetit voider.

Lo sous-marin « U-30 s©st rsrrtis a l'Allemagno

U<i communiqué des affaires étran'gères'declare que le sons-mario U-30 a été remisau c ommandant aüemand par les autoritésnavaies hoüandaises au reême endroit oü le3Uollandais l'ont capturé le 22 juiilet. Legouvernement a!lem;>nd, a assure les auto-Kites hoilandaises, que i'U-30 ne commet-irait accau acta d'hos'iiité centre les navi¬res marchands avant d'avoir atteint un portd'Ailemsgneon «n port en territoire occupépar ies ALemands.

La Guerre sous-marineLes renseignements sur ia guerre sous-marine, au point de vue frargiis, pour iemois de juiilet dounent ies indications sui¬vantes :Atiaqnes A la torpiüe au cours desqueilesles navires de commerce francais éch.rppè-rent an sous-nr.aria, sept ; attaques & ia tor¬piüe au ccurs desqueiles les navires furenteoulés, six ; engagements au canon au coursdesqneis les ravires échappèrent au sous-marin, viogt ; engagements au canon aucours desqneis les navires furent eoulés, un.Pendant le mois de juiilet on releva quin-ze eng gements entre patrouilleurs francaiset sous rnaris33 ; dix-sept engagements entrebydtavions on ditigeabies et souS-marins ;nu engagement entre postes de ia defensedu iitu rai et un sons-marin.Les appareiis du centre d'aviation mariti-ma de Corfou apergurent dans la matinéedu 8 aoüt np grand sous-marin qni.atttaquéa coups oc bombes disparut précipitam-ment.Lt 9 aoftt, dans l'Atianlique au large de lacöte d ■ llretagne, une vedette lira sur unsous-marin qui s'immergea au troisièrnecoup.

Sous marin mis en fuiteLe 28j u>ilei , dans ia Manche, le vapeur Marie-Thérèse, ayant è son bord un pi'O'.e de iailjtte, étaiTeo i.c!e d'un convoi de cïnq na¬vires de commerce armés, quand un sous-marin iutape'én a. qnatre mille environ.Anssiiöt on se disposa au combat, et !e pi¬lote par on signal conveationnel, fit feire &tous ies navires !a manoeuvre vouiue ponrprendre !a position la plus favorable ; eamême temp3 la Aiarie-Thaése onvrit le Lu.Au deuxième coup, le sous-marin plongeaet disparut.

UneréponsealaLiguehollandaisedalapaixLi Ligue holiandais? de ia paix ayant eradevoir demander è ia Société genevoise dela paix de voter une motion pse fhne auietidemain mèroe du discours du ehance-lier nüeman d, la Société genevoise, f'ordéeea 1830,etqni est la piusancienne et la p'usimportante de la Suisse, s'est refnsée réso-lument a faire cette démonstraiion.Eile en donne ies raisons par l'organe deson prés dent, le professeur Louis Favre.qaia répondu a la I.igue hoiiandaise une le.tadont voici le principal passage :Vous prétnndez Irnvailler en vue de I'élahüsse-meutti'iiiio eaix durable ; mais, is p#ix, que nousdésirons j.ussi ardt mment que vous, soyez en«ojivai. c l ne surgira pis des voeux pies quevous foimule.rrz suloor d'un tapis verl. ni Cesdiscours, quelquc hibiies qu'ils soient, d'uu chao-celier alletnanii. Leeuvrc de ia paix. de la paixnon seulenu ni durable, mais definitive, s'élaboresur les ehamps de haiaille, »u orix d'indiciblessouil'rances, de ruines aretoDee.'ées, dans ies lar-mes et le sart: de millions d'innocrnts. Ei eet tepa:x r e sera pas la paix des Hnher.zollern, ni eelledes llabshourtr ; ebe oe sera pas suftout, souhai-tons le ardemroent. une paix de eoncili .tioa quipermetlrait <,u niiijlai isnie prussieu d'organiserune nouvelle agression et de se jeter, d'ici a que!-ques années, sur i'Europn encore panteisnie ;«ode ;r ix sers 1»paix des ilémocraties fondée surie iróil <•' 'iberio.M'iiitendr z done pas une résolulion de Ia Sociêlêgenevoise de ia paix ; nous n'eo émetlrons au-cune. bar eonire, nous ne si.urions manqueru'ei'Voyer nos voeux de procbsine deiivratico itde prompte régénératioa a tant de roaibenreuxpays ee.rasés momenlanément sous ia botte ues,IVuv.'iiiissenr : la Ueieiquc, la Serbie, la Pologne,la Roumaii c. pour la France, ecite noble 'A/renc-jeuse nation, élerneile victinao des péric^uesagressions germaoiques, nous joignons a cesvceux Ie lrihi>'.de noire profondo admiraiion de-vani l iniasssh'e ténacilé de son sacrifice et lesubiime. héroïsuie de son martyre.

Les Clieminots espagnolsLes Compagnies des cl'emins de fer étantrtisposêes a discuter avec les cheminots,ceux-ci out retire leur anno ca da ia grèvataut que dureroot les discussions, maïs siJe désaccord persiste, la grève sera déclaréea nouveau,

En dépit d'une tettre publiée mercrr di par leSyndicat des cbemicols du Nord, le miriistre«ie l'iiuérieur a céciare aro r queiques dou-tes au sujet de ieurs intentions, i'attiiude duSynd'cat n'étant pas d'uue ciar;é pariaite.Les niesuies de precautipu prises o'oalP".s été aacatée».

Les apólres d'une rdorganisationde notrevie sociale et économique sur la based'une plus grande extension de la forceproductrice de notre nalion se voientassezsouvent reprocher par les défenseurs dubon petit train-train d'autrefois et d'hier,de Youloir sacrifier les plus belles tradi¬tions de l'industrie et du commerce fran¬cais a la manie du jour, et Fesprit mêmede notre civilisation a celui qui inspire nospires ennemis.« Qualité ou quanlité ? s'écrient cesbraves gens. La France s'est toujours si-gnalée — comme toutes les nations latines,du reste —- par son souci de la qualité, ilvaut mieux prod nire moins, maïs produiremieux.Nous préférons les quelques articlesbien flniset parfailement c-xécutés de l'in¬dustrie frangaise aux avalanches grossièreset bctclées de la catnelote allemande. G'estlasoifde la production sans anct qui acréé chez nos ennemis la crise dont les ef-fets ne flgurent pas moins que la folie ducoiossai parmi les causes profondes de lacatastrophe acfuellc. En voulant nous fairesuivre la déplorable voie dans laquelleFAIlemagnc s'embourbe, vous nous propo¬se?, tout simplement une veritable abdica¬tion de notre génie national. La quanliiéne nous dit rien. G'est la qualité qui esttout. La civilisation qualitative est la vraiecivilisation ; ia civilisation quantitativen'est qu'une nouvelle sorte de barbariemal déguisée.Ces reproches sont impressionnants, et,comme lis sont parfois formulés, non passeulement par des radoteurs routiniers,mais oussi par des esprits- fort distingués,par des penseurs que Ie progrès n'a pour-tant point coulume d'efl'rayer, ii convientde s'y arrêter et de les discuter avec soin.Ii est incontestable que ia fièvre de pro¬duction, qui Jious est venue d'Amérique,et qui a étendu particuiièrement ses rava¬ges en Allenragne, n'est bonne qu'a engen-drer des crises sociales et a abaisser le ni¬veau général de la menlalité des pcuples.Mais est-ce bien de cela qu'il s'agit ? Etn'y a-t-il done pas de milieu entre cettefièvre — funeste, nous l'accordons — qui,naft du trop grand, développement de laproduction, et l'apathie — non moins fu¬neste — Finertie dans lesquelles frnissaitpar nous engourdir notre excessif souci dela qualjté ? Et fnut-il done nous résigner avoir un jour, plus ou moins proche, notrequalité étouti'ée par les quantités dc nosvoisins ?Kon point. II est parfaitement possiblede concilier notre culte de la qualité avecl'évidente nécessité d'une augmenlation denotre production. L'idéal n'est point néces-sairement l'omniproduction allemande: uneproduction spécialisée, plus a notre portee,nous ouvrirait les marchés du monde ensauvegardant notre marque originate.Ecoulons ce que dit a ce sujet, non pointun théoricien dissertant sur des abstrac¬tions, mais ee que nous appellerons unpralicien du monde des affaires. M. Arlaud,président de la Chambre de Commerce deMarseille :« Si vous m'accorder, demande M. Ar-taud, que notre pays peut, en se spéeiaii-saut, servir de fournisseur au monde en¬tier, pour un nombre d'arlieies absorbantloute son aetivité, et offrir avantageuse-ment pour lui-méme, aux productions spé-cialisées des autres pays, un débouché ap-préeiable, toutes les questions éeonomi-ques sont résolues d'avance... II ne s'agitpas dc créer ses specialisations, mais deles discerner, car nous en deletions plusque nous ne saurions en exploiter, dansnotre sous sol, dans nos altitudes, dansnoire production agricole, dans notre pro¬duction industrielle. II ne s'agit pas d'aban-donner quoi que ce soit qui ait dès lors ledroit de protester, mais de nous adonneraux produeiions pour lesquelles nous béné-ficions d'une situation parliculière, et dele faire d'aulnnt plus largemcnt qu'ellesnous rapportent davahtage. »Lysis a, d'autre part, montré dans sondernier iivre. Four renailre, quelle sourceinépuisable de riehesses nous pourrionstrouver dans i'utiiisalion de nos coursd'eau, de notre « houille blanche. »C'est en suivant résolument et courageu-sement les indications qui lui sont ainsidonnées que l'industrie franchise pourrareprendre dans le moride la place qu'eile ya perdue, et cela sans rien abandonner desprécieuses traditions de bon goüt et deconscience d'exécution qui toujours fureatsiennes et devront continuer dé l'êlre.

F. POLE'F.

LesFarlnesdanprausssvaudrnntdespnilasapiieslaiiiips

Le mipis'.re da I'agricultnre a adressé laeirciüa re suivante aux agents ciu service dela répmsion des fraudes :La roauvaise qualité du pain qui motive en tcmoment de vives pro'estal'ons est surlout duean fait que eenains bonlanifers emptoient des Ja¬nnes qui, provenant de blés non ne'loyés. sont,par suite, eiie-inênaes de Hés manvaise qualité.Ge: endint Tépierrnge it le nettoyaqe. du b!ésont de régie en meunerie et l'ou pouvait. croiieque I s ruinotier, continueraient a praliquer cesoperations sans qu'i! föt néce, scire d'en rappeierpour enx t'obiigaiion dans ies dispositions lega¬tes sdoptées rêcemment pour cmpêeher le gss-piit ge du bid et de ia farine.i.'expérierce a montré qu'il n'en fttait pas siasiel que quelq e s meuniers procédaicnt a ia mou-ture in'egr.. • nu blé lout venant costensnt unequsntité anorniale d'itnpureiés pa;mi lesquellespouvsiect se tiouver des graines d'ngereuses,telles que la nielto ou 1'ivraie. J'ui d'ailienis dé-jaaitiré i'ot eat. on des directeurs de laboratolie surcet'e éveruualité.Je vous prie de biea veuloir, en co qui vousconceroc, Dire coanaï re en toufe circons'.anee,eux ineunieis, les obligations qui leur ir.com-bent a eet égaid; il y a lieu eVv-uUr ces indus-trieis que veate c nirr.e » f:rin - » du produitde ia mout i;c Cu b.j non nctkyé, et conteuantpar eoiisequeEt uue qusnhtó anonaate o'iinpure-tós. cons- itun une tiinperie sir ia naiuro et lesquadiés siit>staatie:les cto ia chose vendue, trom-peric prévue et réptisnée par 1auicle i" de la loidu i" sou1 POS.Dins le cis ou les mipure'és seraient eor-sli-tuées par des graines dar.gereuses, comme ianiel'e ou 1'ivraie, dout la presence renarait lafarine toxique au sens de Isd te loi, c'est-a-diron isible a ia sarilfidu consommaPur, les dispo¬sitions de l'articie 3 srrsient apsiicaates, c'est e-dire que la peine d'emprisonm ment de 3 mois a2 ans serail obligatoir -ment prononeée, indépen-damment d'une rmeiide de EOOfrancs a 10.090francs, sous réserve des dirpositions de l'articie4r>3du Code péral tcireocslau.es atUnueDles).Vous voudr, z b:eD, en outre, toutes les foisque vous c. psta crezebtz un meunier la mise enmeultire de l.!é iin fBsarumf Dt neitoyé, r<leverle fail dsns na proiès-xerb'-l e! p oeé+er au pré-lévernent d'éehantiitons, tuut du Mé doai ff s'agitquo do ia Jarige obtéBtie.

LesSentimentsfranpisenSuisseUne de nos coneitoyennes, infirmière,dame de la Croix-Rouge, vient de parti iperk on voyage en Suisse, i ffert aux infirmièresdont la santé est éprouvée par la fatigae.Kile a eu notamccent l'agrément de passerla jonrnée da 14 Juiilet è Lausaone et fatparticu'ièrenient touchée par l'enthousias-rae qae les Suisses nianifestèrent en cettecirconstance t our la France.Ede a eu I'cccasiou d'assister, en pleinennit, au passaga d'un convoi de privonniersrertrant en France et, k sa grande surprise,comme a sa grande satisfaction, il iui a étécionné de constater qa'nne foule d'environtrois mille personnes s'était rendueè la garepour y saiuer les victimes de la guerre etput aiusi appréeier que l'enthousiasme despremiers jours ne s'était pas rak nti.Résumant ses impressions, cette dame abien vouiu nous doaner quelques rensei¬gnements sur la solenrité qui ent lien Ie14 Juiilet an soir, è la « Maison du People. »Un auditoire ni.mhreux y manifesta avecchaleur ses sentiments patriotiqnes et sessympathies pour la France.M. !e ihiüoine Weinsseffer, d'origire alsa-cienne, cousin germain tie l'abbe Wetteriéft président de la coionie franqrise de Lau¬sanne, y pronocca une touchante et rteon-foriante allocution dans iaqueile vjbrêrentles sentirosnts de ce vieil aisacien a l'égardde la Fance.M. Benjamin Vaiïotfon, un Suisse animédes pei'sèes les p'us frarcsbefi et qui s'estfait dans sa patrio i'epötie du Droit et da iaJustice, a toot particuiièrement parlé a i'au-ditoire de I'Aisace-Lomino qu'il eonnsitbien pour y avoir téjourné dotize années ely avoir eneuré toutes les trscasseries et toa-tes ies vexations que les Ailemands réser-vaient, non seulaiwent aux Alsaciens-Lor-rains, mais aussi è ceux qui, habitant iepays annexé, n'étaient pis d'origine alle¬mande.Après avoir parlé «Ie la consternation quiréenait en Suisse francaise en septembre1914, lors de l'avance des Allcmmds enFrance, puis dit ia joie et l'enthoutiasmeque soulevèrent dans cette partie de iaSuisse la bataide de la Marne et la vieieircfranqaise, M. Vallotton te pint a p^irler dachangement qc i s'est opéré en Suisse alle¬mande depuis ie début de la guerre. Peu apen ia France y a gsgnó ia sympathie de laplus grande pertie ' de la population au dé¬triment des puissances centrafes,Ea iétnolgaage de ces sympathies, M, Val¬lotton a rapporté dives ses anecdotes, parmiLsqueile8 nous reüandrons les suivantes :li se trouvait è cs moment mobilisé dansl'armée suisse, et la constereatiOH régnaitparmi ies soidats suisses francais a lors quel'on disaii que les Affemands approchaientde Piii is.Soudain, arrive Ia pre nt'ère dépêche an-norcint ia bataille de la Marne es le reeuldes Ailemands. G'est ia joie parmi le soidatssuisses qui se jeitent dans les bras les unsdes autres. Le soir, ces braves coeurs avaientfêté la victOire francaise, et k l'un qui ten-trait trés tard dans un élat plutót fauheux,le lieutenant ayant demands pom quelleraison il s'était mis ainsi, le brave hommene tiouva alors que ceite simple mais bientypique réponse : « Mais 1 mon lieutenant,puisqu'iis pes Bocha ) sont pariis I... »Ec cette autre aoecdote :A Montaire vient de mourir un internétuberculeux, et un peloton de quelques sol-dais suisses ett veau rendre les honneursau miiitaire'lors de l'enterrement.Le fo'dat IVancais décédé est un jeunehomme de la Lozere et sa pauvre mêre n'apu venir assister a 1'inhumation.Après la cérémonie, les saives tirées, lessoidats du piquet suisse disent a M. Vallot¬ton, sergant, qui les sceompaguait : « Ditessergant, nous voudrions tant écrire unecane a la pauvre mamaii ». Et ces soidatsau cce.tr vaiüant se mettent en devoir deréd g:r sur line oorte ia note suivante :€ G'e t nous ies soidats suisses qui venonsde tirer une salve sur la tombe de voire en¬fant qui est mort pour !a bonne cause. »lis tignent tous et l'un d'tux, brave pavsandu Valais, c ccompagne ra signature dë cesmots qui tradnisent sous one forme pitto-resque ses sentiments a'admiration. psarnos soldata : « Eu tirant mes coups de fusi),j'ai tiré mon ccettr avec, dans le ciei »N'est-ce pas k la Ibis nsïf et vraicaenttouchar.t.Que d'anscdotes poarraient être citées quimonfreraient combien les francais ont devéritsbles fréres dans cette population de iaSuisse romande.Parlant des sentimeuls des Alsaciens, M.Vallotton rapporle le iait snivant :A S ,int-Amarin vient do moarir un adju¬dant des suites de blessures. On va l'enter-rer, ie conège sort da la ptliie église, lecerceail est nu. Sc-udiin, de tous les jardinsies portes s'ouvreat et les Alsaciennes ap-pnrtc-nt sur le cercucil tant de fleursqu'il en devient entièrement reconvert. AaCimetière, les enfants da village (s ins qu'iisen aient recu l'ordre) sont ié, d'un cöté dela tombe, faisant ie sa iut militaire, aiorsquede l'autre cöté, les vieux Alsaciens, ceux do70, eux aussi, ss kient müitaircment.Le dimamhe 15 juiilet, a 9 h. 1/2 du ma-tin, notre eonoitoyenne a assisié a ia céré¬monie patriotique qui eut lieu au cimetièrede Montoie. oü est elevéun monument a iamémoire dus suidatr iranc-is moris ü Lau¬sanne en 1870-71, pendant leur internemenlen Suisse.La cérémonie fut des plus émotionnantespour ies Fraaciit qui 5 prirent part.M le chanoine Weinstiffer prooonct unepatriotique ailocuticn et trcis couronnesfurent déposées sur le monument, i'une paria Goiooie frangaise de Lausanne, la second epar M. le consul américain a Lausanne, aunam da son pays, notre nonvel allié, et latroisièrne par les internes de Lausanne, a lamémoire de leurs etmarades, morts inter-nés.Ge iat ensuite lo long et impressionnantdéfilé de la foule, notam ment des officierset soidats interaés, devant le monument cties dra pea nx des sooiétés lrsnga;ses (Gom-liattants de 70 71, Souvenir Fratgais, etc),qui ont coasütué des groupements impoi-tants a Lausanne.

i'itidient a 1 Ordt'c «t<t .9 otirDi la Divil 'or, :

M. JesE-Mario l.efoli, adjuriant au ...• rég. d'in-fcroteiie er! cité a l'ordre de la division :« Le 7 jo Dist 1917.a été blessó au milieu (Teseshommes a qui it a donné le plus bet t-xompte dacourage et de cwaie sous uu v:oient bombarde¬ment. »M. Le Foil, qui fut déjs cité a l'ordre du régi¬ment en 1915, élait employé au service de 1*.Ma-nutention de la Compagnie Générale Traosahan-tiqii", tt est domicilie au Havre. 450, rue d'Eire-lat.

Dn Régiment ;M. Alexandre Hotot, soldat a la 9» section d'in-tiiiuiers mililaires, grouDe de bratnardiers, cité ai'ordre au service de santé :«Tiês coursgeux, a contiibué par son sang-Iroid a maintenir le catme p-armi ses camaradesintoxiqués p?r les gaz asphyxiants. Dangereuse-ment atteint lui-mènie. »M. l'abbé Botot est professeur a l'institutionSaint-Joseph, t u llavFe.M René Ptanque, soldat eu 1" régiment deraarshe de zouaves, est cité a l'ordre du régimentdsns les termes suivants :« fres bop sojet, qui s'est déji fait reaiaiqucr

par sa bravoure. Le 20 nasi 1917, s'est particuiiè¬rement distinguê, au cours de l'atlaquc du M. . . -G. ... ainsi que p-ndsnt la pêricde qui a suivi,par son entrain, sob courage ct son mépris dudanger. A, malgré un violent bombardement,contribuè a l'orgacisation de la position. Trésméritant. »Le caporal Léon Hculier, du 2*bataiilon d'Afri-quo de marche est cité dans ccs termts a l'ordredu régiment :« Trés bon caporal, énergiqao, a montré aucours de la j mrnée du a

une voionté rare. A conduit avec ungrand sang-froid au milieu des rochers occupéspar l'ennemi, une patrouille en tête de laquelleil a été blessó au bras droit. »Léon Houllier habile chcz ses parents, 108, rueDemidofïM. Gaston Auvray, fits de M. Auvray, de Lou-viers, négociant au Havre manipulateur radio-gtaphe, groupe complémentaire de chirurgie aeté cité a l'ordre du jour du régiment :« Réformé; sur sa demande, versé dans l'auxi-liaire, est venu comme volontaire aux araiées.Soidat discipline el dévouó. Quoique biessé a lajsmbe le :5 juillr t I9i7 par une bombo d'avionernemi, s'est immédiateinent mis au travail pourréparer les dêgais causes par des éclsis a l'«ppa-rei! de radioscople tt ne s'est fait hospitaiiserque lorsquo les reparations étaient terminées. »Si. Alexandre Lefèvre, ïnscrit maritime n« 96-2aFécr.mp, cltéf mecanicien a bord du vapeur Aube,de ia Compagnie Générale Trnnsatlanfique, cs-nonné le 9 juin par un sous-marin, a rrgu lacroix de guerre pour ie courage qu'il a manifestépendant cs combat. Mecanicien de quart, it estresió a soa posts, gnidant son personnel tvseeatme et sang-froid pour augmenter la vilesse dunavire, qui a óchsppé a i'enitenii.M. Alexandre Lcfèvre est le fits de M. Lefèvra,deraeuraot rue de la Graade-Ecole, président dola Soeictó des Combattants do la guerre 18701871a Fecamp.Le mailre-pointeur Maurice Maheut, do la i«batte; ie du . régiment d'artillcrie, est cilö dansccs termes a I'ordre du régiment :« Té'épboniste. agent, de liaison auprès de i'in-fantcrle; est parti le 10 Bvril 1917avec les vaguesd'assaut et a rempli sa mission avec un smg-froif et une bravoure au-dossus de tout 61cge. »M. Maurice Maheut, dont c'est ia troisiouie cita¬tion, habile chez sa mere, 73, rue Fróöéric-Bei-ïargei.Le lieutenant-colonel, commandant le JOS*ré¬giment d'artilteric iourde a citö a l'ordre du ré¬giment la 3s pièce de ia 2' batterie du 1" groupedu ••• régiment d'artillene lourde, de laquelle faitparlie le canonnier Andre Roussel, dans les ter¬mts stiivants :« Sous le commandement du marêeha! des !o-gis Josaph Detrés. s'est particuiièrement signaléea Verdun et sur l'Aisne, pcrsa belle altitude aul'eu. Dans tes jouredes des 14, 23 et 31 jufilet1917 a eöeeiuó de nombreux Sirs avee un ordreparfait, sous de violentcs rcfsles ennemies. »Notre concitoyen, M. Andró Roussel, habilechez sa mère. Mme Vve Roussel. 14, rue F011-bert et travaiilait avant la declaration de guerrecomrae tonnelicr a la Goiapagnie des Doclts-Ea-trepots du Havre.

Rtmlie vis ItéeoratioiuillrituEioiijioes

Eti presence des troupes britanniqaesrassemblees sur le plateau do Giucreauviile,le général N cho'-son, commandant la baseanglaise, entouré de son etat-major, a remisla military cross au commandant Griiiot, daservice dé i'intendance frangaise, et la mili¬tary meda! au maréchai des logis ciiafPicard, da la brigade de gendarmerie duHrvre, pour services rendas a l'armée bri-tannique.

JL.es Mei'os tie la bici*

Dins sa dernière séance, Ie Comité de ré-partition de ia souscripiioa nationaie en ta-veor dts combattant» de la marine mar-chande, a voté le3 recompenses suivantes :Vapeur Ciitoure 8.200 fr.Vapeur Amrjl-Ponty 10.400 »Trois-ma's-harque L'Hcrmite 5.500 »Vapeur S'iinl-André 8.300 »Vapeur Asier 11.000 »V:-peur Lntèce 6 2»0 »Vapeur Craonne 21.400 >Vapeur lsabelk-II 1.000 »

72. 0C0 fr.Le 29 avri! 1017, Ie vapeur Amiral-Pon'y,de ia Compagnie des Chargenrs Reunis, dallavre, étant au large de Delle-I?!e, fut atta¬qué au ca.ion, a longue distance, par unsous-marin. Avec une grande ra piditó et nneprécision remarqnabtes, ii riposta si bleaque t'enoemi s'empressa de disparaitre ïroisde ses oificiers out été cités 4 i'orare du ré¬giment et l'cquipage a rega un tér.:oign gecffieiei de satisfaction.Le vapeur Satnt André, de Ia Socié'é Na-vale de i'Oncst, do Havre, fi.t vive inent c>noncé par nu sous-marin, le 8 juin 1917 ; ilriposia avec un Lei entrain et au qumzièmecoup de canon, l'ennemi, abandonnaut lapoursuite, s'immergeait. Son commscdant aeté cité a t'ordre de la brigido, et tout sonéquipage a rrgu ua témoignage officiil de sa¬tisfaction.

Joviriiëc Havraisc

Le troisièrne jour de vente de !a « JonrnéeHavraise», organisée au prtfit des ceuvreslocalis de guerre, aura iieu dimanehe pro-eha.n 12 courant.Gene jonrnée est spécialement réssrvóeüia vmte de biiiets de ia ioterie.Nous rappelons que cetie lnterie, en de-hors de nombreux ots déj4 offerfs, comuor-te d^s lots d'one valeur de 20,000 f' ar.es enbons de la Defense nationale, a 11n ari, se tiè-composant comme suil : Un iot re 5,000 fr.,un lot de 3,000 fr. , un lot oe 2,000 ir., nn lotde 1.000 fr., deux lots de 500 tr., qaarantelots de 100 fr. et quatie-vingts iots de 50 !r.L's autres lots n'auront pas une vaieurn oirsdre de 25 francs.Le tirage de la ioleria aura lien Ie 4 no-verobro prochain.Les prtm'ère et denxèmo jaurnées devente ont oDtenn un succès sans précédentet beauconp de personnes n'ont pn se pro-caer les jolis objets nvs en vente'; aussi,pour donner satisfaction aux nombreusesdemander, le Comité s'est proetiré da sem-blabies objeis qui seront mis en ve;ne, auxreêmes prtx, en même temps que ies bitletsde la ioterie.La vente des biiiets se f ra de la main ala Bisio, c'est-a-dire saus verserneiit dans lestroncs.

Los .'Ismes vendeases sont avisc-es que teposled« Mrre LAvy Dj plat, silué rue de -Gal'gny. a liSalie det Emrit. yes de commerce, sera rélunli d>maacae prochsiu.

. 2' Lisle ,tAnonyme,2,0f0 francs; M G. Maury, 28, rue dela Bourse, bon poi-r tin lot ; Mme Veuve G. N ë',94. boulevard de Strasbourg, bon pour 30 francsde marchanfiises ; MM.Gopin, 82, boulevard doStrasbourg, bon pour une galerie bronze de tover;Greilé, ti 8.' rue öe P-ris, bon poor un lot ; Neu-viile, 143, rue de P uis, bon pour ua ehapeau ;Miide. 13. place de l'Hétel-dc- Vitte, bon pour unlot ; P. Rousselin, 17, place d i i Hotel de-Vide,boh pour 6 bouteilles de via ; Forterrc, 92, boule¬vard de Strasbourg, boa pour 20 francs do mar-cbandises ; Lsfarge, 12, rue de Paris, bon pöurun ob,et ; Hoffmann, til. rue de Paris. 2 bons deSöf-ancsde marebaedtses; Behm, 120, rue deParis, bon de 25 francs de marchandises ; Pilond'O'■,20, plsce de l'Hötei de Ville, bon pour 28francs et bon peur 10 francs de niarebandises ;Dufau et fits. 53, rue de Paris, bon pour 40 francsde ma!ch3ntiises ; Frairot, 58. rite de Paris, bonpour tin objet ; Lc Hor, 75, boulevard de Stras¬bourg, bon riour un <ot; SocleL 23, rue de Palis,bon pour un objel ; Magasios Aux Méiino », r-9, ruede Paris, Jo bops pour 50 francs de iuarchabdi-ses.

M. Ghampion, 117, rue de Paris, bon penr unlot ; Mme veuve Lebes, 32, rue du Gbillou, bonpour un lot ; MM. Paumelie, 123. rue dc Paris,bon pour un lot ; ; Sanderoon, de Londres (par M.Sire), 12 bouteilles de porto , Detacour par M. Pa-quit), 27 colis alimentation ; Léon Cro zet, a Saint-Meine (par M. Paquit), 1 caisse de 8 demi-bouteit-les grande lire champagne ; Galeries du Havre,1 service è thé, 3 boites de dragées, 48 bcltes deconserves ; MM.Gosselin, I fourneau a pétrole;Hngues, 4 ballots de café ; G L.. 2 paquets deparfumerie ; Lcvigneur, 1. place de la Gendarme¬rie, 1 descente de lil ; Aujoyaux, l pot cuivre.

les liiiperfalioes en ItiiisleLe consulat de Russia au llavre, nouscommtmique ce qui suit :Le gouvernement provisoire russe a approuvéle régtement suivant :I| A litre de mesure temporaire, modifiant, rem-plcgtnl et supptéant les réglemcnts en vigueur,sont établis les reHements suivants pour 1impor¬tation par les feonfières maritimes et par ia fron¬ttere russo finlandai-e, ainsi que par ia station« Mantchouria », de marchandises, y compiis lescolis postaux II) (./importation ne sera adniisequ'avec une autorisation spéeiaie, accordée pourtoutes les marchandises du gouvernement ct lesmarebandises privèes dcstinéi-s a la defense na¬tionaie, par l'Adminislration générale des fourni-tures du Ministère do la guerre (Glavnoé Upravlenié Zagranichnych Snabjcniv) ct, pour toutesautres marchandises ptivêes, par te Ministère ducommerce ct de l'industrie, dans les iimiles dutonr.age qui iui est réservé a ceteffet ; ces deuxressorts peuvent déléguer ieurs pouvoirs, danscertains cas, a diverses autorités locales.Note : La délivrance a l'êtrangcr, de cerlificsts,attestant les sutorisations accordées, peut êtreconfiés aux organes du gouvernement russe, quien seront spécialement chargés par les dits res¬sorts.2) Las marchandises arrivant en Russio sansl'autorisation indiquéo dans l'articie 1, serontco; fiquér-s par les organes qui en seront chargéspar lc ministro de la guerre.3) tes marebandises confiscuées en veriu del'articie 2 seront mises ji ia disposition du minis¬tro de la guerre (fii les emploiera pour les be¬soms de la defense, ou, d'accora avec Is minis-ire du commerce, pour lis autres besoms <ieFEtat, ou ordonnera leur vente au profit dutisc.4) Lo ministre du commerce est autorisé i»fixer, de concert avec les autres ministres com¬pétents, les üsles de marchandises, exemptéesduprésent reglement.6) Lo présent reglement entre en vrgueur apariir du jour de réceptiou daas la douane res¬pective du télégramme officicl annongant sa pro¬mulgation, mals no frappe point les envois,atJmis it l'expédition avant l'expirali m de troissemaines a partir du jour de sa publicatum dansle rccucil russo des Lois et O donnances (cettedate sera coinimiaiquée en son temps) e-t sccora-pagnés de connaissements, lettres de voilurc oudeclarations postalcs certifiant l'envoi avaut ceterme.II) Le minislre du Commerce est chargé d'ap-prouver, da concert avee ies minisfres de laGuerre et des Finances, ies listes de marchan¬dises, exemptécs da présent règlemect et de lespublier simult«némen t avec Ia publication duprésent régtement dans le recueil des Lois etOrdonnancés.P. S. — La li-.te des marchsndises exemptéesdu orésent régtement sera eoaimaniquée aussitètregüe.

Coswaxi*»»!?©» «péciauxPar déeiet en date du 3 aoüt 1317, readasur ia proposition du mioistre del'intérieur,sont promits de ia classe exceptionnelte aia hors ciasse, ies fonctionnaires da la süre-té générale dont les ncmt suivent :M. Michei-Ange-Oiivier ltaiiani, commis-saire spécial de police sur les ehemins defer de l'E'.at a ia résidence du llavre (Seine-laférieure).M. Grbriei-Eugène Oudaiile, commissairespécial de police des ehemins de fer del'Ecat a la gare de Sxint-Lszare a Paris.

Poxita ei ClfiansaéeaM. üenry-Léoo Dnpré, pontier de t" ciasse, at¬tach'". dans !e département de la Seine-fnférieure,cu service du Havre, a été admis, sur sa deman¬de, a faire valoir ses droits a la retraite, a partirdu i,r octobre s9;7.

( ïianilfre «2©Canuintrr-c du HavreMarchandises déba--quits dc navires ailemands

dans lis ports portugaisUn décret dn Gouvernement portugais endate du 13 juiilet a accordé une dernièreprolongation pour ia présentation de touteree amation de marchandise débarquée desanciens bateaux aDemands réfugiés dansies ports portugais et fixó la 31 aout commedate extréme pour remise de tout docu¬ment. Les intéressés frangiis qui sont re-préseatés a Lisbonna peuvent obtenir desrenseignemests au ministère des affairesétrangèrcs, com mission des relations.

6. CaiLlSBD,CfiiaBSeiBS-DSMTïSTS.17,ff!ïmsTISss<»

FAïTS LOCAUXI es frères Aubin ont conduit prés dc. M. An-loine, commissaire de in :• section les nommés :Eugene Rose. 2! ans et Fernsnd Lemeunier. 25ans, demeuract rue Paifray, 10. qui out eté sur-pris au moment oii iis derobaienl sur le qua»Goib,-rt, 150 kilos de charbon .— Augnsie Mariette, 45 ans, ajusteur, demen-rant rue des Remparts, 5, a été arrété mercredi,a emq heuresdu matin, sous l'iacuipation de vol,et mis a fa disposition de M. le commissaire depolice de ia 1" section.— Procè3-verbal a été d 'essé a Henri Ro el, St»ns, chauffeur a'automohile. demeuranl quaid'Orléans, 10!. qui porta des coups a Mile JJéren-ger, sans profession, rue Loirs-Philippe. 40, le4 ac-ül dernier. Rosel a reconnu les faits. Ha étéiabsé en iiberté provisoire.— Nous ovons relaté qu'un homme était tombésans coi-.naissancedans l'officire d'un pharmreiende la rue de Normandie, oü i,l était entró pourdemander assistance. Les soins qui iui furent don¬nés a l'IIópilal Pasteur l'ont rètabli et il a quittéeet élantissement mercredi C'était un nomméLéon Lenarri, cordonnier, demeuranl 0 Gravilte,rue de l'Abbaye. so. li n'a pas fait eonaaitre lescircor stances dans icsquUlcs il s'était trouvébiessé.

TflÈflTRESJgojgertsfolies - Bergère

Yentfrcdi, sameii, dimanche, lun-ii. 4 re-preseotüions sr-ulem ent du Légendair e Sor-cicr, Une miü ue Noces.

- O1■" 1"F&eraïïf fl.<i:i«nde

Nous apprenons que f-s invalide! organisentnee grar.vie kermesse fDmande lf-s i9 ei 28 aoüt,au camp da-la Sous-Bretonne, a Sainte-Adressc.La k-riu-s.-ii: ftuna nde df-butera par un grandconcert par l'harmonie de l'A C. A.Au café concert, des artistes de premier ehoixse feront entendre. O l promis leur précieux con¬cours pour le cirque: Buffalo, le Pépiso's et Ghco,ie roi des jongleurs. Dans la plaine, une qnantiléc'atlractions rappeileront aux visiteurs les bonneskoimosees flitnandes du pays.A cette occasion, de grands concours de jeuxde quittes et de tirs a fare au. berceau seront or¬ganises.

Thé&tre-Cirque OmniaCinéma Omnia-Pathe

Anjonrd'hni vendredi. soiree a 8 h. 1/2,avectetièi jo'i programme comprtnaot:Lo Bretngne pittoresque. Hauntur «1.4 «■-fiste ; kavengar, quaiiieme episode :Le Irembicment de ter; e; l\ur ies beoux yevmae la dans' use. Pathé- Journal et Dermirtsaelualttés de la guerre. Lo galton ourertecomme d'usnga.

Select-PnlaceGe soir, a 8 h. f/2, débuts du nonveanprogramme : Ij» Plialèue ; Idylle au Pen¬sionnat ; Le Sauvetage ; Les dernières actualité 9de la Guerre au jour le jour , Le Remplagant.Attraction : Great HUGO, de nationalityétrangère, n 'ayant pa obtenir son passeporten temps vonlp, sera remplacé par : Th»OIIIT, This Act is not to be compared witbany other. Acrobafio Show.

GAUMONTFABRÉGESdans

M'AMOUK11¥ I ft'aprés Ia eélcbrc comêdic -ef|S MM.Billisuidcl Hennequinlatefpré.BJparSuzanne Armell '•L'AccidcaldcHalohiis

Dr-maPathé ei Harry Journal, ete,

Anjourö'hui, Soiree

r,Ed.-Laiua

INSTITUTNATIONALBELGEDES

Jiutilés,Invalideset Orpheliasdela guexraSAINTE-ADRESSE

I>t» XJS ok 2S Aoét Ï91?

EXPOSITION FLORALEAU PROFIT BES INVALIDES

14 Hue d'lgnaueal, 14. - SMHTE-ADRESStODVEHTUtltE 1- AOUT, a 15 lieoresCONCERTpariaFanfaredariastifutLe 15 Aoüt, tt 15 tieures

CONCERT - VENTE DE FLEURSEnirée : O.S5. - Mililaires : 0. 14»TRAMWAY-CARREAU

Communications<§ivQrsesCiuxeticre Salate-JJarie. — Le maire de lïVille du llavre invito les families a faire eniever,d'ici au J" novembre i9i7, tous les signes funé-raires sur les tombes qui ss trouvent dans lesdivisions ci-aprés ;AtiulJfs.— 5 • division, du t3 dicembre 1938 au3 mars I9i,9 ; 4' division, ï' section, du 10 sep-tcmbre 1892au 15 juiilet J903.Enfants. — 26- division, du 9 avril 1907 au25 dccembre 1903 ; 4« division, 2' section, duI" septembre 1895au 15 juiilet 1908.11 invite égatcmeni les families a faire enieverles signes funérairea sur les concessions de 15et de 30 ans ac uellement expirées dans le cime¬tière communal.Dans lo e»s oü il ne serail pas satisfait a l'in-vitotion ci-dessus dans le délai imparti, l'Admi-ristralion m inicipate serail obtigée de faire en-lever d'office les objets désignös qui seront, al'expiration do un an et un jour, considéréscomme biens vacants et sans maitre.Enfin les families sont prêvenues que les signesfut-éraires qui n'ont pas encore été réclamés etqui, conséquemment, existent sur les conces¬sions de iö oude 30 ans expirées, seront déflniti-vement détruits ii partir du 1" septembre pro-chain. ______Service des Eaux. — Art él d'eatt — Pourréparstion d'une fuite, ia conduite d'eau du quaid'Orléans (entre les rues Marie-Mbérèso ct Seu-dery), sera fermée aujourd'hui vendredi, a neufbeures du matin et pendant quelques heures.

ii ' • n

§ullsttn d&aScsiétliGoeiété ile Secoiirs Miitnels et de Ite-traites du Quartier Saintc-Maric. — Pair-ment des colisations dimanche prochnio, 12 cou¬rant, do dix heures 8 onze et demie du matin, ausiège de la Société. Cercle Franilin.

Les Slédaillós Milf talies. — Rêunion tri-mestrieile saraedi tl aoü', a 20 h. 1/3, Hotel daVille, salie des Gardes.Ordre du. jour : Lecture du prceès-vrrbal ;Paiement des colisations ; Questions diverses.

Soeiété üavrafse de Tambours et CIAi-roas et d'Education mililaire. — Les socié-tairt s sont priés d'assister a la répétition quiaura iieu aujourd'hui vendredi, a 8 beures dusoir, au siège, 4, rue Paifray.

Harmonie Maritime. — Répétition généralece soir, a 8 b. 1/2, saile I, tlötel de Vitte.Dimanche procbain, 12 aoüt, a 3 heures, concertau square Saint Roch, au profit de li « JournceHavraise des OEuvres de Guerre. »Réunion pres du k osque, a 2 h. 1/2.

' ■ «ui■!»*»

§ulktia des §p@iUFflotball

Les Spoils dans ï'Armèe BeigeL'iniuguration du terrain des E. A. de Ssinte-Adrcsse, remtse a cause du mauvaia temps, auraIieu dimanche proebain. a 14 h. 30. Le programmed'alhléUsme reste le même, lc3 engagements res-tent valables ; toutefois ds nonveaiix engsgf-m®nts seront acceptés jusque vendredi matin.A 16 b. 30. A.F.M.B. contre A.S (times de 35 ;arhitre ; Danis. F. G. S. 'f. S. M. —A 17 h. -13:A.C.M.A. contra A G.A. ffiines de 35 : arbitrc :s/L. D nis, D.E.A.t.A Graville. — A 14 K 33, 11.M. ». U. contre A.F.M.ii. (E. 11); arbitre : Do Muynck. C S.T.B.H.— A 16 heures, A. F. eontre G. T. 11. ; arbitre :M. Schneider, rain, des affaires élrangéros.A tiainneviile. —A 18heures, A.G.G.H. conlreA.F.N.G. ; arbitre : Van de Weerdo, A. G A.

ËEED1I3ÜEaBMOKALEm -V ■ ■ i . . .-mi

Soinle-AdresséEfat eioil du mois de juiilet 1917. — Raissances.— tt vmoaco Wynants, rue Beilevue; JicqaesGoffeüe, rue de la Source ; Henri Rigare, rueJean Boulard; Mario Goure), sente de 1'Ar-enat ;Renée Dauphin, impasse Parmenticr ; Uené Sau-trel, rue des Phares.Dices. — tVhincup. 42 ans, sous-lieutenant. Pa¬lais des Régates ; Clémentine Avisse, veuve Bou-din, 83 ans, sans profession, rue Jear.-Boulard ;Gtsra Csvoret, veuve Vignerot, 86 ans, sans pro¬fess-on, rue du Havre, 10 ; Juirs Terny, (6 ans,eourtier asse rnenlé, rue Th. Paumelle, 9 ; LucieVanb mme, veuve Monlon, 74 ans, sans profes¬sion, route d'Octeville.

SanvlcCharl'on. — l.cs personnes qui possèdent plusde l.cfw kilogr. de cbaibon sont priées d'en fairela céclaration a ia Msirie ; ii n'y a pas lieu der<nouvftk r Ies declarations antérieurement faitessi le stork déji déctaré n'a pas été aogmenté.Gcttaf..rmulftê a pour but de fjciliter la repartition ducbarhon allrtbué aux communes enire les ner-sonnes qui n'ont pas de provisions pour l'bivceprochsiu.

Ocfeville-sur-SIcPVolde homais.— Dsns la nuit du 4au5cotr-rent, ua voi de hsrnais de csrriole, estimés155 fr. a été commis au préjud ce de M. Le-tendre, cultivateur, hameau des Quatre-Fermes.P.usieurs vols de ce genre, doni 1'auteur estre^té jusqu'ici inconnu, oat été commis réceu-ment dans la contrée.

GraimbouvllleAccident — Le jeune Maurice ©res.sent, agé Bet-5 -i. s, aoaiest que chez M.Mèdéric Prud'homme,euUivJteer a Graimbouvitle, a ertéblessó le same-di 4 a- fit, vers 2 heures apiès-midi.Avcc son camarade André Lemieux il était oe-eupé a lancer avcc une fourche des bolles daIréffie dans un g^eaier, quand Lemieu»,ne voyantpas Gressent prés de lui, lui langs un coup defourche sur ia cuisse en voulant piquer one bottede trcfle.M. Fidel, médecin a Saint-Romsin, qui a soigr.éIe iilossé, estiase de 20 a 30 jours ie icings néces¬saire a soa

Page 3: 37*HinMs—f15.14# hürdï10kéi1917 I-16PetitHcLvfg

!Le Petit Havre — Vendredi 10 Aoüt 491?

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ttouoelie urresintion de la femme Guêdart. — Onse leppeiii* qu'.u oe mat dernier, la nom¬inee LêonCine Marie Guédsrl, flgéc de 36 ans. de-meurani a Bo:bec, rue Jean-Macé,était condfimnéep-vr le Tribunal correcUonne) du ïiavre a un moisdr prison pour abus de cor.fiance.Elle se trouTRii Iundi au marebê, place Carnet,el percevsit iadOinent les droits de place en met-tani sur Bs panieis des tickets qui ne sont plusen usage. .Info, mé nar Ie p'aeier de ce qui se passait, lecommissaire de pahce se rendit auprés de la fem¬me Guedart pour is somtner de !ui remettre If stick ts Elle refusa ct, appréheadée, elle tenta defrappor !e magistral avec une bouteiile.llise en eiat d'arreslaiion, Léooline Guêdart nes'en tint p.s la. Elle outrages le garde cöampêtreAi'ais et le covnmisssire do police, sur qui elle selivra a des vox- de fait Cette femme va êtretran ferée au Havre et mise a la disposition duprocureur de ia Rcpubiique,Toujours lesooleurs l — La gendarmerie de Bol¬bec u etc prevenue qu'un voi de poules s'élevanta 70 francs, avait éié comrnis, avec effraction, al'orphelinat de Gtuchet lc Valasse, dans la nuitdu 5 au 6 aoüt.Les mém s malfaifeurs sans doufe, sesont iotroduits dans li propriétéde Mme Eudier.eultivatrice a Bernières, ferme de Durdan, oüuue rfiflo de 18 volailies a été faite. Celle-ei,éprouve un prejudice dc tSO francs. Une miüu»tleuse enquête est ouveite.

LiUebonneRemise de decorations. - En présence du Cos-sc-i! municipal reunipour la circonstanee s FHóteldo Vme. urn médaille militaire et ure croix deI urne furent remises a leurs lituiaires, deuxbaves réformê', après blessures graves devanti'tnuemi.M Legendre. premier adjoint, pronon ca line pa-trioiique allocution, puis épingia la medaille mi-lilaire sur Is poiirine de M. Gustavo llfqur t, ou»vrier do l'u ine Fauquet, pendant que M. Quesue!,denxiéme adjoint, remeltait la croix de guerre aJl. Albert Déüais, employe de la maison Augerfrères.Le Conseil municipal en enlier félicila ces deuxvsillanls dêfenseurs de la patrie el la petite céré-m ni» se termina par une crupe de champagne.Sesotirs aux prisonniers. —Le Comité de secouraaux pi iajnuieis ue gu-uro de Ia ville do Lillebon-no est oiassó parmi les QEuvres de gur-rre auto-risèes a faire appel a la génórositó publique.

Notre-Dame-de-GravenchonDans les pastes. — M. Legav, facleur depuis delongues aiuiéea, au bureau de Notre-Dame-deGraveucbou. vient dc reccvoir de soa adminis¬tration ia medaille dc bronze.

FécampLes dévaliseurs de jardins. — Les nommês Brieucl B 'squi t qui avait-ni éié pineés dans lejsrdindo SI Goüiaux. biigadier da police, rue Léon-Dé-gerctais, out éto arrêtés un matin a leur domi¬cile. Après un inierrogatoire oü ils ont reconnuie< fails, ils ont été iaissès en libertê provisoire.Pesquet avail pourtant bet et bien sorti son cou-u-au, et l'lió ei de ia rue Lesueur, au Havre, som-biait iout inüiquê après nr, tel geste.

Accidents du traoait. — M. Emiie Liénard, ira-vaiffiuu a la fonuerie Allain pour la Société mé-tsliurgique de Scncile Maubeuge. a été biülê aupied droit par un jet de fonte en fusion et a repules soins du m<decin-major Bernay, qui a relevédos biüiuies du iroisième degré, nectssiiant piu-sieurs jouis de chémi'ge.— Lejeune Louis Rollin, 17 aas, ouvrier auxusinr s imbosc frères, a êlê Messè aux deux brasca iravRiiusijt. t! a rrqu les soins du docleui' V?n-dsele qui a prevu deux semaines d'ineapacitcdetravail

BOURSE DE PARIS9 AOOT 1913

ETATCIVILDUHAVRENSiSSSMCeS

Du 9 aoüt. — Charles SAMSON,rue de Paris,91 ; Max PENELLE, rue Raspail, 6Ï ; Jean I.E-Cl EilCQ, rue de la Maillersye, 18 ; Henri MON-CLERC, quai de Souibamp'on, 41.

DECÈSDu 9 aoüt. — Léon CHARPENTIER, «1 mois,rue dc Bordeaux, 3! ; Apoline OROCHEMORE,épouse CALAIS. 7t ans, sans profession, rue deNormandie, 320 ; Jean BILLON, 38 ans, préposédes douanes, rue Casimir-Deiavigne, 86 ; EdouardDELANGHE,10 mois, rue do Bordeaux, 41 ; RaoulDUGUKMIN,S6ans, maqoa, a Godervilie ; MarcelleMliOT, 10 ans, rue deNormandie, 168.

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PROSTATITEeisuitesdelaBLENNORBAGiETiaitemenl spécial sans ixsec!le»xme««t®Résnltals toujours positifs en queiqties semaines.Puisse eet avis publié suivant le dês.ir denom-brmx mal"des traités et guéris être un rêconfortpour les afftigês decette maladie erdinairenisnt retailsI b IT ^flWFT do'egé, eonsuüe seulement lesLs U OUiiL 1 LitsDis ft wercheois, deï a4h.,et les vENDREDis, de 2 a 6 b. les autres jourïétant sffeciés aux traitemects sréciaux dé la clini-que. Accidents du traoail et Radiographic, tous lesjours. 7, it SJli THIGHS.

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M Eugène VULARB,piiscnnier de guerre;Ut'1-Alice VILLAHO;M.Pierre VULAnO ;se» Enf<nts :Hf". Ernestine COQUEL/N,sa rceur ; IS. etPI" Georges NOISEAU,leurs Enfants et Pe'.itsEnfants, M. et l}Im1 Alexandre ViLLARDet leursEnfants, M. ei M*-Georges VILLARD,M et M"Charles LE CARN ld. et hl" Edouard BURGER,M et ffl" Maurice BARBOUet leur Enfant, sesheanx frères ei belles—osurs. neveux et oieces:Les Families COQUELIM,fUCOLAS.HÊROU,LEGR/S LERMERiERet les Amis.Ofit la douleur de vous faire pari do la pertecruf-tle qu'ils viennenl d'eprouver en ia per-lO.nac deüadame Vauve VILLARDNés Alexandrine COQUEL.IN

déeédée ie 7 aoüt 1917, dans sa 44' annêe,munie des Sacremests de l'Eglise,Et vous prient de hien vouloirassister a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule samedi it courant, a neuf heures du ma-lio, en l'égiiso Saintc-Anne, sa paroisse.Oa se réunira a l'Eg iso.

ÏriïïDienisiri«Hf»Siicb«i!1Su'vanl la vo'ontë de la itefuntc. on est p'riede n't nvoyer que des flturs naturelles.11 ne sera pas envoy 6 de lettres a'in-vitation le présent avis en tenant lieu.

1&931)

M. st M" MUOT-PELTRIAUX ; llt"° PaulsRUJOT : MM Jean Charles, Rend et LéonMUOT;M ei li:-' MUOT-CHUPENTER; ,57. PELTRIsUXBAORë ; M,h Pauline M/JOT ; les FamiliesRitJOT, PELTRIAUXet BADRÊ,prient leurs smiset connsissances «•*,bum vouioir asshleraux convoi, service et inhumation doMademoiselleMarosile-tóartiisJustinsMiJOTQui auront lien le ssmedi it courant, a une Iheure et demie du soir, en l'égiiso Sainte- IMarie, sa paroisse.La convoi se réunira au domicile morluaire,168, rue de Norinaadie.Le présent avis tiendra 1 eu de lettred'invitation.

(ö'JJOj

LAHERNIELe liernieux ne doit plu3 souSrir

ni de sa HERNIE ni da son BANDAGE

La hemie est une inflimiiö grave et déplora-blemont répandue, et, malheureusement, aprèsqueiques essais infructue' x, los blessés s'apsr-Coivent vite que les bandages ordinairementadoptés ne font rien pour remédier a ei 8inconvénients et êt ces dangers.L Lot que les liernieux se l ersuadent bieo queleur bien être et leur capacité de travail resi¬dent dans le port d'un appareil vraiment perfec-tionnó, strïctement ndnptè a leur cas.Or, de tous les bandages en ussge, seuls lesnouveaux Appareiis invenlés et perfection' s parle grand Spécialiste de Paris, M. A. CLAVERIE,sont cspabies de procurer a tous, qurlies quesoient la grosseuret l'anciénnetö de l'infirraité saréduction radicale ot definitive.II n'est nas de hernie, si iluide soit elle,qui résiüe a i'action bienfaissnle de ees iucom-),arabics appareiis qui de plus, sont Impercepti-bles, Imperméahtes, et d'un emploi particuiiére-ment hygiénique.Aussi, est-ce svrc pisisir que nous nous em-pressons d'apprendrc a ros Lecteurs, la présenceparrr.i nous du renommé Spécia iste qui reccvrade 9 h. a 4 h. a :Féeamp. samedi 10 aoüt. nótil Canet.y.LE HAVRE, dimanche 19 et iucdi 20, Ilötcl desMégociants, 5i, rue Coreeille.Rotbec, mardi ïi, Hótel de Fécamp.Yvi-toT, mercredi 22 llóteldes Vieloircs.HOLEN, vendredi 24, samedi 28 et dimanche 26,Dót I d'S.Cermes.Dans un but humanitaire, la nouvelle édition du« Traité de la Hernie », important ouvrage de160 pa. es, oi né de iS' photogravures sera envoyécgratuitement et discrètemcnt sur demande a M.A CLAVERIE, 234, Faubourg Saint-Martin. —PARIS. R i4745)

M. et ld" Marcel CUDELOU; Mn" Madeleine,Germaine et Augusta CUDELOU; M. RaymondCUDELOU.ses witauis ;,57"«Marcelle CUOEiOU; M. Paul_ CUDELOU,n.-iti'.-—abtnis ; hi. Jacques JAMEImmey. COUTURIER;M"' L. COTIN,ses sceurs :Les Families BERTRAM,PAILLOT, MALLET,LÊGkR COTIM CUDELOU.GR/SCH, DUBOIS,GIRARDET, BARRAY, ROUhSELIN, JEAMME.LEMOMM'lER, PRIEUX, CAROOM, BACHELEY,HUL/N,ses neveux, pelits-nevcux, cousins, etles Amis,Ont la douleur de vous faire part ds laperte eruelle qu'iis viennent o'èprouver en !apersonne deMadaffiéVênve AlexandreCUDELOUNêe Marie-Blanche-Louise COTINdéeédée le 8 aoüt i9i7, a 4 heures du ma- Itin, dans sa 66' année, munie des sacrementsde'l'Egiise.Et vous prient de bien vouloirassister a sesconvoi, service et inhumation, qui aurontlieu ie stimuli dt couiant. a Uuit heures dumatin, en l'égiiso Saint- Micbel, sa paroisse.Oa se réunira au domicile morluaire, 7, im¬passe Saint-Thibault (7, rue Gustave-Fiaunert).

PriesBiespsrleEes»6esoalm III ne sera pas envoyé de lettre d'in¬vitation. le présent avis en tenant lieu.

Les Families DAV/D,DËCAR/S,DÉCARY,JUP/M,HOEF, ei teute la Familie,Remercient lt s personues qui ont bien voulnassisler aux convoi, service ct inhumation deKadame Veuve LAMBERTNée Anastasie RAIMBAUX

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BULLETIN DES HALLESMALLE DE MONTI VIIXIBRSJeBi I 9 Aotï 1917

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i — 6 » 2 70 3 — 3 23Duclair 31 — 6 J> 2 70 5 50 3 —

8 — ton 2 70 3 f.fl 3 25Yvetot 8 — » n n — 3 — 3 —Ronneville 8 — 6 n 2 70 3 30 3 15Fau ville. 3 — 6 » 2 70 3 - .3 25Fécamp * — 6 » 2 75 3 50 3 95& — ton 2 70 2 7.> 2 75

4 — 0 » 2 70 3 — 2 906 — i » 0 45 6 - 3 —

ÏLNFESPUBLiQUESI.e 20 Aoüt. ü dB heures. Gare de la PeliieVitesse, a l'enirêe, les c.iiemixs de fer dei.'état feront vendre pubiiquement. pour comptede qui de droit, en vertu d'un jugemeot sur re-quête du Tribunal de commerce du Havre en datenu "4 aoüt i9i 7, par le ministère de étiemykDD8EAU, courtier :Deux Wagons FOIN. 3.9. 10 (S868)

Feuilleton du PETIT HAVRE 80

i FauvetteduFaubourg«ASSA'SkSX ROMAN

2P ar Satexiosi GrlHERJVC^LXiq'

TUOISIÉME IMItliB

Muis ü le pansaif. avec tant de précantions,de douceur, il ineitait ü le soigner un ie! de¬vourment i|ue Maurice pressentait, sens lagra- ité froide et muetto de eet éirange doc-teur, nne s.ympailtic secrète, Uont l'expres-sio» ou la revelation devaient êtro eonte-nues pat' de tres pnissantes raisv.s.Et, vagaement, ii espérait nn secours, nnap u'.Gejonr-ia.il attendait avec pios d'impa-lience qoe de coataine la visite Inbitueliedu thébib.II avait rfsoln d'essayer de le qnestion-ner, aussi de Int demauder !a permissionde se lever un peu pour respirer Fair du de-hors.Uu sen! point l'iaqaiétait ; il n'avait plusde vêtemeats.Enfin, i heure vint, ie lh4bib entra, suivid'un esciave noir chargé d'un paquet dontMaurice ne devina pas tout de suite ia na¬ture.Après s'êlrc 'aissé docilement examiner, ilcsa demander d'une voix hésitante :— Je vais beaocottp mienx, n'e t ce pas ?— Oui, repartit ie médecin ü voix b sse tttcpjours en frai piis.— Pourrai-je me lever bieniót ï— Demain.Et comme la figure dn b'.essê trahissait unétonnement proiend, ie thébib ajoutatrés

vite, è voix bas e, en j-'iant un coup d'ceiiexpressif du cótè du uégre :— Jt) vous en prie, soyez prudent, eetrsclave compreud un peri Ie franpsis. Unroot, tin geste, una expression vous per-draient.« Sachcz aüenire, l'avenir vous révileratout. »Puis, se tonrnant è nouveau vers l'es-c'ave noir, dont les regards méfi nts sem-bliient survciiler les deux hommes, le mé¬decin lui donna l'ordre de déluire le paquetapporié.Maurije en vit sortir, non sans surprise,una h ouse et un pantalon tcaareg, une Che¬chia, des chaus&nres de cutr jattne et uaburnous biacc.— Yoici des vêiemsnts, dit le tbébib avoix haute, demaia votts les roebiTz et poar-rez prendre Fair dans la cour de Fhabitaiion,mais ne tentez pas de sortir de la maison, itvojs ariiverait maihenr.Ii dit encore, en baissant ie ton :— Un coaseil, essayez de re'enir et decomprendre les mot.-, de laugue targui quevous entendez parfois.« A demain. »Et i.i se tourna vers le seui!, ordonnant aunègre de sortir.P is an moment de disparaitre, il seravisa, tendit la main au biessé d'un gesteprompt.CfL i ci, de pins en plus étonné. Ia pritavec reconnaissance, et l'aiilit laisser éch.<p-per un cri de surprise.II venait de seotir entre ses doigts un pa¬pier piié trés petit.Un regard expressif da médec n retintsou txcLmaiion.II retomba sur sa concbe, a moitié ter-raisé par une émotion snbite, tnexplicibie.Demenrê seul, il attendit par prudence nnlong instant, malgré l'impati?age doat SOflesprii éUHdévordk

Eufin, il se leva lentecnent, fit le tour desa charnbre nne, ea s'appnyant au raur e1,pour la première fo.s, jeta ses regards audehors par l'etroita fenêire griFée qui éciai-rait la pièae. Perroane ne Fépiait.La hsar. a eelte heure lonrde, paraissaitendermi ; il vint prés de la porte, soulevala tenture qui la fermait, et regarda dans lacour.Un esciave noir s'y fronvait, mais abcttnpar ia chaieut' du jour, il somnolait dans uucoin.Alors, il revint è sa conche, s'assit et dé-püa ie papier dont le contact lui brü'ait Iamain.Ce fut avec une sfupéfaction croissants,nne indicible joie, qrt'il lat ces phrases la-coiiiquea, mats com bien réconfortantes :« Je suis Franpais comme vous, officiercomma vous. Captii depuis dix ans, je suisdevenu ie médecin de la tribo.mais toujourssurveillé. J'attends une occasion favorablede vous pirier iongnemeni. Ja vo >s recom-mnndö i'extrême prtidence: laisstz-moi tontfaire.« Courage, l'avenir est a Dien ! »Ap ós avoir rela plusietirs tois ces ligne3hentes. una sorte de vortige croissant s'em-paradeMaurice.il dut s'appuyer au raurpour ne pas toinber en travers de sa couche.— Fraupais... officier !.. . répétait-ii d'unevoix égarée.« Alors, je vivrai!. . . et ja les reverraipeut-ê'rs, eux !. . . Andréi:!... mon pè'e!...mon colonel !... »Pr:s d'une faibiesse sotidaine, il s'aiion-gea sur sa natte, ferma les yenx et deaaeuraimmobile, serrant dans sa 'main crispée leprécieux billet.Un instant plus tard, il dormait, Ia bou-che entr'ouverte par nn sourire, le premierqui, depms bieo longtemps, eüt déridé sesié? res paies.

COISBiiSSAIRES-PRlStURSDUHAVRE7ente d'unBoaMcbilierL« Hfardt 14 Aoüt 1917, a 10 beures dnmalin au Havre, tintel des Verdss. GS et 04, rueVictorHugo il sera par commissaire-priseur, pro-cede a ia vente pubiiqua aux enclières d'un bonraobilier consistant noiamrucnt cn :Batterie dc cuisine cuive rouge, services de ta¬ble, services de verrerio, cafetière?, thétères, ré-chaud raétei a genlé, peiite sallo a uianger, enacajou, grande salie a macgor en chêne, 1 charn¬bre thuya el paiissandre, 4 cbsrabres acajou,2 ebarabres de domestique. meubles de cabinetdc toilette, baignoire, chauffe-bsin cuivre, bureaua coulisses et b triioihèque acajou, livres, grandeoffri' fort d'Hatfoer, secrétaire, chiffon nier.Sa'on : bois noir et velours jaune, vases Chineei Japon, vases et cacho-pot applique Sèvres imi¬tation. penduies bronze, glacés diverse?, vasesue jsrdin, baromètres, tapis, rideaux, gravuresanciennes et moderne?, aquarelles. Tableaux :Grund panneau « L- s Arts ». de Jean Beaunuin3884, toiles dc Ctêdat, E. Peiit, etc Piano paiis¬sandre dc Sehsrk, 2 enco gnures en marqueteriedo hois de couleur, mcubie a deux povte3 gvnreBouile, bergère ancienne, etc.

Ai cent complant10.52

VENTE PUBLIQUE DE RHOMLe Vcndredl 17 Aoüt 1917, a 9 heures 1/2,aux Docks-Entrep&is (iS- section), M. Eug Lion-net, soquestre, fera vendre pubiiquement pourcompte de qui de droit, suivant jugement du Tri¬bunal de commerce du Havre, en date du 27avrii1917 :441 Fills RI1UMétet saio.19 » » ptus ou moins avaria.1 Lot de FUT» VIDES,

provenantdu navir eJlermine.Les acbeteurs auront la laeultê d'examiner tosmorcbsndises ius 14 et 46 aoüt 4917, aux Doeks-Entrepöts. 4t.' section.Le catalogue iudiqunnt !es condilions de versteest a ia disposition des acheteurs ciiez Ie courlieret cbrz M. Lionnet.Courtier : Aug. Deneuve. 10 13 K910)

MfiSDIVERSElude de M' GGSSEIJM, nol,-ure au Havre, rue

Jules-Lecesne, n° Ml

Cession de FonclsHenxlème iaisei'tion

Stiivanl procós-verbal dressé Dar M» Gosselin,notaire au Havre, ie 47 juiiiet 1917, en suite d'nncabiier dus charges dressé por ieait notaire, le 7juillet 1917. a ia requète de Mme Bsrlhe-Marie Pé¬rier, chsrcuiière. denieurant a Graville-Sainte-Ho-norine, ruc du Chaieau, n* 2, veuve de M. Ju'es-Edmond-Robert Le Broussois, ayant agi tant enson norn personne! qu'au norn et eomme tutricenaturelle tt légale de 1° Rernard-Eugéne-LiuisLe Droussois, ct f Danicl-Pmi-Robert Le Brous¬sois, ses fits mineurs, sprcisleinent autoiiséeaeet effet suivant ort'orirar.ee rerulue sur rrquê'epar M. ie Président du Tribunal civil du ILvre. lequatorze juin 1947,il a ête adjugé « tiire de lici-tation a Mme veuvo Le Broussois, née Périer sus-nommée Ie fonds de commerce ds Ch.arcu'erie,exploitéiors de son vivant par M. Jules EjiuouU-Robert Le Broussois, a Graville-Sainto Honorioe,rue du Chaleau, n* 2, comprenant la clienièlc,I'achalandage, te mafèricl, les marchsndises et ledroit au bsii des lieux oü i! est exyloitó ct depen¬dant de ia commnnautó ayant existc entre M.elMme Le Broussois Périer.Les oppositions, s'il y a lieu, devront êire faliesa peine de forclasion, dans les dix jour3 de laprésente insertion, et serent recues en l'étudc deM'Gisselin, nolaire au Havre.Gelte insction est faite en renouveiicment decello parue dans le memo journal, a la date du4" aoüt 4917.

Pour deuxième insertion,MO (BS'9) GOS5EL1N.

Etude de feu M' BLACTOT (Af l.ECUAMTP.E,suppliant), hu ssier, 4, rue du Lycét, Le uavre

Cession de Fonds3S

Suivnnl acle sous signsture? privées en date du27 juiiiet '917, 5». Pierre LI3 GLILLOU. rnvi-gateur, débilant-logeur, urmeurant au Havre, ruedu Grand-Croissant, i.» 41, a rendu a SS JeanItltlGAiO*. propriéiaire, denieurant au Havre,24 me d EstimMivi le, le f«>nds do commeree deCafê-OébitMeubtés, qn'il exploile 44, ruo du Grand-Groissaat, au liatue. Prise de possession Ie 10 aoüteourant. Priement comptant.Les oppositions, s'il y a lieu, seront, rcc'tesdans les uix jours qui suivront la présenie inser¬tion au domiciic éiu cn i'étude de f u V' BLAC¬TOT, 4, rue du Lycóo, au Havre. 2.10 .86 3j

LESMALADIESDELITEST!Bien rares, hélas ! sont maintenant les femmes qui ne souffrent pas «ie

la constipation et da mauvais élat de leur inlestin, et cela est d'autant plusgrave que la constipation est toujours accompagnée d'un cortège plus oumoins important de malaises dangereux tels que : inaux d'estomac, gas-tralgies, ballonnements, digestions pènibles, maladies de peau. du foie,des reins, maux de tête, vice du sang, nervosité, et faiblesse générales,idéés noires, etc., etc.

II faut done soigner son intestinMais comment ! Le célèbre professeur Trousseau a montré que l'abus

des pilules dites laxatives, loin de faire disparaitre la constipation avait poureffet <ie la rendre plus rebelle, plus invétérée. Toutes les pilules a base deproduits chimiques, en ellèt, comme les eaux salines les plus réputées ont iemême inconvenient : elles détruisent lentement les muoneuses intesti-nales qui cessent -alors de secréter le mucus indispensable au bon fone-tionnement de l'intestin. Et après avoir amend queiques selles eiies sont cau¬ses de désordres irréparables et laissent souvent a la suite de leur emploi pro-longé des entérites que rien ne pourra plus guérir.

Comment donecomhattreia Constipation?La nature nous permet dc répondre ; elle nous fournit des piantes laxativesqu'il faut «avoir cltoisir, d'une action sére et d'une parfaite inocuité.

Le THE DES FAMILLES est bien eonnu pour être un produit uniquementa base de ces piantes de choix. G'est done au thé des families que i'oademandera ia cure radicale de la constipation.

Le THÉ DES FAMILLES assure une selie quotidienne sans douleur, nicoiiques. Son emploi continu n'offre aueun danger ; bieu au contraire,puisqu'il régénère a la longue l'intestin.

Le THÉ DES FA1VEILLES a encore d'autres avantages que plusieurs annéesde succès |voir les lettres d'attestations) a permis de constater. Nonseulement il régularise les selles, mais encore il agit comme un puissantantiseptiqua de l'intestin, s'opposant è l'envabissement des vers, et celaest important, surtout pour les enfants, chea lesquels i'infection par iosvers est des plus dangeureuses.

Le THÉ DES FAMILLES est done ie ddpuratif, Ie laxatif et Ie vermifugepar excellence. II est, d'autre part, d'un goiit trés agréabie, facile aprendre, convenant aux jeunes enfants comme aux personnes les plusdélicates. .

Le THÊ OES FAMILLESest le SAUVEUR de 1'INTESTIN1 fr. 70 ^impöteompris)dans toute les bonnes pharmacies).

Yeatedc Fonds«lcCommerceSniv»nt acte s. s. p. en üatc an Havre, da Saoül 1947, M. Charles BE1UEY, débitauf, de-mfurant au Havre, 4, quai de Seine, a vendu anns personne y déuommée dans i'aeio. ie fundsde commerce de Café Débit et Chambres meublées,qu'il exploite au Havre. 42, rue de la Gaffe, fusede possession le 4" septembre procbain. Electionde domicile au fonds vendu. 40.19 if.Sii)

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TkUTTTC! *s- Btiemie HUBERT, demeurantIlfi I 1ÜÖ 27, rue des Drapiers, prévient lepubi c qu'a partir de ee jour, il ne paiera que t«sdeltes contractées par lui-même. 8. 40.12 (t839zimmrnmmrsie occupant posie official, ayant iré; grandes eon-naissances commerciales et pratiques sur navi¬gation intérieure. connaissant a foud le fret et !eremorqu -ge «lésire eutrer en reialioiss avecimport at eur. C' de nnoigation ou imp. usingpour créer ou diriger service fluvial.lot pertantes reations ei séneuses rfférences.Pourrait être libre a fin eourantEcrire bureau du journal a M. RENE. iSJiiz)

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Lonqu'il se réveiila, sursautant a i'.ippeldn nègre qui lui apportait son repas, ii son-gea tout è coup an pspier deraetiré dins samain et comprit 1'urgente néeeisité da iedétruire.li ne ponvait la b filer, n'ayant eit jas-qn'alors ni fen, ni innuère.Ii le mit dsns sa booche, le rnacha, ie rê-duisit en pe ites boulettes sarré:s, et, pargestrs successifs, le jeta dehors par l'étroitefenêire de sa cnambre.Le lendamain matin, il revê it !e costnmoindicène doat on l'avait gr Hifié la vcille, ctvint »',!8seoir dans la coar intérienre del'habitation.Ii s'y tronvait nne sort» de banc trés bas,fait de pierres a jieine dégrossies, reliéespar dn eiment pypseux, et placé dans l'augleIe moins expósé'au soleit.Maurice se mit a songer h ce'tii qn'ensoi il osait.noramer maintenant- son ami,son compatriote, an soi-disant médecin tar-gni, rnfin.Lftja. dans son esprit, aciif, fertile en ex-pédiesits adroit?, et enclin aux resolutionscourageuses, s'élaboiaient vagnement desprojets audacisux d'érasion.Mus il lui fatidrait pouvoir !es communi-qt, er an ihr-bib, en diseuter avec lui.Comment ? A quel moment tSon atteption tut brurqueraent rappslée èla réatité du présent par Farrixée de celuidont sa pemée s'occupait.I! pénê'rait dans la cour, accoropagné dachef fargni.Tous deux se placèrent en face de Mauriceet l'examioèreat en silence, durant un longinstant.E fin, le Targui paria, sfadressant pirli-cuiièrement au thébib, ü'ua ton confiden-tiel.Celui- cl prit la parole A son tour, en setournant vers le prisonnier.— Le chef me prie de voustrammettre

ses désirs on ses ordres ; écontez avec atten¬tion et resttz caime.— J'écouie, rrpartit Maurice, trés froid enapparerce.— Ii dit que vous êtes guéri, a peu prés.— Je ie crois.— ü suppose que vous êtes richs et vo:eice qu'il vous propose :E i disaut cela le thébib se rapprocha deMauri#e et, prtdi tant d'un moment d'inat-teotion dn chef targui è qui un esciavenègre veuail d'apporter un messsge, il gltssatrés vite, d'une voix éiouffée, les mots sui-vants :— Accep'fz fout, sans hesitation, i! y vade votre vie ! Et, mélNz-vous, Messaoudcomprends un ptu le fracpais.Maurice, d'en mouvement ds paupières,prouva qu'ii avait compris.Le thébib reprit alors, trés haut, en pré¬sence du chef reievenu plus atUntif :— Le grand chef, Messaond, vous offre iaiiberié, cn échange d'une forte ratspoa.— lien, acq u ie spa Maurice.— I! vous deroaude d'écrirs ü votre fe-roilUq on même aa gouvernement général,pour obteuir les dix mille franc3 qu'il exi-ge, rnai? cela fans le trahir, sans déyoiler lelieu de votre captiïiié.« Y conseniiz vor.s ?— Oui.— Vous ferez done adress-r c tte scminea Fiigha d'Ouargla. C"lni ci, prévcnu parMrssouad, Finformera do» «(u i! I'anra reptie.« Aiors Messaoud vous conduira lui-niemeè Ouargla, et iorsqu'il aura touche les londsen votre présence, il vous cmènera jus-qu'anx portes ds L gitouat.« Vous serez libre.— j'accepte, dit résoiament Maurice.— C'est bien, conclnt le medecin, vousavez lout compris, j'en suis encbinté pourvous.« Ecrirtzvousbieotótf

— Quand ie chef voudra.— Ailon?, tout est pour la mienx.E', se tournant alors vers le chef targai,ie thébib iui paria longuement, sans parai-tre sc soucier davantage du biessé prison¬nier.Póurianf, celui ei demeurait assrz per¬plexe, le rs g rd obstinément fixé sur somcompatriote, dont il semblait deïiner t'atti-tudc, sans en onnaitre suffisamment lesmotifs. . 4II pressentait que leur conversatisn, tressimple en apaarence, cachïit nn myslèiocon encore dévoilé, mais iequel?L'esprit dévoré d'impstiestce et ö'inquié-tude. bien qu'il s'f ft'ofpat de couseryer unapkcdhé parfaite tie pbysionomie, II atten-dalt, anxieux.Le Targui et IVtrange médecin s'étaienlmis a marcher de long en large, tont encontinuant a causer avec animaiion.Tout è coup, un nègre fit irruphon dansla cour, se precipitant vers son mai re.— Viens vite, sidi, cria-t-il, tu es attendnè la porte de ta maison par un notableCbaimba qui arrive d'Ouargla sur un mé-hart de course.— Que me veut-i! ?— li t'apporte de graves nouvelles et napas un instant a psrdre, dit-ii, car il doilconcher co soir a Ghadataès.La pbysionomie du Targai se rembrunitsouduo. Son regard devint sombre et se lixadurement sonpconaeux sur Maurice.— Attends-moi ici, dit-il au thébib ens'éioignant rapidement sur les traces daFesciave. ...A petne avait-i! dispara que le médecin,tout en évitant de se rapprocher de Mau¬rice, lui jeta d'une voix eiosffèe, sans pa-raitre prrsque reraner !»■?'èt're3 :— Le moment est bientöt i«nu de vcusparier longuement. . ,

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