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Blois • Ciné'fil

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bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°97 novembre-décembre 2013

Eka et Natia, chronique d’unejeunesse géorgienneCap sur la Chine - Parfums d’Asie

Mois du documentaire

Le Joli maiLa TraverséeUne jeunesse amoureuse

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Maquette originale : Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie TassignyRédaction : Catherine Bigot, Martine Boiteau, Jean-Marie Génard, Agnès de Graaff, Benoît Goldschmidt,

Claude Joigny, Marie-Luce Pradines. Citations : Libération, Télérama, Jérôme Lemaire pour l’ACID.Photo de couverture : Eka et Natia, chronique d’une jeunesse géorgienne de Nana Ekvtimishvili et Simon Groß

Chers amis cinéphiles,

Vive le cinéma documentaire !

Les lumières du festival d’histoire se sont éteintes, place à de nouveaux rendez-vous,qui devraient assouvir votre passion d’un cinéma audacieux et exigeant, ouvert surle monde et porteur de sens. Avec une forte présence du documentaire, parce quenovembre, c’est « le Mois du documentaire », mais surtout parce que c’est un genrequi fait parler toutes les ressources du cinéma, qui épouse l’humaine condition, etqui s’ingénie à semer des petits cailloux de fiction…Cette fête du documentaire, on la placera sous l’égide d’un maître récemment dis-paru, Chris Marker, dont Le Joli Mai est ressorti en copie numérique, un film quivous replongera au cœur du Paris des années 1960, années de prospérité certes,mais qui recelaient bien des poches de misère, que le film montre, produisant unquestionnement politique aux résonances actuelles. Comme en écho, FrançoisCaillat retracera la géographie amoureuse de sa jeunesse dans le Paris des années1970, et viendra prolonger ce carnet intime par un dialogue avec le public. Quantaux poches de misère actuelles, c’est du côté des migrants qu’elles s’étalent, dansces vies ballottées entre les rives de la Méditerranée, vies parfois brisées, vies clan-destines, comme celles de ces enfants valises, vies déchirées entre une identité perdueet une identité à retrouver, comme le montre avec une force poétique incroyable Eli-sabeth Leuvrey (La Traversée). Et le documentaire c’est aussi la rencontre avec lemystère d’un artiste : un petit bijou du cinéma iranien, une fois de plus vous enconvaincra, avec Fifi hurle de joie de Mitra Farahani.La fiction durant ces deux mois, on la retrouvera à l’occasion du festival « Cap surla Chine-Parfum d’Asie » des Lobis, avec l’ensorcelant Mystery, du chinois Lou Ye,et avec l’inédit d’Ozu Le Fils unique, broderie d’une grande finesse sur un thèmefamilier de ce grand cinéaste japonais. Elle sera au cœur de l’adaptation d’un romande Faulkner, As I lay dying, un film à suspense de James Franco, découvert aufestival de Cannes 2013, et dans une chronique de deux adolescentes géorgiennesdans les années 1990, Eka et Natia, film qui sera notre cadeau de Noël… Elle seraenfin intimement mêlée à des images documentaires stupéfiantes, celles de La Ba-taille de Solférino, prises lors du jour de la dernière élection présidentielle ; commequoi, je vous l’avais dit, ces deux mois n’en finiront pas de célébrer la force du do-cumentaire !

Bien amicalement

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

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SQu’est-ce que Ciné’fil ?

Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec

le désir de découverte ou de redécouverte de talents singuliers, de formes

cinématographiques audacieuses, originales et parfois marginales.

Pourquoi adhérer ?

Adhérer à Ciné’fil, c’est défendre un cinéma différent, un cinéma souvent

fragile, mais qui est la marque d’une diversité et d’une richesse multiculturelles, d’une

fenêtre ouverte sur les cinémas du monde. Plus les adhérents sont nombreux, plus

l’association a la liberté de proposer des films originaux et méritants.

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur la programmation Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la semaine des Lobissoutenu par Ciné’fil,> de trois entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la semaine aux Lobis (la 10è, la 20è et la 30è de l’année),> de l’envoi à domicile du bulletin d’information Travelling,> de deux entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ aux Lobis les mercredi et vendredi (à partir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> d’une réduction de 5€ aux concerts de jazz des Lobis.L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?

Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€

Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)

Comment adhérer ?

Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante :

Ciné’fil - B.P. 162 - 41 0005 Blois Cedex,

accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’une photo d’identité,

et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.

Il est également possible de le donner en main propre à un membre du Conseil d’ad-

ministration lors d’une de nos séances, dans le hall du cinéma. Nous essayons d’y

être présents le plus souvent possible !

Etudiants : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

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BULLETIN J’adhère pour un an à l’association Ciné’fil

Nom ........................................................................................................................

Prénom ...................................................................................................................

Adresse ..................................................................................................................

Téléphone (facultatif) .............................................................................................

Adresse internet......................................................................................................

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la BataillE dESolfériNoUn film de Justine Triet

Avec Laetitia Dosch, VincentMacaigne, Arthur Harari...France, 2013, 1h34Présenté à l’ACID au festival deCannes 2013

6 mai 2012, Solférino. Laetitia,journaliste télé, couvre lesprésidentielles. Mais débarqueVincent, l’ex, pour voir leurs filles.Gamines déchaînées, baby-sittersubmergé, amant vaguement incrust’,avocat misanthrope, France coupéeen deux : c’est dimanche, touts’emmêle, rien ne va plus !

« On n’entre pas dans ce récit, on yest embarqué, on est jeté dedans. Onest dans un appartement parisien,collé à des personnages, un beaumatin déjà survolté. C’est que c’est

un jour pas comme les autres dans lacapitale, et il y a un monde fou.L’étau humain du coup se resserreautour des protagonistes qui sont trèsvite en zone rouge. En fait, c’est pasgrand chose si l’on prend un peu derecul, si on s’élève, si on respire pluscalmement. Mais rien à faire, latension monte, le rythme s’accélère,la bataille fait bientôt rage dans undécor urbain des grands jours. Avecune impressionnante maîtrise ducadre et un sens précis de la mise enscène, Justine Triet va nous fairesuivre de tout près un mini-dramehumain. Accrochée à son propospour ne pas le perdre dans cette foulede la rue de Solférino, la jeuneréalisatrice nous livre un filmtouchant, intime et juste sur notrecondition d’animal social. »

Jérôme Le Maire, cinéaste

jeu. 31 oct > 18h et 20h30

sam. 2 nov > 16h

dim. 3 nov > 21h

lun. 4 nov > 18h et 21h

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Ce film vous est proposé en partenariat avec Ciclic et le cinéma Les Lobis, à l’occasion de la 12e fête du cinéma d’animation.

liBrE CoUrtlE CoUrtS’aNiME #10Les rendez-vous du court

métrage en région Centre

Pour la dixième édition du « Courts’anime » en région Centre, nous vousproposons de découvrir un nouveauprogramme de films d’animation pouradultes, où l’être humain est disséquédans ses plus grandes contradictions,ses peurs, ses faiblesses, sesquestionnements. De l’érotisme, de lajalousie, de l’humour et de lanostalgie, tout finit toujours par seconclure par une musique entêtante...

La Grosse Bête de Pierre-Luc Granjon :On dit que dans le royaume, une bêtevient vous manger au moment où on nes’y attend pas. Alors toutes les idéessont bonnes pour ne jamais oublier / LeBanquet de la concubine de HefangWei : Chine, an 746. L’empereur Li estun grand amateur de femmes, d’art etde musique. Il possède de nombreusesconcubines. Sa préférée s’appelle Yang./ Tram de Michaela Pavlatova : Commechaque matin, les hommes embarquentdans le tram pour aller au travail, tousles mêmes, silencieux, gris. Pourtant, augré des secousses et des vibrations de laroute, la conductrice s’émoustille et levéhicule s’érotise. / Conte de fait deJumi Yoon : En 1960, en Corée, unepetite fille réinvente son quotidien pours’échapper d’une maison close. /

Le Grand Ici et le Petit Ailleurs deMichèle Lemieux : De rêveries enméditations, un homme est pris d’unsoudain vertige lorsqu’il cherche à saisirle sens du monde. / Autour du lac deNoémie Marsily et Carl Roosens, Lesouffle d’une joggeuse, une fourmilièreéventrée, des tartines abandonnées surun banc, des bribes de vie nousemmènent marcher autour du lac. /Feral de Daniel Sousa : Un chasseurtrouve un enfant sauvage au milieu desbois et le ramène à la civilisation. Legarçon essaie de s’adapter en usant desmêmes stratégies que celles qui luiservaient dans la forêt. / Oh Willy...d’Emma De Swaef et Marc Roels : À lamort de sa mère, Willy décide de fuirdans la nature où il trouve la protectionmaternelle d’une grosse bête velue. /Futon de Yoriko Mizushiri : Enrouléedans son futon, une femme se met àrêver. Elle imagine le futur en mêmetemps que des sensations passées et dessouvenirs lui reviennent. Tout cela semélange agréablement.

Séance unique suivied’une rencontre avec

Pierre-luc Granjon réalisateur de la Grosse Bête,

mardi 5 nov. à 20h30en partenariat avec Ciclic et les lobis

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lE filS UNiqUEUn film de Yasujirō Ozu

Avec Choko Iida, Shin'ichiHimori, Masao Hayama...Japon, 1936, 1h27, vostf

« Ozu a 33 ans quand il tourne cefilm resté inédit en France, et qui estaussi son premier parlant. Il est alorscinéaste depuis une dizaine d’années,mais a déjà réalisé plus de trenteœuvres, pour beaucoup disparues.

(...) La trame du Fils, ténue etédifiante, est placée sous le signe decette citation implacable, empruntéeaux Paroles d’un nain de RyonosukeAkutagawa : «Le drame de la viecommence avec le lien entre parentset enfants. » On y voit une veuve-courage de l’arrière-pays sacrifier lesmaigres revenus que lui procure sonemploi dans une filature de soie pourpayer le lycée à son jeune garçon.Treize ans plus tard, celui-ci s’estinstallé à Tokyo, où sa mère lui rendvisite, découvrant la vie misérablequ’il tentait de lui cacher.

(...) La brutalité du contexte socialn’a d’équivalent que la douceur dessentiments qui lient les personnageset qu’Ozu met en scène avec cettemême ambivalence : son artisanat estsi pointilleux qu’il touche à l’os sanscesser de caresser la peau.

Le Fils unique est magnifiquementconforme à tout ce que l’on connaîtdu cinéma du maître, toute sonœuvre pouvant pratiquement formerun film continu, une saga, avec seseffets de troupe, ses thèmesinoxydables et ses personnagesrécurrents. Cet inédit précieux nousfait ainsi renouer avec ces fameuxplans à hauteur de tatami, cadrés parces panneaux coulissants qui tracentles volumes de l’habitat japonais.Des plans si proches qu’on a parfoisl’impression d’une miniature, unemaquette réduite que le géant Ozuagence comme une maison depoupées et qu’il pourrait pulvériserdu poing. On y retrouve aussi le goûtdes mômes qui passent (ici, uncertain Tomi qu’on n’oubliera pas),celui des engagements solennelspleins de larmes («Je deviendrai ungrand homme !») et le classicismeinaltérable du format 1,33. »

Olivier Séguret, Libération

jeu. 7 nov. > 18h

dim. 10 nov. > 21h

lun. 11 nov. > 18h

ven. 15 nov. > 18h

cinéma les lobis

Ces deux films vous sont proposés en partenariat avec lecinéma Les Lobis et Ciné Dimanche dans le cadre dufestival de cinéma asiatique Cap sur la Chine - Parfumsd’Asie. Autres films du festival : voir pages 14 et 15.

Tarif

unique

de 5€

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MyStEryUn film de Lou Ye

Avec Hao Lei, Qin Hao, Qi Xi...France, Chine, 2012, 1h42, vostfFestival de Cannes, Un Certain Regard2012Avertissement : des scènes, des propos oudes images peuvent heurter la sensibilitédes spectateurs

Mystery s'ouvre sur une scène choc :lors d’une course de voitures entregosses de riches, une jeune femme,la tête ensanglantée, est renversée parl’une des voitures. Ces fils debourgeois aisés crientimmédiatement à l'arnaque àl'assurance pour se dédouaner de leurresponsabilité : ici, pas la moindreculpabilité. Le mystères’installe autour de cette jeunefemme qui s’avère être la conquêted'un homme marié, adepte des sitesde rencontres. Son épouse découvrepeu à peu ses infidélités et bientôt, sadouble vie. Son univers bascule.Fonctionnant sur le mode du filmchoral, Lou Ye présuppose les liensentre les individus, joue à les révélerau fil du récit. Chaque séquence

précise un portrait et révèleégalement la part de mensonge quientoure le personnage – sans que, deprime abord, le rapport avec laséquence de l’accident soit clair.Ténu, caché, ce lien est aussi leprétexte qui permet à Lou Ye demettre en scène une véritable luttedes classes entre bourgeois nouveauxriches, flics potentiellementcorrompus, gens d’affaires etprolétaires dans la ville de Wuhan.Derrière la froideur rectiligne desbuildings battus par des pluiesdiluviennes, le poids des non-ditsvient déchirer l’écran, chacuns’arrangeant avec la loi, les puissantset surtout la morale. Mystery est premier film de Lou Yetourné à domicile après cinq ansd’interdiction imposés par la censureaprès la sortie de Une jeunessechinoise, en 2006, qui évoquait lesévènements de Tian’Anmen. Lou Yedresse ici le portrait d’une sociétédont l’essor économique estproportionnel à son délabrementpsychologique. Ce film est à la foisun thriller, un superbe portrait defemmes et une chronique socialeimpitoyable. Il a été nommé sept foisdans la sélection Un Certain Regardde l’édition 2012 à Cannes.

C. B.

jeu. 7 nov. > 20h30

ven. 8 nov. > 18h

sam. 9 nov. > 16h

lun. 11 nov. > 21h

cinéma les lobis

Tarif

unique

de 5€

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lE Joli MaiUn film de Chris Marker

France, 1963, 2h16Avec Yves Montand, ChrisMarker, Simone Signoret...

« Joli mai, tu as laissé tes songesdans Paris pour les enraciner… Lesoleil met du plomb dans les rêves. »Le Joli Mai c’est d’abord unechanson d’Yves Montand, lenarrateur du film de Chris Marker.C’est aussi une ode à Paris et auxParisiens goûtant le premierprintemps de la paix au sortir de laguerre d’Algérie. Un portrait de laFrance à l’aube des années 1960 oùchacun témoigne à sa manière de sesangoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Chris Marker disait en présentant sonfilm qui a tant de résonancesaujourd’hui car il pose le problèmedu rapport vrai avec les autres : "Que repêchera t-on de nos années ànous ? Peut-être tout autre chose quece que nous y voyons de plusvoyant." Au-delà d’un portrait du Paris de cesannées-là avec tous sesbouleversements urbains et lesbidonvilles qui persistent malgrétout, Marker donne à voir et àentendre des paroles, des visages etdes corps qui sont universels etintemporels, nous montrant avectoujours une grande liberté grâce à lacaméra du chef opérateur Pierre

Lhomme comment vivre la ville,comment vivre ensemble. On penseparfois au Pialat de L’amour existe.Poétique autant que politique ce filmnous renvoie aussi auquestionnement d’aujourd’hui sur lenouveau sous-prolétariat issu despays colonisés, sur le problème dulogement, sur le travail.

« Mon vœu le plus cher - disait-ildans son film Immemory - est qu’il yait ici assez de codes familiers pourqu’insensiblement le lecteur-visiteursubstitue ses images aux miennes, sessouvenirs aux miens, et que monImmémoire ait servi de tremplin à lasienne pour son propre pèlerinagedans le Temps retrouvé. »

A. de G.

jeu. 14 nov > 18h et 20h30

sam. 16 nov > 16h

dim. 17 nov > 21h

lun. 18 nov > 18h et 21h

ven. 22 nov > 18h

cinéma les lobis

Ce film vous est proposé en partenariat avec l’Association des Cinémasdu Centre dans le cadre du Mois du documentaire.

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ENfaNtS valiSESUn film de Xavier de Lauzanne

France, 2013, 1h26Les enfants valises ce sont tous cesadolescents migrants, ballottés d’uncontinent à l’autre qui subissent lesdécisions prises par les adultes. Xavierde Lauzanne les a rencontrés, élèves declasse de primo-migrants dans uncollège parisien. Ils viennent du Congo,de Côte-d’Ivoire d’Algérie, de Tunisieou d’ailleurs et pour s’intégrer ilsapprennent la langue française. Pendant une année le réalisateur a filméla classe de Julie, professeur de français

qui leur fait découvrir la langue àtravers Blaise Cendrars ou unerencontre avec une femme juive quiraconte comment elle a été sauvée pardes voisins pendant la guerre de1940… Elle les conseille pour leurorientation, cherche pour eux des stagesen entreprise. Ce documentaire montre des jeunesgens confrontés à la guerre civile deleur pays, à la perte de leurs parents, àl’exil, mais aussi et surtout le rôlecrucial et émancipateur de l’éducation.

Ce film vous est proposé dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale par les associations ducollectif blésois et la Ville de Blois, et dans le cadre duMois du documentaire. Rens. : 02 54 42 84 55.

aya dE yoPoUGoNUn film de Marguerite Abouet

et Clément Oubrerie

Avec la voix d’Aïssa MaïgaFrance, 2011, 1h24Fin des années 1970, en Côte-d’Ivoire àYopougon, quartier populaired’Abidjan. C’est là que vit Aya, 19 ans,une jeune fille sérieuse qui préfèrerester étudier à la maison plutôt que desortir avec ses copines. Aya partage ses

journées entre l’école,la famille et ses deuxmeilleures amies :Adjoua et Bintou, quine pensent qu’à allergazer en douce à la nuit tombée dansles maquis. Les choses se gâtentlorsque qu’Adjoua se retrouve enceintepar mégarde. Que faire ?

Ce film vous est proposé dans le cadre de la 30e édition du festival de bandedessinée bd BOUM qui se déroule du 22 au 24 novembre à Blois.

Séance unique samedi 23 novembre à 16h

au cinéma les lobis, en partenariat avec bd BoUM

Séance jeudi 21 novembre à 20h30, suivie d’une

discussionau cinéma les lobis

Séances scolaires en novembre et décembresur réservation au 02 54 55 06 87.

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la travErSéEUn film d’Elisabeth Leuvrey

France, 2011, 1h12

La traversée sur un ferry qui va versle sud, vers l’autre rive de laMéditerranée, cela évoque lesvacances d’été. « 25°, la mer estcalme ». Le commandant de bordannonce 21 heures de traversée, enfrançais et en arabe. Mais dans ce film, c’est d’abord unpassage entre deux terres. Il y a descoffres pleins, des sacs écossais bleublanc rouge de Tati sur le toit.Chacun raconte où il va, puis d’où ilvient, le pourquoi de ces allers etretours.La mer comme une accoucheuse quilibère la parole de ces émigrés, de cesimmigrés. Paroles poétiques de ceshommes, ces femmes, ces enfantsévoquant la France, l’Algérie. LaMéditerranée comme une porte entreles deux patries, les deux pays.

Entre les différents ponts, la camérasuit des bandes d’enfants, s’arrête àune table, sur le pont, dans unecabine, au bar. Les heures passentet ce temps long, à force de cigarettesfumées, de promenades sur le bateau,de sommeil pris sur les ponts à mêmele sol sur des couvertures commedans une grande maison de vacances,ce temps est nécessaire. Il permet de

quitter une vie, une terre, deshabitudes, un costume, une identitépour se transformer, se tendre versl’autre, les autres que l’on varetrouver, l’autre vie, d’autres habits,un autre rythme, une autre langue.

Elisabeth Leuvrey est née à Alger en1968. Elle en fait une réflexioncinématographique. Ce film est sonsecond et déjà primé (prix découverteSCAM, prix du patrimoine Cinémadu Réel Paris), nominé (Prix AlbertLondres) et sélectionné (FIDMarseille, les Rencontrescinématographiques Béjaia et Lesécrans documentaires).

M.-L. P.

Ce film vous est proposé en partenariat avec Ciclic dansle cadre du Mois du documentaire, et en écho àEcrivains à Chambord : lecture dimanche 24 novembreà 15h par Mathias Enard. Rens : 02 54 50 40 20

jeu. 21 nov > 18h

dim. 24 nov > 21h

lun. 25 nov > 18h et 21h

ven. 29 nov > 18h

cinéma les lobis

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aS i lay dyiNG Un film de James Franco

Avec James Franco, LoganMarshall-Green, Jim Parrackétats-Unis, 2013, 2h, vostfPrésenté à Un Certain Regard,festival de Cannes 2013

James Franco relève le pari d'adapterau cinéma un monument de lalittérature américaine classique : As ILay Dying (Tandis que j'agonise), deWilliam Faulkner.

L'histoire se situe dans les années1930, au fin fond du Mississippi.Un patriarche édenté et rustreembarque ses cinq fils et sa fille dansun long périple, à pied et à cheval,pour accompagner la dépouille de safemme vers sa dernière demeure. Lacarriole qui transporte le cercueil serale fil continu d'une avancée remplied'épreuves, d'obstacles, face à unenature belle mais redoutable et auxdémons qui rongent les protagonistesde cette famille où règnent lessecrets, la haine, la traversée d'undeuil en train de se faire.Dès les premières minutes du film,essentielles pour s'imprégner desméandres de l'histoire familiale, lespectateur est précipité dans unetension qui ne va pas céder.De belles scènes dignes d'un film dewestern nous plongent dansl'esthétique et la noirceur de cettetraversée.

Dans le roman, Faulkner déroule sonrécit sous forme de monologuesayant pour narrateurs les différentspersonnages. Devant la difficultéd'adaptation d'un roman si complexe,James Franco utilise des artéfactspropre au cinéma : le split screen(deux images juxtaposées sur l'écranmais discontinues dans leurs pointsde vue), qui permet au spectateur derentrer dans l’intimité de chacun despersonnages.Le spectateur entre dans l'intimité despersonnages et s'initie à l'action de cefilm où chacun s'observe.Pour en maintenir le suspense, nousne révélerons rien de plus del’histoire, sinon que les démons sontmythiques et/ou propres à la fiction,aux frissons, aux fantasmes, et qu’encela le film rejoint le roman. La fauteà Faulkner et à l'inventivité deFranco, acteur connu, réalisateur et« touche-à-tout ».

M. B.

jeu. 28 nov > 18h et 20h30

sam. 30 nov > 16h

dim. 1er déc > 21h

lun. 2 déc > 18h et 21h

ven. 6 déc > 18h

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Séances scolaires en décembre et janvier

sur réservation au 02 54 55 06 87.

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fifi HUrlE dE JoiEUn film de Mitra Farahani

Avec Bahman Mohassess, Rokni,Ramin Haerizadeh...états-Unis, France, Iran, 2013,1h38, vostf

« Ça, un documentaire ? Vous voulezrire : c'est un thriller, une enquêtepolicière !– Pas du tout, c'est un filmpolitique, engagé, quisoupèse les comportementsenvers l'art de deux régimesde dictature ! – Mais non, vous n'avez riencompris, c'est le portrait d'unartiste iconoclaste etinsolent, qui n'a pas lalangue dans sa poche, et c'estpas mal, à 78 ans. – Oui, mais la langue, il nel'avait déjà pas dans sa poche il y aquarante ans, quand il travaillaitmême pour le shah d'Iran... »

Et ça peut continuer longtemps. Vousvous ferez votre opinion, maisd'abord, connaissez-vous BahmanMohasses ? Peintre, sculpteur,graphiste qui sera égalementtraducteur (de l'italien et duFrançais), et metteur en scène, il a euson heure de gloire (méritée) en Irandans les années 1970, jusqu'àl'arrivée des mollah au pouvoir.

Alors disparu, soupçonné d’avoirauparavant détruit toutes ses œuvres,ce n'est qu'en 2010 qu'il est retrouvépar la réalisatrice Mitra Farahani quiva le convaincre de figurer dans unfilm où, sur la fin de sa vie, il vacontinuer à jouer les mauvais espritscomme on le voit dans quelquesextraits filmés dans les années 1970.Une complicité s'établit entre l'artisteet la réalisatrice, qui amènera celle-cià assister aux négociations en vued'un dernier (?) tableau, avecd'incessantes références au Chef

d'oeuvre inconnu de Balzac...Quant à Fifi, vous découvrireztardivement qui il est et ce qu'ilreprésente pour le peintre...

C. J.

jeu. 5 déc > 18h et 20h30

sam. 7 déc > 16h

dim. 8 déc > 21h

lun. 9 déc > 18h et 21h

ven. 13 déc > 18h

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UNE JEUNESSEaMoUrEUSEUn film de François Caillat

Avec François CaillatFrance, 2011, 1h45

« Le narrateur raconte sa jeunesseamoureuse dans le Paris des années1970 : un récit d’éducationsentimentale, à cœur et corps perdus;une histoire intime autant quel’aventure d’une génération ; un filmsur la difficulté d’aimer. En mêlantaux quartiers de la ville desfragments de lettres, des photos dejeunes femmes, des musiquesd’époque, le film construit unegéographie amoureuse de Paris :celle de l’auteur, qui vécut là pendantquinze ans les découvertes et lesexcès de sa jeunesse. En contrepoint,quelques images super-8 de voyages– la contre-culture aux états-Unis,plus tard la dictature militaire auChili – rappellent ce que fut cetteépoque.

(...) Le documentariste FrançoisCaillat part sur les traces de sajeunesse avec l'envie de faire parlerles lieux. Des traces, il en reste peudans la ville d'aujourd'hui. Quelquesfaçades d'immeubles sans mystère,une allée bordant la Seine... Alorsd'où viennent l'émotion qui grandit àmesure que l'auteur refait sa carte du

Tendre et cette impression qu'unmonde englouti reprend vie ? Lavoix off d'abord, qui dit un textepoétique, imagé. Et puis ces lettresd'amour dont on imagine sentir leparfum originel, ces photoscharbonneuses ou jaunies qui parlentde bonheurs enfuis, ces films ensuper-8 ou diapos de voyages où seraconte une époque, entre contre-culture américaine et utopiespolitiques. C'est tout le talent deFrançois Caillat que de faire résonnerdans ce récit autobiographique l'échod'autres vies que la sienne. »

Mathilde Blottière, Télérama

jeu. 12 déc > 18h et 20h30*

sam. 14 déc > 16h

dim. 15 déc > 21h

lun. 16 déc > 18h et 21h

ven. 20 déc > 18h

cinéma les lobis

*rencontre avecfrançois Caillat

réalisateur,

jeudi 12 déc. à 20h30

Ce film vous est proposé en partenariat avec la Halle aux Grains - Scènenationale, en écho au spectacle «Jim» de la Compagnie Pablo Ribero. Rens. : 02 54 90 44 17.

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Eka Et Natia,CHroNiqUE d'UNE JEUNESSEGéorGiENNE

Un film de Nana Ekvtimishvili et

Simon Groß

Avec Lika Babluani...Géorgie, France, Allemagne,2013, 1h42, vostf

Tbilissi, capitale de la Géorgie. Lecommunisme vient de s'effondrermais la lèpre et les fissures rongentdéjà depuis belle lurette les barresd'immeubles qui défigurent cepaysage superbe. De même, lerationnement et les distributions depain se poursuivent, toujoursl'occasion d'âpres luttes où sefendillent les relations entre leshommes, le chômage généralisé finitle travail de sape. Que ceux que ce

contexte pour le moins moroserebuteraient se rassurent : dans cedécor potentiellement sinistre maismagnifié par le sens du cadre et les

lumières tendrement bleutées du chefopérateur Oleg Mutu (notammentconnu pour son travail sur Au-delàdes collines de Cristian Mungiu, MyJoy et Dans la brume de Loznitsa,films chers à nos cœurs de Cinéfils)gravitent deux étoiles jumelles, lesEka et Natia du titre, deuxadolescentes, inséparables. Nous lessuivons caméra à l'épaule dans leurvie quotidienne, au lycée, dans leurrelations familiales parfois difficiles,dans leur amitié indéfectible, amitiéqui se renforce dans des épreuves oùles hommes, garants de la tradition etdu déterminisme social, ont le salerôle, gamins racketteurs, pèresrespectivement alcoolique et absent(en tôle), amour macho et violent.L'irruption d'un pistolet, curieuxprésent pour une déclaration deflamme, fait sortir le film de satrajectoire de chronique géorgiennepour le précipiter dans vers la grandetragédie universelle... Mais jem'arrête, car en dire plusm'exposerait à de possiblesreprésailles.

B. G.

* La projection du 21 décembre seraprécédée d’un court métrage dans lecadre du jour le plus Court.

jeu. 19 déc > 18h et 20h30

sam. 21 déc > 16h*

dim. 22 déc > 21h

lun. 23 déc > 18h et 21h

ven. 27 déc > 18h

cinéma les lobis

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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose un choixde films de qualité de différents genres pour les enfants et les adultes afin quechacun y trouve plaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / Les Lobis.Renseignements au 02 54 44 52 15. Dates et horaires disponibles sur la plaquetteCiné Dimanche.

La Petite Fabrique du monde (42 minutes, dès 4/5 ans)La matière s'anime comme lorsque l'enfant joue et invente sonmonde : faire surgir du sable ou de la neige de drôles de bon-hommes, construire avec des objets glanés ici ou là le palais deses rêves... > Jusqu’au 3 novembre. >> Atelier « doublage

de film » avant la séance du 29 octobre (sans inscription).

Poupi de Zdenek Miler (République tchèque, 36 minutes, dès 2 ans)Poupi est un petit chien curieux qui ne cesse de s'émerveiller et d'apprendre. Parle créateur de La Petite Taupe. > Jusqu’au 3 novembre.

Les Petits Canards en papier de Yu Zhegunag (Chine, 37 min, dès 2/3 ans)Les aventures de petits canards en papier (origami) qui partent à la chasse aux pa-pillons et sèment la zizanie dans leur paisible mare...> Du 6 au 17 novembre, dans le cadre du festival Cap sur la Chine.

>> Ciné P’tit Déj et initiation à l'origami dimanche 10 nov. à 10h30.

Ma maman elle est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill de Marc Borealet Thibaut Chatel (France, 1h15, dès 6 ans)Mais où est la maman de Jean ? D’après Michèle, la petitevoisine, elle est en voyage tout autour du monde. Est-ce lavérité ? > Du 13 au 24 novembre.

>> Ciné P’tit Déj dimanche 24 nov. à 10h30.

L’Apprenti Père Noël et le flocon de neige de Luc Vinciguerra (Etats-Unis, 2013, 1h30)Cette fois, c’est officiel : Nicolas est le nouveau Père Noël. Hélas il doit faireface à une terrible crise : la magie de Noël est en train de disparaître.> En sortie nationale du mercredi 20 novembre au 18 décembre*.

Ciné-Concert : Bonjour la neige ! (35 minutes, dès 18 mois)Mami Chan a accepté la proposition du Forum des images :imaginer un ciné-concert à partir de trois films d’animation surle thème de la neige. > Dimanche 8 décembre à 16h30

Loulou, l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Eric Omod (France, 2013, 1h30)Loulou est un loup, Tom est un lapin : ils sont inséparables de-puis leur enfance. > En sortie nationale à partir du mercredi 18 décembre

Le Père Frimas de Youri Tcherenkov (2012, 46 minutes, dès 3 ans)Au sommet des Alpes, vit le père Frimas, un merveilleux personnage aux pou-voirs enchanteurs... mais cette année, Sylvain, l’esprit de la forêt, sort brusque-ment de son hibernation affamé et grognon …En sortie nationale à partir du mercredi 11 décembre*.

* >> Ciné P’tit Déj en présence du Père Noël dimanche 15 déc. à 10h30.

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le Mois du documentaire par les bibliothèques de Blois-agglopolys

« Histoires de vi(ll)es » Un autre regard sur les villes et les vies qu'elles ontbâties, pour fêter le cinquantenaire de l'intercommunalité à Blois. Entrée libre.

Daguerréotypes d’Agnès Varda (France, 1975,1h20) Dans Daguerréotypes, Agnès Varda filmeses commerçants, dans sa rue. C'est un film sur lequotidien de gens proches de chez elle. Un albumde quartier qui parle de questions universelles. > Vendredi 8 novembre à 20h30, bibliothèque Abbé-Grégoire

Quartier Coty d’Adrienne Montesinos, Néné Tambedou, Patrick Moisan,Koffi Kouamé, Ali Aberrane, Benoît Charpigny, avec l’aide de Passeursd’images (France, 2011, 40 min.). Le film est précédé du court-métrage TourKennedy réalisé par Kenzy. Signé en 2005, le projet de rénovation urbaine(PRU) prévoit le réaménagement des secteurs Croix-Chevallier, Kennedy-Mirabeau et Coty. Ces deux films témoignent des transformations opérées.> Samedi 9 novembre à 17h, La Médiathèque

My Architect de Nathaniel Kahn (états-Unis, 2004, 1h56)Louis Kahn s'inscrit comme l'un des plus grands architectes du XXe siècle.Il construisit des oeuvres monumentales à dimension universaliste et d'unegrande élévation spirituelle. Sa vie, à l'image de ses édifices, fut chargée demystère. > Vendredi 15 novembre à 20h30, bibliothèque Abbé-Grégoire

Auroville, retour sur une utopie d'Hélène Risser (France, 2009, 1h)Auroville se situe en Inde. Cette utopie a pris corps sous l’impulsion de « laMère », compagne spirituelle du penseur indien Sri Aurobindo. L’espéranceétait de créer un homme nouveau, une société libérée de la hiérarchie, sanspropriété privée, sans circulation de monnaie, où tous participeraient à l’édi-fication d’une ville utopique internationale. > Mercredi 20 novembre à 20h30, bibliothèque Abbé-Grégoire

9.3 Mémoire d'un territoire de Yamina Benguigui (France, 2008, 1h55)Le récit passionnant d'un territoire longtemps délaissé aux portes de Paris :le 93 raconté depuis ses origines, des années 1860 à aujourd'hui. Yamina Benguigui tente de comprendre pourquoi cette "arrière-cour de Paris" est devenue une poudrière pouvant à tout moment exploser.> Vendredi 29 novembre à 20h30, bibliothèque Abbé-Grégoire

festival du film de vendôme

Le festival du film de Vendôme se déroule du 6 au 13 décembre. Plus d’informations : www.vendome-filmfest.com

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Sauf mention spéciale, les projections se déroulent

au cinéma Les Lobis (12 avenue Maunoury à Blois).

*Projection accompagnée d’une rencontre-débat

Ciné’fil adhère à l’ACOR (Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche), àl’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion)

et à l’ACC (Association des Cinémas du Centre)

Ciné’fil : 18 Rue Roland Dorgelès - BP 162 - 41005 Blois Cedextél et fax 02 54 55 06 87 - [email protected]

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