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Jean Pierre MARMONIER
Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ
Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde 306, Cours de la Somme 33800 BORDEAUX – Tél. : 05 56 31 21 65 courriel : [email protected]
N° SIRET: 317 689 750 00063 Identifiant ADELI 339314957
Collège et Lycée Gaston Fébus d’ORTHEZ Établissement Public Local d’Enseignement de la Zone d’Animation Pédagogique des Gaves
STAGE DE FORMATION DU 4 MARS 2015
L’impact des réseaux sociaux et des pratiques de jeux vidéo chez les adolescents
Sommaire
Première partie (matin) connaissance des composants de la situation
I LE DÉVELOPPEMENT NORMAL DE LA PENSÉE
A La construction des structures de sens
1 Un équipement neurologique inné
2 Imitation et imitation différée
3 Plasticité psychique
4 L’enchevêtrement des schèmes
5 La place du Jeu
6 Épistémophilie et expérimentation
7 La crise ou le changement de structure de sens
8 Quatre formes d’organisation de la pensée
B La construction mentale par la médiation sociale
1 De la communication à la pensée en mots
2 La médiation par l’outil
C L’élaboration de la conscience subjective
La conscience en mots étage supplémentaire
De la neurobiologie du comportement à la théorie de l’esprit
Six modélisations de la conscience
II LA PLACE DE L’ÉCOLE DANS L’ÉLABORATION MENTALE
1 Les couplages de troisième ordre
2 La Zone Proximale de Développement
3 L’analytique, le modulaire, et le procédural avant la pensée synthétique
4 La longue durée du temps d’élaboration de la pensée
5 La prise en compte des styles cognitifs.
III LE CYBERMONDE FIGURE POSSIBLE DE L’ENANTIODROMIE
A L’aube d’un monde providentiel
1 Le Cybermonde est fascinant
Découvrir le sentiment d’exister
2 Le temps de la communication et du Carnaval de Venise
Les Liaisons dangereuses enfin vécues en direct
Monde relationnel, monde matériel, monde dématérialisé et monde virtuel.
3 L’outil modifie le cerveau
Autonomie et croisement des stratégies modulaires individuelles d’apprentissage
Accroissement des compétences cognitives modulaires
B Cyber servilité et cyber maîtrise à Gaston Fébus et ailleurs
1 Le temps moyen d’exposition aux écrans des enfants et des adolescents
Modification du biorythme.
2 Les effets mentaux de l’exposition aux écrans à l’âge de l’élaboration de la pensée
2
Temps d’écran dette de sommeil
Tâches de vigilance et tâches d’attention soutenue
L’inégalité devant la boucle de la récompense en neurobiologie
Définition de la cyber addiction
Subjugation et modifications des états de conscience
Le flow ou le monde mort
Homo cogitandum et homo laborandum : le temps d’agir et le temps de penser
4 L’effet fondamental de l’éducation
5 Temps d’exposition aux écrans et problématique significative avec le père
6 Temps d’exposition aux écrans et sentiment de réussite au lycée/collège
IV MAGISTER CYBERMAGISTRALIS
1 Les réseaux sociaux et le magistère perdu
2 Connaître les outils du monde contemporain et le sens de leur maîtrise
3 Transmettre le sens de la connaissance
4 Apprendre à maîtriser lenteur et rapidité
5 Lutter pour la libération des serfs
La distance à l’égard de l’outil
La neuro- éducation : apprendre à connaitre son cerveau
L’énergie créatrice comme alternative à l’obsessivo-compulsion
6 Accompagner l’embarquement vers le nouveau monde
Intégrer la crise d’originalité juvénile
Décoder le besoin de guidage
7 La foi dans l’adolescent : Guidage, exigence et indulgence, le magistère retrouvé
Seconde partie (après-midi) Analyse didactique de situations à l’aide des concepts étudiés le
matin
1 Exposé d’une situation par un participant tandis que les autres prennent des notes
2 Compléments d’informations sur la situation exposée
3 Recherche analytique commune des éléments présentés
Type d’élaboration mentale de l’élève
Formes de communication et d’utilisation du langage
Style cognitif
Type d’interactions sociales
Type de rapport au monde réel
Indices de désarroi exprimés
4 Définition synthétique du sens de la difficulté essentielle exprimée
5 Élaboration commune d’un objectif conceptuel prioritaire
6 Recherche de modalités concrètes d’opérationnalisation de l’objectif, en lien avec les ressources de
l’Établissement
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Jean Pierre MARMONIER
Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ
Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde 306, Cours de la Somme 33800 BORDEAUX – Tél. : 05 56 31 21 65 courriel : [email protected]
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INTÉRÊT RESPECTIF DE SIX MODÉLISATIONS DE LA COGNITION EN 2014
MODÉLISATION COGNITIVISTE
MODÉLISATION AUTO POÏÉTIQUE
Possibilité de décomposer le fonctionnement mental en fonctions modulaires : attention sélective, attention soutenue attention divisée, diverses mémoires sensorielles et verbales, mémoire opérationnelle, mémoire didactique Mesure ponctuelles et diachronique des performances. Sujet Cognitif
Mise en évidence de la pensée comme auto-organisation émergeant au sein d’une inter rétroaction avec le contexte et de l’ampleur de la cognition non verbale ou infra verbale. Repositionnement du langage comme codage supplémentaire au sein de la cognition Sujet autopoiétique
MODÉLISATION COMPUTATIONNELLE MODÉLISATION en PROCESSUS D’ÉVOLUTION
Présentation d’une pensée modélisée comme une suite de neurocalculs, reproductibles par l’intelligence artificielle dans l’ensemble des aspects de son fonctionnement y compris les plus affectifs, les plus mentaux et les plus complexes. Sujet computationnel
Présentation de la conscience comme aboutissement d’un processus dynamique de complexification progressive , fruit d’une succession de variations-sélections permettant de comprendre les éventuels dysfonctionnements et les cohérences qui en résultent.
MODÉLISATION DU CONTINUUM CORPS ESPRIT
MODÉLISATION DE LA PENSÉE DANS LA CONTINUITÉ COSMIQUE
Mise en évidence de l’inscription organique de l’ensemble des phénomènes mentaux, de la nature intrinsèquement corporelle des émotions, et du lien entre les niveaux de complexité neurobiologique et du degré de conscience. Continuum matière corps sensation émotion sentiment pensée esprit
Présentation de la pensée comme manifestation d’une interdépendance entre les phénomènes cosmiques prenant appui sur l’ensemble des lois de l’astrophysique contemporaine en particulier de la non localisation, de la réalité des concepts mathématiques ,incorporant le fonctionnement d’une matière neuronale organisée dans un ensemble à la dimension de l’univers Sujet complexe
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Jean Pierre MARMONIER Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX
PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde
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LA CONSCIENCE SUBJECTIVE DANS LA THÉORIE COGNITIVISTE 2014
1 NIVEAU DE LA CONSCIENCE DE SOI COMME TOTALITÉ UNIFIÉE IMPLICITE MÉMOIRES PERMANENTES
1 Mémoire issue de l'héritage génétique de l'individu
* Mémoire des images archétypiques de la conscience profonde
* Mémoire des états émotionnels archétypiques de la conscience profonde.
* Mémoire des comportements et des schémas d'actes
* Mémoire des structures génératives du langage
2 Mémoire élaborée depuis la naissance du sujet
* Habituation: Élaboration progressive d'une matrice de sens par répétition
des entrées extéroceptives (sensorielles)et proprioceptives (états corporels
internes)
* Mémoire actospatiale (attribution immédiate de sens au contexte par
croisement d'indices corporels et contextuels.
* Mémoire des états affectifs et des inscriptions corporelles des émotions
* Mémoire anticipative: associations d' états affectifs et d' indices
sensoriels ou proprioceptifs
3 Mémoire des procédures automatisées à la suite d'un apprentissage
incident et de répétitions * Mémoire des praxies de la vie quotidienne : alimentaires, contrôle
sphinctérien, habillage, manières de table, praxies idéatoires et idéomotrices
* Mémoire spécifique du langage
Stock lexical
Mémoire des structures idiomatiques des différents langages
Mémoire de scripts des récits
4 Mémoire des procédures automatisées à la suite d'un apprentissage
intentionnel, et de répétitions Procédures en actes
Procédures spécifiques du langage
Procédures d'attribution de sens aux signes contextuels lexiques
Mémoire didactique et savoirs appris
Mémoire des savoirs experts psychomoteurs, cognitifs, et inter modulaires
5 Mémoire des pondérations affectives et des états corporels associés à
des contextes et aux moments de la vie qui s'y sont déroulés
MÉMOIRE BRÈVE
* Encodage automatique des entrées
sensorielles et proprioceptives.
* Réactivation brève de données stockées en
mémoire permanente.
* Maintien bref en activation des données
activées encodées
* Comparaison automatique des entrées avec
les éléments de la mémoire permanente :
- Attribution immédiate d'une probabilité de
similitude
- Transformation de la vigilance en état
d'alerte ou d'habituation en fonction de ce
degré.
* Filtrage automatique des données:
- Oubli total de la trace
- Maintien partiel de la trace, pouvant être
récupérée en Mémoire à long terme en dépit
du sentiment d'oubli
CONSCIENCE UNIFIÉE ET SENTIMENT DE SOI
Habituation et élaboration progressive d'une matrice conférant un global à la situation présente.
Décision énactée de priorités d'actes cognitifs
Décision énactée d'activation des entrées pertinentes
2 MÉMOIRE OPÉRATIONNELLE INTENTIONNELLE
Décisions mentales (formulées en mots) d’objectifs d'actes ou de traitements de données cognitives
* Décision de maintien en activation des éléments réactivés
de la mémoire brève,
* Décision de recherche des éléments pertinents des
différentes mémoires: intéroceptives et issues des mémoires
permanentes ou extéroceptives et issues des diverses entrées
sensorielles (vision, audition, proprioception, gustation,
mouvement...)
*Activation des ressources de recherche dans les mémoires
permanentes.
Décisions mentales des stratégies séquentielles de
déroulement des actes
Décisions mentales de répartition des ressources
attentionnelles
Attention sélective
Attention divisée
Contrôle réflexif concomitant des séquences des
déroulements des actes
Activation- désactivation successive des phases
COPIE ET CONSERVATION DES ÉLÉMENTS MODIFIÉS
3 NIVEAU DE LA SUBJECTIVATION DÉCISIONNELLE
CONSCIENCE ÉTENDUE ET SENTIMENT D’IDENTITÉ
Réentrée de la conscience décisionnelle dans la mémoire spécifique du langage Métamémoire et Mémoire autobiographique diachronique
Sentiment de son identité et soi philosophique
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LES BIORYTHMES DU COLLÉGIEN ET DU LYCÉEN 11 -16 ANS
OÙ PLACER QUATRE HEURES QUOTIDIENNES D’ÉCRANS ?
Durée approximative moyenne des temps nécessaires aux diverses séquences par journée de 24 heures.
TYPE D’ACTIVITÉ JOURS DE CLASSE (5) JOURS DE REPOS (2)
Temps moyen de sommeil
9 à 10 heures
Autour de 10 heures
Temps de classe
6 heures
Temps d’activités spécifiques
extrascolaires (danse/sport/
musique /échecs…)
2 h 30
Échanges familiaux : repas,
convivialité , sorties en famille
(sans télévision).
1 heure 30
4 heures
Travail scolaire personnel
approfondissement, leçons
devoirs hors temps d’étude au
collège.
50 minutes
1 heure 30 minutes
Activités motrices extérieures
45 minutes
Autour de 2 heures
Trajets, interactions informelles,
cantine
1h 30 à 2 heures
Participation aux tâches
domestiques,
Hygiène personnelle
50 minutes
50 minutes
Temps de tranquillité, de basse
stimulation et de basse tension.
(sans stimulation par des
appareils multimédias)
45 mn à 1 heure
Environ 1 heure 30
SOUS –TOTAL
22 heures 40 mn 22 heures 10mn
Reste 1 heure 10
1 heure 50
TOTAL
24 heures 24 heures
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CARACTÉRISTIQUES DES TROIS STYLES COGNITIFS
Chaque personne utilise les trois approches cognitives des situations. Toutefois, chacun présente un style cognitif
prépondérant, avec lequel il aborde spontanément les tâches.
Quand les tâches relèvent de ce type de traitement, le coût attentionnel pour la personne est moindre. Quand elles
relèvent d’un autre type de traitement, le coût attentionnel est augmenté.
Gradients
neuropsychologiques
STYLES COGNITIF (dominant)
VERBAL
Discursif
VISUOSPATIAL ÉNACTÉ
Prépondérance
hémisphérique
Gauche + frontal
Droit + frontal
Antéropostérieur
Type de compétences
attentionnelles
Répéter, reproduire des
énoncés verbaux,, des
formules mathématiques,,
des langues, des concepts,
mettre en rapport. Expliquer,
conceptualiser
Reproduire des itinéraires, des
tracés, organiser des plans
séquentiels d’actes, ranger,
dessiner .Suivre des instructions
visuelles, des schémas de
montage, des procédures de
programmation.
Reproduire des procédures en
actes, confectionner des
objets, des montages
mécaniques, artisanaux,
industriels. Exécuter des
chefs-d’œuvre dans une
discipline artisanale.
Type de savoirs
appris et automatisés
Orthographe, Grammaire
arithmétique, calcul, lecture,
stock lexical, traduction.
Élaboration et correction de
trajectoires, exécution de plans
séquentiels, contrôle
visuospatial simultané sur écran
Savoirs experts et savoir-faire
manuels, expertises par
discipline.
Manipulation d’outils, de
machines-outils, de claviers de
commande, pratique d’un
instrument de musique.
Type d’actes
mentaux élaborés
Écrire des textes, résoudre
des problèmes, rédiger des
rapports, mettre en équation
des données
Stratégies alternatives, détours,
rotations translations,
homothéties, géométrie dans
l’espace, symétries.
Élaborer des plans.
Réparer des outils, des
machines, des objets mettre au
point des systèmes robotiques,
et des systèmes automatisés.
Activité
correspondante dans
l’univers
antique/médiéval
Moine, scribe, tabellion,
notaire, juriste, médecin
Soldat,
Architecte, tisserand(e)
Décorateur, Décoratrice.
Artisan, Laboureur
Créateur, Artiste
Type d’activité
préférentielle dans le
cyber monde
Cyber jeux moins investis
Échanges de messages et
de textes
MMORPG
jeux de guerre
Jeux de construction
création de gamings
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ÉVALUATION DES COMPÉTENCES DE NEUROPSYCHOLOGIE DÉVELOPPEMENTALE
60 ADOLESCENTS DES DEUX SEXES (30 garçons 30 filles) ÂGÉS DE 16-17 ANS
Tous les scores sont ramenés à une cotation sur
une échelle ordinale de 10 points Exposition quotidienne
aux écrans inférieure à
deux heures
Exposition quotidienne
aux écrans supérieure à
quatre heures
1 Planification séquentielle énactée (tour de
Hanoï) temps moyen en secondes 10 9
2 Raisonnement analogique non verbal
(matrices) nombre moyen d’items réussis 7 5
3 Structuration de l’espace, homothéties
rotations, translations (cubes de Nemi 2)
Score moyen
6 8
4 Perception de similitude de formes
(symboles) 7
4
5 Localisation séquentielle de cubes
(Corsi)
7
7
6 Stratégies actospatiales labyrinthes
7 9
7 Construction de modèles en 2 dimensions
(cubes de Kohs) 7 8
MOYENNE 7.28 7.14
8 Vitesse d’exécution d’une tâche
d’inhibition de la lecture (Stroop)
8 7
9 Indiquer les catégories conceptuelles
d’appartenance (Wechsler)
8 5
10 Logique verbale linaire PCLR (Piaget
Longeot)
7 4
11 Arithmétique : encodage de l’énoncé du
problème et résolution par calcul mental
(Nemi2)
5 5
12 Donner l’idée générale d’un texte de 10
lignes ( Binet)
6 3
13 Logique INRC quatre propositions
(Piaget Longeot)
7 4
14 Consolidation fixation à 45 minutes
d’images vues et nommées (Rivermead) 6 6
MOYENNE 6.42 4.85
Épreuves extraites de subtests d’épreuve de psychométrie ou de psychologie expérimentale
8
Jean Pierre MARMONIER Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX
PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde
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NEURO ÉDUCATION : RENFORCEMENT DES COMPÉTENCES NEUROPSYCHOLOGIQUES
Objectif : augmenter chez chaque élève la conscience de son pouvoir sur l’élaboration de sa pensée et le sens de la connaissance
COMPÉTENCE NEUROPSYCHOLOGIQUE SERVANT D’APPUI
MODALITÉ CONCRÈTE DE RENFORCEMENT DE LA COMPÉTENCE
1 Approfondissement du traitement consolidation -fixation en mémoire à long terme
Associer la consolidation-fixation à l’établissement d’une relation de cause à effet porteuse de sens pour mémoriser
2 Développement des catégories de pensée. Développement de la pensée analogique
Ranger la pensée en catégories. Percevoir les similitudes et catégoriser les situations.
3 Renforcement du traitement en mémoire à long terme
Mécanismes 1 jour /une semaine /un mois pour la consolidation- fixation.
4
Augmentation de la disponibilité attentionnelle par réduction du stress
Activités de baisse du stress en particulier temps d’activités motrices toujours supérieures au temps d’expositions aux écrans.
5
Développement du temps d’attention soutenue, divisée et sélective
Vérifier la capacité de faire deux choses à la fois Réduire les tâches simultanées. mettre en place des temps de mono-tâches.
6
Renforcement de la consolidation en mémoire à long terme et facilitation du rappel par indiciation affective.
Associer les connaissances à des indices personnels chargés affectivement.
7
Développement de la plasticité cérébrale et modélisation permanente du cerveau
Renforcer le schéma du modèle initial et de ses complexifications successives.
8
Prise de conscience des erreurs récurrentes et des stratégies d’évitement mises en place
Mémoriser et anticiper les erreurs récurrentes. Reprendre le chemin du raisonnement au moment de l’erreur.
9
Indiciation contextuelle et anticipation perceptive.
Associer les apprentissages à des contextes d’apprentissages pour en favoriser le rappel.
9
Jean Pierre MARMONIER
Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ
Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde 306, Cours de la Somme 33800 BORDEAUX – Tél. : 05 56 31 21 65 courriel : [email protected]
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PONDÉRATIONS COGNITIVES RESPECTIVES DES CYBER SYSTÈMES ET DES SYSTÈMES DE GUIDAGE RELATIONNEL
PARAMÈTRE VALEURS DES SYSTÈMES
D’ENSEIGNEMENT
VALEURS DES CYBER SYSTÈMES
Attitude à l’égard
du retentissement
affectif dans le
traitement d’une
situation-problème
Primat de la pensée sur l’affect .
Absence d’engagement affectif. Importance de
l’élaboration mentale, de l’épistémophilie, de l’auto-
organisation de la pensée et de la jouissance associée
à l’effort et à l’épistémophilie.
Valorisation du contrôle de soi.
Primat de l’affect sur la pensée
Valorisation de l’énergie du désir, de l’attractivité,
de la jouissance immédiate, du retentissement
affectif de toute situation sur la modalité de
réponse de la personne.
Valorisation de la spontanéité sans contrôle et du
retentissement émotionnel.
Type de traitement
de la situation
problème
Reliance
Pensée analogique
Mise en lien des évènements avec leur contexte.
Importance de la nécessité d’un délai de réflexion et
d’approfondissement de l’analyse.
Primat du traitement de la réflexion.
Déliance
Traitement ponctuel et dissocié du problème. Suite
sans lien d’événements.
Nécessité de réponse instantanée sans
approfondissement.
Primat du traitement de la sensation et de la réponse
en acte.
Attitude à l’égard
des contenus des
programmes et
activités
Structure temporelle
Cahiers diachroniques
Contenus ritualisés et répétés pour approfondir
l’intégration, la mémorisation et faciliter l’utilisation
ultérieure des apprentissages : la mémoire
procédurale ou mémoire de la liberté permet
d’accroître l’attention disponible.
Absence de structure temporelle
Jeux successifs, textos effacés. Contenus sans
cesse renouvelés, évitement de la répétition et de
l’ennui qu’elle est supposée générer.
Réitération pouvant être compulsive d’actes
identiques à caractère de sédation de l’angoisse.
Attitude à l’égard
de la mémoire
didactique
(mémoire
permanente des
informations et des
savoirs)
Valorisation de la fixation organisée des connaissances en mémoire permanente.
Développement des catégories de pensée, et des
savoirs canoniques permettant la complexification
progressive des connaissances.
Valorisation de l’oubli à mesure et du remplacement des contenus abordés par des
contenus mentaux nouveaux. Perception des savoirs
comme une suite d’entités déliées les unes des
autres.
Faible nécessité d’une pensée catégorielle.
Attitude à l’égard
de la mémoire à
court terme
Approfondissement des traitements en mémoire à
court terme, fondamental
apprentissage précoce de séquences associées
d’attention et de mémoire à court terme.
Approfondissement des traitements en mémoire
à court terme peu utile L’encodage mnésique
remplacé par l’enregistrement sur écran.
Attitude à l’égard
de la mémoire
opérationnelle
Mémoire opérationnelle fondamentale à la
résolution de problèmes
Maintien des apprentissages permettant l’adaptation
ultérieure et demandant un effort prolongé d’attention
soutenue.
Appel fréquent à la réactivation des connaissances
antérieurement apprises.
Mémoire opérationnelle fatigante et peu utile remplacée par les écrans.
Recherche d’un état de tension bas et
de situations attractives de type ludique. Réduction
de l’attention soutenue perçue comme génératrice
de désagrément.
Type de modalité
attentionnelle
Attention dirigée et maintien attentionnel facilité par
l’exercice et la métareprésentation.
Association du contrôle attentionnel
à une pensée formulée en mots.
Maintien d’un état d’alerte prolongé
Orientation de la vigilance sur des stimuli
sensoriels au détriment de l’attention dirigée.
Boucle sensation-réaction motrice en actes ;
métareprésentation facultative.
Type de couplage Couplage de troisième ordre. L’outil facilite un
lien avant tout interindividuel et humain.
La machine de Tulving peut sans dommage se
substituer au lien humain.
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Jean Pierre MARMONIER
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CHANGEMENT DE PARADIGME ANCIEN MONDE - CYBERMONDE 2014 ? (D’après Michel Serres)
Ancien monde Cybermonde de Poucet et Poucette
Le maitre, présumé compétent, parle tandis que
l’élève, présumé incompétent ,se tait et écoute le
maître.
Le maître possède l’expertise.
Il guide les disciples et leur indique le chemin.
Le maître est le bâton dont les enfants ont besoin pour
se tenir debout.
L’élève, qui dispose de la toile, a autant d’accès au savoir que
le maître. Présumé compétent, il chuchote et s’exprime tandis
que le maitre parle. Il y a plus d’expertise sur la toile que chez
un quelconque maître si chevronné soit-il.
La toile et les réseaux avec lesquels elle me met en lien
regorgent d’une pluralité de guides qui me dispensent d’avoir
besoin d’un maître.
L’enfant, l’adolescent deviennent eux mêmes leur propre bâton
grâce à leur seconde tête, la cyber tête qu’ils tiennent entre leurs
mains.
Le maître de sa place d’expert sait ce qui est bon pour
l’élève.
Toute personne peut à tout moment décider de ce qui est bon
pour elle .
C’est dans ma tête, c’est-à-dire dans mes neurones, ma
mémoire, mes compétences cognitives, que résident
mon savoir, ma compréhension du monde, mon
sentiment identitaire.
Mon ordinateur est ma seconde tête, mille fois plus forte, plus
intelligente, plus riche de données que ne sera jamais ma tête
neuronale. C’est la tête que je tiens entre mes mains, et au bout
de mes pouces.
Je dois remplir des pages et consulter des
bibliothèques pour m’imprégner de savoirs me
donnant une connaissance personnelle.
La lecture de la page Web est suffisante pour me fournir les
indications, le guidage, le sens explicatif dont j’ai besoin ici et
maintenant.
La lecture des traités, des manuels, des romans, la
pratique d’exercices mentaux forgent ma connaissance
et ma pensée.
La connaissance et les structures de pensée qui sont sur la toile
m’appartiennent complètement. Il n'est pas nécessaire qu’ils
soient le fruit d’une démarche d’assimilation progressive
personnelle.
La pensée analogique puis la généralisation, la mise en
lien des caractéristiques et l’extraction des similitudes,
puis la pensée conceptuelle confèrent la plasticité de
la pensée et la rendent opérante.
La multiplicité et la diversité des exemples en trois dimensions,
de n’importe quelle entité me dispensent d’une démarche de
conceptualisation. Les moteurs de recherche effectuent les tris
mille fois plus vite que ma pensée. La mémoire de la toile est
un million de fois plus forte que ma mémoire neuronale ne
pourrait jamais l’être.
Ma démarche studieuse, et ma réflexion propre me
permettent d’accéder à une pensée organisée capable
de définir les champs disjoints de la connaissance.
Les savoirs sont connectés les uns aux autres dans un
gigantesque maillage d’inter relations. La connectivité par
assonance, similitude, proximité, analogie, est bien plus
productrice de sens, de plasticité et de créativité que la
catégorisation des savoirs.
De ma place d’individu, j’existe au sein de liens
privilégiés, de filiation, de parentalité, de conjugalité,
de patrie, de correligion, de citoyenneté, d’amitié.
J’appartiens à des catégories : races, terroirs,
professions, religions, idéologies, particularités, qui
définissent mon identité.
J’existe au sein d’un gigantesque réseau d’amis dans lequel les
liens sont aussi valides que les pseudos liens de conjugalité,
patriotisme, et autres chimères de l’ancien monde. Les
catégories sont plastiques et ne me définissent pas de façon
statique. C'est l'appartenance à ce réseau qui me confère une
existence.
J’accède progressivement à une identité individuelle
unique par l’élaboration de mes réponses personnelles.
Mon nom propre est mon nom de famille associé à
mon prénom. C’est lui qui définit mon identité.
Individu au sein d’un réseau, mes ressources sont celles de mon
réseau. Mes pseudonymes, ou mes avatars, définissent des
aspects de mon identité par les réseaux qu’ils activent .
C’est par cette élaboration personnelle que je peux
accéder à mon énergie créatrice.
Ma seconde tête (ma cyber-tête) me confère beaucoup plus
d’énergie créatrice que ne l’aurait jamais fait ma seule tête
neuronale. Ce n’est pas une prothèse mais une partie intégrante
de moi.
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Jean Pierre MARMONIER
Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ
Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde 306, Cours de la Somme 33800 BORDEAUX – Tél. : 05 56 31 21 65 courriel : [email protected]
N° SIRET: 317 689 750 00063 Identifiant ADELI 339314957
EFFETS COGNITIFS ET COMPORTEMENTAUX DE L’EXPOSITION DES ENFANTS ( 6-12 ans) AUX ÉCRANS
(Sources : consultations de pédopsychiatrie et de psychologie ,2007-2014 indiqués en bibliographie)
PARAMÈTRE
ÉVALUÉ
ENFANTS NON SOUMIS À UNE
EXPOSITION AUX ÉCRANS
Absence d’exposition passive à tous types
d’écrans, puis utilisation épisodique et ponctuelle
d’écrans avec restriction des durées et capacité de
déconnecter spontanément ou à la demande tous
types d’écrans (tous autres facteurs contrôlés)
ENFANTS SOUMIS À UNE EXPOSITION AUX
ÉCRANS
Exposition passive à tous types d’écrans puis
utilisation régulière de plus de 2h/jour dans le
contexte de vie de façon active ou passive de tous
types d’écrans : téléviseur, tablette, console,
téléphone portable.
1
Sommeil
Temps de sommeil correspondant à la moyenne
du temps de sommeil quotidien nécessaire en
regard de l’âge considéré.
Rareté des troubles de l’endormissement.
Temps de sommeil inférieur à la moyenne du temps
de sommeil quotidien nécessaire en regard de l’âge
considéré
Fréquence des troubles de l’endormissement
2 Contrôle
comportemental
en situation de
contrariété ou de
frustration
Capacité de contenir ses expressions
émotionnelles la plupart du temps. .
Modération et régulation de l’amplitude des états
émotionnels
Rareté des passages à l’acte agressifs sur autrui
Fréquente tendance à l’incontrôle des états
émotionnels
Amplification des états émotionnels de colère ou de
panique ou d’anxiété
Fréquence des passages à l’acte agressifs sur autrui,
3
Anxiété
Épisodes brefs et contrôlés d’anxiété
Rareté des épisodes d’anxiété au moment du
coucher
Épisodes fréquents et intenses d’anxiété
Fréquence des épisodes d’anxiété au moment du
coucher
4 Intégration des
règles de
socialisation
Intégration progressive, correspondant à l’âge
(Vineland)
Intégration retardée ou carencée (Vineland)
Difficulté d’adhésion aux règles sociales.
5 Capacité de
jouer seul
Capacité de jouer seul dans une pièce à proximité
des adultes à des activités non génératrices de
stimulations sensorielles actives
Plus grande difficulté à jouer seul, à des activités ne
comportant pas de stimulation sensorielle active. Plus
grand besoin de la présence des adultes ou de tiers
dans les activités de jeu.
6 Compétences de
construction et
de manipulation
d’objets
Compétences correspondant à l’âge
développemental
Compétences inférieures à l’âge développemental
7 Expression
verbale
Capacité de stock lexical, de construction
syntaxique et de trame du récit correspondant à
l’âge développemental
Capacité de stock lexical, de construction syntaxique
et de trame du récit inférieure à l’âge
développemental
8 Contrôle
graphique et
intégration des
apprentissages
premiers
En lien avec le niveau développemental
Intégration des stades du dessin et de l’espace
figuratif
Retard et difficulté de contrôle graphique.
Archaïsme et pauvreté du dessin
9
Attention
soutenue
Allongement progressif de la durée d’attention
soutenue et du maintien d’attention dirigée dans
une tâche en cycle des apprentissages
fondamentaux lire écrire compter
Réduction des compétences d’attention soutenue et
difficulté très significative de maintien attentionnel
dans une tâche des apprentissages fondamentaux lire
écrire compter
10 imagination
créatrice en
expression
spontanée et
dans les jeux
symboliques
Imagination créatrice multiforme et contenus
variés correspondant à l’âge développemental
Pauvreté de l’expression imaginaire et des contenus
de jeux symboliques
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Jean Pierre MARMONIER Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX
PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde
306, Cours de la Somme 33800 BORDEAUX – Tél. : 05 56 31 21 65 courriel : [email protected]
FICHE D’ÉVALUATION D’UN CYBER JEU RÉALISÉE PAR Critobulos Houarfare 15 ANS élève de 1°S
NOM DU JEU
League of Legends
Date de sortie Date de la fiche
27 octobre 2009 15 décembre 2013
TYPE Jeu Multi joueurs en ligne Oui Jeu sur CD Oui
Présentation du jeu : forme générale
League of legends (LoL) est un Moba, multiplayer online battle arena. Nous pouvons y incarner 118 champions différents avec tous des compétences uniques. Il y a 4 mode de jeu: Le 5 contre 5, le combat ce passe sur trois chemins, le 3 contre 3 où le combat ne ce fait que sur deux chemins. Il y a également la dominion, le but est de capturer 5 points éparpillés sur la carte pour faire tomber à 0 les PC (points captures) des ennemis, le dernier mode de jeu est l'aram All ramdom all mid, Tous les combattant sur un seul chemin en 5 contre 5.
Objectif à atteindre
Le but du jeu est de jouer avec ses amis principalement et de monter dans les parties classé, en classé il y a 6 palliers divisée en 5 division, bronze puis argent, or, platine, diamant et challenger. Les joueurs pros sont tous en challenger et diamant tandis que les autres bon joueurs sont plus en platine/Or
Type de personnages
Il y a plusieurs personnages, les assassins qui peuvent tuer très facilement les ennemis, Les ad carry qui utilisent presque uniquement leurs attaques de base pour infliger des dégâts, les support qui aides les AD carry à tuer les ennemis, Les tanks qui peuvent subir de gros dégâts pour leurs équipes , les mages qui utilises uniquement leurs sorts pour infliger des dégâts et les jungler qui ne sont sur aucun des 3 chemins mais entre pour surprendre les adversaires en leurs sautant dessus.
Type de graphisme* (réaliste ou genre manga ou autre)
Les graphismes sont de types fantastiques en 3D. Nous voyons notre personnage comme si nous étions au-dessus de lui.
Type d'obstacle à
affronter
Les ennemis qui veulent nous vaincre? Les tourelles qui faut détruire pour accéder à la base ennemie.
Type de stratégies à mettre en place pour
réussir
Certains personnages sont durs à jouer car permettent de bouger très rapidement sur la carte mais si ils se font attraper ils meurent à chaque fois. Il faut laisser le tank foncer sur les ennemis pendant ce temps-là le mage utilise ses sorts à distance, le support booste son Ad carry et le jungler protège généralement le mages et l'Ad carry.
Age moyen des joueurs (plutôt
enfants ou jeunes ados, ou grands
ados? )
Il y a des joueurs de tout âge bien que principalement plus de 15/16 ans
Autres renseignements
Ton appréciation sur
ce jeu
Ce jeu est super on peut faire croire aux ennemis qu'ils peuvent nous tuer mais un allié n'est pas loin. Il y a un chat et différents signes pour prévenir son équipe si on ne les connait pas
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Jean Pierre MARMONIER
Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ
Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde 306, Cours de la Somme 33800 BORDEAUX – Tél. : 05 56 31 21 65 courriel : [email protected]
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Double fonction paternelle et fonction maternelle de l’Institution scolaire
Fonction paternelle Fonction maternelle
Encourager ses enfants, exiger d’eux à la hauteur de leurs
compétences pour les faire grandir. Établir des sanctions
justes : gratifications et réprimandes.
Accompagner ses enfants, les soutenir et les
réconforter devant la difficulté.
Cautionner les sanctions exprimées par le père.
Indiquer par son exemple que la prise de distance et le
contrôle de soi permettent de se construire en tant que sujet
conscient et responsable de ses actes.
Donner le désir de vivre qui alimente l’énergie
créatrice, les capacités d’invention et d’adaptation.
Montrer que le fait de se soumettre à des repères
structurés : chronologie, emplois du temps, respect des
règles et règlements, intégration des déontologies,
recherche de l’esthétique du travail bien fait donne un
sens et une valeur à la vie de l’individu.
Donner l’énergie d’assimilation des savoirs,
d’épistémophilie de complexification et de
diversification de la pensée.
Indiquer que e langage permet de décrire la fixité du
monde, constitué de lois plus fortes que les désirs
personnels fluctuants .Transmettre que la forme permet la
définition, la connaissance, le contrôle de soi et des
situations.
Indiquer la Lettre de la loi qui permet l’expression de
cette mise en forme, des contours, et des limites.
Indiquer l’Esprit de la loi permet d’intégrer la forme
et la vie, d’apporter nuance, complexité, ajustement
du sens.
Transmettre que toute pensée, tout état affectif et mental
peut s’exprimer en mots. Montrer que le langage abstrait
permet la compréhension et la maîtrise accrue du monde.
Transmettre l’énergie affective qui permet la
communication le partage, l’échange
L’aide aux autres.
Valider inconditionnellement la fonction de la mère de ses
enfants.
Valider l’école et les maîtres.
Se situer comme garant des engagements pris et de leur
vérification.
Valider inconditionnellement la fonction du père de
ses enfants.
Valider l’école et les maîtres.
Donner confiance en soi.
Equilibre des deux sources de construction psychique
La BIBLIOGRAPHIE mars 2015 est communiquée par courriel, sur demande à l’adresse
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Jean Pierre MARMONIER
Docteur en psychologie de l’Université de BORDEAUX PSYCHOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ
Neuropsychologie, psychologie clinique, développementale, sociale, psychopédagogie et psychologie de la conscience profonde
Collège et Lycée Gaston Fébus d’ORTHEZ
Établissement Public Local d’Enseignement de la Zone d’Animation Pédagogique des Gaves
STAGE DE FORMATION DU 4 MARS 2015
L’impact des réseaux sociaux et des pratiques de jeux vidéo chez les adolescents
ÉTUDE DE CAS 24 Zelda HAILLEQUILIOUD
Zelda HAILLEQUILIOUD a 15 ans 7 mois. Elle est élève de Première B.
Elle habite avec sa mère et son grand frère de 18 ans dans la banlieue d’Orthez. Le matin, elle arrive en classe
toujours à la dernière minute, au moment où la sonnerie retentit . La vie scolaire ne signale aucune absence
depuis le début de l’année.
Dans l’ensemble des cours du matin et du début d’après-midi, les enseignants signalent son comportement
d’inertie, d’absence de réaction, de regard vague. Sa démarche pour sortir ou entrer en cours est lente. Lors
des récréations, elle manifeste le même aspect asthénique.
Elle ne manifeste aucun intérêt pour aucune discipline. Les devoirs qu’elle rend comportent des phrases
recopiées en lien avec certains mots clefs de la consigne ou de la question posée ; mais aucune recherche de
mise en lien ou d’étapes d’un raisonnement articulé.
Si les enseignants lui demandent si elle a travaillé, Zelda répond que oui et qu’elle ne comprend pas pourquoi
son travail est estimé insuffisant. Quand l’enseignant tente de chercher avec elle les raisons de ses
insuffisances, elle n’écoute pas les explications et ne cherche pas à amender ses résultats.
À la fin du premier trimestre, Zelda a obtenu des résultats très faibles dans toutes les disciplines. Les
enseignants ont signalé une absence complète d’engagement et de travail. A l’occasion d’un entretien à la
demande du professeur principal la mère, commençante, dit qu’elle élève seule ses enfants, et ne regagne son
domicile le soir qu’après sa journée de travail à 19 heures. Elle dit qu’à son arrivée, elle constate que sa fille
travaille dans sa chambre, où elle passe beaucoup de temps devant son ordinateur à chercher des informations
pour ses cours ou à rêvasser. Elle dit que sa fille est sérieuse, veut réussir, et devenir médecin comme sa tante
ou travailler dans la police scientifique ; qu’elle sort très peu en fin de semaine et ne fume ni tabac ni
cannabis, et qu’elle ne boit jamais d’alcool.
Les AED interrogés confirment qu’ils ne l’ont en effet, jamais vu fumer aux abords de l’établissement. Ils
ajoutent qu’à la demi-pension, Zelda fréquente un groupe de trois autres élèves de style Emo comme elle, qui
échangent des cosmétiques ou parlent sans se faire remarquer.
Lors d’un entretien avec le Conseiller Principal d’Éducation et le Professeur principal destiné à lui faire
prendre conscience de la nécessité de s’investir davantage, Zelda dit qu’elle ne voit pas comment elle
pourrait travailler davantage, qu’elle travaille une heure ou deux chaque soir chez elle. A la question de
savoir si elle se sent intéressée par une discipline, elle demeure sans réponse. A la question de savoir ce qui
l’intéresse dans la vie, elle répond benoîtement : « tout et rien ».
La semaine dernière, à l’occasion d’une sortie de sa classe avec le professeur de français pour se rendre au
théâtre, Zelda a perdu connaissance et a fait une crise convulsive qui a nécessité son hospitalisation pour
quelques heures. À cette occasion, ses camarades ont indiqué qu’elle jouait toutes les nuits à Watchdogs ou à
Assassin’Creed Unity de onze heures du soir à quatre ou cinq heures du matin. Au téléphone, sa mère a
répondu à la CPE que ce n’était pas possible, que son fils jouait peut –être, mais que sa fille dormait la nuit
comme elle.
Méthodologie
1 Description au premier degré des éléments recueillis indiquant les difficultés de l’élève
2 Synthèse diagnostique des données.
3 Description d’un objectif conceptuel
4 Recherche de modalités pratiques de mise en œuvre de l’objectif
5 Définition des possibilités d’évaluer ces modalités