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programme du 5 fév. au 4 mars 2014 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Workers

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 5 fév. au 4 mars 2014le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

photodufilmWorkers

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calendriersemainedu 5 au 11février mercredi 5 jeudi 6 vendredi 7 samedi 8 dimanche 9

Ploddy… 15h + goûter - - 11h + brunch 11h + brunchLa fille de Ryan (VO) - 20h30 - - 15h(1re semaine)

Leçon de cinéma - - - 17h -

Le comédien - - - 20h30 + débat 18h30

Mère et fils (VO) - 16h 16h30, 19h - 20h30et 18h15 et 21h15

semainedu 12 au 18février jeudi 13 vendredi 14 samedi 15 dimanche 16

Philomena (VO) 17h, 19h, 21h 15h, 17h 17h, 19h, 21h 20h30

Le bonheur est pour demain(avant-première) - 20h30 - -

La fille de Ryan (VO) - - - 15h

Les 400 coups - - - 18h30

semainedu 19 au 25février jeudi 20 vendredi 21 samedi 22 dimanche 23

Jasmine 20h30 + débat 15h et 19h 16h 18h30

Workers (VO) 18h 16h30, 20h30 18h + présentation 15h, 20h

Bambi - - 21h + débat 17h15

semainedu 26 févrierau 4 mars mercredi 26 jeudi 27 vendredi 28 samedi 1er dimanche 2

Se battre(avant-première) 20h30 + débat - - - -

Phantom ofthe Paradise (VO)(1re semaine) - 17h, 21h15 19h 17h, 21h15 15h, 19h15

Beaucoup de bruitpour rien (VO)(1re semaine) - 14h30, 19h 16h30, 21h 19h 17h, 21h

Loulou, l’incroyable 15h - - 11h 11hsecret (1re semaine) + goûter + brunch + brunch

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La fillede Ryandrame romantique de David Lean• Grande-Bretagne • 1970• ressortie version restaurée14 août 2013 • couleur • 3h15• VOSTFavec Robert Mitchum,Sarah Miles, Trevor Howard,Christopher Jones…• Prix du Meilleur acteur dans unsecond rôle, Golden Globes 1971– Los Angeles, USA

1916. Ryan est aubergiste à Kirrary, unvillage sur la côte irlandaise. Rosy, safille s’ennuie. Elle épouse un instituteurquadragénaire, mais tombe amoureused’un officier anglais qui, blessé sur lefront français, arrive en convalescence.Passion fulgurante mais impossible dansune île submergée par le nationalisme.La folie des hommes et la colère deséléments ont raison de cette dramatiquerencontre. Un chef d’œuvre épique etromantique invisible sur grand écrandepuis 20 ans.

« La quintessence absolue du cinéma deLean entre sa période anglaise intimisteet celle à grand spectacle qui a fait sarenommée mondiale. Se doit d’être vu,revu et surtout réhabilité comme tel ».Jean-Noël Nicolau – Écran Large

en partenariat avec SCALA, salles decinéma associatives de Loire-Atlantique– Le cinématographe, dans le cadrede la circulation Grands classiques.

Mère et filsdrame de Calin Peter Netzer• Roumanie • 15 janvier 2014• couleur • 1h52 • VOSTFavec Luminita Gheorghiu,Bogdan Dumitrache, Ilinca Goia,Natasa Raab, Florin Zamfirescu,Vlad Ivanov…• Ours d’or du Meilleur Film, Festivaldu film de Berlin 2013 / Grand PrixARTE MARE, Festival du film de Bastia2013

Cornelia, 60 ans, mène une vie privilégiéeà Bucarest, entourée de ses amis richeset puissants. Pourtant, les relationstendues qu’elle entretient avec sonfils la tourmentent. Celui-ci repousseautant qu’il peut la présence d’une mèrepossessive. Quand Cornelia apprendqu’il est impliqué dans un accident devoiture qui a coûté la vie à un enfant,elle va utiliser toute son influence pourle sortir de cette situation où il risqueune sévère peine de prison. Mais l’enferdu fils est pavé des bonnes intentions

de sa mère. La frontière entre amourmaternel et manipulation est mince...

« Un conflit moral aigu, un suspensejuridique mené jusqu’à son terme, unedescription acerbe de la déliquescencedes élites nationales, un scénario bienbalancé, d’excellents acteurs, enfin un« twist » final qui vous laissera pantelant(…)». Jacques Mandelbaum – Le Monde

« La mécanique de Calin Peter Netzerest implacable, suite de longues séquen-ces enchaînées sans transition, d’uneintensité croissante, servies brûlantes,portées par la composition d’une actrice,Luminita Gheorghiu, dont le grand mériteest de rester toujours au service du filmet de son personnage ».Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

« Les rapports de classes de la sociétéroumaine, entre bourgeoisie hautaineet prolétariat fataliste, y sont magis-tralement disséqués et portés par unrécit qui mord rapidement le thème àla gorge ». Éric Libiot – L’Express

du 6 au 9 févrierséance supplémentairedimanche 16 février

du 6 au 9 février

ciné-classic

coupde cœur

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leçonde cinémale travailde l’acteursamedi 8 février

Comme chaque année, l’associationVersion originale propose uneleçon de cinéma. Cette fois elleportera sur le travail de l’acteur.Elle sera animée par Vincent Amiel,essayiste et critique de cinémaà Positif et à Esprit et aussiprofesseur d’études filmiquesà l’Université de Caen. Il a publiédes ouvrages sur le cinéma, lethéâtre et le monde télévisuel,dont Joseph L. Mankiewicz et sondouble (PUF, 2010), Formes etobsessions du cinéma américaincontemporain – 1980-2002 avecPatrick Couté (Klincksieck, 2003),Le corps au cinéma : Keaton,Bresson, Cassavetes (PUF, 1998).À travers des extraits de films(Steamboat Bill Junior, Faisonsun rêve, Entrée des artistes,Il était un père, Sur les quais,Apocalypse now…) et de l’évoca-tion de figures marquantes ducinéma (Keaton, Raimu, Jouvet,Brando…), Vincent Amiel montrerales façons «d’être acteur» aucinéma, par le corps, le geste,la distance…Vincent Amiel avait déjà animépour VO, en 2010, une leçon decinéma sur le montage.

samedi 8 février :17h, leçon de cinéma19h, pause restauration légère20h30, projection du film Le comédiende Sacha GuitryTarifs : leçon de cinéma 3 € ;repas 4 € ; film aux tarifs habituels.

Le comédiencomédie dramatiquede Sacha Guitryd’après sa pièce éponyme• France • 1948 • noir et blanc• 1h35avec Sacha Guitry, Lana Marconi,Jacques Baumer, Pauline Carton ,Simone Paris, Marguerite Pierry

La vie du grand comédien Lucien Guitryracontée par son fils. Depuis son enfancejusqu’à sa fin, sur scène, le soir de larépétition générale de L’amour masqué,une opérette de Sacha Guitry. À traversune évocation des souvenirs de SachaGuitry à propos de son père et de la pièceLe comédien, le film est aussi une ré-flexion sur la grandeur et la servitudedu métier d’auteur et de comédien.

« Entreprise considérablement risquéepour un fils, que de tracer l’exact portraitde son propre père en prenant pourprétexte une pièce dont il fut le créateur.Mais, si incomplète soit-elle, cetteévocation permet de rappeler au publicoublieux ce que pouvait être l’un des plusgrands comédiens du siècle, sur lequelon ne possède aucun autre document« animé » ».Jacques Lorcey – Sacha Guitry, PAC, 1985

Philomenacomédie dramatiquede Stephen Frears• Grande-Bretagne/France/USA• 8 janvier 2014 • couleur • 1h38• VOSTFavec Judi Dench, Steve Coogan,Sophie Kennedy Clark…• Osella du Meilleur scénario, Mostrade Venise 2013

Irlande, 1952. Philomena Lee, encoreadolescente, tombe enceinte. Rejetée parsa famille, elle est envoyée au couventde Roscrea. En compensation des soinsprodigués par les religieuses avant etpendant la naissance, elle travaille àla blanchisserie, et n’est autorisée à voirson fils, Anthony, qu’une heure par jour.À l’âge de trois ans, il lui est arrachépour être adopté par des Américains.Pendant des années, Philomena essaierade le retrouver. Quand, cinquante ansplus tard, elle rencontre Martin Sixmith,journaliste désabusé, elle lui raconteson histoire, et ce dernier la persuadede l’accompagner aux Etats-Unis à larecherche d’Anthony.

« En mêlant de manière inextricablecomédie et drame, le nouveau film deStephen Frears écrit par Steve Cooganest un petit bijou qui émeut autant qu’ilsuscite la réflexion. Tout simplementbrillant ». Virgile Dumez – aVoir-aLire.com

« Après The Magdalene Sisters, ceréquisitoire contre l’Église irlandaiseest superbement mené par Judi Denchet Steve Coogan. Un film foisonnant,intelligent, émouvant, captivant et pleind’humour ! »Michel Berjon – Les Fiches du Cinéma

samedi 8et dimanche 9 février

du 13 au 16 février

coupde cœur

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soiréeexceptionnelleÀ l’occasion de la sortie du livred’Antoine Rabaste Il était une foisà l’Ouest : Nantes et Saint-Nazairesous les projecteurs (ed. Coiffard),la Médiathèque Étienne Caux (Villede Saint-Nazaire) et la salleJacques Tati, scène nationale,s’associent pour proposerensemble, vendredi 14 février,une soirée autour du cinéma.

• à 16h à la Médiathèque Étienne Caux :rencontre-dédicace avecAntoine Rabaste

Avec Il était une fois à l’Ouest : Nanteset Saint-Nazaire sous les projecteurs,le lecteur est plongé dans la saga ducinéma de Nantes à Saint-Nazaire,découvre (ou redécouvre) des lieuxmythiques sous l’angle du 7e art. DeJacques Tati à Jacques Demy, d’AnoukAimé à Catherine Deneuve, de CharlesVanel à Claude Chabrol et de la Vénusnoire à La Reine blanche, les imagesdéfilent sur l’écran de la mémoire col-lective. Tournages en décors naturels etbeauté des lieux, évocation des salles decinémas et des «gens d’ici» : comédiens,techniciens, réalisateurs et habitants, quiont vécu, quelques heures ou quelquesjours, la magie du cinéma, près desétoiles.

Cette rencontre sera suivie d’unedédicace organisée avec la librairieL’embarcadère.

• à 19h à la salle Jacques Tati :rencontre-signature autour d’unverre avec Antoine Rabaste

• à 20h30, projection en avant-première du film d’Henri Fabiani,Le bonheur est pour demain (1960).

renseignements : 02 44 73 45 60(Médiathèque) ou 02 40 53 69 63 (cinémaJacques Tati). Accès libre et gratuitpour la rencontre à la Médiathèque.Tarifs habituels pour la projectiondu film à la salle Jacques Tati

Le bonheurest pour demainUn film de Henri Fabiani• France • 1960 • ressortie enversion numérique restaurée 19mars 2014 • noir et blanc • 1h33avec Jacques Higelin,Henri Crolla, Irène Chabrier…

L’histoire d’Alain (Jacques Higelin), unjeune homme qui vient de quitter sesparents et se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l’environnement deschantiers navals, au moment de laconstruction du Paquebot France. Il yrencontre la solidarité et la camaraderieauprès d’un ouvrier caréneur et l’amourauprès d’une jeune employée deschantiers. Il rêve d’une vie où « on neperd pas sa vie à vouloir la gagner ».

Réalisateur estimé de nombreux docu-mentaires, Henri Fabiani signe ici sonpremier long métrage de fiction, en1960, qui a pour cadre la constructiondu Paquebot France à Saint-Nazaire.

S’y rencontrent Jacques Higelin et ledéjà célèbre Henri Crolla qui formentun duo irrésistible. La musique dufilm, composée par Georges Delerue,accompagne les images d’une beautéet d’une poésie exceptionnelles.

Henri Fabiani était très attaché à ce quel’on appelait encore la classe ouvrièreet on reconnaît, au-delà de la fiction,son talent de documentariste dans sesprises de vue sublimes, notamment deschantiers navals de Saint-Nazaire lorsdu lancement du Paquebot France.

Malgré un sujet grave sans éclats, il sedégage une atmosphère de douceur etde tendresse, magnifiquement serviepar la musique de Delerue et le jeud’Henri Crolla qui incarne dans le film lementor du jeune Alain-Higelin, ce qu’ilaura justement été dans sa vie. Lesdialogues aux accents « soixante-hui-tards» d’Henri Graziani contribuent à laréputation qu’on fera à ce film d’annoncer,cinq ans à l’avance, ce qui sera «Mai 68».

Un film rare, tourné à Saint-Nazaire,à ne pas manquer.

avant-premièrevendredi 14 février à 20h30reprise en sortie nationaleà partir du 19 mars

en avant-

première

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Les 400 coupsdrame policierde François Truffaut• France • 1959 • noir et blanc• 1h33avec Jean-Pierre Léaud,Claire Maurier, Albert Rémy…• Prix de la mise en scène, Festival deCannes 1959

Petit parisien de 14 ans entrant tout justedans les affres de l’adolescence, AntoineDoinel sèche les cours et tente d’échap-per à une vie familiale morne et à desparents absents. Avec son ami René, il faitl’école buissonnière, vivant de débrouilleet partageant ses journées entre errancesdans le Paris des années 50, chapardages,lectures de Balzac à la bougie et séancesde cinéma. Antoine et René, deux gaminslâchés dans Paris découvrent la vie enfaisant… les 400 coups. Un jour, la polices’en mêle.

« Film phare de l’histoire du cinéma,Les 400 Coups fit l’effet d’un chien dansun jeu de quilles tant à sa sortie qu’àsa présentation à Cannes en 1959. Larévélation de Truffaut cinéaste est eneffet foudroyante et le film marque lesesprits par sa liberté de ton et par laqualité de sa mise en scène, alors louéepar les nombreux supporters de laNouvelle Vague. On y retrouve tous lesingrédients qui font la Nouvelle Vagueà l’époque : décors naturels, prises de vueen extérieur, situations et personnagestirés du quotidien, langage de tous lesjours, mise en scène décomplexée etaudacieuse…» Margo Channing – mars 2009

séance tout public dans le cadre deCollège au cinéma

Jasminefilm d’animation pour adultesde Alain Ughetto• France • octobre 2013• couleur • 1h10avec les voix de Jean-PierreDaroussin et Fanzaneh Ramzi• Compétition officielle, Annecy 2013

Dans le Téhéran de Khomeini, mysté-rieux et oppressant, dans le tumulte del’Histoire, des êtres de pâte et de sangluttent comme bien d’autres pour l’amouret la liberté. Du frémissement de la pâtemodelée, surgit la plus incroyable deshistoires mêlant l’amour et la révolu-tion : France, fin des années 70, Alainrencontre Jasmine, une iranienne ; ellechange le cours de sa vie.

« On reste devant Jasmine comme devantune œuvre aux multiples facettes, simpleet complexe, d’une densité folle et d’unelégèreté absolue ».Nicolas Thys – Écran Large

« Avec Perselpolis, Valse avec Bachir,Le Voyage de monsieur Crulic, un nouveaugenre est apparu : le documentaired’animation. Jasmine est son nouveaujoyau ». Bernard Génin – Positif

Alain UghettoRéalisateur français spécialisé dansl’animation, Alain Ughetto réalise un

premier court métrage en 1981, L’Échellepuis un second en 1984, La Boule, Césardu meilleur court métrage d’animationen 1985. En 2013, Alain Ughetto sortson premier long métrage d’animation,Jasmine, qui revient sur une histoired’amour enfouie dans sa mémoire depuisplus de trente ans et marque son retourdans l’animation.

en avant-programmede la projectiondu 20 février

Fast filmcourt-métrage d’animation deVigil Widrich • Autriche • 2003• couleur • 14’

Un baiser, un couple heureux. Maissoudain, la femme est victime d’unenlèvement. L’homme se lance dansl’aventure pour tenter de la libérer.Alors commence le récit d’un sauvetagedramatique, truffé de courses-poursuiteseffrénées. Un récit qui nous conduiradans les profondeurs de la terre etdans l’empire du mal.

séance du jeudi 20 février à 20h30 :film et court-métrage présentés parVersion originale en présence d’AlainUghetto, réalisateur de Jasmine.

dimanche 16 février(séance unique)

du 20 au 23 février

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ciné-débat

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Le Mondeouvrierau cinémaGenre et travailsamedi 22 févrierà partir de 18h

La douzième édition du Mondeouvrier au cinéma organisée enpartenariat avec le Centre deCulture Populaire s’inscrira dansla thématique développée par leCCP dans ses actions de la saison2014/15, la question du genre,avec la programmation du filmde Sébastien Lifshitz, Bambi,le magnifique portrait d’une trèsgrande dame qui raconte aveclucidité et sérénité son parcourshors norme, unique, fait de couragetranquille et d’intelligence tenace.Un destin qui est une leçon deliberté pour chacun.

En première partie de soirée,Workers de José Luis Valledresse le portrait d’un groupe detravailleurs au Mexique et livreune critique sociale d’autant pluscorrosive qu’elle s’accompagne defulgurances comiques inattendues.

La projection de Bambi sera suivied’un débat en présence du réalisateurou de la protagoniste du film,Marie-Pierre Pruvot (sous réserve).

déroulement de la soirée :18h : projection de Workers20h15 : collation sur réservationau Tati au 02 40 53 69 63 (à partirde 14h, du jeudi au dimanche)ou au CCP au 02 40 53 50 04.Tarif : 6 €21h : projection de Bambi suivied’un débat

Pour les projections :tarifs habituels de la salle.

Bambidocumentairede Sébastien Lifshitz• France • juin 2013 • couleur • 58’• Teddy Award du Meilleur Filmdocumentaire Berlinale 2013

Dès sa plus tendre enfance à Alger,Marie-Pierre ne veut s’habiller qu’enrobe et refuse obstinément son prénomde naissance : Jean-Pierre. À 17 ans, savie bascule lorsqu’elle découvre la revued’un cabaret de travestis en tournée : leCarrousel de Paris. En quelques années,elle devient Bambi, figure mythique descabarets parisiens des années 50-60.En recueillant le témoignage d’une despremières transsexuelles françaises,Sébastien Lifshitz poursuit le travailentamé avec Les Invisibles et trace ledestin d’une personnalité hors ducommun.

« Le parcours sidérant d’une figurelibre, attachante, forte de bout enbout, filmé avec tact et sobriété ».Alexis Campion – Le Journal du Dimanche

« Impeccablement mis en scène, ceportrait-témoignage drôle et émouvant,illustré d’images d’archives et de filmssuper-8, a reçu le Teddy Award dumeilleur documentaire au Festival deBerlin en février. Amplement mérité ».Ingrid Sion Lhuillier – TéléCinéObs

Workerscomédie dramatiquede José Luis Valle• Mexique/Allemagne• 30 octobre 2013 • couleur • 2h• VOSTFavec Jesus Padilla, Susana Salazar,Barbara Perrin Rivemar…

Rafael et Lidia ont été en couple autre-fois, et bien qu’ils ne se soient pas revusdepuis des années, leurs vies demeurentintimement entrelacées par la monotoniehypnotique de leur travail et par le souve-nir de leur enfant disparu. Rafael occupeun emploi de balayeur depuis 30 ans dansla même fabrique d’ampoules électriques.À la veille de prendre sa retraite, il apprendque son patron ne lui versera aucunepension car il est immigrant non déclaré…De son côté, Lidia fait partie des septemployés qui entourent et soignent unevieille Mexicaine fortunée qui n’a d’yeuxque pour son chien à qui elle lègue toutesa fortune à sa mort...

« Le réalisateur en appelle à la sauvageriepour lutter contre la sauvagerie d’unmonde où tout est permis. (…) Workersest une sorte d’Indignez-vous ! distanciéet drôle ». Frédéric Strauss – Télérama

« La mise en scène, extrêmement précise,fait la part belle aux mouvements decaméra discrets mais très étudiés, auxplans fixes, qui impriment un rythmelent à cette œuvre visuellement fasci-nante ». La Croix – Arnaud Schwartz

du 20 au 23 février(Monde ouvrier au cinéma)

du 20 au 23 février(Monde ouvrier au cinéma)

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Se battredocumentaire de Jean-PierreDuret et Andréa Santana• France • sortie nationale5 mars 2014 • couleur • 1h33

Aujourd’hui, pour plus de 13 millions deFrançais, la vie se joue chaque mois à50 euros près. Derrière ces statistiques,se livrent au quotidien des combatssinguliers menés par des hommes et desfemmes qui ont la rage de s’en sortiret les mots pour le dire. Stigmatiséssous des mots trompeurs et injustes,ils sont la face noire et muette de notresociété telle que nous sommes en train del'accepter. À leurs côtés, des bénévolesse donnent sans compter pour faireexister un monde plus solidaire. Leursénergies rassemblées nourrissent l'enviede continuer à vivre ensemble et tracentun chemin d'espoir pour tous. C’est ledon fragile du cinéma de nous mettre deplein pied avec ces fragments d’existence,à la fois offerts et pourtant si pudiques.

« Ce film ressemble à un album defamille. On tourne les pages, on regardeles visages et on imagine leurs histoires.Tous ceux qui apparaissent dans l’albumreprésentent, pourtant, ces millions quisont aujourd’hui les ignorés, les rejetés,les perdants oubliés de notre économie,

celle du capitalisme mondial et spé-culatif. Voici les portraits, les yeux auxexpressions singulières, les voix, lesapartés de ceux dont les médias, leshommes politiques et les tenants duMarché ne parlent jamais. Ouvrez cetalbum, vous les rencontrerez et ainsiprendrez conscience de ce que tousnous vivons. » John Berger

Les réalisateursJean-Pierre Duret est né en Savoie en1953 dans une famille de paysans. Aprèsune longue expérience de théâtre avecArmand Gatti, il devient perchman, puisingénieur du son sur des films de MauricePialat, les frères Dardenne, Alain Resnais,Agnès Varda, Nicole Garcia, JacquesAudiard, Claude Chabrol, François Ozon…

Andréa Santana est née au Brésil en1964. Architecte et urbaniste de formationdepuis 1989. Après 10 ans d’expérienceau Brésil, elle vient habiter en Franceen 1999 où elle commence à faire ducinéma documentaire en 2000 avecJean-Pierre Duret. Leur film précédentPuisque nous sommes nés a été récom-pensé de plusieurs prix.

mercredi 26 février, à 20h30, projectionen avant-première suivie d’un débat avecJean-Pierre Duret et Andréa Santana,réalisateurs, en partenariat avecle Secours Populaire de Saint-Nazaire.

Beaucoup debruit pour riencomédie de Joss Whedon• USA • 29 janvier 2014• noir et blanc • 1h48 • VOSTFavec Amy Acker, Alexis Denisof,Nathan Fillion, Jillian Morgese,Sean Maher, Reed Diamond,Clark Gregg, Tom Lenk…

De retour de la guerre, Don Pedro et sesfidèles compagnons d’armes, Bénédictet Claudio, rendent visite au seigneurLeonato, gouverneur de Messine. Danssa demeure, les hommes vont se livrerà une autre guerre. Celle de l’amour.Et notamment celle qui fait rage entreBéatrice et Bénédict, que leur entouragetente de réconcilier tout en essayant dedéjouer les agissements malfaisantsde Don Juan.

« Vingt ans après la version de KennethBrannagh, le brillant Joss Whedontranspose la pièce dans une Amériquemoderne, téléphones portables etcaméra de vidéo-surveillance inclus.Le film a été tourné par Joss Whedonen 12 jours avec des amis comédiens,entre le tournage et le montage dublockbuster The Avengers. On rit, onpleure, chaque plan de cette versionfilmée dans un noir et blanc somptueuxparvient à rendre toute la subtilité etla complexité des émotions contenuesdans le texte brillant de Shakespeare, quidevient alors parfaitement accessible.Une parfaite initiation à un grand clas-sique du théâtre ».Zérodeconduite.net

avant-premièremercredi 26 févrierreprise en sortie nationaleà partir du 5 mars

du 27 février au 4 mars(1re semaine)du 5 au 11 mars(2e semaine)

avant-première

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du 27 février au 4 mars(1re semaine)du 5 au 11 mars(2e semaine)

événementPour les 40 ans du film, la rééditionen salles du chef-d’œuvre deBrian de Palma, Phantom of theParadise, au cinéma le 26 février2014 en version numériquerestaurée !

Phantomof the Paradiseopéra-rock de Brian De Palma• USA • 1974 • ressortie en versionrestaurée 26 février 2014• couleur • 1h31 • VOSTFavec Paul Williams, WilliamFinley, Jessica Harper, GeorgeMemmoli, Gerrit Graham.…• Grand prix du Festival d’Avoriaz1975 / Prix du Meilleur DVD - Prixdu Syndicat Français de la Critique2007

Winslow Leach, jeune compositeurinconnu, tente désespérément de faireconnaître l’opéra qu’il a composé. Swan,producteur et patron du label DeathRecords, est à la recherche de nouveaux

talents pour l’inauguration du Paradise,le palais du rock qu’il veut lancer. Il volela partition de Leach, et le fait enfermerpour trafic de drogue. Brisé, défiguré,ayant perdu sa voix, le malheureuxcompositeur parvient à s’évader. Il revienthanter le Paradise…

Phantom of the ParadiseRelecture vivifiante et psychédéliquedu mythe faustien et du Fantôme del’Opéra de Gaston Leroux, le huitièmelong métrage de Brian De Palma semble,à première vue, marquer une pausedans la série des thrillers hitchcockiens.Et pourtant, le film est profondémentporteur des obsessions du cinéaste.D’abord, parce qu’il est placé sous lesigne du voyeurisme. Swan, le producteurmaléfique, exerce son emprise à traversdes caméras de surveillance lui per-mettant de contrôler ses artistes – ouplutôt ses « créatures ». Mieux encore,son pouvoir est intimement corrélé àl’existence de la bande vidéo qui ren-ferme son secret. D’autre part, De Palma,tout comme Cronenberg, n’a jamaiscaché son goût pour les personnages« monstrueux », souvent moqués parla société bien-pensante.

Ponctué de clins d’œil à Hitchcock,Phantom of the Paradise est aussi lerécit poignant d’un homme qui se faitvoler son œuvre, et son âme, par ungénie de la manipulation. Mais à traversce conte moderne sur l’aliénation, lecinéaste parle, bien évidemment, de lamachine infernale hollywoodienne quidépossède les auteurs de leur talent etdévoie l’innocence de leur regard surle monde. D’une liberté folle, tour à tourlyrique et vertigineuse, la mise en scèneaccompagne les protagonistes dans leurdanse macabre.

Kaléidoscope d’images psychédéliques,opéra-rock au lyrisme incomparable,Phantom of the Paradise a aussi mar-qué les esprits grâce à son métissaged’influences musicales. Mais à ladifférence d’un "musical" traditionnel,la musique n’est ici en aucune manièreun frein au déroulement de l’intrigue,elle en décuple, bien au contraire, latension dramatique. À redécouvrir detoute urgence.

Solaris Distribution

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Ploddy la voitureélectrique mènel’enquêtefilm d’animationde Rasmus A. Sivertsen• Norvège • juin 2013 • couleur• 1h14 • à partir de 4 ans

Pendant une opération de sauvetage,Ploddy la fringante voiture de police estvictime d’une forte secousse électrique.Tout le monde craint le pire… Et puis,miracle : la voiture survit, plus éner-gique que jamais ! Tant mieux, car illui faut affronter deux criminels quiprélèvent l’eau d’un lac de montagnepour la revendre. Ploddy et Dottie, sonamie loutre, mettent tout en œuvre pourrésoudre l’affaire…

« Cette fable écolo est fort amusante».Caroline Vié – 20 Minutes

« Ce film éveille les plus petits à l’écolo-gie en jouant la carte du suspense et del’humour et en offrant une belle histoired’amitié ». Renaud Baronian – Le Parisien

Loulou,l’incroyablesecretfilm d’animation d’Éric Omondet Grégoire Solotareff• France • 18 décembre 2013• couleur • 1h20 • à partir de 6 ans

Loulou est un loup. Tom est un lapin.Etonnamment, Loulou et Tom sontinséparables depuis leur tendre enfance.Aujourd’hui adolescents, ils se la coulentdouce au Pays des Lapins. Mais Loulouqui se croyait orphelin apprend d’unebohémienne que sa mère est vivante. Lesdeux amis partent alors à sa recherchedans la principauté de Wolfenberg, lePays des Loups. Ils arrivent en pleinFestival de Carne, rendez-vous annueldes plus grands carnassiers du monde.L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elledans ce pays où les herbivores finissentesclaves ou au menu du jour ? Quelincroyable secret entoure la naissancede Loulou ?

« Grégoire Solotareff signe un nouveaubijou, en collaboration avec Éric Omond.Scénario intelligent et sensible, traitépuré et doublage soigné, cette jolie fablesur la différence est aussi un régal pourles parents ».Marie-Elisabeth Rouchy – TéléCinéObs

« Loulou se concentre avec le même tact,la même pertinence, sur les mutationsde l’adolescence, la découverte du mondebizarre des adultes, la quête d’uneidentité ». Cécile Mury – Télérama

« Après un passage par la case court-métrage (…), le héros s’épanouit dansce premier long qui retrouve l’esprit deslivres tout en innovant suffisammentpour surprendre. (...) On hurle à la lunede plaisir ! » Caroline Vié – 20 Minutes

« La profondeur du sujet n’empêche pasaventures, gags et rebondissements.Un divertissement très haut de gamme».Christophe Carrière – L’Express

cinémômes

du 5 au 9 février du 26 février au 4 mars(1re semaine)du 5 au 11 mars(2e semaine)

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à voir le moisprochain• Se battre de Jean-Pierre Duret(sortie nationale)• Phantom of the Paradisede Brian De Palma (sortie nationale)• Loulou, l’incroyable secretde Grégoire Solotareffet Éric Omond (cinémômes)• Le bonheur est pour demaind’Henri Fabiani (sortie nationale)• Au bord du mondede Claus Drexel• Le quepa sur la vilni ! etJe sens le beat qui monte en moide Yann Le Quellec• C’est eux les chiensde Hicham Lasri• • •• Week-end comédies italiennesavec Version Originale, en lien avecle temps fort Al Dente programméau Théâtre

La programmation cinéma de lascène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et, depuis 2013,

labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : C’est eux les chiens

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les projections ont lieu salle Jacques Tati33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazairetéléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr conceptiongraphique

Julie

nCo

chin–www.juliencochin.fr