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« Anjana Appachana livre un roman polyphonique et féministe, avec des narratrices tour à tour enfant, mère, voisines, tante et grand-mère. » Raphaëlle Sauvé, ÉTVDES « Une épopée moderne dans l’Inde d’aujourd’hui qui conte de manière éblouissante une aspiration universelle à vivre libre. » BAT’ Carré « D’une plume alerte et sensible, l’auteur décortique les codes d’une société qu’elle connaît de l’intérieur et dont elle fait saisir la richesse tout autant que la cruauté, pour les jeunes filles en tout cas. » Yonne mag « Un livre comme une gifle. Et qui réveille. » Christine Sallès, Psychologies Magazine

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Julian BARNES

Une fille, qui danseTrad. de l’anglais (Royaume-Uni) par J.-P. Aoustin. Mercure de France, 2013, 208 pages, 19 €.

Dans ce roman, le génie de Julian Barnes réside dans un style si naturel, qui coule tellement de source que le lecteur n’a pas un seul instant l’im-pression d’être devant une fiction, et dans une intrigue qui tient en haleine jusqu’à la dernière page. Le roman se passe en deux temps. D’abord, Tony, le narrateur, raconte son adolescence et les trois événements marquants de sa jeunesse : le suicide d’un ami de lycée, Robson, dont l’amie est enceinte ; sa re-lation malheureuse avec Veronica, fille au caractère difficile, renfermé et hau-tain ; et enfin le suicide apparemment philosophiquement réfléchi d’Adrian, grand ami de lycée de Tony. Adrian était un garçon dont tout le monde saluait l’esprit brillant ; ayant réussi sans surprise le concours d’entrée à l’université de Cambridge, il était voué à un avenir des plus prometteurs. Puis, quarante ans après, Tony est retraité, divorcé d’avec sa femme Margaret, avec qui il reste en bons termes, père de leur fille Susie, avec qui il s’entend bien également, mais aussi grand-père. Son passé resurgit lorsque, suite au décès de la mère de Veronica, l’avocat qui s’occupe du testament le contacte pour l’informer qu’elle lui a légué une somme d’argent ainsi que deux docu-ments : une lettre de la part de la mère de Veronica, et un autre document que nous ne dévoilerons pas pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs de ce superbe roman, que seule la fin per-mettra de déchiffrer – fin qui, en effet, change tellement la donne qu’elle invite à relire l’ensemble du roman (à

noter que le titre original est The Sense of an Ending, que la version française ne restitue pas). Méditation sur l’in-tensité des émotions de la jeunesse, le temps qui passe, les souvenirs vrais ou faux, et enfin la compréhension et la complexité des relations humaines, ce récit douloureux et troublant, à la fois unique et universel, se révèle surtout humain et par là même proche de nous, étonnamment proche.

Adrian Grafe

Anjana APPACHANA

L’année des secretsTrad. de l’anglais (Inde) par C. Richard. Zulma, 2013, 591 pages, 24,80 €.

Anjana Appachana livre un roman polyphonique et féministe, avec des narratrices tour à tour enfant, mère, voisines, tante et grand-mère. Chacune détient une part des secrets évoqués dans le titre. En suivant les méandres de leur conscience et de leurs rêves, en explorant leurs désirs et leurs émotions, le récit dévoile avec force rebondissements une histoire d’amour malheureux et va jusqu’à verser dans la fantaisie, voire la magie noire. Der-rière ce scénario bollywoodien, qui os-cille entre la tragédie et le mélodrame, l’auteur poursuit une critique minu-tieuse de la société indienne contem-poraine et de la place réservée aux femmes. Les étudiantes prometteuses sont vite cantonnées à leur foyer dès lors qu’elles sont mariées et doivent se contenter de romans à l’eau de rose en guise d’échappatoire ; les rapports entre belle-mère et bru sont sous-ten-dus par une violence sourde ; les jeunes garçons sont privilégiés dans leur édu-

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cation au détriment de leurs sœurs ; la sécurité des femmes dans les espaces publics est toute relative ; enfin la per-ception d’une femme par son entou-rage et sa réputation semblent être son unique valeur. La liberté des veuves apparaît presque enviable au regard du statut de femme mariée, même si elle est contrebalancée par une situation affective et financière difficile. L’espoir reposerait-il sur la génération suivante incarnée par une enfant, Mallika ? Té-moin de la détresse de sa mère, elle ne reconnaîtra pas son père.

Raphaëlle Sauvé

Alice FERNEY

Cherchez la femmeActes Sud, 2013, 552 pages, 23,50 €.

Le titre choisi étonne : il est réduc-teur. Car il est bien question de deux couples, celui de Nina et Vladimir, couple des années 60 et celui que Serge, leur fils, forme avec Marianne dans les années 90. D’une saga inti-miste dans laquelle ne manque pas la banalité du quotidien Alice Ferney par-vient à faire une sorte d’épopée capti-vante, aussi exhaustive que ruineuse : le couple des parents durera au prix d’une fixation mortifère, ne survivant que dans l’adoration béate du fils aîné, tandis que le couple du fils en question se brisera sans que sa femme, ardente et combative, ait vu venir ce qui restera pour elle une déchirure irréparable. Autres temps, autres mœurs ; autres profils, autres rêves : on pourrait n’avoir là que des archétypes de la conjugalité et de l’échec amoureux à trente ans de distance, sujet rabâché s’il en est. Ce serait ignorer le pouvoir de suggestion

d’Alice Ferney. Il s’agit d’histoires sin-gulières, de tracés de vie que l’on suit comme autant d’aventures uniques. Il est vrai que ce descriptif minutieux qui tient de l’art de l’entomologiste ne peut que provoquer le lecteur dans ses retranchements. Car c’est l’insidieuse interférence des zones obscures que chacun porte en soi qui est patiemment mise à jour, avec ce qu’elle recèle de fantasmes, de projections, de malenten-dus et de disputes ou griefs récurrents qui ne règlent rien. Cette réitération de la plainte conjugale, Alice Ferney la fait éprouver à ses lecteurs jusqu’à satiété, les redites ayant leur justification : elles sont les répliques de l’éprouvante réali-té vécue par les protagonistes. L’auteur les impose avec autant de conviction que lorsqu’elle éblouit en contant le dé-sir et la rencontre. Et si elle provoque, c’est que, par-delà cette vision, pathé-tique jusque dans les moments qui prêtent à sourire, on ne peut échapper à cette question : comment faire avec ce qui est en soi fêlure, comment faire avec sa solitude, avec les fragilités héri-tées, comment avancer vers soi-même dans la compagnie de l’autre et lui per-mettre son propre cheminement ? Com-ment passer du sentiment amoureux à l’amour qui fait vivre ? Car, contraire-ment à ce qui se dit, les gens heureux ont aussi une histoire, et elle est parfois mouvementée.

Françoise Le Corre

Dominique FABRE

Des nuages et des toursÉditions de l’Olivier, 2013, 148 pages, 16 €.

C’est au départ une chronique de la vie ordinaire, publiée dans un maga-

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YONNEMAG SAMEDI 13 AVRIL 2013 V

ROMANS

La mortaux troussesArgentin expatrié à Madrid, Ni-colas erre dans la ville, d’un baret d’un amour à l’autre. Et pen-se se poser quelques jours dansun appartement inoccupé donton lui a confié les clefs. Mauvai-se pioche. Le voilà embarquédans une vraie galère, en com-pagnie d’un tueur à gages aucœur tendre, une fille nue qui

cherche l’amour, un inquiétantcriminel surnommé « La Mo-mie », un détective bien mala-droit… Tout ce beau monde ca-vale aux trousses d’une valisepleine d’argent et de l’uniquepersonne qui sait où se se trou-ve le précieux bagage : la belleNoelia, qui s’est volatilisée.Dans ce quatrième roman deCarlos Salem (Aller simple, Na-ger sans se mouiller, Je resteroi d’Espagne), ce n’est pas l’in-trigue qui compte, mais la sa-voureuse manière dont l’auteurdéroule l’histoire. De la fantaisieet de la poésie, relevées d’alco-ol et de sexe, tout ça baignantdans un humour plutôt noir : lecocktail se déguste avec gour-mandise.

F. L.

v Carlos Salem,Un jambon calibre 45.Éd. Actes Sud, collectionActes noirs. 341 pages, 22 €.

La vied’un simpleArp le berger est chez lui dansla montagne. Sa vie est là, aumilieu de ces vastes horizons et

de leur splendeur toujours re-nouvelée. Il se satisfait de sonrude quotidien, en communionavec la nature, entre traquedes loups et soins aux moutons.Il a fini, tout de même, partrouver une compagne. Qui

meurt en couches, le laissantseul avec le petit Tom. Quel-ques années plus tard, Lisha, lanourrice de Tom, part à sontour, en laissant à Arp son pro-pre fils, Issa. Les deux garçonsgrandissent. L’un sera berger,l’autre pas… Ce petit livre den-se et vibrant d’humanité est nésous la plume de Didier Mény,enseignant en histoire à Dijon.Mariant psychologie et poésie, iltrouve les mots justes pour dé-peindre la montagne dans tou-te sa majesté, pour décrypterles plus intimes frémissementsde l’âme humaine. Une immen-se détresse sous-tend le livre,celle d’un père devant la mort,un thème que l’auteur avaitdéjà abordé dans Tristan. Ellefait prendre un grand bol d’airdes cimes, cette belle promena-de grave dans les méandres dela filiation et de la transmission.

F. L.

v Didier Mény,À l’est de la nuit. Éd. del’Armançon. 112 pages, 15 €.

SurréalisteromantiqueQuand Mathias Malzieu, lechanteur de Dyonisos, se metdans la peau du romancier, ilfaut s’attendre à tout. Son uni-

vers d’écrivain est souvent trèsproche de l’univers musical dugroupe. Le plus petit baiser ja-mais recensé, le titre de sondernier livre, est le véritablepoint de départ d’une odysséepittoresque, surréaliste et ro-mantique autour de l’amour. Unhomme embrasse, une fractionde seconde, une fille avant quecelle-ci ne devienne invisible. Ildécide de la retrouver, aidéepar une pharmacienne timideet un vieux détective dépourvude talent mais flanqué d’unperroquet qui sait tout déceler.Ce joli monde se croise dansdes décors à la fois réels et fan-tasmagoriques. Imaginez la ren-contre du metteur en scène TimBurton, de Robert Smith, leaderdes Cure, et de Nick Hornby, laréférence musicale et humoris-tique anglaise. Pas de surprisemais aucune déception !

P. B.

vMathias Malzieu,Le plus petit baiser jamaisrecensé. Éd. Flammarion,158 pages, 17,50 €.

POCHE

La croisières’amuseLEn pleine déroute financière,Nicholas Fandorine accepte l’of-fre de sa tante Cynthia. Lavieille dame, aussi richissimequ’originale, souhaite qu’il l’ac-compagne dans une croisièreaux Caraïbes. Le voyage ne vapas tarder à s’animer. Un vieuxgrimoire, des corsaires, des ba-tailles navales, de fabuleuses ri-chesses enterrées dans un en-droit mystérieux… Il y a de L’Ileau trésor dans ce livre qui en-tremêle avec panache des péri-péties à trois siècles de distan-c e . F i l c o n d u c t e u r : u nperroquet à l’étonnante longé-vité. C’est d’ailleurs lui le narra-teur d’une bonne partie de

l’ouvrage. Depuis une dizained’années, Boris Akounine se re-pose de ses très sérieux travauxsur la littérature japonaise enconcoctant des aventures à lafois rigoureuses et pleines defantaisie, bourrées de référen-ces littéraires. Ce voyage débri-dé à travers le temps et lesocéans ne dépare pas la série.

F. L.

v Boris Akounine,Le Faucon et l’Hirondelle.Éd. 10/18. 638 pages, 9,60 €.

PSYCHO

Médéeaujourd’huiDepuis Beauvoir et Badinter, onsait que l’instinct materneln’existe pas. Il n’empêche quela mauvaise mère reste un desderniers tabous de notre socié-té. La marâtre c’est toujours labelle-mère. Ses victimes sontécoutées tandis que les enfantsn’ayant pas été ou mal aiméspar leurs parents ont du mal às e l e d i re , e n c o re p l u s àl’avouer. Catherine Siguret, écri-vain et journaliste, laisse librecours à la parole de douze per-sonnes qui livrent des témoi-gnages parfois glaçants sur leurmère maltraitante. Patrick Dela-roche, psychiatre et psychana-lyste, à travers les témoignages,éclaire le comportement de cesmères, mauvaises parfois mal-gré elles.

I. G.

v Catherine Siguret.Ma mère, ce fléau - Lesmauvaises mères sur le divande Patrick Delaroche.Éd. Albin Michel. 256 pages,16 €.

PRATIQUE

Un albumoriginalNi rose, ni bleu, ni même pas-tel, l’album de naissance deDelphine Delastre sort des co-des traditionnels. Bien plus quele suivi de la croissance debébé, il s’agit de recueillir aussiles pensés et les impressions dela maman. Illustré par des Loul,petits personnages sans visa-

ges, et agrémenté de réflexionshumoristiques, ce Journal d’uncommencement est à réserveraux mamans originales. Dans lerabat de la couverture, un petitcarnet permet de noter tous lesbons mots du chérubin.

I. G.

v Delphine Delastre.Journal d’un commencement.Éd Flammarion. 128 pages,19,90 €.

PâtisseriecréativeUn adorable nounours assis sa-gement sur un gros gâteau.Deux étages de cupcakes sur lethème de la mer, avec phares,ancres et bateaux. Un jardin en-chanté où vivent des créaturesmagiques. Tous les animaux dela ferme rassemblés sur unepièce montée. Un terrain defoot, un parcours de golf, unbouquet de tournesols : avecde la pâte à sucre, du soin etde l’imagination, l’on peut réus-sir, et cet album le prouve, desdesserts sortant de l’ordinaire.Deux sœurs anglaises, passion-nées par la pâtisserie, qui réali-sent des décors pour toutes lesoccasions, proposent une mined’idées à partir desquelles onpeut réaliser des gâteaux defête personnalisés, originaux àsouhait. Les recettes de base, lematériel nécessaire, les techni-ques de décoration, les étapes

de réalisation, tout est expliquépar le menu, photos à l’appui :« Laissez s’exprimer l’artiste detalent qui sommeille en vous ! »

F. L.

v Amanda Rawlins, CarolineDeasy, Décorer gâteaux etcupcakes. Éd. Ouest-France.144 pages, 18 €.

JEUNESSE

Peintureet musiqueÉmile le petit joueur de fifre estpuni : il se bagarre et ne jouepas juste ! Mais quand le com-mandant de la caserne cherche

un petit musicien pour servir demodèle à Manet, il est le seul àpouvoir répondre présent. Dansl’atelier du peintre, vêtu de soncostume de parade il prend lapose et deviendra le modèle del’un des tableaux les plus célè-bres de l’artiste : « Le petit fi-fre ». À travers cette histoire, lesjeunes lecteurs apprendrontl’existence de ces enfants detroupe, pet i t s so ldats quiétaient enrôlés dès l’âge de6 ans dans l’armée. Une grandeœuvre, une belle histoire, entreaventures imaginaires et réalité.

V. C.

v Anne La Boulaye etSébastien Mourrain, Émile lepetit fifre. Éd. du Seuiljeunesse. À partir de 7 ans.36 pages, 18 €.

NOTRE COUP DE CŒUR ! UNE FRESQUE SUR LA CONDITION FÉMININE EN INDE

Raison et sentimentsMallika, 13 ans, vit

à Delhi, entouréede l’affection de

sa mère, Padma, de satante, des voisines, deleurs filles... Mais sans cel-le d’un père. Elle sait, ellesent qu’un mystère planea u t o u r d e c e t h o m m edont l’absence nourr ittous ses fantasmes. Et eneffet, l’histoire familiales’est construite autourd’un lourd secret. C’estque dans la société in-dienne, résolument pa-triarcale, très codifiée, lafemme est censée se con-sacrer avant tout à ses de-voirs d’épouse et de mère.Avec ce roman polyphoni-que, c’est un voyage au

long cours que proposeAnjana Appachana. À tourde rôle, des voix de fem-mes s’élèvent. Chacunedétient et raconte unepartie du secret. Par peti-

tes touches, l’on apprendà connaître Padma, qui aosé se dresser face à destraditions millénaires ; sesvoisines Anou et Madhou,et leurs rêves rattrapés parla réalité ; Rukmini, lagrand-mère, porteuse decoutumes, voire de sortilè-ges...

Leslivres éveillentdes rêvesAu fil des récits, le puzzle

s’assemble.D’une plumealerte et sensible, l’auteurdécortique les codes d’unesociété qu’elle connaît del’intérieur – elle a grandien Inde du sud – et dontelle fait saisir la richessetout autant que la cruauté,pour les jeunes filles en

tout cas. L’instruction,pour elles, n’est pas unatout ; elle peut même serévéler nuisible. Car les li-vres – point commun en-tre les protagonistes : tou-tes sont férues de lecture –éveillent des rêves, des en-vies de liberté incompati-bles avec la vie d’une fem-me indienne respectable...Il se lit d’un trait, ce pavégorgé de détails qui son-nent vrai sur la vie del’Inde d’aujourd’hui, gorgéaussi d’émotions et d’in-terrogations universel-les. !

F. L.

v Anjana Appachana,L’année des secrets. Éd. Zul-ma. 593 pages, 24,80 €.

Livresv Top 10La librairie Calligrammes, à Sens,vous recommande :1 ! Jean Teulé,Fleur de tonnerre. Éd. Julliard.

2 ! Robert Goddart,Le Secret d’ Edwin Strafford.Éd. Sonatine.

3 ! Dennis Lehane,

Ils viennent la nuit.Éd. Rivages.

4 ! Yoko Ogawa,Le Petit joueur d’échecs.Éd. Actes Sud.

5 ! Craig Johnson,Dark Horse.Éd. Gallmeister.

6 ! Paul Auster,Chronique d’hiver.Éd. Actes Sud.

7 ! Jean-Claude Lalumière,La Campagne de France.Éd. Le Dilettante.

8 ! Henri Beugras,Le Brouillard.

Éd. L’Arbre Vengeur.

9 ! Mathias Malzieu,Le plus petit baiser jamaisrecensé.Éd. Flammarion.

10 ! Jean-Christophe Rufin,Immortelle randonnée.Éd. Guérin.