Le polyhandicap en pédiatre Paramédicaux et...

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Le polyhandicap en pédiatreParamédicaux et Auxiliaires de puériculture,

un travail d’équipe

Fanny Aladenise

Marie Tinat

Masseurs-kinésithérapeutes, La Maisonnée

• La Maisonnée est un Centre de Soins de Suite Pédiatrique.

• Elle dépend des UGECAM, Union pour la Gestion des Etablissements des Caisses d’Assurance Maladie.

• C’est un établissement privé à but non lucratif, participant au service public hospitalier (PSPH)

• La Maisonnée accueille des enfants de la naissance jusqu’à l’âge de la majorité.

• Capacité d’accueil de 45 lits environs en chambre de 1, 2, 3 ou 4 lits.

• 2 étages de soins: - le RDC accueillant 25 enfants

en bas âge.- l’étage accueillant une

vingtaine d’enfants de 3 à 18 ans.

Le personnel

• 1 médecin, directeur médical

• 4 médecins (pédiatres, pneumo-pédiatre, et généraliste)

• 1 pédo-psychiatre• 1 médecin réanimateur

(vacataire)• 1 médecin de rééducation

fonctionnelle (vacataire)

• 6 masseur-kinésithérapeutes (à ½ temps)

• 1 ergothérapeute (à 20 %)• 1 orthophoniste ( à ½

temps) • 1 psychologue• 5 éducateurs (temps de

travail variable)• 1 assistante sociale (à ½

temps)• 15 infirmières (temps de

travail variable)

Le personnel

• Et plus de 20 Auxiliaires de Puériculture !

PLAN

• 1- Le Handicap et le Polyhandicap

• 2- Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• 3- Manutention

• 4- Conclusion

PLAN

1. Le Handicap et le Polyhandicap

• Définitions du handicap et du polyhandicap.

• Les principales causes du polyhandicap.

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels et auditifs.• Les troubles fonctionnels.

PLAN

3. Manutention

• La définition

• Les risques

• Les principes de base

• Application à l’enfant polyhandicapé.

PLAN

4. Conclusion

1- Le Handicap et le PolyhandicapLoi du 11 février 2005

• Le Handicap (définition française):

« Toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant »

1- Le Handicap et le PolyhandicapLoi du 11 février 2005

• Le Handicap:Toute déficience ou incapacité, durable

(amélioration possible) ou définitive d’une ou plusieurs fonctions:

- physiques: atteinte sur corps;- Sensorielles: un ou plusieurs des 5 sens;- Cognitives ou psychiques: connaissances,

pensées, esprit;- d’un polyhandicap ;- ou d’un trouble de santé invalidant.

Le Handicap et le PolyhandicapLoi du 11 février 2005

• Le polyhandicap:

« handicap grave à expressions MULTIPLES avec déficience motrice et déficience mentale sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation »

→ Etat de dépendance sévère.

→ 0,7 à 1,3 pour 1000 enfants

Le polyhandicap

IMOC • QI non conservé

IMC • QI conservé

Etiologies diverses

Le Polyhandicap

Paralysie cérébrale

Le polyhandicap, pathologie congénitale ou acquise

quelques exemples

Pathologies congénitales

• Conséquences de consanguinité.

• Trisomie .

• Syndrome de Pierre Robin.

• Naissance prématurée.

• Myopathie.

• Myasthénie.

• Syndrome d’Ondine.

• Syndrome de CHARGE

Pathologies acquises

• Séquelles d’anoxo-ischémie néo-natale.

• Syndrome de Sylvermann.

• Séquelles d’état de mal épileptique.

• Syndrome de FIRES.

• Séquelles de méningites.

• Séquelles de noyades, AVP, TC.

• Séquelles d’exérèse de tumeurs cérébrales.

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et

sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles neurologiques

- Le facteur B

- Le facteur E

- Les troubles du tonus

- L’hypotonie

- L’hypertonie

- La spasticité

- Les mouvements involontaires associés

Les troubles neurologiques

• Le facteur basal ou facteur B:

C’est le tonus de base que l’on peut observer chez l’enfant en état de décontraction.

• Film facteur B W

Les troubles neurologiques

• Le facteur environnemental ou facteur E:

C’est le tonus constaté lors d’évènements extérieurs ou évènements propres à l’enfant. Ils entrainent une augmentation / modification du facteur B.

Le facteur ELes différents évènements

Extérieurs à l’enfant

• Le bruit

• La chaleur

• Les mouvements brusques à proximité

• La peur

• La douleur

Propres à l’enfant

• Les problèmes cutanés

• La douleur

• L’infection

• L’état fébrile

• Le stress

• La fatigue

• La concentration

Le facteur E

Dans la mesure du possible, on ne DOIT PAS STIMULER le facteur E de l’enfant

Donc:

Environnement calme

Température ambiante adaptée

Douceur

Communication avec l’enfant

Les troubles du tonus

• Définition du tonus:

C’est l’état global de tension du corps.

• Il varie en fonction du moment de la journée.

• Par exemple: le tonus n’est pas le même quand on dort ou quand on est stressé.

Troubles du tonus: L’hypotonie

• C’est une diminution globale du tonus.

– Au niveau du rachis, l’enfant ne tient pas sa tête, ne tient pas son dos (scoliose, cyphose).

– Au niveau des membres, augmentation du ballant.

→ Il faut donc faire très attention à bien tenir la tête

d’un enfant hypotonique

Troubles du tonus: L’hypotonie

FILM : hypotonie MS L

Troubles du tonus: L’hypertonie

• C’est une augmentation globale du tonus.

– Au niveau du rachis, scoliose, hyper extension +/- inclinaison et rotation. Cela peut aller jusqu’à l’opisthotonos.

– Au niveau des membres, elle peut être à l’origine de nombreuses déformations.

Opisthotonos

Souvent, l’hypotonie du tronc s’associe à l’hypertonie des membres.

Troubles du tonus: La spasticité

• C’est une augmentation du réflexe de contraction à l’étirement musculaire et une exagération des réflexes tendineux.

• Elle est présente dans 80% des tableaux cliniques.

Les différentes expressions de la spasticité

• La spasticité:

– Limite le mouvement dans un sens, ce qui peutévoluer vers la rétraction musculaire.

– Crée une résistance au mouvement +/- forte.

– Peut créer une sensation d’accroche pendant lemouvement.

• La spasticité est augmentée +++ par le facteur E.

→ Lenteur et douceur sont donc indispensables pour limiter la spasticité.

Pour information, la spasticité

• Fatigue car c’est un frein au mouvement.

• Parasite le mouvement VOLONTAIRE et la marche.

• Inhibe la croissance musculaire d’où l’importance des étirements.

• Entraine des déformations articulaires et des déformations osseuses.

Les mouvements involontaires et mouvements associés

• L’ataxie cinétique: c’est la difficulté à atteindre son but et à maitriser sa trajectoire (ex: mouvement doigt/nez).

• L’ataxie statique: c’est l’oscillation du corps (assis ou debout).

• L’adiadococinésie: c’est l’impossibilité à exécuter des mouvements alternatifs (ex: les marionnettes).

• La chorée: ce sont des mouvements rapides imprévisibles, involontaires aux extrémités des membres.

Les mouvements involontaires et mouvements associés

• L’athétose: ce sont des mouvements lents, involontaires du visage, des pieds et des mains.

• Les tremblements d’action ou de repos• Les syncinésies: c’est le mouvement involontaire d’un

membre pendant l’action volontaire d’un autre membre.• Les co-contractions: c’est la contraction simultanée de

muscles agonistes et antagonistes.• Les spasmes: ce sont des mouvements involontaires,

aléatoires non reproductibles sur tout le corps.Film mouvement MS

• Les trépidations épileptoïdes (du pied): c’est une réponse répétitive en flexion plantaire à une extension forcée du pied.

Film trépidations 1

TOUT peut être déclenché et augmenté par le facteur E

Gestion de la spasticité:Habillage et déshabillage

• Utiliser les manœuvres de décontraction:

– Au niveau des MS.

– Au niveau des MI.

– Film : habillage tee-shirt pantalon

– Film: habillage manœuvre de décontraction

Traitements médicaux de la spasticité

• - médication orale: ex liorésal

• - pompe à baclophène: permet de diffuser le baclophène directement dans le LCR: dose moins importantes donc moins d’effet secondaire pour plus d’efficacité. Effet surtout sur les membres inférieurs

Traitements médicaux de la spasticité

• - injections de toxine botulique: le botox permet de paralyser le muscle injecté pendant environ trois mois (durée variable en fonction des personnes): diminution à arrêt de la spasticité et de la motricité volontaire. L’efficacité est améliorée par la mobilisation passives et les postures: augmentation des séances de kiné concordante pour optimisation.

• Utilisation de techniques antalgique dont le méopa

• Neurotomie sélective: section d’un nerf ou d’une partie d’un nerf pour bloquer l’influx nerveux er donc la spasticité. C’est définitif.

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles orthopédiques

• Ils peuvent concerner l’ensemble du corps:

– Tête.

– Rachis.

– Bassin.

– Membres supérieurs.

– Membres inférieurs.

Les troubles orthopédiques

La tête

La tête

• La plagiocéphalie:

C’est une déformation crânienne asymétrique, elle se caractérise par un aplatissement occipital unilatéral et éventuellement une proéminence frontale du même côté.

La tête

• La prise en charge de la plagiocéphalie:

– Les mobilisations

– Le casque

– Alterner les positions au lit

– Stimulations (visuelles, auditives)

La tête

• Les mauvaises positions:

Ces mauvaises positions sont principalement dues à la spasticité.

Cette spasticité cause des rétractions musculaires avec diminutions d’amplitudes +/-réductibles.

La tête

• La prise en charge des mauvaises positions:

– Les mobilisations, étirements

– Les minerves, corsets avec têtières.

– Alterner les positions au lit

– Stimulations (visuelles, auditives)

La tête

• Film mise en place minerve L

La tête

• Mise en place du casque, de la minerve et surveillance de sa tolérance.

• Changement de position au lit.

• Stimulations lors de la PEC (changes, jeu, toilette…)

Le rôle de l’AP dans tout ça

Les troubles orthopédiques

Le rachis

Le rachis

• La scoliose:C’est une déviationsinueuse de la colonnevertébrale dans les troisplans:- inclinaison dans leplan frontal:- rotation desvertèbres dans le planhorizontal - inversion descourbures dans le plansagittal.C’est une déformation nonréductible contrairement àl’attitude scoliotique.

Le rachis

• Cette déformation du rachis associe une déformation costale et donc crée une gibbosité.

• Cela peut donc avoir un retentissement non négligeable sur la fonction respiratoire.

Le rachis

• La prise en charge de la scoliose:

• Kinésithérapie de correction (mobilisations, étirements…)

• Confection et mise en place de corset.

• Arthrodèse.

Le corset

• Le corset garchois est fréquemment utilisé (mais il en existe beaucoup d’autres…)

• C’est un « modèle » qui permet de réduire et/ou maintenir la scoliose et de PRESERVER la fonction respiratoire.

• Il est conçu en plastique rigide après moulage plâtré ou prise de mesures en 3D.

• Il est formé de plusieurs éléments:– Le corps du corset– La berckoise (ou plastron)– La têtière– La mentonnière

L’arthrodèse vertébrale

• C’est la fixation chirurgicale d’une articulation.

• Dans le cas du rachis scoliotique, l’arthrodèse maintient les différentes vertèbres les unes avec les autres et tente de corriger la courbure.

Le rachis

• Mise en place du corset avec un T-shirtsans couture ou avec coutures à l’envers .

• Surveillance des points d’appui.

• Communication aux kinés des différentsproblèmes pouvant apparaître: nouveauxpoints d’appui, inconfort de l’enfant,changement de comportement, difficultésà mettre le corset aux réglages prévus,sensation de petitesse…

• Après arthrodèse, soins de nursing,changements de positions, surveillance…

• Le rôle de l’AP dans la PEC

FILM: mise

en place

corset

Les troubles orthopédiques

Le bassin

Le bassin

• Jonction des côtes et du bassin.

• Subluxation de hanche

• Luxation de hanche.

Le bassin

• La prise en charge:

→ Jonction des côtes et du bassin.La PEC est celle de la scoliose dont cette jonction dépend (corset ou arthrodèse)

Le bassin:→ La sub luxation / luxation de hanche.

Le lange calin Le

harnais

de

Pavlick

L’attelle de Pierre Petit

Les tractions Le plâtre d’abduction

Le bassinpostures en abduction

Installation assise

Installation debout

Le bassinpostures en abduction

Installation allongée

Le bassin

• Le rôle de l’AP

- L’hygiène.- La mise en place du lange

câlin, du harnais de Pavlik ,de l’attelle de Pierre Petit… en collaboration avec le kiné au moment de la toilette et des changes.

- La surveillance cutanée sous plâtre.

- L’installation assise ou allongée.

- La mise en place des bandes de traction et des poids. FILM mise

en place

tractions

Film: mise

en place

des poids

Les troubles orthopédiques

Les membres supérieurs

Les membres supérieurs

• Toutes les parties des membres supérieurs peuvent être touchées.

• Ces atteintes peuvent être causées par plusieurs choses:

L’immobilité de l’enfant.

La spasticité/hypertonie.

L’hypotonie.

Les mouvements anormaux.

Les mauvaises manipulations.

• On retrouve parmi ces atteintes:

Les luxations.

Les fractures spontanées.

Les déformations.

Les limitations d’amplitudes.

Les luxations

• Elles peuvent siéger au niveau:

– Des épaules

– Des coudes

– Des pouces

Les fractures spontanées

• Elles sont heureusement plus rares.

• Elles sont dues à l’immobilisation prolongée des enfants et donc à leur calcification osseuse médiocre.

• Elles peuvent être provoquées lors de mauvaises manipulations, de coups malencontreux…

Les déformations au niveau des membres supérieurs

• Elles touchent principalement les articulations du poignet avec déviation cubitale et des doigts.

Les limitations d’amplitudes

• C’est l’atteinte la plus fréquemment rencontrée.

• Elle va de paire avec la déformation dans la majorité des cas.

• Elle est principalement due à l’immobilité et/ou à l’hypertonie/spasticité.

• C’est elle qui va être la plus gênante pour les soins courants.

PEC des atteintes des membres supérieurs

• Les luxations:

Elles vont être réduites ou non selon la gêne et la perte de fonctionnalité pour l’enfant.

Après réduction, l’articulation sera immobilisée quelque temps.

• Les fractures spontanées:

Elles seront immobilisées par plâtre ou attelle selon la localisation.

PEC des atteintes des membres supérieurs (suite)

• Les déformations:

Mobilisations et étirements réguliers afin de conserver la réductibilité, au maximum.

Mise en place d’une attelle afin de rétablir une position la plus correcte et la plus physiologique possible du segment de membre concerné. Cette attelle, correctrice et/ou de maintien sera alors portée plusieurs heures par jour et/ou la nuit en fonction de la tolérance et des besoins.

PEC des atteintes des membres supérieurs (suite)

• Les limitations d’amplitude:

Mobilisations et étirements réguliers afin de conserver et/ou gagner l’amplitude maximale.

Mise en place d’une attelle afin de maintenir l’amplitude maximale possible sur un temps long.

Le rôle des AP dans les atteintes des membres supérieurs

• Surveillance de l’hygiène/ de l’état cutané sous plâtre.

• Surveillance et hygiène cutanée au niveau des déformations (plis cutanés)

• Surveillance des points d’appui éventuels pouvant être générés par les attelles +/- soins de nursing.

• Communication à l’IDE, au Kiné, au médecin des éléments jugés anormaux (déformations/réactions inhabituelles, douleur, points d’appui, petitesse…)

• Manipulations douces et adaptées lors des gestes réalisés (toilette, habillage…)

Le rôle des AP dans les atteintes des membres supérieurs

…ET

• Mise en place des attelles: FILM: mise en place

attelles de main

Les troubles orthopédiques

Les membres inférieurs

Les membres inférieurs

• On retrouve les mêmes atteintes et les mêmes causes:

– Luxations (hanches, cf bassin).

– Fractures spontanées (fémur, tibia/péroné…)

– Déformations orthopédiques (hanches, pieds…)

– Limitations d’amplitudes (hanches, genoux, pieds).

• On retrouve également les mêmes PEC !!!

Les membres inférieurs

• Déformations.

Pieds équin, pieds varus

Orteils en griffes

Les membres inférieurs

• Limitations des amplitudes articulaires

Les membres inférieurs

Surveillance des points d’appui

Les membres inférieurs

• Mise en place de chaussures orthopédiques.

Film : mise en place de CHO L

Film mise en place CHO Lo

Les membres inférieurs

• Les chaussures thérapeutiques: pas sur moulage mais plus rigides que des chaussures du commerce

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Douleur.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles moteurs

• Les troubles moteurs concernent les capacités motrices de l’enfant.

• Ces capacités motrices sont très dépendantes de l’âge de l’enfant.

• Elles vont nous être très utiles pour évaluer:

– Le degré d’autonomie de l’enfant.

– Les risques orthopédiques susceptibles d’être rencontrés.

Les troubles moteurs

• Il existe une motricité sélective et une motricité globale.

• La motricité sélective est la capacité à effectuer un mouvement précis, unique, de façon VOLONTAIRE.

• Les préhensions font partie de ce que l’on appelle la motricité sélective.

• La paralysie cérébrale peut entraîner une perte partielle ou totale de cette capacité sur tout ou une partie du corps.

Les troubles moteurs

• Pour la motricité globale de l’enfant, on parle des NEM, les Niveaux d’Evolution Motrice.

• Quelques repères physiologiques:

À 3 mois, un bébé contrôle sa tête dans l’axe du corps.

À 9 mois, un petit tient assis avec un dos droit.

À 12/15 mois, il se déplace seul au sol (ramper, 4 pattes…)

A 18 mois, l’enfant marche seul.

A 24 mois, il est capable de donner un coup de pied dans un ballon

Le rôle du kiné dans la PEC des troubles moteurs

• Stimuler l’enfant pour le guider à développer ses capacités si cela est possible.

• Aider à la conservation des acquisitions le plus longtemps possibles dans le temps.

• Donner à l’enfant le plus d’autonomie possible si les acquisitions motrices sont réduites/impossibles.

Le rôle du kiné dans la PEC des troubles moteurs

FILM: rééduc motrice

Le rôle de l’AP dans les troubles moteurs

• Rôle dans l’installation assise:

– Correcte mise en place.

– Surveillance de la tolérance.

– Surveillance des points d’appui éventuels.

• Rôle dans l’installation debout:

– Rôle +++ dans la surveillance de la tolérance.

• Rôle dans les déplacements:

– Rôle +++ dans la surveillance de la tolérance.

– Rôle dans la stimulation des capacités de l’enfant par le jeu.

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles respiratoires

• Ils ont plusieurs « origines »:– La pathologie (maladies

neuro musculaires, pathologies avec atteintes cérébrales…)

– Les troubles orthopédiques

ET

– L’immobilité

→ atteinte du muscle ou de lacommande centrale avec« souvent » nécessité d’uneventilation (trachéotomie ou VNI)

→ scoliose avec syndrome restrictif,déformations thoraciques, rigiditéde la cage thoracique, respirationà faible volume.

PEC des troubles respiratoires par les kinés

• Surveillance de la ventilation.

• Mise en place du masque de VNI, de sangle abdominale

Rôle des AP dans les troubles respiratoires

• Surveillance de l’état respiratoire de l’enfant et signalement.

• Signalement des points d’appui éventuels créés par les masques de VNI.

• DRP + L’enfant est-il encombré (au niveau des VAS, au niveau des VAI)?

• Hygiène des masques de VNI:

Lavage quotidien du masque à l’eau et au savon.

Rôle des AP dans les troubles respiratoires

• Surveillance de l’état général de l’enfant.

• Surveillance et signalement d’alarmes éventuelles.

• L’enfant tousse, dort mal, mange mal, régurgite, a de la fièvre…

• Saturation, fréquence cardiaque, autres sur les respirateurs.

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles cardiaques

• Le cœur est un muscle.

• Dans les pathologies neuro musculaires, le cœur est donc atteint et faible.

• Il existe également des pathologies relatives à des malformations cardiaques (Communications inter auriculaires, inter ventriculaires…). Elles sont opérées.

PEC des troubles cardiaques par les kinés

• Surveillance de l’état respiratoire car celui-ci est étroitement corrélé à l’état cardiaque: quand la respiration est difficile, le cœur se fatigue.

• Réentrainement à l’effort: le but est de permettre aux enfants de réaliser des activités de la vie quotidienne sans ou avec une dyspnée moindre.

Rôle des AP dans les troubles cardiaques

• Surveillance +++ de l’état général de l’enfant:

– Dyspnée.

– Coloration / cyanose.

– Saturation / fréquence cardiaque.

– Fatigue.

ET

– Changement dans le comportement habituel de l’enfant.

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles de l’alimentation et de la déglutition

• qu’est-ce que l’oralité?

• l’oralité de l’enfant handicapé

• comment détecter un trouble de l’oralité?

• la prise en charge de l’oralité:

– La rééducation

– Le rôle de l’auxiliaire

– Les adaptations

– La prévention

– La nutrition entérale.

Les troubles de l’alimentation et de la déglutition

• QU’EST CE QUE L’ORALITÉ?

• « tout ce qui passe par la bouche » : alimentation, communication, ventilation, olfaction, gustation, langage…

L’oralité de l’enfant handicapé

• Difficultés fréquentes chez l’enfant handicapé (polyhandicap, pathologie neurologique, pathologie digestive…)

• Différentes raisons :-L’enfant ne « sait » pas = absence de comportement

alimentaire spontané (prémas)-L’enfant ne « peut pas » = trouble organique ou

fonctionnel (déglutition, digestif)-L’enfant ne « veut pas » = suite à un traumatisme et/ou

nutrition artificielle

Comment détecter un trouble de l’oralité?

• Signes d’alerte pendant l’alimentation:

• La durée : si tétée systématiquement > 15 min, indicateur pathologique, repas qui s’éternisent…

• Pauses et endormissements fréquents pendant la tétée.

• Fuites labiales pendant la tétée.

• Quantité absorbée (biberon, cuillère).

• Sélectivité : goûts, températures, textures.

Comment détecter un trouble de l’oralité?

• Signes d’alertes durant la vie quotidienne:

• Accepte difficilement le toucher du visage et/ou de la bouche.

• Réflexe nauséeux fréquent (soins de bouche, repas…).

• Soins de bouches difficiles.

• L’enfant porte peu de choses à la bouche.

Comment détecter un trouble de l’oralité?

• Autre signe d’alerte:

Toux fréquente : pendant et après repas FR / RGO ?

• Réflexe de toux = naturel, présent chez chacun d’entre nous. Signe que l’aliment n’est pas directement allé dans l’œsophage. La toux permet de faire « remonter » l’aliment, de se dégager pour le re-déglutir. Soit la 2ème déglutition est efficace ok , soit elle ne l’est pas fatigue continue au cours des repas, risque de fausse route, infection etc…

Comment détecter un trouble de l’oralité?

• Autre signe d’alerte:

Toux fréquente : pendant et après repas FR / RGO ?

• Fausse Route = inhalation d’une substance alimentaire (liquide, solide…) risque d’obstruction des VA (si morceau notamment), risque d’infection pulmonaire à plus ou moins long terme.

Comment détecter un trouble de l’oralité?

• Autre signe d’alerte:

Toux fréquente : pendant et après repas FR / RGO ?

RGO (Reflux Gastro-Oesophagien) : remontée d’acidité, fréquent chez les personnes polyhandicapées, irritation des muqueuses toux, voire régurgitations, douleurs.

Prise en charge:La rééducation de l’oralité

• Le rôle de l’orthophonie auprès de l’enfant handicapé :

- Rôle sur l’« Alimentation » : succion, déglutition, alimentation…

- Rôle dans la Communication

La prise en charge:Rôle de l’auxiliaire

Observation

• Connaître les signes évocateurs d’un trouble de l’oralité/de l’alimentation.

• Informer l’orthophoniste de ce que l’on repère.

• Observer l’évolution de l’enfant au cours de la rééducation.

La prise en charge:Rôle de l’auxiliaire

Adaptation

• En lien avec l’orthophoniste, l’ergothérapeute, le kinésithérapeute, le diététicien…

• Installation lors du repas : attention aux têtes en extension !!! augmente l’inconfort du patient et les risques de fausse-route

Rôle de l’auxiliaire

Physiologie

• Si l’enfant a la tête en extension, il existe un gros risque de fausse route car la bouche se place dans l’axe de la trachée et non de l’œsophage!

Orientation de la cuillère

Boire

• ! boisson au verre : quand vous buvez, vous ne vous renversez pas la tête en arrière, vous portez vos lèvres sur le verre, vous aspirez, puis vous déglutissez.

• L’enfant handicapé qui peut boire au verre doit également boire de cette façon, si ce n’est pas possible c’est qu’il ne sait pas le faire.

• Donc, l’enfant qui met la tête en arrière (en extension) = défense + prise de risque ++. Verser l’eau dans sa bouche n’est pas une solution efficace même si cela semble fonctionner sur le moment voir avec l’ortho, adapter (épaissir, donner à la cuillère, à la pipette…) film

La prise en charge:Les adaptations

textures proposées : au cas par cas, attention aux liquides, aux pâteux, aux granuleux…

matériel adapté (couverts, verres…) : cuillères plastiques plutôt que métal, verres à échancrure…

Les adaptations

• ! aux cuillères agressives : cf enfant qui serre les dents sur la cuillère : préférer plastique mou que métal, ça vous parait évident mais… !

Quelques règles• - enfant qui se retrouve avec de la nourriture autour de la

bouche (pour diverses raisons…) : on ne le laisse pas avec de la nourriture partout jusqu’à ce qu’on ait fini le petit pot ou l’assiette.

- pourquoi ? car cette nourriture étalée diminue la perception de « où est ma bouche ? qu’est ce que je bouge quand je fais tel ou tel mouvement avec mes lèvres, ma langue ? »

- Que faire? on évite de racler avec la cuillère car c’est très désagréable (essayez chez vous sur vous à l’occasion). On tamponne régulièrement avec la serviette ou le bavoir…. Chez les grands aussi !

Quelques règles

• L’environnement :

Attention aux « convenances culturelles » certains enfants ont besoin d’être isolés, au calme, pour que leur repas se déroule bien, qu’on leur parle, ou à l’inverse qu’on les laisse se concentrer

Quelques règles

• On doit toujours essayer de faire en sorte que le repas soit le plus possible un moment agréable.

• Petites astuces : Prévenir l’enfant de ce qu’il va manger

Faire sentir avant de proposer en bouche (cf. rôle de l’olfaction dans la déglutition)

Prévenir s’il y a un changement de goût, de texture…

Rôle de l’auxiliaire:Traitement des troubles de l’oralité

• Prise en charge des troubles de l’oralité = soins brefs mais pluriquotidiens problème = orthophoniste avec petit temps de présence dans les institutions relais pluridisciplinaire nécessaire.

• Bilan et plan de soin menés par l’orthophoniste (en lien avec l’équipe médicale/paramédicale).

• Application des soins majoritairement fait par les auxiliaires.

• Temps passé auprès de l’enfant à inclure dans les autres soins quotidiens.

La prise en charge:La prévention

• En lien avec l’orthophoniste.

• Enfants « à risque » (prématurés, pathologies neurologiques…) : gestes de prévention à effectuer au quotidien pour stimuler la zone oro-bucco-faciale de l’enfant et éviter les troubles de l’oralité.

La prise en charge:l’alimentation entérale

• Si l’alimentation orale est dangereuse pour l’enfant (risque de fausse route) ou pas suffisante pour lui assurer une croissance correcte (petite quantité): la nutrition se fera par voie parentérale:

L’alimentation entérale

• La sonde naso-gastrique

L’alimentation entérale

• Le bouton gastrique

L’alimentation entérale

• La pompe d’alimentation entérale

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

La continence ou plutôt l’incontinence:la physiologie:

• La vessie et le rectum sont fermés par deux sortes de sphincters.

• Les muscles lisses se contractent et se relâchent par voie réflexe sans intervention de la volonté.

• Les muscles striés sont commandés par le système nerveux central, leur contraction et leur relâchement sont volontaires.

• Aujourd’hui, les pédiatres français ou américains s'accordent sur un âge moyen de 15 à 20 mois pour la propreté chez l’enfant « normal ».

La continence ou plutôt l’incontinence:Chez l’enfant polyhandicapé:

• Les muscles lisses peuvent être inefficaces du fait de l’absence du réflexe.

• Les muscles striés peuvent également être inefficaces du fait de la mauvaise commande centrale.

• Si la commande centrale est présente, la « volonté », consciente ou inconsciente ne l’est pas toujours.

La continence ou plutôt l’incontinence: la prise en charge:

• On rencontre donc fréquemment une incontinence urinaire et anale chez l’enfant polyhandicapé.

• Le port de protections est donc indispensable.

• Pour l’incontinence urinaire, un système de sondage (ponctuel ou avec sonde à demeure) peut être mis en place.

La continence ou plutôt l’incontinence: le rôle de l’auxiliaire:

• Dans les cas où l’enfant n’a pas de raison véritable d’être incontinent, ilfaut procéder de la même manière que pour un enfant « normal » mais cen’est pas toujours facile dans un service.

• Si l’on prend l’exemple de notre service du RDC avec les enfants en basâge:

– Il n’y a pas de toilettes dans les chambres des enfants.

– Les chambres sont vitrées donc l’installation sur le pot dans lachambre (chambres à plusieurs lits) est impossible dans l’intimité.

– Le personnel n’est pas toujours disponible pour se dégager du temps àcet apprentissage.

– La communication de l’enfant n’est pas toujours suffisammentdéveloppée pour exprimer son besoin.

– Il est parfois plus simple et rapide de changer une protection que dechanger toute une tenue quand l’enfant n’a pas beaucoup de changes.

La continence ou plutôt l’incontinence: le rôle de l’auxiliaire:

• Participer à l’acquisition de la propreté quand cela est possible.

• Réaliser des changes fréquents chez les enfants porteurs de protections car:

– L’enfant peut avoir une sensibilité diminuée et une urine acide peut vite « brûler » la peau. De même au niveau des selles.

– Si l’enfant présente une spasticité importante au niveau des MI, la position peut augmenter l’effet de « macération ».

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les Troubles associés• Les troubles de l’audition: Ils peuvent être

d'origine centrale ou périphérique et peuventavoir des répercussions sur le langage.

• Rôle de l'AP: utilisation des autres sens pour lacommunication, vue et toucher notamment,langage des signes. Mise en place desappareils auditifs.

Les Troubles associés• Les troubles de la vision: La myopie,

l’hypermétropie... mais aussi des problèmes demotricité, de coordination occulo-manuelle des yeux,des restrictions du champ visuel, un nystagmus...

• Rôle de l'AP: mise en place des lunettes, nettoyage,présentation des objets dans le champ visuel,utilisation du braille.

Les Troubles associés

• Les troubles de la sensibilité: anesthésie,hypoesthésie et paresthésie concernant lapeau ou les articulations.

• Rôle de l'AP: surveillance de l'état cutané(points d'appuis) et de l'installation.

Les Troubles associés

• Globalement l'enfant peut être en isolementsensoriel, ses capacités motrices ne luipermettant pas forcément d'explorerl'environnement. Cela peut être psychotisant:l'enfant va chercher à s'auto stimuler par desbalancements ou des automutilations.

• Rôle de l'AP: apport multi sensoriel par deschoses simples comme la musique, le massage,les images projetées au plafond, les odeurs, lesgoûts...

Méthode Snoëzehlen

• Cette méthode permet de stimuler plusieurs sens en même temps avec du matériel adapté.

PLAN

2. Les principales déficiences et limitations d’activité rencontrées en pédiatrie.

• Troubles neurologiques.• Troubles orthopédiques.• Troubles moteurs.• Troubles respiratoires.• Troubles cardiaques.• Troubles de l’alimentation et de la déglutition.• Incontinence.• Les troubles associés: troubles visuels, auditifs et sensitifs.• Les troubles fonctionnels.

Les troubles fonctionnels

• Presque toutes les incapacités et limitations d’activité vont, malheureusement et souvent conduire à des troubles fonctionnels.

• Le rôle des tous les professionnels réunis est de contribuer à donner aux enfants le maximum de facultés et d’autonomie.

• Ceci est bien sûr dépendant des capacités de l’enfant.

Les troubles fonctionnels

– Les changements de positions.

Les enfants ne vont pas rester au lit toute la journée!

Tous sont levés et vont pouvoir participer à la vie du service avec leurs camarades.

– La position assise:

Il existe de nombreuses sortes d’installations assises.

Corsets-sièges rigides, fauteuils confort, fauteuils roulants manuels, fauteuils roulants électriques, chaises, chaises plot, transat…

Les troubles fonctionnels

• La position debout:

Cette position est très importante.

On commence à mettre les enfants debout lorsqu’ils ont atteint l’âge auquel ils devraient se mettre debout physiologiquement (entre 18 et 24 mois environ).

C’est une position qui a beaucoup d’intérêts:

– Stimulation du transit.

– Stimulation de la circulation.

– Stimulation de l’ossification osseuse.

– Intérêt psychologique.

Les troubles fonctionnels

• Comme pour la position assise, il existe de nombreuses manières de mettre un enfant debout:

– Coque de verticalisation.

– Standing.

– Table de verticalisation.

Les troubles fonctionnels

• Les déplacements:

• La marche

- Défaut de stabilité de la cheville

- Faiblesse des releveurs

- Faiblesse du contrôle du genou

Les troubles fonctionnels

• La possibilité de déplacement est également très importante dans l’autonomie de l’enfant.

… et une fois de plus, il y a de très nombreux moyens!

Les troubles fonctionnels

• Il est très important de conserver les possibilités de préhensions de l’enfant:

– Pour la manipulation

– Pour le jeu

– Pour l’écriture

– Pour la lecture…

• Importance des tablettes

Les troubles fonctionnels

• Presque tout problème trouve sa solution!

– La dépendance à une ventilation.

Les troubles fonctionnels

• La dépendance à l’oxygène.

• FILM: O2 déambulation

Les troubles fonctionnels

– L’alimentation entérale.

– Les troubles cutanés/sensitifs.

Les troubles associés

PLAN

3. Manutention

• La définition

• Les risques

• Les principes de base

• Application à l’enfant polyhandicapé.

Définition de la manutention

• Etymologiquement, la manutention signifie: manipuler, déplacer des objets.

• Manu = la main

• Tenare = tenir

Les risques d’une mauvaise manutention

• Rachialgies:

– Cervicales

– Dorsales

– Lombaires

Les rachialgies

• Ce sont des douleurs siégeant au niveau du rachis.

• Le non respect des courbures naturelles entraine des pressions sur le noyau du disque intervertébral. Cela engendre une usure du disque et le risque de compression nerveuse (sciatique, autre).

Les risques d’une mauvaise manutention

• Tendinites:

– Epaules

– Poignets

Tendinite

• C’est une inflammation d’un ou plusieurs tendons due à un travail en force répété.

Tendinite du biceps

tendons

Lieu de l’inflammation

Corps musculaire

Manutention: les principes de base

PRINCIPE 1

Respect des courbures naturelles pour protéger son/ses disque(s)

intervertébral(aux)

Respect des courbures naturelles pour protéger son/ses disque(s) intervertébral(aux)

• Pas de Rotation.

• Pas d’inclinaison.

• Pas de Flexion/Extension.

• Garder le regard à l’horizontale.

• Garder les épaules basses.

• Garder les coudes au corps.

• Garder le bassin bloqué.

PRINCIPE 2

Pas de crispation

Autres PRINCIPES importants

• Réfléchir, s’organiser AVANT TOUTE MANUTENTION (pas d’automatismes).

• Ecarter les pieds pour obtenir un maximum de stabilité.

• Se mettre à hauteur.

• Faire de la place.

• Utiliser les capacités de l’enfant.

Positions respectant ces principes

• La fente avant.

• Le chevalier servant.

• Le balancier.

• L’haltérophile.

• La fente latérale

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers

l’installation assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers l’installation

assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Les transferts :Du lit vers le lit douche

• Sortir l’enfant de son OTN (orthèse totale de nuit). film

• Utilisation du drap.

• Utilisation de la rollboard.

• Film: mise en place rollboard

• Film: transfert lit rollboard

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers l’installation

assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Le transfert vers l’installation assise

• Avant tout transfert vers une installation assise, il faut s’assurer le fauteuil est prêt à recevoir l’enfant.

• Film: préparation fauteuil avant transfert

Les transferts:Du lit douche (ou lit) vers l’installation

assise• Avec utilisation des capacités d’appui de

l’enfant.- Le tourner sur le côté.

- L’asseoir au bord du plan horizontal.

- Transfert en pivot.

• Enfant sans capacités d’appui, poids <15kg.– L’asseoir au bord du plan.

- Film transfert couché/assis

– Le porter à 1 ou mieux, à 2.

Les transferts:Du lit douche (ou lit) vers l’installation

assise

• Avec le lève-personne si > à 15 kg

– Installer la sangle du lève-personne.

– Faire le transfert.

– Retirer la sangle.

– Film transfert

Différents lève-personnes:

Film: Rail pour transfert

Différentes sangles pour lève-personne:

- Avec ou sans têtière en fonction du tenu de tête de l’enfant

- avec ou sans barres rigides en fonction du tonus du rachis

- et surtout différentes tailles.

- Le choix de la sangle doit être étudié pour chaque enfant.

Une fois le transfert terminé, la sangle doit ou devrait être retirée.

Les sangles pour lève-personne

– Film: mise en place sangle lève personne

– Film: retrait sangle lève personne

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers l’installation

assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Les transferts:Rehaussement de la position assise

• Basculer le fauteuil en arrière.• Si l’enfant peut aider:

– Tirer l’enfant par les aisselles.– L’enfant aide en poussant sur ses MI.

• Si l’enfant ne peut pas aider:– Un soignant de chaque côté de l’enfant avec prises au

niveau du bassin et des cuisses.

→ Ensuite, un maintien correct du bassin est nécessaire.

Film : manutention podium corset siège

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers l’installation

assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Les transferts:de la position assise à la position

debout• Reculer les pieds.

• Pencher l’enfant en avant

• Lui demander de / l’inciter à pousser sur ses MI.

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers l’installation

assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Les transferts:Installation au sol et retour à

l’installation initiale• Installation au sol:

– En portant l’enfant.– En utilisant les appuis de l’enfant.– Film transfert CS/sol

• Retour à l’installation initiale:– Guider l’enfant vers l’utilisation de la technique du

relevé du sol.– Guider l’enfant vers la position assise et l’inciter,

ensuite, à utiliser ses appuis sur ses MI. film– Porter l’enfant.

Manutention: Les transferts spécifiques de l’enfant polyhandicapé

De la position assise vers

allongé

Du lit vers le lit douche

Du lit douche vers l’installation

assise

Rehaussement de la position

assise

De la position assise à debout

Installation au sol

Les transferts:de la position assise vers la position

allongée

• Se fait en passant par le coucher latéral.

• Se fait de façon « passive »

• Film transfert assis/couché

• Film R

4. Conclusion

Conclusion

• L’enfant polyhandicapé est à considérer dans son ensemble car il peut être atteint de nombreux troubles.

• C’est une personne à part entière, même s’il ne parle pas ou n’a pas les mêmes activités qu’un enfant « normal ».

• Sa vie est différente, souvent plus courte et « moins riche ». Notre rôle à tous est donc de lui apporter une qualité de vie la meilleure possible!

Conclusion

• Cela est donc le travail de tous:– Dans les soins (médecins, IDE, AP…).

– Dans la prise en charge orthopédique (kiné, orthoprothésistes).

– Dans l’éducatif et les loisirs (éducateurs, instituteurs, bénévoles).

• L’auxiliaire de puéricultrice étant au centre de cette PEC car c’est la seule avec l’IDE à être présente 24h/24 avec les enfants.

Conclusion

• Dans notre établissement, une association « Vivre à la Maisonnée » a été créée pour améliorer le quotidien des enfants.

• Elle permet l’achat de cadeaux de Noël ainsi que de cadeaux pour les anniversaires.

• Des sorties ou animations sont également organisées pour les enfants.

• Des jeux extérieurs ont été aménagés, permettant l’accessibilité aux FR.

Un grand merci à

LindaPierre

Caroline

Emmanuel

Sandra

Claire

Johanna

WalidRiyad

Lou

Brice

Mathéo

Léonie

Jessica

Justine

Feyza

Yasmine

Nathanaël

Patrick

Jessy

Romain

Anaïs

Arthur

Mathéo

Aurélie

Chloé

Lauriane

Marwa

Mikael