Post on 22-Mar-2020
La FCE s’est engagée à tenir compte des sensibilités et des allergies des membres de son personnel
et des personnes de l’extérieur, et à leur garantir en tout temps un milieu sans parfum. Nous vous
remercions à l’avance de respecter cet engagement.
La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants tient à remercier les partenaires suivants qui ont permis la tenue de ce Symposium francophone 2018 grâce à leur collaboration, leurs idées et leurs encouragements. Nous sommes extrêmement fiers de pouvoir travailler avec des gens si dynamiques et engagés.
Nous remercions l’ACELF de son appui financier grâce auquel la présentation de Phyllis Dalley sera mise en ligne sur francosphere.acelf.ca.
Nous remercions les organisations suivantes d’avoir présenté des ateliers au Symposium.
Nous remercions également CliquezJustice.ca pour son soutien financier à la soirée du 17 février.
Message de Francine LeBlanc-Lebel, vice-présidente de la FCE et présidente du Comité consultatif
du français langue première de la FCE
La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) est heureuse
de vous accueillir à ce symposium annuel. C’est toujours un plaisir de discuter de la
relation positive avec la langue avec un groupe si engagé.
La FCE est une organisation nationale bilingue qui estime que l’accès à un système
d’éducation public de qualité est un droit fondamental de la personne. C’est la raison
pour laquelle elle a défendu dès le début les principes de la gestion scolaire par les
francophones de l’ensemble des provinces et territoires. Aujourd’hui, nous nous
réjouissons que cela soit un fait accompli, mais nous savons tous et toutes qu’il faut
continuer la lutte à tous les instants afin d’assurer le respect de ces acquis.
Notre organisation est fière de répondre aux besoins du personnel de nos écoles de langue française en
contexte minoritaire par l’intermédiaire du Programme pour la francophonie. Que ce soit dans le domaine de
la petite enfance, des défis du double mandat de l’école francophone, de la santé mentale en éducation ou
de la construction identitaire, nous restons à l’affût des tendances les plus prometteuses.
L’insécurité linguistique, comme on dit dans le monde de la recherche et ailleurs, nous préoccupe
énormément. Elle n’existe pas seulement chez nos élèves, mais aussi chez les parents et le personnel
enseignant. En fait, elle touche toute la communauté. Afin d’éliminer la négativité autour de ce sujet, nous
parlerons plutôt de « relation positive » avec la langue au cours de ce symposium. D’autres termes existent
dans le discours public, par exemple « confiance langagière » et « sécurité linguistique », mais le but reste
le même : trouver des actions concrètes où chacun et chacune peut participer à petite échelle. Nous
tenterons donc d’agrandir l’espace francophone dans nos communautés un mot à la fois.
Soyez donc prêts à innover et à réfléchir à de nouvelles façons de faire dans votre milieu. Comme l’a si bien
dit Pierre Bourdieu : « Il n’y a pas de politique sociale sans un mouvement social capable de l’imposer. »
Je vous souhaite d’excellentes délibérations et je vous remercie de votre participation à cette journée.
Message de Valérie Rémillard, présidente des Éducatrices et éducateurs francophones du Manitoba,
membre du Comité consultatif du français langue première de la FCE et présidente du comité organisateur
du Symposium francophone de 2018
Les Éducatrices et éducateurs francophones du Manitoba (ÉFM) sont heureux de vous
accueillir au Symposium francophone 2018. Nous vous souhaitons la bienvenue au
Manitoba. Les ÉFM représentent 1 950 membres de la Manitoba Teachers’ Society
(MTS) œuvrant en français, dans les programmes français et d’immersion française,
auprès des organismes locaux, provinciaux et nationaux et répondent aux besoins des
membres en offrant des services et des programmes en français.
Depuis 50 ans, notre association est à l’écoute des besoins des enseignantes et des
enseignants dans les écoles de langue française et d’immersion française en ce qui
attrait aux curriculums, à la programmation et aux ressources disponibles et au
perfectionnement professionnel en français. Notre rôle est ensuite de faire part de ces besoins au ministère
de l’Éducation, au Bureau de l’éducation française (BEF) et aux commissions scolaires. La relation positive
avec la langue est donc un enjeu majeur. Comme vous le savez, il ne faut rien tenir pour acquis à ce sujet et
il faut constamment se renouveler pour s’épanouir.
Les discussions qui auront lieu ici permettront de faire germer chez les participantes et les participants, ainsi
que chez les organismes qui animeront les ateliers du Symposium, de nouvelles idées qui viendront fleurir
dans vos communautés. Comme l’annonce le slogan de cette année, « L’Insécurité linguistique : Parler,
c’est affirmer notre présence », lorsque nous travaillons ensemble, nous faisons jaillir des solutions
concrètes à nos besoins.
Je souhaite de tout cœur que nos discussions d’aujourd’hui nous amènent tous et toutes à nous réinventer,
à affirmer la place du français dans nos communautés et à bâtir ensemble un milieu de vie où nous nous
sentons bien en tant que personnes qui parlent français.
08 h 45 Présentation des témoignages sur l’insécurité linguistique Salle de bal Forks
Richard Lacombe, directeur général de l’Association canadienne
d’éducation de langue française
Directeur général de l’Association canadienne d’éducation de langue française depuis
2002, Richard Lacombe a piloté le processus menant l’ACELF à adopter la construction
identitaire comme priorité d’action. Depuis la publication du Cadre d’orientation en
construction identitaire de l’ACELF (2006), il a coordonné l’élaboration de la gamme de
plus de 30 ressources spécialisées en construction identitaire de l’ACELF.
Programme
Le vendredi 16 février 2018
17 h 00 – 19 h 00 Inscription Foyer de l’hôtel
Le samedi 17 février 2018
07 h 30 Inscription (suite) / Déjeuner en commun
Foyer de l’hôtel /
Salle de bal Forks
08 h 30 Reconnaissance des territoires autochtones
Salle de bal Forks
Mots de bienvenue
Francine LeBlanc-Lebel, vice-présidente de la FCE et
présidente du Comité consultatif du français langue
première de la FCE
Valérie Rémillard, présidente des Éducatrices et
éducateurs francophones du Manitoba, membre du
Comité consultatif du français langue première de la
FCE et présidente du comité organisateur du
Symposium francophone de 2018
08 h 55 Discussions en réaction aux témoignages Salle de bal Forks
09 h 30 Conférence d’ouverture Salle de bal Forks
D’un point de vue linguistique, le français standard, le chiac, le franglais et toute autre variété
vernaculaire du français, ont la même valeur : chacune est outil de la pensée et de la communication.
La valeur ajoutée au français standard vient du statut social des personnes qui l’utilisent à titre d’outil de
communication primaire. De même, la dévalorisation des autres variétés est tributaire du statut de leurs
locuteurs. Comprendre et accepter ces constats est la première étape dans la mise en œuvre de toute
pratique scolaire visant à sécuriser les élèves dans leurs pratiques langagières. Cette conférence partira
de ces constats, entres autres, pour élaborer des pratiques pédagogiques qui peuvent alléger le fardeau
de l’insécurité linguistique des élèves de milieux minoritaires francophones.
Phyllis Dalley, Ph. D., directrice, Formation à l’enseignement, et
professeure agrégée, Université d’Ottawa
Professeure et chercheure à l’Université d’Ottawa, Phyllis Dalley, Ph. D. est une
pédagogue et une sociolinguiste investie dans la recherche fondamentale et didactique
en éducation en milieu minoritaire. À titre de sociolinguiste, elle s'intéresse au rôle de
la langue (des langues) comme outil de différenciation et de subversion dans les
processus d'inclusion et d'exclusion par l'école. À titre de pédagogue, elle travaille
activement à la traduction de la théorie sociolinguistique et critique à une pratique
pédagogique inclusive. Elle est également chercheure principale pour une étude de la
relation entre les clubs de devoir communautaires et les écoles publiques. Elle est
également directrice de l'Unité de recherche éducationnelle, Une école pour tous,
située à la Faculté d'éducation de l'Université d'Ottawa.
Le samedi 17 février 2018 (suite)
10 h 30 Pause
Salle de bal Forks
10 h 45 Atelier (selon votre sélection)
Salles River, Prairie
ou Forks
12 h 15 Dîner
Salle de bal Forks
13 h 15 Atelier (selon votre sélection) Salles River, Prairie ou Forks
14 h 45 Pause
Salle de bal Forks
Le samedi 17 février 2018 (suite)
15 h 00 Atelier (selon votre sélection) Salles River, Prairie
ou Forks
16 h 30 Fin des ateliers
18 h 00 à 21 h 00 Musée canadien pour les droits de la personne
Visite guidée du Musée
Cocktail dînatoire
85, Israel Asper Way
Terrace Nancy Ruth
Le dimanche 18 février 2018
08 h 00 Déjeuner libre
09 h 00 Atelier (selon votre sélection)
Salles River, Prairie
ou Forks
10 h 45 Pause
Salle de bal Forks
11 h 00 Panel : CNPF, AJEFO, Martin Normand
Retour sur les ateliers, animé par Sara Lafrance,
directrice par intérim, Programme pour la
francophonie, FCE
Période de questions
Salle de bal Forks
11 h 30 Panel : FCE, ACELF, FCFA
Retour sur les ateliers, animé par Sara Lafrance,
directrice par intérim, Programme pour la
francophonie, FCE
Période de questions
Salle de bal Forks
12 h 00 Dîner
Salle de bal Forks
14 h 00 Conférence de clôture Salle de bal Forks
Paule Buors, Division scolaire franco-manitobaine
Paule Buors est coordonnatrice à la Division scolaire franco-manitobaine. Elle a
contribué à l’élaboration d’un outil d’appréciation de l’oral spontané des élèves de sa
division scolaire. Elle a été conseillère pédagogique de français langue première et de
mathématiques pour le Bureau de l’éducation française du ministère de l’Éducation du
Manitoba. Elle a coordonné le projet pancanadien d’élaboration de la Trousse de
formation en francisation et participé à l’élaboration de la Trousse de communication
orale du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada).
13 h 00 Présentation Salle de bal Forks
Guy Jourdain, Commissariat aux langues officielles
Maître Guy Jourdain, titulaire d’un baccalauréat en droit civil de l’Université de Montréal
et d’un baccalauréat en common law de l’Université du Manitoba, est membre des
barreaux du Manitoba et du Québec. Il a principalement travaillé dans des domaines qui
allient le droit et la langue. Il a oeuvré comme traducteur juridique, directeur de l’Institut
Joseph-Dubuc, avocat, professeur de traduction et coordonnateur de l’Association des
juristes d’expression française du Manitoba. De 2001 à 2012, il a occupé le poste de
directeur général du Secrétariat aux affaires francophones où il agissait notamment à
titre de conseiller auprès du ministre responsable des Affaires francophones. De 2012
à 2015, il a dirigé le Service de traduction juridique au ministère de la Justice du
Manitoba. En 2015, il a été nommé représentant du commissaire aux langues officielles
du Canada pour la région du Manitoba et de la Saskatchewan.
Le dimanche 18 février 2018 (suite)
13 h 45 Pause Salle de bal Forks
15 h 00 Remerciements et clôture
Ateliers
°
La sécurité linguistique, une perspective jeunesse
La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) estime que les différents modes d’expression ne
devraient pas être un obstacle à l’affirmation de la langue française et que la francophonie devrait plutôt être
célébrée dans toutes ses formes et sa diversité. La sécurité linguistique étant un enjeu de société
intersectoriel, il est impératif de travailler de concert avec nos nombreux partenaires et avec les jeunes afin
de collaborer à l’atteinte d’objectifs communs. La FJCF présentera sa vision de ce que représente cet enjeu
pour les jeunes francophones en situation minoritaire et ouvrira le dialogue avec les participantes et
participants sur ses pistes de solution qui favorisent la sécurité linguistique au pays.
Justin Johnson, Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF)
Fier Métis de la Rivière-Rouge au Manitoba dont l’ancêtre est André Beauchemin, Justin s’engage depuis une
dizaine d’années au Conseil jeunesse provincial du Manitoba, notamment à titre de président de l’organisme de
2013 à 2016. Il est actuellement directeur général du Directorat de l’activité sportive du Manitoba Inc. Justin
détient un baccalauréat ès arts en philosophie de l’Université de Winnipeg où, en 2015, il a été admis au
programme de la maîtrise en gouvernance autochtone dans le cadre duquel il étudie les écrits complets de
Louis Riel. Il espère, par ses actions et ses paroles, appliquer, pratiquer et encourager des principes de
réconciliation à l’échelle nationale dans ses fonctions de président de la FJCF.
Organiser l’épanouissement de la culture, c’est l’affaire de tous!
On entend souvent dire que l’école devrait développer la fierté d’être francophone, qu’elle devrait faire plus
de place à la culture et enrichir le vocabulaire de ses élèves en milieu minoritaire. Ce sont toutes là de belles
idées, mais comment les concrétiser? La Fédération canadienne des enseignantes et enseignants a à cœur
de favoriser une relation positive entre la langue française et le personnel enseignant, les élèves et la
communauté francophones du Canada. C’est pourquoi elle vous offre cet atelier qui vous permettra
d’explorer, à partir de votre expérience et de vos réflexions, divers moyens de faire une plus grande place à
la culture francophone en milieu scolaire. Soyons ensemble le changement que nous voulons!
Sara Lafrance, Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE)
Directrice par intérim du Programme pour la francophonie de la FCE, Sara a vécu une panoplie d’expériences en
enseignement en français, langue maternelle, dans plusieurs provinces canadiennes en plus d’avoir travaillé au
ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse. Pour ces raisons, elle a acquis une excellente connaissance des
défis que vit le personnel enseignant en contexte minoritaire. Passionnée par l’éducation, Sara travaille
actuellement à la rédaction de sa thèse de doctorat en éducation en milieu minoritaire francophone. Sara a
obtenu un baccalauréat en enseignement en études françaises de l’Université du Québec à Chicoutimi et une
maîtrise en enseignement du français langue maternelle en contexte minoritaire de l’Université Sainte-Anne en
Nouvelle-Écosse.
/ Accroître sa capacité d’agir par une meilleure connaissance des droits linguistiques
Demander à être servi en français dans les institutions gouvernementales est un geste d’affirmation
identitaire qui n’est pas toujours facile à assumer dans un contexte où le français est la langue minoritaire.
Pourtant, il peut être de la responsabilité de ces institutions de veiller à créer un environnement qui est
propice à l’utilisation des services en français. Cet atelier vise à passer en revue le cadre législatif et
institutionnel en matière de services en français au Canada et dans les provinces afin d’accroître la capacité
d’agir et de réduire l’insécurité linguistique des individus lors de leurs rapports avec les institutions
gouvernementales. Nous passerons en revue les droits linguistiques individuels ainsi que les obligations et
les responsabilités gouvernementales, notamment le principe d’offre active des services en français.
Martin Normand, Université d’Ottawa
Martin Normand est stagiaire postdoctoral à la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques
publiques de l’Université d’Ottawa et à l’Institut du savoir Montfort. Il est aussi responsable des comptes rendus
pour la revue Francophonies d’Amérique. Il a obtenu son doctorat en science politique de l’Université de
Montréal. Ses travaux récents portent sur les politiques linguistiques au Canada, notamment le principe d’offre
active de services publics, et l’action collective des minorités linguistiques.
L’éducation juridique en français : savoir c’est pouvoir!
Tout le monde connaîtra un problème ou un questionnement juridique à un moment ou l’autre de sa vie : le
droit fait partie de notre quotidien. Qu’on parle de contrat, de logement, d’emploi, d’infraction routière, de
pension alimentaire ou de droit à l’éducation dans sa langue, le droit est partout! Mais comment aborder le
système de justice canadien en tant que francophone en milieu minoritaire? Cet atelier vise à identifier les
défis liés à l’accès à la justice en français au Canada et à explorer des pistes de solution, que l’on soit
enseignant, parent, jeune ou adulte. C’est dès le plus jeune âge qu’on peut s’éduquer et connaître ses droits,
quels que soient les domaines de la vie. Sensibiliser le public à ses droits en français permet d’augmenter la
confiance, de diminuer l’insécurité linguistique et de comprendre le système de justice tout en favorisant
l’exercice des droits et l’accès à la justice en français.
Maître Geneviève Pilon, Cliquezjustice.ca
Me Geneviève Pilon est diplômée du Programme de common law en français de la Faculté de droit de
l’Université d’Ottawa. Fière Franco-Ontarienne, c’est en représentant les intérêts de clients francophones en
pratique privée qu’elle a développé un intérêt accru pour l’accès à la justice en français. Aujourd'hui gestionnaire
par intérim de CliquezJustice.ca, Me Pilon est fière d’œuvrer à améliorer, pas à pas, l’accès à la justice en
français au Canada.
L’insécurité comme traumatisme à long terme : comment intervenir auprès des
adultes victimes de dévalorisation linguistique?
On parle souvent de l’insécurité linguistique comme un phénomène qui touche les jeunes, notamment en
milieu scolaire, mais il reste que bien des personnes de 30, 40, 50 ou 60 ans gardent encore aujourd’hui les
séquelles de la dévalorisation qu’elles ont vécue à l’école par rapport à leur manière de parler français.
Plusieurs de ces personnes, aujourd’hui, hésitent à s’exprimer dans cette langue qu’elles estiment ne pas
parler correctement. Un certain nombre d’entre elles omettent même, pour cette raison, de transmettre leur
français à leurs enfants. De quelle manière peut-on intervenir auprès de ces personnes? Quelles sont les
pistes concrètes d’action?
Serge Quinty, Fédération des communautés francophones et acadienne du
Canada (FCFA)
Serge Quinty a d’abord développé une expertise comme journaliste et rédacteur, notamment à la radio
communautaire CHUO-FM (Université d’Ottawa), à la radio de Radio-Canada à Ottawa, au quotidien Le Droit et
aux revues Liaison et Infomag. Par la suite, il a opté pour les relations publiques et la gestion de projets en tant
qu’agent de production et de liaison à l’Alliance des radios communautaires du Canada, poste qu’il a occupé de
1999 à 2004. Serge Quinty est directeur des communications de la FCFA depuis 2005. Ses responsabilités
comprennent les relations médiatiques, la production des documents d’information et l’analyse continue des
enjeux du secteur de la radiodiffusion. Il est présentement membre du conseil d’administration du Centre
psychosocial d’Ottawa. Détenteur d’un baccalauréat en communications (médias et société) de l’Université
d’Ottawa (1996), il y a aussi obtenu une maîtrise en sociologie en 2001.
La sécurité linguistique : un enjeu également pour les parents francophones
Eh bien oui, la sécurité linguistique est également un enjeu pour les parents francophones de nos
communautés! En fait, il arrive parfois que les parents francophones transmettent sans s’en rendre compte
leur propre insécurité linguistique à leurs enfants. Ce complexe est donc parfois transmis d’une génération à
l’autre. Nous discuterons alors ensemble des implications liées à cet enjeu et de ce que nous pouvons faire
pour briser ce cycle et faire en sorte que les parents francophones soient plus à l’aise pour parler français
avec leurs accents et leurs particularités. Nous discuterons ainsi de quelques stratégies qui pourraient être
élaborées pour mieux cibler et appuyer les parents de nos communautés francophones sur le plan de la
sécurité linguistique.
Jean-Luc Racine, Commission nationale des parents francophones (CNPF)
Jean-Luc Racine est directeur général de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada depuis
plus de 11 ans et son expérience et son expertise dans la gestion d’un organisme national, ainsi que de
plusieurs autres organismes communautaires sont très bénéfiques pour la CNPF. Il a d’abord occupé le poste
de directeur de programmes au Conseil sur le vieillissement d’Ottawa. Il a ensuite fondé un organisme du nom
de Retraite en Action qui œuvre auprès des jeunes retraités de la Capitale nationale et a également agit à titre
d’expert-conseil avant de prendre la direction générale d’organismes nationaux et d’accéder à la CNPF.