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ALCOOL TABAC CANNABIS
IFSI Charles Foix
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LA CULTURE ET LES DROGUES
• Toute société à ses drogues :Alcool, Tabac, Cannabis, psychotropes..
• Selon les époques, ces usages ont des fonctions différentes:
-accès au sacré
-médiateur relationnel
-usage thérapeutique
• Pour l’alcool: usage millénaire(6000ans av JC)
Grande ambivalence-Les mythes de l’alcool -Le «Savoir Boire Français ».
• Pour le tabac: c’est aussi une histoire ancienne, mais pas en Europe ou son usage est plus récent (C. Colomb)
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• Fête• Convivial• Bulles• Amis• Famille• Soirée• Joie• Chaleur
• Déchéance• Négligé• Faible• Menteur• Abus, trop• Danger• Seul• Maladies
ReprésentationsAlcool - Alcoolisme
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MORTALITE LIEE AU TABAC ET A L’ALCOOL
20% des décès en France sont en lien avec nos 2 drogues licites: l’alcool et le tabac
• ALCOOL:45000 décès
• TABAC:65000 décès +5000 tabagisme passif
• ALCOOL-TABAC: 15000 à18000 décès(Cancers VADS)
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Nombre de décès attribuables au tabac pour les principales maladies liées au tabac
2 000
56 600 hommes 3 100 femmes
3 515
17 900
13 700
11 000
7 500
4 100
Source : Hill C. L’arrêt de la consommation du tabac. Paris : EDK 1998; 67-74
France 1995
Cancers du poumon
Maladies cardio-vasculaire
Maladies appareil respiratoire
Cancers vessie, pancréas, rein, col utérin
Cancers des VADS et oesophage
Divers
Cancers de siège non précis
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Les 23 maladies liées au tabacLes 23 maladies liées au tabacBOUCHE & PHARYNX• cancer
CERVEAU• accident vasculaire cérébral
LARYNX & TRACHEE• cancer• inflammation (laryngite)
POUMON• cancer• emphysème• bronchite chronique
PANCREAS• cancer
APPAREIL URINAIRE• cancer rein• cancer vessie
OS• ostéoporose
ARTERES PERIPHERIQUES• artérite des Mb inférieurs
TESTICULES• diminution fertilité • impuissance
COEUR• maladie coronarienne
UTERUS & OVAIRE• infertilité• avortement • retard croissance• ménopause précoce• cancer du col
PEAU et PHANERES • teint gris, terne
OESOPHAGE & ESTOMAC• cancer• ulcère
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Tabac-alcool
• Les fumeurs boivent plus que les non-fumeurs
• Parmi les personnes traitées pour alcoolisme:
Sources : Baromètre Santé 92. Eds CFES; Hurt RD et al. JAMA 1996;275:1097-103.
BDN2003-08EPM-010
• 80% sont des fumeurs (30% dans la population générale)
• Le tabac est responsable de 51% des décès
• et l’alcool de 34%.
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ALCOOL –TABAC-CANNABISactualité et tendances
L’Alcool et le Tabac sont les 2 substances psycho-actives (licites) les plus consommées; on constate
=>une baisse de la consommation d’alcool de moitié depuis 40 ans(1960:27l/h/an - 2006:10l/h/an) 4 ° rang mondial- position ambivalente: valorisation et diabolisation depuis des millénaires de ce produit mythique
=>une baisse de la consommation de tabac plus récente (15 ans)-La France se situe dans la moyenne européenne- longtemps banalisation
=>Cannabis:1° produit illicite le + consommé en France: en augmentation depuis 10 ans(C° a doublé). stabilisation depuis 2003,1° pays consommateur en Europe
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CONSOMMATEURS EN DIFFICULTE
• ALCOOL: =>10% population(16/75ans ),soit 7 millions buveurs excessifs:
- 4 millions (13% d’hommes et4% de femmes) sont des consommateurs à risque de dépendance . - 2millions sont alcoolo- dépendants.
=>45 000 décès /an
• TABAC: =>30% de fumeurs chez les 26/75ans dont 1/3 sont en difficulté =>39,5 % chez les jeunes de 17 ans,12% d’entre eux ont une forte
dépendance =>65 000 décès /an
• CANNABIS: =>11millions l’ont expérimenté =>850 000 consommateurs dont 450 000 quotidiens. La majorité de
ceux qui ont un usage quotidien déclarent avoir un problème avec ce produit (mémoire dispute, reproche…)
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MORBIDITE ET SOINS
• EN MEDECINE GENERALE:
30% des hommes -11% des femmes sont en difficulté/alcool
• A L’HÔPITAL:
20 à 30% des hospitalisés ou consultants ont un problème
10%des jeunes hospitalisés ont une alcoolisation excessive
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ALCOOL ET TRAVAIL
• 15% des accidents du travail seraient en lien avec l’alcool
• Alcoolémie+ dans près de 50% des accidents du travail mortels
• Le nombre de jours d’arrêt de travail est x 2 quand il ya excès d’alcool
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Consommation tabac alcool cannabis selon l‘âge
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
18-25 26-34 35-44 45-54 55-75 ans
Alcool
Tabac
Cannabis
Source : OFDT 2004
CAN09-EPI16
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Repères de consommations et seuils de risque OMS
• USAGE PONCTUEL :jamais plus de 4 verres par occasion
• USAGE REGULIER : jamais plus de 21 verres/semaine chez l’homme(3verres/jour) 14 verres/semaine chez la femme(2 verres/jour)
• ABSTENTION D’ALCOOL 1 JOUR/SEMAINE
• PAS DE VALEUR ABSOLUE DES SEUILS: variabilités individuelles(sexe- poids –contexte de consommation…)
• ABAISSEMENT DE CES SEUILS :situations à risques, âge, fatigue, médicaments…
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DIFFERENTS TYPES D’USAGES
• Usage:Consom. n’entrainant ni dommages, ni complication somatique
• Les mésusages: Usage à risque: Consom. pouvant entrainer +/-terme des dommages Risque différé et cumulatif Risque immédiat
Usage nocif: Consom.à risques ,répétée entrainant des dommages .=>incapacité de remplir des obligations majeures=>conduite de véhicule sous l’emprise du produit=>problèmes relationnels, familiaux, judiciaires
Dépendance :Consom. qui entraine des perturbations importantes et souvent des dommages; elle se traduit par:
=>l’apparition d’une tolérance=>des signes de sevrage à l’arrêt du produit=>un comportement compulsif de consommation
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Interaction permanente entre trois facteurs
Facteurs individuels(de vulnérabilité
Et de résistance)
EnvironnementFamilialSociétalGroupe
Facteurs de risque liés au produitModalités de
consommation
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LE REPERAGE: questionnaire CAGE- DETA
• Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation de boissons alcoolisées?
• Votre entourage vous a-t-il fait des remarques au sujet de votre consommation?
• Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez trop?• Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour vous sentir en
forme?
2 Réponses positives sont en faveur d’une alcoolo dépendance
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QUESTIONNAIRE AUDIT
• Questionnaire AUDIT (dépendance à l'alcool) Calculez votre score de dépendance à l'alcool. Pour chacune de ces dix questions, cliquez dans la case qui répond le mieux à votre cas. Quelle est la fréquence de votre consommation d'alcool ? jamais1 fois par mois ou moins 2 à 4 fois par mois2 à 3 fois par semaine au moins 4 fois par semaine Combien de verres contenant de l'alcool consommez-vous un jour typique où vous buvez ? 1 ou 2 3 ou 4 5 ou 6 7 ou 8 10 ou plus
• Avec quelle fréquence buvez-vous six verres ou davantage lors d'une occasion particulière ?
• jamais moins d'une fois par mois une fois par mois une fois par semaine tous les jours ou presque
• Au cours de l'année écoulée, combien de fois avez-vous constaté que vous n'étiez plus capable de vous arrêter de boire une fois que vous aviez commencé?
• jamais moins d'une fois par mois une fois par mois une fois par semaine tous les jours ou presque
• Au cours de l'année écoulée, combien de fois votre consommation d'alcool vous a-t-elle empêché de faire ce qui était normalement attendu de vous ?
• jamais moins d'une fois par mois une fois par mois une fois par semaine tous les jours ou presque
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QUESTIONNAIRE AUDIT• Au cours de l'année écoulée, combien de fois avez-vous eu besoin d'un premier verre
pour pouvoir démarrer après avoir beaucoup bu la veille ? • jamais moins d'une fois par mois une fois par mois une fois par semaine tous les
jours ou presque • Au cours de l'année écoulée, combien de fois avez-vous eu un sentiment de
culpabilité ou des remords après avoir bu ? • jamais moins d'une fois par mois une fois par mois une fois par semaine tous les
jours ou presque • Au cours de l'année écoulée, combien de fois avez-vous été incapable de vous
rappeler ce qui s'était passé la soirée précédente parce que vous aviez bu ? • jamais moins d'une fois par mois une fois par mois une fois par semaine tous les
jours ou presque • Avez-vous été blessé ou quelqu'un d'autre a-t-il été blessé parce que vous aviez bu ? • non oui mais pas au cours de l'année écoulée oui, au cours de l'année • Un parent, un ami, un médecin ou un autre soignant s'est-il inquiété de votre
consommation d'alcool ou a-t-il suggéré que vous la réduisiez ? • non oui mais pas ou cours de l'année écoulée oui, au cours de l'année
• Interprétation des résultats Score entre 0-8 : Ce questionnaire n'évoque pas une consommation nocive Score entre 9-12 : Consommation nocive d'alcool Score au delà de 13 : dépendance à l'alcool
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EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’ALCOOL
• ACTION DESINHIBITRICE,EUPHORISANTE
• AGIT SUR LE CERVELET ET LA COORDINATION
• FLUIDIFIE LES MEMBRANES DES NEURONES
• RIGIDIFICATION DES MEMBRANES EN CAS DE CONSOMMATION CHRONIQUE
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LES EFFETS DE L’ALCOOL
• AU NIVEAU DU CERVEAU
• AU NIVEAU DU SYSTEME DIGESTIF
• AU NIVEAU DU SYSTÈME CARDIO VASCULAIRE
• AU NIVEAU DU SYSTÈME NEURO MUSCULAIRE
• AU NIVEAU DU CAPITAL VITAMINIQUE
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RISQUES LIES A UNE CONSOMMATION EXCESSIVE D’ALCOOL
• A COURT TERME:
Accidents de la circulation(30à40% de accidents mortels)
Accidents de travail et domestiques
Violence –Délinquance
Coma
• A MOYEN TERME:Cancer des VADS-Bouche gorge œsophage
Foie: stéatose- hépatite alcoolique-Cirrhose -Pancréatite
Maladies cardio vasculaires HTA
Maladies du système Nerveux
Troubles Psychiques: Anxiété –Dépression- Suicide.
Répercussions variables en fonction de la dose ancienneté, mais inégalité d’un individu à l’autre
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LES EXAMENS
• BILAN HEPATIQUE:Gamma GTTransaminases: sgot sgpt
• NUMERATION FORMULE SANGUINE:VGM
• CDT
30% des alcoolo dépendants ont un bilan normal
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INEGALITE DEVANT L’ALCOOL car tolérance variable
• Selon le Sexe: femmes plus fragiles que les hommes• Selon l’âge: âges extrêmes plus vulnérables• Selon la race: Race Asiatique• Selon le climat psychologique• En fonction de certaines maladies:
-tolérance diminuée qd TC dénutrition
-tolérance augmentée avec entrainement
Difficulté de fixer un seuil
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Courbe d’alcoolémie
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ALCOOL=AL KHOL un masque- c’est un psychotrope
• Anxiolytique• Euphorisant• Excitant ou dépresseur• Désinhibiteur• Anesthésiant
Il entraine une tolérance puis une dépendance
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THEORIE MEMBRANAIREà l’origine des phénomènes de dépendance et de tolérance
• Premier contact avec l’alcool:-L’alcool désorganise les membranes et augmente la fluidité des membranes:
des neurotransmetteurs dans la fente synaptique-Si suppression de l’alcool: la membrane revient l’état normal
• Si contact prolongé:-Les membranes s’adaptent pour diminuer la pénétration de l’alcool, ce qui
entraine une rigidification des membranes-Le développement de la tolérance membranaire est parallèle à celui de la
tolérance fonctionnelle: nécessité d’augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets
-Les membranes anormales peuvent fonctionner normalement tant qu’elles sont en présence d’alcool
-Quand on supprime l’alcool, elles n’assurent plus leurs fonctions physiologiques: syndrome de sevrage
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ALCOOLISME FEMININ20 à 30%de femmes chez les alcooliques soit 600 000 F.alc.
• Age moyen de début plus tardif(F:35 ans H:31ans)• Plus grande vulnérabilité /alcool
Évolution plus rapide-surmortalité• Grande fréquence d’antécédents familiaux(mère)• Alcoolisation solitaire, clandestine, culpabilisée• Alcools forts surtout• Culpabilité induite par la connotation socioculturelle péjorative• Moindre importance du facteur d’entrainement social• Association à des tr. mentaux plus marquée:
Femmes68% - Hommes40% Dépression surtout
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Alcool et grossesse
• L’alcool est une substance tératogène:
on ne connait pas le seuil minimal sans risques pendant la grossesse, donc :
NE PAS CONSOMMER D’ALCOOL PENDANT LA GROSSESSE
est la seule recommandation raisonnable.
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Le fœtus boit ce que la mère boit
• L’alcool consommé par la future maman passe directement par simple diffusion au travers du placenta
• ½ heure à 1 Heure après la consommation l’alcoolémie maternelle et fœtale sont équivalentes
• Par contre l’élimination de cette dose sera beaucoup plus longue chez le fœtus(X2à3), ce dernier n’étant pas capable de dégrader l’alcool pour l’éliminer
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Les effets de l’alcool sur le foetus
• 1 à 3 enfants naissent avec un SAF/1000 naissances• 3 à 9enfants naissent avec un EAF/1000 naissances• Soit 4 à 12 enfants /1000 présentent des conséquences
de l’alcoolisation de la mère pendant la grossesse
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Risque fœtal
• On ne connait pas la dose minimale au dessous de laquelle ,il n’y aurait aucun risque pour le fœtus
• Pour le tableau du SAF(microcéphalie, malformations retard de croissance..):
+Alcoolisation régulière sup.2verres /jour ou
+Alcoolisations aiguë sup. 4 verres /occasion
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Gravité des alcoolisations tout au long de la grossesse
• particulièrement lors du 1° trimestre ( période d’organogénèse): une seule intoxication pouvant être responsable de malformations (cérébrales)
• Mais la toxicité s’exerce tout au long de la grossesse, sur la croissance globale du fœtus, sur le cerveau , organe la plus vulnérable .
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SAF: syndrome d’alcoolisation fœtale
• Retard de croissance• Atteinte du SNC: anomalies neurologiques, retards de
développement, troubles du comportement, troubles cognitifs…
• Traits faciaux caractéristiques
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ALCOOL ET PERSONNES AGEES
Est il légitime de poser la question sur la consommation des produits psycho actifs
après 65 ans?
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Pourquoi rechercher une consommation de drogues licites chez le patient âgé?
• Quels effets sur la santé
• Poser la question à tous nos patients?
• Ne pas s’attacher au produit,mais au patient dans sa globalité
• Chaque patient est unique
• Dossier médical
• Que faire en cas de consommation excessive?
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NE PAS ATTENDRE LES SIGNES D’ALERTE
pertinents pour des sujets plus jeunes ,ils sont souvent confondus avec des pathologies liées à l’âge
• Troubles mnésiques et cognitifs• Troubles dépressifs et anxiété• Irritabilité, nervosité• Plaintes somatiques(fatigabilité ,troubles digestifs, insomnie,
douleurs musculaires..)• H.T.A. instable• Inquiétudes, plaintes de l’entourage,• Blessures ou accidents récurrents(chutes)
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LEGITIMITE A POSER CES QUESTIONS (1)
• Sujet encore tabou: surtout dans cette tranche d’âge -lié à des représentations très ambivalentes, encore très positives et
tenaces - l’alcool est l’objet de déni individuel et collectif: il reste un produit
mythique-valorisé et diabolisé.-population peu touchée par les messages de prévention
• Augmentation de l’espérance de vie et expansion démographique du « Baby boom » à prendre en compte dans les années à venir.
• Il n’ya pas d’âge pour informer un patient.
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NE PAS ATTENDRE LES SIGNES DE DEPENDANCE POUR AGIR
• Poser la question sur les consommations, en l’intégrant dans les habitudes de vie
• Savoir écouter sans juger, repérer les signes de vulnérabilité
• Informer sur les dangers sans effrayer ni banaliser
• Éviter de répondre par une prescription de produit à toute plainte
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COMMENT REPERER ET ETRE PREVENTIF A CET AGE(2)
• Essayer de créer des alliances thérapeutiques: proposer si possible une aide aux aidants
• Poser la question permet de dire ce qui est compatible avec l’âge, les traitements en cours, le mode de vie….
• Nécessité d’instaurer une relation de qualité avec son patient mais aussi l’entourage.
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COMPLICATIONS HEPATO-GASTRO-ENTERO.
• Complications gastro entérologiques:
Gastrite alcoolique
Cancer de l’œsophage
Pancréatite aiguë
Pancréatite chronique
• Complications hépatiques:
Stéatose
Hépatite alcoolique aigüe
Cirrhose
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COMPLICATIONS NEURO-PSYCHIATRIQUES
• Manifestations aiguës:Ivresses simplesIvresses compliquées
• Manifestations neuro psychiatriques à long terme:Délire alcoolique subaiguDélire alcoolique aiguë ou DTHallucinose du buveurDélire Chronique
• Manifestations carentielles • Polynévrite des membres inférieurs• Névrite Optique Rétro Bulbaire(NORB)• Syndrome de Korsakoff• Encéphalopathie de Gayet Wernicke
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Manifestations aiguës
• Ivresses simples
• Ivresses compliquées
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LES IVRESSES SIMPLES
• 1° Niveau d’ivresseExcitation désinhibition
Altération cognitive et attentionnelle
Humeur entre euphorie et tristesse
• 2° Niveau d’ivresseIncoordination motrice
Troubles de la marche et de l’élocution
Hébété –Somnolent
• 3°Niveau: pré comaDu sommeil profond au coma
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LES IVRESSES COMPLIQUEES
• Ivresse confuse
• Ivresse excito motrice: fureur clastique
• Ivresse délirante
• Ivresse hallucinatoire
• Ivresse convulsive
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Conditions de survenue des ivresses compliquées
• Absorption aiguë et massive
• Absorption moindre mais vulnérabilité-organique :Terrain-Femmes –Tr. Organique cérébral-psychologique: Pers. Pathologiques E.L. Psychopathie
• Risques de récidives
• Dangerosité: Auto et Hétéro agressivité
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IVRESSE EXCITO MOTRICE
• Agitation clastique
• Violence et passages à l’acte
-TS
- violence sur les proches: Famille(crimes familiaux)
- Copains de galère(crimes de squat ou de la rue)
• Association aux médicaments et drogues
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IVRESSE HALLUCINATOIRE
• Hallucinations visuelles auditives olfactives
• Etat confuso onirique
-Fausses reconnaissances
-Onirisme
• Réactivité défensive
• Passage à l’acte
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IVRESSE DELIRANTE
• Thèmes délirants variables et répétitifs:
persécution –jalousie –mégalomanie-auto dénonciation
• Conscience crépusculaire
• Passages à l’acte sous tendus par le contenu du délire
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Passage à l’acte suicidaire au décours d’une ivresse
• Raptus lié à l’effet dépressogène de l’alcool:Femmes –association avec benzodiazépines- répétitivité
• Raptus révélant une dépression:Alcool désinhibiteur
Dépression masquée antérieure
• Personnalité pathologique
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Manifestations neuropsychiatriques à long terme
• Délire alcoolique subaigu ou préDT
• Délire alcoolique aigu ou Délirium Tremens
• Hallucinose du buveur
• Délire chronique
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Accidents de sevrage
• Pré Délirium
Anxiété insomnie agitation
DTS
Hallucinations et onirisme
• DéliriumSyndrome confusionnel
Onirisme Agitation
AEG
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• Délire alcoolique subaigu:ou Pré DTCauchemars-accès confuso onirique(hallucinations agitation-
agressivité) Angoisse Pas d’hyperthermie Tachycardie
• Délire aigu ou délirium tremens: délire confuso onirique (vécu et agi) avec agitation
Facteurs déclenchants: augmentation ou arrêt brutal de l’intoxication, maladie intercurrente;
Les signes:-Psychiques: confusion- DTS-délire hallucinatoire vécu(visuel)-Neurologiques: tremblements dysarthrie-ataxie cérébelleuse-AEG :sueurs tremblements- déshydratation-hyperthermie-
hyper TA puis hypo TA
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• Hallucinose du buveur:
Manifestations auditives et visuelles délire moins aigu et moins riche
• Délire chronique:
Survient après un épisode de délire aigu(délire de jalousie)
Paranoïa hallucinatoire
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MANIFESTATIONS CARENTIELLES
• Polynévrite des membres inférieurs
• NORB :Névrite Optique Rétro Bulbaire
• Syndrome de Korsakoff
• Encéphalopathie de Gayet Wernicke
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MANIFESTATIONS CARENTIELLES (1)liées à des carences en vitB1 B6 Ac Folique
• Polynévrite des membres inférieurs:
Crampes nocturnes-paresthésies douleurs musculaires steppage -Reflexes achilléens faibles ou absents.
• NORB: Névrite Optique Rétro Bulbaire(Alcool+Tabac)
Tr. Vision des couleurs –Diminution de l’acuité visuelle –évolue vers la cécité FO et Champ visuel.
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MANIFESTATIONS CARENTIELLES (2)
• Syndrome de Korsakoff: Carence vit B1 B12 associe
Polynévrite M.inf+Tr. Mnésiques+Modification de l’humeur
Amnésie Antérograde(faits récents) puis rétrograde puis DTS Confabulations(reconstruction passé récent) Fausses reconnaissances. risque d’évoluer vers l’encéphalopathie de Gayet Wernicke
• Encéphalopathie de Gayet Wernicke:
Début progressif ou aigu: irritabilité confusion torpeur brady psychie
Parfois signes visuels caractéristiques associés: paralysie occulo motrice-diminution de l’acuité visuelle
Tachycardie sueurs
Traitement: Vit B1 à fortes doses(1à2g en IM) sinon coma et mort
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Les stades de préparation à l'arrêt dLes stades de préparation à l'arrêt d’une addiction’une addiction
Source : DiClemente CC, et al. J Consult Clin Psychol, 1991; 59: 295-304
Envisage de s’arrêter
Décide de s’arrêter
Essaie d’arrêter
Recommence
préparation
Ne recommence pas
MaintienFumeursatisfait
Arrête
Pré-contemplation
Contemplation
Action
Suivi
Décision
Prise de conscience
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ENTRETIEN MOTIVATIONNEL
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Les principes• EM s’est développé dans les années 80 aux USA et Royaume Unis, selon une
technique deWilliam Miller et Stephen Rollnick( Psychologues)
• Application dans le champ de l’éducation sanitaire(dépendances aux substances psycho actives mais pas seulement)
• Communication directive centrée sur le patient, visant au changement de comportement par l’exploration et la résolution de l’ambivalence
• Vise à augmenter la motivation au changement en s’appuyant sur la responsabilité de chacun dans sa propre capacité à changer
• Technique intéressante dans les maladies chroniques ou dans la gestion individuelle des facteurs de risques
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Les objectifs
• Prise de conscience du problème.• Exploration de l’ambivalence.• Levée des obstacles.• Décision de changements.
• Choix des moyens pour y parvenir.
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Ce qu’il faut faire
• Faire preuve d’empathie invite à l’ouverture et au dévoilement de soi
• Faire une évaluation objective de la situation: Faire ressortir « le décalage », « les dissonances »entre la situation actuelle et la situation désirée; donc considérer l’ambivalence comme normale
• Renforcer le sentiment d’efficacité personnelle
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Ce qu’il ne faut pas faire
• Considérer que l’acceptation par le patient de son « étiquette » (alcoolique, toxico..etc) est essentielle au changement. Ne pas vouloir à tout prix convaincre le patient d’accepter le diagnostic
• Prendre pour acquis , la motivation du patient
• Utiliser des techniques de confrontation
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Prise en charge
• Le sevrage
• Les traitements chimiothérapiques-De l’envie de boire-Les tranquillisants -Les anti dépresseurs
• Les Mouvements d’entraide
• Les lieux de soins
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Le sevrage
• Objectifs
• Indications –contre indications
• Modalités pratiques
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OBJECTIFS D’UN SEVRAGE
• Entrer dans un processus d’abstention complète et durable de l’alcool
• Ceci requiert certaines conditions:• Confort et sécurité• Mise en place d’un suivi prolongé • Faire de celui-ci une expérience positive et valorisante
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INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS D’UN SEVRAGE
• INDICATIONS:
Tout syndrome d’alcoolo dépendance justifie un sevrage qui doit être intégré dans un projet et des objectifs
Nécessite un minimum de demande
Aider le patient à se réapproprier la demande, faire évoluer la motivation
Trouver le moment favorable
• CONTRE INDICATIONS :en théorie il n’y en a pas, mais parfois non indication au sevrage immédiat:
-absence totale de demande
-situation de crise et demande de l’entourage
-absence de projet thérapeutique
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MODALITES DU SEVRAGE
• Sevrage ambulatoire:90% des sevrages
Intérêt :maintien le patient dans la réalité(familiale sociale, voire professionnelle)
• Sevrage en milieu hospitalier:10% des cas
Permet une surveillance continue et la réalité du sevrage
Indications:
-Affections somatiques sévères: cirrhose- pancréatite-polynévrite- encéphalopathie…
-Affection psychiatrique: syndrome dépressif autre pathol.psych. dépendance à d’autres produits…
-Socio environnementales :désocialisation-entourage non coopératif
-Alcoologiques: dépendance sévère -ATCD de DT-comitialité-échec de sevrage ambulatoire
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 75
CONDUITE PRATIQUE D’UN SEVRAGE
• Utiliser des benzo diazépines à demi vie longue (meilleure prévention de la comitialité)
• Le Sevrage:-Hydratation suffisante, mais pas d’hyperhydratation
-Diazepam(Valium 10):1 CP/4h
Soit maxi6Cp /Jour pendant3à4 jours
Puis réduction et arrêt en 4à7 jours
-VitaminothérapieB1-B6:2CpX2
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 76
Les traitements chimiothérapiques
• De l’envie de boire
• Les médicaments antabuse
• Les tranquillisants
• Les antidépresseurs
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 77
LES TRAITEMENTS CHIMIOTHERAPIQUES DE L’ENVIE DE BOIRE
• ACAMPROSATE=AOTAL:
2Cp 3 fois/jour pendant 1 an
• LA NALTREXONE=REVIA:
1Cp/JOUR
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 78
MEDICAMENTS ANTABUSE
• DISULFIRAM/ESPERAL - DTB3B4:
réaction avec une prise d’alcool même minime
base des cures autrefois
Contre indications
Absolues: Grossesse réaction toxique au Disulfiram
Relatives: NORB- diabète- épilepsie schizophrénie
Certains traitements: beta bloquants-vasodilatateurs
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 79
LES TRANQUILLISANTS
• Problème complexe et sujet à controverse• Sujets stabilisés avec de faibles doses benzodiazépines; si
fortes doses risques de dépendance• Prévalence des troubles anxieux:
Popul.Gén Pat.alcool.
pr.phob.sociale 1,5% 13,5%
pr. Tr. panique 1,4% 8,3%
pr tr.anxieux ge 5,8% 22,9%
pr.agoraphobie 5,9% 12,5%
pr.T.O.C. 3% 7,9%
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 80
Les anti dépresseurs
• Epidémiologie:
10à20% pop.gen. présentera un ED sur la vie entière
50% des alcooliques présenteront un ED
• Aspects cliniques:
Dépression secondaire chez les alcooliques
Alcoolisme secondaire chez des déprimés
• Traitements: Antidépresseurs
Penser aux CI Hépatiques et au risque Alcool+ médicaments
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 81
LES DIFFERENTES STRUCTURES DE SOINS
• Les structures d’hospitalisation:-Unités d’hospitalisation à orientation alcoologie-CHS-Services de cures(privés publics)-Services de Post Cures
• Les structures type Hôpital de jour
• Les structures de soins ambulatoires-CCAA-structures de soins hospitalières d’alcoologie-Consultations du secteur de psychiatrie
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 82
Intérêt des groupes pour les pathologies addictives
• Psychothérapie de groupes apportent une aide dans toutes les pathologies addictives
• Mouvements d’entraide: AA -Croix d’or- Croix Bleue- Joie et Santé -Vie libre…
• Narcotics anonymes
• Gambler anonymes
• Débiteurs anonymes
• Weight Watchers
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 83
TABAC
IFSI Charles Foix
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 84
La fumée du tabac (4 000 composésLa fumée du tabac (4 000 composés))Nitrosaminesirritant + cancérogène CO
hypoxie sang + muscle
Cadmiumaccumulation
Benzopyrènegoudron cancérogène
Nicotineaddictive
Poloniumradioactif (1/2 vie > 1000 ans)
Dioxinescancérogène
Acroléineirritant
Source: Reducing the health consequences of smoking: 25 years of progress. A report of the Surgeon General. Rockville, MD: US Department of Health and Human Services, 1989.
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 85
Le tabac est le seul produit de consommation courante qui tue un de ses consommateurs sur deux
France (2000)
• 65 000 décès/anliés tabagisme actif
• 5000 par tabagisme passif
Sources : Hill C. L’arrêt de la consommation du tabac. Paris : EDK 1998 ; 67-74Tubiana M, Tabagisme passif, 1997, Extraits du bulletin de l’Académie nationale de médecine; 3-11
BDN2003-08EPM-05
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 86
BDN2003-15PAS-001
Tabagisme passif
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 87
Tabagisme passif
• Le tabagisme passif est l'exposition à la fumée du tabac dans l'environnement. D’autres expressions sont utilisées : "la fumée des autres ", "tabagisme environnemental".
• Cette exposition est responsable de troubles pour les personnes involontairement exposées à la fumée de tabac.
• Elle peut également induire la survenue de certaines pathologies ou les aggraver.
Source: DAUTZENBERG B, Le tabagisme passif. Direction générale de la santé.Paris.La documentation française.2001
BDN2003-15PAS-002
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 88
Cancer poumonRisque augmenté de 26%
Accident coronarienRisque augmenté de 25%
Source: Le Tabagisme Passif, Rapport Groupe de Travail DGS, la documentation Française, 2001
LES DEUX PRINCIPAUX RISQUES DU TABAGISME PASSIF CHEZ L’ADULTE EN DEHORS DE LA FEMME ENCEINTE
BDN2003-15PAS-013
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 89
Dessin Pécub 9Tabagisme passif chez l’enfant
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 90
Bronchites : Risque augmenté de 72 % si la mère fume 29 % si un autre membre de la famille fume
Mort subite du nourrisson : Risque multiplié par 2
Otites récidivantes : Risque augmenté de 21-38-48 % selon que le père, la mère ou les 2 fument
Crises d’asthmes : Risque augmenté de +14, +38 et +48% selon que le père, la mère ou les 2 fument
Source: Le Tabagisme Passif, Rapport Groupe de Travail DGS, la documentation Française, 2001
Les 4 principaux risques du tabagisme passif chez l’enfantBDN2003-15PAS-014
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 91
BDN2003-07FUM-009
Ce qui est écrit sur le paquetn’est pas ce
qu’il y a dedans !
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 92
Les chiffres indiqués sur le paquet sont moins réalistes quand la cigarette est dite « légère »
Source : 60 millions de consommateurs 1999, 331, 28-37
Nicotine
Goudron
CO
Normale
X 1,9
X 2,4
X 2
Ultra-légère
X 3,9
X 6,8
X 4,7
Légère
X 2,4
X 3,2
X 2,8
Coefficient multiplicateur entre ce qui est affiché sur le paquet (ISO) et ce qui est mesuré avec un test réaliste correspondant à un fumeur moyen
Ainsi il y a 6,8 fois plus de goudron dans la fumée des ultra légères qu’indiqué sur le paquet
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 93
BDN2003-16DEP-001
Nicotine et dépendance
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 94
Dépendance neuro-pharmacologique
• La cigarette est une “seringue à nicotine”
• Le fumeur nicotine dépendant recherche les shoots nicotiniques
BDN2003-16DEP-011
Source: Russell MAH.. In: Nicotine psychopharmacology: molecular, cellular, and behavioural aspects. Wonnacott S, Russell M.A.H, Stolerman I.P. (Eds), Oxford University Press, Oxford, 1990, pp.374-418.
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 95
La nicotine inhalée par la fumée: l’effet “shoot”
• La cigarette est une “seringue à nicotine”.
• La nicotine met 7 secondes pour passer des alvéoles au cerveau : shoot 2 fois plus rapide qu’une intra-veineuse ! !
• Un fumeur prend une dizaine de shoots par cigarette : cet effet shoot crée et entretient la dépendance.
• La nicotine est apportée lentement par les substituts nicotiniques et n’est donc pas accompagnée de cet effet shoot.
Source: Henningfield JE, Benowitz NL, et al. Reducing the addictiveness of cigarettes. Tobacco Control, 1998; 7:281-293.
BDN2003-16DEP-004
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 96
BDN2003-17PEC-001
Aborder le fumeur
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 97
BDN2003-17PEC-028
Hésitants : peser le pour et le contre
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 98
La prise en charge des fumeurs : un état d’esprit
• Ecouter, accompagner
• Déculpabiliser (expliquer la dépendance)
• Valoriser tout arrêt, aussi court soit-il.
• Valoriser la reprise comme une acquisition d’expérience
• Avoir en tête la longueur du suivi et les risques de reprise (prise en charge équivalente à celle d’une maladie chronique).
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 99
test de Fagerströmtest de Fagerström1. Le matin, combien de temps après vous être réveillé fumez-vous votre première cigarette ?
Dans les 5 minutes 3 31 à 60 MINUTES 1 6-30 minutes 2 plus de 60 minutes 0 Plus de 60 minutes 0
2.Trouvez-vous qu'il est difficile de vous abstenir de fumer dans les endroits où c'est interdit? (p.ex. cinémas, bibliothèques)
Oui 1 Non 0
3. A quelle cigarette renonceriez-vous le plus difficilement ?A la première de la journée 1A une autre 0
4.Combien de cigarettes fumez-vous par jour, en moyenne ? 10 ou moins 0 21 -30 2 11-20 1 31 ou plus 3
5. Fumez-vous à intervalles plus rapprochés durant les premières heures de la matinée que durant le reste de la journée?
Oui 1 Non 0
6. Fumez-vous lorsque vous êtes malade au point de devoir rester au lit presque toute la journée ?
Oui 1 Non 0
Interprétation
0-3 non dépendant
4-6 dépendant
7-10 très dépendant
Source: Fagerström traduction par les traducteurs officiels de l’OMS; JF Etter + conférence consensus 1998
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 100
Substitution nicotinique
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 101
Caractéristiques du syndrome de sevrage
• Pulsion à fumer (par ondes), nervosité, irritabilité corrélées à l’absence d’apport de nicotine.
• Les premiers jours parfois difficultés de concentration qui finissent par disparaître.
• Un apport suffisant de substituts nicotiniques réduit le syndrome de sevrage +++
• Si le syndrome persiste et si le fumeur est très dépendant (Fagerström > 6) : augmenter la dose dès 48 heures.
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 102
Outils de la substitution nicotiniqueOutils de la substitution nicotinique
Timbres (patchs)
Formes orales
Différents dosages
GommesPastilles sublingualesPastilles à sucerInhaleurs
Source: Le Houezec J. Le point sur... la substitution nicotinique. Actualités Innovations-Médecine, N°53, Octobre 1998.
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 103
Poids & alimentation
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 104
Médicaments d’action centrale pour l’arrêt du tabagisme:
- ZYBAN* - CHAMPIX*
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 105
CANNABISCAN04-PRO12
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 106
Différents cannabis
Herbe : Feuille séchée
Huile
Résine
Joint
CAN04-PRO03
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 107
Estimation du nombre de consommateurs de
cannabis en France
Quotidiens (tous les jours)
Réguliers (10-29/mois)
Occasionnels (1-9/an)
Expérimentateurs: pas cette année
6 400 000
3 200 000
400 000
450 000
10 500 000 (10 à 11 millions)
Source : Toxibase 12 page 13
CAN09-EPI19
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 108
Enquête ESPAD France 1993 et 2003 consommation de cannabis des 18-44 ans
18%
35%
1993 2003
Source : Expérimentation du cannabis en France Enquêtes ESPAD 1993 et 2003
CAN09-EPI06
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 109
La poly consommation (tabac+alcool+cannabis)
augmente chez les adolescents
Source : M Choquet ESPAD 1993, 1999, 2003
polyconsommateurs (TAC)
16%11%
37%
29%
41%
34%
0%5%
10%15%20%25%30%35%40%45%
garçons filles
1993
1999
2003
CAN09-EPI14
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 110
SEVRAGE TABAC ALCOOL
• Quasi impossible de faire sevrage tabagique seul, sans sevrage d’alcool quand alcoolo-tabagique dépendant
• Placer les 2 sevrages dans une démarche globale
• Soit sevrage simultané(difficile en médecine générale)
• Il n’existe pas d’étude montrant d’effet négatif du sevrage tabagique sur reprise alcoolique.
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 111
Fumées du haschisch
Nitrosaminesirritant + cancérogène
COhypoxie sang + muscle
Cadmiumaccumulation
Benzopyrènegoudron cancérogène
THCcerveauaddiction
Dioxinescancérogène
Acroléineirritant
CAN10-FUM02
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 112
Les risques du cannabis
CAN13-EAI03
Conso intenserégulière (>2/j)
Possibilité cuite = alcool
Augmente risque accident
Neurotoxicité = alcoolisme chronique
Fumée = tabagisme chronique
Un joint
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 113
Troubles mentaux provoqués par le haschisch
http://www.narcononquebec.ca/marijuana_fr.htm visité le 20/2/2003
CAN13-EAI12
Problèmes d’études : capacité à apprendre et à retenir diminuée
Apathie, somnolence, absence de motivation
Changement de la personnalité et de l’humeur Fausse lucidité de la
pensée, destruction de la conscience
Atteinte des nerfs, risque de schizophrénie
et de paranoïa
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 114
Troubles physiques provoqués par le haschisch
http://www.narcononquebec.ca/marijuana_fr.htm visité le 20/2/2003
CAN13-EAI13
Accumulation des toxiques dans les tissus graisseux, le cerveau, les glandes sexuelles
Diminution de la résistance aux maladies infectieuses, bronchites, pneumonies, grippes, etc.
Troubles de croissance
Céphalées et douleurs diffuses
Baisse du taux d’hormones sexuelles males
Destruction des fibres élastiques pulmonaires : emphysème
Diminution des performances sexuelles
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 115
Signes de manque au cannabisSignes de manque au cannabis
• PsychologiquePsychologique– IrritabilitéIrritabilité– AnxiétéAnxiété– InstabilitéInstabilité– CravingCraving– DepressionDepression– Trouble appétitTrouble appétit– Trouble du sommeilTrouble du sommeil
• PhysiquePhysique– CéphaléesCéphalées– TremblementTremblement– SudationSudation– NauséesNausées– VomissementsVomissements– DiarrhéesDiarrhées– Troubles digestifsTroubles digestifs
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 116
Cannabis et alcool
• L’alcool est un des facteurs souvent associé à la prise occasionnelle de cannabis.
• L’alcool et le cannabis ont des effets voisins sur la levée des inhibitions et la perte des repères.
• Au long cours, l’un et l’autre diminue le contrôle de la prise de l’un et l’autre produit.
CAN19-ALC02
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 117
Syndrome amotivationel
Décrit par Gaskill dans les années 40 ,mal référencé dans la littérature internationale :
•Déficit de l’activité• Asthénie intellectuelle et physique • Perturbations cognitives • Pensée abstraite et floue • Difficultés de concentration et mnésiques • Rétrécissement de la vie relationnelle
Concerne surtout l’adolescent
Pose le diagnostic différentiel de certaines formes schizophréniques, épisodes dépressifs majeurs, troubles cognitifs
CAN14-ENP06
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 118
Tabagisme passif et conduite automobile
La présence de quelques heures dans une pièce où est fumé du cannabis peut suffire à faire significativement monter le taux de cannabis dans les urines et rendre positif un test pratiqué suite à un accident.
Après une soirée celui qui a bu ne conduit pas
Après une soirée celui qui fumé du haschisch ou a été longuement enfumé ne conduit pas
CAN20-PAS11
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 119
Objectifs de la prise en charge
• « Ni banaliser, ni dramatiser »
• Informer sur les risques
• Repérer les usagers à risques / nocifs / dépendants
• Repérer particulièrement les usagers précoces
Source : Amine Benyamina Villejuif
CAN22-PEC15
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 120
Schéma d’orientation du consommateur
Souhaitez-vous arrêter le cannabis ?
non oui
Arrêt
oui
RéductionInviter à revenir
non
Souhaitez-vous alors réduire la nocivité de votre consommation de cannabis ?
CAN22-PEC26
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 121
ADDICTION
• Centrer toute son existence sur la recherche des effets d’un produit licite ou illicite,prescrit ou non , ou une conduite (jeu, sexe ,internet, achats, nourriture..), sous peine d’éprouver un intense malaise physique et psychique
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 122
PRISE EN CHARGE DES ADDICTIONS
Prise en charge De l’Addiction elle-même Des troubles sous jacents(dépression- angoisse-
autres troubles Psy…) Du retentissement somatique et psychique et des
éventuels tr. associés(hépatite C ,cirrhose, Sida..etc)• Accompagnement social• Accompagnement professionnel ou réinsertion
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 123
Entretienmotivationel
Entretienmotivationel
hésitant
Recueillir histoire
Diagnostic
Prise en charge
Identifier les consommateursRecueillir l'histoire /produit(s)
Classer les consommateurs dans un stade de préparation au changementIntervenir en utilisant le traitement approprié
brève infoconseil mini
non prêt à arrêter
stratégie basée sur l'aptitude
prêt à l'arrêt
prévenir la reprise
Rôle du médecin face à une /des addictionCAN22-PEC20
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 124
Intérêt des prises en charge de groupes dans les pathologies addictives
• Psychothérapie de groupes apportent une aide dans toutes les pathologies addictives et les co dépendances:
permettent de traiter des malades au travers d’une relation sociale
• Mouvements d’entraide /alcool: -Alcooliques Anonymes - Ala non - Ala teen- Alcool Assistance Croix d’or- Croix Bleue -Vie libre…
• Narcotics anonymes
• Débiteurs anonymes
• Gamblers anonymes
• Groupes d’aide au sevrage Tabagique
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 125
Différents types de groupes à visée thérapeutique
• Les mouvements d’entraide/ Alcool: Alcooliques Anonymes – Ala Non – Ala Teen Alcool Assistance Croix d’or- Croix Bleue -Vie Libre- Joie et santé…Mouvements corporatifs: Santé de la Famille- Santé Amitié Ville de Paris-Amitié Air France…« tous partagent le même vécu »
• Groupes de sensibilisationVisée informativeAident à la prise de conscience et déculpabilisentPeuvent être directifs
• Groupe de thérapiePar la parole et/ou l’écriture (atelier d’écriture)Par le jeu: psychodrame analyse transactionnellePar la créativité et l’expression: atelier de peinture , modelage..Approche corporelle
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 126
Les mouvements d’entraide
• Historique: ces associations sont issues du mouvement « anti alcoolique » qui s’est positionné à la fin du 19° siècle pour combattre « l’ivrognerie »; c’est l’époque des sociétés de tempérance; ce mouvement se développe surtout dans les pays anglo saxons.
• Actuellement, ces associations délivrent un message d’abstinence, ne stigmatise plus le produit,, mais considèrent avant tout le « mal être » de la personne en souffrance
• Ils offrent « un havre de paix » dans une société ou l’alcoolisation fait partie de la culture dominante.
• Aide mutuelle autour d’un projet d’abstinence
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 127
Rôle thérapeutique des mouvements d’entraide
• Considérer l’arrêt de l’alcool comme possible• Sortir de l’isolement psychologique: déculpabilisant- alcool mauvais objet-
identification +• Partager un idéal commun: abstinence• Renforcer les interdits: évite les rechutes• Obtenir des satisfactions de substitution: valorisation encouragement
soutien• Réapprentissage de la communication• Sentiment d’appartenir à un groupe structuré• On devient actif• Parfois aide de la famille( selon les groupes)
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 128
Particularité de ces prises en charge et environnement familial (I)
• Les prises en charge privilégient souvent une approche centrée sur le patient et sa capacité au changement, à son rythme.
• Prendre en compte l’environnement familial souvent très en souffrance, tout en respectant la prise en charge individuelle et le secret professionnel
• Ceci permet d’entretenir d’envisager des changements progressifs dans l’avenir
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 129
Particularité de ces prises en charge et prise en compte de la souffrance familiale (II)
• C’est parfois l’entourage qui alerte par des inquiétudes légitimes et précède la venue du patient , notamment chez des jeunes.
• Evaluer les difficultés de l’entourage et l’aider=> dans une démarche éducative / troubles: Informer sur le processus
pathologique ,évolutif au long cours ,émaillé de rechutes, de crises…
=>mais aussi dans sa capacité à étayer et renforcer positivement les progrès du patient (si minimes soient- ils)
=>l’aider à s’exprimer et être en lien avec le patient autrement que dans l’angoisse
• L’aider à entretenir un optimisme concernant des changements possibles
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 130
Ce qu’un réseau addiction peut apporter :
• Mise en lien des différents acteurs de la prise en chargeCe sont toujours des P.en C. pluridisciplinaires, sur plusieurs plans et longues
• Aide pour la prise en charge des patients:- orientation – mise en lien avec la structure la plus adaptée.- Lien avec le médecin traitant- Mise en contact avec des mouvements d’entraide- Liens avec d’autres réseaux: DEPSUD- REVDIAB- ONCO 94…
Participation à la Formation : réunions- rencontre avec d’autres professionnels de santé- échanges de pratiques
pluridisciplinaire – formations RPIB- Entretien Motivationnel…
Aide à la mise en place d’ actions de prévention
Pole ressource de documentation pour les patients , entourage, médecins…
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 131
PatientPatient
Médecin traitantMédecin traitant
CCAA - CSST ADDICTOLOGUES
Services sociaux
Un RESEAU d’accompagnement et d’aide autour et avec le patient
Mouvements d’entraide AA-Alanon - Vie Libre- Croix d’or-Croix bleue…
Entourage professionnel
Famille
Services Cures Post Cures
ANPAA
CILDT
Service de santé au travail
autres réseaux
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 132
Réseau Addictions Val de Marne Ouest(16 Communes) Objectifs: • Promouvoir Information/usagers• Améliorer pratiques des professionnels• Favoriser réductions des dommages
Les acteurs:
Médecins généralistes, spécialistes, de secteur public ou privé, centres de santé CCAA,CSST, pharmaciens organismes sociaux, mouvements d’entraide, associations(UNAFAM) usagers…
Réseau DEPSUD-RAVMO: donc partenariat étroit avec la possibilité de prises en charges psychiatriques ( comorbidités fréquentes)
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 133
• Les Commissions:Alcool- Cannabis- Autres drogue
• Annuaires des Ressources , par type de ressources
• Groupe Tabac: Mensuel
• Soirées « échanges de pratique »
• Lieu de ressource documentaire et de formation
• Actions de prévention et de réduction des risques
Janvier 2009 Dr Martine Balette CCAA Bicêtre 134
• Présidente: Professeur Mireille BECCHIO
• Médecin Coordinateur: Docteur Isabelle PLAQUET• Coordinateur Administratif: Michel BARBOT
• 9 rue Guynemer 94800 Villejuif
01 46 77 02 11 ravmo@wanadoo.fr
• Adhésion Gratuite pour les patients et partenaires du réseau• ou 10 euros/an pour les membres de l’association