Post on 23-Apr-2018
La LettredeSète ET DU PAYS
DE THAU
N ° 4 8 • M A I 2 0 0 8
MAGAZINE GRATUIT
E D I T O ECHOSQuestions de culture
« La Lettre de Sète » a franchi en mars les 5 000
connexions sur Internet. Merci aux sites qui assurent sa
diffusion et aussi à ceux qui lisent les 3 000 numéros
imprimés disponibles à Sète et Frontignan.
Aux jeunes journalistes en
herbe qui nous demandent
d’entrer dans notre rédac-
tion, précisons que tous les
rédacteurs et dessinateurs
sont complètement bénévo-
les. Mieux vaut pour eux
débuter à la télé où c’est
bien payé. Ainsi, Christine
Ockrent touche 124 000€
par mois pour t ro i s
minutes hebdomadaires
sur France 24.
La flûte à bec va disparaî-
tre à la prochaine rentrée
scolaire des cours de
musique. C’était le seul contact direct de la majorité
des écoliers avec la pratique musicale.
Les nettes défaites aux municipales des maires de
Sérignan (André Gélis) et de Lodéve (Robert Lecou)
s’expliquent, selon les politologues, par leurs dépenses
exagérées en faveur de l’art contemporain (un quart du
budget communal). Les électeurs ont visiblement
sanctionné cette propension à favoriser exagérément la
culture aux dépens de l’économie et du social.
N’oubliez pas que La lettre est disponible sur internet le
premier jour du mois et que la version imprimée sort vers
le 10 du mois.
B.B
François Charcellay
Chef de l’agence Midi Libre de Sète, François Charcellay vient d’être nommé à la
direction de l’agence de Montpellier. Cette promotion n’étonnera pas ceux qui
ont apprécié la qualité et le dynamisme de l’édition sétoise depuis son arrivée.
Lorsqu’on le félicitait, il répondait en mettant en évidence le professionnalisme de son
équipe composée de journalistes de haut niveau. Il travaillera donc à Montpellier mais
continuera à résider à Sète où son épouse est conseillère juridique.
A C T U S66 000€ : c’est le coût des
trois feux d’artifice de l’été
prochain (14 juillet et Saint
Louis)
La rénovation du Sémaphore
vient de commencer. Ses neuf
occupants, logés en mobil-
home, auront enfin des
chambres.
L’Agglo achète la Tour du
Castellas. Elle sera mieux
entretenue que par ses précé-
dents propriétaires, les Salins
du Midi.
Les pompiers n’ont pas
chômé le 1° avril : trois incen-
dies en 24 heures ! Et ce n’est
pas un poisson d’avril.
Sordides et insultantes affi-
ches post-électorales placar-
dées sur la Placette par des
imbéciles anti-Lubrano.
Réussite au bac : 95% à Saint
Joseph, 70% à Joliot-Curie.
Mais Joliot est nettement en
tête pour les jours de grève.
Plus de 2000 visiteurs et 12
œuvres vendues en deux mois
à l’expo Sarthou de Dock Sud.
La gendarmerie part du
boulevard de Verdun pour
s’installer à Pèzenas. La
brigade de Sète est supprimée.
La sétoise Madeleine Favreau
a fêté ses cent ans le 8 avril.
Journalistes
Encore un journaliste
sétois à l’honneur :
Philippe Palat, né à Sète en
1962, jusque là rédacteur
en chef, devient le nouveau
directeur de la rédaction de
Midi Libre.
Décidément, les sétois sont
doués pour le journalisme.
La preuve, les anciens
depuis Paul Baqué, Alain
Rollat, Jacky Vilacèque,
Jean-François Garcia,
Jean-Louis Cianni e t
Olivier Schlama.
Hopital en sursis ?Selon le Nouvel’Obs,
l’hopital de Sète figure parmi
les établissements menacés
de fermeture comme ceux
qui comptabilisent moins de
4 000 séjours en chirurgie et
moins de 1000 accouche-
ments par an. Il va encore
falloir se battre.
Comme chaque mois, vous retrouverez la chronique de Bretzeldont ce mois-ci le texte vélocipédique a été illustré par Leely.
La dictature c’est
« ferme ta gueule ».
La démocratie c’est
« cause toujours »
Woody Allen
Saluée par la critique,une belle biographie deLouise de Vilmorin due
à Françoise Wagener restituela vie trépidante et pas malpolissonne de la romancière.Cela nous rappelle ce que nous avait confié le poètesétois Francis-Octave Balma,journaliste à l’Éclair quisignait ses articles du pseudo :Colibri. Il était intime deValéry qui lui avait faitconnaître le peintre Jean
Louise à Sète Slam poésie
Cher Baril d’un lecteur
En 2000, 1 dollar s’échangeait contre 1,2€ et le barilde pétrole était à 60 dollars, soit 72€ le baril et onpayait 0,82€ le litre de gasoil.
Aujourd’hui, le dollar est à 0,65€ et le baril de pétrole,dont le prix a explosé dernièrement, est à plus de 110 $,donc le baril à 70,1€ (…) et on paye 1,25€ par litre degasoil …Et là, mes amis, on se pose la question suivante :Si le baril est moins cher pour nous en Europe qu'en 2000 … pourquoi le gasoil est-il minimum 50 % plus cherqu'en 2000 ?Certains doivent solidement se remplir les poches !!!Alors très chères “Vaches à lait”, continuons à travaillersagement et fermons les yeux, mais le jourviendra où le dollar remontera et là je nevous dis même pas !
MilhaudLe sétois Charles Milhaud,
ancien directeur de laCaisse d’Épargne de Sète,
devenu président de la Caissenationale des caisses d’épargne,est devenu adjoint au maire deMarseille, Jean-Claude Gaudin.
Eliette se raconteLa sétoise Eliette, deve-
nue Mme Von Karajan,raconte dans ses
Mémoires « A ses côtés » quiviennent de paraître sa vied’épouse, pendant 40 ans, de l’illustre chef d’orchestre.
On y lit maintes anecdotesdont une se situe après la mortde Karajan. Son grand rivalLeonard Bernstein était venudiriger à Berlin un concert-hommage. Dans le dîner quisuivit, le grand chef américain
lui dit « Eliette, nous devrionsnous marier ! Toi et moi, quelduo de choc ! » La veuve enresta bouche bée. Le rivalaurait voulu remplacer lemaître jusque dans son lit.
Jean-Marie WinlingOn a pu voir fin avril
sur France 2 le pluscélèbre des comédiens
sétois dans la série « Le silencede l’épervier» aux côtés de
Line Renaud, patronne d’unjournal dont il est le rédacteuren chef. Une histoire fort cré-dible qui a pu rappeler les tribulations connues par Midi
Libre depuis le départ deMaurice Bujon. Et, commetoujours, Winling a imposéson personnage avec maestria.
VéroniqueSaxo à l’Harmonie municipale, cette jeune sétoise a réussi un site très sétois et plein d’imagination,
sous forme d’acrostiches réjouissants. A voir sur : http://acrostiches.free.fr
Sète vu d’en hautDepuis plusieurs mois, le photographe David Merlin saisit les paysages sétois en
utilisant un petit dirigeable gonflé à l’hélium qu’il dirige par télécommande.
D’où une vision nouvelle des paysages sétois entre mer, étang et colline de St Clair.
A voir sur :
http://www.david-merlin.com/phototheque/photosaeriennes-sete-t1.htm
Le blog de JulieCette jeune journaliste sétoise qui, après France Soir, travaille au magazine
sportif «Rugby Mag» a ouvert un blog très sétois, branché sur la rando, les
concerts, la littérature et la vie sétoise. Elle vient de partir pour le Laos comme
rédactrice dans un hebdo francophone.
A voir sur « seteici.midiblogs.com »
Hugo, petit-fils de l’illustreVictor. Quand Louise, peuavant-guerre, trompa soncompagnon André Malraux,le nouveau couple vint secacher à Sète dans la villa deBalma aux Métairies. De là datent maints tableauxde Sète peints par Hugo etdont certains sont dans lesréserves du Musée sétois.Louise et Malraux se remirentensemble en 1968.
Dans la précédenteLettre, nous avonsparlé de la revue
des retraités français enThaïlande, animée par lesétois Francis Duffau. Ilcomplète ses infos :« Le nombre de retraités (iciles étrangers n'ont pas ledroit de travailler saufconditions spéciales) aug-mente d'une maniéreincroyable : en deux moisde 257 membres à 310, rienque dans notre association !Mon épouse qui s'occupe de la vidéothèque (3200DVDS mul t i langues ) ,bibliothèque prés de 3500livres français, voit grimperle nombre d'abonnés à plusde 600 ! Les nouveaux nousparlent de la France avectristesse et regrets, peut etrela vie va t'elle plus vite quela nostalgie, mais surtout,ils ne comprennent pas ce
EnThaïlande
ECHOS
A I L L E U R S
WEB
Tous les troisièmes samedi de chaque mois, à 21h, le Samary rassemble les
amateurs de slam-poésie. Une scène ouverte à tous ceux qui pratiquent ou aiment
entendre cet exercice poétique d’aujourd’hui.
La mobyletteInvité chez des amis au Quartier haut, le soir au dîner, j’entends la petitedernière demander à son père : - Papa, pourquoi t'es toujours tout rouge ?- Ben tu vois ma fille, c'est l'été, et en mobylette, tu prends des coups desoleil et ça te donne la peau toute rouge.La fillette opine du chef mais ne paraît pas totalement convaincue.- Mais papa, en hiver aussi t'es tout rouge...- Oui ma fille mais en hiver il fait froid. Sur la mobylette, le froid et lavitesse, ça te fait la peau toute rouge.Alors la mère, excédée, saisit la bouteille de PASTIS et la tend à sa fille : - Tiens, passe la mobylette à ton père !
changement si négatif deniveau de vie qui a détruitla qualité de vie qu'ilsavaient. Je crois que si jereviens à Sete, ce sera entouriste ! essayer de trouverl'arbre de Brassens au Lido !!! »
Le style est l’homme même Buffon
Dieu n'a créé les femmes que pourapprivoiser les hommes.Voltaire
L'habitude est d'abord comme un fil d'araignée :
une fois prise, elle est plus solide qu'une corde.
Proverbe chinois
Les femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l'homme ne souhaite pas les charger. Simone de Beauvoir
On ne prête qu’aux riches et on a raison.
Les autres remboursent difficilement. Tristan Bernard
Il n'y a pas moyen d'avoir de l'esprit sans être un peu méchant. La
malice d'un bon mot est la pointe qui le fait piquer. Sheridan
Héliade répète
Ernest Puerta a momentanément abandonné
ses coques de navires pour suivre les
répétitions du prochain spectacle d’Héliade,
BISTANCLAC, création scénique en co-production
avec la Scène Nationale, dont on a eu un avant-goût
fin mars au Théâtre Molière. Ça promet !
Le Sète de Pierre Vedel
Le grand chef Pierre
Vedel abandonne de
plus en plus la gas-
tronomie au profit de la
peinture.
Lorsqu’il n’est pas en
Amérique ou en Asie pour
diriger de grandes tables, il
est dans son atelier parisien
de La Ruche pour évoquer
sa ville natale, son port et
sa plage. Il retrouve Sète et ses copains dès les beaux jours.
DANS LE PORT
A LA PLAGE
BAIGNEUSES
Ça y est, je me suisacheté un nouveauvélo, deux ans que je
me promettais de refaire desgrandes balades sans monchien qui me sort tous lesjours de l’année mais meretient avec cette laisse qu’ilm’enlève de moins en moinsdepuis qu’il s’est renducompte que lorsque nous croisons un autre mâle, j’aboieet j’attaque même, lorsquel’autre est un dominant aussihargneux que moi !Deux ans que j’ai laissé serouiller ma vieille bicycletterose bonbon, qui bon nem’avait pas coûté un rond,mais quand même l’humilia-tion répétée des jeunes de lacité : - Hey, M’dame, il date dequand votre vélo, de la dernière guerre ?- Hey, Barbie, tu te prendspour une poupée ? Gonflable,la poupée ?- Hoé, vous ne vous sentez pastrop ridicule sur votremachine rose ?- Héo, ça roule encore, cegenre de trucs ?Moi, l’avis des autres, je m’enmoque un peu… mais bon, àforce, ça a fini par me minerquand même, alors je l’aidélaissée, ma bicyclette devieille nénette ! Elle a rouillémois après mois, dans monjardin embroussaillé, qu’elle
m’avait pourtant aidée à trouver, il y a déjà quelquesannées.Et me voilà avec du neuf, unvélo propre comme un souneuf, au secours, c’est quoi cesvitesses, et si la chaîne secasse, j’suis toute tordue, y’apas de panier, où est-ce que jevais mettre mes papiers ? Allômachin ? Tu viens me sauver,je sais pédaler, mais pas chan-ger les vitesses, j’y comprendsrien, comment c’est commesur ma voiture ? Je ne croispas, y’a pas de levier, et pas debruit pour m’indiquer à quelmoment je dois changer !Ça y est, j’ai pigé, un jeu d’enfants, finalement ! Et j’arpente cheveux au vent laCroisette de Sète, guillerette,un vrai bonheur ! Je respirel’air marin le long de la plage,emmagasine de belles images,
longe l’étang et ses barques,bleu et rubis au Pont Levis, jerevis, hume les odeursenivrantes de la Pointe Courte,j’ai un peu les jambes enyaourt, revient par le Barrou,c’est fou, c’est quoi cette selle,ce n’est pas celle qui équipaitma bicyclette, aïe aïe aïe jen’en peux plus, faut vite que jerentre, j’ai mal au c… !Je suis patraque, quelle arnaque, pédale encore, c’estpas la mort, respire douce-ment, gaz d’échappement,souffle coupé, mal aux pieds !Appuie, tu grilles des calories,pas de faiblesse, t’auras debelles fesses, c’est ça, doublez,j’vais vous montrer, de quelbois je peux me chauffer…laisse tomber, t’es pas entraî-née ! Je suis en nage, c’estplus de mon âge, j’auraismieux fait d’faire le ménage !Je suis rentrée, les jambesarquées, et j’ai souffert, plusieurs journées… de cour-batures… autour du… nez,entendez bien… du péri nez ! J’y retournerai, c’est sûr…pour respirer encore l’air pur,quand y’aura pas de vent, pasde voiture, pas trop froid, pasde pluie… et que mon chienm’y autorise, sans ma laisse,pour la vitesse !
Bretzelde7@orange.fr
P E I N T U R E
Moi sans toi
Vu sur un platane proche du M o n u m e n t a u xMorts du Château d’eau. Tant qu’il y aura desamoureux pour afficher leurs sentiments…
LA RUBRIQUE DE BRETZEL
Les saisons sont ce qu'une symphonie devrait être :
quatre mouvements parfaits en harmonie intime
les uns avec les autres. Arthur Rubinstein
La chorégraphie est l’art, pour les danseurs, de ne pas se cognerJohn Cage
Tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue.
Tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse.
Tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage.
Tu dis que tu m’aimes, alors j’ai peur
Jean Cocteau
Quoi de neuf à la plage ? Avant, le tissu cachait les fesses.
Maintenant, les fesses cachent le tissu. Radase
la CHRONIQUE de TINO
T R A N C H ED ’ E N V I Ep a r L a y r o l l e
Les petites histoires de Léopoldine DUFOUR
Comme le dit si bien Léopoldine "ouvrir ce livre, c'est soulever le couvercle d'un vieux bahut contenant des secrets de l'enfance engrangés au fil des ans."
Ce recueil riche en anecdotes amusantes, en histoires vivantes, en épisodes truculents nous emmène vers des légendes du pays, despersonnages illustres, des lieux célèbres…
Tino di MartinoAujourd'hui j'ai choisi l'épisode de :
LA TIELLE D'ADRIENNE
Comme vous le savez, la Tielle est la spécialité incontournable de Sète :
une délicieuse préparation à base de pâte à pain, de poulpe, d'ail, de
tomate, d'huile d'olive, de piment, de thym et de laurier, que vous avez
sans doute souvent mise sur votre table. Mais saviez-vous que c'est grâce
à une sètoise, Adrienne Verducci, qu'elle s'est ainsi répandue au-delà de
l'Ile Singulière ?
La Tielle, c'était le plat du pauvre : les pêcheurs Italiens qui s'étaient
installés à Sète avaient parfois du mal à joindre les deux bouts, alors ils
vendaient leurs poissons mais gardaient pour le repas de famille ces petits
poulpes de rochers dont personne ne voulait... Pas faciles à cuire et
surtout, très fastidieux à découper en lanières. La mamma en faisait une
sorte de râgout bien relevé, qui servait à fourrer une tourte. Adrienne était
douée pour cuisiner les coquillages,
puisque sa mère qui au début du
siècle tenait sur la Marine un étal
réputé pour ses fruits de mer, lui
avait confié quelques secrets.
Aussi, lorsqu'elle épousa un bel
italien, Bruno Verducci, Adrienne
s'empressa-t-elle de s'essayer à la
Tielle, avec ce coup de main inimi-
table qu'elle avait pour doser les
épices. En 1937, les cuisines
n'étaient pas équipées comme aujourd'hui, et les ménagères allaient parfois
chez le boulanger pour profiter de la chaleur de son four et y mettre leurs
gâteaux après qu'il ait sorti son pain. Adrienne allait chez le boulanger de la
rue Garenne pour cuire sa Tielle, et lorsqu'elle revenait à travers les Halles
avec son panier sous le bras, toutes la narines étaient en alerte ! C'était
l'effet magique de la Tielle d'Adrienne, toute chaude, toute fumante, dont
s'échappaient des effluves appétissants.
On commença à lui passer commande. Adrienne se mit alors à passer ses
journées à confectionner des tielles pour toute la rue, puis tout le quartier,
puis toute la ville, le boulanger lui, commença à rouspéter et à dire
"Stop, cela suffit de venir squatter mon four. » Adrienne, a eu 6 enfants, mais c'est l'un de ses gendres, Mimi
Cianni, qui lui propose de passer à la vitesse supérieure et d'installer sur la Marine une vraie fabrique de Tielles.
Voilà comment notre tielle Sètoise est née et s'est développée à tel point que le sénateur sètois Mario Roustan
(qui fut aussi Ministre de l'éducation), était un habitué des lieux !
Léopoldine DUFOUR a fait ses études de lettres à Reims, elle a travaillé à Radio-France et dans les radios libres.
Tour à tour également à Valence Toulouse, Nîmes, elle est rentrée à FRANCE BLEU HERAULT où elle anime
"Les petites histoires de Léopoldine" depuis 2003.
LES PETITES HISTOIRE DE LEOPOLDINE livre paru aux éditions DOMENS en 2005
"Vous avez noté
qu'on dit un
steak de boeuf,
une côte de boeuf,
un rôti de boeuf...
Mais dès que le
bestiau semble
suspect, c'est la
vache qui
devient folle !"
Guy Bedos
Le meilleur moyen de faire
tourner la tête à une femme est
de lui dire qu’elle a un joli profil
Sacha Guitry
Plaignons les tourterelles qui
ne baisent qu'au Printemps"
Ninon de Lenclos 1616-1706
Les champignons ont la forme d’unparapluie parce qu’ils poussentdans les endroits humidesAlphonse Allais
Dans la Bible, tout est bon, comme dans le cochon Jean XXIII
Dieu a dit : Il faut partager.
Les riches auront la nourriture et les pauvres
de l’appétit Coluche
Wallis et Futuna la suite
Ceux de l’Almanach / Los de l’Armanac Histoire du Félibrige sétois Alain Camélio
Dans la seconde moitié du 19ème siècle, le mouvement du Félibrige, porté par la vague duRomantisme, s’installe dans le paysage languedocien.Sa traduction sétoise se réalise en 1894, dans la fondation par Joseph Henri Castelnau de l’Escolo deCeto, et la parution annuelle de 1894 à 1913, par Joseph Soulet de l’Armanac cetòri : écrit de la convivialité et de la galéjade.Ces deux événements construits à partir d’un milieu social aisé et érudit (négociants, instituteurs, journalistes, commerçants…) se veulent les garants et les dépositaires de l’identité sétoise.C’est cette aventure historique, sociale et littéraire que relate l’ouvrage.
FÉLIBRIGE SÉTOIS
LI
TT
ER
AT
UR
E Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Lamartine
Lire le début dans « La Lettre 47 »
Langoustes XXLComme chaque sétois est un marin pur sucre, soit un marin de salon, soit un marin
qui s’ignore, toute observation du milieu halieutique est un régal tant pour les
yeux, que pour l’estomac. Pour les yeux, vous pouvez imaginer les cartes postales
de toutes les nuances de bleu et de vert du monde du lagon (cf. photo d’une des
nombreuses raie manta), véritable aquarium géant. La taille des langoustes XXL,
des poissons perroquets, des espadons, font le bonheur de nos assiettes, avec pour
la viande, un bœuf néo-zélandais dont la moindre pièce, équivaut au tendre du filet :
bref, un régal, qui compense le manque cruel de légumes frais, de type salade ou
tomates (je rappelle pour le lecteur égaré, que chaque sétois a toujours un
peu/beaucoup de sang italien…).
Par contre, l’île aux 10 000 habitants et aux derniers rois de la République (un
roi pour Wallis et
deux pour l’autre île
de Futuna) ne cultive
que peu de produits
(agriculture vivrière
océanienne), mis à
part les régimes de
bananes, ignames,
tarots, fruits à pain,
et autres ananas,
papayes, pour les
besoins locaux.
Fous de volleyLa singularité de l’île, par rapport à celle de Sète, se retrouve en particulier dans
le régime alimentaire. Alors qu’à Sète, de la marine aux quilles (menacées elles
aussi par la montée des eaux…), nos parents nous ont éduqué par le régime dit
méditerranéen ou « crétois », ici, point de salut sans porc + ignames et autres
féculents + découverte des hamburgers. La taille et surtout le poids des wallisiens
sont impressionnants, ce qui explique que beaucoup se font recruter dans les clubs
de rugby, ou autres sociétés de vigiles en métropole ou en Nouvelle Calédonie. Ils
font aussi d’excellents volleyeurs, ce qui fait plaisir en général à tout sétois un peu
sportif. Les jeunes jouent volontiers spontanément au volley comme à Sète on joue
au football : c’est assez rare pour le souligner . Ces habitudes alimentaires ont leur
revers : une espérance de vie plus courte qu’en métropole, un diabète très présent
avec le cortège des maladies annexes, et des accidents de la route en forte
progression compte tenu de la double montée inexorable du parc de véhicules (4X4 rutilants) et de l’alcoolisme, due à une
ouverture sur l’extérieur plus prégnante. Peu de wallisiens ont leurs permis et certaines nuits sont agitées.
Cette forme d’insouciance, typique des peuples polynésiens, se retrouve donc à l’Agence de Santé où j’exerce qui cumule les
fonctions d’hôpital, de DDASS, de dispensaire, d’Agence Régionale de l’Hospitalisation. Toute proportion gardée, et c’est
encore ici une image, nous travaillons dans un contexte plus proche de Lambaréné, cher au Dr Schweitzer, que du Centre
Hospitalier de Sète. Ceci dit l’établissement est très bien équipé, avec des médecins rôdés sous toutes les
latitudes, et pratique des évacuations sanitaires vers Nouméa en Nouvelle Calédonie, voire Sydney, quand les compétences
nécessaires ne peuvent être trouvées sur place. Quand on vient nous voir pour une piqûre de poisson, ce n’est pas pour rien
: celles du poisson pierre peuvent être mortelles, et celles des petites raies vous fichent un coup d’électricité que seuls les
antalgiques à forte dose, arrivent à calmer. La filariose est présente (les 3/4 des wallisiens marchent pieds nus), ainsi que la
leptospirose. L’hépatite A, B et la goutte ne sont pas en reste. Le personnel travaille encore à 39 heures, ce qui, dans
quelques mois, leur évitera un aller-retour que la métropole a connu. Par contre, les soins sont gratuits, les impôts n’existent
pas (paradis fiscal), et les différentes conventions collectives, feraient beaucoup de jaloux, dans la capitale de la tielle !
J’arrête ici mes premières impressions depuis un peu plus d’un mois. Pour les plus curieux, je recommande ce blog
«Semelles de vent » , réalisé par deux profs métropolitains, qui font partager intelligemment leurs premiers pas sur l’île :
http://wallis.over-blog.net/
Voir aussi un des reportages de Tf1 :
http://tf1.lci.fr/infos/media/jt/0,,3378085,00-lagon-wallis-bijou-pacifique-sud-.html
Lien wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wallis_et_Futuna .
Je me dépêche de vous envoyer ce courriel, car les pluies tropicales (on est en pleine saison des pluies), me font craindre une
nouvelle coupure d’Internet.Sétoisement votre et avec les fleurs qui vont avec.
André LE GOFFDirecteur d’hôpital, et Directeur-adjoint à l’Agence de Santé de Wallis et Futuna
Correspondance Joseph Soulet – Frédéric Mistral1882 – 1912Joseph Soulet (négociant sétois en vins et liqueurs), créateur de l’Armanac cetòri et président del’Escòla de Sènt Cla à partir de 1882, envoie 62 lettres à Frédéric Mistral. Jusqu’à ce jour, répertoriéeset archivées au musée Mistral de Maillane (Bouches du Rhône), elles n’ont pas suscité la curiosité deschercheurs ou des amateurs de patrimoine. Leur exhumation permet d’apporter des éclaircissementssur la fabrication de l’Armanac cetòri, les rapports entre les différents collaborateurs et la vie privéede J. Soulet lui-même. Car F. Mistral, en bon père de famille, répond inlassablement à toutes les sollicitations. Ecrites d’un seul jet, pour la plupart en occitan (trois sont en français), ces lettres relèvent de l’oralité et constituent un témoignage unique sur l’écriture du parler sétois en cette fin du19ème siècle. Ce témoignage a été scannérisé. Il est accompagné d’une transposition dans la graphienormalisée de l’Institut d’Etudes Occitans et d’une traduction en français. Des notes de bas de pageaident à la compréhension de certains événements.
Prix public : 16 eurosBilingue : occitan- français
Collection : Textes et documents
Prix public : 17 eurosBilingue : occitan- français
Collection : Textes et documentsde l’Institut d’Estudis Occitans
Nom :…………………………………….. …………………………………….. Prénom :…………………………………..……………………..…Adresse :…………………………………………………………………………………..……………………..……………………..…………………Code postal :……… Ville :………….…………………. Pays :…………………………Je commande ……ex de : Los de l’Armanac/ Ceux de l’Armanac et de la Correspondance ET J. Soulet – F. Mistral au prix de 28 euros (les deux) x……….= …........eurosFrais de port offerts – Souscription jusqu'au 30 septembre 2008 – (sortie novembre 2008).Ci-joint le chèque à l’ordre de : Cercle Occitan Sétois : l’Artimon - 36 rue Salvador Allende -34 200 Sète. Tél :04 67 78 98 96
BON DECOMMANDE
Pour expliquer un brin de paille, il faut
démonter tout l'univers.Rémy de Gourmont
Quand on ne peut paschanger le monde, il faut changer le décor.Daniel Pennac
Il n'est réplique sipiquante que le mépris silencieux.
Montaigne
et aussi…Au Musée le 17 mai NUIT DES MUSEES de 18h30 à 23h30 Visite libre des collections, animation musicale, braderie d’af-fiches et de livres.
Les Biascamano à CéretLe Musée d’art moderne de Céret(P.O) présente jusqu’au 25 mai lesœuvres de Patricia, Aldo etStéphane Biascamano. Les deuxfrères et leur sœur méritaient biencette reconnaissance dans un lieuaussi prestigieux.
Au Festival de BanneQuatre sétoises, Claude Cabrol,Dominique Chaboud Verrier,Christina Rabaste Peintre-Scu lp teu r, e t Mar i e -c l a i r e Esposito, sont allées fin avril exposer à Banne, superbe villagemédiéval au dessus d'Alès.Le festival de Banne est un lieuimportant pour la reconnaissancede l'Art Singulier, par contactdirect entre les artistes et le public.
Champieux-FollanaL’Exposition Champieux - Follana" A propos d' L" se tient du 02 au 25 MAI Salle "MOLIERE" àAGDE. Vernissage Vendredi 2MAI à partir de 18 h.
DouhineDominique Douhine expose àLUNEL, dans la belle salle de l'espace Louis Feuillade, 48 bdLafayette, du 24 Mai au dimanche15 Juin du mardi au vendredi de9h à 12h et 14h à 18h, samedi etdimanche de 10h à 12h et 15h à18h (l’artiste sera présente lesaprès midi). Vernissage vendredi23 MAI. Contact : 04 67 87 84 19
Chez Yves FaurieLa galerie Yves Faurie, 5 rueLazare Carnot présente jusqu’au20 juin les huiles sur toile deMateo Venancio.
Salle PeschotDu 16 au 31 mai : Aliette MullerRobinetDu 2 au 22 mai : l’Amicale desAfricains présente le sculpteurMakoumbou. Conférence à laMédiathèque samedi 3 mai à14h30.
Lassale à PoussanAu centre de Poussan, le Foyer descampagnes entame sa saison avecune rétrospective de GilbertLassale du 16 mai au 8 juin. Le sétois, disciple de Desnoyer,montrera sa peinture généreuse etpuissante.
E X P O S I T I O N SRencontre autour de Colette Richarme
Al’occasion de chaque exposition temporaire, Françoise Lopez, directrice du musée Paul Valéry, organise une conférence. Samedi 12 avril,
c’était au tour de Colette Richarme d’être à l’honneur. Animée par Bernard Derrieu, (en photo) cette rencontre a remporté un vif succès,
soixante personnes étaient au rendez-vous. (notre photo) A cette occasion, Bernard Derrieu a fait écouter au public une interview de l’artiste
enregistrée en 1984 pour la Fédération des Œuvres Laïques à Montpellier. L’intégralité de ce document sonore exceptionnel est désormais diffusée dans
l’auditorium du musée et ce jusqu’au 18 mai.
Jusqu’au 7 juin, elle expose à Terre d’Art, 5 quai
Suquet. Un bain de couleurs qui vont du rouge sang
au bleu pastel et au vert prairie. Mais c’est aussi une
ambiance africaine transcendée avec des corps qui font
vibrer la toile.
Agnès Bockel
Notre chroniqueur littéraire, par ailleurs
infatigable animateur du Café
Littéraire, est aussi un peintre de
qualité comme le montre sa dernière expo
«Couleurs du temps» qui se tenait jusqu’au 5 mai au
Bistrot du Marché, près des Halles.
Ses peintures abstraites joliment colorées ont enchanté
ceux qui les découvraient. Quel éclectisme !
Tino di Martino
Dock Sud présente tout le mois de mai l’artiste
sétoise d’origine polonaise Anna Sobierajski. Son
travail va des acryliques au papier de soie sur
toile qui lui permettent de jouer entre transparence et
opacité.
Anna Sobierajski à Dock Sud
Plus les années passent, plus je fais des progrèsJeanne Moreau
Quelques gouttes de rosée
sur une toile d'araignée,
et voila une rivière de diamants
Jules Renard
Une chute profonde mène
souvent vers le plus
grand bonheur.
William Shakespeare
Il est plus facile de désintégrer
un atome qu’un préjugé Albert Einstein
Le bonheur n'est pas une plante sauvage, qui vient spontanément, comme les mauvaises herbes des jardins : c'est un fruit délicieux, qu'on ne rend tel, qu'à force de culture.Restif de la Bretonne
Si haut que l’on
soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul Montaigne
Ballanger à St Clair
Histrions expose Messelka
Vagabondages à Balaruc
Comme chaque année,
Ballanger expose
dans la galerie des
pélerins au Mont St.Clair
jusqu’au dimanche 1er juin.
Cette année le thème est " Les
yeux dans les cieux ". (ouvert
tous les jours de 10h à 12h et
de 15h à 19h, entrée libre et
gratuite).
Les visiteurs pourront le voir
Mohamed Messelka, admirateur du regretté
Michel Zoom et de Grégogna, expose à la
salle Peschot .
Ce sont des mètres et des mètres de toile à matelas qui sont le
départ de ses grands formats, pleins d'inventions : c'est un
choc. On est loin de l'académisme et des plagiats. D'une
exécution rapide et spontanée, il crée des instantanés
d'émotion que l'on retrouve dans le livret de dessins et textes
L' é v é n e m e n tVAGABONDAGES setiendra du 5 au 18 mai à
Balaruc les Bains au PavillonSévigné. Il réunira des peintres, sculp-teurs, photographes, écrivains,chanteurs autour d’une séried’activités allant de l’expositionà la rencontre entretien, de lavente dédicace au concertpublic.Vagabondages accueillera lasculptrice Annie Quedrue-Streliski, les peintres GeorgesCantin et Yoska et le photogra-phe d'origine italienne Gaetano
Amalfi pour son exposition annuelle au Pavillon Sévigné deBalaruc les Bains. A cette occasion Vagabondages recevra égale-ment des auteurs qui signeront leurs ouvrages le 9 mai de 15h à 19h : Claude Albarède, poète sétois reconnu nationalement , dédicacera son dernier recueilde poèmes Fulgurante résineparu aux éditions des VanneauxNicole Dagnel , docteur ès lettres de l'Université d'Aix-en-Provence, écrivain et musi-cienne, qui viendra présenterson dernier roman ”Je m'appelleClémence, et toi ? ” paru auxEditions Françaises d'Amériquedu Nord. Robert Albarèdes, essayiste, néà Sète, présentera et signera son
dernier livre Eikonoklastes paru aux éditions Amalthée. Françoise Renaud, d'origine bretonne, décrit les pulsations dumonde et les sentiments des hommes. Dans son dernier (etdixième) ouvrage, Le regard du père (éditions AEDIS), elle explore
le fossé qui s'est créé au cours du temps entre un père et sa filleAntoine Blanchemain, tour à tour jardinier de château, bûche-ron, instituteur, conseiller agricole dans les Cévennes et pourfinir ingénieur agronome, dédicacera son roman poétiqueMémoire des jours absents qui a obtenu le Prix « littérature » duLion's Club 2006 Enfin, vendredi 9 mai à 20h30, au Cinécurede Balaruc les Bains, Yves Daunès, auteur-compositeur, donneraun concert exceptionnel à l'occasion de l'exposition. YvesDaunès sera accompagné, comme à l'accoutumée, par Sylvanie.
Pour le collectif « Vagabondages »contact@vagabondages.eu www.vagabondages.eu
04 67 43 09 39 - 06 62 61 68 39
En photo : une œuvre de Georges Cantin
produit par l'association histrions en partenariat avec la ville de Sète (avril 2007).
Cette année c'est un CD aux intonations rock qui est produit par histrions, le premier morceau
écrit par Michel Zoom est illustré par un clip vidéo de Mayelle Robin ,qui juxtapose des
images de son dernier séjour
en Israël avec des scènes
d'enregistrement du groupe
"Shéhérazade" ; chant
Mohamed Messelka, guitare
Marjorie Miramond.
Bravo à Christy Puertolas qui
chapeaute l'événement, elle a
du flair Mohamed Messelka
est prometteur... à suivre.
Livret et C-D disponible à la librairie sétoise 7 rue Alsace Lorraine
histrions 04 67 74 18 49 histrions@wanadoo.fr
travailler sur place.
Une dizaine de nouvelles toiles sur l'Univers complètent la série.
Mais il n'abandonne pas pour autant son ancien style avec une série
sur les filets de la pointe courte et des compositions florales.
Dernièrement il a été sélectionné pour ses toiles sur l'Univers à une
exposition de quinze jours à la Cité de l'espace à Toulouse,
et obtenu un trophée à un coucours national de peinture à
Carry-Le-Rouet.
Ses sites : http://monsite.orange.fr/michelballanger
http://monsite.orange.fr/ballangermichel
également sur : http://www.peintresducappsete.com>
EXPOSITIONS
Les couleurs sont desactions de la lumière..
Goethe
Malheur à la ville dont le prince est un enfant
Ecclesiaste
ll est aussi difficile de se voir soi-même que
de regarder en arrière sans se retourner.Henry David Thoreau
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i m p s c . p h i l @ w a n a d o o . f r
I N F O SSahara et TassiliLe Cercle algérianiste de Sète-Bassin de Thau propose la conférence :« DU SAHARA EN GENERAL ET DU TASSILI DES AJJER EN PARTICULIER »Samedi 17 mai à 18h à la Maison du Pied-noir, caserne Vauban, boulevard de Verdun. YvesSARTHE, algérois, est un pur « produit » de l'Université d'Alger. Professeur d'histoire-géographie à Alger puis à Perpignan. La conférence se résumera ainsi :1. Dans les pas d'un explorateur assassiné.2. Le Sahara n'est pas (toujours) ce que l'on croit 3. Le Sahara n'a pas toujours été ce qu'il est devenu.4. Le Sahara en héritage
Rio AbiertoRio abierto, une activité corporelle qui stimule et révèle l’énergie vitale du corps, favorise le bien-être et la relaxation.SÉANCES DE MARCHE EN GROUPESAMEDIS 3,17 et 31 maiRDV au parking du Théâtre de la mer à 10H30.ENTRÉE LIBRE - Adhésion annuelle de 7euros.
RENCONTRES ITALIENNES 2008Promouvoir et diffuser la langue et la culture italienne c’est la vocation de La DANTE ALIGHIERI :
• Vendredi 16 Mai à 18h30 : « Causerie » à la Librairie « Le Flo des Mots » à propos d’Andrea CAMILLERI
• Lundi 19 Mai à 18h, à la Médiathèque : « Voyage chanté en Italie » avec René CAPOVIN chercheur à l’Université de Rome
• Vendredi 23 Mai à 18h, conférence à la Médiathèque : « L’imagination architecturale d’Andrea PALLADIO » par Giovanni SCARPA,
chargé de cours à l’Université de Montpellier.
• Au cours de la semaine, projection de deux films au Comoedia dont « Le Jardin des FINZI CONTINI » de Vittorio de SICA
• Exposition de photos à la Médiathèque, sur le thème « La Vénétie au fil de l’eau ».
• Vendredi 13 Juin à 18h : à la Médiathèque, rencontre, avec Nathalie Castagné, traductrice de Goliarda Sapienza, auteur de « l’Art de la
Joie », accompagnée d’un film sur Sapienza.
Les FrançoisBagnol’s Bandà Fiest’ A SèteC’est jour de fête et temps dejoie : Marcel François, mécani-cien-auto nous revient de l’autre monde –avec son fils Pierrot lepeintre, Pierrot le fou, Pierrot le sage – rejoindre la smala de ses filset des ses petits enfants. Ils tiennent ensemble leur Bagnol’s Bandà Fiest’ A Sète, 2 quai Général Durand, lieu des dernières exposi-tions de Pierre, à deux pas du garage où, en salopette bleue et cambouis jusqu’aux coudes, Marcel tenait son salon de docteur encarburologie et autour de qui siégeait le sénat de la rue LazareCarnot avant le déluge de l’informatique devenue tyrannique dansl’art automobile. J’avais 20 ans, j’aimais cet homme là, sa femme,ses garçons. J’avais chez eux ma seconde famille. J’admirais lepère, l’art de son fils aîné. J’admire de même avec la même joie, lesmachines de belles fantaisies et de science exacte des volumes et del’aérodynamique, de pur rêve et de réalisme hardi, que les Françoisont tirées des bois et de la toile, de la ferraille et de n’importe quoipour en faire des objets d’un art tout à fait brut. Un art où désir et
mémoire se font l’amour comme dans l’œuvre du grand frère, peuplée de corbillards de rêve, de taxis à fleurs dignes d’une nouvelle de Jacques Rouré, de voitures d’enfants venus d’ailleursque du Potemkine et des bécanes de Gimondi, de camions jolimentpeints pour abriter un musée ou une bibliothèque itinérante, d’autobus mirobolants et de deux chevaux à tout faire.Allez Sète, allez les FRANCOIS, vous nous donnez la certitudeque les chênes ne sont pas des peupliers !... On ne peut qu’admireret aimer votre façon de « faire race », de faire trace et d’ainsienchanter le monde encore et encore.
Yves Rouquette
Comme Pierre Françoisen avait manifesté ledésir, cette expositionrassemble les diversescréations de sa fratrieautour d'un thème quileur est cher depuis l'enfance : l'automobile.
Robert, Jean-Jacques (et son fils), Jean-Claude François vous invitent àles découvrir du 30 avril au 30 juin sous l'oeil bienveillant du grand frèrePierre, présent à travers quelques oeuvres.
Je sais pourquoi tant de gens aiment
couper du bois. C'est une activité où l'on
voit tout de suite le résultat.Albert Einstein
Il faut faire des enfants quand on est vieux car on ne les emmerde pas longtemps Jean Yanne
Convier quelqu'un c'est se charger de son bonheur pendant tout le tempsqu'il est sous votre toit.Brillat-Savarin
67, Bd Camille BlancContact : 04 67 53 32 77espacegeorgesbrassens@ville-sete.fr
VISITE AUDIO-GUIDÉEDURÉE : 1 heure