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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
Département Education Physique et Sportive
Centre d’Etude et de Recherche en Education Physique Sportive
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE
L’APPRENTISSAGE TECHNIQUE DU SALTO
AVANT EN GYMNASTIQUE AU SOL
Présenté par :
SENDRANIRINA Onjaniaina
Promotion MAFI
(Maturité Amour Fraternité Intelligence)
Encadré par :
RASOLONJATOVO Haingo Harinambinina
Date de soutenance : 21 Décembre 2015
Année : 2015
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CENTRE
D’ETUDE ET DE RECHERCHE EN EDUCATION
PHYSIQUE ET SPORTIVE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU CERTIFICAT
D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE
(CAPEN)
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE
L’APPRENTISSAGE TECHNIQUE DU SALTO
AVANT EN GYMNASTIAUE AU SOL
Présenté et soutenu publiquement le :
Par SENDRANIRINA Onjaniaina
Né le 06 mai 1991 à Tsarazaza Fandriana
Membres du jury :
Président : Docteur RAZAKAMAHEFA Odile Edith
Juge : Monsieur RANAIVO RAJAONAH José Emmanuel,
Encadré par : Madame RASOLONJATOVO Haingo Harinambimina
Année universitaire : 2014 -2015
MEMBRES DU JURY
PRESIDENT : RAZAKAMAHEFA Odile Edith
-Docteur en Sciences et techniques des Activités Physiques et Sportives
-Maitre de conférences à l’ENS
-Enseignant chercheur à l’ENS/EPS
JUGE : RANAIVO RAJAONAH José Emmanuel,
-Titulaire d’un DEA en didactique,
-Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire,
-Chargé de cours à l’ENS/EPS,
-Conférencier niveau 1 de l’IAAF,
-DTN de la fédération Malagasy des sports paralympiques,
-Proviseur du lycée technique et commercial à Ampefiloha
RAPPORTEUR : Madame RASOLONJATOVO Haingo Harinambinina
-titulaire d’un DESS/EFA et DEA en éducation et multilinguisme
-Assistante d’enseignement supérieur
-enseignant permanente à l’ENS/EPS
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
“Hanome saina anao sy hampianatra anao izay lalan-kalehanao
Aho”salamo 32:8
“Enga anie ka ho azoko izay angatahiko”joba 6:8
Tout d’ abord, nous tenons à remercier DIEU L’ETERNEL de nous avoir
force, santé et courage dans la réalisation de ce mémoire
De plus, n’aurions pas pu réaliser le présent mémoire sans la collaboration
de nombreuses personnes a qui nous tenons à adresser nos gratitudes, plus
particulièrement :
A notre président du jury
Docteur RAZAKAMAHEFA Odile Edith
En ayant accepté de présider le jury de soutenance malgré vos nombreuses
obligations, vous nous avez toujours fait un grand honneur, cela témoigne non
seulement d’incessant intérêt que vous nous avez toujours montré, et de
l’Education Physique et sportive à Madagascar, bien que vos haut et noble fonction
vous incombent, vous êtes resté d’une modestie « toute populaire » mais aussi à
l’amitié dont notre humble personne
A notre juge
Monsieur José Emmanuel RANAIVO RAJAONAH
Grace à votre sacrifice, malgré vos fonctions professionnelles, nous vous
remercions de la disponibilité que vous avez montrée à notre égard de juger cette
présentation.
Veuillez trouver ici notre modeste hommage à vos grandes qualités humaines et
professionnelles
A notre, directeur rapporteur
Madame Harinambinina Haingo RASOLONJATOVO
Sans hésitation, vous avez accepté de diriger le présent mémoire votre
bienveillance sans obligeance nous a beaucoup aidé.
Nous ne serions jamais cessés de vous remercier. Que cet ouvrage soit un
hommage de votre haute compétence, de votre grande modestie et de votre grande
rigueur intellectuelle
A Monsieur le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure
ANDRIANARIMANANA Jean Claude Omer
A Monsieur le chef de département de l’EPS RAKOTOMANGA Jean Clément
A Monsieur le Chef CER de l’EPS RAJAONARISON Jean Prosper
A ma mère RASOLONDRASOA Berthe, ma sœur HOBINIRINA Fetraniaina et
ma tante HARIMALALA qui m’ont soutenu moralement et financièrement depuis
le temps. Que l’Eternel vous donne la santé et prospérité.
A mon oncle RAJAONARIVELO T. Donné et sa famille, que Dieu vous bénisse.
A mon cousin JAOMBELO Berthino qui m’a aidé, que dieu te donne santé et
prospérité dans tout ce que tu fais.
A monsieur RAMPARANY Saraela, qui m’a beaucoup aidé dans la réalisation de
ce mémoire.
À la promotion MAFI, qui à prouver sa Maturité, Amour, Fraternité et Intelligence
de son devise.
Nous ne saurions jamais comment vous remercier, mais que l’Eternel vous donne,
et rembourse tous vos efforts. En deux mots « MERCI BEAUCOUP ».
RESUME
TITRE : « CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE L’APPRENTISSAGE
TECHNIQUE DU SALTO AVANT EN GYMNASTIQUE AU SOL »
Cette recherche a été effectuée dans le but de parer à la conséquence négative du défaut
de matériels pédagogiques et d’infrastructure pour l’apprentissage de la gymnastique qui
influence au développement de la personnalité de l’enfant. Ainsi, on a proposé une méthode
d’apprentissage de la gymnastique au sol, dont le respect permet aux apprenants de maitriser les
techniques de réalisations du salto avant. La méthode dont il est question est l’utilisation du
parcours gymnique en mini-circuit en utilisant des matériels simples.
Le parcours gymnique est une méthode qui permet aux apprenants de réaliser les
exercices préparatoires et les différentes étapes du salto avant, qui aident à mieux progresser
dans la pratique du salto avant. Entre autre effet, il développe la sensation de réussite, la
réalisation d’élément périlleux en gymnastique ; le mini-circuit relève aussi son efficacité dans
la mesure, où au cours de l’apprentissage, des éléments acrobatiques en gymnastique au sol, et
améliore très vite l’habilité individuelle de chaque pratiquant pour qu’il puisse mieux progresser.
Le parcours permet aussi à développer l’automatisme de l’apprenant.
L’efficacité de ces méthodes a été vérifiée lors de l’expérimentation qu’on peut utiliser
des matériels simples pour l’apprentissage afin d’aider nos publiques cibles et encadreurs à
améliorer les différentes techniques utilisées dans l’apprentissage du salto avant en
gymnastique.
Mot clé : APPRENTISSAGE SALTO AVANT GYMNASTIQUE
PERSONNALITE
Figure 8
Tableau 6
Nombre de page : 59
Auteur: SENDRANIRINA Onjaniaina
Adresse: lot AB580/I Ambohimamory Itaosy
Encadreur: RASOLONJATOVO Haingo Harinambinina
LISTE DES TABLEAUX
TABLAEAU 1 : Principe de capacité nécéssaire de réussite .................................27
TABLEAU 2 : Represente le programme de l’experimentation ............................43
TABLEAU 3 : Résultat du test initial ...................................................................50
TABLEAU 4 : Les exercices dans le parcours ......................................................52
TABLEAU 5 : Résultat du test final .....................................................................53
TABLEAU 6 : Voici le tableau de valeur de chi2 de pearson aux differents seuls
de signification .....................................................................................................55
LISTE DES FIGURES
FUGURE 1 : Salto avant .......................................................................................15
FIGURE 2 : Système sur la memoire ....................................................................19
FIGURE 3 : Etude des axes de rotations ...............................................................23
FIGURE 4 : Système limbique ..............................................................................33
FIGURE 5 : Salto avant sans elan .........................................................................38
FIGURE 6 : Salto avant avec elan .........................................................................40
FIGURE 7 : Système d’appentissage culbute ........................................................41
FIGURE 8 : Les fautes du salto ............................................................................49
LISTE DES ABBREVIATION
BEPC: Brevet d’étude du premier cycle
APS : Activité Physique et Sportive
AS: Amplitude de la souplesse
BACC : Baccalauréat
BEPC: Brevet d’étude du premier cycle
C: Coordination
E: Endurance
ENS : Ecole Normale Supérieure
EPS : Education Physique Sportive
F: Force dynamique
FA: Force Abdominale
FE: Force explosive Bras, épaule
MI: Maîtrise d’Inertie
SD: Souplesse Dynamique
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIER CHAPITRE : PRESENTATION DU CADRE HISTORIQUE ET
D’ETUDE
1. Approche Historique
II Cadre d’Etude
DEUXIEME CHAPITRE : CADRE THEORIQUE
I Definition Conceptuelle
II Les facteurs liès à la réussite de la pratique du salto avant
III Les Differenciations Entre Les Types D’apprentissage
TROISIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE
I Protocole expérimentale
II Modèle d’apprentissage choisi par la recheche
III Expérimentation proprement dite
SUGGESTIONS
CONCLUSION
1
INTRODUCTION
Si l’homme parvenait à s’élever, jusqu’à l’état adulte et de là, espérer le
bonheur humain, dans un monde en perpétuel évolution comme le notre, tous les
mérites en reviendraient à l’EDUCATION.
Le mot EDUCATION dérive du latin ‘ EDUCAR ’ qui signifie nourrir,
avoir soi de…. Ainsi, elle peut se définir comme étant un processus de
développement qui vise l’épanouissement des facultés supérieures de l’homme
comme sa motricité, sa personnalité et sa spiritualité, celle qui cherche son
adaptation dans la société. L’éducation étant au cœur de l’activité humaine, son
premier principe est d’aider l’être à développer son corps et lui assurer la
progression d’un organisme adopté à toutes les tâches qu’il attend de lui.
Comme disait Wallon « il n’y a pas de pensées sans acte »1 et cette fameuse
citation « men sana in corpore sano », qui veut dire «âme saine dans un corps
sein », alors nous de même avis pour dire que le corps, est un instrument direct des
fonctions mentales ; de même, il sera l’instrument de l’apprentissage professionnel
et de tout pratique. Pour exploiter ce principe, la société fait appel à l’éducation
physique, et c’est grâce à elle que l’éducation d’aujourd’hui a pris une dimension
nouvelle, en raison de ses portées au niveau de chaque individu, et même dans la
société. Sur ce point, Rousseau ainsi que tous les éducateurs qui ont procédé, ont
donné leur accord sur l’importance et la place de l’éducation physique, dans tout e
l’action pédagogique que ni l’Antiquité, ni le Moyen Age ne l’ont maitrisé.
1 RANAIVOSON Lino Eric ; Mémoire CAPEN
2
Au sens strict du mot, l’éducation physique constitue « l’éducation d’un
individu par son corps et pour son corps ». La considération de l’éducation
physique dans sa pratique, c’est de considérer ses moyens de réalisation. Dans ce
sens, les activités physiques et sportives s’avèrent très avantageuses, car elles
possèdent les conditions adéquates aux exigences de l’éducation physique.
Nous avons pu constater que l’absence de la pratique de la gymnastique,
même un élément comme le salto avant, qui put nuire à la personnalité de
l’individu, et Comment et par quel moyen peut-on développer la personnalité de
l’enfant si nous ne parlons que du gout de risque, l’estame de soi, la concentration
et la motivation, et de maitriser ses techniques.
Pour mieux conduire la conduite de notre recherche, nous allons repartir ce travail
en trois grandes parties distinctes, dont la première partie sera consacrée au cadre
général de la recherche pour parler de l’approche historique, et de poser notre
problématique dans le cadre d’étude et dans la deuxième partie au cadre
théorique, où on va définir les concepts liés à la gymnastique, ainsi que ses
facteurs liés à son performance et de poser notre hypothèse, et pour la terminer
dans la troisième et dernière partie au cadre méthodologique qui est l’
expérimentation proprement dite.
PREMIER CHAPITRE
CADRE D’ETUDE
3
I PREMIER CHAPITRE : CADRE D’ETUDE
1.1 Approche Historique
1.1.1. Généralité
Le terme gymnastique vient du mot grec « GUNNOS » qui signifie « NU ».
A l’époque, les gymnastiques pratiquent la discipline sportive avec le corps nu et
enduit d’huile. Pendant cette période, les pratiquants n’ont pas encore utilisé
beaucoup de matériels ; le but de la pratique est seulement de montrer celui qui
avait le corps le plus musclé, qui héritait la bonne forme physique, jouant exprimer
la culture physique. Les premiers professeurs grecs de culture physique inaugurent
des programmes d’exercices destinés aux athlètes et aux citoyens. Les programmes
constitués de mouvement de gymnastique étaient considérés comme indispensable
à l’éducation formelle des enfants.
La gymnastique se divisait en trois : la gymnastique artistique, gymnastique
sportive et la gymnastique militaire. C’est dans ce dernier que le salto se pratique
pour les travaux et les exercices d’obstacle dans le parcours de combattant ; le salto
ou saut périlleux pratiqué par les militaires. Les Grecs pensent en effet par
l’harmonie entre le corps, et d’esprit n’était possible que par la pratique d’exercices
physique. Mais quand les époques s’évoluent, la gymnastique sportive que nous
l’avons de nos jours, n’est que les résultats d’une évolution de la pratique
antérieure qu’à partir de la seconde moitié du XIIIe siècle pendant la quelle les
techniques récentes de gymnastique ont été développées. Le premier professeur de
gymnastique moderne fait JOHANN SIMON ; il enseignait à l’école de Basedow à
Dessan en Allemagne, en 1776. Une part très importante de cette évolution est
attribuée à FRIENDRICH LUDWIG JAHN considéré comme le père de la
gymnastique en Allemagne et on le mérite d’inventer de nouveaux agrées.
4
L’utilisation des matériels adéquats à la pratique de la discipline se développait
aussi.
Après la première guerre mondiale on avait commencé à parler de la
gymnastique dans laquelle les gymnastiques introduisent de plus en plus de
l’acrobatique tiré de la gymnastique militaire, des exercices d’agilité et de
souplesse du corps. Le terme gymnastique artistique vienne du début du 19éme
siècle. En effet, les exercices aux engins, déjà existants servaient essentiellement
au développement de la force, mais sans réel notion d’acrobatie.
C’est en 1896, date de résurrection des mouvements olympiques à
Anthères, agissant de la pratique des exercices au sol, seul l’épreuve de la
gymnastique artistique a connu l’utilisation des tapis, qui mesurent douze mètres
de côté, et à la pratique jusqu’à ce jour. Le salto était utilisé comme élément de
définition que se soit au tapis, ou aux agrées.
1.1.2. Historique au niveau mondial
La gymnaste La renaissance de ce sport au XIXème siècle témoigne de la
volonté de l’homme, devenu sédentaire, de se dépenser physiquement. Le
gymnaste cherche à maîtriser et à rendre esthétiques les mouvements de son corps
dans l’espace. Aujourd’hui, les prouesses, les créations réalisées lors des
compétitions de gymnastique attirent un public de plus en plus nombreux.
La gymnastique, telle que nous la concevons aujourd’hui, c’est-à-dire une
série de mouvements physiques, semble avoir une origine très ancienne, puisqu’un
traité écrit par l’empereur chinois Huangdi, peu après 2700 av. J-C, contient déjà
une série de préceptes gymniques et diététiques.
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1.1.2.1. La gymnastique antique
Le mot « gymnastique » vient du grec gumnos (γυμνός), « nu ». En effet, les
athlètes grecs pratiquaient leurs exercices physiques complètement nus, le corps
enduit d’une couche d’huile, saupoudrée de sable fin, afin d’éviter la
déshydratation. Apparu dans les cités ioniennes, puis en Grèce continentale, le
gymnase est un lieu d’entraînement pour les hoplites, qui représentent la cité lors
des jeux Olympiques. Pour les Romains, la gymnastique est d’abord et surtout un
moyen d’aguerrir les soldats des légions, mais elle est aussi une façon d’entraîner
les gladiateurs.
1.1.2.2. Pendant la Renaissance
La Renaissance redécouvre le corps. Afin d’éduquer le corps et l’esprit, des
associations gymniques sont fondées un peu partout en Europe. La première est
créée en Italie, à Mantoue, en 1423. Mais cette gymnastique reste réservée à une
élite, et il n’existe pas de salles d’entraînement à proprement parler. Les seuls vrais
« gymnastes » sont alors les acrobates qui suivent les troupes de comédiens et les
saltimbanques.
1.1.2.3. La gymnastique au XIXème siècle
Il faut attendre le début du XIXe siècle pour qu’apparaisse une ébauche de
gymnastique moderne. C’est en Prusse, alors sous occupation napoléonienne, que
Friedrich Ludwig Jahn – pour qui la gymnastique est un moyen pédagogique de
rassembler des individus et de « forger » des corps, mais également un prétexte
pour créer des associations hostiles à l’occupant – ouvre en 1811, près de Berlin, le
premier gymnase public.
6
En même temps qu’apparaissent les premiers loisirs, cette gymnastique
prussienne se répand dans les villes d’Europe, et des associations gymniques se
constituent. Celles-ci privilégient des pyramides humaines et des mouvements de
groupes ; c’est surtout la cohésion d’un ensemble d’individus qui intéresse les
dirigeants. Ces associations défilent d’ailleurs à travers la ville, en casquette et
uniforme, avec un apparat quasi militaire. Ainsi, l’Union des sociétés de
gymnastique de France, créée en 1873, a pour devise « Patrie, Courage, Moralité ».
Certains pays doctrinaires utiliseront pendant longtemps cette conception de
la gymnastique comme support à leur propagande, dans des démonstrations
réunissant des milliers d’exécutants, où toute individualité est annihilée et où le but
principal est de montrer la cohésion d’un parti ou d’un peuple.
1.1.2.4. La gymnastique au XXème siècle
Cependant, peu à peu, les prouesses individuelles, qui permettent au
gymnaste de s’exprimer, sont préférées aux grands ballets gymniques. Dès le début
du siècle, les compétitions sportives inscrivent à leur programme, en plus des
disciplines d’athlétisme comme le grimper à la corde lisse ou le saut à la perche,
des exercices gymniques.
En France comme dans les autres pays, la gymnastique sera longtemps
réservée aux hommes. L’Union française des sociétés de gymnastique féminine ne
sera créée qu’en 1913. Cette dernière deviendra en 1922 la Fédération féminine
française de gymnastique et d’éducation physique, qui fusionnera en 1942 avec la
Fédération française de gymnastique.
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1.1.2.5. La gymnastique artistique
Depuis ses origines, la gymnastique artistique a beaucoup évolué. Ce n’est
qu’en 1936 que les agrès ont été définis par la Fédération Internationale de
Gymnastique. Mais c’est surtout la télévision qui, après avoir fait le succès, entre
autres sports, du patinage artistique, a rendu populaire cette discipline :
l’engouement des spectateurs date des jeux Olympiques de Montréal de 1976, où
les prestations des « petites Roumaines », en particulier de Nadia Comaneci,
suscitèrent l’admiration.
Ce succès témoigne de la transformation de la gymnastique, ou plutôt des
gymnastes : l’arrivée d’athlètes de petite corpulence (moins de 1,50 m pour un
poids compris entre 32 et 40 kg), très jeunes (de 14 à 16 ans), permet une
gymnastique très dynamique et acrobatique sur les agrès, avec parfois des risques
très importants au détriment cependant de l’expressivité dans les exercices au sol.
Hommes et femmes, parce qu’ils n’utilisent pas des agrès identiques, ne
pratiquent pas le même type de gymnastique artistique ; seuls deux agrès leur sont
communs, le saut et le sol, mais les épreuves y sont différentes.
1.1.2.6 La gymnastique artistique masculine
1.1.2.6.1. Le sol
L’épreuve, d’une durée de 50 à 70 secondes, doit se dérouler sur un carré de
12 m de côté. Les mouvements sont exécutés dans au moins deux directions
(avant-arrière ou latérale) sans mettre un pied hors des limites du tapis (1/10 de
point de pénalité). Ils doivent inclure des mouvements d’équilibre, de souplesse –
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comme le grand écart – et de force. Les acrobaties réalisées (vrilles, saltos avant-
arrière, triple salto arrière) sont de plus en plus difficiles.
1.1.2.6.2. Le cheval d’arçons
Le cheval, d’une longueur de 1,60 m et d’une hauteur de 1,15 m, est muni
vers le milieu de poignées (les arçons) de 12 cm de hauteur. Le gymnaste doit
exécuter différents mouvements uniquement avec les mains : traversée du cheval,
changement d’appui, équilibre sur les arçons, ciseaux, sans jamais toucher le
cheval avec ses jambes. Cet agrès demande une très grande force musculaire des
bras et une extrême agilité des jambes, lesquelles servent de balancier afin
d’équilibrer le corps de l’athlète.
1.1.2.6.3. Les anneaux
Accrochés à un portique à 5,50 m de hauteur, les deux anneaux (en bois ou
en matière synthétique), de 18 cm de diamètre intérieur, sont suspendus à des
sangles ou à des cordes à 3 m du sol (l’écartement entre les deux anneaux est de 50
cm). Le gymnaste doit effectuer alternativement de nombreux exercices de
suspension renversée, dont l’un avec force et l’autre avec élan.
1.1.2.6.4. Le saut
Celui-ci s’effectue sur un cheval de 1,35 m de haut, qui doit être franchi
dans le sens de la longueur (1,60 m). Une piste d’élan et un tremplin permettent au
concurrent de s’élever et d’atteindre une certaine vitesse quand il pose sa (ou ses)
main(s) sur la table de saut, pour réaliser une voltige (double pirouette, saut
périlleux…) avant sa réception au sol, qui doit se faire debout.
9
1.1.2.6.5. Les barres parallèles
Il s’agit de deux barres horizontales en bois, disposées parallèlement, qui
doivent avoir une certaine élasticité pour répondre aux mouvements de l’athlète.
Elles font 3,50 m de long et ont un écartement de 0,42 à 0,53 m; la hauteur de
l’arête supérieure de la barre par rapport au tapis est de 1,75 m. Les exercices se
composent d’une succession de mouvements d’appui et de suspension, combinés
avec des lâchers de barre, et d’une sortie de l’agrées de plus en plus complexe.
1.1.2.6.6. La barre fixe
Située à une hauteur de 2,55 m par rapport au tapis de chute, une barre de
2,80 cm de diamètre, pour une longueur de 2,40 m, attend les mains du gymnaste
pour une série de bascules et de pirouettes. L’athlète doit être habile et vif pour
réaliser des mouvements très variés et rapides, dont des lâchers de barre pour la
reprendre in extremis. La sortie constitue une phase importante de l’épreuve ; elle
est généralement très spectaculaire et acrobatique avec des vrilles ou des sauts
groupés.
1.1.3. La gymnastique à Madagascar
La pratique de la discipline était déjà connue longtemps dans l’école et dans
la rue, c’est même une des disciplines qui est au choix de l’élève dans l’examen
officiel du BEPC et du BACC ; pourtant Madagascar connait une grande faille de
cette pratique, car elle n’a pas de fédération, ni même un club existant malgré un
certain nombre de pratiquant, et d’amateur, dans toute l’ile. Les étudiants de
l’Ecole Normale Supérieure du département Education Physique et Sportive a fait
des études sur différents thèmes sur ces mémoires : sur la généralité de la
10
gymnastique ou sur les techniques ; pour l’implantation de la fédération, et dans
l’école l’apprentissage des techniques
1.2. Objet d’étude
Notre étude a pour objet de proposer des techniques d’amélioration de la
gymnastique, et plus particulièrement aux éléments difficiles, surtout le saut
périlleux avant ou salto avant, en utilisant des procédés d’études, qui s’adaptent au
contexte local Malagasy. Autrement dit, il s’agit de proposer d’une méthode qui
permet d’apprendre le salto avant, efficacement avec utilisation de matériel simple.
Cette méthode vise surtout d’améliorer l’aptitude des apprenants, dans la
réalisation due aux périlleux avant dans l’exercice au sol.
Il s’agit donc de proposer une méthode d’apprentissage qui est un parcours
gymnique, qui vise à améliorer l’élan, le saut ou la rotation proprement dite en
avant, et la réception lors de la pratique du salto avant.
Mais il faut préciser que les méthodes d’apprentissage laissent supposer à la
méthode intéressante à l’enseignement mère de la discipline, c’est-à-dire apprenant
au stade de l’apprentissage, mais non pas dans les compétitions ou des examens,
qui ne seraient que l’occasion de vérifier leur acquisition.
1.2.1. Intérêt de la recherche
L’étude de ce sujet permet de vérifier si l’utilisation d’un parcours
gymnique peut être utilisée comme un moyen d’apprentissage d’un salto avant,
mais aussi de développer la personnalité de l’individu, car la pratique su salto
avant augmente la confiance en soi, le goût de risque de la personne et de
développer l’esprit de créativité et compétitivité de l’apprenant, dans la pratique de
la gymnastique au sol.
11
1.2.2. Délimitation du travail
Dans ce travail, notre recherche est axé à l’apprentissage des enfants âgés
de 10 à 15 ans de sexe masculin les techniques de base d’un salto avant, ou saut
périlleux avant, par le biais d’un parcours gymnique, qui se trouve à Ampitatafika
dans la région Analamanga dans un endroit pleine air. Il ne s’agit pas d’entraîner
ces élèves mais d’éduquer, enseigner, et développer sa personnalité. Le parcours
consiste à travailler techniquement l’élan, la rotation proprement dite ou le saut, et
la réception. Ces élèves sont dans l’association TILY ETO MADAGASICARA,
car ils ont accepté de subir l’expérimentation, et que l’activité physique fait partie
de son programme d’éducation
1.2.3. Position de problème
La pratique de la gymnastique connaît beaucoup de problèmes dans tous les
plans.
Au niveau d’infrastructure : on n’a pas une infrastructure adéquate à la pratique
même ; s’il y en a, elle ne répond pas à la norme ; de plus les matériels sont
insuffisants.
Du côté familial : les parents n’autorisent pas leurs enfants de pratiquer car c’est
une discipline dangereuse et risquée, qui peut entraîner des blessures graves.
De ce fait, même les professeurs n’osent pas le faire pratiquer lors du cours
d’EPS.
Du coté personnel : la manque de confiance en soi, et la motivation affaiblissent le
courage et le goût de risque de l’individu.
12
1.3. Problématique
On trouve beaucoup de différence entre les enfants qui vivent dans le
milieu urbain et suburbain. Il y a ceux, qui veulent être dynamiques en prenant un
risque qui pourrait être dangereux, les enfants en milieu urbain semblent manquer
d’audace, de goût de risque et de concentration, qui va nuire sa personnalité par
rapport à ceux de la compagne, ils ont l’audace de faire face à beaucoup de risque
et ils pratiquent la gymnastique plus facilement. Face aux différents problèmes
touchant à la pratique de la gymnastique on se pose la question suivante: Comment
développer la personnalité de l’enfant par la pratique de la gymnastique ?
DEUXIEME CHAPITRE
CADRE THEORIQUE
13
II DEUXIEME CHAPITRE : CADRE THEORIQUE
2.1 DEFINITION CONCEPTUELLE
2.1.1 La gymnastique
La gymnastique, dans un sens général, est l’ensemble des exercices
physiques destinés à assouplir ? Et à fortifier le corps. Il est écrit en extrait du code
de la fédération international de la gymnastique que ? si on situe la gymnastique
sportive dans l’ensemble des autres sports, on pourra la définir comme un type de
relation « INDIVIDU ENVIRONNEMENT » ou la gymnastique évalue dans une
situation dynamique inhabituelle (appuis renversés, rotation du corps,
principalement avant ou arrière), ou le moyen des agrès pour être vive et jugé
entraînant une connaissance de plus en plus affirmée du corps ? Position dans
l’espace, bon emplacement de la colonne vertébrale et des segments, mobilisation
des membres et des ceintures, coordination et synthèse).
L’individu change dans un milieu stable. Ces éléments vus dans la
définition sont images de tous les mouvements naturels, que réalise le bébé et leurs
évaluations dans le type, et dans l’espace, afin qu’on puisse les transformer en une
discipline sportive et les catégories en plusieurs fois. La gymnastique met aussi en
jeu une activité de risque, de vitalité, d’originalité dans les situations différentes,
qui sont de plus en plus à prédominance aériennes, dans des positions des bassins
au-dessus de la tête.
La gymnastique a été depuis longtemps intégrée dans les disciplines
sportives pédagogiques.
14
Le but de son enseignement doit être « la transmission des connaissances
accumulées, et l’assimilation des savoirs faire élaborée au cours de son
évolution ».
Mais la gymnastique artistique est une particularité dans la généralité, car
elle peut être considérée comme une spécialité dans la gymnastique générale.
La gymnastique artistique est l’ensemble d’épreuves sportives comprenant
des entraînements au sol ou aux agrès. Ainsi, cette spécialité peut être réalisée à
deux méthodes : les exercices au sol, et les exercices aux agrès.
2.1.2. Les éléments périlleux en gymnastique
Périlleux veut dire danger, donc les éléments périlleux présentent un
danger. Périlleux qualifie le saut, le plongeon, dans laquelle le corps tourne un tour
complet autour de l’axe de largeur en vol libre.
Le saut périlleux que les italiens appellent « Sali mortali »2
Voici quelques éléments périlleux en gymnastique :
- Salto avant ; groupé, tendu, décalé, carpé ;
- Salto arrière ; groupé, tendu, décalé, carpé ;
- Salto avant ou arrière ; vrillé, doublé.
2.1.3. Le salto avant
Reprise du mot italien désignant le saut « périlleux », le corps tourne un
tour, un vol libre autour de l’axe de largeur. Le corps est supposé tendu sinon il
faut le préciser groupé, carpé, double. Le salto avant a appel deux pieds : course et
2 4 Robert des sports dictionnaires de la langue du sport GEORGES PETIOT 107 avenus Parmentier Paris XI page
330
15
impulsion des deux pieds vers le haut, bras mi- fléchis devant le visage suivi de
cassé du corps ; immédiatement, flexion des jambes et violant contraction
abdominale, mains sous les cuisses ; les coudes tirées vers le haut et l’arrière
accentuent la relation des épaules ; dégroupé rapide du corps pour arriver en station
droite.3
FUGURE 1 : SALTO AVANT
SOURCE : Roland CARRASCO «cahier technique de l’entraineur »
3 Le robert des sportifs » page 406
16
2.1.4. Définition des différents types d’apprentissage
2.1.4.1. Définition de l’apprentissage et les intervenants
Le mot apprentissage vient du verbe apprendre, mais qu’est-ce
qu’apprendre ?
Selon Larousse, apprendre prend deux sens : d’un côté, c’est le fait
d’acquérir des connaissances, une pratique, recevoir une information que l’on
ignorait ; autrement dit, apprendre c’est le fait de chercher et de recueillir des
connaissances, des informations et dans cette optique, apprendre serait l’œuvre de
l’apprenant ou de l’étudiant ou du chercheur. D’autre côté, apprendre traduit le fait
de faire acquérir de connaissances et le verbe est ici synonyme d’enseigner,
d’informer, ce qui ne peut être que le rôle de l’enseignant ; de l’éducateur, du
formateur.
Pour élaborer une théorie d’apprentissage, à priori, on ne retient que la
première définition à l’exclusion de la seconde. En effet, l’apprentissage est un
processus finalisé visant à acquérir de nouvelles connaissances, d’habilité, ou à
modifier les acquis antérieurs, ce qui traduit par un changement durable de
comportement, dont l’objectif est de s’adapter à soi-même et à son environnement
Larousse définit l’apprentissage comme un processus d’acquisition par un
être humain, de connaissances ou de comportements nouveaux, sous l’effet des
interactions avec l’environnement. C’est aussi la situation d’une personne qui
acquiert de la connaissance, afin de la transformer en savoirs et savoir-faire. En
didactique, lorsqu’on parle d’apprentissage, il s’agit des activités de l’apprenant.
17
En somme, l’apprentissage traduit ainsi les rôles et les tâches de
l’apprenant. Il faut toutefois apporter la précision telle que les définitions l’a
confirmée. L’apprentissage n’intéresse pas uniquement à l’étudiant ou à
l’apprenant, mais il implique également à l’enseignant, et c’est là qu’on doit tenir
compte de la seconde définition du verbe apprendre par Larousse. En effet, les
enseignants ont un grand rôle à jouer dans l’acquisition de connaissances de
l’apprenant car les connaissances, les informations, ils sont les premiers qui les
détiennent et les diffusent. Ainsi ce sont les enseignants qui livrent aux apprenants
toutes les connaissances et informations sur les conditions techniques de réalisation
des éléments, afin de permettre, de progresser, et de réunir ce qu’on leur demande
de réaliser. Par conséquent, c’est dans la tâche des enseignants de créer des
situations d’apprentissage, dans lesquelles figurent des exercices, à travers lesquels
ils vont diffuser les connaissances et exercer les apprenants à l’acquisition
d’informations. C’est l’action de l’apprenant de prendre des connaissances pour les
assimiler et les transformer en savoir et savoir-faire d’une discipline.
2.1.4.2. Les théories universelles de l’apprentissage
Comme il est déjà précisé plus haut, des théories universelles sur
l’apprentissage ont été élaborées par différents auteurs. Ces différentes théories
expliquent chacune leur point de vue sur l’apprentissage, et le mode d’acquisition
des connaissances et des informations par l’apprenant qu’elles estiment efficace. Il
s’agit de la théorie béhavioriste, de la théorie cognitivisme et du constructivisme.
La théorie behavioriste
Cette théorie commence par l’observation dans une expérimentation. Il
s’agit de la capacité de donner une réponse par rapport à un stimuli ou signal. On
agit par reflexe (instinctif) comme disait une approche : l’apprentissage est une
18
modification de comportement provoqué par les stimuli venant de
l’environnement. Un behavioriste disait un peu plus tard qu’on peut changer ce
reflexe par une autre forme : d’un simple reflexe vers un réflexe conditionné. Ce
reflexe behavioriste est seulement un comportement observable.
La théorie cognitivisme
Cognitif se dit des processus par lesquels un être humain acquiert des
informations sur son environnement. C’est une théorie qui parle mieux de la
capacité d’intelligence de l’individu, c’est-à-dire, la capacité d’acquisition et la
faculté de rétention ou celle d’enregistrer et de se rappeler des informations venant
de l’extérieur, des faits et des gestes qui ont été passés et déjà vécus. Or, on ne peut
parler de l’apprentissage sans évoquer le cerveau et son fonctionnement, cet organe
met en relation et structure notre perception du monde, stocker les informations,
commander les mouvements, effectuer des mouvements mentales. Il est le siège
des sensations, des pensées, des plaisirs ; c’est lui qui permet d’agir et de réagir, de
garder la trace du souvenir sans lequel rien ne peut être crée. Tout cela nous permet
de dire que lorsqu’on est arrivé au stade où on est capable de faire l’acquisition de
quelque chose, nous utilisons notre cerveau pour réfléchir avant de passer aux
actions. La sensation en gymnastique est vraiment un élément très important dans
la pratique car c’est un phénomène de façon interne chez un individu. Une
stimulation de l’un de ses organes récepteurs mais cela s’effectue par
l’intermédiaire du cerveau humain parce que notre cerveau est le siège de la faculté
mentale pour commander les organes de sens, d’agir, de réagir face à une situation
19
Voici un schéma qui a été construit personnellement pour expliquer le
parcours des informations à l’intérieur du cerveau humain après avoir été assimilé
par l’individu
FIGURE 2 : SYSTEME SUR LA MEMOIRE
Information
Codage
Récepteur
Nombre de consigne limitée en temps
Mémoire
à court terme
(travail de mémoire)
Mémoire
à long
terme
Stockage
Mémoire épisodique
Mémoire sémiotique
REPONSE
Plan effecteur (mouvement des muscles)
SOURCE : l’auteur même4
4 L’auteur même
20
Vu ce schéma, le codage est l’environnement qui donne de l’information et de
réception au récepteur, réception en premier lieu.
Tant que les informations ne sont pas enregistrées dans le mémoire à long
terme, elles ne deviennent pas de connaissance acquise. Le mémoire à court terme
ou travail de mémoire recommence à traiter ces informations ou d’une autre forme
de traitement, afin que le cerveau puisse les enregistrer en les transformant en
savoir et savoir faire.
Le constructivisme
JEAN PIAGET pense que l’individu lui-même peut développer sa capacité
d’acquisition, de connaissance en fonction de l’environnement qui l’entoure. Il doit
y avoir de relation étroite entre les aptitudes cognitives, physiques que l’individu
possède. L’environnement explique que l’intelligence se traduit grâce au processus
d’équilibrations, des structures cognitivistes, en réponse aux sollicitations et
contraints de l’environnement. Deux actions y contribuent : assimilation et
accommodation.
L’ASSIMILATION est l’environnement sur les objets qui l’entourent, en fonction
des connaissances et aptitudes par le sujet (phénomène d’adaptations c’est-à-dire
transformer le milieu en fonction des connaissances)
Mais il y a inversement l’ACCOMODATION qui est la manière de s’adapter
avec l’environnement extérieur, action du milieu sur l’organisme. On appelle
constructivisme approche basée sur l’interaction INDIVIDU -
ENVIRONNEMENT
21
2.1.4.3. La théorie d’apprentissage spécifique en gymnastique au
sol
Les théories universelles que nous avons exposées plus haut sont identifiées
dans l’apprentissage de la gymnastique au sol. Mais ce qui particularise
l’apprentissage de cette discipline, c’est que la gymnastique au sol est une activité
physique sportive et artistique (APSA) qui possède une logique interne, qui est
jugé comme le noyau dur qui oriente l’action. La logique interne est considérée
comme la carte d’identité qui possède les caractéristiques les plus saillantes d’une
activité physique et sportive.
La logique interne de la gymnastique sportive est définie comme la
production d’enchainement dans une situation codifiée (selon DELHAS et
GIBERT 2000)
Cela signifie que lorsqu’on maitrise petit à petit certains éléments en
gymnastique au sol, on peut construire des enchainements sur ces éléments dont la
logique interne exige à tout pratiquant.
Mais dans notre recherche, il s`agit encore d’améliorer l’apprentissage de
ces éléments et particulièrement le saut périlleux avant les actions au cours de la
réalisation d`un enchainement gymnique.
Si nous parlons un tout petit peu de l`enchainement sans sortir dans l`axe
de notre étude, sa création nécéssite un minimum d`attention dans le temps et dans
l`espace. L`essentiel est de ne faire que ce que l’on maitrise réellement. Ainsi,
l`apprenant doit exécuter son enchainement progressivement du facile aux
complexes ; c`est à dire, aller progressivement dans le niveau de difficulté, occuper
judicieusement tout l`espace, exécuter bien les éléments de liaison, afin de donner
22
une cohérence à l`ensemble. Ceci exige à ce que l`apprenant connaisse bien son
enchainement avant de le présenter, et il ne faut pas négliger la sécurité.
2.2 LES FACTEURS LIES A LA REUSSITE DE LA PRATIQUE DU
SALTO AVANT
2. 2.1. Biomécanique
2. 2.1.1. L’importance de la biomécanique du mouvement
La biomécanique est la science qui étudie et recherche à comprendre les
forces internes qui s’exercent sur un corps humain et les effets qu’elles produisent5.
Les forces internes sont les forces créées à l’intérieur du corps humain par
l’action des muscles, tirant sur les os qu’on appelle « contraction musculaire ».Les
forces externes sont celles qui s’exercent à l’extérieur du corps telles que la
pesanteur ou l’attraction de la terre, le frottement, la résistance de l’air, la poussée
d’Archimède.
Les forces sont tirées soit de l’action de tirer, soit de l’action de pousser. Ce
sont donc ces forces qui produisent le mouvement. Le mouvement produit par ces
forces se présente sous 3 étapes :
-Mouvement linéaire : Lorsque le mouvement se fait le long d’un axe
comme exemple la rotation proprement dite en salto.
- mouvement en rotation lorsque le mouvement se fait autour d’un
axe comme exemple la rotation avant
- Le mouvement général c’est la combinaison des deux types de
mouvement
5 Cours de biochimique dans le département EPS/ENS
23
La biomécanique tient donc un rôle très important dans la pratique des
exercices au sol. C’est un moyen qui permet de savoir unifier les techniques avec
la force physique, grâce à la recherche d’un meilleur mouvement qui consiste à
bien réaliser les éléments ainsi que leur suite logique.
2.2.1.2. Etude des axes de rotation
FIGURE 3 : ETUDE DES AXES DE ROTATIONS
Longitudinal
Source : Rolland CARRASCO ; Gymnastique des 3 à 7 ans.6
Le corps peut pousser en avant, en arrière, suivant un axe transversal. Il
peut également tourner longitudinalement d’un côté ou de l’autre, à droite ou à
gauche suivent l’axe longitudinal.
La gymnaste supérieur combine à tous les agrès ces différentes rotations.
6 Rolland CARRASCO Gymnastique des 3 à 7 ans.
Rotation avant Rotation arrière Rotation
24
La rotation longitudinale permet de passer à la continuité et
harmonieusement d’une rotation transversale dans le sens à la rotation.
La rotation du corps présente donc trois matrices qui sont citées ci-dessus
qui permet sur un même concept de regrouper une infinité d’exercices analogues.
Ces trois matrices servent de base à tout l’édifice gymnique, chaque élément
gymnique tire son origine d’une des trois matrices.
L’axe de la rotation est la partie du corps qui reste immobile pendant la
réalisation du mouvement. Mais il n’y a pas de mouvement du corps sans parler du
centre de gravité de ce corps. Le gymnaste peut exécuter le mouvement qu’il peut
réaliser, à partir de certaine recherche qu’il a faite, en s’habituant aux exercices
pratiqués.
Pour le salto avant la rotation se fait évidement en avant ; dans un axe de
largeur qui se trouve un peu au-dessous du Lambert
2.2.1.3. Etude du déplacement du centre de gravité
En science physique « Le centre de gravité est le point d’application de la
résultante des actions de la pesanteur sur toutes les parties du corps »7 C’est donc
le point d’application de la somme des actions des forces internes ou à l’intérieur
du corps avec celle de la pesanteur c’est-à-dire la force d’attraction.
En gymnastique au sol, l’utilisation de la force de la pesanteur est
indispensable pour que le corps puisse s’infuser, ou s’appuie au sol que se soit avec
le bras ou avec les jambes.
En biomécanique, la pesanteur est une force qui est toujours présentée et
s’exerce sur tout objet se trouvant dans l’atmosphère. Si la direction est la verticale
7 Larousse 2013
25
son sens est de haut vers le bas et son intensité « g » est égale à 9,81 Newton et le
centre de gravité est un point imaginaire à travers lequel en rotation. Un corps en
rotation est caractérisé par :
- Sa vitesse angulaire c’est-à-dire la variation d’angle accomplit par unité
de temps. Un gymnaste trouve par exemple 180°.
- Son moment d’inertie c’est-à-dire la position de son centre de gravité par
rapport au centre de rotation. Plus le centre de gravité n’est près du centre de
rotation (salto avant groupé) plus le moment d’inertie et petit et plus on tourne
facilement. Inversement, plus le centre de gravité est éloigné du centre de rotation
(salto avant tendu) plus le moment d’inertie est grand, moins on tourne vite.
- Son moment cinétique qui présente en quelque sorte la quantité d’énergie
de rotation que possède le corps. C’est une constante qui est égale au produit des
vitesses angulaires par le moment d’inertie.
Moment cinétique : Vitesse angulaire X moment d’inertie
2.2.2. La psychologie de la gymnastique
2.2.2.1. La concentration
La pratique des activités physiques et sportives nécessite de la
concentration, de même en gymnastique en tant qu’activité réalisée dans des
situations inhabituelles de l’homme. La définition de la concentration comporte
deux parties qui sont la focalisation sur les informations pertinentes qui émanent de
l’environnement, et des maintiens de cette focalisation.
En premier temps, les psychologues sportifs ont démontré qu’une
focalisation adéquate de l’attention améliore la qualité de la performance, une
26
partie de la définition porte sur la focalisation, sur les informations pertinentes en
provenance de l’environnement. Autrement dit, il faut éliminer ou ignorer les
informations pertinentes, c’est-à-dire substantielles pour améliorer la performance.
En deuxième temps, l’attention ne se doit pas uniquement être focalisée aux
informations essentielles mais il faut également la maintenir. Ce maintien de
l’attention durant toutes les compétitions fait partie de la concentration.
Nombreux sont les athlètes qui connaissent leur gloire, mais rares sont ceux
qui peuvent fournir de façon soutenir, un niveau élevé de jeu durant toute la
compétition. Enfin, dans la gymnastique, on essaie de ne pas réfléchir trop dans la
pratique mais plutôt de réaliser les exercices en contrôlant bien l’habilité du corps.
Trop réfléchir peut devenir une hésitation qui est une des causes d’incapacité à
passer aux actions gymniques.
2.2.2.2. LA MOTIVATION
La motivation peut entendre des raisons qui pourraient pousser et
encourager l’apprenant à bien réaliser l’apprentissage, à savoir une passion sur la
discipline, une passion qui se cultive et augmente à travers la fréquence de
l’exercice personnel que ferait l’apprenant. Ainsi, il est nécessaire de se soucier de
ces raisons qui peuvent motiver les apprenants, comme les initier à s’exercer
fréquemment et de leur propre initiative sans attendre les séances de travail
communes à tout le monde ?
La première raison qui serait à calquer chez les apprenants, ce sont les
avantages même que procure la pratique de la discipline. Il faut rappeler que la
gymnastique est une discipline destinée à assouplir et à fortifier le corps et qui
emmène d’avantage le fonctionnement cardiovasculaire et respiratoire par
utilisation de tous les segments du corps entier.
27
Mais ce qui nous voulons aussi affirmer que la gymnastique est parmi les
activités qui requièrent de la motivation disant intrinsèque des pratiquants. BOUET
avait cité dans une portion fixe qu’on a trouvé dans le livre intitulé « LA
REUSSITE SPORTIVE ». Ce sont des besoins moteurs, c’est-à-dire la recherche
des facteurs qui servent de base et pouvant fournir de l’énergie l’affirmation de soi
(La gymnastique est une activité d’expression corporelle représentée l’idée de cette
forme de motivation, c’est d’exprimer l’aide des mouvements inhabituels mais
artistiques la recherche de compensation.
Les tendances sociales qui expriment l’aspect affectif (une disposition
particulière, avoir un comportement plus sociable et généreux dans les relations
avec autrui). L’intérêt compétitif (qui est un esprit que doit avoir tout sportif) le
désir de gagner, l’aspiration à être champion (cela signifie que lorsqu’on participe
à une épreuve en vue compétition, l’essentiel est de gagner mais non pas de
participer).
Le tableau ci-après étale les principales capacités nécessaires de la réussite
des six spécialités individuelles dont la gymnastique.
TABLAEAU 1 : PRINCIPE DE CAPACITE NECESSAIRE DE REUSSITE
Course de fond E AS1
Escrime FE FA E FD SD FS MI
Gymnastique FE FA E SD MI
Haltérophilie FE FA FA
Lancer FE FEBE AS FS FA E
Saut FE C E FS FD S
Source : RAYMOND THOMAS « LA REUSSITE SPORTIVE »8
8 RAYMOND THOMAS « LA REUSSITE SPORTIVE »
28
Légende
AS : Amplitude de la souplesse
C : Coordination
E : Endurance
FA : Force Abdominale
FD : Force dynamique
FE : Force explosive Bras, épaule
MI : Maîtrise d’Inertie
SD : Souplesse Dynamique
Source : LA REUSSITE SPORTIVE9
2.2.2.3. LE GOUT DE RISQUE
En gymnastique, la complication et le danger sont toujours présents, et
beaucoup plus grand surtout lorsqu’on parle de gymnastique au sol et de même aux
agrées.
Le goût de risque est la manière de faire face à quelque chose des dangers,
péril, venture, complication plus ou moins probable, c’est aussi la faculté de
discerner ce qui est esthétique. Ce goût de risque est aussi un esprit sportif pour
éviter la faiblesse psychologique, pouvant causer des accidents au cours d’une
pratique sportive qui met en jeu une activité de risque de vitrosité, d’originalité des
situations ou le déplacement, ont une prédominance manuelle dans tous les plans,
de l’espace en passant par les positions du bassin au-dessus de la tête c’est-à-dire
situation inhabituelle. Elle est beaucoup plus grande chez un adolescent que chez
un adulte car ils aiment s’expérimenter, même s’il y a un danger ou un risque
d’accident.
9 LA REUSSITE SPORTIVE
29
2.3 LES DIFFERENTIATIONS ENTRE LES TYPES D’APPRENTISSAGE
2.3.1. Méthode d’apprentissage général
2.3.1.1. Méthodologie d’apprentissage globale
Comme ce qualificatif l’indique, la méthode globale consiste à placer
l’apprenant dans la totalité de la situation, à savoir aperçu général de la tâche, à
entreprendre dans l’apprentissage d’une discipline, et à porter son attention sur
l’objectif final. Dans l’apprentissage du salto avant par exemple, cette méthode
prend compte dans l’exécution de ce mouvement, car elle est fondée sur la
technique que chez l’apprenant. La perception d’un ensemble est antérieure à
l’Analyse des éléments de cet ensemble.
C’est justement dans cet esprit qu’on la distingue de la méthode analytique.
La méthode globale est souvent considérée comme une méthode d’initiation, et de
préparer et élaborer pour qu’on va utiliser lorsque on va travailler sur quelque
chose.
2.3.1.2. Méthode d’apprentissage analytique
A la différence de la recherche globale, la méthode analytique entre dans
les détails de la situation. Il s’agit de diviser la tâche en sous table, ou en segment.
C’est l’exemple de l’apprentissage du salto par décomposition des étapes comme
l’élan, la notation, la réception. C’est donc une analyse approfondie de chaque
élément qui compose la tâche à réaliser. C’est donc une méthode d’apprentissage
qui possède par voie d’analyse ; c’est-à-dire, étude faite en vue de discerner les
différentes parties d’un tout, déterminer ou expliquer les rapports qu’elles
entretiennent les unes aux autres (opération de la synthèse) ; il s’agit de voir
l’action des segments du corps se dépendent les unes des autres. Cela importe
30
d’étudier par procédé d’analyse les actions de chaque membre ; par exemple s’il y
a mauvaise position des bras, cela ne permet pas le bassin de monter, alors que
l’objectif est la réalisation d’un élément acrobatique et la notion du bassin au
dessus de la tête. Ainsi, le placement du dos ne va pas s’aligner face à cette
mauvaise position. C’est cette méthode qui nous permet de corriger puis de
rassemble l’action.
2.3.1.3 Méthodologie d’apprentissage par tâtonnement
C’est une méthode qui consiste à proposer une demande déjà préparée pour
obtenir un résultat. Si le résultat est négatif, on change de démarche ou de méthode
à proposer. Les recherches personnelles des apprenants, font partie de cette
méthode c’est-à-dire les réacquises. Au cours de l’apprentissage, on peut intégrer
la méthode analytique et globale. Dans cette méthode d’activité, les apprenants
comptent car ils recherchent pas à pas ceux qui sont justes dans la pratique par
exemple : la position de la tête, la courbure du dos lors de salto. C’est donc un
travail personnel des apprenants car dans leur actions, ils ne se contentent pas sur
un élément mais cherchent à se progresser en fesent un recherche personnel.
2.3.2. Méthode d’apprentissage spécifique choisi par la recherche
2.3.2.1. Le parcours gymnique
Il est important en gymnastique au sol de parler du parcours gymnique, car
on peut l’utiliser comme méthode d’apprentissage vraiment indispensable dans la
pratique. C’est une méthode d’apprentissage vraiment indispensable dans la
pratique. C’est une méthode qui permet de réaliser l’apprentissage des éléments
constitutifs du salto par exemple, qui aident à mieux progresser dans la pratique de
l’élément proprement dit. C’est dans ce parcours que les techniques de base de
31
l’élément ont réalisé. Il est nécessaire de remarquer que la forte sensation a un rôle
essentiel dans les exercices au sol, pour savoir si on progresse ou pas dans la
pratique.
La sensation se définit comme le phénomène qui traduit de façon chez un
individu une stimulation de l’un des organes de sens. C’est un état psychologique
découlant des impressions reçues, et à prédominance affective ou psychologique. Il
est donc important que celui qui apprend, avait la sensation de réussir dès qu’il a
appris. Le parcours est un élément très important pour attirer et améliorer
rapidement cette sensation, mais aussi l’intelligence physique.
Par ailleurs, on est sensé savoir que le parcours est un élément important de la
pédagogie nouvelle en Education physique et sportive EPS : un but de l’EPS est de
développer les possibilités d’action « dynamique » de l’individué10. Il faut obtenir
l’adaptation optimale au milieu de vie, à ses variations en recherchant tout
particulièrement l’acquisition de la maîtrise motrice, dans les situations les plus
difficiles.
Les parois réalisées en espace restreint aident à compenser des diablesses
des leçons habituelles, et les comptent valablement. Ils permettent de réaliser en
espace réduit avec un matériel minimum en entraînement vivant, fonctionnel,
répondant au désir d’épanouissement des jeunes. Il aide aussi à améliorer les
facteurs de la conduite motrice tels que : la perception des rapports temps et
espace, la coordination motrice, la résistance mesurée à la fatigue. Par ailleurs, ils
permettent de travailler par élément « valeur technique et valeur foncière »
d’obtenir dans un procédé correspondant aux idées de la pédagogie nouvelle, la
10 ROLAND CARRASCO GYMNASTIQUEDE 3a 7 ans De l’initiation au perfectionnement édition vigot 23 rue
de l’école de médecine 75006 Paris page 153
32
synthèse de l’enseignement donné en EP de préparer à la vie pratique, en se
réformant aux lois de la nature, dominé par le principe éternel d’utilité.
Le parcours gymnique en gymnastique est un champ d’application qui
justifie ces idées, c’est une forme de travail collectif qui, à travers une disposition
adéquate de matériel gymnique. L’avantage de l’utilisation des parcours gymnique
est qu’il permet de réaliser les exercices spécifiques, qui font acquérir pour mieux
progresser vers les éléments proprement dits à notre étude (salto avant). Grâce à la
diversité d’action en situation inhabituelle, entraîne une activation des organes de
sens, par interaction des différentes aires sensorielles concernées, au système
limbique .Elles vont étoilement, réciproquement se connecter. De connexion en
interconnexion, l’arborisation gymnique se met place11.
11 Rolland CARRASCO « Gymnastique de 3 à 7 ans ». De l’initiation au perfectionnement, une approche nouvelle
pour les apprentissages illimités édition vigot 23 rue de l’école de médecine 75006 Paris page 153.
33
FIGURE 4 : SYSTEME LIMBIQUE
Source : Rolland CARRASCO Gymnastique de 3 à 7 ans12
12 Rolland CARRASCO Gymnastique de 3 à 7 ans
Cerveau
gauche
Cerveau
droite Technique
Analyse
Synthèse
Création
Imagination
Organis
ation
vision
du détail
Organis
ation
vision
ensembl
e
L’effectif
L’animation
L’expression
Le relationnel
La communication
34
L’apprentissage des exercices sur le parcours gymnique est valable pour
toute catégorie d’âge, qu’il s’agit d’enfant, des jeunes ou des adultes sauf ceux qui
ne peuvent plus pratiquer du sport. Mais la réalisation des exercices se différencie
et varie selon les niveaux de pratique, que ce soit débutant, moyen ou confirmer,
on peut ne pas passer aux étapes que doivent subir les débutants mais plutôt sauter
vers des exercices plus complexes.
Dans la pratique du salto dans un parcours, les deux parties du cerveau sont
en action en même temps, il analyse et crée une imagination afin de faire une
synthèse de construire une vision ensemble de l’élément, après une vision des
détails faits dans le parcours gymnique.
2.3.2.2. Le recours au mini-circuit
La diversité des ateliers du mini-circuit va favoriser l’analyse de la
structure intense du geste, de ses composantes, des relations unissant ses éléments
des actions et leur durée …).
La gymnaste va avoir une connaissance consciente des causes de sa réussite
ou de son échec, qui va lui inciter à progresser ou de se corriger.
La forme de travail en mini-circuit va permettre à l’agrée principale
l’analyse des résultats (observables sazns l’aspect interne de l’élément) aux autres
ateliers l’analyse des moyens (observable sur les actions, les alimentations).
L’efficacité des gymnastiques au cours d’apprentissage de tout geste
nouveau sera remarquable. Il ne sera pas en possession de « savoir-faire » mais
fera d’une faculté opérative de mise en relation, l’assimilation génératrice sera
facilitée par la pratique des mini-circuits.13
13 Rolland CARRASCO « pédagogie des agrès »édition vigot 23, rue de l’école de médicine 75006 paris page 57
35
2.3. Hypothèse
La pratique de la gymnastique au sol est un moyen pour le développement
de l’individu que ce soit cognitif, affectif et psychomoteur ; ce qui compose
l’homme en général et donner sa personnalité. C’est à partir de cela que nous tirons
l’hypothèse : l’apprentissage technique du salto avant dans la pratique de la
gymnastique pourrait déterminer le développement de la personnalité de l’enfant.
TROISIEME CHAPITRE
CADRE METHODOLOGIQUE
36
III TROISIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE
3.1. Protocole expérimentale
3.1.1 La méthode expérimentale
La méthode expérimentale a été la méthodologie à laquelle nous avons
recourue dans le présent travail. Il faut en effet préciser que c’est une procédure
consistant à observer les phénomènes, à un des hypothèses, et à vérifier ses
conséquences par une expérimentation scientifique. C’est donc la méthode
expérimentale, qui nous permet de vérifier concrètement ce que nous voulons
justifier pendant les sciences expérimentales, dans le but de valider l’hypothèse
selon laquelle l’utilisation du parcours gymnique permet aux apprenants, de
maitriser l’élément gymnique, qu’est le saut périlleux. C’est tout au long de
l’expérimentation que se réalise l’apprentissage. C’est pourquoi, il faut essayer de
définir la théorie de l’apprentissage en gymnastique au sol. Puis on essaiera de
donner un module d’apprentissage d’un élément acrobatique.
3.1.2 Lieu de réalisation de l’expérimentation
Un seul lieu est utilisé pour la réalisation de l’expérimentation dont un
espace ou il y a de gazon : c’est dans notre jardin puisque l’enseignement, ainsi
que l’apprentissage de la gymnastique au sein du département Education Physique
et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure se fait toujours dans la salle de
gymnastique du gymnase, avec des matériels, nous avons estimé que en pleine air
pourrait faire l’affaire et en imitant des matériels pour la réalisation de
l’expérimentation. Ainsi, c’est dans notre jardin que s’est déroulé
l’expérimentation qui siège à Ampitatafika
37
3.1.3 Population utilisée pendant l’expérimentation
Pour que l’expérimentation se déroule suivant les normes, nous avons
travaillé avec des élèves qui sont au nombre de quinze. Ces élèves sont âgés de 10
a 15 ans de sexe masculin. Ces élèves sont du quartier, dans l’association TILY
ETO MADAGASCAR d’Ambohimamory dont je suis leur encadreur.
3.2. MODELE D’APPRENTISSAGE CHOISI PAR LA RECHECHE
3.2.1. Apprentissage sans élan
L`apprentissage de toute acrobatie devrait se réaliser sans élan, départ arrêté,
il en est de même du salto avant. Pour cela, le ou la gymnaste se place sur un
grand tapis de chute debout, bras levés après une extension du corps et une légère
flexion des jambes. Le ou la gymnaste saute vers le haut et ramenant vivement le
buste et se réceptionne en position accroupie. Il devra rechercher une trajectoire
verticale, sans déplacement sur place. A cette condition l`axe poussé pieds-bassin
restera vertical et suivant la force de poussée (impulsion- jambes), le corps montera
plus ou moins haut, mais ce qui importe c`est avant tout la vitesse de rotation.
Le buste passant en avant de la verticale doit être ramené vivement sur les
jambes, l`impulsion jambes va créer suffisamment de rotation pour arriver sur les
pieds (corps groupé).Si le salto avant est correctement réalisé à l`arrêt, il sera très
facilement réalisé en élan
38
FIGURE 5 : SALTO AVANT SANS ELAN
SOURCE : Roland CARRASCO « Cahier technique de l’entraineur »14
14 Roland CARRASCO « Cahier technique de l’entraineur »
39
3.2.2. Apprentissage avec élan
Avant de réaliser le salto avant proprement dit, l`apprentissage comporte
deux parties: la phase de départ et la phase d`action.
La phase de départ
Cette phase comporte trois phases bien distinctes :
Une course d`élan qui est effectuée de longueur et de rapidité variables. En
biomécanique, l`élan est la quantité de mouvement qu`un corps possède. On dit
qu`un élan est réalisé lorsqu`on multiplie la valeur du poids du corps par sa vitesse
d`exécution ou son allure sur la direction de l`action.
La phase de pré-appels rasant ou impulsion une jambe, le bras vers le bas et
l`arrière. Cette phase est importante car elle favorise la coordination des
mouvements en commençant par le déplacement des jambes. Les mains vers
l`arrière, buste bien droit et la jambe de derrière rattrape vivement la jambe avant
pour arriver double pieds qui va enclencher l`appel.
L`appel à l’impulsion des deux jambes qui consiste à placer les bras vers le haut et
l`avant car les bras lancés de l`arrière vers l`avant accentue la force de pression des
jambes au sol.
La phase d`action
Après l`appel, l`impulsion des jambes va créer une élévation, et favorise une
culbute en rotation avant-corps groupé dans une trajectoire bien déterminée c`est à
dire en hauteur et à la longueur qui vont dépendre de cette impulsion, et la
direction de la poussée par rapport à la verticale de la poussée d`impulsion. La
rotation va dépendre de la vitesse de course, du blocage de la force de poussée des
40
jambes, de l`inclinaison du buste par rapport à la direction de l`impulsion (axe
pieds-bassin) et l`action de fermeture du buste et de l`abaissement vif des bras.
Cette rotation va se terminer par une réception à la station droite sur les deux
pieds ou jambes décalées, il faut dire au gymnaste de faire un tour et demi pour
permettre de bien stationner car le corps penchera vers l`avant, genoux mi- fléchie.
FIGURE 6 : SALTO AVANT AVEC ELAN
SOURCE : Roland CARRASCO: « Cahier technique de l’entraineur »15
15 Roland CARRASCO: « Cahier technique de l’entraineur »
41
3.2.3. Apprentissage par parcours
FIGURE 7 : SYSTEME D’APPRENTISSAGE CULBUTE
Source l’auteur même16
Dans un parcours gymnique on peut travailler ces deux formes
d`apprentissage en même temps car par sa diversité, on travaille les différentes
phases du salto avant.
Vu le schéma au dessus c`est la rotation même qu`on travaille. On essaie de
placer le corps dans différente situation mais également on travaille aussi l`élan, le
près appel et l`appel par des exercices de contre bas ou de contre haut.
3.3 EXPERIMENTATION PROPREMENT DITE
3.3.1déroulement de l’expérimentation
L’expérimentation s’est déroulée en 9 séances. Les huit premières séances
ont été réservées pour l’apprentissage et la neuvième et dernière séance a été
consacrée au test final. Elle a été appliquée aux élèves. Nous les avons choisi pour
cette expérimentation, car ce sont eux qui ont accepté de la subir, et d’ ailleurs ils
16 L’auteur même
42
veulent étudier d’autre chose que celle qu’ils pratiquent déjà , et d’autres veulent
travailler car ils aiment l’acrobatie.
Au départ, les apprenants ont rencontré de difficultés sur l’apprentissage. Lorsque
nous avons fait une évaluation de départ pour savoir leur pré acquis par rapport à
ce que nous allons les demander de subir pendant l’expérimentation, le résultat de
l’évaluation est plus ou moins négatif. Mais lorsque nous avons continué
l’expérimentation, en utilisant la méthode d’apprentissage qu’est le parcours
gymnique, nous avons trouvé une évolution chez les apprenants même. Certains se
trouvent encore dans la difficulté; d’autres ont progressé rapidement sur la
technique d’exécution, grâce aux consignes qu’ils ont respectées lors de la
réalisation des exercices.
43
3.3.2. Programme et planning de l’expérimentation
TABLEAU 2 : REPRESENTE LE PROGRAMME DE
L’EXPERIMENTATION
Incorporation Travail Correction Ajustement Répétition Entrainement Evaluation
Temps pendant
lequel
l’essentiel pour
les apprenants
est de savoir
faire intégrer
leur esprit et
leur corps dans
la pratique de
discipline
sportive.
C’est le
temps
réel
d’appren
tissage
pendant
lequel
les
apprena
nts
subissen
t les
leçons
proprem
ent
dites.
Les
apprenants
ont besoin de
temps pour les
corriger les
fautes à ne
plus répéter
afin
d’identifier
les techniques
nécessaires
pour la
pratique des
éléments
gymniques.
Il s’agit du
temps
pendant
lequel on
conduit les
apprenants
de se
perfectionner
avec justesse
dans la
pratique.
La
répétition
joue des
rôles
importants
dans la
pratique de
la
gymnastiqu
e et sur
l’améliorati
on de la
performance
car elle
permet de
réussir avec
automatism
e si les
apprenants
ont la
volonté de
recommenc
er ce qu’ils
ont appris.
C’est le temps
pendant lequel
on conduit les
apprenants à
bien forger les
techniques des
mouvements
pour qu’ils
puissent
améliorer leurs
productions sur
l’élément
gymnique.
Il s’agit de
finaliser
l’expérience
par une
séance de
test pendant
lequel on
évalue
l’apprenant
sur la
réalisation
du salto
avant
Tel que nous pouvons déduire de ce tableau, chaque séance doit comprendre ces
différentes sous séance
44
L’incorporation ;
La gymnastique est parmi les disciplines sportives qui demande à chaque
pratiquant de savoir réunir des dimensions humaines, l’aspect physique, ou le
corps, aspect cognitif ou faculté intellectuelle qui est axé sur la technique ; ou s’il
s’agit d’un débutant, on parle des vécus antérieurs et aspect affectif par exemple le
besoin d’aide d’un partenaire au cours de certain travail. L’intégration profonde de
ces dimensions les permet de bien travailler les techniques dans son ensemble.
C’est donc une séance qui contient l’action de l’apprenant de s’approprier dans
l’ensemble des activités, dans lesquelles se trouvent tous ceux qui concernent les
techniques, qui les aident à réaliser les éléments dynamiques et leurs bases
fondamentales.
Toutefois, cette intégration profonde du corps lui permet de bien travailler les
techniques dans son ensemble, et qui permettent de réaliser le salto avant, dont on
veut que l’apprenant arrive à exécuter correctement. Elle contient donc l’action des
apprenants dans laquelle se trouve tout ce qui concerne les techniques, qui les
aident à réaliser les éléments dynamiques et leurs bases fondamentales
Le travail
Il permet aux apprenants de réunir leurs dimensions corporelles, qui sont le corps
(physique), l’esprit ou la cognition qui parle de l’aspect intellectuel, et la technique
de relation de l’individu avec l’environnement qu’est l’aspect affectif.
Lorsqu’ on parle de la séance de l’apprentissage, il s’agit de l’activité des
apprenants. Les exercices que réalisent les apprenants dans cette activité sont
considérés comme contrainte imposée, qui les permet d’exercer sur le parcours
gymnique les liens entre l’esprit, le corps et la technique.
45
La correction
Il s’agit de corriger les fautes commises au cours de l’exécution, afin d’identifier
les erreurs à ne plus faire sur le plan technique
L’ajustement
Cela permet aux apprenants de chercher ceux qui sont exacts sur la réalisation des
exercices, de se perfectionner dans l’activité après avoir perçu les bases favorisant
la progression des exercices
La répétition
Pour trouver l’automatisme, il est nécessaire pour l’apprenant de s’habituer avec
les exercices par la répétition, qui a pour objet de recommencer les exercices de
façon lente vers la plus dynamique possible. Elle a pour but d’enrichir, sur le plan
physique et technico motrice, l’aptitude des apprenants. Ensuite, elle a pour objet
d’amener les apprenants aux mieux de leurs connaissances, de leur état de formes
pendant leurs temps d’acquisition. Elle permet aussi à l’apprenant de produire de
plus en plus de nouveaux. La planification de cette séance se fait sur l’application
de la charge d’entrainement en intensité et volume
Dans l’intensité de la charge se trouve le pourcentage des efforts réalisés par
rapport au maximum, et par rapport à la densité, c’est à dire la qualité de travail.
Le volume qui est axé sur la durée des efforts, et la répétition des exercices.
Lorsqu’ on augmente l’intensité de la charge, on abaisse le volume pour
l’équilibrer. Or, le corps a besoin de surcharge si on veut améliorer la
performance, afin qu’on puisse passer à l’évaluation.
46
L’évaluation
Notre recherche est finalisée dans le but de conduire l’apprenant à réaliser
correctement le salto avant. Pendant ce test donc, nous évaluons les apprenants en
réalisant l’élément périlleux. Par définition l’évaluation est la mesure de l’écart
entre le résultat attendu et le résultat réel. Il s’agit de mettre une situation
contraignante pour évaluer la prestation des apprenants, afin de les classer par
rapport au résultat attendu. Le résultat obtenu par cette évaluation est appelé
résultat réel, la performance ou la mesure de l’effort effectué par l’apprenant est
obtenu, si on soustrait la valeur du résultat attendu, par rapport à celle du résultat
réel.
Le résultat attendu est constitué par les éléments à évaluer et qui sont composés de
critères de réalisations. Et le résultat réel est la réponse de la prestation de
l’apprenant, par rapport au résultat attendu. La performance de l’apprenant est
tirée par la différence entre le résultat attendu et le résultat réel. Lorsque les
apprenants ont subit le test final qui est la dernière séance de l’expérimentation, on
a pu constater que les apprenants ont beaucoup plus de Concentration, de
motivation, et ont d’audace ; ce que marque l’estime en soi pour passer à
l’évaluation, on évalue les efforts que les apprenants ont effectué par rapport aux
critères qu’ils doivent respecter, afin d’indiquer à la fin que ces critères sont
remplis par eux. Pour évaluer, il faut distinguer les critères de réussite de
l’indicateur de la réussite, car on trouve de nuance dans ces terminologies.
Premièrement, on parle de critères de la réussite lorsque ‘il s’agit des conditions
nécessaires qui sont mises à l’ avance, et que les apprenants doivent respecter, car
ce sont ces critères qui ont été mentionnés dans les consignes pendant tout
apprentissage. Deuxièmement, on parle de l’indicateur de la réussite lorsqu’il
s’agit des points qui montrent et remplissent les conditions, et qui permet de
47
confirmer que les conditions nécessaires pour la réussite sont respectées et
remplies, ou non par l’apprenant. On peut dire donc que l’élément est bien fait
lorsque les conditions nécessaires qui construisent cet élément (critères) sont
remplies par l’apprenant lors de sa réalisation.
Voici les objectifs de chaque séance lors de l’expérimentation
Séance1 : test initial
Séance 2 : familiarisation avec le salto avant (roulade avant)
Séance 3 : travailler sur les matériels la roulade avant
Séance 4 : mini-circuit se perfectionner
Séance 5 : mini-circuit se perfectionner
Séance 6 :mini-circuit se perfectionner
Séance 7 :mini-circuit se perfectionner
Séance 8 :mini-circuit se perfectionner
Séance 9 : test final
3.3.3. Les tests
Pour réaliser les tests, on doit connaitre quels sont les éléments qu’il faut
tenir compte pour évaluer les prestations des apprenants. Il s’agit donc de définir
du critère et des indicateurs de réussite, ainsi que des critères d’évaluation et de
réalisation
48
Les critères de réussite
Ce sont les conditions nécessaires qu’on doit respecter pour obtenir la
réussite dans une tâche à accomplir, ces conditions sont disposées à l’avance.
Selon Dominique BOSCHET, c’est un élément qui permet de savoir si le résultat
de la tâche effectuée est confirmé à ce qui est attendu. Ce critère permet d’évaluer
le résultat de l’action. Il s’agit d’évaluer l’apprenant comment a-t-il réalisé le
passage de l’action de départ en passant par l’exécution de l’élément, et jusqu’à la
terminaison de l’action c’est-à-dire la réception. Correctement dans notre travail
Les critères de réussites sont :
- dos rond, tête baissée (mention sur poitrine)
-jambes fléchies, genou contre poitrine, jambe contre cuisses, les talons contre les
fesses, les pointes de pied abaissés
-bras fléchis, coude au corps les mains saisissant le tibia
Les indicateurs de la réussite :
C’est l’indicateur qui montre si le résultat d’une action réalisée est conforme
ou non, au résultat attendue par l’évaluateur. L’indicateur de réussite est un facteur
qui permet d’indiquer ou encore de justifier, que le résultat d’une action réalisée,
est juste par rapport aux critères, qui sont mis en avance et doivent être remplis par
les examinés, lors de l’évaluation. En effet, dans le cas où ces critères n’ont pas été
respectés, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas remplis par l’apprenant au cours de
l’action, on peut indiquer que le résultat de l’action n’est pas réussi par celui à qui
on fait l’évaluation
49
Les critères d’évaluations:
On les trouve dans les tâches de l’examinateur ou l’évaluateur. Ce sont des
repères qui lui permettent de distinguer les résultats obtenus à la suite des efforts
réalisés par l’examiné par rapport à la méthode d’évaluation utilisée. Il fait donc
partie des tâches de l’évaluateur. Dans notre travail, dans l’exécution de quatre
tentatives, on identifie ces critères par : non réussit, entre non réussit et moyen,
moyen, entre moyen et réussit, réussit.
Critère de réalisation
Ce sont les conditions nécessaires pour mesurer la réussite du salto avant ; il
faut donc que l’apprenant arrive à monter le bassin au dessus de la tête, à
effectuer correctement les conditions citées ultérieurement et d’éviter les fautes
comme : tête renversée, poitrine loin des genoux, talon loin des fesses, poitrine
relevée, bras levés, dos plat, déséquilibres lors de la réception.
FIGURE 8 : LES FAUTE DU SALTO
SOURCE : Roland CARRASCO : « Cahier technique de l’entraine »17
17 Roland CARRASCO : « Cahier technique de l’entraine »
50
3.3.3.1. Le test initial
Au début de l’expérimentation, nous avons effectué un premier test qui est
considéré comme une évaluation de départ. Ce test à permis de savoir le niveau
des apprenants par rapport au pré- acquis s qu’ils ont vécu. Pour ce faire, nous
avons cherché la valeur moyenne générale de la classe selon les opérations
suivantes :
EFFECTIF 15
On cherche la valeur de la somme totale des notes obtenues par chaque apprenant
et la diviser après par leur effectif
TABLEAU 3 : RESULTAT DU TEST INITIAL
Nom Tentatives non
réussies
Tentatives réussies Notes /20
Toky 4 0 8
Andry 3 1 11
Odea 3 1 11
Paul 2 2 14
Mickael 2 2 14
Julio 2 2 14
Rota 2 2 14
Stephan 4 0 8
Andrianina 3 1 11
Tanjona 3 1 11
Safidy 2 2 14
Tojo 2 2 14
Dera 4 0 8
Tendry 4 0 8
Patrick 3 1 11
Total 45 16 161
51
La Moyenne est :
∑ x1+x2+….x15
X =
15
On a: 161/15=10, 7
X=10, 7
3.3.3.2. Contenus des différentes séances
Planning d’une séance la sixième séance d’expérimentation
Il s’agit d’effectuer dans les exercices les différentes phases d’action de la rotation
du salto mais aussi de travailler l’élan et la réception.
Voici un tableau explicatif de l’expérimentation.
Date : 22 Octobre 20015
Objectif opérationnel : -perfectionner dans la pratique
-Chercher l’automatisme
-Faire monter le bassin au-dessus de la tête
Mais avant de travailler dans le parcours l’échauffement n’est jamais
négligé : on commence avec une petite course pour le bon fonctionnement du
système cardio–vasculo-pulmonaire, ensuite la marche à quatre pattes, et divers
variations pour l’assouplissement articulaire, et pour l’échauffement spécifique : la
roulade avant qui est plus près de la leçon.
52
TABLEAU 4 : LES EXERCICES DANS LE PARCOURS
Atelier Organisation Consigne Bilan
Poutre Faire une roulade
avant prolonger
franchir la poutre
Le plus loin et plus
haut possible
Bassin au-dessus de
la tête arriver demi-
fléchie
Table Faire une roulade
avant sur la table
Allonger sur la table
buste à l’extrémité
pour une roulade de
contre –bas
Faire entrer
rapidement la tête
Sauter haut
Banc Faire une roulade
avant
Seul le dos passe
sur le banc
Arriver mi- fléchie
Exécution rapide
Tapis avec
obstacle mou
Faire un salto avant
sans élan
Sauter haut
Rester grouper
Arriver genoux
Tapis sans obstacle Faire un salto avant
avec élan
Sauter haut
Rester grouper
Arriver debout
53
3.3.3.3 Le test final
Lorsque nous sommes arrivés à la neuvième séance, nous avons effectué le
test final, qui a pour objet de ne pas comparer un apprenant par rapport aux autres,
mais plutôt de savoir s’il y a de l’évolution chez eux, par rapport à leur départ
lorsque nous avons utilisé la méthode d’apprentissage, le résultat de la valeur
moyenne générale est :
TABLEAU 5 : RESULTAT DU TEST FINAL
Nom Tentative non
réussies
Tentative réussies Note/20
Toky 1 2 12
Andry 2 3 17
Odea 1 3 17
Paul 1 3 17
Michael 1 3 17
Julio 0 4 20
Rota 0 4 20
Stephan 1 2 12
Andrianina 0 4 20
Tanjona 1 3 17
Safidy 1 3 17
Tojo 0 4 20
Dera 1 3 17
Tendry 1 3 17
Patrick 1 3 17
Total 12 48 269
54
∑x1+x2…x15
X=
15
On a : 269/15=18
X=18
3.3.4. Résultat de l’expérimentation
3.3.4.1. Résultat suit à l’évaluation effectuée par le professeur
Pour vérifier ou valider notre hypothèse, nous avons utilisé la méthode de
CHI2 qui consiste à comparer les valeurs observées et les valeurs calculées, ainsi
nous avons la démarche suivant :
Si on cherche la valeur du chi2 d’après le résultat du test final sur la moyenne
générale et par rapport à l’évaluation initiale de la première séance, on a :
X= 10,7 est la valeur de la moyenne générale de la classe lors du premier test
X=18 est la valeur de la moyenne générale de la classe lors du test final.
Si on soustrait la moyenne du test final et la moyenne du test initial
On a : 18- 10,5= 7,5
Ce qui implique qu’on a eu une grande progression pendant l’apprentissage
55
3.3.4.2. Comparaison du test final par rapport au test initial
Par rapport à l’évaluation de départ, nous avons trouvé que la valeur
moyenne de la classe pendant le test final après avoir utilisé les méthodes
d’apprentissage, excède celle de la valeur observée dans l’évaluation de départ,
dans laquelle les méthodes d’apprentissage n’ont pas été utilisées
Pour une observation de 60 tentatives 48 sont réussies et 12 non réussies
Posons l’hypothèse nulle que le développement entre les observations est
significatif elle n’est pas due au hasard nous avons un phénomène
Donc le développement entre les observations est significatif donc l’hypothèse est
à rejeter
TABLEAU 6 : VOICI LE TABLEAU DE VALEUR DE CHI2 DE PEARSON
AUX DIFFERENTS SEULS DE SIGNIFICATION
Degrés de
liberté
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeurs
de CHI2
3,84 5,99 7,81 9,41 10,11 12,6 14,10 15,5 16,9 18.3
Soit X la somme de critère d’évaluation utilisée dans les tests effectués pendant
l’expérimentation, soit Y l’ensemble des effectués au cours de l’expérimentation
X= (𝑂−𝐶)2
𝐶
X=(48−30)2+(12−30)2
30= 21,6
56
X = oui et non
Y = test initial et test final
Si on cherche la valeur du degré de liberté (DDL) nous avons la formule suivante :
DDL =(x-1) x (y-1)
DDL= (2- 1) x (2-1)=DDL=1 qui a une valeur de CHI2 ou x2 = 7,3
3.3.4.3. Interprétation des résultats
Par rapport à valeur de référence théorique sur la table de Pearson nous
pouvons dire que l’hypothèse est vérifiée, car entre les deux tests à savoir le test
initial et le test final de l’ordre de 7,3 est supérieur à celle de la valeur de référence
théorique trouvée dans cette table est égal 3,84
57
SUGGESTIONS
Comme suggestion, il importe à l’enseignant apprenant et à tous les autres
acteurs de l’enseignement, et de l’apprentissage, de ne pas cesser de chercher des
moyens nécessaires pour résoudre les situations problématiques, qui ne permettent
pas de révéler les avantages de l’apprentissage. C’est une des sources
d’épanouissement physique, cognitif et affectif d’une personne, car grâce à
l’apprentissage, on est devenu connaisseur sur quelque chose, et on est capable de
conduire notre corps vers le bien être. Par ailleurs, il est du devoir de l’Etat de
promouvoir directement de l’enseignant et de l’apprentissage, quelle que soit la
discipline concernée au niveau scolaire, par exemple en cas de défaut de matériels ;
car l’apprentissage ne dépend pas seulement de la volonté des apprenants, ou de
leur motivation intrinsèques, mais il est lié à des aides venant de l’extérieur, qui est
la motivation extrinsèque. En gymnastique, on ne doit pas attendre que
l’infrastructure soit au top où il ya des matériels sophistiqués mais, utiliser des
matériels simples en imitant les vrais agrée pour l’apprentissage tout en gardant
bien soin de la sécurité des élèves et de la discipline.
58
CONCLUSION
Nombreux sont les recherches qui ont été effectuées dans le département
EPS, qui parlent de la généralité et des techniques .Mais comme le thème l’a
précisé, la présente étude est un essai pour le développement de la personnalité de
l’enfant à partir de l’apprentissage du salto avant, en gymnastique au sol, et
dégager un résultat également satisfaisant de cet apprentissage. Nous pouvons en
effet déduire de la recherche et de l’expérimentation effectuées, qu’on peut aider
l’apprenant à maitriser la technique de réalisation du salto avant, et d’adapter des
matériels pédagogiques, tout en esthétisant les mouvements dans des déplacements
inhabituels de leurs corps. En effet, on doit admettre que les éléments périlleux
sont parmi eux qui sont les plus difficiles à réaliser. Mais lorsque les apprenants
ont fait l’apprentissage à travers le parcours gymnique, nous avons pu vérifier, que
cette méthode a facilité la réalisation de l’élément périlleux. Par ailleurs, le recours
au mini-circuit a permis non seulement cette facilitation, mais également de
corriger les faux mouvements. C’est une méthode qui accompagne de temps en
temps l’apprentissage les éléments qui sont ratiches à la gymnastique. Tout cela est
dicté par la nécessité de révéler la valeur de la discipline sportive qu’est la
gymnastique, et particulièrement de la gymnastique au sol, en tant qu’activité
d’expression corporelle et artistique. Enfin, l’apprentissage technique du salto
avant, touchant l’aspect psychomoteur, mais aussi l’aspect cognitife de l’apprenant
comme le gout du risque, la motivation et la confiance en soi qui sont l’élément
clé de sa personnalité
Durant la réalisation de cet ouvrage nous avons connu des problèmes
comme la manque de matériels pour réaliser même la rédaction surtout et
59
financièrement. La recherche a été dure car les documents sont rares surtout en ce
qui concerne le salto avant ; mais, on a pu en trouver quand même. Dans
l’expérimentation, l’apprentissage n’était pas facile, il y avait de difficulté mais on
a trouvé des solutions à chaque problème.
Cette recherche est orientée sur l’apprentissage du salto avant dans un
parcours gymnique, afin de développer la personnalité de l’enfant, mais ce
parcours même, peut être utilisé dans l’apprentissage des autres éléments périlleux
de la gymnastique, afin de continuer dans un enchainement gymnique au sol, et
quelles serons ses valeurs éducatives, techniques dans chaque domaine
psychomoteur, cognitif et affectif. Mais est ce que cette recherche peut être
exploité par d’autre concerné ? (ex : au milieu scolaire)
BIBLIOGRAPHIE
Bourgeois M. « gymnastique sportive » perspective pédagogique (école –
club) édition vigot 23 rue de l’école de médecine75006 Paris1984
Carrasco R. « Gymnastique aux agrées “cahier technique de
l’entrainement » Edition vigot 23 rue de l’école de médecine 75006 Paris
Carrasco.R. « Pédagogie des agrès» Edition vigot 23 rue de l’école de
médecine 75006 Paris
Carrasco. R. « Gymnastique de3 a 7 ans » ‘de l’initiation au
perfectionnement, une approche nouvelle pour des apprentissages illimité ’
Edition vigot 23 rue de l’école de médecine 75006 Paris
Dupuy.J.L, Renaud .A. et Barronn .P. « les parcours en éducation physique ;
parcours en espace restreinte, éducation physique, sport et métier »
Georges .P. « Le robert des sports »dictionnaire de la langue des sports 107
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Larousse 2001
Larousse 2013
Piard .C. Gymnastique et enseignement programmé (application au lycée et
au collège) Edition année 1967
Thomas .R. « Résiste sportive » première édition deuxième trimestre 1975
édition universitaire de France
Thomas .R. « REUSSITE SPORTIVE » première édition deuxième
trimestre 1975 édition universitaire de France
Ultiman .J. « De la gymnastique aux sports modernes ; histoire des doctrines
de l’édiction physique édition 1971 (histoire des sciences, test et éducation)
Weimberg .R.S. « Psychologie du sport et de l’activité physique et sportive »
édition vigot 1997
MEMOIRE
RAKOTONDRANGORY Maromanisa Falihery« Contribution à
l’amélioration de l’enseignement de a gymnastique au sol »Mémoire de
CAPEN
RANAIVOSON Lino Eric « contribution a l’amélioration de l’approche
pédagogique de la gymnastique pour les enfants agrès de 10 ans et plus en
milieu scolaire Mémoire de CAPEN
RATAHINAMAHEFA Rojo michel « amélioration de l’apprentissage des
éléments dynamique passant par l’appui tendu renverse en gymnastique »
RATOVELOSOA Arisana A : « Contribution à la normalisation de la
pratique aérobic à Madagascar ».Mémoire de CAPEN
RAVALISON Lino Eric : « Contribution à l’amélioration d’un milieu
aménagée pour l’apprentissage des mouvements acrobatiques. Mémoire de
CAPEN
TEXTE JURIDIQUE
Loi n 97-014 du 08 Aout 1997 relative a l’organisation et a la promotion des
activités physique et sportive
Loi n 2004-004 du 26 Juillet 2004 portant orientation générale du système
d’éducation, d’enseignement et de perfection à Madagascar
Arrêté interministériel 3176/84 du 23 Juillet 1984fixant le contenu
programme d’enseignement des niveaux I, II et III à Madagascar
Arrêté du10 Aout 1967 qui a pour objet : l’organisation des épreuves
sportives dans les différents examens et concours scolaire
(BACCALAUREAT, BREVET ELEMENTAIRE, BEPC ET DU BEC)
REVUE
FEDERATION FRANCAISE DE GYMNASTIQUE « gymnastique
masculine procédé pour études des exercices de la progression
pédagogique masculine » FFG en 1903
FEDERATION FRANCAISE DE GYMNASTIQUE « gymnastique
féminine procédé pour études des exercices de la progression
pédagogique féminine » FFG en 1903
FEDERATION FRANCAISE DE GYMNASTIQUE « fédération
dirigeant avec délégation de pouvoir de l’Etat (progression
masculine) »Paris 1970 -1975
DOCUMENT SUR INTERNET
Collèges .ac.Rouen.fr/anglois/espac/GYMNASTIQUE/SALTO.Htlm.
Gymnastique au collège de Pont de l’Arche, Mozilla fire fox
Membres Multimania.fr/EPS rugby/Théories de l’apprentissage
htm(les théories de l’apprentissage entre l’enseignement et
l’apprentissage) par SARTHOU Jean Jacques.
www.google.mg/output=search&sclient=psy6ab&q=INDICATEUR+
DE+la+REUSSITE
www.google.mg/ Sclient =psy-ab &q=INDICATEUR+DE+LA
REUSSIT+et +CRITERE+(GYMNASTIQUE).
www.sports.gov.mg
www.dushkin.com/online
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
RESUME
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABBREVIATION
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................. 1
PREMIER CHAPITRE : CADRE D’ETUDE
I PREMIER CHAPITRE : CADRE D’ETUDE .................................................... 3
1.1 Approche Historique ........................................................................................ 3
1.1.1. Généralité ..................................................................................................... 3
1.1.2. Historique au niveau mondial ....................................................................... 4
1.1.2.1. La gymnastique antique............................................................................. 5
1.1.2.2. Pendant la Renaissance ............................................................................. 5
1.1.2.3. La gymnastique au XIXème siècle ............................................................ 5
1.1.2.4. La gymnastique au XXème siècle ................................................................ 6
1.1.2.5. La gymnastique artistique ......................................................................... 7
1.1.2.6. La gymnastique artistique masculine ......................................................... 7
1.1.2.6.1. Le sol ..................................................................................................... 7
1.1.2.6.2 Le cheval d’arçons .................................................................................. 8
1.1.2.6.3. Les anneaux ........................................................................................... 8
1.1.2.6.4.Le saut ..................................................................................................... 8
1.1.2.6.5. Les barres parallèles .............................................................................. 9
1.1.2.6.6. La barre fixe ........................................................................................... 9
1.1.3. La gymnastique à Madagascar .................................................................... 9
1.2. Objet d’étude .................................................................................................10
1.2.1. Intérêt de la recherche .................................................................................10
1.2.2. Délimitation du travail ................................................................................11
1.2.3. Position de problème ...................................................................................11
1.3. Problématique ................................................................................................12
DEUXIEME CHAPITRE : CADRE THEORIQUE
II DEUXIEME CHAPITRE : CADRE THEORIQUE ..........................................13
2.1 Definition conceptuelle ...................................................................................13
2.1.1 La gymnastique ............................................................................................13
2.1.2. Les éléments périlleux en gymnastique .......................................................14
2.1.3. Le salto avant ..............................................................................................14
2.1.4. Définition des différents types d’apprentissage ...........................................16
2.1.4.1. Définition de l’apprentissage et les intervenants .......................................16
2.1.4.2. Les théories universelles de l’apprentissage .............................................17
2.1.4.3. La théorie d’apprentissage spécifique en gymnastique au sol ...................21
2.2 Les facteurs lies a la reussite de la pratique du salto avant ..............................22
2. 2.1. Biomécanique ............................................................................................22
2. 2.1.1. L’importance de la biomécanique du mouvement ...................................22
2.2.1.2. Etude des axes de rotation ........................................................................23
2.2.1.3. Etude du déplacement du centre de gravité ...............................................24
2.2.2. La psychologie de la gymnastique ...............................................................25
2.2.2.1. La concentration .......................................................................................25
2.2.2.2. La motivation ...........................................................................................26
2.2.2.3. Le goût de risque ......................................................................................28
2.3 Les differentiations entre les types d’apprentissage .........................................29
2.3.1. Méthode d’apprentissage général ................................................................29
2.3.1.1. Méthodologie d’apprentissage globale .....................................................29
2.3.1.2. Méthode d’apprentissage analytique.........................................................29
2.3.1.3 Méthodologie d’apprentissage par tâtonnement .........................................30
2.3.2. Méthode d’apprentissage spécifique choisi par la recherche ........................30
2.3.2.1. Le parcours gymnique ..............................................................................30
2.3.2.2. Le recours au mini-circuit ........................................................................34
2.3. Hypothèse ......................................................................................................35
TROISIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE
III TROISIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE ..........................36
3.1. Protocole expérimentale .................................................................................36
3.1.1 La méthode expérimentale ...........................................................................36
3.1.2 Lieu de réalisation de l’expérimentation .......................................................36
3.1.3 Population utilisée pendant l’expérimentation ..............................................37
3.2. Modele d’apprentissage choisi par la recheche ..............................................37
3.2.1. Apprentissage sans élan ..............................................................................37
3.2.2. Apprentissage avec élan ..............................................................................39
3.2.3. Apprentissage par parcours .........................................................................41
3.3 Experimentation proprement dite ...................................................................41
3.3.1déroulement de l’expérimentation .................................................................41
3.3.2. Programme et planning de l’expérimentation ..............................................43
3.3.3. Les tests ......................................................................................................47
3.3.3.1. Le test initial ............................................................................................50
3.3.3.2. Contenus des différentes séances ..............................................................51
3.3.3.3 Le test final ...............................................................................................53
3.3.4. Résultat de l’expérimentation ......................................................................54
3.3.4.1. Résultat suit à l’évaluation effectué par le professeur ...............................54
3.3.4.2. Comparaison du test final par rapport au test initial ..................................55
3.3.4.3. Interprétation des résultats ........................................................................56
SUGGESTIONS ...................................................................................................57
CONCLUSION ....................................................................................................58
BIBLIOGRAPHIE