Post on 24-May-2020
CNC – IMAGES DE LA CULTURE
Programmation en ligne ENPJJ (Avril – Mai 2020)
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SOMMAIRE
CNC – Images de la Culture : Acceder au service ................................................................. 3
Brooklyn – TESSAUD Pascal, 2015, 1 h 23 min .................................................................... 4
Ce n’est qu’un début – POZZI Jean-Pierre, BAROUGIER Pierre, 2010, 1 h 42 min .............. 5
Shéhérazade - MARLIN Jean-Bernard, 2018, 1 h 47 min ...................................................... 6
Hamada –DOMINGUEZ SEREN Eloy, 2018, 1 h 29 min ....................................................... 7
Les débatteurs – CHAUVIN Julie, 2016, 55 min .................................................................... 8
Finding Phong – TRAN Phuong Taos, DUBUS Swann, 2015, 1 h 32 min ............................ 9
Visages Défendus – RECHARD Catherine, 2015, 1 h 15 min ..............................................10
BGirls – HAREK Nadja, 2014, 52 min ...................................................................................11
Roman national – BEIL Grégoire, 2018, 1h05 min ................................................................12
Check Check Poto – VARGA Julia, 2009, 1h22 min .............................................................13
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CNC – IMAGES DE LA CULTURE : ACCEDER AU SERVICE
En complément de son offre DVD, la Médiathèque de l’Ecole nationale de protection
judiciaire de la jeunesse propose désormais une programmation de films à découvrir en ligne
sur https://imagesdelaculture.cnc.fr/ , tous issus de ce catalogue du Centre national du
cinéma et de l’image animée.
« Créé en 1978, il s'est d'abord enrichi des films documentaires soutenus par les institutions
publiques, notamment le Ministère de la Culture. Aujourd'hui, il est également constitué du
fonds du Ministère des solidarités et de la santé et du Ministère du travail Les écrans du
social, des films sélectionnés par la commission du CNC Regards sur le cinéma, par une
partie des œuvres aidées dans le cadre de la commission du CNC Images de la diversité,
et par des films sélectionnés par Images en Bibliothèques […]»
Pour accéder aux vidéos dans leur intégralité, il est nécessaire de vous munir des codes de
connexion spécifiques à la programmation, accessibles à tout moment sur la page
principale du portail documentaire de la Médiathèque, en rentrant vos identifiants lecteurs.
Munis de ces derniers, vous pourrez ensuite vous identifier sur la visionneuse du service, qui
fonctionnera de manière optimale sur vos accès web personnels :
https://imagesdelaculture.cnc.fr/web/guest/visionneuse
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BROOKLYN – TESSAUD PASCAL, 2015, 1 H 23 MIN
« Coralie, jeune rappeuse suisse de 22 ans se produisant sous le nom de Brooklyn,
quitte son pays et un père qui ne la comprend plus, pour s’installer à Paris. Logée
chez Odette, une retraitée, elle trouve un petit job dans une association musicale de
Saint-Denis, en banlieue parisienne. Lors d’une soirée slam, elle est poussée sur
scène par l’un des animateurs. D’abord hésitante, elle conquiert son public et tape
dans l’œil d’Issa, jeune rappeur, l’étoile montante de la ville…» [résumé : ufo-
distribution.com]
« Avec Brooklyn, Pascal Tessaud parvient donc à montrer, sans démagogie ni manichéisme,
la vitalité, l’intelligence, la tolérance d’une jeunesse qui ne supporte plus d’être présentée
uniquement comme un problème. Un des intérets majeurs du film pour les éleves est ainsi
de montrer leur monde à travers un autre prisme que celui de la culture dominante. Il est
également de mettre en avant comme personnage principal une femme et une étrangère
(pour etre rappeuse, Coralie n’en est pas moins suisse), à l’encontre des clichés d’une
culture des quartiers à la fois misogyne et refermée sur elle-même. » DELATOUCHE Pascal, «Brooklyn de Pascal Tessaud : dossier pédagogique collège » [en ligne],
zerodeconduite.net, UFO Distribution, s.d. Diponible sur :
https://www.ufo-
distribution.com/UFO2018/downloads/brooklyn/dossier%20de%20presse%20&%20p%C3%A9dagogique/brookly
n_dossier_pedagogique.pdf
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CE N’EST QU’UN DEBUT – POZZI JEAN-PIERRE, BAROUGIER PIERRE,
2010, 1 H 42 MIN
Ce n’est qu’un début se focalise sur des ateliers philosophiques expérimentés
pendant deux ans dans une classe ZEP de maternelle, à l’école Jacques Prévert de Le
Mée-sur-Seine.
«Ce qui est extraordinaire, ce sont ces deux années, car les ateliers de philosophie
constituent un exercice difficile. En effet, il n’est pas facile d’apprendre à penser par soi-
même et de s’emparer de grandes questions que les hommes se posent depuis toujours.
Cet exercice demande donc de la patience et de la régularité. Je dis souvent que ce n’est
pas parce que la philosophie serait facile qu’il faut en faire avec les enfants, mais c’est parce
que c’est difficile qu’il faut commencer tôt. Dans ce film, on peut partager le rendu d’ateliers
de philosophie menés de façon régulière et patiente. Les effets au bout de deux ans sont
bluffants, notamment par la capacité d’enfants de 5 ans à réfléchir et discuter ensemble. Il
est formidable d’observer leur capacité à s’écouter, à rebondir sur ce que dit l’autre, à
argumenter et à avancer une conviction. Nous observons également les progrès de la
maîtresse, Pascaline, qui débute elle aussi. Elle n’est ni philosophe de formation ni experte
du sujet ; elle est professeure des écoles, et elle a suivi une vingtaine d’heures de formation
à l’iufm de Créteil. Elle trouve cela super, et elle décide de se lancer : ce n’est qu’un début.
Au début, elle tâtonne, elle doute, elle se trompe, et au bout de deux ans, elle acquiert elle
aussi une expertise dans l’animation d’un atelier de philosophie avec des enfants. En effet,
animer un atelier de philosophie n’est pas facile. Cet exercice nécessite de la formation et de
la persévérance.. » CHIROUTER Edwige, « Pratiques de la philosophie avec les enfants », Les Cahiers Dynamiques, n°76,
2019/3, p.73-82
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SHEHERAZADE - MARLIN JEAN-BERNARD, 2018, 1 H 47 MIN
Césars 2019 : meilleure première œuvre
« Zachary, 17 ans, sort de prison. Rejeté par sa mère, il traîne dans les quartiers
populaires de Marseille. C'est là qu'il rencontre Shéhérazade... » [résumé : Ad Vitam]
« Situé dans le milieu de la délinquance juvénile à Marseille, Shéhérazade appartient à ce
type de film qu’on nomme un peu pompeusement « fiction documentée », ce qui veut tout
simplement dire qu’il tire dans le meilleur des cas de son substrat documentaire une
authenticité plus vive et une puissance d’incarnation décuplée. De Toni (1935), de Jean
Renoir, à La BM du Seigneur (2010), de Jean-Charles Hue, en passant par La Vie de Jésus
(1997), de Bruno Dumont, le cinéma français, après le néoréalisme italien, en livre quelques
remarquables exemples.
Jean-Bernard Marlin prend brillamment la suite. Marseillais d’origine, il a mené voici
quelques années un travail documentaire auprès des mineurs délinquants de la ville, s’est
immergé pour les besoins de ce film plusieurs mois dans le milieu de la prostitution du
quartier de la Rotonde, s’est inspiré par surcroît d’un fait divers survenu en 2013, a recruté
enfin ses acteurs dans les quartiers et les foyers, aussi bien que dans les prétoires. Du réel,
et du plus lourd, en un mot, que le réalisateur a eu non seulement le mérite de vouloir
approcher, mais aussi, car il n’y suffit pas, le talent de transsubstantier en matière
cinématographique. » MANDELBAUM Jacques, « « Shéhérazade » : l’amour en péril à Marseille » [en ligne], lemonde.fr, 21 août
2019. Disponible sur :
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/08/21/sheherazade-l-amour-en-peril-a-marseille_5501373_3246.html
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HAMADA –DOMINGUEZ SEREN ELOY, 2018, 1 H 29 MIN
Prix des Jeunes et Prix Loridan Ivens / CNAP ex-aequo (Festival Cinéma du Réel, Paris
2019
« Un groupe de jeunes amis vit dans un camp de réfugiés au milieu du désert
saharien. Le deuxième mur militaire le plus grand du monde les sépare de leur patrie
et ils y vivent depuis 40 ans. On les appelle les Sahraouis, également connus comme
le peuple le plus oublié du monde » [résumé : Télérama.fr]
Photo : Deckert Distribution
« Le titre du film, Hamada, est un terme arabe qui signifie « vide » ou « inanimé ». Mais si
les paysages sablonneux et désertiques du Sahara semblent être à l’image de ce titre,
l’humour et l’enthousiasme des personnages viennent contredire la réalité du camp et des
pressions quotidiennes vécues par les réfugiés Sahraoui. En particulier grâce à Zaara, jeune
femme charismatique et amusante au caractère tenace, qui fait souffler un vent d’espoir et
de liberté dans le camp. Contrairement à ses amis masculins, elle n’a pas l’intention de
quitter le camp. Elle s’y adapte et s’y construit. Elle passe le plus clair de son temps à
apprendre à conduire ou à chercher un emploi, malgré ses minces qualifications et son
manque d’expérience. Zaara peut parfois sembler déconnectée de la réalité. Mais sous ses
airs candides se cache une admirable persistance, qui porte ses fruits jusque dans les
derniers moments du film. » VAN GLABEKE Joéphine. « Hamada de Eloy Domínguez Serén » [en ligne], cinemadureel.org, 2016.
Disponible sur :
http ://www.cinemadureel.org/actualite/hamada-de-eloy-dominguez-seren/
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LES DEBATTEURS – CHAUVIN JULIE, 2016, 55 MIN
« Fatou, Zouhoudi, Assia, Gabriel... ont 14 ans, sont en troisième et vivent dans une
cité du 94 située en Zone de Sécurité Prioritaire. Ils ont formé un club débat pour
aborder des sujets qui leur tiennent à cœur, comme l’égalité des sexes, l’immigration
ou le vote.
Nous les filmons pendant un an au sein de l’arène démocratique qu’ils ont aménagée,
de leurs timides débuts au débat final à l’Assemblée nationale. Ils découvrent une
liberté de pensée et d’expression inédite. Ce que chacun d’eux met en jeu ici, c’est
son identité et ses opinions en construction, son rapport au monde et sa volonté de
faire entendre sa voix.. » [Résumé : Film-documentaire.fr]
« Visages lumineux, sourires radieux, les débatteurs se narguent, interpellent, exigent la
source d’une info sans jamais hausser le ton, en respectant la parole de l’autre. Les
encadrants n’interviennent que pour assurer la rotation ou raviver les braises de la joute
quand elle s’essouffle. Les volontaires se réunissent généralement la veille de chaque
session avec Alice Leduc pour aiguiser leur arsenal. «On encadre, mais dans un cadre peu
contraignant», ainsi les élèves ne se sentent pas bridés. «Certains thèmes auraient mérité
d’être plus approfondis», estime tout de même la prof de français. Les orateurs défilent et se
défient jusqu’au moment où le gong sonne le glas de la parenthèse enchantée.» FOFANA Balla, « Au collège Elsa-Triolet de Champigny : «A vos arguments, prêts, débattez !» » [en ligne],
Libération.fr, 13 décembre 2016. Disponible sur :
https ://www.liberation.fr/France/2016/12/13/au-college-elsa-triolet-de-champigny-a-vos-arguments-prets-
debattez_1532508
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FINDING PHONG – TRAN PHUONG TAOS, DUBUS SWANN, 2015, 1 H
32 MIN
Grand Prix Nanook (Festival International Jean Rouch – Voir autrement le monde,
2015).
Sortie salle en France le 14 février 2018 (interdit aux moins de 12 ans)
« Phong, benjamine d’une famille de six enfants, a grandi dans une petite ville au
centre du Vietnam. Depuis son plus jeune âge, elle s’est toujours considérée comme
une fille prise au piège dans un corps de garçon. Lorsqu’à vingt ans elle rejoint Hanoi
pour entrer à l’université, elle découvre qu’elle n’est pas l’unique personne à vivre
cela. Caméra au poing, Phong décide alors de vivre en accord avec elle-même et
amorce une métamorphose qui l’amène à affronter les peurs de sa famille, à éprouver
la valeur de ses amis, puis à découvrir, telle une adolescente, les jeux de séduction et
la sexualité… Le film accompagne Phong au plus près jusqu’à son ultime décision :
doit-elle subir une opération chirurgicale de réattribution sexuelle ?» [Résumé : JHR
Films]
Lire notamment l’entretien avec les réalisateurs dans le dossier de presse du film, accessible
sur jhrfilms.com.
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VISAGES DEFENDUS – RECHARD CATHERINE, 2015, 1 H 15 MIN
« Le film aborde la sortie de prison au travers du prisme de notre perception des
personnes détenues. Il s’interroge avec les personnages sur les effets, au moment de
reprendre place dans la société, de la représentation fantasmée qu’en donne
l’institution. L’enjeu du film est de cerner son impact quand vient le moment pour les
anciens prisonniers, de retrouver – ou de trouver- une place dans la société.
Quelle est la part du regard de l’autre dans la dite réinsertion ?
En quoi ces visages occultés seraient-ils subversifs ?» [Résumé : Candela Productions]
« Après Une prison dans la ville et Le déménagement, la photographe Catherine Réchard
approfondit encore la question carcérale. Elle tourne autour des visages de trois détenus
filmés extra-muros, après ou pendant leur détention, dans leur vie après. Cette enquête
prend les atours d’un questionnement sur le rôle symbolique et social du prisonnier. Cette
réflexion se développe comme un témoignage rétrospectif et chemine lors d’ateliers en
prison, où les détenus réfléchissent ensemble aux stéréotypes attachés à leur identité
sociale. Pris dans ces regards croisés, le spectateur rentre dans une forme dialectique
d’empathie avec trois êtres en chemin, trois personnes qui cherchent à vivre avec leur peine,
et qui pour ce faire, développent une pensée en forme de retour sur soi.[…] ». FARENC Julien, «Visages Défendus : Pourquoi nous avons retenu ce film ? » [en ligne], Docothèque,
imagesenbibliotheques.fr. Disponible sur :
https://imagesenbibliotheques.fr/docotheque/visages-defendus
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BGIRLS – HAREK NADJA, 2014, 52 MIN
« Elles s’appellent Karima Kehlifi, Valentine, Auriane et Carlota. Elles ont
respectivement 45, 34, 27 et 13 ans. « BGirls » trace quatre portraits filés de ces
danseuses et chorégraphes majeures du hip-hop au féminin.
A travers leurs histoires et itinéraires de vie, des battles de rue aux scènes
contemporaines, se dessine tout le cercle des enjeux sociologique, esthétique et
politique de la présence des femmes dans le hip-hop : la révolution des codes
chorégraphiques, l’affirmation du corps féminin, le combat contre les préjugés…
« BGirls » : le premier documentaire sur la breakdance vue, vécue, racontée et dansée
par les femmes.» [Extrait du résumé : film-documentaire.fr]
« « Ce qui me captive dans cette culture urbaine, c’est la liberté. La jeunesse. L’indépendance. Le fait de faire avec pas grand chose. Dans mes documentaires, j’essaie de capter cette énergie », livre-t-elle. « Et puis, à l’heure où on parle de crise identitaire, de ce qu’est être français, le hip-hop permet d’avoir une identité au-delà des frontières, de s’y épanouir, s’y réaliser, présenter une oeuvre artistique. Ces danseurs portent en eux quelque chose d’optimiste, de positif », kiffe Nadja. » VINTRINIER Catherine. « [Portrait] Nadja Harek : l'énergie de la vie au travers du hip-hop» [en ligne], lamarseillaise.fr, 24 novembre 2018. Disponible sur :
http://www.lamarseillaise.fr/culture/cinema/73453-nadja-harek-l-energie-de-la-vie-au-travers-du-hip-hop
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ROMAN NATIONAL – BEIL GREGOIRE, 2018, 1H05 MIN
Prix du meilleur moyen-métrage (Festival de popoli, Florence, 2018).
Mention de l'Institut français - Louis Marcorelles (Cinéma du réel, Paris, 2018)
« Ce montage de vifs échanges entre jeunes gens via le chat vidéo Periscope passe
de la futilité à l’inquiétude lorsqu’une actualité tragique perturbe le quotidien ludique
du selfie.» [Résumé : film-documentaire.fr]
Image : Grégoire BEIL
« Poésie spontanée (« T’as des yeux de braise qui me rendent merguez »), scène burlesque
entre deux pieds nickelés qui ne savent pas lequel des deux reçoit des commentaires
moqueurs, faute de localiser la droite et la gauche sur l’écran… Ce montage, loin de générer
la dérision, recueille plutôt la capacité des utilisateurs à l’autodérision, et la pudeur
paradoxale d’un lieu où, des seins au vomi, on prétend tout montrer. Comment l’immédiateté
du chat entre inconnus intègre-t-elle à son quotidien ludique et volontiers caricatural
l’incommensurable de l’horreur, lorsqu’un événement tragique a lieu ? Un décompte de
morts y a-t-il le même impact qu’un envoi de coeurs ? Le réel est-il définitivement condamné
au hors-champ ?” GARSON Charlotte. « Roman national / National narrative » [en ligne], cinemadureel.org. Disponible sur :
http://www.cinemadureel.org/film/roman-national/
« Accoudé au comptoir d’un bar, Grégoire Beil affiche une mine pensive. Il a réalisé Roman
national, un documentaire présenté fin mars au festival Cinéma du réel qui montre des ados
se filmant en direct via l’application Periscope avant, pendant et après l’attentat du 14 juillet
2016 à Nice. « Ça a été une vraie question de montage: si tu mets ces images trop tôt, ça
contamine le film; en conclusion, ça ne sonne pas juste. […]» LEROY Joséphine. « Grégoire Beil» [en ligne], troiscouleurs.fr, 8 mars 2019. Disponible sur:
https://www.troiscouleurs.fr/non-classe/gregoire-beil/
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CHECK CHECK POTO – VARGA JULIA, 2009, 1H22 MIN
« Mosaïque est une structure d'accueil à Aubervilliers qui s'adresse aux jeunes de 12
à 17 ans. "Check Check Poto" propose un regard sur ce lieu singulier que les jeunes
fréquentent librement, gratuitement, sans inscription préalable, sans régularité
prédéfinie. Un espace où ils se rendent pour être écoutés, informés et soutenus dans
leurs difficultés ou tout simplement pour se poser. […]» [Résumé : film-documentaire.fr]
« La grande réussite de l’association Mosaïque est d’accueillir les adolescents qui en ont le
plus besoin, ceux qui rencontrent chez eux les plus grandes difficultés, sociales, familiales,
personnelles. Mosaïque est, selon sa propre définition, un lieu d’écoute et de parole. Tous
les matins, les animateurs préparent des petits-déjeuners parce qu’ils se sont rendu compte
que beaucoup de jeunes ne mangent pas avant d’aller à l’école. Mais ce n’est pas cette
dimension qui m’intéresse. Je me suis concentrée sur les moments où, à la différence des
centres de loisirs du quartier qui proposent une large gamme d’activités, Mosaïque n’offrait
rien d’autre à faire que de s’asseoir et de discute » SEGAL Eva. « J’écris le film en le filmant» [entretien avec la réalisatrice, en ligne],
imagesdelaculture.cnc.fr, mai 2011. Disponible sur:
https://imagesdelaculture.cnc.fr/web/guest/-/j-ecris-le-film-en-filmant?inheritRedirect=true
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Liens vérifiés le 1er avril 2020.
Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse 16 rue du Curoir – BP 90114 59052 ROUBAIX cedex 1 Tel : 03.59.03.14.41 - Courriel : biblio.enpjj-roubaix@justice.fr Portail documentaire : http://www.enpjj.justice.fr/mediatheque