Journal federal mcg 2015

16
LE CITOYEN JOURNAL DU MCG - MOUVEMENT CITOYENS GENEVOIS Automne 2015 ELECTIONS FEDERALES Les partis traditionnels acceptent encore et toujours: - l’invasion de frontaliers ; - l’afflux de faux réfugiés ; - la perte du secret bancaire ; - le coût des assurances- maladie ; - le réseau routier chaotique ; - les cadeaux aux Etats étrangers - l’ouverture des frontières aux criminels. Résistons aux faiblesses d’une gauche folle et d’une droite molle Votons pour les candidats MCG Suisses, réagissez contre les fossoyeurs de notre pays!

description

Journal du MCG à l'occasion des élections fédérales suisses du 18 octobre 2015

Transcript of Journal federal mcg 2015

LE CITOYENJOURNAL DU MCG - MOUVEMENT CITOYENS GENEVOIS

Automne2015

ELECTIONS FEDERALES

Les partis traditionnelsacceptent encore et toujours:

- l’invasion de frontaliers ;- l’afflux de faux réfugiés ;- la perte du secret bancaire ;- le coût des assurances- maladie ;- le réseau routier chaotique ;- les cadeaux aux Etats étrangers- l’ouverture des frontières aux criminels.

Résistons aux faiblessesd’une gauche folle et d’une droite molle

Votons pour les candidats MCG

Suisses, réagissezcontre

les fossoyeurs de notre pays!

2 - LE CITOYEN automne 2015 A Berne comme à Genève

Suisses, osons nous affirmer !La politique de l’autruche, menée depuis de trop nombreuses années, et la faiblesse de nos dirigeants ont conduit notre pays à se retrouver dans des situations d’incertitude complète en de nombreux do-maines.

Stop à l’afflux des frontalierset des faux réfugiésDans son incapacité à gérer le dossier de l’asile, le Conseil fé-déral accepte beaucoup trop de requérants d’asile, sans tenir compte de nos capacités d’accueil. Par ailleurs, tout comme le Gouverment, trop de partis politiques s’applatissent devant l’Union européenne sur la question de l’immigration. Ceux-ci tergiversent à outrance afin de ne pas faire appliquer la déci-sion du 9 février prise par le peuple. De ce fait, le problème des frontaliers n’est pas sérieusement traité autant par la gauche que par la droite. Pourtant, des milliers de nos concitoyens souffrent de cet afflux massif qui les conduit au chômage ou à l’assistance publique.

Trop de nos politiques ne sont plusau service du pays mais aux ordres de BruxellesPar ailleurs, nous perdons aussi de plus en plus notre souverai-neté face à des nations étrangères qui nous dictent notre ma-nière d’être et de faire. La suppression du secret bancaire est le résultat le plus marquant de toutes ces pressions, lesquelles ont coûté des milliers d’emplois surtout dans notre canton. Les accords internationaux comme Schengen font plus de tort que de bien à la Suisse. En effet, notre pays est devenu un Eldorado pour les criminels. Dans ce contexte, ces politiques nous lient les mains avec des décisions contraires à notre volonté.

Le Palais fédéral est devenu un vrai casino !

Tels des flambeurs, ces mêmes partis dépensent l’argent des contribuables suisses sans compter. Il n’est pas étonnant que le budget de la Confédération ait augmenté de 25% en dix ans. Alors, ne rêvons pas! Dès lors, nous n’arrivons plus à répondre aux attentes de la population dans des secteurs prioritaires comme la sécurité et des équipements publics essentiels.Il est temps de se réveiller et de reprendre notre destin en mains.Quant au MCG, il estime que c’est le moment de modifier la composition du Parlement fédéral, en ne renouvelant pas le mandat de ces faiblards, représentant des partis «béni-oui-oui».Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien afin de placer des hommes et des femmes à la hauteur de vos at-tentes. Nous devons reprendre confiance en nos institutions et cesser de brader notre pays.Ensemble, restons forts et déterminés !

Roger GOLAY

LE MOT DU PRESIDENT DU MCG

Roger GolayConseiller national

Le MCG accuse !Ceux qui détruisentnotre économieDepuis une bonne décennie, la gauche ne défend plus, comme par le passé, le salarié. C’est une évidence.

Etonnamment, cette gauche caviar s’affaire à déposer des initiatives qui font fuir les contribuables fortunés, comme si c’était des pestifé-rés.

Pourtant ceux-ci contribuent largement au bien-être de tous et par-ticipent pleinement par leurs impôts au développement de notre so-cial. Ils sont nombreux à financer, en tant que mécènes, des activités de bienfaisance ou d’intérêt public.

Une incertitude très négative pour notre pays

Cette gauche, en proposant la suppression des forfaits fiscaux par le lancement d’une initiative, a créé une incertitude juridique qui a ébranlé leur confiance à l’égard de notre pays. Des personnalités très fortunées ont fait le pas, trouvant refuge dans des paradis fis-caux. Malgré le vote du Peuple contre cette initiative irresponsable, le mal a été fait.

La proposition catastrophique sur l’imposition des successions a eu ce type d’effets catastrophiques. Celle-ci a freiné l’établissement de nouvelles entreprises dans notre pays. Ce qui a forcément nui à l’emploi.

Secret fiscal, multinationales:politique suicidaire

En s’attaquant à la place financière et au secret fiscal, ils portent une grande responsabilité sur les milliers de poste de travail perdus par leur action. C’est aussi une perte considérable pour les rentrées fiscales du canton de Genève.Quant à l’initiative contre les multinationales, qui rapportent des sommes considérables au niveau des impôts de Genève, c’est tota-lement irresponsable.

Finalement, on trouve à gauche les plus grands fossoyeurs de l’em-ploi, qui vont, par leurs initiatives irréfléchies, pousser Genève dans la misère. Le MCG s’oppose catégoriquement à cette politique dan-gereuse pour notre avenir.

Une économie fortepour un social efficace

avec le MCG

LE CITOYEN automne 2015 - 3Asile économique

Après les frontaliersle flux des faux réfugiésComme si l’afflux massif de frontaliers européens ne suffisait pas, aujourd’hui nous sommes confrontés à une arrivée importante de faux réfugiés, qui ne peut qu’affaiblir notre cohésion sociale.

Depuis le début de l’année, nous ne savons plus où loger les dizaines de milliers d’ar-rivants dans notre pays. Parmi les réfugiés qui ont la légitimité d’être accueillis, se trouve un nombre incroyable de requé-rants cherchant un asile économique. Cela fait exploser les coûts de l’assistance pu-blique des cantons, des communes et de la Confédération, au détriment des citoyens suisses.

Stabilité de la Suisse en danger

Aujourd’hui, le coût global de l’assistance de ces faux réfugiés est phénoménal et de-mande des sacrifices énormes aux contri-buables suisses. Au lieu de remercier leur pays d’accueil, un certain nombre de re-quérants, entraînés par une gauche irres-ponsables, critiquent la qualité de notre accueil et refusent d’être logés dans nos abris de la Protection civile.

Nous constatons que cette gauche et ces requérants, avant tout dialogue, ont cher-ché à nous imposer, par leurs manifesta-tions, des lieux d’accueil de leur choix.

Le scandale de l’occupation du centre culturel le Grütli et des démonstrations agressives, qui se sont déroulées sur la

voie publique, sont la démonstration de ce manque de reconnaissance à l’égard de notre hospitalité.

Sans réaction vive d’une majorité de la population de notre pays, ce phénomène va s’amplifier et pourrait mettre en danger notre stabilité ainsi que la cohésion natio-nale.

Des actions irresponsables

La conseillère fédérale de gauche, en charge de l’asile, n’étant pas satisfaite du chaos provoqué par ces arrivées massives de requérants, prône haut et fort - même à l’étranger - que la Suisse peut encore en accueillir quelques milliers supplémen-taires.Une telle politique est catastrophique pour

l’intégration des personnes étrangères. Cela conduit au communautarisme tel que nous le connaissons avec les émeutes de Londres ou de la banlieue parisienne. De plus, cette politique gauchisante, qui vise à prendre toute la misère du monde, ne peut que servir les réseaux mafieux qui s’enri-chissent sur le dos des requérants. Ceux-ci, au péril de leur vie et en dépensant des sommes considérables pour les mafieux, sont les victimes de cet angélisme imbé-cile. Les drames en Méditerranée sont le résultat de cet appel d’air irresponsable.

Avoir une politique ferme

Nous devons être fermes face à ces arri-vées de requérants et traiter les dossiers de ceux-ci dans les plus brefs délais, en ren-voyant ceux qui ne répondent pas au statut

de réfugiés, soit un grand nombre des cas.En somme, nous devons rapatrier de manière mas-sive tout ces faux réfugiés qui s’en-tassent dans nos abris, par manque de rigueur de nos autorités fédérales.

Roger GOLAYFrançois BAERTSCHIStop aux réfugiés GASTRONOMIQUES

Nos «bunkers» bons pour nos soldats et nos habitants en cas de crise mais pas assez luxueux pour des migrants manipulés par des groupuscules suisses.

4 - LE CITOYEN automne 2015 Stop aux dépenses !

Peut-on le faire ?Le 9 septembre 1966, la Suisse et la France ont conclu une Convention en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune. La règle de principe adoptée à cette occasion impliquait l’imposi-tion du revenu du travail, au lieu où s’exerce l’emploi. Ainsi, les travailleurs frontaliers exer-çant leur activité chez nous ne peuvent qu’être imposés ici.

Genève n’a jamais dérogé à cette règle et c’est ainsi que les travailleurs frontaliers français sont imposés à la source, dans notre canton. D’autres cantons par contre (BE, SO, BS, BL, VD, VS, NE, JU) sur la base d’anciens accords conclus en 1910 et 1935, qui prévoyaient une imposition des salaires au lieu de résidence des frontaliers, ont conclu un Accord, le 11 avril 1983, prévoyant que seule la France impose-rait les travailleurs frontaliers et rétrocéderait au canton de résidence, 4,5% de la masse salariale brute. C’est ainsi que la Convention entre la Suisse et la France de 1966 a intégré cette exception lors d’une modification ulté-rieure (art. 17, al. 4).

Genève, pour sa part, a négocié avec la France, «pour tenir compte des charges supportées par certaines communes des départements de l’Ain et de la Haute-Savoie», un Accord du 22 juin 1973, dans lequel la Confédération suisse n’est pas partie, le Conseil fédéral s’étant limi-té à signer cet Accord pour le compte de Ge-nève, conformément à la compétence qui est la sienne dans le cadre des relations entre les cantons et l’étranger (art. 56, Constitution fé-dérale). Selon cet Accord, Genève doit verser chaque année une compensation financière de 3,5% de la masse salariale brute. En échange, une fois par année, les Préfets des deux dé-partements concernés doivent faire connaître l’utilisation des sommes mises à disposition. Cet Accord peut être dénoncé pour la fin d’une année civile, avec un préavis de six mois.

Il ne s’agit donc pas d’une Convention qui lie la Suisse à la France, mais uniquement la Ré-publique et canton de Genève à la France et cela, même si Genève a été représentée par le Conseil fédéral pour la signature finale.

Pourquoi le faire ?Genève a aujourd’hui une dette de 13 milliards, avec des politiques publiques fortement sous pression, notamment en relation avec le vieil-

lissement de la population et l’accroissement démographique, alors même que les recettes fiscales sont en baisse.Les sommes ainsi versées à la France privent annuellement le canton et les communes d’une somme d’environ 253 millions qui manquent cruellement pour répondre aux besoins de la population.De surcroît, Genève s’est engagée dans la construction d’une voie de chemin de fer dont le coût global sera proche de deux milliards, afin de faciliter la venue dans le canton des travailleurs frontaliers français (CEVA). Inver-sement, les projets exécutés par les dépar-tements français concernés, au moyen des sommes qui leur sont versées, restent peu transparents, à tel point qu’il est systématique-ment demandé à Genève de faire des efforts financiers supplémentaires pour des projets ponctuels (P+R par exemple).La dénonciation de cet Accord ne devrait en aucun cas placer les collectivités publiques françaises dans la difficulté, dans la mesure où les travailleurs frontaliers y résidant, ap-portent annuellement, à leur lieu de domicile, une masse salariale globale supérieure à six milliard de francs, ce qui contribue largement à l’essor de la région.

Les risquesde cette dénonciation ?Certes, cette dénonciation, qui s’exprimera par la voix du Conseil fédéral, lequel ne dis-pose toutefois d’aucune marge de manœuvre,

s’agissant d’une prérogative exclusivement cantonale, ne manquera pas d’irriter la Répu-blique française. Cette dernière, ces dernières années, n’a cependant jamais témoigné une particulière considération pour la Suisse, que l’un de ses Ministres à même qualifié d’«Etat voyou».

Plusieurs réformes dans le domaine succes-soral ou de l’assurance maladie témoignent de surcroît de la volonté des autorités françaises d’imposer unilatéralement des solutions qui lui sont favorables, sans considération aucune pour les conséquences qu’elles peuvent avoir pour la Suisse.

Indépendamment de ces considérations politiques, la dénonciation de cet Accord n’aura que des conséquences bénéfiques pour Genève qui continuera à percevoir l’impôt à la source sur les travailleurs frontaliers, conformément à la Conven-tion entre la Suisse et la France de 1966, et qui en bénéficiera pleinement.

Ainsi, et contrairement à ce que certains ont cru pouvoir affirmer, en aucun cas la France ne pourrait décider, par représailles, d’imposer les travailleurs frontaliers sur son territoire.

La dénonciation de l’Accord de 1973 n’est donc que le résultat de l’élémentaire bon sens

Dettegenevoise

Quand on a une dette de 13 milliards, il n’y a pas de placepour les largesses, on la rembourse

Avec une dette de 13 milliards Genève n’a pas le choixSuppression de la rétrocessionde 253 millions versés à la FranceL’initiative lancée par le MCG est conforme au droit.

LE CITOYEN automne 2015 -5Genève d’abordLe MCG lance une initiative

Stop au cadeau royalqui ruine notre canton !

A l’heure où le budget de l’Etat de Genève prévoit un déficit important de plusieurs centaines de millions de francs, il est urgent de prendre des mesures drastiques. Nous de-vons éviter l’effondrement de notre système social et de santé, de l’édu-cation et de la formation ainsi que tout ce qui touche à la sécurité des citoyens.

En effet, bientôt chaque jour sont an-noncées des difficultés financières pour assurer les prestations importantes à la population. Alors que le coût de l’assis-tance publique explose d’année en an-née, les ressources viennent à manquer pour garantir une solidarité citoyenne envers les plus faibles de notre société.

Dangereuses coupesen vue

De plus, notre système de santé risque de subir des coupes budgétaires qui auront des incidences sur le niveau de qualité. Par ailleurs, les projets en ma-tière de sécurité sont de plus en plus re-mis en question par manque d’argent, ceci au détriment de la protection de la population.

A l’avenir nos investissements (écoles, hôpitaux, prisons, routes, transports publics, etc.) pourraient être sérieuse-ment mis en péril.

Aucun aspect obligatoire

Par conséquent, le MCG, dans sa grande responsabilité, afin de trouver

des solutions et d’éviter des sacrifices douloureux, a décidé de lancer une initiative pour mettre un terme au ver-sement à la France de 253 millions de francs par année, à titre de rétrocession sur l’impôt à la source prélevé sur les frontaliers. D’autant plus que ce mon-tant n’a aucun aspect fiscal obligatoire entre la France et la Suisse, mais re-pose uniquement sur un accord de «bon voisinage» signé en 1973.

Pour sortir la tête de l’eau

Le Mouvement Citoyens Genevois cherche par tous les moyens à éviter une hausse d’impôts qui aurait des conséquences graves sur les budgets des contribuables et sur l’économie de notre canton.

Malheureusement, en cas de refus de cette initiative, nous serons condam-

nés à réduire les prestations ou/et à augmenter les impôts.

Cette initiative présente une occasion unique de sortir la tête de l’eau pour notre République et canton de Genève. Il est indispensable de cesser ce type de cadeau répétitif, qui vide les caisses de l’Etat année après année.

Dans ce contexte, notre slogan «Ge-nève d’abord» a tout son sens.

Signez cette initiative pour assurer l’avenir de notre canton !

Le MCG vous fera parvenir dans votre boîte aux lettres le formulaire de l’initiative, car à l’heure où nous mettons sous presse ce journal nous attendons encore la validation de notre initiative par la Chancellerie, formalité indispensable.

Dilapider notre argent : ça suff i t !

6 - LE CITOYEN automne 2015 Défense citoyenneTerrorisme, catastrophes naturelles,

situation géopolitique, cyberrisques, etc.

Une armée efficace contreles nouvelles menaces

Le fait d’avoir coupé dans les bud-gets de la défense de manière ex-cessive depuis de trop nombreuses années a comme conséquence que notre armée est devenue davantage un musée culturel qu’un instrument de protection.

Si nous pouvons tous estimer que les menaces ont changé de nature depuis la chute du Mur de Berlin, elles n’en restent pas moins inquiétantes voire plus sournoises qu’autrefois.

Armée suisse sinistrée

Chacun peut constater dans les infor-mations le développement du terrorisme en Europe, la dégradation géopolitique sur les frontières de l’Est qui peuvent s’am-plifier et avoir des conséquences sur notre sécurité collective. Raison pour laquelle de très nombreuses nations européennes s’inquiètent de constater que leurs forces militaires n’ont pas été adaptées aux nou-veaux dangers et se rééquipent.Pour la Suisse, il est également inquiétant de constater que nous manquons drasti-quement de matériel pour fournir la troupe complètement. Le fait de pouvoir équiper seulement 5 bataillons d’infanterie (5000 soldats environ) sur 20 est un parfait exemple.

Menace terroriste

Aujourd’hui, en raison des écono-mies excessives faites sur son dos, nous n’avons plus une armée digne de la mission qui lui a été confiée par le Peuple et qui est inscrite dans la Constitution.Pourtant, la menace terroriste plane sur nos têtes et il est totalement faux d’imaginer que notre pays

puisse être épargné à tout jamais de ce fléau qui s’accentue de jour en jour à tra-vers le monde.

Cyberrisques

Ne parlons pas des cyberrisques (crimina-lité et guerre informatiques) qui peuvent paralyser en quelques heures nos res-sources vitales (électricité, distribution de l’eau, réseaux informatiques, bancaires, routiers, ferroviaires etc.).En ce qui concerne les catastrophes ma-

jeures (naturelles) ou techniques (in-cident dans une centrale nucléaire), seule l’armée a les moyens de pou-voir intervenir de manière massive.C’est pourquoi, face à toutes ces me-naces, le MCG défend une armée ef-ficace et crédible en tout temps. Par conséquent, nous nous opposons à baisser la garde en coupant dans des budgets indispensables pour notre sécurité. Nous acceptons la nouvelle réforme sur l’armée, c’est-à-dire une diminution des effectifs, pour autant que soit relevé son budget afin qu’elle puisse être équipée de moyens «high tech» pour combler le déficit en sol-dats.

Sans cette dernière condition, notre armée citoyenne ne pourra pas être efficace et ré-pondre aux diverses menaces.

Le MCG actif pour notre sécurité

Pour toutes ces raisons, notre conseiller national Roger Golay, membre de la Com-mission de la politique de sécurité, s’est énormément investi et avec conviction dans tous les domaines sécuritaires natio-naux, notamment celui de l’armée.

D’ailleurs, il a été l’auteur de plu-sieurs rapports de commission à l’attention du Conseil national, afin que ce dernier soutienne la nécessaire mise à jour de notre armée en particulier par l’acqui-sition de matériel adapté. Lesdits rapports, notamment les pro-grammes d’armement, ont tous été acceptés.Il est essentiel de poursuivre ce travail pour garantir la souverai-neté et la sécurité de notre beau pays. Notre précieuse Liberté vaut quelques sacrifices.

François BAERTSCHITroupes de sauvetage à l’oeuvre.

LE CITOYEN automne 2015 - 7Embouteillages

Un Conseil fédéral au goût de bouchon

Circulation: la gabegieLe Conseil fédéral roupille

Qui ne perd pas de son temps pré-cieux dans des bouchons insuppor-tables et sans fin, en voiture ou dans des transports publics?

Cette perte de temps n’a pas que des conséquences sur nos nerfs mais a des effets induits également sur nos por-tefeuilles. Ils renchérissent les coûts d’une multitude de services ou de pro-duits de consommation.

1,25 milliards perdus en 2014

En effet, les bouchons en Suisse re-présentent une perte pour notre éco-nomie de 1,25 milliards de francs pour 2014. Chaque automobiliste perd en moyenne 33 heures par an, coincé dans des embouteillages.

C’est le résultat de la politique pré-tendûment écologique qui consiste à limiter les routes sans tenir compte de la croissance démographique, favori-sée par ces mêmes milieux soi-disant écologiques. Par leurs procédés sour-nois, ils multiplient les sources de pol-lution alors qu’ils prétendent les ré-duire. En somme, ces partis politiques se prétendant verts sont les plus gros pollueurs de notre pays. Leur seule ligne de conduite est le dogmatisme anti-bagnole.

Genève l’oubliée

La situation se dégradant de jour en jour, il est urgent de réveiller sans mé-nagement le Conseil fédéral qui ne prend pas des mesures d’exception pour favoriser la fluidité du trafic na-tional. Genève étant l’un des cantons les plus touchés par cette gabegie due aux embouteillages, il est absolument nécessaire de renforcer la présence à

Berne de personnes qui jugent indis-pensable d’améliorer notre réseau rou-tier. Le MCG répond à cette attente.

Ne perdons pas notre liberté

Nous sommes favorables à des in-vestissements rapides pour améliorer le réseau autoroutier, en lieu et place de longues planifications, lesquelles seront déjà dépassées par la demande future.Le MCG est favorable à la complé-mentarité des divers modes de trans-ports, pour que chaque citoyen puisse garder la liberté de choisir.En revanche, nous nous opposons ca-tégoriquement à ce que l’automobiliste devienne la vache à lait du Conseil fé-déral.Il est inadmissible que les taxes pré-levées sur l’essence servent d’impôt déguisé pour d’autres affectations que

les routes.Nous nous opposerons à l’augmenta-tion de la vignette à 70 francs, en sa-chant que nos autoroutes embouteil-lées ne valent même pas la vignette à 40 francs.Voter MCG c’est rouler dans le bon sens.

Roger GOLAY

Les voies du Conseil fédéral sont impénétrables

La direction à prendrepour le Conseil fédéral

8 - LE CITOYEN automne 2015 Bientôt une Suisse de 10 millions d’habitants?

Explosion de l’immigration:le chaos annoncé

Le 9 février, le peuple a eu raison, les autorités ont eu tortSuite au vote du 9 février 2014 sur l’initiative «contre l’immigration de masse», nous aurions pu penser que le Conseil fédéral allait prendre des me-sures rapides, malgré le délai de trois ans pour appliquer cette initiative.

Au contraire, le Gouvernement s’enlise à tenter de trouver une parade à la décision du Peuple afin de plaire à l’Union euro-péenne.Le Conseil fédéral, tel une autruche mettant la tête dans le sable, n’est pas conscient que la croissance massive de l’immigration ne peut pas perdurer de la sorte, sans créer de graves problèmes dans divers domaines.

90’000 habitants en plus

Malgré la volonté du peuple de stopper cette immigration massive, nous consta-tons qu’après le OUI du 9 février la Suisse a enregistré l’arrivée de 90’000 personnes supplémentaires (89’500 selon les chiffres OFS, solde migratoire). Sachant que 2015 sera une année où ce chiffre devrait dé-passer ce record, nous sommes convain-cus que le Peuple a fait le bon choix en disant stop. Avec une si forte croissance démographique, il n’est pas réalisable

d’avoir une bonne gestion du territoire pour accueillir ces nouveaux venus. En effet, pour accueillir ces arrivants, il faut construire l’équiva-lent de deux fois et demi la ville de Fri-bourg, équipements publics compris.Dans ces conditions, il devient extrême-ment difficile de maintenir un envi-ronnement agréable, en préservant la zone agricole et les beautés naturelles de notre patrie. Malheureusement, cette forte immigration a des conséquences très né-fastes sur notre qualité de vie en matière d’équipements publics.

Non à la brutalité pourles habitants de notre pays!

Nous constatons tous que cette augmen-tation irrationnelle et non maîtrisée de la population fait que nos autoroutes sont devenues chaotiques par une saturation créant des bouchons insupportables, sans

compter le transport ferroviaire qui a la limite de ses capacités globales.Ce développement brutal est coû-teux et porte atteinte aux résidents qui n’arrivent plus à trouver des logements abordables et qui s’en-tassent dans des villes sur-urbani-sées au détriment d’un bien-être que tout le monde revendique.A Genève, nous constatons que cette immigration de masse a des conséquences économiques néga-tives, puisqu’elle exige des coûts sociaux importants, alors que les contribuables fortunés s’exilent dans les paradis fiscaux à l’étranger, plus malins que nous.Cette immigration incontrôlée a des

effets tant sur les communes qu’au niveau national, par exemple avec la pénurie de places de crèches, le manque de moyens pour construire des écoles, la hausse des coûts hospitaliers, les demandes d’in-frastructures collectives, etc.

L’humain avantles profits à court terme

Le MCG veut une immigration contrôlée en fonction des besoins de notre pays. Ce n’est plaît pas à certains milieux écono-miques, qui pensent aux profits à court terme, et imposent ces arrivées à l’en-semble de la population qui doit supporter l’effort au détriment de son bien-être.Nos candidats estiment que nous ne de-vons pas céder aux pressions, voire aux menaces de l’Union européenne.Nous refuserons donc de bafouer le choix démocratique fait par nos concitoyens le 9 février 2014.

Journal «Le Citoyen», organe du MCG, éditeur et rédacteur respon-sable Roger Golay, rédacteurFrançois Baertschi. Imp. Tamedia (Bussigny). MCG, case postale 340, 1211 Genève 17

Immigration incontrôlée: le cadre de vie futur de vos enfants comme à Hong-Kong. (Photo 123RF)

Pas d’excès. (Photo 123RF)

LE CITOYEN automne 2015 - 9Quatre ans au National

Avec le MCG du concretPendant cette législature, les conseil-lers nationaux MCG ont eu à coeur de défendre les citoyens. Il s’agit autant de sujets concernant l’intérêt général que la vie quotidienne.

Assurance-maladie

Le MCG est intervenu à de multiples reprises à propos de l’assurance-ma-ladie, notamment pour un contrôle des assurances-complémentaires, pour évaluer la possibilité, mais aussi pour des assurés égaux dans la perte de gain maladie (motion). A été pro-posée la création d’un fonds national des réserves de l’assurance-maladie obligatoire (motion rejetée sur propo-sition du Conseil fédéral par le Conseil national) .Le MCG est bien évidemment inter-venu à Berne pour défendre la préfé-rence nationale (page 5), protéger les jeunes face au fléau de la libre circu-lation, favoriser la main-d’oeuvre suisse en supprimant la commission de la perception sur l’impôt à la source.

Droit des victimes

Nous avons interpellé le Conseil fédé-ral pour lui demander une procédure pénale soucieuse des droits des lésés. Le MCG a déposés des textes parle-mentaires pour protéger les justiciables et en particulier les victimes qui sont trop souvent oubliées.

Bruit des ambulances

Une motion a été proposée par le MCG pour demander une réduction des nui-sances sonores des ambulances tout en gardant le niveau de sécurité; une autre a défendu l’instauration de la conduite accompagnée d’un véhicule automo-bile dès l’âge de 16 ans. Une initiative parlementaire a été déposée pour répri-

En quatre ans, Mauro Poggia puis Roger Golay, les conseillers nationaux du MCG, ont fait preuve d’une activité sans relâche. L’inventaire ci-dessous n’est pas exhaustif car il est impossible de décrire sur une page toute l’activité déployée par le MCG à Berne.

mer l’usurpation d’identité (nouvelle norme pénale), une autre pour proté-ger le consommateur dans le cas de renouvellement tacite de contrats. Une initiative parlementaire demande de «ne pas enfoncer la tête sous l’eau des personnes endettées».

Bataillon 14

Une motion demande le maintien du légendaire bataillon de carabiniers 14, dont les origines remontent au gé-néral Dufour. Ce bataillon devait être supprimé mais cette motion a eu une influence favorable puisqu’il est main-tenu.Une autre motion a été déposée pour «améliorer l’accompagnement vers l’autonomie et l’intégration sociale des personnes en situation de han-dicap». Cela concerne la possibilité d’acquérir des prothèses perfection-nées permettant aux handicapés de mieux s’intégrer dans notre société.

Sécurité

Le MCG a également déposé des textes sur le bon emploi des gardes-fron-tière ou l’engagement exclusif de

personnes de nationalité suisse à la police fédérale, ce qui n’est pas le cas maintenant.Nous nous sommes inquiétés de l’acti-vité d’une société privée dans l’admi-nistration fédérale qui présenterait un risque pour la protection des données.Notre question sur la prolongation de l’ordonnance d’interdiction d’Al-Qaï-da a permis que cette précaution soit prise.

Protéger notre pays

A la tribune, Roger Golay a défendu plusieurs rapports de la Commission de politique se sécurité. Il est impor-tant de garder une armée opération-nelle qui puisse assurer une protection accrue des habitants de notre pays, face aux menaces actuelles.

Le MCG n’a eu de cesse de défendre les citoyennes et les citoyens à Berne, pour sauvegarder une certaine image de la Confédération helvétique, cette Suisse que nous aimons et qui est tel-lement menacée aujourd’hui.

François BAERTSCHI

10 - LE CITOYEN automne 2015 Le MCG: pas de promesse mais des actes!

Préférence nationale:le MCG agit à Berne

Le conseiller national MCG Roger Golay a déposé au Conseil national une motion sur la préférence nationale, que nous publions ci-dessous:

« Le Conseil fédéral est chargé de prendre les mesures nécessaires pour engager, en priori-té absolue, des résidents de notre pays dans l’administration fédérale ou celle des entités juridiques où la Confédération a des parts majoritaires.

Actuellement, du personnel frontalier (déten-teur du permis G) travaille pour divers services de la Confédération, ainsi qu’à la Poste, aux CFF et autres. Notre pays compte 150 946 chômeurs et 206 138 demandeurs d’emploi (chiffres du SECO/janvier 2015).

«Le Conseil fédéral doit prendre des mesures»

Afin de réduire le chômage et d’éviter des drames humains, il est indispensable de prendre toutes les mesures possibles en faveur de notre population. Pour ce faire, le Conseil fédéral doit prendre des mesures afin que les ressources humaines des diverses administra-tions fédérales engagent prioritairement des résidents de notre pays (suisses et étrangers en possession d’un permis d’établissement).

La même di-rection doit être donnée aux entités ju-ridiques où la Confédération a des parts majoritaires.

Un canton romand qui applique une directive allant dans ce sens, constate une baisse non nég l i geab le de chômeurs entre janvier 2014 et 2015, toujours selon les chiffres du SECO.

Cette mesure permettrait de diminuer les dé-penses sociales des cantons notamment fron-taliers, de soulager l’assurance-chômage et de combattre la précarité.

Le Conseil fédéral doit réagir et donner l’exemple d’une responsabilité sociale et ci-vique. De trop nombreux citoyens de notre

pays attendent un signal fort et solidaire de la Confédération pour les aider dans leur si-tuation dramatique et désespérée.

(Définition de frontalier (permis G): per-sonnes de nationalité étrangère travaillant en Suisse et habitant à l’étranger. Les Suisses de l’étranger n’entrent pas dans cette caté-gorie) »

Mauvaise lecturede l’accord ALCP

En date du 27 mai 2015, le Conseil fédéral propose de rejeter la motion. Il estime qu’il en a suffisamment fait, notamment en sui-

vant la politique menée par le canton de Ge-nève dans l’annonce préalable des postes va-cants de l’Administration fédérales aux offices régionaux de placement (ORP).

De manière à notre sens très contestable, le Conseil fédéral se réfère à l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) signé avec l’Union Européenne. Alors qu’au Luxembourg par exemple, les emplois publics sont réservés aux personnes ayant la nationalité du pays, le Conseil fédéral prétend qu’«un ressortissant d’un Etat de l’UE ou de l’AELE ne peut se voir refuser le droit d’occuper un emploi dans l’ad-ministration publique que si celui-ci est lié à l’exercice de la puissance publique et destiné à sauvegarder les intérêts généraux de l’Etat ou d’autres collectivités publiques».

La Poste et Swisscom oubliés

Sur cette base, le Conseil fédéral s’oppose à cette motion et prétend qu’il «n’a pas la com-pétence de donner aux entreprises qui lui sont proches, comme Swisscom, la Poste et RUAG, des directives en matière de personnel». (sic)

Le Gouvernement nous apprend «que sur les 37 000 collaborateurs de l’administration fédérale, on compte environ 1550 personnes (4,2 pour cent) de nationalité étrangère, par-mi lesquelles moins de 100 frontaliers.» Sans Swisscom et la Poste, qui donneraient des chiffres beaucoup plus importants.Nous sommes très préoccupés par cette situation.

Pour le Conseil fédéralparesseux, il est temps d’agir

plutôt que de roupiller

LE CITOYEN automne 2015 - 11FinancesAssurance-maladie

Fini le tempsdes promesses

En juillet dernier, les assurés domiciliés dans le canton de Genève ont reçu, par-fois dans l’incompréhension, tant les ex-plications qui l’accompagnaient étaient peu claires, un versement de 79 francs, correspondant au premier acompte de ce que le Parlement fédéral nous a «gé-néreusement» octroyé pour compenser les primes excessives qui nous ont été réclamées de 1996, date d’entrée en vi-gueur de la LAMal, à 2013. Deux autres versements identiques nous parvien-dront en 2016 et 2017.

Sachant que dans un premier temps il était question de ne rien nous donner du tout, nous pourrions saluer ce geste. Néan-moins, il me reste un goût amer, sachant que cette somme globale est finalement moins de la moitié de ce qu’elle aurait dû être.Pour avoir dénoncé, en tant que simple assuré, depuis 2000 déjà, l’opacité du système et l’absence de contrôle efficace

de l’autorité fédérale, notamment quant à l’utilisation des réserves accumulées, je sais à quel point les Genevois ont été pointés du doigt. Accusés d’être peu res-ponsables et dépensiers, nos plaintes nous étaient renvoyées sans ménagement, tel un cancre qui se plaindrait d’une mau-vaise note bien méritée. Il se trouve que les premiers de classe nous laissaient faire leurs devoirs... en maintenant artificiellement basses leurs

primes grâce aux réserves que les assu-reurs constituaient sur notre dos.Mais le scandale ne s’arrête pas là. Ce premier versement est intervenu par un apport de fonds de la Confédération (res-ponsable de ne pas avoir pris les assureurs la main dans le sac, tel un policier respon-sable du vol pour ne pas avoir interpellé le cambrioleur) et des assurés des cantons bénéficiaires de primes trop basses toutes ces dernières années.

Assurés grugés

Mais en 2016 et 2017, les assureurs devront également mettre la main au porte-monnaie pour un tiers de la facture. Il se trouve toutefois que le porte-mon-naie de nos assureurs n’est autre que le nôtre, et il y a fort à parier que les primes des Genevois pour ces deux prochaines années prendront en considération cette charge nouvelle. En d’autres termes, nous participerons à financer ce que l’on nous remboursera...

A l’heure d’envoyer à Berne des représen-tants de notre canton (nous sommes tous des assurés grugés, de droite comme de gauche), il est essentiel de poursuivre mon travail à Berne ainsi que celui de mon suc-cesseur.

Mauro POGGIA

Une banque nationale au servicedes citoyens et du pays

Réserves de l’assurance-maladie:la grande lessive a commencé.

Les caisses vont-elles laver plus blanc ?

La politique monétaire de la Banque nationale (BNS) doit s’orienter sur un soutien à l’écono-mie suisse et ne plus investir à l’étranger dans des sociétés qui n’apportent rien à la Suisse en termes de stabilité, croissance et surtout d’indépendance. Or, aujourd’hui, il n’y a pas de crédit sans débiteur, pas de désendette-ment sans réduction d’actif, Tout l’argent que nous utilisons n’est en réalité qu’une créance privée. Les banques créent la monnaie scriptu-rale, mais l’argent mis en circulation par le crédit bancaire n’est pas à la disposition de l’Etat ni des citoyens pour les dépenses. Au contraire nous devrons encore payer des in-térêts pour qu’il y ait suffisamment d’argent mis en circulation. Il faut contraindre la BNS à cesser immédiatement cet énorme gaspillage de la richesse publique. La production exces-sive d’argent actuelle impose à l’économie de croître sans cesse ce qui est un leurre. 90%

de la masse monétaire en circulation est créée par les banques commerciales. C’est à l’Etat, et non à ces banques, qu’il appartient d’être maître de la création monétaire.La BNS ne peut plus contrôler la masse mo-nétaire, les banques produisent trop d’argent, et cela provoque inflation et bulles financières. Afin de garantir que la prospérité de notre pays et sa liberté, et d’être au service des citoyens, il faut remettre la BNS au service de l’Etat et non l’inverse.La Confédération édicte de nouvelles règles et missions à la BNS. La BNS investit ses capitaux dans l’économie suisse, exclusive-ment. Seule la BNS peut créer de la masse monétaire (billets & monnaie scripturale). Les communes et les cantons peuvent se financer directement auprès de la BNS.

Daniel SORMANNI - Patrick-Etienne DIMIER

interview de Roger Golay, conseiller national

«Pour les Genevois le MCGdoit se renforcer à Berne»

12 - LE CITOYEN automne 2015 Poursuivre la voie à Berne

Roger Golay, Genève et les citoyens genevois sont-ils suf-fisamment entendus dans la Berne fédérale?

R.G.: Des sujets essentiels qui touchent directement les citoyens genevois (sécurité, immigration, assurances so-ciales, etc. ) sont traités par le Parlement fédéral. Malheureu-sement, les partis nationaux ne peuvent pas défendre de manière prioritaire les inté-rêts d’un canton particulier. Le MCG a cette force, tout comme la Legga pour le Tessin, de défendre les particulari-tés d’un canton.

Qu’est-ce que le MCG amène à Berne?

R.G.: Par notre pression indirecte, nous avons levé un tabou au sujet de la surcon-currence des frontaliers, puisque mainte-nant la Confédération commence à envisa-ger timidement une préférence nationale. Si nous sommes renforcés, notre pression sera plus importante et, dans la logique suisse de consensus, très certainement des mesures plus strictes seront prises en la matière. C’est à Berne également que le problème des frontaliers se joue. Quant à mon prédécesseur, Mauro Poggia, il a ouvert la voie à des avancées dans le do-maine de l’assurance-maladie, en particu-lier au niveau des contrôles.

Sans une représentation du MCG, que se passerait-il?

R.G. : Les préoccupations de Genevois n’auraient plus de véritable relais et se-raient diluées dans l’action de partis na-tionaux.

C’est donc l’identité genevoise que vous mettez en avant?

R.G.: Effectivement, notre canton a des particularités quasi uniques en Suisse:

par exemple la Genève internationale, la criminalité transfrontalière, le marché de l’emploi soumis à une concurrence étran-gère très forte, un aéroport international qui demande une attention toute particu-lière pour le bien de notre économie, une péréquation financière intercantonale qui joue en notre défaveur. Et nous avons bien d’autres sujets, faisant qu’il est primordial d’avoir des représentants davantage portés à la défense des intérêts genevois. Ce n’est pas pour autant que nous oublions les inté-rêts suisses que nous défendons avec force et conviction.

On vous reproche parfois d’être axé uniquement sur la problèmatique des frontaliers?

R.G.: N’importe quel observateur honnête s’apercevra que, malgré le peu de temps où j’ai siégé à Berne, moins de deux ans, j’ai déposé des textes diversifiés (voir le site internet du Parlement).En revanche, si les Chambres fédérales et le Conseil fédéral avaient pris au sérieux le problème des frontaliers, en ne les igno-rant pas comme cela fut le cas pour la né-gociation des Bilatérales, nous n’aurions pas eu les problèmes de ces 15 dernières années. On nous reproche d’avoir fait cor-rectement notre travail en dénonçant des dysfonctionnements.

Vous siégez à la commission de politique de sécurité du Conseil national, quels sont les enjeux et vos possibilités d’action?

R.G: Tout d’abord, il faut sa-voir que, pour chaque par-lementaire, il est difficile de pouvoir intervenir sur tous les sujets, tant ceux-ci sont nom-breux et parfois complexes. Il est donc nécessaire d’avoir des spécialisations et de travailler sur celles-ci de manière plus

approfondie. La sécurité est mon domaine de prédilection. Par mon ancien métier, je jouis d’une expérience en ce domaine et j’ai développé un réseau important dans le milieu de la sécurité.De ce fait, je suis très actif en cette matière, notamment en ayant rendu plusieurs rap-ports et fait plusieurs interventions concer-nant l’armée, la police, les services de renseignement qui deviennent un élément capital pour lutter contre le terrorisme.

Quel avenir envisagez-vous pour le MCG à Berne?

R.G: Entre Mauro Poggia et moi-même, nous avons lancé de nombreux projets, sur différents thèmes, qui doivent être pour-suivis pour le bien des citoyens genevois et suisses.Nous devons renforcer notre présence à Berne, afin de représenter l’identité gene-voise. Sur de nombreux dossiers, le MCG peut compter sur ses alliés de l’UDC et de la Legga, chacun gardant ses spécificités.

Quel est l’engagement principal du MCG?

R.G.: C’est de toujours garder à l’esprit que le citoyen doit être au centre du débat politique, ceci dans l’intérêt général. Il est pour moi important de ne pas être au ser-vice des lobbys mais bien au service du Peuple.

Roger Golay, une présence activeà la tribune du Conseil national

Le programme en 12 points du MCGLE CITOYEN automne 2015 - 13Ni gauche ni droite, Genève d’abord

1. Instaurer la préférence nationaleEngagement préférentiel des citoyens suisses et résidents établis de longue date, par la Confédération et les entités juridiques où la Confé-dération a des parts majoritaires (Poste, Swisscom, RTS, CFF, etc.).

2. S’opposer à l’intégration sournoise dans l’Union européenneDéfense de la souveraineté de la Suisse face aux diktats de Bruxelles. L’Union européenne empiète de plus en plus sur les prérogatives de la Suisse de manière inacceptable.

3. Lutter contre l’immigration de masseMise en place de l’initiative pour freiner l’immigration de masse, qui vise à garder notre souveraineté en la matière. Le Peuple suisse doit pouvoir décider de sa politique en ce domaine.

4. Une assurance-maladie sans abusInstaurer un vrai contrôle des caisses-maladie, cesser la concurrence entre les mauvais et les bons risques (jeunes/aînés, malades chro-niques, etc.). Une meilleure répartition des risques doit se réaliser, en tenant compte également des malades chroniques assurés.

5. Une AVS plus juste pour les couplesSupprimer les rentes AVS réduites pour les couples, en se dirigeant vers une individualisation. Pour ne pas défavoriser les couples mariés.

6. Sauver le secret bancaireOpposition à toute atteinte au secret bancaire qui est un atout pour notre place économique suisse. Nous refusons la suppression partielle ou définitive, pour les Suisses, de ce droit, projet qui est préparé par l’actuel Conseil fédéral.

7. Une économie hyperforte pour un social efficaceLes autorités politiques doivent mettre en place des conditions-cadres très favorables pour l’économie (suppression de taxes, facilités di-verses), afin de pouvoir assurer nos tâches de solidarité.8. Pour une armée crédibleFace au terrorisme et aux menaces actuelles, nous devons conser-ver une armée avec des moyens modernes et efficaces, qui puisse répondre aux défis notamment géopolitiques.

9. Une politique de l’asile plus fermeS’opposer à l’afflux de requérants d’asile économiques, par un contrôle strict à la frontière et une accélération drastique des procédures. Rendre notre pays le moins attractif possible.

10. Se protéger contre la criminalitéinternationaleProtection véritablement efficace des frontières, en accroissant le dispositif. Notre pays ne doit plus être une proie de choix pour les criminels internationaux

11. Mettre fin à l’hostilité envers lesautomobilistesContrer la politique dogmatique des écolos et apporter des réponses aux bouchons notamment sur le réseau autoroutier. Il faut s’opposer au détournement de l’argent perçu sur les automobilistes et versés à d’autres fins.

12. Défendre les intérêts des GenevoisFace à la gauche irresponsable, défendre les secteurs qui font la force économique de Genève (multinationales, place financière, institutions internationales, etc.). Porter à Berne les spécificités de notre canton (frontaliers, problèmes d’un canton-ville, etc.), défendre l’identité gene-voise auprès de la Confédération.

Je veux devenir: membre du MCG

Prénom:.................................... Nom: ..........................................

Rue + No : ....................................................................................

Code postal:............ Commune:....................................................

E-mail: ..........................................................................................

No de tél.: .....................................................................................

Profession: ..................................Signature: ................................

A retourner à: MCG case postale 340 1211 Genève [email protected] - ccp 17-196320-4

Vous en avez assez de la politique telle que lespartis traditionnels la mènent aujourd’hui.

Vous estimez qu’il faut rendre le pouvoir auCitoyen, donner lapriorité aux résidents genevois.

Vous voulez vousopposer aux dérivesde notre classe politique.

Election au Conseil des EtatsEric Staufferpour dynamiserles intérêts genevoissous la Coupole fédéraleVotez la liste N° 5pour le Conseil des Etats

14 - LE CITOYEN automne 2015 Votez MCG le 18 octobre !

MCG Jeunesse

Avec le MCG, gagnons un 2e siège !Pour ces élections fédérales, le MCG présente des personnes de valeur pour le Conseil national mais également pour le Conseil des Etats.

Pour le Conseil national, nous avons la «liste principale» No 8 qui est menée par notre conseillernational Roger Golay.Comme le veut l’usage et notre esprit démocratique, qui laisse la chance à chacun, nous présentons également deux autres listes de personnes représentant certains secteurs ou classes d’âge, qui souhaitent également relever le défi de ces élections.Il est possible de rajouter sur les listes MCG-Aile sociale et MCG-Jeunesse les noms de la liste principale (pas plus de 11 candidats).Attention, pour le Conseil national, il faut mettre UNE SEULE LISTE DANS L’ENVELOPPE et pas plus de 11 candidats, sinon le vote ne sera pas valable!

MCG Aile sociale

Kevin Reichenbach, Julien Nurock et Marc Chappaz

Antonio Angelo Sandro Pistis CélineLe Joncour

Guillermo Sirena

Jean-Paul Derouette

Muriel Besse Amar Madani

Election au Conseil nationalCandidats de la liste 8MCG - Mouvement Citoyens Genevois

LE CITOYEN automne 2015 - 15Votez MCG le 18 octobre !

Roger GOLAY, Conseiller national

Patrick DIMIER Ana ROCH Daniel SORMANNI

Eric STAUFFER

16 - LE CITOYEN automne 2015