77AUTOMNE 2009
LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS
Votre stratégie Gestion des flux financiers : prendre le bon virage
Votre expérience
Anne-Claude Lefl aiveUn domaine au prestige tout naturel
www.entreprises.banquepopulaire.fr
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COCKPIT Le Ponant de Paris, 5 rue Leblanc, 75511 Paris Cedex 15. http://www.banquepopulaire.fr. Publication trimestrielle de la Banque Populaire.Tirage : 30 000 exemplaires. Destinataires : chefs d’entreprise, dirigeants, administrateurs, cadres d’état-major, responsables d’exploitation et conseillers de clientèle entreprise des Banques Populaires. Directeur de la publication : Yvan de la Porte du Theil, directeur général - Banques Populaires. Rédacteur en chef : Olivier de Coussemaker. Tél. : 01 40 39 67 81. Rédactrice en chef adjointe : Marianne Vergnes. E-mail : [email protected]. Comité éditorial : T. Antoine, S. Daupeux, É. Elizée, A. Geley, A. Grenot, P. Hamon, F. Marchand, C. Petrachi, S. Reichel-Lopes, M. Vergnes. Fabrication : P. Bernard, G.Martinet. Réalisation : Publicis Consultants France – département édition. Crédits photo : Gisselbrecht / Andia, Vincent Hazat / Photo Alto, Michel Joly, Andy Rouse / gettyimages, Jean Chiscano, Jean Belondrade, François Delauney, B.Stichelbaut, Banque Populaire, D.R. Photogravure : Regard Numérique.La Banque Populaire a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres végétales sur les presses de
IMP Graphic, 14 rue Lafayette - 58204 Cosne-sur-Loire (France), imprimeur Imprim’vert (charte de respect de l’environnement : gestion et sécurisation des déchets dangereux et non-utilisation de produits toxiques) certifi é ISO 14001(certifi cation environnementale). Le papier sélectionné pour cet ouvrage est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifi ées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60 % de fi bres recyclées et de 40 % de fi bres vierges certifi ées FSC™ Sources Mixtes (Forest Stewardship Council). Routage : Routex. Membre de l’UJJEF. N° ISSN : 1165-7839.
En tant qu’entrepreneur, vous le savez mieux que quiconque,
le traitement des fl ux fi nanciers constitue l’essentiel de la relation
entre une entreprise et sa banque. À la différence des opérations
de fi nancement, certes cruciales mais ponctuelles, nous parlons là
d’un acte quotidien, véritable biorythme de la vie des sociétés. Le service
apporté en la matière reste donc le meilleur critère qualitatif du
savoir-faire des banques ; un service que la Banque Populaire s’efforce
depuis toujours de rendre irréprochable. En tant qu’acteur majeur
du monde de l’entreprise, notre compétence y est indéniable. Grâce à
des solutions informatiques ultra pointues utilisables dans un contexte
multibancarisé, nous sommes en mesure de répondre aux sollicitations
d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs ; et dans un contexte
de disparition annoncée du protocole de télétransmission ETBAC 3
au profi t d’EBICS, nos équipes sont d’ores et déjà fi n prêtes pour
vous accompagner sereinement dans cette mutation.
Ces solutions, que nous vous invitons à découvrir dans le dossier
« Votre stratégie » de ce numéro de Cockpit, ne sont toutefois que
l’étape ultime de l’offre de la Banque Populaire dédiée au traitement
des fl ux fi nanciers. Aux côtés de nos conseillers de clientèle, nos
experts s’attèlent avant tout à identifi er les besoins propres de chaque
entreprise afi n d’y répondre. Une approche par les besoins de nos
clients, tel est l’objectif principal de la Banque Populaire. Bonne lecture.
Thierry Antoine
Traitement des fl ux : nos équipes vous accompagnent !
EDITO
Thierry Antoine,
Directeur du marché des entreprises
de la Banque Populaire
Lorraine Champagne
SOMMAIRE
Les PME françaises de plus en plus friandes de CRM
VOTRE ENVIRONNEMENT
3
Anne-Claude Leflaive, un domaine au prestige tout naturel
VOTRE EXPERIENCE5
Les titres de services : simples et effi cacesChange dynamique : offrir un service innovant à ses clients étrangers
Gestion des fl ux fi nanciers : prendre le bon virage
VOTRE STRATEGIE
VOS OUTILS AU QUOTIDIEN6
7
Credoc import internet et Credoc export
Divorce du dirigeant : quel avenir pour l’entreprise ?
Une Planète PME sous le signe de l'innovation
Édith Bérard, une battante dans le bâtiment
VOTRE PATRIMOINE
LE CLUB
VOS SALARIES
12
14
15
1313
COCKPIT | #77 | AUTOMNE 2009
EDITO
VOS OUTILS A L'INTERNATIONAL
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VOTRE ENVIRONNEMENT
COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 3
Les PME françaises de plus en plus friandes de CRM
Pour la troisième année consécutive, Ipsos
a publié en mars dernier une étude sur la
perception du « Customer Relationship
Management » (CRM) par les profes-
sionnels. Réalisée auprès de 847 entreprises de
plus de dix salariés pour le compte de l’éditeur
de logiciels Sage, cette enquête montre que l’uti-
lisation d’outils dédiés à la gestion de la relation
clients entre de plus en plus nettement dans
les mœurs des PME de moins de 100 person-
nes. Près de 46 % d’entre elles se déclarent en
effet équipées d’un outil pour gérer leur relation
clients. En toute logique, ce pourcentage aug-
mente avec la taille de l’entreprise puisque les
deux tiers des sociétés de plus de 100 salariés
utilisent un outil de CRM.
Si les résultats de ce sondage démontrent un
taux d’équipement relativement élevé pour les
PME, ils mettent surtout en exergue la rapidité
de l’évolution d’une année sur l’autre : en 2008,
les PME n’étaient que 14 % à déclarer posséder
un outil de CRM, et seulement 10 % en 2007.
Pour autant, les logiciels spécifi quement dédiés
à la gestion de la relation clients connaissent
encore quelques diffi cultés à s’imposer dans le
cœur des entreprises. Parmi celles qui en sont
équipées, la moitié seulement a opté pour une
offre du marché, les autres lui préférant un
outil bureautique du type Excel ou une solution
développée en interne. Notons aussi que l’achat
d’une licence reste de très loin le mode privilé-
gié par les entreprises, puisqu’elles ne sont que
9 % à lui préférer le principe du SaaS, c'est-à-
dire un abonnement permettant d’accéder à un
service en ligne.
Un outil aux multiples usagesIpsos a également interrogé les entreprises sur
leur perception du CRM. 52 % d’entre elles l’as-
socient spontanément à la gestion des contacts
clients, 45 % à la gestion du service clients
dont le SAV, suivi de près par l’organisation de
l’activité commerciale (39 %), la gestion des
campagnes marketing (26 %) et le commerce
électronique (14 %).
L’enquête s’intéresse enfi n au nombre de modu-
les utilisés. Pour 2009, la moyenne est d’un peu
plus de trois. L’outil de gestion de contacts
clients est plébiscité avec 75 % des entreprises
équipées y ayant recours, suivi de la gestion de
service clients (64 %), de l’analyse statistique des
campagnes marketing (44 %), de la gestion des
campagnes marketing (28 %), de la gestion des
forces de vente (28 %) et du commerce électro-
nique (23 %).
Enfi n, l’enquête révèle des disparités entre les
secteurs d’activité. Par exemple, parmi les entre-
prises du BTP équipées d’un logiciel de CRM,
80 % possèdent le module « vedette » de ges-
tion des contacts clients alors qu’elles ne sont
que 64 % dans le secteur des services. Des écarts
existent également pour le module de gestion
du service clients : si 75 % des entreprises équi-
pées du BTP en possèdent, ce pourcentage chute
à 65 % pour les entreprises de commerce et à
52 % pour les entreprises de service.
Selon une enquête Ipsos, en 2009, près
d’une entreprise de moins de
100 salariés sur deux est équipée
d’un outil dédié à la gestion de
la relation clients. Un pourcentage en forte augmentation
par rapport à l’année précédente.
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Avant d’envisager l’enregistrement d’une
marque, les entrepreneurs doivent
vérifier auprès de l’Institut national
de la propriété industrielle (Inpi) que
celle-ci est bien disponible et ne fait pas l’ob-
jet d’une protection en matière de propriété
industrielle. Il en va de même pour les brevets,
les dessins et les modèles.
Jusqu’à présent, l’accès aux bases de données de
l’Inpi était payant via les sites icimarques.com et
plutarque.com. Mais depuis le 3 avril 2009, l’ensem-
ble de ces bases de données est consultable gratui-
tement sur www.inpi.fr. Désormais, les entreprises
peuvent effectuer leurs recherches sans débourser
un centime sur plus de 2 millions de marques en
vigueur en France, environ
1,5 million de brevets français et
européens, et 1 million de dessins
et modèles (français depuis 1910
et internationaux depuis 1979).
Sont également en accès libre
les quelque 55 000 déci sions de
jurisprudence concernant les
brevets, les marques, les dessins et les modèles.
Il est également possible de déposer une demande
d’enregistrement via inpi.fr, les pouvoirs publics
s’alignant ainsi sur les pratiques de gratuité des
instituts de la plupart des grands pays. Cette évo-
lution correspond aussi à la volonté de l’État de
développer l’ « e-administration ». 60 % des dépôts
de brevets et 30 % des dépôts de marques sont
aujourd’hui réalisés électroniquement.
VOTRE ENVIRONNEMENT
4 COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77
Généreuse initiative que celle du
Bureau d’Ambroise, une asso-
ciation créée en avril 2009 sous
l’impulsion des dirigeants de la
société alimentaire Michel et Augustin.
L’intention de départ naît d’un double
constat expliqué ainsi par les responsables :
« Lorsqu’ils se lancent, de nombreux entrepre-neurs galèrent seuls chez eux sur leur canapé tandis que bon nombre d’entreprises ont sou-vent un bureau inoccupé. » D’où l’idée du
Bureau d’Ambroise : pourquoi ne pas prêter
une pièce, voire un coin de table, à ces
créateurs ? En plus du service rendu, cela
permet à l’entreprise d’accueil d’inoculer
un peu d’esprit entrepreneurial à ses pro-
pres salariés. « Mais attention au syndrome Tanguy, ce héros de cinéma qui ne voulait plus quitter le cocon familial, précise le site de
l’association www.lebureaudambroise.com.
L’accueil ne doit donc pas dépasser les trois mois non renouvelables. » Une cinquan-
taine d' « Ambroise » ont déjà été accueillis
par une dizaine d’entreprises. À condition
qu’un nombre suffi sant de sociétés jouent
le jeu de la solidarité, l’association ambi-
tionne d’atteindre les 1 000 jeunes chefs
d’entreprise hébergés d’ici la fi n de l’année.
L’Inpidésormais en accès gratuit
Proposer un bureauaux futurs chefs d’entreprise
Établissement public créé en 1951, l’Inpi a quatre missions principales :
• délivrer les titres de propriété industrielle (brevets, marques, dessins et modèles) ;
• participer à l'élaboration du droit de la propriété industrielle ;
• mettre à la disposition du public toute information nécessaire pour la protection des titres de propriété industrielle ;
• centraliser les registres du commerce et des sociétés des différents tribunaux de commerce français.
Si vous vous sentez une âme
d’hébergeur, vous pouvez
prendre contact avec Morgane
au 01 71 18 11 69 ou sur
Depuis le 3 avril dernier, l’ensemble
des bases de données de l'Inpi
est consultable gratuitement sur
www.inpi.fr.
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VOTRE EXPERIENCE
COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 5
«V ies personnelle et professionnelle doi-vent cohabiter en harmonie ». Cette
théorie, Anne-Claude Leflaive, qui
dirige depuis 1994 le domaine
Leflaive à Puligny-Montrachet en Bourgogne, la met
en pratique au quotidien. Créé en 1905 par son grand-
père, le domaine compte 25 hectares de vigne de
grands crus, premiers crus et autres appellations pres-
tigieuses. Adepte des valeurs « bio », Anne-Claude
Leflaive a insufflé ses principes à ses vins dès 1990,
quand la gérance du domaine lui a été confiée. « On travaillait alors beaucoup avec les pesticides et les engrais. Non seulement ces produits ont un effet déplorable sur l’environnement, mais ils réduisent l’acidité des vins et altè-rent leur qualité. J’étais convaincue qu’il fallait changer les pratiques de culture de la vigne, mais sans savoir comment m’y prendre. Ma rencontre avec Claude Bourguignon et Jean-Claude Rateau a été le déclic. » L’agronome et le viticulteur l’initient en effet à la bio-
dynamie, une méthode respectueuse de l'équilibre des
sols et des rythmes de la nature. « Le but est de tra-vailler en accord avec la planète et les caractéristiques de chaque terroir, en intervenant le moins possible : nous ne sommes que des guides. » Avec le nouveau régisseur du
domaine, Pierre Morey, elle engage des essais sur un
hectare et se donne sept ans pour réussir. « Le risque était immense : la renommée des vins était en jeu », confie
Anne-Claude Leflaive. Mais la greffe prend ; et en 1997,
tout le domaine est converti à la biodynamie. « Nos vins ont gagné en pureté et en précision », estime-t-elle.
Appréciés dans le monde entier, ils sont aujourd’hui
prévendus avant même d’être produits.
Déléguer en toute confi anceCe challenge relevé, Anne-Claude Leflaive s’en fixe de
nouveaux. Elle milite contre les OGM au sein de l’asso-
ciation Terre et vin de Bourgogne, lance Les amis vigne-
rons d’Anne-Claude L. – une structure qui vise à faire
connaître à travers le monde les cuvées de viticulteurs
bio de toute la France –, s’initie au « rouge » en rache-
tant un domaine en Anjou... En 2008, elle crée l’École du
vin et des terroirs où elle accueille clients, importateurs,
producteurs, viticulteurs ou simples amateurs pour des
stages. Au programme : biodynamie, vie des sols ou lan-
gage des couleurs... « Tous les sujets abordés comportent une dimension de développement personnel et de créativité », explique-t-elle. Une philosophie qu’elle applique aussi à
son équipe de vingt-cinq salariés : depuis plusieurs années,
elle a mis en place un intéressement, délègue beaucoup
et veille à la bonne entente. « Travailler avec conscience se ressent sur la qualité des vins », estime-t-elle. « Anne-Claude Leflaive est toute entière vouée à son activité, témoigne
Christophe Des Forts, responsable du pôle Entreprise de
Beaune à la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.
Elle nous fait confiance pour gérer les aspects financiers et la seconder dans ses opérations foncières. Nous sommes tou-jours prêts à l’accompagner dans ses choix audacieux. » Pour
2009, elle prédit de grands crus. « Hiver et printemps ont été bien marqués sur Puligny. Et comme les années en “9” sont souvent bonnes, tous les espoirs sont permis ! »
Domaine Lefl aiveun prestige tout naturel
Anne-Claude Lefl aive
dirige le domaine Lefl aive,
à Puligny-Montrachet,
avec sincérité et naturel.
Ses vins au bon goût de terroir
comptent parmi les plus
célèbres crus de Bourgogne.
La Banque Populaire
Bourgogne Franche-Comté
l’accompagne dans
ses choix, souvent audacieux.
77AUTOMNE 2009
LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS
Votre stratégie Gestion des flux financiers : prendre le bon virage
Votre expérience
Anne-Claude Lefl aiveUn domaine au prestige tout naturel
www.entreprises.banquepopulaire.fr
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VOS OUTILS AU QUOTIDIEN
Les titres spéciaux de paiement Simples et efficaces
Le Chèque de Table®
Premier des quatre titres spéciaux de paie-
ment proposés par la Banque Populaire,
le Chèque de Table® s’utilise principale-
ment dans les restaurants pour régler
ses repas, mais aussi chez les charcutiers,
traiteurs, boulangers... Il est le bienvenu dans
la totalité des 164 000 établissements qui
constituent le réseau national des titres res-
taurants, commun à tous les émetteurs.
CA DO CHÈQUE Autre titre très prisé : CA DO CHÈQUE.
Outil idéal pour motiver ses collaborateurs
ou fi déliser ses clients, ce chèque cadeau
donne accès à une sélection d’enseignes
incontournables ; près de 11 000 points de
vente acceptent CA DO CHÈQUE. Sous cer-
taines conditions, il procure également un
pouvoir d’achat complémentaire exonéré
de cotisations sociales et de charges fi scales
jusqu’à 143 euros par an et par salarié. Très
appréciés à l’occasion des fêtes de Noël,
CA DO CHÈQUE doit être commandé dès
maintenant si vous souhaitez en faire profi -
ter vos salariés.
CA DO CHÈQUE CultureC’est également le cas du CA DO CHÈQUE
Culture. Fonctionnant selon le même principe
que le chèque cadeau mais bénéfi ciant d’une
exonération totale et sans plafond de cotisa-
tions sociales, il donne à vos collaborateurs la
possibilité d’accéder à toute la gamme des
prestations culturelles : livres, CD, DVD, musées,
concerts, cinémas, expositions, théâtres...
Le CESU Domalin®
Dernier des titres de services de la Banque
Populaire : le CESU Domalin®. Ce Chèque
Emploi Service Universel préfi nancé permet
aux salariés de recourir à des prestations de
services à la personne (garde d’enfants, tra-
vaux ménagers, etc.) en bénéfi ciant d’une aide
fi nancière de leur employeur, mais aussi en
défi scalisant une partie des sommes payées.
Retrouvez un dossier complet sur www.entreprises.banquepopulaire.fr
Pour vous permettre d’améliorer la vie quotidienne de vos salariés, la Banque Populaire met à votre disposition une gamme de quatre titres spéciaux de paiement.
Change dynamiqueOffrir un service innovant à ses clients étrangers
Hôtels touristiques, restaurants gastrono-
miques, magasins de prêt-à-porter de
luxe... Par leur activité, certains commer-
çants ont à faire à une clientèle étran-
gère ; des consommateurs qui, au moment de payer,
se posent inévitablement la question du taux de
change pratiqué et donc du coût réel de leur achat.
Pour rendre les choses plus transparentes, la Banque
Populaire propose depuis 2005 une offre originale
nommée « change dynamique », service qui permet
en outre au commerçant de diminuer ses frais, puis-
que la banque lui rétrocède une partie du surcout lié
à la commission sur le taux de change inhérent à tout
achat international. Via un logiciel téléchargé en quel-
ques minutes sur le terminal de paiement électroni-
que du commerçant, les clients étrangers ont ainsi la
possibilité de payer en euros ou dans leur devise
d’origine. Une fois que le logiciel a identifi é une carte
étrangère, le client choisit entre l’une des deux devi-
ses et tout se passe sans la moindre intervention du
commerçant. Quant au taux de change pratiqué, il est
mis à jour quotidiennement avant d’être télétransmis
au terminal de paiement. À ce jour, le système de
change dynamique est disponible pour les achats
réalisés avec des cartes américaines, britanniques,
suisses, japonaises et chinoises de Hong-Kong.
Pour épargner à leurs clients étrangers toute incertitude liée au taux de change, les
commerçants peuvent équiper leurs terminaux de paiement du change
dynamique, aussi appelé Dynamic Currency
Conversion (DCC), une option permettant de régler ses achats dans
sa devise d’origine.
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COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 7
VOTRE STRATEGIE
DISCRÈTEMENT MAIS SÛREMENT, UNE MINI-RÉVOLUTION EST À L’ŒUVRE :
DANS LE CADRE DE LA MISE EN PLACE D’UN ESPACE DE PAIEMENT UNIQUE DANS
LA ZONE EURO, LE PROTOCOLE D’ÉCHANGES ACTUELLEMENT EN VIGUEUR ETEBAC 3 EST VOUÉ
À DISPARAITRE AU PROFIT D’UN NOUVEAU PROTOCOLE À L’HORIZON 2011.
UNE ÉVOLUTION MAJEURE À LAQUELLE LES ENTREPRISES DOIVENT S’ADAPTER
DÈS AUJOURD’HUI.
GESTION DES FLUX FINANCIERS : PRENDRE LE BON VIRAGE
Gérer ses fl ux de façon optimale
Améliorer ses échanges bancaires
Sécuriser le traitement de ses opérations
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VOTRE STRATEGIE
8 COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77
Philippe Rolland,
responsable projets fl ux
au sein de la Banque Populaire
Se préparer au passage à l’heure européenne La gestion des fl ux fi nanciers des entreprises s’apprête à connaître un vrai bouleversement. De quoi s’agit-il ?À l’heure actuelle, lorsqu’une entreprise doit
gérer de nombreux fl ux fi nanciers, elle utilise le
plus souvent ETEBAC 3. Il s’agit d’un protocole
d’échanges de données informatisées (EDI) défi ni
par la profession bancaire afi n de normaliser les
fl ux clients/banques et banques/clients. Il englobe
donc aussi bien les virements, les prélèvements
et les lettres de change que la récupération des
relevés de comptes. Ce protocole fonctionne très
bien et a l’avantage d’être utilisé par toutes les
banques françaises, ce qui s’avère très pratique
pour les nombreuses entreprises multibancari-
sées. Son seul défaut est d’être franco-français.
Or, dans le prolongement du passage à l’euro,
l’Europe a opté pour un espace de paiement uni-
que en lieu et place des zones domestiques ; c’est
le fameux projet Sepa (voir page 11). Conséquence
de l’apparition de cette zone de paiement trans-
frontière, le format des fi chiers utilisés dans le
cadre d’ETEBAC 3 pour transmettre les infor-
mations va devoir évoluer pour répondre à
cette nouvelle norme, et le protocole d’échanges
ETEBAC devient alors inadapté. D’autre part,
ETEBAC s’appuie sur le réseau TRANSPAC X25
dont Orange arrêtera la maintenance mi-2011.
À cette échéance, il sera remplacé par un nou-
veau protocole nommé EBICS (Eletronic Banking
Internet Communication Standard).
Quel sera l’impact de ce changement pour les entreprises utilisant ETEBAC 3 ? La disparition de la zone de paiement domesti-
que au profi t de la zone Sepa concerne toutes les
entreprises, qu’elles soient ou non internationa-
lisées. Par exemple, le traditionnel RIB à fournir
lors d’une opération bancaire va obligatoirement
laisser place à l’IBAN (International Bank Account
Number), son équivalent pour les coordonnées
bancaires internationales.
Toutes les banques vont fournir à leurs clients un
nouveau protocole d’échanges de données pour
remplacer ETEBAC 3 par EBICS. Les entreprises
qui utilisent un logiciel d’acheminement de leurs
L’harmonisation des transferts
fi nanciers au sein de la zone euro
va inévitablement engendrer des
contraintes pour les entreprises.
Responsable projets fl ux au
sein de la Banque Populaire, Philippe
Rolland revient en détail sur les implications de cette évolution
majeure. Il nous présente le
dispositif mis en place par la
Banque Populaire pour accompagner
ses clients.
COMMENT GERER SES FLUX DE FACON OPTIMALE
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201020092008 20122011 2013
Nouveau prélèvementu11 / 2010
Arrêt du serviceA eETEBAC
EBICSB avec signature jointeg e (certificat numérique)mé
EBICSE avec signature disjointes sj (confirmation par fax ou certificat numérique)m
Sepa Credit TransferTNouveau virementn01 / 2008
F o r m a t s d e r e m i s e s S € P Ad e Sepa Direct Debita
COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 9
VOTRE STRATEGIE
Une mutation programmée
opérations vers leurs banques devront effectuer une
mise à jour de leur outil.
Dans la mesure où ce genre de logiciel est indispensable
dès lors que l’on a des fl ux à gérer, tous les utilisateurs
d’ETEBAC 3 sont concernés, soit plus de 90 000 entrepri-
ses. Ces mises à jour seront tellement nombreuses d’ici
2011 que certains experts craignent un goulot d’étran-
glement. Les entreprises ont donc tout intérêt à anticiper
leur demande de mise à jour auprès de leur prestataire.
La Banque Populaire est-elle prête à accompagner ses clients sur ce changement majeur ?Oui ! La banque est techniquement prête et les entre-
prises qui le souhaitent pourront demander le passage
au nouveau protocole et la mise à jour de leur logiciel
dès la fin de l’année 2009. Même si une période de
cohabitation entre ETEBAC 3 et EBICS est prévue
jusqu’en 2011, nous conseillons à nos clients de ne pas tar-
der pour engager cette mutation obligatoire et inéluctable.
Ce conseil est d’autant plus avisé que Turbo Suite Entreprise
(voir page 10) dans sa version IP (Internet Protocol)
bénéfi cie d’un avantage exclusif par rapport aux autres
produits du marché : ses mises à jour peuvent s’ef-
fectuer à distance, c’est-à-dire sans l’intervention
physique d’un technicien sur place. Un plus que les entre-
prises déjà dotées de cette solution devraient apprécier
à sa juste valeur…
« Plus de 90 000 entreprises sont concernées. »
Le protocole ETEBAC 3 va disparaître défi nitivement à l'horizon 2011. Il sera progressivement remplacé à partir de fi n 2009 par le nouveau protocole EBICS.
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VOTRE STRATEGIE
Pouvez-vous nous présenter Turbo Suite Entreprise ?Thierry Laval : Turbo Suite Entreprise est une
plateforme de gestion des flux bancaires qui
permet aux entreprises, par échanges de don-
nées informatisées, d’acheminer leurs opérations
vers leur banque (effets de commerce, lettres de
change relevé, virements, swift…) et de récupérer
les informations souhaitées (relevés de comptes,
relevés d’impayés...). Ce logiciel est bien sûr accepté
dans toutes les banques.
Quels sont ses atouts ? Alors que la plupart des produits ressemblent à
des logiciels comptables, Turbo Suite Entreprise
se caractérise par sa convivialité ; grâce à une
ergonomie inspirée d’Outlook, les utilisateurs se
sentent à leur aise dès la première prise en main.
Autre point fort : la reconnaissance automatique.
Par exemple, lors qu’on saisit un RIB, la domici-
liation bancaire est générée automatiquement. Il
comporte aussi une option exclusive nommée
Turbo@rating, particulièrement appréciée des
entreprises.
Turbo@rating, de quoi s’agit-il ? Le logiciel met quotidiennement à jour le score
Coface des sociétés répertoriées par l’entreprise ;
et dès qu’une note change signifi cativement, une
alerte automatique est envoyée sous la forme
d’une fenêtre pop-up. Enfi n, n’oublions pas Turbo
Update, la mise à jour bimestrielle à distance de
Turbo Suite Entreprise. Il s'agit de la seule solution
de gestion de fl ux équipée de cette fonctionnalité.
Spécialisées dans la documentation juridique, les Éditions des
Bernardins forment un groupe composé d’une holding et de six
sociétés. Face à une organisation des fl ux fi nanciers complexe,
l’entreprise a mis en place un cash pooling, c'est-à-dire la ges-
tion centralisée de sa trésorerie, afi n d’équilibrer les comp-
tes de chaque fi liale. Cette tâche, les Éditions des Bernardins
ont choisi de la confi er à 100 % à la Banque Populaire Rives de
Paris. « La banque regarde quotidiennement la trésorerie disponibledans chaque société, puis elle transfère les excédents sur un compte
pivot », explique Chantal de Larrard, présidente des Éditions des
Bernardins. Dans le même temps, si l’une des fi liales est en défi -
cit, elle reçoit de ce compte la somme nécessaire pour revenir
en solde positif. Le cash restant est ensuite placé au jour le jour
et les plus-values dégagées sont reversées en fi n de trimestre
aux différentes fi liales. « Je suis très satisfaite d’avoir confi é cette mis-sion, aussi délicate que chronophage, à la Banque Populaire. Depuis samise en place en 1995, la délégation totale de cette tâche nous apermis de dégager près d’un million d’euros. »
Turbo Suite Entreprises, optimiser la gestion de ses flux
Témoignage
3 QUESTIONS À… Thierry Laval,
Directeur général de Turbo SA,
filiale de la Banque Populaire en charge
du développement de Turbo Suite Entreprise
Les Editions des Bernardins ont choisi le cash pooling pour la gestion de leur trésorerie
AMELIORER SES ECHANGES BANCAIRES
Au delà de l'abandon progressif du
protocole d'échange bancaire ETEBAC 3
au profi t du nouveau protocole EBICS, la
Banque Populaire accompagne
également ses clients au quotidien
dans la gestion de leurs opérations.
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COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 11
VOTRE STRATEGIE
Leader français de la vente par corres-
pondance de fournitures de bureaux,
JM Bruneau a fait le choix d’automa-
tiser le traitement de ses règlements
clients par chèques, avec l’aide de la
société GBS+ chargée de capturer les
informations nécessaires. Chaque jour,
ce sont plus de 2 000 chèques qui sont
ainsi dématérialisés pour être envoyés
par fi chier à la Banque Populaire Val de
France. « Cette solution nous fait gagner un temps précieux, témoigne Pascal
Marie, responsable comptable de l’en-
treprise. La mise en place de ce process a certes demandé beaucoup de concertation entre les trois intervenants, mais tout s’est déroulé conformément à nos attentes. Nous nous sommes retrouvés face à des experts de la Banque Populaire aussi réactifs qu’ef-fi caces et à l’écoute de nos contraintes. »
Témoignage
Des services bancaires dématérialisésCyberplus Entreprises : tout l’avantage du 100 % onlineLa dématérialisation des transactions fi nanciè-
res représente une économie non négligeable.
En réponse à ce constat, la Banque Populaire
propose Cyberplus Entreprises. Disponible
sans minimum de chiffre d’affaires, cette solu-
tion permet de consulter ses comptes et d’ef-
fectuer ses opérations fi nancières sur Internet.
« Notre service fonctionne dans les deux sens, précise Virginie Normand, directrice du marché
des entreprises de la Banque Populaire Rives
de Paris. Le client nous télétransmet ses virements (y compris ceux vers l’international), ses remises d’effets à escompter ou ses avis de prélèvements, et nous mettons à sa disposition le détail de ses opérations de débit et de crédit. » Convivial et intuitif, Cyberplus Entreprises se
distingue aussi par sa sécurité. « Nous avons d’emblée écarté le principe de l’identifi cation de l’internaute de type ‘‘bataille navale’’ où les chif-fres changent de position à chaque saisie de code, explique Virginie Normand. Déjà piraté chez certains de nos concurrents, nous lui avons pré-féré la certifi cation numérique ; d’autant que cette
solution n’est pas à usage exclusif de notre offre Internet. Avec le certifi cat numérique (matérialisé par une clé USB), le code est à usage unique et garantit une sécurisation élevée des transactions de nos clients. »
Mission Plus : pour gérer les notes de frais de ses salariésDerrière la carte de paiement Mission Plus se
cache une solution permettant d’optimiser la
gestion des notes de frais. En fonction du choix
de leur employeur, les collaborateurs reçoi-
vent une carte dont les débits seront prélevés
directement sur un compte entreprise ou sur
leur compte personnel, avec un différé de deux
mois. Les relevés des opérations sont, quant à
eux, transmis chaque mois de manière auto-
matique au porteur de la carte, qui n’a donc
plus qu’une chose à faire : remettre les notes
de frais physiques au service comptable de son
entreprise. Une souplesse pour tous, entrepri-
ses et collaborateurs.
En savoir plus sur :www.entreprises.banquepopulaire.fr
Anne-Valérie Bouvier, responsable nouvelles offres SEPA de la Banque Populaire
La révolution Sepa*« Jusqu’alors, commercer en dehors de son territoire engendrait des contrain-tes. Il fallait obligatoire-ment ouvrir
un compte bancaire de non-résidant dans le pays concerné et opérer à partir de ce compte. Tout devient plus simple avec la mise en place progressive de l’Europe des paie-ments. Les entreprises pourront désormais effectuer des paiements en euros (ou en devises d’un État membre) selon les mêmes conditions que celles s’appliquant pour un paie-ment national ; elles ne feront donc plus aucune différence entre leurs clients français et ceux du reste de la zone Sepa. Pour les sociétés déjà internationalisées, c’est un vrai béné-fi ce en termes de coûts bancaires mais aussi de coûts d’organisation, puisqu’elles pourront également rationaliser l’ensemble de leurs direc-tions fi nancières. Pour les autres, c’est une incitation à s’intéresser à l’export dans la mesure où les bar-rières techniques liées au paiement n’existent plus. Bien que moins médiatisée que le passage à l’euro, cette nouvelle étape devrait avoir des répercussions majeures sur l’éco-nomie européenne en permettant aux entreprises de sortir plus facile-ment de leur marché domestique. »
* Le Sepa (Single Euro Payments Area) est un espace harmonisé des paiements en euro. La zone Sepa regroupe 31 pays répartis en trois zones : 15 pays de l’Union européenne zone euro ; 12 pays de l’Union européenne zone non-euro ; 4 pays de l’Association européenne de libre échange (AELE)
JM Bruneau a choisi de dématérialiser ses chèques
SECURISER LE TRAITEMENT DE SES OPERATIONS
AVIS D'EXPERT
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12 COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77
Contrat d’affacturageL’assurance tous risques pour exporter
Crédoc Import Internet,la solution de la Banque Populaire pour gérer ses importations
Pour simplifi er la gestion des cré-
dits documentaires dits Crédocs,
la Banque Populaire met à dis-
position de ses clients une solu-
tion nommée Crédoc Import Internet.
Totalement sécurisée grâce à un système
de cryptage, cette interface en ligne
accompagne les entreprises importatri-
ces dans la création, la mise à jour et le
suivi de toutes leurs opérations de cré-
dits documentaires import. Elle permet
notamment de modifi er les crédocs exis-
tants, de consulter l’historique de chaque
dossier et d’établir des statistiques par
extraction de données.
Crédoc Import Internet peut aussi faire
offi ce de véritable outil d’aide à la gestion
de trésorerie. La visualisation des dossiers
échus ou en cours se fait d’un simple clic,
et il est possible d’être alerté sur les tran-
sactions en attente. Autre fonctionnalité
très appréciée, le stockage de l’ensemble
des données récurrentes concernant les
transactions avec ses partenaires habi-
tuels. L’utilisateur gagne ainsi un temps
précieux sur la saisie tout en diminuant
les risques d’erreur. Enfi n, Crédoc Import
Internet offre l’avantage d’être utilisable
24h/24 et 7j/7, partout et sans avoir à
télécharger le moindre logiciel. Avec un
tel outil reconnu pour sa convivialité, tout
a été conçu pour rendre la procédure le
plus simple possible.
Si l’exportation est synonyme d’opportunités commer-
ciales pour l’entreprise, la conquête de nouveaux mar-
chés est aussi source de risques. Lorsqu’une entreprise
effectue, depuis la France, des transactions commerciales
hors des frontières, elle court trois types de risques : l’insol-
vabilité de l’acheteur, l’insolvabilité du pays et l’instabilité poli-
tique. Pour couvrir ces risques à l’exportation et se protéger
contre les impayés, l’entreprise doit sécuriser ses transactions
commerciales. Elle peut alors s’adresser à Banque Populaire
Factorem, spécialiste de l’affacturage, pour fi nancer ses créan-
ces, tout en contractant en parallèle une police d’assurance.
Ainsi, en souscrivant un contrat d’affacturage, elle bénéfi ciera
d’un service complet comprenant le fi nancement immédiat des
factures, l’assurance crédit contre les impayés, les relances et le
recouvrement des créances.
Banque Populaire Factorem peut travailler en délégation d’une
police d’assurance crédit existante ou s’appuyer sur l’exper-
tise de sa fi liale spécialisée dans les métiers du poste clients.
Grâce à la présence de ses correspondants – avocats, huissiers
et juristes – dans plus d’une soixantaine de pays, elle possède
en effet des outils de recouvrement adaptés à la législation du
pays importateur. Ce contrat permet ainsi de maîtriser tous les
risques liés à l’exportation. CREANCExport est accessible à
partir de 150 000 euros de chiffre d’affaires à l’export, le coût
du contrat étant défi ni en fonction du risque et du volume de
créances confi é.
Doté d’une assurance crédit, le contrat d’affacturage CREANCExport de Banque Populaire Factorem permet de couvrir le poste clients à l’international. Un outil indispensable pour se protéger des risques liés à l’exportation.
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COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 13
Édith Bérard, une battante dans le bâtiment
L’histoire d’Édith Bérard est exem-
plaire. Il y a dix ans, lorsque son mari
est emporté par un cancer, elle décide
de reprendre Grabolosa, une entre-
prise d’électricité d’une vingtaine de salariés.
Secrétaire de direction au sein de la société, elle
ne maîtrise pas la partie technique du métier,
entre autres le suivi de chantier. Mais à force de
volonté et de formations, elle maintient le cap
avec enthousiasme. « Diriger une entreprise est une responsabilité. La dimension humaine est très importante. » Parallèlement, avec l’aide de Maria
Debrandt, responsable ingénierie sociale de la
Banque Populaire du Sud, elle mène à son terme
un projet engagé par son mari, la signature d’un
contrat d’intéressement et la mise en place d’un
plan d’épargne entreprise (PEE). Un projet qui
prend, pour elle, une dimension particulière.
« Ce PEE était un moyen d’inciter le personnel à épargner, puisque les montants qui y sont versés ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu. Sans s’en rendre compte, on peut mettre de côté une petite somme, toujours bienvenue, notamment en cas de coup dur ! D’autant que nous évoluons dans le milieu du bâtiment, avec un travail difficile et des salaires de base pas très élevés. C’est aussi beaucoup plus inté-ressant qu’une prime traditionnelle, tout en restant très souple, car chacun est libre de placer son argent ou de le toucher tout de suite. » Le dispositif est
particulièrement attractif : l’entreprise abonde
à hauteur de 100 % les versements volontaires
des salariés dans la limite d’un plafond annuel
de 500 euros. « Nous avons aussi veillé à choisir une mutuelle avantageuse avec une garantie décès
invalidité accidentelle, et souscrit un contrat d’in-demnités de fin de carrière pour anticiper les futurs départs à la retraite. »
La Fédération du bâtiment : une seconde familleDurant toutes ces années, Édith Bérard s’est
appuyée sur la Fédération du bâtiment, qu’elle
considère aujourd’hui comme sa « deuxième
famille ». Très sollicitée car très ouverte aux
autres, elle répond toujours présente lorsqu’il
s’agit de partager son expérience ou d’aider ses
collègues. Présidente du groupe Femmes des
Pyrénées-Orientales, elle conduit actuellement
un projet qui lui tient particulièrement à cœur :
la création d’un réseau pour aider ceux qui, au
sein de la fédération, sont propulsés du jour au
lendemain à la tête d’une entreprise sans y avoir
été préparés. Des soutiens de toutes sortes,
technique surtout mais aussi psychologique,
juridique ou encore pour le recrutement, seront
progressivement mis en place.
Femme de devoir, Édith Bérard affronte avec
courage la crise actuelle, particulièrement mar-
quée dans la région perpignanaise. Elle mise
notamment sur les formations axées sur les
énergies renouvelables et la rénovation énergé-
tique. « Depuis deux ans, nous n’avons pas pu verser d’intéressement. Mais j’essaie de trouver d’autres moyens pour valoriser mes collaborateurs. C’est aussi une façon de garantir la satisfaction de la clientèle à travers un travail de qualité. L’an dernier, tous ont été fiers de participer aux 60 ans de l’entreprise, une vraie fête qui a réuni plus de 200 personnes ! »
Avec pragmatisme et volonté, Édith Bérard dirige Grabolosa, une entreprise spécialisée
dans l'électricité industrielle et
le bâtiment, située à Perpignan. Elle a
toujours eu à cœur de partager son
expérience et de faire le maximum pour
son personnel.
VOS SALARIES
« Le PEE est beaucoup plus intéressant qu’une
prime traditionnelle, car chacun est libre de placer son argent
ou de le toucher tout de suite. »
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VOTRE PATRIMOINE
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DANS SYNTHÈSES #89Synthèses est la publication de la Banque Populaire Gestion Privée. Dans le numéro 89, retrouvez un dossier spécifi quement dédié aux solutions sur mesure en matière de défi scalisation.
Divorce du dirigeant : quel avenir pour l’entreprise ?
Lorsqu’un dirigeant divorce,
le devenir patrimonial de son entreprise dépend principalement de
deux facteurs : le régime
matrimonial choisi par les deux époux
et la date de création ou de reprise de
la société.
La grande majorité des couples sont mariés
selon l’un des deux régimes matrimo-
niaux suivants : la communauté réduite
aux acquêts ou la séparation de biens.
Un choix important lorsqu’on est entrepreneur
et que survient un divorce.
Hypothèse n°1 :régime matrimonial de la communauté réduite aux acquêtsLe régime de la communauté réduite aux acquêts
est celui qui s’applique par défaut lorsqu’aucune
disposition particulière n’a été prise. Dans ce
cas, tous les biens sont la propriété commune
des époux à l’exception de ceux acquis avant le
mariage et de ceux reçus par donation ou suc-
cession. En cas de divorce, le conjoint du dirigeant
peut donc prétendre à la moitié de la valeur
patrimoniale de l’entreprise, si elle a été créée ou
acquise après la date du mariage, et sa demande
est recevable même s’il n’a jamais joué un rôle au
sein de la société. Bien entendu, cela ne signifi e
pas que le bien doive être cédé afi n de partager
le fruit de la vente ; la compensation peut prendre
la forme d’une somme d’argent correspondant à
50 % de la valeur de l’entreprise.
Hypothèse n° 2 : régime matrimonial de la séparation de biensLorsque le mariage a été scellé par un contrat
instituant la séparation des biens, l’affaire reste
l’unique propriété du chef d’entreprise, dans
la mesure où il est le seul actionnaire. Cela ne
signifi e pas pour autant que le conjoint ne perçoit
rien ; au moment du divorce, le juge peut en effet
lui attribuer une rente compensant la perte de
revenus liée à cette séparation. On parle alors de
prestation compensatoire.
Les autres cas de fi gureSe pose aussi parfois le cas du conjoint ayant
contribué bénévolement à la réussite de l’entre-
prise pendant des années sans se préoccuper de
son statut. Même si cette pratique est de moins
en moins courante depuis la création, en 2005,
du statut de conjoint collaborateur, elle perdure
encore dans certaines petites entreprises où
l’épouse apporte souvent gracieusement son aide
quelques heures par jour. Selon la terminologie
juridique, le juge peut considérer que le dirigeant
s’est enrichi du travail de son conjoint d’une façon
allant au-delà de l’assistance et de l’entraide
familiale liée aux devoirs du mariage. Il pourra dès
lors exiger que soient versés à l’époux lésé des
dommages et intérêts correspondant à la totalité
des salaires non perçus.
Enfi n, lorsqu’un divorce conduit une femme à
démissionner de l’entreprise dirigée par son ex-
mari et que celle-ci demande ensuite réparation
aux prudhommes, la justice lui donne raison. C’est
une constante de la jurisprudence.
Le choix du régime matrimonial revêt donc une
importance considérable. Au regard de chaque
situation, il pourra ainsi être judicieux d’en chan-
ger en cours de vie de manière à limiter, pour les
deux conjoints, les impacts d'un divorce éventuel.
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LE CLUB
COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | AUTOMNE 2009 | #77 15
Voile
Suivez le Trophée Jules Verne en temps réel !
Salon
Une Planète PME sous le signe de l’innovation
A près avoir pulvérisé début
août le record de la traver-
sée de l'Atlantique Nord
en 3 jours 15 heures 25 minu-
tes et 48 secondes, le Maxi Trimaran
Banque Populaire V sera en stand by prêt
à concourir pour le Trophée Jules Verne
début novembre. Objectif : réaliser le
tour du monde via les trois caps Bonne
Espérance, Leeuwin et Horn, et battre le
record actuellement détenu par Bruno
Peyron qui est de 50 jours, 16 heures,
20 minutes et 4 secondes. Pour que cha-
cun puisse suivre cet évènement en
temps réel, la Banque Populaire a mis en
place un dispositif exceptionnel sur son
site www.voile.banquepopulaire.fr.
Pendant toute la durée de la tentative, des
conférences audios ou visuelles permet-
tront d'avoir des nouvelles en direct du
bateau. Deux fois par semaine, des invités
pourront même échanger avec l’équipage. Au menu également : une cartographie
mise à jour toutes les quatre heures pour
suivre régulièrement l’avancée du Maxi
Trimaran, la possibilité de poser des ques-
tions au team et à l’équipage, des news-
letters, des vidéos et des bandes son pour
vivre au plus près les impressions et les
émotions de Pascal Bidégorry et de ses
équipiers. Pour recevoir ces informations
privilégiées, il suffit de s’inscrire sur le site
www.voile.banquepopulaire.fr !
Planète PME, l’incontournable
salon des entrepreneurs orga-
nisé par la CGPME le 16 juin
dernier à Paris, a attiré les visi-
teurs en nombre. Le stand de la Banque
Populaire, partenaire majeur de l’événe-
ment, a été particulièrement fréquenté
par des créateurs et entrepreneurs à
la recherche de solutions de finance-
ment. Au cœur de l’Espace PME, ils ont
pu rencontrer en entretien individuel
des experts des Banques Populaires
régionales et des filiales spécialisées en
affacturage, ingénierie sociale, location
longue durée, crédit bail, immobilier
d'entreprise avec Foncia… une occasion
unique de présenter leurs projets et
trouver des réponses adaptées à leurs
préoccupations ! Les échanges person-
nalisés étaient aussi au rendez-vous au
Village international, où les entrepri-
ses ont été reçues par les experts de
Volksbank International et Natixis Pramex
International. La Banque Populaire et
ses filiales avaient également organisé
cinq conférences-débats sur des thèmes
d’actualité, dont une, très suivie, sur
« la structuration de projets éco-innovants
et le financement de l’éco-innovation ».
Signe que développement durable et
business vert sont aujourd’hui une voie
d’avenir pour les PME !
Au centre des débats de clôture,
François Fillon en personne a présenté
le projet de loi sur la relance de l’éco-
nomie ; et Yvan de la Porte du Theil,
directeur général - Banques Populaires,
a profité de l’occasion pour réaffirmer
l’engagement des Banques Populaires
aux côtés des entrepreneurs en cette
période charnière.
Environnement réglementaire, tendances du marché, produits les plus adaptés pour développer votre activité et optimiser votre gestion… la Banque Populaire vous informe tous les mois sur l’actualité du chef d’entreprise. Votre magazine Cockpit est en ligne, avec de nombreuses informations complémentaires. Abonnez-vous à la newsletter sur :www.entreprises.banquepopulaire.fr
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